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Les BienvAillantes

"J’arrive plus à tout gérer" : le cas concret de Julie (#34)

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11min |08/01/2025
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Description

Aujourd’hui, je te partage une problématique que beaucoup de femmes vivent, à travers l’histoire de Julie, une coachée qui m’a confié son grand questionnement : Pourquoi j’arrivais à tout gérer avant, et maintenant, je n’y arrive plus ? Si cette phrase te parle, cet épisode est pour toi. 🌱✨


Dans cet épisode :

  • Comprendre ce décalage : Pourquoi on se sent parfois dépassée après avoir longtemps tout géré comme une pro.

  • Déconstruire la norme toxique : Être constamment au taquet n’est pas une obligation, ni une réalité durable.

  • Les signaux d’alerte : Fatigue, procrastination, frustration… Comment les reconnaître et les écouter.

  • Reconnexion à toi-même : Des pistes pour remettre tes besoins au centre de ton équilibre de vie.


Je sais que ces périodes de remise en question sont difficiles, mais elles sont aussi des opportunités pour évoluer et construire une vie plus alignée avec toi-même. Tu as le droit de changer, de poser des limites, et de redéfinir tes priorités. 🌟


Prête à réinventer ton équilibre et à reprendre ta place ? Écoute cet épisode et partage avec moi ton ressenti.


💛 Rejoins moi sur groupe Whatsapp les confidentielles des BienvAillantes 🪆✨💬. Un espace dédié à prolonger le partage au delà de chaque épisode de podcast 🎙


Toutes mes actualités 🌟 sont ici 👉 https://linktr.ee/rozenn_lebloa


Viens échanger avec moi :

Musique : A Thoughtful Journey – Irina Kakhiani – Lynne Publishing (PRS) – LynneMusic

