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"La femme que j'étais me manque” : le cas concret de Carole (#37) cover
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Les BienvAillantes

"La femme que j'étais me manque” : le cas concret de Carole (#37)

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07min |29/01/2025
Play
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Description

Cette semaine, je te partage le cas de Carole, une femme qui a confié en coaching : "Parfois, je regrette la femme que j’étais avant." Si toi aussi, tu ressens parfois cette nostalgie, cet épisode est pour toi. On va explorer pourquoi cette sensation peut surgir et, surtout, comment en faire une force pour te réinventer.

Dans cet épisode :

  • Quand la nostalgie frappe : Et si ce sentiment cachait une vérité profonde sur toi-même ?

  • Les pertes silencieuses : Ce que la maternité nous prend, au-delà des apparences.

  • Un tournant alchimique : Transformer la nostalgie en une ressource puissante pour l’avenir.

  • Accepter la vulnérabilité : Ce moment fragile où l’on quitte une version de soi pour en construire une nouvelle.

  • Une version de toi inédite : Et si tu devenais l’architecte de ce renouveau ?

Carole nous montre qu’admettre cette nostalgie est une première étape courageuse vers une transformation en profondeur.


🌟 Prête à transformer ce sentiment en un moteur pour ton renouveau ? Cet épisode va t’accompagner dans ce voyage essentiel.


💛 Rejoins moi sur groupe Whatsapp les confidentielles des BienvAillantes 🪆✨💬. Un espace dédié à prolonger le partage au delà de chaque épisode de podcast 🎙


Toutes mes actualités 🌟 sont ici 👉 https://linktr.ee/rozenn_lebloa


Viens partager avec moi et poser tes questions :

  • Fais LE QUIZ pour découvrir ce qui te freine vraiment dans ta vie de maman : Lien vers le quiz

🎵 Musique : A Thoughtful Journey - Irina Kakhiani - Lynne Publishing (PRS) - LynneMusic

👉 À toi maintenant : Si cet épisode t’a parlé, pense à le partager, laisser une note 5 étoiles, ou un petit commentaire. Ensemble, on peut aider encore plus de femmes à trouver leur équilibre et leur épanouissement. 💖

