Aimons-nous vivants cover
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LES DESSOUS DE SAVIN - Journal intime d'un quadra gay et célibataire.

Aimons-nous vivants

Aimons-nous vivants

09min |12/01/2024|

153

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09min |12/01/2024|

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Description

📍"Aimons-nous vivants""📍


Avez-vous remarquĂ© que lorsqu’on demande Ă  un enfant de « partager » c’est souvent une souffrance, une crise de colĂšre mĂȘlĂ©e Ă  de la panique et de la souffrance.

Alors que "partager" est une intention aux multiple vertus. Telles que renforcer la cohĂ©sion d’équipe, cultiver la convivialitĂ©, crĂ©er un climat de confiance. crĂ©er du lien avec votre entourage, se sentir plus proches les uns des autres. Et la connexion aux autres est un Ă©lĂ©ment clĂ© du bonheur.

Alors pourquoi en pratique dans notre vie d'adulte et pour les enfants que nous avons Ă©tĂ© on continue Ă  souffrir lorsqu'il s'agit de partager? 
 Car l’autre sens de partager, le sens littĂ©ral c’est Ă©carteler Ă©prouver, couper, dĂ©couper dĂ©pecer, sĂ©parer, scinder;

Est-ce qu’on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de ce qui nous appartient, une partie de soi, parfois mĂȘme une partie de son Ăąme?


Les dessous de Savin, les rĂ©flexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et cĂ©libataire


"Les dessous de Savin" ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaßtre au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Instagram @sebastiensavin .    


Pour ĂȘtre notifiĂ© de chaque sortie d'Ă©pisode et de mon actualitĂ© bĂȘtises et autres facĂ©ties, inscrivez-vous Ă  ma NEWSLETTER.


