Speaker #0Dans les épisodes précédents, il y a de toute évidence une différence flagrante entre passer des vacances avec ses amis et passer le confinement avec ses amis. Ah oui, qu'est-ce qu'ils ont tous ce matin ? Je n'avais pas saisi cette nuance. Poste, c'est télétravail, je... Et tout cela me renvoyait à ma condition de chômeur. Moi aussi je bosse. Ah ah, mais qu'est-ce que tu fais ? Bah je bosse sur moi. Prochain. Déjà avant l'arrivée du virus, chômage et comédie allaient de pair. Maintenant, ils sont totalement indissociables. C'est beaucoup plus important de faire. Ok. Ajoutez à cela une vie amoureuse chaotique, n'ayons pas peur des mots, si je... Oui mais non, c'est son problème. un petit peu le mien aussi quand même, accessoirement. Et vous vous retrouvez un peu... Allez, carrément, avec le moral dans les chaussettes. De novembre 2020, et Ido au G. 11h30. Oh, ferme-la, toi. Bon, ben là, il faut que ça sorte. Faut que je chiale, faut que ça sorte. Faut que je chiale toutes les larmes de mon corps, là. Voilà, désespoir c'est très bien ça. Mais non, c'est peut-être un peu trop, je suis pas malade non plus. Alors attends, Erta quitte. Elle, elle a une bonne vie de merde, elle. Ouais, mais non, ça c'est pas bon ça. Oui, puis en plus elle a des problèmes de conjugaison, qu'est-ce que tu veux que je te dise moi ? Voilà, elle, très bien, nickel. Back to black. Voilà, retour au noir, parfait. Parfait. Concentration. Putain, je sens que ça monte là. Bon. Voilà, c'est bien sad ça. Ouais, ça vient, je sens l'alarme. Je la sens. Je peux y entrer. Mais merde, il n'y a pas moyen de chialer tranquille dans cette baraque. Il était slip. Qu'est-ce que tu fais ? Je pleure. Je te dérange pas. Merci. Je les ai rangés par coulisses. Puis il y en avait un qui avait un petit élastique détendu. Alors je te l'ai changé. Merci. Ah oui, puis il y en a un autre avec un trou au niveau des... Alors j'ai mis une petite pièce en forme de trèfle. Chute. À quatre feuilles. Bon, allez, j'arrête de pleurer. C'est tes amis qui t'ont blessé. Non, non, non, je les connais. T'es vexé. Je les connais suffisamment bien maintenant, c'est pas méchant. Non, c'est sûr. Ils font ce qu'ils peuvent aussi. Ils marchent sur la tête en ce moment. Ah ça. Mais moi ça me renvoie à ma condition totalement désespérante. J'ai l'impression de servir à rien. Mais t'es un artiste. Oui, un artiste au chômage, donc un chômeur. Point à la ligne, on va pas tortiller du cul pour chier droit. Moi je dirais un artiste, la coulisse, qui attend sa scène. Ouais, oh merde. Pourquoi tu ne me réponds pas ? Il a l'air désespéré ce pauvre garçon. Et pourquoi il vient me faire chier s'il est déjà avec quelqu'un d'autre, hein ? Peut-être, mais moi je le trouve sincère. Pfff, pourquoi t'écoutes pas ce qu'il a à te dire là ? T'as peur ? Moi ? Peur ? De lui ? Pas de lui. Mais de toi. T'as peur de toi ? Vous avez failli m'avoir du four mais... Tu vas t'empêcher de vivre ce que tu as à vivre et ressentir. Ressentir parce qu'il a quelqu'un d'autre. C'est des histoires de curé ça non ? D'ailleurs c'est même pas plus... Si, j'écris un texto. Je ne peux pas t'attirer les conclusions qui t'arrangent à mon gars. Tu n'as même pas écouté ce qu'il avait à te dire. Tout ça pour ne pas aller vivre des émotions qu'on ne t'a pas appris à ressentir. Ouais, tout de suite les grandes phrases. T'es un artiste ou une merde ? Oui. Quand