Description

📍SAISON 3 EP 02📍  

Lorsqu’on observe la manière de fonctionner d’un humain majeur vivant en occident dont la charge mental est beaucoup trop chargée, on s’aperçoit aisément que tous les 3 mois c’est l’occasion de prendre de bonnes résolutions. Pour la nouvelle année, au printemps, avant l'été et pour la rentrée des classes. À chaque saison en fait. 

C'est alors l’occasion de miser un billet sur les 3 prochains mois dans le but de s’améliorer obtenir une meilleure version de soi-même. 

Pourquoi? je me pose la question. Sans doute pour laisser une trace, et de préférence positive…

Ma mère, elle a une philosophie de vie bien à elle et beaucoup plus simple. Qui se résume en cette phrase: "Fais de la compote et va de l'avant."

Cette semaine c'est Frédérique qui me met au défi de parler de la prise des températures dans les évènements publics.

Dans cet épisode je suis à a gare Saint-Lazare pour prendre le train en direction de Lisieux et me rendre à la "garden party" annuelle qu'organise ma mère. Évidemment ma mère m'a encore préparé une belle surprise.

Voici "Lisieux pour pleurer"


"Les dessous de Savin"

 Ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi dés 7h. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne pas rater la diffusion. Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Itunes ou ApplePodcasts! Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Facebook et Instagram @sebastiensavin. 


Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Instagram @sebastiensavin .    

Pour être notifié de chaque sortie d'épisode et de mon actualité bêtises et autres facéties, inscrivez-vous à ma NEWSLETTER.


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🎧🎶 Retrouvez la Playlist des chansons de l'émission sur #Spotify 🎶🎧          



