Description

📍S03/EP10 - "Trick or treat 🎃"📍

Dans les épisodes précédents.

Nouvelles vagues. Pas des mini-vagues. De grosses vagues. Ça tangue grave. Vague de Covid, vague de violence... Comme le disait Michel Berger: Il y a tant de vagues et de fumée qu’on n'arrive plus à distinguer le blanc du noir et l’énergie du désespoir… 

François Valérie lui avait dit « Aimons-nous vivants ». Et avec mes amis, c’est ce qu’on a décidé de faire: Nous partons nous reconfiner tous ensemble en Normandie.

Dalida elle voulait mourir sur scène… Et c'est l'envie que j'ai eu lorsque j'ai découvert que mon futur ex petit ami entretenait une double vie. Mais les théâtres sont fermés, et aucun intérêt d’aller rendre l’âme dans une salle vide. L’intérêt de mourir sur scène c’est quand même de le faire en public et d’exposer tout cela sans pudeur aux yeux d’autrui… 

Voici "Trick or treat" le nouvel épisode des Dessous de Savin.


"Les dessous de Savin"

Ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi dés 7h. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Itunes ou ApplePodcasts! Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Facebook et Instagram @sebastiensavin. 


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Pour être notifié de chaque sortie d'épisode et de mon actualité bêtises et autres facéties, inscrivez-vous à ma NEWSLETTER.