Je te souhaite une excellente semaine et te dis à très vite !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parce que vous avez aimé l'épisode qui était basé sur un cas concret de coachée, j'ai décidé de vous proposer un nouveau sujet et aujourd'hui, ça sera le cas de Carole, appelons-la comme ça, qui me disait Parfois, je regrette la femme que j'étais avant. Si cela te parle, reste bien en ligne, on va en parler de suite. Alors on est là, en cette matinée, et Carole me lâche comme ça. Parfois, je regrette la femme que j'étais avant. Plus fine, moins de vergetures, plus sportive, moins oppressée, plus cool. Et je me dis que c'était un bon sujet à te partager ici pendant ce podcast. Cette nostalgie de nous-mêmes, le fait d'avoir l'impression que quelque part, nous avons perdu quelque chose qui nous était cher, presque un petit peu perdu au change, que le prix à payer est là. Que certes, on aime nos enfants, on aime notre vie de mère, mais est-ce que cela te parle ? Alors d'abord, il faut dire bravo à Carole. Bravo de se l'avouer. Alors je ne doute pas que le contexte de coaching l'a certainement aidé à formuler ça. Et c'est déjà une première étape. Une première étape qui est difficile. Parce qu'on partage cet inconscient collectif qui voudrait qu'en devenant mère, on serait comblée. Et laisse-moi te dire mon point de vue là-dessus, je pense que c'est des conneries. Parce que rien ne peut nous combler à part nous-mêmes. Être comblée, c'est un sentiment. Et qu'on peut de fait être comblé par un peu, par beaucoup, par un geste, par une fonction ou pas. Tout ça, c'est comme un mouvement intérieur. Et on ne peut pas de facto être comblé par quelque chose qui nous remplirait un peu comme une gourde. Admettre cette part d'ombre, cette part de nostalgie, c'est déjà se connecter à soi-même et à ce dialogue qui peut de fait commencer et... nous diriger vers de vraies avancées dans nos vies. Je crois qu'on ne nous dit pas assez que la vie est faite de deuil, de beaucoup de deuil. Parce qu'en fait, même les choses les plus belles qui nous arrivent, celles qu'on a le plus désirées, elles induisent des deuils. Par exemple, quand tu as eu ton bac, certes c'était super, la réussite, la vie étudiante qui commençait, mais c'était aussi une vie qui se terminait. Celle de lycéen, ces copains-là. Ce bahut-là, cette ambiance-là, cette identité-là, des choses à lâcher et à accepter, accepter qu'elles soient finies, qu'elles soient vécues, qu'elles soient derrière nous. Et un deuil, ce n'est pas forcément la mort, ce n'est pas forcément non plus un drame, c'est en fait une étape, c'est comme un mouvement, une acceptation. Et en devenant maman, alors qu'on est concentré sur le choix du mode de garde, des prénoms, la couleur de la chambre. On ne voit pas souvent tout ce qu'on va laisser parce qu'on ne regarde pas à cet endroit-là. Et ce qu'on perd, ce n'est pas que des nuits sans sommeil, ce n'est pas que l'absence de cheveux blancs. C'est un corps, certes, mais aussi une légèreté, une insouciance, une vie sans la responsabilité d'un être humain. Partie de notre temps, des possibles. Un monde est une vie. Et c'est ainsi, et on n'y peut rien. Mais ce que nous pouvons faire du mieux que l'on peut, avec le plus d'authenticité et le plus de conscience possible, c'est de devenir l'alchimiste de nos vies. Alors, qu'est-ce que j'entends par là ? J'entends transformer notre plomb en or. Et notre plomb ici, qu'est-ce que c'est ? C'est nos vécus et c'est réussir à les transformer en richesses et surtout en ressources pour notre vie qui s'ouvre là. La jeune femme sans enfant n'est plus. Et en fait, elle ne sera plus. Mais elle a plein de choses à nous transmettre. Elle a tout son vécu, toute son expérience à nous donner et quelque part à transmuter. C'est un peu comme l'houmous dans la nature qui fertilise, qui rend possible l'arrivée des nouvelles pousses. Et dans nos vies, aussi tumultueuses, riches soient-elles, intégrer ce temps du deuil est tellement important. Et on n'a pas besoin de partir deux semaines en retraite méditative pour faire ça. Non, juste d'accepter qu'il y a ce mouvement en nous qui coexiste avec ce que l'on vit, qu'il prend du temps et que c'est normal. C'est aussi trouver un espace bienveillant où on va pouvoir déposer ça, un espace où on va pouvoir être écouté et ne pas forcément avoir cette réponse débile qu'on a tous entendue un jour. Ah ben, il ne fallait pas avoir d'enfant. Et puis, il y a aussi accepter l'inconfort parce que ce n'est pas confortable. d'être dans cet état-là, cet état où on a quitté une forme d'équilibre et d'harmonie sans avoir encore trouvé une autre forme d'équilibre et d'harmonie. C'est vraiment l'image que j'aime beaucoup du Bernard l'ermite qui a quitté sa coquille et qui se sent complètement vulnérable. Le Bernard l'ermite, il ne peut pas retourner dans sa petite coquille et nous ne pourrons jamais redevenir la jeune femme sans enfant que nous avons été. Accepter cette vulnérabilité qui va avec cette recherche ou plutôt cette construction du nouveau, eh bien, ce n'est pas agréable. Mais comme je dis souvent, ce n'est pas parce que ce n'est pas agréable que ce n'est pas positif. Je ne sais pas quelle sera la nouvelle version de Carole, elle ne le sait pas non plus. Cette nouvelle version dans laquelle elle se sentira bien, elle se sentira fière, elle se sentira comblée. Je ne sais pas ce que c'est parce qu'elle est complètement inventée. Ce ne sera ni la Carole d'avant, ni la Carole de maintenant. Peut-être une forme de synthèse. En tout cas, ce sera quelque chose de beaucoup plus proche de ses besoins, de ses aspirations actuelles, adaptées à sa réalité qu'elle a construite. Si ce thème t'a parlé, je t'invite à écouter aussi mon épisode numéro 18 qui s'intitule Ce vide inexplicable et dans lequel je parle du conte de la Selkie qui est un conte qui nous vient du nord de l'Europe et que toutes les femmes devraient connaître tellement elle nous parle d'une forme de réalité que nous traversons. Voilà, c'est tout pour l'épisode d'aujourd'hui. J'espère qu'il t'a plu, qu'il t'a appris des choses sur toi-même, qu'il t'a donné envie de prendre du temps pour tes deuils. Si c'est le cas, n'hésite pas à parler de mon travail autour de toi à partager ce podcast, à me mettre un pouce, à me mettre une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou à me faire un petit commentaire. Je serai très, très contente de te lire. Je te souhaite une excellente semaine.

