Description

📍Le mea culpa📍



Les dessous de Savin, les rĂ©flexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et cĂ©libataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les Ă©mois de sa gĂ©nĂ©ration. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repÚres en général et les repÚres amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaßtre au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ plein d'étoiles ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

Partagez cet épisode et parlez-en autour de vous et retrouvons-nous sur Instagram @sebastiensavin .    

Pour ĂȘtre notifiĂ© de chaque sortie d'Ă©pisode et de mon actualitĂ© bĂȘtises et autres facĂ©ties, inscrivez-vous Ă  ma NEWSLETTER.

đŸŽ§đŸŽ¶ Retrouvez la Playlist   des sons de l'Ă©mission sur #Spotify đŸŽ¶đŸŽ§                

Générique du show: "STATIC" composé par Stel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents... Un film de NoĂ«l Ă  Paris... Ça sentait... Écrivez-nous ce que vous ĂȘtes et telles que vous ĂȘtes... Ça sentait... Comment dire ? Écrivez-nous ce que vous ĂȘtes et telles que vous ĂȘtes... La merde ? Ah oui, oui ça depuis un moment. Comme toi et Romain, mais tout le monde bave ! Mais vous ĂȘtes les nouveaux Beckham, Seb ! Et ça sentait aussi... C'est une p***. Un commencement de dĂ©nommĂ©. Ah mon vieux, oui c'est... C'est une chose, c'est... Mais c'est parce qu'on est en trompe-l'Ăąme. MĂȘme s'il y avait encore bien des nƓuds Ă  des nƓuds. C'est quoi la rĂ©serve de votre restaurant d'art ? Au thĂ©Ăątre, on dit que la recette est le nƓud du problĂšme. BĂątard ! LĂ , des problĂšmes... On m'a la boire ! Les maniobĂ©s ont virĂ© de la sĂ©rie. C'est pas ce qui manquait. Il a commanditĂ© mon licenciement. Des nƓuds d'accroche ? Des nƓuds dĂ©coratifs ? C'est que j'ai la courante de rentrer chez moi. Et les papillons ont des tĂȘtes de nƓuds ? Des nƓuds enlacĂ©s qu'on n'arrive pas Ă  dĂ©mĂȘler. Pourquoi ? Des situations Ă  la mormoineux. Parce que j'ai peur. Des croisements, appelĂ©s nƓuds ferroviaires, nƓuds de route. Oui. Des nƓuds courants. Non. Des nƓuds de tension. C'est de mes dĂ©sillusions dont j'ai peur. Le tout propulsĂ© Ă  la vitesse de 100 nƓuds. Je ne sais pas. Chez toi, et tu t'expliques. Avec beaucoup de neuneu aussi. Oui, tu vois, c'est moi. Je vais quand mĂȘme pas tenir la chandelle pour ta scĂšne de tueur. Les dessous de Savin. Les rĂ©flexions et tribulations d'un Parisien, gay, quarantenaire et cĂ©libataire. On va s'arrĂȘter lĂ . A Bertrand. Merci de m'avoir attendu. J'Ă©tais inquiet, j'ai vu que t'avais raccrochĂ©. Ça va mieux, oui. T'as vu, je lui ai pas envoyĂ© dire. Franchement, sans toi, j'aurais jamais osĂ© lui dire tout ça. C'Ă©tait bon. Merci mon ami. Je t'embrasse. Pourquoi t'es mou des bras ? Pourquoi tu fais pas le cĂąlin serrĂ© ? Pourquoi tu fais un cĂąlin mou des bras ? T'es pas fier de moi ? je viens d'avoir un message de lucas ah bah oui c'est le coup de feu il nous attend putain le pauvre il est long de vue romain vient d'arriver au restaurant avec cinq de ses collĂšgues Episode 19 Comment ça il est ? Le mea culpa C'est complet ce soir Je le sais je me suis occupĂ© des rĂ©vages et bu les... C'est le 8 novembre 2023 Je vais pas rien faire rentrer lĂ -dedans Paris, 8Ăšme arrondissement Vu la bruit C'est le culte Quoi ? Quoi ? Quoi ? 21h32 Le gueuleton Ă  l'envers M'est mort et y ovale Il gĂŽme C'est un nom ça ? Mais qui est-ce qu'est l'audace de s'appeler comme ça ? A part un troupeau de ses doigts Non tu peux me croire Bertrand c'est pas vraiment son truc ce genre d'animation Ă  Romain Alors C'est la bouĂ©e de Linkin-Bad, ah oui ! Hihihihi ! Les types se sont inscrits comme ça, tu aurais bien remerciĂ©. C'est une idĂ©e de Lucas. Tout est Ă  l'envers. Une M. R.F. Menu. Norakam C4. Macarons de cafĂ©. Usimarit. Kiramisu. Seigamore Edu Aetal. Plateau de cremage. Scootberth, c'est pas possible. Romain il aime bien quand les choses vont dans le bon sens. Simplement il aime bien quand les choses vont dans son sens. Nurs. C'est pas un or. DĂ©solĂ©. C'est un ours mal lĂ©chĂ© Romain. Il a tout de mĂȘme Ă©tĂ© lĂ©chĂ©. Par beaucoup de goĂ»ts. Alors une clope est 23 centimes. Je dĂ©teste ce genre de dĂ© de regroupement, bas de plafond, calmer mal Ă  l'aise. Regarde cet Ă©tĂ©, il n'est pas venu en GrĂšce parce que... Parce qu'il avait un sĂ©minaire, c'est ça ? Oui, oui, oui. Ah, bah oui. C'est pas parce qu'il ne peut pas nous inquiĂ©ter qu'il trouve qu'il y a des gros de redout. Oui, pas du tout. Pas parce qu'on parle mal et que j'ai froid. Et surtout, il n'aime pas les courges. Enfin, je veux dire les cuir... Les vitesses. Les cuir... Vitesses. T'as pas deux euros ? J'avais pas un euro il y a deux minutes. Alors une clope et 1,25€. Quand je le vois vraiment pas dĂ©barquer dans votre resto, avec ses potes du ministĂšre, et en plus tout le monde donne son nom Ă  l'envers. Ou alors il faudrait qu'il y ait sur le menu une promesse trĂšs allĂ©chante. Du style ? Du style, Ă©clate-moi le petit marron. Ça, ça pourrait le faire venir. Merci de ne pas me juger. J'aurais besoin d'un euro 83 pour un climat obligatoire. Et ça, c'est que c'est pas un prĂ©lĂšvement obligatoire ? Quelqu'un de trĂšs gĂ©nĂ©reux berce. Ça, ça dĂ©pend. Une fois t'es gĂ©nial. Merci ma belle. Le truc c'est que gĂ©nial c'est souvent un lien bien un peu fĂąchĂ©. Ah. Ce soir, devine dans quel coup tu es. Je crois que j'ai douillĂ©. Je dois y aller. C'est tout. Et pour moi le coup de grĂące. On filme Oscar, est-ce que... Hey ! Vous vous barrez ? Je t'emmĂšne dĂźner. Je te reconnais plus tard. Tu sais que t'as toujours la possibilitĂ© de mettre Ă  profit ta petite rĂ©pĂ©tition de ce soir Ă  laquelle j'ai eu la chance de......avoiner Romain et lui jeter Ă  la gueule tous les petits marrons que je trouverais dans ton restĂ© ? Ça, j'apprĂ©cierais dĂšs demain. Mais c'est pas pour aujourd'hui le grand soir. Fais la mouche sur ma bĂ©cane, toi. T'as plus de gueule. Bouge pas, je reviens. Tu sais, Seb. On est nĂ©s sous le mĂȘme arc-en-ciel. Toute notre enfance, on a chantĂ© Cruel summer en slip devant notre miroir. Ah, ça pafait nous les bananaramas. Sors-toi les doigts. J'ai un projet ? Je peux pas t'en parler ? Mais tant pis, bon bah je t'en parle un peu quand mĂȘme, mais ça va ĂȘtre un blast. Ça va ĂȘtre un sacrĂ© projet mon projet. C'est un projet qui va me projeter, tu vois. Il me faut encore un peu de temps pour le concrĂ©tiser, mais je te jure c'est un sacrĂ© projet. J'ai un projet. Et une sacrĂ©e vengeance. C'est qui que ça me fout ce projet ? Je suis pas une conseillĂšre de PĂŽle Emploi, c'est-Ă -dire que t'es en train de quillander une rallonge d'indemnitĂ© pour continuer Ă  fumer des scripts sur ton canapĂ© la mĂȘme telle fouette. J'ai juste besoin d'un peu de temps. Oh, puis fais comme tu veux. À la prochaine gamelle. Je vais encore la contre-amasser. Bonne soirĂ©e. Bonne soirĂ©e, Bac. Merci. Le jour de ma grande ablation, ma belle. Je t'oublierai pas. Je te lĂ©guerai la paix. T'en auras bien besoin. T'es une grande dame, Bertrand. AllĂŽ ? J'ai besoin de 10 euros. Pardon, mais j'ai plein mon centimĂštre, j'ai petit peu plein mon bout. Bah, j'aime les choses.