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Transcription

  • Speaker #0

    Dans les épisodes précédents. Nouvelle vague. Pas des mini-vagues. De grosses vagues. Ça tombe grave. De toute façon, le moment, c'est plus une habite. On n'a qu'à dire qu'on est en octuier. Vague de Covid. J'ai passé le test ce matin. Et c'est une journée. Vague de violence. Nous, on se réunit parce que t'as un vieux coup de mou. Et toi, tu nous craches à la guerre. et sur le pâté en croûte. Oh oui, mais t'es une meurtrière ? Enfin, comme le disait Michel Berger, il y a tant de vagues et de fumées qu'on n'arrive plus à distinguer les blancs du noir et blablabla. Je ne vais pas pouvoir voir les autres en plein quatre jours. Un oignon pour pleurer. François Valéry, lui, avait dit « Aimons-nous vivants » . Tu veux dire, allez-nous confiner en Normandie, chez vous, dans votre maison de campagne ? Et c'est ce qu'on a décidé de faire. Bon, départ demain, 14h, c'est bon ? Ah oui, je prends la... Ah oui, je lui prends la... Dalida, elle voulait mourir sur scène. Y'a Brian qui te souhaite un joyeux confinement dans un moment, prends bien soin de ta mère, t'es vraiment un bon fou. Oui mais là, les théâtres sont fermés, et aucun intérêt de rendre l'âme dans une salle vide. Allez hop, dehors. L'intérêt de mourir sur une scène, c'est quand même de le faire en public, et d'exposer tout cela sans pudeur, aux yeux d'autres. Je m'en vais faire une dépression, et en... Voici un nouvel épisode des Deux Chutes Savants. Samedi 31 octobre 2020, 8h43, Pays d'Auge. Il t'y sera chaud, il t'y sera chaud, dans les t-shirts, dans les maillots. Ah bah on a du réseau ce matin. Un jour sur deux ici. It's moi, Jean-Louis. All by myself. M'en fous. And I noie mon chagrin avec Céline. Est-ce qu'il y a une déconfiée ? Ah ! C'était Jean-Louis. T'arrête. Ok. Bah tiens, y'a des gilets jaunes. Ok. Et toi tu prends l'avant. Ok. Mais nan, c'est des chasseurs. Ok. Ils sont pas confinés eux ? Une activité essentielle la chasse ? Vas-y, en vente, me la... Mais qu'est-ce que vous faites ? Il a niqué la pute. C'est une propriété privée là ? Ouais. Ouais, mais ça c'est une paire de riz rouge. Extrêmement rare. Ah d'accord, mais euh... Ouais. Je comprends, mais enfin... Cette salope. Ah... Aïe. Chut. Ah ouais, elle sort me voler la pute. Merci monsieur. Merci. Je vous en prie. Merci. Bon courage. Oh les amis, il en est vraiment. Une histoire incroyable. Bah oui, encore les chasseurs. Oui, nous emmerdons les commerçants de parcs. Attends, je le congé, j'ai chassé les chasseurs. Ah merci seul. Ah oui. Vous avez chassé les chasseurs ? Oui, oui, avec Michel, lui, Grenier, et moi j'ai dit barrez-vous. Bande de petites bites. Ah oui ? Ah, allez on rentre. Bah qu'est-ce que tu foutais dehors ? Petit merde. Il fait un froid de chien. Oui maintenant que l'électricité... Bah qu'est-ce que je foutais dehors ? Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Il fait plus chaud à l'extérieur. Il meule là-dedans. Oh, quand même. Moi j'ai dormi en doudoune avec Michel dans le lit. Enfin, entre le matelas et le sommier. Entre le matelas et le sommier ? Oui. Bah j'ai essayé de me couvrir avec ce qu'il y avait de plus épais dans cette putain de chambre. Oh, monsieur Tadjou. Ah, je suis gelé jusqu'au dos. Il faut au moins 48 heures pour espérer chauffer une maison. Au moins boucher les trous béants dans les murs pour espérer chauffer une maison, non ? C'est une maison d'été. Oui, mais on est en Normandie, pas à Bali. Et alors ? Eux, ils peuvent se passer de mur, pas nous. Ah, mais qu'est-ce que t'as aronchonné à la fin ? Ça fait deux jours qu'on se pèle. Oui, on a passé deux jours au frais, et ça a fait un milléchaire. Monsieur Dufour a réparé l'électricité, il nous a bien ramonné le conduit, on va pouvoir faire de belles flambes. Qui a ramonné ? Ah, mais il faut se souvenir où est le compteur. Oui, mais je suis un lit de verre. Merci, madame Valérie. Quand j'ai ouvert la trappe de la cheminée, regardez ce qui m'est tombé sur le coco. Ah les bonnes fiches vont être séchées ! Ah oui, j'ai perdu le taux par les... Mais enfin, me les mettez pas sous le nez ! Oh bah elles vont pas vous bouffer ! Ouais... Elles sont mortes ! Red ! Oh... Non mais... Capouille ! Dead ! C'est Red de chez Red ! Vous voulez les garder Madame Berry ? Bah qu'est-ce que vous voulez que je foute avec deux macchabées de chouette ? Bon bah je les ramène chez nous ! Un bâtiment de truffions, je vais filer ça aux gosses de l'école, ils vont faire des moquettes chauves ! Bonne surprise... Au moins un calva ! Il est 8h57... Oh les petits joueurs, bon bah je repasse vers 16h pour l'apéro. La bonne journée les parisiens. Bonne journée monsieur Dufour. La lourdeur de ce type. Il pue de la gueule mais il rend bien service. Bon Théo, tu crois que tu vas arrêter d'alluler cette chaline ? Parce que j'en ai froid. Ah oui, et puis ça fume. Mais non, ça fume. Ah bah écoutez, laisse-les faire les bromes. Oh écoute si Théo, ça fume, ça fume. Oh merde. Pas la queue d'une flamme. Écoute, vous me pêchez, on va pas le contrarier. Joue à la guerre du feu si ça te fait plaisir. De toute façon, il n'y a pas de fumée sans feu. Ah, chauffe avec Théo. Y'a que de la fumée, y'a pas de feu. Ah, parce qu'il faut du papier, là. On va brûler les vieux gars là, les vieux gossiers. Ah, non ! Bah, qu'est-ce que j'ai dit ? Non mais Théo, qu'est-ce qui va nous rester à nous si tu brûles ? Mais oui, c'est grave Théo ce que tu fais. Comme dans ? Dans Fahrenheit... Fahrenheit 400... 400 combien de gens ? 428... Non, 404 ! Non, la 400... Non, c'est comme un alcool. On avait Jet 27... 27, 427... 51, comme le passé. Eh ben bravo la littérature ! Ben dis donc, tu veux qu'on te brûle tous tes milles Zola, toi ? Ah, bien dit ça ! Ah oui, c'est pareil. Mais enfin, je vous signale que c'est les librairies qui sont fermées, pas les kiosques. Eh ben c'est bien la preuve que c'est essentiel. Eh oui, eh oui. Alors, il nous faut du bois sec. Ah ben, du bois sec, bien sûr, on va trouver ça. Et le guéridon, là ? Eh ben, excellente idée ! Il est affreux. Ok, donc on brûle pas les galas ni les voici, mais on brûle les meubles. Oh bah t'as du réseau, Seb ! Oui, j'ai du réseau, mais le problème c'est que les interlocuteurs sont relous. Ah bon, qui c'est ? Oui, dis-nous. Si, tu veux voir ? Oh, ok. Seb, it's moi again. Et je veux que tu saches que... Eh, mais non ! Seb, c'est... C'était Jean-Louis. Eh ben, il est à fond, la vieille Jean-Louis. Eh ben, ça lui fera les pièces, con. Bon, il va falloir le remplir, ce congélo, pour tenir un siège, comme à la guerre. Cherchez la vis. J'ai craqué, les amis, pour un grand Véronique Courgeot de 500 litres. Ah, mais par toi, c'est bien. Superbe. Et le feu, tu... Ah, bravo. Bon, voilà, ça ressemble à quelque chose qui a fait... Bon, ben voilà. Il est toi, daré-lui. C'est parti pour deux mois. Il nous avait fait du 3 jours pour trouver notre rythme de croisière et il nous a climatés. Nous avions passé la journée à organiser l'intendance pour rester calfeutrés, confinés, cloîtrés. Et nous ne prenions pas les choses à la légère. Samedi 31 octobre 2020. Mais est-ce que je suis un homme ? Oui, tu es un homme. Ben si, c'est un homme. D'accord. Une proposition. Une proposition, bon... Le pape François. Non. Non. Mais si je porte une robe... Non. Alors je mets une... Ça, ça vient. Voilà, tu es un homme. Alors, à venir ma chérie. Oh, mais c'est pas vrai. C'est pire en pire. Oh, ta gueule. Il est pas de quoi, là ? Alors, à Bertrand. Alors, Bertrand. Tu peux me passer les bonbons ? Oui. Je suis... Des crocodiles ? Oui, t'es une femme. Oui, une femme. Ok, donc donne-moi la perruque. Hé, doucement. Je vais me mettre pour foutre les perruques de gonzesses. C'est pas le dernier. Je parlais avec la rom... Non. Non, c'est pas l'île de Renaud. Cathy, tu peux me passer, chamelle. Mais, qu'est-ce que c'est ? Pas moyen d'être ténard. C'est à mon tour. Ah, du four. Salut la jeunesse ! Vous avez appris qu'on est confinés ? Un bonbon ou un sort ? Je savais bien que vous faites Halloween. Non, on ne fait pas Halloween, nard. Et qu'est-ce que vous faites avec une robe ? On joue. Oh ? Un jeu. Oh ? Enfin, on joue. Alors, un bonbon ou un sort ? Écoutez, on n'a pas 5 ans et on n'a pas de bonbons. Ah bon ? Vous allez voir. Eh, les gars ! Il y a Dufour qui demande si on a des bonbons. Non ! Voilà. Oh ! Non. D'accord. Par contre, j'ai les croquettes de Michel, si vous voulez. Elles rendent le pipi moins odorant. Euh, bah alors, un calva ! On est confiné, monsieur Dufour. Alors restez chez vous. Vous savez, moi, c'est en dehors des périodes de confinement que je me sens le plus confiné. Je vois personne. Alors quand les Parisiens arrivent au village... Et rester aussi longtemps c'est un peu la fête pour moi, ça me donne envie de sortir et puis de les voir. Je comprends bien mais si on le lavait le machin... Moi j'ai 84 ans, vous savez... Je préfère encore crever d'une bonne crise de rire. Vous avez une robe pour moi ? Ouais. Avec une perruque aussi si vous voulez. Eh les amis regardez qui je vous ramène. C'est du four, bienvenue. Je vous donne rendez-vous vendredi prochain dès 7h pour un nouvel épisode. D'ici là, retrouvons-nous sur Instagram et Facebook, en un seul mot, ou sur sebastien-savin.com Partagez les épisodes avec les personnes que vous aimez et mettez un avis. Cliquez les 5 étoiles sur Apple Podcasts. Ça aide l'émission à être mise en avant. Je vous souhaite plein de courage et à la semaine prochaine. Prenez soin de vous.

