- Speaker #0
Je ne suis pas un peu
- Speaker #1
Ces deux cerveaux qui fusionnent peuvent t'apporter un maximum d'outils, un partage d'expérience sans bullshit, pour t'aider à devenir un meilleur entrepreneur authentique et bien dans ses bottes.
- Speaker #0
Moi, c'est Audrey Huard, dirigeante d'Audrey Huard Coaching, et ma promesse, c'est de te donner un max de pépis pour dynamiter tes freins afin de te rapprocher de ton plein potentiel.
- Speaker #1
Et moi, c'est Eben Piericia, fondateur de Dojo Digital, et je m'engage à partager avec toi mon aventure entrepreneuriale vers l'exploration de mon plein potentiel.
- Speaker #0
On y va ensemble.
- Speaker #1
Salut, salut les dynamineurs, salut Audrey !
- Speaker #0
Salut Den, comment ça va ?
- Speaker #1
Ça va bien.
- Speaker #0
T'es en forme ?
- Speaker #1
Ouais, en pleine forme. Tu me permets de te faire un petit retour ?
- Speaker #0
Avec plaisir !
- Speaker #1
Non, parce que j'y pensais tout à l'heure, je suis courbaturé de ouf. Tu vois, à l'épisode précédent...
- Speaker #0
T'as repris la boxe !
- Speaker #1
Alors, c'est pas la boxe, j'ai repris l'entraînement et l'exercice physique.
- Speaker #0
Mais let's go !
- Speaker #1
J'ai fait un bootcamp hier.
- Speaker #0
D'accord, donc toi tu me l'as pas dit !
- Speaker #1
Non, je ne te l'ai pas dit. Putain,
- Speaker #0
mais trop bien. Raconte.
- Speaker #1
Ah, ouais, ouais, ouais. Écoute. Donc voilà, Box & Fit Studio, pardon, ça a ouvert ce week-end. Ouverture officielle le 13 janvier, donc hier. Et je me dis, vas-y, je me chauffe, on y va, tu vois. Ce n'est pas des résolutions, c'est vraiment une question de santé publique, parce que je suis un personnage public, donc. Bon, bref. Et du coup, il y avait une séance de bootcamp. Donc en fait, c'est exercice fractionné.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Tu as du cardio et puis du renforcement musculaire.
- Speaker #0
OK.
- Speaker #1
Donc en fait, tu fais trois minutes d'effort, 45 secondes de récupération et tu t'enchaînes. Donc en fait, tu as quatre types d'exercices comme ça. En fait, tu fais des circuits. Donc tu as quatre sets. Très, très chaud. Très, très chaud. J'ai dû faire à peu près neuf mois d'inactivité pure et dure. Boulot, maison, dodo, tu vois. Et voilà, donc en fait, cardio de merde. J'étais à terre, j'étais à terre. Après, j'y suis allé à mon rythme. Donc, tu vois, bon, au lieu de courir, je faisais de la marche rapide et soutenue, tu vois. Et puis, je faisais des sprints là où les autres, ils faisaient 20 secondes, je faisais 10 secondes. Donc, j'ai adapté un petit peu le truc. mais c'était histoire de vraiment faire le truc et aller au cours ça fait du bien mais j'ai mal c'est dur après je vais reprendre le hitboxing félicitations j'ai
- Speaker #0
loupé des syllabes félicitations c'est trop bien, c'est le démarrage cette prise de conscience là où le cardio n'est pas au rendez-vous c'est ce qui va te permettre d'enclencher les actions pour le faire remonter trop bien
- Speaker #1
Ça me donne un point de référence, surtout. Je suis double au par là, maintenant.
- Speaker #0
Exactement.
- Speaker #1
Donc, c'est cool. Et toi, comment ça va ?
- Speaker #0
En feu. Enfin, vraiment, trop, trop bien. Ce matin, je suis intervenue à l'UMP pour justement parler de la prise de parole en public. C'était un moment un peu entre dev perso, dev pro et justement des enseignements comme la prise de parole en public. Je suis trop contente parce qu'il y avait des personnes exceptionnelles, un public juste génial. Je vois aussi que dans l'enseignement, il y a des personnes qui prennent justement l'évolution de l'humain. à cœur et qui ont envie de voir les choses différemment, de se donner pour leur donner une chance de justement progresser et d'avoir les clés nécessaires à leur réussite. Et ça, moi, je trouve que c'est un cadeau juste de folie. Donc, vraiment un pur moment et forcément, je prends le podcast là, je suis hyper en forme.
