Speaker #0dans les Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents. Filme de NoĂ«l Ă Paris. Raconter l'histoire d'une vie, c'est fatalement sĂ©lectionner les Ă©vĂ©nements qu'on va mettre en avant. Ăcrivez donc ce que vous ĂȘtes, et telle que vous ĂȘtes. Ăcrivez exactement ce que vous voulez. Ce n'est pas de la malhonnĂȘtetĂ© de notre part, ajoutera les guirlandes, le foie gras, si nous aussi, la neige brouillasse. On dĂ©crit juste les faits tels qu'on les a perçus. Comme toi et Romain, mais tout le monde bave. C'est une histoire d'angle de vue. Mais vous ĂȘtes les nouveaux Beckham, Seb. Longez, le point de vue se situe au-dessus du sujet. Je vous aime tous les deux. C'est l'angle qu'on prĂ©conise pour prendre un selfie. Je fais le repassage pour ma femme de mĂ©nage. Alice la trogne, c'est plus flasseur. Roberta, une grosse peignasse. On tend le visage vers la lumiĂšre. Oui, qui s'appelait Moubli. Ah Moubli, oui, c'est... Ce qui nous donne un aspect innocent et angĂ©lique. Mais c'est parce qu'on est en trompe-flĂšche. En contre-plongĂ©e, l'objectif est placĂ© sous l'objet ou le personnage. Si je squatte Ă rĂ©serve dans votre restaurant, on utilise cet effet pour crĂ©er un sentiment de supĂ©rioritĂ© ou puissance au cinĂ©ma. Ce bĂątard ! C'est beaucoup moins flatteur. Oh, mal Ă boire ! M'a fait virer de la sĂ©rie ! Aussi sous cet angle, on en les dit les mĂ©chants. Mais hier, bien sĂ»r. Non, demain ! Alors, plongĂ©e ou contre-plongĂ©e ? Il a commanditĂ© mon licenciement. Le dĂ©fi Ă©tant d'Ă©viter de se noyer enseveli par l'Ă©cume de nos congĂ©nĂšres. Oui, mon mec. Mon mec Ă moi. Le mec Ă moi et Ă beaucoup d'autres, j'en ai peur. La base du crapaud n'atteint pas la blanche colombe. On s'en fout. Ce crĂšme se lĂąche. Eh ben, quand tu vas l'entendre, qui est la colombe, qui est le crapaud, c'est que j'ai la courante de rentrer chez moi, pas chez lui. C'est encore et toujours une histoire de point de vue. Pourquoi ? Ou d'objectif mal dĂ©fini. Parce que j'ai peur. Vous avez compris le... le double Ă 5. Non, c'est de mes dĂ©sillusions dont j'ai peur. Les dessous de sa veau, les rĂ©flexions et tribulations d'un Parisien gay carottes m'a laissĂ© le taper. Mon pote, t'as l'encore dans le beau drap ? C'est le mois du blanc, Ă©pisode 18. Without me. Bon, puisque tu ne sembles pas ĂȘtre Ă l'article du suicide non plus... Merci, Lilia, pour votre discrĂ©tion. Quoi ? Qu'est-ce qui m'a... T'as la voix qui porte, Bert. Mes premiers clients, au mongleton Ă l'envers, sont arrivĂ©s. Merci de baisser les potards Mais quel bĂ»che Quand je l'ai rencontrĂ© Il Ă©tait barista de TGV Il m'a offert une mignonnette de pinard Je l'ai troussĂ© sur le capot de ma 206G J'ai payĂ© en gardant du mĂȘme Je l'ai rencontrĂ© sans moi Mercredi 8 novembre 2023 Ce serait qu'une tenanciĂšre de courte paille Oh merde, l'heure blanche 20h13 Seb, oui, je t'attends en salle J'arrive, Paris, rue des petits carreaux Restaurant de Bertrand et Lucas Pop, tu vas oĂč dans la salle aider luca no way pourquoi sauf erreur de ma part Ă la