Speaker #0Précédemment dans Les Dessous de Savin Vous devez continuer d'écrire exactement et sans renoncer ce qui vous arrive, ce qui vous est arrivé dans ce film de Noël. Avez-vous remarqué que lorsque vous demandez à un enfant de partager, j'écris et puis je me dis que ça ne ressemble pas du tout à un film de Noël. C'est souvent une souffrance. Pour l'instant, il n'y a rien qui va dans le cadre. Une crise de colère mêlée à de la panique. Ah, je suis un petit romain avec ce beau garçon. Alors qu'au premier abord, partager est une intention aux multiples vertus. Je vous aime tous les deux. Renforcez la cohésion d'équipe. Merci. Je vous aime tous les deux. Cultiver la convivialité. Oui, moi aussi. Je vous aime tous. Vous êtes. Créer un climat de confiance. Bien sûr qu'on s'embrasse. À trois, un, deux, trois, on y va. Créer du lien avec votre entourage. Se sentir plus proche les uns des autres. C'est très easy cette histoire. Car la connexion aux autres est un élément clé du bonheur. Ça fait trois mois qu'on est en trouble, alors pourquoi est-ce si difficile à mettre en pratique pour les enfants que nous avons été ? Oui, un trouple, pour les enfants que nous sommes toujours. C'est normal d'avoir deux ou trois choses à caler. On n'est plus à la phase de romance, on rentre dans la phase de construction. Partager, c'est aussi. Est-ce que cette nuit, je peux dormir à droite ? Bien sûr. Séparer. Voilà, Romain, tu me le sens. Fin D. Je vais à gauche et moi, je vais à droite. Découper. Voilà. Pour être épongé. Écartelé. Et si tu le souhaites, tu peux toujours aller dormir. Ah bah oui, comme ça je vous laisse le lire. Est-ce qu'on a véritablement envie de perdre une partie de ce qui nous appartient ? Je plaisante. Est-ce qu'on a véritablement envie de perdre une partie de soi ? Si on ne dort pas dans le même lit, on n'est plus au même trou. Est-ce qu'on a véritablement envie de perdre une partie de son âme ? Je ne sais pas ce que tu diras. Finalement, à tout âge et dans toutes circonstances, il faut savoir faire des consensus. C'est très dur de partager les mêmes troubles. Les dessous de sa vente. Les réflexions et tribulations d'un parisien gay, caron, mère et célibataire. Épisode 7. T'aimons-nous vivant ? Oh, regarde ta merde, mais qu'est-ce que c'est encore là ? Et qui l'aurait-il ? C'est pas vraiment... Il se serre sur le cran. Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il y a ? Six mois avant Noël. Intérieur jour. Immense chambre à coucher. Un grand appartement parisien. Sébastien se retourne violent et dans un excès de colère dit À qui appartient ce doigt ? On changera les prénoms après. Oh pardon Seb, c'est toi ? Ah oui ? Ah j'avais pas... Mowgli, tu retires ça immédiatement ou je te le fous dans l'œil ? Ah non, ça fait mal ! Et là, tu crois que ça me fait quoi en ce moment ? Viens, va du côté de Romain là, de quoi tu parles ? Oh non... Quel feignasse ! Pas trop près, pas trop près... Ah... C'est qui Manu ? Pardon ? Manu ? C'est qui ? Tu vois. Tu parles toujours d'un Manu quand tu dors. Ah bon ? C'est qui ? Ben... Le président de la république ? Ah ouais ? Ben ça me semble évident non ? De qui veux-tu que je parle ? Tant que tu dis Manu la route. Bon, il est où ton doigt ? Bon bah remets-le ! Mais on parle plus de cette histoire, d'accord ? Aïe, aïe, oh ! Bonjour, bonjour Romain. Je vous aime tous les deux. Oui, oui, moi aussi. Je vais prendre ma douche. Bon, aïe ! Allez, fais ça ! T'as un problème, Jean-Marie ? Ça dépend. Je vais voir. Alors, t'as faim de vouloir me découvrir ? Vous ne croyez pas que c'est la plus simple pour prendre le temps de notre douche les uns après les autres ? On s'éveille en même temps, on va au bureau en même temps... Vous voyez bien qu'on n'a pas de place, moi je suis collé aux parois, j'ai le cul qui grince... Pas vous ? Non, non, non... Bon, ça dit, moi alors... Un gros cul qui vance. Ça, tourne-toi. Non, mais ça, ça va. Je peux quand même m'essuyer. C'est le dos. Oui, le dos, d'accord. Pas pour le dos. Oui, voilà. Allez, la chaîne de l'essuyage. La chaîne de l'essuie. On a dit le dos, frère. Le reste je ferai tout seul. Une bonne fois pour toutes, tu laisses mon cul tranquille. Ouais, merci. Oh putain, je vais me le faire. Vous êtes deux ans. Et chaud comme une baraque à brides. Je