- Speaker #0
Hello à toi et bienvenue dans le podcast Les Dynaminaires. T'as forcément déjà lu beaucoup de livres sur le développement personnel, sommé des vidéos YouTube ou t'es peut-être encore inscrit à cette formation pour révéler la meilleure version de toi-même. Mais le constat actuel, c'est que rien ne s'enclenche. Il te manque toujours quelque chose. Tu stagnes et tu ne passes pas encore l'absence. C'est ok, on y était avec Eden.
- Speaker #1
Et c'est pour ça qu'on a créé Les Dynaminaires. Les Dynaminaires, c'est quoi ? Ces deux cerveaux qui fusionnent peuvent t'apporter un maximum d'outils, un partage d'expérience sans bout de chute, pour t'aider à devenir un meilleur entrepreneur authentique et bien dans ses bottes.
- Speaker #0
Moi, c'est Audrey Huard, dirigeante d'Audrey Huard Coaching, et ma promesse, c'est de te donner un max de pépites pour dynamiter tes freins afin de te rapprocher au plein potentiel.
- Speaker #1
Et moi, c'est Even Piericia, fondateur de Dojo Digital, et je m'engage à partager avec toi mon aventure entrepreneuriale vers l'exploration de mon plein potentiel.
- Speaker #0
On y va ensemble.
- Speaker #1
Salut Audrey !
- Speaker #0
Salut Tène, comment ça va ?
- Speaker #1
Ça va bien.
- Speaker #0
Ouais, t'es en forme ?
- Speaker #1
Ah il m'est arrivé une fois, je ne sais pas si c'est le moment d'en parler quoi.
- Speaker #0
Si, vas-y raconte, un film.
- Speaker #1
Une dinguerie. Écoutez, les amis, ça explique pourquoi on n'a pas enregistré les dynamineurs vendredi dernier. Parce que jeudi soir, je suis allé chercher des courses, vous savez, il a neigé, et là où je vis, il y a eu à peu près 15, même 20 centimètres de neige. Je vais récupérer mes courses à Troyes, et je prends l'autoroute pour entrer plus vite. Il était déjà 19h quand je prends l'autoroute. Et il se trouve qu'on était bloqué parce qu'un camion en dépasse un autre et se retrouve coincé dans la neige. Le mec est bloqué, donc il bloque les deux voies. Il y avait beaucoup de gens qui partaient sur les chantiers, visiblement, parce qu'ils étaient dans les petites fourgonnettes. Donc il y en a quelques-uns qui ont pris des pelles, des balais, pour déblayer sous le camion et lui permettre de retrouver l'adhérence à la route. Pour qu'il puisse partir. Tout ça, ça a pris une heure.
- Speaker #0
C'est pour ça que tu étais bloqué ? Je ne comprenais pas pourquoi tu étais...
- Speaker #1
J'avais plus que 6 km avant de prendre la sortie. Et je prends la sortie, du coup, au bout d'une heure. Il est 20h. Et en fait, en prenant la sortie, il y a un petit rond-point. Et là, il y a la roue avant qui tape contre le trottoir. Et qui, je pense, ça a un peu... bousiller la direction on va dire. Donc quand je roulais je sentais qu'il y avait un frottement. Je m'arrête sur le côté et en plus j'avais mon chien. Ça c'est important. Donc ceux qui connaissent...
- Speaker #0
Les courses et le chien.
- Speaker #1
Les courses et le chien. Alors pas les deux dans le coffre. Les courses dans le coffre et le chien à côté de moi. Il s'appelle Haru et ceux qui le voient, moi je l'emmène quand je peux un peu partout avec moi. Donc je m'arrête sur le côté et je me dis bon c'est un peu de neige qui est restée dans les cieux en fait et qui gêne. Donc je les enlève et tout et je roule et je vois qu'en fait ça continue de frotter. J'ai tapé fort en fait. Et moi j'habite en hauteur, j'habite à peu près à 200, 220 mètres d'altitude. D'accord. Tu vois. Et il y a une pente. Il y a une pente. Donc je traverse le premier village sans problème. Ça frotte un peu mais la direction elle tremble un peu tu vois. Ouais. Et au moment de monter, en fait la voiture patine. Elle patine, elle patine, elle patine. Donc, je ne peux plus avancer, en fait. Et il y a beaucoup, beaucoup de neige. Et là, je décide de prendre les courses. Donc, j'avais trois grands sacs, de prendre le chien et de terminer à pied, en fait. Ok !
- Speaker #0
La montée, en plus.
- Speaker #1
La montée, la montée. Il devait rester un kilomètre et demi.
- Speaker #0
Attends, mais tu avais combien de sacs de course ?
- Speaker #1
Trois,
- Speaker #0
trois sacs. Trois sacs de course, un chien et une montée.
- Speaker #1
C'est ça. Et beaucoup de neige. Il continuait de neiger. Il faisait nuit. Oui. Et il y a eu une coupure d'électricité entre temps. Donc, en fait, c'était dans le noir total.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Noir total, le chien, les courses. Deux sacs en craft, tu sais.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et un sac en tissu que j'avais pris, tu vois. Mais tu sais, pas en tissu, mais bon, bref. Un peu plus solide, quoi. Oui. Ça, c'est important pour la suite. Donc, voilà. Je décide de prendre le chien. Donc, je l'attache, la laisse et les courses. OK. Et j'y vais. Et en fait, je me rends très vite compte que le chien, ça ne va pas être possible. Oui. De le garder en laisse. Parce qu'il est chaud, il tire et tout. Et moi, ça me tire et tout.
- Speaker #0
Je suis un traîneau.
- Speaker #1
Sans le traîneau, c'est chiant.
- Speaker #0
J'avoue.
- Speaker #1
À moins que je surfe sur les courses, mais bon, c'était pas possible. Et je me dis, bon, vas-y, je le lâche. Je le lâche. Et ça fait deux mois qu'on l'a. Il ne comprend pas encore le rappel. Quand je l'appelle, il ne revient pas. Et puis, il est dans la neige, il kiffe sa life. Donc, il part, tu vois.
- Speaker #0
Mais non.
- Speaker #1
Oui, il part, il part, il part. Et moi, en fait, je regarde ses traces. Et je vois qu'il fait des zigzags, mais il reste sur la route. Parce que j'avais peur qu'il se barre dans le champ. J'étais à la campagne, donc des champs partout. Et en fait, je me rends compte que non, il reste sur la route. Et comme c'est une route qu'on a l'habitude de faire en balade, je me dis, au pire, il connaît le chemin. Et j'ai foi en lui.
- Speaker #0
C'est beau de ouf.
- Speaker #1
Et bref, tout ça, au bout d'une quarantaine de minutes. Je ne sens plus mes doigts, bien évidemment. En cours de route, il y a un des sacs qui se déchire parce qu'il frotte avec la neige. Il se déchire. Je perds quelques courses. Je rapatrie tout ce qui était dans le sac et dans les deux autres sacs qui restent. Compliqué aussi. Il se trouve que j'ai perdu quatre pots de yaourt à la vanille et un pot de crème fraîche dans tout ça.