- Speaker #1
Cool, super. Mais écoute, ça me permet de faire une transition très fluide parce que tu as parlé du sujet de ton intervention ce matin qui était la prise de parole en public et c'est exactement le sujet sur lequel on va intervenir aujourd'hui. Tout à fait. Pour vous, entrepreneurs qui nous écoutez, qui nous regardez, c'est que cette compétence, cette capacité à être à l'aise avec un public en face de soi, peu importe le nombre, ça peut être 10, 20, 200, 300, 800 personnes, être à l'aise et être au bon endroit, bien ancré et avoir cette volonté de transmettre quelque chose et d'avoir un échange fort.
- Speaker #0
Carrément. C'est un sujet tellement important parce qu'en réalité, quand on est entrepreneur, mais en fait, même dans la vie, quand tu dois te présenter, là, en l'occurrence, j'étais face à un public de formateurs. Et donc, du coup, même eux, en général, il y a cette aisance quand tu es en face de tes stagiaires. Mais en réalité, il y a toujours un moment où tu vas devoir te présenter. Et en fait, l'exercice, il est beaucoup plus compliqué face à des pairs, face à d'autres événements. Et c'est pour ça que je pense. C'est pour ça qu'on s'est dit, quand on a déterminé le sujet, que c'était important d'en parler. Surtout que ça fait stresser, à bloc, les gens en général. Donc ouais, je suis trop contente.
- Speaker #1
Effectivement, cette fameuse boule au ventre qu'on peut ressentir, les mains moites, limite tu vois flou. Tu as des petites lumières qui s'allument à tous les étages. Effectivement, ce sont les signes qu'on est en stress. pas encore en PLS, mais ça ne va pas tarder. Ça arrive. Si on suit un petit peu le schéma des dédames mineurs, moi, j'apporte aussi une expérience ou quelque chose qui m'est arrivé, en tout cas. Et moi, ce sujet-là, ça m'a rappelé la première fois que j'ai fait du slam. C'était il y a quelques années de ça. Je ne vais pas donner la date, parce que tant passe. Mais en tout cas, je sortais de mon confort, vraiment ma zone de confort pour aller explorer une nouvelle forme d'expression artistique qui est le podcast qui est le slam et à Paris, quand j'ai commencé il y avait ce qu'on appelait des scènes ouvertes donc en gros tu viens, t'as un micro tu passes et t'as une petite récompense donc soit un verre au fer, soit un caramel mou, un truc,
- Speaker #0
voilà quoi trop bien
- Speaker #1
Et je me souviens que c'était sur une péniche, c'était sur les quais à Paris. Et je me souviens de ce moment-là où je suis venu avec un pote et tout, et j'avais préparé un petit texte et tout. Je me mets face à ces gens, et l'éclairage était vraiment très bon, parce qu'en fait, tu ne voyais pas forcément les têtes, tu voyais des silhouettes comme ça. Et en plus du stress de passer pour la première fois sur une forme artistique que je ne maîtrisais pas, que j'explorais en fait, tu rajoutes à ça plein de visages sombres, sombres, tu ne vois pas les yeux, tu ne vois rien, que des visages, que des tronches, des silhouettes et tout ça. Et en plus, je m'ajoute une difficulté qui est de les mettre en situation de scénariser un petit peu. Donc je dis, imaginez-vous, fermez les yeux et tout le machin, vous arrivez à une exploration poétique, un délire comme ça. Et c'était comme ça. J'étais comme ça. Et j'avais encore ma feuille. Ma feuille tremblait. Mes mains tremblaient. Ma voix tremblait. Je n'étais pas du tout ancré, non. J'ai fait mon truc. Je suis allé au bout. On m'a applaudi. J'ai eu mon petit verre offert. Donc, j'étais dans cette appréhension de fou de dire, mais est-ce que ça va marcher ? Est-ce que ça va leur plaire ? Est-ce que je vais bien articuler ? Est-ce que je ne vais pas buter sur un mot ? Tous ces trucs qui défilent dans ta tête quand tu es en mode live et que tu délivres quelque chose. Après, tu apprends à le gérer. Forcément, la première fois, ce ne sera jamais parfait. C'est un petit peu l'introduction que je veux donner à mon propos. C'est qu'on a toujours une appréhension, que ce soit la première fois ou la centième fois qu'on fait quelque chose. C'est juste qu'on apprend à mieux gérer. C'est juste qu'on apprend à mieux se préparer. Complètement. En parallèle, je mets ça à d'autres scènes que j'ai pu faire où il y avait 2000, 3000 personnes. Mais où j'avais plus du tout les mains qui tremblent et les mains moites et tout ça. Parce que d'une part, entre-temps, ce qui s'est passé, c'est que j'ai appris à maîtriser mon sujet. Et que ma perception de l'expérience que je vivais avait changé. C'est-à-dire que je n'étais plus dans cette notion de qu'est-ce que les gens vont penser de moi. Mais on a un putain de moment à passer ensemble.
