Action ou vérité cover
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LES DESSOUS DE SAVIN - Journal intime d'un quadra gay et célibataire.

Action ou vérité

Action ou vérité

13min |15/11/2024
Play
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LES DESSOUS DE SAVIN - Journal intime d'un quadra gay et célibataire.

Action ou vérité

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13min |15/11/2024
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Description

📍Action ou vérité 📍


Il existe un sentiment auquel je ne me ferai jamais. C’est la déception. Et pourtant elle est là partout. Dans les moments exceptionnels et ceux qui sont dérisoires.

La déception est proportionnelle à la grandeur du rêve échafaudé durant cette attente.

Et quand le réel arrive enfin… Et qu'il nous donne tord. C'est la fin de l’espérance, alors on préfère le rêve au présent. C'est la déception.

J’ai été déçu par la météo, par mes amoureux (ça oui), par un film, une pièce de théâtre, par un restaurant sur-coté… Je me suis souvent déçu moi-même…

Le seul pan de ma vie qui ne me déçoit pas c’est l’amitié. Mes amis me surprennent, me bousculent, mais ne me déçoivent jamais… Vous allez dire. « C’est parce que tu n’attends rien d’eux ». Si bien sûr que j’attends d’eux. J’attends d’eux qu’ils me surprennent et sur ce point je ne suis jamais déçu.


Voici le nouvel épisode de votre podcast.


Les dessous de Savin, les réflexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repères en général et les repères amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ plein d'étoiles ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Instagram @sebastiensavin .    

Pour être notifié de chaque sortie d'épisode et de mon actualité bêtises et autres facéties, inscrivez-vous à ma NEWSLETTER.