DĂ©couvrez ou rĂ©Ă©coutez mon calendrier de l’Avent audio « SAVIN DE NOËL » 🎄


đŸŽ§đŸŽ¶ Retrouvez la Playlist   des sons de l'Ă©mission sur #Spotify đŸŽ¶đŸŽ§                

"STATIC" composé par Stel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    PrĂ©cĂ©demment dans Les Dessous de Savin Vous devez continuer d'Ă©crire exactement et sans renoncer ce qui vous arrive, ce qui vous est arrivĂ© dans ce film de NoĂ«l. Avez-vous remarquĂ© que lorsque vous demandez Ă  un enfant de partager, j'Ă©cris et puis je me dis que ça ne ressemble pas du tout Ă  un film de NoĂ«l. C'est souvent une souffrance. Pour l'instant, il n'y a rien qui va dans le cadre. Une crise de colĂšre mĂȘlĂ©e Ă  de la panique. Ah, je suis un petit romain avec ce beau garçon. Alors qu'au premier abord, partager est une intention aux multiples vertus. Je vous aime tous les deux. Renforcez la cohĂ©sion d'Ă©quipe. Merci. Je vous aime tous les deux. Cultiver la convivialitĂ©. Oui, moi aussi. Je vous aime tous. Vous ĂȘtes. CrĂ©er un climat de confiance. Bien sĂ»r qu'on s'embrasse. À trois, un, deux, trois, on y va. CrĂ©er du lien avec votre entourage. Se sentir plus proche les uns des autres. C'est trĂšs easy cette histoire. Car la connexion aux autres est un Ă©lĂ©ment clĂ© du bonheur. Ça fait trois mois qu'on est en trouble, alors pourquoi est-ce si difficile Ă  mettre en pratique pour les enfants que nous avons Ă©tĂ© ? Oui, un trouple, pour les enfants que nous sommes toujours. C'est normal d'avoir deux ou trois choses Ă  caler. On n'est plus Ă  la phase de romance, on rentre dans la phase de construction. Partager, c'est aussi. Est-ce que cette nuit, je peux dormir Ă  droite ? Bien sĂ»r. SĂ©parer. VoilĂ , Romain, tu me le sens. Fin D. Je vais Ă  gauche et moi, je vais Ă  droite. DĂ©couper. VoilĂ . Pour ĂȘtre Ă©pongĂ©. ÉcartelĂ©. Et si tu le souhaites, tu peux toujours aller dormir. Ah bah oui, comme ça je vous laisse le lire. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de ce qui nous appartient ? Je plaisante. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de soi ? Si on ne dort pas dans le mĂȘme lit, on n'est plus au mĂȘme trou. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de son Ăąme ? Je ne sais pas ce que tu diras. Finalement, Ă  tout Ăąge et dans toutes circonstances, il faut savoir faire des consensus. C'est trĂšs dur de partager les mĂȘmes troubles. Les dessous de sa vente. Les rĂ©flexions et tribulations d'un parisien gay, caron, mĂšre et cĂ©libataire. Épisode 7. T'aimons-nous vivant ? Oh, regarde ta merde, mais qu'est-ce que c'est encore lĂ  ? Et qui l'aurait-il ? C'est pas vraiment... Il se serre sur le cran. Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il y a ? Six mois avant NoĂ«l. IntĂ©rieur jour. Immense chambre Ă  coucher. Un grand appartement parisien. SĂ©bastien se retourne violent et dans un excĂšs de colĂšre dit À qui appartient ce doigt ? On changera les prĂ©noms aprĂšs. Oh pardon Seb, c'est toi ? Ah oui ? Ah j'avais pas... Mowgli, tu retires ça immĂ©diatement ou je te le fous dans l'Ɠil ? Ah non, ça fait mal ! Et lĂ , tu crois que ça me fait quoi en ce moment ? Viens, va du cĂŽtĂ© de Romain lĂ , de quoi tu parles ? Oh non... Quel feignasse ! Pas trop prĂšs, pas trop prĂšs... Ah... C'est qui Manu ? Pardon ? Manu ? C'est qui ? Tu vois. Tu parles toujours d'un Manu quand tu dors. Ah bon ? C'est qui ? Ben... Le prĂ©sident de la rĂ©publique ? Ah ouais ? Ben ça me semble Ă©vident non ? De qui veux-tu que je parle ? Tant que tu dis Manu la route. Bon, il est oĂč ton doigt ? Bon bah remets-le ! Mais on parle plus de cette histoire, d'accord ? AĂŻe, aĂŻe, oh ! Bonjour, bonjour Romain. Je vous aime tous les deux. Oui, oui, moi aussi. Je vais prendre ma douche. Bon, aĂŻe ! Allez, fais ça ! T'as un problĂšme, Jean-Marie ? Ça dĂ©pend. Je vais voir. Alors, t'as faim de vouloir me dĂ©couvrir ? Vous ne croyez pas que c'est la plus simple pour prendre le temps de notre douche les uns aprĂšs les autres ? On s'Ă©veille en mĂȘme temps, on va au bureau en mĂȘme temps... Vous voyez bien qu'on n'a pas de place, moi je suis collĂ© aux parois, j'ai le cul qui grince... Pas vous ? Non, non, non... Bon, ça dit, moi alors... Un gros cul qui vance. Ça, tourne-toi. Non, mais ça, ça va. Je peux quand mĂȘme m'essuyer. C'est le dos. Oui, le dos, d'accord. Pas pour le dos. Oui, voilĂ . Allez, la chaĂźne de l'essuyage. La chaĂźne de l'essuie. On a dit le dos, frĂšre. Le reste je ferai tout seul. Une bonne fois pour toutes, tu laisses mon cul tranquille. Ouais, merci. Oh putain, je vais me le faire. Vous ĂȘtes deux ans. Et chaud comme une baraque Ă  brides. Je vous aime tous les deux. Si on veut ĂȘtre cohĂ©rents, et faire ce qu'on veut tout faire en mĂȘme temps... VoilĂ , faudrait une triple vasque. Et un triple chiotte aussi, que tu penses. C'est comme ça, c'est vrai. Plus notre amour grandit, plus notre espace de vie rĂ©trice. Il ne faudrait pas que ça rĂ©trĂ©cisse plus quand mĂȘme. Il va falloir calmer nos ardeurs d'expansion. Hop hop hop, Mowgli, viens voir lĂ  ! Qu'est-ce qui vient ? C'est mon slip, ça ! Ah, on partage ! Non, on ne partage pas les slips ! Ah lĂ  lĂ  lĂ  ! Mon appart, mon mec, mon lit, ok ! Mais les slips, c'est hors de question, tu m'entends ? Moi, je vois vraiment pas oĂč elle prend les slips ! Parce que t'as un gros boule et que tu vas me les dĂ©former ! Ah ! Chacun ses slips ! D'accord... Maniaplote... EspĂšce de Jean-Marie ! Oh ! Et tu ne m'envoies pas mon slip Ă  la gueule ! Je vous aime tous les deux ! A ce soir. Quoi ? On s'est pas embrassĂ© ? Non, on s'est pas embrassĂ©. Oh, bah ça va pas ça. Bah oui. C'est des coups Ă  nous faire passer une journĂ©e de merde ça. Allez, on y va. Eh bah allons-y. Le bison. Dans mon tĂ©lĂ©phone. Toujours aussi peu concluant, hein ? Remonte. Faut vraiment qu'on arrive Ă  trouver la bonne technique. Ouais, qu'est-ce que tu me fais ? Regarde si tu m'as pas pĂ©cho un slibard. Oui, monsieur le directeur de cabinet. Voleur. Vous entendez ce que j'entends ? C'est quoi cette musique ? C'est pas vrai, c'est reparti. Ça recommence, j'en ai peur. Qu'est-ce qui me fait peur, mon amour ? Roberta est en train de donner un cours de Zumba dans le salon. Vas-y, ouvre la porte. Bon, bon, bon. Bon, des larmes, sous, dans les... La salope. Tu vois, je te l'avais dit, Rom. C'est la troisiĂšme fois qu'on ne la chope. Elle fait Ă©venir ses copines expats de femmes de mĂ©nage. Danse dans le salon. La biche. Je vous le dis hein. Il n'y aurait que de moi. M'en faut la virer ? Ça ne va pas la tĂȘte. Oui, enfin, la virer. N'importe quoi. On rappelle, il y a 17 Mexicaines qui nocent dans le salon. Mais ce n'est pas fini, ça sonne encore Ă  la porte. J'ai rendez-vous dans un quart d'heure au ministĂšre. Ah ça Romain, moi j'ai peur que dans un quart d'heure on y soit encore. On ne va pas rester cloĂźtrĂ©s dans la chambre. On ne va pas sauter du troisiĂšme Ă©tage non plus. Il faut qu'on attende ici, malheureusement on n'a pas le choix. Mais je vais vous virer tout ça, moi, on est pas en mĂȘme time, moi je suis en mĂȘme time, je suis en mĂȘme time. Pour nous passer sur le corps, tu ne bouges pas, d'ici une heure ou deux, les choses se seront calmĂ©es. Deux heures ou trois, on va se mettre en tĂ©tĂ© pour l'instant. En tĂ©tĂ© ? En tĂ©tĂ© ? En tĂ©tĂ©, oui. TĂ©tĂ©, tĂ©tĂ© qui ? En tĂ©lĂ©travail. Ah bon ? Michel, on rĂ©cupĂšre les otages. Il y a l'arme de cƓur. Je sors un drapeau. Ah bien mon chien, il me fait doux. Soyez bien ça que les ennemis ne me voient pas. Ça va Michel, elle ne t'a pas trop molestĂ©. Ça nous dĂ©semple. Oh et puis alors la musique. Une rĂ©galade. Ne touchez pas Ă  la bibi. Mon chemin ne fait pas voir, surtout pas. Pardon Seb, je suis sorti de mes gonges. C'est moi qui vais me dĂ©gonder. Moi je la fous Ă  la porte, elle et ses congĂ©nĂšres. Non Mowgli, surtout pas ça, surtout pas. On va en trouver une autre. Tu crois que ça se passe comme ça Mowgli, dans ce milieu ? La rĂšgle d'or du point de vue des patrons Mowgli, c'est que le personnel de maison ne fait jamais l'affaire. On le critique toujours, on le maudit, on le conspue, mais on le garde. Si tu vires ton personnel Mowgli, tout le monde pensera que c'est toi qui ne faisais pas l'affaire, pas la femme de mĂ©nage. Ce sont elles qui nous choisissent, Mowgli. Elles ? Elles. On va rester enfermĂ©s lĂ  combien de temps ? On sait pas, Mowgli. Non, on sait pas, non. On sait pas. Sans doute plusieurs heures. À moins qu'une crĂ©ature divine fasse son apparition maintenant. Je vous aime tous les deux. Eh oui, je vous aime tous les deux. Eh ben oui. Toi aussi, SĂ©bastien. Oh lĂ  lĂ  ! On sent ! HĂ© fruit ! HĂ© lĂ  lĂ  ! HĂ© ben tiens ! T'es lĂ  au monde ? Oh oui ! Et toujours pas d'apparition divine ! Et ça y est, me l'a encastrĂ© entre les deux ! Ça va toi Michel ? Pas ce problĂšme lĂ  ! AĂŻe ! EnlĂšve ton doigt. Excusez-moi, j'ai juste une crampe lĂ . Mais c'est la teuf Ă  cĂŽtĂ© en tout cas. C'est une chanson de genre. Et bon nous vivons. AĂŻe ! ArrĂȘte ta main. Merci.