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Lorsqu'on observe la manière de fonctionner d'un humain vivant en 2020 en Occident, majeur et dans la charge mentale et de toute évidence beaucoup trop chargé, on peut se souvenir de remonter à la surface. L'écume. Oui, l'écume. On s'aperçoit aisément que tous les trois mois, c'est l'occasion pour cette personne de prendre de bonnes résolutions. De la mer. De la mer. L'écume du pot au feu. A chaque saison en fait. Alors tu dois te sentir plus léger là. Oui, 250 balles. L'occasion de miser un billet sur les trois prochains mois, dans le but de s'améliorer, d'obtenir une meilleure version de soi-même. Ah bah ça non, ça Ali, ça ira pas au mieux de moi. Pourquoi au juste ? J'ai le sentiment que tout le monde se pose cette question. Je me rends compte que c'est un gros bazar de ton... que t'as 40 ans et que ça n'a ni queue ni tête. Ma mère, elle, elle a un moyen de fonctionner beaucoup plus simple. Je vais te présenter Jean-Seb, c'est notre prof de danse de... Elle dit, fais de la compote et va de l'avant. C'est libataire, chez ses parents, et puis pas con. C'est peut-être elle qui a raison. Voici votre nouvel épisode des Dessous de Savin. Ecoute maman, je ne t'entends pas, je cours là. Pardon monsieur, bonjour. Le train pour Lisieux s'il vous plait. Vous êtes sur le bon caméra. Ah merci. Départ imminence. Je ne t'entends pas. Je ne t'entends pas. Ecoute maman, je suis en train de courir, je suis sur le quai, je ne vais pas louper le train, mais je ne t'entends pas. Je raccroche. Aaaaaah. Je ne t'entends pas maman. J'ai un écossais qui me suit avec une cornemuse maintenant. Je raccroche, faites-moi un message. Mais... Ah mais laissez-moi vous ! Mais... Ah ah ah ! Mais ça va pas emmerder les gens comme ça ! Mais oui mais... Parce que... Ouais, va foutre ensuite toi. Ah, mais quelle explanation. Je peux m'asseoir ici ? Oui, mais si vous ne faites pas de bruit. Non, je vais pas faire de bruit, je vois pas pourquoi je faisais du bruit. Ah votre art. Ecoutez, c'est pas de ma faute, il me suit. Moi j'ai une hybrène. C'est trop bien, mais... Pardon ? Pardon ? Excusez-moi ? Oui, pardon, j'ai oublié mon magazine. Je m'en doutais, mais moi j'ai eu une migraine ! Oui, je suis désolé, je bouge plus, je parle plus. Je vous rappelle que vos téléphones doivent être en mode silencieux et que vos appels doivent être passés depuis les plateformes entre chaque wagon. On attend que le chauffeur revienne des toilettes et on débarque. Ah mais moi j'ai une migraine. Mais je sais pas qui c'est ce type. J'ai mal au genou, j'ai mal au genou. Oh le système. Oh c'est pas vrai. Pardon madame, écoutez, laissez-moi passer, je vais aller sur la plateforme, écoutez, je pense que c'est très important. Non, je ne peux pas bouger, j'ai mal au dos, j'ai mal à la tête. Vous n'avez pas fini d'avoir mal à la tête, c'est moi qui vous le dis. Puisque vous cessez maman, comme tu me raccrochonnais, je te laisse des messages, voilà. Je ne peux pas, madame, je ne veux pas bouger. Ce matin, l'esthéticienne me dit que dans le contexte actuel, elle ne fait plus le sillon interfécier. Tu te rends compte ? Je suis désolé. Mais moi, j'ai jamais entendu Michel Cymes dire que c'était une pratique à risque, le sillon interfécier. Écoutez, monsieur. Effectivement, c'est très important. Pardon. Oh, écoutez, monsieur. Monsieur. Oui, faites le. Vous savez que vous pouvez écouter en posant contre votre oreille. Oui, mais mon téléphone est bloqué et madame ne veut pas me laisser passer. Non, j'ai mal au dos, j'ai mal à la tête. Oh, c'est encore lourd. J'espère pas. Bon, bah, allez-y, qu'on n'en parle plus. Oui. Oui, pardon, mon doigt a ripé là-dessus, je ne comprends pas ces technologies. Bon, alors, tu sais que moi, je ne me fais jamais démonter. Oui, mais... Je me fais jamais démonter. Je suis désolé, monsieur dame. Ni une ni deux. J'ai appelé madame le maire pour en avoir le cœur net. Et là... Elle me balaye le sillon et elle me dit que le préfet lui a dit de me dire que je dois prendre la température à tout le monde avant de commencer ma garden party. Ah, une garden party ! Ah, vous avez une garden party ? Oui. C'est sympa. Oui, oui. Vous savez que c'est insupportable quand on a la migraine. Oh oui, j'imagine. Déjà quand on l'a pas... Insupportable, c'est ses gestes barrières. Je trouve qu'ils vont un peu trop loin. Je suis tout à fait d'accord avec vous, monsieur. Je voudrais pas tomber dans le complotisme. Oui, c'est vrai. Bon, du coup, qu'est-ce qui s'est passé ? Ça vous intéresse ? Ok. Et bah me voilà parti à gambader dans le village, à frapper à toutes les portes comme une pauvre malheureuse pour chercher des thermomètres. Bah oui, moi j'en ai qu'un, je sais pas comment s'en foutre les autres, mais moi j'en ai qu'un. Je crois bien qu'on en a deux, chérie. Mais il y a eu un temps, il y a eu cette humeur absolument dingue, disons que, tu sais... Le notaire, le notaire... Oh, c'est pas très intéressant, vous savez. Qu'est-ce qu'elle dit ? Je sais pas. Elle me demande bien d'ailleurs si... Elle dit que le notaire avait deux trous de balle. Oh, alors... Ouais. Il ne peut pas être pratique, ça. C'est par là que ça s'attrape, alors tant mieux, hein, tant mieux. C'est gênant. Est-ce que c'est fini ? Parce que là, j'ai vraiment mal à la tête. Oui, je sais, madame, mais c'est pas... Je suis vraiment désolé. J'ai finalement trouvé quatre thermomètres. On se les passera, on les nettoiera, ça ira très bien. Seulement, voilà. Les ennuis, ça vole en escarpins, comme disait l'autre. J'ai la moule coincée au port du Havre. Ah bon ? Alors tu me diras, on a les frites, on en a épluché 250 kilos de patatires. Après-midi, j'avais fait une tarte aux prunes, c'était super. On devrait pas manquer, mais enfin, des moules frites. qu'avec des flites, c'est pas pareil. Oh oui... Alors madame Pierre la poissonnière m'a juré qu'en fin de matinée, on aurait les moules débloqués. Ah... Ouf ! Inch'Allah, comme dirait la mission. Vraiment désolé de vous imposer ça. Non, pas du tout. Carré. Mais il y a tout le monde. Vous avez vu le personnel ? Vous voulez bien tout garder ? Oh oui. C'est vraiment la tête qui vient exploser. Et puis tu t'arrêtes. Voilà, ça y est, c'est fini. Là, donc, ce que je te disais au moment où tu m'as raccroché au nez comme si j'étais une inconnue, comme si je n'étais pas ta mère. Vous avez fait tort. C'est pas ce que j'ai fait, c'est ça. Je t'en prie, viens te chercher en personne. à la gare saint-lazare voilà ça non plus je sais pas je sais que je sais que tu as la mémoire elle va vous expliquer le rappel que jean seb c'est mon professeur de danse qui est tombé voilà complètement raide dingue de toi depuis qu'il est en blague de feu à un croix de winnie l'ourson alors tu le reconnaîtras facilement jean seb joue de la cornemuse il voulait absolument de sortir tout le tralala pour accueillir on se réunit manie de pignou comme personne c'est pas vrai oui vous le connaissez on a tâche c'est pour y un petit peu parce que c'est pas belge ou à or à ton âge qu'on va venir te faire la cour comme ça avec une cornemuse voilà enfin ça prenait 30 secondes tu pouvais bien faire une pause et de boucher les oreilles et écouter ce que ta mère avait dire c'est pas vrai c'est reparti le croquis m d'art trouver la haie mois plus loin je vous en prie pas au point je veux pas le voir mais bon à tout à l'heure et arrange toi pour ne pas avoir de température je te rappelle que des animes le loto bouge plus me cacher à l'est à l'usus bisous ah bah il porte un tilt aussi ardent madame aïe aïe mais vous me fais je vous enjambes oui est ce que quelqu'un peut m'héberger pour le week-end When we kiss it's fever with that flaming youth Fever C'était le deuxième épisode de la troisième saison des Deux Suits de Savin. Évidemment, on se retrouve vendredi prochain dès 7h pour un nouvel épisode. En attendant, abonnez-vous à ce podcast, mettez un avis et puis partagez cet épisode avec les gens que vous aimez. C'est le meilleur moyen de faire découvrir l'émission. Retrouvons-nous sur Instagram et Facebook, en un seul mot. N'oubliez pas de m'envoyer vos challenges et vos retours aussi. J'adore vous lire et passez une très belle journée, un très bon week-end. A vendredi !

