- Speaker #0
On explore ensemble la résilience, la reconstruction et surtout, on prend beaucoup de plaisir à croquer la vie à pleines dents. Allez, prêtes à vibrer ? C'est parti pour une nouvelle dose de Good Vibes ! On attend souvent des femmes et des filles qu'elles soient aimables, sages, calmes, ordonnées, généreuses, dévouées. Autant d'adjectifs inculqués des petites. Et même si certaines mentalités évoluent, beaucoup d'entre nous, nous sommes adaptés, suradaptés et avons suivi ce qu'on attendait de nous. Dans ces épisodes, j'ai rencontré des femmes dont j'admire les choix, parfois contraires à ceux dictés par la société, qui vivent en accord avec leurs valeurs et leurs envies, qui font preuve de courage parfois, qui ont soif de liberté et d'être pleinement elles. Elles osent exister entièrement aux yeux du monde. Ce sont des histoires de vie, des choix forts et assumés, des voies et une route qu'elles ont choisi de se tracer elles. et comme dit léa salamé nous sommes toutes construites par d'autres parcours que les nôtres il est important d'avoir des femmes à qui s'identifier dans une époque où quatre-vingts pour cent des objets d'identification restent masculins alors chère croqueuse laissez-vous inspirer par mon invité du jour Hello ! Bienvenue à toi Marina ! Je suis tellement contente que tu aies accepté mon invitation sur les croqueuses. Tu fais partie de ces femmes que j'admire et qui m'inspirent beaucoup vraiment depuis plusieurs années et je voulais te laisser la parole aujourd'hui et pouvoir t'entendre aussi sur pas mal de sujets notamment celui de la puissance, de l'inspiration. que j'ai envie de remettre au féminin. Et donc, c'est pour ça que tu es là aujourd'hui. On va apprendre à te connaître, à cerner qui tu es, tes envies, tes choix, tes aspirations, ce qui te rend unique, tout ça. Et aussi, les enseignements qui ont guidé tes pas jusqu'à présent et qui continuent de te guider. J'avais prévu un petit portrait chinois et tu m'as dit non Pauline, ça c'est pas moi. J'ai envie de parler des rencontres, j'ai envie de parler de tous ces voyages qui ont façonné celle que je suis. Et donc c'est comme ça que tu avais envie aujourd'hui de prendre la parole et de te présenter. Go, c'est à toi !
- Speaker #1
Merci beaucoup Pauline. Moi aussi je suis très contente de partager ce moment avec toi. Et oui, c'est vrai que quand j'ai lu Portrait chinois je me suis dit Je ne sais pas trop où je vais emmener les gens avec ça Et juste à ce moment-là, je pensais, au moment où j'ai reçu ton mail, je repensais à quelqu'un que j'avais rencontré au Guatemala. Et je me suis dit Ah, ça serait marrant de partager plutôt une anecdote comme ça Et je pensais, dans les questions, c'était Qu'est-ce qui me définit ? Si je dois raconter un petit peu qui je suis, je pense que les gens, ce qu'ils voient surtout à travers moi, c'est… C'est tous les voyages que j'ai faits, surtout en Amérique latine, et qui m'ont permis d'avoir toute l'ouverture d'esprit que j'ai aujourd'hui, toutes les connaissances aussi que j'ai acquises grâce aux parteras, aux curanderas, aux sages-femmes traditionnelles, aux guérisseuses, qui ont amené à continuer plutôt le travail que je faisais déjà et d'aller de plus en plus en profondeur. Et donc oui, à ce moment-là, je pensais à une sage-femme qui s'appelle Maria. Ce n'est pas une des grandes femmes qui m'a transmis des choses, etc. Mais ça a été une des grandes femmes qui a implanté des choses importantes en moi. En fait, avant j'étais au Portugal, je sortais justement d'une formation de sage-famerie traditionnelle et du coup il y avait plein de femmes enceintes qui sont arrivées à moi dans la foulée, moi remplie de ces énergies-là, de cette transmission-là. Et j'ai accompagné une femme enceinte pour son accouchement et elle était mexicaine. Et en fait, pendant la grossesse, je lui parlais des soins que je faisais, notamment des massages de l'utérus. Et en fait, quand elle m'a vue faire un massage de l'utérus, elle m'a dit mais c'est dingue, c'est absolument presque tout le protocole, presque toutes les techniques de massage qu'utilisent les femmes mayas, en tout cas qu'utilisent le massage femmes mayas que j'avais au Mexique Je me suis dit ah bon, c'est dingue, vraiment ? Je me suis dit moi, j'ai déjà été au Mexique, j'ai déjà connecté un petit peu avec ces énergies-là, mais pas forcément avec ce monde-là quand j'ai été au Mexique La toute première fois, j'avais 18 ans, donc autant