Description

📍L'atterrissage📍


Ce qui compte c'est le voyage, pas la destination. Cette affirmation urticante est pourtant implacable. Réfléchissons un peu. On a toujours eu ce qu'on veut de la vie. Je devrais dire ce que l’on projette ça serait plus juste car notre inconscient a aussi voix au chapitre. Donc bonne ou mauvaise la chose exprimée arrivera toujours. Par exemple, en écoutant cette histoire vous savez très bien que Manu la Poutre et Sébastien finiront ensemble. J’ai spolié un truc? Peut-être pas… Et si on s’en tenait à cette finitude, je n’aurais aucun intérêt à vous la raconter et vous auriez raison de ne pas l’écouter. Ce qui rend le voeux excitant c’est l’imprévu dans lequel nous plonge le long chemin qui nous mène à lui. Ce qui rend le chemin angoissant voir « boring » c’est la planification des étapes. Vous remarquerez d’ailleurs que si la vie nous laisse choisir la fin de l’histoire elle ne nous questionne jamais sur le chemin qu’elle nous obligera à emprunter pour y arriver!

Et c’est tant mieux car ça serait fadasse d’arrêter d’aimer, d’espérer, de se rassurer, de désespérer, de se faire larguer, de pleurer et on demande à quelqu’un de nous raconter comment ça va se passer en buvant un Ricard en terrasse.

Les dessous de Savin, les réflexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repères en général et les repères amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ plein d'étoiles ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

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Générique du show: "STATIC" composé par Stel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    dans les épisodes précédents. Ce qui compte, c'est le voyage, pas la destination. Allez, on va te sortir du bourbier, mon pote. Cette affirmation urtiquante est pourtant implacable. Ça fait des valises, tout doit disparaître cette... Eh oui, réfléchissons un peu. On a toujours eu ce qu'on voulait dans la vie. Mais... C'est la libération. Mais on va aller où ? Je devrais dire ce qu'on projette. Ça serait plus juste, car notre inconscient aussi... à voix au chapitre. Je vous préviens tout de suite ! Donc, bonne ou mauvaise, que s'il y a quelqu'un dans la propriété, la chose exprimée arrivera toujours. Tu ferais mieux de partir ! Par exemple, en écoutant cette histoire, On va te planquer, tu vas être bien. Ah bah ça, je suis planqué. Par contre, je suis pas bien. Vous savez très bien que Manu Lapoutre et Sébastien finiront ensemble. Ça va être joie, ce Martine. Dans deux jours, je leur ai fini son scénario de film de Noël. J'ai spoilé un truc. Peut-être pas. si d'ici là je ne me suis pas fait zigouiller par un autochtone. Mais si on s'en tenait à cette finitude, à les travailler face à la porte d'entrée, comme ça au moins je pourrais contrôler les flux. Mais je n'aurais aucun intérêt à vous la raconter cette histoire. Et vous auriez raison de ne pas l'écouter. J'irai les entrer et les sortir. Ce qui rend le vœu excitant... Je vous préviens là, les fantômes, les meurtriers, vous soyez... Je travaille. C'est bien l'imprévu. Alors venez pas me faire chier. L'imprévu dans lequel nous plonge le long chemin qui nous mène à la réalisation de notre vœu. On s'est manu la poutre. Hein ? Comment vous savez ? Ce qui rend le chemin boring, c'est la planification des étapes. Le portique en qui vous donne d'abord, c'est manuelable. Vous remarquez d'ailleurs que si la vie nous laisse choisir la fin de l'histoire, ça ne te dérange pas si je prends ton hublot ?

  • Speaker #1

    Parce que sinon moi je suis malade.

  • Speaker #0

    Elle ne nous questionne jamais sur le chemin qu'elle nous obligera à emprunter pour y arriver. Oui Lucas, qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux changer de place toi aussi ? Et c'est tant mieux. Ah, t'es là ? Désolé. Car ça serait vraiment fadas d'arrêter d'aimer. D'espérer, de se rassurer. Non, non. De désespérer. Il me ferait disparaître. Je vais dormir. Se faire larguer. De pleurer. Pardon, madame. Et qu'on demande à quelqu'un de nous raconter comment ça va se passer, en sirotant un Ricard en terrasse. Vous connaissez le pilote ? Mais genre... L'Igne ? Oui, mais... Il est marié. Les dessous de sa vingt. Les réflexions et tribulations d'un Parisien gay, carampené et célibataire. La quasi-judiciaire. et psychologique de même. Epidote 36 L'atterrissage Intérieur lourd Cabine de l'avion au départ de Mykonos Jeudi 17 août 2023 9h57 Insère sur l'écran 4 mois avant Noël Je suis désolé de te demander ça, Seb, mais... ça te dérange de le signer ?

  • Speaker #1

    En revanche,

  • Speaker #0

    du coup là, tu verras... Tu tiens un petit peu la main... Ça c'est bon. Non. Tu es dans la joie et la bonne humeur. Quittez deux. Derniers instants. Bon voilà tous. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, je douille. Tout le monde a compris ? Everyone understood ? Oh ! Tout le monde a compris ? Oui,

  • Speaker #0

    oui, on a compris.

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas répondu,

  • Speaker #0

    merde. Oh mais merde. Ceinture. Oui, madame.

  • Speaker #1

    J'ai dans cette compagnie une tablette. Pour parler. Pour checker les roues, les ailes, les freins. Il y a du monde. Sac sous le siège.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    tout de suite. Parle au parleur, ça.

  • Speaker #0

    Pardon, madame. Oui ? Du coup, vous prévoyez les perturbations ?

  • Speaker #1

    Ben oui. Ah d'accord. Vous avez peur ?

  • Speaker #0

    Pas vous.

  • Speaker #1

    On va se faire secouer de temps en temps, on dit pas non ?

  • Speaker #0

    Et vous avez pas fait la pandémie du masque, le show avec les gilets de sauvetage et n'importe quoi ?

