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#18 : Tu te sens différent parfois ? Parfait. Découvre pourquoi c’est ta plus grande force. cover
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Les Dynamineurs

#18 : Tu te sens différent parfois ? Parfait. Découvre pourquoi c’est ta plus grande force.

#18 : Tu te sens différent parfois ? Parfait. Découvre pourquoi c’est ta plus grande force.

1h02 |24/12/2024
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Description

Tu t’es déjà senti·e décalé·e, comme si tu ne rentrais pas dans le moule qu’on attend de toi ? Cet épisode est pour toi. 🙌


Avec Lauriane Paslawski, experte en SEO et coach SEO pour profils atypiques, on explore une question essentielle : comment faire de ce qui pourrait être perçu comme une faiblesse une véritable force dans l’entrepreneuriat ?


👉 Lauriane partage son parcours, ses doutes, et surtout ses victoires. Elle nous montre comment assumer pleinement son atypisme peut devenir un levier puissant pour réussir en tant qu’entrepreneur.


Dans cet échange riche et inspirant, on parle des forces et des pièges des profils atypiques, des stratégies pour dépasser ses blocages, et de l’importance d’être aligné avec soi-même.


Que tu sois multipotentiel·le, hypersensible, ou que tu te sois déjà senti·e "différent·e", cet épisode te donnera les clés pour transformer tes singularités en atouts.


Un cadeau à déballer dès aujourd’hui pour commencer à voir tes différences autrement.

Écoute et viens partager avec nous ce que cet épisode t’a inspiré. 🚀


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à toi et bienvenue dans le podcast Les Dynaminards. T'as forcément déjà lu beaucoup de livres sur le développement personnel, sommé des vidéos YouTube, ou t'étais encore inscrit à cette formation pour révéler la meilleure version de toi-même. Mais le constat actuel, c'est que rien ne s'enclenche. Il te manque toujours quelque chose. Tu stagnes et tu ne passes pas encore là-dessus. C'est OK, on y était avec Eden.

  • Speaker #1

    Et c'est pour ça qu'on a créé Les Dynaminards. Les Dynaminards, c'est quoi ? Ces deux cerveaux qui fusionnent peuvent t'apporter un maximum d'outils, partage d'expériences sans bouche, pour t'aider à devenir un meilleur entrepreneur authentique et bien dans ses bottes.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Audrey Huard, dirigeante d'Audrey Huard Coaching, et ma promesse, c'est de te donner un max de pépites pour dynamiter tes freins afin de te rapprocher de ton plein potentiel.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Even Piericia, fondateur de Dojo Digital, et je m'engage à partager avec toi mon aventure entrepreneuriale vers l'exploration de mon plein potentiel.

  • Speaker #0

    On y pense !

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, bonjour à tous et bienvenue pour ce live des dynamineurs. Bien le bonjour, Lauriane. Salut Eden,

  • Speaker #0

    salut Dreyfus.

  • Speaker #1

    Salut. Salut. Écoutez, on est très très heureux de vous avoir aujourd'hui parce que c'est un épisode particulier, c'est le deuxième live LinkedIn qu'on fait et là on a le plaisir et l'honneur de recevoir Lauriane Paslaski.

  • Speaker #0

    Paslaski, tu l'as... Non.

  • Speaker #1

    Paslaski. Paslaski ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est mieux.

  • Speaker #1

    Paslaski. Oui. Ok. Lauriane, donc gourou rédaction... web et référencement web qui aident aussi les profils atypiques à se démarquer et à popper sur les requêtes des réseaux sociaux et puis à se développer aussi en termes de visibilité. C'est bien ça ?

  • Speaker #2

    C'est parfait.

  • Speaker #1

    Ok, cool. On commence toujours par un comment allez-vous et je ne sais pas si vous avez vu, avant que Lauriane et André répondent, on a mis un magnifique thème, plus le moche de Noël.

  • Speaker #0

    Et ils ne sont pas trop moches André et Nour.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas trop moches.

  • Speaker #2

    Ils sont très bien portés.

  • Speaker #1

    totalement d'accord alors je me tourne vers Lauriane Lauriane comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    je vais très bien à part comme l'a dit Audrey une petite toux mais aucun autre symptôme gros rush du mois de décembre mais très agréable très agréable parce que voilà il y a plein de trucs à gérer un peu de fatigue mais une grosse grosse patate donc ça c'est l'essentiel génial et toi Audrey comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    écoute alors moi les gars je suis fatiguée Je suis vraiment fatiguée. Fin de semaine où tu clôtures un peu l'année, quelque part, puisque, comme certains, je serai en vacances sur cette fin de semaine-là, donc il y a pas mal de choses à préparer. Accessoirement, un événement assez intense aussi qui s'appelle un peu Noël. Pas très connu, hein ? Pas très connu, cet événement.

  • Speaker #2

    Je m'en vais. J'irai googler un peu pour vous.

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux, n'hésite pas à regarder. C'est sympa, mais ça nécessite quand même pas mal d'organisation. Donc ça, ouais, je te cache pas, assez fatiguée en ce moment, mais toujours à bloc d'énergie. Et toi, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Écoute, je fais... Le même constat que toi, le partage en fait, la fatigue. On est sur la fin d'année et pas mal de choses de mon côté à rendre, de livrables et puis avec la pression que, voilà quoi, vendredi, il y a des gens qui partent en vacances, j'ai encore quelques trucs administratifs à boucler. Donc voilà, il y a un petit rush et puis accessoirement aussi, un événement à animer ce soir. Voilà, la soirée de clôture du Créalab.

  • Speaker #0

    Ça va être trop bien. Ok,

  • Speaker #1

    vous avez toutes les deux participé en tant qu'intervenante.

  • Speaker #2

    Carrément, c'est ta journée.

  • Speaker #1

    une journée bien dense et puis une fin d'année bien dense aussi très content aussi d'avoir quelques jours de repos et puis à passer en famille parce que Noël c'est aussi ça c'est avoir la possibilité de passer des bons moments en famille bien manger aussi les petits cadeaux pour les enfants et pas que donc content, fatigué, heureux, toujours la bonne fatigue, moi c'est ce que j'aime dire c'est pas la fatigue genre la déprime c'est Je sens que je tape dans la réserve, mais il y a tellement de beaux projets que c'est ça qui porte aussi. Je suis porté par ça jusqu'à la fin. Le sujet qui nous rassemble aujourd'hui, Lauriane, je te laisse nous le présenter, mais je trouve que c'est un beau sujet. On a vu d'ailleurs qu'il y a d'autres événements qui parlent de ça justement. De quoi est-ce qu'on va parler aujourd'hui, Lauriane ?

  • Speaker #2

    Alors aujourd'hui, est-ce que d'abord je me présente un petit peu plus en détail avant ? Présente-toi en détail,

  • Speaker #1

    vas-y.

  • Speaker #2

    Alors, je suis rédactrice web. À la base, je me suis formée à la rédaction web en 2021. Depuis, j'ai fait pivoter mon activité plutôt vers le consulting et le coaching. Et ce qui m'amène aujourd'hui à vous parler un peu plus précisément aussi de cette offre-là que je développe depuis quelques mois. Donc, le coaching SEO que j'ai souhaité développer particulièrement pour les profils atypiques. On va lever le suspense après sur le profil atypique. Avant tout cela, j'ai été prof de français pendant 20 ans, en collège, lycée, université. Donc je l'évoque là parce que... Par rapport au profil atypique, j'ai un éclairage un peu... Enfin, pas particulier, mais un éclairage que je pense intéressant du fait d'avoir eu plein de profils d'enfants et beaucoup de profils atypiques, évidemment. De ça, je pense que ça m'a amené une grande flexibilité face aux enfants et aujourd'hui face à mes coachés ou à mes clients. Si je refais un rapide bilan... Petite synthèse de mes prestations. Je fais des prestations, comme Hédène l'a dit, de rédaction web, donc création de contenu, évidemment avec du référencement naturel pour faire en sorte que le site se positionne bien. Et surtout, c'est quand même le plus important que le site soit un canal d'acquisition pour mes clients. C'est l'objectif du coaching. Ce n'est pas seulement de remplir des jolis textes sur son site, c'est de faire que le site travaille et que même quand on va être en vacances et qu'on va faire Noël, potentiellement, il y a des gens qui peuvent continuer à arriver sur le site avec des clients qualifiés. Voilà, il y a un vrai impact derrière.

  • Speaker #1

    Sur la conversion.

  • Speaker #2

    Exactement. Tout ça pour dire la fameuse question que je veux vous poser aujourd'hui. C'est une question qui m'est venue pour moi dans mes débuts et qui est revenue sur le tapis quand j'ai choisi mon positionnement en coaching. À savoir, comment les profils atypiques peuvent transformer ce qui pourrait paraître des faiblesses en une force. à savoir comment on gère son atypisme quand on est entrepreneur.

  • Speaker #0

    Cette question, elle est dingue, elle est vraiment dingue. Et je trouve que c'est d'autant plus intéressant que ce soit toi qui la poses dans la mesure où en fait, toi, tu accompagnes justement les entrepreneurs atypiques. Et forcément, tu vois, je me dis, ok, tu vois, quand j'ai eu la question, je me suis dit, mais qu'est-ce qui t'a amené, toi, qui accompagne des profils atypiques, à te poser cette question-là ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose qui a déclenché cette phase de réflexion-là récemment ?

  • Speaker #2

    Oui, alors il y a deux choses, on va dire. La première, c'est que quand moi, je me suis fait accompagner pour créer cette nouvelle offre. Et en fait, moi-même, je me suis retrouvée à ne pas forcément assumer ça, en fait, au départ. Et à choisir un positionnement un peu... Pas de positionnement, finalement. Un truc un peu large, genre, je ne sais pas, les gens audacieux, ou voilà. Et en fait, ma coach m'a beaucoup poussée en me disant, mais toi, tu communiques en fait. en tant que personne atypique donc dans mon brandy qui est quand même très assumé et c'est comme si je sais pas j'avais fait pas une marche arrière mais que je m'étais dit bah ouais mais pour vendre cette prestation là peut-être que pas que j'affiche autant ça à ne pas assumer quelque part qui tu es et qui est ce que tu souhaites aider et

  • Speaker #0

    du coup t'as fait le choix à un moment tu t'es dit ok j'assume maintenant parce que c'est clairement revendiqué dans ta dans ta toutes tes sphères de communication, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, tu es effectivement, tu rédiges pour les personnes, mais tu aussi coaches pour les personnes atypiques sur le référencement et le SEO, en l'occurrence. Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment ça se fait qu'à un moment, tu es passée de j'assume pas à finalement en vrai, j'assume J'assume complètement.

  • Speaker #2

    Parce qu'en faisant vraiment un panorama finalement des gens que j'avais déjà accompagnés, puisque le coaching ne s'est pas présenté comme ça un beau matin en me réveillant, c'est venu Je pense du fait que je n'ai pas quitté l'éducation nationale. Je l'ai quitté parce que je me sentais enfermée dans un système pour aller vite. Et voilà, je dénonce rien du tout. Moi, ça ne me convenait plus. Ça m'a convenu longtemps, ça ne me convenait plus. En tout cas, ce qui me convenait très bien et qui fait que j'ai mis beaucoup de temps à partir, c'était le relationnel avec les élèves, la pédagogie, transmettre quelque chose. Ça m'a fait vraiment vibrer jusqu'au bout. Et ça a été très difficile de lâcher ça de toute façon. Et je savais, mais je ne savais pas comment. À un moment, ça allait revenir, en fait, dans le métier actuel. Et finalement, dans mes prestations, je me suis retrouvée très rapidement à me rendre compte que j'aimais beaucoup travailler. Je travaille beaucoup à distance. J'ai des clients, je ne les ai jamais vus. Mais j'ai beaucoup de clients en local, parce que je suis présente dans pas mal de réseaux. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. Et en local, en fait, je me suis aperçue que je ne venais pas que rédiger. J'ai commencé à me dire, bon, il faut que je leur propose de la stratégie, qu'on ait des temps de réflexion ensemble. Et ces temps-là me nourrissaient énormément. Et quand j'ai fait un panel, suite à ce que me disait ma coach, j'ai repris le panel des gens que j'accompagnais, mais je me suis dit, ils ne sont pas tous atypiques. Mais ceux avec qui, clairement, j'ai kiffé, que je me suis dit, je les ai aidés, ils m'ont nourri aussi, eux, c'est des gens qui ont une forme d'atypisme. On va en reparler après, mais voilà, tous... Ça, c'est une question aussi. Il y a pas mal de gens qui m'ont dit mais ton coaching, ça a l'air intéressant. Mais moi, je me demande si je suis atypique.

  • Speaker #0

    Justement. Alors déjà, il y a un truc intéressant. Je me souviens quand j'étais directrice de centre, on me disait souvent tu as les équipes que tu mérites. Sous-entendu, en fait, tu attires les gens que tu as lu quelque part un peu, un profil que tu incarnes aussi. Et je trouve ça hyper intéressant. Et tu parles justement de cette notion d'atypisme. On n'a pas tous finalement la même vision. Est-ce que... Est-ce que vous êtes OK pour que chacun donne un petit peu sa vision de ce qu'est l'atypisme ? Tu veux commencer ? Ouais, let's go !

  • Speaker #2

    Alors moi, ma perception, elle n'est pas biaisée, j'aime pas, mais éclairée, on va dire, par le fait que, alors moi, je l'ai découvert grâce à ma fille, donc il y a à peu près 18 ans, on va dire. J'avais déjà, mes parents m'en avaient déjà parlé, mais en fait, je ne comprenais pas forcément en quoi je pouvais être atypique, parce que ça ne m'avait pas forcément posé. de problèmes au quotidien parce que j'avais une grosse flexibilité en tant qu'enfant. Et du coup, en fait, l'explosion... À l'école, ça s'était toujours très bien passé. J'ai continué, je ne suis pas sortie de l'école finalement. Je suis restée dans ce moule-là. Et je pense que la découverte de mes deux enfants, de leur fonctionnement, a fini par me dire, en fait, est-ce que tu es si bien que ça dans un moule ? Ou est-ce que tu es en suradaptation constante ? Du coup, pour faire rapide, parce que ce n'est pas forcément le sujet de parler que de nous, c'est d'expliquer en quoi on peut accompagner les gens. Mais je pense que j'ai cette légitimité parce que j'ai un profil haut potentiel avec une très forte hypersensibilité, qui peut être une grosse faiblesse, on en parlera après. Pour moi, l'atypisme, ça va être vraiment un atypisme au point de vue de la réflexion. Donc moi, j'ai commencé à m'y intéresser quand j'étais enseignante, parce que je voyais bien que j'avais des élèves qui réfléchissaient d'une manière différente. Donc pour moi, un atypique, c'est une personne au potentiel, une personne hypersensible, une personne qui souffre d'un trouble de l'attention, par exemple, une personne hyperactive. Et de manière plus générale, aujourd'hui... Alors, que les gens se rassurent quand ils viennent à moi, je ne suis pas en train de les analyser.

  • Speaker #0

    Têteur de sélection, tu es quoi ?

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout. Aujourd'hui, je dirais dans les personnes que j'accompagne, c'est des gens qui ont ce que j'appelle dans ma communication un grain de folie. C'est-à-dire un petit truc qui n'est pas forcément toujours assumé, qui ne veulent pas trop parler. Là, je pense à quelqu'un d'ailleurs qui a une communication super lisse. Une de mes coachées. Une communication très intéressante. Très pro, avec un ton bien cadré, rien ne déborde. Et qui, pendant le coaching, m'a parlé de contenus qu'elle avait créés, mais qu'elle ne diffusait pas, qu'elle montrait en famille, aux gens qu'elle connaissait.

  • Speaker #0

    C'est trop mignon.

  • Speaker #2

    Et en fait, dans les contenus, c'était presque une autre personne. Et voilà, moi, ce que j'aime, c'est... Il y a une spécificité. Alors, qu'est-ce qu'on peut en faire ? Qu'est-ce qu'eux, ils veulent en faire aussi ? C'est important. Mais voilà, c'est cette petite chose qui fait qu'il y a peut-être un décalage avec la norme ou tout ce qu'on nous impose, etc. Et je pense qu'en fait, ce décalage, c'est la force. C'est ça qui fait qu'on a envie d'aller vers les gens, en fait.

  • Speaker #1

    Ok, ok,

  • Speaker #0

    ok. Ok, Dan, tu veux tenter une petite explication de ce que représente pour toi l'atypisme ?

  • Speaker #1

    Ouais, et puis ce sera surtout très... très subjectif, mais je retrouve beaucoup de choses dans ce que tu dis. Moi, personnellement, ça s'est révélé à moi dans la douleur, en fait. Grosse difficulté, parce que de ce que je trouve, enfin, ma définition de l'atypisme, ça va vachement s'orienter sur le multipotentiel, tu vois. Et en fait, de mon expérience, c'est beaucoup de curiosité, curiosité folle sur plein de sujets, en fait. Et puis, j'ai noté, je pensais en arborescence aussi. Tout est connecté. Tu as parlé de suradaptation. Et dans mes expériences, j'ai fait pas mal d'expériences professionnelles différentes. Et puis il y avait cette notion de... Ouais, on s'adapte assez vite à l'environnement. Et on capte assez vite les choses et tout ça. Tendance à l'introspection aussi. Beaucoup. Beaucoup à se poser des questions. Tu vois ? Euh... Polyvalence. Tu vois, tu peux... Le fait d'être curieux, tu peux... T'es un touche-à-tout, tu vois. Et ça a été ma définition de... Ouais, Eden, touche-à-tout. Et pour moi, c'est la définition... Quand je vois tous ces curseurs, tous ces marqueurs, en fait, chez quelqu'un, déjà chez moi, moi, je me dis, tiens, hop, c'est peut-être une personne qui est atypique, qui pense différemment, et puis il y a aussi le fait de... C'est hypersensibilité émotionnelle aussi, tu vois. Donc tous ces critères-là me font dire, tiens, c'est une... peut-être une personne qui n'est pas dans le moule, justement. Mais jusqu'à ce que j'assume ce truc-là, c'était hyper frustrant. Moi, j'ai une vision d'un carrefour. Et la difficulté quand t'as ce genre de profil, c'est si je vais là, si j'emprunte cette voie-là, en fait, je me ferme les portes de toutes les autres. Et j'ai pas envie. Donc, en fait, t'es dans cet aller-retour constant, en fait. Tu vois ? Et ça t'empêche d'évoluer professionnellement, tu vois. Parce que t'es un généraliste. Qui dit touche à tout dit généraliste. Et t'as difficilement la possibilité de te spécialiser dans une branche. Tu vois ? Parce que... Tu vas là-dedans et tu te dis Ah, finalement, j'ai pas envie, j'ai envie de découvrir d'autres choses. Et moi, ça a été hyper dur, compliqué. Je crois que c'est le premier épisode qu'on a fait, je faisais du théâtre à l'époque. Et j'adorais ça. Et en fait, quand t'es multipotentiel, t'es à fond dans un truc, passionné de ouf. Mais au bout d'un moment, c'est bon, t'as fait le tour, tu vas voir autre chose. Et ce truc-là, ça m'a empêché, ça m'a fermé des portes, clairement. Parce que j'avais la possibilité de faire autre chose et d'avoir plus de scènes et tout ça. Pareil dans la musique, dans le rap, quand j'ai commencé à écrire, je suis assez vite monté. J'ai eu de nombreuses opportunités, mais je me suis dit, putain, si je m'enferme là-dedans, je me ferme la porte à d'autres choses. Et c'est ça que je trouve hyper frustrant. Voilà, voilà ma définition.

  • Speaker #0

    Merci. Très intéressant. Et c'est marrant parce que vos définitions sont assez teintées, quelque part, de vos personnalités. Et ça, je trouve ça... Je trouve à la fois que c'est riche et surtout, c'est hyper inspirant. Et tu vois, en fait, je me rends compte en vous disant ça, je me rends compte que la mienne aussi est teintée, forcément, par mon expérience. Ça va être très rapide parce que quand justement, on a parlé un petit peu du plan et qu'on s'est dit, OK, chacun va donner sa vision de ce qu'il représente être un profil atypique. J'ai eu un truc qui m'a chatouillée. Je me suis dit. Pourquoi ça me chatouille souvent, j'ai ce truc-là, où je me dis, tiens, il y a quelque chose et je ne comprends pas. Et en fait, effectivement, quand tu regardes la définition d'atypique, c'est qui ne correspond pas au type actuel. Ça, c'est ce que tu vois, qui ne correspond pas au type actuel. C'est exactement ce dont vous parlez. C'est question de normes, de préjugés, de cases. Ces termes-là sont sortis quelque part. Et en fait, moi, quand j'ai voulu bosser sur ce truc-là, je me suis dit, mais moi, je déteste les normes. Je déteste les cases, en fait. Je pense que c'est ce qui me gêne dans le fait de définir l'atypique. Et donc, en fait, je me suis dit, pourquoi ça me chatouille à ce point-là ? Et en réalité, je comprends qu'il y a un truc qui me dérange, c'est qu'en fait, on cloisonne les gens d'atypique. Et donc, on recrée quelque part une nouvelle norme. Exactement. Et on remet encore les cases. Alors que si, c'est un peu comme... On parlait sur beaucoup de choses, mais aujourd'hui, on le sait, en fait, il n'y a personne qui est similaire. chacun est unique. C'est toujours ce truc de se dire, on est tous uniques. Mais si on est tous uniques, on est tous pareils. Si on est tous uniques, on partage quelque part un point commun. Et pour moi, l'atypisme, il y a ce truc-là de se dire, il n'y a pas une personne qui est similaire. Et atypique, évidemment, on a tous les neurodivergents, on a différents trucs, mais en fait, ça va même au-delà. C'est-à-dire que j'adore quand tu dis c'est toutes les personnes qui ont un grain de folie. Parce qu'en fait, c'est ça. Tu es juste toi-même, gars, et tu es forcément atypique. Donc atypique pour moi, c'est pas une nouvelle norme, c'est accepter justement qu'il n'y a pas de nouvelle norme et accepter pleinement qui tu es. Tu vois ce que je veux dire ? J'ai compris par la suite, c'est marrant parce qu'on a vraiment des définitions qui sont teintées par ce qu'on imagine, par ce qu'on est aussi, par ce qu'on incarne.

  • Speaker #1

    Par ce qu'on a vécu aussi.

  • Speaker #0

    Mais carrément, complètement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que... Pour le coup, je rejoins beaucoup ta vision, Lauriane, quand tu parles de grain de folie. Et ça revient à parler de Superman qui a sa particularité, mais qui se cache, qui se fond dans le moule pour justement correspondre à la norme. Et qui cache son réel potentiel. Et je pense que c'est ça aussi la problématique, parce que finalement, tu ne t'exprimes pas. tu n'exprimes pas ton potentiel vraiment qui tu es, ta personnalité et t'as ce sentiment de dire putain mais en fait je dois me masquer, je dois faire un peu comme tout le monde et puis me masquer qui je suis réellement, c'est hyper frustrant c'est un truc de ouf donc le fait d'avoir, de se dire mais je peux vraiment être qui je suis, je peux montrer mon grain de folie et j'assume je suis heureux comme ça, je suis épanoui comme ça ça t'ouvre des portes et ça révèle que d'autres personnes, tu vas attirer d'autres personnes et des personnes qui sont aussi comme toi et qui ont envie justement de briser le moule en fait.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et je pense qu'en fait, on s'est dit, on a quand même parlé, il y a deux, trois trucs qu'on a sortis. Mais je vous propose un peu qu'on se fasse un peu comme une table ronde, quelque part, où chacun va... Parce que la vraie question, c'est justement, tu le disais, il y a des forces, il y a des faiblesses. Est-ce que du coup, si on le rejoint avec l'entrepreneuriat, on peut en faire quelque chose, tu vois ? Est-ce que ça vous va si chacun partage un petit peu en lien avec sa propre vision, ce qu'il estime être des forces quelque part, et parfois des faiblesses en lien avec les profils atypiques ? Oui. Lauriane, évidemment, je te fais commencer parce que tu es notre invitée.

  • Speaker #2

    Mais quel honneur !

  • Speaker #0

    T'as vu ça, c'est beau ! Ok, qu'est-ce que t'en penses de tout ça ?

  • Speaker #2

    Je trouve vraiment... Tout à l'heure, vous avez... On a beaucoup parlé de le potentiel, le fait qu'on n'ose pas l'exprimer, en fait. Alors, on va pas... On est là pour faire le procès de rien du tout, mais on est quand même dans une société où je trouve sous couvert de... Oui, oui, on accepte tout le monde, etc. Il y a quand même des choses très polissées. dans toutes les structures, etc. Pour le coup, je pense que l'entrepreneuriat attire beaucoup de profils atypiques, même s'il y a des entreprises super où on est ouvert justement à l'atypisme. Mais je pense que, oui, le fait d'être indépendant, alors ça peut amener, c'est ce que je vais expliquer juste après, mais ça peut amener à l'échec en fait, à l'échec. On ne va pas faire un sujet sur l'échec non plus, mais ça peut amener à des difficultés, je pense, majoritairement organisationnelles. Parce que, comme tu disais, la typique, quand même, en général, a une grosse tendance à se séparpiller. Au lieu de peut-être, j'aimerais bien juste un instant redéfinir, pour ceux qui nous écoutent en fait, parce que dans tout ce qu'on a dit, en fait, il y a peut-être des gens qui peuvent se dire, attends, on parle de multipotentiel, d'HP, de TDA et tout. Moi... Comme tu dis, en fait, on me recollerait potentiellement une étiquette. J'aime bien quand j'en parle avec mes coachés, sans forcément le verbaliser comme ça, mais le plus, pas le catégoriser, mais le définir avec des attitudes. Et là, les gens, je pense, peuvent plus se reconnaître.

  • Speaker #0

    Let's go !

  • Speaker #2

    Alors moi, je trouve, donc moi, je suis comme ça. Il y a des choses que je gère très bien, que j'aide les autres à gérer. Il y a encore des choses où il faut que je travaille.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr.

  • Speaker #2

    Et évidemment, quand je monte en hypersensibilité émotionnelle, je ne gère rien du tout. Donc voilà. Je ne suis pas Wonder Woman. Donc première chose, je vous disais, moi c'est comme ça que je reconnais un peu. Donc c'est des personnes qui ont une grosse tendance à l'éparpillement, donc qui ont commencé plein, plein, plein de choses, comme tu disais, et qui ont beaucoup de mal à finir, que ça peut amener à un gros stress, et qu'en même temps... Ils se disent, ouais, mais je fais quand même des choses. Et puis pourtant, il n'y a rien qui aboutit. Donc ça, tu l'as dit plusieurs fois, je suis complètement d'accord avec toi. Il y a un truc qui est très frustrant. De là, c'est des gens qui vont manquer de confiance. Parce que justement, ils se disent, ah bah, c'est des gens qui se comparent énormément. Ah, les autres, regarde, un tel, il a fait ça, il a commencé ça, ça marche super bien et tout. Et en fait, ils vont avoir du mal. à identifier pourquoi machin qui lui semble réussir. Parce que c'est des gens qui voient beaucoup de choses parfaites chez les autres et que les défauts chez eux. Donc, ils vont beaucoup manquer de confiance. Ils ne savent souvent pas par où commencer. Du coup, ils vont procrastiner de manière active ou non. Ça, j'en reparlerai un petit peu. Et c'est des gens qui sont quand même globalement tous très, très empathiques. Et par contre, la petite variation, c'est qu'on peut se dire, un atypique, il est forcément hyper extraverti. Moi, c'est mon cas. Il y a des atypiques qui sont très introvertis. Il y a des gens qui sont dans l'émotion, mais qui ne vont rien faire sortir pour qui ça va être très compliqué. Et moi, dans les coachés que j'accompagne, je dirais que j'ai plutôt des gens introvertis en ce moment, en tout cas, qui se disent Ah là là, mais non, ça va être compliqué, je ne me vois pas assumer ça etc.

  • Speaker #0

    C'est le démarrage aussi, non ? Tu ne penses pas ? C'est le temps que ça a ?

  • Speaker #2

    Oui, parfois, oui. J'ai répondu à la question où me suis-je éparpillée.

  • Speaker #0

    Non, c'est hyper intéressant ce que tu dis, parce qu'effectivement, ça se rejoint, si tu veux, quand tu dis que ce sont des personnes qui potentiellement ne vont pas forcément oser, qui vont manquer de confiance. Et pour rappel, la confiance est en lien avec l'expérience. Donc, c'est un peu le serpent qui se mange la queue. C'est comme ça qu'on dit ? C'est ça, c'est mort la queue.

  • Speaker #2

    Je te rappelle qu'un serpent n'a pas de dents.

  • Speaker #0

    Sylvain, c'est quand même pour toi. En tout cas, voilà, tu vois, c'est un cercle finalement qui est plutôt vicieux que vertueux. Donc, ce n'est absolument pas surprenant. Donne-nous un exemple. Est-ce que toi, dans ton quotidien...

  • Speaker #2

    C'était la question, de base.

  • Speaker #0

    Voilà, mais justement, vu que tu accompagnes des profils atypiques, déjà, on entend là, il y a des similitudes et j'imagine que tu le ressens parce que quand tu as un profil atypique, souvent, il y a des points qui sont quand même communs en fonction de l'atypisme de la personne. Est-ce que tu as un exemple concret, par exemple, une situation très récente ou pas, peu importe, mais où justement tu as driveé un profil atypique avec ton propre profil atypique et où finalement tu t'es dit, ok, peut-être que là c'est une force, mais peut-être aussi que là, bon, il y a des vigilances.

  • Speaker #2

    Exactement, oui, oui. Oui, oui, j'ai bien. Donc, souvent, pour moi, ça va se manifester par des problèmes de communication. Donc, ils viennent... Alors voilà, je ne vais pas m'auto-flageller là. Moi, j'ai travaillé beaucoup en PNL, etc. Donc, je ne gère pas tout, mais je sais sentir, me dire, là, j'ai peut-être pas dit le bon mot, etc. Donc, avec certains profils, je sens que je dois être en vigilance, en fait, parce qu'il y a une grosse sensibilité, etc. Donc, effectivement, avec une cliente qui est beaucoup dans l'émotion, en fait, beaucoup dans la peur. il y a eu effectivement un gros problème de communication qui a quasiment amené à la fin du contrat.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Est-ce que tu peux justement revenir sur la PNL, donc c'est la programmation neuro-linguistique, en deux mots, est-ce que tu peux expliquer les gens qui ne connaissent pas ?

  • Speaker #2

    Très très rapidement, en fait c'est les principes que plein de gens connaissent, mais que peut-être ils ne savent pas, c'est quand tu es dans une situation de conflit ou début de conflit avec quelqu'un, c'est de ne pas lui dire, tu as fait ça, mais tu m'as dit ça. Donc, comme tu as fait ça, j'ai fait ça, etc. Et en fait, potentiellement, tu démarres un jeu de ping-pong, c'est que dans le reproche. Et du coup, il n'y a pas de communication authentique parce que tu n'es que dans... En fait, tu ne dis pas ce que tu ressens toi. En fait, il faut que ça parte du jeu.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #2

    Et il faut éviter des affirmations très péremptoires, du style, ton message, il était super agressif. Non, moi, j'ai eu l'impression... peut-être j'étais fatiguée, mais en tout cas à ce moment-là, ton message m'a blessée, ton message m'a chagrinée. Essayer de ne pas employer des mots trop excessifs, parce qu'en plus quand on est au potentiel, on est toujours vite dans l'excès. Et c'est aussi la deuxième chose, c'est adapter sa communication par rapport à ce qu'on commence à comprendre de la personne, même si elle est en face de nous, dans sa gestuelle, de sentir que là, il y a un petit point de...

  • Speaker #1

    T'adaptes ta communication, très bien. Du coup, tu étais en train de dire que la relation avec ta cliente a mené à la fin de ton contrat.

  • Speaker #2

    Ça a failli.

  • Speaker #1

    Ah, ça a failli.

  • Speaker #2

    Et Audrey m'a mis une petite note, elle a tout à fait raison. Oui, je pensais à la programmation. Mais c'est vrai. En fait, là, on parlait de CNV. Oui, voilà. L'indication non violente. C'est pour ça que je t'ai donné.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #2

    donc c'est l'indication non violente.

  • Speaker #1

    Oui. Très bien.

  • Speaker #0

    Tu veux redire ? Non, je t'en prie. Peu importe, effectivement, on était sur le domaine de la CNV. En réalité, tout est lié. Ce sont des concepts qui servent les uns aux autres. Moi, je ne suis pas spécialiste en PNL. Néanmoins, dans mes accompagnements de coach, évidemment qu'il y a des outils qui vont sortir qui sont des outils de PNL. La programmation en neurolinguistique, pardon, je vous dis peut-être mal, mais en gros, Ça te permet, entre autres, d'utiliser certains outils pour conscientiser des choses et reprogrammer ton cerveau. Alors, je dis vraiment comme je le ressens. N'hésitez pas, s'il y a des pros de la PNL, de nous donner une définition. Mais en gros, c'est ça, en fait. On agit sur ce qui se passe dans ta tête avec différents outils pour transformer certaines actions, certaines croyances, certaines pensées, certains comportements. Très bien. Et effectivement, la CNV, la communication non violente, qui a, elle, été introduite par... Marshall Rosenberg, c'est ça ? Oui, c'est ça. J'ai un doute parce que lui, c'est vraiment sur les besoins. Mais en tout cas, l'idée, c'est de pouvoir adapter sa communication en l'exprimant d'une manière, d'une technique particulière. Et justement, pour éviter à la fois de donner la responsabilité sur ce que tu ressens à l'autre personne et qu'elle te donne la responsabilité de ce qu'elle ressent sur toi-même. Et donc, l'idée, c'est de pouvoir s'exprimer de la bonne manière, de savoir écouter et de pouvoir répondre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc du coup, tu disais que tu as presque perdu une cliente. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Alors justement, j'ai utilisé l'ACNV. Et en fait, c'est pour ça que je pense que ça m'est venu à l'esprit. Alors, je ne manipule pas mes clients, même si j'ai choisi Gourou comme nom d'entreprise. N'ayez pas peur et tout. Mais j'ai des astuces que j'utilisais avec mes élèves. Donc tu vois, exemple de PNL. Alors, tu vas tripoter le cerveau de la personne. Mais c'est beaucoup, je le faisais avec mes élèves et je m'aperçois que mes coachés, même si on est adulte en fait, On a toujours besoin d'être encouragé. Et cette cliente-là, je sais que j'ai réussi à recoller la relation pour finir la mission. Et je lui disais à chaque fin, on se voyait toutes les semaines pour collaborer pour ses contenus. Je lui disais, on a super bien avancé, c'est bien, t'as vu, là tu peux, t'as été super efficace. et elle me disait ah bon ah bah non c'est toi etc donc là t'es dans et toutes les semaines je lui disais et j'essayais elle a réussi à le dire les deux dernières fois je lui dis mais toi aussi tu peux dire que t'es fière de toi que t'as bien bossé je lui dis est-ce que tu peux le formuler est-ce que t'es oh bah non j'ai pas besoin de le dire bon voilà je suis pas coach non plus à ton titre Audrey mais j'ai besoin en fait de sentir que je vais au-delà en fait du SEO et de de De leur faire prendre confiance, on est vraiment là-dessus.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Mais là, l'exemple, c'était que, oui, à un moment, j'étais moi-même tellement dans l'émotion aussi. Alors en off, le soir, chez moi, le week-end, c'est une collaboration où ça m'a vraiment beaucoup travaillé le week-end parce que je sentais qu'en fait, je ne me voyais vraiment pas arrêtée là parce que déjà, la mission n'était pas terminée. Et je sentais que je pouvais lui apporter plus en fait que simplement... Parce que d'un point de vue presta, en fait, elle avait compris. Le coaching, c'était bon. Mais je ne voulais pas m'arrêter là-dessus. Et ça, je pense... Alors là, il y a de la faiblesse, problème de communication. Mais la force, du coup, de la typique qui est très empathique, c'est que... On en parlait hier sur autre chose. Je ne peux pas... Je n'aurais pas voulu terminer la mission en étant, on va dire, en froid avec elle, en fait.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu as... Comment tu... Parce que... Là, tu expliques qu'il y a eu ce problème de communication. Donc, c'est là où l'atypisme des deux va commencer à rentrer le compte et donc, du coup, créer un problème de communication. Et comment toi, du coup, en tant que... Parce qu'il y a quand même une sacrée force dans ton profil. C'est qu'en tant qu'atypique, tu comprends les atypiques. Quelle est la différence, justement, à ce moment-là, qui est directement liée à ton profil ?