- Speaker #0
À la vanille,
- Speaker #1
c'est très important. J'arrive à rentrer à la maison. Dans l'urgence, j'ai oublié de prévenir ma femme, qui était en pleurs. Elle s'imaginait... Bah oui, parce que je lui ai dit, j'arrive, je sors de l'autoroute. Donc, en général, j'en ai pour 5 minutes. Ah non, d'accord. Là, je ne lui ai pas dit. 40 minutes, sans nouvelles. Elle essaie de m'appeler, mais mon téléphone, je ne le sens pas. J'ai les mains prises. Et je n'ai pas pensé à... Ah non, mince. Ouais, un peu chaud, un peu chaud. Il faut prendre rentrée à la maison, tu vois. Et le chien qui... J'ai suivi ses traces, donc j'ai déposé les courses. Je l'ai suivi comme un trappeur. Comme un trappeur,
- Speaker #0
tu vois. C'est-à-dire le gars.
- Speaker #1
Je regardais, il est passé par là et tout le machin. Au final, il était loin, on l'a appelé, il est revenu. On l'a retrouvé, il était content. On s'est fait un bon feu de cheminée. Oui, tu m'étonnes. Donc, c'était une aventure dingue.
- Speaker #0
Mais ouais, c'est ouf parce que moi, je voyais et je me disais, mais attends, pour demain, me rendre au studio, la neige et tout. Moi, franchement, s'il y a un truc que je n'aime pas, j'aime bien la neige pour m'amuser, pour tout ça, sans problème. Mais alors, rouler sur la neige, oh là là, je déteste ça. Je suis nulle, je stresse. Ah, j'aime vraiment pas.
- Speaker #1
C'est pas agréable. Et de toute façon, là, cette période, même s'il n'y a eu que deux jours de neige, finalement, c'était suffisant pour créer suffisamment, beaucoup, beaucoup d'accidents, en fait.
- Speaker #0
De ouf, il y en avait partout. Et tu vois, toi, la preuve, tu as cassé ta voiture.
- Speaker #1
Ça m'est arrivé. Alors, aujourd'hui, on va parler de personal branding.
- Speaker #0
Oui, parce qu'on l'a abordé. On a terminé sur ça, d'ailleurs, sur l'épisode précédent. Donc, oui, nouveau sujet.
- Speaker #1
en disant que ce serait sympa d'en parler. Donc, let's go, on y va.
- Speaker #0
C'est parti. Et franchement, j'ai très, très envie qu'on commence par la question pépite que tout le monde nous pose, que tout le monde se pose quand on parle de ce sujet-là. Dan, est-ce que tu peux nous dire ce qu'est le personal branding ?
- Speaker #1
Eh bien, déjà, il y a cette notion de... C'est sa marque personnelle. C'est le fait de se rendre identifiable, de se différencier aussi par rapport à d'autres personnes. Et c'est vraiment comment exprimer sa personnalité sur les réseaux sociaux ou ailleurs. Et comment, à travers qui on est, à travers nos valeurs aussi, on en parlait dans l'épisode précédent, on peut se rendre identifiable et attirer des personnes qui résonnent avec notre histoire personnelle. Donc c'est vrai que c'est simplement exprimer comme ça. Et aussi, tout le monde peut avoir un personne au branding. Vraiment tout le monde. Il ne faut pas se dire qu'on... Je suis salarié, je n'ai rien à vendre et tout ça. Le personal branding, c'est vraiment l'expression de qui on est.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et puis, on s'adresse aussi à des personnes. Donc, c'est à qui est-ce qu'on souhaite s'adresser aussi ? À travers les sujets qui m'intéressent, à travers l'autorité dont je fais preuve aussi, le domaine d'expertise aussi que j'ai. Donc, je voulais aussi dire que le personal branding, quand on est entrepreneur, c'est d'autant plus important en fait.
- Speaker #0
Pour quelle raison c'est d'autant plus important ?
- Speaker #1
Parce qu'on va vendre quelque chose. On a une activité. Donc c'est plutôt qui est-ce qu'on va aider et comment est-ce qu'on va, à travers le personal branding, soutenir notre activité.
- Speaker #0
D'accord, ok. Mais du coup, un entrepreneur qui n'a pas de personal branding et un entrepreneur qui a un personal branding, ça va être quoi la différence ?
- Speaker #1
La différence, c'est que dans sa façon de communiquer, l'entrepreneur qui n'a pas le personal branding n'aura aucune emprise, aucune accroche, aucune stratégie aussi. pour s'exprimer. Il n'aura pas de direction. Il sera complètement perdu, en fait, devant son téléphone, disant de quoi je parle et à qui je m'adresse. Et vraiment, une personne qui a un personal branding, elle se connaît. Elle sait en fait quelles sont ses valeurs. Elle sait quelles sont ses zones d'ombre aussi. Elle accepte tout ça. Donc, il y a un gros travail aussi à faire là-dessus. C'est savoir qui on est dans sa globalité et pas ce qu'on attend de nous, en fait. Tu vois ? ou pas suivre des tendances ou des choses comme ça. Ce n'est pas ça le personal branding. Ça part vraiment d'un processus introspectif. Savoir quelles sont nos forces, qu'est-ce qui nous différencie, quel est notre caractère unique. Et quand tu sais ça, ça te donne une force incroyable pour communiquer après. Après, le reste, c'est de la stratégie sur quels réseaux sociaux je me mets, quels sont mes canaux de communication, quel est mon message. Et aussi, tu sais à qui tu t'adresses. Donc, tu connais très bien les personnes. Et tu réponds de manière plus, comment dire, ciblée et pertinente à leurs problématiques.
- Speaker #0
Ok, j'avais fait une conférence là-dessus et j'avais trouvé une phrase qui était hyper intéressante que j'ai envie de redonner et que tu me donnes ton avis là-dessus. Moi, j'ai souvent l'habitude de dire que le personal branding, c'est un peu aussi quelque part ta réputation, c'est-à-dire ce qu'on dit de toi quand tu n'es pas là. Qu'est-ce que tu en penses ?
- Speaker #1
C'est vrai, c'est aussi vrai quand on parle de branding pour des marques. Et je crois que c'est Jeff Bezos qui avait dit ça. Le branding, c'est ce qu'on dit de toi quand tu n'es pas dans la pièce. Ça s'applique également au personal branding. Et tu as raison de dire que la réputation participe à ça et nourrit aussi le personal branding. Parce qu'on a beau, encore une fois, est-ce qu'il y a une dissonance entre qui on prétend être et quelle est la réputation qu'on a.
- Speaker #0
Cette faculté que tu peux avoir à transmettre ce que tu es à l'intérieur de l'autre côté, version perception, c'est ça ?
- Speaker #1
Exactement. Parce que le branding, c'est... d'influencer la perception qu'ont les gens de nous ou de notre marque. Donc le personal branding, c'est aussi cet enjeu-là. Et d'influencer la perception. C'est-à-dire que si des gens, dans la réputation qu'on a, ça ne correspond pas à qui on est, en fait, il y a une dissonance. Donc il faut vraiment, et c'est des efforts de communication, savoir ce qu'on veut que les gens perçoivent de nous, dans notre authenticité, ça c'est aussi important. pour influencer aussi la réputation de notre marque et notre marque personnelle aussi.
- Speaker #0
Ok, très clair, très très clair. Merci beaucoup.
- Speaker #1
Avec grand plaisir, du coup, je prends mes notes. Alors,
- Speaker #0
oui, parce qu'on vous donne un peu de sens. On s'est dit on va structurer l'épisode et on a travaillé sur des questions chacun notre tour. Donc, du coup, on se balance nos questions comme ça. Donc, la première, c'est quoi ?
- Speaker #1
Non mais la question que moi je voudrais te retourner une fois pour donner cette définition, c'est aller tout de suite en termes d'investissement pour la marque personnelle. Est-ce que ça coûte ? Quel type d'investissement on doit mettre dans cette marque personnelle, dans la définition de la marque ?
