Speaker #0Dans les épisodes précédents. Il y a quelques mois de cela, et sans doute pour voir le tunnel de cette grosse merde dans laquelle on était, on rêvait de la vie d'après. Deux cas d'usage, deux cas de gré, une guerre totale dans l'univers. Elle s'est complètement réinventée. On s'imaginait que cette vie d'après allait ressembler à celle d'avant. Si on nous reconfinait, c'est qu'on ferait rien bien avant. Fax, Ni genre l'obscurantisme médiéval, c'est-à-dire sans culture, mais plus de barbarie. Et plus avoir le courage d'en donner aux autres. Malgré cela, avec mes amis très optimistes, on a pris la bonne résolution de ne plus se laisser abattre. Faire une flanquette à 15h, parce que tu veux que ça existe. De toute façon, il faut que tout le monde soit bouché à 9h. Ne pas se laisser dévorer par cette atmosphère anxiogène. Ouais. Les voisins sont des vrais collabos, moi je préfère faire mes rideaux. Ah, mettre à 2-3 bougies, hop, ça fera soirée. Moi, depuis quelques semaines... J'ai décidé de jeter mon évolu sur Jean-Louis. Ah là là, j'ai tellement hâte de le rencontrer. Et faire de notre couple, de toute évidence, mal assorti. C'est prendre pour faire un petit déni de réalité. Un succès. Il baisse les yeux bandés, il est pas gay. L'entreprise de ma vie. Il parle avec un accent de je ne sais pas quoi. Tout alors qu'il est en train de mentir. Peut-être que bien mon chef donne. Peu de choses qui me soient arrivées cette année, je te dis que c'est pas la plus mauvaise. Voici votre nouvel épisode des Dessous de sa vie. Mercredi 28 octobre 2020 Le 21 juillobre Qu'est-ce que c'est que ton anniversaire ? C'était en juillobre Et tu exprimes I love the potions De toute façon, plus loin c'est plus loin on habite Oui c'est vrai On a qu'à dire qu'on est en octuier En juillobre Mais ça n'existe pas Voilà, on est le 28 juillobre Et c'est l'anniversaire de Pascaline. Eh, merveilleux anniversaire, birthday, Pascaline. La vie, tu fais une story ? Oulapé à tes folos. Bon, j'ai soufflé les bougies ? Ben oui, oui. Candles. Vas-y, ça tourne. Euh, non en fait. Quoi ? Non, non, non. Pascaline. Le tout, le tout. Ah, oh my gosh. Elle a postillonné sur le pâté en croûte. Elle m'a postillonné sur la gueule. Oh là là, mon Dieu. Ben moi aussi. Pas de COVID tout ça. Je suis désolée. I'm wet, wet, wet. Ah. Pas possible. Ah, ah, ah, it's in the rain. Vite, dégageons de là. T'as raison, je suis la prene dans la salle de bain. Non, non, non, stop, stop, stop. Moi d'abord. Malgré notre volonté farouche de maintenir le cap, de ne pas sombrer dans cette morosité ambiante, il faut bien avouer que l'annonce d'une catastrophe programmée nous avait un peu miné le moral. Nous n'étions plus que doute, superstition, Mais c'est le leader. On a pris une bonne douche, je veux dire, il vient de nous arriver. J'ai vraiment désolé. Allez, on se fait la blanquette ou quoi ? Attention, c'est chaud, on se fait le ventre. It's a blanket like a couverture. Ouais, c'est ça. Ce soir, on va se bouffer un bon plaid. Non, mais quand même, il faut que je vous le dise parce que... Elle est bonne ta blanquette. A delicious couverture. J'ai été en contact avec un cas contact. J'ai invité ma femme de ménage dont le mari est très malade à prendre le thé pour la réconforter. Mais enfin Pascaline, tu voulais pas carrément aller lécher une barre de métro ? Ah écoute Seb, mais ça veut rien dire ça. Pascaline, tu somatises. Depuis je me sens pas bien. Bah évidemment. Personne, mais moi au premier confinement rien qu'avec Michel Cymes à la télé j'avais tous les... And me, quand j'ai su que je pouvais pas voir mon dentiste, j'ai fait la gengivite. T'es dingue le pouvoir de l'esprit sur le corps. Oui oui ! Moi pareil, plus d'esthéticienne