🎧 Écoute, partage et viens me poser tes questions ! Ensemble, on avance.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, cet épisode de podcast va être un petit peu différent, puisque je suis partie d'un cas concret, d'un vrai cas réel, d'une vraie coachée qui m'a partagé une de ses problématiques. Et je me suis dit qu'en fait, ça pouvait être un bon sujet pour ce podcast. Le thème qu'on va aborder aujourd'hui, c'est celui de Julie, appelons-la comme ça comme ça, qui disait Je ne comprends pas, j'y ai arrivé avant, et maintenant, je n'y arrive plus. Coucou, je suis très, très contente de te retrouver aujourd'hui. Si tu écoutes cet épisode au moment où il sort, nous sommes en... tout début janvier. Et d'abord, je voudrais te souhaiter une excellente année 2025. J'espère qu'elle va t'aider à retrouver l'essentiel dans ta vie parce que plus je travaille avec les femmes et plus je me dis que c'est ça qu'on doit aller chercher parce que c'est ça qui va nous donner notre bonheur et qui va nous aider à être la plus alignée dans tout ce que l'on a à faire. Donc aujourd'hui, on va aborder un thème un petit peu différent. Et d'ailleurs, je serais très, très curieuse de savoir ce que tu penses de ce format de podcast puisque je suis partie d'un vrai cas de coaching de Julie, apprenons-la comme ça, qui me partageait, mais je ne comprends pas. J'y arrivais avant et j'y arrive plus. Peut-être que tu as déjà senti ça et donc on va en parler tout de suite. Alors, de quoi elle parle ? Eh bien, qu'est-ce qu'elle arrivait à faire avant ? Donc Julie, elle a une petite quarantaine d'années, elle a deux enfants d'à peu près 7 ans et 5 ans. Elle a un travail à temps plein. Et puis, ce qu'elle ne comprend pas, c'est qu'avant, elle était au taquet. Pour le travail, ses deux enfants, un conjoint entrepreneur qui est peu souvent là, elle arrivait pourtant à être la maman parfaite. La maman telle qu'on la voit dans les magazines ou sur les réseaux sociaux. Patiente, qui fait des gâteaux, qui est solaire, qui s'éclate, qui est à fond dans toutes les activités de ses enfants. Et là, elle est face à moi avec une vraie tristesse, avec une vraie incompréhension, elle me dit mais je ne comprends pas pourquoi j'y arrive plus, je ne comprends pas pourquoi, j'ai plus de patience, je procrastine, j'ai plus de jus, et puis en plus, j'en veux de plus en plus à mon conjoint. Alors le premier regard que j'ai là-dessus, c'est que finalement, elle ne s'en rend pas compte, mais c'est assez classique. Je le vois dans les groupes de mamans que j'ai, très souvent, elles n'arrivent pas quand l'enfant est bébé. Je n'ai pas de cas de postpartum, non. souvent les mamans arrivent, alors bien que j'ai de tout j'ai des mamans solos, j'ai des mamans en famille recoposée, j'ai des mamans en couple j'ai des mamans de petits j'ai des mamans d'ados, mais quand même en général le schéma c'est que elles viennent s'occuper d'elles et de leur débordement quand les enfants ont à peu près 3 et 6 ans. Quand elles se disent, bah mince alors, est-ce que toute ma vie va toujours être comme ça ? Et quand elles se rendent compte qu'elles ont de plus en plus de mal à suivre ce rythme qui leur est imposé, quand finalement quelque part le train commence à dérailler. Donc, ce qui semble absolument singulier pour Julie, ce qui lui semble insoutenable, là où elle pense qu'elle a vraiment une défaillance personnelle, finalement, non, pas tant que ça. C'est vraiment un moment où beaucoup de femmes se posent des questions sur leur fatigue, en fait, et commencent à remettre ça en question. Alors, la chose qui me marque sur cette problématique, j'y arrivais avant, j'y arrive plus, c'est déjà sa lecture à elle de la situation. Parce que, clairement, pour elle, la norme. Et ce qu'il faut atteindre, c'est comment elle était investie avant et que donc c'est elle le problème. C'est elle qui n'est plus au top, c'est elle qui ne répond plus aux normes. Et bien évidemment, quand on fait ce constat-là, c'est très perturbant. Déjà parce que toutes et tous, on préfère être dans une énergie positive, on préfère être dans le dynamisme, on préfère être inarrêtable. Ben oui, on est tellement mieux dans sa vie quand on est dans ce mood-là. Mais pour ce qui est de... constater que ce n'est pas tout le temps le cas. Donc déjà, un, c'est perturbant de ne pas être dans cette énergie-là. Et deux, c'est d'autant plus perturbant quand on se dit j'ai un problème puisque je ne suis plus dans la norme de ce qu'on attend de moi. Donc, sa vision, c'est qu'avant, c'est la normalité et que maintenant, c'est le problème. Et donc, ça devient qu'elle doit revenir comme avant et qu'elle veut revenir comme avant. Et c'est ça le danger. Et c'est là où le coaching est très intéressant parce que le coaching va lui faire voir comment se recentrer sur elle, sur ses besoins à elle, et non pas sur la norme. Et donc, la réalité, c'est qu'être comme elle était avant, être à fond, être taquée, en fait, ce n'est pas normal. Même si la société veut nous le faire croire. Ce n'est pas normal pourquoi ? D'abord parce que ce n'est pas normal d'être dans cette hyper attention, surtout, d'être dans cette... hyper-efficacité, d'être dans cette hyper-dynamisme, d'être taquée de tout. Alors, je pense qu'il doit y avoir des raisons, surtout quand on est jeune maman, il doit y avoir un phénomène hormonal ou des choses comme ça qui fait qu'on a une sorte d'énergie décuplée pour les autres. Mais en vrai, c'est pas naturel. C'est comme si je vous disais je comprends pas, moi j'ai déjà fait deux marathons d'affilée et j'arrive plus à courir Ça paraît évident. À un moment donné, on ne peut pas être à fond tout le temps, sauf quand on s'appelle Forrest Gump et qu'on est capable de courir pendant trois ans. Au moment où l'être humain n'est pas capable de ça, c'est un petit peu pareil pour nous. Souvent, on a déployé une énergie tellement forte, tellement d'activité, mais en fait, ça, ce n'est pas très naturel. Et c'est ça qui amène au burn-out, c'est ça qui amène à cette fatigue, à cette usure et qui amène à tous ces signaux d'alerte. La deuxième chose qui fait que cette normalité pour elle, elle n'est pas normale, c'est que souvent, on s'est sacrifié. C'est-à-dire qu'on s'est mis dans un mode où on a répondu à tout le monde, qu'on a répondu aux besoins des autres, aux besoins du foyer, aux besoins de la famille, aux biens collectifs. Et c'est normal, dans le sens où on est formaté à ça, surtout quand on est une femme. On sait que les stéréotypes féminins nous amènent à cette forme de sacrifice. Mais la réalité, c'est qu'il y a une grande oubliée là-dedans. Et la grande oubliée, c'est nous-mêmes. La grande oubliée, c'est notre air, notre âme, la jeune fille, la jeune femme qu'on était et qui, à un moment donné, dans notre vie, n'a plus de place. Souvent, ce qui s'est passé, c'est qu'on n'a pas mis les limites. C'est-à-dire qu'on est rentré dans ce rôle d'épouse, de mère, et puis on a laissé faire. On s'est laissé, quelque part, grignoter. On ne s'est pas préservé, pour plein de raisons. La première, c'est peut-être pour vivre à fond la maternité. Quelquefois, c'est pour réussir. Il peut paraître comme un peu un rôle essentiel, voire le rôle de notre vie, ou pour correspondre à l'image collective de la mère idéale. Et donc, on est rentré dans ce mode sacrificiel. Et j'ai envie de vous dire, honnêtement, c'est OK. Pas grave. D'ailleurs, je vous invite à réécouter mon épisode numéro 3 qui parle de l'équilibre de vie, parce que j'y aborde ce sujet et j'apporte vraiment plein de clés. Et c'est OK si pendant un temps, notre vie est déséquilibrée. C'est OK s'il y a des périodes où on est à fond dans un de nos rôles. Et souvent, chez les mères, cette période-là correspond à la prime enfance. Et encore une fois, ce n'est pas un problème en soi si on ne sombre pas dans le burn-out parental et si on ne s'y enterre pas. Par contre, à un moment donné, il faut entendre les signaux de la vie. Et les signaux de la vie, comme dans le cas de Julie, c'est une partie de nous qui dit Ah non, mais je n'y arrive plus C'est une partie de nous qui procrastine. C'est une partie de nous. qui n'arrive plus à être à fond. C'est une partie de nous qui est fatiguée, qui est lassée. Et c'est ça qu'il faut écouter pour retourner à notre prochain équilibre. Et ça, c'est positif. Parce que ça nous invite à faire un travail. Le travail de nous reconnecter à nous, de nous reconnecter à nos besoins qu'on n'a pas écoutés pendant autant d'années. Et donc, de remettre un peu de nous dans notre vie. Et c'est vrai que ça fait peur. Ça fait peur. de passer cette étape de remettre un peu de nous dans notre vie. Pourquoi ? La première raison, c'est que souvent, on s'est identifié à notre rôle de mère. On est vu être dans les chaussons de la mère au top et on ne s'imagine pas pouvoir être une mère différente. C'est typiquement ce qui arrive à Julie, c'est très déstabilisant. L'autre chose qui fait peur, c'est que ça implique de changer des choses dans l'organisation de la maison, des habitudes, des répartitions des rôles. Ça implique aussi de parler. Quelquefois, on a... perdu cette habitude, parfois on ne l'a même jamais eu, cette habitude de parler de nos besoins, de parler de nos limites, de parler de ce qui ne nous convient pas. Et donc, eh bien, cette étape de notre vie, elle nous demande de commencer à faire ça, de commencer à se poser et à parler, et potentiellement à bouger les choses de ce qui a été pendant un moment une harmonie. Mais j'ai envie de vous dire, vraiment, si tu es à cette étape-là, eh bien, rappelle-toi que tu as le droit. Tu as le droit d'avoir une situation dans ta vie qui te convenait avant et qui ne te convient plus maintenant. Tu as le droit de changer et d'évoluer. Tu as le droit de prendre conscience que des choses qui te convenaient avant ne te conviennent plus. Et même, va encore plus loin, remercie la femme en toi qui passe par ces changements. Parce que tous ces changements, ils sont là pour le meilleur de toi et donc pour le meilleur de ta famille. Et je sais que c'est pas facile. Je sais que c'est des étapes. Je sais qu'on n'en parle pas. Et pour autant, eh bien, c'est ton chemin. Donc... remercie toi, remercie ton corps, remercie cette partie de toi qui vient te réveiller et te dire hé hé hé, là il y a des choses à régler. Et si c'est pas facile pour toi de le faire seul, je t'invite vraiment à penser qu'il y a plein de moyens d'être accompagné, d'être accompagné concrètement pour vivre ces changements. Et d'ailleurs si tu en as envie, t'as envie et besoin d'être guidé, d'être soutenu, n'hésite pas à me contacter parce que c'est mon travail de tous les jours d'accompagner les femmes au quotidien. Et ce travail-là, il peut vraiment changer beaucoup de choses dans ta vie. Voilà, j'espère que ce nouveau format t'a plu, partie d'une situation concrète. N'hésite pas à venir sur Instagram me faire des commentaires ou même me poser des questions. N'hésite pas à mettre une note sur Apple Podcasts 5 étoiles, par exemple, à me laisser un commentaire, à t'abonner, à partager autour de toi si cet épisode t'a plu, si tu as envie que d'autres personnes, femmes, parents, profite de ce que j'apporte là. Je t'embrasse

  • Speaker #1

    bien fort, et je te dis à mercredi prochain. Ciao !