vous aime tous les deux. Si on veut être cohérents, et faire ce qu'on veut tout faire en même temps... Voilà, faudrait une triple vasque. Et un triple chiotte aussi, que tu penses. C'est comme ça, c'est vrai. Plus notre amour grandit, plus notre espace de vie rétrice. Il ne faudrait pas que ça rétrécisse plus quand même. Il va falloir calmer nos ardeurs d'expansion. Hop hop hop, Mowgli, viens voir là ! Qu'est-ce qui vient ? C'est mon slip, ça ! Ah, on partage ! Non, on ne partage pas les slips ! Ah là là là ! Mon appart, mon mec, mon lit, ok ! Mais les slips, c'est hors de question, tu m'entends ? Moi, je vois vraiment pas où elle prend les slips ! Parce que t'as un gros boule et que tu vas me les déformer ! Ah ! Chacun ses slips ! D'accord... Maniaplote... Espèce de Jean-Marie ! Oh ! Et tu ne m'envoies pas mon slip à la gueule ! Je vous aime tous les deux ! A ce soir. Quoi ? On s'est pas embrassé ? Non, on s'est pas embrassé. Oh, bah ça va pas ça. Bah oui. C'est des coups à nous faire passer une journée de merde ça. Allez, on y va. Eh bah allons-y. Le bison. Dans mon téléphone. Toujours aussi peu concluant, hein ? Remonte. Faut vraiment qu'on arrive à trouver la bonne technique. Ouais, qu'est-ce que tu me fais ? Regarde si tu m'as pas pécho un slibard. Oui, monsieur le directeur de cabinet. Voleur. Vous entendez ce que j'entends ? C'est quoi cette musique ? C'est pas vrai, c'est reparti. Ça recommence, j'en ai peur. Qu'est-ce qui me fait peur, mon amour ? Roberta est en train de donner un cours de Zumba dans le salon. Vas-y, ouvre la porte. Bon, bon, bon. Bon, des larmes, sous, dans les... La salope. Tu vois, je te l'avais dit, Rom. C'est la troisième fois qu'on ne la chope. Elle fait évenir ses copines expats de femmes de ménage. Danse dans le salon. La biche. Je vous le dis hein. Il n'y aurait que de moi. M'en faut la virer ? Ça ne va pas la tête. Oui, enfin, la virer. N'importe quoi. On rappelle, il y a 17 Mexicaines qui nocent dans le salon. Mais ce n'est pas fini, ça sonne encore à la porte. J'ai rendez-vous dans un quart d'heure au ministère. Ah ça Romain, moi j'ai peur que dans un quart d'heure on y soit encore. On ne va pas rester cloîtrés dans la chambre. On ne va pas sauter du troisième étage non plus. Il faut qu'on attende ici, malheureusement on n'a pas le choix. Mais je vais vous virer tout ça, moi, on est pas en même time, moi je suis en même time, je suis en même time. Pour nous passer sur le corps, tu ne bouges pas, d'ici une heure ou deux, les choses se seront calmées. Deux heures ou trois, on va se mettre en tété pour l'instant. En tété ? En tété ? En tété, oui. Tété, tété qui ? En télétravail. Ah bon ? Michel, on récupère les otages. Il y a l'arme de cœur. Je sors un drapeau. Ah bien mon chien, il me fait doux. Soyez bien ça que les ennemis ne me voient pas. Ça va Michel, elle ne t'a pas trop molesté. Ça nous désemple. Oh et puis alors la musique. Une régalade. Ne touchez pas à la bibi. Mon chemin ne fait pas voir, surtout pas. Pardon Seb, je suis sorti de mes gonges. C'est moi qui vais me dégonder. Moi je la fous à la porte, elle et ses congénères. Non Mowgli, surtout pas ça, surtout pas. On va en trouver une autre. Tu crois que ça se passe comme ça Mowgli, dans ce milieu ? La règle d'or du point de vue des patrons Mowgli, c'est que le personnel de maison ne fait jamais l'affaire. On le critique toujours, on le maudit, on le conspue, mais on le garde. Si tu vires ton personnel Mowgli, tout le monde pensera que c'est toi qui ne faisais pas l'affaire, pas la femme de ménage. Ce sont elles qui nous choisissent, Mowgli. Elles ? Elles. On va rester enfermés là combien de temps ? On sait pas, Mowgli. Non, on sait pas, non. On sait pas. Sans doute plusieurs heures. À moins qu'une créature divine fasse son apparition maintenant. Je vous aime tous les deux. Eh oui, je vous aime tous les deux. Eh ben oui. Toi aussi, Sébastien. Oh là là ! On sent ! Hé fruit ! Hé là là ! Hé ben tiens ! T'es là au monde ? Oh oui ! Et toujours pas d'apparition divine ! Et ça y est, me l'a encastré entre les deux ! Ça va toi Michel ? Pas ce problème là ! Aïe ! Enlève ton doigt. Excusez-moi, j'ai juste une crampe là. Mais c'est la teuf à côté en tout cas. C'est une chanson de genre. Et bon nous vivons. Aïe ! Arrête ta main. Merci.