  • Speaker #1

    Bah oui, parce que les écrans sont en panne. Voilà. La faute à qui ? La faute à la maintenance, qui préfère checker les boulons. Ça, je pense que tout est bien vissé. Jason ! Tablette ! Yé, il reste de la... larnica oui mais moi je veux bien quand même que vous me fassiez un refresh sur la dépressurisation au niveau comment vous appelez manu monsieur manu il ya 30 millions de vols par an c'est pas un poil égocentré de penser que c'est justement le vôtre qui va se cracher ce matin mais c'est juste pour les masques à oxygène au poids une fois que le truc vous saute à la tronche vous disposez de 13 minutes d'oxygène en cas de dépressurisation de la cabine c'est exactement le temps qu'il faut pilote pour atteindre le niveau de la mer et après vous serez comme un poisson dans l'eau ah moi en réalité j'utilise pas ce truc pour ça ben faites comme moi mettez-le en plein vol d'ici trente minutes l'altitude fraque tout le monde aura le en bout de piste ils auront tous l'arrière-train qui siffle et y aura une queue comme en pour aller casser la faïence ça va chlinguer là-dedans c'est là qu'il faut mettre le masque à oxygène allez good luck everybody de

  • Speaker #0

    sa fine merd manu en la main de sébastien dans la sienne A enculer la gueule de merde. Au grand étonnement de Sébastien, ils ont les doigts entrelacés. Putain, putain, ça tangle. Sébastien ferme alors les yeux et se met à compter. Rien à foutre, on est des humains, on est des humains. Un, deux, trois, quatre. Voilà. 5, 6, 1, 2, 1. Et pendant toute la durée du décollage, soit 622... Mais Seb, t'as quand même pas mis un chronomètre ? Non, j'ai compté. Sébastien a opté pour le ronflement de Michel. Le ronflement de Michel ? Oui Valérie, car cette cadence-là, que l'expire et l'inspire, elle avait parfaitement en tête. Il y a que 2 ans. Donc pendant 622 ronflements de Michel... On faisait 18, ça fait 1800 secondes. Ouais, c'est ça. Durant les 622 ronflements de Michel que le décollage a duré, Vous vous êtes tenu la main pendant une demi-heure. J'en ai peur, Valérie. Et en plus, il faisait ça, il me caressait la phalange avec son pouce. Il t'a caressé la phalange ? Il m'a caressé la phalange. Il est dans la merde. Et il est où, là ? À l'arrière, avec l'hôtesse de l'air. Viens voir. Ah, je vois, ouais. Ils se divent de l'oxygène tous les deux. Ah bon ? Eh ben ouais. Parce qu'apparemment, comme là, maintenant, on est très haut, c'est un pic de prout. Ah ouais. Ouais, un pic de prout. Bon Seb, c'est rage de paluche et caressage de phalange au décollage, ça a une sème à l'atterrissage. Je sais pas, moi. Bah évidemment. Je sais pas si j'ai envie. Dis donc, tu faisais moins ta pain-bêche avec Roanito, le roi du banjo ? Mais c'est une histoire de vacances. Oui, bah, je suis en couple. Me raconte pas de conneries à moi, Pinocu. Pinocu, mal baisé. Je sais bien que c'est pas ton tarin qui s'allonge quand Manu Lapoutre te caresse la phalange. Le voilà. Eh ben, casse-toi, alors. Eh ben, je me casse. Pardon. Oui, pardon, excuse-moi. Je vais m'asseoir. Oui, je t'en prie. Voili, voilou. Ah ben, en même temps. C'est une expression très courue, que tu utilises. Oh là là, oui, beaucoup, beaucoup, très utilisée, ouais. Tu dors pas ? Non. Oh putain du réseau ! C'est à 4h07 le réseau ! Dimanche 4 décembre 2023, 4h07, Normandie, Pays d'Auge. Alors, ça dit quoi ? Ah, Romain Lacatois. J'imagine très bien. Il est très soigneux, Stensal. Putain, j'étais sur la bonne lancée. J'écrivais bien. On se fait déranger par la technologie. Saloperie du téléphone. Tu vois, Michel, je me rends compte que je suis un auteur qui a besoin de s'isoler du monde. Véritablement, pour bien travailler. Là, j'avais l'inspiration. Et là, maintenant, ça me semble moral. subir. Tu n'es même pas là. Ah oui, donc là, il venait d'arriver dans l'appartement vide, là. Ouais, ouais. Tu aurais été là, bon, ce soir. Je suis déçu. Eh ben pas moi. Encore cinq messages, Michel. Alors toi, alors peut-on t'atterre ? Je sais, c'est long, il parle si lentement. Je veux que tu lâches mon... On passe, hein, pour une fois qu'on a le loisir de lui couper le sifflet. Tu me dois tout, tu n'es rien. Voilà, agressif, elle est plus que trois. Pourquoi, Seb, tu es parti avec tes amis néfastes ? Culpabilisant, elle est plus que deux. Je vais te briser, je vais te briser. Ouais, c'est ça. Allez, de la stoine, et puis après on retourne au boulot, parce qu'on s'en fout un peu de tout ça. Ce serait bien parce que tu l'es bloqué. Quoi ? Je sais tout. Mais non, Michel, c'est du bluff. Mais oui, c'est du bluff, bien sûr. C'est rien, c'est rien, Mimi. C'est rien. Juste, on reste vigilant. On va juste bloquer la porte d'entrée avec cette table en plus. Voilà ! Et toi, tu tends l'oreille. Ça, c'est ton boulot, Michel. Moi, je continue à écrire, et toi, tu tends l'oreille. Puis si vraiment on a peur, on fera venir Mamie, elle habite pas loin. Elle sera ravie de venir vérifier tous les jours qu'on n'est pas en train de claboter dans une mare de sang. Alors, on va finir cette jolie histoire en racontant exactement ce qui s'est passé. Sereinement. Voilà. Intérieur jour, cabine de l'avion, Valérie. Ne viens pas me raconter des conneries à moi. Pas de conneries à moi. Pinot cul. Pinot cul. Pinot cul. Pas le baiser. Je sais bien que c'est pas ton tarin qui s'allonge quand Manu Lapoutre te caresse la phalange. Le voilà. Eh ben casse-toi alors. Je me casse ? Ça va. Pardon. Oui, pardon. Excuse-moi. Je ne me passe pas. Oui, je t'en prie. voili voilou ah bah en même temps c'est une expression très connue oh la la oui beaucoup très utilisée tu dors pas ? non

  • Speaker #1

    L'aspérature apparaît des 25° et le temps est couvert.

  • Speaker #0

    Et tu fais quoi ? Ben comme on va atterrir, je prends ta main car elle se tape à l'ange. Non mais quand on atterrisse ça va. Ah pardon, là pardon. Parce que l'atterrissage c'est... Tu sais où tu arrives. Tu sais où tu vas. Pas de chute. Oui, je vois très bien. Pour l'atterrissage ça va. Ça va pour l'atterrissage. Voilà. Voilà.

