Speaker #0Oui, désolé, je sais. Vous sortez de chez nous aussi ? Alors je prends le métro et puis j'arriverai au métro puis je vous donne le numéro de l'outil. Paris. Métro ligne 1. 18h37 je revenais de chez mon psy et j'en avais plein la tête elle n'est pas de mon gueul et la soirée était loin d'être germine alors j'ai calé ma grosse tête sur la vitre un peu dégueu du wagon mais qu'elle et piquait pas vidéo sur laquelle était taguée you are loved you are loved Et ça résonnait parfaitement avec l'une des deux pauvres phrases qu'avait prononcées Samuel durant la consultation. Vous savez Sébastien, il faut juste regarder autour de vous. Je suis sûr qu'il est là, tout près. J'ouvre les yeux Samuel, je sais exactement ce que je veux, mais il n'est pas là. You are not. Et un peu plus loin, une autre gravure sur Vittaray de métro, qui disait « ta main sur mon cul et ma main dans ta gueule » . Je suis pas content à faire des listes comme un rappel étrange à ce que Samuel avait dit. Je sais exactement l'implantation des cheveux de celui que je veux. Oui, c'est bien de savoir ce qu'on veut, Sébastien. Je suis en train de réfléchir. Mais il n'y a pas que le physique dans la liste. Oui, c'est une phrase de mec marié depuis 20 ans. Pensez à ce que l'autre vous apportera. Oui, mais comme quoi ? Comme de la poésie, par exemple. de la poésie. Je me souviens de ce matin... Eh bah il est là mon chevalier fervent. ...dans un élan d'ivresse, tu m'en... Ouvrez-vous aux surprises de la vie, c'est... ...du papier maison, nous avons tourné en rond... Bien éclaté. ...la bière coulait à gogo, et j'en avais les jambes coupées, tel un escargot. Oh merde, ma station... ...descend derrière lui, une arde aux peines et humide. Mais, vous pouvez me lâcher ce... Je reprends. Je... traîner humide. Laissez-moi, je suis assez ferme. Oh, laissez la chance au produit, Sébastien. Putain, j'ai oublié de descendre. Je joue au seuil de cette porte où tu m'as laissé à go. À go ? Il en manque un bout ? Mise en. Ah, oui. Osez recevoir, Sébastien. Voici mon recueil de... Ah non, j'ai rien à vous donner, j'ai pas... Non, non, je vous l'offre. Non, reprenez le flux des cadres. Ah bon ? Ah bah merde. Acceptez-les, Sébastien. Je descends à la prochaine, j'ai pas du tout le temps. Voilà, je vous le rends. Mon courriel est en quatrième de couverture. Poétrienne poterie, arrobas itinérisme. Je compte présenter mon oeuvre au printemps des poètes du centre culturel de la Porte-Branchion. Vous êtes encore chez Itinérisme ? Que pensez-vous ? Je pense que ça existe. Un accompagnement musical. Est-ce que vous me voyez passer ? Qu'est-ce qu'il se passe ? Je pensais à l'ouverture de Pierre et le Loup. La vie insistera, Sébastien. Et voilà, coupure de courant, métro qui s'arrête sous un tunnel, on adore ça. Vous m'écoutez ? Oui, je vous écoute, oui, oui. Pierre et le loup. Pierre et le loup, une merveilleuse musique de Jean-Jacques Debout on sait. Euh non, bah si, bah non. Bécassine, le coucou, Pierre et le loup, Jean-Jacques Debout. Là il s'agit de Prokofiev. Ah, là ça redémarre. Et un autre poème. Oui, moi je m'arrête à la prochaine, j'entendrai peut-être pour la fin. Pour moi la métier c'est quelque chose d'important qui ne mérite pas d'être. Allez raconter à la dame là. Un ami, monsieur. Vous connaissez chacune des discours de la vie Sébastien. Oui, oui. et suivez-nous. Et comme carte prison. Le 7 juillet. Le 7 juillet. Mercredi 30 mars 2022. Le coin de notre arrivée. Paris. Au Pauvier. Place de la République. Iguel. 19h14. Compositeur russe. Comme de par hasard. Compositeur de Pierre et de nous. Mais il va fermer sa gueule. Ouvrez-vous. Synchronicité. C'est la scène. Donc, synchronicité égale indice. Indice, association d'idées. Comme dans Pyramide, le jeu. Je vois très bien. Alors, Marie-Ange. Oui, je suis là. En quatre briques. En quatre briques. Si je vous dis Pierre et Loli. Euh, Jean-Jacques Debout ? Non, bah non, je viens d'apprendre que non. Ah. Russe. Ah, Prokofiev. Prokofiev. Euh, bombe nucléaire. C'est ça. Ah là là, n'hésitez pas ça. Je me sens baissé bien sûr. Merci Marie-Ange. Euh, oui, pardon. Quatrième trajet estimé d'un missile nucléaire entre Paris et l'Institut de l'École. 