- Speaker #0
Tu as ce qu'on appelle les ressources visibles. Évidemment, tu sais qu'à un moment, il y aura un minimum d'argent, un minimum de temps et évidemment un minimum d'énergie. Tu dois forcément travailler sur ces points-là. Par exemple, d'un point de vue timing, il y a toute une première phase où tu vas devoir construire ta marque personnelle. Et donc, dans la construction, ces étapes-là où finalement, tu vas, comme tu le dis, travailler sur toi-même, donc les valeurs, ton histoire, parce que c'est vraiment, le personal branding est composé, évidemment, de ta personnalité, mais aussi de ton histoire, de tout ce qui... compose complètement l'essence même de ta personnalité, au service du coup de ta marque. Ça, ça nécessite quand même du travail, ça nécessite du temps et ça nécessite de l'argent si tu n'es pas en capacité de le faire en autonomie. Tu vois, tu prends un coach qui va t'aider et t'accompagner à travailler justement sur, ok, qui tu es, ta vision, tes valeurs, ta mission, un peu l'épisode qu'on a fait en amont, mais là, pour le coup, beaucoup plus détaillé. L'énergie fatalement aussi, parce que quand tu vas commencer à t'investir, c'est de l'investissement quand même personnel, c'est ton histoire, c'est... ton vécu que tu mets au service d'une communauté, au service d'une cause, au service d'une marque. Donc forcément, tu vas dégainer de l'énergie en ce sens. Ça, moi, je dis que c'est essentiellement les ressources visibles. Mais je pense qu'il y a des ressources qu'on ne conscientise pas, que j'ai nommées les ressources invisibles. Très, très compliqué. Visibles, invisibles. J'ai été très, très loin, les gars. Mais en fait, je pense qu'il y a des ressources comme ça, par exemple. Écoutez, observez. Essentiel parce que je pense que quand on construit une marque personnelle, on va lancer des premières actions. Et en fait... Tu dois forcément capitaliser sur l'écoute, l'observation, le retour que les autres vont te faire parce que tu vas devoir faire des allers-retours. Ça nécessite forcément cette ressource-là pour pouvoir avancer, pour pouvoir t'améliorer et pour comprendre pour quelles raisons ça fonctionne et ça ne fonctionne pas. Construire sa marque personnelle, tu ne peux pas rester dans une bulle, c'est impossible. Il te faut forcément les retours. Un exemple très parlant, ça arrive très souvent chez les coachs. Quand tu sors de coaching, souvent c'était très technique. En fait, on t'a... formés sur énormément de choses, mais qui sont très pointus et très techniques. Et du coup, toi, quand tu arrives sur le marché du coaching et que tu vas commencer à parler, l'erreur qu'on peut faire, c'est quelque part d'être un peu trop technique, d'avoir un jargon professionnel qui n'est pas compréhensible de tout le monde. Et en fait, si tu n'écoutes pas les retours, quelque part, ça met un coup de canive dans ton personal branding.
- Speaker #1
D'accord, ok. Tu peux expliquer cette partie-là, ce que tu viens de dire à l'instant ?
- Speaker #0
Ça peut être des jargons que tu peux entendre très souvent, par exemple, maintenant on en parle de plus en plus, mais les croyances limitantes. C'est quoi vraiment une croyance limitante ? Ça peut être aussi l'intelligence émotionnelle, c'est un sujet très large. Ça peut être des notions que nous, on utilise de manière quotidienne, sur lesquelles on réfléchit de manière quotidienne, qui sont ancrées dans notre mode de vie, mode de communication. mais qui ne sont pas compréhensibles de tout le monde. Et donc, du coup, tu vas commencer à amener de la technique dans ce que tu fais. Et donc, du coup, en face, tu vois, ça ne percute pas parce qu'il faut une connexion. Et il n'y a pas cette connexion-là quand tu ne parles pas directement sur le même langage que la personne qui t'écoute ou la personne qui te lit. Donc, tu vois, c'est reprendre, tu vois, justement, les retours, les feedbacks que les gens peuvent te faire, qui peuvent mettre des coups de canif dans, pour le coup, ton personal branding. Donc, écouter, observer, ressources invisibles. résilience et échec aussi extrêmement important parce que tu vas te manger des murs c'est indéniable quand tu commences à construire ton personal branding, évidemment qu'il va y avoir des flops, c'est à dire que le but du personal branding pour créer cette fameuse réputation donc tout ce que tu as évoqué c'est évidemment de savoir qui tu es, de connaître ta personnalité ton histoire et donc du coup forcément tes réussites mais aussi tes échecs et donc du coup t'en parles et parfois ça fait des flops, tu vois quand t'es trop technique ça peut faire des flops, quand... Je ne sais pas, quand par exemple, tu vas parler d'un échec, ça peut aussi faire des flops. Donc c'est, ok, développer cette notion de résilience à l'échec. Ça aussi, c'est important. Tu l'as dit, mais je le redis forcément, ressources invisibles, faire preuve d'authenticité. Et je rajouterais aussi quelque part de vulnérabilité. Parce que pour que... Il lève le doigt. Ça veut dire, ouais, je suis d'accord. Parce que, à mon sens, pour qu'il puisse y avoir authenticité, il doit y avoir vulnérabilité. Mais pour... que ton personal branding fonctionne. Et là, je ne sais pas si tu vas être d'accord, mais à mon sens, il y a quand même un certain équilibre à avoir. Parce qu'il faut que tu sois à la fois expert et que tu prouves ton expertise, soit en parlant sur des sujets, soit en apportant une expérience, soit sinon en intervenant, donc quand tu es invité ou autre, sur des sujets qui assoient quelque part ta légitimité. Et tu dois donc avoir ce volet-là. Et en même temps... travailler cette vulnérabilité. Pourquoi c'est une question d'équilibre ? Parce que si tu es trop vulnérable, si tu ne parles que de tes échecs, sans parler de ton expertise, l'impression que tu vas laisser, c'est ouais, ok, bon, il ramasse quoi En revanche, si tu parles beaucoup de tes réussites, sans parler de tes vulnérabilités, on va dire le gars, il se la pète, de ouf C'est pour ça qu'il faut trouver un certain, l'équilibre parfait entre les deux, asseoir son expertise, faire preuve de vulnérabilité pour créer cette connexion authentique.
- Speaker #1
Tu sais, j'ai un exemple qui est parlant. qui est parlant de dingue sur ces notions de vulnérabilité. Si on parle de storytelling, regarde Superman et Batman.
- Speaker #0
Oh, j'adore !
- Speaker #1
Tu vois, Superman, on ne s'identifie pas du tout à ce personnage, parce que c'est l'homme invulnérable. Le mec qui résiste aux balles, il a des lasers, enfin voilà, il est invulnérable. Pourquoi est-ce qu'on s'identifie plus à Batman ? Parce qu'on a son histoire. On comprend, il a perdu ses parents, il avait 10 ans, tu vois, il a vécu avec ce vide en lui. Et on comprend en fait son combat et on comprend pourquoi est-ce qu'il est devenu Batman. Exactement. Parce qu'on a son histoire. Même si on a celle de Superman, mais au final, Superman, c'est un surhomme. Batman, c'est un homme normal qui fait des choses extraordinaires. Exactement. Et tu vois, lui a trouvé son équilibre. Parce que... il a ses réussites, mais il montre aussi ses vulnérabilités. Et il montre qu'au final, ça n'est qu'un être humain aussi. Mais qui, dans ses moments de... Il fait des trucs de ouf,
- Speaker #0
quand même. Un peu, ouais. Tu m'étonnes.