dire que je n'étais pas du tout dans le monde de la spiritualité, etc. Mais je me dis, quand on va dans des lieux... On peut canaliser des énergies. Il y a des choses parfois qui s'ancrent en nous et qui, au fur et à mesure du chemin, prennent de plus en plus de place. Je pense qu'on a tous moyen, de toute façon, que ce soit en allant sur un lieu, peu importe les énergies, le savoir, et partout, tout le temps, autour de nous, on a moyen de s'y reconnecter. Mais bien sûr, ça peut être facilité en connaissant des gens, en allant à la rencontre de gens qui peuvent nous transmettre directement aussi ces infos-là. Et donc, du coup, elle m'a proposé d'aller à la rencontre de cette sage-femme-là. Et du coup, je pars la rencontrer. Mon idée, ce n'était pas forcément de lui demander apprends-moi des choses mais je crois qu'elle l'a un petit peu compris comme ça. Et en tout cas, elle m'a dit clairement, elle m'a dit moi, je ne transmets pas aux blanches Ni à personne, d'ailleurs. Elle m'a dit la seule personne à qui je pourrais transmettre mon savoir, c'est à mes filles Mais elles ne veulent pas, elles sont parties faire leur vie vers les villes. Comme beaucoup de jeunes, ils repartent vers les villes et s'éloignent des savoirs traditionnels. Et puis surtout, elle m'a dit, en fait, pourquoi je ne transmets pas ce savoir-là. Et ça, c'est quelque chose qui revient beaucoup chez les sages-femmes et les guérisseuses. Elle dit parce que c'est un don que j'ai reçu de Dieu. Si tel est ton chemin, tu recevras les messages et tu recevras les soins que tu dois faire. Et je me suis dit, mais c'est incroyable parce que je suis venue jusqu'à elle, justement parce qu'on m'a dit que les soins que je faisais, ça ressemblait exactement aux soins Maya. Un truc que j'ai juste totalement canalisé, entre guillemets. et elle me dit ça, du coup ça m'a vraiment confortée dans ce chemin-là de me dire ok par la suite j'ai appris des choses auprès de sa femme Maya auprès de guérisseuse etc mais déjà à la base en fait j'avais ça en moi et c'est vraiment ça qui m'a confortée sur ce chemin-là au début j'avoue que quand elle m'a dit cette phrase-là j'ai reçu mes dons de Dieu je me suis dit ok, elle se prend pour qui ? et puis ça a fait son chemin en moi je me suis dit mais en fait elle ce qu'elle appelle Dieu c'est pour moi peut-être une autre notion c'est l'univers, c'est les énergies etc mais finalement c'est la même chose C'est en fait, à force d'être auprès des femmes, à force d'accompagner des femmes, on sait naturellement ce qui est bon pour elles quand on se connecte profondément à un être, tout comme le jour de l'accouchement. Moi, j'ai accompagné beaucoup d'accouchements et en fait, on sait ce qu'on doit faire au moment venu. Même des femmes qui viennent à mes stages, à mes transmissions et qui me disent je n'ai jamais rien appris d'une sage-femme ou je n'ai jamais fait de formation de sage-femmerie, mais un jour, par hasard, je suis arrivée à un enfantement et puis j'ai senti qu'il fallait que je fasse ça, ça, ça et je les regarde en me disant mais… En fait, c'est exactement ce qu'il faut faire à ce moment-là. Donc, c'est parfait ce que tu as fait. C'est vraiment ça l'idée. C'est un peu comme quand il y a des urgences avec nos enfants ou quoi. On sait quoi faire. Il y a cet instinct, il y a ce truc-là qui arrive, qu'on est pleinement connecté à l'énergie du moment. On sait quoi faire. Et voilà, moi, c'est à ça en tout cas que je me suis reconnectée grâce à cette sage-femme-là, à me dire Ok, non, j'ai déjà en moi, c'est cool si je peux acquérir d'autres savoirs, d'autres outils, grâce à des sages-femmes, grâce à des guérisseuses, etc. Mais avant tout, se rappeler qu'en fait, le chemin, il m'a choisi, ou j'ai choisi le chemin, peu importe dans quel sens ça s'est fait, peut-être un peu des deux. Mais en tout cas, je suis en capacité pleinement d'accompagner déjà avec qui je suis les femmes autour de moi.
- Speaker #0
Ce que j'aime beaucoup dans ce que tu partages, c'est cette idée de ne pas forcément chercher à tout prix à acquérir, en tout cas sur le papier, toutes ces connaissances-là. Et qu'à un moment donné, il y a quelque chose de plus fort que soi dans qui on est et ce qu'on est en mesure de recevoir aussi. Et qu'après, c'est quelque chose de fluide, d'instinctif et de naturel qui émane de toi et que tu ressens en même temps, en fait. Que tu reçois et que tu redonnes derrière. Comme si t'étais une antenne géante.