fĂȘcha d'ehoy ça sent la tourbe ton histoire alors tu prends le casque qui est ici quoi safety first moi je baisse le four pour Ă©viter que le Ă©tolette t'Ă©liffe qu'est-ce que tu fais dit l'antoctote de la nathie bertrand de mon cher et tendre de cembroise et toi tu me sais c'est quoi ces conneries de compagnie mais c'est pas le moment ça ça va ĂȘtre le coup de feu InquiĂšte pas mon chĂ©ri, tout est prĂȘt pour ton gueuleton Ă bouche. Ă l'envers ! I will come back very soon. Mais oĂč vous allez ? DĂ©solĂ© Lucas. Bertrand ? On fait Saint-Jacques de Compostelle et on vient. Bertrand ? Oui ? Tu sais que j'aime pas trop les deux ronds moi. J'ai que ça Ă te proposer. OĂč est-ce qu'on va ? Tu vas bien. Hein, c'est une surprise ? Genre E.V.J.G ? Enterrement de vie de garçon ? Dans notre cas, ça serait plutĂŽt un E.V.J.C. On t'a remonte vite con. 128 rue Laboissi. C'est mon adresse ça ? Allez monte lĂ dessus. Non Bertrand. Et en plus tu verras mon Ăąge. Oh putain ça me fait chier. OĂč est elle lĂ ? LĂąche toi tu vas te casser la gueule. A oĂč ça ? A mes poignĂ©es d'amis. Mais Bertrand mais tu vas hyper vite. C'est limitĂ© Ă 15. Bah ça devrait ĂȘtre limitĂ© Ă 15. Bah oui. Ils sont ouverts. C'est bien dans le but. Tu vas tellement vite Bertrand que j'ai des mouchons qui se collent sur la rĂ©cine ! On est un peu rouges... Ah bon ? Ah ouais, je sais plus dĂ©gager... Mais on va pleurer... Mercredi 8 novembre 2023. Paris. Rue La BoĂ©tie, 8Ăšme arrondissement. Oh, qu'elle est topĂ©e ! 20h47. Putain, les sensations... On t'orgueille l'Ă©chant au scooter... Wouah ! Top Gun Ă cĂŽtĂ©, c'est de la pisse ! J'fais quoi maintenant ? Bah tu montes chez toi et tu t'expliques. Ah bah oui mais... Il est pas en dĂ©placement ? Non non. Alors go. Tu veux pas venir avec moi ? Je vais quand mĂȘme pas tenir la chandelle pour ta scĂšne de rupture. Ah parce que je vais rompre ? Un peu mon devin. C'est fini l'indulgence avec les bonhommes mĂ©diums. Il va jamais vouloir me laisser partir. Il va tout faire pour moi de mieux. Je t'attends ici. Je suis sĂ»r qu'il peut ĂȘtre violent. Pas seulement verbalement, mais... C'est moi qui t'appelle. Laisse ton tĂ©lĂ©phone dĂ©crochĂ©, comme ça je saurais si ça se barre en sucette. Tiens, regarde, j'enregistre. Ok. Bon, bah j'y vais. T'es le meilleur ! Ouais. Tu m'entends toujours, Bertrand ? ArrĂȘte d'avoir les miquettes, t'es connectĂ© avec le PC de Ronisson. J'aimerais bien t'y voir, toi. C'est qui Kalaniak ? C'est moi Kalaniak. C'est qui qui va vous... ta raclĂ©e Ă son pervers narcissique de con concubin ? C'est moi qui va foutre sa raclĂ©e Ă son con concubin. VoilĂ , ça, j'aime entendre ça. Ăa, c'est mon plus. Ouais. Vas-y, dis-le tout. Ouais, ouais, ouais. T'as tes clĂ©s, au moins ? Oui, oui, oui, oui, mes clĂ©s. Sinon, tu dĂ©fonces la porte. Oui, bien sĂ»r. AprĂšs l'Ă©pisode du choceur, on est tous rassurĂ©s sur le fait que tu peux maintenant faire collant de ta... Bon, j'arrive. Salut. C'est toi. Je ne dis peu mot. Bon, lĂ , j'y vais. J'enfonce la clĂ©, j'y vais. Je tourne la