Description

Aujourd’hui, je te partage une problématique que beaucoup de femmes vivent, à travers l’histoire de Julie, une coachée qui m’a confié son grand questionnement : Pourquoi j’arrivais à tout gérer avant, et maintenant, je n’y arrive plus ? Si cette phrase te parle, cet épisode est pour toi. 🌱✨


Dans cet épisode :

  • Comprendre ce décalage : Pourquoi on se sent parfois dépassée après avoir longtemps tout géré comme une pro.

  • Déconstruire la norme toxique : Être constamment au taquet n’est pas une obligation, ni une réalité durable.

  • Les signaux d’alerte : Fatigue, procrastination, frustration… Comment les reconnaître et les écouter.

  • Reconnexion à toi-même : Des pistes pour remettre tes besoins au centre de ton équilibre de vie.


Je sais que ces périodes de remise en question sont difficiles, mais elles sont aussi des opportunités pour évoluer et construire une vie plus alignée avec toi-même. Tu as le droit de changer, de poser des limites, et de redéfinir tes priorités. 🌟


Prête à réinventer ton équilibre et à reprendre ta place ? Écoute cet épisode et partage avec moi ton ressenti.


💛 Rejoins moi sur groupe Whatsapp les confidentielles des BienvAillantes 🪆✨💬. Un espace dédié à prolonger le partage au delà de chaque épisode de podcast 🎙


Toutes mes actualités 🌟 sont ici 👉 https://linktr.ee/rozenn_lebloa


Viens échanger avec moi :

Musique : A Thoughtful Journey – Irina Kakhiani – Lynne Publishing (PRS) – LynneMusic