- Speaker #1
C'est ça, on est tous des antennes géantes et quand on a l'esprit, on peut parler du chakra coronal, du cœur grand ouvert, on est prêt à recevoir, prêt à recevoir pleinement vers là où on doit aller. Après, je ne pense pas qu'on est, parfois il y a des gens qui parlent, ah oui, c'est ta mission de vie. Je ne pense pas qu'on est forcément tous une mission de vie, mais en tout cas, il peut y avoir plusieurs chemins qu'on peut prendre. Et parfois, souvent, ce n'est pas nous qui prenons le chemin, c'est on nous met sur le chemin, clairement. Moi, ça a commencé avec... Le premier enfantement de ma sœur, enfantement naturel, et je me suis retrouvée avec ma sœur toute seule le jour de l'enfantement. Il n'y avait pas de sage-femme, donc là, j'avais 22, 23 ans, je ne sais plus. Je me suis retrouvée à accompagner un enfantement toute seule, sans sage-femme. Puis après, quand on s'est rendu compte de cette puissance qu'avaient les femmes, on s'est dit, oh là là, mais il faut le dire à toutes les femmes de la Terre. Donc on s'est mis à accompagner un peu en tant que doula, les grossesses et les femmes enceintes et les enfants. Et en fait, partout où j'allais, à tous les enfants que j'accompagnais, je me retrouvais toute seule, même en milieu hospitalier. Je me suis retrouvée toute seule, accompagnée d'une femme en train d'enfanter, et j'ai accueilli le bébé. Et là, je me suis dit, OK, l'univers, clairement, me met sur une voie que je n'avais jamais, jamais pensée de ma vie. Je n'étais pas du tout de ces enfants ou de ces jeunes filles qui pensaient avoir des enfants, qui pensaient enfants. Pas du tout. Et donc du coup je me suis dit ok, si je me retrouve régulièrement à des enfancements, ça serait quand même cool que j'ai plus de savoirs autour, voilà, si un jour il se passe une urgence ou quoi. Et c'est là où j'ai continué à faire des allers-retours au Mexique et au Guatemala. pour rencontrer plus de sages-femmes traditionnelles. Pas qu'il y a eu des femmes colombiennes, des femmes péruviennes aussi qui m'ont transmis. Mais voilà, pour avoir plus de savoirs, de connaissances. À la base, mon idée, c'était autour de l'enfantement, autour de vraiment accompagner les femmes à enfanter. Mais en fait, les sages-femmes traditionnelles, elles ne s'occupent pas que des enfantements. Elles s'occupent de tous les passages de vie d'une femme. Et donc, du coup, de la gynécologie holistique aussi. C'est comme ça que je suis rentrée de plus en plus dans le monde de la gynécologie holistique, de la guérison de l'utérus.
- Speaker #0
et c'est d'ailleurs comme ça que je t'ai rencontré et c'est auprès de toi que j'ai reçu et cheminé pas mal sur tout ce qui est accompagnement justement de ces passages de vie par des soins rituels entre autres et par d'autres moments rituels hyper importants merci, merci pour cette présentation qui ne ressemble pas du tout à un portrait chinois effectivement Et si je te dis Marina que tu es une femme inspirante en fait, du coup qu'est-ce que tu auras envie de me répondre ? Qu'est-ce que ça t'évoque ? Qu'est-ce que ça te dit En quoi ça te plaît ? En quoi ça te déplaît ça ?
- Speaker #1
Je ne sais pas si tu as entendu dans l'audio, mais tu as dit tu es une femme inspirante et il y a le clocher de l'église qui a sonné. Je me suis dit merci pour les petits signes de la vie. C'est vrai que c'est plutôt ça en fait que je reçois. Souvent c'est de l'extérieur, des petits clochers ou des gens qui vont me dire ces mots-là de femme inspirante. Sinon de moi-même, je ne me dirais pas je suis une femme inspirante. Mais c'est vrai qu'à force d'avoir... de l'écouter des autres, on commence à se dire Ok, peut-être que oui. Je pense que c'est ça qui inspire les gens, c'est les récits de gens ordinaires qui ont pu vivre des choses aussi extraordinaires parfois. Et je pense qu'on fait tous partie un peu de ça. Mais voilà, quand je parle de ma vie, de mon enfance, de qui j'ai été, comme nombreux, beaucoup de gens vont se retrouver dans mon histoire où il y a eu beaucoup de violences quand j'étais jeune, où j'ai eu des problèmes, des troubles gynécologiques, il y a eu des... des problématiques avec les hommes, des abus, etc. Donc voilà, je pars d'une histoire assez... qui est la mienne, mais qui est à la fois un grégore de beaucoup de femmes. Et avec ça, même avec tous ces bagages, en fait, on sait qu'on peut réussir à être pleinement sur son chemin, à pouvoir briller, à pouvoir être dans sa puissance. Par la suite, voilà, c'est ce qui m'a amenée aussi... Ce trop-plein, au bout d'un moment, m'a amenée à péter un pont très jeune et à décider, avec