Speaker #0Si tu es curieuse de savoir comment un petit chat et le mode décongélation peuvent t'aider à mieux surmonter tes problèmes, reste avec moi, j'ai plein de choses à te raconter. Welcome dans les bienveillantes, ce petit coin du monde qui est le nôtre, un endroit où nous, femmes pleines d'ambition et mamans au grand cœur, venons échanger, s'inspirer et grandir ensemble. Moi c'est Rozenn. Coach certifiée spécialisée dans l'accompagnement de l'équilibre de vie des femmes, je suis ta compagne de route sur ce chemin parfois chaotique mais ô combien enrichissant quand on veut marier nos rêves professionnels, personnels et nos joies familiales. Hello, j'espère que tu vas bien. La semaine dernière, on a commencé à explorer le problème de comment faire face à nos problèmes pour ne plus se laisser submerger. En fait, je voulais partager avec toi tous ces trucs, astuces, ces visions qui, au cours de mon expérience, de mes lectures, de mes rencontres, m'ont permis d'adopter une attitude beaucoup plus positive et au final, d'être beaucoup plus allégée de mes problèmes au quotidien. On a notamment vu comment le mot problème posait à lui seul le problème. Et on a vu aussi comment bien utiliser la plainte pour ne pas s'enfoncer dans nos soucis. Si tu n'as pas écouté l'épisode 6 et que cela t'intéresse, je t'invite à l'écouter. En tout cas, aujourd'hui, je voudrais voir avec toi 2 autres techniques qui m'ont beaucoup aidée. La première, ça s'appelle faire diversion avec le petit chat. J'ai eu la chance d'avoir cette vision proposée par Fabrice Midal, qui est quelqu'un que j'aime beaucoup. qui est philosophe, qui est écrivain et qui a fondé une super école de méditation. Je trouve qu'il a toujours un regard différent, pertinent sur les choses. Et lui, il prend l'image d'un petit enfant qui tombe, qui se met à pleurer et à qui, soudainement, on va montrer un petit chat en lui disant "Tiens, regarde un petit chat !" Et naturellement, l'enfant va arrêter de pleurer et aller vers le petit chat. Alors peut-être que tu te dis "Ah ouais, mais bon, nous, on n'est plus des enfants, on ne va pas faire ça". Parce que cette proposition de faire diversion, ça paraît enfantin. Je te propose qu'on regarde ça. Pourquoi pour nous, face à un problème, on devrait prendre ça super au sérieux, se mettre la tête dans le panier et l'affronter ? Pourquoi pour nous, quand on se dit qu'on va faire diversion et puis regarder autre chose, on se dit que quelque part, on va trahir notre problème ? Est-ce que ça, c'est beaucoup plus raisonnable? Personnellement, je ne sais pas. L'exemple qui me vient spontanément, c'est un chagrin d'amour. Qui n'a pas vécu ça ? Des soirées entières blottie sous son plaid, à même pas répondre au téléphone, à regarder que des séries encore plus tristes ou écouter des musiques encore plus tristes que tristes. Comme si de se mettre dans cet état-là, ça allait nous aider. Alors quelque part, ça peut nous aider, à petite dose, mais ça n'a jamais rien apporté. Ressasser ne sert souvent à rien, s'enfermer dans le problème ne sert souvent à rien, quelquefois même réfléchir pendant des heures au problème ne sert à rien. Alors que si on se met à penser à autre chose, tout va bien. Si je reprends l'histoire du chagrin d'amour, peut-être qu'à un moment donné on t'a dit "Allez, viens, arrête, tiens, il y a une soirée, viens avec nous!" et puis tu t'es bien amusée, voire même tu avais presque honte de dire que tu t'étais sacrément bien amusée malgré le chagrin d'amour. Donc on pense qu'il faut penser au problème. Mais est-ce que c'est la bonne attitude ? Je ne dis pas qu'il ne faut pas éprouver des émotions désagréables. Au contraire, je pense que c'est hyper important d'être en lien avec ce qu'on traverse et avec ce qu'on ressent. Ce que je te propose là, c'est d'observer pour ne pas tomber dans une forme d'obligation d'être triste, d'être malheureux, d'être concerné, d'être préoccupé. De ne pas... t'engluer là-dedans. Et donc, plutôt que d'aller vers la rumination ou le découragement, parfois la meilleure chose que l'on a à faire, c'est de se reconnecter à la vie. Parce que le petit chat, c'est ça en fait. C'est nous rappeler que la vie est là. C'est nous rappeler que la vie est toujours là. Il y a d'autres choses qu'on peut regarder au même moment. Parce que la vie est parfois la solution. Elle nous permet d'aérer notre cerveau, de relativiser. Elle nous permet aussi d'être dans des meilleures conditions. d'être mieux en nous pour confronter et affronter ce qu'on doit affronter. Alors ça veut dire quoi se reconnecter à la vie ? C'est des choses toutes simples. C'est marcher, souffler, regarder le ciel, parler à un ami proche, regarder le beau, ici et maintenant. Des choses naturelles, mais qu'on ne fait pas naturellement quand on est concernée par un problème. Donc mon invitation, crée-toi des petits chats quand tu es face à un problème. et autorise-toi à les regarder plutôt qu'à rester dans ce qui de contrarie. Le quatrième outil dont je me sers beaucoup, beaucoup, beaucoup avec mes coachées, c'est de sortir du mode Freeze Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Alors, c'est en lien avec ce que l'on sait de tous les mammifères, en fait. C'est que face à une