Description

📍"Aimons-nous vivants""📍


Avez-vous remarquĂ© que lorsqu’on demande Ă  un enfant de « partager » c’est souvent une souffrance, une crise de colĂšre mĂȘlĂ©e Ă  de la panique et de la souffrance.

Alors que "partager" est une intention aux multiple vertus. Telles que renforcer la cohĂ©sion d’équipe, cultiver la convivialitĂ©, crĂ©er un climat de confiance. crĂ©er du lien avec votre entourage, se sentir plus proches les uns des autres. Et la connexion aux autres est un Ă©lĂ©ment clĂ© du bonheur.

Alors pourquoi en pratique dans notre vie d'adulte et pour les enfants que nous avons Ă©tĂ© on continue Ă  souffrir lorsqu'il s'agit de partager? 
 Car l’autre sens de partager, le sens littĂ©ral c’est Ă©carteler Ă©prouver, couper, dĂ©couper dĂ©pecer, sĂ©parer, scinder;

Est-ce qu’on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de ce qui nous appartient, une partie de soi, parfois mĂȘme une partie de son Ăąme?


Les dessous de Savin, les rĂ©flexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et cĂ©libataire


"Les dessous de Savin" ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaßtre au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Instagram @sebastiensavin .    


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"STATIC" composé par Stel.