🎧🎶 Retrouvez la Playlist   des sons de l'émission sur #Spotify 🎶🎧                

Générique du show: "STATIC" composé par Stel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Précédemment, dans les Dessous de Savin. Romain Lavoie, tu vas bientôt bouffer tes couilles. Il existe un sentiment auquel je ne me ferai jamais. C'est la déception. Et pourtant, elle est là partout. Dans les moments exceptionnels, et ceux qui sont... Bérisoire. Merde Seb, il m'a oublié Romain. Oh la la. La déception est proportionnelle à la grandeur du rêve échafaudé durant cet attente. Qu'est-ce que tu fais ? Tu l'attends ? Qu'à se réveiller aussi. Bah évidemment. Alors le réel arrive enfin. Tu peux brancher ton téléphone sur le... Euh... Et il nous donne tort. Fin de l'espérance. C'est messe. C'est Romain. Alors on préfère le rêve au présent. J'sais rien, j'sais rien Seb, tu vas voir il va te le lire. C'est la déception. J'en ai rien à foutre de tes amis. J'ai été déçu par la météo. Il parle fort, il ne m'amuse pas le moins du monde. J'ai été déçu par mes amoureux. On se revoit dans 15 jours. Bonnes vacances. J'ai pu être déçu par un film, une pièce de théâtre, par un restaurant, j'ai trouvé sur le côté. Je me suis souvent déçu moi-même. Le seul pan de ma vie qui ne me déçoit pas, c'est l'amitié. Parce que mes amis me surprennent, me bousculent. Une rechute du cancer du sein sans sein est complètement bon. Mais ne me déçoivent jamais. Quelle est la chose la plus horrible, inavouable que j'ai jamais faite ? Eh ben voilà une bonne question de merde aussi. Vous allez dire, oui, c'est parce que tu n'attends rien de... Faut-tu des lucioles dans le trou du cul ? Si, bien sûr que j'attends d'eux. Pour faire des PF, on se forçait. J'attends d'eux qu'ils me surprennent, justement. Et toi, Pascaline ? Et sur ce point, je ne suis jamais déçu. C'est quoi la chose la plus horrible que t'aies jamais faite de ta vie ? Les deux sous de savants. Les réflexions et tribulations d'un Parisien qui est quarantenaire et célibataire. Je suis pas malade. On va le prendre en vrai. affiche un saut épisode 24 action ou vérité pause quitte pas Macintosh, fly ou pisse au tiers vendredi 24 novembre 2023 Paris, rue La Boétie place, place, place, place Romain, place, place, place, place 9h48 Il ne faut pas que je perde le fil. Il ne faut pas que je perde le fil. Donc, Pascaline, je ne suis pas malade. Silence. Sans musique. Seulement, Valérie et Seb, on éteint aussi des rations à l'écran. Parce qu'il est important qu'à ce moment-là, on sente le décrochage. Que les personnages passent d'une réalité à une autre. Ce silence, c'est le bruit assourdissant que l'on entend lorsqu'il y a un changement de paradigme. Puis Valérie dit Et donc Seb, tu fais des sons et lumières avec ton cri ? I'm back, McIntosh ! Vite, ne perdons pas le fil de l'inspiration ! Oh, qu'est-ce que tu fous dans mon bureau, toi ? Oh, Seb, je veux pas que tu rentres ici. Je m'intéresse juste un petit peu à ce que tu fais en ce moment. C'est très gentil, Romain, mais c'est pas une journée porte ouverte. Je pensais que le chômage allait t'accabler. Non. Je suis ravi d'observer que c'est exactement le contraire. C'est juste pour moi, je m'entraîne. Mais bien sûr, c'est pour tuer le tournoi. Je fais comme si j'écrivais un thriller pour France Télévisions. Ça s'appellerait Meurtre à la Bourboule. Un truc en pantoufles et en robe de chambre. Une enquête aux petits oignons menée par Jean Reynaud. Bien. Il aurait le rôle d'un commissaire de province bien chiant et engourdi. Ah oui, ça lui irait comme un gant. Enfin voilà, c'est juste de l'entraînement pour garder la main. Je ne change pas de main. Je sens que ça va. Et donc, dans Meurtre à la Bourboule, Pascaline n'est pas malade. Hein ? Comment ? Je viens de lire, Pascaline, de point, ouvrez les guillemets, je ne suis pas malade, fermez les guillemets. Oui, parce que je mets un peu de mes mémoires dans Meurtre à la Bourboule. Du coup, voilà. Des mémoires utopiques ? Des mémoires comme on aimerait qu'elles restent gravées ? Des mémoires qui flanchent ? Pas tant que ça. Et moi ? Quoi ? Je suis dans l'oître à la bambou. Salut. J'espère que c'est pas moi l'assassin. À ce soir. Eh ben mon pote, le thriller c'est pas à la bourboule. C'est à la maison. Alors j'en étais où ? Extérieur, jour, fin d'après-midi. Mercredi 2 août 2023. Et toi Pascal Yves Grès, Mykonos. C'est quoi la chose la plus horrible que t'aies jamais faite de ta vie ? 18h48. Silence dramatique. Et bim, le scud. Je suis pas malade. Sidération de Sébastien et Valérie. Et donc Seb, tu fais des sons et lumières avec ton cul ? C'est ça, exactement Valérie, j'avais entendu ça dans un film, The Campaign. Oui, ça t'a intrigué quoi. L'idée m'avait intrigué de mettre des verluisants dans mon fesse. Alors j'ai fait une vidéo, tiens regarde. T'as fait une vidéo mais je veux voir ça. Tu peux voir ? Je suppose que tu peux. Ça m'intéresse, tu penses bien. Ah là voilà. J'ai pas eu de rechute. Bon, je te dis, on voit pas bien parce qu'il ne veut pas bien de mieux. On voit pas bien mais on entend bien. C'est le nouvel iPhone. Le son est spatialisé. T'as vu comme une aurore, bon regardez. En fait j'ai fait des examens de routine pour contrôler... Pour contrôler quoi. Mais c'est quand même pas le puits du fou ton expérience. Bah si là, regarde, t'as vu le gel ? Et puis on a toujours un peu peur dans ces moments-là. Tu fais vivre le vent en pétant ? Bah ouais, bien sûr. Et la secrétaire médicale m'a appelé. Elle m'a annoncé que les taux n'étaient pas bons. Et Bonne-Anne et Grand-Mère d'Ile, elles ne pouvaient pas m'en dire plus. J'en ai déduit que c'était une rechute. Alors j'ai prévenu tout le monde. Les amis, la famille et les réseaux sociaux aussi. J'avais besoin de soutien. Je me suis dit que pour vaincre cette maladie, une deuxième fois, il fallait que je le partage avec le plus grand nombre. Ça mettrait en commun... Le maximum de bonne énergie pour la guérison. Tout le monde était tellement gentil et attentionné. Je me sentais plus vivante en étant malade. Mon compte est devenu viral. J'ai eu 900 followers en 30 minutes, vous vous rendez compte ? Puis deux jours après, j'ai vu mon oncologue. En fait, c'est les taux de cholestérol qui déconnaient. Parce que depuis ma première rémission, je me gaffe comme une grosse vache de beurre au lait cru et de toutes les spécialités fromagères qui me passent sous la main. Le seul protocole qui m'a filé, c'est de la levure de riz rouge et du Danacol de Francis Weber. Ça fait un peu chiche pour une rechute annoncée en fanfare. J'ai rien dit à Cathy. j'ai rien dit à mes filles et le pire c'est que je les prépare au pire alors que je vais bien je fais semblant d'aller à la chimio et à l'immuno voilà vous savez tout Et donc toi Valérie, t'as débranché ton oncle. Et trois minutes seulement. Le ventilo du bordel faisait l'éclatement. C'est pas ça qui l'a tué. C'est même pas son cancer qui l'a tué. Ah bon, il est mort de quoi ? Il est mort étouffé par une knackie sur le marché de Noël de Strasbourg. Ah ouais ? Tu sais pas pour ça ? Ce que j'ai dit vous dégoûte ? Vous me trouvez immonde parce que j'ai fait ça pour attirer la lumière sur moi ? Bah... Tu peux plus continuer à mentir, il faut que tu dises la vérité là. Elle est dégueulasse la vérité. On va me détester. Moi qui la connais, je te déteste pas. Ben moi non plus hein. J'arrive pas à te détester. Et pourtant j'aimerais hein. Mais je t'aime. Moi aussi. Et je suis vraiment soulagé de te savoir en bonne santé. Moi aussi je vous aime. Allez vite un calme. Oui un calme. Je te prie Bones. Dès ce soir tu dis la baisse toi à tout le monde. Oui. Tu me promets ce soir face à Bones. Viens Bones. C'est bon. 23h32. Un miroir, 23h32. Ça, c'est un signe. Bien justement, Pascaline, t'avais pas un truc à nous dire à tous ? Oui, ce dîner est merveilleux. Merci. Je connais plus de pommes, c'est vrai. C'est vrai que demain, on pourrait vous faire une verre de pâtes. Des Frenchies qui viennent à Mykonos pour bouffer l'Italien. La Grèce, le quart pour des saveurs. Et tout à l'heure, en allant visiter son potager, Juan m'a offert une très grosse courgette. Les essieux de la caravane vont grincer, j'espère que... Tout le monde a ses boules de f... Je suis pas venu ici pour beurrer les tartines, Théo. Je t'en prie, Seb, parle pas de beurre. Bon Pascaline, puisque tout le monde est là, tu voulais pas dire un truc ? Euh non, non. C'est bon. Ah, Lucas se régale. Moi je raterai un truc, mon amour. Oui mon chéri. Je vais m'inscrire à la masterclass de Mercosur. La vieille pâtissière. Ah la roue. Bon, qui me passe une flop ? Je t'en prie Aline, qui me passe une flop ? J'ai pas de cigarette, Valérie. Ah Valérie. Je peux pas. Valérie, il faut absolument qu'on arrête de fumer à la rentrée. On peut pas tout arrêter non plus, on a déjà arrêté de baiser. Valérie ! Et les vacances ne font que commencer. ainsi que ta chute de cheveux. Bon, on s'envoie une dernière bouteille de l'Ozo, t'as un petit jeu ? Oui, oui, oui ! Bien, je vais chercher l'Ozo sur le... Je vous propose un Action ou Vérité. Ah, Action ou Vérité, moi j'en ai rien à dire. Moi aussi, je préfère le... Alors, je vais cuire nos prénoms sur des petits bouts de papier. Vous savez, moi je suis un peu fatiguée. Tu déconnes ou quoi, t'as dormi sur la plage l'après-midi ? Je ne sais pas ce que je veux dire. Mais non, elle n'est pas fatiguée, elle n'est pas fatiguée. Non, c'est... Ça va. Et voilà les autres. Alors, je touille, je touille. Il me faut maintenant une main innocente. Moi, j'ai une grosse main, mais très innocente. Non, ça marche, Eric. Ah, ah, innocent. Alors, ce sera moi. Et je tire... Où le monde tambour ? Je tire Pascaline. Ah ! Ah, comme par hasard. Alors, action ou vérité, Pascaline ? Euh, je ne sais pas. Moi, je choisirais vérité. Moi aussi, je choisirais vérité parce que... Parce que tu es bourré. Je suis bourré. Voilà. Je n'ai pas de domicile. Ah oui mais... pas du tout. Et ce signe à Théo que tu ne t'es jamais autant éloigné d'une bonne pétite maintenant. Moi Pascaline, je ferais toi, je te dirais vérité parce que je te dis tout de suite, l'action est terrible. Ah oui c'est lui qui l'a inventé. Eh, collant de ta côté c'est le même. Tu vas passer une nuit de merde si tu fais des actions. Vérité, vérité, vérité, vérité, vérité, vérité... Alors... on va... vérité... Alors pour Pascaline ce sera vérité. Attendez, Mais tu me fais chier avec tes happenings ! On est bien d'accord qu'on a droit à un joker. Un quoi ? Un joker Valérie. Oui, bah je vois pas de quoi tu parles. Mais le moins permettant un succès inattendu, sortir sans joker. Un joker quoi. Non mais quand tu parles du sentiment d'être devant une prune visible, la symétrie, les cousus, bariolés... Bon bon bon Valérie, effectivement tu as raison, nous avons toujours joué à Action Vérité avec les jokers. Pascaline, tu as évidemment droit à ton joker. Merci beaucoup. Alors Pascaline, action ou vérité ? Vérité. Pascaline, es-tu réellement malade ? Peuple. C'est toi qui est malade ? Bon, moi je vais me coucher, ciao. Bah oui. Eh Théo, hein. Mais Théo, reviens. Non, non, Valérie. Je pense pas à des conneries pareilles. C'est bon, mon Dieu. Bonne nuit. Bonne nuit, Seb. Bonne nuit, Valérie. Bonne nuit. Bonne nuit. Je vais finir à goûter de l'huile. Je vais aller faire un tour dans le potager. C'est chiant, hein ? C'est chiant. C'est chiant.