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📍SAISON 3 EP 02📍  

Lorsqu’on observe la manière de fonctionner d’un humain majeur vivant en occident dont la charge mental est beaucoup trop chargée, on s’aperçoit aisément que tous les 3 mois c’est l’occasion de prendre de bonnes résolutions. Pour la nouvelle année, au printemps, avant l'été et pour la rentrée des classes. À chaque saison en fait. 

C'est alors l’occasion de miser un billet sur les 3 prochains mois dans le but de s’améliorer obtenir une meilleure version de soi-même. 

Pourquoi? je me pose la question. Sans doute pour laisser une trace, et de préférence positive…

Ma mère, elle a une philosophie de vie bien à elle et beaucoup plus simple. Qui se résume en cette phrase: "Fais de la compote et va de l'avant."

Cette semaine c'est Frédérique qui me met au défi de parler de la prise des températures dans les évènements publics.

Dans cet épisode je suis à a gare Saint-Lazare pour prendre le train en direction de Lisieux et me rendre à la "garden party" annuelle qu'organise ma mère. Évidemment ma mère m'a encore préparé une belle surprise.

Voici "Lisieux pour pleurer"


"Les dessous de Savin"

 Ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi dés 7h. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne pas rater la diffusion. Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Itunes ou ApplePodcasts! Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Facebook et Instagram @sebastiensavin. 