ma sœur, de tout quitter, de quitter Paris pour aller vivre justement en Amérique latine. On est parties en Argentine au début. Donc voilà, ça a commencé avec les voyages. Et les voyages, souvent, ça inspire les gens. Les gens se visualisent, ils sont chez eux. Souvent, les gens sont pleins de peur de voyage. Alors, s'il y a un truc que je n'avais pas, j'avais plein de trucs dans mon passé, mais s'il y a un truc que je n'avais pas, c'était la peur. Ça n'a jamais été un frein pour moi. Et au contraire, voilà. Du coup, cette attrait d'aller toujours plus loin. Un truc aussi que les gens ne savent pas forcément, j'ai été basketteuse aussi, à un bon niveau. Et voilà, ce truc-là du dépassement de soi aussi en tant que sportive, ce truc-là d'aller au-delà de ce qu'on peut faire. Tous les jours, en Amérique latine, quand on nous croisait, deux femmes en train de faire du stop, on disait mais vous êtes folles, mais vous ne savez pas, il y a des femmes qui se font tuer, violer... Bref, tout le monde essayait de nous mettre la peur, la peur tout le temps, et nous, on était en mode bisounours total. Ce n'était pas du tout ça qui nous préoccupait. Quand on raconte les histoires tatouettes de voyages, ça s'inspire les gens. Et puis aussi le fait de trouver pleinement, comme on parlait, son chemin, sa voie. Il y en a, ils passent leur vie à se chercher. Ce qui est normal, on est conditionné de par notre histoire familiale, on est conditionné de par notre histoire culturelle, on est conditionné par la société. Tout nous amène aujourd'hui à faire nos petites études, soit à poursuivre les carrières de papa-maman dans le droit, avocat, je ne sais pas quoi, soit à faire une école de com ou de commerce. On a un petit peu un truc là qui se dessine dans ces années, en tout cas les années 90-2000 dans lesquelles nous on a été, qui était là-dedans. et donc d'arriver à s'extraire de ça et à ressentir pleinement ou à se laisser appeler par le chemin comme on dit en fait je me suis dirigée du coup j'ai fait un master en communication j'ai fait le bon petit bonhomme de chemin mais voilà j'ai laissé après la vie m'emmener là où je devais aller qui a été être près des femmes un truc dont je ne m'attendais pas du tout et je pense que c'est vrai je pense qu'écouter des femmes moi aussi du coup quand j'ai commencé ce chemin-là J'ai été inspirée par des femmes, surtout en Amérique latine. Je rencontrais des femmes que je ne connaissais pas et qui, au bout de cinq minutes, me montraient sur leur téléphone leurs enfantements à la maison, tu vois. Je pense que c'est important de se laisser inspirer par les autres, par leur vécu. Et ça nous donne à nous déjà une vision différente, une ouverture d'esprit de Ah oui, on peut faire les choses différemment Moi, quand à 20 ans ou à 21 ans, on me montre sur un téléphone un enfantement à la maison, je me dis Mais waouh, je n'ai même jamais réfléchi à ça dans ma vie à ce moment-là, de me dire On peut enfanter autrement qu'à l'hôpital Voilà, je pense que les histoires des autres, elles nous nourrissent, elles sèment des graines. Et donc, c'est ce que j'espère faire aussi.
- Speaker #0
Oui, tout à fait. Et du coup, je te remercie pour ce que tu viens de partager, parce que dans l'idée d'inspirer, de mettre en écho aussi plein d'histoires de vie pour à un moment donné ouvrir les consciences et en tout cas s'ouvrir le champ des possibles pour voir comment ça résonne pour soi et pas se contenter uniquement de la carrière toute tracée qu'on a choisi de suivre ou qu'on nous a imposé aussi. C'est aussi toute l'essence du podcast. et aussi de cette deuxième forme d'interview que j'ouvre, on ouvre le bal ensemble toutes les deux pour vraiment pouvoir oui un peu tu vois aware quoi on ouvre tout ce qui est possible et il y a peut-être des femmes là qui nous écoutent et qui se disent mais qu'est-ce qu'elle parle d'enfantement naturel on est chez soi et que Massage de l'utérus et tout ça, je suis persuadée qu'il y en a quelques-unes qui savent même pas que c'est possible, que ça existe. Et c'est vraiment pour ça que j'avais envie de t'entendre aujourd'hui. Tu as parlé des récits de voyages, des récits des autres qui inspirent. Et tu as aussi parlé que c'est comme ça finalement quand on trouve sa place, qu'on est dans sa puissance. Et donc c'est une notion que j'avais envie qu'on évoque ensemble aujourd'hui. Cette notion de puissance en fait. Comment est-ce que toi tu l'incarnes même si... J'ai une idée de ce que tu vas développer qui fait suite à ce que tu viens déjà de mentionner. Comment est-ce que tu vis cette puissance, toi, dans ton quotidien ?