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Transcription

  • Speaker #0

    PrĂ©cĂ©demment dans Les Dessous de Savin Vous devez continuer d'Ă©crire exactement et sans renoncer ce qui vous arrive, ce qui vous est arrivĂ© dans ce film de NoĂ«l. Avez-vous remarquĂ© que lorsque vous demandez Ă  un enfant de partager, j'Ă©cris et puis je me dis que ça ne ressemble pas du tout Ă  un film de NoĂ«l. C'est souvent une souffrance. Pour l'instant, il n'y a rien qui va dans le cadre. Une crise de colĂšre mĂȘlĂ©e Ă  de la panique. Ah, je suis un petit romain avec ce beau garçon. Alors qu'au premier abord, partager est une intention aux multiples vertus. Je vous aime tous les deux. Renforcez la cohĂ©sion d'Ă©quipe. Merci. Je vous aime tous les deux. Cultiver la convivialitĂ©. Oui, moi aussi. Je vous aime tous. Vous ĂȘtes. CrĂ©er un climat de confiance. Bien sĂ»r qu'on s'embrasse. À trois, un, deux, trois, on y va. CrĂ©er du lien avec votre entourage. Se sentir plus proche les uns des autres. C'est trĂšs easy cette histoire. Car la connexion aux autres est un Ă©lĂ©ment clĂ© du bonheur. Ça fait trois mois qu'on est en trouble, alors pourquoi est-ce si difficile Ă  mettre en pratique pour les enfants que nous avons Ă©tĂ© ? Oui, un trouple, pour les enfants que nous sommes toujours. C'est normal d'avoir deux ou trois choses Ă  caler. On n'est plus Ă  la phase de romance, on rentre dans la phase de construction. Partager, c'est aussi. Est-ce que cette nuit, je peux dormir Ă  droite ? Bien sĂ»r. SĂ©parer. VoilĂ , Romain, tu me le sens. Fin D. Je vais Ă  gauche et moi, je vais Ă  droite. DĂ©couper. VoilĂ . Pour ĂȘtre Ă©pongĂ©. ÉcartelĂ©. Et si tu le souhaites, tu peux toujours aller dormir. Ah bah oui, comme ça je vous laisse le lire. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de ce qui nous appartient ? Je plaisante. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de soi ? Si on ne dort pas dans le mĂȘme lit, on n'est plus au mĂȘme trou. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de son Ăąme ? Je ne sais pas ce que tu diras. Finalement, Ă  tout Ăąge et dans toutes circonstances, il faut savoir faire des consensus. C'est trĂšs dur de partager les mĂȘmes troubles. Les dessous de sa vente. Les rĂ©flexions et tribulations d'un parisien gay, caron, mĂšre et cĂ©libataire. Épisode 7. T'aimons-nous vivant ? Oh, regarde ta merde, mais qu'est-ce que c'est encore lĂ  ? Et qui l'aurait-il ? C'est pas vraiment... Il se serre sur le cran. Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il y a ? Six mois avant NoĂ«l. IntĂ©rieur jour. Immense chambre Ă  coucher. Un grand appartement parisien. SĂ©bastien se retourne violent et dans un excĂšs de colĂšre dit À qui appartient ce doigt ? On changera les prĂ©noms aprĂšs. Oh pardon Seb, c'est toi ? Ah oui ? Ah j'avais pas... Mowgli, tu retires ça immĂ©diatement ou je te le fous dans l'Ɠil ? Ah non, ça fait mal ! Et lĂ , tu crois que ça me fait quoi en ce moment ? Viens, va du cĂŽtĂ© de Romain lĂ , de quoi tu parles ? Oh non... Quel feignasse ! Pas trop prĂšs, pas trop prĂšs... Ah... C'est qui Manu ? Pardon ? Manu ? C'est qui ? Tu vois. Tu parles toujours d'un Manu quand tu dors. Ah bon ? C'est qui ? Ben... Le prĂ©sident de la rĂ©publique ? Ah ouais ? Ben ça me semble Ă©vident non ? De qui veux-tu que je parle ? Tant que tu dis Manu la route. Bon, il est oĂč ton doigt ? Bon bah remets-le ! Mais on parle plus de cette histoire, d'accord ? AĂŻe, aĂŻe, oh ! Bonjour, bonjour Romain. Je vous aime tous les deux. Oui, oui, moi aussi. Je vais prendre ma douche. Bon, aĂŻe ! Allez, fais ça ! T'as un problĂšme, Jean-Marie ? Ça dĂ©pend. Je vais voir. Alors, t'as faim de vouloir me dĂ©couvrir ? Vous ne croyez pas que c'est la plus simple pour prendre le temps de notre douche les uns aprĂšs les autres ? On s'Ă©veille en mĂȘme temps, on va au bureau en mĂȘme temps... Vous voyez bien qu'on n'a pas de place, moi je suis collĂ© aux parois, j'ai le cul qui grince... Pas vous ? Non, non, non... Bon, ça dit, moi alors... Un gros cul qui vance. Ça, tourne-toi. Non, mais ça, ça va. Je peux quand mĂȘme m'essuyer. C'est le dos. Oui, le dos, d'accord. Pas pour le dos. Oui, voilĂ . Allez, la chaĂźne de l'essuyage. La chaĂźne de l'essuie. On a dit le dos, frĂšre. Le reste je ferai tout seul. Une bonne fois pour toutes, tu laisses mon cul tranquille. Ouais, merci. Oh putain, je vais me le faire. Vous ĂȘtes deux ans. Et chaud comme une baraque Ă  brides. Je vous aime tous les deux. Si on veut ĂȘtre cohĂ©rents, et faire ce qu'on veut tout faire en mĂȘme temps... VoilĂ , faudrait une triple vasque. Et un triple chiotte aussi, que tu penses. C'est comme ça, c'est vrai. Plus notre amour grandit, plus notre espace de vie rĂ©trice. Il ne faudrait pas que ça rĂ©trĂ©cisse plus quand mĂȘme. Il va falloir calmer nos ardeurs d'expansion. Hop hop hop, Mowgli, viens voir lĂ  ! Qu'est-ce qui vient ? C'est mon slip, ça ! Ah, on partage ! Non, on ne partage pas les slips ! Ah lĂ  lĂ  lĂ  ! Mon appart, mon mec, mon lit, ok ! Mais les slips, c'est hors de question, tu m'entends ? Moi, je vois vraiment pas oĂč elle prend les slips ! Parce que t'as un gros boule et que tu vas me les dĂ©former ! Ah ! Chacun ses slips ! D'accord... Maniaplote... EspĂšce de Jean-Marie ! Oh ! Et tu ne m'envoies pas mon slip Ă  la gueule ! Je vous aime tous les deux ! A ce soir. Quoi ? On s'est pas embrassĂ© ? Non, on s'est pas embrassĂ©. Oh, bah ça va pas ça. Bah oui. C'est des coups Ă  nous faire passer une journĂ©e de merde ça. Allez, on y va. Eh bah allons-y. Le bison. Dans mon tĂ©lĂ©phone. Toujours aussi peu concluant, hein ? Remonte. Faut vraiment qu'on arrive Ă  trouver la bonne technique. Ouais, qu'est-ce que tu me fais ? Regarde si tu m'as pas pĂ©cho un slibard. Oui, monsieur le directeur de cabinet. Voleur. Vous entendez ce que j'entends ? C'est quoi cette musique ? C'est pas vrai, c'est reparti. Ça recommence, j'en ai peur. Qu'est-ce qui me fait peur, mon amour ? Roberta est en train de donner un cours de Zumba dans le salon. Vas-y, ouvre la porte. Bon, bon, bon. Bon, des larmes, sous, dans les... La salope. Tu vois, je te l'avais dit, Rom. C'est la troisiĂšme fois qu'on ne la chope. Elle fait Ă©venir ses copines expats de femmes de mĂ©nage. Danse dans le salon. La biche. Je vous le dis hein. Il n'y aurait que de moi. M'en faut la virer ? Ça ne va pas la tĂȘte. Oui, enfin, la virer. N'importe quoi. On rappelle, il y a 17 Mexicaines qui nocent dans le salon. Mais ce n'est pas fini, ça sonne encore Ă  la porte. J'ai rendez-vous dans un quart d'heure au ministĂšre. Ah ça Romain, moi j'ai peur que dans un quart d'heure on y soit encore. On ne va pas rester cloĂźtrĂ©s dans la chambre. On ne va pas sauter du troisiĂšme Ă©tage non plus. Il faut qu'on attende ici, malheureusement on n'a pas le choix. Mais je vais vous virer tout ça, moi, on est pas en mĂȘme time, moi je suis en mĂȘme time, je suis en mĂȘme time. Pour nous passer sur le corps, tu ne bouges pas, d'ici une heure ou deux, les choses se seront calmĂ©es. Deux heures ou trois, on va se mettre en tĂ©tĂ© pour l'instant. En tĂ©tĂ© ? En tĂ©tĂ© ? En tĂ©tĂ©, oui. TĂ©tĂ©, tĂ©tĂ© qui ? En tĂ©lĂ©travail. Ah bon ? Michel, on rĂ©cupĂšre les otages. Il y a l'arme de cƓur. Je sors un drapeau. Ah bien mon chien, il me fait doux. Soyez bien ça que les ennemis ne me voient pas. Ça va Michel, elle ne t'a pas trop molestĂ©. Ça nous dĂ©semple. Oh et puis alors la musique. Une rĂ©galade. Ne touchez pas Ă  la bibi. Mon chemin ne fait pas voir, surtout pas. Pardon Seb, je suis sorti de mes gonges. C'est moi qui vais me dĂ©gonder. Moi je la fous Ă  la porte, elle et ses congĂ©nĂšres. Non Mowgli, surtout pas ça, surtout pas. On va en trouver une autre. Tu crois que ça se passe comme ça Mowgli, dans ce milieu ? La rĂšgle d'or du point de vue des patrons Mowgli, c'est que le personnel de maison ne fait jamais l'affaire. On le critique toujours, on le maudit, on le conspue, mais on le garde. Si tu vires ton personnel Mowgli, tout le monde pensera que c'est toi qui ne faisais pas l'affaire, pas la femme de mĂ©nage. Ce sont elles qui nous choisissent, Mowgli. Elles ? Elles. On va rester enfermĂ©s lĂ  combien de temps ? On sait pas, Mowgli. Non, on sait pas, non. On sait pas. Sans doute plusieurs heures. À moins qu'une crĂ©ature divine fasse son apparition maintenant. Je vous aime tous les deux. Eh oui, je vous aime tous les deux. Eh ben oui. Toi aussi, SĂ©bastien. Oh lĂ  lĂ  ! On sent ! HĂ© fruit ! HĂ© lĂ  lĂ  ! HĂ© ben tiens ! T'es lĂ  au monde ? Oh oui ! Et toujours pas d'apparition divine ! Et ça y est, me l'a encastrĂ© entre les deux ! Ça va toi Michel ? Pas ce problĂšme lĂ  ! AĂŻe ! EnlĂšve ton doigt. Excusez-moi, j'ai juste une crampe lĂ . Mais c'est la teuf Ă  cĂŽtĂ© en tout cas. C'est une chanson de genre. Et bon nous vivons. AĂŻe ! ArrĂȘte ta main. Merci.