  • Speaker #1

    C'est que moi, même si elle est aussi atypique, ça rejoint ce qu'on disait tout à l'heure, on n'a pas du tout le même fonctionnement. On va dire qu'on n'est pas sur les mêmes strates émotionnelles. Je sentais que chez elle, il y avait beaucoup, beaucoup de sentiments d'infériorité. Moi, ça m'est arrivé à une période, mais ce n'est pas mon plus gros problème émotionnel. Par contre, je sais physiquement ce qui lui arrive en fait. je sais qu'elle est pas en train de comme on va dire à certains t'es hystérique, tu pars en live je sais que quand t'es dans ça non en fait tu peux pas te gérer et moi je me dis je suis la professionnelle, encore une fois décidément je vais beaucoup en parler j'étais l'adulte face à des enfants, je ne peux pas me permettre même si j'avais mal dormi que j'avais des ruminations par rapport à des problèmes perso et tout ça, pour moi euh... Les élèves n'avaient rien à voir avec ça. Et en fait, j'ai gardé ça. Donc je pense que je... Encore une fois, je ne dis pas que je suis parfaite et tout ça, mais je pense que c'est quelque chose qui m'aide beaucoup. C'est de savoir avoir cette posture. Mais ce qui est hyper chouette, je trouve, avec les adultes, c'est qu'on a pu en parler toutes les deux. Donc on a clairement mis les choses sur la table. Voilà ce qui s'est passé. Elle, elle n'a pas forcément communiqué de manière toujours très chouette par rapport à moi. Mais voilà, je me suis dit, elle l'est dans cet état émotionnel. et une fois que c'est redescendu on va dire la semaine suivante moi je n'en ai pas reparlé, on a travaillé sur la mission et à la fin c'est elle qui m'a dit écoute je te remercie et tu as elle m'a dit qu'elle avait trouvé que j'avais été un super exemple d'intelligence émotionnelle ah mais j'adore parce que sur le moment je ne sais pas trop comment elle a senti les choses en fait Et euh... Donc là, on a clairement comment switcher la force en faiblesse.

  • Speaker #0

    Ça, c'est hyper puissant. Merci pour ce partage parce qu'on voit très clairement dans ce que tu dis qu'effectivement, en fait, c'est trop drôle parce qu'on entend cette faiblesse, justement, du côté de ta coachée qui, potentiellement, fait face elle-même à son atypisme. Elle doit gérer et s'auto-réguler. Ce n'est pas évident. Et en fait, c'est vrai qu'en tant qu'atypique, souvent, tu as peur du jugement des autres et avoir quelqu'un en face de toi qui te comprend, qui ne va pas te juger. qui sait comment réagir, là, il y a une vraie force. Donc, merci pour ce partage.

  • Speaker #1

    Merci de cette valorisation.

  • Speaker #0

    Hyper inspirant. Dan, est-ce que tu veux enchaîner avec ton tour de table et nous parler un petit peu de toi ? Est-ce que tu atypiques, c'est une force, une faiblesse ? Comment tu le vois ?

  • Speaker #2

    Au début, je pense qu'on ne s'est pas connus, pas assumés. C'est principalement une faiblesse parce que ça crée un mal-être réel. On peut se sentir un peu déconnecté de la réalité quand on peut voir d'autres évoluer. On se dit qu'on tourne en rond, on ne trouve pas réellement d'accroche parce qu'on est curieux de tout. Et finalement, ça peut être une faiblesse. Par contre, je pense qu'un des premiers éléments à faire, c'est se dire Ok, je vais trouver une verticale, trouver un truc dans lequel je peux me focus. Et moi, en l'occurrence, dans un premier temps, ça a été le graphisme. Parce que c'était un truc qui m'a passionné assez tôt, dès mes 13, même 11-12 ans. Ma mère m'a initié à ça et j'ai poursuivi mes études. J'étais en bac L, littéraire et options en plastique aussi. Donc ça m'a permis aussi de...

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a des gens qui ne savent même pas de quel bac on parle.

  • Speaker #2

    Ah ouais, je ne sais même plus quels sont les nouveaux bacs. Donc moi à l'époque, c'était le bac L, bac littéraire. Et du coup, j'ai poursuivi mes études là-dedans, dans le graphisme et tout ça. Et puis après, je me suis complètement dispersé. J'ai essayé plein de choses, curieux de tout et tout. Et après, quand tu arrives en professionnel, quand tu dois gagner ta vie, tu te dis, mais OK, je choisis quoi ? Et c'est là que ça devient frustrant, en fait. Donc, je pense que là où on peut convertir ça en force, c'est quand on se dit, OK, je vais choisir une voie et ne pas avoir peur d'aller dans cette voie, parce que dans cette voie-là, on va pouvoir exploiter tout. tout le potentiel qu'on a. Moi, en l'occurrence, aujourd'hui, je peux dire qu'avec mon activité de jeu digital, je peux explorer pas mal de choses et rester créatif et appeler toutes les choses pour lesquelles je suis curieux. Pour mes publicités ou pour ma communication ou quand je viens en formation, notamment, parce qu'en formation, je suis aussi au contact de gens qui ont des profils atypiques et j'ai eu un retour d'une personne que j'ai formé sur une journée et qui, dans son retour, dit Pour un profil atypique, l'approche d'Eden était super intéressante. Et je ne sais pas pourquoi elle a dit ça.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais te demander. J'allais dire Mais qu'est-ce qui a fait qu'il était différent ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Parce que moi, dans mon approche, je ramène du dynamisme, je ramène de la présence. Enfin, je...

  • Speaker #1

    Mais t'amènes toi.

  • Speaker #2

    Ouais, voilà qui je suis, quoi. Et les gens aiment bien. Les gens aiment bien. Et une personne qui s'identifie comme atypique a dit que c'était hyper adapté pour elle. Voilà. Donc, c'est un super retour. Ça me permet de me dire, je peux aussi toucher des gens qui sont comme ça aussi. Même si moi, je ne communique pas là-dessus. Contrairement à toi qui as décidé de dire, je m'adresse à des profils atypiques. Moi, je n'ai pas spécifiquement ciblé ces personnes-là. Mais je sens que ça résonne aussi. Donc, peut-être un truc à creuser. En tout cas, aujourd'hui, je peux dire qu'avec mon approche dans le podcast, parce que j'aime bien, je m'intéresse aux gens. Le fait de s'intéresser aux gens, ça me permet aussi de travailler ma curiosité, d'approcher différents secteurs, tu vois, dans le tourisme, dans le vin, dans l'agriculture, dans l'économie sociale et solidaire. Et ça, ça nourrit ma curiosité, en fait. Même à vertical, c'est le podcast, pour le coup. Et après, tu vois, il faut être un peu créatif. Il faut faire des visuels et des choses comme ça. Donc, ça appelle aussi d'autres compétences que j'ai. Et voilà, pour résumer mon propos, je pense qu'il faut d'abord se décider, trouver une voie dans laquelle on peut se spécialiser. Et là-dedans, dans cette voie-là, on va avoir toutes les branches qui peuvent aussi nous nourrir. Et c'est très épanouissant, en fait. Et ça permet de vivre d'une activité qu'on a choisie, tu l'as dit. Choisir l'entrepreneuriat, c'est aussi... décider soi-même dans quoi on veut aller et c'est vrai que si je reviens sur mon parcours Professionnel, ce n'était pas du tout épanouissant d'être salarié parce que tu te sens un peu bloqué. Tu ne peux pas vraiment exprimer qui tu es, aussi bien dans ta personnalité que dans les choses que tu veux approcher. Et tu ne peux pas aussi t'épanouir avec ta curiosité dans un moule de salarié. Et ça a toujours conduit à des fins, soit de fin de contrat que tu ne renouvelais pas, soit des démissions. Parce qu'au bout d'un moment, tu es là, tu te dis, mais qu'est-ce que je fous ici en fait ? J'aimerais tellement faire autre chose. Donc, l'entrepreneuriat, c'est une bonne voie. Par contre, il faut vraiment choisir un truc. Parce que sinon, on risque à nouveau de se retrouver frustré parce qu'on n'arrive pas à choisir une priorité.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant ce côté justement multipotentiel que tu exprimes. De ce que j'entends finalement, c'est OK. Et c'est une force d'être multipotentiel à partir du moment où tu gardes ta verticale. C'est ça que tu dis, c'est-à-dire que garde la ligne conductrice. garde ça en tête pour ne pas, quelque part, ce que disait Lauriane tout à l'heure, t'éparpiller, c'est ça ? On est sur ça.

  • Speaker #2

    Clairement.

  • Speaker #0

    Et je suis totalement d'accord. Je suis vraiment d'accord. Est-ce que tu voulais rebondir par rapport à ce qu'Eden vient de dire ? Je t'ai vu noter, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai noté une petite chose, mais on y reviendra peut-être après. Non, par contre, je veux juste... Parce que je ne sais pas du coup si on s'adresse aux entrepreneurs, mais là, j'ai trouvé que dans ton discours, il y avait des conseils fous. pour les étudiants, les jeunes qui ne savent pas trop, à qui on va dire tu ne sais pas ce que tu veux faire. Non, à 15 ans, tu ne sais pas ce que tu veux faire. Nous, entre 30 et 40, on a eu une période où on ne savait même plus pourquoi on avait fait ça. Je trouve ça super chouette et ça résonne complètement pour moi. Je raconte un tout petit truc perso. Mon fils... a envie de faire mille choses. Il est en seconde, donc voilà. Et là, il a été comme... Ça a été la révélation. Je l'ai vu boire les paroles de cette personne. On est allé au salon Studiama qui avait lieu le week-end dernier. Il y a une personne qui lui a présenté une école d'ingénieurs. Et elle lui a dit, en fait, nous, on est généralistes. Donc, en fait, tu vas faire... Et là, alors, il ne sait pas encore, mais je lui ai dit, mais ce n'est pas grave. Mais j'ai vu que... Et du coup, ça m'a parlé par rapport à ce que tu disais. Tu vois que... de ne pas s'enfermer dans quelque chose, tout de suite, il y avait moins de stress. Et je pense que c'est un message important aussi.

  • Speaker #0

    Je suis totalement d'accord. Ça sert à tout le monde, je suis totalement d'accord. Merci, le swing.

  • Speaker #1

    Mais de rien.

  • Speaker #2

    Et ouais, en fait, plus tôt on les identifie aussi, ces profils-là, plus tôt aussi on a la capacité de leur offrir un champ des possibles. Et pas les enfermer dans un truc qui, au final... n'aboutira à rien ou ne sera pas épanouissant. Je pense que c'est le but de la vie quand même. Ce n'est pas d'avoir un métier ou avoir une fonction. C'est d'abord être heureux. Et puis après, c'est comment ? D'abord, la priorité, c'est d'être heureux. Et après, la question se pose, c'est comment est-ce que je vais être heureux ? Exactement. Et d'organiser sa vie autour de ça. Mais moi, je l'ai vécu. Quand ta priorité, c'est de ramener à... Ramener un salaire à la maison, je te remercie. On fait les mauvais choix. On fait les mauvais choix. Par contre, on se conforte avec ce qu'attend de nous la société. C'est de travailler, payer ses impôts, payer tout ce qu'on a à payer. Mais on n'est pas forcément heureux pour ça. Quand on inverse la chose, c'est peut-être un peu plus difficile. Ça prend un peu plus de temps, peut-être. Ça demande une gymnastique intellectuelle. Mais en tout cas, on se garantit de se lever tous les jours avec... avec le sentiment d'accomplir quelque chose, et de contribuer à quelque chose de fort et de puissant.

  • Speaker #1

    Il y a la question du sens qui est importante pour tout le monde, mais que je trouve très prégnante chez les personnes atypiques.

  • Speaker #0

    Oserais-je dire essentielle ? Elle était facile celle-là. Je me permets de rebondir sur cette notion de sens. Parce que du coup, vous l'avez compris, je pense, pour les personnes qui sont là et qui écoutent, vous l'avez compris, on a tous des profils atypiques. Cette notion de sens, tu vois, dans ma vie, dans ma vision du monde, elle est centrale. Et elle est centrale parce que je le sais, et je pense que ça va résonner pour beaucoup, mon cerveau ne fonctionne pas de la même manière que tous les cerveaux. Comme tous les cerveaux, qu'on se le dise, il y a très peu de cerveaux qui fonctionnent de la même manière. Néanmoins, en fait, comme je vous le disais, on est tous atypiques. Vous avez tous une particularité, vous avez tous un truc qui vous différencie, qui est marqué, qui est plus ou moins marqué ou non en réalité. Ce n'est pas ça la question en fait, dites-vous bien, tout le monde est atypique et ça c'est intéressant et important de le comprendre. En revanche, évidemment, il y a des degrés, c'est-à-dire qu'il y a des personnes qui vont se différencier de manière un peu plus importante que d'autres, en fonction de, voilà, c'est des particularités qui peuvent devenir gênantes et c'est là où finalement on va commencer à émettre des cases, des classes. Typiquement, neurodivergent, etc. Ça, par exemple, je pense que comme tout le monde ici, je suis un profil qui représente assez bien l'atypique puisque je suis autodidacte. Donc, c'est déjà, il y en a beaucoup qui le sont. Mais à partir du moment où tu es autodidacte, tu es déjà atypique. À partir de ce moment-là, je suis autodidacte, je suis dyscalculique et j'ai un syndrome de l'imposteur. Mais c'est normal aussi puisque je suis dyscalculique et autodidacte. Donc, forcément, ça se nourrit. Et là, c'est qu'une partie de ma personnalité. Ça ne me définit même pas totalement, et ça ne définit même pas totalement mon atypisme. Néanmoins, ça me compose. Et effectivement, aujourd'hui, on parle des forces et des faiblesses. Il faut avoir en tête, comme on se les dit, que chaque notion peut être une force, comme chaque notion peut être une faiblesse. Est-ce que c'est en lien direct avec l'atypisme ? Je n'en suis pas convaincue, honnêtement. Parce que je pense que ce n'est pas le fait d'être atypique qui peut être une faiblesse, c'est le fait de se cacher et de s'en servir comme excuse,

  • Speaker #2

    premièrement. Alors, excuse, je ne sais pas. Je ne sais pas. Et peut-être que tu as raison. Peut-être que des gens se disent oui, mais je suis atypique donc Alors écoute,

  • Speaker #0

    je vais te donner un exemple très concret. Quand j'étais directrice de centres commerciaux, un jour, j'ai mon directeur général qui m'appelle, qui me dit Audrey, j'ai quelqu'un, j'ai un jeune de ta région qui m'a contacté, qui a un dyslexique, qui a des idées pour le centre. J'aimerais que tu le rencontres, que tu organises un petit moment avec lui pour valoriser le fait qu'il ait fait l'effort d'envoyer une lettre à... au siège social de la foncière pour laquelle je travaillais. Je reçois le jeune homme, donc il vient et tout, moi j'étais trop contente, je trouve que ces actions-là sont juste géniales, parce que quand tu es directrice de centre, tu endosses un rôle, une certaine forme de responsabilité, et les gens peuvent facilement s'associer à toi, ou non, ou en tout cas ils voient une certaine forme d'inspiration. Je reçois ce jeune avec mon assistante, et il avait écrit, je trouvais ça génial, il avait écrit un plan. avec les faiblesses du centre, les points qu'il avait envie justement de lever, qu'il nous proposait des points. Il avait fait l'effort et il avait eu l'audace de le faire. Je prends son plan, le plan bourré de fautes. Donc, il me fait son speech et tout. Et pendant tout son speech, il me dit, oui, mais alors moi, je suis dyscalculique et donc du coup, aujourd'hui, j'avance pas, j'ai pas de travail, etc. Pendant tout son speech, il me parle de ça.

  • Speaker #1

    Il est dyscalculique ?

  • Speaker #0

    Pardon, j'ai dit dyscalculique ? Oui, autant pour moi, il est dyslexique, merci. C'est pour ça que je me suis permise de... T'as raison, désolé, déformation. Et donc du coup, il parle et tout, et à la fin, je lui ai dit exactement cette phrase, c'est-à-dire que ça peut toujours être une force quand tu choisis que c'est une force. Ça deviendra une faiblesse si tu choisis que c'est une faiblesse. Cache-toi derrière ça, tu ne feras pas l'effort d'aller sur un correcteur orthographe qui est à ta possibilité. Il est là, le correcteur, tout le monde le fait. Tu t'en sers. pas parce que tu veux que je vois que tu es dyslexique. Et là, ça devient une faiblesse, alors que tu peux en faire une force. Et donc, on a parlé, je lui ai partagé mon point de vue par rapport à ça. Je lui ai expliqué aussi que j'étais et je faisais partie des dix de mon côté. Et donc, à la fin, son point de vue a changé et j'espère sincèrement, je n'ai pas de nouvelles, mais j'espère sincèrement que cette conversation-là lui aura permis de comprendre que peu importe la manière avec laquelle tu es atypique. Tant que tu choisis aujourd'hui de réussir avec ça, tant que tu choisis d'en faire une force, tant que tu choisis de capitaliser sur ce qui te porte et évidemment sur ce qui potentiellement te freine, tu vas exploser. C'est une réalité parce que le fait d'être atypique, et je le rappelle, tout le monde est atypique à sa manière, mais le fait d'être atypique va forcément t'obliger à voir les choses différemment. Je vous l'ai dit, mon cerveau ne fonctionne pas comme tout le monde, mais aujourd'hui, je sais, pendant longtemps, ça a été un problème, ça a été un frein. Moi-même, je ne le comprenais pas. j'étais gênée parce que je voyais pas les choses de la même manière, je ne comprenais pas certains points de la même manière aujourd'hui en fait je sais pertinemment que c'est une vraie force et je sais aussi que ça peut devenir une faiblesse si je ne suis pas vigilante, donc j'ai appris à comprendre, tu vois tout à l'heure on parlait des pièges c'est pour ça que je trouve ça important, j'ai appris à comprendre où étaient les pièges et à les transformer, typiquement je suis dyscalculique moi mon gros problème c'est justement tout ce qui est en notion, vraiment le plus gros problème c'est tout ce qui est calcul mental par exemple, c'était... extrêmement difficile quand tu es directrice de centre commercial. Si tu ne peux pas calculer vite, c'est difficile. Mais vu que du coup, c'était une problématique. Alors ça, le fait de retenir les dates, le fait de retenir les chiffres, c'est impossible pour moi. Je ne connais pas mon âge. Ce n'est pas possible. Mais en revanche, j'ai toujours fait preuve d'adaptabilité, de créativité. Et ça, tu le gardes quand tu es atypique. Ça, c'est une force que tu vas conscientiser, que tu vas garder sur le long terme. Donc, il y a ça. En fait, quand vous conscientisez qu'il y a des freins, mais que votre cerveau va forcément mettre en place des stratégies qui vont devenir des forces, forcément, ce sera une force. En revanche, si vous restez sur cette notion, Ok, c'est comme ça, je ne peux rien changer, et fin de l'histoire évidemment que ça deviendra une faiblesse. De même manière, je suis, comme je vous l'ai dit, j'ai un syndrome de l'imposteur, plus en dix ans de temps, j'ai connu cette évolution professionnelle. Il y a encore dix ans, j'étais un peu plus de dix ans, j'étais vendeuse et j'ai terminé par gérer deux centres commerciaux. Vous connaissez l'histoire, je vous l'ai déjà donnée. Évidemment qu'à travers ça, vous n'imaginez même pas le nombre de fois où je me suis couché le soir en me disant... Mais s'ils savaient. Mais mon Dieu, mais quand on me disait mais c'est génial, dans ma tête, je me disais mais qu'est-ce qu'est génial, gars, j'ai pas de diplôme, j'ai pas de formation, je galère. Et en fait, ces phrases-là, elles existent, vous allez les reconnaître. Toutes les fois où on vous dit c'est génial ce que tu fais, ou vous vous dites non, mais c'est pas génial, c'est parce que l'année était favorable, j'ai une équipe de ouf, c'est parce qu'il faisait beau dehors. C'est jamais de votre fait. Ben oui, enfin, Vous les connaissez, je sais qu'il y en a plein qui nous écoutent, qui ont ce syndrome-là. Toutes les fois où vous couchez le soir et vous partez du bureau en disant Ouais, c'est ok, ce sera fait pour demain sauf que vous savez que la nuit, vous allez la passer à bosser parce que vous avez besoin que ce soit parfait selon vous, parce que sinon, on va vous découvrir. Tous ces trucs-là, vous les connaissez, ça peut être des freins, parce qu'évidemment, ce que je viens de vous expliquer peut conduire à un surmenage. Ce que je viens de vous expliquer conduit facilement à un burn-out, parce qu'on est fatigué. On est épuisé, on a toujours l'impression qu'on a besoin de prouver notre valeur. Vous connaissez l'histoire. Mais quand vous commencez à conscientiser, en réalité, que le fait de vouloir bosser comme ça, vous allez le garder. Et vous allez forcément donner dix fois plus que ce que vous êtes capable de donner de base. C'est une puissance phénoménale. Évidemment, il y a des alertes. Vous allez devoir faire attention. Comment ça se manifeste quand je suis fatiguée ? Quels sont les points où je commence à m'isoler ? Tout ça, c'est des automatismes que vous allez devoir conscientiser. Mais ce sera toujours une force. tant que vous n'en faites pas une faiblesse. Voilà, j'avais envie. C'est un sujet qui, vous le sentez... Qui me passionne. Mais oui, parce que là, on est clairement... Alors, le côté atypique, je l'ai vécu pendant trop longtemps comme une grosse faiblesse. Trop longtemps, je me suis sentie à côté, je me suis sentie différente et c'était douloureux, vraiment. Enfin, c'était très douloureux. Jusqu'au moment où j'ai compris, en fait, que c'était ma force. Qu'aujourd'hui, en fait, c'est d'ailleurs pour ça. Souvent, on accompagne et on dit... Moi, je les entends comme toi, en fait. J'entends tous les paramètres. Quand je suis en session de découverte, j'entends. Et je leur dis, donc tu penses ça. Oui, c'est ça. C'est ça. Ah bah oui, mais c'est ça. Mais c'est ouf, c'est exactement ça. Mais oui, mais pas parce que je l'ai... Évidemment que je le travaille et que je l'étudie, ce phénomène-là. Mais parce que je le suis. Parce que tout ce que tu penses, tout ce que tu as fait, dans le bien ou dans le mal, il y a de fortes chances que moi aussi je l'ai fait. Toutes les fois où tu t'es vautré, moi aussi je l'ai fait. Je me suis vautré. Maintenant, ce qui est intéressant, ce qui est différenciant, c'est que... Je te montre en fait que tu peux être atypique et réussir parce qu'on va aller chercher ce qui est important pour toi, ce qui te caractérise et aussi on va aller fermer les trappes du piège, on va les conscientiser, on va les fermer et tu vas avancer en fait. Crois-moi, être atypique, pardon, je vais le dire mais tant pis, je vais dire un gros mot mais c'est une putain de force, vraiment, en tout cas pour moi. Et vous le sentez, ça résonne.

  • Speaker #2

    Clairement, c'en est une. Et j'aime bien réfléchir en images. Prenez l'image vraiment clairement de Superman. En fait, votre vraie personnalité, c'est quand vous déchirez votre costume de monsieur tout le monde, monsieur madame tout le monde, et que vous révélez en fait qui vous êtes, vos super pouvoirs. Voilà. Et je pense que c'est important que chaque personne se dise, mais j'ai en fait un super potentiel, j'ai quelque chose qui fait que... Tu le disais tout à l'heure, j'ai un caractère unique, tu vois, j'ai ce petit grain de folie, pour reprendre les mots de Lauriane. Et le fait déjà de l'assumer, de se dire ok, c'est ça ma force, c'est ce qui fait que je suis différent, parce que là on parle, on s'adresse principalement à des entrepreneurs, donc il y a cet élément de différenciation qui est fondamental, pour justement ne pas parler comme tout le monde, pour ne pas avoir justement ce truc plan-plan qu'on retrouve sur LinkedIn et ailleurs. C'est ce petit grain de folie qui fera qu'on va attirer des gens. qui vont se reconnaître, qui vont kiffer notre vibe. Moi, j'aime bien prendre l'image de la radio. Donc, on a juste la fréquence. Et quand on est sur la bonne fréquence, on attire des gens qui vont venir à nous naturellement et avec qui ça va glisser. Alors, je ne dis pas qu'il n'y aura pas de conflit ou quoi que ce soit. Donc, voilà, communication non violente, très bel outil pour justement désamorcer les conflits potentiels. Mais en tout cas, on va attirer des gens qui vont aimer qui on est. Exactement. Et ça évitera qu'on ait à se travestir, à se déguiser pour rentrer dans le moule, justement. Et je pense que c'est super important que pour les gens qui nous écoutent là se disent, moi aussi, j'ai une particularité, j'ai un truc, j'ai un super pouvoir. Je suis un X-Man, une X-Woman ou un Avenger, une Avengers. Prenez l'image que vous voulez, mais n'oubliez pas que c'est à ce moment-là que vous allez vraiment être sur la voie de l'épanouissement. Et arrêter de souffrir en silence, à vous cacher derrière un truc et mettre des...

  • Speaker #0

    À ne pas vous sentir à votre place, à vous sentir décalé. Mais tu as totalement raison, c'est hyper intéressant. Alors moi, je ne suis pas trop pour se dire... Je trouve qu'on est très bien comme on est, juste conscientisez-le en fait. Vous êtes parfaits les gars, atypique pas. Vous connaissez mon point de vue, vous êtes tous atypiques, mais peu importe comment vous vous sentez. Juste incarner ce que dit Eden, incarner votre côté super-héros. Moi, je vous dirais, soyez juste vous et acceptez-vous avec vos faiblesses, avec votre côté particulier ou pas. On s'en tape, en fait, mais juste acceptez-vous, soyez heureux d'être qui vous êtes. Le truc que j'ai envie de te demander, Lauriane, c'est, à la base, c'est quand même venu pour savoir, ok, atypique, c'est une force ou une faiblesse. Est-ce qu'on a répondu à ta question ?

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement. Dans l'échange et la réflexion, il y a plein de choses où le fait de se dire finalement, quand on dit être atypique, on remet la question des moules et des cases. Donc ça, c'est quand même super intéressant d'avoir retourné les choses comme ça. Je suis de plus en plus persuadée sur mon chemin personnel et sur le chemin d'accompagnement de mes coachés que c'est une force, ça c'est sûr. Et je pense, dans nos échanges, en fait, on a vu que la clé, c'est de se dire comment je cadre, qu'est-ce que je mets en place. Je me fais accompagner ou je ne sais pas, je découvre par la lecture des podcasts, peu importe. Voilà, comment je peux faire en sorte, alors pas que ce soit toujours une force, parce qu'on vient de dire qu'on ne voulait pas des gens parfaits, mais de savoir, comme tu disais, identifier les points de vigilance. Et de se dire, par exemple, pour ma part, Ouh là, là, là, je suis dans l'émotion.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Donc là, je ne vais pas gérer ça, en fait. Par contre, en tout cas pour ma part, Eden, tu me diras si c'est ton cas, moi, quand je suis dans l'émotion, j'ai une créativité absolument dingue que je peux utiliser parfois en fonction des missions en cours ou que je vais utiliser autrement. J'aime bien peindre. Ou me dire, Bon, là, je ne gère pas du tout, donc je vais aller courir un bon coup, faire de la boxe. Voilà, donc... Ne vous dites pas non plus, je pense, comment je peux faire de tout ça une force tout le temps, tout le temps, tout le temps. En fait, c'est comment s'adapter finalement pour que globalement, ce serait un peu le lien du mot de la fin en quelque sorte, pour que je ne sois pas en souffrance et que ça me rende heureux.

  • Speaker #2

    Ça peut se résumer en deux mots. Alors, je vais m'apprêter à un anglicisme, c'est juste be yourself. Soyez vous-même, c'est tout en fait, il n'y a pas plus compliqué que ça. Mais être soi-même, c'est assumer aussi de ne pas plaire à des gens et de ne pas se confondre, une espèce de conformisme.

  • Speaker #0

    Juste une petite précision, soyez. Moi je le vois beaucoup en coaching, si tu savais le nombre de fois où les gens ne savent pas exactement qui elles sont, c'est ok aussi, enfin soyez vous-même. Je sais que ça peut paraître culpabilisant pour certaines personnes parce que moi, je m'en rappelle, je l'ai entendu cette phrase, soyez vous-même, je me disais OK. Et quand tu ne sais pas qui t'es, tu fais comment ? Quand juste tu ne te sens pas à ta place, tu fais comment ? Parce que je ne sais pas qui je suis. Les gens veulent que je sois ça. On me demande d'être ça. Je suis censée être ça. Mais moi, je ne sais même plus qui je suis. C'est OK, les gars. D'accord ? À un moment, rassurez-vous, en fait, je pense que c'est de la même manière que l'atypique. Il y a très peu de personnes qui savent exactement qui elles sont. Donc, déculpabilisez-vous. Travaillez sur vous-même. Vous allez voir, vous allez incarner ce qui est important pour vous. Travaillez, faites-vous accompagner, lecture, podcast, comme tu le dis. Allez-y, restez pas seuls. C'est juste tellement puissant quand on commence à comprendre comment on fonctionne, quand on commence à conscientiser qu'il y a des choses qui nous bloquent sans qu'on en ait vraiment conscience. Quand on commence à dégommer tout ça et à incarner vraiment, croyez-moi, là, vous serez heureux de dire, ouais, je sais qui je suis, maintenant je sais et je kiffe être qui je suis.

  • Speaker #2

    C'est ça, mais c'est clairement le sens de la vie.

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #2

    c'est comme ça que je vois les choses. Si on est là, c'est pour... On s'est fait du temps, voilà. Mais c'est pour ce travail. Les alchimistes comprendront le truc de travailler sur soi et tout ça, polir la pierre pour qu'elle devienne une magnifique perle étincelante. Mais je pense que c'est ça. Il y a un travail à faire, introspectif, à s'observer aussi. Et pas simplement regarder l'extérieur et avoir ce miroir qui nous renvoie quelque chose qui n'est pas fidèle à qui on est intérieurement. Donc il y a forcément ce regard, se tourner vers soi. Ce n'est pas être égocentrique, mais il y a une part d'égoïsme. Donc c'est cultiver aussi l'égoïsme, pas l'égocentrique.

  • Speaker #1

    Je suis complètement d'accord.

  • Speaker #2

    Et se mettre en priorité, en fait. Parce que quand on se tourne vers l'extérieur et qu'on dit Mais qui je suis ? Dites-moi qui je suis ! Ce n'est pas ça le but.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas ce qu'ils disent. Dites-moi qui je suis. Je ne sais pas qui je suis.

  • Speaker #1

    Oui, mais quand tu ne sais pas, tu te fies à ce qu'on dit de toi. Moi,

  • Speaker #0

    ce n'était pas le cas. Je ne me disais pas. C'est important parce que quand on dit ça, c'est réducteur. Je ne peux pas entendre. C'est pour ça que je me permets, et j'adore entendre ça, mais je ne peux pas me permettre de réagir parce que les gens ne se disent pas Je ne sais pas qui je suis. Dites-moi. Non, en fait. Quand c'est comme ça, tu ne sais pas juste qui tu es. Et tu n'oses même pas le dire. Non,

  • Speaker #1

    mais il ne le formule pas. Il ne le formule pas. Mais je veux dire que le miroir qu'on va te renvoyer va définir ta personnalité.

  • Speaker #0

    Pas pour tout le monde, mais pour certains, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Bah oui, c'est-à-dire que si ce n'est pas toi qui vas faire ce travail introspectif de dire voilà qui je suis, voilà quelles sont mes valeurs, voilà pourquoi je me dresse, voilà comment je vois le monde, tu vois, si tu n'as pas cette vision-là, tu vas subir en fait la vision des autres. Et c'est les autres qui vont te donner la définition du monde et la définition de qui tu es dans ce monde en fait. Après, qu'on partage ou pas, c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    C'est un autre podcast, mais je pense qu'il y a, clairement, pour résumer, c'est un travail introspectif, c'est du travail, donc il faut bosser. Il y a des outils, il y a plein de choses, d'outils, de ressources qui nous permettent justement de faire ce travail sur nous-mêmes. Mais je pense que c'est le but de la vie, clairement.

  • Speaker #0

    C'est d'accord, carrément.

  • Speaker #1

    Les amis ? On tient à respecter notre délai, on a déjà dépassé de 3 minutes. Donc on espère que ce contenu qu'on a partagé avec vous sur ce live avec Lauriane vous a plu, vous a intéressé, a suscité des réflexions. Il n'y a pas de questions dans le live, donc pas de questions, tant mieux. Réflexions, tant mieux aussi. Vous pouvez nous retrouver respectivement sur nos LinkedIn, si vous voulez nous contacter directement pour avoir du coaching de la part d'Audrey, pour avoir du coaching aussi SEO de la part de Lauriane. Et après, si vous voulez qu'on se contacte, il y a... aucun problème.

  • Speaker #0

    Pour faire du podcast,

  • Speaker #1

    ben oui. Voilà, podcast, ici à Dojo Digital.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Prenez soin de vous,

  • Speaker #0

    on vous souhaite de très très belles et de très belles fêtes. Exactement.

  • Speaker #1

    On espère que vous allez aussi porter votre pull moche bientôt et que vous allez kiffer comme nous. Voilà, moi je suis trop content de mon achat. J'aime,

  • Speaker #0

    j'ai trop bien.

  • Speaker #1

    Je le remets mardi soir pour le réveillon.

  • Speaker #0

    Bonne fête à tous, salut !

  • Speaker #1

    On se retrouve en 2025. Eh ouais ! On espère que le contenu partagé dans cet épisode a été explosif pour toi.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé, on a une dernière action à te demander. Tu as un rôle à jouer ici. Ce n'est pas le premier podcast que tu écoutes, donc tu connais les règles du jeu. Donc, la redonne quand même. Partage, like et laisse un commentaire. Mais on va te dire pourquoi c'est important. Avec un partage, tu peux débloquer le parcours d'une pépite qui galère et qui aurait besoin d'écouter cet épisode.

  • Speaker #1

    Si tu nous laisses 5 étoiles, tu nous envoies de la force, évidemment. Mais surtout, tu contribues à faire grandir notre communauté. Podcast, on l'a construit pour toi et avec un commentaire, tu nous aides à l'améliorer. On se dit à très vite pour un nouvel épisode d'Edina Mina.