- Speaker #1
Et ça permet aussi de dire, je crois que c'est le Big Boss de Pixar qui dit ça, il dit qu'en fait, les gens s'identifient beaucoup plus à un personnage qui montre ses vulnérabilités qu'à un personnage qui réussit tout le temps.
- Speaker #0
C'est QFD. C'est ça, hein ? C'est exactement ça, parce que t'appelles le cœur directement.
- Speaker #1
Et dans votre storytelling, parce qu'il y a cette notion aussi d'histoire personnelle, on en parlait dans un des podcasts, c'est embrasser aussi notre part nombre. Et ça fait aussi partie de notre histoire. Il ne faut pas non plus le cacher ou l'éluder ou le mettre sous le tapis. C'est accepter aussi que... On a des facettes sombres, pas forcément reluisantes ou glorieuses, mais ça fait partie de nous. Ça compose aussi l'histoire personnelle.
- Speaker #0
Complètement. Là, on vient justement de parler sur l'authenticité et la vulnérabilité. Je vous redonne le fil. Ressources visibles, le temps, l'argent, l'énergie. Ressources invisibles, écouter, observer. La résilience face à l'échec. L'authenticité, la vulnérabilité. Et le dernier que j'ai envie de souligner, c'est la signature aussi. Personnel, c'est ce truc-là qui va faire qu'on te différencie. Ça peut être, par exemple, une couleur. Pour ne citer personne, le jaune, par exemple. Et c'est intéressant parce que ça fonctionne vraiment, mais ça peut être aussi un accessoire. Par exemple, il y a des personnes sur LinkedIn, tu les reconnais directement parce qu'ils vont avoir une casquette. Tu as d'autres personnes...
- Speaker #1
On peut même l'écrire, le mec à la casquette. Le mec,
- Speaker #0
exact. Là, tu vois, tu as la rêve. Donc, c'est ça, en fait, le mec à la casquette. Ça peut être, tu vois, des personnes aussi qui ont un décor. particulier que tu reconnais directement parce que c'est le même décor systématiquement ?
- Speaker #1
Diorogan, son fameux rideau rouge.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Eden, son fameux rideau bleu. C'est beau,
- Speaker #0
évidemment. Tu peux retrouver quelque part aussi parfois des mots, des expressions qu'on entend sur cette personne-là.
- Speaker #1
Thibaut InShape.
- Speaker #0
Damn ! Exactement.
- Speaker #1
Un gimmick, ça s'appelle un gimmick.
- Speaker #0
C'est ça. Tu vas avoir ce genre de choses-là ou des détails. Par exemple, les lunettes rondes. Alors... Pour ceux qui savent, moi, j'adore Simon Sinek, donc les lunettes rondes de Simon Sinek, le col roulé de Steve Jobs. Tu vois, tous ces détails-là qui permettent une signature physique reconnaissable rapidement. Et c'est intéressant, t'allais dire ?
- Speaker #1
Non, j'ai dit c'est top.
- Speaker #0
Ouais, de fou. Et ça compose, par exemple. Moi, je vois, j'entends de plus en plus. En fait, je suis arrivée dans la pièce, j'ai regardé, il y a du jaune. Audrey, elle est là, elle n'est pas là. S'il n'y a pas de jaune, j'ai su que tu n'étais pas là. Tu vois, et j'entends même souvent la femme en jaune, celle qui est tout le temps en jaune. Quand on parle de moi, quand je ne suis pas là, c'est ce qui permet quelque part de différencier. Et le ton, quelque part aussi, qu'on va utiliser l'énergie qu'on peut laisser rentre dedans aussi. Donc là, on est sur les ressources invisibles.
- Speaker #1
La signature énergétique.
- Speaker #0
Évidemment, c'est tout à fait ça. Exactement. Mais d'ailleurs, l'un nourrit l'autre. Tu vois, dans cette notion d'authenticité, c'est-à-dire qu'il faut quand même une certaine forme de cohérence. Moi, j'ai le jaune. Mais si j'arrive dans une pièce et que c'est plein, tu vois, c'est plat-place, c'est... Non, c'est plat ou c'est plan-plan. C'est plutôt dans ce sens-là. Ça ne marche pas parce que l'énergie, le jaune, c'est l'énergie, c'est le soleil et c'est aussi ce qu'on dit de moi. Donc, ça colle. Il faut qu'il y ait quand même une certaine forme de cohérence.
- Speaker #1
Oui, bien sûr, carrément. J'étais en train de réfléchir à quelle serait ma signature. À un moment donné, je me suis dit, deux jeux digitales, pourquoi pas un kimono ?
- Speaker #0
On en avait parlé, je m'en souviens.
- Speaker #1
Pourquoi pas un kimono ? Pourquoi pas ?
- Speaker #0
C'est quoi si tu ne veux pas le kimono ? opte pour le bandeau le bandeau à la Naruto en tout cas j'y pense mais il faut un petit élément mais là je suis en train de travailler le sourire bien sûr je suis en train de travailler ça, c'est parfois pas quelque chose que tu portes de manière continue c'est peut-être quelque chose qu'on retrouve quand par exemple on est en train de regarder quelque chose un podcast ou sur tes contenus ce que tu dis porter un kimono ton avatar... Pendant un temps, il portait un kimono de mémoire.
- Speaker #1
Oui, il y est.
- Speaker #0
Tu vois ? Tu montes là-bas, je regarde. Mais tu vois, ça, ça te différencie. Et donc, dans ces ressources-là, on était sur la dernière phase des ressources invisibles. Et je vais terminer avec les ressources stratégiques très rapidement. Évidemment, la patience, parce que c'est un marathon, les gars. Vous allez mettre des actions, ça ne paiera pas de suite. Ne changez pas. de plan, continuer à aller en direction de ce que vous étiez dit, de votre vision avec les mêmes idées, pour que ça puisse prendre forme. Parce qu'au départ, on ne disait pas de moi que j'étais la meuf en jaune, pas du tout. C'est-à-dire qu'au fur et à mesure, à force de développer ça, ça marche. Et comment on le développe ? Le deuxième point, c'est en lien avec les relations. C'est-à-dire tout ce qui est réseau, réseautage, événements dans lesquels on intervient, prise de parole, invitation sur des podcasts, créer son propre podcast sans vouloir faire de pub. Mais en fait, c'est surtout dans tout ça où finalement, on va commencer à appuyer ton personal branding. Et le dernier, c'est l'alignement. C'est exactement ce qu'on disait. Si ton personal branding ne reflète pas ton histoire, ne reflète pas qui tu es, tu vas te manger un mur. C'est indéniable parce qu'on a tous, et je le dis, je le dis souvent et je le dis là, on a tous un radar à bullshit. On sait, ça pue le faux, ça pue quelqu'un d'autre, ça se ressent. Et donc, du coup, forcément, tu vas dans le mur. Le personal branding, c'est... bourré d'idées reçues. Tu vois, là, il y a plein de trucs que tu te dis en général. Des petites phrases comme ça. Et d'ailleurs, ça, c'est un point qu'on s'était dit qu'on travaillerait. Est-ce que toi, t'as des idées reçues comme ça que t'as envie de balayer ou en tout cas de mettre à la conscience des gens ?
- Speaker #1
Clairement. En fait, quand on parle de personal branding, et tu parlais de radar à bullshit, c'est un piège dans lequel on peut très vite tomber quand on se dit, il faut mon personal branding. On se dit, d'une part déjà, c'est réservé aux célébrités, aux influenceurs.