  • Speaker #1

    On a une idée.

  • Speaker #0

    Mercredi 8 novembre 2023. Paris, 8e arrondissement. Rue Labo ici. 22h27. Ah, Chanel. Il emportera pas au paradis de toute façon. Il ira pas. Oh oh ! Allez hop lĂ . Les petits canards. Est-ce que vous voulez que je vous dise ? Moi j'aime ça les petits canards dans mon bain. Tac. Hop. Allez, pas de quartier. Toute la famille canard. Il faut quand mĂȘme que j'inspecte la marchandise parce que, m'oublie, il a tendance Ă  pas se les mettre que dans le bain les canards. Petite bougie. Ou habitabilitĂ©. Et dĂ©shabillĂ©. C'est quoi ce miroir ? Il doit choper dans une flĂšche forĂȘt. Ça, c'est un miroir dĂ©formant. Ça, au moins, je ne l'ai pas volĂ©. Je ne peux pas encore organiser ma fuite Ă  Varennes. Alors j'en profite. Plus de job, pas de point de chute. Ça va venir. C'est pas si dĂ©sagrĂ©able. Je suis juste encore obligĂ© d'avoir Ă  cohabiter avec l'art Ă  papier de ce connard sur le rebord de la baignoire. Ne rien faire, ne rien dire, n'Ă©veiller aucun souci, sans ĂȘtre dupe de la situation. Ne pas bouger, pour l'instant. Et le moment venu, j'ai fait tout d'excellente. Ah ah ah ah ah ah ! Ça s'appelle la revanche rĂ©troactive. Vous connaissez ça, la famille Canard ? Ah oui, Seb, s'il te plaĂźt, venge-toi qu'on n'ait plus jamais retournĂ© dans les fesses de Mowgli. Oh, merde. Mercredi 8 novembre 2023. Paris, rue La BoĂ©tie. 22h38. Salut. Salut. Je te demande pardon Seb. Pardon de quoi ? Pour ce que j'ai fait. Nous y voilĂ . Tu le sais. Oui, j'ai appris, oui. Est-ce que tu me pardonneras un jour Seb ? On verra. Je t'en prie Seb. Et prĂ©sentement, je ne suis pas tout Ă  fait en position ni en tenue pour Ă©tudier les confessions et les mea culpa. Ne pleure pas, Romain. Je suis dĂ©solĂ©, Seb. Je comprends trĂšs bien que tu aies la... le seul... la saudade. Ça me vient en portugais. En train de me transformer en CĂ©sar Iaevora. La bite Ă  l'air et le bagnole. Je peux venir avec toi dans le bain ? Euh... Bah lĂ , c'est-Ă -dire que c'est pas tout Ă  fait comme ça que je voyais le truc. C'est bon, d'accord. Bave-lĂ  autre chose. Donc je suis pas certain qu'on soit les personnes adĂ©quates pour se les Ă©changer. Merci, cette bave. Merci. Attention, attention les canards. T'as l'air aussi douce. Ouais, ma petite crĂšme de chair aromazone. Walli wallou, enfin si je peux m'exprimer ainsi. Alors t'es au courant ? Oui. T'as pas l'air de le prendre trop mal. Euh, je le prends pas trop bien non plus. DĂ©solĂ©. Tu peux, oui, voilĂ . J'appuie fort ce mec. VoilĂ  mec, tiens. Bon, Ă©coute Romain, c'est complĂštement ridicule. Je sais que tu sais, tu sais que je sais que tu sais, bref. Et lĂ  on est en train de se faire un cĂąlin dans une baignoire, c'est ce qu'il dit. Pas du tout Ă  propos par rapport Ă  la situation. Tu ne t'es pas confus ? Bah confus t'insnites dĂ©jĂ . VoilĂ  ton peignoir. Ok. Et maintenant les yeux dans les yeux. Je veux t'entendre dire ce que tu as fait. Et pourquoi tu le regrettes. Bah Ă  cause de moi, on a rompu avec Mowgli. Quoi ? Je le regrette, parce que du coup,

  • Speaker #1

    on n'est plus que tous les deux.