situation, face à une menace, il y a trois réactions possibles. "Fight" se battre, "fly", s'enfuir, "freeze", se prostrer. Henri Laborit a beaucoup étudié ça. Alors par exemple, dans la nature, c'est le petit lapin qui va rencontrer un renard, soit il va "fly", donc s'en aller, soit il va "freeze", donc se cacher dans un buisson, soit il va "fight", se battre contre le renard, ce qui est, je l'avoue, beaucoup moins fréquent. Et ça, ça existe aussi dans nos vies à nous. Par exemple, si tu as un patron abusif, tu as plusieurs options. Tu peux soit te battre, contre lui, alors pas physiquement, mais avec les mots, ou bien aller voir la direction, ou l'inspection du travail, je ne sais pas. Ou bien tu peux "fly", t'en aller, changer de travail, changer de service. Ou bien tu peux "freeze", supporter la situation et ne rien faire. C'est pareil si tu as une altercation avec quelqu'un en voiture. Tu peux sortir de ta voiture et avoir envie de te battre, tu peux juste t'en aller ou tu peux, sur le moment, ne rien faire. Et c'est pareil dans d'autres situations. Par exemple, si un professeur s'y prend mal avec ton enfant, Tu peux avoir aussi le même type de réaction. Tu peux avoir envie de te battre, alors quelquefois tu ne te bats pas contre la bonne personne. Tu peux te battre contre ton mari. Tu peux avoir envie de fuir ou avoir envie de ne rien faire. En fait, parce que tu ressens comme une menace. Et ce que l'on sait aussi, parce qu'il y a eu plein d'expériences qui ont été faites sur les pauvres petites souris, on sait que la pire des postures, c'est la posture de "freeze", de gel, quand on ne fait rien. C'est à ce moment-là que le corps subit le plus. Que notre stress va le plus nous entamer. Donc déjà là, à ce stade, il y a beaucoup d'enseignements. Tu peux déjà voir que face à un problème, tu as ces trois comportements possibles. Ça ne veut pas dire que c'est les plus judicieux, bien évidemment, que tu vas utiliser celui qui te convient le mieux. Mais en tout cas, sache que tu n'es pas obligée de subir. Tu as toujours trois solutions, ou plusieurs d'ailleurs, mais en tout cas que naturellement, il y a ces trois grandes options qui se dessinent devant toi. Le souci que l'on vit aujourd'hui, puisque nous ne vivons plus dans une grotte avec des tonnes de menaces autour de nous, c'est que nos problèmes ne sont souvent pas des problèmes réels, alors que notre cerveau va fonctionner comme si on était face à un problème réel. Les problèmes que l'on rencontre souvent sont plutôt des problèmes liés à une anticipation, à une pensée, à une angoisse. Et ça, ça change tout. Pourquoi ? Parce que quand on était dans notre grotte et que tout d'un coup, on était face à un potentiel danger, le danger partait et hop, on passait à autre chose. Sauf que nos angoisses, potentiellement, elles ne partent jamais plus. Et donc, on peut rester dans notre mode de survie bien plus longtemps si on n'y fait pas gaffe. Et donc, notre cerveau et notre corps peuvent se mettre en mode "freeze", en mode gel, sans qu'il n'y ait aucune menace réelle et donc sans qu'il n'y ait aucun moment où on en sort de manière visible. Par exemple, imagine ton enfant a des difficultés à l'école, ça peut te créer un stress. Ton cerveau peut prendre ça comme une menace, tu peux être mis dans un mode de "freeze", tendue, stressée, la mâchoire serrée, ton taux de cortisol au taquet, plus d'humour, plus d'ouverture, sans que tu ne te rendes compte que tu t'es mise en mode survie "freeze". Mais maintenant tu le sais ! Tu connais ce phénomène, tu sais que tu peux tomber dans ce fonctionnement-là, notamment si tu as tendance à être très anxieuse, à beaucoup vivre les choses par anticipation. Donc qu'est-ce que tu peux faire dans ces cas-là ? C'est assez simple en fait. C'est 1. De repérer quel est le problème réel. Quelle est la vraie menace ? 2. D'identifier ensuite si tu t'es mise en mode "figé", sans menace réelle. C'est-à-dire si tu t'es mise en mode anxiété. peur, projection. Bref, si c'est ton cerveau qui est en train de se mettre en alerte, alors que concrètement, il n'y a pas de vrai danger. Et quand c'est ça, tout comme pour le petit chat, de te 3. Reconnecter à ce qui est réel, de te reconnecter à ce qui est concret, à ce qui est présent là, aujourd'hui. Et de prendre conscience que ton corps, ton mental, est en train de, entre guillemets, dysfonctionner. Et que, voilà, c'est bon, c'est ok, c'est juste. revenir au présent, à maintenant. Et c'est comme ça que tu seras mieux à même à dépasser tes problèmes. Voilà donc ma deuxième astuce du jour, identifier et sortir du mode "freeze". J'espère que ces deux astuces t'ont aidée. Reviens bien la semaine prochaine parce que je vais t'en proposer deux autres. Si cet épisode t'a aidée, t'a ouvert des horizons, n'oublie pas de partager autour de toi, de me mettre un super avis, je serais hyper ravie de le lire. Et puis une note, voilà, puisque je réclame des notes maintenant. 5 étoiles, ça serait super! N'oublie pas de t'abonner. Tout ça, ça m'aide à faire découvrir mon podcast et surtout à me soutenir dans mon travail. Donc, n'hésite pas. Je te dis à la semaine prochaine pour continuer sur ce sujet de comment ne plus se laisser submerger par ses problèmes. Je t'embrasse.