Description

Tu t’es déjà senti·e décalé·e, comme si tu ne rentrais pas dans le moule qu’on attend de toi ? Cet épisode est pour toi. 🙌


Avec Lauriane Paslawski, experte en SEO et coach SEO pour profils atypiques, on explore une question essentielle : comment faire de ce qui pourrait être perçu comme une faiblesse une véritable force dans l’entrepreneuriat ?


👉 Lauriane partage son parcours, ses doutes, et surtout ses victoires. Elle nous montre comment assumer pleinement son atypisme peut devenir un levier puissant pour réussir en tant qu’entrepreneur.


Dans cet échange riche et inspirant, on parle des forces et des pièges des profils atypiques, des stratégies pour dépasser ses blocages, et de l’importance d’être aligné avec soi-même.


Que tu sois multipotentiel·le, hypersensible, ou que tu te sois déjà senti·e "différent·e", cet épisode te donnera les clés pour transformer tes singularités en atouts.


Un cadeau à déballer dès aujourd’hui pour commencer à voir tes différences autrement.

Écoute et viens partager avec nous ce que cet épisode t’a inspiré. 🚀


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à toi et bienvenue dans le podcast Les Dynaminards. T'as forcément déjà lu beaucoup de livres sur le développement personnel, sommé des vidéos YouTube, ou t'étais encore inscrit à cette formation pour révéler la meilleure version de toi-même. Mais le constat actuel, c'est que rien ne s'enclenche. Il te manque toujours quelque chose. Tu stagnes et tu ne passes pas encore là-dessus. C'est OK, on y était avec Eden.

  • Speaker #1

    Et c'est pour ça qu'on a créé Les Dynaminards. Les Dynaminards, c'est quoi ? Ces deux cerveaux qui fusionnent peuvent t'apporter un maximum d'outils, partage d'expériences sans bouche, pour t'aider à devenir un meilleur entrepreneur authentique et bien dans ses bottes.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Audrey Huard, dirigeante d'Audrey Huard Coaching, et ma promesse, c'est de te donner un max de pépites pour dynamiter tes freins afin de te rapprocher de ton plein potentiel.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Even Piericia, fondateur de Dojo Digital, et je m'engage à partager avec toi mon aventure entrepreneuriale vers l'exploration de mon plein potentiel.

  • Speaker #0

    On y pense !

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, bonjour à tous et bienvenue pour ce live des dynamineurs. Bien le bonjour, Lauriane. Salut Eden,

  • Speaker #0

    salut Dreyfus.

  • Speaker #1

    Salut. Salut. Écoutez, on est très très heureux de vous avoir aujourd'hui parce que c'est un épisode particulier, c'est le deuxième live LinkedIn qu'on fait et là on a le plaisir et l'honneur de recevoir Lauriane Paslaski.

  • Speaker #0

    Paslaski, tu l'as... Non.

  • Speaker #1

    Paslaski. Paslaski ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est mieux.

  • Speaker #1

    Paslaski. Oui. Ok. Lauriane, donc gourou rédaction... web et référencement web qui aident aussi les profils atypiques à se démarquer et à popper sur les requêtes des réseaux sociaux et puis à se développer aussi en termes de visibilité. C'est bien ça ?

  • Speaker #2

    C'est parfait.

  • Speaker #1

    Ok, cool. On commence toujours par un comment allez-vous et je ne sais pas si vous avez vu, avant que Lauriane et André répondent, on a mis un magnifique thème, plus le moche de Noël.

  • Speaker #0

    Et ils ne sont pas trop moches André et Nour.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas trop moches.

  • Speaker #2

    Ils sont très bien portés.

  • Speaker #1

    totalement d'accord alors je me tourne vers Lauriane Lauriane comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    je vais très bien à part comme l'a dit Audrey une petite toux mais aucun autre symptôme gros rush du mois de décembre mais très agréable très agréable parce que voilà il y a plein de trucs à gérer un peu de fatigue mais une grosse grosse patate donc ça c'est l'essentiel génial et toi Audrey comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    écoute alors moi les gars je suis fatiguée Je suis vraiment fatiguée. Fin de semaine où tu clôtures un peu l'année, quelque part, puisque, comme certains, je serai en vacances sur cette fin de semaine-là, donc il y a pas mal de choses à préparer. Accessoirement, un événement assez intense aussi qui s'appelle un peu Noël. Pas très connu, hein ? Pas très connu, cet événement.

  • Speaker #2

    Je m'en vais. J'irai googler un peu pour vous.

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux, n'hésite pas à regarder. C'est sympa, mais ça nécessite quand même pas mal d'organisation. Donc ça, ouais, je te cache pas, assez fatiguée en ce moment, mais toujours à bloc d'énergie. Et toi, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Écoute, je fais... Le même constat que toi, le partage en fait, la fatigue. On est sur la fin d'année et pas mal de choses de mon côté à rendre, de livrables et puis avec la pression que, voilà quoi, vendredi, il y a des gens qui partent en vacances, j'ai encore quelques trucs administratifs à boucler. Donc voilà, il y a un petit rush et puis accessoirement aussi, un événement à animer ce soir. Voilà, la soirée de clôture du Créalab.

  • Speaker #0

    Ça va être trop bien. Ok,

  • Speaker #1

    vous avez toutes les deux participé en tant qu'intervenante.

  • Speaker #2

    Carrément, c'est ta journée.

  • Speaker #1

    une journée bien dense et puis une fin d'année bien dense aussi très content aussi d'avoir quelques jours de repos et puis à passer en famille parce que Noël c'est aussi ça c'est avoir la possibilité de passer des bons moments en famille bien manger aussi les petits cadeaux pour les enfants et pas que donc content, fatigué, heureux, toujours la bonne fatigue, moi c'est ce que j'aime dire c'est pas la fatigue genre la déprime c'est Je sens que je tape dans la réserve, mais il y a tellement de beaux projets que c'est ça qui porte aussi. Je suis porté par ça jusqu'à la fin. Le sujet qui nous rassemble aujourd'hui, Lauriane, je te laisse nous le présenter, mais je trouve que c'est un beau sujet. On a vu d'ailleurs qu'il y a d'autres événements qui parlent de ça justement. De quoi est-ce qu'on va parler aujourd'hui, Lauriane ?

  • Speaker #2

    Alors aujourd'hui, est-ce que d'abord je me présente un petit peu plus en détail avant ? Présente-toi en détail,

  • Speaker #1

    vas-y.

  • Speaker #2

    Alors, je suis rédactrice web. À la base, je me suis formée à la rédaction web en 2021. Depuis, j'ai fait pivoter mon activité plutôt vers le consulting et le coaching. Et ce qui m'amène aujourd'hui à vous parler un peu plus précisément aussi de cette offre-là que je développe depuis quelques mois. Donc, le coaching SEO que j'ai souhaité développer particulièrement pour les profils atypiques. On va lever le suspense après sur le profil atypique. Avant tout cela, j'ai été prof de français pendant 20 ans, en collège, lycée, université. Donc je l'évoque là parce que... Par rapport au profil atypique, j'ai un éclairage un peu... Enfin, pas particulier, mais un éclairage que je pense intéressant du fait d'avoir eu plein de profils d'enfants et beaucoup de profils atypiques, évidemment. De ça, je pense que ça m'a amené une grande flexibilité face aux enfants et aujourd'hui face à mes coachés ou à mes clients. Si je refais un rapide bilan... Petite synthèse de mes prestations. Je fais des prestations, comme Hédène l'a dit, de rédaction web, donc création de contenu, évidemment avec du référencement naturel pour faire en sorte que le site se positionne bien. Et surtout, c'est quand même le plus important que le site soit un canal d'acquisition pour mes clients. C'est l'objectif du coaching. Ce n'est pas seulement de remplir des jolis textes sur son site, c'est de faire que le site travaille et que même quand on va être en vacances et qu'on va faire Noël, potentiellement, il y a des gens qui peuvent continuer à arriver sur le site avec des clients qualifiés. Voilà, il y a un vrai impact derrière.

  • Speaker #1

    Sur la conversion.

  • Speaker #2

    Exactement. Tout ça pour dire la fameuse question que je veux vous poser aujourd'hui. C'est une question qui m'est venue pour moi dans mes débuts et qui est revenue sur le tapis quand j'ai choisi mon positionnement en coaching. À savoir, comment les profils atypiques peuvent transformer ce qui pourrait paraître des faiblesses en une force. à savoir comment on gère son atypisme quand on est entrepreneur.

  • Speaker #0

    Cette question, elle est dingue, elle est vraiment dingue. Et je trouve que c'est d'autant plus intéressant que ce soit toi qui la poses dans la mesure où en fait, toi, tu accompagnes justement les entrepreneurs atypiques. Et forcément, tu vois, je me dis, ok, tu vois, quand j'ai eu la question, je me suis dit, mais qu'est-ce qui t'a amené, toi, qui accompagne des profils atypiques, à te poser cette question-là ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose qui a déclenché cette phase de réflexion-là récemment ?

  • Speaker #2

    Oui, alors il y a deux choses, on va dire. La première, c'est que quand moi, je me suis fait accompagner pour créer cette nouvelle offre. Et en fait, moi-même, je me suis retrouvée à ne pas forcément assumer ça, en fait, au départ. Et à choisir un positionnement un peu... Pas de positionnement, finalement. Un truc un peu large, genre, je ne sais pas, les gens audacieux, ou voilà. Et en fait, ma coach m'a beaucoup poussée en me disant, mais toi, tu communiques en fait. en tant que personne atypique donc dans mon brandy qui est quand même très assumé et c'est comme si je sais pas j'avais fait pas une marche arrière mais que je m'étais dit bah ouais mais pour vendre cette prestation là peut-être que pas que j'affiche autant ça à ne pas assumer quelque part qui tu es et qui est ce que tu souhaites aider et

  • Speaker #0

    du coup t'as fait le choix à un moment tu t'es dit ok j'assume maintenant parce que c'est clairement revendiqué dans ta dans ta toutes tes sphères de communication, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, tu es effectivement, tu rédiges pour les personnes, mais tu aussi coaches pour les personnes atypiques sur le référencement et le SEO, en l'occurrence. Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment ça se fait qu'à un moment, tu es passée de j'assume pas à finalement en vrai, j'assume J'assume complètement.

  • Speaker #2

    Parce qu'en faisant vraiment un panorama finalement des gens que j'avais déjà accompagnés, puisque le coaching ne s'est pas présenté comme ça un beau matin en me réveillant, c'est venu Je pense du fait que je n'ai pas quitté l'éducation nationale. Je l'ai quitté parce que je me sentais enfermée dans un système pour aller vite. Et voilà, je dénonce rien du tout. Moi, ça ne me convenait plus. Ça m'a convenu longtemps, ça ne me convenait plus. En tout cas, ce qui me convenait très bien et qui fait que j'ai mis beaucoup de temps à partir, c'était le relationnel avec les élèves, la pédagogie, transmettre quelque chose. Ça m'a fait vraiment vibrer jusqu'au bout. Et ça a été très difficile de lâcher ça de toute façon. Et je savais, mais je ne savais pas comment. À un moment, ça allait revenir, en fait, dans le métier actuel. Et finalement, dans mes prestations, je me suis retrouvée très rapidement à me rendre compte que j'aimais beaucoup travailler. Je travaille beaucoup à distance. J'ai des clients, je ne les ai jamais vus. Mais j'ai beaucoup de clients en local, parce que je suis présente dans pas mal de réseaux. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. Et en local, en fait, je me suis aperçue que je ne venais pas que rédiger. J'ai commencé à me dire, bon, il faut que je leur propose de la stratégie, qu'on ait des temps de réflexion ensemble. Et ces temps-là me nourrissaient énormément. Et quand j'ai fait un panel, suite à ce que me disait ma coach, j'ai repris le panel des gens que j'accompagnais, mais je me suis dit, ils ne sont pas tous atypiques. Mais ceux avec qui, clairement, j'ai kiffé, que je me suis dit, je les ai aidés, ils m'ont nourri aussi, eux, c'est des gens qui ont une forme d'atypisme. On va en reparler après, mais voilà, tous... Ça, c'est une question aussi. Il y a pas mal de gens qui m'ont dit mais ton coaching, ça a l'air intéressant. Mais moi, je me demande si je suis atypique.

  • Speaker #0

    Justement. Alors déjà, il y a un truc intéressant. Je me souviens quand j'étais directrice de centre, on me disait souvent tu as les équipes que tu mérites. Sous-entendu, en fait, tu attires les gens que tu as lu quelque part un peu, un profil que tu incarnes aussi. Et je trouve ça hyper intéressant. Et tu parles justement de cette notion d'atypisme. On n'a pas tous finalement la même vision. Est-ce que... Est-ce que vous êtes OK pour que chacun donne un petit peu sa vision de ce qu'est l'atypisme ? Tu veux commencer ? Ouais, let's go !

  • Speaker #2

    Alors moi, ma perception, elle n'est pas biaisée, j'aime pas, mais éclairée, on va dire, par le fait que, alors moi, je l'ai découvert grâce à ma fille, donc il y a à peu près 18 ans, on va dire. J'avais déjà, mes parents m'en avaient déjà parlé, mais en fait, je ne comprenais pas forcément en quoi je pouvais être atypique, parce que ça ne m'avait pas forcément posé. de problèmes au quotidien parce que j'avais une grosse flexibilité en tant qu'enfant. Et du coup, en fait, l'explosion... À l'école, ça s'était toujours très bien passé. J'ai continué, je ne suis pas sortie de l'école finalement. Je suis restée dans ce moule-là. Et je pense que la découverte de mes deux enfants, de leur fonctionnement, a fini par me dire, en fait, est-ce que tu es si bien que ça dans un moule ? Ou est-ce que tu es en suradaptation constante ? Du coup, pour faire rapide, parce que ce n'est pas forcément le sujet de parler que de nous, c'est d'expliquer en quoi on peut accompagner les gens. Mais je pense que j'ai cette légitimité parce que j'ai un profil haut potentiel avec une très forte hypersensibilité, qui peut être une grosse faiblesse, on en parlera après. Pour moi, l'atypisme, ça va être vraiment un atypisme au point de vue de la réflexion. Donc moi, j'ai commencé à m'y intéresser quand j'étais enseignante, parce que je voyais bien que j'avais des élèves qui réfléchissaient d'une manière différente. Donc pour moi, un atypique, c'est une personne au potentiel, une personne hypersensible, une personne qui souffre d'un trouble de l'attention, par exemple, une personne hyperactive. Et de manière plus générale, aujourd'hui... Alors, que les gens se rassurent quand ils viennent à moi, je ne suis pas en train de les analyser.

  • Speaker #0

    Têteur de sélection, tu es quoi ?

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout. Aujourd'hui, je dirais dans les personnes que j'accompagne, c'est des gens qui ont ce que j'appelle dans ma communication un grain de folie. C'est-à-dire un petit truc qui n'est pas forcément toujours assumé, qui ne veulent pas trop parler. Là, je pense à quelqu'un d'ailleurs qui a une communication super lisse. Une de mes coachées. Une communication très intéressante. Très pro, avec un ton bien cadré, rien ne déborde. Et qui, pendant le coaching, m'a parlé de contenus qu'elle avait créés, mais qu'elle ne diffusait pas, qu'elle montrait en famille, aux gens qu'elle connaissait.

  • Speaker #0

    C'est trop mignon.

  • Speaker #2

    Et en fait, dans les contenus, c'était presque une autre personne. Et voilà, moi, ce que j'aime, c'est... Il y a une spécificité. Alors, qu'est-ce qu'on peut en faire ? Qu'est-ce qu'eux, ils veulent en faire aussi ? C'est important. Mais voilà, c'est cette petite chose qui fait qu'il y a peut-être un décalage avec la norme ou tout ce qu'on nous impose, etc. Et je pense qu'en fait, ce décalage, c'est la force. C'est ça qui fait qu'on a envie d'aller vers les gens, en fait.

  • Speaker #1

    Ok, ok,

  • Speaker #0

    ok. Ok, Dan, tu veux tenter une petite explication de ce que représente pour toi l'atypisme ?

  • Speaker #1

    Ouais, et puis ce sera surtout très... très subjectif, mais je retrouve beaucoup de choses dans ce que tu dis. Moi, personnellement, ça s'est révélé à moi dans la douleur, en fait. Grosse difficulté, parce que de ce que je trouve, enfin, ma définition de l'atypisme, ça va vachement s'orienter sur le multipotentiel, tu vois. Et en fait, de mon expérience, c'est beaucoup de curiosité, curiosité folle sur plein de sujets, en fait. Et puis, j'ai noté, je pensais en arborescence aussi. Tout est connecté. Tu as parlé de suradaptation. Et dans mes expériences, j'ai fait pas mal d'expériences professionnelles différentes. Et puis il y avait cette notion de... Ouais, on s'adapte assez vite à l'environnement. Et on capte assez vite les choses et tout ça. Tendance à l'introspection aussi. Beaucoup. Beaucoup à se poser des questions. Tu vois ? Euh... Polyvalence. Tu vois, tu peux... Le fait d'être curieux, tu peux... T'es un touche-à-tout, tu vois. Et ça a été ma définition de... Ouais, Eden, touche-à-tout. Et pour moi, c'est la définition... Quand je vois tous ces curseurs, tous ces marqueurs, en fait, chez quelqu'un, déjà chez moi, moi, je me dis, tiens, hop, c'est peut-être une personne qui est atypique, qui pense différemment, et puis il y a aussi le fait de... C'est hypersensibilité émotionnelle aussi, tu vois. Donc tous ces critères-là me font dire, tiens, c'est une... peut-être une personne qui n'est pas dans le moule, justement. Mais jusqu'à ce que j'assume ce truc-là, c'était hyper frustrant. Moi, j'ai une vision d'un carrefour. Et la difficulté quand t'as ce genre de profil, c'est si je vais là, si j'emprunte cette voie-là, en fait, je me ferme les portes de toutes les autres. Et j'ai pas envie. Donc, en fait, t'es dans cet aller-retour constant, en fait. Tu vois ? Et ça t'empêche d'évoluer professionnellement, tu vois. Parce que t'es un généraliste. Qui dit touche à tout dit généraliste. Et t'as difficilement la possibilité de te spécialiser dans une branche. Tu vois ? Parce que... Tu vas là-dedans et tu te dis Ah, finalement, j'ai pas envie, j'ai envie de découvrir d'autres choses. Et moi, ça a été hyper dur, compliqué. Je crois que c'est le premier épisode qu'on a fait, je faisais du théâtre à l'époque. Et j'adorais ça. Et en fait, quand t'es multipotentiel, t'es à fond dans un truc, passionné de ouf. Mais au bout d'un moment, c'est bon, t'as fait le tour, tu vas voir autre chose. Et ce truc-là, ça m'a empêché, ça m'a fermé des portes, clairement. Parce que j'avais la possibilité de faire autre chose et d'avoir plus de scènes et tout ça. Pareil dans la musique, dans le rap, quand j'ai commencé à écrire, je suis assez vite monté. J'ai eu de nombreuses opportunités, mais je me suis dit, putain, si je m'enferme là-dedans, je me ferme la porte à d'autres choses. Et c'est ça que je trouve hyper frustrant. Voilà, voilà ma définition.

  • Speaker #0

    Merci. Très intéressant. Et c'est marrant parce que vos définitions sont assez teintées, quelque part, de vos personnalités. Et ça, je trouve ça... Je trouve à la fois que c'est riche et surtout, c'est hyper inspirant. Et tu vois, en fait, je me rends compte en vous disant ça, je me rends compte que la mienne aussi est teintée, forcément, par mon expérience. Ça va être très rapide parce que quand justement, on a parlé un petit peu du plan et qu'on s'est dit, OK, chacun va donner sa vision de ce qu'il représente être un profil atypique. J'ai eu un truc qui m'a chatouillée. Je me suis dit. Pourquoi ça me chatouille souvent, j'ai ce truc-là, où je me dis, tiens, il y a quelque chose et je ne comprends pas. Et en fait, effectivement, quand tu regardes la définition d'atypique, c'est qui ne correspond pas au type actuel. Ça, c'est ce que tu vois, qui ne correspond pas au type actuel. C'est exactement ce dont vous parlez. C'est question de normes, de préjugés, de cases. Ces termes-là sont sortis quelque part. Et en fait, moi, quand j'ai voulu bosser sur ce truc-là, je me suis dit, mais moi, je déteste les normes. Je déteste les cases, en fait. Je pense que c'est ce qui me gêne dans le fait de définir l'atypique. Et donc, en fait, je me suis dit, pourquoi ça me chatouille à ce point-là ? Et en réalité, je comprends qu'il y a un truc qui me dérange, c'est qu'en fait, on cloisonne les gens d'atypique. Et donc, on recrée quelque part une nouvelle norme. Exactement. Et on remet encore les cases. Alors que si, c'est un peu comme... On parlait sur beaucoup de choses, mais aujourd'hui, on le sait, en fait, il n'y a personne qui est similaire. chacun est unique. C'est toujours ce truc de se dire, on est tous uniques. Mais si on est tous uniques, on est tous pareils. Si on est tous uniques, on partage quelque part un point commun. Et pour moi, l'atypisme, il y a ce truc-là de se dire, il n'y a pas une personne qui est similaire. Et atypique, évidemment, on a tous les neurodivergents, on a différents trucs, mais en fait, ça va même au-delà. C'est-à-dire que j'adore quand tu dis c'est toutes les personnes qui ont un grain de folie. Parce qu'en fait, c'est ça. Tu es juste toi-même, gars, et tu es forcément atypique. Donc atypique pour moi, c'est pas une nouvelle norme, c'est accepter justement qu'il n'y a pas de nouvelle norme et accepter pleinement qui tu es. Tu vois ce que je veux dire ? J'ai compris par la suite, c'est marrant parce qu'on a vraiment des définitions qui sont teintées par ce qu'on imagine, par ce qu'on est aussi, par ce qu'on incarne.

  • Speaker #1

    Par ce qu'on a vécu aussi.

  • Speaker #0

    Mais carrément, complètement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que... Pour le coup, je rejoins beaucoup ta vision, Lauriane, quand tu parles de grain de folie. Et ça revient à parler de Superman qui a sa particularité, mais qui se cache, qui se fond dans le moule pour justement correspondre à la norme. Et qui cache son réel potentiel. Et je pense que c'est ça aussi la problématique, parce que finalement, tu ne t'exprimes pas. tu n'exprimes pas ton potentiel vraiment qui tu es, ta personnalité et t'as ce sentiment de dire putain mais en fait je dois me masquer, je dois faire un peu comme tout le monde et puis me masquer qui je suis réellement, c'est hyper frustrant c'est un truc de ouf donc le fait d'avoir, de se dire mais je peux vraiment être qui je suis, je peux montrer mon grain de folie et j'assume je suis heureux comme ça, je suis épanoui comme ça ça t'ouvre des portes et ça révèle que d'autres personnes, tu vas attirer d'autres personnes et des personnes qui sont aussi comme toi et qui ont envie justement de briser le moule en fait.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et je pense qu'en fait, on s'est dit, on a quand même parlé, il y a deux, trois trucs qu'on a sortis. Mais je vous propose un peu qu'on se fasse un peu comme une table ronde, quelque part, où chacun va... Parce que la vraie question, c'est justement, tu le disais, il y a des forces, il y a des faiblesses. Est-ce que du coup, si on le rejoint avec l'entrepreneuriat, on peut en faire quelque chose, tu vois ? Est-ce que ça vous va si chacun partage un petit peu en lien avec sa propre vision, ce qu'il estime être des forces quelque part, et parfois des faiblesses en lien avec les profils atypiques ? Oui. Lauriane, évidemment, je te fais commencer parce que tu es notre invitée.

  • Speaker #2

    Mais quel honneur !

  • Speaker #0

    T'as vu ça, c'est beau ! Ok, qu'est-ce que t'en penses de tout ça ?

  • Speaker #2

    Je trouve vraiment... Tout à l'heure, vous avez... On a beaucoup parlé de le potentiel, le fait qu'on n'ose pas l'exprimer, en fait. Alors, on va pas... On est là pour faire le procès de rien du tout, mais on est quand même dans une société où je trouve sous couvert de... Oui, oui, on accepte tout le monde, etc. Il y a quand même des choses très polissées. dans toutes les structures, etc. Pour le coup, je pense que l'entrepreneuriat attire beaucoup de profils atypiques, même s'il y a des entreprises super où on est ouvert justement à l'atypisme. Mais je pense que, oui, le fait d'être indépendant, alors ça peut amener, c'est ce que je vais expliquer juste après, mais ça peut amener à l'échec en fait, à l'échec. On ne va pas faire un sujet sur l'échec non plus, mais ça peut amener à des difficultés, je pense, majoritairement organisationnelles. Parce que, comme tu disais, la typique, quand même, en général, a une grosse tendance à se séparpiller. Au lieu de peut-être, j'aimerais bien juste un instant redéfinir, pour ceux qui nous écoutent en fait, parce que dans tout ce qu'on a dit, en fait, il y a peut-être des gens qui peuvent se dire, attends, on parle de multipotentiel, d'HP, de TDA et tout. Moi... Comme tu dis, en fait, on me recollerait potentiellement une étiquette. J'aime bien quand j'en parle avec mes coachés, sans forcément le verbaliser comme ça, mais le plus, pas le catégoriser, mais le définir avec des attitudes. Et là, les gens, je pense, peuvent plus se reconnaître.

  • Speaker #0

    Let's go !

  • Speaker #2

    Alors moi, je trouve, donc moi, je suis comme ça. Il y a des choses que je gère très bien, que j'aide les autres à gérer. Il y a encore des choses où il faut que je travaille.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr.

  • Speaker #2

    Et évidemment, quand je monte en hypersensibilité émotionnelle, je ne gère rien du tout. Donc voilà. Je ne suis pas Wonder Woman. Donc première chose, je vous disais, moi c'est comme ça que je reconnais un peu. Donc c'est des personnes qui ont une grosse tendance à l'éparpillement, donc qui ont commencé plein, plein, plein de choses, comme tu disais, et qui ont beaucoup de mal à finir, que ça peut amener à un gros stress, et qu'en même temps... Ils se disent, ouais, mais je fais quand même des choses. Et puis pourtant, il n'y a rien qui aboutit. Donc ça, tu l'as dit plusieurs fois, je suis complètement d'accord avec toi. Il y a un truc qui est très frustrant. De là, c'est des gens qui vont manquer de confiance. Parce que justement, ils se disent, ah bah, c'est des gens qui se comparent énormément. Ah, les autres, regarde, un tel, il a fait ça, il a commencé ça, ça marche super bien et tout. Et en fait, ils vont avoir du mal. à identifier pourquoi machin qui lui semble réussir. Parce que c'est des gens qui voient beaucoup de choses parfaites chez les autres et que les défauts chez eux. Donc, ils vont beaucoup manquer de confiance. Ils ne savent souvent pas par où commencer. Du coup, ils vont procrastiner de manière active ou non. Ça, j'en reparlerai un petit peu. Et c'est des gens qui sont quand même globalement tous très, très empathiques. Et par contre, la petite variation, c'est qu'on peut se dire, un atypique, il est forcément hyper extraverti. Moi, c'est mon cas. Il y a des atypiques qui sont très introvertis. Il y a des gens qui sont dans l'émotion, mais qui ne vont rien faire sortir pour qui ça va être très compliqué. Et moi, dans les coachés que j'accompagne, je dirais que j'ai plutôt des gens introvertis en ce moment, en tout cas, qui se disent Ah là là, mais non, ça va être compliqué, je ne me vois pas assumer ça etc.

  • Speaker #0

    C'est le démarrage aussi, non ? Tu ne penses pas ? C'est le temps que ça a ?

  • Speaker #2

    Oui, parfois, oui. J'ai répondu à la question où me suis-je éparpillée.

  • Speaker #0

    Non, c'est hyper intéressant ce que tu dis, parce qu'effectivement, ça se rejoint, si tu veux, quand tu dis que ce sont des personnes qui potentiellement ne vont pas forcément oser, qui vont manquer de confiance. Et pour rappel, la confiance est en lien avec l'expérience. Donc, c'est un peu le serpent qui se mange la queue. C'est comme ça qu'on dit ? C'est ça, c'est mort la queue.

  • Speaker #2

    Je te rappelle qu'un serpent n'a pas de dents.

  • Speaker #0

    Sylvain, c'est quand même pour toi. En tout cas, voilà, tu vois, c'est un cercle finalement qui est plutôt vicieux que vertueux. Donc, ce n'est absolument pas surprenant. Donne-nous un exemple. Est-ce que toi, dans ton quotidien...

  • Speaker #2

    C'était la question, de base.

  • Speaker #0

    Voilà, mais justement, vu que tu accompagnes des profils atypiques, déjà, on entend là, il y a des similitudes et j'imagine que tu le ressens parce que quand tu as un profil atypique, souvent, il y a des points qui sont quand même communs en fonction de l'atypisme de la personne. Est-ce que tu as un exemple concret, par exemple, une situation très récente ou pas, peu importe, mais où justement tu as driveé un profil atypique avec ton propre profil atypique et où finalement tu t'es dit, ok, peut-être que là c'est une force, mais peut-être aussi que là, bon, il y a des vigilances.

  • Speaker #2

    Exactement, oui, oui. Oui, oui, j'ai bien. Donc, souvent, pour moi, ça va se manifester par des problèmes de communication. Donc, ils viennent... Alors voilà, je ne vais pas m'auto-flageller là. Moi, j'ai travaillé beaucoup en PNL, etc. Donc, je ne gère pas tout, mais je sais sentir, me dire, là, j'ai peut-être pas dit le bon mot, etc. Donc, avec certains profils, je sens que je dois être en vigilance, en fait, parce qu'il y a une grosse sensibilité, etc. Donc, effectivement, avec une cliente qui est beaucoup dans l'émotion, en fait, beaucoup dans la peur. il y a eu effectivement un gros problème de communication qui a quasiment amené à la fin du contrat.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Est-ce que tu peux justement revenir sur la PNL, donc c'est la programmation neuro-linguistique, en deux mots, est-ce que tu peux expliquer les gens qui ne connaissent pas ?

  • Speaker #2

    Très très rapidement, en fait c'est les principes que plein de gens connaissent, mais que peut-être ils ne savent pas, c'est quand tu es dans une situation de conflit ou début de conflit avec quelqu'un, c'est de ne pas lui dire, tu as fait ça, mais tu m'as dit ça. Donc, comme tu as fait ça, j'ai fait ça, etc. Et en fait, potentiellement, tu démarres un jeu de ping-pong, c'est que dans le reproche. Et du coup, il n'y a pas de communication authentique parce que tu n'es que dans... En fait, tu ne dis pas ce que tu ressens toi. En fait, il faut que ça parte du jeu.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #2

    Et il faut éviter des affirmations très péremptoires, du style, ton message, il était super agressif. Non, moi, j'ai eu l'impression... peut-être j'étais fatiguée, mais en tout cas à ce moment-là, ton message m'a blessée, ton message m'a chagrinée. Essayer de ne pas employer des mots trop excessifs, parce qu'en plus quand on est au potentiel, on est toujours vite dans l'excès. Et c'est aussi la deuxième chose, c'est adapter sa communication par rapport à ce qu'on commence à comprendre de la personne, même si elle est en face de nous, dans sa gestuelle, de sentir que là, il y a un petit point de...

  • Speaker #1

    T'adaptes ta communication, très bien. Du coup, tu étais en train de dire que la relation avec ta cliente a mené à la fin de ton contrat.

  • Speaker #2

    Ça a failli.

  • Speaker #1

    Ah, ça a failli.

  • Speaker #2

    Et Audrey m'a mis une petite note, elle a tout à fait raison. Oui, je pensais à la programmation. Mais c'est vrai. En fait, là, on parlait de CNV. Oui, voilà. L'indication non violente. C'est pour ça que je t'ai donné.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #2

    donc c'est l'indication non violente.

  • Speaker #1

    Oui. Très bien.

  • Speaker #0

    Tu veux redire ? Non, je t'en prie. Peu importe, effectivement, on était sur le domaine de la CNV. En réalité, tout est lié. Ce sont des concepts qui servent les uns aux autres. Moi, je ne suis pas spécialiste en PNL. Néanmoins, dans mes accompagnements de coach, évidemment qu'il y a des outils qui vont sortir qui sont des outils de PNL. La programmation en neurolinguistique, pardon, je vous dis peut-être mal, mais en gros, Ça te permet, entre autres, d'utiliser certains outils pour conscientiser des choses et reprogrammer ton cerveau. Alors, je dis vraiment comme je le ressens. N'hésitez pas, s'il y a des pros de la PNL, de nous donner une définition. Mais en gros, c'est ça, en fait. On agit sur ce qui se passe dans ta tête avec différents outils pour transformer certaines actions, certaines croyances, certaines pensées, certains comportements. Très bien. Et effectivement, la CNV, la communication non violente, qui a, elle, été introduite par... Marshall Rosenberg, c'est ça ? Oui, c'est ça. J'ai un doute parce que lui, c'est vraiment sur les besoins. Mais en tout cas, l'idée, c'est de pouvoir adapter sa communication en l'exprimant d'une manière, d'une technique particulière. Et justement, pour éviter à la fois de donner la responsabilité sur ce que tu ressens à l'autre personne et qu'elle te donne la responsabilité de ce qu'elle ressent sur toi-même. Et donc, l'idée, c'est de pouvoir s'exprimer de la bonne manière, de savoir écouter et de pouvoir répondre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc du coup, tu disais que tu as presque perdu une cliente. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Alors justement, j'ai utilisé l'ACNV. Et en fait, c'est pour ça que je pense que ça m'est venu à l'esprit. Alors, je ne manipule pas mes clients, même si j'ai choisi Gourou comme nom d'entreprise. N'ayez pas peur et tout. Mais j'ai des astuces que j'utilisais avec mes élèves. Donc tu vois, exemple de PNL. Alors, tu vas tripoter le cerveau de la personne. Mais c'est beaucoup, je le faisais avec mes élèves et je m'aperçois que mes coachés, même si on est adulte en fait, On a toujours besoin d'être encouragé. Et cette cliente-là, je sais que j'ai réussi à recoller la relation pour finir la mission. Et je lui disais à chaque fin, on se voyait toutes les semaines pour collaborer pour ses contenus. Je lui disais, on a super bien avancé, c'est bien, t'as vu, là tu peux, t'as été super efficace. et elle me disait ah bon ah bah non c'est toi etc donc là t'es dans et toutes les semaines je lui disais et j'essayais elle a réussi à le dire les deux dernières fois je lui dis mais toi aussi tu peux dire que t'es fière de toi que t'as bien bossé je lui dis est-ce que tu peux le formuler est-ce que t'es oh bah non j'ai pas besoin de le dire bon voilà je suis pas coach non plus à ton titre Audrey mais j'ai besoin en fait de sentir que je vais au-delà en fait du SEO et de de De leur faire prendre confiance, on est vraiment là-dessus.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Mais là, l'exemple, c'était que, oui, à un moment, j'étais moi-même tellement dans l'émotion aussi. Alors en off, le soir, chez moi, le week-end, c'est une collaboration où ça m'a vraiment beaucoup travaillé le week-end parce que je sentais qu'en fait, je ne me voyais vraiment pas arrêtée là parce que déjà, la mission n'était pas terminée. Et je sentais que je pouvais lui apporter plus en fait que simplement... Parce que d'un point de vue presta, en fait, elle avait compris. Le coaching, c'était bon. Mais je ne voulais pas m'arrêter là-dessus. Et ça, je pense... Alors là, il y a de la faiblesse, problème de communication. Mais la force, du coup, de la typique qui est très empathique, c'est que... On en parlait hier sur autre chose. Je ne peux pas... Je n'aurais pas voulu terminer la mission en étant, on va dire, en froid avec elle, en fait.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu as... Comment tu... Parce que... Là, tu expliques qu'il y a eu ce problème de communication. Donc, c'est là où l'atypisme des deux va commencer à rentrer le compte et donc, du coup, créer un problème de communication. Et comment toi, du coup, en tant que... Parce qu'il y a quand même une sacrée force dans ton profil. C'est qu'en tant qu'atypique, tu comprends les atypiques. Quelle est la différence, justement, à ce moment-là, qui est directement liée à ton profil ?