Description

📍Le mea culpa📍



Les dessous de Savin, les rĂ©flexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et cĂ©libataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les Ă©mois de sa gĂ©nĂ©ration. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repÚres en général et les repÚres amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaßtre au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ plein d'étoiles ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

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  • Speaker #0

    Dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents... Un film de NoĂ«l Ă  Paris... Ça sentait... Écrivez-nous ce que vous ĂȘtes et telles que vous ĂȘtes... Ça sentait... Comment dire ? Écrivez-nous ce que vous ĂȘtes et telles que vous ĂȘtes... La merde ? Ah oui, oui ça depuis un moment. Comme toi et Romain, mais tout le monde bave ! Mais vous ĂȘtes les nouveaux Beckham, Seb ! Et ça sentait aussi... C'est une p***. Un commencement de dĂ©nommĂ©. Ah mon vieux, oui c'est... C'est une chose, c'est... Mais c'est parce qu'on est en trompe-l'Ăąme. MĂȘme s'il y avait encore bien des nƓuds Ă  des nƓuds. C'est quoi la rĂ©serve de votre restaurant d'art ? Au thĂ©Ăątre, on dit que la recette est le nƓud du problĂšme. BĂątard ! LĂ , des problĂšmes... On m'a la boire ! Les maniobĂ©s ont virĂ© de la sĂ©rie. C'est pas ce qui manquait. Il a commanditĂ© mon licenciement. Des nƓuds d'accroche ? Des nƓuds dĂ©coratifs ? C'est que j'ai la courante de rentrer chez moi. Et les papillons ont des tĂȘtes de nƓuds ? Des nƓuds enlacĂ©s qu'on n'arrive pas Ă  dĂ©mĂȘler. Pourquoi ? Des situations Ă  la mormoineux. Parce que j'ai peur. Des croisements, appelĂ©s nƓuds ferroviaires, nƓuds de route. Oui. Des nƓuds courants. Non. Des nƓuds de tension. C'est de mes dĂ©sillusions dont j'ai peur. Le tout propulsĂ© Ă  la vitesse de 100 nƓuds. Je ne sais pas. Chez toi, et tu t'expliques. Avec beaucoup de neuneu aussi. Oui, tu vois, c'est moi. Je vais quand mĂȘme pas tenir la chandelle pour ta scĂšne de tueur. Les dessous de Savin. Les rĂ©flexions et tribulations d'un Parisien, gay, quarantenaire et cĂ©libataire. On va s'arrĂȘter lĂ . A Bertrand. Merci de m'avoir attendu. J'Ă©tais inquiet, j'ai vu que t'avais raccrochĂ©. Ça va mieux, oui. T'as vu, je lui ai pas envoyĂ© dire. Franchement, sans toi, j'aurais jamais osĂ© lui dire tout ça. C'Ă©tait bon. Merci mon ami. Je t'embrasse. Pourquoi t'es mou des bras ? Pourquoi tu fais pas le cĂąlin serrĂ© ? Pourquoi tu fais un cĂąlin mou des bras ? T'es pas fier de moi ? je viens d'avoir un message de lucas ah bah oui c'est le coup de feu il nous attend putain le pauvre il est long de vue romain vient d'arriver au restaurant avec cinq de ses collĂšgues Episode 19 Comment ça il est ? Le mea culpa C'est complet ce soir Je le sais je me suis occupĂ© des rĂ©vages et bu les... C'est le 8 novembre 2023 Je vais pas rien faire rentrer lĂ -dedans Paris, 8Ăšme arrondissement Vu la bruit C'est le culte Quoi ? Quoi ? Quoi ? 21h32 Le gueuleton Ă  l'envers M'est mort et y ovale Il gĂŽme C'est un nom ça ? Mais qui est-ce qu'est l'audace de s'appeler comme ça ? A part un troupeau de ses doigts Non tu peux me croire Bertrand c'est pas vraiment son truc ce genre d'animation Ă  Romain Alors C'est la bouĂ©e de Linkin-Bad, ah oui ! Hihihihi ! Les types se sont inscrits comme ça, tu aurais bien remerciĂ©. C'est une idĂ©e de Lucas. Tout est Ă  l'envers. Une M. R.F. Menu. Norakam C4. Macarons de cafĂ©. Usimarit. Kiramisu. Seigamore Edu Aetal. Plateau de cremage. Scootberth, c'est pas possible. Romain il aime bien quand les choses vont dans le bon sens. Simplement il aime bien quand les choses vont dans son sens. Nurs. C'est pas un or. DĂ©solĂ©. C'est un ours mal lĂ©chĂ© Romain. Il a tout de mĂȘme Ă©tĂ© lĂ©chĂ©. Par beaucoup de goĂ»ts. Alors une clope est 23 centimes. Je dĂ©teste ce genre de dĂ© de regroupement, bas de plafond, calmer mal Ă  l'aise. Regarde cet Ă©tĂ©, il n'est pas venu en GrĂšce parce que... Parce qu'il avait un sĂ©minaire, c'est ça ? Oui, oui, oui. Ah, bah oui. C'est pas parce qu'il ne peut pas nous inquiĂ©ter qu'il trouve qu'il y a des gros de redout. Oui, pas du tout. Pas parce qu'on parle mal et que j'ai froid. Et surtout, il n'aime pas les courges. Enfin, je veux dire les cuir... Les vitesses. Les cuir... Vitesses. T'as pas deux euros ? J'avais pas un euro il y a deux minutes. Alors une clope et 1,25€. Quand je le vois vraiment pas dĂ©barquer dans votre resto, avec ses potes du ministĂšre, et en plus tout le monde donne son nom Ă  l'envers. Ou alors il faudrait qu'il y ait sur le menu une promesse trĂšs allĂ©chante. Du style ? Du style, Ă©clate-moi le petit marron. Ça, ça pourrait le faire venir. Merci de ne pas me juger. J'aurais besoin d'un euro 83 pour un climat obligatoire. Et ça, c'est que c'est pas un prĂ©lĂšvement obligatoire ? Quelqu'un de trĂšs gĂ©nĂ©reux berce. Ça, ça dĂ©pend. Une fois t'es gĂ©nial. Merci ma belle. Le truc c'est que gĂ©nial c'est souvent un lien bien un peu fĂąchĂ©. Ah. Ce soir, devine dans quel coup tu es. Je crois que j'ai douillĂ©. Je dois y aller. C'est tout. Et pour moi le coup de grĂące. On filme Oscar, est-ce que... Hey ! Vous vous barrez ? Je t'emmĂšne dĂźner. Je te reconnais plus tard. Tu sais que t'as toujours la possibilitĂ© de mettre Ă  profit ta petite rĂ©pĂ©tition de ce soir Ă  laquelle j'ai eu la chance de......avoiner Romain et lui jeter Ă  la gueule tous les petits marrons que je trouverais dans ton restĂ© ? Ça, j'apprĂ©cierais dĂšs demain. Mais c'est pas pour aujourd'hui le grand soir. Fais la mouche sur ma bĂ©cane, toi. T'as plus de gueule. Bouge pas, je reviens. Tu sais, Seb. On est nĂ©s sous le mĂȘme arc-en-ciel. Toute notre enfance, on a chantĂ© Cruel summer en slip devant notre miroir. Ah, ça pafait nous les bananaramas. Sors-toi les doigts. J'ai un projet ? Je peux pas t'en parler ? Mais tant pis, bon bah je t'en parle un peu quand mĂȘme, mais ça va ĂȘtre un blast. Ça va ĂȘtre un sacrĂ© projet mon projet. C'est un projet qui va me projeter, tu vois. Il me faut encore un peu de temps pour le concrĂ©tiser, mais je te jure c'est un sacrĂ© projet. J'ai un projet. Et une sacrĂ©e vengeance. C'est qui que ça me fout ce projet ? Je suis pas une conseillĂšre de PĂŽle Emploi, c'est-Ă -dire que t'es en train de quillander une rallonge d'indemnitĂ© pour continuer Ă  fumer des scripts sur ton canapĂ© la mĂȘme telle fouette. J'ai juste besoin d'un peu de temps. Oh, puis fais comme tu veux. À la prochaine gamelle. Je vais encore la contre-amasser. Bonne soirĂ©e. Bonne soirĂ©e, Bac. Merci. Le jour de ma grande ablation, ma belle. Je t'oublierai pas. Je te lĂ©guerai la paix. T'en auras bien besoin. T'es une grande dame, Bertrand. AllĂŽ ? J'ai besoin de 10 euros. Pardon, mais j'ai plein mon centimĂštre, j'ai petit peu plein mon bout. Bah, j'aime les choses.