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  • Speaker #0

    Lorsqu'on observe la manière de fonctionner d'un humain vivant en 2020 en Occident, majeur et dans la charge mentale et de toute évidence beaucoup trop chargé, on peut se souvenir de remonter à la surface. L'écume. Oui, l'écume. On s'aperçoit aisément que tous les trois mois, c'est l'occasion pour cette personne de prendre de bonnes résolutions. De la mer. De la mer. L'écume du pot au feu. A chaque saison en fait. Alors tu dois te sentir plus léger là. Oui, 250 balles. L'occasion de miser un billet sur les trois prochains mois, dans le but de s'améliorer, d'obtenir une meilleure version de soi-même. Ah bah ça non, ça Ali, ça ira pas au mieux de moi. Pourquoi au juste ? J'ai le sentiment que tout le monde se pose cette question. Je me rends compte que c'est un gros bazar de ton... que t'as 40 ans et que ça n'a ni queue ni tête. Ma mère, elle, elle a un moyen de fonctionner beaucoup plus simple. Je vais te présenter Jean-Seb, c'est notre prof de danse de... Elle dit, fais de la compote et va de l'avant. C'est libataire, chez ses parents, et puis pas con. C'est peut-être elle qui a raison. Voici votre nouvel épisode des Dessous de Savin. Ecoute maman, je ne t'entends pas, je cours là. Pardon monsieur, bonjour. Le train pour Lisieux s'il vous plait. Vous êtes sur le bon caméra. Ah merci. Départ imminence. Je ne t'entends pas. Je ne t'entends pas. Ecoute maman, je suis en train de courir, je suis sur le quai, je ne vais pas louper le train, mais je ne t'entends pas. Je raccroche. Aaaaaah. Je ne t'entends pas maman. J'ai un écossais qui me suit avec une cornemuse maintenant. Je raccroche, faites-moi un message. Mais... Ah mais laissez-moi vous ! Mais... Ah ah ah ! Mais ça va pas emmerder les gens comme ça ! Mais oui mais... Parce que... Ouais, va foutre ensuite toi. Ah, mais quelle explanation. Je peux m'asseoir ici ? Oui, mais si vous ne faites pas de bruit. Non, je vais pas faire de bruit, je vois pas pourquoi je faisais du bruit. Ah votre art. Ecoutez, c'est pas de ma faute, il me suit. Moi j'ai une hybrène. C'est trop bien, mais... Pardon ? Pardon ? Excusez-moi ? Oui, pardon, j'ai oublié mon magazine. Je m'en doutais, mais moi j'ai eu une migraine ! Oui, je suis désolé, je bouge plus, je parle plus. Je vous rappelle que vos téléphones doivent être en mode silencieux et que vos appels doivent être passés depuis les plateformes entre chaque wagon. On attend que le chauffeur revienne des toilettes et on débarque. Ah mais moi j'ai une migraine. Mais je sais pas qui c'est ce type. J'ai mal au genou, j'ai mal au genou. Oh le système. Oh c'est pas vrai. Pardon madame, écoutez, laissez-moi passer, je vais aller sur la plateforme, écoutez, je pense que c'est très important. Non, je ne peux pas bouger, j'ai mal au dos, j'ai mal à la tête. Vous n'avez pas fini d'avoir mal à la tête, c'est moi qui vous le dis. Puisque vous cessez maman, comme tu me raccrochonnais, je te laisse des messages, voilà. Je ne peux pas, madame, je ne veux pas bouger. Ce matin, l'esthéticienne me dit que dans le contexte actuel, elle ne fait plus le sillon interfécier. Tu te rends compte ? Je suis désolé. Mais moi, j'ai jamais entendu Michel Cymes dire que c'était une pratique à risque, le sillon interfécier. Écoutez, monsieur. Effectivement, c'est très important. Pardon. Oh, écoutez, monsieur. Monsieur. Oui, faites le. Vous savez que vous pouvez écouter en posant contre votre oreille. Oui, mais mon téléphone est bloqué et madame ne veut pas me laisser passer. Non, j'ai mal au dos, j'ai mal à la tête. Oh, c'est encore lourd. J'espère pas. Bon, bah, allez-y, qu'on n'en parle plus. Oui. Oui, pardon, mon doigt a ripé là-dessus, je ne comprends pas ces technologies. Bon, alors, tu sais que moi, je ne me fais jamais démonter. Oui, mais... Je me fais jamais démonter. Je suis désolé, monsieur dame. Ni une ni deux. J'ai appelé madame le maire pour en avoir le cœur net. Et là... Elle me balaye le sillon et elle me dit que le préfet lui a dit de me dire que je dois prendre la température à tout le monde avant de commencer ma garden party. Ah, une garden party ! Ah, vous avez une garden party ? Oui. C'est sympa. Oui, oui. Vous savez que c'est insupportable quand on a la migraine. Oh oui, j'imagine. Déjà quand on l'a pas... Insupportable, c'est ses gestes barrières. Je trouve qu'ils vont un peu trop loin. Je suis tout à fait d'accord avec vous, monsieur. Je voudrais pas tomber dans le complotisme. Oui, c'est vrai. Bon, du coup, qu'est-ce qui s'est passé ? Ça vous intéresse ? Ok. Et bah me voilà parti à gambader dans le village, à frapper à toutes les portes comme une pauvre malheureuse pour chercher des thermomètres. Bah oui, moi j'en ai qu'un, je sais pas comment s'en foutre les autres, mais moi j'en ai qu'un. Je crois bien qu'on en a deux, chérie. Mais il y a eu un temps, il y a eu cette humeur absolument dingue, disons que, tu sais... Le notaire, le notaire... Oh, c'est pas très intéressant, vous savez. Qu'est-ce qu'elle dit ? Je sais pas. Elle me demande bien d'ailleurs si... Elle dit que le notaire avait deux trous de balle. Oh, alors... Ouais. Il ne peut pas être pratique, ça. C'est par là que ça s'attrape, alors tant mieux, hein, tant mieux. C'est gênant. Est-ce que c'est fini ? Parce que là, j'ai vraiment mal à la tête. Oui, je sais, madame, mais c'est pas... Je suis vraiment désolé. J'ai finalement trouvé quatre thermomètres. On se les passera, on les nettoiera, ça ira très bien. Seulement, voilà. Les ennuis, ça vole en escarpins, comme disait l'autre. J'ai la moule coincée au port du Havre. Ah bon ? Alors tu me diras, on a les frites, on en a épluché 250 kilos de patatires. Après-midi, j'avais fait une tarte aux prunes, c'était super. On devrait pas manquer, mais enfin, des moules frites. qu'avec des flites, c'est pas pareil. Oh oui... Alors madame Pierre la poissonnière m'a juré qu'en fin de matinée, on aurait les moules débloqués. Ah... Ouf ! Inch'Allah, comme dirait la mission. Vraiment désolé de vous imposer ça. Non, pas du tout. Carré. Mais il y a tout le monde. Vous avez vu le personnel ? Vous voulez bien tout garder ? Oh oui. C'est vraiment la tête qui vient exploser. Et puis tu t'arrêtes. Voilà, ça y est, c'est fini. Là, donc, ce que je te disais au moment où tu m'as raccroché au nez comme si j'étais une inconnue, comme si je n'étais pas ta mère. Vous avez fait tort. C'est pas ce que j'ai fait, c'est ça. Je t'en prie, viens te chercher en personne. à la gare saint-lazare voilà ça non plus je sais pas je sais que je sais que tu as la mémoire elle va vous expliquer le rappel que jean seb c'est mon professeur de danse qui est tombé voilà complètement raide dingue de toi depuis qu'il est en blague de feu à un croix de winnie l'ourson alors tu le reconnaîtras facilement jean seb joue de la cornemuse il voulait absolument de sortir tout le tralala pour accueillir on se réunit manie de pignou comme personne c'est pas vrai oui vous le connaissez on a tâche c'est pour y un petit peu parce que c'est pas belge ou à or à ton âge qu'on va venir te faire la cour comme ça avec une cornemuse voilà enfin ça prenait 30 secondes tu pouvais bien faire une pause et de boucher les oreilles et écouter ce que ta mère avait dire c'est pas vrai c'est reparti le croquis m d'art trouver la haie mois plus loin je vous en prie pas au point je veux pas le voir mais bon à tout à l'heure et arrange toi pour ne pas avoir de température je te rappelle que des animes le loto bouge plus me cacher à l'est à l'usus bisous ah bah il porte un tilt aussi ardent madame aïe aïe mais vous me fais je vous enjambes oui est ce que quelqu'un peut m'héberger pour le week-end When we kiss it's fever with that flaming youth Fever C'était le deuxième épisode de la troisième saison des Deux Suits de Savin. Évidemment, on se retrouve vendredi prochain dès 7h pour un nouvel épisode. En attendant, abonnez-vous à ce podcast, mettez un avis et puis partagez cet épisode avec les gens que vous aimez. C'est le meilleur moyen de faire découvrir l'émission. Retrouvons-nous sur Instagram et Facebook, en un seul mot. N'oubliez pas de m'envoyer vos challenges et vos retours aussi. J'adore vous lire et passez une très belle journée, un très bon week-end. A vendredi !