- Speaker #0
Mais carrément. Tu vois ? Il y a plein de choses intéressantes dans ce que tu dis. Mais là, tu viens de lever un point. je pense qu'il va parler à beaucoup de monde tu as dit, j'ai changé mon point de vue on n'est plus sur la perception donc on est clairement sur cette notion de jugement est-ce que tu peux nous en dire plus par rapport à ça est-ce que tu peux toi, justement tu parlais de ces phrases que tu peux te répéter en boucle un petit peu et qui créent ce scénario comment tu as fait pour passer du moment où le jugement des autres avait un pouvoir important sur toi et ta propre prestation... au moment où tu es en capacité de te dire en fait, les gars, on est juste là pour kiffer le moment et on va passer un moment de dingue. Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Speaker #1
Je pense que c'est... C'est une formule, tu vois.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Il y a le J-M-B-L-C.
- Speaker #0
J'ai rien compris.
- Speaker #1
J-M-B-L-C, tu as ça. J-M-B-L-C, je m'en bats les couilles. Ah d'accord, ok.
- Speaker #0
C'est pour ça que je ne la connais pas.
- Speaker #1
Il faut qu'il y en ait un petit peu.
- Speaker #0
D'accord,
- Speaker #1
ok. Dans le sens où je me fous de ce que vous allez penser, de ce que je vais faire.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Ce n'est pas le sujet. Le sujet, c'est que... J'ai travaillé sur quelque chose, j'ai une vision du monde que je vous présente dans un cadre artistique qui est la scène, qui m'appartient pendant un certain temps. Et là, je fais ce que je veux, je fais ce que je suis censé faire. Donc c'est mon domaine. Tu prends possession du lieu, de l'espace qu'on t'attribue. Et ça, c'est super important. Le fait de te dire que le petit espace de deux mètres sur trois qui t'est donné, il est à toi, tu vois ? Et c'est toi qui le gères, tu vois ? Et là, tu as cette notion de je ne joue pas à l'extérieur, je joue à domicile parce que c'est à moi, ça, tu vois ?
- Speaker #0
Oui, je suis chez moi, les gars.
- Speaker #1
Donc, il y a ça, cette notion de s'approprier le lieu. C'est pour ça que plein d'artistes, avant de venir, il y a les balances et tout ça, tu vois ? Donc, tu viens tester le son, tu viens tester la scénographie. c'est ce que j'ai dit aussi comme certains joueurs de foot ou les gladiateurs avant le combat ils viennent sentir un peu toucher la terre tu vois sentir la pelouse, ça c'est un truc à faire aussi pour s'approprier le lieu le fait de faire ça quand on en a la possibilité ça permet de casser un petit peu cette appréhension de la première fois parce que c'est pas la première fois que tu viens parce que t'as déjà tâté le terrain et c'est ton terrain maintenant tu vois donc t'as ça et puis et puis c'est Quelle expérience, en fait, je veux proposer aux gens ? Ça change tout.
- Speaker #0
Il y a deux choses importantes, complètement. Cette notion d'intention sur, OK, avec quoi les gens vont sortir et quelle est l'énergie que je peux insuffler, elle est clé, vraiment. Et toi, c'est quoi ton énergie fétiche quand tu fais ça ?