Description

📍L'atterrissage📍


Ce qui compte c'est le voyage, pas la destination. Cette affirmation urticante est pourtant implacable. Réfléchissons un peu. On a toujours eu ce qu'on veut de la vie. Je devrais dire ce que l’on projette ça serait plus juste car notre inconscient a aussi voix au chapitre. Donc bonne ou mauvaise la chose exprimée arrivera toujours. Par exemple, en écoutant cette histoire vous savez très bien que Manu la Poutre et Sébastien finiront ensemble. J’ai spolié un truc? Peut-être pas… Et si on s’en tenait à cette finitude, je n’aurais aucun intérêt à vous la raconter et vous auriez raison de ne pas l’écouter. Ce qui rend le voeux excitant c’est l’imprévu dans lequel nous plonge le long chemin qui nous mène à lui. Ce qui rend le chemin angoissant voir « boring » c’est la planification des étapes. Vous remarquerez d’ailleurs que si la vie nous laisse choisir la fin de l’histoire elle ne nous questionne jamais sur le chemin qu’elle nous obligera à emprunter pour y arriver!

Et c’est tant mieux car ça serait fadasse d’arrêter d’aimer, d’espérer, de se rassurer, de désespérer, de se faire larguer, de pleurer et on demande à quelqu’un de nous raconter comment ça va se passer en buvant un Ricard en terrasse.

Les dessous de Savin, les réflexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repères en général et les repères amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ plein d'étoiles ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

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Générique du show: "STATIC" composé par Stel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    dans les épisodes précédents. Ce qui compte, c'est le voyage, pas la destination. Allez, on va te sortir du bourbier, mon pote. Cette affirmation urtiquante est pourtant implacable. Ça fait des valises, tout doit disparaître cette... Eh oui, réfléchissons un peu. On a toujours eu ce qu'on voulait dans la vie. Mais... C'est la libération. Mais on va aller où ? Je devrais dire ce qu'on projette. Ça serait plus juste, car notre inconscient aussi... à voix au chapitre. Je vous préviens tout de suite ! Donc, bonne ou mauvaise, que s'il y a quelqu'un dans la propriété, la chose exprimée arrivera toujours. Tu ferais mieux de partir ! Par exemple, en écoutant cette histoire, On va te planquer, tu vas être bien. Ah bah ça, je suis planqué. Par contre, je suis pas bien. Vous savez très bien que Manu Lapoutre et Sébastien finiront ensemble. Ça va être joie, ce Martine. Dans deux jours, je leur ai fini son scénario de film de Noël. J'ai spoilé un truc. Peut-être pas. si d'ici là je ne me suis pas fait zigouiller par un autochtone. Mais si on s'en tenait à cette finitude, à les travailler face à la porte d'entrée, comme ça au moins je pourrais contrôler les flux. Mais je n'aurais aucun intérêt à vous la raconter cette histoire. Et vous auriez raison de ne pas l'écouter. J'irai les entrer et les sortir. Ce qui rend le vœu excitant... Je vous préviens là, les fantômes, les meurtriers, vous soyez... Je travaille. C'est bien l'imprévu. Alors venez pas me faire chier. L'imprévu dans lequel nous plonge le long chemin qui nous mène à la réalisation de notre vœu. On s'est manu la poutre. Hein ? Comment vous savez ? Ce qui rend le chemin boring, c'est la planification des étapes. Le portique en qui vous donne d'abord, c'est manuelable. Vous remarquez d'ailleurs que si la vie nous laisse choisir la fin de l'histoire, ça ne te dérange pas si je prends ton hublot ?

  • Speaker #1

    Parce que sinon moi je suis malade.

  • Speaker #0

    Elle ne nous questionne jamais sur le chemin qu'elle nous obligera à emprunter pour y arriver. Oui Lucas, qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux changer de place toi aussi ? Et c'est tant mieux. Ah, t'es là ? Désolé. Car ça serait vraiment fadas d'arrêter d'aimer. D'espérer, de se rassurer. Non, non. De désespérer. Il me ferait disparaître. Je vais dormir. Se faire larguer. De pleurer. Pardon, madame. Et qu'on demande à quelqu'un de nous raconter comment ça va se passer, en sirotant un Ricard en terrasse. Vous connaissez le pilote ? Mais genre... L'Igne ? Oui, mais... Il est marié. Les dessous de sa vingt. Les réflexions et tribulations d'un Parisien gay, carampené et célibataire. La quasi-judiciaire. et psychologique de même. Epidote 36 L'atterrissage Intérieur lourd Cabine de l'avion au départ de Mykonos Jeudi 17 août 2023 9h57 Insère sur l'écran 4 mois avant Noël Je suis désolé de te demander ça, Seb, mais... ça te dérange de le signer ?

  • Speaker #1

    En revanche,

  • Speaker #0

    du coup là, tu verras... Tu tiens un petit peu la main... Ça c'est bon. Non. Tu es dans la joie et la bonne humeur. Quittez deux. Derniers instants. Bon voilà tous. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, je douille. Tout le monde a compris ? Everyone understood ? Oh ! Tout le monde a compris ? Oui,

  • Speaker #0

    oui, on a compris.

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas répondu,

  • Speaker #0

    merde. Oh mais merde. Ceinture. Oui, madame.

  • Speaker #1

    J'ai dans cette compagnie une tablette. Pour parler. Pour checker les roues, les ailes, les freins. Il y a du monde. Sac sous le siège.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    tout de suite. Parle au parleur, ça.

  • Speaker #0

    Pardon, madame. Oui ? Du coup, vous prévoyez les perturbations ?

  • Speaker #1

    Ben oui. Ah d'accord. Vous avez peur ?

  • Speaker #0

    Pas vous.

  • Speaker #1

    On va se faire secouer de temps en temps, on dit pas non ?

  • Speaker #0

    Et vous avez pas fait la pandémie du masque, le show avec les gilets de sauvetage et n'importe quoi ?