  • Speaker #1

    C'est que moi, même si elle est aussi atypique, ça rejoint ce qu'on disait tout à l'heure, on n'a pas du tout le même fonctionnement. On va dire qu'on n'est pas sur les mêmes strates émotionnelles. Je sentais que chez elle, il y avait beaucoup, beaucoup de sentiments d'infériorité. Moi, ça m'est arrivé à une période, mais ce n'est pas mon plus gros problème émotionnel. Par contre, je sais physiquement ce qui lui arrive en fait. je sais qu'elle est pas en train de comme on va dire à certains t'es hystérique, tu pars en live je sais que quand t'es dans ça non en fait tu peux pas te gérer et moi je me dis je suis la professionnelle, encore une fois décidément je vais beaucoup en parler j'étais l'adulte face à des enfants, je ne peux pas me permettre même si j'avais mal dormi que j'avais des ruminations par rapport à des problèmes perso et tout ça, pour moi euh... Les élèves n'avaient rien à voir avec ça. Et en fait, j'ai gardé ça. Donc je pense que je... Encore une fois, je ne dis pas que je suis parfaite et tout ça, mais je pense que c'est quelque chose qui m'aide beaucoup. C'est de savoir avoir cette posture. Mais ce qui est hyper chouette, je trouve, avec les adultes, c'est qu'on a pu en parler toutes les deux. Donc on a clairement mis les choses sur la table. Voilà ce qui s'est passé. Elle, elle n'a pas forcément communiqué de manière toujours très chouette par rapport à moi. Mais voilà, je me suis dit, elle l'est dans cet état émotionnel. et une fois que c'est redescendu on va dire la semaine suivante moi je n'en ai pas reparlé, on a travaillé sur la mission et à la fin c'est elle qui m'a dit écoute je te remercie et tu as elle m'a dit qu'elle avait trouvé que j'avais été un super exemple d'intelligence émotionnelle ah mais j'adore parce que sur le moment je ne sais pas trop comment elle a senti les choses en fait Et euh... Donc là, on a clairement comment switcher la force en faiblesse.

  • Speaker #0

    Ça, c'est hyper puissant. Merci pour ce partage parce qu'on voit très clairement dans ce que tu dis qu'effectivement, en fait, c'est trop drôle parce qu'on entend cette faiblesse, justement, du côté de ta coachée qui, potentiellement, fait face elle-même à son atypisme. Elle doit gérer et s'auto-réguler. Ce n'est pas évident. Et en fait, c'est vrai qu'en tant qu'atypique, souvent, tu as peur du jugement des autres et avoir quelqu'un en face de toi qui te comprend, qui ne va pas te juger. qui sait comment réagir, là, il y a une vraie force. Donc, merci pour ce partage.

  • Speaker #1

    Merci de cette valorisation.

  • Speaker #0

    Hyper inspirant. Dan, est-ce que tu veux enchaîner avec ton tour de table et nous parler un petit peu de toi ? Est-ce que tu atypiques, c'est une force, une faiblesse ? Comment tu le vois ?

  • Speaker #2

    Au début, je pense qu'on ne s'est pas connus, pas assumés. C'est principalement une faiblesse parce que ça crée un mal-être réel. On peut se sentir un peu déconnecté de la réalité quand on peut voir d'autres évoluer. On se dit qu'on tourne en rond, on ne trouve pas réellement d'accroche parce qu'on est curieux de tout. Et finalement, ça peut être une faiblesse. Par contre, je pense qu'un des premiers éléments à faire, c'est se dire Ok, je vais trouver une verticale, trouver un truc dans lequel je peux me focus. Et moi, en l'occurrence, dans un premier temps, ça a été le graphisme. Parce que c'était un truc qui m'a passionné assez tôt, dès mes 13, même 11-12 ans. Ma mère m'a initié à ça et j'ai poursuivi mes études. J'étais en bac L, littéraire et options en plastique aussi. Donc ça m'a permis aussi de...

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a des gens qui ne savent même pas de quel bac on parle.

  • Speaker #2

    Ah ouais, je ne sais même plus quels sont les nouveaux bacs. Donc moi à l'époque, c'était le bac L, bac littéraire. Et du coup, j'ai poursuivi mes études là-dedans, dans le graphisme et tout ça. Et puis après, je me suis complètement dispersé. J'ai essayé plein de choses, curieux de tout et tout. Et après, quand tu arrives en professionnel, quand tu dois gagner ta vie, tu te dis, mais OK, je choisis quoi ? Et c'est là que ça devient frustrant, en fait. Donc, je pense que là où on peut convertir ça en force, c'est quand on se dit, OK, je vais choisir une voie et ne pas avoir peur d'aller dans cette voie, parce que dans cette voie-là, on va pouvoir exploiter tout. tout le potentiel qu'on a. Moi, en l'occurrence, aujourd'hui, je peux dire qu'avec mon activité de jeu digital, je peux explorer pas mal de choses et rester créatif et appeler toutes les choses pour lesquelles je suis curieux. Pour mes publicités ou pour ma communication ou quand je viens en formation, notamment, parce qu'en formation, je suis aussi au contact de gens qui ont des profils atypiques et j'ai eu un retour d'une personne que j'ai formé sur une journée et qui, dans son retour, dit Pour un profil atypique, l'approche d'Eden était super intéressante. Et je ne sais pas pourquoi elle a dit ça.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais te demander. J'allais dire Mais qu'est-ce qui a fait qu'il était différent ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Parce que moi, dans mon approche, je ramène du dynamisme, je ramène de la présence. Enfin, je...

  • Speaker #1

    Mais t'amènes toi.

  • Speaker #2

    Ouais, voilà qui je suis, quoi. Et les gens aiment bien. Les gens aiment bien. Et une personne qui s'identifie comme atypique a dit que c'était hyper adapté pour elle. Voilà. Donc, c'est un super retour. Ça me permet de me dire, je peux aussi toucher des gens qui sont comme ça aussi. Même si moi, je ne communique pas là-dessus. Contrairement à toi qui as décidé de dire, je m'adresse à des profils atypiques. Moi, je n'ai pas spécifiquement ciblé ces personnes-là. Mais je sens que ça résonne aussi. Donc, peut-être un truc à creuser. En tout cas, aujourd'hui, je peux dire qu'avec mon approche dans le podcast, parce que j'aime bien, je m'intéresse aux gens. Le fait de s'intéresser aux gens, ça me permet aussi de travailler ma curiosité, d'approcher différents secteurs, tu vois, dans le tourisme, dans le vin, dans l'agriculture, dans l'économie sociale et solidaire. Et ça, ça nourrit ma curiosité, en fait. Même à vertical, c'est le podcast, pour le coup. Et après, tu vois, il faut être un peu créatif. Il faut faire des visuels et des choses comme ça. Donc, ça appelle aussi d'autres compétences que j'ai. Et voilà, pour résumer mon propos, je pense qu'il faut d'abord se décider, trouver une voie dans laquelle on peut se spécialiser. Et là-dedans, dans cette voie-là, on va avoir toutes les branches qui peuvent aussi nous nourrir. Et c'est très épanouissant, en fait. Et ça permet de vivre d'une activité qu'on a choisie, tu l'as dit. Choisir l'entrepreneuriat, c'est aussi... décider soi-même dans quoi on veut aller et c'est vrai que si je reviens sur mon parcours Professionnel, ce n'était pas du tout épanouissant d'être salarié parce que tu te sens un peu bloqué. Tu ne peux pas vraiment exprimer qui tu es, aussi bien dans ta personnalité que dans les choses que tu veux approcher. Et tu ne peux pas aussi t'épanouir avec ta curiosité dans un moule de salarié. Et ça a toujours conduit à des fins, soit de fin de contrat que tu ne renouvelais pas, soit des démissions. Parce qu'au bout d'un moment, tu es là, tu te dis, mais qu'est-ce que je fous ici en fait ? J'aimerais tellement faire autre chose. Donc, l'entrepreneuriat, c'est une bonne voie. Par contre, il faut vraiment choisir un truc. Parce que sinon, on risque à nouveau de se retrouver frustré parce qu'on n'arrive pas à choisir une priorité.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant ce côté justement multipotentiel que tu exprimes. De ce que j'entends finalement, c'est OK. Et c'est une force d'être multipotentiel à partir du moment où tu gardes ta verticale. C'est ça que tu dis, c'est-à-dire que garde la ligne conductrice. garde ça en tête pour ne pas, quelque part, ce que disait Lauriane tout à l'heure, t'éparpiller, c'est ça ? On est sur ça.

  • Speaker #2

    Clairement.

  • Speaker #0

    Et je suis totalement d'accord. Je suis vraiment d'accord. Est-ce que tu voulais rebondir par rapport à ce qu'Eden vient de dire ? Je t'ai vu noter, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai noté une petite chose, mais on y reviendra peut-être après. Non, par contre, je veux juste... Parce que je ne sais pas du coup si on s'adresse aux entrepreneurs, mais là, j'ai trouvé que dans ton discours, il y avait des conseils fous. pour les étudiants, les jeunes qui ne savent pas trop, à qui on va dire tu ne sais pas ce que tu veux faire. Non, à 15 ans, tu ne sais pas ce que tu veux faire. Nous, entre 30 et 40, on a eu une période où on ne savait même plus pourquoi on avait fait ça. Je trouve ça super chouette et ça résonne complètement pour moi. Je raconte un tout petit truc perso. Mon fils... a envie de faire mille choses. Il est en seconde, donc voilà. Et là, il a été comme... Ça a été la révélation. Je l'ai vu boire les paroles de cette personne. On est allé au salon Studiama qui avait lieu le week-end dernier. Il y a une personne qui lui a présenté une école d'ingénieurs. Et elle lui a dit, en fait, nous, on est généralistes. Donc, en fait, tu vas faire... Et là, alors, il ne sait pas encore, mais je lui ai dit, mais ce n'est pas grave. Mais j'ai vu que... Et du coup, ça m'a parlé par rapport à ce que tu disais. Tu vois que... de ne pas s'enfermer dans quelque chose, tout de suite, il y avait moins de stress. Et je pense que c'est un message important aussi.

  • Speaker #0

    Je suis totalement d'accord. Ça sert à tout le monde, je suis totalement d'accord. Merci, le swing.

  • Speaker #1

    Mais de rien.

  • Speaker #2

    Et ouais, en fait, plus tôt on les identifie aussi, ces profils-là, plus tôt aussi on a la capacité de leur offrir un champ des possibles. Et pas les enfermer dans un truc qui, au final... n'aboutira à rien ou ne sera pas épanouissant. Je pense que c'est le but de la vie quand même. Ce n'est pas d'avoir un métier ou avoir une fonction. C'est d'abord être heureux. Et puis après, c'est comment ? D'abord, la priorité, c'est d'être heureux. Et après, la question se pose, c'est comment est-ce que je vais être heureux ? Exactement. Et d'organiser sa vie autour de ça. Mais moi, je l'ai vécu. Quand ta priorité, c'est de ramener à... Ramener un salaire à la maison, je te remercie. On fait les mauvais choix. On fait les mauvais choix. Par contre, on se conforte avec ce qu'attend de nous la société. C'est de travailler, payer ses impôts, payer tout ce qu'on a à payer. Mais on n'est pas forcément heureux pour ça. Quand on inverse la chose, c'est peut-être un peu plus difficile. Ça prend un peu plus de temps, peut-être. Ça demande une gymnastique intellectuelle. Mais en tout cas, on se garantit de se lever tous les jours avec... avec le sentiment d'accomplir quelque chose, et de contribuer à quelque chose de fort et de puissant.

  • Speaker #1

    Il y a la question du sens qui est importante pour tout le monde, mais que je trouve très prégnante chez les personnes atypiques.

  • Speaker #0

    Oserais-je dire essentielle ? Elle était facile celle-là. Je me permets de rebondir sur cette notion de sens. Parce que du coup, vous l'avez compris, je pense, pour les personnes qui sont là et qui écoutent, vous l'avez compris, on a tous des profils atypiques. Cette notion de sens, tu vois, dans ma vie, dans ma vision du monde, elle est centrale. Et elle est centrale parce que je le sais, et je pense que ça va résonner pour beaucoup, mon cerveau ne fonctionne pas de la même manière que tous les cerveaux. Comme tous les cerveaux, qu'on se le dise, il y a très peu de cerveaux qui fonctionnent de la même manière. Néanmoins, en fait, comme je vous le disais, on est tous atypiques. Vous avez tous une particularité, vous avez tous un truc qui vous différencie, qui est marqué, qui est plus ou moins marqué ou non en réalité. Ce n'est pas ça la question en fait, dites-vous bien, tout le monde est atypique et ça c'est intéressant et important de le comprendre. En revanche, évidemment, il y a des degrés, c'est-à-dire qu'il y a des personnes qui vont se différencier de manière un peu plus importante que d'autres, en fonction de, voilà, c'est des particularités qui peuvent devenir gênantes et c'est là où finalement on va commencer à émettre des cases, des classes. Typiquement, neurodivergent, etc. Ça, par exemple, je pense que comme tout le monde ici, je suis un profil qui représente assez bien l'atypique puisque je suis autodidacte. Donc, c'est déjà, il y en a beaucoup qui le sont. Mais à partir du moment où tu es autodidacte, tu es déjà atypique. À partir de ce moment-là, je suis autodidacte, je suis dyscalculique et j'ai un syndrome de l'imposteur. Mais c'est normal aussi puisque je suis dyscalculique et autodidacte. Donc, forcément, ça se nourrit. Et là, c'est qu'une partie de ma personnalité. Ça ne me définit même pas totalement, et ça ne définit même pas totalement mon atypisme. Néanmoins, ça me compose. Et effectivement, aujourd'hui, on parle des forces et des faiblesses. Il faut avoir en tête, comme on se les dit, que chaque notion peut être une force, comme chaque notion peut être une faiblesse. Est-ce que c'est en lien direct avec l'atypisme ? Je n'en suis pas convaincue, honnêtement. Parce que je pense que ce n'est pas le fait d'être atypique qui peut être une faiblesse, c'est le fait de se cacher et de s'en servir comme excuse,

  • Speaker #2

    premièrement. Alors, excuse, je ne sais pas. Je ne sais pas. Et peut-être que tu as raison. Peut-être que des gens se disent oui, mais je suis atypique donc Alors écoute,

  • Speaker #0

    je vais te donner un exemple très concret. Quand j'étais directrice de centres commerciaux, un jour, j'ai mon directeur général qui m'appelle, qui me dit Audrey, j'ai quelqu'un, j'ai un jeune de ta région qui m'a contacté, qui a un dyslexique, qui a des idées pour le centre. J'aimerais que tu le rencontres, que tu organises un petit moment avec lui pour valoriser le fait qu'il ait fait l'effort d'envoyer une lettre à... au siège social de la foncière pour laquelle je travaillais. Je reçois le jeune homme, donc il vient et tout, moi j'étais trop contente, je trouve que ces actions-là sont juste géniales, parce que quand tu es directrice de centre, tu endosses un rôle, une certaine forme de responsabilité, et les gens peuvent facilement s'associer à toi, ou non, ou en tout cas ils voient une certaine forme d'inspiration. Je reçois ce jeune avec mon assistante, et il avait écrit, je trouvais ça génial, il avait écrit un plan. avec les faiblesses du centre, les points qu'il avait envie justement de lever, qu'il nous proposait des points. Il avait fait l'effort et il avait eu l'audace de le faire. Je prends son plan, le plan bourré de fautes. Donc, il me fait son speech et tout. Et pendant tout son speech, il me dit, oui, mais alors moi, je suis dyscalculique et donc du coup, aujourd'hui, j'avance pas, j'ai pas de travail, etc. Pendant tout son speech, il me parle de ça.

  • Speaker #1

    Il est dyscalculique ?

  • Speaker #0

    Pardon, j'ai dit dyscalculique ? Oui, autant pour moi, il est dyslexique, merci. C'est pour ça que je me suis permise de... T'as raison, désolé, déformation. Et donc du coup, il parle et tout, et à la fin, je lui ai dit exactement cette phrase, c'est-à-dire que ça peut toujours être une force quand tu choisis que c'est une force. Ça deviendra une faiblesse si tu choisis que c'est une faiblesse. Cache-toi derrière ça, tu ne feras pas l'effort d'aller sur un correcteur orthographe qui est à ta possibilité. Il est là, le correcteur, tout le monde le fait. Tu t'en sers. pas parce que tu veux que je vois que tu es dyslexique. Et là, ça devient une faiblesse, alors que tu peux en faire une force. Et donc, on a parlé, je lui ai partagé mon point de vue par rapport à ça. Je lui ai expliqué aussi que j'étais et je faisais partie des dix de mon côté. Et donc, à la fin, son point de vue a changé et j'espère sincèrement, je n'ai pas de nouvelles, mais j'espère sincèrement que cette conversation-là lui aura permis de comprendre que peu importe la manière avec laquelle tu es atypique. Tant que tu choisis aujourd'hui de réussir avec ça, tant que tu choisis d'en faire une force, tant que tu choisis de capitaliser sur ce qui te porte et évidemment sur ce qui potentiellement te freine, tu vas exploser. C'est une réalité parce que le fait d'être atypique, et je le rappelle, tout le monde est atypique à sa manière, mais le fait d'être atypique va forcément t'obliger à voir les choses différemment. Je vous l'ai dit, mon cerveau ne fonctionne pas comme tout le monde, mais aujourd'hui, je sais, pendant longtemps, ça a été un problème, ça a été un frein. Moi-même, je ne le comprenais pas. j'étais gênée parce que je voyais pas les choses de la même manière, je ne comprenais pas certains points de la même manière aujourd'hui en fait je sais pertinemment que c'est une vraie force et je sais aussi que ça peut devenir une faiblesse si je ne suis pas vigilante, donc j'ai appris à comprendre, tu vois tout à l'heure on parlait des pièges c'est pour ça que je trouve ça important, j'ai appris à comprendre où étaient les pièges et à les transformer, typiquement je suis dyscalculique moi mon gros problème c'est justement tout ce qui est en notion, vraiment le plus gros problème c'est tout ce qui est calcul mental par exemple, c'était... extrêmement difficile quand tu es directrice de centre commercial. Si tu ne peux pas calculer vite, c'est difficile. Mais vu que du coup, c'était une problématique. Alors ça, le fait de retenir les dates, le fait de retenir les chiffres, c'est impossible pour moi. Je ne connais pas mon âge. Ce n'est pas possible. Mais en revanche, j'ai toujours fait preuve d'adaptabilité, de créativité. Et ça, tu le gardes quand tu es atypique. Ça, c'est une force que tu vas conscientiser, que tu vas garder sur le long terme. Donc, il y a ça. En fait, quand vous conscientisez qu'il y a des freins, mais que votre cerveau va forcément mettre en place des stratégies qui vont devenir des forces, forcément, ce sera une force. En revanche, si vous restez sur cette notion, Ok, c'est comme ça, je ne peux rien changer, et fin de l'histoire évidemment que ça deviendra une faiblesse. De même manière, je suis, comme je vous l'ai dit, j'ai un syndrome de l'imposteur, plus en dix ans de temps, j'ai connu cette évolution professionnelle. Il y a encore dix ans, j'étais un peu plus de dix ans, j'étais vendeuse et j'ai terminé par gérer deux centres commerciaux. Vous connaissez l'histoire, je vous l'ai déjà donnée. Évidemment qu'à travers ça, vous n'imaginez même pas le nombre de fois où je me suis couché le soir en me disant... Mais s'ils savaient. Mais mon Dieu, mais quand on me disait mais c'est génial, dans ma tête, je me disais mais qu'est-ce qu'est génial, gars, j'ai pas de diplôme, j'ai pas de formation, je galère. Et en fait, ces phrases-là, elles existent, vous allez les reconnaître. Toutes les fois où on vous dit c'est génial ce que tu fais, ou vous vous dites non, mais c'est pas génial, c'est parce que l'année était favorable, j'ai une équipe de ouf, c'est parce qu'il faisait beau dehors. C'est jamais de votre fait. Ben oui, enfin, Vous les connaissez, je sais qu'il y en a plein qui nous écoutent, qui ont ce syndrome-là. Toutes les fois où vous couchez le soir et vous partez du bureau en disant Ouais, c'est ok, ce sera fait pour demain sauf que vous savez que la nuit, vous allez la passer à bosser parce que vous avez besoin que ce soit parfait selon vous, parce que sinon, on va vous découvrir. Tous ces trucs-là, vous les connaissez, ça peut être des freins, parce qu'évidemment, ce que je viens de vous expliquer peut conduire à un surmenage. Ce que je viens de vous expliquer conduit facilement à un burn-out, parce qu'on est fatigué. On est épuisé, on a toujours l'impression qu'on a besoin de prouver notre valeur. Vous connaissez l'histoire. Mais quand vous commencez à conscientiser, en réalité, que le fait de vouloir bosser comme ça, vous allez le garder. Et vous allez forcément donner dix fois plus que ce que vous êtes capable de donner de base. C'est une puissance phénoménale. Évidemment, il y a des alertes. Vous allez devoir faire attention. Comment ça se manifeste quand je suis fatiguée ? Quels sont les points où je commence à m'isoler ? Tout ça, c'est des automatismes que vous allez devoir conscientiser. Mais ce sera toujours une force. tant que vous n'en faites pas une faiblesse. Voilà, j'avais envie. C'est un sujet qui, vous le sentez... Qui me passionne. Mais oui, parce que là, on est clairement... Alors, le côté atypique, je l'ai vécu pendant trop longtemps comme une grosse faiblesse. Trop longtemps, je me suis sentie à côté, je me suis sentie différente et c'était douloureux, vraiment. Enfin, c'était très douloureux. Jusqu'au moment où j'ai compris, en fait, que c'était ma force. Qu'aujourd'hui, en fait, c'est d'ailleurs pour ça. Souvent, on accompagne et on dit... Moi, je les entends comme toi, en fait. J'entends tous les paramètres. Quand je suis en session de découverte, j'entends. Et je leur dis, donc tu penses ça. Oui, c'est ça. C'est ça. Ah bah oui, mais c'est ça. Mais c'est ouf, c'est exactement ça. Mais oui, mais pas parce que je l'ai... Évidemment que je le travaille et que je l'étudie, ce phénomène-là. Mais parce que je le suis. Parce que tout ce que tu penses, tout ce que tu as fait, dans le bien ou dans le mal, il y a de fortes chances que moi aussi je l'ai fait. Toutes les fois où tu t'es vautré, moi aussi je l'ai fait. Je me suis vautré. Maintenant, ce qui est intéressant, ce qui est différenciant, c'est que... Je te montre en fait que tu peux être atypique et réussir parce qu'on va aller chercher ce qui est important pour toi, ce qui te caractérise et aussi on va aller fermer les trappes du piège, on va les conscientiser, on va les fermer et tu vas avancer en fait. Crois-moi, être atypique, pardon, je vais le dire mais tant pis, je vais dire un gros mot mais c'est une putain de force, vraiment, en tout cas pour moi. Et vous le sentez, ça résonne.

  • Speaker #2

    Clairement, c'en est une. Et j'aime bien réfléchir en images. Prenez l'image vraiment clairement de Superman. En fait, votre vraie personnalité, c'est quand vous déchirez votre costume de monsieur tout le monde, monsieur madame tout le monde, et que vous révélez en fait qui vous êtes, vos super pouvoirs. Voilà. Et je pense que c'est important que chaque personne se dise, mais j'ai en fait un super potentiel, j'ai quelque chose qui fait que... Tu le disais tout à l'heure, j'ai un caractère unique, tu vois, j'ai ce petit grain de folie, pour reprendre les mots de Lauriane. Et le fait déjà de l'assumer, de se dire ok, c'est ça ma force, c'est ce qui fait que je suis différent, parce que là on parle, on s'adresse principalement à des entrepreneurs, donc il y a cet élément de différenciation qui est fondamental, pour justement ne pas parler comme tout le monde, pour ne pas avoir justement ce truc plan-plan qu'on retrouve sur LinkedIn et ailleurs. C'est ce petit grain de folie qui fera qu'on va attirer des gens. qui vont se reconnaître, qui vont kiffer notre vibe. Moi, j'aime bien prendre l'image de la radio. Donc, on a juste la fréquence. Et quand on est sur la bonne fréquence, on attire des gens qui vont venir à nous naturellement et avec qui ça va glisser. Alors, je ne dis pas qu'il n'y aura pas de conflit ou quoi que ce soit. Donc, voilà, communication non violente, très bel outil pour justement désamorcer les conflits potentiels. Mais en tout cas, on va attirer des gens qui vont aimer qui on est. Exactement. Et ça évitera qu'on ait à se travestir, à se déguiser pour rentrer dans le moule, justement. Et je pense que c'est super important que pour les gens qui nous écoutent là se disent, moi aussi, j'ai une particularité, j'ai un truc, j'ai un super pouvoir. Je suis un X-Man, une X-Woman ou un Avenger, une Avengers. Prenez l'image que vous voulez, mais n'oubliez pas que c'est à ce moment-là que vous allez vraiment être sur la voie de l'épanouissement. Et arrêter de souffrir en silence, à vous cacher derrière un truc et mettre des...

  • Speaker #0

    À ne pas vous sentir à votre place, à vous sentir décalé. Mais tu as totalement raison, c'est hyper intéressant. Alors moi, je ne suis pas trop pour se dire... Je trouve qu'on est très bien comme on est, juste conscientisez-le en fait. Vous êtes parfaits les gars, atypique pas. Vous connaissez mon point de vue, vous êtes tous atypiques, mais peu importe comment vous vous sentez. Juste incarner ce que dit Eden, incarner votre côté super-héros. Moi, je vous dirais, soyez juste vous et acceptez-vous avec vos faiblesses, avec votre côté particulier ou pas. On s'en tape, en fait, mais juste acceptez-vous, soyez heureux d'être qui vous êtes. Le truc que j'ai envie de te demander, Lauriane, c'est, à la base, c'est quand même venu pour savoir, ok, atypique, c'est une force ou une faiblesse. Est-ce qu'on a répondu à ta question ?

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement. Dans l'échange et la réflexion, il y a plein de choses où le fait de se dire finalement, quand on dit être atypique, on remet la question des moules et des cases. Donc ça, c'est quand même super intéressant d'avoir retourné les choses comme ça. Je suis de plus en plus persuadée sur mon chemin personnel et sur le chemin d'accompagnement de mes coachés que c'est une force, ça c'est sûr. Et je pense, dans nos échanges, en fait, on a vu que la clé, c'est de se dire comment je cadre, qu'est-ce que je mets en place. Je me fais accompagner ou je ne sais pas, je découvre par la lecture des podcasts, peu importe. Voilà, comment je peux faire en sorte, alors pas que ce soit toujours une force, parce qu'on vient de dire qu'on ne voulait pas des gens parfaits, mais de savoir, comme tu disais, identifier les points de vigilance. Et de se dire, par exemple, pour ma part, Ouh là, là, là, je suis dans l'émotion.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Donc là, je ne vais pas gérer ça, en fait. Par contre, en tout cas pour ma part, Eden, tu me diras si c'est ton cas, moi, quand je suis dans l'émotion, j'ai une créativité absolument dingue que je peux utiliser parfois en fonction des missions en cours ou que je vais utiliser autrement. J'aime bien peindre. Ou me dire, Bon, là, je ne gère pas du tout, donc je vais aller courir un bon coup, faire de la boxe. Voilà, donc... Ne vous dites pas non plus, je pense, comment je peux faire de tout ça une force tout le temps, tout le temps, tout le temps. En fait, c'est comment s'adapter finalement pour que globalement, ce serait un peu le lien du mot de la fin en quelque sorte, pour que je ne sois pas en souffrance et que ça me rende heureux.

  • Speaker #2

    Ça peut se résumer en deux mots. Alors, je vais m'apprêter à un anglicisme, c'est juste be yourself. Soyez vous-même, c'est tout en fait, il n'y a pas plus compliqué que ça. Mais être soi-même, c'est assumer aussi de ne pas plaire à des gens et de ne pas se confondre, une espèce de conformisme.

  • Speaker #0

    Juste une petite précision, soyez. Moi je le vois beaucoup en coaching, si tu savais le nombre de fois où les gens ne savent pas exactement qui elles sont, c'est ok aussi, enfin soyez vous-même. Je sais que ça peut paraître culpabilisant pour certaines personnes parce que moi, je m'en rappelle, je l'ai entendu cette phrase, soyez vous-même, je me disais OK. Et quand tu ne sais pas qui t'es, tu fais comment ? Quand juste tu ne te sens pas à ta place, tu fais comment ? Parce que je ne sais pas qui je suis. Les gens veulent que je sois ça. On me demande d'être ça. Je suis censée être ça. Mais moi, je ne sais même plus qui je suis. C'est OK, les gars. D'accord ? À un moment, rassurez-vous, en fait, je pense que c'est de la même manière que l'atypique. Il y a très peu de personnes qui savent exactement qui elles sont. Donc, déculpabilisez-vous. Travaillez sur vous-même. Vous allez voir, vous allez incarner ce qui est important pour vous. Travaillez, faites-vous accompagner, lecture, podcast, comme tu le dis. Allez-y, restez pas seuls. C'est juste tellement puissant quand on commence à comprendre comment on fonctionne, quand on commence à conscientiser qu'il y a des choses qui nous bloquent sans qu'on en ait vraiment conscience. Quand on commence à dégommer tout ça et à incarner vraiment, croyez-moi, là, vous serez heureux de dire, ouais, je sais qui je suis, maintenant je sais et je kiffe être qui je suis.

  • Speaker #2

    C'est ça, mais c'est clairement le sens de la vie.

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #2

    c'est comme ça que je vois les choses. Si on est là, c'est pour... On s'est fait du temps, voilà. Mais c'est pour ce travail. Les alchimistes comprendront le truc de travailler sur soi et tout ça, polir la pierre pour qu'elle devienne une magnifique perle étincelante. Mais je pense que c'est ça. Il y a un travail à faire, introspectif, à s'observer aussi. Et pas simplement regarder l'extérieur et avoir ce miroir qui nous renvoie quelque chose qui n'est pas fidèle à qui on est intérieurement. Donc il y a forcément ce regard, se tourner vers soi. Ce n'est pas être égocentrique, mais il y a une part d'égoïsme. Donc c'est cultiver aussi l'égoïsme, pas l'égocentrique.

  • Speaker #1

    Je suis complètement d'accord.

  • Speaker #2

    Et se mettre en priorité, en fait. Parce que quand on se tourne vers l'extérieur et qu'on dit Mais qui je suis ? Dites-moi qui je suis ! Ce n'est pas ça le but.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas ce qu'ils disent. Dites-moi qui je suis. Je ne sais pas qui je suis.

  • Speaker #1

    Oui, mais quand tu ne sais pas, tu te fies à ce qu'on dit de toi. Moi,

  • Speaker #0

    ce n'était pas le cas. Je ne me disais pas. C'est important parce que quand on dit ça, c'est réducteur. Je ne peux pas entendre. C'est pour ça que je me permets, et j'adore entendre ça, mais je ne peux pas me permettre de réagir parce que les gens ne se disent pas Je ne sais pas qui je suis. Dites-moi. Non, en fait. Quand c'est comme ça, tu ne sais pas juste qui tu es. Et tu n'oses même pas le dire. Non,

  • Speaker #1

    mais il ne le formule pas. Il ne le formule pas. Mais je veux dire que le miroir qu'on va te renvoyer va définir ta personnalité.

  • Speaker #0

    Pas pour tout le monde, mais pour certains, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Bah oui, c'est-à-dire que si ce n'est pas toi qui vas faire ce travail introspectif de dire voilà qui je suis, voilà quelles sont mes valeurs, voilà pourquoi je me dresse, voilà comment je vois le monde, tu vois, si tu n'as pas cette vision-là, tu vas subir en fait la vision des autres. Et c'est les autres qui vont te donner la définition du monde et la définition de qui tu es dans ce monde en fait. Après, qu'on partage ou pas, c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    C'est un autre podcast, mais je pense qu'il y a, clairement, pour résumer, c'est un travail introspectif, c'est du travail, donc il faut bosser. Il y a des outils, il y a plein de choses, d'outils, de ressources qui nous permettent justement de faire ce travail sur nous-mêmes. Mais je pense que c'est le but de la vie, clairement.

  • Speaker #0

    C'est d'accord, carrément.

  • Speaker #1

    Les amis ? On tient à respecter notre délai, on a déjà dépassé de 3 minutes. Donc on espère que ce contenu qu'on a partagé avec vous sur ce live avec Lauriane vous a plu, vous a intéressé, a suscité des réflexions. Il n'y a pas de questions dans le live, donc pas de questions, tant mieux. Réflexions, tant mieux aussi. Vous pouvez nous retrouver respectivement sur nos LinkedIn, si vous voulez nous contacter directement pour avoir du coaching de la part d'Audrey, pour avoir du coaching aussi SEO de la part de Lauriane. Et après, si vous voulez qu'on se contacte, il y a... aucun problème.

  • Speaker #0

    Pour faire du podcast,

  • Speaker #1

    ben oui. Voilà, podcast, ici à Dojo Digital.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Prenez soin de vous,

  • Speaker #0

    on vous souhaite de très très belles et de très belles fêtes. Exactement.

  • Speaker #1

    On espère que vous allez aussi porter votre pull moche bientôt et que vous allez kiffer comme nous. Voilà, moi je suis trop content de mon achat. J'aime,

  • Speaker #0

    j'ai trop bien.

  • Speaker #1

    Je le remets mardi soir pour le réveillon.

  • Speaker #0

    Bonne fête à tous, salut !

  • Speaker #1

    On se retrouve en 2025. Eh ouais ! On espère que le contenu partagé dans cet épisode a été explosif pour toi.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé, on a une dernière action à te demander. Tu as un rôle à jouer ici. Ce n'est pas le premier podcast que tu écoutes, donc tu connais les règles du jeu. Donc, la redonne quand même. Partage, like et laisse un commentaire. Mais on va te dire pourquoi c'est important. Avec un partage, tu peux débloquer le parcours d'une pépite qui galère et qui aurait besoin d'écouter cet épisode.

  • Speaker #1

    Si tu nous laisses 5 étoiles, tu nous envoies de la force, évidemment. Mais surtout, tu contribues à faire grandir notre communauté. Podcast, on l'a construit pour toi et avec un commentaire, tu nous aides à l'améliorer. On se dit à très vite pour un nouvel épisode d'Edina Mina.

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Description

Tu t’es déjà senti·e décalé·e, comme si tu ne rentrais pas dans le moule qu’on attend de toi ? Cet épisode est pour toi. 🙌


Avec Lauriane Paslawski, experte en SEO et coach SEO pour profils atypiques, on explore une question essentielle : comment faire de ce qui pourrait être perçu comme une faiblesse une véritable force dans l’entrepreneuriat ?


👉 Lauriane partage son parcours, ses doutes, et surtout ses victoires. Elle nous montre comment assumer pleinement son atypisme peut devenir un levier puissant pour réussir en tant qu’entrepreneur.