Description

📍Action ou vérité 📍


Il existe un sentiment auquel je ne me ferai jamais. C’est la déception. Et pourtant elle est là partout. Dans les moments exceptionnels et ceux qui sont dérisoires.

La déception est proportionnelle à la grandeur du rêve échafaudé durant cette attente.

Et quand le réel arrive enfin… Et qu'il nous donne tord. C'est la fin de l’espérance, alors on préfère le rêve au présent. C'est la déception.

J’ai été déçu par la météo, par mes amoureux (ça oui), par un film, une pièce de théâtre, par un restaurant sur-coté… Je me suis souvent déçu moi-même…

Le seul pan de ma vie qui ne me déçoit pas c’est l’amitié. Mes amis me surprennent, me bousculent, mais ne me déçoivent jamais… Vous allez dire. « C’est parce que tu n’attends rien d’eux ». Si bien sûr que j’attends d’eux. J’attends d’eux qu’ils me surprennent et sur ce point je ne suis jamais déçu.


Voici le nouvel épisode de votre podcast.


Les dessous de Savin, les réflexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repères en général et les repères amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ plein d'étoiles ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Instagram @sebastiensavin .    

Pour être notifié de chaque sortie d'épisode et de mon actualité bêtises et autres facéties, inscrivez-vous à ma NEWSLETTER.