- Speaker #0
Oui,
- Speaker #1
carrément. En fait, non. Et n'importe qui peut, du jour au lendemain, développer son personal branding. Moi, ça me fait penser à une personne que j'avais en formation qui est salariée, du coup. Mais elle me dit, ouais, mais j'ai envie de parler de ça parce que c'est un sujet qui me passionne, parce que je sais que je peux aider des gens et tout. Et elle me dit, mais je n'ose pas parce que je travaille dans une boîte et ce sera mal vu et tout ça. Mais en fait, non. Je lui ai dit, non, en fait. Demain, tu peux aller sur LinkedIn, dire que... tu es telle personne que tu fais ça, c'est toi, en fait. C'est ta personnalité. Et tu ne dois pas t'effacer par rapport à ta boîte, en fait. La boîte, c'est juste l'endroit où tu travailles. Ça ne te définit pas en tant que personne. Et tu n'as pas besoin d'être une célébrité ou un influenceur ou une influenceuse pour faire ça. Donc ça, c'est déjà la première idée reçue. N'importe qui, n'importe quel individu peut développer sa marque personnelle et en a le potentiel.
- Speaker #0
D'ailleurs, je me permets juste une petite phrase. C'est que conscientiser une chose, Vous avez tous un personal branding. On a tous une réputation, c'est-à-dire que tous, on laisse une certaine forme de signature quand on sort d'une pièce. C'est à vous de la travailler pour justement qu'elle soit façonnée à votre image.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. Deuxième idée reçue, quand les entrepreneurs se lancent, ils se disent, déjà en termes d'identité, ils se mettent derrière, se cachent derrière le nom de leur boîte. D'accord. Ils se disent, ça y est, j'ai mon logo, j'ai ma boîte. Ça suffit en fait à... à me rendre identifiable et tout ça. Et ça, c'est confondre déjà l'identité de marque. Un logo et un nom d'entreprise, ça n'est que l'identité de marque. Ça n'est pas l'identité personnelle. Et les gens s'identifient beaucoup plus à des personnes qu'à des marques. Donc, ne vous cachez pas derrière votre nom d'entreprise. Ça n'est pas vivant, ça n'est pas organique. Il y a assez peu d'emprise. Les gens ont besoin de voir et d'entendre qui se cache justement derrière cette activité.
- Speaker #0
Comment tu définis justement ce cash derrière le nom de leur entreprise ?
- Speaker #1
En gros, c'est qu'ils vont avoir entreprise, je ne sais pas, Tartampion, par exemple. Et de parler de chez Tartampion, nous faisons ci, nous faisons ça. Voici nos services, etc. Quand on a une communication, on va dire classique et lambda, parce qu'on se dit c'est comme ça qu'il faut communiquer quand on est un professionnel. On fait exactement ce que fait 99% des gens, en fait. La marque personnelle, c'est justement se différencier. C'est justement trouver son caractère unique. Et pour ça, il faut incarner aussi sa marque. Ce n'est pas parce que tu mets un logo, un nom, que ça y est, c'est bon, c'est fini. On est dans un univers tellement concurrentiel aussi, où tout le monde est expert, où on croit que tout le monde est expert, où on pense que tout le monde est expert. Et comment, justement, je me démarque ? Se démarquer, c'est aussi communiquer sur qui on est, ce qu'on fait, pourquoi est-ce qu'on fait ce qu'on fait. c'est quoi notre mission et c'est aussi aller à la rencontre des gens. Je sais que ça peut être difficile et je vois très bien quand je le dis les personnes qui sont introverties et qui se disent peut-être que c'est confortable aussi de se cacher derrière ma marque ça demande un petit peu de courage mais une fois que c'est fait c'est tellement plus nourrissant d'aller à la rencontre des gens et d'échanger avec les gens et forcément ce sera clivant. forcément, ce sera clément parce qu'il y a des gens, plus on affirme qui on est, plus on polarise. Mais il faut accepter aussi de polariser.
- Speaker #0
Quand tu dis du coup, se cacher derrière sa marque, en fait, Simon Sinek dit une phrase en anglais qui est beaucoup mieux dit que ce que je vais faire, mais c'est un peu ça. Finalement, ça reprend ce concept-là. Les gens n'achètent pas ce que tu vends. Ils achètent la raison pour laquelle tu le vends. C'est ça. C'est ne pas oublier que tu peux capitaliser sur ton produit à 300%.... Tu ne toucheras jamais le cœur d'une personne. Ce n'est pas pour rien si les gens se lèvent le matin pour faire la queue 10 heures pour le dernier iPhone. Ce n'est pas parce que c'est l'iPhone, c'est pour la raison pour laquelle Steve Jobs a créé justement l'iPhone. C'est ça en fait. Les gens n'achètent pas le produit, ils achètent la raison pour laquelle il existe.
- Speaker #1
Exactement. D'où le fait, tu parles de Steve Jobs, c'est quelqu'un qui a fortement communiqué aussi sur le fait de penser différemment, sur le fait de… Exactement. D'avoir une vision. J'ai regardé une vidéo de lui récemment. Le mec, il avait 15 ans d'avance. Il savait pertinemment où il voulait aller. Le mec, il voulait réduire déjà la taille des ordinateurs. Je le rappelle, c'était la taille d'une armoire, il y a une vingtaine d'années. Et lui, il disait, bientôt, ça va tenir dans une poche. Waouh ! Ça, c'est de la vision. Et bientôt, ça va coûter très peu cher et ce sera accessible à tous. Après, ça coûte un salaire, mais... Ou un SMIC.
- Speaker #0
Oui, mais j'avais lu aussi qu'il disait, en fait, j'ai pas pour objectif, en fait, de faire des produits pas chers parce que je sais que je vais ouvrir une voie que les autres vont copier et eux, ils feront des produits moins chers. Donc, tu vois, lui, il disait, son claim, c'était justement de rendre accessible la folie, que chaque génie puisse exprimer sa folie et son innovation à travers des outils qui sont pensés différents pour eux.
- Speaker #1
Oui. Oui, c'est vrai qu'il y a cette notion de design, d'accessibilité,
- Speaker #0
de simplicité.
- Speaker #1
Et donc, tout ça... Oui, ça a attiré des gens qui partageaient ces idées-là.
- Speaker #0
Exactement, c'est ça.
- Speaker #1
Une autre idée reçue, c'est qu'on se dit que le personal branding, ça ramène à parler uniquement de soi. Pourquoi ça ne te fait rien ? Ça me fait rire parce que c'est vrai. C'est une idée reçue que même moi, j'avoue que j'ai. Parce qu'on voit des centaines de contenus sur les réseaux sociaux de gens qui sont face caméra. En fait, c'est cette notion de narcissisme.
- Speaker #0
Ah, c'est-à-dire si je capitalise, je suis narcissique, c'est ça ?
- Speaker #1
Voilà. En fait, on se dit que c'est pour les gens qui aiment parler d'eux, qui aiment tout ramener à eux. Mais n'oublions pas que, justement, quand on est dans l'entrepreneuriat, et c'est 90% des gens qui nous écoutent sont des entrepreneurs, des solopreneurs, moi, je dirais que n'oublions pas que nous sommes là pour servir quelqu'un à travers un don, un talent qu'on pourrait avoir. Et nous sommes le messager, en fait. Et ce n'est pas nous qu'on met en avant, on met en avant le message à travers nous.
- Speaker #0
Tellement.