  • Speaker #1

    Je t'embrasse. Je te dis à mercredi prochain. Ciao !

Description

Cette semaine, je te partage le cas de Carole, une femme qui a confié en coaching : "Parfois, je regrette la femme que j’étais avant." Si toi aussi, tu ressens parfois cette nostalgie, cet épisode est pour toi. On va explorer pourquoi cette sensation peut surgir et, surtout, comment en faire une force pour te réinventer.

Dans cet épisode :

  • Quand la nostalgie frappe : Et si ce sentiment cachait une vérité profonde sur toi-même ?

  • Les pertes silencieuses : Ce que la maternité nous prend, au-delà des apparences.

  • Un tournant alchimique : Transformer la nostalgie en une ressource puissante pour l’avenir.

  • Accepter la vulnérabilité : Ce moment fragile où l’on quitte une version de soi pour en construire une nouvelle.

  • Une version de toi inédite : Et si tu devenais l’architecte de ce renouveau ?

Carole nous montre qu’admettre cette nostalgie est une première étape courageuse vers une transformation en profondeur.


🌟 Prête à transformer ce sentiment en un moteur pour ton renouveau ? Cet épisode va t’accompagner dans ce voyage essentiel.


💛 Rejoins moi sur groupe Whatsapp les confidentielles des BienvAillantes 🪆✨💬. Un espace dédié à prolonger le partage au delà de chaque épisode de podcast 🎙


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  • Fais LE QUIZ pour découvrir ce qui te freine vraiment dans ta vie de maman : Lien vers le quiz

🎵 Musique : A Thoughtful Journey - Irina Kakhiani - Lynne Publishing (PRS) - LynneMusic

👉 À toi maintenant : Si cet épisode t’a parlé, pense à le partager, laisser une note 5 étoiles, ou un petit commentaire. Ensemble, on peut aider encore plus de femmes à trouver leur équilibre et leur épanouissement. 💖