🎧🎶 Retrouvez la Playlist   des sons de l'émission sur #Spotify 🎶🎧                

Générique du show: "STATIC" composé par Stel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Précédemment, dans les Dessous de Savin. Romain Lavoie, tu vas bientôt bouffer tes couilles. Il existe un sentiment auquel je ne me ferai jamais. C'est la déception. Et pourtant, elle est là partout. Dans les moments exceptionnels, et ceux qui sont... Bérisoire. Merde Seb, il m'a oublié Romain. Oh la la. La déception est proportionnelle à la grandeur du rêve échafaudé durant cet attente. Qu'est-ce que tu fais ? Tu l'attends ? Qu'à se réveiller aussi. Bah évidemment. Alors le réel arrive enfin. Tu peux brancher ton téléphone sur le... Euh... Et il nous donne tort. Fin de l'espérance. C'est messe. C'est Romain. Alors on préfère le rêve au présent. J'sais rien, j'sais rien Seb, tu vas voir il va te le lire. C'est la déception. J'en ai rien à foutre de tes amis. J'ai été déçu par la météo. Il parle fort, il ne m'amuse pas le moins du monde. J'ai été déçu par mes amoureux. On se revoit dans 15 jours. Bonnes vacances. J'ai pu être déçu par un film, une pièce de théâtre, par un restaurant, j'ai trouvé sur le côté. Je me suis souvent déçu moi-même. Le seul pan de ma vie qui ne me déçoit pas, c'est l'amitié. Parce que mes amis me surprennent, me bousculent. Une rechute du cancer du sein sans sein est complètement bon. Mais ne me déçoivent jamais. Quelle est la chose la plus horrible, inavouable que j'ai jamais faite ? Eh ben voilà une bonne question de merde aussi. Vous allez dire, oui, c'est parce que tu n'attends rien de... Faut-tu des lucioles dans le trou du cul ? Si, bien sûr que j'attends d'eux. Pour faire des PF, on se forçait. J'attends d'eux qu'ils me surprennent, justement. Et toi, Pascaline ? Et sur ce point, je ne suis jamais déçu. C'est quoi la chose la plus horrible que t'aies jamais faite de ta vie ? Les deux sous de savants. Les réflexions et tribulations d'un Parisien qui est quarantenaire et célibataire. Je suis pas malade. On va le prendre en vrai. affiche un saut épisode 24 action ou vérité pause quitte pas Macintosh, fly ou pisse au tiers vendredi 24 novembre 2023 Paris, rue La Boétie place, place, place, place Romain, place, place, place, place 9h48 Il ne faut pas que je perde le fil. Il ne faut pas que je perde le fil. Donc, Pascaline, je ne suis pas malade. Silence. Sans musique. Seulement, Valérie et Seb, on éteint aussi des rations à l'écran. Parce qu'il est important qu'à ce moment-là, on sente le décrochage. Que les personnages passent d'une réalité à une autre. Ce silence, c'est le bruit assourdissant que l'on entend lorsqu'il y a un changement de paradigme. Puis Valérie dit Et donc Seb, tu fais des sons et lumières avec ton cri ? I'm back, McIntosh ! Vite, ne perdons pas le fil de l'inspiration ! Oh, qu'est-ce que tu fous dans mon bureau, toi ? Oh, Seb, je veux pas que tu rentres ici. Je m'intéresse juste un petit peu à ce que tu fais en ce moment. C'est très gentil, Romain, mais c'est pas une journée porte ouverte. Je pensais que le chômage allait t'accabler. Non. Je suis ravi d'observer que c'est exactement le contraire. C'est juste pour moi, je m'entraîne. Mais bien sûr, c'est pour tuer le tournoi. Je fais comme si j'écrivais un thriller pour France Télévisions. Ça s'appellerait Meurtre à la Bourboule. Un truc en pantoufles et en robe de chambre. Une enquête aux petits oignons menée par Jean Reynaud. Bien. Il aurait le rôle d'un commissaire de province bien chiant et engourdi. Ah oui, ça lui irait comme un gant. Enfin voilà, c'est juste de l'entraînement pour garder la main. Je ne change pas de main. Je sens que ça va. Et donc, dans Meurtre à la Bourboule, Pascaline n'est pas malade. Hein ? Comment ? Je viens de lire, Pascaline, de point, ouvrez les guillemets, je ne suis pas malade, fermez les guillemets. Oui, parce que je mets un peu de mes mémoires dans Meurtre à la Bourboule. Du coup, voilà. Des mémoires utopiques ? Des mémoires comme on aimerait qu'elles restent gravées ? Des mémoires qui flanchent ? Pas tant que ça. Et moi ? Quoi ? Je suis dans l'oître à la bambou. Salut. J'espère que c'est pas moi l'assassin. À ce soir. Eh ben mon pote, le thriller c'est pas à la bourboule. C'est à la maison. Alors j'en étais où ? Extérieur, jour, fin d'après-midi. Mercredi 2 août 2023. Et toi Pascal Yves Grès, Mykonos. C'est quoi la chose la plus horrible que t'aies jamais faite de ta vie ? 18h48. Silence dramatique. Et bim, le scud. Je suis pas malade. Sidération de Sébastien et Valérie. Et donc Seb, tu fais des sons et lumières avec ton cul ? C'est ça, exactement Valérie, j'avais entendu ça dans un film, The Campaign. Oui, ça t'a intrigué quoi. L'idée m'avait intrigué de mettre des verluisants dans mon fesse. Alors j'ai fait une vidéo, tiens regarde. T'as fait une vidéo mais je veux voir ça. Tu peux voir ? Je suppose que tu peux. Ça m'intéresse, tu penses bien. Ah là voilà. J'ai pas eu de rechute. Bon, je te dis, on voit pas bien parce qu'il ne veut pas bien de mieux. On voit pas bien mais on entend bien. C'est le nouvel iPhone. Le son est spatialisé. T'as vu comme une aurore, bon regardez. En fait j'ai fait des examens de routine pour contrôler... Pour contrôler quoi. Mais c'est quand même pas le puits du fou ton expérience. Bah si là, regarde, t'as vu le gel ? Et puis on a toujours un peu peur dans ces moments-là. Tu fais vivre le vent en pétant ? Bah ouais, bien sûr. Et la secrétaire médicale m'a appelé. Elle m'a annoncé que les taux n'étaient pas bons. Et Bonne-Anne et Grand-Mère d'Ile, elles ne pouvaient pas m'en dire plus. J'en ai déduit que c'était une rechute. Alors j'ai prévenu tout le monde. Les amis, la famille et les réseaux sociaux aussi. J'avais besoin de soutien. Je me suis dit que pour vaincre cette maladie, une deuxième fois, il fallait que je le partage avec le plus grand nombre. Ça mettrait en commun... Le maximum de bonne énergie pour la guérison. Tout le monde était tellement gentil et attentionné. Je me sentais plus vivante en étant malade. Mon compte est devenu viral. J'ai eu 900 followers en 30 minutes, vous vous rendez compte ? Puis deux jours après, j'ai vu mon oncologue. En fait, c'est les taux de cholestérol qui déconnaient. Parce que depuis ma première rémission, je me gaffe comme une grosse vache de beurre au lait cru et de toutes les spécialités fromagères qui me passent sous la main. Le seul protocole qui m'a filé, c'est de la levure de riz rouge et du Danacol de Francis Weber. Ça fait un peu chiche pour une rechute annoncée en fanfare. J'ai rien dit à Cathy. j'ai rien dit à mes filles et le pire c'est que je les prépare au pire alors que je vais bien je fais semblant d'aller à la chimio et à l'immuno voilà vous savez tout Et donc toi Valérie, t'as débranché ton oncle. Et trois minutes seulement. Le ventilo du bordel faisait l'éclatement. C'est pas ça qui l'a tué. C'est même pas son cancer qui l'a tué. Ah bon, il est mort de quoi ? Il est mort étouffé par une knackie sur le marché de Noël de Strasbourg. Ah ouais ? Tu sais pas pour ça ? Ce que j'ai dit vous dégoûte ? Vous me trouvez immonde parce que j'ai fait ça pour attirer la lumière sur moi ? Bah... Tu peux plus continuer à mentir, il faut que tu dises la vérité là. Elle est dégueulasse la vérité. On va me détester. Moi qui la connais, je te déteste pas. Ben moi non plus hein. J'arrive pas à te détester. Et pourtant j'aimerais hein. Mais je t'aime. Moi aussi. Et je suis vraiment soulagé de te savoir en bonne santé. Moi aussi je vous aime. Allez vite un calme. Oui un calme. Je te prie Bones. Dès ce soir tu dis la baisse toi à tout le monde. Oui. Tu me promets ce soir face à Bones. Viens Bones. C'est bon. 23h32. Un miroir, 23h32. Ça, c'est un signe. Bien justement, Pascaline, t'avais pas un truc à nous dire à tous ? Oui, ce dîner est merveilleux. Merci. Je connais plus de pommes, c'est vrai. C'est vrai que demain, on pourrait vous faire une verre de pâtes. Des Frenchies qui viennent à Mykonos pour bouffer l'Italien. La Grèce, le quart pour des saveurs. Et tout à l'heure, en allant visiter son potager, Juan m'a offert une très grosse courgette. Les essieux de la caravane vont grincer, j'espère que... Tout le monde a ses boules de f... Je suis pas venu ici pour beurrer les tartines, Théo. Je t'en prie, Seb, parle pas de beurre. Bon Pascaline, puisque tout le monde est là, tu voulais pas dire un truc ? Euh non, non. C'est bon. Ah, Lucas se régale. Moi je raterai un truc, mon amour. Oui mon chéri. Je vais m'inscrire à la masterclass de Mercosur. La vieille pâtissière. Ah la roue. Bon, qui me passe une flop ? Je t'en prie Aline, qui me passe une flop ? J'ai pas de cigarette, Valérie. Ah Valérie. Je peux pas. Valérie, il faut absolument qu'on arrête de fumer à la rentrée. On peut pas tout arrêter non plus, on a déjà arrêté de baiser. Valérie ! Et les vacances ne font que commencer. ainsi que ta chute de cheveux. Bon, on s'envoie une dernière bouteille de l'Ozo, t'as un petit jeu ? Oui, oui, oui ! Bien, je vais chercher l'Ozo sur le... Je vous propose un Action ou Vérité. Ah, Action ou Vérité, moi j'en ai rien à dire. Moi aussi, je préfère le... Alors, je vais cuire nos prénoms sur des petits bouts de papier. Vous savez, moi je suis un peu fatiguée. Tu déconnes ou quoi, t'as dormi sur la plage l'après-midi ? Je ne sais pas ce que je veux dire. Mais non, elle n'est pas fatiguée, elle n'est pas fatiguée. Non, c'est... Ça va. Et voilà les autres. Alors, je touille, je touille. Il me faut maintenant une main innocente. Moi, j'ai une grosse main, mais très innocente. Non, ça marche, Eric. Ah, ah, innocent. Alors, ce sera moi. Et je tire... Où le monde tambour ? Je tire Pascaline. Ah ! Ah, comme par hasard. Alors, action ou vérité, Pascaline ? Euh, je ne sais pas. Moi, je choisirais vérité. Moi aussi, je choisirais vérité parce que... Parce que tu es bourré. Je suis bourré. Voilà. Je n'ai pas de domicile. Ah oui mais... pas du tout. Et ce signe à Théo que tu ne t'es jamais autant éloigné d'une bonne pétite maintenant. Moi Pascaline, je ferais toi, je te dirais vérité parce que je te dis tout de suite, l'action est terrible. Ah oui c'est lui qui l'a inventé. Eh, collant de ta côté c'est le même. Tu vas passer une nuit de merde si tu fais des actions. Vérité, vérité, vérité, vérité, vérité, vérité... Alors... on va... vérité... Alors pour Pascaline ce sera vérité. Attendez, Mais tu me fais chier avec tes happenings ! On est bien d'accord qu'on a droit à un joker. Un quoi ? Un joker Valérie. Oui, bah je vois pas de quoi tu parles. Mais le moins permettant un succès inattendu, sortir sans joker. Un joker quoi. Non mais quand tu parles du sentiment d'être devant une prune visible, la symétrie, les cousus, bariolés... Bon bon bon Valérie, effectivement tu as raison, nous avons toujours joué à Action Vérité avec les jokers. Pascaline, tu as évidemment droit à ton joker. Merci beaucoup. Alors Pascaline, action ou vérité ? Vérité. Pascaline, es-tu réellement malade ? Peuple. C'est toi qui est malade ? Bon, moi je vais me coucher, ciao. Bah oui. Eh Théo, hein. Mais Théo, reviens. Non, non, Valérie. Je pense pas à des conneries pareilles. C'est bon, mon Dieu. Bonne nuit. Bonne nuit, Seb. Bonne nuit, Valérie. Bonne nuit. Bonne nuit. Je vais finir à goûter de l'huile. Je vais aller faire un tour dans le potager. C'est chiant, hein ? C'est chiant. C'est chiant.