- Speaker #1
Donc, une fois qu'on... Et je pense que c'est important de conscientiser ça, parce que j'avoue, même moi aussi, il y a quelques années de ça, vous savez, moi, j'ai un gros syndrome de l'imposteur, tu vois. Et c'est hyper difficile quand on a ça de se mettre en avant. Hyper difficile de se dire, mais est-ce que je suis légitime pour parler de ça ? Est-ce que je suis la bonne personne ? Est-ce que j'ai le droit d'être là ? parce que je mérite d'être là. Mais quand on comprend qu'il ne s'agit pas de nous, il s'agit de ce qu'on a à apporter.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Et une fois qu'on a compris ça, ça décomplexifie les choses.
- Speaker #0
Complètement.
- Speaker #1
Et finalement, ce n'est pas tant notre personne qui compte, mais c'est le nombre de personnes qu'on peut aider ou accompagner à travers qui on est et ce qu'on fait. Moi, je ne suis pas... spécifiquement introverti. Je peux comprendre qu'en plus de ça, si tu rajoutes des personnalités introverties, ça peut paraître tellement insurmontable.
- Speaker #0
Oui, mais Steve Jobs est quelqu'un d'introverti. Ce n'est pas antinomique avec le fait de travailler son personal branding. Au contraire, je pense qu'il faut de tout. Justement, si tu es introverti et cette notion d'introversion va parler à toutes les personnes introverties. C'est ça. Ça ne doit pas être un frein. Mais par contre, tu dois conscientiser que ça peut être une force aussi. C'est ce sur quoi tu vas capitaliser.
- Speaker #1
Exactement. Tiens, j'en ai encore deux. Vas-y. Une qui consiste, une idée reçue du coup, sur le personal branding, qui consiste à dire, mais il faut que je sois sur tous les réseaux sociaux et que je suive toutes les tendances.
- Speaker #0
Carrément. C'est vrai que c'est, oh là là, de fou.
- Speaker #1
La réponse est nine.
- Speaker #0
Nine ? Non, no.
- Speaker #1
Yet. Parce qu'il faut, dans un premier temps, être là où notre communauté se trouve. et pas multiplier les réseaux sociaux. L'idée, ce n'est pas d'être partout, c'est d'être efficace là où on rencontre notre communauté, là où on a plus d'impact. Donc si c'est Instagram, c'est Instagram. Si c'est TikTok, c'est TikTok. Si c'est LinkedIn, c'est LinkedIn. Parce que tu parlais aussi de l'investissement, il ne faut pas non plus penser qu'on doit poster tout le temps, tous les jours, et tout le temps devant notre téléphone à faire des vidéos. Ce n'est pas ça. Déjà, d'une part, il y a cette notion de format. Quel format fonctionne le mieux ? Est-ce que c'est une photo ? Est-ce que c'est du texte ? Est-ce que c'est du storytelling ? Est-ce que c'est un live ? Est-ce que c'est un podcast ? Est-ce que c'est une vidéo ? Enfin, voilà quoi. Et puis, la dernière idée reçue que j'ai identifiée, c'est que le personal branding s'est gravé dans la roche.
- Speaker #0
Ça fait deux fois, quoi.
- Speaker #1
Ça fait deux fois. Et c'est exactement comme l'épisode précédent, quand on parlait de la vision. des missions, enfin de la mission des valeurs. Je disais que c'était organique et je le répète, le personal branding c'est quelque chose d'organique, de vivant et qui évolue avec notre expérience, avec les gens qu'on rencontre, avec la vie qu'on a, avec les défis auxquels on est confrontés, avec la vie tout simplement et ne pas se dire que en fait, c'est pas une photographie à l'instant T le personal branding, c'est qui on est. à l'instant T. C'est qui on est, en fait. Et nous sommes des êtres humains qui évoluons, donc le personal branding évolue en même temps que nous et s'enrichit. Donc, c'est quelque chose qu'on revoit constamment et qu'il faut aussi s'interroger, je ne sais pas, peut-être une fois par an, faire le point, se dire, est-ce que le personal branding que je présente est en adéquation avec la personne que je suis aujourd'hui ?
- Speaker #0
Exactement, parce que c'est comme tout, dans tous les cas, tout est vie et tout est croissance dans un sens comme dans l'autre. Donc, rien n'est gravé dans la roche, pour le coup, vraiment grosse dédicace. Mais parce que c'est important de le conscientiser, on peut se créer de vrais blocages quand on évolue, mais que le personal branding n'évolue pas. Du coup, on n'est complètement plus en adéquation avec. Et puis, c'est contre-productif aussi à la culture de feedback. avoir cette culture-là, aller chercher le feedback pour s'améliorer, mais ne pas s'améliorer derrière, c'est contre-productif. Donc ça ne marche pas.
- Speaker #1
J'ai fini mes idées reçues, mais ce que tu viens de dire me fait penser à une chose. On peut aussi parfois avoir une vision erronée, une perception de soi-même erronée. Donc, tu parlais de feedback. Le feedback, c'est important parce que ça permet de relativiser et d'avoir le point de vue et la perception d'autrui. Et c'est pour ça que l'altérité, l'autre, il sert à quelque chose. Il sert à nous renvoyer une image un peu moins autocentrée de qui on est. Parce qu'à l'intérieur de nous, on a une perception de nous-mêmes. qui n'est pas forcément partagée par d'autres personnes. Et on peut avoir de très bonnes surprises quand on interroge les gens. Les gens nous disent Ouais, mais t'es comme ça ! Ah ouais, je ne pensais pas ça de moi ! Et finalement, quand on a le retour des autres, ça permet de nous nourrir aussi. Cette notion aussi de feedback nourrit et fait grandir notre personal branding.
- Speaker #0
Carrément.
- Speaker #1
Alors Audrey, quelles sont les étapes ?