🎧 Écoute, partage et viens me poser tes questions ! Ensemble, on avance.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, cet épisode de podcast va être un petit peu différent, puisque je suis partie d'un cas concret, d'un vrai cas réel, d'une vraie coachée qui m'a partagé une de ses problématiques. Et je me suis dit qu'en fait, ça pouvait être un bon sujet pour ce podcast. Le thème qu'on va aborder aujourd'hui, c'est celui de Julie, appelons-la comme ça comme ça, qui disait Je ne comprends pas, j'y ai arrivé avant, et maintenant, je n'y arrive plus. Coucou, je suis très, très contente de te retrouver aujourd'hui. Si tu écoutes cet épisode au moment où il sort, nous sommes en... tout début janvier. Et d'abord, je voudrais te souhaiter une excellente année 2025. J'espère qu'elle va t'aider à retrouver l'essentiel dans ta vie parce que plus je travaille avec les femmes et plus je me dis que c'est ça qu'on doit aller chercher parce que c'est ça qui va nous donner notre bonheur et qui va nous aider à être la plus alignée dans tout ce que l'on a à faire. Donc aujourd'hui, on va aborder un thème un petit peu différent. Et d'ailleurs, je serais très, très curieuse de savoir ce que tu penses de ce format de podcast puisque je suis partie d'un vrai cas de coaching de Julie, apprenons-la comme ça, qui me partageait, mais je ne comprends pas. J'y arrivais avant et j'y arrive plus. Peut-être que tu as déjà senti ça et donc on va en parler tout de suite. Alors, de quoi elle parle ? Eh bien, qu'est-ce qu'elle arrivait à faire avant ? Donc Julie, elle a une petite quarantaine d'années, elle a deux enfants d'à peu près 7 ans et 5 ans. Elle a un travail à temps plein. Et puis, ce qu'elle ne comprend pas, c'est qu'avant, elle était au taquet. Pour le travail, ses deux enfants, un conjoint entrepreneur qui est peu souvent là, elle arrivait pourtant à être la maman parfaite. La maman telle qu'on la voit dans les magazines ou sur les réseaux sociaux. Patiente, qui fait des gâteaux, qui est solaire, qui s'éclate, qui est à fond dans toutes les activités de ses enfants. Et là, elle est face à moi avec une vraie tristesse, avec une vraie incompréhension, elle me dit mais je ne comprends pas pourquoi j'y arrive plus, je ne comprends pas pourquoi, j'ai plus de patience, je procrastine, j'ai plus de jus, et puis en plus, j'en veux de plus en plus à mon conjoint. Alors le premier regard que j'ai là-dessus, c'est que finalement, elle ne s'en rend pas compte, mais c'est assez classique. Je le vois dans les groupes de mamans que j'ai, très souvent, elles n'arrivent pas quand l'enfant est bébé. Je n'ai pas de cas de postpartum, non. souvent les mamans arrivent, alors bien que j'ai de tout j'ai des mamans solos, j'ai des mamans en famille recoposée, j'ai des mamans en couple j'ai des mamans de petits j'ai des mamans d'ados, mais quand même en général le schéma c'est que elles viennent s'occuper d'elles et de leur débordement quand les enfants ont à peu près 3 et 6 ans. Quand elles se disent, bah mince alors, est-ce que toute ma vie va toujours être comme ça ? Et quand elles se rendent compte qu'elles ont de plus en plus de mal à suivre ce rythme qui leur est imposé, quand finalement quelque part le train commence à dérailler. Donc, ce qui semble absolument singulier pour Julie, ce qui lui semble insoutenable, là où elle pense qu'elle a vraiment une défaillance personnelle, finalement, non, pas tant que ça. C'est vraiment un moment où beaucoup de femmes se posent des questions sur leur fatigue, en fait, et commencent à remettre ça en question. Alors, la chose qui me marque sur cette problématique, j'y arrivais avant, j'y arrive plus, c'est déjà sa lecture à elle de la situation. Parce que, clairement, pour elle, la norme. Et ce qu'il faut atteindre, c'est comment elle était investie avant et que donc c'est elle le problème. C'est elle qui n'est plus au top, c'est elle qui ne répond plus aux normes. Et bien évidemment, quand on fait ce constat-là, c'est très perturbant. Déjà parce que toutes et tous, on préfère être dans une énergie positive, on préfère être dans le dynamisme, on préfère être inarrêtable. Ben oui, on est tellement mieux dans sa vie quand on est dans ce mood-là. Mais pour ce qui est de... constater que ce n'est pas tout le temps le cas. Donc déjà, un, c'est perturbant de ne pas être dans cette énergie-là. Et deux, c'est d'autant plus perturbant quand on se dit j'ai un problème puisque je ne suis plus dans la norme de ce qu'on attend de moi. Donc, sa vision, c'est qu'avant, c'est la normalité et que maintenant, c'est le problème. Et donc, ça devient qu'elle doit revenir comme avant et qu'elle veut revenir comme avant. Et c'est ça le danger. Et c'est là où le coaching est très intéressant parce que le coaching va lui faire voir comment se recentrer sur elle, sur ses besoins à elle, et non pas sur la norme. Et donc, la réalité, c'est qu'être comme elle était avant, être à fond, être taquée, en fait, ce n'est pas normal. Même si la société veut nous le faire croire. Ce n'est pas normal pourquoi ? D'abord parce que ce n'est pas normal d'être dans cette hyper attention, surtout, d'être dans cette... hyper-efficacité, d'être dans cette hyper-dynamisme, d'être taquée de tout. Alors, je pense qu'il doit y avoir des raisons, surtout quand on est jeune maman, il doit y avoir un phénomène hormonal ou des choses comme ça qui fait qu'on a une sorte d'énergie décuplée pour les autres. Mais en vrai, c'est pas naturel. C'est comme si je vous disais je comprends pas, moi j'ai déjà fait deux marathons d'affilée et j'arrive plus à courir Ça paraît évident. À un moment donné, on ne peut pas être à fond tout le temps, sauf quand on s'appelle Forrest Gump et qu'on est capable de courir pendant trois ans. Au moment où l'être humain n'est pas capable de ça, c'est un petit peu pareil pour nous. Souvent, on a déployé une énergie tellement forte, tellement d'activité, mais en fait, ça, ce n'est pas très naturel. Et c'est ça qui amène au burn-out, c'est ça qui amène à cette fatigue, à cette usure et qui amène à tous ces signaux d'alerte. La deuxième chose qui fait que cette normalité pour elle, elle n'est pas normale, c'est que souvent, on s'est sacrifié. C'est-à-dire qu'on s'est mis dans un mode où on a répondu à tout le monde, qu'on a répondu aux besoins des autres, aux besoins du foyer, aux besoins de la famille, aux biens collectifs. Et c'est normal, dans le sens où on est formaté à ça, surtout quand on est une femme. On sait que les stéréotypes féminins nous amènent à cette forme de sacrifice. Mais la réalité, c'est qu'il y a une grande oubliée là-dedans. Et la grande oubliée, c'est nous-mêmes. La grande oubliée, c'est notre air, notre âme, la jeune fille, la jeune femme qu'on était et qui, à un moment donné, dans notre vie, n'a plus de place. Souvent, ce qui s'est passé, c'est qu'on n'a pas mis les limites. C'est-à-dire qu'on est rentré dans ce rôle d'épouse, de mère, et puis on a laissé faire. On s'est laissé, quelque part, grignoter. On ne s'est pas préservé, pour plein de raisons. La première, c'est peut-être pour vivre à fond la maternité. Quelquefois, c'est pour réussir. Il peut paraître comme un peu un rôle essentiel, voire le rôle de notre vie, ou pour correspondre à l'image collective de la mère idéale. Et donc, on est rentré dans ce mode sacrificiel. Et j'ai envie de vous dire, honnêtement, c'est OK. Pas grave. D'ailleurs, je vous invite à réécouter mon épisode numéro 3 qui parle de l'équilibre de vie, parce que j'y aborde ce sujet et j'apporte vraiment plein de clés. Et c'est OK si pendant un temps, notre vie est déséquilibrée. C'est OK s'il y a des périodes où on est à fond dans un de nos rôles. Et souvent, chez les mères, cette période-là correspond à la prime enfance. Et encore une fois, ce n'est pas un problème en soi si on ne sombre pas dans le burn-out parental et si on ne s'y enterre pas. Par contre, à un moment donné, il faut entendre les signaux de la vie. Et les signaux de la vie, comme dans le cas de Julie, c'est une partie de nous qui dit Ah non, mais je n'y arrive plus C'est une partie de nous qui procrastine. C'est une partie de nous. qui n'arrive plus à être à fond. C'est une partie de nous qui est fatiguée, qui est lassée. Et c'est ça qu'il faut écouter pour retourner à notre prochain équilibre. Et ça, c'est positif. Parce que ça nous invite à faire un travail. Le travail de nous reconnecter à nous, de nous reconnecter à nos besoins qu'on n'a pas écoutés pendant autant d'années. Et donc, de remettre un peu de nous dans notre vie. Et c'est vrai que ça fait peur. Ça fait peur. de passer cette étape de remettre un peu de nous dans notre vie. Pourquoi ? La première raison, c'est que souvent, on s'est identifié à notre rôle de mère. On est vu être dans les chaussons de la mère au top et on ne s'imagine pas pouvoir être une mère différente. C'est typiquement ce qui arrive à Julie, c'est très déstabilisant. L'autre chose qui fait peur, c'est que ça implique de changer des choses dans l'organisation de la maison, des habitudes, des répartitions des rôles. Ça implique aussi de parler. Quelquefois, on a... perdu cette habitude, parfois on ne l'a même jamais eu, cette habitude de parler de nos besoins, de parler de nos limites, de parler de ce qui ne nous convient pas. Et donc, eh bien, cette étape de notre vie, elle nous demande de commencer à faire ça, de commencer à se poser et à parler, et potentiellement à bouger les choses de ce qui a été pendant un moment une harmonie. Mais j'ai envie de vous dire, vraiment, si tu es à cette étape-là, eh bien, rappelle-toi que tu as le droit. Tu as le droit d'avoir une situation dans ta vie qui te convenait avant et qui ne te convient plus maintenant. Tu as le droit de changer et d'évoluer. Tu as le droit de prendre conscience que des choses qui te convenaient avant ne te conviennent plus. Et même, va encore plus loin, remercie la femme en toi qui passe par ces changements. Parce que tous ces changements, ils sont là pour le meilleur de toi et donc pour le meilleur de ta famille. Et je sais que c'est pas facile. Je sais que c'est des étapes. Je sais qu'on n'en parle pas. Et pour autant, eh bien, c'est ton chemin. Donc... remercie toi, remercie ton corps, remercie cette partie de toi qui vient te réveiller et te dire hé hé hé, là il y a des choses à régler. Et si c'est pas facile pour toi de le faire seul, je t'invite vraiment à penser qu'il y a plein de moyens d'être accompagné, d'être accompagné concrètement pour vivre ces changements. Et d'ailleurs si tu en as envie, t'as envie et besoin d'être guidé, d'être soutenu, n'hésite pas à me contacter parce que c'est mon travail de tous les jours d'accompagner les femmes au quotidien. Et ce travail-là, il peut vraiment changer beaucoup de choses dans ta vie. Voilà, j'espère que ce nouveau format t'a plu, partie d'une situation concrète. N'hésite pas à venir sur Instagram me faire des commentaires ou même me poser des questions. N'hésite pas à mettre une note sur Apple Podcasts 5 étoiles, par exemple, à me laisser un commentaire, à t'abonner, à partager autour de toi si cet épisode t'a plu, si tu as envie que d'autres personnes, femmes, parents, profite de ce que j'apporte là. Je t'embrasse

  • Speaker #1

    bien fort, et je te dis à mercredi prochain. Ciao !