t'es sur scène, il est là pour quoi le public ? Pour se fabriquer des émotions avec ce que tu leur racontes. Et toi t'es là pour quoi ? Pour ressentir l'émotion géniale que tu ressens au moment où tu joues. Oui mais... Chacun ses émotions. Oui. Chacun de son côté. Basta, y'a rien d'autre qui existe. Oui mais... Si ma tante en avait, on l'appellerait tonton. Alors maintenant t'écoutes ton bordel. Oui bah très bien, ok je vais l'écouter. Oulala, très bien, allez. It's Jean-Louis. Et je vous... Oh non, chut. Mais Francis Lalanne ! La mort ? Chut ! Il va quand même pas se tuer ce con ! T'es bien ! Tu veux pas en faire un drame ? Oh putain que non ! Tu veux zigouiller pour moi ? Faudrait que je sois détendu peut-être. Chut ! Bordel ! Oui, mais ça on peut pas faire autrement. C'est pas foncé ça. Pense à moi comme je t'aime. Ah je sais, c'est penseamois.com je t'aime. Ah écoute, ouais, et c'est vrai que le message peut être la même, c'est vrai que... On est déjà séparés du coup. Chrysanthème. Ah ouais ? Du four, chrysanthème. Ouais. La chrysanthème. La chrysanthème. Mais chrysanthème, mais putain il me fait du chantage ce prof... C'était Jean-Louis. C'est bon, c'est encore plus bon que demain nous appartient. Bon, écoutez-le quand, je vais lui envoyer un message. Viens donc boire la pure au soir. Ouais, c'est ça. Bon, Jean-Louis, j'ai eu ton message. Enfin, tes 520 messages. C'est bon, je crois que j'ai compris. On peut discuter de tout ça. Mais, mais, mais, mais, en tête à tête. Enfin, en masque à masque, après le déconfinement. En janvier. D'ici là, tiens bon, pas de conneries. De toute façon, les chrysanthèmes, c'est plus la saison. Maintenant, ça va être Noël, alors youpi ! On oublie Francis Lalanne et puis... Vive le vent ! Ouais, c'est peut-être un peu joyeux, ça, pour un suicidaire. Euh, oui, Jean-Louis, je ne peux pas dire que je le sais. Je ne sais pas quoi dire. Lundi 2 novembre 2020, Pays d'Auge, 18h38. Oh, du calme, c'est plus la société. Vous avez vu Seb ? Non, pas du tout. Oh là là, je crois que tu as bien l'intention de... Je suis là. Bah, tu es beau ou que tu fais en dimanche comme ça ? Je vais boire un apéro non essentiel avec des personnes non essentielles. Seb, oui ? Bonne soirée. Mais pourquoi ? Alors là, j'ai des biens mouchés. Bien fait. Ah ! Mais qu'est-ce que c'est que ça ? Mais ils sont combien là-dedans ? C'est pas si jeune. Viens, venez à la maison. Tu vas à quelle part ? Mais c'est quoi cet attroupement ? J'ai un bal musette. Un bal musette ? Non, clandestin. Vous me dédiez un naturel. Tu vas en organique la résistance. Mais vous êtes complètement inconscient, Monsieur Dufour. Il va rester à pourri. J'ai... 100 bal musettes. Mettez dans le sang. Non, on organise ça, sous le manteau. Tu vas chez la bouchère, tu lui dis le mot de passe, nous on lui les grèves, et hop, elle te glisse toutes les infos, stade, heure, lieu, dans ta bidoc. Mais enfin... Cette fois c'est chez moi. Mais une grève partie pour trois des matchs ? Pardon, ça va plus que le pan, non ? On a eu d'idée pendant tout le confinement. On en avait ras-le-cul d'avoir des escarres. On peut bouger, sinon on roule. Chut ! Eh ben qu'est-ce que tu brouilles ici, toi ? Maman ? Mais toi, tu es à côté en un temps, mais on est confinés, bordel ! D'un virus qui destine la population, enfin, la vôtre, et vous faites la brouille ? Chut, mais c'est une mélodie dramatique. Dis