et hop, j'étais poilu comme un yeti en 3 jours ! Tu te souviens de ça Théo ? Théo ? De toute façon toi t'as été bourré pendant 3 mois. Ah oui oui, si si. Je perdais même tes poils dans le lit. Sauf cul. Ah ouais, enfin tout. Tes grosses touffes. J'ai jamais vu un ex de tes joues. J'ai perdu le goût. T'as perdu le goût, t'as perdu le goût, de toute façon tu bouffes que du soja et des galettes de riz. Que des trucs qui n'ont pas de goût. Du coup t'as lobotomisé tes papilles et puis voilà, t'as plus de goût. Mais merde vous m'écoutez ou... Quoi, quand je vous parle ? J'ai passé le test ce matin. Quoi ? Et c'est bon, je l'ai. Oh, great day, Bull ! Congratulations ! Ferme-la, Jean-Louis. I said something de pas bien. Mais Pascaline, tu m'as rien dit. Oui, je sais. Euh, attends, attends, attends. Tu veux dire que tu sais que tu as cette merde depuis ce matin ? Nous, on se réunit parce que t'as un vieux coup de mou. Et toi, tu nous craches à la gueule ? Et sur le pâté en croûte. Oh oui, sur le pâté. Mais t'es une meurtrière. Peut-être pas exagérer non plus. Ah non, ne dis pas ça Valérie. Et si jamais quelqu'un était un sujet à risque ici ? Pas qui ça ? Moi j'ai pris un peu de cul mais... Jean-Louis par exemple, hein, on sait pas ? Jean-Louis, ta grand-mère faisait peut-être du diabète ou du cholestérol ? Eh ben renseigne-toi ! Oh yeah, ok ! Je vais pas pouvoir voir mes enfants pendant 40 jours. Tu veux un oignon pour pleurer ? Oui, la quarantaine c'est borcé, on va t'en parler. Moi, not me. VPO dit quelque chose ? Au lieu de bouffer comme ça ? Bah, on aurait qu'à aller en Normandie. Les enfants s'envagant chez les beaux-parents. Tu veux dire, aller nous confiner en Normandie, chez vous, dans votre maison de campagne ? Sans les enfants ? Bah, on peut pas les contaminer. Bah non, évidemment. Bah non, on ne peut pas les contaminer. Et on peut pas prendre le risque de contaminer nos parents en allant les chercher. Je vais tout casser. Bon, bon, départ demain 14h, c'est bon pour... Eh oui, eh oui, prends la cocotte. Prenez des pulls aussi pour vous couper. Mais on va bien faire la part. C'est terminé. Ah non mais c'est une idée. Amenez des livres. Et vous ce qu'on fait pour la santé de tous. Ah oui, et pour soulager les hôpitaux. Voilà, tu en reprends les gosses à Noël. Pour les bâtons. Eh oui, puis on en plus. Voilà, tu reprends de la blanc. Moi, je m'en finis là. Bah, je vais aller réconner mon gars. À la fin. Jeudi 29 octobre 2020, 13h30. Like. Coucou. Hi. Ça va ? Hi Michel. La valise est prête ? Yeah. I need to pee. Vas-y, ça c'est d'accord, nous avons une première nécessité. Ton téléphone. Tell me. Quoi ? Do you really think que tes amis vont pas trouver ça un peu bizarre que tu ailles confiner avec un ami hétéro ? Et que tu dormes dans le même lit que lui ? Hmm ? What do you think ? Y'a Brian qui te souhaite un joyeux confinement, mon amour. Prends bien soin de ta mère. T'es vraiment un bon fils. Je t'aime. Saps ! Saps, saps, saps ! Allez hop, dehors ! Non, non, Brian is... Casse-toi ! Brian is... In the kitchen. Et toi, un bon fils de pute. Quelle bâtard, quelle bâtard ! Où est-ce que tu galopes, bonhomme ? Je m'en vais faire une dépression qui me verra en Normandie. Ah ouais ? Oh la chauve ! Rendez-vous vendredi prochain, les 7h du matin, pour un nouveau chapitre des Dessous de Savin confiné. D'ici là, retrouvons-nous sur Instagram et Facebook, Ausha Sébastien Savin en un seul mot, ou sur mon tout nouveau site internet, sébastiensavin.com. Partagez et faites découvrir les épisodes aux personnes que vous aimez, et mettez un avis 5 étoiles sur Apple Podcasts, ça aide l'émission à être mise en avant. Prenez soin de vous, plein de courage et à la semaine prochaine.