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📍Action ou vérité 📍


Il existe un sentiment auquel je ne me ferai jamais. C’est la déception. Et pourtant elle est là partout. Dans les moments exceptionnels et ceux qui sont dérisoires.

La déception est proportionnelle à la grandeur du rêve échafaudé durant cette attente.

Et quand le réel arrive enfin… Et qu'il nous donne tord. C'est la fin de l’espérance, alors on préfère le rêve au présent. C'est la déception.

J’ai été déçu par la météo, par mes amoureux (ça oui), par un film, une pièce de théâtre, par un restaurant sur-coté… Je me suis souvent déçu moi-même…

Le seul pan de ma vie qui ne me déçoit pas c’est l’amitié. Mes amis me surprennent, me bousculent, mais ne me déçoivent jamais… Vous allez dire. « C’est parce que tu n’attends rien d’eux ». Si bien sûr que j’attends d’eux. J’attends d’eux qu’ils me surprennent et sur ce point je ne suis jamais déçu.


Voici le nouvel épisode de votre podcast.


Les dessous de Savin, les réflexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repères en général et les repères amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

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Générique du show: "STATIC" composé par Stel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Précédemment, dans les Dessous de Savin. Romain Lavoie, tu vas bientôt bouffer tes couilles. Il existe un sentiment auquel je ne me ferai jamais. C'est la déception. Et pourtant, elle est là partout. Dans les moments exceptionnels, et ceux qui sont... Bérisoire. Merde Seb, il m'a oublié Romain. Oh la la. La déception est proportionnelle à la grandeur du rêve échafaudé durant cet attente. Qu'est-ce que tu fais ? Tu l'attends ? Qu'à se réveiller aussi. Bah évidemment. Alors le réel arrive enfin. Tu peux brancher ton téléphone sur le... Euh... Et il nous donne tort. Fin de l'espérance. C'est messe. C'est Romain. Alors on préfère le rêve au présent. J'sais rien, j'sais rien Seb, tu vas voir il va te le lire. C'est la déception. J'en ai rien à foutre de tes amis. J'ai été déçu par la météo. Il parle fort, il ne m'amuse pas le moins du monde. J'ai été déçu par mes amoureux. On se revoit dans 15 jours. Bonnes vacances. J'ai pu être déçu par un film, une pièce de théâtre, par un restaurant, j'ai trouvé sur le côté. Je me suis souvent déçu moi-même. Le seul pan de ma vie qui ne me déçoit pas, c'est l'amitié. Parce que mes amis me surprennent, me bousculent. Une rechute du cancer du sein sans sein est complètement bon. Mais ne me déçoivent jamais. Quelle est la chose la plus horrible, inavouable que j'ai jamais faite ? Eh ben voilà une bonne question de merde aussi. Vous allez dire, oui, c'est parce que tu n'attends rien de... Faut-tu des lucioles dans le trou du cul ? Si, bien sûr que j'attends d'eux. Pour faire des PF, on se forçait. J'attends d'eux qu'ils me surprennent, justement. Et toi, Pascaline ? Et sur ce point, je ne suis jamais déçu. C'est quoi la chose la plus horrible que t'aies jamais faite de ta vie ? Les deux sous de savants. Les réflexions et tribulations d'un Parisien qui est quarantenaire et célibataire. Je suis pas malade. On va le prendre en vrai. affiche un saut épisode 24 action ou vérité pause quitte pas Macintosh, fly ou pisse au tiers vendredi 24 novembre 2023 Paris, rue La Boétie place, place, place, place Romain, place, place, place, place 9h48 Il ne faut pas que je perde le fil. Il ne faut pas que je perde le fil. Donc, Pascaline, je ne suis pas malade. Silence. Sans musique. Seulement, Valérie et Seb, on éteint aussi des rations à l'écran. Parce qu'il est important qu'à ce moment-là, on sente le décrochage. Que les personnages passent d'une réalité à une autre. Ce silence, c'est le bruit assourdissant que l'on entend lorsqu'il y a un changement de paradigme. Puis Valérie dit Et donc Seb, tu fais des sons et lumières avec ton cri ? I'm back, McIntosh ! Vite, ne perdons pas le fil de l'inspiration ! Oh, qu'est-ce que tu fous dans mon bureau, toi ? Oh, Seb, je veux pas que tu rentres ici. Je m'intéresse juste un petit peu à ce que tu fais en ce moment. C'est très gentil, Romain, mais c'est pas une journée porte ouverte. Je pensais que le chômage allait t'accabler. Non. Je suis ravi d'observer que c'est exactement le contraire. C'est juste pour moi, je m'entraîne. Mais bien sûr, c'est pour tuer le tournoi. Je fais comme si j'écrivais un thriller pour France Télévisions. Ça s'appellerait Meurtre à la Bourboule. Un truc en pantoufles et en robe de chambre. Une enquête aux petits oignons menée par Jean Reynaud. Bien. Il aurait le rôle d'un commissaire de province bien chiant et engourdi. Ah oui, ça lui irait comme un gant. Enfin voilà, c'est juste de l'entraînement pour garder la main. Je ne change pas de main. Je sens que ça va. Et donc, dans Meurtre à la Bourboule, Pascaline n'est pas malade. Hein ? Comment ? Je viens de lire, Pascaline, de point, ouvrez les guillemets, je ne suis pas malade, fermez les guillemets. Oui, parce que je mets un peu de mes mémoires dans Meurtre à la Bourboule. Du coup, voilà. Des mémoires utopiques ? Des mémoires comme on aimerait qu'elles restent gravées ? Des mémoires qui flanchent ? Pas tant que ça. Et moi ? Quoi ? Je suis dans l'oître à la bambou. Salut. J'espère que c'est pas moi l'assassin. À ce soir. Eh ben mon pote, le thriller c'est pas à la bourboule. C'est à la maison. Alors j'en étais où ? Extérieur, jour, fin d'après-midi. Mercredi 2 août 2023. Et toi Pascal Yves Grès, Mykonos. C'est quoi la chose la plus horrible que t'aies jamais faite de ta vie ? 