donc, Maurice. Oui ? Il est pas un peu jeune pour être là ? Oh, t'inquiète, c'est un vieux dans un corps de jeune. Bon, et ainsi, c'est quand même un peu la honte que de faire la fête avec son fils dans les tracos. Alors, fais comme si tu ne connaissais pas, hein ? Voilà, mais oublie tout, maman. Je ne suis pas ta maman. Je n'avais jamais entendu parler de vous, monsieur. À moins que ces jeunes vénissent, maintenant, je ne reviens plus. Je me casse. Je ne peux pas avoir affaire à toute cette merde, là. Ah, c'est bien. Oh, Valérie, qu'est-ce que c'est que tous ces vieux ? Qui donne leur prise ? Une fête clandestine. Oh, t'as pas une... La... Vivette ? Ouais ? Mais c'est la quatrième dimension ce soir ou quoi ? Euh... Non, j'en ai peur. Et t'es pas au bout de tes surprises mon pote. Ah bon ? Qu'est-ce qu'il y a ? Hé, qui c'est, enfoiré, qui a coupé la corde ? Oh... Putain, c'est Jean-Louis. Et voilà. Je suis venu avec ta danseuse du moulin rouge. Oui, il vient juste de frapper un chardonnay. Il jouisait du matin au soir dans le bal au lit pour te le dire. Alors je vais lui donner du Love Ausha. Et ça a marché. Je suis vraiment une bête. Une barilleuse. Et du coup il m'a rendé, il a besoin de moi pour t'aider à le courser. Putain Seb, regarde. Il danse. Mais oui je vois. Ça c'est la danse des avions s'arrachinant. Y'en a un qui va se faire piquer ce soir. Ecoute Seb, on peut pas faire ça. Regarde-le au moins, sois poli. Je ne lui ai jamais demandé de périr ça. Oui bah il a pas dû comprendre. Regarde il fait coquille. Fais coquille. Love is in the air. Yes. Maurice, t'as vu venir des danseurs professionnels, tu vois c'est quand même une chose ! C'est une ch... Dis-moi c'est quoi ça ? C'est ta mère ! Oui, c'est pas ça, c'est encore un autre problème... Ah, elle fait que go... C'est quoi ça ? Ah, il est comique hein ce gars, tu vois ? Il s'approche, s'approche, s'approche... J'ai l'impression qu'il va dégager les chassons... J'pense qu'il va te faire baldinguer en l'air là comme dans le film ! Bon courage ! Reviens-nous en pied ! Ah, mais il a je sais pas... Oh ! I'm so happy to see you, Celestine. Oui, je le sens bien, Jean-Louis, je le sens bien. Oh, de l'hypn... I feel serré. I feel manque d'oxygène. Et ça, c'est... C'est... On n'ose pas bébé, comme ça. Jean-Louis, ça pousse moi. On est en prime et sa victorie est défiée. Tant que, par l'esprit, on ne peut pas offrir d'activité, j'ai droit à ce que je l'ai dit tout. Et on a eu un petit peu de l'idée. Et puis, on a eu un coup. C'est ainsi que s'achève la troisième saison des Dessous de Savon. Du 1er au 24 décembre, je vous invite à découvrir mon calendrier de l'Avent, le Savon de Noël. Nous ouvrirons chaque jour, dès 7h, une nouvelle fenêtre du calendrier, sous la forme d'un épisode inédit d'environ 5 minutes, qui mettra en scène tous les personnages que vous connaissez au cœur de la magie de Noël. Tout un programme. Rendez-vous donc mardi dès 7h pour ouvrir la première fenêtre. D'ici là, retrouvons-nous sur Instagram et Facebook, Ausha Sébastien Savin, ou sur mon site internet, sébastiensavin.com. Abonnez-vous au podcast sur votre plateforme préférée pour ne rater aucune sortie d'épisode. Partagez-les avec les personnes que vous aimez, et puis mettez un avis 5 étoiles sur Apple Podcast, car ça aide l'émission à être mise en avant. Je vous remercie infiniment, et vous souhaite passer une belle journée.