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Dans les épisodes précédents.

Nouvelles vagues. Pas des mini-vagues. De grosses vagues. Ça tangue grave. Vague de Covid, vague de violence... Comme le disait Michel Berger: Il y a tant de vagues et de fumée qu’on n'arrive plus à distinguer le blanc du noir et l’énergie du désespoir… 

François Valérie lui avait dit « Aimons-nous vivants ». Et avec mes amis, c’est ce qu’on a décidé de faire: Nous partons nous reconfiner tous ensemble en Normandie.

Dalida elle voulait mourir sur scène… Et c'est l'envie que j'ai eu lorsque j'ai découvert que mon futur ex petit ami entretenait une double vie. Mais les théâtres sont fermés, et aucun intérêt d’aller rendre l’âme dans une salle vide. L’intérêt de mourir sur scène c’est quand même de le faire en public et d’exposer tout cela sans pudeur aux yeux d’autrui… 

Voici "Trick or treat" le nouvel épisode des Dessous de Savin.


"Les dessous de Savin"

Ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi dés 7h. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Itunes ou ApplePodcasts! Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Facebook et Instagram @sebastiensavin. 


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  • Speaker #0

    Dans les épisodes précédents. Nouvelle vague. Pas des mini-vagues. De grosses vagues. Ça tombe grave. De toute façon, le moment, c'est plus une habite. On n'a qu'à dire qu'on est en octuier. Vague de Covid. J'ai passé le test ce matin. Et c'est une journée. Vague de violence. Nous, on se réunit parce que t'as un vieux coup de mou. Et toi, tu nous craches à la guerre. et sur le pâté en croûte. Oh oui, mais t'es une meurtrière ? Enfin, comme le disait Michel Berger, il y a tant de vagues et de fumées qu'on n'arrive plus à distinguer les blancs du noir et blablabla. Je ne vais pas pouvoir voir les autres en plein quatre jours. Un oignon pour pleurer. François Valéry, lui, avait dit « Aimons-nous vivants » . Tu veux dire, allez-nous confiner en Normandie, chez vous, dans votre maison de campagne ? Et c'est ce qu'on a décidé de faire. Bon, départ demain, 14h, c'est bon ? Ah oui, je prends la... Ah oui, je lui prends la... Dalida, elle voulait mourir sur scène. Y'a Brian qui te souhaite un joyeux confinement dans un moment, prends bien soin de ta mère, t'es vraiment un bon fou. Oui mais là, les théâtres sont fermés, et aucun intérêt de rendre l'âme dans une salle vide. Allez hop, dehors. L'intérêt de mourir sur une scène, c'est quand même de le faire en public, et d'exposer tout cela sans pudeur, aux yeux d'autres. Je m'en vais faire une dépression, et en... Voici un nouvel épisode des Deux Chutes Savants. Samedi 31 octobre 2020, 8h43, Pays d'Auge. Il t'y sera chaud, il t'y sera chaud, dans les t-shirts, dans les maillots. Ah bah on a du réseau ce matin. Un jour sur deux ici. It's moi, Jean-Louis. All by myself. M'en fous. And I noie mon chagrin avec Céline. Est-ce qu'il y a une déconfiée ? Ah ! C'était Jean-Louis. T'arrête. Ok. Bah tiens, y'a des gilets jaunes. Ok. Et toi tu prends l'avant. Ok. Mais nan, c'est des chasseurs. Ok. Ils sont pas confinés eux ? Une activité essentielle la chasse ? Vas-y, en vente, me la... Mais qu'est-ce que vous faites ? Il a niqué la pute. C'est une propriété privée là ? Ouais. Ouais, mais ça c'est une paire de riz rouge. Extrêmement rare. Ah d'accord, mais euh... Ouais. Je comprends, mais enfin... Cette salope. Ah... Aïe. Chut. Ah ouais, elle sort me voler la pute. Merci monsieur. Merci. Je vous en prie. Merci. Bon courage. Oh les amis, il en est vraiment. Une histoire incroyable. Bah oui, encore les chasseurs. Oui, nous emmerdons les commerçants de parcs. Attends, je le congé, j'ai chassé les chasseurs. Ah merci seul. Ah oui. Vous avez chassé les chasseurs ? Oui, oui, avec Michel, lui, Grenier, et moi j'ai dit barrez-vous. Bande de petites bites. Ah oui ? Ah, allez on rentre. Bah qu'est-ce que tu foutais dehors ? Petit merde. Il fait un froid de chien. Oui maintenant que l'électricité... Bah qu'est-ce que je foutais dehors ? Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Il fait plus chaud à l'extérieur. Il meule là-dedans. Oh, quand même. Moi j'ai dormi en doudoune avec Michel dans le lit. Enfin, entre le matelas et le sommier. Entre le matelas et le sommier ? Oui. Bah j'ai essayé de me couvrir avec ce qu'il y avait de plus épais dans cette putain de chambre. Oh, monsieur Tadjou. Ah, je suis gelé jusqu'au dos. Il faut au moins 48 heures pour espérer chauffer une maison. Au moins boucher les trous béants dans les murs pour espérer chauffer une maison, non ? C'est une maison d'été. Oui, mais on est en Normandie, pas à Bali. Et alors ? Eux, ils peuvent se passer de mur, pas nous. Ah, mais qu'est-ce que t'as aronchonné à la fin ? Ça fait deux jours qu'on se pèle. Oui, on a passé deux jours au frais, et ça a fait un milléchaire. Monsieur Dufour a réparé l'électricité, il nous a bien ramonné le conduit, on va pouvoir faire de belles flambes. Qui a ramonné ? Ah, mais il faut se souvenir où est le compteur. Oui, mais je suis un lit de verre. Merci, madame Valérie. Quand j'ai ouvert la trappe de la cheminée, regardez ce qui m'est tombé sur le coco. Ah les bonnes fiches vont être séchées ! Ah oui, j'ai perdu le taux par les... Mais enfin, me les mettez pas sous le nez ! Oh bah elles vont pas vous bouffer ! Ouais... Elles sont mortes ! Red ! Oh... Non mais... Capouille ! Dead ! C'est Red de chez Red ! Vous voulez les garder Madame Berry ? Bah qu'est-ce que vous voulez que je foute avec deux macchabées de chouette ? Bon bah je les ramène chez nous ! Un bâtiment de truffions, je vais filer ça aux gosses de l'école, ils vont faire des moquettes chauves ! Bonne surprise... Au moins un calva ! Il est 8h57... Oh les petits joueurs, bon bah je repasse vers 16h pour l'apéro. La bonne journée les parisiens. Bonne journée monsieur Dufour. La lourdeur de ce type. Il pue de la gueule mais il rend bien service. Bon Théo, tu crois que tu vas arrêter d'alluler cette chaline ? Parce que j'en ai froid. Ah oui, et puis ça fume. Mais non, ça fume. Ah bah écoutez, laisse-les faire les bromes. Oh écoute si Théo, ça fume, ça fume. Oh merde. Pas la queue d'une flamme. Écoute, vous me pêchez, on va pas le contrarier. Joue à la guerre du feu si ça te fait plaisir. De toute façon, il n'y a pas de fumée sans feu. Ah, chauffe avec Théo. Y'a que de la fumée, y'a pas de feu. Ah, parce qu'il faut du papier, là. On va brûler les vieux gars là, les vieux gossiers. Ah, non ! Bah, qu'est-ce que j'ai dit ? Non mais Théo, qu'est-ce qui va nous rester à nous si tu brûles ? Mais oui, c'est grave Théo ce que tu fais. Comme dans ? Dans Fahrenheit... Fahrenheit 400... 400 combien de gens ? 428... Non, 404 ! Non, la 400... Non, c'est comme un alcool. On avait Jet 27... 27, 427... 51, comme le passé. Eh ben bravo la littérature ! Ben dis donc, tu veux qu'on te brûle tous tes milles Zola, toi ? Ah, bien dit ça ! Ah oui, c'est pareil. Mais enfin, je vous signale que c'est les librairies qui sont fermées, pas les kiosques. Eh ben c'est bien la preuve que c'est essentiel. Eh oui, eh oui. Alors, il nous faut du bois sec. Ah ben, du bois sec, bien sûr, on va trouver ça. Et le guéridon, là ? Eh ben, excellente idée ! Il est affreux. Ok, donc on brûle pas les galas ni les voici, mais on brûle les meubles. Oh bah t'as du réseau, Seb ! Oui, j'ai du réseau, mais le problème c'est que les interlocuteurs sont relous. Ah bon, qui c'est ? Oui, dis-nous. Si, tu veux voir ? Oh, ok. Seb, it's moi again. Et je veux que tu saches que... Eh, mais non ! Seb, c'est... C'était Jean-Louis. Eh ben, il est à fond, la vieille Jean-Louis. Eh ben, ça lui fera les pièces, con. Bon, il va falloir le remplir, ce congélo, pour tenir un siège, comme à la guerre. Cherchez la vis. J'ai craqué, les amis, pour un grand Véronique Courgeot de 500 litres. Ah, mais par toi, c'est bien. Superbe. Et le feu, tu... Ah, bravo. Bon, voilà, ça ressemble à quelque chose qui a fait... Bon, ben voilà. Il est toi, daré-lui. C'est parti pour deux mois. Il nous avait fait du 3 jours pour trouver notre rythme de croisière et il nous a climatés. Nous avions passé la journée à organiser l'intendance pour rester calfeutrés, confinés, cloîtrés. Et nous ne prenions pas les choses à la légère. Samedi 31 octobre 2020. Mais est-ce que je suis un homme ? Oui, tu es un homme. Ben si, c'est un homme. D'accord. Une proposition. Une proposition, bon... Le pape François. Non. Non. Mais si je porte une robe... Non. Alors je mets une... Ça, ça vient. Voilà, tu es un homme. Alors, à venir ma chérie. Oh, mais c'est pas vrai. C'est pire en pire. Oh, ta gueule. Il est pas de quoi, là ? Alors, à Bertrand. Alors, Bertrand. Tu peux me passer les bonbons ? Oui. Je suis... Des crocodiles ? Oui, t'es une femme. Oui, une femme. Ok, donc donne-moi la perruque. Hé, doucement. Je vais me mettre pour foutre les perruques de gonzesses. C'est pas le dernier. Je parlais avec la rom... Non. Non, c'est pas l'île de Renaud. Cathy, tu peux me passer, chamelle. Mais, qu'est-ce que c'est ? Pas moyen d'être ténard. C'est à mon tour. Ah, du four. Salut la jeunesse ! Vous avez appris qu'on est confinés ? Un bonbon ou un sort ? Je savais bien que vous faites Halloween. Non, on ne fait pas Halloween, nard. Et qu'est-ce que vous faites avec une robe ? On joue. Oh ? Un jeu. Oh ? Enfin, on joue. Alors, un bonbon ou un sort ? Écoutez, on n'a pas 5 ans et on n'a pas de bonbons. Ah bon ? Vous allez voir. Eh, les gars ! Il y a Dufour qui demande si on a des bonbons. Non ! Voilà. Oh ! Non. D'accord. Par contre, j'ai les croquettes de Michel, si vous voulez. Elles rendent le pipi moins odorant. Euh, bah alors, un calva ! On est confiné, monsieur Dufour. Alors restez chez vous. Vous savez, moi, c'est en dehors des périodes de confinement que je me sens le plus confiné. Je vois personne. Alors quand les Parisiens arrivent au village... Et rester aussi longtemps c'est un peu la fête pour moi, ça me donne envie de sortir et puis de les voir. Je comprends bien mais si on le lavait le machin... Moi j'ai 84 ans, vous savez... Je préfère encore crever d'une bonne crise de rire. Vous avez une robe pour moi ? Ouais. Avec une perruque aussi si vous voulez. Eh les amis regardez qui je vous ramène. C'est du four, bienvenue. Je vous donne rendez-vous vendredi prochain dès 7h pour un nouvel épisode. D'ici là, retrouvons-nous sur Instagram et Facebook, en un seul mot, ou sur sebastien-savin.com Partagez les épisodes avec les personnes que vous aimez et mettez un avis. Cliquez les 5 étoiles sur Apple Podcasts. Ça aide l'émission à être mise en avant. Je vous souhaite plein de courage et à la semaine prochaine. Prenez soin de vous.