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📍"Aimons-nous vivants""📍


Avez-vous remarquĂ© que lorsqu’on demande Ă  un enfant de « partager » c’est souvent une souffrance, une crise de colĂšre mĂȘlĂ©e Ă  de la panique et de la souffrance.

Alors que "partager" est une intention aux multiple vertus. Telles que renforcer la cohĂ©sion d’équipe, cultiver la convivialitĂ©, crĂ©er un climat de confiance. crĂ©er du lien avec votre entourage, se sentir plus proches les uns des autres. Et la connexion aux autres est un Ă©lĂ©ment clĂ© du bonheur.

Alors pourquoi en pratique dans notre vie d'adulte et pour les enfants que nous avons Ă©tĂ© on continue Ă  souffrir lorsqu'il s'agit de partager? 
 Car l’autre sens de partager, le sens littĂ©ral c’est Ă©carteler Ă©prouver, couper, dĂ©couper dĂ©pecer, sĂ©parer, scinder;

Est-ce qu’on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de ce qui nous appartient, une partie de soi, parfois mĂȘme une partie de son Ăąme?


Les dessous de Savin, les rĂ©flexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et cĂ©libataire


"Les dessous de Savin" ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaßtre au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ (5 étoiles NDLR) ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Instagram @sebastiensavin .    


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đŸŽ§đŸŽ¶ Retrouvez la Playlist   des sons de l'Ă©mission sur #Spotify đŸŽ¶đŸŽ§                