  • Speaker #1

    On a une idée.

  • Speaker #0

    Mercredi 8 novembre 2023. Paris, 8e arrondissement. Rue Labo ici. 22h27. Ah, Chanel. Il emportera pas au paradis de toute façon. Il ira pas. Oh oh ! Allez hop lĂ . Les petits canards. Est-ce que vous voulez que je vous dise ? Moi j'aime ça les petits canards dans mon bain. Tac. Hop. Allez, pas de quartier. Toute la famille canard. Il faut quand mĂȘme que j'inspecte la marchandise parce que, m'oublie, il a tendance Ă  pas se les mettre que dans le bain les canards. Petite bougie. Ou habitabilitĂ©. Et dĂ©shabillĂ©. C'est quoi ce miroir ? Il doit choper dans une flĂšche forĂȘt. Ça, c'est un miroir dĂ©formant. Ça, au moins, je ne l'ai pas volĂ©. Je ne peux pas encore organiser ma fuite Ă  Varennes. Alors j'en profite. Plus de job, pas de point de chute. Ça va venir. C'est pas si dĂ©sagrĂ©able. Je suis juste encore obligĂ© d'avoir Ă  cohabiter avec l'art Ă  papier de ce connard sur le rebord de la baignoire. Ne rien faire, ne rien dire, n'Ă©veiller aucun souci, sans ĂȘtre dupe de la situation. Ne pas bouger, pour l'instant. Et le moment venu, j'ai fait tout d'excellente. Ah ah ah ah ah ah ! Ça s'appelle la revanche rĂ©troactive. Vous connaissez ça, la famille Canard ? Ah oui, Seb, s'il te plaĂźt, venge-toi qu'on n'ait plus jamais retournĂ© dans les fesses de Mowgli. Oh, merde. Mercredi 8 novembre 2023. Paris, rue La BoĂ©tie. 22h38. Salut. Salut. Je te demande pardon Seb. Pardon de quoi ? Pour ce que j'ai fait. Nous y voilĂ . Tu le sais. Oui, j'ai appris, oui. Est-ce que tu me pardonneras un jour Seb ? On verra. Je t'en prie Seb. Et prĂ©sentement, je ne suis pas tout Ă  fait en position ni en tenue pour Ă©tudier les confessions et les mea culpa. Ne pleure pas, Romain. Je suis dĂ©solĂ©, Seb. Je comprends trĂšs bien que tu aies la... le seul... la saudade. Ça me vient en portugais. En train de me transformer en CĂ©sar Iaevora. La bite Ă  l'air et le bagnole. Je peux venir avec toi dans le bain ? Euh... Bah lĂ , c'est-Ă -dire que c'est pas tout Ă  fait comme ça que je voyais le truc. C'est bon, d'accord. Bave-lĂ  autre chose. Donc je suis pas certain qu'on soit les personnes adĂ©quates pour se les Ă©changer. Merci, cette bave. Merci. Attention, attention les canards. T'as l'air aussi douce. Ouais, ma petite crĂšme de chair aromazone. Walli wallou, enfin si je peux m'exprimer ainsi. Alors t'es au courant ? Oui. T'as pas l'air de le prendre trop mal. Euh, je le prends pas trop bien non plus. DĂ©solĂ©. Tu peux, oui, voilĂ . J'appuie fort ce mec. VoilĂ  mec, tiens. Bon, Ă©coute Romain, c'est complĂštement ridicule. Je sais que tu sais, tu sais que je sais que tu sais, bref. Et lĂ  on est en train de se faire un cĂąlin dans une baignoire, c'est ce qu'il dit. Pas du tout Ă  propos par rapport Ă  la situation. Tu ne t'es pas confus ? Bah confus t'insnites dĂ©jĂ . VoilĂ  ton peignoir. Ok. Et maintenant les yeux dans les yeux. Je veux t'entendre dire ce que tu as fait. Et pourquoi tu le regrettes. Bah Ă  cause de moi, on a rompu avec Mowgli. Quoi ? Je le regrette, parce que du coup,

  • Speaker #1

    on n'est plus que tous les deux.