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Aujourd’hui, je te partage une problématique que beaucoup de femmes vivent, à travers l’histoire de Julie, une coachée qui m’a confié son grand questionnement : Pourquoi j’arrivais à tout gérer avant, et maintenant, je n’y arrive plus ? Si cette phrase te parle, cet épisode est pour toi. 🌱✨


Dans cet épisode :

  • Comprendre ce décalage : Pourquoi on se sent parfois dépassée après avoir longtemps tout géré comme une pro.

  • Déconstruire la norme toxique : Être constamment au taquet n’est pas une obligation, ni une réalité durable.

  • Les signaux d’alerte : Fatigue, procrastination, frustration… Comment les reconnaître et les écouter.

  • Reconnexion à toi-même : Des pistes pour remettre tes besoins au centre de ton équilibre de vie.


Je sais que ces périodes de remise en question sont difficiles, mais elles sont aussi des opportunités pour évoluer et construire une vie plus alignée avec toi-même. Tu as le droit de changer, de poser des limites, et de redéfinir tes priorités. 🌟


Prête à réinventer ton équilibre et à reprendre ta place ? Écoute cet épisode et partage avec moi ton ressenti.


💛 Rejoins moi sur groupe Whatsapp les confidentielles des BienvAillantes 🪆✨💬. Un espace dédié à prolonger le partage au delà de chaque épisode de podcast 🎙


Toutes mes actualités 🌟 sont ici 👉 https://linktr.ee/rozenn_lebloa


Viens échanger avec moi :

Musique : A Thoughtful Journey – Irina Kakhiani – Lynne Publishing (PRS) – LynneMusic