  • Speaker #1

    Bah oui, parce que les écrans sont en panne. Voilà. La faute à qui ? La faute à la maintenance, qui préfère checker les boulons. Ça, je pense que tout est bien vissé. Jason ! Tablette ! Yé, il reste de la... larnica oui mais moi je veux bien quand même que vous me fassiez un refresh sur la dépressurisation au niveau comment vous appelez manu monsieur manu il ya 30 millions de vols par an c'est pas un poil égocentré de penser que c'est justement le vôtre qui va se cracher ce matin mais c'est juste pour les masques à oxygène au poids une fois que le truc vous saute à la tronche vous disposez de 13 minutes d'oxygène en cas de dépressurisation de la cabine c'est exactement le temps qu'il faut pilote pour atteindre le niveau de la mer et après vous serez comme un poisson dans l'eau ah moi en réalité j'utilise pas ce truc pour ça ben faites comme moi mettez-le en plein vol d'ici trente minutes l'altitude fraque tout le monde aura le en bout de piste ils auront tous l'arrière-train qui siffle et y aura une queue comme en pour aller casser la faïence ça va chlinguer là-dedans c'est là qu'il faut mettre le masque à oxygène allez good luck everybody de

  • Speaker #0

    sa fine merd manu en la main de sébastien dans la sienne A enculer la gueule de merde. Au grand étonnement de Sébastien, ils ont les doigts entrelacés. Putain, putain, ça tangle. Sébastien ferme alors les yeux et se met à compter. Rien à foutre, on est des humains, on est des humains. Un, deux, trois, quatre. Voilà. 5, 6, 1, 2, 1. Et pendant toute la durée du décollage, soit 622... Mais Seb, t'as quand même pas mis un chronomètre ? Non, j'ai compté. Sébastien a opté pour le ronflement de Michel. Le ronflement de Michel ? Oui Valérie, car cette cadence-là, que l'expire et l'inspire, elle avait parfaitement en tête. Il y a que 2 ans. Donc pendant 622 ronflements de Michel... On faisait 18, ça fait 1800 secondes. Ouais, c'est ça. Durant les 622 ronflements de Michel que le décollage a duré, Vous vous êtes tenu la main pendant une demi-heure. J'en ai peur, Valérie. Et en plus, il faisait ça, il me caressait la phalange avec son pouce. Il t'a caressé la phalange ? Il m'a caressé la phalange. Il est dans la merde. Et il est où, là ? À l'arrière, avec l'hôtesse de l'air. Viens voir. Ah, je vois, ouais. Ils se divent de l'oxygène tous les deux. Ah bon ? Eh ben ouais. Parce qu'apparemment, comme là, maintenant, on est très haut, c'est un pic de prout. Ah ouais. Ouais, un pic de prout. Bon Seb, c'est rage de paluche et caressage de phalange au décollage, ça a une sème à l'atterrissage. Je sais pas, moi. Bah évidemment. Je sais pas si j'ai envie. Dis donc, tu faisais moins ta pain-bêche avec Roanito, le roi du banjo ? Mais c'est une histoire de vacances. Oui, bah, je suis en couple. Me raconte pas de conneries à moi, Pinocu. Pinocu, mal baisé. Je sais bien que c'est pas ton tarin qui s'allonge quand Manu Lapoutre te caresse la phalange. Le voilà. Eh ben, casse-toi, alors. Eh ben, je me casse. Pardon. Oui, pardon, excuse-moi. Je vais m'asseoir. Oui, je t'en prie. Voili, voilou. Ah ben, en même temps. C'est une expression très courue, que tu utilises. Oh là là, oui, beaucoup, beaucoup, très utilisée, ouais. Tu dors pas ? Non. Oh putain du réseau ! C'est à 4h07 le réseau ! Dimanche 4 décembre 2023, 4h07, Normandie, Pays d'Auge. Alors, ça dit quoi ? Ah, Romain Lacatois. J'imagine très bien. Il est très soigneux, Stensal. Putain, j'étais sur la bonne lancée. J'écrivais bien. On se fait déranger par la technologie. Saloperie du téléphone. Tu vois, Michel, je me rends compte que je suis un auteur qui a besoin de s'isoler du monde. Véritablement, pour bien travailler. Là, j'avais l'inspiration. Et là, maintenant, ça me semble moral. subir. Tu n'es même pas là. Ah oui, donc là, il venait d'arriver dans l'appartement vide, là. Ouais, ouais. Tu aurais été là, bon, ce soir. Je suis déçu. Eh ben pas moi. Encore cinq messages, Michel. Alors toi, alors peut-on t'atterre ? Je sais, c'est long, il parle si lentement. Je veux que tu lâches mon... On passe, hein, pour une fois qu'on a le loisir de lui couper le sifflet. Tu me dois tout, tu n'es rien. Voilà, agressif, elle est plus que trois. Pourquoi, Seb, tu es parti avec tes amis néfastes ? Culpabilisant, elle est plus que deux. Je vais te briser, je vais te briser. Ouais, c'est ça. Allez, de la stoine, et puis après on retourne au boulot, parce qu'on s'en fout un peu de tout ça. Ce serait bien parce que tu l'es bloqué. Quoi ? Je sais tout. Mais non, Michel, c'est du bluff. Mais oui, c'est du bluff, bien sûr. C'est rien, c'est rien, Mimi. C'est rien. Juste, on reste vigilant. On va juste bloquer la porte d'entrée avec cette table en plus. Voilà ! Et toi, tu tends l'oreille. Ça, c'est ton boulot, Michel. Moi, je continue à écrire, et toi, tu tends l'oreille. Puis si vraiment on a peur, on fera venir Mamie, elle habite pas loin. Elle sera ravie de venir vérifier tous les jours qu'on n'est pas en train de claboter dans une mare de sang. Alors, on va finir cette jolie histoire en racontant exactement ce qui s'est passé. Sereinement. Voilà. Intérieur jour, cabine de l'avion, Valérie. Ne viens pas me raconter des conneries à moi. Pas de conneries à moi. Pinot cul. Pinot cul. Pinot cul. Pas le baiser. Je sais bien que c'est pas ton tarin qui s'allonge quand Manu Lapoutre te caresse la phalange. Le voilà. Eh ben casse-toi alors. Je me casse ? Ça va. Pardon. Oui, pardon. Excuse-moi. Je ne me passe pas. Oui, je t'en prie. voili voilou ah bah en même temps c'est une expression très connue oh la la oui beaucoup très utilisée tu dors pas ? non

  • Speaker #1

    L'aspérature apparaît des 25° et le temps est couvert.

  • Speaker #0

    Et tu fais quoi ? Ben comme on va atterrir, je prends ta main car elle se tape à l'ange. Non mais quand on atterrisse ça va. Ah pardon, là pardon. Parce que l'atterrissage c'est... Tu sais où tu arrives. Tu sais où tu vas. Pas de chute. Oui, je vois très bien. Pour l'atterrissage ça va. Ça va pour l'atterrissage. Voilà. Voilà.