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Lorsqu’on observe la manière de fonctionner d’un humain majeur vivant en occident dont la charge mental est beaucoup trop chargée, on s’aperçoit aisément que tous les 3 mois c’est l’occasion de prendre de bonnes résolutions. Pour la nouvelle année, au printemps, avant l'été et pour la rentrée des classes. À chaque saison en fait. 

C'est alors l’occasion de miser un billet sur les 3 prochains mois dans le but de s’améliorer obtenir une meilleure version de soi-même. 

Pourquoi? je me pose la question. Sans doute pour laisser une trace, et de préférence positive…

Ma mère, elle a une philosophie de vie bien à elle et beaucoup plus simple. Qui se résume en cette phrase: "Fais de la compote et va de l'avant."

Cette semaine c'est Frédérique qui me met au défi de parler de la prise des températures dans les évènements publics.

Dans cet épisode je suis à a gare Saint-Lazare pour prendre le train en direction de Lisieux et me rendre à la "garden party" annuelle qu'organise ma mère. Évidemment ma mère m'a encore préparé une belle surprise.

Voici "Lisieux pour pleurer"


"Les dessous de Savin"

 Ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi dés 7h. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne pas rater la diffusion. Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Itunes ou ApplePodcasts! Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Facebook et Instagram @sebastiensavin. 