🎧 Écoute, partage et viens me poser tes questions ! Ensemble, on avance.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, cet épisode de podcast va être un petit peu différent, puisque je suis partie d'un cas concret, d'un vrai cas réel, d'une vraie coachée qui m'a partagé une de ses problématiques. Et je me suis dit qu'en fait, ça pouvait être un bon sujet pour ce podcast. Le thème qu'on va aborder aujourd'hui, c'est celui de Julie, appelons-la comme ça comme ça, qui disait Je ne comprends pas, j'y ai arrivé avant, et maintenant, je n'y arrive plus. Coucou, je suis très, très contente de te retrouver aujourd'hui. Si tu écoutes cet épisode au moment où il sort, nous sommes en... tout début janvier. Et d'abord, je voudrais te souhaiter une excellente année 2025. J'espère qu'elle va t'aider à retrouver l'essentiel dans ta vie parce que plus je travaille avec les femmes et plus je me dis que c'est ça qu'on doit aller chercher parce que c'est ça qui va nous donner notre bonheur et qui va nous aider à être la plus alignée dans tout ce que l'on a à faire. Donc aujourd'hui, on va aborder un thème un petit peu différent. Et d'ailleurs, je serais très, très curieuse de savoir ce que tu penses de ce format de podcast puisque je suis partie d'un vrai cas de coaching de Julie, apprenons-la comme ça, qui me partageait, mais je ne comprends pas. J'y arrivais avant et j'y arrive plus. Peut-être que tu as déjà senti ça et donc on va en parler tout de suite. Alors, de quoi elle parle ? Eh bien, qu'est-ce qu'elle arrivait à faire avant ? Donc Julie, elle a une petite quarantaine d'années, elle a deux enfants d'à peu près 7 ans et 5 ans. Elle a un travail à temps plein. Et puis, ce qu'elle ne comprend pas, c'est qu'avant, elle était au taquet. Pour le travail, ses deux enfants, un conjoint entrepreneur qui est peu souvent là, elle arrivait pourtant à être la maman parfaite. La maman telle qu'on la voit dans les magazines ou sur les réseaux sociaux. Patiente, qui fait des gâteaux, qui est solaire, qui s'éclate, qui est à fond dans toutes les activités de ses enfants. Et là, elle est face à moi avec une vraie tristesse, avec une vraie incompréhension, elle me dit mais je ne comprends pas pourquoi j'y arrive plus, je ne comprends pas pourquoi, j'ai plus de patience, je procrastine, j'ai plus de jus, et puis en plus, j'en veux de plus en plus à mon conjoint. Alors le premier regard que j'ai là-dessus, c'est que finalement, elle ne s'en rend pas compte, mais c'est assez classique. Je le vois dans les groupes de mamans que j'ai, très souvent, elles n'arrivent pas quand l'enfant est bébé. Je n'ai pas de cas de postpartum, non. souvent les mamans arrivent, alors bien que j'ai de tout j'ai des mamans solos, j'ai des mamans en famille recoposée, j'ai des mamans en couple j'ai des mamans de petits j'ai des mamans d'ados, mais quand même en général le schéma c'est que elles viennent s'occuper d'elles et de leur débordement quand les enfants ont à peu près 3 et 6 ans. Quand elles se disent, bah mince alors, est-ce que toute ma vie va toujours être comme ça ? Et quand elles se rendent compte qu'elles ont de plus en plus de mal à suivre ce rythme qui leur est imposé, quand finalement quelque part le train commence à dérailler. Donc, ce qui semble absolument singulier pour Julie, ce qui lui semble insoutenable, là où elle pense qu'elle a vraiment une défaillance personnelle, finalement, non, pas tant que ça. C'est vraiment un moment où beaucoup de femmes se posent des questions sur leur fatigue, en fait, et commencent à remettre ça en question. Alors, la chose qui me marque sur cette problématique, j'y arrivais avant, j'y arrive plus, c'est déjà sa lecture à elle de la situation. Parce que, clairement, pour elle, la norme. Et ce qu'il faut atteindre, c'est comment elle était investie avant et que donc c'est elle le problème. C'est elle qui n'est plus au top, c'est elle qui ne répond plus aux normes. Et bien évidemment, quand on fait ce constat-là, c'est très perturbant. Déjà parce que toutes et tous, on préfère être dans une énergie positive, on préfère être dans le dynamisme, on préfère être inarrêtable. Ben oui, on est tellement mieux dans sa vie quand on est dans ce mood-là. Mais pour ce qui est de... constater que ce n'est pas tout le temps le cas. Donc déjà, un, c'est perturbant de ne pas être dans cette énergie-là. Et deux, c'est d'autant plus perturbant quand on se dit j'ai un problème puisque je ne suis plus dans la norme de ce qu'on attend de moi. Donc, sa vision, c'est qu'avant, c'est la normalité et que maintenant, c'est le problème. Et donc, ça devient qu'elle doit revenir comme avant et qu'elle veut revenir comme avant. Et c'est ça le danger. Et c'est là où le coaching est très intéressant parce que le coaching va lui faire voir comment se recentrer sur elle, sur ses besoins à elle, et non pas sur la norme. Et donc, la réalité, c'est qu'être comme elle était avant, être à fond, être taquée, en fait, ce n'est pas normal. Même si la société veut nous le faire croire. Ce n'est pas normal pourquoi ? D'abord parce que ce n'est pas normal d'être dans cette hyper attention, surtout, d'être dans cette... hyper-efficacité, d'être dans cette hyper-dynamisme, d'être taquée de tout. Alors, je pense qu'il doit y avoir des raisons, surtout quand on est jeune maman, il doit y avoir un phénomène hormonal ou des choses comme ça qui fait qu'on a une sorte d'énergie décuplée pour les autres. Mais en vrai, c'est pas naturel. C'est comme si je vous disais je comprends pas, moi j'ai déjà fait deux marathons d'affilée et j'arrive plus à courir Ça paraît évident. À un moment donné, on ne peut pas être à fond tout le temps, sauf quand on s'appelle Forrest Gump et qu'on est capable de courir pendant trois ans. Au moment où l'être humain n'est pas capable de ça, c'est un petit peu pareil pour nous. Souvent, on a déployé une énergie tellement forte, tellement d'activité, mais en fait, ça, ce n'est pas très naturel. Et c'est ça qui amène au burn-out, c'est ça qui amène à cette fatigue, à cette usure et qui amène à tous ces signaux d'alerte. La deuxième chose qui fait que cette normalité pour elle, elle n'est pas normale, c'est que souvent, on s'est sacrifié. C'est-à-dire qu'on s'est mis dans un mode où on a répondu à tout le monde, qu'on a répondu aux besoins des autres, aux besoins du foyer, aux besoins de la famille, aux biens collectifs. Et c'est normal, dans le sens où on est formaté à ça, surtout quand on est une femme. On sait que les stéréotypes féminins nous amènent à cette forme de sacrifice. Mais la réalité, c'est qu'il y a une grande oubliée là-dedans. Et la grande oubliée, c'est nous-mêmes. La grande oubliée, c'est notre air, notre âme, la jeune fille, la jeune femme qu'on était et qui, à un moment donné, dans notre vie, n'a plus de place. Souvent, ce qui s'est passé, c'est qu'on n'a pas mis les limites. C'est-à-dire qu'on est rentré dans ce rôle d'épouse, de mère, et puis on a laissé faire. On s'est laissé, quelque part, grignoter. On ne s'est pas préservé, pour plein de raisons. La première, c'est peut-être pour vivre à fond la maternité. Quelquefois, c'est pour réussir. Il peut paraître comme un peu un rôle essentiel, voire le rôle de notre vie, ou pour correspondre à l'image collective de la mère idéale. Et donc, on est rentré dans ce mode sacrificiel. Et j'ai envie de vous dire, honnêtement, c'est OK. Pas grave. D'ailleurs, je vous invite à réécouter mon épisode numéro 3 qui parle de l'équilibre de vie, parce que j'y aborde ce sujet et j'apporte vraiment plein de clés. Et c'est OK si pendant un temps, notre vie est déséquilibrée. C'est OK s'il y a des périodes où on est à fond dans un de nos rôles. Et souvent, chez les mères, cette période-là correspond à la prime enfance. Et encore une fois, ce n'est pas un problème en soi si on ne sombre pas dans le burn-out parental et si on ne s'y enterre pas. Par contre, à un moment donné, il faut entendre les signaux de la vie. Et les signaux de la vie, comme dans le cas de Julie, c'est une partie de nous qui dit Ah non, mais je n'y arrive plus C'est une partie de nous qui procrastine. C'est une partie de nous. qui n'arrive plus à être à fond. C'est une partie de nous qui est fatiguée, qui est lassée. Et c'est ça qu'il faut écouter pour retourner à notre prochain équilibre. Et ça, c'est positif. Parce que ça nous invite à faire un travail. Le travail de nous reconnecter à nous, de nous reconnecter à nos besoins qu'on n'a pas écoutés pendant autant d'années. Et donc, de remettre un peu de nous dans notre vie. Et c'est vrai que ça fait peur. Ça fait peur. de passer cette étape de remettre un peu de nous dans notre vie. Pourquoi ? La première raison, c'est que souvent, on s'est identifié à notre rôle de mère. On est vu être dans les chaussons de la mère au top et on ne s'imagine pas pouvoir être une mère différente. C'est typiquement ce qui arrive à Julie, c'est très déstabilisant. L'autre chose qui fait peur, c'est que ça implique de changer des choses dans l'organisation de la maison, des habitudes, des répartitions des rôles. Ça implique aussi de parler. Quelquefois, on a... perdu cette habitude, parfois on ne l'a même jamais eu, cette habitude de parler de nos besoins, de parler de nos limites, de parler de ce qui ne nous convient pas. Et donc, eh bien, cette étape de notre vie, elle nous demande de commencer à faire ça, de commencer à se poser et à parler, et potentiellement à bouger les choses de ce qui a été pendant un moment une harmonie. Mais j'ai envie de vous dire, vraiment, si tu es à cette étape-là, eh bien, rappelle-toi que tu as le droit. Tu as le droit d'avoir une situation dans ta vie qui te convenait avant et qui ne te convient plus maintenant. Tu as le droit de changer et d'évoluer. Tu as le droit de prendre conscience que des choses qui te convenaient avant ne te conviennent plus. Et même, va encore plus loin, remercie la femme en toi qui passe par ces changements. Parce que tous ces changements, ils sont là pour le meilleur de toi et donc pour le meilleur de ta famille. Et je sais que c'est pas facile. Je sais que c'est des étapes. Je sais qu'on n'en parle pas. Et pour autant, eh bien, c'est ton chemin. Donc... remercie toi, remercie ton corps, remercie cette partie de toi qui vient te réveiller et te dire hé hé hé, là il y a des choses à régler. Et si c'est pas facile pour toi de le faire seul, je t'invite vraiment à penser qu'il y a plein de moyens d'être accompagné, d'être accompagné concrètement pour vivre ces changements. Et d'ailleurs si tu en as envie, t'as envie et besoin d'être guidé, d'être soutenu, n'hésite pas à me contacter parce que c'est mon travail de tous les jours d'accompagner les femmes au quotidien. Et ce travail-là, il peut vraiment changer beaucoup de choses dans ta vie. Voilà, j'espère que ce nouveau format t'a plu, partie d'une situation concrète. N'hésite pas à venir sur Instagram me faire des commentaires ou même me poser des questions. N'hésite pas à mettre une note sur Apple Podcasts 5 étoiles, par exemple, à me laisser un commentaire, à t'abonner, à partager autour de toi si cet épisode t'a plu, si tu as envie que d'autres personnes, femmes, parents, profite de ce que j'apporte là. Je t'embrasse

  • Speaker #1

    bien fort, et je te dis à mercredi prochain. Ciao !