Je te souhaite une excellente semaine et te dis à très vite !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parce que vous avez aimé l'épisode qui était basé sur un cas concret de coachée, j'ai décidé de vous proposer un nouveau sujet et aujourd'hui, ça sera le cas de Carole, appelons-la comme ça, qui me disait Parfois, je regrette la femme que j'étais avant. Si cela te parle, reste bien en ligne, on va en parler de suite. Alors on est là, en cette matinée, et Carole me lâche comme ça. Parfois, je regrette la femme que j'étais avant. Plus fine, moins de vergetures, plus sportive, moins oppressée, plus cool. Et je me dis que c'était un bon sujet à te partager ici pendant ce podcast. Cette nostalgie de nous-mêmes, le fait d'avoir l'impression que quelque part, nous avons perdu quelque chose qui nous était cher, presque un petit peu perdu au change, que le prix à payer est là. Que certes, on aime nos enfants, on aime notre vie de mère, mais est-ce que cela te parle ? Alors d'abord, il faut dire bravo à Carole. Bravo de se l'avouer. Alors je ne doute pas que le contexte de coaching l'a certainement aidé à formuler ça. Et c'est déjà une première étape. Une première étape qui est difficile. Parce qu'on partage cet inconscient collectif qui voudrait qu'en devenant mère, on serait comblée. Et laisse-moi te dire mon point de vue là-dessus, je pense que c'est des conneries. Parce que rien ne peut nous combler à part nous-mêmes. Être comblée, c'est un sentiment. Et qu'on peut de fait être comblé par un peu, par beaucoup, par un geste, par une fonction ou pas. Tout ça, c'est comme un mouvement intérieur. Et on ne peut pas de facto être comblé par quelque chose qui nous remplirait un peu comme une gourde. Admettre cette part d'ombre, cette part de nostalgie, c'est déjà se connecter à soi-même et à ce dialogue qui peut de fait commencer et... nous diriger vers de vraies avancées dans nos vies. Je crois qu'on ne nous dit pas assez que la vie est faite de deuil, de beaucoup de deuil. Parce qu'en fait, même les choses les plus belles qui nous arrivent, celles qu'on a le plus désirées, elles induisent des deuils. Par exemple, quand tu as eu ton bac, certes c'était super, la réussite, la vie étudiante qui commençait, mais c'était aussi une vie qui se terminait. Celle de lycéen, ces copains-là. Ce bahut-là, cette ambiance-là, cette identité-là, des choses à lâcher et à accepter, accepter qu'elles soient finies, qu'elles soient vécues, qu'elles soient derrière nous. Et un deuil, ce n'est pas forcément la mort, ce n'est pas forcément non plus un drame, c'est en fait une étape, c'est comme un mouvement, une acceptation. Et en devenant maman, alors qu'on est concentré sur le choix du mode de garde, des prénoms, la couleur de la chambre. On ne voit pas souvent tout ce qu'on va laisser parce qu'on ne regarde pas à cet endroit-là. Et ce qu'on perd, ce n'est pas que des nuits sans sommeil, ce n'est pas que l'absence de cheveux blancs. C'est un corps, certes, mais aussi une légèreté, une insouciance, une vie sans la responsabilité d'un être humain. Partie de notre temps, des possibles. Un monde est une vie. Et c'est ainsi, et on n'y peut rien. Mais ce que nous pouvons faire du mieux que l'on peut, avec le plus d'authenticité et le plus de conscience possible, c'est de devenir l'alchimiste de nos vies. Alors, qu'est-ce que j'entends par là ? J'entends transformer notre plomb en or. Et notre plomb ici, qu'est-ce que c'est ? C'est nos vécus et c'est réussir à les transformer en richesses et surtout en ressources pour notre vie qui s'ouvre là. La jeune femme sans enfant n'est plus. Et en fait, elle ne sera plus. Mais elle a plein de choses à nous transmettre. Elle a tout son vécu, toute son expérience à nous donner et quelque part à transmuter. C'est un peu comme l'houmous dans la nature qui fertilise, qui rend possible l'arrivée des nouvelles pousses. Et dans nos vies, aussi tumultueuses, riches soient-elles, intégrer ce temps du deuil est tellement important. Et on n'a pas besoin de partir deux semaines en retraite méditative pour faire ça. Non, juste d'accepter qu'il y a ce mouvement en nous qui coexiste avec ce que l'on vit, qu'il prend du temps et que c'est normal. C'est aussi trouver un espace bienveillant où on va pouvoir déposer ça, un espace où on va pouvoir être écouté et ne pas forcément avoir cette réponse débile qu'on a tous entendue un jour. Ah ben, il ne fallait pas avoir d'enfant. Et puis, il y a aussi accepter l'inconfort parce que ce n'est pas confortable. d'être dans cet état-là, cet état où on a quitté une forme d'équilibre et d'harmonie sans avoir encore trouvé une autre forme d'équilibre et d'harmonie. C'est vraiment l'image que j'aime beaucoup du Bernard l'ermite qui a quitté sa coquille et qui se sent complètement vulnérable. Le Bernard l'ermite, il ne peut pas retourner dans sa petite coquille et nous ne pourrons jamais redevenir la jeune femme sans enfant que nous avons été. Accepter cette vulnérabilité qui va avec cette recherche ou plutôt cette construction du nouveau, eh bien, ce n'est pas agréable. Mais comme je dis souvent, ce n'est pas parce que ce n'est pas agréable que ce n'est pas positif. Je ne sais pas quelle sera la nouvelle version de Carole, elle ne le sait pas non plus. Cette nouvelle version dans laquelle elle se sentira bien, elle se sentira fière, elle se sentira comblée. Je ne sais pas ce que c'est parce qu'elle est complètement inventée. Ce ne sera ni la Carole d'avant, ni la Carole de maintenant. Peut-être une forme de synthèse. En tout cas, ce sera quelque chose de beaucoup plus proche de ses besoins, de ses aspirations actuelles, adaptées à sa réalité qu'elle a construite. Si ce thème t'a parlé, je t'invite à écouter aussi mon épisode numéro 18 qui s'intitule Ce vide inexplicable et dans lequel je parle du conte de la Selkie qui est un conte qui nous vient du nord de l'Europe et que toutes les femmes devraient connaître tellement elle nous parle d'une forme de réalité que nous traversons. Voilà, c'est tout pour l'épisode d'aujourd'hui. J'espère qu'il t'a plu, qu'il t'a appris des choses sur toi-même, qu'il t'a donné envie de prendre du temps pour tes deuils. Si c'est le cas, n'hésite pas à parler de mon travail autour de toi à partager ce podcast, à me mettre un pouce, à me mettre une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou à me faire un petit commentaire. Je serai très, très contente de te lire. Je te souhaite une excellente semaine.