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Dans les épisodes précédents.

Nouvelles vagues. Pas des mini-vagues. De grosses vagues. Ça tangue grave. Vague de Covid, vague de violence... Comme le disait Michel Berger: Il y a tant de vagues et de fumée qu’on n'arrive plus à distinguer le blanc du noir et l’énergie du désespoir… 

François Valérie lui avait dit « Aimons-nous vivants ». Et avec mes amis, c’est ce qu’on a décidé de faire: Nous partons nous reconfiner tous ensemble en Normandie.

Dalida elle voulait mourir sur scène… Et c'est l'envie que j'ai eu lorsque j'ai découvert que mon futur ex petit ami entretenait une double vie. Mais les théâtres sont fermés, et aucun intérêt d’aller rendre l’âme dans une salle vide. L’intérêt de mourir sur scène c’est quand même de le faire en public et d’exposer tout cela sans pudeur aux yeux d’autrui… 

Voici "Trick or treat" le nouvel épisode des Dessous de Savin.


"Les dessous de Savin"

Ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi dés 7h. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Itunes ou ApplePodcasts! Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Facebook et Instagram @sebastiensavin. 


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  • Speaker #0

    Dans les épisodes précédents. Nouvelle vague. Pas des mini-vagues. De grosses vagues. Ça tombe grave. De toute façon, le moment, c'est plus une habite. On n'a qu'à dire qu'on est en octuier. Vague de Covid. J'ai passé le test ce matin. Et c'est une journée. Vague de violence. Nous, on se réunit parce que t'as un vieux coup de mou. Et toi, tu nous craches à la guerre. et sur le pâté en croûte. Oh oui, mais t'es une meurtrière ? Enfin, comme le disait Michel Berger, il y a tant de vagues et de fumées qu'on n'arrive plus à distinguer les blancs du noir et blablabla. Je ne vais pas pouvoir voir les autres en plein quatre jours. Un oignon pour pleurer. François Valéry, lui, avait dit « Aimons-nous vivants » . Tu veux dire, allez-nous confiner en Normandie, chez vous, dans votre maison de campagne ? Et c'est ce qu'on a décidé de faire. Bon, départ demain, 14h, c'est bon ? Ah oui, je prends la... Ah oui, je lui prends la... Dalida, elle voulait mourir sur scène. Y'a Brian qui te souhaite un joyeux confinement dans un moment, prends bien soin de ta mère, t'es vraiment un bon fou. Oui mais là, les théâtres sont fermés, et aucun intérêt de rendre l'âme dans une salle vide. Allez hop, dehors. L'intérêt de mourir sur une scène, c'est quand même de le faire en public, et d'exposer tout cela sans pudeur, aux yeux d'autres. Je m'en vais faire une dépression, et en... Voici un nouvel épisode des Deux Chutes Savants. Samedi 31 octobre 2020, 8h43, Pays d'Auge. Il t'y sera chaud, il t'y sera chaud, dans les t-shirts, dans les maillots. Ah bah on a du réseau ce matin. Un jour sur deux ici. It's moi, Jean-Louis. All by myself. M'en fous. And I noie mon chagrin avec Céline. Est-ce qu'il y a une déconfiée ? Ah ! C'était Jean-Louis. T'arrête. Ok. Bah tiens, y'a des gilets jaunes. Ok. Et toi tu prends l'avant. Ok. Mais nan, c'est des chasseurs. Ok. Ils sont pas confinés eux ? Une activité essentielle la chasse ? Vas-y, en vente, me la... Mais qu'est-ce que vous faites ? Il a niqué la pute. C'est une propriété privée là ? Ouais. Ouais, mais ça c'est une paire de riz rouge. Extrêmement rare. Ah d'accord, mais euh... Ouais. Je comprends, mais enfin... Cette salope. Ah... Aïe. Chut. Ah ouais, elle sort me voler la pute. Merci monsieur. Merci. Je vous en prie. Merci. Bon courage. Oh les amis, il en est vraiment. Une histoire incroyable. Bah oui, encore les chasseurs. Oui, nous emmerdons les commerçants de parcs. Attends, je le congé, j'ai chassé les chasseurs. Ah merci seul. Ah oui. Vous avez chassé les chasseurs ? Oui, oui, avec Michel, lui, Grenier, et moi j'ai dit barrez-vous. Bande de petites bites. Ah oui ? Ah, allez on rentre. Bah qu'est-ce que tu foutais dehors ? Petit merde. Il fait un froid de chien. Oui maintenant que l'électricité... Bah qu'est-ce que je foutais dehors ? Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Il fait plus chaud à l'extérieur. Il meule là-dedans. Oh, quand même. Moi j'ai dormi en doudoune avec Michel dans le lit. Enfin, entre le matelas et le sommier. Entre le matelas et le sommier ? Oui. Bah j'ai essayé de me couvrir avec ce qu'il y avait de plus épais dans cette putain de chambre. Oh, monsieur Tadjou. Ah, je suis gelé jusqu'au dos. Il faut au moins 48 heures pour espérer chauffer une maison. Au moins boucher les trous béants dans les murs pour espérer chauffer une maison, non ? C'est une maison d'été. Oui, mais on est en Normandie, pas à Bali. Et alors ? Eux, ils peuvent se passer de mur, pas nous. Ah, mais qu'est-ce que t'as aronchonné à la fin ? Ça fait deux jours qu'on se pèle. Oui, on a passé deux jours au frais, et ça a fait un milléchaire. Monsieur Dufour a réparé l'électricité, il nous a bien ramonné le conduit, on va pouvoir faire de belles flambes. Qui a ramonné ? Ah, mais il faut se souvenir où est le compteur. Oui, mais je suis un lit de verre. Merci, madame Valérie. Quand j'ai ouvert la trappe de la cheminée, regardez ce qui m'est tombé sur le coco. Ah les bonnes fiches vont être séchées ! Ah oui, j'ai perdu le taux par les... Mais enfin, me les mettez pas sous le nez ! Oh bah elles vont pas vous bouffer ! Ouais... Elles sont mortes ! Red ! Oh... Non mais... Capouille ! Dead ! C'est Red de chez Red ! Vous voulez les garder Madame Berry ? Bah qu'est-ce que vous voulez que je foute avec deux macchabées de chouette ? Bon bah je les ramène chez nous ! Un bâtiment de truffions, je vais filer ça aux gosses de l'école, ils vont faire des moquettes chauves ! Bonne surprise... Au moins un calva ! Il est 8h57... Oh les petits joueurs, bon bah je repasse vers 16h pour l'apéro. La bonne journée les parisiens. Bonne journée monsieur Dufour. La lourdeur de ce type. Il pue de la gueule mais il rend bien service. Bon Théo, tu crois que tu vas arrêter d'alluler cette chaline ? Parce que j'en ai froid. Ah oui, et puis ça fume. Mais non, ça fume. Ah bah écoutez, laisse-les faire les bromes. Oh écoute si Théo, ça fume, ça fume. Oh merde. Pas la queue d'une flamme. Écoute, vous me pêchez, on va pas le contrarier. Joue à la guerre du feu si ça te fait plaisir. De toute façon, il n'y a pas de fumée sans feu. Ah, chauffe avec Théo. Y'a que de la fumée, y'a pas de feu. Ah, parce qu'il faut du papier, là. On va brûler les vieux gars là, les vieux gossiers. Ah, non ! Bah, qu'est-ce que j'ai dit ? Non mais Théo, qu'est-ce qui va nous rester à nous si tu brûles ? Mais oui, c'est grave Théo ce que tu fais. Comme dans ? Dans Fahrenheit... Fahrenheit 400... 400 combien de gens ? 428... Non, 404 ! Non, la 400... Non, c'est comme un alcool. On avait Jet 27... 27, 427... 51, comme le passé. Eh ben bravo la littérature ! Ben dis donc, tu veux qu'on te brûle tous tes milles Zola, toi ? Ah, bien dit ça ! Ah oui, c'est pareil. Mais enfin, je vous signale que c'est les librairies qui sont fermées, pas les kiosques. Eh ben c'est bien la preuve que c'est essentiel. Eh oui, eh oui. Alors, il nous faut du bois sec. Ah ben, du bois sec, bien sûr, on va trouver ça. Et le guéridon, là ? Eh ben, excellente idée ! Il est affreux. Ok, donc on brûle pas les galas ni les voici, mais on brûle les meubles. Oh bah t'as du réseau, Seb ! Oui, j'ai du réseau, mais le problème c'est que les interlocuteurs sont relous. Ah bon, qui c'est ? Oui, dis-nous. Si, tu veux voir ? Oh, ok. Seb, it's moi again. Et je veux que tu saches que... Eh, mais non ! Seb, c'est... C'était Jean-Louis. Eh ben, il est à fond, la vieille Jean-Louis. Eh ben, ça lui fera les pièces, con. Bon, il va falloir le remplir, ce congélo, pour tenir un siège, comme à la guerre. Cherchez la vis. J'ai craqué, les amis, pour un grand Véronique Courgeot de 500 litres. Ah, mais par toi, c'est bien. Superbe. Et le feu, tu... Ah, bravo. Bon, voilà, ça ressemble à quelque chose qui a fait... Bon, ben voilà. Il est toi, daré-lui. C'est parti pour deux mois. Il nous avait fait du 3 jours pour trouver notre rythme de croisière et il nous a climatés. Nous avions passé la journée à organiser l'intendance pour rester calfeutrés, confinés, cloîtrés. Et nous ne prenions pas les choses à la légère. Samedi 31 octobre 2020. Mais est-ce que je suis un homme ? Oui, tu es un homme. Ben si, c'est un homme. D'accord. Une proposition. Une proposition, bon... Le pape François. Non. Non. Mais si je porte une robe... Non. Alors je mets une... Ça, ça vient. Voilà, tu es un homme. Alors, à venir ma chérie. Oh, mais c'est pas vrai. C'est pire en pire. Oh, ta gueule. Il est pas de quoi, là ? Alors, à Bertrand. Alors, Bertrand. Tu peux me passer les bonbons ? Oui. Je suis... Des crocodiles ? Oui, t'es une femme. Oui, une femme. Ok, donc donne-moi la perruque. Hé, doucement. Je vais me mettre pour foutre les perruques de gonzesses. C'est pas le dernier. Je parlais avec la rom... Non. Non, c'est pas l'île de Renaud. Cathy, tu peux me passer, chamelle. Mais, qu'est-ce que c'est ? Pas moyen d'être ténard. C'est à mon tour. Ah, du four. Salut la jeunesse ! Vous avez appris qu'on est confinés ? Un bonbon ou un sort ? Je savais bien que vous faites Halloween. Non, on ne fait pas Halloween, nard. Et qu'est-ce que vous faites avec une robe ? On joue. Oh ? Un jeu. Oh ? Enfin, on joue. Alors, un bonbon ou un sort ? Écoutez, on n'a pas 5 ans et on n'a pas de bonbons. Ah bon ? Vous allez voir. Eh, les gars ! Il y a Dufour qui demande si on a des bonbons. Non ! Voilà. Oh ! Non. D'accord. Par contre, j'ai les croquettes de Michel, si vous voulez. Elles rendent le pipi moins odorant. Euh, bah alors, un calva ! On est confiné, monsieur Dufour. Alors restez chez vous. Vous savez, moi, c'est en dehors des périodes de confinement que je me sens le plus confiné. Je vois personne. Alors quand les Parisiens arrivent au village... Et rester aussi longtemps c'est un peu la fête pour moi, ça me donne envie de sortir et puis de les voir. Je comprends bien mais si on le lavait le machin... Moi j'ai 84 ans, vous savez... Je préfère encore crever d'une bonne crise de rire. Vous avez une robe pour moi ? Ouais. Avec une perruque aussi si vous voulez. Eh les amis regardez qui je vous ramène. C'est du four, bienvenue. Je vous donne rendez-vous vendredi prochain dès 7h pour un nouvel épisode. D'ici là, retrouvons-nous sur Instagram et Facebook, en un seul mot, ou sur sebastien-savin.com Partagez les épisodes avec les personnes que vous aimez et mettez un avis. Cliquez les 5 étoiles sur Apple Podcasts. Ça aide l'émission à être mise en avant. Je vous souhaite plein de courage et à la semaine prochaine. Prenez soin de vous.