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Transcription

  • Speaker #0

    PrĂ©cĂ©demment dans Les Dessous de Savin Vous devez continuer d'Ă©crire exactement et sans renoncer ce qui vous arrive, ce qui vous est arrivĂ© dans ce film de NoĂ«l. Avez-vous remarquĂ© que lorsque vous demandez Ă  un enfant de partager, j'Ă©cris et puis je me dis que ça ne ressemble pas du tout Ă  un film de NoĂ«l. C'est souvent une souffrance. Pour l'instant, il n'y a rien qui va dans le cadre. Une crise de colĂšre mĂȘlĂ©e Ă  de la panique. Ah, je suis un petit romain avec ce beau garçon. Alors qu'au premier abord, partager est une intention aux multiples vertus. Je vous aime tous les deux. Renforcez la cohĂ©sion d'Ă©quipe. Merci. Je vous aime tous les deux. Cultiver la convivialitĂ©. Oui, moi aussi. Je vous aime tous. Vous ĂȘtes. CrĂ©er un climat de confiance. Bien sĂ»r qu'on s'embrasse. À trois, un, deux, trois, on y va. CrĂ©er du lien avec votre entourage. Se sentir plus proche les uns des autres. C'est trĂšs easy cette histoire. Car la connexion aux autres est un Ă©lĂ©ment clĂ© du bonheur. Ça fait trois mois qu'on est en trouble, alors pourquoi est-ce si difficile Ă  mettre en pratique pour les enfants que nous avons Ă©tĂ© ? Oui, un trouple, pour les enfants que nous sommes toujours. C'est normal d'avoir deux ou trois choses Ă  caler. On n'est plus Ă  la phase de romance, on rentre dans la phase de construction. Partager, c'est aussi. Est-ce que cette nuit, je peux dormir Ă  droite ? Bien sĂ»r. SĂ©parer. VoilĂ , Romain, tu me le sens. Fin D. Je vais Ă  gauche et moi, je vais Ă  droite. DĂ©couper. VoilĂ . Pour ĂȘtre Ă©pongĂ©. ÉcartelĂ©. Et si tu le souhaites, tu peux toujours aller dormir. Ah bah oui, comme ça je vous laisse le lire. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de ce qui nous appartient ? Je plaisante. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de soi ? Si on ne dort pas dans le mĂȘme lit, on n'est plus au mĂȘme trou. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de son Ăąme ? Je ne sais pas ce que tu diras. Finalement, Ă  tout Ăąge et dans toutes circonstances, il faut savoir faire des consensus. C'est trĂšs dur de partager les mĂȘmes troubles. Les dessous de sa vente. Les rĂ©flexions et tribulations d'un parisien gay, caron, mĂšre et cĂ©libataire. Épisode 7. T'aimons-nous vivant ? Oh, regarde ta merde, mais qu'est-ce que c'est encore lĂ  ? Et qui l'aurait-il ? C'est pas vraiment... Il se serre sur le cran. Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il y a ? Six mois avant NoĂ«l. IntĂ©rieur jour. Immense chambre Ă  coucher. Un grand appartement parisien. SĂ©bastien se retourne violent et dans un excĂšs de colĂšre dit À qui appartient ce doigt ? On changera les prĂ©noms aprĂšs. Oh pardon Seb, c'est toi ? Ah oui ? Ah j'avais pas... Mowgli, tu retires ça immĂ©diatement ou je te le fous dans l'Ɠil ? Ah non, ça fait mal ! Et lĂ , tu crois que ça me fait quoi en ce moment ? Viens, va du cĂŽtĂ© de Romain lĂ , de quoi tu parles ? Oh non... Quel feignasse ! Pas trop prĂšs, pas trop prĂšs... Ah... C'est qui Manu ? Pardon ? Manu ? C'est qui ? Tu vois. Tu parles toujours d'un Manu quand tu dors. Ah bon ? C'est qui ? Ben... Le prĂ©sident de la rĂ©publique ? Ah ouais ? Ben ça me semble Ă©vident non ? De qui veux-tu que je parle ? Tant que tu dis Manu la route. Bon, il est oĂč ton doigt ? Bon bah remets-le ! Mais on parle plus de cette histoire, d'accord ? AĂŻe, aĂŻe, oh ! Bonjour, bonjour Romain. Je vous aime tous les deux. Oui, oui, moi aussi. Je vais prendre ma douche. Bon, aĂŻe ! Allez, fais ça ! T'as un problĂšme, Jean-Marie ? Ça dĂ©pend. Je vais voir. Alors, t'as faim de vouloir me dĂ©couvrir ? Vous ne croyez pas que c'est la plus simple pour prendre le temps de notre douche les uns aprĂšs les autres ? On s'Ă©veille en mĂȘme temps, on va au bureau en mĂȘme temps... Vous voyez bien qu'on n'a pas de place, moi je suis collĂ© aux parois, j'ai le cul qui grince... Pas vous ? Non, non, non... Bon, ça dit, moi alors... Un gros cul qui vance. Ça, tourne-toi. Non, mais ça, ça va. Je peux quand mĂȘme m'essuyer. C'est le dos. Oui, le dos, d'accord. Pas pour le dos. Oui, voilĂ . Allez, la chaĂźne de l'essuyage. La chaĂźne de l'essuie. On a dit le dos, frĂšre. Le reste je ferai tout seul. Une bonne fois pour toutes, tu laisses mon cul tranquille. Ouais, merci. Oh putain, je vais me le faire. Vous ĂȘtes deux ans. Et chaud comme une baraque Ă  brides. Je vous aime tous les deux. Si on veut ĂȘtre cohĂ©rents, et faire ce qu'on veut tout faire en mĂȘme temps... VoilĂ , faudrait une triple vasque. Et un triple chiotte aussi, que tu penses. C'est comme ça, c'est vrai. Plus notre amour grandit, plus notre espace de vie rĂ©trice. Il ne faudrait pas que ça rĂ©trĂ©cisse plus quand mĂȘme. Il va falloir calmer nos ardeurs d'expansion. Hop hop hop, Mowgli, viens voir lĂ  ! Qu'est-ce qui vient ? C'est mon slip, ça ! Ah, on partage ! Non, on ne partage pas les slips ! Ah lĂ  lĂ  lĂ  ! Mon appart, mon mec, mon lit, ok ! Mais les slips, c'est hors de question, tu m'entends ? Moi, je vois vraiment pas oĂč elle prend les slips ! Parce que t'as un gros boule et que tu vas me les dĂ©former ! Ah ! Chacun ses slips ! D'accord... Maniaplote... EspĂšce de Jean-Marie ! Oh ! Et tu ne m'envoies pas mon slip Ă  la gueule ! Je vous aime tous les deux ! A ce soir. Quoi ? On s'est pas embrassĂ© ? Non, on s'est pas embrassĂ©. Oh, bah ça va pas ça. Bah oui. C'est des coups Ă  nous faire passer une journĂ©e de merde ça. Allez, on y va. Eh bah allons-y. Le bison. Dans mon tĂ©lĂ©phone. Toujours aussi peu concluant, hein ? Remonte. Faut vraiment qu'on arrive Ă  trouver la bonne technique. Ouais, qu'est-ce que tu me fais ? Regarde si tu m'as pas pĂ©cho un slibard. Oui, monsieur le directeur de cabinet. Voleur. Vous entendez ce que j'entends ? C'est quoi cette musique ? C'est pas vrai, c'est reparti. Ça recommence, j'en ai peur. Qu'est-ce qui me fait peur, mon amour ? Roberta est en train de donner un cours de Zumba dans le salon. Vas-y, ouvre la porte. Bon, bon, bon. Bon, des larmes, sous, dans les... La salope. Tu vois, je te l'avais dit, Rom. C'est la troisiĂšme fois qu'on ne la chope. Elle fait Ă©venir ses copines expats de femmes de mĂ©nage. Danse dans le salon. La biche. Je vous le dis hein. Il n'y aurait que de moi. M'en faut la virer ? Ça ne va pas la tĂȘte. Oui, enfin, la virer. N'importe quoi. On rappelle, il y a 17 Mexicaines qui nocent dans le salon. Mais ce n'est pas fini, ça sonne encore Ă  la porte. J'ai rendez-vous dans un quart d'heure au ministĂšre. Ah ça Romain, moi j'ai peur que dans un quart d'heure on y soit encore. On ne va pas rester cloĂźtrĂ©s dans la chambre. On ne va pas sauter du troisiĂšme Ă©tage non plus. Il faut qu'on attende ici, malheureusement on n'a pas le choix. Mais je vais vous virer tout ça, moi, on est pas en mĂȘme time, moi je suis en mĂȘme time, je suis en mĂȘme time. Pour nous passer sur le corps, tu ne bouges pas, d'ici une heure ou deux, les choses se seront calmĂ©es. Deux heures ou trois, on va se mettre en tĂ©tĂ© pour l'instant. En tĂ©tĂ© ? En tĂ©tĂ© ? En tĂ©tĂ©, oui. TĂ©tĂ©, tĂ©tĂ© qui ? En tĂ©lĂ©travail. Ah bon ? Michel, on rĂ©cupĂšre les otages. Il y a l'arme de cƓur. Je sors un drapeau. Ah bien mon chien, il me fait doux. Soyez bien ça que les ennemis ne me voient pas. Ça va Michel, elle ne t'a pas trop molestĂ©. Ça nous dĂ©semple. Oh et puis alors la musique. Une rĂ©galade. Ne touchez pas Ă  la bibi. Mon chemin ne fait pas voir, surtout pas. Pardon Seb, je suis sorti de mes gonges. C'est moi qui vais me dĂ©gonder. Moi je la fous Ă  la porte, elle et ses congĂ©nĂšres. Non Mowgli, surtout pas ça, surtout pas. On va en trouver une autre. Tu crois que ça se passe comme ça Mowgli, dans ce milieu ? La rĂšgle d'or du point de vue des patrons Mowgli, c'est que le personnel de maison ne fait jamais l'affaire. On le critique toujours, on le maudit, on le conspue, mais on le garde. Si tu vires ton personnel Mowgli, tout le monde pensera que c'est toi qui ne faisais pas l'affaire, pas la femme de mĂ©nage. Ce sont elles qui nous choisissent, Mowgli. Elles ? Elles. On va rester enfermĂ©s lĂ  combien de temps ? On sait pas, Mowgli. Non, on sait pas, non. On sait pas. Sans doute plusieurs heures. À moins qu'une crĂ©ature divine fasse son apparition maintenant. Je vous aime tous les deux. Eh oui, je vous aime tous les deux. Eh ben oui. Toi aussi, SĂ©bastien. Oh lĂ  lĂ  ! On sent ! HĂ© fruit ! HĂ© lĂ  lĂ  ! HĂ© ben tiens ! T'es lĂ  au monde ? Oh oui ! Et toujours pas d'apparition divine ! Et ça y est, me l'a encastrĂ© entre les deux ! Ça va toi Michel ? Pas ce problĂšme lĂ  ! AĂŻe ! EnlĂšve ton doigt. Excusez-moi, j'ai juste une crampe lĂ . Mais c'est la teuf Ă  cĂŽtĂ© en tout cas. C'est une chanson de genre. Et bon nous vivons. AĂŻe ! ArrĂȘte ta main. Merci.