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📍Le mea culpa📍



Les dessous de Savin, les rĂ©flexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et cĂ©libataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les Ă©mois de sa gĂ©nĂ©ration. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repÚres en général et les repÚres amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

Un épisode inédit chaque vendredi. Abonnez-vous sur votre plateforme d'écoute pour ne rater aucune diffusion. 

Pour soutenir l'émission et la faire connaßtre au plus grand nombre, mettez ⭐⭐⭐⭐⭐ plein d'étoiles ainsi qu'un avis sur Spotify, Itunes, Apple Podcasts ou votre appli de podcasts préférée.

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Transcription

  • Speaker #0

    Dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents... Un film de NoĂ«l Ă  Paris... Ça sentait... Écrivez-nous ce que vous ĂȘtes et telles que vous ĂȘtes... Ça sentait... Comment dire ? Écrivez-nous ce que vous ĂȘtes et telles que vous ĂȘtes... La merde ? Ah oui, oui ça depuis un moment. Comme toi et Romain, mais tout le monde bave ! Mais vous ĂȘtes les nouveaux Beckham, Seb ! Et ça sentait aussi... C'est une p***. Un commencement de dĂ©nommĂ©. Ah mon vieux, oui c'est... C'est une chose, c'est... Mais c'est parce qu'on est en trompe-l'Ăąme. MĂȘme s'il y avait encore bien des nƓuds Ă  des nƓuds. C'est quoi la rĂ©serve de votre restaurant d'art ? Au thĂ©Ăątre, on dit que la recette est le nƓud du problĂšme. BĂątard ! LĂ , des problĂšmes... On m'a la boire ! Les maniobĂ©s ont virĂ© de la sĂ©rie. C'est pas ce qui manquait. Il a commanditĂ© mon licenciement. Des nƓuds d'accroche ? Des nƓuds dĂ©coratifs ? C'est que j'ai la courante de rentrer chez moi. Et les papillons ont des tĂȘtes de nƓuds ? Des nƓuds enlacĂ©s qu'on n'arrive pas Ă  dĂ©mĂȘler. Pourquoi ? Des situations Ă  la mormoineux. Parce que j'ai peur. Des croisements, appelĂ©s nƓuds ferroviaires, nƓuds de route. Oui. Des nƓuds courants. Non. Des nƓuds de tension. C'est de mes dĂ©sillusions dont j'ai peur. Le tout propulsĂ© Ă  la vitesse de 100 nƓuds. Je ne sais pas. Chez toi, et tu t'expliques. Avec beaucoup de neuneu aussi. Oui, tu vois, c'est moi. Je vais quand mĂȘme pas tenir la chandelle pour ta scĂšne de tueur. Les dessous de Savin. Les rĂ©flexions et tribulations d'un Parisien, gay, quarantenaire et cĂ©libataire. On va s'arrĂȘter lĂ . A Bertrand. Merci de m'avoir attendu. J'Ă©tais inquiet, j'ai vu que t'avais raccrochĂ©. Ça va mieux, oui. T'as vu, je lui ai pas envoyĂ© dire. Franchement, sans toi, j'aurais jamais osĂ© lui dire tout ça. C'Ă©tait bon. Merci mon ami. Je t'embrasse. Pourquoi t'es mou des bras ? Pourquoi tu fais pas le cĂąlin serrĂ© ? Pourquoi tu fais un cĂąlin mou des bras ? T'es pas fier de moi ? je viens d'avoir un message de lucas ah bah oui c'est le coup de feu il nous attend putain le pauvre il est long de vue romain vient d'arriver au restaurant avec cinq de ses collĂšgues Episode 19 Comment ça il est ? Le mea culpa C'est complet ce soir Je le sais je me suis occupĂ© des rĂ©vages et bu les... C'est le 8 novembre 2023 Je vais pas rien faire rentrer lĂ -dedans Paris, 8Ăšme arrondissement Vu la bruit C'est le culte Quoi ? Quoi ? Quoi ? 21h32 Le gueuleton Ă  l'envers M'est mort et y ovale Il gĂŽme C'est un nom ça ? Mais qui est-ce qu'est l'audace de s'appeler comme ça ? A part un troupeau de ses doigts Non tu peux me croire Bertrand c'est pas vraiment son truc ce genre d'animation Ă  Romain Alors C'est la bouĂ©e de Linkin-Bad, ah oui ! Hihihihi ! Les types se sont inscrits comme ça, tu aurais bien remerciĂ©. C'est une idĂ©e de Lucas. Tout est Ă  l'envers. Une M. R.F. Menu. Norakam C4. Macarons de cafĂ©. Usimarit. Kiramisu. Seigamore Edu Aetal. Plateau de cremage. Scootberth, c'est pas possible. Romain il aime bien quand les choses vont dans le bon sens. Simplement il aime bien quand les choses vont dans son sens. Nurs. C'est pas un or. DĂ©solĂ©. C'est un ours mal lĂ©chĂ© Romain. Il a tout de mĂȘme Ă©tĂ© lĂ©chĂ©. Par beaucoup de goĂ»ts. Alors une clope est 23 centimes. Je dĂ©teste ce genre de dĂ© de regroupement, bas de plafond, calmer mal Ă  l'aise. Regarde cet Ă©tĂ©, il n'est pas venu en GrĂšce parce que... Parce qu'il avait un sĂ©minaire, c'est ça ? Oui, oui, oui. Ah, bah oui. C'est pas parce qu'il ne peut pas nous inquiĂ©ter qu'il trouve qu'il y a des gros de redout. Oui, pas du tout. Pas parce qu'on parle mal et que j'ai froid. Et surtout, il n'aime pas les courges. Enfin, je veux dire les cuir... Les vitesses. Les cuir... Vitesses. T'as pas deux euros ? J'avais pas un euro il y a deux minutes. Alors une clope et 1,25€. Quand je le vois vraiment pas dĂ©barquer dans votre resto, avec ses potes du ministĂšre, et en plus tout le monde donne son nom Ă  l'envers. Ou alors il faudrait qu'il y ait sur le menu une promesse trĂšs allĂ©chante. Du style ? Du style, Ă©clate-moi le petit marron. Ça, ça pourrait le faire venir. Merci de ne pas me juger. J'aurais besoin d'un euro 83 pour un climat obligatoire. Et ça, c'est que c'est pas un prĂ©lĂšvement obligatoire ? Quelqu'un de trĂšs gĂ©nĂ©reux berce. Ça, ça dĂ©pend. Une fois t'es gĂ©nial. Merci ma belle. Le truc c'est que gĂ©nial c'est souvent un lien bien un peu fĂąchĂ©. Ah. Ce soir, devine dans quel coup tu es. Je crois que j'ai douillĂ©. Je dois y aller. C'est tout. Et pour moi le coup de grĂące. On filme Oscar, est-ce que... Hey ! Vous vous barrez ? Je t'emmĂšne dĂźner. Je te reconnais plus tard. Tu sais que t'as toujours la possibilitĂ© de mettre Ă  profit ta petite rĂ©pĂ©tition de ce soir Ă  laquelle j'ai eu la chance de......avoiner Romain et lui jeter Ă  la gueule tous les petits marrons que je trouverais dans ton restĂ© ? Ça, j'apprĂ©cierais dĂšs demain. Mais c'est pas pour aujourd'hui le grand soir. Fais la mouche sur ma bĂ©cane, toi. T'as plus de gueule. Bouge pas, je reviens. Tu sais, Seb. On est nĂ©s sous le mĂȘme arc-en-ciel. Toute notre enfance, on a chantĂ© Cruel summer en slip devant notre miroir. Ah, ça pafait nous les bananaramas. Sors-toi les doigts. J'ai un projet ? Je peux pas t'en parler ? Mais tant pis, bon bah je t'en parle un peu quand mĂȘme, mais ça va ĂȘtre un blast. Ça va ĂȘtre un sacrĂ© projet mon projet. C'est un projet qui va me projeter, tu vois. Il me faut encore un peu de temps pour le concrĂ©tiser, mais je te jure c'est un sacrĂ© projet. J'ai un projet. Et une sacrĂ©e vengeance. C'est qui que ça me fout ce projet ? Je suis pas une conseillĂšre de PĂŽle Emploi, c'est-Ă -dire que t'es en train de quillander une rallonge d'indemnitĂ© pour continuer Ă  fumer des scripts sur ton canapĂ© la mĂȘme telle fouette. J'ai juste besoin d'un peu de temps. Oh, puis fais comme tu veux. À la prochaine gamelle. Je vais encore la contre-amasser. Bonne soirĂ©e. Bonne soirĂ©e, Bac. Merci. Le jour de ma grande ablation, ma belle. Je t'oublierai pas. Je te lĂ©guerai la paix. T'en auras bien besoin. T'es une grande dame, Bertrand. AllĂŽ ? J'ai besoin de 10 euros. Pardon, mais j'ai plein mon centimĂštre, j'ai petit peu plein mon bout. Bah, j'aime les choses.