  • Speaker #1

    Je t'embrasse. Je te dis à mercredi prochain. Ciao !

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Cette semaine, je te partage le cas de Carole, une femme qui a confié en coaching : "Parfois, je regrette la femme que j’étais avant." Si toi aussi, tu ressens parfois cette nostalgie, cet épisode est pour toi. On va explorer pourquoi cette sensation peut surgir et, surtout, comment en faire une force pour te réinventer.

Dans cet épisode :

  • Quand la nostalgie frappe : Et si ce sentiment cachait une vérité profonde sur toi-même ?

  • Les pertes silencieuses : Ce que la maternité nous prend, au-delà des apparences.

  • Un tournant alchimique : Transformer la nostalgie en une ressource puissante pour l’avenir.

  • Accepter la vulnérabilité : Ce moment fragile où l’on quitte une version de soi pour en construire une nouvelle.

  • Une version de toi inédite : Et si tu devenais l’architecte de ce renouveau ?

Carole nous montre qu’admettre cette nostalgie est une première étape courageuse vers une transformation en profondeur.


🌟 Prête à transformer ce sentiment en un moteur pour ton renouveau ? Cet épisode va t’accompagner dans ce voyage essentiel.


💛 Rejoins moi sur groupe Whatsapp les confidentielles des BienvAillantes 🪆✨💬. Un espace dédié à prolonger le partage au delà de chaque épisode de podcast 🎙


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Viens partager avec moi et poser tes questions :

  • Fais LE QUIZ pour découvrir ce qui te freine vraiment dans ta vie de maman : Lien vers le quiz

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👉 À toi maintenant : Si cet épisode t’a parlé, pense à le partager, laisser une note 5 étoiles, ou un petit commentaire. Ensemble, on peut aider encore plus de femmes à trouver leur équilibre et leur épanouissement. 💖