Description

📍"Aimons-nous vivants""📍


Avez-vous remarquĂ© que lorsqu’on demande Ă  un enfant de « partager » c’est souvent une souffrance, une crise de colĂšre mĂȘlĂ©e Ă  de la panique et de la souffrance.

Alors que "partager" est une intention aux multiple vertus. Telles que renforcer la cohĂ©sion d’équipe, cultiver la convivialitĂ©, crĂ©er un climat de confiance. crĂ©er du lien avec votre entourage, se sentir plus proches les uns des autres. Et la connexion aux autres est un Ă©lĂ©ment clĂ© du bonheur.

Alors pourquoi en pratique dans notre vie d'adulte et pour les enfants que nous avons Ă©tĂ© on continue Ă  souffrir lorsqu'il s'agit de partager? 
 Car l’autre sens de partager, le sens littĂ©ral c’est Ă©carteler Ă©prouver, couper, dĂ©couper dĂ©pecer, sĂ©parer, scinder;

Est-ce qu’on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de ce qui nous appartient, une partie de soi, parfois mĂȘme une partie de son Ăąme?


Les dessous de Savin, les rĂ©flexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et cĂ©libataire


"Les dessous de Savin" ou les tribulations et réflexions de Sébastien Savin, un Parisien quarantenaire gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

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"STATIC" composé par Stel.