  • Speaker #1

    On a une idée.

  • Speaker #0

    Mercredi 8 novembre 2023. Paris, 8e arrondissement. Rue Labo ici. 22h27. Ah, Chanel. Il emportera pas au paradis de toute façon. Il ira pas. Oh oh ! Allez hop lĂ . Les petits canards. Est-ce que vous voulez que je vous dise ? Moi j'aime ça les petits canards dans mon bain. Tac. Hop. Allez, pas de quartier. Toute la famille canard. Il faut quand mĂȘme que j'inspecte la marchandise parce que, m'oublie, il a tendance Ă  pas se les mettre que dans le bain les canards. Petite bougie. Ou habitabilitĂ©. Et dĂ©shabillĂ©. C'est quoi ce miroir ? Il doit choper dans une flĂšche forĂȘt. Ça, c'est un miroir dĂ©formant. Ça, au moins, je ne l'ai pas volĂ©. Je ne peux pas encore organiser ma fuite Ă  Varennes. Alors j'en profite. Plus de job, pas de point de chute. Ça va venir. C'est pas si dĂ©sagrĂ©able. Je suis juste encore obligĂ© d'avoir Ă  cohabiter avec l'art Ă  papier de ce connard sur le rebord de la baignoire. Ne rien faire, ne rien dire, n'Ă©veiller aucun souci, sans ĂȘtre dupe de la situation. Ne pas bouger, pour l'instant. Et le moment venu, j'ai fait tout d'excellente. Ah ah ah ah ah ah ! Ça s'appelle la revanche rĂ©troactive. Vous connaissez ça, la famille Canard ? Ah oui, Seb, s'il te plaĂźt, venge-toi qu'on n'ait plus jamais retournĂ© dans les fesses de Mowgli. Oh, merde. Mercredi 8 novembre 2023. Paris, rue La BoĂ©tie. 22h38. Salut. Salut. Je te demande pardon Seb. Pardon de quoi ? Pour ce que j'ai fait. Nous y voilĂ . Tu le sais. Oui, j'ai appris, oui. Est-ce que tu me pardonneras un jour Seb ? On verra. Je t'en prie Seb. Et prĂ©sentement, je ne suis pas tout Ă  fait en position ni en tenue pour Ă©tudier les confessions et les mea culpa. Ne pleure pas, Romain. Je suis dĂ©solĂ©, Seb. Je comprends trĂšs bien que tu aies la... le seul... la saudade. Ça me vient en portugais. En train de me transformer en CĂ©sar Iaevora. La bite Ă  l'air et le bagnole. Je peux venir avec toi dans le bain ? Euh... Bah lĂ , c'est-Ă -dire que c'est pas tout Ă  fait comme ça que je voyais le truc. C'est bon, d'accord. Bave-lĂ  autre chose. Donc je suis pas certain qu'on soit les personnes adĂ©quates pour se les Ă©changer. Merci, cette bave. Merci. Attention, attention les canards. T'as l'air aussi douce. Ouais, ma petite crĂšme de chair aromazone. Walli wallou, enfin si je peux m'exprimer ainsi. Alors t'es au courant ? Oui. T'as pas l'air de le prendre trop mal. Euh, je le prends pas trop bien non plus. DĂ©solĂ©. Tu peux, oui, voilĂ . J'appuie fort ce mec. VoilĂ  mec, tiens. Bon, Ă©coute Romain, c'est complĂštement ridicule. Je sais que tu sais, tu sais que je sais que tu sais, bref. Et lĂ  on est en train de se faire un cĂąlin dans une baignoire, c'est ce qu'il dit. Pas du tout Ă  propos par rapport Ă  la situation. Tu ne t'es pas confus ? Bah confus t'insnites dĂ©jĂ . VoilĂ  ton peignoir. Ok. Et maintenant les yeux dans les yeux. Je veux t'entendre dire ce que tu as fait. Et pourquoi tu le regrettes. Bah Ă  cause de moi, on a rompu avec Mowgli. Quoi ? Je le regrette, parce que du coup,

  • Speaker #1

    on n'est plus que tous les deux.