Je te souhaite une excellente semaine et te dis à très vite !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parce que vous avez aimé l'épisode qui était basé sur un cas concret de coachée, j'ai décidé de vous proposer un nouveau sujet et aujourd'hui, ça sera le cas de Carole, appelons-la comme ça, qui me disait Parfois, je regrette la femme que j'étais avant. Si cela te parle, reste bien en ligne, on va en parler de suite. Alors on est là, en cette matinée, et Carole me lâche comme ça. Parfois, je regrette la femme que j'étais avant. Plus fine, moins de vergetures, plus sportive, moins oppressée, plus cool. Et je me dis que c'était un bon sujet à te partager ici pendant ce podcast. Cette nostalgie de nous-mêmes, le fait d'avoir l'impression que quelque part, nous avons perdu quelque chose qui nous était cher, presque un petit peu perdu au change, que le prix à payer est là. Que certes, on aime nos enfants, on aime notre vie de mère, mais est-ce que cela te parle ? Alors d'abord, il faut dire bravo à Carole. Bravo de se l'avouer. Alors je ne doute pas que le contexte de coaching l'a certainement aidé à formuler ça. Et c'est déjà une première étape. Une première étape qui est difficile. Parce qu'on partage cet inconscient collectif qui voudrait qu'en devenant mère, on serait comblée. Et laisse-moi te dire mon point de vue là-dessus, je pense que c'est des conneries. Parce que rien ne peut nous combler à part nous-mêmes. Être comblée, c'est un sentiment. Et qu'on peut de fait être comblé par un peu, par beaucoup, par un geste, par une fonction ou pas. Tout ça, c'est comme un mouvement intérieur. Et on ne peut pas de facto être comblé par quelque chose qui nous remplirait un peu comme une gourde. Admettre cette part d'ombre, cette part de nostalgie, c'est déjà se connecter à soi-même et à ce dialogue qui peut de fait commencer et... nous diriger vers de vraies avancées dans nos vies. Je crois qu'on ne nous dit pas assez que la vie est faite de deuil, de beaucoup de deuil. Parce qu'en fait, même les choses les plus belles qui nous arrivent, celles qu'on a le plus désirées, elles induisent des deuils. Par exemple, quand tu as eu ton bac, certes c'était super, la réussite, la vie étudiante qui commençait, mais c'était aussi une vie qui se terminait. Celle de lycéen, ces copains-là. Ce bahut-là, cette ambiance-là, cette identité-là, des choses à lâcher et à accepter, accepter qu'elles soient finies, qu'elles soient vécues, qu'elles soient derrière nous. Et un deuil, ce n'est pas forcément la mort, ce n'est pas forcément non plus un drame, c'est en fait une étape, c'est comme un mouvement, une acceptation. Et en devenant maman, alors qu'on est concentré sur le choix du mode de garde, des prénoms, la couleur de la chambre. On ne voit pas souvent tout ce qu'on va laisser parce qu'on ne regarde pas à cet endroit-là. Et ce qu'on perd, ce n'est pas que des nuits sans sommeil, ce n'est pas que l'absence de cheveux blancs. C'est un corps, certes, mais aussi une légèreté, une insouciance, une vie sans la responsabilité d'un être humain. Partie de notre temps, des possibles. Un monde est une vie. Et c'est ainsi, et on n'y peut rien. Mais ce que nous pouvons faire du mieux que l'on peut, avec le plus d'authenticité et le plus de conscience possible, c'est de devenir l'alchimiste de nos vies. Alors, qu'est-ce que j'entends par là ? J'entends transformer notre plomb en or. Et notre plomb ici, qu'est-ce que c'est ? C'est nos vécus et c'est réussir à les transformer en richesses et surtout en ressources pour notre vie qui s'ouvre là. La jeune femme sans enfant n'est plus. Et en fait, elle ne sera plus. Mais elle a plein de choses à nous transmettre. Elle a tout son vécu, toute son expérience à nous donner et quelque part à transmuter. C'est un peu comme l'houmous dans la nature qui fertilise, qui rend possible l'arrivée des nouvelles pousses. Et dans nos vies, aussi tumultueuses, riches soient-elles, intégrer ce temps du deuil est tellement important. Et on n'a pas besoin de partir deux semaines en retraite méditative pour faire ça. Non, juste d'accepter qu'il y a ce mouvement en nous qui coexiste avec ce que l'on vit, qu'il prend du temps et que c'est normal. C'est aussi trouver un espace bienveillant où on va pouvoir déposer ça, un espace où on va pouvoir être écouté et ne pas forcément avoir cette réponse débile qu'on a tous entendue un jour. Ah ben, il ne fallait pas avoir d'enfant. Et puis, il y a aussi accepter l'inconfort parce que ce n'est pas confortable. d'être dans cet état-là, cet état où on a quitté une forme d'équilibre et d'harmonie sans avoir encore trouvé une autre forme d'équilibre et d'harmonie. C'est vraiment l'image que j'aime beaucoup du Bernard l'ermite qui a quitté sa coquille et qui se sent complètement vulnérable. Le Bernard l'ermite, il ne peut pas retourner dans sa petite coquille et nous ne pourrons jamais redevenir la jeune femme sans enfant que nous avons été. Accepter cette vulnérabilité qui va avec cette recherche ou plutôt cette construction du nouveau, eh bien, ce n'est pas agréable. Mais comme je dis souvent, ce n'est pas parce que ce n'est pas agréable que ce n'est pas positif. Je ne sais pas quelle sera la nouvelle version de Carole, elle ne le sait pas non plus. Cette nouvelle version dans laquelle elle se sentira bien, elle se sentira fière, elle se sentira comblée. Je ne sais pas ce que c'est parce qu'elle est complètement inventée. Ce ne sera ni la Carole d'avant, ni la Carole de maintenant. Peut-être une forme de synthèse. En tout cas, ce sera quelque chose de beaucoup plus proche de ses besoins, de ses aspirations actuelles, adaptées à sa réalité qu'elle a construite. Si ce thème t'a parlé, je t'invite à écouter aussi mon épisode numéro 18 qui s'intitule Ce vide inexplicable et dans lequel je parle du conte de la Selkie qui est un conte qui nous vient du nord de l'Europe et que toutes les femmes devraient connaître tellement elle nous parle d'une forme de réalité que nous traversons. Voilà, c'est tout pour l'épisode d'aujourd'hui. J'espère qu'il t'a plu, qu'il t'a appris des choses sur toi-même, qu'il t'a donné envie de prendre du temps pour tes deuils. Si c'est le cas, n'hésite pas à parler de mon travail autour de toi à partager ce podcast, à me mettre un pouce, à me mettre une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou à me faire un petit commentaire. Je serai très, très contente de te lire. Je te souhaite une excellente semaine.

  • Speaker #1

    Je t'embrasse. Je te dis à mercredi prochain. Ciao !