- Speaker #0
En fait, moi, j'en ai décelé plusieurs. La première, mais on va la balayer rapidement parce qu'on en a quand même déjà beaucoup parlé, c'est de poser les fondations. Et pour poser les fondations, évidemment, on ne le redira jamais assez. Écoutez l'épisode précédent s'il y a besoin. Mais ce travail de valeur qui est quand même socle, évidemment, de vision, etc. Mais dans un premier temps, de valeur. Deuxièmement, définir sa vision et son pourquoi. Même chose, on l'a vu. Je vais juste accentuer sur le pourquoi parce qu'on a travaillé la vision. Quelque part qui ressemble un peu au pourquoi. Mais ça rentre dedans parce que le pourquoi, il y a cette notion-là intrinsèque, mais il y a aussi cette notion de vision à travers. OK, projection, visualisation. Dans cinq ans, comment je veux que les gens me décrivent ? On peut se poser cette première question-là. Si vous voulez une autre question opérationnelle, ça peut être si ma marque pouvait changer une seule chose, ce serait quoi ? Ça aussi, ça peut vous permettre de travailler sur votre pourquoi. Et enfin ? Quelle est l'émotion que j'ai envie de transmettre à mon audience ? Par exemple, moi, c'est l'énergie, c'est l'impact. Et je veux systématiquement que quand je prends la parole, peu importe sous quel format, il y a ce truc-là qui se traduise à la fois cette énergie et à la fois cet impact. Donc, c'est quelle est la signature émotionnelle que vous voulez laisser ? Première étape, poser les fondations. Deuxième étape, donner vie à votre identité. Vous l'avez travaillé à travers vos valeurs, à travers votre mission, votre vision, votre pourquoi. Maintenant, donnez vie à votre identité. Et pour ça, l'idée, c'est de travailler sur son identité visuelle. C'est-à-dire, OK, maintenant, comment je vais me différencier ? Qu'est-ce qui va rendre ma marque un petit peu reconnaissable ? Comme je vous le disais, la couleur, la police, la casquette, l'accessoire, la photo, le logo, vous mettez ce que vous voulez. Mais qu'est-ce qui va vous permettre de rendre votre marque reconnaissable ? Ensuite, OK... Soyez cohérents, ça on l'a dit et on le redit. C'est-à-dire que si je suis une personne assez fun et accessible, quelqu'un qui envoie de l'énergie, je ne peux pas avoir un visuel minimaliste. Ça ne marche pas en fait parce qu'il faut que quelque part ce que vous allez choisir pour votre marque d'un point de vue visuel reflète aussi ce que vous êtes et ce que vous voulez donner. Donc soyez cohérents. Évidemment, ce que vous allez montrer, c'est clairement ce que vous êtes. Soyez authentiques aussi. Pour ça, n'hésitez pas peut-être à créer un mood board sur Pinterest. Ça marche bien. On va mettre un petit peu les images qui nous parlent, les couleurs qu'on aime bien, les mots qui nous inspirent, l'impact qu'on veut avoir. Créer ça pour garder toujours en tête, ou plutôt garder visuellement quelque part, cette idée, tu sais, comme toi, tu l'avais avec ton affiche qui t'a créé un ancrage. C'est OK, maintenant, c'est exactement ce que je veux donner.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Donc ça, c'est donner vie à votre identité à travers l'identité visuelle, mais aussi à travers le pitch. On en a un peu parlé sur l'épisode précédent. Le pitch, je vais le faire très rapidement. On en a parlé, n'hésitez pas à le réécouter. Mais en gros, c'est une phrase qui va vous permettre d'avoir une compréhension plutôt claire et rapide de ce que vous êtes en capacité de fournir. Ce pitch-là, en fait, il doit être adapté en fonction de l'environnement, en fonction du public, des circonstances. On n'aura pas le même pitch quand, vous savez, on dit un pitch élévateur, c'est-à-dire, OK, demain, tu te retrouves dans un ascenseur, tu as 30 secondes avec le PDG de tes rêves, et du coup, tu dois travailler ton pitch. Ça, c'est le pitch élévateur, mais vous avez aussi le pitch devant des investisseurs où là, vous avez un peu plus le temps pour y mettre des formes, etc. Dans tous les cas, vous allez retrouver souvent cette formulation. J'aide X à faire Y sans ou avec Z, c'est-à-dire j'aide... C'est là où il va falloir travailler votre public cible. Donc, c'est OK, qui vous aider ? Qui sont vos clients ? Donc, les X à faire. Là, c'est directement cette notion d'impact. Tu l'avais très bien détaillé dans le précédent épisode. Donc, OK, quel est l'impact que je veux laisser ? Et enfin, c'est une petite variante que vous pouvez rajouter ou non. Mais l'idée, c'est de dire sans faire ou avec Z. Là, c'est directement... Moi, j'aime bien cette notion de sans faire parce que ça parle à la frustration de la personne. à potentiellement ce qu'elle a déjà essayé pour résoudre son problème. Il y a cette notion différenciante où on va créer une forme de connexion directe avec la personne à travers une phrase. Typiquement, moi, si je devais vous donner un exemple, c'est j'accompagne les leaders à incarner pleinement qui ils sont sans se conformer aux normes, aux attentes des autres, aux normes sociales, etc. Donc, c'est une phrase très simple qui permet rapidement de... Ok, je comprends ce que cette personne fait et je comprends ce qu'elle a à donner. Un autre point aussi, c'est travailler sa visibilité. Donc du coup, la connexion avec l'audience, comme tu le disais, sur les réseaux sociaux, typiquement. Le concept, c'est de partager et d'attirer. C'est un peu ça, les deux mots forts de cette phase-là. Et pour ça, évidemment, comme on l'a dit, c'est montrer son expertise. Du coup, c'est publier sur les réseaux sociaux, mais aussi interagir sur des postes qui potentiellement nécessitent une intervention. C'est important. cette notion d'interaction autant que cette notion de publication. Tu disais tout à l'heure qu'il ne faut pas publier tous les jours. En réalité, ça dépend de ton objectif. C'est-à-dire que si tu es au lancement, en fait, ce n'est pas tant sur l'intensité, mais sur la régularité qu'il va falloir que tu capitalises.
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Non, je ne disais pas qu'il ne fallait pas. Je disais que dans les idées reçues, on pense qu'on va passer notre H24 sur le téléphone à créer des choses. Mais c'est vrai. En fait, on est dans une vision moyen-long terme, dans le sens où... Quand on a cette régularité, cette discipline de publier, et je le sais, ce n'est pas facile. Ce n'est pas facile, mais c'est faisable.
- Speaker #0
Oui, c'est faisable. Et puis, ça te permet, quelque part, justement, d'asseoir cette légitimité-là. Et tu vois, quand je parle d'objectif, en fait, ça dépend des personnes. Parce que moi, j'en suis à un point où je sais qu'il faut maintenant que je publie tous les jours. Et en fait, je ne le fais pas. Pour le moment, je ne le fais pas encore, mais je sais que je dois le faire. Pour ça, deux, trois tips, pareil, pour vous donner un petit peu de matière pour le faire. Dans un premier temps, planifiez vos contenus. Ne vous y prenez pas au jour le jour. Parce que quand on est sur le feu, déjà, ça prend du temps. S'il y a un problème technique, c'est la crotte, pour ne pas dire un gros mot, etc. Donc, travaillez sur votre planification de contenu. Comment on fait ? Moi, j'aime bien me dire, j'aime cette notion de connexion, ou cette notion où, en fait, avec un contenu, ce que je cherche à obtenir, à obtenir personnellement, c'est les putain mais c'est exactement ce que je pense en fait, j'ai eu l'impression que tu l'écrivais pour moi ce poste là, et ça c'est des retours que je peux avoir sur certains postes quand je travaille cette notion de connexion comment on travaille la notion de connexion ? et bien en allant chercher les frustrations et les douleurs de la personne qu'elle ne conscientise peut-être pas encore sur ça vous pouvez vous aider de votre ami de notre ami à tous, Chad GPT c'est mon meilleur pote Mais de la bonne manière, c'est-à-dire que chat GPT, il ne faut pas simplement lui dire OK, je suis un tel, donne-moi ça. Non, en fait, donnez-lui l'objectif. Je veux créer une certaine forme de connexion avec mon audience. Et pour ça, j'ai besoin de comprendre et de savoir quelles sont les connexions, quelles sont les frustrations de mon audience, de tel public précisé, vraiment soyez précis, de tel public sur lesquels je pourrais éventuellement interagir ou intervenir. Donc, premier point à utiliser chat GPT et ensuite, évidemment. Vous continuez avec lui. Et là, pour le coup, une fois que vous avez les frustrations, demandez-lui de générer des idées de poste où il va reprendre ces frustrations-là. Soit, encore une fois, pour les expliquer peut-être, ça peut être ça, soit sinon pour résoudre un problème, une frustration, etc.
- Speaker #1
Oui. En gros, clairement, tout ce que tu viens de dire, c'est l'intention. Il faut être intentionnel, en fait, quand on est sur les réseaux sociaux.