Description

📍S03/EP10 - "Trick or treat 🎃"📍

Dans les épisodes précédents.

Nouvelles vagues. Pas des mini-vagues. De grosses vagues. Ça tangue grave. Vague de Covid, vague de violence... Comme le disait Michel Berger: Il y a tant de vagues et de fumée qu’on n'arrive plus à distinguer le blanc du noir et l’énergie du désespoir… 

François Valérie lui avait dit « Aimons-nous vivants ». Et avec mes amis, c’est ce qu’on a décidé de faire: Nous partons nous reconfiner tous ensemble en Normandie.

Dalida elle voulait mourir sur scène… Et c'est l'envie que j'ai eu lorsque j'ai découvert que mon futur ex petit ami entretenait une double vie. Mais les théâtres sont fermés, et aucun intérêt d’aller rendre l’âme dans une salle vide. L’intérêt de mourir sur scène c’est quand même de le faire en public et d’exposer tout cela sans pudeur aux yeux d’autrui… 

Voici "Trick or treat" le nouvel épisode des Dessous de Savin.


"Les dessous de Savin"

Ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi dés 7h. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Itunes ou ApplePodcasts! Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Facebook et Instagram @sebastiensavin. 


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Transcription

  • Speaker #0

    Dans les épisodes précédents. Nouvelle vague. Pas des mini-vagues. De grosses vagues. Ça tombe grave. De toute façon, le moment, c'est plus une habite. On n'a qu'à dire qu'on est en octuier. Vague de Covid. J'ai passé le test ce matin. Et c'est une journée. Vague de violence. Nous, on se réunit parce que t'as un vieux coup de mou. Et toi, tu nous craches à la guerre. et sur le pâté en croûte. Oh oui, mais t'es une meurtrière ? Enfin, comme le disait Michel Berger, il y a tant de vagues et de fumées qu'on n'arrive plus à distinguer les blancs du noir et blablabla. Je ne vais pas pouvoir voir les autres en plein quatre jours. Un oignon pour pleurer. François Valéry, lui, avait dit « Aimons-nous vivants » . Tu veux dire, allez-nous confiner en Normandie, chez vous, dans votre maison de campagne ? Et c'est ce qu'on a décidé de faire. Bon, départ demain, 14h, c'est bon ? Ah oui, je prends la... Ah oui, je lui prends la... Dalida, elle voulait mourir sur scène. Y'a Brian qui te souhaite un joyeux confinement dans un moment, prends bien soin de ta mère, t'es vraiment un bon fou. Oui mais là, les théâtres sont fermés, et aucun intérêt de rendre l'âme dans une salle vide. Allez hop, dehors. L'intérêt de mourir sur une scène, c'est quand même de le faire en public, et d'exposer tout cela sans pudeur, aux yeux d'autres. Je m'en vais faire une dépression, et en... Voici un nouvel épisode des Deux Chutes Savants. Samedi 31 octobre 2020, 8h43, Pays d'Auge. Il t'y sera chaud, il t'y sera chaud, dans les t-shirts, dans les maillots. Ah bah on a du réseau ce matin. Un jour sur deux ici. It's moi, Jean-Louis. All by myself. M'en fous. And I noie mon chagrin avec Céline. Est-ce qu'il y a une déconfiée ? Ah ! C'était Jean-Louis. T'arrête. Ok. Bah tiens, y'a des gilets jaunes. Ok. Et toi tu prends l'avant. Ok. Mais nan, c'est des chasseurs. Ok. Ils sont pas confinés eux ? Une activité essentielle la chasse ? Vas-y, en vente, me la... Mais qu'est-ce que vous faites ? Il a niqué la pute. C'est une propriété privée là ? Ouais. Ouais, mais ça c'est une paire de riz rouge. Extrêmement rare. Ah d'accord, mais euh... Ouais. Je comprends, mais enfin... Cette salope. Ah... Aïe. Chut. Ah ouais, elle sort me voler la pute. Merci monsieur. Merci. Je vous en prie. Merci. Bon courage. Oh les amis, il en est vraiment. Une histoire incroyable. Bah oui, encore les chasseurs. Oui, nous emmerdons les commerçants de parcs. Attends, je le congé, j'ai chassé les chasseurs. Ah merci seul. Ah oui. Vous avez chassé les chasseurs ? Oui, oui, avec Michel, lui, Grenier, et moi j'ai dit barrez-vous. Bande de petites bites. Ah oui ? Ah, allez on rentre. Bah qu'est-ce que tu foutais dehors ? Petit merde. Il fait un froid de chien. Oui maintenant que l'électricité... Bah qu'est-ce que je foutais dehors ? Qu'est-ce que tu veux que je te dise ? Il fait plus chaud à l'extérieur. Il meule là-dedans. Oh, quand même. Moi j'ai dormi en doudoune avec Michel dans le lit. Enfin, entre le matelas et le sommier. Entre le matelas et le sommier ? Oui. Bah j'ai essayé de me couvrir avec ce qu'il y avait de plus épais dans cette putain de chambre. Oh, monsieur Tadjou. Ah, je suis gelé jusqu'au dos. Il faut au moins 48 heures pour espérer chauffer une maison. Au moins boucher les trous béants dans les murs pour espérer chauffer une maison, non ? C'est une maison d'été. Oui, mais on est en Normandie, pas à Bali. Et alors ? Eux, ils peuvent se passer de mur, pas nous. Ah, mais qu'est-ce que t'as aronchonné à la fin ? Ça fait deux jours qu'on se pèle. Oui, on a passé deux jours au frais, et ça a fait un milléchaire. Monsieur Dufour a réparé l'électricité, il nous a bien ramonné le conduit, on va pouvoir faire de belles flambes. Qui a ramonné ? Ah, mais il faut se souvenir où est le compteur. Oui, mais je suis un lit de verre. Merci, madame Valérie. Quand j'ai ouvert la trappe de la cheminée, regardez ce qui m'est tombé sur le coco. Ah les bonnes fiches vont être séchées ! Ah oui, j'ai perdu le taux par les... Mais enfin, me les mettez pas sous le nez ! Oh bah elles vont pas vous bouffer ! Ouais... Elles sont mortes ! Red ! Oh... Non mais... Capouille ! Dead ! C'est Red de chez Red ! Vous voulez les garder Madame Berry ? Bah qu'est-ce que vous voulez que je foute avec deux macchabées de chouette ? Bon bah je les ramène chez nous ! Un bâtiment de truffions, je vais filer ça aux gosses de l'école, ils vont faire des moquettes chauves ! Bonne surprise... Au moins un calva ! Il est 8h57... Oh les petits joueurs, bon bah je repasse vers 16h pour l'apéro. La bonne journée les parisiens. Bonne journée monsieur Dufour. La lourdeur de ce type. Il pue de la gueule mais il rend bien service. Bon Théo, tu crois que tu vas arrêter d'alluler cette chaline ? Parce que j'en ai froid. Ah oui, et puis ça fume. Mais non, ça fume. Ah bah écoutez, laisse-les faire les bromes. Oh écoute si Théo, ça fume, ça fume. Oh merde. Pas la queue d'une flamme. Écoute, vous me pêchez, on va pas le contrarier. Joue à la guerre du feu si ça te fait plaisir. De toute façon, il n'y a pas de fumée sans feu. Ah, chauffe avec Théo. Y'a que de la fumée, y'a pas de feu. Ah, parce qu'il faut du papier, là. On va brûler les vieux gars là, les vieux gossiers. Ah, non ! Bah, qu'est-ce que j'ai dit ? Non mais Théo, qu'est-ce qui va nous rester à nous si tu brûles ? Mais oui, c'est grave Théo ce que tu fais. Comme dans ? Dans Fahrenheit... Fahrenheit 400... 400 combien de gens ? 428... Non, 404 ! Non, la 400... Non, c'est comme un alcool. On avait Jet 27... 27, 427... 51, comme le passé. Eh ben bravo la littérature ! Ben dis donc, tu veux qu'on te brûle tous tes milles Zola, toi ? Ah, bien dit ça ! Ah oui, c'est pareil. Mais enfin, je vous signale que c'est les librairies qui sont fermées, pas les kiosques. Eh ben c'est bien la preuve que c'est essentiel. Eh oui, eh oui. Alors, il nous faut du bois sec. Ah ben, du bois sec, bien sûr, on va trouver ça. Et le guéridon, là ? Eh ben, excellente idée ! Il est affreux. Ok, donc on brûle pas les galas ni les voici, mais on brûle les meubles. Oh bah t'as du réseau, Seb ! Oui, j'ai du réseau, mais le problème c'est que les interlocuteurs sont relous. Ah bon, qui c'est ? Oui, dis-nous. Si, tu veux voir ? Oh, ok. Seb, it's moi again. Et je veux que tu saches que... Eh, mais non ! Seb, c'est... C'était Jean-Louis. Eh ben, il est à fond, la vieille Jean-Louis. Eh ben, ça lui fera les pièces, con. Bon, il va falloir le remplir, ce congélo, pour tenir un siège, comme à la guerre. Cherchez la vis. J'ai craqué, les amis, pour un grand Véronique Courgeot de 500 litres. Ah, mais par toi, c'est bien. Superbe. Et le feu, tu... Ah, bravo. Bon, voilà, ça ressemble à quelque chose qui a fait... Bon, ben voilà. Il est toi, daré-lui. C'est parti pour deux mois. Il nous avait fait du 3 jours pour trouver notre rythme de croisière et il nous a climatés. Nous avions passé la journée à organiser l'intendance pour rester calfeutrés, confinés, cloîtrés. Et nous ne prenions pas les choses à la légère. Samedi 31 octobre 2020. Mais est-ce que je suis un homme ? Oui, tu es un homme. Ben si, c'est un homme. D'accord. Une proposition. Une proposition, bon... Le pape François. Non. Non. Mais si je porte une robe... Non. Alors je mets une... Ça, ça vient. Voilà, tu es un homme. Alors, à venir ma chérie. Oh, mais c'est pas vrai. C'est pire en pire. Oh, ta gueule. Il est pas de quoi, là ? Alors, à Bertrand. Alors, Bertrand. Tu peux me passer les bonbons ? Oui. Je suis... Des crocodiles ? Oui, t'es une femme. Oui, une femme. Ok, donc donne-moi la perruque. Hé, doucement. Je vais me mettre pour foutre les perruques de gonzesses. C'est pas le dernier. Je parlais avec la rom... Non. Non, c'est pas l'île de Renaud. Cathy, tu peux me passer, chamelle. Mais, qu'est-ce que c'est ? Pas moyen d'être ténard. C'est à mon tour. Ah, du four. Salut la jeunesse ! Vous avez appris qu'on est confinés ? Un bonbon ou un sort ? Je savais bien que vous faites Halloween. Non, on ne fait pas Halloween, nard. Et qu'est-ce que vous faites avec une robe ? On joue. Oh ? Un jeu. Oh ? Enfin, on joue. Alors, un bonbon ou un sort ? Écoutez, on n'a pas 5 ans et on n'a pas de bonbons. Ah bon ? Vous allez voir. Eh, les gars ! Il y a Dufour qui demande si on a des bonbons. Non ! Voilà. Oh ! Non. D'accord. Par contre, j'ai les croquettes de Michel, si vous voulez. Elles rendent le pipi moins odorant. Euh, bah alors, un calva ! On est confiné, monsieur Dufour. Alors restez chez vous. Vous savez, moi, c'est en dehors des périodes de confinement que je me sens le plus confiné. Je vois personne. Alors quand les Parisiens arrivent au village... Et rester aussi longtemps c'est un peu la fête pour moi, ça me donne envie de sortir et puis de les voir. Je comprends bien mais si on le lavait le machin... Moi j'ai 84 ans, vous savez... Je préfère encore crever d'une bonne crise de rire. Vous avez une robe pour moi ? Ouais. Avec une perruque aussi si vous voulez. Eh les amis regardez qui je vous ramène. C'est du four, bienvenue. Je vous donne rendez-vous vendredi prochain dès 7h pour un nouvel épisode. D'ici là, retrouvons-nous sur Instagram et Facebook, en un seul mot, ou sur sebastien-savin.com Partagez les épisodes avec les personnes que vous aimez et mettez un avis. Cliquez les 5 étoiles sur Apple Podcasts. Ça aide l'émission à être mise en avant. Je vous souhaite plein de courage et à la semaine prochaine. Prenez soin de vous.

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