Description

Cette semaine, je te partage le cas de Carole, une femme qui a confié en coaching : "Parfois, je regrette la femme que j’étais avant." Si toi aussi, tu ressens parfois cette nostalgie, cet épisode est pour toi. On va explorer pourquoi cette sensation peut surgir et, surtout, comment en faire une force pour te réinventer.

Dans cet épisode :

  • Quand la nostalgie frappe : Et si ce sentiment cachait une vérité profonde sur toi-même ?

  • Les pertes silencieuses : Ce que la maternité nous prend, au-delà des apparences.

  • Un tournant alchimique : Transformer la nostalgie en une ressource puissante pour l’avenir.

  • Accepter la vulnérabilité : Ce moment fragile où l’on quitte une version de soi pour en construire une nouvelle.

  • Une version de toi inédite : Et si tu devenais l’architecte de ce renouveau ?

Carole nous montre qu’admettre cette nostalgie est une première étape courageuse vers une transformation en profondeur.


🌟 Prête à transformer ce sentiment en un moteur pour ton renouveau ? Cet épisode va t’accompagner dans ce voyage essentiel.


💛 Rejoins moi sur groupe Whatsapp les confidentielles des BienvAillantes 🪆✨💬. Un espace dédié à prolonger le partage au delà de chaque épisode de podcast 🎙


Toutes mes actualités 🌟 sont ici 👉 https://linktr.ee/rozenn_lebloa


Viens partager avec moi et poser tes questions :

  • Fais LE QUIZ pour découvrir ce qui te freine vraiment dans ta vie de maman : Lien vers le quiz

🎵 Musique : A Thoughtful Journey - Irina Kakhiani - Lynne Publishing (PRS) - LynneMusic

👉 À toi maintenant : Si cet épisode t’a parlé, pense à le partager, laisser une note 5 étoiles, ou un petit commentaire. Ensemble, on peut aider encore plus de femmes à trouver leur équilibre et leur épanouissement. 💖

Je te souhaite une excellente semaine et te dis à très vite !