Description

Aujourd’hui, je te partage une problématique que beaucoup de femmes vivent, à travers l’histoire de Julie, une coachée qui m’a confié son grand questionnement : Pourquoi j’arrivais à tout gérer avant, et maintenant, je n’y arrive plus ? Si cette phrase te parle, cet épisode est pour toi. 🌱✨


Dans cet épisode :

  • Comprendre ce décalage : Pourquoi on se sent parfois dépassée après avoir longtemps tout géré comme une pro.

  • Déconstruire la norme toxique : Être constamment au taquet n’est pas une obligation, ni une réalité durable.

  • Les signaux d’alerte : Fatigue, procrastination, frustration… Comment les reconnaître et les écouter.

  • Reconnexion à toi-même : Des pistes pour remettre tes besoins au centre de ton équilibre de vie.


Je sais que ces périodes de remise en question sont difficiles, mais elles sont aussi des opportunités pour évoluer et construire une vie plus alignée avec toi-même. Tu as le droit de changer, de poser des limites, et de redéfinir tes priorités. 🌟


Prête à réinventer ton équilibre et à reprendre ta place ? Écoute cet épisode et partage avec moi ton ressenti.


💛 Rejoins moi sur groupe Whatsapp les confidentielles des BienvAillantes 🪆✨💬. Un espace dédié à prolonger le partage au delà de chaque épisode de podcast 🎙


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Viens échanger avec moi :

Musique : A Thoughtful Journey – Irina Kakhiani – Lynne Publishing (PRS) – LynneMusic