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📍L'atterrissage📍


Ce qui compte c'est le voyage, pas la destination. Cette affirmation urticante est pourtant implacable. Réfléchissons un peu. On a toujours eu ce qu'on veut de la vie. Je devrais dire ce que l’on projette ça serait plus juste car notre inconscient a aussi voix au chapitre. Donc bonne ou mauvaise la chose exprimée arrivera toujours. Par exemple, en écoutant cette histoire vous savez très bien que Manu la Poutre et Sébastien finiront ensemble. J’ai spolié un truc? Peut-être pas… Et si on s’en tenait à cette finitude, je n’aurais aucun intérêt à vous la raconter et vous auriez raison de ne pas l’écouter. Ce qui rend le voeux excitant c’est l’imprévu dans lequel nous plonge le long chemin qui nous mène à lui. Ce qui rend le chemin angoissant voir « boring » c’est la planification des étapes. Vous remarquerez d’ailleurs que si la vie nous laisse choisir la fin de l’histoire elle ne nous questionne jamais sur le chemin qu’elle nous obligera à emprunter pour y arriver!

Et c’est tant mieux car ça serait fadasse d’arrêter d’aimer, d’espérer, de se rassurer, de désespérer, de se faire larguer, de pleurer et on demande à quelqu’un de nous raconter comment ça va se passer en buvant un Ricard en terrasse.

Les dessous de Savin, les réflexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repères en général et les repères amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaître au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ plein d'étoiles ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Instagram @sebastiensavin .    

Pour être notifié de chaque sortie d'épisode et de mon actualité bêtises et autres facéties, inscrivez-vous à ma NEWSLETTER.


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Transcription

  • Speaker #0

    dans les épisodes précédents. Ce qui compte, c'est le voyage, pas la destination. Allez, on va te sortir du bourbier, mon pote. Cette affirmation urtiquante est pourtant implacable. Ça fait des valises, tout doit disparaître cette... Eh oui, réfléchissons un peu. On a toujours eu ce qu'on voulait dans la vie. Mais... C'est la libération. Mais on va aller où ? Je devrais dire ce qu'on projette. Ça serait plus juste, car notre inconscient aussi... à voix au chapitre. Je vous préviens tout de suite ! Donc, bonne ou mauvaise, que s'il y a quelqu'un dans la propriété, la chose exprimée arrivera toujours. Tu ferais mieux de partir ! Par exemple, en écoutant cette histoire, On va te planquer, tu vas être bien. Ah bah ça, je suis planqué. Par contre, je suis pas bien. Vous savez très bien que Manu Lapoutre et Sébastien finiront ensemble. Ça va être joie, ce Martine. Dans deux jours, je leur ai fini son scénario de film de Noël. J'ai spoilé un truc. Peut-être pas. si d'ici là je ne me suis pas fait zigouiller par un autochtone. Mais si on s'en tenait à cette finitude, à les travailler face à la porte d'entrée, comme ça au moins je pourrais contrôler les flux. Mais je n'aurais aucun intérêt à vous la raconter cette histoire. Et vous auriez raison de ne pas l'écouter. J'irai les entrer et les sortir. Ce qui rend le vœu excitant... Je vous préviens là, les fantômes, les meurtriers, vous soyez... Je travaille. C'est bien l'imprévu. Alors venez pas me faire chier. L'imprévu dans lequel nous plonge le long chemin qui nous mène à la réalisation de notre vœu. On s'est manu la poutre. Hein ? Comment vous savez ? Ce qui rend le chemin boring, c'est la planification des étapes. Le portique en qui vous donne d'abord, c'est manuelable. Vous remarquez d'ailleurs que si la vie nous laisse choisir la fin de l'histoire, ça ne te dérange pas si je prends ton hublot ?

  • Speaker #1

    Parce que sinon moi je suis malade.

  • Speaker #0

    Elle ne nous questionne jamais sur le chemin qu'elle nous obligera à emprunter pour y arriver. Oui Lucas, qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux changer de place toi aussi ? Et c'est tant mieux. Ah, t'es là ? Désolé. Car ça serait vraiment fadas d'arrêter d'aimer. D'espérer, de se rassurer. Non, non. De désespérer. Il me ferait disparaître. Je vais dormir. Se faire larguer. De pleurer. Pardon, madame. Et qu'on demande à quelqu'un de nous raconter comment ça va se passer, en sirotant un Ricard en terrasse. Vous connaissez le pilote ? Mais genre... L'Igne ? Oui, mais... Il est marié. Les dessous de sa vingt. Les réflexions et tribulations d'un Parisien gay, carampené et célibataire. La quasi-judiciaire. et psychologique de même. Epidote 36 L'atterrissage Intérieur lourd Cabine de l'avion au départ de Mykonos Jeudi 17 août 2023 9h57 Insère sur l'écran 4 mois avant Noël Je suis désolé de te demander ça, Seb, mais... ça te dérange de le signer ?

  • Speaker #1

    En revanche,

  • Speaker #0

    du coup là, tu verras... Tu tiens un petit peu la main... Ça c'est bon. Non. Tu es dans la joie et la bonne humeur. Quittez deux. Derniers instants. Bon voilà tous. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, je douille. Tout le monde a compris ? Everyone understood ? Oh ! Tout le monde a compris ? Oui,

  • Speaker #0

    oui, on a compris.

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas répondu,

  • Speaker #0

    merde. Oh mais merde. Ceinture. Oui, madame.

  • Speaker #1

    J'ai dans cette compagnie une tablette. Pour parler. Pour checker les roues, les ailes, les freins. Il y a du monde. Sac sous le siège.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    tout de suite. Parle au parleur, ça.

  • Speaker #0

    Pardon, madame. Oui ? Du coup, vous prévoyez les perturbations ?

  • Speaker #1

    Ben oui. Ah d'accord. Vous avez peur ?

  • Speaker #0

    Pas vous.

  • Speaker #1

    On va se faire secouer de temps en temps, on dit pas non ?

  • Speaker #0

    Et vous avez pas fait la pandémie du masque, le show avec les gilets de sauvetage et n'importe quoi ?