- Speaker #1
Très bonne question. Déjà, je pense que la toute première fois où j'ai pu toucher, comme je disais, à cette espèce de puissance, c'est en accompagnant ma sœur dans son premier enfantement. Et par la suite, moi, je suis tombée enceinte un an et quelques après. Donc, deux ans après, je donnais naissance aussi à ma fille à la maison. Et voilà, ça déjà, l'enfantement. Moi, j'ai vécu l'enfantement à la maison, qui est encore plus un regain de puissance de femme, de se dire qu'on est forte au-delà de tout. Mais je pense que même un enfantement en milieu hospitalier, même une grossesse, une femme qui transforme son corps pour créer la vie et donner la vie, c'est juste un truc de dingue quand on y pense. Il y a des rites de passage de femmes qui nous donnent l'opportunité de toucher à cette puissance déjà. Mais pas que, bien sûr, on n'est pas puissante que lorsqu'on est maman. Il y a plein d'autres moyens de toucher à sa puissance. Et effectivement, je pense que je remercie, je suis tellement en gratitude de la vie de m'avoir mis sur ce chemin-là sans que j'ai rien à demander. Et moi, clairement, ça m'a fait retrouver une part de puissance de se sentir utile dans cette vie, de ne pas juste vendre des produits inutiles comme j'étais destinée à le faire avec mes études de com. Mais de se sentir utile, sentir qu'on a une vraie place sur Terre et qu'on peut... être utile d'une façon ou d'une autre. Moi, c'est en accompagnant les femmes. D'autres gens, ça va être en faisant des choses avec la nature. Enfin, peu importe qui l'on est et comment ça se manifeste. Mais ça, ça nous redonne de la confiance en nous, en la vie, en tout ce système qui est la vie, l'univers, ces rouages. C'est dire, en fait, on a notre place dans le rouage, on a notre place. Voilà, tout ce qu'on dit. On est toutes des petites cellules qui créent, qu'une seule personne ne serait pas sur Terre et tout serait différent, tu vois. On se dit, ouais, ça prend vraiment un sens, tout ça. Et je pense que là-dedans, Il y a aussi à travers le lien avec la nature, une des premières choses quand on me demande comment on commence un chemin de guérison, comment on commence un chemin à se retrouver en tant que femme, comment je sors un petit peu de la situation dans laquelle je suis, je dis toujours aux gens, part dans la nature. Part te ressourcer dans la nature, c'est la première des clés, parce qu'on est la nature. Et la vie occidentale dans laquelle on grandit, dans des maisons, dans des apparts, dans du béton, déconnecter de la nature, ça nous fait nous déconnecter de notre propre nature intérieure. et du coup à nous déconnecter de nos aspirations profondes et de qui on est réellement. Et je pense vraiment ça. Le premier truc, c'est aller en nature, se reconnecter, s'asseoir au pied d'un arbre, regarder les feuilles bouger, les oiseaux danser, chanter. Moi, en tout cas, c'est vraiment dans la nature que j'ai reçu beaucoup, beaucoup de messages, beaucoup de prises de conscience. Quand je me reconnecte à ça et que je me dis, mais en fait, je suis la nature. La nature, elle est puissante quand on regarde la nature, les éléments, les arbres. des fleurs qui poussent au milieu du béton, cette résilience qu'a la nature toujours, on la retrouve en nous aussi. Moi, j'accompagne des femmes qui ont vécu des chemins de dingue, des traumas de dingue, et qui ont fait preuve de force, de résilience pour arriver à là où elles en sont. Je me dis que c'est vraiment ça. On est ces petites fleurs qui émergent du béton. C'est puissant d'assister à ça et de l'incarner aussi. Voilà, je pense que je l'incarne assez parce que je vis la moitié du temps en van. Donc, je passe beaucoup de temps dans la nature avec ma fille. Aujourd'hui, maintenant, depuis un an et demi, on s'est installé dans l'autre, dans le sud de la France, où quand même, on est principalement aussi dans la nature tout le temps. Même si on vit en ville, on peut totalement aller, je pense que partout, même à Paris, on a des magnifiques forêts. Juste prendre plus de temps dans sa vie pour se connecter à la nature, prendre plus d'espace, de vacances. Comme avant, tu vois, aller à la pêche, aller avec ses parents dans un lac. Je pense qu'on perd de plus en plus ça en tant que société très développée. On perd de plus en plus ce lien à la nature et c'est important de recréer des espaces comme ça pour soi et aussi d'accompagner nos enfants là-dedans, qu'ils ne perdent pas surtout ce lien-là. Parce que les enfants, ils ont ce lien naturel à eux-mêmes et à la nature, cette recherche, cette envie, cette curiosité naturelle. Et c'est important de nous nous accompagner, d'accompagner notre petit enfant intérieur à retrouver ça. Et si on a des enfants, à les accompagner à ne pas perdre ça.
- Speaker #0
Du coup, tu m'offres une transition parfaite parce que pour moi, la nature, alors c'est aussi un choix que j'ai fait, j'habite en campagne, j'ai un petit étang, il y a des canards, il y a des cannes, on a des poules, coques, chèvres, moutons, tout ça, je fais mon potager et tout ça, c'est essentiel pour moi. Donc c'est aussi un lieu de ressourcement énorme pour moi. Et donc cette nature, tu as parlé de l'arbre, de la puissance de la nature, de ce qu'elle nous apporte. Et en même temps, il y a pour cette petite fleur qui émerge du béton dont tu parlais, aussi une forme de vulnérabilité avec une exposition aux intempéries, etc. Et où on ne sait jamais comment ça va se passer. Du coup, j'ai vraiment envie d'avoir ta vision des choses, ton regard sur justement cette notion de vulnérabilité. Puisqu'on a dit que tu es inspirante et même le clocher l'a confirmé. que tu es aussi dans ta puissance parce que tu as trouvé ta place parce que tu es au service d'eux parce que tout a du sens pour toi et qu'en même temps tu t'inspires beaucoup de la nature la vulnérabilité c'est quoi la place que tu lui as donné dans ta vie ?