poignĂ©e. Bonsoir. Il y a quelqu'un ? C'est moi, c'est Seb. L'appartement est grand. Attends, attends. Ah, te voilĂ . Putain, tu m'as fait peur. Non, ne parle pas, c'est moi qui parle. Je voudrais que tu me laisses parler sans m'interrompre. C'est hyper important et c'est hyper compliquĂ© pour moi d'avoir Ă te dire ce que j'ai Ă te dire. Comme si c'Ă©tait Ă moi d'avoir honte d'ailleurs. Ăcrase, je te dis. Ăcrase ! Je sais tout. Alors t'avises mĂȘme pas de parler. Je suis pas rentrĂ© parce que j'Ă©tais chez Bertrand et Lucas. Parce que j'ai appris Ă mes dĂ©penses que tu manigances derriĂšre mon dos depuis des plombes. Depuis le dĂ©but en fait, avoue. Ă vous, ta gueule, c'est moi qui parle. Spider Roro, avec son acadĂ©mique service trois piĂšces Ă par an, sans doute agrĂ©mentĂ© d'une grosse chaussette, parce qu'il ne faut pas se voiler la face, c'est pas le Machu Picchu non plus lĂ -dessous. Ta gueule, c'est moi qui parle. Spider Roro qui m'a foutu dans sa toile, Romain Lavoie, jadis surnommĂ© la quatre voix tellement il y avait de passage, s'est rachetĂ© une rĂ©putation en jetant son dĂ©volu sur le cĆur d'artichaut de la bande. Le dĂ©pendant affectif de village, ce neuneu de SĂ©bastien Savin. Ăa y est, ça va, j'ai compris ta lignĂ©e, dit-on. T'as beau avoir des chaussettes avec des doigts de pied sĂ©parĂ©s, t'es plus malin que je le pensais. Sapio sexuel. ExcitĂ© par mon intelligence et mon Ă©rudition. En vrai, je t'ai jamais foutu la gaule. DĂ©jĂ , il y a 20 ans, Ă l'Ă©cole de commerce, on sait pas pourquoi, tout le monde y est passĂ©. Sauf moi. Je peux en toucher une sans faire bouger l'autre. Alors je vois pas pourquoi, tout Ă coup, du haut de mes 45 ans bedonnant, je te foutrais Popole au garde-Ă -vous. Du coup, pour pallier Ă ce manque de cul, on rapatrie un michetot qui n'en a pas l'air. J'ai nommĂ© Mougli, celui qui a plus d'un tour sous son sari. Et puis on sera en trouble. De toute façon, un de plus, un de moins. Ăa peut te foutre Ă toi. Ă part ta petite gueule. Qui d'autre te fait de l'effet Ă toi ? Ta gueule, c'est pas une question, c'est moi qui parle. Et puis quand soudain tu commences Ă sentir que ça m'amuse plus trop toutes ces conneries, que je suis plus tout Ă fait focus, et que je quitterais bien volontiers cette partie pipĂ©e, lĂ c'est le moment de porter les stockades, en me faisant virer du job pour lequel tu m'as pistonnĂ© il y a 6 mois de ça. Pourquoi ? Because it's just giving plus de fun ? On va s'arrĂȘter lĂ . A Bertrand. Merci de m'avoir attendu. J'Ă©tais inquiet, j'ai vu que t'avais raccrochĂ©. Ăa va mieux. T'as vu, je lui ai pas envoyĂ© dire. Franchement, sans toi, j'aurais jamais osĂ© lui dire tout ça. C'Ă©tait bon. Merci mon ami. Je t'embrasse. Pourquoi t'es mou des bras ? Pourquoi tu fais pas le cĂąlin serrĂ© ? Pourquoi tu fais un cĂąlin mou des bras ? T'es pas fier de moi ? Je viens d'avoir un message de Lucas. Ah bah oui, c'est le coup de feu, il nous attend. Putain, le pauvre, il est rendu. Romain vient d'arranger au restaurant. Avec cinq de ses collaborateurs.