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  • Speaker #0

    Lorsqu'on observe la manière de fonctionner d'un humain vivant en 2020 en Occident, majeur et dans la charge mentale et de toute évidence beaucoup trop chargé, on peut se souvenir de remonter à la surface. L'écume. Oui, l'écume. On s'aperçoit aisément que tous les trois mois, c'est l'occasion pour cette personne de prendre de bonnes résolutions. De la mer. De la mer. L'écume du pot au feu. A chaque saison en fait. Alors tu dois te sentir plus léger là. Oui, 250 balles. L'occasion de miser un billet sur les trois prochains mois, dans le but de s'améliorer, d'obtenir une meilleure version de soi-même. Ah bah ça non, ça Ali, ça ira pas au mieux de moi. Pourquoi au juste ? J'ai le sentiment que tout le monde se pose cette question. Je me rends compte que c'est un gros bazar de ton... que t'as 40 ans et que ça n'a ni queue ni tête. Ma mère, elle, elle a un moyen de fonctionner beaucoup plus simple. Je vais te présenter Jean-Seb, c'est notre prof de danse de... Elle dit, fais de la compote et va de l'avant. C'est libataire, chez ses parents, et puis pas con. C'est peut-être elle qui a raison. Voici votre nouvel épisode des Dessous de Savin. Ecoute maman, je ne t'entends pas, je cours là. Pardon monsieur, bonjour. Le train pour Lisieux s'il vous plait. Vous êtes sur le bon caméra. Ah merci. Départ imminence. Je ne t'entends pas. Je ne t'entends pas. Ecoute maman, je suis en train de courir, je suis sur le quai, je ne vais pas louper le train, mais je ne t'entends pas. Je raccroche. Aaaaaah. Je ne t'entends pas maman. J'ai un écossais qui me suit avec une cornemuse maintenant. Je raccroche, faites-moi un message. Mais... Ah mais laissez-moi vous ! Mais... Ah ah ah ! Mais ça va pas emmerder les gens comme ça ! Mais oui mais... Parce que... Ouais, va foutre ensuite toi. Ah, mais quelle explanation. Je peux m'asseoir ici ? Oui, mais si vous ne faites pas de bruit. Non, je vais pas faire de bruit, je vois pas pourquoi je faisais du bruit. Ah votre art. Ecoutez, c'est pas de ma faute, il me suit. Moi j'ai une hybrène. C'est trop bien, mais... Pardon ? Pardon ? Excusez-moi ? Oui, pardon, j'ai oublié mon magazine. Je m'en doutais, mais moi j'ai eu une migraine ! Oui, je suis désolé, je bouge plus, je parle plus. Je vous rappelle que vos téléphones doivent être en mode silencieux et que vos appels doivent être passés depuis les plateformes entre chaque wagon. On attend que le chauffeur revienne des toilettes et on débarque. Ah mais moi j'ai une migraine. Mais je sais pas qui c'est ce type. J'ai mal au genou, j'ai mal au genou. Oh le système. Oh c'est pas vrai. Pardon madame, écoutez, laissez-moi passer, je vais aller sur la plateforme, écoutez, je pense que c'est très important. Non, je ne peux pas bouger, j'ai mal au dos, j'ai mal à la tête. Vous n'avez pas fini d'avoir mal à la tête, c'est moi qui vous le dis. Puisque vous cessez maman, comme tu me raccrochonnais, je te laisse des messages, voilà. Je ne peux pas, madame, je ne veux pas bouger. Ce matin, l'esthéticienne me dit que dans le contexte actuel, elle ne fait plus le sillon interfécier. Tu te rends compte ? Je suis désolé. Mais moi, j'ai jamais entendu Michel Cymes dire que c'était une pratique à risque, le sillon interfécier. Écoutez, monsieur. Effectivement, c'est très important. Pardon. Oh, écoutez, monsieur. Monsieur. Oui, faites le. Vous savez que vous pouvez écouter en posant contre votre oreille. Oui, mais mon téléphone est bloqué et madame ne veut pas me laisser passer. Non, j'ai mal au dos, j'ai mal à la tête. Oh, c'est encore lourd. J'espère pas. Bon, bah, allez-y, qu'on n'en parle plus. Oui. Oui, pardon, mon doigt a ripé là-dessus, je ne comprends pas ces technologies. Bon, alors, tu sais que moi, je ne me fais jamais démonter. Oui, mais... Je me fais jamais démonter. Je suis désolé, monsieur dame. Ni une ni deux. J'ai appelé madame le maire pour en avoir le cœur net. Et là... Elle me balaye le sillon et elle me dit que le préfet lui a dit de me dire que je dois prendre la température à tout le monde avant de commencer ma garden party. Ah, une garden party ! Ah, vous avez une garden party ? Oui. C'est sympa. Oui, oui. Vous savez que c'est insupportable quand on a la migraine. Oh oui, j'imagine. Déjà quand on l'a pas... Insupportable, c'est ses gestes barrières. Je trouve qu'ils vont un peu trop loin. Je suis tout à fait d'accord avec vous, monsieur. Je voudrais pas tomber dans le complotisme. Oui, c'est vrai. Bon, du coup, qu'est-ce qui s'est passé ? Ça vous intéresse ? Ok. Et bah me voilà parti à gambader dans le village, à frapper à toutes les portes comme une pauvre malheureuse pour chercher des thermomètres. Bah oui, moi j'en ai qu'un, je sais pas comment s'en foutre les autres, mais moi j'en ai qu'un. Je crois bien qu'on en a deux, chérie. Mais il y a eu un temps, il y a eu cette humeur absolument dingue, disons que, tu sais... Le notaire, le notaire... Oh, c'est pas très intéressant, vous savez. Qu'est-ce qu'elle dit ? Je sais pas. Elle me demande bien d'ailleurs si... Elle dit que le notaire avait deux trous de balle. Oh, alors... Ouais. Il ne peut pas être pratique, ça. C'est par là que ça s'attrape, alors tant mieux, hein, tant mieux. C'est gênant. Est-ce que c'est fini ? Parce que là, j'ai vraiment mal à la tête. Oui, je sais, madame, mais c'est pas... Je suis vraiment désolé. J'ai finalement trouvé quatre thermomètres. On se les passera, on les nettoiera, ça ira très bien. Seulement, voilà. Les ennuis, ça vole en escarpins, comme disait l'autre. J'ai la moule coincée au port du Havre. Ah bon ? Alors tu me diras, on a les frites, on en a épluché 250 kilos de patatires. Après-midi, j'avais fait une tarte aux prunes, c'était super. On devrait pas manquer, mais enfin, des moules frites. qu'avec des flites, c'est pas pareil. Oh oui... Alors madame Pierre la poissonnière m'a juré qu'en fin de matinée, on aurait les moules débloqués. Ah... Ouf ! Inch'Allah, comme dirait la mission. Vraiment désolé de vous imposer ça. Non, pas du tout. Carré. Mais il y a tout le monde. Vous avez vu le personnel ? Vous voulez bien tout garder ? Oh oui. C'est vraiment la tête qui vient exploser. Et puis tu t'arrêtes. Voilà, ça y est, c'est fini. Là, donc, ce que je te disais au moment où tu m'as raccroché au nez comme si j'étais une inconnue, comme si je n'étais pas ta mère. Vous avez fait tort. C'est pas ce que j'ai fait, c'est ça. Je t'en prie, viens te chercher en personne. à la gare saint-lazare voilà ça non plus je sais pas je sais que je sais que tu as la mémoire elle va vous expliquer le rappel que jean seb c'est mon professeur de danse qui est tombé voilà complètement raide dingue de toi depuis qu'il est en blague de feu à un croix de winnie l'ourson alors tu le reconnaîtras facilement jean seb joue de la cornemuse il voulait absolument de sortir tout le tralala pour accueillir on se réunit manie de pignou comme personne c'est pas vrai oui vous le connaissez on a tâche c'est pour y un petit peu parce que c'est pas belge ou à or à ton âge qu'on va venir te faire la cour comme ça avec une cornemuse voilà enfin ça prenait 30 secondes tu pouvais bien faire une pause et de boucher les oreilles et écouter ce que ta mère avait dire c'est pas vrai c'est reparti le croquis m d'art trouver la haie mois plus loin je vous en prie pas au point je veux pas le voir mais bon à tout à l'heure et arrange toi pour ne pas avoir de température je te rappelle que des animes le loto bouge plus me cacher à l'est à l'usus bisous ah bah il porte un tilt aussi ardent madame aïe aïe mais vous me fais je vous enjambes oui est ce que quelqu'un peut m'héberger pour le week-end When we kiss it's fever with that flaming youth Fever C'était le deuxième épisode de la troisième saison des Deux Suits de Savin. Évidemment, on se retrouve vendredi prochain dès 7h pour un nouvel épisode. En attendant, abonnez-vous à ce podcast, mettez un avis et puis partagez cet épisode avec les gens que vous aimez. C'est le meilleur moyen de faire découvrir l'émission. Retrouvons-nous sur Instagram et Facebook, en un seul mot. N'oubliez pas de m'envoyer vos challenges et vos retours aussi. J'adore vous lire et passez une très belle journée, un très bon week-end. A vendredi !

