Speaker #0dans les épisodes précédents. Ce qui compte, c'est le voyage, pas la destination. Allez, on va te sortir du bourbier, mon pote. Cette affirmation urtiquante est pourtant implacable. Ça fait des valises, tout doit disparaître cette... Eh oui, réfléchissons un peu. On a toujours eu ce qu'on voulait dans la vie. Mais... C'est la libération. Mais on va aller où ? Je devrais dire ce qu'on projette. Ça serait plus juste, car notre inconscient aussi... à voix au chapitre. Je vous préviens tout de suite ! Donc, bonne ou mauvaise, que s'il y a quelqu'un dans la propriété, la chose exprimée arrivera toujours. Tu ferais mieux de partir ! Par exemple, en écoutant cette histoire, On va te planquer, tu vas être bien. Ah bah ça, je suis planqué. Par contre, je suis pas bien. Vous savez très bien que Manu Lapoutre et Sébastien finiront ensemble. Ça va être joie, ce Martine. Dans deux jours, je leur ai fini son scénario de film de Noël. J'ai spoilé un truc. Peut-être pas. si d'ici là je ne me suis pas fait zigouiller par un autochtone. Mais si on s'en tenait à cette finitude, à les travailler face à la porte d'entrée, comme ça au moins je pourrais contrôler les flux. Mais je n'aurais aucun intérêt à vous la raconter cette histoire. Et vous auriez raison de ne pas l'écouter. J'irai les entrer et les sortir. Ce qui rend le vœu excitant... Je vous préviens là, les fantômes, les meurtriers, vous soyez... Je travaille. C'est bien l'imprévu. Alors venez pas me faire chier. L'imprévu dans lequel nous plonge le long chemin qui nous mène à la réalisation de notre vœu. On s'est manu la poutre. Hein ? Comment vous savez ? Ce qui rend le chemin boring, c'est la planification des étapes. Le portique en qui vous donne d'abord, c'est manuelable. Vous remarquez d'ailleurs que si la vie nous laisse choisir la fin de l'histoire, ça ne te dérange pas si je prends ton hublot ?
Speaker #0sa fine merd manu en la main de sébastien dans la sienne A enculer la gueule de merde. Au grand étonnement de Sébastien, ils ont les doigts entrelacés. Putain, putain, ça tangle. Sébastien ferme alors les yeux et se met à compter. Rien à foutre, on est des humains, on est des humains. Un, deux, trois, quatre. Voilà. 5, 6, 1, 2, 1. Et pendant toute la durée du décollage, soit 622... Mais Seb, t'as quand même pas mis un chronomètre ? Non, j'ai compté. Sébastien a opté pour le ronflement de Michel. Le ronflement de Michel ? Oui Valérie, car cette cadence-là, que l'expire et l'inspire, elle avait parfaitement en tête. Il y a que 2 ans. Donc pendant 622 ronflements de Michel... On faisait 18, ça fait 1800 secondes. Ouais, c'est ça. Durant les 622 ronflements de Michel que le décollage a duré, Vous vous êtes tenu la main pendant une demi-heure. J'en ai peur, Valérie. Et en plus, il faisait ça, il me caressait la phalange avec son pouce. Il t'a caressé la phalange ? Il m'a caressé la phalange. Il est dans la merde. Et il est où, là ? À l'arrière, avec l'hôtesse de l'air. Viens voir. Ah, je vois, ouais. Ils se divent de l'oxygène tous les deux. Ah bon ? Eh ben ouais. Parce qu'apparemment, comme là, maintenant, on est très haut, c'est un pic de prout. Ah ouais. Ouais, un pic de prout. Bon Seb, c'est rage de paluche et caressage de phalange au décollage, ça a une sème à l'atterrissage. Je sais pas, moi. Bah évidemment. Je sais pas si j'ai envie. Dis donc, tu faisais moins ta pain-bêche avec Roanito, le roi du banjo ? Mais c'est une histoire de vacances. Oui, bah, je suis en couple. Me raconte pas de conneries à moi, Pinocu. Pinocu, mal baisé. Je sais bien que c'est pas ton tarin qui s'allonge quand Manu Lapoutre te caresse la phalange. Le voilà. Eh ben, casse-toi, alors. Eh ben, je me casse. Pardon. Oui, pardon, excuse-moi. Je vais m'asseoir. Oui, je t'en prie. Voili, voilou. Ah ben, en même temps. C'est une expression très courue, que tu utilises. Oh là là, oui, beaucoup, beaucoup, très utilisée, ouais. Tu dors pas ? Non. Oh putain du réseau ! C'est à 4h07 le réseau ! Dimanche 4 décembre 2023, 4h07, Normandie, Pays d'Auge. Alors, ça dit quoi ? Ah, Romain Lacatois. J'imagine très bien. Il est très soigneux, Stensal. Putain, j'étais sur la bonne lancée. J'écrivais bien. On se fait déranger par la technologie. Saloperie du téléphone. Tu vois, Michel, je me rends compte que je suis un auteur qui a besoin de s'isoler du monde. Véritablement, pour bien travailler. Là, j'avais l'inspiration. Et là, maintenant, ça me semble moral. subir. Tu n'es même pas là. Ah oui, donc là, il venait d'arriver dans l'appartement vide, là. Ouais, ouais. Tu aurais été là, bon, ce soir. Je suis déçu. Eh ben pas moi. Encore cinq messages, Michel. Alors toi, alors peut-on t'atterre ? Je sais, c'est long, il parle si lentement. Je veux que tu lâches mon... On passe, hein, pour une fois qu'on a le loisir de lui couper le sifflet. Tu me dois tout, tu n'es rien. Voilà, agressif, elle est plus que trois. Pourquoi, Seb, tu es parti avec tes amis néfastes ? Culpabilisant, elle est plus que deux. Je vais te briser, je vais te briser. Ouais, c'est ça. Allez, de la stoine, et puis après on retourne au boulot, parce qu'on s'en fout un peu de tout ça. Ce serait bien parce que tu l'es bloqué. Quoi ? Je sais tout. Mais non, Michel, c'est du bluff. Mais oui, c'est du bluff, bien sûr. C'est rien, c'est rien, Mimi. C'est rien. Juste, on reste vigilant. On va juste bloquer la porte d'entrée avec cette table en plus. Voilà ! Et toi, tu tends l'oreille. Ça, c'est ton boulot, Michel. Moi, je continue à écrire, et toi, tu tends l'oreille. Puis si vraiment on a peur, on fera venir Mamie, elle habite pas loin. Elle sera ravie de venir vérifier tous les jours qu'on n'est pas en train de claboter dans une mare de sang. Alors, on va finir cette jolie histoire en racontant exactement ce qui s'est passé. Sereinement. Voilà. Intérieur jour, cabine de l'avion, Valérie. Ne viens pas me raconter des conneries à moi. Pas de conneries à moi. Pinot cul. Pinot cul. Pinot cul. Pas le baiser. Je sais bien que c'est pas ton tarin qui s'allonge quand Manu Lapoutre te caresse la phalange. Le voilà. Eh ben casse-toi alors. Je me casse ? Ça va. Pardon. Oui, pardon. Excuse-moi. Je ne me passe pas. Oui, je t'en prie. voili voilou ah bah en même temps c'est une expression très connue oh la la oui beaucoup très utilisée tu dors pas ? non