Dans cet échange riche et inspirant, on parle des forces et des pièges des profils atypiques, des stratégies pour dépasser ses blocages, et de l’importance d’être aligné avec soi-même.


Que tu sois multipotentiel·le, hypersensible, ou que tu te sois déjà senti·e "différent·e", cet épisode te donnera les clés pour transformer tes singularités en atouts.


Un cadeau à déballer dès aujourd’hui pour commencer à voir tes différences autrement.

Écoute et viens partager avec nous ce que cet épisode t’a inspiré. 🚀


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à toi et bienvenue dans le podcast Les Dynaminards. T'as forcément déjà lu beaucoup de livres sur le développement personnel, sommé des vidéos YouTube, ou t'étais encore inscrit à cette formation pour révéler la meilleure version de toi-même. Mais le constat actuel, c'est que rien ne s'enclenche. Il te manque toujours quelque chose. Tu stagnes et tu ne passes pas encore là-dessus. C'est OK, on y était avec Eden.

  • Speaker #1

    Et c'est pour ça qu'on a créé Les Dynaminards. Les Dynaminards, c'est quoi ? Ces deux cerveaux qui fusionnent peuvent t'apporter un maximum d'outils, partage d'expériences sans bouche, pour t'aider à devenir un meilleur entrepreneur authentique et bien dans ses bottes.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Audrey Huard, dirigeante d'Audrey Huard Coaching, et ma promesse, c'est de te donner un max de pépites pour dynamiter tes freins afin de te rapprocher de ton plein potentiel.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Even Piericia, fondateur de Dojo Digital, et je m'engage à partager avec toi mon aventure entrepreneuriale vers l'exploration de mon plein potentiel.

  • Speaker #0

    On y pense !

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, bonjour à tous et bienvenue pour ce live des dynamineurs. Bien le bonjour, Lauriane. Salut Eden,

  • Speaker #0

    salut Dreyfus.

  • Speaker #1

    Salut. Salut. Écoutez, on est très très heureux de vous avoir aujourd'hui parce que c'est un épisode particulier, c'est le deuxième live LinkedIn qu'on fait et là on a le plaisir et l'honneur de recevoir Lauriane Paslaski.

  • Speaker #0

    Paslaski, tu l'as... Non.

  • Speaker #1

    Paslaski. Paslaski ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est mieux.

  • Speaker #1

    Paslaski. Oui. Ok. Lauriane, donc gourou rédaction... web et référencement web qui aident aussi les profils atypiques à se démarquer et à popper sur les requêtes des réseaux sociaux et puis à se développer aussi en termes de visibilité. C'est bien ça ?

  • Speaker #2

    C'est parfait.

  • Speaker #1

    Ok, cool. On commence toujours par un comment allez-vous et je ne sais pas si vous avez vu, avant que Lauriane et André répondent, on a mis un magnifique thème, plus le moche de Noël.

  • Speaker #0

    Et ils ne sont pas trop moches André et Nour.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas trop moches.

  • Speaker #2

    Ils sont très bien portés.

  • Speaker #1

    totalement d'accord alors je me tourne vers Lauriane Lauriane comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    je vais très bien à part comme l'a dit Audrey une petite toux mais aucun autre symptôme gros rush du mois de décembre mais très agréable très agréable parce que voilà il y a plein de trucs à gérer un peu de fatigue mais une grosse grosse patate donc ça c'est l'essentiel génial et toi Audrey comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    écoute alors moi les gars je suis fatiguée Je suis vraiment fatiguée. Fin de semaine où tu clôtures un peu l'année, quelque part, puisque, comme certains, je serai en vacances sur cette fin de semaine-là, donc il y a pas mal de choses à préparer. Accessoirement, un événement assez intense aussi qui s'appelle un peu Noël. Pas très connu, hein ? Pas très connu, cet événement.

  • Speaker #2

    Je m'en vais. J'irai googler un peu pour vous.

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux, n'hésite pas à regarder. C'est sympa, mais ça nécessite quand même pas mal d'organisation. Donc ça, ouais, je te cache pas, assez fatiguée en ce moment, mais toujours à bloc d'énergie. Et toi, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Écoute, je fais... Le même constat que toi, le partage en fait, la fatigue. On est sur la fin d'année et pas mal de choses de mon côté à rendre, de livrables et puis avec la pression que, voilà quoi, vendredi, il y a des gens qui partent en vacances, j'ai encore quelques trucs administratifs à boucler. Donc voilà, il y a un petit rush et puis accessoirement aussi, un événement à animer ce soir. Voilà, la soirée de clôture du Créalab.

  • Speaker #0

    Ça va être trop bien. Ok,

  • Speaker #1

    vous avez toutes les deux participé en tant qu'intervenante.

  • Speaker #2

    Carrément, c'est ta journée.

  • Speaker #1

    une journée bien dense et puis une fin d'année bien dense aussi très content aussi d'avoir quelques jours de repos et puis à passer en famille parce que Noël c'est aussi ça c'est avoir la possibilité de passer des bons moments en famille bien manger aussi les petits cadeaux pour les enfants et pas que donc content, fatigué, heureux, toujours la bonne fatigue, moi c'est ce que j'aime dire c'est pas la fatigue genre la déprime c'est Je sens que je tape dans la réserve, mais il y a tellement de beaux projets que c'est ça qui porte aussi. Je suis porté par ça jusqu'à la fin. Le sujet qui nous rassemble aujourd'hui, Lauriane, je te laisse nous le présenter, mais je trouve que c'est un beau sujet. On a vu d'ailleurs qu'il y a d'autres événements qui parlent de ça justement. De quoi est-ce qu'on va parler aujourd'hui, Lauriane ?

  • Speaker #2

    Alors aujourd'hui, est-ce que d'abord je me présente un petit peu plus en détail avant ? Présente-toi en détail,

  • Speaker #1

    vas-y.

  • Speaker #2

    Alors, je suis rédactrice web. À la base, je me suis formée à la rédaction web en 2021. Depuis, j'ai fait pivoter mon activité plutôt vers le consulting et le coaching. Et ce qui m'amène aujourd'hui à vous parler un peu plus précisément aussi de cette offre-là que je développe depuis quelques mois. Donc, le coaching SEO que j'ai souhaité développer particulièrement pour les profils atypiques. On va lever le suspense après sur le profil atypique. Avant tout cela, j'ai été prof de français pendant 20 ans, en collège, lycée, université. Donc je l'évoque là parce que... Par rapport au profil atypique, j'ai un éclairage un peu... Enfin, pas particulier, mais un éclairage que je pense intéressant du fait d'avoir eu plein de profils d'enfants et beaucoup de profils atypiques, évidemment. De ça, je pense que ça m'a amené une grande flexibilité face aux enfants et aujourd'hui face à mes coachés ou à mes clients. Si je refais un rapide bilan... Petite synthèse de mes prestations. Je fais des prestations, comme Hédène l'a dit, de rédaction web, donc création de contenu, évidemment avec du référencement naturel pour faire en sorte que le site se positionne bien. Et surtout, c'est quand même le plus important que le site soit un canal d'acquisition pour mes clients. C'est l'objectif du coaching. Ce n'est pas seulement de remplir des jolis textes sur son site, c'est de faire que le site travaille et que même quand on va être en vacances et qu'on va faire Noël, potentiellement, il y a des gens qui peuvent continuer à arriver sur le site avec des clients qualifiés. Voilà, il y a un vrai impact derrière.

  • Speaker #1

    Sur la conversion.

  • Speaker #2

    Exactement. Tout ça pour dire la fameuse question que je veux vous poser aujourd'hui. C'est une question qui m'est venue pour moi dans mes débuts et qui est revenue sur le tapis quand j'ai choisi mon positionnement en coaching. À savoir, comment les profils atypiques peuvent transformer ce qui pourrait paraître des faiblesses en une force. à savoir comment on gère son atypisme quand on est entrepreneur.

  • Speaker #0

    Cette question, elle est dingue, elle est vraiment dingue. Et je trouve que c'est d'autant plus intéressant que ce soit toi qui la poses dans la mesure où en fait, toi, tu accompagnes justement les entrepreneurs atypiques. Et forcément, tu vois, je me dis, ok, tu vois, quand j'ai eu la question, je me suis dit, mais qu'est-ce qui t'a amené, toi, qui accompagne des profils atypiques, à te poser cette question-là ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose qui a déclenché cette phase de réflexion-là récemment ?

  • Speaker #2

    Oui, alors il y a deux choses, on va dire. La première, c'est que quand moi, je me suis fait accompagner pour créer cette nouvelle offre. Et en fait, moi-même, je me suis retrouvée à ne pas forcément assumer ça, en fait, au départ. Et à choisir un positionnement un peu... Pas de positionnement, finalement. Un truc un peu large, genre, je ne sais pas, les gens audacieux, ou voilà. Et en fait, ma coach m'a beaucoup poussée en me disant, mais toi, tu communiques en fait. en tant que personne atypique donc dans mon brandy qui est quand même très assumé et c'est comme si je sais pas j'avais fait pas une marche arrière mais que je m'étais dit bah ouais mais pour vendre cette prestation là peut-être que pas que j'affiche autant ça à ne pas assumer quelque part qui tu es et qui est ce que tu souhaites aider et

  • Speaker #0

    du coup t'as fait le choix à un moment tu t'es dit ok j'assume maintenant parce que c'est clairement revendiqué dans ta dans ta toutes tes sphères de communication, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, tu es effectivement, tu rédiges pour les personnes, mais tu aussi coaches pour les personnes atypiques sur le référencement et le SEO, en l'occurrence. Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment ça se fait qu'à un moment, tu es passée de j'assume pas à finalement en vrai, j'assume J'assume complètement.

  • Speaker #2

    Parce qu'en faisant vraiment un panorama finalement des gens que j'avais déjà accompagnés, puisque le coaching ne s'est pas présenté comme ça un beau matin en me réveillant, c'est venu Je pense du fait que je n'ai pas quitté l'éducation nationale. Je l'ai quitté parce que je me sentais enfermée dans un système pour aller vite. Et voilà, je dénonce rien du tout. Moi, ça ne me convenait plus. Ça m'a convenu longtemps, ça ne me convenait plus. En tout cas, ce qui me convenait très bien et qui fait que j'ai mis beaucoup de temps à partir, c'était le relationnel avec les élèves, la pédagogie, transmettre quelque chose. Ça m'a fait vraiment vibrer jusqu'au bout. Et ça a été très difficile de lâcher ça de toute façon. Et je savais, mais je ne savais pas comment. À un moment, ça allait revenir, en fait, dans le métier actuel. Et finalement, dans mes prestations, je me suis retrouvée très rapidement à me rendre compte que j'aimais beaucoup travailler. Je travaille beaucoup à distance. J'ai des clients, je ne les ai jamais vus. Mais j'ai beaucoup de clients en local, parce que je suis présente dans pas mal de réseaux. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. Et en local, en fait, je me suis aperçue que je ne venais pas que rédiger. J'ai commencé à me dire, bon, il faut que je leur propose de la stratégie, qu'on ait des temps de réflexion ensemble. Et ces temps-là me nourrissaient énormément. Et quand j'ai fait un panel, suite à ce que me disait ma coach, j'ai repris le panel des gens que j'accompagnais, mais je me suis dit, ils ne sont pas tous atypiques. Mais ceux avec qui, clairement, j'ai kiffé, que je me suis dit, je les ai aidés, ils m'ont nourri aussi, eux, c'est des gens qui ont une forme d'atypisme. On va en reparler après, mais voilà, tous... Ça, c'est une question aussi. Il y a pas mal de gens qui m'ont dit mais ton coaching, ça a l'air intéressant. Mais moi, je me demande si je suis atypique.

  • Speaker #0

    Justement. Alors déjà, il y a un truc intéressant. Je me souviens quand j'étais directrice de centre, on me disait souvent tu as les équipes que tu mérites. Sous-entendu, en fait, tu attires les gens que tu as lu quelque part un peu, un profil que tu incarnes aussi. Et je trouve ça hyper intéressant. Et tu parles justement de cette notion d'atypisme. On n'a pas tous finalement la même vision. Est-ce que... Est-ce que vous êtes OK pour que chacun donne un petit peu sa vision de ce qu'est l'atypisme ? Tu veux commencer ? Ouais, let's go !

  • Speaker #2

    Alors moi, ma perception, elle n'est pas biaisée, j'aime pas, mais éclairée, on va dire, par le fait que, alors moi, je l'ai découvert grâce à ma fille, donc il y a à peu près 18 ans, on va dire. J'avais déjà, mes parents m'en avaient déjà parlé, mais en fait, je ne comprenais pas forcément en quoi je pouvais être atypique, parce que ça ne m'avait pas forcément posé. de problèmes au quotidien parce que j'avais une grosse flexibilité en tant qu'enfant. Et du coup, en fait, l'explosion... À l'école, ça s'était toujours très bien passé. J'ai continué, je ne suis pas sortie de l'école finalement. Je suis restée dans ce moule-là. Et je pense que la découverte de mes deux enfants, de leur fonctionnement, a fini par me dire, en fait, est-ce que tu es si bien que ça dans un moule ? Ou est-ce que tu es en suradaptation constante ? Du coup, pour faire rapide, parce que ce n'est pas forcément le sujet de parler que de nous, c'est d'expliquer en quoi on peut accompagner les gens. Mais je pense que j'ai cette légitimité parce que j'ai un profil haut potentiel avec une très forte hypersensibilité, qui peut être une grosse faiblesse, on en parlera après. Pour moi, l'atypisme, ça va être vraiment un atypisme au point de vue de la réflexion. Donc moi, j'ai commencé à m'y intéresser quand j'étais enseignante, parce que je voyais bien que j'avais des élèves qui réfléchissaient d'une manière différente. Donc pour moi, un atypique, c'est une personne au potentiel, une personne hypersensible, une personne qui souffre d'un trouble de l'attention, par exemple, une personne hyperactive. Et de manière plus générale, aujourd'hui... Alors, que les gens se rassurent quand ils viennent à moi, je ne suis pas en train de les analyser.

  • Speaker #0

    Têteur de sélection, tu es quoi ?

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout. Aujourd'hui, je dirais dans les personnes que j'accompagne, c'est des gens qui ont ce que j'appelle dans ma communication un grain de folie. C'est-à-dire un petit truc qui n'est pas forcément toujours assumé, qui ne veulent pas trop parler. Là, je pense à quelqu'un d'ailleurs qui a une communication super lisse. Une de mes coachées. Une communication très intéressante. Très pro, avec un ton bien cadré, rien ne déborde. Et qui, pendant le coaching, m'a parlé de contenus qu'elle avait créés, mais qu'elle ne diffusait pas, qu'elle montrait en famille, aux gens qu'elle connaissait.

  • Speaker #0

    C'est trop mignon.

  • Speaker #2

    Et en fait, dans les contenus, c'était presque une autre personne. Et voilà, moi, ce que j'aime, c'est... Il y a une spécificité. Alors, qu'est-ce qu'on peut en faire ? Qu'est-ce qu'eux, ils veulent en faire aussi ? C'est important. Mais voilà, c'est cette petite chose qui fait qu'il y a peut-être un décalage avec la norme ou tout ce qu'on nous impose, etc. Et je pense qu'en fait, ce décalage, c'est la force. C'est ça qui fait qu'on a envie d'aller vers les gens, en fait.

  • Speaker #1

    Ok, ok,

  • Speaker #0

    ok. Ok, Dan, tu veux tenter une petite explication de ce que représente pour toi l'atypisme ?

  • Speaker #1

    Ouais, et puis ce sera surtout très... très subjectif, mais je retrouve beaucoup de choses dans ce que tu dis. Moi, personnellement, ça s'est révélé à moi dans la douleur, en fait. Grosse difficulté, parce que de ce que je trouve, enfin, ma définition de l'atypisme, ça va vachement s'orienter sur le multipotentiel, tu vois. Et en fait, de mon expérience, c'est beaucoup de curiosité, curiosité folle sur plein de sujets, en fait. Et puis, j'ai noté, je pensais en arborescence aussi. Tout est connecté. Tu as parlé de suradaptation. Et dans mes expériences, j'ai fait pas mal d'expériences professionnelles différentes. Et puis il y avait cette notion de... Ouais, on s'adapte assez vite à l'environnement. Et on capte assez vite les choses et tout ça. Tendance à l'introspection aussi. Beaucoup. Beaucoup à se poser des questions. Tu vois ? Euh... Polyvalence. Tu vois, tu peux... Le fait d'être curieux, tu peux... T'es un touche-à-tout, tu vois. Et ça a été ma définition de... Ouais, Eden, touche-à-tout. Et pour moi, c'est la définition... Quand je vois tous ces curseurs, tous ces marqueurs, en fait, chez quelqu'un, déjà chez moi, moi, je me dis, tiens, hop, c'est peut-être une personne qui est atypique, qui pense différemment, et puis il y a aussi le fait de... C'est hypersensibilité émotionnelle aussi, tu vois. Donc tous ces critères-là me font dire, tiens, c'est une... peut-être une personne qui n'est pas dans le moule, justement. Mais jusqu'à ce que j'assume ce truc-là, c'était hyper frustrant. Moi, j'ai une vision d'un carrefour. Et la difficulté quand t'as ce genre de profil, c'est si je vais là, si j'emprunte cette voie-là, en fait, je me ferme les portes de toutes les autres. Et j'ai pas envie. Donc, en fait, t'es dans cet aller-retour constant, en fait. Tu vois ? Et ça t'empêche d'évoluer professionnellement, tu vois. Parce que t'es un généraliste. Qui dit touche à tout dit généraliste. Et t'as difficilement la possibilité de te spécialiser dans une branche. Tu vois ? Parce que... Tu vas là-dedans et tu te dis Ah, finalement, j'ai pas envie, j'ai envie de découvrir d'autres choses. Et moi, ça a été hyper dur, compliqué. Je crois que c'est le premier épisode qu'on a fait, je faisais du théâtre à l'époque. Et j'adorais ça. Et en fait, quand t'es multipotentiel, t'es à fond dans un truc, passionné de ouf. Mais au bout d'un moment, c'est bon, t'as fait le tour, tu vas voir autre chose. Et ce truc-là, ça m'a empêché, ça m'a fermé des portes, clairement. Parce que j'avais la possibilité de faire autre chose et d'avoir plus de scènes et tout ça. Pareil dans la musique, dans le rap, quand j'ai commencé à écrire, je suis assez vite monté. J'ai eu de nombreuses opportunités, mais je me suis dit, putain, si je m'enferme là-dedans, je me ferme la porte à d'autres choses. Et c'est ça que je trouve hyper frustrant. Voilà, voilà ma définition.

  • Speaker #0

    Merci. Très intéressant. Et c'est marrant parce que vos définitions sont assez teintées, quelque part, de vos personnalités. Et ça, je trouve ça... Je trouve à la fois que c'est riche et surtout, c'est hyper inspirant. Et tu vois, en fait, je me rends compte en vous disant ça, je me rends compte que la mienne aussi est teintée, forcément, par mon expérience. Ça va être très rapide parce que quand justement, on a parlé un petit peu du plan et qu'on s'est dit, OK, chacun va donner sa vision de ce qu'il représente être un profil atypique. J'ai eu un truc qui m'a chatouillée. Je me suis dit. Pourquoi ça me chatouille souvent, j'ai ce truc-là, où je me dis, tiens, il y a quelque chose et je ne comprends pas. Et en fait, effectivement, quand tu regardes la définition d'atypique, c'est qui ne correspond pas au type actuel. Ça, c'est ce que tu vois, qui ne correspond pas au type actuel. C'est exactement ce dont vous parlez. C'est question de normes, de préjugés, de cases. Ces termes-là sont sortis quelque part. Et en fait, moi, quand j'ai voulu bosser sur ce truc-là, je me suis dit, mais moi, je déteste les normes. Je déteste les cases, en fait. Je pense que c'est ce qui me gêne dans le fait de définir l'atypique. Et donc, en fait, je me suis dit, pourquoi ça me chatouille à ce point-là ? Et en réalité, je comprends qu'il y a un truc qui me dérange, c'est qu'en fait, on cloisonne les gens d'atypique. Et donc, on recrée quelque part une nouvelle norme. Exactement. Et on remet encore les cases. Alors que si, c'est un peu comme... On parlait sur beaucoup de choses, mais aujourd'hui, on le sait, en fait, il n'y a personne qui est similaire. chacun est unique. C'est toujours ce truc de se dire, on est tous uniques. Mais si on est tous uniques, on est tous pareils. Si on est tous uniques, on partage quelque part un point commun. Et pour moi, l'atypisme, il y a ce truc-là de se dire, il n'y a pas une personne qui est similaire. Et atypique, évidemment, on a tous les neurodivergents, on a différents trucs, mais en fait, ça va même au-delà. C'est-à-dire que j'adore quand tu dis c'est toutes les personnes qui ont un grain de folie. Parce qu'en fait, c'est ça. Tu es juste toi-même, gars, et tu es forcément atypique. Donc atypique pour moi, c'est pas une nouvelle norme, c'est accepter justement qu'il n'y a pas de nouvelle norme et accepter pleinement qui tu es. Tu vois ce que je veux dire ? J'ai compris par la suite, c'est marrant parce qu'on a vraiment des définitions qui sont teintées par ce qu'on imagine, par ce qu'on est aussi, par ce qu'on incarne.

  • Speaker #1

    Par ce qu'on a vécu aussi.

  • Speaker #0

    Mais carrément, complètement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que... Pour le coup, je rejoins beaucoup ta vision, Lauriane, quand tu parles de grain de folie. Et ça revient à parler de Superman qui a sa particularité, mais qui se cache, qui se fond dans le moule pour justement correspondre à la norme. Et qui cache son réel potentiel. Et je pense que c'est ça aussi la problématique, parce que finalement, tu ne t'exprimes pas. tu n'exprimes pas ton potentiel vraiment qui tu es, ta personnalité et t'as ce sentiment de dire putain mais en fait je dois me masquer, je dois faire un peu comme tout le monde et puis me masquer qui je suis réellement, c'est hyper frustrant c'est un truc de ouf donc le fait d'avoir, de se dire mais je peux vraiment être qui je suis, je peux montrer mon grain de folie et j'assume je suis heureux comme ça, je suis épanoui comme ça ça t'ouvre des portes et ça révèle que d'autres personnes, tu vas attirer d'autres personnes et des personnes qui sont aussi comme toi et qui ont envie justement de briser le moule en fait.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et je pense qu'en fait, on s'est dit, on a quand même parlé, il y a deux, trois trucs qu'on a sortis. Mais je vous propose un peu qu'on se fasse un peu comme une table ronde, quelque part, où chacun va... Parce que la vraie question, c'est justement, tu le disais, il y a des forces, il y a des faiblesses. Est-ce que du coup, si on le rejoint avec l'entrepreneuriat, on peut en faire quelque chose, tu vois ? Est-ce que ça vous va si chacun partage un petit peu en lien avec sa propre vision, ce qu'il estime être des forces quelque part, et parfois des faiblesses en lien avec les profils atypiques ? Oui. Lauriane, évidemment, je te fais commencer parce que tu es notre invitée.

  • Speaker #2

    Mais quel honneur !

  • Speaker #0

    T'as vu ça, c'est beau ! Ok, qu'est-ce que t'en penses de tout ça ?

  • Speaker #2

    Je trouve vraiment... Tout à l'heure, vous avez... On a beaucoup parlé de le potentiel, le fait qu'on n'ose pas l'exprimer, en fait. Alors, on va pas... On est là pour faire le procès de rien du tout, mais on est quand même dans une société où je trouve sous couvert de... Oui, oui, on accepte tout le monde, etc. Il y a quand même des choses très polissées. dans toutes les structures, etc. Pour le coup, je pense que l'entrepreneuriat attire beaucoup de profils atypiques, même s'il y a des entreprises super où on est ouvert justement à l'atypisme. Mais je pense que, oui, le fait d'être indépendant, alors ça peut amener, c'est ce que je vais expliquer juste après, mais ça peut amener à l'échec en fait, à l'échec. On ne va pas faire un sujet sur l'échec non plus, mais ça peut amener à des difficultés, je pense, majoritairement organisationnelles. Parce que, comme tu disais, la typique, quand même, en général, a une grosse tendance à se séparpiller. Au lieu de peut-être, j'aimerais bien juste un instant redéfinir, pour ceux qui nous écoutent en fait, parce que dans tout ce qu'on a dit, en fait, il y a peut-être des gens qui peuvent se dire, attends, on parle de multipotentiel, d'HP, de TDA et tout. Moi... Comme tu dis, en fait, on me recollerait potentiellement une étiquette. J'aime bien quand j'en parle avec mes coachés, sans forcément le verbaliser comme ça, mais le plus, pas le catégoriser, mais le définir avec des attitudes. Et là, les gens, je pense, peuvent plus se reconnaître.

  • Speaker #0

    Let's go !

  • Speaker #2

    Alors moi, je trouve, donc moi, je suis comme ça. Il y a des choses que je gère très bien, que j'aide les autres à gérer. Il y a encore des choses où il faut que je travaille.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr.

  • Speaker #2

    Et évidemment, quand je monte en hypersensibilité émotionnelle, je ne gère rien du tout. Donc voilà. Je ne suis pas Wonder Woman. Donc première chose, je vous disais, moi c'est comme ça que je reconnais un peu. Donc c'est des personnes qui ont une grosse tendance à l'éparpillement, donc qui ont commencé plein, plein, plein de choses, comme tu disais, et qui ont beaucoup de mal à finir, que ça peut amener à un gros stress, et qu'en même temps... Ils se disent, ouais, mais je fais quand même des choses. Et puis pourtant, il n'y a rien qui aboutit. Donc ça, tu l'as dit plusieurs fois, je suis complètement d'accord avec toi. Il y a un truc qui est très frustrant. De là, c'est des gens qui vont manquer de confiance. Parce que justement, ils se disent, ah bah, c'est des gens qui se comparent énormément. Ah, les autres, regarde, un tel, il a fait ça, il a commencé ça, ça marche super bien et tout. Et en fait, ils vont avoir du mal. à identifier pourquoi machin qui lui semble réussir. Parce que c'est des gens qui voient beaucoup de choses parfaites chez les autres et que les défauts chez eux. Donc, ils vont beaucoup manquer de confiance. Ils ne savent souvent pas par où commencer. Du coup, ils vont procrastiner de manière active ou non. Ça, j'en reparlerai un petit peu. Et c'est des gens qui sont quand même globalement tous très, très empathiques. Et par contre, la petite variation, c'est qu'on peut se dire, un atypique, il est forcément hyper extraverti. Moi, c'est mon cas. Il y a des atypiques qui sont très introvertis. Il y a des gens qui sont dans l'émotion, mais qui ne vont rien faire sortir pour qui ça va être très compliqué. Et moi, dans les coachés que j'accompagne, je dirais que j'ai plutôt des gens introvertis en ce moment, en tout cas, qui se disent Ah là là, mais non, ça va être compliqué, je ne me vois pas assumer ça etc.

  • Speaker #0

    C'est le démarrage aussi, non ? Tu ne penses pas ? C'est le temps que ça a ?

  • Speaker #2

    Oui, parfois, oui. J'ai répondu à la question où me suis-je éparpillée.

  • Speaker #0

    Non, c'est hyper intéressant ce que tu dis, parce qu'effectivement, ça se rejoint, si tu veux, quand tu dis que ce sont des personnes qui potentiellement ne vont pas forcément oser, qui vont manquer de confiance. Et pour rappel, la confiance est en lien avec l'expérience. Donc, c'est un peu le serpent qui se mange la queue. C'est comme ça qu'on dit ? C'est ça, c'est mort la queue.

  • Speaker #2

    Je te rappelle qu'un serpent n'a pas de dents.

  • Speaker #0

    Sylvain, c'est quand même pour toi. En tout cas, voilà, tu vois, c'est un cercle finalement qui est plutôt vicieux que vertueux. Donc, ce n'est absolument pas surprenant. Donne-nous un exemple. Est-ce que toi, dans ton quotidien...

  • Speaker #2

    C'était la question, de base.

  • Speaker #0

    Voilà, mais justement, vu que tu accompagnes des profils atypiques, déjà, on entend là, il y a des similitudes et j'imagine que tu le ressens parce que quand tu as un profil atypique, souvent, il y a des points qui sont quand même communs en fonction de l'atypisme de la personne. Est-ce que tu as un exemple concret, par exemple, une situation très récente ou pas, peu importe, mais où justement tu as driveé un profil atypique avec ton propre profil atypique et où finalement tu t'es dit, ok, peut-être que là c'est une force, mais peut-être aussi que là, bon, il y a des vigilances.

  • Speaker #2

    Exactement, oui, oui. Oui, oui, j'ai bien. Donc, souvent, pour moi, ça va se manifester par des problèmes de communication. Donc, ils viennent... Alors voilà, je ne vais pas m'auto-flageller là. Moi, j'ai travaillé beaucoup en PNL, etc. Donc, je ne gère pas tout, mais je sais sentir, me dire, là, j'ai peut-être pas dit le bon mot, etc. Donc, avec certains profils, je sens que je dois être en vigilance, en fait, parce qu'il y a une grosse sensibilité, etc. Donc, effectivement, avec une cliente qui est beaucoup dans l'émotion, en fait, beaucoup dans la peur. il y a eu effectivement un gros problème de communication qui a quasiment amené à la fin du contrat.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Est-ce que tu peux justement revenir sur la PNL, donc c'est la programmation neuro-linguistique, en deux mots, est-ce que tu peux expliquer les gens qui ne connaissent pas ?

  • Speaker #2

    Très très rapidement, en fait c'est les principes que plein de gens connaissent, mais que peut-être ils ne savent pas, c'est quand tu es dans une situation de conflit ou début de conflit avec quelqu'un, c'est de ne pas lui dire, tu as fait ça, mais tu m'as dit ça. Donc, comme tu as fait ça, j'ai fait ça, etc. Et en fait, potentiellement, tu démarres un jeu de ping-pong, c'est que dans le reproche. Et du coup, il n'y a pas de communication authentique parce que tu n'es que dans... En fait, tu ne dis pas ce que tu ressens toi. En fait, il faut que ça parte du jeu.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #2

    Et il faut éviter des affirmations très péremptoires, du style, ton message, il était super agressif. Non, moi, j'ai eu l'impression... peut-être j'étais fatiguée, mais en tout cas à ce moment-là, ton message m'a blessée, ton message m'a chagrinée. Essayer de ne pas employer des mots trop excessifs, parce qu'en plus quand on est au potentiel, on est toujours vite dans l'excès. Et c'est aussi la deuxième chose, c'est adapter sa communication par rapport à ce qu'on commence à comprendre de la personne, même si elle est en face de nous, dans sa gestuelle, de sentir que là, il y a un petit point de...

  • Speaker #1

    T'adaptes ta communication, très bien. Du coup, tu étais en train de dire que la relation avec ta cliente a mené à la fin de ton contrat.

  • Speaker #2

    Ça a failli.

  • Speaker #1

    Ah, ça a failli.

  • Speaker #2

    Et Audrey m'a mis une petite note, elle a tout à fait raison. Oui, je pensais à la programmation. Mais c'est vrai. En fait, là, on parlait de CNV. Oui, voilà. L'indication non violente. C'est pour ça que je t'ai donné.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #2

    donc c'est l'indication non violente.

  • Speaker #1

    Oui. Très bien.

  • Speaker #0

    Tu veux redire ? Non, je t'en prie. Peu importe, effectivement, on était sur le domaine de la CNV. En réalité, tout est lié. Ce sont des concepts qui servent les uns aux autres. Moi, je ne suis pas spécialiste en PNL. Néanmoins, dans mes accompagnements de coach, évidemment qu'il y a des outils qui vont sortir qui sont des outils de PNL. La programmation en neurolinguistique, pardon, je vous dis peut-être mal, mais en gros, Ça te permet, entre autres, d'utiliser certains outils pour conscientiser des choses et reprogrammer ton cerveau. Alors, je dis vraiment comme je le ressens. N'hésitez pas, s'il y a des pros de la PNL, de nous donner une définition. Mais en gros, c'est ça, en fait. On agit sur ce qui se passe dans ta tête avec différents outils pour transformer certaines actions, certaines croyances, certaines pensées, certains comportements. Très bien. Et effectivement, la CNV, la communication non violente, qui a, elle, été introduite par... Marshall Rosenberg, c'est ça ? Oui, c'est ça. J'ai un doute parce que lui, c'est vraiment sur les besoins. Mais en tout cas, l'idée, c'est de pouvoir adapter sa communication en l'exprimant d'une manière, d'une technique particulière. Et justement, pour éviter à la fois de donner la responsabilité sur ce que tu ressens à l'autre personne et qu'elle te donne la responsabilité de ce qu'elle ressent sur toi-même. Et donc, l'idée, c'est de pouvoir s'exprimer de la bonne manière, de savoir écouter et de pouvoir répondre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc du coup, tu disais que tu as presque perdu une cliente. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Alors justement, j'ai utilisé l'ACNV. Et en fait, c'est pour ça que je pense que ça m'est venu à l'esprit. Alors, je ne manipule pas mes clients, même si j'ai choisi Gourou comme nom d'entreprise. N'ayez pas peur et tout. Mais j'ai des astuces que j'utilisais avec mes élèves. Donc tu vois, exemple de PNL. Alors, tu vas tripoter le cerveau de la personne. Mais c'est beaucoup, je le faisais avec mes élèves et je m'aperçois que mes coachés, même si on est adulte en fait, On a toujours besoin d'être encouragé. Et cette cliente-là, je sais que j'ai réussi à recoller la relation pour finir la mission. Et je lui disais à chaque fin, on se voyait toutes les semaines pour collaborer pour ses contenus. Je lui disais, on a super bien avancé, c'est bien, t'as vu, là tu peux, t'as été super efficace. et elle me disait ah bon ah bah non c'est toi etc donc là t'es dans et toutes les semaines je lui disais et j'essayais elle a réussi à le dire les deux dernières fois je lui dis mais toi aussi tu peux dire que t'es fière de toi que t'as bien bossé je lui dis est-ce que tu peux le formuler est-ce que t'es oh bah non j'ai pas besoin de le dire bon voilà je suis pas coach non plus à ton titre Audrey mais j'ai besoin en fait de sentir que je vais au-delà en fait du SEO et de de De leur faire prendre confiance, on est vraiment là-dessus.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Mais là, l'exemple, c'était que, oui, à un moment, j'étais moi-même tellement dans l'émotion aussi. Alors en off, le soir, chez moi, le week-end, c'est une collaboration où ça m'a vraiment beaucoup travaillé le week-end parce que je sentais qu'en fait, je ne me voyais vraiment pas arrêtée là parce que déjà, la mission n'était pas terminée. Et je sentais que je pouvais lui apporter plus en fait que simplement... Parce que d'un point de vue presta, en fait, elle avait compris. Le coaching, c'était bon. Mais je ne voulais pas m'arrêter là-dessus. Et ça, je pense... Alors là, il y a de la faiblesse, problème de communication. Mais la force, du coup, de la typique qui est très empathique, c'est que... On en parlait hier sur autre chose. Je ne peux pas... Je n'aurais pas voulu terminer la mission en étant, on va dire, en froid avec elle, en fait.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu as... Comment tu... Parce que... Là, tu expliques qu'il y a eu ce problème de communication. Donc, c'est là où l'atypisme des deux va commencer à rentrer le compte et donc, du coup, créer un problème de communication. Et comment toi, du coup, en tant que... Parce qu'il y a quand même une sacrée force dans ton profil. C'est qu'en tant qu'atypique, tu comprends les atypiques. Quelle est la différence, justement, à ce moment-là, qui est directement liée à ton profil ?