  • Speaker #1

    Bah oui, parce que les écrans sont en panne. Voilà. La faute à qui ? La faute à la maintenance, qui préfère checker les boulons. Ça, je pense que tout est bien vissé. Jason ! Tablette ! Yé, il reste de la... larnica oui mais moi je veux bien quand même que vous me fassiez un refresh sur la dépressurisation au niveau comment vous appelez manu monsieur manu il ya 30 millions de vols par an c'est pas un poil égocentré de penser que c'est justement le vôtre qui va se cracher ce matin mais c'est juste pour les masques à oxygène au poids une fois que le truc vous saute à la tronche vous disposez de 13 minutes d'oxygène en cas de dépressurisation de la cabine c'est exactement le temps qu'il faut pilote pour atteindre le niveau de la mer et après vous serez comme un poisson dans l'eau ah moi en réalité j'utilise pas ce truc pour ça ben faites comme moi mettez-le en plein vol d'ici trente minutes l'altitude fraque tout le monde aura le en bout de piste ils auront tous l'arrière-train qui siffle et y aura une queue comme en pour aller casser la faïence ça va chlinguer là-dedans c'est là qu'il faut mettre le masque à oxygène allez good luck everybody de

  • Speaker #0

    sa fine merd manu en la main de sébastien dans la sienne A enculer la gueule de merde. Au grand étonnement de Sébastien, ils ont les doigts entrelacés. Putain, putain, ça tangle. Sébastien ferme alors les yeux et se met à compter. Rien à foutre, on est des humains, on est des humains. Un, deux, trois, quatre. Voilà. 5, 6, 1, 2, 1. Et pendant toute la durée du décollage, soit 622... Mais Seb, t'as quand même pas mis un chronomètre ? Non, j'ai compté. Sébastien a opté pour le ronflement de Michel. Le ronflement de Michel ? Oui Valérie, car cette cadence-là, que l'expire et l'inspire, elle avait parfaitement en tête. Il y a que 2 ans. Donc pendant 622 ronflements de Michel... On faisait 18, ça fait 1800 secondes. Ouais, c'est ça. Durant les 622 ronflements de Michel que le décollage a duré, Vous vous êtes tenu la main pendant une demi-heure. J'en ai peur, Valérie. Et en plus, il faisait ça, il me caressait la phalange avec son pouce. Il t'a caressé la phalange ? Il m'a caressé la phalange. Il est dans la merde. Et il est où, là ? À l'arrière, avec l'hôtesse de l'air. Viens voir. Ah, je vois, ouais. Ils se divent de l'oxygène tous les deux. Ah bon ? Eh ben ouais. Parce qu'apparemment, comme là, maintenant, on est très haut, c'est un pic de prout. Ah ouais. Ouais, un pic de prout. Bon Seb, c'est rage de paluche et caressage de phalange au décollage, ça a une sème à l'atterrissage. Je sais pas, moi. Bah évidemment. Je sais pas si j'ai envie. Dis donc, tu faisais moins ta pain-bêche avec Roanito, le roi du banjo ? Mais c'est une histoire de vacances. Oui, bah, je suis en couple. Me raconte pas de conneries à moi, Pinocu. Pinocu, mal baisé. Je sais bien que c'est pas ton tarin qui s'allonge quand Manu Lapoutre te caresse la phalange. Le voilà. Eh ben, casse-toi, alors. Eh ben, je me casse. Pardon. Oui, pardon, excuse-moi. Je vais m'asseoir. Oui, je t'en prie. Voili, voilou. Ah ben, en même temps. C'est une expression très courue, que tu utilises. Oh là là, oui, beaucoup, beaucoup, très utilisée, ouais. Tu dors pas ? Non. Oh putain du réseau ! C'est à 4h07 le réseau ! Dimanche 4 décembre 2023, 4h07, Normandie, Pays d'Auge. Alors, ça dit quoi ? Ah, Romain Lacatois. J'imagine très bien. Il est très soigneux, Stensal. Putain, j'étais sur la bonne lancée. J'écrivais bien. On se fait déranger par la technologie. Saloperie du téléphone. Tu vois, Michel, je me rends compte que je suis un auteur qui a besoin de s'isoler du monde. Véritablement, pour bien travailler. Là, j'avais l'inspiration. Et là, maintenant, ça me semble moral. subir. Tu n'es même pas là. Ah oui, donc là, il venait d'arriver dans l'appartement vide, là. Ouais, ouais. Tu aurais été là, bon, ce soir. Je suis déçu. Eh ben pas moi. Encore cinq messages, Michel. Alors toi, alors peut-on t'atterre ? Je sais, c'est long, il parle si lentement. Je veux que tu lâches mon... On passe, hein, pour une fois qu'on a le loisir de lui couper le sifflet. Tu me dois tout, tu n'es rien. Voilà, agressif, elle est plus que trois. Pourquoi, Seb, tu es parti avec tes amis néfastes ? Culpabilisant, elle est plus que deux. Je vais te briser, je vais te briser. Ouais, c'est ça. Allez, de la stoine, et puis après on retourne au boulot, parce qu'on s'en fout un peu de tout ça. Ce serait bien parce que tu l'es bloqué. Quoi ? Je sais tout. Mais non, Michel, c'est du bluff. Mais oui, c'est du bluff, bien sûr. C'est rien, c'est rien, Mimi. C'est rien. Juste, on reste vigilant. On va juste bloquer la porte d'entrée avec cette table en plus. Voilà ! Et toi, tu tends l'oreille. Ça, c'est ton boulot, Michel. Moi, je continue à écrire, et toi, tu tends l'oreille. Puis si vraiment on a peur, on fera venir Mamie, elle habite pas loin. Elle sera ravie de venir vérifier tous les jours qu'on n'est pas en train de claboter dans une mare de sang. Alors, on va finir cette jolie histoire en racontant exactement ce qui s'est passé. Sereinement. Voilà. Intérieur jour, cabine de l'avion, Valérie. Ne viens pas me raconter des conneries à moi. Pas de conneries à moi. Pinot cul. Pinot cul. Pinot cul. Pas le baiser. Je sais bien que c'est pas ton tarin qui s'allonge quand Manu Lapoutre te caresse la phalange. Le voilà. Eh ben casse-toi alors. Je me casse ? Ça va. Pardon. Oui, pardon. Excuse-moi. Je ne me passe pas. Oui, je t'en prie. voili voilou ah bah en même temps c'est une expression très connue oh la la oui beaucoup très utilisée tu dors pas ? non

  • Speaker #1

    L'aspérature apparaît des 25° et le temps est couvert.

  • Speaker #0

    Et tu fais quoi ? Ben comme on va atterrir, je prends ta main car elle se tape à l'ange. Non mais quand on atterrisse ça va. Ah pardon, là pardon. Parce que l'atterrissage c'est... Tu sais où tu arrives. Tu sais où tu vas. Pas de chute. Oui, je vois très bien. Pour l'atterrissage ça va. Ça va pour l'atterrissage. Voilà. Voilà.