- Speaker #1
C'est une notion très très importante la vulnérabilité Et c'est pas que la société actuelle, je pense que c'est quelque chose qui dote très très longtemps, ce truc-là, où on nous apprend à être fort, à ne pas pleurer, faut pas chouiner devant les gens, faut pas pleurer, faut pas trop montrer nos émotions, tu vois, faut pas trop être vulnérable finalement, parce que si on est vulnérable, les autres peuvent nous attaquer, alors que si on est fort, si on est un gros balou, si on est une grosse dure, dans la société on nous apprend finalement à aller vers les valeurs masculines, du courage, de la force, etc. Et bien du coup on se crée en fait une coquille, on se crée une armure en fait. Et plus on se crée une armure, plus on bloque ce qui peut passer entre nous et le monde. En fait, tant qu'on a cette armure sur notre cœur, tant qu'on crée cette armure, donc oui, on se protège, d'une certaine façon, on se protège de plein de choses qui pourraient nous arriver. et d'un autre côté on se protège, on s'empêche de vivre plein de choses qui pourraient nous arriver. Donc oui, la vulnérabilité c'est important de souligner qu'en fait on est des humains déjà, et c'est ok qu'il nous arrive des choses, c'est ok qu'on vive des expériences. Moi je crois beaucoup en là, mais en fait qu'on vient d'incarner sur Terre avec un chemin qui est le nôtre, qui est parfois pas facile, mais qui a un sens en fait. Notre chemin, nos expériences difficiles nous emmènent souvent vers se rapprocher de qui l'on est. On le voit beaucoup avec des gens qui vivent à travers des... Je pense que tu as dû entendre mille histoires comme ça avec ton podcast. Des gens qui vivent des maladies ou des burn-out ou des grosses choses comme ça qui vont les faire d'un coup tout bousculer dans leur vie pour finalement se dire ça m'a emmené à me défaire de mes peurs, à me défaire de ceci, à me ramener vers une activité professionnelle qui est pleinement qui je suis, qui résonne pleinement avec ma mission de vie. Je pense que toutes ces expériences vulnérables nous emmènent vers notre puissance finalement. Il y a un des gros exemples que je donne souvent, moi je suis beaucoup dans le milieu de l'enfantement du coup, il me dit mais en fait l'enfantement, c'est le moment de la vie où la femme est le plus vulnérable, elle s'ouvre, son corps s'ouvre à son paroxysme, les femmes pensent même qu'elles vont mourir, il y a ce moment dans l'enfantement que la femme pense qu'elle va mourir, ça n'arrive pas à tout le monde, ça arrive dans une majorité des cas où la femme pense que c'est tellement trop puissant tout ce qui est en train de se passer en elle, trop douloureux. Elle est en train de mourir, alors que non, elle est en train de mourir à qui elle était avant, pour devenir pleinement la mère ou la femme qu'elle va être. Et donc voilà, il y a ce paradis où à la fois la femme est dans son moment le plus puissant de la vie, c'est puissant de donner la vie, c'est puissant d'enfanter, et à la fois c'est le moment le plus vulnérable. Il y a des endroits sur Terre notamment... Au Maroc, on dit que la femme, elle a son tombeau ouvert les 40 premiers jours du postpartum, parce que c'est vraiment le moment, d'ailleurs souvent quand on disait que les femmes, elles mouraient en couche, elles mouraient pas en couche, elles mouraient la plupart du temps en suite de couche, parce que c'est le moment où on est le plus vulnérable, vraiment notre système immunitaire est au plus faible, etc. Et donc on peut attraper plein de maladies. Et donc voilà, on est à la fois le plus vulnérable et à la fois c'est le moment le plus incroyable, le plus puissant dans la vie d'une femme. Donc l'un et l'autre ne sont pas une dualité, ce sont deux composantes qui nous emmènent vers qui on est. La vulnérabilité et la puissance vont ensemble pour nous emmener vers qui on est pleinement.
- Speaker #0
Absolument, c'est des choses dont je suis aussi intimement convaincue. Tu demandais par rapport à toutes les histoires qu'on avait pu entendre à ce micro sur le podcast. Il y a la mienne avant tout qui fait que ce podcast existe en fait. Cette vulnérabilité pour traverser la maladie, moi la sclérose en plaques, ça a été nécessaire. Et ça m'a fait mourir une partie de moi. Et en fait, ce que je reconstruis, c'est tellement naturel que, comme toi, j'ai beaucoup de gratitude, malgré tout, sur cette douloureuse épreuve qui a été mise sur mon chemin, avec cette puissance et cette vulnérabilité qui s'entremêlent et qui font qu'à un moment donné, on peut se révéler à soi, au monde, et trouver sa place aussi avec... professionnellement, personnellement, avec ce qu'on incarne, ce qu'on rayonne, etc. Et pour moi, il y a cet entremêlement vraiment de la puissance et de la vulnérabilité. Tu nous as parlé pas mal de ton parcours, de ce que tu fais, de qui tu étais avant et de ce que tu as découvert en allant à la rencontre des autres, ce que tu as reçu aussi, aussi bien des lieux que des personnes. Ce serait quoi les enseignements les plus importants que tu gardes là précieusement que tu as pu recevoir ?