  • Speaker #1

    C'est que moi, même si elle est aussi atypique, ça rejoint ce qu'on disait tout à l'heure, on n'a pas du tout le même fonctionnement. On va dire qu'on n'est pas sur les mêmes strates émotionnelles. Je sentais que chez elle, il y avait beaucoup, beaucoup de sentiments d'infériorité. Moi, ça m'est arrivé à une période, mais ce n'est pas mon plus gros problème émotionnel. Par contre, je sais physiquement ce qui lui arrive en fait. je sais qu'elle est pas en train de comme on va dire à certains t'es hystérique, tu pars en live je sais que quand t'es dans ça non en fait tu peux pas te gérer et moi je me dis je suis la professionnelle, encore une fois décidément je vais beaucoup en parler j'étais l'adulte face à des enfants, je ne peux pas me permettre même si j'avais mal dormi que j'avais des ruminations par rapport à des problèmes perso et tout ça, pour moi euh... Les élèves n'avaient rien à voir avec ça. Et en fait, j'ai gardé ça. Donc je pense que je... Encore une fois, je ne dis pas que je suis parfaite et tout ça, mais je pense que c'est quelque chose qui m'aide beaucoup. C'est de savoir avoir cette posture. Mais ce qui est hyper chouette, je trouve, avec les adultes, c'est qu'on a pu en parler toutes les deux. Donc on a clairement mis les choses sur la table. Voilà ce qui s'est passé. Elle, elle n'a pas forcément communiqué de manière toujours très chouette par rapport à moi. Mais voilà, je me suis dit, elle l'est dans cet état émotionnel. et une fois que c'est redescendu on va dire la semaine suivante moi je n'en ai pas reparlé, on a travaillé sur la mission et à la fin c'est elle qui m'a dit écoute je te remercie et tu as elle m'a dit qu'elle avait trouvé que j'avais été un super exemple d'intelligence émotionnelle ah mais j'adore parce que sur le moment je ne sais pas trop comment elle a senti les choses en fait Et euh... Donc là, on a clairement comment switcher la force en faiblesse.

  • Speaker #0

    Ça, c'est hyper puissant. Merci pour ce partage parce qu'on voit très clairement dans ce que tu dis qu'effectivement, en fait, c'est trop drôle parce qu'on entend cette faiblesse, justement, du côté de ta coachée qui, potentiellement, fait face elle-même à son atypisme. Elle doit gérer et s'auto-réguler. Ce n'est pas évident. Et en fait, c'est vrai qu'en tant qu'atypique, souvent, tu as peur du jugement des autres et avoir quelqu'un en face de toi qui te comprend, qui ne va pas te juger. qui sait comment réagir, là, il y a une vraie force. Donc, merci pour ce partage.

  • Speaker #1

    Merci de cette valorisation.

  • Speaker #0

    Hyper inspirant. Dan, est-ce que tu veux enchaîner avec ton tour de table et nous parler un petit peu de toi ? Est-ce que tu atypiques, c'est une force, une faiblesse ? Comment tu le vois ?

  • Speaker #2

    Au début, je pense qu'on ne s'est pas connus, pas assumés. C'est principalement une faiblesse parce que ça crée un mal-être réel. On peut se sentir un peu déconnecté de la réalité quand on peut voir d'autres évoluer. On se dit qu'on tourne en rond, on ne trouve pas réellement d'accroche parce qu'on est curieux de tout. Et finalement, ça peut être une faiblesse. Par contre, je pense qu'un des premiers éléments à faire, c'est se dire Ok, je vais trouver une verticale, trouver un truc dans lequel je peux me focus. Et moi, en l'occurrence, dans un premier temps, ça a été le graphisme. Parce que c'était un truc qui m'a passionné assez tôt, dès mes 13, même 11-12 ans. Ma mère m'a initié à ça et j'ai poursuivi mes études. J'étais en bac L, littéraire et options en plastique aussi. Donc ça m'a permis aussi de...

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a des gens qui ne savent même pas de quel bac on parle.

  • Speaker #2

    Ah ouais, je ne sais même plus quels sont les nouveaux bacs. Donc moi à l'époque, c'était le bac L, bac littéraire. Et du coup, j'ai poursuivi mes études là-dedans, dans le graphisme et tout ça. Et puis après, je me suis complètement dispersé. J'ai essayé plein de choses, curieux de tout et tout. Et après, quand tu arrives en professionnel, quand tu dois gagner ta vie, tu te dis, mais OK, je choisis quoi ? Et c'est là que ça devient frustrant, en fait. Donc, je pense que là où on peut convertir ça en force, c'est quand on se dit, OK, je vais choisir une voie et ne pas avoir peur d'aller dans cette voie, parce que dans cette voie-là, on va pouvoir exploiter tout. tout le potentiel qu'on a. Moi, en l'occurrence, aujourd'hui, je peux dire qu'avec mon activité de jeu digital, je peux explorer pas mal de choses et rester créatif et appeler toutes les choses pour lesquelles je suis curieux. Pour mes publicités ou pour ma communication ou quand je viens en formation, notamment, parce qu'en formation, je suis aussi au contact de gens qui ont des profils atypiques et j'ai eu un retour d'une personne que j'ai formé sur une journée et qui, dans son retour, dit Pour un profil atypique, l'approche d'Eden était super intéressante. Et je ne sais pas pourquoi elle a dit ça.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais te demander. J'allais dire Mais qu'est-ce qui a fait qu'il était différent ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Parce que moi, dans mon approche, je ramène du dynamisme, je ramène de la présence. Enfin, je...

  • Speaker #1

    Mais t'amènes toi.

  • Speaker #2

    Ouais, voilà qui je suis, quoi. Et les gens aiment bien. Les gens aiment bien. Et une personne qui s'identifie comme atypique a dit que c'était hyper adapté pour elle. Voilà. Donc, c'est un super retour. Ça me permet de me dire, je peux aussi toucher des gens qui sont comme ça aussi. Même si moi, je ne communique pas là-dessus. Contrairement à toi qui as décidé de dire, je m'adresse à des profils atypiques. Moi, je n'ai pas spécifiquement ciblé ces personnes-là. Mais je sens que ça résonne aussi. Donc, peut-être un truc à creuser. En tout cas, aujourd'hui, je peux dire qu'avec mon approche dans le podcast, parce que j'aime bien, je m'intéresse aux gens. Le fait de s'intéresser aux gens, ça me permet aussi de travailler ma curiosité, d'approcher différents secteurs, tu vois, dans le tourisme, dans le vin, dans l'agriculture, dans l'économie sociale et solidaire. Et ça, ça nourrit ma curiosité, en fait. Même à vertical, c'est le podcast, pour le coup. Et après, tu vois, il faut être un peu créatif. Il faut faire des visuels et des choses comme ça. Donc, ça appelle aussi d'autres compétences que j'ai. Et voilà, pour résumer mon propos, je pense qu'il faut d'abord se décider, trouver une voie dans laquelle on peut se spécialiser. Et là-dedans, dans cette voie-là, on va avoir toutes les branches qui peuvent aussi nous nourrir. Et c'est très épanouissant, en fait. Et ça permet de vivre d'une activité qu'on a choisie, tu l'as dit. Choisir l'entrepreneuriat, c'est aussi... décider soi-même dans quoi on veut aller et c'est vrai que si je reviens sur mon parcours Professionnel, ce n'était pas du tout épanouissant d'être salarié parce que tu te sens un peu bloqué. Tu ne peux pas vraiment exprimer qui tu es, aussi bien dans ta personnalité que dans les choses que tu veux approcher. Et tu ne peux pas aussi t'épanouir avec ta curiosité dans un moule de salarié. Et ça a toujours conduit à des fins, soit de fin de contrat que tu ne renouvelais pas, soit des démissions. Parce qu'au bout d'un moment, tu es là, tu te dis, mais qu'est-ce que je fous ici en fait ? J'aimerais tellement faire autre chose. Donc, l'entrepreneuriat, c'est une bonne voie. Par contre, il faut vraiment choisir un truc. Parce que sinon, on risque à nouveau de se retrouver frustré parce qu'on n'arrive pas à choisir une priorité.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant ce côté justement multipotentiel que tu exprimes. De ce que j'entends finalement, c'est OK. Et c'est une force d'être multipotentiel à partir du moment où tu gardes ta verticale. C'est ça que tu dis, c'est-à-dire que garde la ligne conductrice. garde ça en tête pour ne pas, quelque part, ce que disait Lauriane tout à l'heure, t'éparpiller, c'est ça ? On est sur ça.

  • Speaker #2

    Clairement.

  • Speaker #0

    Et je suis totalement d'accord. Je suis vraiment d'accord. Est-ce que tu voulais rebondir par rapport à ce qu'Eden vient de dire ? Je t'ai vu noter, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai noté une petite chose, mais on y reviendra peut-être après. Non, par contre, je veux juste... Parce que je ne sais pas du coup si on s'adresse aux entrepreneurs, mais là, j'ai trouvé que dans ton discours, il y avait des conseils fous. pour les étudiants, les jeunes qui ne savent pas trop, à qui on va dire tu ne sais pas ce que tu veux faire. Non, à 15 ans, tu ne sais pas ce que tu veux faire. Nous, entre 30 et 40, on a eu une période où on ne savait même plus pourquoi on avait fait ça. Je trouve ça super chouette et ça résonne complètement pour moi. Je raconte un tout petit truc perso. Mon fils... a envie de faire mille choses. Il est en seconde, donc voilà. Et là, il a été comme... Ça a été la révélation. Je l'ai vu boire les paroles de cette personne. On est allé au salon Studiama qui avait lieu le week-end dernier. Il y a une personne qui lui a présenté une école d'ingénieurs. Et elle lui a dit, en fait, nous, on est généralistes. Donc, en fait, tu vas faire... Et là, alors, il ne sait pas encore, mais je lui ai dit, mais ce n'est pas grave. Mais j'ai vu que... Et du coup, ça m'a parlé par rapport à ce que tu disais. Tu vois que... de ne pas s'enfermer dans quelque chose, tout de suite, il y avait moins de stress. Et je pense que c'est un message important aussi.

  • Speaker #0

    Je suis totalement d'accord. Ça sert à tout le monde, je suis totalement d'accord. Merci, le swing.

  • Speaker #1

    Mais de rien.

  • Speaker #2

    Et ouais, en fait, plus tôt on les identifie aussi, ces profils-là, plus tôt aussi on a la capacité de leur offrir un champ des possibles. Et pas les enfermer dans un truc qui, au final... n'aboutira à rien ou ne sera pas épanouissant. Je pense que c'est le but de la vie quand même. Ce n'est pas d'avoir un métier ou avoir une fonction. C'est d'abord être heureux. Et puis après, c'est comment ? D'abord, la priorité, c'est d'être heureux. Et après, la question se pose, c'est comment est-ce que je vais être heureux ? Exactement. Et d'organiser sa vie autour de ça. Mais moi, je l'ai vécu. Quand ta priorité, c'est de ramener à... Ramener un salaire à la maison, je te remercie. On fait les mauvais choix. On fait les mauvais choix. Par contre, on se conforte avec ce qu'attend de nous la société. C'est de travailler, payer ses impôts, payer tout ce qu'on a à payer. Mais on n'est pas forcément heureux pour ça. Quand on inverse la chose, c'est peut-être un peu plus difficile. Ça prend un peu plus de temps, peut-être. Ça demande une gymnastique intellectuelle. Mais en tout cas, on se garantit de se lever tous les jours avec... avec le sentiment d'accomplir quelque chose, et de contribuer à quelque chose de fort et de puissant.

  • Speaker #1

    Il y a la question du sens qui est importante pour tout le monde, mais que je trouve très prégnante chez les personnes atypiques.

  • Speaker #0

    Oserais-je dire essentielle ? Elle était facile celle-là. Je me permets de rebondir sur cette notion de sens. Parce que du coup, vous l'avez compris, je pense, pour les personnes qui sont là et qui écoutent, vous l'avez compris, on a tous des profils atypiques. Cette notion de sens, tu vois, dans ma vie, dans ma vision du monde, elle est centrale. Et elle est centrale parce que je le sais, et je pense que ça va résonner pour beaucoup, mon cerveau ne fonctionne pas de la même manière que tous les cerveaux. Comme tous les cerveaux, qu'on se le dise, il y a très peu de cerveaux qui fonctionnent de la même manière. Néanmoins, en fait, comme je vous le disais, on est tous atypiques. Vous avez tous une particularité, vous avez tous un truc qui vous différencie, qui est marqué, qui est plus ou moins marqué ou non en réalité. Ce n'est pas ça la question en fait, dites-vous bien, tout le monde est atypique et ça c'est intéressant et important de le comprendre. En revanche, évidemment, il y a des degrés, c'est-à-dire qu'il y a des personnes qui vont se différencier de manière un peu plus importante que d'autres, en fonction de, voilà, c'est des particularités qui peuvent devenir gênantes et c'est là où finalement on va commencer à émettre des cases, des classes. Typiquement, neurodivergent, etc. Ça, par exemple, je pense que comme tout le monde ici, je suis un profil qui représente assez bien l'atypique puisque je suis autodidacte. Donc, c'est déjà, il y en a beaucoup qui le sont. Mais à partir du moment où tu es autodidacte, tu es déjà atypique. À partir de ce moment-là, je suis autodidacte, je suis dyscalculique et j'ai un syndrome de l'imposteur. Mais c'est normal aussi puisque je suis dyscalculique et autodidacte. Donc, forcément, ça se nourrit. Et là, c'est qu'une partie de ma personnalité. Ça ne me définit même pas totalement, et ça ne définit même pas totalement mon atypisme. Néanmoins, ça me compose. Et effectivement, aujourd'hui, on parle des forces et des faiblesses. Il faut avoir en tête, comme on se les dit, que chaque notion peut être une force, comme chaque notion peut être une faiblesse. Est-ce que c'est en lien direct avec l'atypisme ? Je n'en suis pas convaincue, honnêtement. Parce que je pense que ce n'est pas le fait d'être atypique qui peut être une faiblesse, c'est le fait de se cacher et de s'en servir comme excuse,

  • Speaker #2

    premièrement. Alors, excuse, je ne sais pas. Je ne sais pas. Et peut-être que tu as raison. Peut-être que des gens se disent oui, mais je suis atypique donc Alors écoute,

  • Speaker #0

    je vais te donner un exemple très concret. Quand j'étais directrice de centres commerciaux, un jour, j'ai mon directeur général qui m'appelle, qui me dit Audrey, j'ai quelqu'un, j'ai un jeune de ta région qui m'a contacté, qui a un dyslexique, qui a des idées pour le centre. J'aimerais que tu le rencontres, que tu organises un petit moment avec lui pour valoriser le fait qu'il ait fait l'effort d'envoyer une lettre à... au siège social de la foncière pour laquelle je travaillais. Je reçois le jeune homme, donc il vient et tout, moi j'étais trop contente, je trouve que ces actions-là sont juste géniales, parce que quand tu es directrice de centre, tu endosses un rôle, une certaine forme de responsabilité, et les gens peuvent facilement s'associer à toi, ou non, ou en tout cas ils voient une certaine forme d'inspiration. Je reçois ce jeune avec mon assistante, et il avait écrit, je trouvais ça génial, il avait écrit un plan. avec les faiblesses du centre, les points qu'il avait envie justement de lever, qu'il nous proposait des points. Il avait fait l'effort et il avait eu l'audace de le faire. Je prends son plan, le plan bourré de fautes. Donc, il me fait son speech et tout. Et pendant tout son speech, il me dit, oui, mais alors moi, je suis dyscalculique et donc du coup, aujourd'hui, j'avance pas, j'ai pas de travail, etc. Pendant tout son speech, il me parle de ça.

  • Speaker #1

    Il est dyscalculique ?

  • Speaker #0

    Pardon, j'ai dit dyscalculique ? Oui, autant pour moi, il est dyslexique, merci. C'est pour ça que je me suis permise de... T'as raison, désolé, déformation. Et donc du coup, il parle et tout, et à la fin, je lui ai dit exactement cette phrase, c'est-à-dire que ça peut toujours être une force quand tu choisis que c'est une force. Ça deviendra une faiblesse si tu choisis que c'est une faiblesse. Cache-toi derrière ça, tu ne feras pas l'effort d'aller sur un correcteur orthographe qui est à ta possibilité. Il est là, le correcteur, tout le monde le fait. Tu t'en sers. pas parce que tu veux que je vois que tu es dyslexique. Et là, ça devient une faiblesse, alors que tu peux en faire une force. Et donc, on a parlé, je lui ai partagé mon point de vue par rapport à ça. Je lui ai expliqué aussi que j'étais et je faisais partie des dix de mon côté. Et donc, à la fin, son point de vue a changé et j'espère sincèrement, je n'ai pas de nouvelles, mais j'espère sincèrement que cette conversation-là lui aura permis de comprendre que peu importe la manière avec laquelle tu es atypique. Tant que tu choisis aujourd'hui de réussir avec ça, tant que tu choisis d'en faire une force, tant que tu choisis de capitaliser sur ce qui te porte et évidemment sur ce qui potentiellement te freine, tu vas exploser. C'est une réalité parce que le fait d'être atypique, et je le rappelle, tout le monde est atypique à sa manière, mais le fait d'être atypique va forcément t'obliger à voir les choses différemment. Je vous l'ai dit, mon cerveau ne fonctionne pas comme tout le monde, mais aujourd'hui, je sais, pendant longtemps, ça a été un problème, ça a été un frein. Moi-même, je ne le comprenais pas. j'étais gênée parce que je voyais pas les choses de la même manière, je ne comprenais pas certains points de la même manière aujourd'hui en fait je sais pertinemment que c'est une vraie force et je sais aussi que ça peut devenir une faiblesse si je ne suis pas vigilante, donc j'ai appris à comprendre, tu vois tout à l'heure on parlait des pièges c'est pour ça que je trouve ça important, j'ai appris à comprendre où étaient les pièges et à les transformer, typiquement je suis dyscalculique moi mon gros problème c'est justement tout ce qui est en notion, vraiment le plus gros problème c'est tout ce qui est calcul mental par exemple, c'était... extrêmement difficile quand tu es directrice de centre commercial. Si tu ne peux pas calculer vite, c'est difficile. Mais vu que du coup, c'était une problématique. Alors ça, le fait de retenir les dates, le fait de retenir les chiffres, c'est impossible pour moi. Je ne connais pas mon âge. Ce n'est pas possible. Mais en revanche, j'ai toujours fait preuve d'adaptabilité, de créativité. Et ça, tu le gardes quand tu es atypique. Ça, c'est une force que tu vas conscientiser, que tu vas garder sur le long terme. Donc, il y a ça. En fait, quand vous conscientisez qu'il y a des freins, mais que votre cerveau va forcément mettre en place des stratégies qui vont devenir des forces, forcément, ce sera une force. En revanche, si vous restez sur cette notion, Ok, c'est comme ça, je ne peux rien changer, et fin de l'histoire évidemment que ça deviendra une faiblesse. De même manière, je suis, comme je vous l'ai dit, j'ai un syndrome de l'imposteur, plus en dix ans de temps, j'ai connu cette évolution professionnelle. Il y a encore dix ans, j'étais un peu plus de dix ans, j'étais vendeuse et j'ai terminé par gérer deux centres commerciaux. Vous connaissez l'histoire, je vous l'ai déjà donnée. Évidemment qu'à travers ça, vous n'imaginez même pas le nombre de fois où je me suis couché le soir en me disant... Mais s'ils savaient. Mais mon Dieu, mais quand on me disait mais c'est génial, dans ma tête, je me disais mais qu'est-ce qu'est génial, gars, j'ai pas de diplôme, j'ai pas de formation, je galère. Et en fait, ces phrases-là, elles existent, vous allez les reconnaître. Toutes les fois où on vous dit c'est génial ce que tu fais, ou vous vous dites non, mais c'est pas génial, c'est parce que l'année était favorable, j'ai une équipe de ouf, c'est parce qu'il faisait beau dehors. C'est jamais de votre fait. Ben oui, enfin, Vous les connaissez, je sais qu'il y en a plein qui nous écoutent, qui ont ce syndrome-là. Toutes les fois où vous couchez le soir et vous partez du bureau en disant Ouais, c'est ok, ce sera fait pour demain sauf que vous savez que la nuit, vous allez la passer à bosser parce que vous avez besoin que ce soit parfait selon vous, parce que sinon, on va vous découvrir. Tous ces trucs-là, vous les connaissez, ça peut être des freins, parce qu'évidemment, ce que je viens de vous expliquer peut conduire à un surmenage. Ce que je viens de vous expliquer conduit facilement à un burn-out, parce qu'on est fatigué. On est épuisé, on a toujours l'impression qu'on a besoin de prouver notre valeur. Vous connaissez l'histoire. Mais quand vous commencez à conscientiser, en réalité, que le fait de vouloir bosser comme ça, vous allez le garder. Et vous allez forcément donner dix fois plus que ce que vous êtes capable de donner de base. C'est une puissance phénoménale. Évidemment, il y a des alertes. Vous allez devoir faire attention. Comment ça se manifeste quand je suis fatiguée ? Quels sont les points où je commence à m'isoler ? Tout ça, c'est des automatismes que vous allez devoir conscientiser. Mais ce sera toujours une force. tant que vous n'en faites pas une faiblesse. Voilà, j'avais envie. C'est un sujet qui, vous le sentez... Qui me passionne. Mais oui, parce que là, on est clairement... Alors, le côté atypique, je l'ai vécu pendant trop longtemps comme une grosse faiblesse. Trop longtemps, je me suis sentie à côté, je me suis sentie différente et c'était douloureux, vraiment. Enfin, c'était très douloureux. Jusqu'au moment où j'ai compris, en fait, que c'était ma force. Qu'aujourd'hui, en fait, c'est d'ailleurs pour ça. Souvent, on accompagne et on dit... Moi, je les entends comme toi, en fait. J'entends tous les paramètres. Quand je suis en session de découverte, j'entends. Et je leur dis, donc tu penses ça. Oui, c'est ça. C'est ça. Ah bah oui, mais c'est ça. Mais c'est ouf, c'est exactement ça. Mais oui, mais pas parce que je l'ai... Évidemment que je le travaille et que je l'étudie, ce phénomène-là. Mais parce que je le suis. Parce que tout ce que tu penses, tout ce que tu as fait, dans le bien ou dans le mal, il y a de fortes chances que moi aussi je l'ai fait. Toutes les fois où tu t'es vautré, moi aussi je l'ai fait. Je me suis vautré. Maintenant, ce qui est intéressant, ce qui est différenciant, c'est que... Je te montre en fait que tu peux être atypique et réussir parce qu'on va aller chercher ce qui est important pour toi, ce qui te caractérise et aussi on va aller fermer les trappes du piège, on va les conscientiser, on va les fermer et tu vas avancer en fait. Crois-moi, être atypique, pardon, je vais le dire mais tant pis, je vais dire un gros mot mais c'est une putain de force, vraiment, en tout cas pour moi. Et vous le sentez, ça résonne.

  • Speaker #2

    Clairement, c'en est une. Et j'aime bien réfléchir en images. Prenez l'image vraiment clairement de Superman. En fait, votre vraie personnalité, c'est quand vous déchirez votre costume de monsieur tout le monde, monsieur madame tout le monde, et que vous révélez en fait qui vous êtes, vos super pouvoirs. Voilà. Et je pense que c'est important que chaque personne se dise, mais j'ai en fait un super potentiel, j'ai quelque chose qui fait que... Tu le disais tout à l'heure, j'ai un caractère unique, tu vois, j'ai ce petit grain de folie, pour reprendre les mots de Lauriane. Et le fait déjà de l'assumer, de se dire ok, c'est ça ma force, c'est ce qui fait que je suis différent, parce que là on parle, on s'adresse principalement à des entrepreneurs, donc il y a cet élément de différenciation qui est fondamental, pour justement ne pas parler comme tout le monde, pour ne pas avoir justement ce truc plan-plan qu'on retrouve sur LinkedIn et ailleurs. C'est ce petit grain de folie qui fera qu'on va attirer des gens. qui vont se reconnaître, qui vont kiffer notre vibe. Moi, j'aime bien prendre l'image de la radio. Donc, on a juste la fréquence. Et quand on est sur la bonne fréquence, on attire des gens qui vont venir à nous naturellement et avec qui ça va glisser. Alors, je ne dis pas qu'il n'y aura pas de conflit ou quoi que ce soit. Donc, voilà, communication non violente, très bel outil pour justement désamorcer les conflits potentiels. Mais en tout cas, on va attirer des gens qui vont aimer qui on est. Exactement. Et ça évitera qu'on ait à se travestir, à se déguiser pour rentrer dans le moule, justement. Et je pense que c'est super important que pour les gens qui nous écoutent là se disent, moi aussi, j'ai une particularité, j'ai un truc, j'ai un super pouvoir. Je suis un X-Man, une X-Woman ou un Avenger, une Avengers. Prenez l'image que vous voulez, mais n'oubliez pas que c'est à ce moment-là que vous allez vraiment être sur la voie de l'épanouissement. Et arrêter de souffrir en silence, à vous cacher derrière un truc et mettre des...

  • Speaker #0

    À ne pas vous sentir à votre place, à vous sentir décalé. Mais tu as totalement raison, c'est hyper intéressant. Alors moi, je ne suis pas trop pour se dire... Je trouve qu'on est très bien comme on est, juste conscientisez-le en fait. Vous êtes parfaits les gars, atypique pas. Vous connaissez mon point de vue, vous êtes tous atypiques, mais peu importe comment vous vous sentez. Juste incarner ce que dit Eden, incarner votre côté super-héros. Moi, je vous dirais, soyez juste vous et acceptez-vous avec vos faiblesses, avec votre côté particulier ou pas. On s'en tape, en fait, mais juste acceptez-vous, soyez heureux d'être qui vous êtes. Le truc que j'ai envie de te demander, Lauriane, c'est, à la base, c'est quand même venu pour savoir, ok, atypique, c'est une force ou une faiblesse. Est-ce qu'on a répondu à ta question ?

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement. Dans l'échange et la réflexion, il y a plein de choses où le fait de se dire finalement, quand on dit être atypique, on remet la question des moules et des cases. Donc ça, c'est quand même super intéressant d'avoir retourné les choses comme ça. Je suis de plus en plus persuadée sur mon chemin personnel et sur le chemin d'accompagnement de mes coachés que c'est une force, ça c'est sûr. Et je pense, dans nos échanges, en fait, on a vu que la clé, c'est de se dire comment je cadre, qu'est-ce que je mets en place. Je me fais accompagner ou je ne sais pas, je découvre par la lecture des podcasts, peu importe. Voilà, comment je peux faire en sorte, alors pas que ce soit toujours une force, parce qu'on vient de dire qu'on ne voulait pas des gens parfaits, mais de savoir, comme tu disais, identifier les points de vigilance. Et de se dire, par exemple, pour ma part, Ouh là, là, là, je suis dans l'émotion.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Donc là, je ne vais pas gérer ça, en fait. Par contre, en tout cas pour ma part, Eden, tu me diras si c'est ton cas, moi, quand je suis dans l'émotion, j'ai une créativité absolument dingue que je peux utiliser parfois en fonction des missions en cours ou que je vais utiliser autrement. J'aime bien peindre. Ou me dire, Bon, là, je ne gère pas du tout, donc je vais aller courir un bon coup, faire de la boxe. Voilà, donc... Ne vous dites pas non plus, je pense, comment je peux faire de tout ça une force tout le temps, tout le temps, tout le temps. En fait, c'est comment s'adapter finalement pour que globalement, ce serait un peu le lien du mot de la fin en quelque sorte, pour que je ne sois pas en souffrance et que ça me rende heureux.

  • Speaker #2

    Ça peut se résumer en deux mots. Alors, je vais m'apprêter à un anglicisme, c'est juste be yourself. Soyez vous-même, c'est tout en fait, il n'y a pas plus compliqué que ça. Mais être soi-même, c'est assumer aussi de ne pas plaire à des gens et de ne pas se confondre, une espèce de conformisme.

  • Speaker #0

    Juste une petite précision, soyez. Moi je le vois beaucoup en coaching, si tu savais le nombre de fois où les gens ne savent pas exactement qui elles sont, c'est ok aussi, enfin soyez vous-même. Je sais que ça peut paraître culpabilisant pour certaines personnes parce que moi, je m'en rappelle, je l'ai entendu cette phrase, soyez vous-même, je me disais OK. Et quand tu ne sais pas qui t'es, tu fais comment ? Quand juste tu ne te sens pas à ta place, tu fais comment ? Parce que je ne sais pas qui je suis. Les gens veulent que je sois ça. On me demande d'être ça. Je suis censée être ça. Mais moi, je ne sais même plus qui je suis. C'est OK, les gars. D'accord ? À un moment, rassurez-vous, en fait, je pense que c'est de la même manière que l'atypique. Il y a très peu de personnes qui savent exactement qui elles sont. Donc, déculpabilisez-vous. Travaillez sur vous-même. Vous allez voir, vous allez incarner ce qui est important pour vous. Travaillez, faites-vous accompagner, lecture, podcast, comme tu le dis. Allez-y, restez pas seuls. C'est juste tellement puissant quand on commence à comprendre comment on fonctionne, quand on commence à conscientiser qu'il y a des choses qui nous bloquent sans qu'on en ait vraiment conscience. Quand on commence à dégommer tout ça et à incarner vraiment, croyez-moi, là, vous serez heureux de dire, ouais, je sais qui je suis, maintenant je sais et je kiffe être qui je suis.

  • Speaker #2

    C'est ça, mais c'est clairement le sens de la vie.

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #2

    c'est comme ça que je vois les choses. Si on est là, c'est pour... On s'est fait du temps, voilà. Mais c'est pour ce travail. Les alchimistes comprendront le truc de travailler sur soi et tout ça, polir la pierre pour qu'elle devienne une magnifique perle étincelante. Mais je pense que c'est ça. Il y a un travail à faire, introspectif, à s'observer aussi. Et pas simplement regarder l'extérieur et avoir ce miroir qui nous renvoie quelque chose qui n'est pas fidèle à qui on est intérieurement. Donc il y a forcément ce regard, se tourner vers soi. Ce n'est pas être égocentrique, mais il y a une part d'égoïsme. Donc c'est cultiver aussi l'égoïsme, pas l'égocentrique.

  • Speaker #1

    Je suis complètement d'accord.

  • Speaker #2

    Et se mettre en priorité, en fait. Parce que quand on se tourne vers l'extérieur et qu'on dit Mais qui je suis ? Dites-moi qui je suis ! Ce n'est pas ça le but.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas ce qu'ils disent. Dites-moi qui je suis. Je ne sais pas qui je suis.

  • Speaker #1

    Oui, mais quand tu ne sais pas, tu te fies à ce qu'on dit de toi. Moi,

  • Speaker #0

    ce n'était pas le cas. Je ne me disais pas. C'est important parce que quand on dit ça, c'est réducteur. Je ne peux pas entendre. C'est pour ça que je me permets, et j'adore entendre ça, mais je ne peux pas me permettre de réagir parce que les gens ne se disent pas Je ne sais pas qui je suis. Dites-moi. Non, en fait. Quand c'est comme ça, tu ne sais pas juste qui tu es. Et tu n'oses même pas le dire. Non,

  • Speaker #1

    mais il ne le formule pas. Il ne le formule pas. Mais je veux dire que le miroir qu'on va te renvoyer va définir ta personnalité.

  • Speaker #0

    Pas pour tout le monde, mais pour certains, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Bah oui, c'est-à-dire que si ce n'est pas toi qui vas faire ce travail introspectif de dire voilà qui je suis, voilà quelles sont mes valeurs, voilà pourquoi je me dresse, voilà comment je vois le monde, tu vois, si tu n'as pas cette vision-là, tu vas subir en fait la vision des autres. Et c'est les autres qui vont te donner la définition du monde et la définition de qui tu es dans ce monde en fait. Après, qu'on partage ou pas, c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    C'est un autre podcast, mais je pense qu'il y a, clairement, pour résumer, c'est un travail introspectif, c'est du travail, donc il faut bosser. Il y a des outils, il y a plein de choses, d'outils, de ressources qui nous permettent justement de faire ce travail sur nous-mêmes. Mais je pense que c'est le but de la vie, clairement.

  • Speaker #0

    C'est d'accord, carrément.

  • Speaker #1

    Les amis ? On tient à respecter notre délai, on a déjà dépassé de 3 minutes. Donc on espère que ce contenu qu'on a partagé avec vous sur ce live avec Lauriane vous a plu, vous a intéressé, a suscité des réflexions. Il n'y a pas de questions dans le live, donc pas de questions, tant mieux. Réflexions, tant mieux aussi. Vous pouvez nous retrouver respectivement sur nos LinkedIn, si vous voulez nous contacter directement pour avoir du coaching de la part d'Audrey, pour avoir du coaching aussi SEO de la part de Lauriane. Et après, si vous voulez qu'on se contacte, il y a... aucun problème.

  • Speaker #0

    Pour faire du podcast,

  • Speaker #1

    ben oui. Voilà, podcast, ici à Dojo Digital.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Prenez soin de vous,

  • Speaker #0

    on vous souhaite de très très belles et de très belles fêtes. Exactement.

  • Speaker #1

    On espère que vous allez aussi porter votre pull moche bientôt et que vous allez kiffer comme nous. Voilà, moi je suis trop content de mon achat. J'aime,

  • Speaker #0

    j'ai trop bien.

  • Speaker #1

    Je le remets mardi soir pour le réveillon.

  • Speaker #0

    Bonne fête à tous, salut !

  • Speaker #1

    On se retrouve en 2025. Eh ouais ! On espère que le contenu partagé dans cet épisode a été explosif pour toi.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé, on a une dernière action à te demander. Tu as un rôle à jouer ici. Ce n'est pas le premier podcast que tu écoutes, donc tu connais les règles du jeu. Donc, la redonne quand même. Partage, like et laisse un commentaire. Mais on va te dire pourquoi c'est important. Avec un partage, tu peux débloquer le parcours d'une pépite qui galère et qui aurait besoin d'écouter cet épisode.

  • Speaker #1

    Si tu nous laisses 5 étoiles, tu nous envoies de la force, évidemment. Mais surtout, tu contribues à faire grandir notre communauté. Podcast, on l'a construit pour toi et avec un commentaire, tu nous aides à l'améliorer. On se dit à très vite pour un nouvel épisode d'Edina Mina.

Description

Tu t’es déjà senti·e décalé·e, comme si tu ne rentrais pas dans le moule qu’on attend de toi ? Cet épisode est pour toi. 🙌


Avec Lauriane Paslawski, experte en SEO et coach SEO pour profils atypiques, on explore une question essentielle : comment faire de ce qui pourrait être perçu comme une faiblesse une véritable force dans l’entrepreneuriat ?


👉 Lauriane partage son parcours, ses doutes, et surtout ses victoires. Elle nous montre comment assumer pleinement son atypisme peut devenir un levier puissant pour réussir en tant qu’entrepreneur.


Dans cet échange riche et inspirant, on parle des forces et des pièges des profils atypiques, des stratégies pour dépasser ses blocages, et de l’importance d’être aligné avec soi-même.


Que tu sois multipotentiel·le, hypersensible, ou que tu te sois déjà senti·e "différent·e", cet épisode te donnera les clés pour transformer tes singularités en atouts.


Un cadeau à déballer dès aujourd’hui pour commencer à voir tes différences autrement.