18h48. Silence dramatique. Et bim, le scud. Je suis pas malade. Sidération de Sébastien et Valérie. Et donc Seb, tu fais des sons et lumières avec ton cul ? C'est ça, exactement Valérie, j'avais entendu ça dans un film, The Campaign. Oui, ça t'a intrigué quoi. L'idée m'avait intrigué de mettre des verluisants dans mon fesse. Alors j'ai fait une vidéo, tiens regarde. T'as fait une vidéo mais je veux voir ça. Tu peux voir ? Je suppose que tu peux. Ça m'intéresse, tu penses bien. Ah là voilà. J'ai pas eu de rechute. Bon, je te dis, on voit pas bien parce qu'il ne veut pas bien de mieux. On voit pas bien mais on entend bien. C'est le nouvel iPhone. Le son est spatialisé. T'as vu comme une aurore, bon regardez. En fait j'ai fait des examens de routine pour contrôler... Pour contrôler quoi. Mais c'est quand même pas le puits du fou ton expérience. Bah si là, regarde, t'as vu le gel ? Et puis on a toujours un peu peur dans ces moments-là. Tu fais vivre le vent en pétant ? Bah ouais, bien sûr. Et la secrétaire médicale m'a appelé. Elle m'a annoncé que les taux n'étaient pas bons. Et Bonne-Anne et Grand-Mère d'Ile, elles ne pouvaient pas m'en dire plus. J'en ai déduit que c'était une rechute. Alors j'ai prévenu tout le monde. Les amis, la famille et les réseaux sociaux aussi. J'avais besoin de soutien. Je me suis dit que pour vaincre cette maladie, une deuxième fois, il fallait que je le partage avec le plus grand nombre. Ça mettrait en commun... Le maximum de bonne énergie pour la guérison. Tout le monde était tellement gentil et attentionné. Je me sentais plus vivante en étant malade. Mon compte est devenu viral. J'ai eu 900 followers en 30 minutes, vous vous rendez compte ? Puis deux jours après, j'ai vu mon oncologue. En fait, c'est les taux de cholestérol qui déconnaient. Parce que depuis ma première rémission, je me gaffe comme une grosse vache de beurre au lait cru et de toutes les spécialités fromagères qui me passent sous la main. Le seul protocole qui m'a filé, c'est de la levure de riz rouge et du Danacol de Francis Weber. Ça fait un peu chiche pour une rechute annoncée en fanfare. J'ai rien dit à Cathy. j'ai rien dit à mes filles et le pire c'est que je les prépare au pire alors que je vais bien je fais semblant d'aller à la chimio et à l'immuno voilà vous savez tout Et donc toi Valérie, t'as débranché ton oncle. Et trois minutes seulement. Le ventilo du bordel faisait l'éclatement. C'est pas ça qui l'a tué. C'est même pas son cancer qui l'a tué. Ah bon, il est mort de quoi ? Il est mort étouffé par une knackie sur le marché de Noël de Strasbourg. Ah ouais ? Tu sais pas pour ça ? Ce que j'ai dit vous dégoûte ? Vous me trouvez immonde parce que j'ai fait ça pour attirer la lumière sur moi ? Bah... Tu peux plus continuer à mentir, il faut que tu dises la vérité là. Elle est dégueulasse la vérité. On va me détester. Moi qui la connais, je te déteste pas. Ben moi non plus hein. J'arrive pas à te détester. Et pourtant j'aimerais hein. Mais je t'aime. Moi aussi. Et je suis vraiment soulagé de te savoir en bonne santé. Moi aussi je vous aime. Allez vite un calme. Oui un calme. Je te prie Bones. Dès ce soir tu dis la baisse toi à tout le monde. Oui. Tu me promets ce soir face à Bones. Viens Bones. C'est bon. 23h32. Un miroir, 23h32. Ça, c'est un signe. Bien justement, Pascaline, t'avais pas un truc à nous dire à tous ? Oui, ce dîner est merveilleux. Merci. Je connais plus de pommes, c'est vrai. C'est vrai que demain, on pourrait vous faire une verre de pâtes. Des Frenchies qui viennent à Mykonos pour bouffer l'Italien. La Grèce, le quart pour des saveurs. Et tout à l'heure, en allant visiter son potager, Juan m'a offert une très grosse courgette. Les essieux de la caravane vont grincer, j'espère que... Tout le monde a ses boules de f... Je suis pas venu ici pour beurrer les tartines, Théo. Je t'en prie, Seb, parle pas de beurre. Bon Pascaline, puisque tout le monde est là, tu voulais pas dire un truc ? Euh non, non. C'est bon. Ah, Lucas se régale. Moi je raterai un truc, mon amour. Oui mon chéri. Je vais m'inscrire à la masterclass de Mercosur. La vieille pâtissière. Ah la roue. Bon, qui me passe une flop ? Je t'en prie Aline, qui me passe une flop ? J'ai pas de cigarette, Valérie. Ah Valérie. Je peux pas. Valérie, il faut absolument qu'on arrête de fumer à la rentrée. On peut pas tout arrêter non plus, on a déjà arrêté de baiser. Valérie ! Et les vacances ne font que commencer. ainsi que ta chute de cheveux. Bon, on s'envoie une dernière bouteille de l'Ozo, t'as un petit jeu ? Oui, oui, oui ! Bien, je vais chercher l'Ozo sur le... Je vous propose un Action ou Vérité. Ah, Action ou Vérité, moi j'en ai rien à dire. Moi aussi, je préfère le... Alors, je vais cuire nos prénoms sur des petits bouts de papier. Vous savez, moi je suis un peu fatiguée. Tu déconnes ou quoi, t'as dormi sur la plage l'après-midi ? Je ne sais pas ce que je veux dire. Mais non, elle n'est pas fatiguée, elle n'est pas fatiguée. Non, c'est... Ça va. Et voilà les autres. Alors, je touille, je touille. Il me faut maintenant une main innocente. Moi, j'ai une grosse main, mais très innocente. Non, ça marche, Eric. Ah, ah, innocent. Alors, ce sera moi. Et je tire... Où le monde tambour ? Je tire Pascaline. Ah ! Ah, comme par hasard. Alors, action ou vérité, Pascaline ? Euh, je ne sais pas. Moi, je choisirais vérité. Moi aussi, je choisirais vérité parce que... Parce que tu es bourré. Je suis bourré. Voilà. Je n'ai pas de domicile. Ah oui mais... pas du tout. Et ce signe à Théo que tu ne t'es jamais autant éloigné d'une bonne pétite maintenant. Moi Pascaline, je ferais toi, je te dirais vérité parce que je te dis tout de suite, l'action est terrible. Ah oui c'est lui qui l'a inventé. Eh, collant de ta côté c'est le même. Tu vas passer une nuit de merde si tu fais des actions. Vérité, vérité, vérité, vérité, vérité, vérité... Alors... on va... vérité... Alors pour Pascaline ce sera vérité. Attendez, Mais tu me fais chier avec tes happenings ! On est bien d'accord qu'on a droit à un joker. Un quoi ? Un joker Valérie. Oui, bah je vois pas de quoi tu parles. Mais le moins permettant un succès inattendu, sortir sans joker. Un joker quoi. Non mais quand tu parles du sentiment d'être devant une prune visible, la symétrie, les cousus, bariolés... Bon bon bon Valérie, effectivement tu as raison, nous avons toujours joué à Action Vérité avec les jokers. Pascaline, tu as évidemment droit à ton joker. Merci beaucoup. Alors Pascaline, action ou vérité ? Vérité. Pascaline, es-tu réellement malade ? Peuple. C'est toi qui est malade ? Bon, moi je vais me coucher, ciao. Bah oui. Eh Théo, hein. Mais Théo, reviens. Non, non, Valérie. Je pense pas à des conneries pareilles. C'est bon, mon Dieu. Bonne nuit. Bonne nuit, Seb. Bonne nuit, Valérie. Bonne nuit. Bonne nuit. Je vais finir à goûter de l'huile. Je vais aller faire un tour dans le potager. C'est chiant, hein ? C'est chiant. C'est chiant.