24 000 km heure. Putain. Hé ! Mais tu veux me faire crever ou quoi ? Casse-toi avec ton haut-parleur ! Non ! Non, et casse-toi. Oh, putain, répit vite, je te jure. Je suis ce con. Casse-toi. Je suis, je suis. Oui, ben c'est le principe. Ben c'est très bien qu'on leur répète l'histoire, ça leur évite ça de faire comme vous et de la réinventer tous les quatre mois. Bon, maintenant casse-toi avec ton haut-parleur, tu me casses les oreilles. Rien, absolument rien de ce qui croise votre route, mais là par hasard avec Sébastien. Aïe ! Oh merde ! Pardon monsieur, je peux pas. Bah ouais mais j'ai mal ! Le meilleur dans la place de la République, non merde ! Et l'univers s'arrange toujours. Je vois qu'il y a un autre vélo de skateboard, je vous fais cocter de belles cerises. Et le macabre, c'est fou. Nos amis, et à tous. Bonjour, monsieur. Valérie, c'est Seb. Écoute, j'ai encore paumé les codes de Bertrand et Lucas, j'arrive pas à les joindre là en plus. T'es beau comme un coeur, toi. Attends, Valérie, pardon. C'est à moi que vous parlez ? Ben oui, t'es beau mon bébé, c'est à toi que je parle, bien sûr. Piquez le jour, mais merde. Tu peux me renvoyer tout ça, s'il te plaît ? Il y croit pas. Ben là, je vais avoir un quart d'heure de retard, tu peux leur dire. merci à tous Mais qu'est-ce qu'elle a à se marrer ? Tu vois, quand ta fille je t'ai raté, je t'ai le visage qui s'illumine. T'es encore plus beau, c'est pas merveilleux ça ? Ben, merci beaucoup. Alors mon ange, une petite pièce orange pour ce lendemain ? Ah non, je suis désolé, là j'ai vraiment rien du tout. Ah non, sois pas désolé mon ange. Je suis fauché. Fauché comme les blés. C'est pas grave mon bébé. Enfloue-toi les pochons et tu reviens me voir quand tu seras. Hé, mais... Attention à pas te faire ratatiner la ganache quand même. Bah oui. Bonne soirée. Dis-moi, mon prince. Oui ? T'as l'air tout paumé, là. Tu vas où ? Tu fais quoi ? J'ai deux amis qui vont se marier, là. Toi ? Non, non, cet été. Ah, d'accord. Ils se connaissent depuis 20 ans. Oh, deux garçons ? Oui, deux garçons. On enterre leur vie de garçon, justement, ce soir. Ah, c'est la fête ! Mais là, je sors de chez mon psy. Ah. Il m'a retourné la tête avec les synchronicités. Ah. Vous savez ce que c'est ? oui vous y croyez non à la fin moi je crois aux opportunités c'est pas pareil non bon après on choisit de les choper ou pas ah oui tu as eu combien d'opportunités de découvrir de nouvelles personnes aujourd'hui je suis pas mais vous chevalier on est à paris tu as dû en croiser des kidams quand même Oui, mais ils sont tous fous. Je comprends plus que toi, bébé. Sauf que toi, là, à chercher tes synchronicités sans voir toutes les opportunités de rencontrer qui que ce soit. Mais je vous ai rencontré, vous ? Ouais. Solange ? Mais tu sais pas qui je suis ? Non. Mais je vous trouve sympa. Pourquoi ça, tu me trouves sympa ? Je sais pas, c'est une histoire de feeling. Une vieille clocharde. Et alors ? Noire, de surpoids. Bon, et je vais te dire un secret. Ouais. Transsexuel. Ça t'embouche un coin, hein ? Non. Enfin, putain, tant s'en réclame, mais là... Vous êtes drôle. Tu sais pourquoi tu me trouves sympa ? C'est comme ça, ça. Simplement parce que j'ai fait attention à toi, bébé. Hein ? Parce que je t'ai dit que t'étais beau. Oui. Parce que j'ai pris soin de toi. Oui. Eh, ça commence comme ça, rencontrer les gens. Oui. Tu sais ? Allez vas-y, tu vas être à la bourre. Merci. Merci Solange. A bientôt. Plus pas Solange ? Non, non. Eh oh ! Quoi ? Moi j'ai une synchronicité pour toi. Ah bon ? Il va te rappeler. Bah qui ça ? Qui ça ? Celui auquel tu pensais au moment où tu m'as renfoncé. Je pensais à Vladimir Poutine. Héhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhéhé Rendez-vous vendredi prochain pour un épisode inédit. Retrouvez les dessous des dessous de Savin, mon petit linge quoi, sur Instagram, arrobase Sébastien Savin en un seul mot. Pour soutenir l'émission, partagez les épisodes, parlez du podcast autour de vous et mettez 5 étoiles et un avis sur votre appli de podcast préférée. A très bientôt !