Écoute et viens partager avec nous ce que cet épisode t’a inspiré. 🚀


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Hello à toi et bienvenue dans le podcast Les Dynaminards. T'as forcément déjà lu beaucoup de livres sur le développement personnel, sommé des vidéos YouTube, ou t'étais encore inscrit à cette formation pour révéler la meilleure version de toi-même. Mais le constat actuel, c'est que rien ne s'enclenche. Il te manque toujours quelque chose. Tu stagnes et tu ne passes pas encore là-dessus. C'est OK, on y était avec Eden.

  • Speaker #1

    Et c'est pour ça qu'on a créé Les Dynaminards. Les Dynaminards, c'est quoi ? Ces deux cerveaux qui fusionnent peuvent t'apporter un maximum d'outils, partage d'expériences sans bouche, pour t'aider à devenir un meilleur entrepreneur authentique et bien dans ses bottes.

  • Speaker #0

    Moi, c'est Audrey Huard, dirigeante d'Audrey Huard Coaching, et ma promesse, c'est de te donner un max de pépites pour dynamiter tes freins afin de te rapprocher de ton plein potentiel.

  • Speaker #1

    Moi, c'est Even Piericia, fondateur de Dojo Digital, et je m'engage à partager avec toi mon aventure entrepreneuriale vers l'exploration de mon plein potentiel.

  • Speaker #0

    On y pense !

  • Speaker #1

    Bonjour à tous, bonjour à tous et bienvenue pour ce live des dynamineurs. Bien le bonjour, Lauriane. Salut Eden,

  • Speaker #0

    salut Dreyfus.

  • Speaker #1

    Salut. Salut. Écoutez, on est très très heureux de vous avoir aujourd'hui parce que c'est un épisode particulier, c'est le deuxième live LinkedIn qu'on fait et là on a le plaisir et l'honneur de recevoir Lauriane Paslaski.

  • Speaker #0

    Paslaski, tu l'as... Non.

  • Speaker #1

    Paslaski. Paslaski ?

  • Speaker #2

    Ouais, c'est mieux.

  • Speaker #1

    Paslaski. Oui. Ok. Lauriane, donc gourou rédaction... web et référencement web qui aident aussi les profils atypiques à se démarquer et à popper sur les requêtes des réseaux sociaux et puis à se développer aussi en termes de visibilité. C'est bien ça ?

  • Speaker #2

    C'est parfait.

  • Speaker #1

    Ok, cool. On commence toujours par un comment allez-vous et je ne sais pas si vous avez vu, avant que Lauriane et André répondent, on a mis un magnifique thème, plus le moche de Noël.

  • Speaker #0

    Et ils ne sont pas trop moches André et Nour.

  • Speaker #1

    Ils ne sont pas trop moches.

  • Speaker #2

    Ils sont très bien portés.

  • Speaker #1

    totalement d'accord alors je me tourne vers Lauriane Lauriane comment vas-tu ?

  • Speaker #2

    je vais très bien à part comme l'a dit Audrey une petite toux mais aucun autre symptôme gros rush du mois de décembre mais très agréable très agréable parce que voilà il y a plein de trucs à gérer un peu de fatigue mais une grosse grosse patate donc ça c'est l'essentiel génial et toi Audrey comment vas-tu ?

  • Speaker #0

    écoute alors moi les gars je suis fatiguée Je suis vraiment fatiguée. Fin de semaine où tu clôtures un peu l'année, quelque part, puisque, comme certains, je serai en vacances sur cette fin de semaine-là, donc il y a pas mal de choses à préparer. Accessoirement, un événement assez intense aussi qui s'appelle un peu Noël. Pas très connu, hein ? Pas très connu, cet événement.

  • Speaker #2

    Je m'en vais. J'irai googler un peu pour vous.

  • Speaker #0

    Oui, si tu veux, n'hésite pas à regarder. C'est sympa, mais ça nécessite quand même pas mal d'organisation. Donc ça, ouais, je te cache pas, assez fatiguée en ce moment, mais toujours à bloc d'énergie. Et toi, comment tu vas ?

  • Speaker #1

    Écoute, je fais... Le même constat que toi, le partage en fait, la fatigue. On est sur la fin d'année et pas mal de choses de mon côté à rendre, de livrables et puis avec la pression que, voilà quoi, vendredi, il y a des gens qui partent en vacances, j'ai encore quelques trucs administratifs à boucler. Donc voilà, il y a un petit rush et puis accessoirement aussi, un événement à animer ce soir. Voilà, la soirée de clôture du Créalab.

  • Speaker #0

    Ça va être trop bien. Ok,

  • Speaker #1

    vous avez toutes les deux participé en tant qu'intervenante.

  • Speaker #2

    Carrément, c'est ta journée.

  • Speaker #1

    une journée bien dense et puis une fin d'année bien dense aussi très content aussi d'avoir quelques jours de repos et puis à passer en famille parce que Noël c'est aussi ça c'est avoir la possibilité de passer des bons moments en famille bien manger aussi les petits cadeaux pour les enfants et pas que donc content, fatigué, heureux, toujours la bonne fatigue, moi c'est ce que j'aime dire c'est pas la fatigue genre la déprime c'est Je sens que je tape dans la réserve, mais il y a tellement de beaux projets que c'est ça qui porte aussi. Je suis porté par ça jusqu'à la fin. Le sujet qui nous rassemble aujourd'hui, Lauriane, je te laisse nous le présenter, mais je trouve que c'est un beau sujet. On a vu d'ailleurs qu'il y a d'autres événements qui parlent de ça justement. De quoi est-ce qu'on va parler aujourd'hui, Lauriane ?

  • Speaker #2

    Alors aujourd'hui, est-ce que d'abord je me présente un petit peu plus en détail avant ? Présente-toi en détail,

  • Speaker #1

    vas-y.

  • Speaker #2

    Alors, je suis rédactrice web. À la base, je me suis formée à la rédaction web en 2021. Depuis, j'ai fait pivoter mon activité plutôt vers le consulting et le coaching. Et ce qui m'amène aujourd'hui à vous parler un peu plus précisément aussi de cette offre-là que je développe depuis quelques mois. Donc, le coaching SEO que j'ai souhaité développer particulièrement pour les profils atypiques. On va lever le suspense après sur le profil atypique. Avant tout cela, j'ai été prof de français pendant 20 ans, en collège, lycée, université. Donc je l'évoque là parce que... Par rapport au profil atypique, j'ai un éclairage un peu... Enfin, pas particulier, mais un éclairage que je pense intéressant du fait d'avoir eu plein de profils d'enfants et beaucoup de profils atypiques, évidemment. De ça, je pense que ça m'a amené une grande flexibilité face aux enfants et aujourd'hui face à mes coachés ou à mes clients. Si je refais un rapide bilan... Petite synthèse de mes prestations. Je fais des prestations, comme Hédène l'a dit, de rédaction web, donc création de contenu, évidemment avec du référencement naturel pour faire en sorte que le site se positionne bien. Et surtout, c'est quand même le plus important que le site soit un canal d'acquisition pour mes clients. C'est l'objectif du coaching. Ce n'est pas seulement de remplir des jolis textes sur son site, c'est de faire que le site travaille et que même quand on va être en vacances et qu'on va faire Noël, potentiellement, il y a des gens qui peuvent continuer à arriver sur le site avec des clients qualifiés. Voilà, il y a un vrai impact derrière.

  • Speaker #1

    Sur la conversion.

  • Speaker #2

    Exactement. Tout ça pour dire la fameuse question que je veux vous poser aujourd'hui. C'est une question qui m'est venue pour moi dans mes débuts et qui est revenue sur le tapis quand j'ai choisi mon positionnement en coaching. À savoir, comment les profils atypiques peuvent transformer ce qui pourrait paraître des faiblesses en une force. à savoir comment on gère son atypisme quand on est entrepreneur.

  • Speaker #0

    Cette question, elle est dingue, elle est vraiment dingue. Et je trouve que c'est d'autant plus intéressant que ce soit toi qui la poses dans la mesure où en fait, toi, tu accompagnes justement les entrepreneurs atypiques. Et forcément, tu vois, je me dis, ok, tu vois, quand j'ai eu la question, je me suis dit, mais qu'est-ce qui t'a amené, toi, qui accompagne des profils atypiques, à te poser cette question-là ? Est-ce qu'il s'est passé quelque chose qui a déclenché cette phase de réflexion-là récemment ?

  • Speaker #2

    Oui, alors il y a deux choses, on va dire. La première, c'est que quand moi, je me suis fait accompagner pour créer cette nouvelle offre. Et en fait, moi-même, je me suis retrouvée à ne pas forcément assumer ça, en fait, au départ. Et à choisir un positionnement un peu... Pas de positionnement, finalement. Un truc un peu large, genre, je ne sais pas, les gens audacieux, ou voilà. Et en fait, ma coach m'a beaucoup poussée en me disant, mais toi, tu communiques en fait. en tant que personne atypique donc dans mon brandy qui est quand même très assumé et c'est comme si je sais pas j'avais fait pas une marche arrière mais que je m'étais dit bah ouais mais pour vendre cette prestation là peut-être que pas que j'affiche autant ça à ne pas assumer quelque part qui tu es et qui est ce que tu souhaites aider et

  • Speaker #0

    du coup t'as fait le choix à un moment tu t'es dit ok j'assume maintenant parce que c'est clairement revendiqué dans ta dans ta toutes tes sphères de communication, c'est-à-dire qu'aujourd'hui, tu es effectivement, tu rédiges pour les personnes, mais tu aussi coaches pour les personnes atypiques sur le référencement et le SEO, en l'occurrence. Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment ça se fait qu'à un moment, tu es passée de j'assume pas à finalement en vrai, j'assume J'assume complètement.

  • Speaker #2

    Parce qu'en faisant vraiment un panorama finalement des gens que j'avais déjà accompagnés, puisque le coaching ne s'est pas présenté comme ça un beau matin en me réveillant, c'est venu Je pense du fait que je n'ai pas quitté l'éducation nationale. Je l'ai quitté parce que je me sentais enfermée dans un système pour aller vite. Et voilà, je dénonce rien du tout. Moi, ça ne me convenait plus. Ça m'a convenu longtemps, ça ne me convenait plus. En tout cas, ce qui me convenait très bien et qui fait que j'ai mis beaucoup de temps à partir, c'était le relationnel avec les élèves, la pédagogie, transmettre quelque chose. Ça m'a fait vraiment vibrer jusqu'au bout. Et ça a été très difficile de lâcher ça de toute façon. Et je savais, mais je ne savais pas comment. À un moment, ça allait revenir, en fait, dans le métier actuel. Et finalement, dans mes prestations, je me suis retrouvée très rapidement à me rendre compte que j'aimais beaucoup travailler. Je travaille beaucoup à distance. J'ai des clients, je ne les ai jamais vus. Mais j'ai beaucoup de clients en local, parce que je suis présente dans pas mal de réseaux. C'est quelque chose que j'aime beaucoup. Et en local, en fait, je me suis aperçue que je ne venais pas que rédiger. J'ai commencé à me dire, bon, il faut que je leur propose de la stratégie, qu'on ait des temps de réflexion ensemble. Et ces temps-là me nourrissaient énormément. Et quand j'ai fait un panel, suite à ce que me disait ma coach, j'ai repris le panel des gens que j'accompagnais, mais je me suis dit, ils ne sont pas tous atypiques. Mais ceux avec qui, clairement, j'ai kiffé, que je me suis dit, je les ai aidés, ils m'ont nourri aussi, eux, c'est des gens qui ont une forme d'atypisme. On va en reparler après, mais voilà, tous... Ça, c'est une question aussi. Il y a pas mal de gens qui m'ont dit mais ton coaching, ça a l'air intéressant. Mais moi, je me demande si je suis atypique.

  • Speaker #0

    Justement. Alors déjà, il y a un truc intéressant. Je me souviens quand j'étais directrice de centre, on me disait souvent tu as les équipes que tu mérites. Sous-entendu, en fait, tu attires les gens que tu as lu quelque part un peu, un profil que tu incarnes aussi. Et je trouve ça hyper intéressant. Et tu parles justement de cette notion d'atypisme. On n'a pas tous finalement la même vision. Est-ce que... Est-ce que vous êtes OK pour que chacun donne un petit peu sa vision de ce qu'est l'atypisme ? Tu veux commencer ? Ouais, let's go !

  • Speaker #2

    Alors moi, ma perception, elle n'est pas biaisée, j'aime pas, mais éclairée, on va dire, par le fait que, alors moi, je l'ai découvert grâce à ma fille, donc il y a à peu près 18 ans, on va dire. J'avais déjà, mes parents m'en avaient déjà parlé, mais en fait, je ne comprenais pas forcément en quoi je pouvais être atypique, parce que ça ne m'avait pas forcément posé. de problèmes au quotidien parce que j'avais une grosse flexibilité en tant qu'enfant. Et du coup, en fait, l'explosion... À l'école, ça s'était toujours très bien passé. J'ai continué, je ne suis pas sortie de l'école finalement. Je suis restée dans ce moule-là. Et je pense que la découverte de mes deux enfants, de leur fonctionnement, a fini par me dire, en fait, est-ce que tu es si bien que ça dans un moule ? Ou est-ce que tu es en suradaptation constante ? Du coup, pour faire rapide, parce que ce n'est pas forcément le sujet de parler que de nous, c'est d'expliquer en quoi on peut accompagner les gens. Mais je pense que j'ai cette légitimité parce que j'ai un profil haut potentiel avec une très forte hypersensibilité, qui peut être une grosse faiblesse, on en parlera après. Pour moi, l'atypisme, ça va être vraiment un atypisme au point de vue de la réflexion. Donc moi, j'ai commencé à m'y intéresser quand j'étais enseignante, parce que je voyais bien que j'avais des élèves qui réfléchissaient d'une manière différente. Donc pour moi, un atypique, c'est une personne au potentiel, une personne hypersensible, une personne qui souffre d'un trouble de l'attention, par exemple, une personne hyperactive. Et de manière plus générale, aujourd'hui... Alors, que les gens se rassurent quand ils viennent à moi, je ne suis pas en train de les analyser.

  • Speaker #0

    Têteur de sélection, tu es quoi ?

  • Speaker #2

    Non, non, pas du tout. Aujourd'hui, je dirais dans les personnes que j'accompagne, c'est des gens qui ont ce que j'appelle dans ma communication un grain de folie. C'est-à-dire un petit truc qui n'est pas forcément toujours assumé, qui ne veulent pas trop parler. Là, je pense à quelqu'un d'ailleurs qui a une communication super lisse. Une de mes coachées. Une communication très intéressante. Très pro, avec un ton bien cadré, rien ne déborde. Et qui, pendant le coaching, m'a parlé de contenus qu'elle avait créés, mais qu'elle ne diffusait pas, qu'elle montrait en famille, aux gens qu'elle connaissait.

  • Speaker #0

    C'est trop mignon.

  • Speaker #2

    Et en fait, dans les contenus, c'était presque une autre personne. Et voilà, moi, ce que j'aime, c'est... Il y a une spécificité. Alors, qu'est-ce qu'on peut en faire ? Qu'est-ce qu'eux, ils veulent en faire aussi ? C'est important. Mais voilà, c'est cette petite chose qui fait qu'il y a peut-être un décalage avec la norme ou tout ce qu'on nous impose, etc. Et je pense qu'en fait, ce décalage, c'est la force. C'est ça qui fait qu'on a envie d'aller vers les gens, en fait.

  • Speaker #1

    Ok, ok,

  • Speaker #0

    ok. Ok, Dan, tu veux tenter une petite explication de ce que représente pour toi l'atypisme ?

  • Speaker #1

    Ouais, et puis ce sera surtout très... très subjectif, mais je retrouve beaucoup de choses dans ce que tu dis. Moi, personnellement, ça s'est révélé à moi dans la douleur, en fait. Grosse difficulté, parce que de ce que je trouve, enfin, ma définition de l'atypisme, ça va vachement s'orienter sur le multipotentiel, tu vois. Et en fait, de mon expérience, c'est beaucoup de curiosité, curiosité folle sur plein de sujets, en fait. Et puis, j'ai noté, je pensais en arborescence aussi. Tout est connecté. Tu as parlé de suradaptation. Et dans mes expériences, j'ai fait pas mal d'expériences professionnelles différentes. Et puis il y avait cette notion de... Ouais, on s'adapte assez vite à l'environnement. Et on capte assez vite les choses et tout ça. Tendance à l'introspection aussi. Beaucoup. Beaucoup à se poser des questions. Tu vois ? Euh... Polyvalence. Tu vois, tu peux... Le fait d'être curieux, tu peux... T'es un touche-à-tout, tu vois. Et ça a été ma définition de... Ouais, Eden, touche-à-tout. Et pour moi, c'est la définition... Quand je vois tous ces curseurs, tous ces marqueurs, en fait, chez quelqu'un, déjà chez moi, moi, je me dis, tiens, hop, c'est peut-être une personne qui est atypique, qui pense différemment, et puis il y a aussi le fait de... C'est hypersensibilité émotionnelle aussi, tu vois. Donc tous ces critères-là me font dire, tiens, c'est une... peut-être une personne qui n'est pas dans le moule, justement. Mais jusqu'à ce que j'assume ce truc-là, c'était hyper frustrant. Moi, j'ai une vision d'un carrefour. Et la difficulté quand t'as ce genre de profil, c'est si je vais là, si j'emprunte cette voie-là, en fait, je me ferme les portes de toutes les autres. Et j'ai pas envie. Donc, en fait, t'es dans cet aller-retour constant, en fait. Tu vois ? Et ça t'empêche d'évoluer professionnellement, tu vois. Parce que t'es un généraliste. Qui dit touche à tout dit généraliste. Et t'as difficilement la possibilité de te spécialiser dans une branche. Tu vois ? Parce que... Tu vas là-dedans et tu te dis Ah, finalement, j'ai pas envie, j'ai envie de découvrir d'autres choses. Et moi, ça a été hyper dur, compliqué. Je crois que c'est le premier épisode qu'on a fait, je faisais du théâtre à l'époque. Et j'adorais ça. Et en fait, quand t'es multipotentiel, t'es à fond dans un truc, passionné de ouf. Mais au bout d'un moment, c'est bon, t'as fait le tour, tu vas voir autre chose. Et ce truc-là, ça m'a empêché, ça m'a fermé des portes, clairement. Parce que j'avais la possibilité de faire autre chose et d'avoir plus de scènes et tout ça. Pareil dans la musique, dans le rap, quand j'ai commencé à écrire, je suis assez vite monté. J'ai eu de nombreuses opportunités, mais je me suis dit, putain, si je m'enferme là-dedans, je me ferme la porte à d'autres choses. Et c'est ça que je trouve hyper frustrant. Voilà, voilà ma définition.

  • Speaker #0

    Merci. Très intéressant. Et c'est marrant parce que vos définitions sont assez teintées, quelque part, de vos personnalités. Et ça, je trouve ça... Je trouve à la fois que c'est riche et surtout, c'est hyper inspirant. Et tu vois, en fait, je me rends compte en vous disant ça, je me rends compte que la mienne aussi est teintée, forcément, par mon expérience. Ça va être très rapide parce que quand justement, on a parlé un petit peu du plan et qu'on s'est dit, OK, chacun va donner sa vision de ce qu'il représente être un profil atypique. J'ai eu un truc qui m'a chatouillée. Je me suis dit. Pourquoi ça me chatouille souvent, j'ai ce truc-là, où je me dis, tiens, il y a quelque chose et je ne comprends pas. Et en fait, effectivement, quand tu regardes la définition d'atypique, c'est qui ne correspond pas au type actuel. Ça, c'est ce que tu vois, qui ne correspond pas au type actuel. C'est exactement ce dont vous parlez. C'est question de normes, de préjugés, de cases. Ces termes-là sont sortis quelque part. Et en fait, moi, quand j'ai voulu bosser sur ce truc-là, je me suis dit, mais moi, je déteste les normes. Je déteste les cases, en fait. Je pense que c'est ce qui me gêne dans le fait de définir l'atypique. Et donc, en fait, je me suis dit, pourquoi ça me chatouille à ce point-là ? Et en réalité, je comprends qu'il y a un truc qui me dérange, c'est qu'en fait, on cloisonne les gens d'atypique. Et donc, on recrée quelque part une nouvelle norme. Exactement. Et on remet encore les cases. Alors que si, c'est un peu comme... On parlait sur beaucoup de choses, mais aujourd'hui, on le sait, en fait, il n'y a personne qui est similaire. chacun est unique. C'est toujours ce truc de se dire, on est tous uniques. Mais si on est tous uniques, on est tous pareils. Si on est tous uniques, on partage quelque part un point commun. Et pour moi, l'atypisme, il y a ce truc-là de se dire, il n'y a pas une personne qui est similaire. Et atypique, évidemment, on a tous les neurodivergents, on a différents trucs, mais en fait, ça va même au-delà. C'est-à-dire que j'adore quand tu dis c'est toutes les personnes qui ont un grain de folie. Parce qu'en fait, c'est ça. Tu es juste toi-même, gars, et tu es forcément atypique. Donc atypique pour moi, c'est pas une nouvelle norme, c'est accepter justement qu'il n'y a pas de nouvelle norme et accepter pleinement qui tu es. Tu vois ce que je veux dire ? J'ai compris par la suite, c'est marrant parce qu'on a vraiment des définitions qui sont teintées par ce qu'on imagine, par ce qu'on est aussi, par ce qu'on incarne.

  • Speaker #1

    Par ce qu'on a vécu aussi.

  • Speaker #0

    Mais carrément, complètement.

  • Speaker #1

    C'est vrai que... Pour le coup, je rejoins beaucoup ta vision, Lauriane, quand tu parles de grain de folie. Et ça revient à parler de Superman qui a sa particularité, mais qui se cache, qui se fond dans le moule pour justement correspondre à la norme. Et qui cache son réel potentiel. Et je pense que c'est ça aussi la problématique, parce que finalement, tu ne t'exprimes pas. tu n'exprimes pas ton potentiel vraiment qui tu es, ta personnalité et t'as ce sentiment de dire putain mais en fait je dois me masquer, je dois faire un peu comme tout le monde et puis me masquer qui je suis réellement, c'est hyper frustrant c'est un truc de ouf donc le fait d'avoir, de se dire mais je peux vraiment être qui je suis, je peux montrer mon grain de folie et j'assume je suis heureux comme ça, je suis épanoui comme ça ça t'ouvre des portes et ça révèle que d'autres personnes, tu vas attirer d'autres personnes et des personnes qui sont aussi comme toi et qui ont envie justement de briser le moule en fait.

  • Speaker #0

    C'est exactement ça. Et je pense qu'en fait, on s'est dit, on a quand même parlé, il y a deux, trois trucs qu'on a sortis. Mais je vous propose un peu qu'on se fasse un peu comme une table ronde, quelque part, où chacun va... Parce que la vraie question, c'est justement, tu le disais, il y a des forces, il y a des faiblesses. Est-ce que du coup, si on le rejoint avec l'entrepreneuriat, on peut en faire quelque chose, tu vois ? Est-ce que ça vous va si chacun partage un petit peu en lien avec sa propre vision, ce qu'il estime être des forces quelque part, et parfois des faiblesses en lien avec les profils atypiques ? Oui. Lauriane, évidemment, je te fais commencer parce que tu es notre invitée.

  • Speaker #2

    Mais quel honneur !

  • Speaker #0

    T'as vu ça, c'est beau ! Ok, qu'est-ce que t'en penses de tout ça ?

  • Speaker #2

    Je trouve vraiment... Tout à l'heure, vous avez... On a beaucoup parlé de le potentiel, le fait qu'on n'ose pas l'exprimer, en fait. Alors, on va pas... On est là pour faire le procès de rien du tout, mais on est quand même dans une société où je trouve sous couvert de... Oui, oui, on accepte tout le monde, etc. Il y a quand même des choses très polissées. dans toutes les structures, etc. Pour le coup, je pense que l'entrepreneuriat attire beaucoup de profils atypiques, même s'il y a des entreprises super où on est ouvert justement à l'atypisme. Mais je pense que, oui, le fait d'être indépendant, alors ça peut amener, c'est ce que je vais expliquer juste après, mais ça peut amener à l'échec en fait, à l'échec. On ne va pas faire un sujet sur l'échec non plus, mais ça peut amener à des difficultés, je pense, majoritairement organisationnelles. Parce que, comme tu disais, la typique, quand même, en général, a une grosse tendance à se séparpiller. Au lieu de peut-être, j'aimerais bien juste un instant redéfinir, pour ceux qui nous écoutent en fait, parce que dans tout ce qu'on a dit, en fait, il y a peut-être des gens qui peuvent se dire, attends, on parle de multipotentiel, d'HP, de TDA et tout. Moi... Comme tu dis, en fait, on me recollerait potentiellement une étiquette. J'aime bien quand j'en parle avec mes coachés, sans forcément le verbaliser comme ça, mais le plus, pas le catégoriser, mais le définir avec des attitudes. Et là, les gens, je pense, peuvent plus se reconnaître.

  • Speaker #0

    Let's go !

  • Speaker #2

    Alors moi, je trouve, donc moi, je suis comme ça. Il y a des choses que je gère très bien, que j'aide les autres à gérer. Il y a encore des choses où il faut que je travaille.

  • Speaker #0

    Mais bien sûr.

  • Speaker #2

    Et évidemment, quand je monte en hypersensibilité émotionnelle, je ne gère rien du tout. Donc voilà. Je ne suis pas Wonder Woman. Donc première chose, je vous disais, moi c'est comme ça que je reconnais un peu. Donc c'est des personnes qui ont une grosse tendance à l'éparpillement, donc qui ont commencé plein, plein, plein de choses, comme tu disais, et qui ont beaucoup de mal à finir, que ça peut amener à un gros stress, et qu'en même temps... Ils se disent, ouais, mais je fais quand même des choses. Et puis pourtant, il n'y a rien qui aboutit. Donc ça, tu l'as dit plusieurs fois, je suis complètement d'accord avec toi. Il y a un truc qui est très frustrant. De là, c'est des gens qui vont manquer de confiance. Parce que justement, ils se disent, ah bah, c'est des gens qui se comparent énormément. Ah, les autres, regarde, un tel, il a fait ça, il a commencé ça, ça marche super bien et tout. Et en fait, ils vont avoir du mal. à identifier pourquoi machin qui lui semble réussir. Parce que c'est des gens qui voient beaucoup de choses parfaites chez les autres et que les défauts chez eux. Donc, ils vont beaucoup manquer de confiance. Ils ne savent souvent pas par où commencer. Du coup, ils vont procrastiner de manière active ou non. Ça, j'en reparlerai un petit peu. Et c'est des gens qui sont quand même globalement tous très, très empathiques. Et par contre, la petite variation, c'est qu'on peut se dire, un atypique, il est forcément hyper extraverti. Moi, c'est mon cas. Il y a des atypiques qui sont très introvertis. Il y a des gens qui sont dans l'émotion, mais qui ne vont rien faire sortir pour qui ça va être très compliqué. Et moi, dans les coachés que j'accompagne, je dirais que j'ai plutôt des gens introvertis en ce moment, en tout cas, qui se disent Ah là là, mais non, ça va être compliqué, je ne me vois pas assumer ça etc.

  • Speaker #0

    C'est le démarrage aussi, non ? Tu ne penses pas ? C'est le temps que ça a ?

  • Speaker #2

    Oui, parfois, oui. J'ai répondu à la question où me suis-je éparpillée.

  • Speaker #0

    Non, c'est hyper intéressant ce que tu dis, parce qu'effectivement, ça se rejoint, si tu veux, quand tu dis que ce sont des personnes qui potentiellement ne vont pas forcément oser, qui vont manquer de confiance. Et pour rappel, la confiance est en lien avec l'expérience. Donc, c'est un peu le serpent qui se mange la queue. C'est comme ça qu'on dit ? C'est ça, c'est mort la queue.

  • Speaker #2

    Je te rappelle qu'un serpent n'a pas de dents.

  • Speaker #0

    Sylvain, c'est quand même pour toi. En tout cas, voilà, tu vois, c'est un cercle finalement qui est plutôt vicieux que vertueux. Donc, ce n'est absolument pas surprenant. Donne-nous un exemple. Est-ce que toi, dans ton quotidien...

  • Speaker #2

    C'était la question, de base.

  • Speaker #0

    Voilà, mais justement, vu que tu accompagnes des profils atypiques, déjà, on entend là, il y a des similitudes et j'imagine que tu le ressens parce que quand tu as un profil atypique, souvent, il y a des points qui sont quand même communs en fonction de l'atypisme de la personne. Est-ce que tu as un exemple concret, par exemple, une situation très récente ou pas, peu importe, mais où justement tu as driveé un profil atypique avec ton propre profil atypique et où finalement tu t'es dit, ok, peut-être que là c'est une force, mais peut-être aussi que là, bon, il y a des vigilances.

  • Speaker #2

    Exactement, oui, oui. Oui, oui, j'ai bien. Donc, souvent, pour moi, ça va se manifester par des problèmes de communication. Donc, ils viennent... Alors voilà, je ne vais pas m'auto-flageller là. Moi, j'ai travaillé beaucoup en PNL, etc. Donc, je ne gère pas tout, mais je sais sentir, me dire, là, j'ai peut-être pas dit le bon mot, etc. Donc, avec certains profils, je sens que je dois être en vigilance, en fait, parce qu'il y a une grosse sensibilité, etc. Donc, effectivement, avec une cliente qui est beaucoup dans l'émotion, en fait, beaucoup dans la peur. il y a eu effectivement un gros problème de communication qui a quasiment amené à la fin du contrat.

  • Speaker #1

    Ah ouais ? Est-ce que tu peux justement revenir sur la PNL, donc c'est la programmation neuro-linguistique, en deux mots, est-ce que tu peux expliquer les gens qui ne connaissent pas ?

  • Speaker #2

    Très très rapidement, en fait c'est les principes que plein de gens connaissent, mais que peut-être ils ne savent pas, c'est quand tu es dans une situation de conflit ou début de conflit avec quelqu'un, c'est de ne pas lui dire, tu as fait ça, mais tu m'as dit ça. Donc, comme tu as fait ça, j'ai fait ça, etc. Et en fait, potentiellement, tu démarres un jeu de ping-pong, c'est que dans le reproche. Et du coup, il n'y a pas de communication authentique parce que tu n'es que dans... En fait, tu ne dis pas ce que tu ressens toi. En fait, il faut que ça parte du jeu.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #2

    Et il faut éviter des affirmations très péremptoires, du style, ton message, il était super agressif. Non, moi, j'ai eu l'impression... peut-être j'étais fatiguée, mais en tout cas à ce moment-là, ton message m'a blessée, ton message m'a chagrinée. Essayer de ne pas employer des mots trop excessifs, parce qu'en plus quand on est au potentiel, on est toujours vite dans l'excès. Et c'est aussi la deuxième chose, c'est adapter sa communication par rapport à ce qu'on commence à comprendre de la personne, même si elle est en face de nous, dans sa gestuelle, de sentir que là, il y a un petit point de...

  • Speaker #1

    T'adaptes ta communication, très bien. Du coup, tu étais en train de dire que la relation avec ta cliente a mené à la fin de ton contrat.

  • Speaker #2

    Ça a failli.

  • Speaker #1

    Ah, ça a failli.

  • Speaker #2

    Et Audrey m'a mis une petite note, elle a tout à fait raison. Oui, je pensais à la programmation. Mais c'est vrai. En fait, là, on parlait de CNV. Oui, voilà. L'indication non violente. C'est pour ça que je t'ai donné.

  • Speaker #1

    D'accord,

  • Speaker #2

    donc c'est l'indication non violente.

  • Speaker #1

    Oui. Très bien.

  • Speaker #0

    Tu veux redire ? Non, je t'en prie. Peu importe, effectivement, on était sur le domaine de la CNV. En réalité, tout est lié. Ce sont des concepts qui servent les uns aux autres. Moi, je ne suis pas spécialiste en PNL. Néanmoins, dans mes accompagnements de coach, évidemment qu'il y a des outils qui vont sortir qui sont des outils de PNL. La programmation en neurolinguistique, pardon, je vous dis peut-être mal, mais en gros, Ça te permet, entre autres, d'utiliser certains outils pour conscientiser des choses et reprogrammer ton cerveau. Alors, je dis vraiment comme je le ressens. N'hésitez pas, s'il y a des pros de la PNL, de nous donner une définition. Mais en gros, c'est ça, en fait. On agit sur ce qui se passe dans ta tête avec différents outils pour transformer certaines actions, certaines croyances, certaines pensées, certains comportements. Très bien. Et effectivement, la CNV, la communication non violente, qui a, elle, été introduite par... Marshall Rosenberg, c'est ça ? Oui, c'est ça. J'ai un doute parce que lui, c'est vraiment sur les besoins. Mais en tout cas, l'idée, c'est de pouvoir adapter sa communication en l'exprimant d'une manière, d'une technique particulière. Et justement, pour éviter à la fois de donner la responsabilité sur ce que tu ressens à l'autre personne et qu'elle te donne la responsabilité de ce qu'elle ressent sur toi-même. Et donc, l'idée, c'est de pouvoir s'exprimer de la bonne manière, de savoir écouter et de pouvoir répondre.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Donc du coup, tu disais que tu as presque perdu une cliente. Est-ce que tu peux nous en dire plus ?

  • Speaker #1

    Alors justement, j'ai utilisé l'ACNV. Et en fait, c'est pour ça que je pense que ça m'est venu à l'esprit. Alors, je ne manipule pas mes clients, même si j'ai choisi Gourou comme nom d'entreprise. N'ayez pas peur et tout. Mais j'ai des astuces que j'utilisais avec mes élèves. Donc tu vois, exemple de PNL. Alors, tu vas tripoter le cerveau de la personne. Mais c'est beaucoup, je le faisais avec mes élèves et je m'aperçois que mes coachés, même si on est adulte en fait, On a toujours besoin d'être encouragé. Et cette cliente-là, je sais que j'ai réussi à recoller la relation pour finir la mission. Et je lui disais à chaque fin, on se voyait toutes les semaines pour collaborer pour ses contenus. Je lui disais, on a super bien avancé, c'est bien, t'as vu, là tu peux, t'as été super efficace. et elle me disait ah bon ah bah non c'est toi etc donc là t'es dans et toutes les semaines je lui disais et j'essayais elle a réussi à le dire les deux dernières fois je lui dis mais toi aussi tu peux dire que t'es fière de toi que t'as bien bossé je lui dis est-ce que tu peux le formuler est-ce que t'es oh bah non j'ai pas besoin de le dire bon voilà je suis pas coach non plus à ton titre Audrey mais j'ai besoin en fait de sentir que je vais au-delà en fait du SEO et de de De leur faire prendre confiance, on est vraiment là-dessus.

  • Speaker #0

    Complètement.

  • Speaker #1

    Mais là, l'exemple, c'était que, oui, à un moment, j'étais moi-même tellement dans l'émotion aussi. Alors en off, le soir, chez moi, le week-end, c'est une collaboration où ça m'a vraiment beaucoup travaillé le week-end parce que je sentais qu'en fait, je ne me voyais vraiment pas arrêtée là parce que déjà, la mission n'était pas terminée. Et je sentais que je pouvais lui apporter plus en fait que simplement... Parce que d'un point de vue presta, en fait, elle avait compris. Le coaching, c'était bon. Mais je ne voulais pas m'arrêter là-dessus. Et ça, je pense... Alors là, il y a de la faiblesse, problème de communication. Mais la force, du coup, de la typique qui est très empathique, c'est que... On en parlait hier sur autre chose. Je ne peux pas... Je n'aurais pas voulu terminer la mission en étant, on va dire, en froid avec elle, en fait.