- Speaker #1
Je pense que beaucoup d'enseignements se regroupent finalement pour aller vers ce qu'on pourrait appeler la foi, mais pas la foi au sens religieux, la foi dans le sens de l'espoir en toutes choses, faire confiance en la vie, faire confiance en l'univers. Parce que souvent, c'est un peu ça qu'on perd, surtout avec toutes les actualités, entre ce qui se passe dans notre vie et les actualités du monde. On peut perdre un peu cette notion de est-ce que ça a un sens tout ça ? J'accompagne tellement de... de femmes avec des chemins difficiles, que même moi, il y a des moments, j'ai des grosses baisses d'énergie. Et puis parfois, il y a des petites choses, des événements que je vis, auxquels j'assiste, qui me rappellent en fait que non, tout a un sens. Tout a un sens, même si on ne le comprend pas sur le moment, même si nous, à notre petite échelle d'humain, on ne comprend pas ce grand plan divin, j'ai quand même l'impression au fond de moi que tout a un sens. Et il y a beaucoup cette notion de foi, d'espoir qui m'habite. Si on met en nous les mauvais schémas, c'est un peu en nous, ceux que la civilisation, ceux que les conditionnements de la société nous amisent ou qu'on a eus en tant que traumatisme d'enfant, etc. Tout ça, c'est nos couches de béton en nous. Et un jour, au fur et à mesure, si on arrive à lâcher une à une, ces couches, ces peurs, ces colères, ces traumatismes, etc., on arrive juste à notre état naturel, à notre arbre, à notre forêt intérieure et qui reprendra ses droits pleinement à un moment donné. Parce qu'on est résiliente, parce qu'on est la nature. En tout cas, c'est ça qui m'habite, cette foi, cette croyance que la vie grandira toujours, que c'est l'amour et la lumière qui gagnent finalement, comme dans les films hollywoodiens. Mais en tout cas, j'assiste tellement à des chemins. Il y a eu le mien, il y a eu le de femmes, d'amis que j'ai pu rencontrer, mais il y a toutes ces femmes. que j'accompagne tous les jours, qui me font continuer à croire en cette vision. Parce qu'il y en a des mille et une raisons d'être dans l'obscurité, dans la noirceur, d'en vouloir au monde entier, d'être dans la colère, d'être dans la tristesse. Je pense que c'est important de garder cet espoir.
- Speaker #0
Et du coup par rapport à ça, qu'est-ce que toi tu dirais à une personne qui viendrait à ta rencontre et qui te demanderait ce qu'elle doit faire ou par quoi commencer ou un conseil ou ce que tu pourrais lui entre guillemets transmettre pour qu'elle commence son propre chemin ?
- Speaker #1
Ça dépend de quelle thématique. Souvent, je dis aux femmes de commencer par la créativité. Propre de la qualité féminine, c'est la créativité. C'est de créer dans le sens concret, de créer dans notre ventre, de créer, de donner la vie. Mais la créativité se manifeste sous plein de formes. Et quand on est enfant, on développe ça. On aime peindre, on aime dessiner, on aime danser, on aime chanter. Peut-être pas tout ça à la fois, mais on aime. On manque un petit peu quelque chose de créatif. On crée des choses dans la nature avec nos mains. Il y a souvent cette chose-là qu'on va perdre en grandissant. et donc c'est se reconnecter à ça je dis souvent aux femmes qu'est-ce que t'aimais faire quand t'étais petite elle me dit ah ben moi j'ai dansé les dix premières années de ma vie puis j'ai arrêté parce que ceci ou cela ou un autre exemple par exemple ben reconnecte-toi à ça reconnecte-toi à ta petite fille intérieure à cette créativité-là
- Speaker #0
et si c'est pas ça que tu sens et si en ce moment tu sens mettre une autre passion une autre créative, connecte-toi à cet acte de créativité parce que en créant, quand on façonne de nos mains quand on façonne de notre corps on est dans l'action de faire et de déjà commencer à transformer, c'est comment à partir d'une terre d'argile je vais créer, je vais transformer ça en quelque chose de beau beau subjectivement en tout cas qui me ressemble, qui est à mon image parce que je le façonne avec mes mains, pareil avec la peinture, pareil avec mon corps comme on a un corps statique je transforme et je le mets dans un mouvement de vie, dans un mouvement qui va m'inspirer l'espoir, ou l'amour, ou même la tristesse. On met en vie notre corps, notre voix, et finalement notre vie. C'est comment on met en action, comment on met en forme, comment on met en mouvement, comment on met en vie ce chemin-là qui est le nôtre. Pour moi, il y a la créativité, et comme je l'ai déjà dit, la connexion à la nature, qui est à la fois une ressource de bien-être mental, une ressource de bien-être physique. C'est bon pour la santé, on le sait, d'aller dans la nature. et à la fois de bien être énergétique dans le sens où on peut recevoir plein de messages on peut laisser aussi nos émotions être apaisées être accueillies par la terre être accueillies par la nature donc ouais, c'est ces deux grands éléments en tout cas dans l'accompagnement à la femme dans ce que moi je fais beaucoup d'être auprès des femmes c'est ça que je recommande en premier lieu
- Speaker #1
C'est drôle que tu aies parlé de façonner la terre pour en faire quelque chose parce qu'à l'heure où on enregistre, dans deux jours, j'ai le plaisir et l'honneur d'animer une nouvelle journée de sororité, de stage avec ma binôme Fabienne que tu connais aussi. Et c'est une des activités qu'on a prévues justement de façonner la terre, de façonner l'argile et de créer, de la décorer, etc. aussi une façon de s'exprimer soi à travers ses mains en fait oui alors comme on est à la fin de cette interview et que mon podcast s'appelle les croqueuses parce que quoi qu'il me soit arrivé, quoi qu'il arrive à toutes les femmes et toutes les personnes qui peuvent traverser des tempêtes j'aime garder cette notion et là c'est vraiment ma petite fille intérieure qui s'exprime de plaisir, de gourmandise, d'émerveillement, quoi qu'il arrive. Et donc, ce quiz gourmand de fin d'interview est indispensable. Donc, j'ai quelques questions de gourmandise à te poser. Peut-être que Rosa aura envie de répondre aussi. Est-ce que tu es prête à me répondre du tac au tac, sans forcément beaucoup de réflexion ou tout ça ?