Description

📍Action ou vérité 📍


Il existe un sentiment auquel je ne me ferai jamais. C’est la déception. Et pourtant elle est là partout. Dans les moments exceptionnels et ceux qui sont dérisoires.

La déception est proportionnelle à la grandeur du rêve échafaudé durant cette attente.

Et quand le réel arrive enfin… Et qu'il nous donne tord. C'est la fin de l’espérance, alors on préfère le rêve au présent. C'est la déception.

J’ai été déçu par la météo, par mes amoureux (ça oui), par un film, une pièce de théâtre, par un restaurant sur-coté… Je me suis souvent déçu moi-même…

Le seul pan de ma vie qui ne me déçoit pas c’est l’amitié. Mes amis me surprennent, me bousculent, mais ne me déçoivent jamais… Vous allez dire. « C’est parce que tu n’attends rien d’eux ». Si bien sûr que j’attends d’eux. J’attends d’eux qu’ils me surprennent et sur ce point je ne suis jamais déçu.


Voici le nouvel épisode de votre podcast.


Les dessous de Savin, les réflexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repères en général et les repères amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

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Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ plein d'étoiles ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

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Pour être notifié de chaque sortie d'épisode et de mon actualité bêtises et autres facéties, inscrivez-vous à ma NEWSLETTER.

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Générique du show: "STATIC" composé par Stel.