Description

📍L'atterrissage📍


Ce qui compte c'est le voyage, pas la destination. Cette affirmation urticante est pourtant implacable. Réfléchissons un peu. On a toujours eu ce qu'on veut de la vie. Je devrais dire ce que l’on projette ça serait plus juste car notre inconscient a aussi voix au chapitre. Donc bonne ou mauvaise la chose exprimée arrivera toujours. Par exemple, en écoutant cette histoire vous savez très bien que Manu la Poutre et Sébastien finiront ensemble. J’ai spolié un truc? Peut-être pas… Et si on s’en tenait à cette finitude, je n’aurais aucun intérêt à vous la raconter et vous auriez raison de ne pas l’écouter. Ce qui rend le voeux excitant c’est l’imprévu dans lequel nous plonge le long chemin qui nous mène à lui. Ce qui rend le chemin angoissant voir « boring » c’est la planification des étapes. Vous remarquerez d’ailleurs que si la vie nous laisse choisir la fin de l’histoire elle ne nous questionne jamais sur le chemin qu’elle nous obligera à emprunter pour y arriver!

Et c’est tant mieux car ça serait fadasse d’arrêter d’aimer, d’espérer, de se rassurer, de désespérer, de se faire larguer, de pleurer et on demande à quelqu’un de nous raconter comment ça va se passer en buvant un Ricard en terrasse.

Les dessous de Savin, les réflexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et célibataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les émois de sa génération. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repères en général et les repères amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

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Générique du show: "STATIC" composé par Stel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    dans les épisodes précédents. Ce qui compte, c'est le voyage, pas la destination. Allez, on va te sortir du bourbier, mon pote. Cette affirmation urtiquante est pourtant implacable. Ça fait des valises, tout doit disparaître cette... Eh oui, réfléchissons un peu. On a toujours eu ce qu'on voulait dans la vie. Mais... C'est la libération. Mais on va aller où ? Je devrais dire ce qu'on projette. Ça serait plus juste, car notre inconscient aussi... à voix au chapitre. Je vous préviens tout de suite ! Donc, bonne ou mauvaise, que s'il y a quelqu'un dans la propriété, la chose exprimée arrivera toujours. Tu ferais mieux de partir ! Par exemple, en écoutant cette histoire, On va te planquer, tu vas être bien. Ah bah ça, je suis planqué. Par contre, je suis pas bien. Vous savez très bien que Manu Lapoutre et Sébastien finiront ensemble. Ça va être joie, ce Martine. Dans deux jours, je leur ai fini son scénario de film de Noël. J'ai spoilé un truc. Peut-être pas. si d'ici là je ne me suis pas fait zigouiller par un autochtone. Mais si on s'en tenait à cette finitude, à les travailler face à la porte d'entrée, comme ça au moins je pourrais contrôler les flux. Mais je n'aurais aucun intérêt à vous la raconter cette histoire. Et vous auriez raison de ne pas l'écouter. J'irai les entrer et les sortir. Ce qui rend le vœu excitant... Je vous préviens là, les fantômes, les meurtriers, vous soyez... Je travaille. C'est bien l'imprévu. Alors venez pas me faire chier. L'imprévu dans lequel nous plonge le long chemin qui nous mène à la réalisation de notre vœu. On s'est manu la poutre. Hein ? Comment vous savez ? Ce qui rend le chemin boring, c'est la planification des étapes. Le portique en qui vous donne d'abord, c'est manuelable. Vous remarquez d'ailleurs que si la vie nous laisse choisir la fin de l'histoire, ça ne te dérange pas si je prends ton hublot ?

  • Speaker #1

    Parce que sinon moi je suis malade.

  • Speaker #0

    Elle ne nous questionne jamais sur le chemin qu'elle nous obligera à emprunter pour y arriver. Oui Lucas, qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux changer de place toi aussi ? Et c'est tant mieux. Ah, t'es là ? Désolé. Car ça serait vraiment fadas d'arrêter d'aimer. D'espérer, de se rassurer. Non, non. De désespérer. Il me ferait disparaître. Je vais dormir. Se faire larguer. De pleurer. Pardon, madame. Et qu'on demande à quelqu'un de nous raconter comment ça va se passer, en sirotant un Ricard en terrasse. Vous connaissez le pilote ? Mais genre... L'Igne ? Oui, mais... Il est marié. Les dessous de sa vingt. Les réflexions et tribulations d'un Parisien gay, carampené et célibataire. La quasi-judiciaire. et psychologique de même. Epidote 36 L'atterrissage Intérieur lourd Cabine de l'avion au départ de Mykonos Jeudi 17 août 2023 9h57 Insère sur l'écran 4 mois avant Noël Je suis désolé de te demander ça, Seb, mais... ça te dérange de le signer ?

  • Speaker #1

    En revanche,

  • Speaker #0

    du coup là, tu verras... Tu tiens un petit peu la main... Ça c'est bon. Non. Tu es dans la joie et la bonne humeur. Quittez deux. Derniers instants. Bon voilà tous. Oui,

  • Speaker #1

    oui, oui, je douille. Tout le monde a compris ? Everyone understood ? Oh ! Tout le monde a compris ? Oui,

  • Speaker #0

    oui, on a compris.

  • Speaker #1

    Vous n'avez pas répondu,

  • Speaker #0

    merde. Oh mais merde. Ceinture. Oui, madame.

  • Speaker #1

    J'ai dans cette compagnie une tablette. Pour parler. Pour checker les roues, les ailes, les freins. Il y a du monde. Sac sous le siège.

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    tout de suite. Parle au parleur, ça.

  • Speaker #0

    Pardon, madame. Oui ? Du coup, vous prévoyez les perturbations ?

  • Speaker #1

    Ben oui. Ah d'accord. Vous avez peur ?

  • Speaker #0

    Pas vous.

  • Speaker #1

    On va se faire secouer de temps en temps, on dit pas non ?

  • Speaker #0

    Et vous avez pas fait la pandémie du masque, le show avec les gilets de sauvetage et n'importe quoi ?