🎧 Écoute, partage et viens me poser tes questions ! Ensemble, on avance.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, cet épisode de podcast va être un petit peu différent, puisque je suis partie d'un cas concret, d'un vrai cas réel, d'une vraie coachée qui m'a partagé une de ses problématiques. Et je me suis dit qu'en fait, ça pouvait être un bon sujet pour ce podcast. Le thème qu'on va aborder aujourd'hui, c'est celui de Julie, appelons-la comme ça comme ça, qui disait Je ne comprends pas, j'y ai arrivé avant, et maintenant, je n'y arrive plus. Coucou, je suis très, très contente de te retrouver aujourd'hui. Si tu écoutes cet épisode au moment où il sort, nous sommes en... tout début janvier. Et d'abord, je voudrais te souhaiter une excellente année 2025. J'espère qu'elle va t'aider à retrouver l'essentiel dans ta vie parce que plus je travaille avec les femmes et plus je me dis que c'est ça qu'on doit aller chercher parce que c'est ça qui va nous donner notre bonheur et qui va nous aider à être la plus alignée dans tout ce que l'on a à faire. Donc aujourd'hui, on va aborder un thème un petit peu différent. Et d'ailleurs, je serais très, très curieuse de savoir ce que tu penses de ce format de podcast puisque je suis partie d'un vrai cas de coaching de Julie, apprenons-la comme ça, qui me partageait, mais je ne comprends pas. J'y arrivais avant et j'y arrive plus. Peut-être que tu as déjà senti ça et donc on va en parler tout de suite. Alors, de quoi elle parle ? Eh bien, qu'est-ce qu'elle arrivait à faire avant ? Donc Julie, elle a une petite quarantaine d'années, elle a deux enfants d'à peu près 7 ans et 5 ans. Elle a un travail à temps plein. Et puis, ce qu'elle ne comprend pas, c'est qu'avant, elle était au taquet. Pour le travail, ses deux enfants, un conjoint entrepreneur qui est peu souvent là, elle arrivait pourtant à être la maman parfaite. La maman telle qu'on la voit dans les magazines ou sur les réseaux sociaux. Patiente, qui fait des gâteaux, qui est solaire, qui s'éclate, qui est à fond dans toutes les activités de ses enfants. Et là, elle est face à moi avec une vraie tristesse, avec une vraie incompréhension, elle me dit mais je ne comprends pas pourquoi j'y arrive plus, je ne comprends pas pourquoi, j'ai plus de patience, je procrastine, j'ai plus de jus, et puis en plus, j'en veux de plus en plus à mon conjoint. Alors le premier regard que j'ai là-dessus, c'est que finalement, elle ne s'en rend pas compte, mais c'est assez classique. Je le vois dans les groupes de mamans que j'ai, très souvent, elles n'arrivent pas quand l'enfant est bébé. Je n'ai pas de cas de postpartum, non. souvent les mamans arrivent, alors bien que j'ai de tout j'ai des mamans solos, j'ai des mamans en famille recoposée, j'ai des mamans en couple j'ai des mamans de petits j'ai des mamans d'ados, mais quand même en général le schéma c'est que elles viennent s'occuper d'elles et de leur débordement quand les enfants ont à peu près 3 et 6 ans. Quand elles se disent, bah mince alors, est-ce que toute ma vie va toujours être comme ça ? Et quand elles se rendent compte qu'elles ont de plus en plus de mal à suivre ce rythme qui leur est imposé, quand finalement quelque part le train commence à dérailler. Donc, ce qui semble absolument singulier pour Julie, ce qui lui semble insoutenable, là où elle pense qu'elle a vraiment une défaillance personnelle, finalement, non, pas tant que ça. C'est vraiment un moment où beaucoup de femmes se posent des questions sur leur fatigue, en fait, et commencent à remettre ça en question. Alors, la chose qui me marque sur cette problématique, j'y arrivais avant, j'y arrive plus, c'est déjà sa lecture à elle de la situation. Parce que, clairement, pour elle, la norme. Et ce qu'il faut atteindre, c'est comment elle était investie avant et que donc c'est elle le problème. C'est elle qui n'est plus au top, c'est elle qui ne répond plus aux normes. Et bien évidemment, quand on fait ce constat-là, c'est très perturbant. Déjà parce que toutes et tous, on préfère être dans une énergie positive, on préfère être dans le dynamisme, on préfère être inarrêtable. Ben oui, on est tellement mieux dans sa vie quand on est dans ce mood-là. Mais pour ce qui est de... constater que ce n'est pas tout le temps le cas. Donc déjà, un, c'est perturbant de ne pas être dans cette énergie-là. Et deux, c'est d'autant plus perturbant quand on se dit j'ai un problème puisque je ne suis plus dans la norme de ce qu'on attend de moi. Donc, sa vision, c'est qu'avant, c'est la normalité et que maintenant, c'est le problème. Et donc, ça devient qu'elle doit revenir comme avant et qu'elle veut revenir comme avant. Et c'est ça le danger. Et c'est là où le coaching est très intéressant parce que le coaching va lui faire voir comment se recentrer sur elle, sur ses besoins à elle, et non pas sur la norme. Et donc, la réalité, c'est qu'être comme elle était avant, être à fond, être taquée, en fait, ce n'est pas normal. Même si la société veut nous le faire croire. Ce n'est pas normal pourquoi ? D'abord parce que ce n'est pas normal d'être dans cette hyper attention, surtout, d'être dans cette... hyper-efficacité, d'être dans cette hyper-dynamisme, d'être taquée de tout. Alors, je pense qu'il doit y avoir des raisons, surtout quand on est jeune maman, il doit y avoir un phénomène hormonal ou des choses comme ça qui fait qu'on a une sorte d'énergie décuplée pour les autres. Mais en vrai, c'est pas naturel. C'est comme si je vous disais je comprends pas, moi j'ai déjà fait deux marathons d'affilée et j'arrive plus à courir Ça paraît évident. À un moment donné, on ne peut pas être à fond tout le temps, sauf quand on s'appelle Forrest Gump et qu'on est capable de courir pendant trois ans. Au moment où l'être humain n'est pas capable de ça, c'est un petit peu pareil pour nous. Souvent, on a déployé une énergie tellement forte, tellement d'activité, mais en fait, ça, ce n'est pas très naturel. Et c'est ça qui amène au burn-out, c'est ça qui amène à cette fatigue, à cette usure et qui amène à tous ces signaux d'alerte. La deuxième chose qui fait que cette normalité pour elle, elle n'est pas normale, c'est que souvent, on s'est sacrifié. C'est-à-dire qu'on s'est mis dans un mode où on a répondu à tout le monde, qu'on a répondu aux besoins des autres, aux besoins du foyer, aux besoins de la famille, aux biens collectifs. Et c'est normal, dans le sens où on est formaté à ça, surtout quand on est une femme. On sait que les stéréotypes féminins nous amènent à cette forme de sacrifice. Mais la réalité, c'est qu'il y a une grande oubliée là-dedans. Et la grande oubliée, c'est nous-mêmes. La grande oubliée, c'est notre air, notre âme, la jeune fille, la jeune femme qu'on était et qui, à un moment donné, dans notre vie, n'a plus de place. Souvent, ce qui s'est passé, c'est qu'on n'a pas mis les limites. C'est-à-dire qu'on est rentré dans ce rôle d'épouse, de mère, et puis on a laissé faire. On s'est laissé, quelque part, grignoter. On ne s'est pas préservé, pour plein de raisons. La première, c'est peut-être pour vivre à fond la maternité. Quelquefois, c'est pour réussir. Il peut paraître comme un peu un rôle essentiel, voire le rôle de notre vie, ou pour correspondre à l'image collective de la mère idéale. Et donc, on est rentré dans ce mode sacrificiel. Et j'ai envie de vous dire, honnêtement, c'est OK. Pas grave. D'ailleurs, je vous invite à réécouter mon épisode numéro 3 qui parle de l'équilibre de vie, parce que j'y aborde ce sujet et j'apporte vraiment plein de clés. Et c'est OK si pendant un temps, notre vie est déséquilibrée. C'est OK s'il y a des périodes où on est à fond dans un de nos rôles. Et souvent, chez les mères, cette période-là correspond à la prime enfance. Et encore une fois, ce n'est pas un problème en soi si on ne sombre pas dans le burn-out parental et si on ne s'y enterre pas. Par contre, à un moment donné, il faut entendre les signaux de la vie. Et les signaux de la vie, comme dans le cas de Julie, c'est une partie de nous qui dit Ah non, mais je n'y arrive plus C'est une partie de nous qui procrastine. C'est une partie de nous. qui n'arrive plus à être à fond. C'est une partie de nous qui est fatiguée, qui est lassée. Et c'est ça qu'il faut écouter pour retourner à notre prochain équilibre. Et ça, c'est positif. Parce que ça nous invite à faire un travail. Le travail de nous reconnecter à nous, de nous reconnecter à nos besoins qu'on n'a pas écoutés pendant autant d'années. Et donc, de remettre un peu de nous dans notre vie. Et c'est vrai que ça fait peur. Ça fait peur. de passer cette étape de remettre un peu de nous dans notre vie. Pourquoi ? La première raison, c'est que souvent, on s'est identifié à notre rôle de mère. On est vu être dans les chaussons de la mère au top et on ne s'imagine pas pouvoir être une mère différente. C'est typiquement ce qui arrive à Julie, c'est très déstabilisant. L'autre chose qui fait peur, c'est que ça implique de changer des choses dans l'organisation de la maison, des habitudes, des répartitions des rôles. Ça implique aussi de parler. Quelquefois, on a... perdu cette habitude, parfois on ne l'a même jamais eu, cette habitude de parler de nos besoins, de parler de nos limites, de parler de ce qui ne nous convient pas. Et donc, eh bien, cette étape de notre vie, elle nous demande de commencer à faire ça, de commencer à se poser et à parler, et potentiellement à bouger les choses de ce qui a été pendant un moment une harmonie. Mais j'ai envie de vous dire, vraiment, si tu es à cette étape-là, eh bien, rappelle-toi que tu as le droit. Tu as le droit d'avoir une situation dans ta vie qui te convenait avant et qui ne te convient plus maintenant. Tu as le droit de changer et d'évoluer. Tu as le droit de prendre conscience que des choses qui te convenaient avant ne te conviennent plus. Et même, va encore plus loin, remercie la femme en toi qui passe par ces changements. Parce que tous ces changements, ils sont là pour le meilleur de toi et donc pour le meilleur de ta famille. Et je sais que c'est pas facile. Je sais que c'est des étapes. Je sais qu'on n'en parle pas. Et pour autant, eh bien, c'est ton chemin. Donc... remercie toi, remercie ton corps, remercie cette partie de toi qui vient te réveiller et te dire hé hé hé, là il y a des choses à régler. Et si c'est pas facile pour toi de le faire seul, je t'invite vraiment à penser qu'il y a plein de moyens d'être accompagné, d'être accompagné concrètement pour vivre ces changements. Et d'ailleurs si tu en as envie, t'as envie et besoin d'être guidé, d'être soutenu, n'hésite pas à me contacter parce que c'est mon travail de tous les jours d'accompagner les femmes au quotidien. Et ce travail-là, il peut vraiment changer beaucoup de choses dans ta vie. Voilà, j'espère que ce nouveau format t'a plu, partie d'une situation concrète. N'hésite pas à venir sur Instagram me faire des commentaires ou même me poser des questions. N'hésite pas à mettre une note sur Apple Podcasts 5 étoiles, par exemple, à me laisser un commentaire, à t'abonner, à partager autour de toi si cet épisode t'a plu, si tu as envie que d'autres personnes, femmes, parents, profite de ce que j'apporte là. Je t'embrasse

  • Speaker #1

    bien fort, et je te dis à mercredi prochain. Ciao !

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