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Transcription

  • Speaker #0

    PrĂ©cĂ©demment dans Les Dessous de Savin Vous devez continuer d'Ă©crire exactement et sans renoncer ce qui vous arrive, ce qui vous est arrivĂ© dans ce film de NoĂ«l. Avez-vous remarquĂ© que lorsque vous demandez Ă  un enfant de partager, j'Ă©cris et puis je me dis que ça ne ressemble pas du tout Ă  un film de NoĂ«l. C'est souvent une souffrance. Pour l'instant, il n'y a rien qui va dans le cadre. Une crise de colĂšre mĂȘlĂ©e Ă  de la panique. Ah, je suis un petit romain avec ce beau garçon. Alors qu'au premier abord, partager est une intention aux multiples vertus. Je vous aime tous les deux. Renforcez la cohĂ©sion d'Ă©quipe. Merci. Je vous aime tous les deux. Cultiver la convivialitĂ©. Oui, moi aussi. Je vous aime tous. Vous ĂȘtes. CrĂ©er un climat de confiance. Bien sĂ»r qu'on s'embrasse. À trois, un, deux, trois, on y va. CrĂ©er du lien avec votre entourage. Se sentir plus proche les uns des autres. C'est trĂšs easy cette histoire. Car la connexion aux autres est un Ă©lĂ©ment clĂ© du bonheur. Ça fait trois mois qu'on est en trouble, alors pourquoi est-ce si difficile Ă  mettre en pratique pour les enfants que nous avons Ă©tĂ© ? Oui, un trouple, pour les enfants que nous sommes toujours. C'est normal d'avoir deux ou trois choses Ă  caler. On n'est plus Ă  la phase de romance, on rentre dans la phase de construction. Partager, c'est aussi. Est-ce que cette nuit, je peux dormir Ă  droite ? Bien sĂ»r. SĂ©parer. VoilĂ , Romain, tu me le sens. Fin D. Je vais Ă  gauche et moi, je vais Ă  droite. DĂ©couper. VoilĂ . Pour ĂȘtre Ă©pongĂ©. ÉcartelĂ©. Et si tu le souhaites, tu peux toujours aller dormir. Ah bah oui, comme ça je vous laisse le lire. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de ce qui nous appartient ? Je plaisante. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de soi ? Si on ne dort pas dans le mĂȘme lit, on n'est plus au mĂȘme trou. Est-ce qu'on a vĂ©ritablement envie de perdre une partie de son Ăąme ? Je ne sais pas ce que tu diras. Finalement, Ă  tout Ăąge et dans toutes circonstances, il faut savoir faire des consensus. C'est trĂšs dur de partager les mĂȘmes troubles. Les dessous de sa vente. Les rĂ©flexions et tribulations d'un parisien gay, caron, mĂšre et cĂ©libataire. Épisode 7. T'aimons-nous vivant ? Oh, regarde ta merde, mais qu'est-ce que c'est encore lĂ  ? Et qui l'aurait-il ? C'est pas vraiment... Il se serre sur le cran. Quoi ? Mais qu'est-ce qu'il y a ? Six mois avant NoĂ«l. IntĂ©rieur jour. Immense chambre Ă  coucher. Un grand appartement parisien. SĂ©bastien se retourne violent et dans un excĂšs de colĂšre dit À qui appartient ce doigt ? On changera les prĂ©noms aprĂšs. Oh pardon Seb, c'est toi ? Ah oui ? Ah j'avais pas... Mowgli, tu retires ça immĂ©diatement ou je te le fous dans l'Ɠil ? Ah non, ça fait mal ! Et lĂ , tu crois que ça me fait quoi en ce moment ? Viens, va du cĂŽtĂ© de Romain lĂ , de quoi tu parles ? Oh non... Quel feignasse ! Pas trop prĂšs, pas trop prĂšs... Ah... C'est qui Manu ? Pardon ? Manu ? C'est qui ? Tu vois. Tu parles toujours d'un Manu quand tu dors. Ah bon ? C'est qui ? Ben... Le prĂ©sident de la rĂ©publique ? Ah ouais ? Ben ça me semble Ă©vident non ? De qui veux-tu que je parle ? Tant que tu dis Manu la route. Bon, il est oĂč ton doigt ? Bon bah remets-le ! Mais on parle plus de cette histoire, d'accord ? AĂŻe, aĂŻe, oh ! Bonjour, bonjour Romain. Je vous aime tous les deux. Oui, oui, moi aussi. Je vais prendre ma douche. Bon, aĂŻe ! Allez, fais ça ! T'as un problĂšme, Jean-Marie ? Ça dĂ©pend. Je vais voir. Alors, t'as faim de vouloir me dĂ©couvrir ? Vous ne croyez pas que c'est la plus simple pour prendre le temps de notre douche les uns aprĂšs les autres ? On s'Ă©veille en mĂȘme temps, on va au bureau en mĂȘme temps... Vous voyez bien qu'on n'a pas de place, moi je suis collĂ© aux parois, j'ai le cul qui grince... Pas vous ? Non, non, non... Bon, ça dit, moi alors... Un gros cul qui vance. Ça, tourne-toi. Non, mais ça, ça va. Je peux quand mĂȘme m'essuyer. C'est le dos. Oui, le dos, d'accord. Pas pour le dos. Oui, voilĂ . Allez, la chaĂźne de l'essuyage. La chaĂźne de l'essuie. On a dit le dos, frĂšre. Le reste je ferai tout seul. Une bonne fois pour toutes, tu laisses mon cul tranquille. Ouais, merci. Oh putain, je vais me le faire. Vous ĂȘtes deux ans. Et chaud comme une baraque Ă  brides. Je vous aime tous les deux. Si on veut ĂȘtre cohĂ©rents, et faire ce qu'on veut tout faire en mĂȘme temps... VoilĂ , faudrait une triple vasque. Et un triple chiotte aussi, que tu penses. C'est comme ça, c'est vrai. Plus notre amour grandit, plus notre espace de vie rĂ©trice. Il ne faudrait pas que ça rĂ©trĂ©cisse plus quand mĂȘme. Il va falloir calmer nos ardeurs d'expansion. Hop hop hop, Mowgli, viens voir lĂ  ! Qu'est-ce qui vient ? C'est mon slip, ça ! Ah, on partage ! Non, on ne partage pas les slips ! Ah lĂ  lĂ  lĂ  ! Mon appart, mon mec, mon lit, ok ! Mais les slips, c'est hors de question, tu m'entends ? Moi, je vois vraiment pas oĂč elle prend les slips ! Parce que t'as un gros boule et que tu vas me les dĂ©former ! Ah ! Chacun ses slips ! D'accord... Maniaplote... EspĂšce de Jean-Marie ! Oh ! Et tu ne m'envoies pas mon slip Ă  la gueule ! Je vous aime tous les deux ! A ce soir. Quoi ? On s'est pas embrassĂ© ? Non, on s'est pas embrassĂ©. Oh, bah ça va pas ça. Bah oui. C'est des coups Ă  nous faire passer une journĂ©e de merde ça. Allez, on y va. Eh bah allons-y. Le bison. Dans mon tĂ©lĂ©phone. Toujours aussi peu concluant, hein ? Remonte. Faut vraiment qu'on arrive Ă  trouver la bonne technique. Ouais, qu'est-ce que tu me fais ? Regarde si tu m'as pas pĂ©cho un slibard. Oui, monsieur le directeur de cabinet. Voleur. Vous entendez ce que j'entends ? C'est quoi cette musique ? C'est pas vrai, c'est reparti. Ça recommence, j'en ai peur. Qu'est-ce qui me fait peur, mon amour ? Roberta est en train de donner un cours de Zumba dans le salon. Vas-y, ouvre la porte. Bon, bon, bon. Bon, des larmes, sous, dans les... La salope. Tu vois, je te l'avais dit, Rom. C'est la troisiĂšme fois qu'on ne la chope. Elle fait Ă©venir ses copines expats de femmes de mĂ©nage. Danse dans le salon. La biche. Je vous le dis hein. Il n'y aurait que de moi. M'en faut la virer ? Ça ne va pas la tĂȘte. Oui, enfin, la virer. N'importe quoi. On rappelle, il y a 17 Mexicaines qui nocent dans le salon. Mais ce n'est pas fini, ça sonne encore Ă  la porte. J'ai rendez-vous dans un quart d'heure au ministĂšre. Ah ça Romain, moi j'ai peur que dans un quart d'heure on y soit encore. On ne va pas rester cloĂźtrĂ©s dans la chambre. On ne va pas sauter du troisiĂšme Ă©tage non plus. Il faut qu'on attende ici, malheureusement on n'a pas le choix. Mais je vais vous virer tout ça, moi, on est pas en mĂȘme time, moi je suis en mĂȘme time, je suis en mĂȘme time. Pour nous passer sur le corps, tu ne bouges pas, d'ici une heure ou deux, les choses se seront calmĂ©es. Deux heures ou trois, on va se mettre en tĂ©tĂ© pour l'instant. En tĂ©tĂ© ? En tĂ©tĂ© ? En tĂ©tĂ©, oui. TĂ©tĂ©, tĂ©tĂ© qui ? En tĂ©lĂ©travail. Ah bon ? Michel, on rĂ©cupĂšre les otages. Il y a l'arme de cƓur. Je sors un drapeau. Ah bien mon chien, il me fait doux. Soyez bien ça que les ennemis ne me voient pas. Ça va Michel, elle ne t'a pas trop molestĂ©. Ça nous dĂ©semple. Oh et puis alors la musique. Une rĂ©galade. Ne touchez pas Ă  la bibi. Mon chemin ne fait pas voir, surtout pas. Pardon Seb, je suis sorti de mes gonges. C'est moi qui vais me dĂ©gonder. Moi je la fous Ă  la porte, elle et ses congĂ©nĂšres. Non Mowgli, surtout pas ça, surtout pas. On va en trouver une autre. Tu crois que ça se passe comme ça Mowgli, dans ce milieu ? La rĂšgle d'or du point de vue des patrons Mowgli, c'est que le personnel de maison ne fait jamais l'affaire. On le critique toujours, on le maudit, on le conspue, mais on le garde. Si tu vires ton personnel Mowgli, tout le monde pensera que c'est toi qui ne faisais pas l'affaire, pas la femme de mĂ©nage. Ce sont elles qui nous choisissent, Mowgli. Elles ? Elles. On va rester enfermĂ©s lĂ  combien de temps ? On sait pas, Mowgli. Non, on sait pas, non. On sait pas. Sans doute plusieurs heures. À moins qu'une crĂ©ature divine fasse son apparition maintenant. Je vous aime tous les deux. Eh oui, je vous aime tous les deux. Eh ben oui. Toi aussi, SĂ©bastien. Oh lĂ  lĂ  ! On sent ! HĂ© fruit ! HĂ© lĂ  lĂ  ! HĂ© ben tiens ! T'es lĂ  au monde ? Oh oui ! Et toujours pas d'apparition divine ! Et ça y est, me l'a encastrĂ© entre les deux ! Ça va toi Michel ? Pas ce problĂšme lĂ  ! AĂŻe ! EnlĂšve ton doigt. Excusez-moi, j'ai juste une crampe lĂ . Mais c'est la teuf Ă  cĂŽtĂ© en tout cas. C'est une chanson de genre. Et bon nous vivons. AĂŻe ! ArrĂȘte ta main. Merci.

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