Description

📍SAISON 3 EP 02📍  

Lorsqu’on observe la manière de fonctionner d’un humain majeur vivant en occident dont la charge mental est beaucoup trop chargée, on s’aperçoit aisément que tous les 3 mois c’est l’occasion de prendre de bonnes résolutions. Pour la nouvelle année, au printemps, avant l'été et pour la rentrée des classes. À chaque saison en fait. 

C'est alors l’occasion de miser un billet sur les 3 prochains mois dans le but de s’améliorer obtenir une meilleure version de soi-même. 

Pourquoi? je me pose la question. Sans doute pour laisser une trace, et de préférence positive…

Ma mère, elle a une philosophie de vie bien à elle et beaucoup plus simple. Qui se résume en cette phrase: "Fais de la compote et va de l'avant."

Cette semaine c'est Frédérique qui me met au défi de parler de la prise des températures dans les évènements publics.

Dans cet épisode je suis à a gare Saint-Lazare pour prendre le train en direction de Lisieux et me rendre à la "garden party" annuelle qu'organise ma mère. Évidemment ma mère m'a encore préparé une belle surprise.

Voici "Lisieux pour pleurer"


"Les dessous de Savin"

 Ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi dés 7h. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne pas rater la diffusion. Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Itunes ou ApplePodcasts! Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Facebook et Instagram @sebastiensavin. 