- Speaker #0
Complètement. Évidemment, tu vas tester des choses et que l'une des phases aussi à laquelle il faut réfléchir quand on prépare son personal branding, c'est quelque part cette notion de résilience. J'en ai parlé un petit peu en amont parce que tu vas te manger des murs, c'est sûr. Mais du coup, OK, une fois qu'on sait comment tu vas le préparer, qu'est-ce qui va se passer quand un de tes postes va faire un flop ? Essaye de les imaginer. Le plus simple, c'est forcément ce poste pour lequel tu auras mis du cœur, tu auras mis de l'énergie et tu auras mis une partie de toi dans ce poste-là. qui ne fonctionnera pas. OK, qu'est-ce qui se passe ? Comment ça va se passer ? Qu'est-ce que tu vas ressentir ? Quels sont les apprentissages que tu vas en tirer aussi ? Et surtout, compose-toi une liste de trois personnes, ta famille, tes amis ou autres, qui auront un retour authentique sur ce poste-là pour que tu puisses vraiment te nourrir. C'est les premiers trucs, donc prépare-toi à échouer. Aussi, évidemment, à gérer cette solitude qui va découler. Quand on échoue, on se replie et du coup, on peut se sentir un peu seul. Prépare cet isolement-là. Qu'est-ce qui va se passer ? Quels sont les signaux qui me permettent de reconnaître que je m'isole ? Je vous l'ai déjà dit, mais moi, par exemple, c'est quand je ne décroche plus le téléphone. Quand quelqu'un, un ami, va m'appeler et que je vais volontairement ne pas décrocher. Là, je me dis, OK, je m'isole. Qu'est-ce qui se passe ? C'est le premier point. Une fois que vous avez établi cette liste-là, ayez une petite ressource à côté. qui sera composé...
- Speaker #1
Des chamallows.
- Speaker #0
Mais de ouf, des chamallows, du chocolat, prenez ce que vous voulez, mais surtout reprenez peut-être votre pourquoi qui aura été visuel, qui est visuel sur votre mood board, reprenez ça. Reprenez les commentaires de vos clients, ceux qui vous ont touché droit au cœur quand vous avez fait quelque chose, pour vous rappeler que vous avez une expertise. Et important, mais je le redis encore une fois, ayez trois personnes que vous pouvez contacter et... et que vous allez appeler pour leur dire Écoute, là, en fait, gros moment de bad, j'ai besoin de toi. Précisez, parce que j'ai eu le cas avec un coaché, il n'y a pas longtemps, précisez l'intention au démarrage de l'appel. Parce qu'on appelle quelqu'un si j'ai juste envie, si j'ai besoin d'une épaule, si j'ai besoin d'un ami qui m'écoute et pas besoin de quelqu'un qui me donne des conseils, précisez-le. Parce que l'effet peut être complètement à côté, finalement, ou encore plus destructeur si jamais vous ne le précisez pas et que la personne vous dit Bon, t'as besoin d'un coup de pied aux fesses. Bouge pas, je vais te le donner. Effectivement, ce que tu fais, ça va pas. Non, ça marche pas. Précisez avant. Écoute, j'ai besoin d'un ami. J'ai pas besoin de conseils. J'ai besoin que tu m'écoutes et que tu sois là. Enfin, voilà, c'est tout ce que je demande. Et au moins, vous avez mis l'intention. On est encore là-dessus.
- Speaker #1
Ce que tu dis, ça m'a fait penser à deux choses. Attends que je reprenne. Oui, on a le droit d'échouer. Et en fait, il faut échouer vite, de toute façon. Surtout au début parce que assez peu de personnes vont voir ce qu'on fait. Parce qu'effectivement, quand on se lance, ça n'intéresse pas forcément beaucoup de personnes. Donc c'est le moment idéal pour tester plein de choses. Et de trouver justement sa couleur, sa signature, tout ça quoi.
- Speaker #0
Exactement. Non mais tu as raison, cette notion d'échouer vite, elle est capitale en entrepreneuriat. Vous n'allez pas pouvoir... Enfin si vous n'échouez pas les gars, c'est que vous ne testez pas et que vous restez dans votre zone de confiance.
- Speaker #1
Oui. Quand on est au fond du trou. de se dire, il y a des personnes que je peux aider, il y a des personnes qui ont besoin de moi. N'oubliez pas qu'une mot, un mot, une phrase, un post, une vidéo, ça peut aider une personne.
- Speaker #0
Tellement, exactement. C'est beau ce que tu dis. Donc là, on est en train de parler de cette notion d'échec. Là, évidemment, prépare-toi à échouer. Mais j'ai aussi envie de vous dire, préparez-vous à réussir.
- Speaker #1
Réussir, bien sûr.
- Speaker #0
Eh oui, parce que c'est pareil, en fait. C'est de la préparation. Qu'est-ce qui va se passer quand je vais réussir ? Quelles sont les actions que je vais devoir mettre en place ? Surtout, qu'elles... peur, ça va bousculer, en fait, réveiller. Typiquement, la peur de m'exposer. Peut-être la peur que les gens rentrent un peu trop proches de moi. Tu vois, toutes ces peurs-là, ça peut être la peur d'être jugée, de recevoir des critiques, parce que plus on s'expose, plus on réussit, plus on est exposé. Plus on s'expose, plus les gens se permettent aussi. Le panel de l'audience s'élargit, donc forcément, il y aura plus de personnes qui vont venir interagir, critiquer. positivement mais souvent négativement comment ça va se passer, comment je vais accueillir ça, donc préparez-vous à réussir autant qu'à échouer c'est clair écoutez les amis,
- Speaker #1
je crois qu'on a pas mal exploré le sujet débroussaillé en fait cette notion de personal branding, dites-le nous dans les commentaires si ça résonne, si ça vous a aidé à réfléchir en tout cas là-dessus dites-vous 2025, ça y est, je suis prêt je peaufine Je travaille mon personal branding et je suis prêt à attaquer l'année en partant du bon pied.
- Speaker #0
Et de la même manière, ça reste quand même quelque chose à évaluer. Donc, prenez évidemment les constantes sur les statistiques LinkedIn, les retours que vous avez. Est-ce que les gens engagent ? Est-ce que les gens partagent ? Est-ce qu'on parle de vous quand vous n'êtes pas là ? Si vous n'avez pas ces indicateurs qui s'allument et si à l'intérieur de vous, ce n'est pas le feu quand vous faites X choses en lien avec votre personal branding, continuez de chercher, c'est que vous n'y êtes pas encore.
- Speaker #1
Et voilà. C'est une belle façon de conclure l'épisode. Donc, on vous souhaite une bonne journée, une belle soirée, si vous écoutez le soir. N'hésitez pas à vous abonner à Newsletter. Sachez qu'on vous l'envoie à chaque épisode. Et n'oubliez pas, vous pouvez vous connecter avec nous. On est sur LinkedIn, on est sur Instagram aussi. Et on vous dit rendez-vous pour le prochain épisode des Dynamineurs.
- Speaker #0
À très vite. Salut.
- Speaker #1
On espère que le contenu partagé dans cet épisode a été explosif pour toi.
- Speaker #0
Si tu as aimé, on a une dernière action à te demander. Tu as un rôle à jouer ici. Ce n'est pas le premier podcast que tu écoutes, donc tu connais les règles du jeu. On te les redonne quand même. Partage, like et laisse un commentaire. Mais on va te dire pourquoi c'est important. Avec un partage, tu peux débloquer le parcours d'une pépite qui galère et qui aurait besoin d'écouter cet épisode.
- Speaker #1
Si tu nous laisses 5 étoiles, tu nous envoies de la force, évidemment, mais surtout, tu contribues à faire grandir notre communauté. Le podcast, on l'a construit pour toi et avec un commentaire, tu nous aides à l'améliorer. On se dit à très vite pour un nouvel épisode d'Edina Mina.