Description

📍Le mea culpa📍



Les dessous de Savin, les rĂ©flexions et tribulations d’un parisien quarantenaire, gay et cĂ©libataire qui incarne sans le savoir mais avec perfection les Ă©mois de sa gĂ©nĂ©ration. 

Sébastien Savin est un auteur parisien en pleine crise de la quarantaine, dont les repÚres en général et les repÚres amoureux en particulier ont fortement été bousculés par cette époque sans dessus dessous: le début de la décennie 2020.

Une série audio "feel good", des personnages attachants et truculents.

Une fiction qu'on "binge" sans modération.

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Générique du show: "STATIC" composé par Stel.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents... Un film de NoĂ«l Ă  Paris... Ça sentait... Écrivez-nous ce que vous ĂȘtes et telles que vous ĂȘtes... Ça sentait... Comment dire ? Écrivez-nous ce que vous ĂȘtes et telles que vous ĂȘtes... La merde ? Ah oui, oui ça depuis un moment. Comme toi et Romain, mais tout le monde bave ! Mais vous ĂȘtes les nouveaux Beckham, Seb ! Et ça sentait aussi... C'est une p***. Un commencement de dĂ©nommĂ©. Ah mon vieux, oui c'est... C'est une chose, c'est... Mais c'est parce qu'on est en trompe-l'Ăąme. MĂȘme s'il y avait encore bien des nƓuds Ă  des nƓuds. C'est quoi la rĂ©serve de votre restaurant d'art ? Au thĂ©Ăątre, on dit que la recette est le nƓud du problĂšme. BĂątard ! LĂ , des problĂšmes... On m'a la boire ! Les maniobĂ©s ont virĂ© de la sĂ©rie. C'est pas ce qui manquait. Il a commanditĂ© mon licenciement. Des nƓuds d'accroche ? Des nƓuds dĂ©coratifs ? C'est que j'ai la courante de rentrer chez moi. Et les papillons ont des tĂȘtes de nƓuds ? Des nƓuds enlacĂ©s qu'on n'arrive pas Ă  dĂ©mĂȘler. Pourquoi ? Des situations Ă  la mormoineux. Parce que j'ai peur. Des croisements, appelĂ©s nƓuds ferroviaires, nƓuds de route. Oui. Des nƓuds courants. Non. Des nƓuds de tension. C'est de mes dĂ©sillusions dont j'ai peur. Le tout propulsĂ© Ă  la vitesse de 100 nƓuds. Je ne sais pas. Chez toi, et tu t'expliques. Avec beaucoup de neuneu aussi. Oui, tu vois, c'est moi. Je vais quand mĂȘme pas tenir la chandelle pour ta scĂšne de tueur. Les dessous de Savin. Les rĂ©flexions et tribulations d'un Parisien, gay, quarantenaire et cĂ©libataire. On va s'arrĂȘter lĂ . A Bertrand. Merci de m'avoir attendu. J'Ă©tais inquiet, j'ai vu que t'avais raccrochĂ©. Ça va mieux, oui. T'as vu, je lui ai pas envoyĂ© dire. Franchement, sans toi, j'aurais jamais osĂ© lui dire tout ça. C'Ă©tait bon. Merci mon ami. Je t'embrasse. Pourquoi t'es mou des bras ? Pourquoi tu fais pas le cĂąlin serrĂ© ? Pourquoi tu fais un cĂąlin mou des bras ? T'es pas fier de moi ? je viens d'avoir un message de lucas ah bah oui c'est le coup de feu il nous attend putain le pauvre il est long de vue romain vient d'arriver au restaurant avec cinq de ses collĂšgues Episode 19 Comment ça il est ? Le mea culpa C'est complet ce soir Je le sais je me suis occupĂ© des rĂ©vages et bu les... C'est le 8 novembre 2023 Je vais pas rien faire rentrer lĂ -dedans Paris, 8Ăšme arrondissement Vu la bruit C'est le culte Quoi ? Quoi ? Quoi ? 21h32 Le gueuleton Ă  l'envers M'est mort et y ovale Il gĂŽme C'est un nom ça ? Mais qui est-ce qu'est l'audace de s'appeler comme ça ? A part un troupeau de ses doigts Non tu peux me croire Bertrand c'est pas vraiment son truc ce genre d'animation Ă  Romain Alors C'est la bouĂ©e de Linkin-Bad, ah oui ! Hihihihi ! Les types se sont inscrits comme ça, tu aurais bien remerciĂ©. C'est une idĂ©e de Lucas. Tout est Ă  l'envers. Une M. R.F. Menu. Norakam C4. Macarons de cafĂ©. Usimarit. Kiramisu. Seigamore Edu Aetal. Plateau de cremage. Scootberth, c'est pas possible. Romain il aime bien quand les choses vont dans le bon sens. Simplement il aime bien quand les choses vont dans son sens. Nurs. C'est pas un or. DĂ©solĂ©. C'est un ours mal lĂ©chĂ© Romain. Il a tout de mĂȘme Ă©tĂ© lĂ©chĂ©. Par beaucoup de goĂ»ts. Alors une clope est 23 centimes. Je dĂ©teste ce genre de dĂ© de regroupement, bas de plafond, calmer mal Ă  l'aise. Regarde cet Ă©tĂ©, il n'est pas venu en GrĂšce parce que... Parce qu'il avait un sĂ©minaire, c'est ça ? Oui, oui, oui. Ah, bah oui. C'est pas parce qu'il ne peut pas nous inquiĂ©ter qu'il trouve qu'il y a des gros de redout. Oui, pas du tout. Pas parce qu'on parle mal et que j'ai froid. Et surtout, il n'aime pas les courges. Enfin, je veux dire les cuir... Les vitesses. Les cuir... Vitesses. T'as pas deux euros ? J'avais pas un euro il y a deux minutes. Alors une clope et 1,25€. Quand je le vois vraiment pas dĂ©barquer dans votre resto, avec ses potes du ministĂšre, et en plus tout le monde donne son nom Ă  l'envers. Ou alors il faudrait qu'il y ait sur le menu une promesse trĂšs allĂ©chante. Du style ? Du style, Ă©clate-moi le petit marron. Ça, ça pourrait le faire venir. Merci de ne pas me juger. J'aurais besoin d'un euro 83 pour un climat obligatoire. Et ça, c'est que c'est pas un prĂ©lĂšvement obligatoire ? Quelqu'un de trĂšs gĂ©nĂ©reux berce. Ça, ça dĂ©pend. Une fois t'es gĂ©nial. Merci ma belle. Le truc c'est que gĂ©nial c'est souvent un lien bien un peu fĂąchĂ©. Ah. Ce soir, devine dans quel coup tu es. Je crois que j'ai douillĂ©. Je dois y aller. C'est tout. Et pour moi le coup de grĂące. On filme Oscar, est-ce que... Hey ! Vous vous barrez ? Je t'emmĂšne dĂźner. Je te reconnais plus tard. Tu sais que t'as toujours la possibilitĂ© de mettre Ă  profit ta petite rĂ©pĂ©tition de ce soir Ă  laquelle j'ai eu la chance de......avoiner Romain et lui jeter Ă  la gueule tous les petits marrons que je trouverais dans ton restĂ© ? Ça, j'apprĂ©cierais dĂšs demain. Mais c'est pas pour aujourd'hui le grand soir. Fais la mouche sur ma bĂ©cane, toi. T'as plus de gueule. Bouge pas, je reviens. Tu sais, Seb. On est nĂ©s sous le mĂȘme arc-en-ciel. Toute notre enfance, on a chantĂ© Cruel summer en slip devant notre miroir. Ah, ça pafait nous les bananaramas. Sors-toi les doigts. J'ai un projet ? Je peux pas t'en parler ? Mais tant pis, bon bah je t'en parle un peu quand mĂȘme, mais ça va ĂȘtre un blast. Ça va ĂȘtre un sacrĂ© projet mon projet. C'est un projet qui va me projeter, tu vois. Il me faut encore un peu de temps pour le concrĂ©tiser, mais je te jure c'est un sacrĂ© projet. J'ai un projet. Et une sacrĂ©e vengeance. C'est qui que ça me fout ce projet ? Je suis pas une conseillĂšre de PĂŽle Emploi, c'est-Ă -dire que t'es en train de quillander une rallonge d'indemnitĂ© pour continuer Ă  fumer des scripts sur ton canapĂ© la mĂȘme telle fouette. J'ai juste besoin d'un peu de temps. Oh, puis fais comme tu veux. À la prochaine gamelle. Je vais encore la contre-amasser. Bonne soirĂ©e. Bonne soirĂ©e, Bac. Merci. Le jour de ma grande ablation, ma belle. Je t'oublierai pas. Je te lĂ©guerai la paix. T'en auras bien besoin. T'es une grande dame, Bertrand. AllĂŽ ? J'ai besoin de 10 euros. Pardon, mais j'ai plein mon centimĂštre, j'ai petit peu plein mon bout. Bah, j'aime les choses.