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Transcription

  • Speaker #0

    Lorsqu'on observe la manière de fonctionner d'un humain vivant en 2020 en Occident, majeur et dans la charge mentale et de toute évidence beaucoup trop chargé, on peut se souvenir de remonter à la surface. L'écume. Oui, l'écume. On s'aperçoit aisément que tous les trois mois, c'est l'occasion pour cette personne de prendre de bonnes résolutions. De la mer. De la mer. L'écume du pot au feu. A chaque saison en fait. Alors tu dois te sentir plus léger là. Oui, 250 balles. L'occasion de miser un billet sur les trois prochains mois, dans le but de s'améliorer, d'obtenir une meilleure version de soi-même. Ah bah ça non, ça Ali, ça ira pas au mieux de moi. Pourquoi au juste ? J'ai le sentiment que tout le monde se pose cette question. Je me rends compte que c'est un gros bazar de ton... que t'as 40 ans et que ça n'a ni queue ni tête. Ma mère, elle, elle a un moyen de fonctionner beaucoup plus simple. Je vais te présenter Jean-Seb, c'est notre prof de danse de... Elle dit, fais de la compote et va de l'avant. C'est libataire, chez ses parents, et puis pas con. C'est peut-être elle qui a raison. Voici votre nouvel épisode des Dessous de Savin. Ecoute maman, je ne t'entends pas, je cours là. Pardon monsieur, bonjour. Le train pour Lisieux s'il vous plait. Vous êtes sur le bon caméra. Ah merci. Départ imminence. Je ne t'entends pas. Je ne t'entends pas. Ecoute maman, je suis en train de courir, je suis sur le quai, je ne vais pas louper le train, mais je ne t'entends pas. Je raccroche. Aaaaaah. Je ne t'entends pas maman. J'ai un écossais qui me suit avec une cornemuse maintenant. Je raccroche, faites-moi un message. Mais... Ah mais laissez-moi vous ! Mais... Ah ah ah ! Mais ça va pas emmerder les gens comme ça ! Mais oui mais... Parce que... Ouais, va foutre ensuite toi. Ah, mais quelle explanation. Je peux m'asseoir ici ? Oui, mais si vous ne faites pas de bruit. Non, je vais pas faire de bruit, je vois pas pourquoi je faisais du bruit. Ah votre art. Ecoutez, c'est pas de ma faute, il me suit. Moi j'ai une hybrène. C'est trop bien, mais... Pardon ? Pardon ? Excusez-moi ? Oui, pardon, j'ai oublié mon magazine. Je m'en doutais, mais moi j'ai eu une migraine ! Oui, je suis désolé, je bouge plus, je parle plus. Je vous rappelle que vos téléphones doivent être en mode silencieux et que vos appels doivent être passés depuis les plateformes entre chaque wagon. On attend que le chauffeur revienne des toilettes et on débarque. Ah mais moi j'ai une migraine. Mais je sais pas qui c'est ce type. J'ai mal au genou, j'ai mal au genou. Oh le système. Oh c'est pas vrai. Pardon madame, écoutez, laissez-moi passer, je vais aller sur la plateforme, écoutez, je pense que c'est très important. Non, je ne peux pas bouger, j'ai mal au dos, j'ai mal à la tête. Vous n'avez pas fini d'avoir mal à la tête, c'est moi qui vous le dis. Puisque vous cessez maman, comme tu me raccrochonnais, je te laisse des messages, voilà. Je ne peux pas, madame, je ne veux pas bouger. Ce matin, l'esthéticienne me dit que dans le contexte actuel, elle ne fait plus le sillon interfécier. Tu te rends compte ? Je suis désolé. Mais moi, j'ai jamais entendu Michel Cymes dire que c'était une pratique à risque, le sillon interfécier. Écoutez, monsieur. Effectivement, c'est très important. Pardon. Oh, écoutez, monsieur. Monsieur. Oui, faites le. Vous savez que vous pouvez écouter en posant contre votre oreille. Oui, mais mon téléphone est bloqué et madame ne veut pas me laisser passer. Non, j'ai mal au dos, j'ai mal à la tête. Oh, c'est encore lourd. J'espère pas. Bon, bah, allez-y, qu'on n'en parle plus. Oui. Oui, pardon, mon doigt a ripé là-dessus, je ne comprends pas ces technologies. Bon, alors, tu sais que moi, je ne me fais jamais démonter. Oui, mais... Je me fais jamais démonter. Je suis désolé, monsieur dame. Ni une ni deux. J'ai appelé madame le maire pour en avoir le cœur net. Et là... Elle me balaye le sillon et elle me dit que le préfet lui a dit de me dire que je dois prendre la température à tout le monde avant de commencer ma garden party. Ah, une garden party ! Ah, vous avez une garden party ? Oui. C'est sympa. Oui, oui. Vous savez que c'est insupportable quand on a la migraine. Oh oui, j'imagine. Déjà quand on l'a pas... Insupportable, c'est ses gestes barrières. Je trouve qu'ils vont un peu trop loin. Je suis tout à fait d'accord avec vous, monsieur. Je voudrais pas tomber dans le complotisme. Oui, c'est vrai. Bon, du coup, qu'est-ce qui s'est passé ? Ça vous intéresse ? Ok. Et bah me voilà parti à gambader dans le village, à frapper à toutes les portes comme une pauvre malheureuse pour chercher des thermomètres. Bah oui, moi j'en ai qu'un, je sais pas comment s'en foutre les autres, mais moi j'en ai qu'un. Je crois bien qu'on en a deux, chérie. Mais il y a eu un temps, il y a eu cette humeur absolument dingue, disons que, tu sais... Le notaire, le notaire... Oh, c'est pas très intéressant, vous savez. Qu'est-ce qu'elle dit ? Je sais pas. Elle me demande bien d'ailleurs si... Elle dit que le notaire avait deux trous de balle. Oh, alors... Ouais. Il ne peut pas être pratique, ça. C'est par là que ça s'attrape, alors tant mieux, hein, tant mieux. C'est gênant. Est-ce que c'est fini ? Parce que là, j'ai vraiment mal à la tête. Oui, je sais, madame, mais c'est pas... Je suis vraiment désolé. J'ai finalement trouvé quatre thermomètres. On se les passera, on les nettoiera, ça ira très bien. Seulement, voilà. Les ennuis, ça vole en escarpins, comme disait l'autre. J'ai la moule coincée au port du Havre. Ah bon ? Alors tu me diras, on a les frites, on en a épluché 250 kilos de patatires. Après-midi, j'avais fait une tarte aux prunes, c'était super. On devrait pas manquer, mais enfin, des moules frites. qu'avec des flites, c'est pas pareil. Oh oui... Alors madame Pierre la poissonnière m'a juré qu'en fin de matinée, on aurait les moules débloqués. Ah... Ouf ! Inch'Allah, comme dirait la mission. Vraiment désolé de vous imposer ça. Non, pas du tout. Carré. Mais il y a tout le monde. Vous avez vu le personnel ? Vous voulez bien tout garder ? Oh oui. C'est vraiment la tête qui vient exploser. Et puis tu t'arrêtes. Voilà, ça y est, c'est fini. Là, donc, ce que je te disais au moment où tu m'as raccroché au nez comme si j'étais une inconnue, comme si je n'étais pas ta mère. Vous avez fait tort. C'est pas ce que j'ai fait, c'est ça. Je t'en prie, viens te chercher en personne. à la gare saint-lazare voilà ça non plus je sais pas je sais que je sais que tu as la mémoire elle va vous expliquer le rappel que jean seb c'est mon professeur de danse qui est tombé voilà complètement raide dingue de toi depuis qu'il est en blague de feu à un croix de winnie l'ourson alors tu le reconnaîtras facilement jean seb joue de la cornemuse il voulait absolument de sortir tout le tralala pour accueillir on se réunit manie de pignou comme personne c'est pas vrai oui vous le connaissez on a tâche c'est pour y un petit peu parce que c'est pas belge ou à or à ton âge qu'on va venir te faire la cour comme ça avec une cornemuse voilà enfin ça prenait 30 secondes tu pouvais bien faire une pause et de boucher les oreilles et écouter ce que ta mère avait dire c'est pas vrai c'est reparti le croquis m d'art trouver la haie mois plus loin je vous en prie pas au point je veux pas le voir mais bon à tout à l'heure et arrange toi pour ne pas avoir de température je te rappelle que des animes le loto bouge plus me cacher à l'est à l'usus bisous ah bah il porte un tilt aussi ardent madame aïe aïe mais vous me fais je vous enjambes oui est ce que quelqu'un peut m'héberger pour le week-end When we kiss it's fever with that flaming youth Fever C'était le deuxième épisode de la troisième saison des Deux Suits de Savin. Évidemment, on se retrouve vendredi prochain dès 7h pour un nouvel épisode. En attendant, abonnez-vous à ce podcast, mettez un avis et puis partagez cet épisode avec les gens que vous aimez. C'est le meilleur moyen de faire découvrir l'émission. Retrouvons-nous sur Instagram et Facebook, en un seul mot. N'oubliez pas de m'envoyer vos challenges et vos retours aussi. J'adore vous lire et passez une très belle journée, un très bon week-end. A vendredi !

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