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Transcription

  • Speaker #0

    Précédemment, dans les Dessous de Savin. Romain Lavoie, tu vas bientôt bouffer tes couilles. Il existe un sentiment auquel je ne me ferai jamais. C'est la déception. Et pourtant, elle est là partout. Dans les moments exceptionnels, et ceux qui sont... Bérisoire. Merde Seb, il m'a oublié Romain. Oh la la. La déception est proportionnelle à la grandeur du rêve échafaudé durant cet attente. Qu'est-ce que tu fais ? Tu l'attends ? Qu'à se réveiller aussi. Bah évidemment. Alors le réel arrive enfin. Tu peux brancher ton téléphone sur le... Euh... Et il nous donne tort. Fin de l'espérance. C'est messe. C'est Romain. Alors on préfère le rêve au présent. J'sais rien, j'sais rien Seb, tu vas voir il va te le lire. C'est la déception. J'en ai rien à foutre de tes amis. J'ai été déçu par la météo. Il parle fort, il ne m'amuse pas le moins du monde. J'ai été déçu par mes amoureux. On se revoit dans 15 jours. Bonnes vacances. J'ai pu être déçu par un film, une pièce de théâtre, par un restaurant, j'ai trouvé sur le côté. Je me suis souvent déçu moi-même. Le seul pan de ma vie qui ne me déçoit pas, c'est l'amitié. Parce que mes amis me surprennent, me bousculent. Une rechute du cancer du sein sans sein est complètement bon. Mais ne me déçoivent jamais. Quelle est la chose la plus horrible, inavouable que j'ai jamais faite ? Eh ben voilà une bonne question de merde aussi. Vous allez dire, oui, c'est parce que tu n'attends rien de... Faut-tu des lucioles dans le trou du cul ? Si, bien sûr que j'attends d'eux. Pour faire des PF, on se forçait. J'attends d'eux qu'ils me surprennent, justement. Et toi, Pascaline ? Et sur ce point, je ne suis jamais déçu. C'est quoi la chose la plus horrible que t'aies jamais faite de ta vie ? Les deux sous de savants. Les réflexions et tribulations d'un Parisien qui est quarantenaire et célibataire. Je suis pas malade. On va le prendre en vrai. affiche un saut épisode 24 action ou vérité pause quitte pas Macintosh, fly ou pisse au tiers vendredi 24 novembre 2023 Paris, rue La Boétie place, place, place, place Romain, place, place, place, place 9h48 Il ne faut pas que je perde le fil. Il ne faut pas que je perde le fil. Donc, Pascaline, je ne suis pas malade. Silence. Sans musique. Seulement, Valérie et Seb, on éteint aussi des rations à l'écran. Parce qu'il est important qu'à ce moment-là, on sente le décrochage. Que les personnages passent d'une réalité à une autre. Ce silence, c'est le bruit assourdissant que l'on entend lorsqu'il y a un changement de paradigme. Puis Valérie dit Et donc Seb, tu fais des sons et lumières avec ton cri ? I'm back, McIntosh ! Vite, ne perdons pas le fil de l'inspiration ! Oh, qu'est-ce que tu fous dans mon bureau, toi ? Oh, Seb, je veux pas que tu rentres ici. Je m'intéresse juste un petit peu à ce que tu fais en ce moment. C'est très gentil, Romain, mais c'est pas une journée porte ouverte. Je pensais que le chômage allait t'accabler. Non. Je suis ravi d'observer que c'est exactement le contraire. C'est juste pour moi, je m'entraîne. Mais bien sûr, c'est pour tuer le tournoi. Je fais comme si j'écrivais un thriller pour France Télévisions. Ça s'appellerait Meurtre à la Bourboule. Un truc en pantoufles et en robe de chambre. Une enquête aux petits oignons menée par Jean Reynaud. Bien. Il aurait le rôle d'un commissaire de province bien chiant et engourdi. Ah oui, ça lui irait comme un gant. Enfin voilà, c'est juste de l'entraînement pour garder la main. Je ne change pas de main. Je sens que ça va. Et donc, dans Meurtre à la Bourboule, Pascaline n'est pas malade. Hein ? Comment ? Je viens de lire, Pascaline, de point, ouvrez les guillemets, je ne suis pas malade, fermez les guillemets. Oui, parce que je mets un peu de mes mémoires dans Meurtre à la Bourboule. Du coup, voilà. Des mémoires utopiques ? Des mémoires comme on aimerait qu'elles restent gravées ? Des mémoires qui flanchent ? Pas tant que ça. Et moi ? Quoi ? Je suis dans l'oître à la bambou. Salut. J'espère que c'est pas moi l'assassin. À ce soir. Eh ben mon pote, le thriller c'est pas à la bourboule. C'est à la maison. Alors j'en étais où ? Extérieur, jour, fin d'après-midi. Mercredi 2 août 2023. Et toi Pascal Yves Grès, Mykonos. C'est quoi la chose la plus horrible que t'aies jamais faite de ta vie ? 18h48. Silence dramatique. Et bim, le scud. Je suis pas malade. Sidération de Sébastien et Valérie. Et donc Seb, tu fais des sons et lumières avec ton cul ? C'est ça, exactement Valérie, j'avais entendu ça dans un film, The Campaign. Oui, ça t'a intrigué quoi. L'idée m'avait intrigué de mettre des verluisants dans mon fesse. Alors j'ai fait une vidéo, tiens regarde. T'as fait une vidéo mais je veux voir ça. Tu peux voir ? Je suppose que tu peux. Ça m'intéresse, tu penses bien. Ah là voilà. J'ai pas eu de rechute. Bon, je te dis, on voit pas bien parce qu'il ne veut pas bien de mieux. On voit pas bien mais on entend bien. C'est le nouvel iPhone. Le son est spatialisé. T'as vu comme une aurore, bon regardez. En fait j'ai fait des examens de routine pour contrôler... Pour contrôler quoi. Mais c'est quand même pas le puits du fou ton expérience. Bah si là, regarde, t'as vu le gel ? Et puis on a toujours un peu peur dans ces moments-là. Tu fais vivre le vent en pétant ? Bah ouais, bien sûr. Et la secrétaire médicale m'a appelé. Elle m'a annoncé que les taux n'étaient pas bons. Et Bonne-Anne et Grand-Mère d'Ile, elles ne pouvaient pas m'en dire plus. J'en ai déduit que c'était une rechute. Alors j'ai prévenu tout le monde. Les amis, la famille et les réseaux sociaux aussi. J'avais besoin de soutien. Je me suis dit que pour vaincre cette maladie, une deuxième fois, il fallait que je le partage avec le plus grand nombre. Ça mettrait en commun... Le maximum de bonne énergie pour la guérison. Tout le monde était tellement gentil et attentionné. Je me sentais plus vivante en étant malade. Mon compte est devenu viral. J'ai eu 900 followers en 30 minutes, vous vous rendez compte ? Puis deux jours après, j'ai vu mon oncologue. En fait, c'est les taux de cholestérol qui déconnaient. Parce que depuis ma première rémission, je me gaffe comme une grosse vache de beurre au lait cru et de toutes les spécialités fromagères qui me passent sous la main. Le seul protocole qui m'a filé, c'est de la levure de riz rouge et du Danacol de Francis Weber. Ça fait un peu chiche pour une rechute annoncée en fanfare. J'ai rien dit à Cathy. j'ai rien dit à mes filles et le pire c'est que je les prépare au pire alors que je vais bien je fais semblant d'aller à la chimio et à l'immuno voilà vous savez tout Et donc toi Valérie, t'as débranché ton oncle. Et trois minutes seulement. Le ventilo du bordel faisait l'éclatement. C'est pas ça qui l'a tué. C'est même pas son cancer qui l'a tué. Ah bon, il est mort de quoi ? Il est mort étouffé par une knackie sur le marché de Noël de Strasbourg. Ah ouais ? Tu sais pas pour ça ? Ce que j'ai dit vous dégoûte ? Vous me trouvez immonde parce que j'ai fait ça pour attirer la lumière sur moi ? Bah... Tu peux plus continuer à mentir, il faut que tu dises la vérité là. Elle est dégueulasse la vérité. On va me détester. Moi qui la connais, je te déteste pas. Ben moi non plus hein. J'arrive pas à te détester. Et pourtant j'aimerais hein. Mais je t'aime. Moi aussi. Et je suis vraiment soulagé de te savoir en bonne santé. Moi aussi je vous aime. Allez vite un calme. Oui un calme. Je te prie Bones. Dès ce soir tu dis la baisse toi à tout le monde. Oui. Tu me promets ce soir face à Bones. Viens Bones. C'est bon. 23h32. Un miroir, 23h32. Ça, c'est un signe. Bien justement, Pascaline, t'avais pas un truc à nous dire à tous ? Oui, ce dîner est merveilleux. Merci. Je connais plus de pommes, c'est vrai. C'est vrai que demain, on pourrait vous faire une verre de pâtes. Des Frenchies qui viennent à Mykonos pour bouffer l'Italien. La Grèce, le quart pour des saveurs. Et tout à l'heure, en allant visiter son potager, Juan m'a offert une très grosse courgette. Les essieux de la caravane vont grincer, j'espère que... Tout le monde a ses boules de f... Je suis pas venu ici pour beurrer les tartines, Théo. Je t'en prie, Seb, parle pas de beurre. Bon Pascaline, puisque tout le monde est là, tu voulais pas dire un truc ? Euh non, non. C'est bon. Ah, Lucas se régale. Moi je raterai un truc, mon amour. Oui mon chéri. Je vais m'inscrire à la masterclass de Mercosur. La vieille pâtissière. Ah la roue. Bon, qui me passe une flop ? Je t'en prie Aline, qui me passe une flop ? J'ai pas de cigarette, Valérie. Ah Valérie. Je peux pas. Valérie, il faut absolument qu'on arrête de fumer à la rentrée. On peut pas tout arrêter non plus, on a déjà arrêté de baiser. Valérie ! Et les vacances ne font que commencer. ainsi que ta chute de cheveux. Bon, on s'envoie une dernière bouteille de l'Ozo, t'as un petit jeu ? Oui, oui, oui ! Bien, je vais chercher l'Ozo sur le... Je vous propose un Action ou Vérité. Ah, Action ou Vérité, moi j'en ai rien à dire. Moi aussi, je préfère le... Alors, je vais cuire nos prénoms sur des petits bouts de papier. Vous savez, moi je suis un peu fatiguée. Tu déconnes ou quoi, t'as dormi sur la plage l'après-midi ? Je ne sais pas ce que je veux dire. Mais non, elle n'est pas fatiguée, elle n'est pas fatiguée. Non, c'est... Ça va. Et voilà les autres. Alors, je touille, je touille. Il me faut maintenant une main innocente. Moi, j'ai une grosse main, mais très innocente. Non, ça marche, Eric. Ah, ah, innocent. Alors, ce sera moi. Et je tire... Où le monde tambour ? Je tire Pascaline. Ah ! Ah, comme par hasard. Alors, action ou vérité, Pascaline ? Euh, je ne sais pas. Moi, je choisirais vérité. Moi aussi, je choisirais vérité parce que... Parce que tu es bourré. Je suis bourré. Voilà. Je n'ai pas de domicile. Ah oui mais... pas du tout. Et ce signe à Théo que tu ne t'es jamais autant éloigné d'une bonne pétite maintenant. Moi Pascaline, je ferais toi, je te dirais vérité parce que je te dis tout de suite, l'action est terrible. Ah oui c'est lui qui l'a inventé. Eh, collant de ta côté c'est le même. Tu vas passer une nuit de merde si tu fais des actions. Vérité, vérité, vérité, vérité, vérité, vérité... Alors... on va... vérité... Alors pour Pascaline ce sera vérité. Attendez, Mais tu me fais chier avec tes happenings ! On est bien d'accord qu'on a droit à un joker. Un quoi ? Un joker Valérie. Oui, bah je vois pas de quoi tu parles. Mais le moins permettant un succès inattendu, sortir sans joker. Un joker quoi. Non mais quand tu parles du sentiment d'être devant une prune visible, la symétrie, les cousus, bariolés... Bon bon bon Valérie, effectivement tu as raison, nous avons toujours joué à Action Vérité avec les jokers. Pascaline, tu as évidemment droit à ton joker. Merci beaucoup. Alors Pascaline, action ou vérité ? Vérité. Pascaline, es-tu réellement malade ? Peuple. C'est toi qui est malade ? Bon, moi je vais me coucher, ciao. Bah oui. Eh Théo, hein. Mais Théo, reviens. Non, non, Valérie. Je pense pas à des conneries pareilles. C'est bon, mon Dieu. Bonne nuit. Bonne nuit, Seb. Bonne nuit, Valérie. Bonne nuit. Bonne nuit. Je vais finir à goûter de l'huile. Je vais aller faire un tour dans le potager. C'est chiant, hein ? C'est chiant. C'est chiant.

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