  • Speaker #1

    On a une idée.

  • Speaker #0

    Mercredi 8 novembre 2023. Paris, 8e arrondissement. Rue Labo ici. 22h27. Ah, Chanel. Il emportera pas au paradis de toute façon. Il ira pas. Oh oh ! Allez hop lĂ . Les petits canards. Est-ce que vous voulez que je vous dise ? Moi j'aime ça les petits canards dans mon bain. Tac. Hop. Allez, pas de quartier. Toute la famille canard. Il faut quand mĂȘme que j'inspecte la marchandise parce que, m'oublie, il a tendance Ă  pas se les mettre que dans le bain les canards. Petite bougie. Ou habitabilitĂ©. Et dĂ©shabillĂ©. C'est quoi ce miroir ? Il doit choper dans une flĂšche forĂȘt. Ça, c'est un miroir dĂ©formant. Ça, au moins, je ne l'ai pas volĂ©. Je ne peux pas encore organiser ma fuite Ă  Varennes. Alors j'en profite. Plus de job, pas de point de chute. Ça va venir. C'est pas si dĂ©sagrĂ©able. Je suis juste encore obligĂ© d'avoir Ă  cohabiter avec l'art Ă  papier de ce connard sur le rebord de la baignoire. Ne rien faire, ne rien dire, n'Ă©veiller aucun souci, sans ĂȘtre dupe de la situation. Ne pas bouger, pour l'instant. Et le moment venu, j'ai fait tout d'excellente. Ah ah ah ah ah ah ! Ça s'appelle la revanche rĂ©troactive. Vous connaissez ça, la famille Canard ? Ah oui, Seb, s'il te plaĂźt, venge-toi qu'on n'ait plus jamais retournĂ© dans les fesses de Mowgli. Oh, merde. Mercredi 8 novembre 2023. Paris, rue La BoĂ©tie. 22h38. Salut. Salut. Je te demande pardon Seb. Pardon de quoi ? Pour ce que j'ai fait. Nous y voilĂ . Tu le sais. Oui, j'ai appris, oui. Est-ce que tu me pardonneras un jour Seb ? On verra. Je t'en prie Seb. Et prĂ©sentement, je ne suis pas tout Ă  fait en position ni en tenue pour Ă©tudier les confessions et les mea culpa. Ne pleure pas, Romain. Je suis dĂ©solĂ©, Seb. Je comprends trĂšs bien que tu aies la... le seul... la saudade. Ça me vient en portugais. En train de me transformer en CĂ©sar Iaevora. La bite Ă  l'air et le bagnole. Je peux venir avec toi dans le bain ? Euh... Bah lĂ , c'est-Ă -dire que c'est pas tout Ă  fait comme ça que je voyais le truc. C'est bon, d'accord. Bave-lĂ  autre chose. Donc je suis pas certain qu'on soit les personnes adĂ©quates pour se les Ă©changer. Merci, cette bave. Merci. Attention, attention les canards. T'as l'air aussi douce. Ouais, ma petite crĂšme de chair aromazone. Walli wallou, enfin si je peux m'exprimer ainsi. Alors t'es au courant ? Oui. T'as pas l'air de le prendre trop mal. Euh, je le prends pas trop bien non plus. DĂ©solĂ©. Tu peux, oui, voilĂ . J'appuie fort ce mec. VoilĂ  mec, tiens. Bon, Ă©coute Romain, c'est complĂštement ridicule. Je sais que tu sais, tu sais que je sais que tu sais, bref. Et lĂ  on est en train de se faire un cĂąlin dans une baignoire, c'est ce qu'il dit. Pas du tout Ă  propos par rapport Ă  la situation. Tu ne t'es pas confus ? Bah confus t'insnites dĂ©jĂ . VoilĂ  ton peignoir. Ok. Et maintenant les yeux dans les yeux. Je veux t'entendre dire ce que tu as fait. Et pourquoi tu le regrettes. Bah Ă  cause de moi, on a rompu avec Mowgli. Quoi ? Je le regrette, parce que du coup,

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