  • Speaker #0

    Et qu'est-ce que tu as... Comment tu... Parce que... Là, tu expliques qu'il y a eu ce problème de communication. Donc, c'est là où l'atypisme des deux va commencer à rentrer le compte et donc, du coup, créer un problème de communication. Et comment toi, du coup, en tant que... Parce qu'il y a quand même une sacrée force dans ton profil. C'est qu'en tant qu'atypique, tu comprends les atypiques. Quelle est la différence, justement, à ce moment-là, qui est directement liée à ton profil ?

  • Speaker #1

    C'est que moi, même si elle est aussi atypique, ça rejoint ce qu'on disait tout à l'heure, on n'a pas du tout le même fonctionnement. On va dire qu'on n'est pas sur les mêmes strates émotionnelles. Je sentais que chez elle, il y avait beaucoup, beaucoup de sentiments d'infériorité. Moi, ça m'est arrivé à une période, mais ce n'est pas mon plus gros problème émotionnel. Par contre, je sais physiquement ce qui lui arrive en fait. je sais qu'elle est pas en train de comme on va dire à certains t'es hystérique, tu pars en live je sais que quand t'es dans ça non en fait tu peux pas te gérer et moi je me dis je suis la professionnelle, encore une fois décidément je vais beaucoup en parler j'étais l'adulte face à des enfants, je ne peux pas me permettre même si j'avais mal dormi que j'avais des ruminations par rapport à des problèmes perso et tout ça, pour moi euh... Les élèves n'avaient rien à voir avec ça. Et en fait, j'ai gardé ça. Donc je pense que je... Encore une fois, je ne dis pas que je suis parfaite et tout ça, mais je pense que c'est quelque chose qui m'aide beaucoup. C'est de savoir avoir cette posture. Mais ce qui est hyper chouette, je trouve, avec les adultes, c'est qu'on a pu en parler toutes les deux. Donc on a clairement mis les choses sur la table. Voilà ce qui s'est passé. Elle, elle n'a pas forcément communiqué de manière toujours très chouette par rapport à moi. Mais voilà, je me suis dit, elle l'est dans cet état émotionnel. et une fois que c'est redescendu on va dire la semaine suivante moi je n'en ai pas reparlé, on a travaillé sur la mission et à la fin c'est elle qui m'a dit écoute je te remercie et tu as elle m'a dit qu'elle avait trouvé que j'avais été un super exemple d'intelligence émotionnelle ah mais j'adore parce que sur le moment je ne sais pas trop comment elle a senti les choses en fait Et euh... Donc là, on a clairement comment switcher la force en faiblesse.

  • Speaker #0

    Ça, c'est hyper puissant. Merci pour ce partage parce qu'on voit très clairement dans ce que tu dis qu'effectivement, en fait, c'est trop drôle parce qu'on entend cette faiblesse, justement, du côté de ta coachée qui, potentiellement, fait face elle-même à son atypisme. Elle doit gérer et s'auto-réguler. Ce n'est pas évident. Et en fait, c'est vrai qu'en tant qu'atypique, souvent, tu as peur du jugement des autres et avoir quelqu'un en face de toi qui te comprend, qui ne va pas te juger. qui sait comment réagir, là, il y a une vraie force. Donc, merci pour ce partage.

  • Speaker #1

    Merci de cette valorisation.

  • Speaker #0

    Hyper inspirant. Dan, est-ce que tu veux enchaîner avec ton tour de table et nous parler un petit peu de toi ? Est-ce que tu atypiques, c'est une force, une faiblesse ? Comment tu le vois ?

  • Speaker #2

    Au début, je pense qu'on ne s'est pas connus, pas assumés. C'est principalement une faiblesse parce que ça crée un mal-être réel. On peut se sentir un peu déconnecté de la réalité quand on peut voir d'autres évoluer. On se dit qu'on tourne en rond, on ne trouve pas réellement d'accroche parce qu'on est curieux de tout. Et finalement, ça peut être une faiblesse. Par contre, je pense qu'un des premiers éléments à faire, c'est se dire Ok, je vais trouver une verticale, trouver un truc dans lequel je peux me focus. Et moi, en l'occurrence, dans un premier temps, ça a été le graphisme. Parce que c'était un truc qui m'a passionné assez tôt, dès mes 13, même 11-12 ans. Ma mère m'a initié à ça et j'ai poursuivi mes études. J'étais en bac L, littéraire et options en plastique aussi. Donc ça m'a permis aussi de...

  • Speaker #1

    Parce qu'il y a des gens qui ne savent même pas de quel bac on parle.

  • Speaker #2

    Ah ouais, je ne sais même plus quels sont les nouveaux bacs. Donc moi à l'époque, c'était le bac L, bac littéraire. Et du coup, j'ai poursuivi mes études là-dedans, dans le graphisme et tout ça. Et puis après, je me suis complètement dispersé. J'ai essayé plein de choses, curieux de tout et tout. Et après, quand tu arrives en professionnel, quand tu dois gagner ta vie, tu te dis, mais OK, je choisis quoi ? Et c'est là que ça devient frustrant, en fait. Donc, je pense que là où on peut convertir ça en force, c'est quand on se dit, OK, je vais choisir une voie et ne pas avoir peur d'aller dans cette voie, parce que dans cette voie-là, on va pouvoir exploiter tout. tout le potentiel qu'on a. Moi, en l'occurrence, aujourd'hui, je peux dire qu'avec mon activité de jeu digital, je peux explorer pas mal de choses et rester créatif et appeler toutes les choses pour lesquelles je suis curieux. Pour mes publicités ou pour ma communication ou quand je viens en formation, notamment, parce qu'en formation, je suis aussi au contact de gens qui ont des profils atypiques et j'ai eu un retour d'une personne que j'ai formé sur une journée et qui, dans son retour, dit Pour un profil atypique, l'approche d'Eden était super intéressante. Et je ne sais pas pourquoi elle a dit ça.

  • Speaker #0

    C'est ce que j'allais te demander. J'allais dire Mais qu'est-ce qui a fait qu'il était différent ?

  • Speaker #2

    Je ne sais pas. Parce que moi, dans mon approche, je ramène du dynamisme, je ramène de la présence. Enfin, je...

  • Speaker #1

    Mais t'amènes toi.

  • Speaker #2

    Ouais, voilà qui je suis, quoi. Et les gens aiment bien. Les gens aiment bien. Et une personne qui s'identifie comme atypique a dit que c'était hyper adapté pour elle. Voilà. Donc, c'est un super retour. Ça me permet de me dire, je peux aussi toucher des gens qui sont comme ça aussi. Même si moi, je ne communique pas là-dessus. Contrairement à toi qui as décidé de dire, je m'adresse à des profils atypiques. Moi, je n'ai pas spécifiquement ciblé ces personnes-là. Mais je sens que ça résonne aussi. Donc, peut-être un truc à creuser. En tout cas, aujourd'hui, je peux dire qu'avec mon approche dans le podcast, parce que j'aime bien, je m'intéresse aux gens. Le fait de s'intéresser aux gens, ça me permet aussi de travailler ma curiosité, d'approcher différents secteurs, tu vois, dans le tourisme, dans le vin, dans l'agriculture, dans l'économie sociale et solidaire. Et ça, ça nourrit ma curiosité, en fait. Même à vertical, c'est le podcast, pour le coup. Et après, tu vois, il faut être un peu créatif. Il faut faire des visuels et des choses comme ça. Donc, ça appelle aussi d'autres compétences que j'ai. Et voilà, pour résumer mon propos, je pense qu'il faut d'abord se décider, trouver une voie dans laquelle on peut se spécialiser. Et là-dedans, dans cette voie-là, on va avoir toutes les branches qui peuvent aussi nous nourrir. Et c'est très épanouissant, en fait. Et ça permet de vivre d'une activité qu'on a choisie, tu l'as dit. Choisir l'entrepreneuriat, c'est aussi... décider soi-même dans quoi on veut aller et c'est vrai que si je reviens sur mon parcours Professionnel, ce n'était pas du tout épanouissant d'être salarié parce que tu te sens un peu bloqué. Tu ne peux pas vraiment exprimer qui tu es, aussi bien dans ta personnalité que dans les choses que tu veux approcher. Et tu ne peux pas aussi t'épanouir avec ta curiosité dans un moule de salarié. Et ça a toujours conduit à des fins, soit de fin de contrat que tu ne renouvelais pas, soit des démissions. Parce qu'au bout d'un moment, tu es là, tu te dis, mais qu'est-ce que je fous ici en fait ? J'aimerais tellement faire autre chose. Donc, l'entrepreneuriat, c'est une bonne voie. Par contre, il faut vraiment choisir un truc. Parce que sinon, on risque à nouveau de se retrouver frustré parce qu'on n'arrive pas à choisir une priorité.

  • Speaker #0

    Hyper intéressant ce côté justement multipotentiel que tu exprimes. De ce que j'entends finalement, c'est OK. Et c'est une force d'être multipotentiel à partir du moment où tu gardes ta verticale. C'est ça que tu dis, c'est-à-dire que garde la ligne conductrice. garde ça en tête pour ne pas, quelque part, ce que disait Lauriane tout à l'heure, t'éparpiller, c'est ça ? On est sur ça.

  • Speaker #2

    Clairement.

  • Speaker #0

    Et je suis totalement d'accord. Je suis vraiment d'accord. Est-ce que tu voulais rebondir par rapport à ce qu'Eden vient de dire ? Je t'ai vu noter, c'est pour ça.

  • Speaker #1

    Oui, j'ai noté une petite chose, mais on y reviendra peut-être après. Non, par contre, je veux juste... Parce que je ne sais pas du coup si on s'adresse aux entrepreneurs, mais là, j'ai trouvé que dans ton discours, il y avait des conseils fous. pour les étudiants, les jeunes qui ne savent pas trop, à qui on va dire tu ne sais pas ce que tu veux faire. Non, à 15 ans, tu ne sais pas ce que tu veux faire. Nous, entre 30 et 40, on a eu une période où on ne savait même plus pourquoi on avait fait ça. Je trouve ça super chouette et ça résonne complètement pour moi. Je raconte un tout petit truc perso. Mon fils... a envie de faire mille choses. Il est en seconde, donc voilà. Et là, il a été comme... Ça a été la révélation. Je l'ai vu boire les paroles de cette personne. On est allé au salon Studiama qui avait lieu le week-end dernier. Il y a une personne qui lui a présenté une école d'ingénieurs. Et elle lui a dit, en fait, nous, on est généralistes. Donc, en fait, tu vas faire... Et là, alors, il ne sait pas encore, mais je lui ai dit, mais ce n'est pas grave. Mais j'ai vu que... Et du coup, ça m'a parlé par rapport à ce que tu disais. Tu vois que... de ne pas s'enfermer dans quelque chose, tout de suite, il y avait moins de stress. Et je pense que c'est un message important aussi.

  • Speaker #0

    Je suis totalement d'accord. Ça sert à tout le monde, je suis totalement d'accord. Merci, le swing.

  • Speaker #1

    Mais de rien.

  • Speaker #2

    Et ouais, en fait, plus tôt on les identifie aussi, ces profils-là, plus tôt aussi on a la capacité de leur offrir un champ des possibles. Et pas les enfermer dans un truc qui, au final... n'aboutira à rien ou ne sera pas épanouissant. Je pense que c'est le but de la vie quand même. Ce n'est pas d'avoir un métier ou avoir une fonction. C'est d'abord être heureux. Et puis après, c'est comment ? D'abord, la priorité, c'est d'être heureux. Et après, la question se pose, c'est comment est-ce que je vais être heureux ? Exactement. Et d'organiser sa vie autour de ça. Mais moi, je l'ai vécu. Quand ta priorité, c'est de ramener à... Ramener un salaire à la maison, je te remercie. On fait les mauvais choix. On fait les mauvais choix. Par contre, on se conforte avec ce qu'attend de nous la société. C'est de travailler, payer ses impôts, payer tout ce qu'on a à payer. Mais on n'est pas forcément heureux pour ça. Quand on inverse la chose, c'est peut-être un peu plus difficile. Ça prend un peu plus de temps, peut-être. Ça demande une gymnastique intellectuelle. Mais en tout cas, on se garantit de se lever tous les jours avec... avec le sentiment d'accomplir quelque chose, et de contribuer à quelque chose de fort et de puissant.

  • Speaker #1

    Il y a la question du sens qui est importante pour tout le monde, mais que je trouve très prégnante chez les personnes atypiques.

  • Speaker #0

    Oserais-je dire essentielle ? Elle était facile celle-là. Je me permets de rebondir sur cette notion de sens. Parce que du coup, vous l'avez compris, je pense, pour les personnes qui sont là et qui écoutent, vous l'avez compris, on a tous des profils atypiques. Cette notion de sens, tu vois, dans ma vie, dans ma vision du monde, elle est centrale. Et elle est centrale parce que je le sais, et je pense que ça va résonner pour beaucoup, mon cerveau ne fonctionne pas de la même manière que tous les cerveaux. Comme tous les cerveaux, qu'on se le dise, il y a très peu de cerveaux qui fonctionnent de la même manière. Néanmoins, en fait, comme je vous le disais, on est tous atypiques. Vous avez tous une particularité, vous avez tous un truc qui vous différencie, qui est marqué, qui est plus ou moins marqué ou non en réalité. Ce n'est pas ça la question en fait, dites-vous bien, tout le monde est atypique et ça c'est intéressant et important de le comprendre. En revanche, évidemment, il y a des degrés, c'est-à-dire qu'il y a des personnes qui vont se différencier de manière un peu plus importante que d'autres, en fonction de, voilà, c'est des particularités qui peuvent devenir gênantes et c'est là où finalement on va commencer à émettre des cases, des classes. Typiquement, neurodivergent, etc. Ça, par exemple, je pense que comme tout le monde ici, je suis un profil qui représente assez bien l'atypique puisque je suis autodidacte. Donc, c'est déjà, il y en a beaucoup qui le sont. Mais à partir du moment où tu es autodidacte, tu es déjà atypique. À partir de ce moment-là, je suis autodidacte, je suis dyscalculique et j'ai un syndrome de l'imposteur. Mais c'est normal aussi puisque je suis dyscalculique et autodidacte. Donc, forcément, ça se nourrit. Et là, c'est qu'une partie de ma personnalité. Ça ne me définit même pas totalement, et ça ne définit même pas totalement mon atypisme. Néanmoins, ça me compose. Et effectivement, aujourd'hui, on parle des forces et des faiblesses. Il faut avoir en tête, comme on se les dit, que chaque notion peut être une force, comme chaque notion peut être une faiblesse. Est-ce que c'est en lien direct avec l'atypisme ? Je n'en suis pas convaincue, honnêtement. Parce que je pense que ce n'est pas le fait d'être atypique qui peut être une faiblesse, c'est le fait de se cacher et de s'en servir comme excuse,

  • Speaker #2

    premièrement. Alors, excuse, je ne sais pas. Je ne sais pas. Et peut-être que tu as raison. Peut-être que des gens se disent oui, mais je suis atypique donc Alors écoute,

  • Speaker #0

    je vais te donner un exemple très concret. Quand j'étais directrice de centres commerciaux, un jour, j'ai mon directeur général qui m'appelle, qui me dit Audrey, j'ai quelqu'un, j'ai un jeune de ta région qui m'a contacté, qui a un dyslexique, qui a des idées pour le centre. J'aimerais que tu le rencontres, que tu organises un petit moment avec lui pour valoriser le fait qu'il ait fait l'effort d'envoyer une lettre à... au siège social de la foncière pour laquelle je travaillais. Je reçois le jeune homme, donc il vient et tout, moi j'étais trop contente, je trouve que ces actions-là sont juste géniales, parce que quand tu es directrice de centre, tu endosses un rôle, une certaine forme de responsabilité, et les gens peuvent facilement s'associer à toi, ou non, ou en tout cas ils voient une certaine forme d'inspiration. Je reçois ce jeune avec mon assistante, et il avait écrit, je trouvais ça génial, il avait écrit un plan. avec les faiblesses du centre, les points qu'il avait envie justement de lever, qu'il nous proposait des points. Il avait fait l'effort et il avait eu l'audace de le faire. Je prends son plan, le plan bourré de fautes. Donc, il me fait son speech et tout. Et pendant tout son speech, il me dit, oui, mais alors moi, je suis dyscalculique et donc du coup, aujourd'hui, j'avance pas, j'ai pas de travail, etc. Pendant tout son speech, il me parle de ça.

  • Speaker #1

    Il est dyscalculique ?

  • Speaker #0

    Pardon, j'ai dit dyscalculique ? Oui, autant pour moi, il est dyslexique, merci. C'est pour ça que je me suis permise de... T'as raison, désolé, déformation. Et donc du coup, il parle et tout, et à la fin, je lui ai dit exactement cette phrase, c'est-à-dire que ça peut toujours être une force quand tu choisis que c'est une force. Ça deviendra une faiblesse si tu choisis que c'est une faiblesse. Cache-toi derrière ça, tu ne feras pas l'effort d'aller sur un correcteur orthographe qui est à ta possibilité. Il est là, le correcteur, tout le monde le fait. Tu t'en sers. pas parce que tu veux que je vois que tu es dyslexique. Et là, ça devient une faiblesse, alors que tu peux en faire une force. Et donc, on a parlé, je lui ai partagé mon point de vue par rapport à ça. Je lui ai expliqué aussi que j'étais et je faisais partie des dix de mon côté. Et donc, à la fin, son point de vue a changé et j'espère sincèrement, je n'ai pas de nouvelles, mais j'espère sincèrement que cette conversation-là lui aura permis de comprendre que peu importe la manière avec laquelle tu es atypique. Tant que tu choisis aujourd'hui de réussir avec ça, tant que tu choisis d'en faire une force, tant que tu choisis de capitaliser sur ce qui te porte et évidemment sur ce qui potentiellement te freine, tu vas exploser. C'est une réalité parce que le fait d'être atypique, et je le rappelle, tout le monde est atypique à sa manière, mais le fait d'être atypique va forcément t'obliger à voir les choses différemment. Je vous l'ai dit, mon cerveau ne fonctionne pas comme tout le monde, mais aujourd'hui, je sais, pendant longtemps, ça a été un problème, ça a été un frein. Moi-même, je ne le comprenais pas. j'étais gênée parce que je voyais pas les choses de la même manière, je ne comprenais pas certains points de la même manière aujourd'hui en fait je sais pertinemment que c'est une vraie force et je sais aussi que ça peut devenir une faiblesse si je ne suis pas vigilante, donc j'ai appris à comprendre, tu vois tout à l'heure on parlait des pièges c'est pour ça que je trouve ça important, j'ai appris à comprendre où étaient les pièges et à les transformer, typiquement je suis dyscalculique moi mon gros problème c'est justement tout ce qui est en notion, vraiment le plus gros problème c'est tout ce qui est calcul mental par exemple, c'était... extrêmement difficile quand tu es directrice de centre commercial. Si tu ne peux pas calculer vite, c'est difficile. Mais vu que du coup, c'était une problématique. Alors ça, le fait de retenir les dates, le fait de retenir les chiffres, c'est impossible pour moi. Je ne connais pas mon âge. Ce n'est pas possible. Mais en revanche, j'ai toujours fait preuve d'adaptabilité, de créativité. Et ça, tu le gardes quand tu es atypique. Ça, c'est une force que tu vas conscientiser, que tu vas garder sur le long terme. Donc, il y a ça. En fait, quand vous conscientisez qu'il y a des freins, mais que votre cerveau va forcément mettre en place des stratégies qui vont devenir des forces, forcément, ce sera une force. En revanche, si vous restez sur cette notion, Ok, c'est comme ça, je ne peux rien changer, et fin de l'histoire évidemment que ça deviendra une faiblesse. De même manière, je suis, comme je vous l'ai dit, j'ai un syndrome de l'imposteur, plus en dix ans de temps, j'ai connu cette évolution professionnelle. Il y a encore dix ans, j'étais un peu plus de dix ans, j'étais vendeuse et j'ai terminé par gérer deux centres commerciaux. Vous connaissez l'histoire, je vous l'ai déjà donnée. Évidemment qu'à travers ça, vous n'imaginez même pas le nombre de fois où je me suis couché le soir en me disant... Mais s'ils savaient. Mais mon Dieu, mais quand on me disait mais c'est génial, dans ma tête, je me disais mais qu'est-ce qu'est génial, gars, j'ai pas de diplôme, j'ai pas de formation, je galère. Et en fait, ces phrases-là, elles existent, vous allez les reconnaître. Toutes les fois où on vous dit c'est génial ce que tu fais, ou vous vous dites non, mais c'est pas génial, c'est parce que l'année était favorable, j'ai une équipe de ouf, c'est parce qu'il faisait beau dehors. C'est jamais de votre fait. Ben oui, enfin, Vous les connaissez, je sais qu'il y en a plein qui nous écoutent, qui ont ce syndrome-là. Toutes les fois où vous couchez le soir et vous partez du bureau en disant Ouais, c'est ok, ce sera fait pour demain sauf que vous savez que la nuit, vous allez la passer à bosser parce que vous avez besoin que ce soit parfait selon vous, parce que sinon, on va vous découvrir. Tous ces trucs-là, vous les connaissez, ça peut être des freins, parce qu'évidemment, ce que je viens de vous expliquer peut conduire à un surmenage. Ce que je viens de vous expliquer conduit facilement à un burn-out, parce qu'on est fatigué. On est épuisé, on a toujours l'impression qu'on a besoin de prouver notre valeur. Vous connaissez l'histoire. Mais quand vous commencez à conscientiser, en réalité, que le fait de vouloir bosser comme ça, vous allez le garder. Et vous allez forcément donner dix fois plus que ce que vous êtes capable de donner de base. C'est une puissance phénoménale. Évidemment, il y a des alertes. Vous allez devoir faire attention. Comment ça se manifeste quand je suis fatiguée ? Quels sont les points où je commence à m'isoler ? Tout ça, c'est des automatismes que vous allez devoir conscientiser. Mais ce sera toujours une force. tant que vous n'en faites pas une faiblesse. Voilà, j'avais envie. C'est un sujet qui, vous le sentez... Qui me passionne. Mais oui, parce que là, on est clairement... Alors, le côté atypique, je l'ai vécu pendant trop longtemps comme une grosse faiblesse. Trop longtemps, je me suis sentie à côté, je me suis sentie différente et c'était douloureux, vraiment. Enfin, c'était très douloureux. Jusqu'au moment où j'ai compris, en fait, que c'était ma force. Qu'aujourd'hui, en fait, c'est d'ailleurs pour ça. Souvent, on accompagne et on dit... Moi, je les entends comme toi, en fait. J'entends tous les paramètres. Quand je suis en session de découverte, j'entends. Et je leur dis, donc tu penses ça. Oui, c'est ça. C'est ça. Ah bah oui, mais c'est ça. Mais c'est ouf, c'est exactement ça. Mais oui, mais pas parce que je l'ai... Évidemment que je le travaille et que je l'étudie, ce phénomène-là. Mais parce que je le suis. Parce que tout ce que tu penses, tout ce que tu as fait, dans le bien ou dans le mal, il y a de fortes chances que moi aussi je l'ai fait. Toutes les fois où tu t'es vautré, moi aussi je l'ai fait. Je me suis vautré. Maintenant, ce qui est intéressant, ce qui est différenciant, c'est que... Je te montre en fait que tu peux être atypique et réussir parce qu'on va aller chercher ce qui est important pour toi, ce qui te caractérise et aussi on va aller fermer les trappes du piège, on va les conscientiser, on va les fermer et tu vas avancer en fait. Crois-moi, être atypique, pardon, je vais le dire mais tant pis, je vais dire un gros mot mais c'est une putain de force, vraiment, en tout cas pour moi. Et vous le sentez, ça résonne.

  • Speaker #2

    Clairement, c'en est une. Et j'aime bien réfléchir en images. Prenez l'image vraiment clairement de Superman. En fait, votre vraie personnalité, c'est quand vous déchirez votre costume de monsieur tout le monde, monsieur madame tout le monde, et que vous révélez en fait qui vous êtes, vos super pouvoirs. Voilà. Et je pense que c'est important que chaque personne se dise, mais j'ai en fait un super potentiel, j'ai quelque chose qui fait que... Tu le disais tout à l'heure, j'ai un caractère unique, tu vois, j'ai ce petit grain de folie, pour reprendre les mots de Lauriane. Et le fait déjà de l'assumer, de se dire ok, c'est ça ma force, c'est ce qui fait que je suis différent, parce que là on parle, on s'adresse principalement à des entrepreneurs, donc il y a cet élément de différenciation qui est fondamental, pour justement ne pas parler comme tout le monde, pour ne pas avoir justement ce truc plan-plan qu'on retrouve sur LinkedIn et ailleurs. C'est ce petit grain de folie qui fera qu'on va attirer des gens. qui vont se reconnaître, qui vont kiffer notre vibe. Moi, j'aime bien prendre l'image de la radio. Donc, on a juste la fréquence. Et quand on est sur la bonne fréquence, on attire des gens qui vont venir à nous naturellement et avec qui ça va glisser. Alors, je ne dis pas qu'il n'y aura pas de conflit ou quoi que ce soit. Donc, voilà, communication non violente, très bel outil pour justement désamorcer les conflits potentiels. Mais en tout cas, on va attirer des gens qui vont aimer qui on est. Exactement. Et ça évitera qu'on ait à se travestir, à se déguiser pour rentrer dans le moule, justement. Et je pense que c'est super important que pour les gens qui nous écoutent là se disent, moi aussi, j'ai une particularité, j'ai un truc, j'ai un super pouvoir. Je suis un X-Man, une X-Woman ou un Avenger, une Avengers. Prenez l'image que vous voulez, mais n'oubliez pas que c'est à ce moment-là que vous allez vraiment être sur la voie de l'épanouissement. Et arrêter de souffrir en silence, à vous cacher derrière un truc et mettre des...

  • Speaker #0

    À ne pas vous sentir à votre place, à vous sentir décalé. Mais tu as totalement raison, c'est hyper intéressant. Alors moi, je ne suis pas trop pour se dire... Je trouve qu'on est très bien comme on est, juste conscientisez-le en fait. Vous êtes parfaits les gars, atypique pas. Vous connaissez mon point de vue, vous êtes tous atypiques, mais peu importe comment vous vous sentez. Juste incarner ce que dit Eden, incarner votre côté super-héros. Moi, je vous dirais, soyez juste vous et acceptez-vous avec vos faiblesses, avec votre côté particulier ou pas. On s'en tape, en fait, mais juste acceptez-vous, soyez heureux d'être qui vous êtes. Le truc que j'ai envie de te demander, Lauriane, c'est, à la base, c'est quand même venu pour savoir, ok, atypique, c'est une force ou une faiblesse. Est-ce qu'on a répondu à ta question ?

  • Speaker #1

    Ah oui, complètement. Dans l'échange et la réflexion, il y a plein de choses où le fait de se dire finalement, quand on dit être atypique, on remet la question des moules et des cases. Donc ça, c'est quand même super intéressant d'avoir retourné les choses comme ça. Je suis de plus en plus persuadée sur mon chemin personnel et sur le chemin d'accompagnement de mes coachés que c'est une force, ça c'est sûr. Et je pense, dans nos échanges, en fait, on a vu que la clé, c'est de se dire comment je cadre, qu'est-ce que je mets en place. Je me fais accompagner ou je ne sais pas, je découvre par la lecture des podcasts, peu importe. Voilà, comment je peux faire en sorte, alors pas que ce soit toujours une force, parce qu'on vient de dire qu'on ne voulait pas des gens parfaits, mais de savoir, comme tu disais, identifier les points de vigilance. Et de se dire, par exemple, pour ma part, Ouh là, là, là, je suis dans l'émotion.

  • Speaker #0

    Exact.

  • Speaker #1

    Donc là, je ne vais pas gérer ça, en fait. Par contre, en tout cas pour ma part, Eden, tu me diras si c'est ton cas, moi, quand je suis dans l'émotion, j'ai une créativité absolument dingue que je peux utiliser parfois en fonction des missions en cours ou que je vais utiliser autrement. J'aime bien peindre. Ou me dire, Bon, là, je ne gère pas du tout, donc je vais aller courir un bon coup, faire de la boxe. Voilà, donc... Ne vous dites pas non plus, je pense, comment je peux faire de tout ça une force tout le temps, tout le temps, tout le temps. En fait, c'est comment s'adapter finalement pour que globalement, ce serait un peu le lien du mot de la fin en quelque sorte, pour que je ne sois pas en souffrance et que ça me rende heureux.

  • Speaker #2

    Ça peut se résumer en deux mots. Alors, je vais m'apprêter à un anglicisme, c'est juste be yourself. Soyez vous-même, c'est tout en fait, il n'y a pas plus compliqué que ça. Mais être soi-même, c'est assumer aussi de ne pas plaire à des gens et de ne pas se confondre, une espèce de conformisme.

  • Speaker #0

    Juste une petite précision, soyez. Moi je le vois beaucoup en coaching, si tu savais le nombre de fois où les gens ne savent pas exactement qui elles sont, c'est ok aussi, enfin soyez vous-même. Je sais que ça peut paraître culpabilisant pour certaines personnes parce que moi, je m'en rappelle, je l'ai entendu cette phrase, soyez vous-même, je me disais OK. Et quand tu ne sais pas qui t'es, tu fais comment ? Quand juste tu ne te sens pas à ta place, tu fais comment ? Parce que je ne sais pas qui je suis. Les gens veulent que je sois ça. On me demande d'être ça. Je suis censée être ça. Mais moi, je ne sais même plus qui je suis. C'est OK, les gars. D'accord ? À un moment, rassurez-vous, en fait, je pense que c'est de la même manière que l'atypique. Il y a très peu de personnes qui savent exactement qui elles sont. Donc, déculpabilisez-vous. Travaillez sur vous-même. Vous allez voir, vous allez incarner ce qui est important pour vous. Travaillez, faites-vous accompagner, lecture, podcast, comme tu le dis. Allez-y, restez pas seuls. C'est juste tellement puissant quand on commence à comprendre comment on fonctionne, quand on commence à conscientiser qu'il y a des choses qui nous bloquent sans qu'on en ait vraiment conscience. Quand on commence à dégommer tout ça et à incarner vraiment, croyez-moi, là, vous serez heureux de dire, ouais, je sais qui je suis, maintenant je sais et je kiffe être qui je suis.

  • Speaker #2

    C'est ça, mais c'est clairement le sens de la vie.

  • Speaker #0

    Moi,

  • Speaker #2

    c'est comme ça que je vois les choses. Si on est là, c'est pour... On s'est fait du temps, voilà. Mais c'est pour ce travail. Les alchimistes comprendront le truc de travailler sur soi et tout ça, polir la pierre pour qu'elle devienne une magnifique perle étincelante. Mais je pense que c'est ça. Il y a un travail à faire, introspectif, à s'observer aussi. Et pas simplement regarder l'extérieur et avoir ce miroir qui nous renvoie quelque chose qui n'est pas fidèle à qui on est intérieurement. Donc il y a forcément ce regard, se tourner vers soi. Ce n'est pas être égocentrique, mais il y a une part d'égoïsme. Donc c'est cultiver aussi l'égoïsme, pas l'égocentrique.

  • Speaker #1

    Je suis complètement d'accord.

  • Speaker #2

    Et se mettre en priorité, en fait. Parce que quand on se tourne vers l'extérieur et qu'on dit Mais qui je suis ? Dites-moi qui je suis ! Ce n'est pas ça le but.

  • Speaker #0

    Ce n'est pas ce qu'ils disent. Dites-moi qui je suis. Je ne sais pas qui je suis.

  • Speaker #1

    Oui, mais quand tu ne sais pas, tu te fies à ce qu'on dit de toi. Moi,

  • Speaker #0

    ce n'était pas le cas. Je ne me disais pas. C'est important parce que quand on dit ça, c'est réducteur. Je ne peux pas entendre. C'est pour ça que je me permets, et j'adore entendre ça, mais je ne peux pas me permettre de réagir parce que les gens ne se disent pas Je ne sais pas qui je suis. Dites-moi. Non, en fait. Quand c'est comme ça, tu ne sais pas juste qui tu es. Et tu n'oses même pas le dire. Non,

  • Speaker #1

    mais il ne le formule pas. Il ne le formule pas. Mais je veux dire que le miroir qu'on va te renvoyer va définir ta personnalité.

  • Speaker #0

    Pas pour tout le monde, mais pour certains, je suis d'accord.

  • Speaker #1

    Bah oui, c'est-à-dire que si ce n'est pas toi qui vas faire ce travail introspectif de dire voilà qui je suis, voilà quelles sont mes valeurs, voilà pourquoi je me dresse, voilà comment je vois le monde, tu vois, si tu n'as pas cette vision-là, tu vas subir en fait la vision des autres. Et c'est les autres qui vont te donner la définition du monde et la définition de qui tu es dans ce monde en fait. Après, qu'on partage ou pas, c'est pas...

  • Speaker #0

    C'est pour ça que c'est intéressant.

  • Speaker #1

    C'est un autre podcast, mais je pense qu'il y a, clairement, pour résumer, c'est un travail introspectif, c'est du travail, donc il faut bosser. Il y a des outils, il y a plein de choses, d'outils, de ressources qui nous permettent justement de faire ce travail sur nous-mêmes. Mais je pense que c'est le but de la vie, clairement.

  • Speaker #0

    C'est d'accord, carrément.

  • Speaker #1

    Les amis ? On tient à respecter notre délai, on a déjà dépassé de 3 minutes. Donc on espère que ce contenu qu'on a partagé avec vous sur ce live avec Lauriane vous a plu, vous a intéressé, a suscité des réflexions. Il n'y a pas de questions dans le live, donc pas de questions, tant mieux. Réflexions, tant mieux aussi. Vous pouvez nous retrouver respectivement sur nos LinkedIn, si vous voulez nous contacter directement pour avoir du coaching de la part d'Audrey, pour avoir du coaching aussi SEO de la part de Lauriane. Et après, si vous voulez qu'on se contacte, il y a... aucun problème.

  • Speaker #0

    Pour faire du podcast,

  • Speaker #1

    ben oui. Voilà, podcast, ici à Dojo Digital.

  • Speaker #0

    Exactement, exactement.

  • Speaker #1

    Prenez soin de vous,

  • Speaker #0

    on vous souhaite de très très belles et de très belles fêtes. Exactement.

  • Speaker #1

    On espère que vous allez aussi porter votre pull moche bientôt et que vous allez kiffer comme nous. Voilà, moi je suis trop content de mon achat. J'aime,

  • Speaker #0

    j'ai trop bien.

  • Speaker #1

    Je le remets mardi soir pour le réveillon.

  • Speaker #0

    Bonne fête à tous, salut !

  • Speaker #1

    On se retrouve en 2025. Eh ouais ! On espère que le contenu partagé dans cet épisode a été explosif pour toi.

  • Speaker #0

    Si tu as aimé, on a une dernière action à te demander. Tu as un rôle à jouer ici. Ce n'est pas le premier podcast que tu écoutes, donc tu connais les règles du jeu. Donc, la redonne quand même. Partage, like et laisse un commentaire. Mais on va te dire pourquoi c'est important. Avec un partage, tu peux débloquer le parcours d'une pépite qui galère et qui aurait besoin d'écouter cet épisode.

  • Speaker #1

    Si tu nous laisses 5 étoiles, tu nous envoies de la force, évidemment. Mais surtout, tu contribues à faire grandir notre communauté. Podcast, on l'a construit pour toi et avec un commentaire, tu nous aides à l'améliorer. On se dit à très vite pour un nouvel épisode d'Edina Mina.

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