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Parce que vous avez aimé l'épisode qui était basé sur un cas concret de coachée, j'ai décidé de vous proposer un nouveau sujet et aujourd'hui, ça sera le cas de Carole, appelons-la comme ça, qui me disait Parfois, je regrette la femme que j'étais avant. Si cela te parle, reste bien en ligne, on va en parler de suite. Alors on est là, en cette matinée, et Carole me lâche comme ça. Parfois, je regrette la femme que j'étais avant. Plus fine, moins de vergetures, plus sportive, moins oppressée, plus cool. Et je me dis que c'était un bon sujet à te partager ici pendant ce podcast. Cette nostalgie de nous-mêmes, le fait d'avoir l'impression que quelque part, nous avons perdu quelque chose qui nous était cher, presque un petit peu perdu au change, que le prix à payer est là. Que certes, on aime nos enfants, on aime notre vie de mère, mais est-ce que cela te parle ? Alors d'abord, il faut dire bravo à Carole. Bravo de se l'avouer. Alors je ne doute pas que le contexte de coaching l'a certainement aidé à formuler ça. Et c'est déjà une première étape. Une première étape qui est difficile. Parce qu'on partage cet inconscient collectif qui voudrait qu'en devenant mère, on serait comblée. Et laisse-moi te dire mon point de vue là-dessus, je pense que c'est des conneries. Parce que rien ne peut nous combler à part nous-mêmes. Être comblée, c'est un sentiment. Et qu'on peut de fait être comblé par un peu, par beaucoup, par un geste, par une fonction ou pas. Tout ça, c'est comme un mouvement intérieur. Et on ne peut pas de facto être comblé par quelque chose qui nous remplirait un peu comme une gourde. Admettre cette part d'ombre, cette part de nostalgie, c'est déjà se connecter à soi-même et à ce dialogue qui peut de fait commencer et... nous diriger vers de vraies avancées dans nos vies. Je crois qu'on ne nous dit pas assez que la vie est faite de deuil, de beaucoup de deuil. Parce qu'en fait, même les choses les plus belles qui nous arrivent, celles qu'on a le plus désirées, elles induisent des deuils. Par exemple, quand tu as eu ton bac, certes c'était super, la réussite, la vie étudiante qui commençait, mais c'était aussi une vie qui se terminait. Celle de lycéen, ces copains-là. Ce bahut-là, cette ambiance-là, cette identité-là, des choses à lâcher et à accepter, accepter qu'elles soient finies, qu'elles soient vécues, qu'elles soient derrière nous. Et un deuil, ce n'est pas forcément la mort, ce n'est pas forcément non plus un drame, c'est en fait une étape, c'est comme un mouvement, une acceptation. Et en devenant maman, alors qu'on est concentré sur le choix du mode de garde, des prénoms, la couleur de la chambre. On ne voit pas souvent tout ce qu'on va laisser parce qu'on ne regarde pas à cet endroit-là. Et ce qu'on perd, ce n'est pas que des nuits sans sommeil, ce n'est pas que l'absence de cheveux blancs. C'est un corps, certes, mais aussi une légèreté, une insouciance, une vie sans la responsabilité d'un être humain. Partie de notre temps, des possibles. Un monde est une vie. Et c'est ainsi, et on n'y peut rien. Mais ce que nous pouvons faire du mieux que l'on peut, avec le plus d'authenticité et le plus de conscience possible, c'est de devenir l'alchimiste de nos vies. Alors, qu'est-ce que j'entends par là ? J'entends transformer notre plomb en or. Et notre plomb ici, qu'est-ce que c'est ? C'est nos vécus et c'est réussir à les transformer en richesses et surtout en ressources pour notre vie qui s'ouvre là. La jeune femme sans enfant n'est plus. Et en fait, elle ne sera plus. Mais elle a plein de choses à nous transmettre. Elle a tout son vécu, toute son expérience à nous donner et quelque part à transmuter. C'est un peu comme l'houmous dans la nature qui fertilise, qui rend possible l'arrivée des nouvelles pousses. Et dans nos vies, aussi tumultueuses, riches soient-elles, intégrer ce temps du deuil est tellement important. Et on n'a pas besoin de partir deux semaines en retraite méditative pour faire ça. Non, juste d'accepter qu'il y a ce mouvement en nous qui coexiste avec ce que l'on vit, qu'il prend du temps et que c'est normal. C'est aussi trouver un espace bienveillant où on va pouvoir déposer ça, un espace où on va pouvoir être écouté et ne pas forcément avoir cette réponse débile qu'on a tous entendue un jour. Ah ben, il ne fallait pas avoir d'enfant. Et puis, il y a aussi accepter l'inconfort parce que ce n'est pas confortable. d'être dans cet état-là, cet état où on a quitté une forme d'équilibre et d'harmonie sans avoir encore trouvé une autre forme d'équilibre et d'harmonie. C'est vraiment l'image que j'aime beaucoup du Bernard l'ermite qui a quitté sa coquille et qui se sent complètement vulnérable. Le Bernard l'ermite, il ne peut pas retourner dans sa petite coquille et nous ne pourrons jamais redevenir la jeune femme sans enfant que nous avons été. Accepter cette vulnérabilité qui va avec cette recherche ou plutôt cette construction du nouveau, eh bien, ce n'est pas agréable. Mais comme je dis souvent, ce n'est pas parce que ce n'est pas agréable que ce n'est pas positif. Je ne sais pas quelle sera la nouvelle version de Carole, elle ne le sait pas non plus. Cette nouvelle version dans laquelle elle se sentira bien, elle se sentira fière, elle se sentira comblée. Je ne sais pas ce que c'est parce qu'elle est complètement inventée. Ce ne sera ni la Carole d'avant, ni la Carole de maintenant. Peut-être une forme de synthèse. En tout cas, ce sera quelque chose de beaucoup plus proche de ses besoins, de ses aspirations actuelles, adaptées à sa réalité qu'elle a construite. Si ce thème t'a parlé, je t'invite à écouter aussi mon épisode numéro 18 qui s'intitule Ce vide inexplicable et dans lequel je parle du conte de la Selkie qui est un conte qui nous vient du nord de l'Europe et que toutes les femmes devraient connaître tellement elle nous parle d'une forme de réalité que nous traversons. Voilà, c'est tout pour l'épisode d'aujourd'hui. J'espère qu'il t'a plu, qu'il t'a appris des choses sur toi-même, qu'il t'a donné envie de prendre du temps pour tes deuils. Si c'est le cas, n'hésite pas à parler de mon travail autour de toi à partager ce podcast, à me mettre un pouce, à me mettre une note 5 étoiles sur Apple Podcasts ou à me faire un petit commentaire. Je serai très, très contente de te lire. Je te souhaite une excellente semaine.

  • Speaker #1

    Je t'embrasse. Je te dis à mercredi prochain. Ciao !

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