- Speaker #0
Allez ! Merci.
- Speaker #1
Alors je vais le mettre en vous comme ça, si vous avez envie de vous concerter pour répondre à deux, vous pouvez. Donc qu'est-ce que vous mangez et qu'est-ce qui vous donne envie de manger quand vous êtes joyeuse ?
- Speaker #0
J'adore manger des oeufs à la coque ! En toutes circonstances, elle aime les oeufs à la coque. C'est pas que quand elle est joyeuse. Tu sais à quoi j'ai pensé, moi ? On aime beaucoup manger. C'est du chia. Du chia avec des fruits rouges. Oui, du chia !
- Speaker #1
Très bien. Et alors ? Peut-être dans un autre état émotionnel, quand vous êtes triste, est-ce qu'il y a quelque chose qui vous donne envie et qui potentiellement vous réconforte ? chocolat mon amour ça c'est pas à manger mais oui un câlin ah bah oui évidemment un câlin et du chocolat et la vie est belle voilà pour toutes les deux qu'est-ce qui est synonyme de partage et de convivialité dans les plats dans ce que vous mangez qu'est-ce qui fait convivialité c'est-à-dire que quand il y a d'autres gens avec nous par exemple on en est partagé à manger
- Speaker #0
Ah, du houmous ! Du houmous, c'est vrai qu'on fait beaucoup de houmous !
- Speaker #1
Génial ! Donc le houmous, c'est la convivialité et le partage parce que vous êtes avec des gens !
- Speaker #0
Oui !
- Speaker #1
Et s'il y avait un plat qui illustre un petit peu toutes les valeurs que vous avez choisi d'incarner dans votre quotidien, ce serait lequel ?
- Speaker #0
Le riz au lait ! Mais c'est pas bête à dire ça parce que c'est un des seuls desserts que ma mère me faisait depuis que je suis toute petite et qu'elle continue à faire pour ses petites filles. Donc c'est vrai que ça résume bien la transmission de mère en fille, le riz au lait. Merci Rosa.
- Speaker #1
Génial, heureusement que tu es venue Rosa pour ce quiz. Et comme moi aussi, je suis une grande croqueuse de chocolat. Dans celui que vous choisissez, est-ce que vous êtes plutôt chocolat noir, chocolat au lait ou chocolat blanc ?
- Speaker #0
Chocolat noir Carrément chocolat noir mais chocolat noir avec des petites coquineries dedans du genre à l'orange ou fleur de sel ou piste ou cranberry Je n'aime pas cranberry C'est bon ?
- Speaker #1
Génial Eh bien un grand merci Marina et Rosa d'être venus partager un bout de vous de ce que tu es et de ce que tu incarnes pour toi et pour les autres et si on veut te suivre et te retrouver comment on fait ?
- Speaker #0
ouais il y a mon site internet matricemedicine.com et sur les réseaux sociaux pareil matricemedicine et bien je mettrai tous les liens de toute façon dans la description pour qu'on puisse te retrouver je vous souhaite une belle journée à toutes les deux et aussi à toutes les croqueuses merci
- Speaker #1
Et voilà, c'est la fin de cet épisode en compagnie de mon invitée. Un grand merci à elle pour sa générosité et sa gourmandise assumée. Si vous avez apprécié ce moment, partagez-le sans hésiter et donnez-lui de l'éclat en le notant sur votre plateforme d'écoute préférée. N'oubliez pas de vous abonner pour ne rien manquer des prochaines rencontres, en solo ou accompagnée d'invitées tout aussi inspirantes. Passez une délicieuse journée ou soirée, remplie de gourmandise évidemment et de bonne humeur. On se retrouve la semaine prochaine pour une nouvelle dose de pétillance et d'inspiration. A très vite !