  • Speaker #1

    Bah oui, parce que les écrans sont en panne. Voilà. La faute à qui ? La faute à la maintenance, qui préfère checker les boulons. Ça, je pense que tout est bien vissé. Jason ! Tablette ! Yé, il reste de la... larnica oui mais moi je veux bien quand même que vous me fassiez un refresh sur la dépressurisation au niveau comment vous appelez manu monsieur manu il ya 30 millions de vols par an c'est pas un poil égocentré de penser que c'est justement le vôtre qui va se cracher ce matin mais c'est juste pour les masques à oxygène au poids une fois que le truc vous saute à la tronche vous disposez de 13 minutes d'oxygène en cas de dépressurisation de la cabine c'est exactement le temps qu'il faut pilote pour atteindre le niveau de la mer et après vous serez comme un poisson dans l'eau ah moi en réalité j'utilise pas ce truc pour ça ben faites comme moi mettez-le en plein vol d'ici trente minutes l'altitude fraque tout le monde aura le en bout de piste ils auront tous l'arrière-train qui siffle et y aura une queue comme en pour aller casser la faïence ça va chlinguer là-dedans c'est là qu'il faut mettre le masque à oxygène allez good luck everybody de

  • Speaker #0

    sa fine merd manu en la main de sébastien dans la sienne A enculer la gueule de merde. Au grand étonnement de Sébastien, ils ont les doigts entrelacés. Putain, putain, ça tangle. Sébastien ferme alors les yeux et se met à compter. Rien à foutre, on est des humains, on est des humains. Un, deux, trois, quatre. Voilà. 5, 6, 1, 2, 1. Et pendant toute la durée du décollage, soit 622... Mais Seb, t'as quand même pas mis un chronomètre ? Non, j'ai compté. Sébastien a opté pour le ronflement de Michel. Le ronflement de Michel ? Oui Valérie, car cette cadence-là, que l'expire et l'inspire, elle avait parfaitement en tête. Il y a que 2 ans. Donc pendant 622 ronflements de Michel... On faisait 18, ça fait 1800 secondes. Ouais, c'est ça. Durant les 622 ronflements de Michel que le décollage a duré, Vous vous êtes tenu la main pendant une demi-heure. J'en ai peur, Valérie. Et en plus, il faisait ça, il me caressait la phalange avec son pouce. Il t'a caressé la phalange ? Il m'a caressé la phalange. Il est dans la merde. Et il est où, là ? À l'arrière, avec l'hôtesse de l'air. Viens voir. Ah, je vois, ouais. Ils se divent de l'oxygène tous les deux. Ah bon ? Eh ben ouais. Parce qu'apparemment, comme là, maintenant, on est très haut, c'est un pic de prout. Ah ouais. Ouais, un pic de prout. Bon Seb, c'est rage de paluche et caressage de phalange au décollage, ça a une sème à l'atterrissage. Je sais pas, moi. Bah évidemment. Je sais pas si j'ai envie. Dis donc, tu faisais moins ta pain-bêche avec Roanito, le roi du banjo ? Mais c'est une histoire de vacances. Oui, bah, je suis en couple. Me raconte pas de conneries à moi, Pinocu. Pinocu, mal baisé. Je sais bien que c'est pas ton tarin qui s'allonge quand Manu Lapoutre te caresse la phalange. Le voilà. Eh ben, casse-toi, alors. Eh ben, je me casse. Pardon. Oui, pardon, excuse-moi. Je vais m'asseoir. Oui, je t'en prie. Voili, voilou. Ah ben, en même temps. C'est une expression très courue, que tu utilises. Oh là là, oui, beaucoup, beaucoup, très utilisée, ouais. Tu dors pas ? Non. Oh putain du réseau ! C'est à 4h07 le réseau ! Dimanche 4 décembre 2023, 4h07, Normandie, Pays d'Auge. Alors, ça dit quoi ? Ah, Romain Lacatois. J'imagine très bien. Il est très soigneux, Stensal. Putain, j'étais sur la bonne lancée. J'écrivais bien. On se fait déranger par la technologie. Saloperie du téléphone. Tu vois, Michel, je me rends compte que je suis un auteur qui a besoin de s'isoler du monde. Véritablement, pour bien travailler. Là, j'avais l'inspiration. Et là, maintenant, ça me semble moral. subir. Tu n'es même pas là. Ah oui, donc là, il venait d'arriver dans l'appartement vide, là. Ouais, ouais. Tu aurais été là, bon, ce soir. Je suis déçu. Eh ben pas moi. Encore cinq messages, Michel. Alors toi, alors peut-on t'atterre ? Je sais, c'est long, il parle si lentement. Je veux que tu lâches mon... On passe, hein, pour une fois qu'on a le loisir de lui couper le sifflet. Tu me dois tout, tu n'es rien. Voilà, agressif, elle est plus que trois. Pourquoi, Seb, tu es parti avec tes amis néfastes ? Culpabilisant, elle est plus que deux. Je vais te briser, je vais te briser. Ouais, c'est ça. Allez, de la stoine, et puis après on retourne au boulot, parce qu'on s'en fout un peu de tout ça. Ce serait bien parce que tu l'es bloqué. Quoi ? Je sais tout. Mais non, Michel, c'est du bluff. Mais oui, c'est du bluff, bien sûr. C'est rien, c'est rien, Mimi. C'est rien. Juste, on reste vigilant. On va juste bloquer la porte d'entrée avec cette table en plus. Voilà ! Et toi, tu tends l'oreille. Ça, c'est ton boulot, Michel. Moi, je continue à écrire, et toi, tu tends l'oreille. Puis si vraiment on a peur, on fera venir Mamie, elle habite pas loin. Elle sera ravie de venir vérifier tous les jours qu'on n'est pas en train de claboter dans une mare de sang. Alors, on va finir cette jolie histoire en racontant exactement ce qui s'est passé. Sereinement. Voilà. Intérieur jour, cabine de l'avion, Valérie. Ne viens pas me raconter des conneries à moi. Pas de conneries à moi. Pinot cul. Pinot cul. Pinot cul. Pas le baiser. Je sais bien que c'est pas ton tarin qui s'allonge quand Manu Lapoutre te caresse la phalange. Le voilà. Eh ben casse-toi alors. Je me casse ? Ça va. Pardon. Oui, pardon. Excuse-moi. Je ne me passe pas. Oui, je t'en prie. voili voilou ah bah en même temps c'est une expression très connue oh la la oui beaucoup très utilisée tu dors pas ? non

  • Speaker #1

    L'aspérature apparaît des 25° et le temps est couvert.

  • Speaker #0

    Et tu fais quoi ? Ben comme on va atterrir, je prends ta main car elle se tape à l'ange. Non mais quand on atterrisse ça va. Ah pardon, là pardon. Parce que l'atterrissage c'est... Tu sais où tu arrives. Tu sais où tu vas. Pas de chute. Oui, je vois très bien. Pour l'atterrissage ça va. Ça va pour l'atterrissage. Voilà. Voilà.

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