- Speaker #1
Moi, c'est le kiff. Ça a toujours été ça. C'est le kiff. C'est le kiff. C'est le kiff, surtout quand on est dans une... Alors, c'est soit le kiff, parce qu'il y a deux choses différentes. Quand... Quand je faisais du rap, c'était la musique, c'était les paroles. Il y a tout un truc. En plus, je n'étais jamais seul. C'était toujours une aventure collective, si tu veux. Et puis, on voulait que les gens écrivent. Ils bougent la tête et tout. Après, dans le slam, c'est différent parce que tu veux proposer une expérience artistique différente. Parce qu'on est plus dans l'écoute. Il n'y a pas de musique, tu n'as pas de support musical. Donc, c'est... c'est que la voix et que le phrasé, tu vois, qui fait que les gens, ils peuvent fermer les yeux, ils sont dans un monde différent, tu vois. Donc voilà, entre slam et rap, c'est pas du tout la même chose, la même expérience que je voulais apporter. Mais en tout cas, ouais, je veux que les gens, ils viennent me dire, putain, ouais, c'était ouf, quoi. C'était ouf, j'ai pleuré, j'ai imaginé des trucs. Voilà, enfin, voilà.
- Speaker #0
Ils ont pas eu que l'expérience, quoi.
- Speaker #1
C'est ça. Et pareil, quand tu l'appliques au domaine de la formation, c'est pareil, c'est-à-dire que... Tu viens apporter quelque chose et je relisais ce matin des retours de stagiaires, tu vois. C'est dynamisme, on rigole, on apprend des trucs et tout ça, tu vois. Donc, c'est pareil finalement, c'est quelle expérience tu veux que les gens vivent. Bien sûr. Et même quand tu présentes ta boîte.
- Speaker #0
Même.
- Speaker #1
Quand on demande, ben ouais, tu fais quoi et tout machin, ben voilà. Là, c'est une scène qu'on te propose. à ce moment-là. Alors, c'est pas qu'il faut être tout le temps en représentation, mais quand t'en as l'opportunité, il faut que tu vendes du rêve aux gens, tu vois, il faut que tu leur montres que voilà, t'as ton univers, t'as ton truc, tu vois, ça peut être une entreprise, ça peut être ce que tu veux, c'est possible.
- Speaker #0
Complètement, je partage à 3000. Merci beaucoup pour ce partage-là, j'adore, et forcément, j'ai forcément envie de t'entendre slammer, mais je sais que c'est pas le propos, donc c'est pas le concept. En tout cas, j'aime beaucoup cette... Cet apport d'expérience-là qui permet à la fois de se dire, OK, en fait, un, clarifier l'intention, parce que c'est clé. Vous devez savoir quelle est l'énergie que vous voulez laisser derrière vous. Ça contribue à énormément de choses. Si vous faites le parallèle avec les différents écouteurs, écouteurs, j'étais traumatisée par les écouteurs de la fois, parce que je parlais des différents épisodes. En réalité, en fait, ce truc-là de l'intention, ce truc-là de l'énergie, il revient de manière systématique. Soyez clair sur ça. c'est ce qui va composer votre personal branding, c'est aussi ce qui va composer quelque part les expériences qu'on peut vivre, comme tu viens très bien de le dire, décidément, c'est un peu difficile. Mais oui, soyez clair sur l'intention.
- Speaker #1
C'est fondamental. Et pareil, on échangeait juste en amont de l'émission. Je te disais, ça m'est déjà arrivé d'arriver à un événement qui avait été organisé, pour lequel on nous avait missionné pour faire une prestation. On arrive, il y a trois personnes. Et même, en fait, on a tellement rodé, parce que je te dis ça, c'est une époque, et je salue mes potes qui écouteront peut-être un jour, on s'appelait les autres. c'est un collectif d'artistes années 2010 dans ces eaux là et on faisait énormément de prestations de scènes à la fois de scènes ouvertes mais de scènes aussi qui étaient payées dans des squats dans le métro, partout et je pense que c'est ça aussi en fait tu veux casser l'appréhension tu veux casser le jugement va parler partout
- Speaker #0
Exactement, l'expérience.
- Speaker #1
Et c'est un truc de ouf. Entre 2008 et 2013, on rappait partout, en fait. Et j'ai un pote, Fénix,
- Speaker #0
dont je t'ai parlé. Dont on a déjà évoqué, qu'on a déjà évoqué sur le podcast, d'ailleurs.
- Speaker #1
Il me rendait fou. Et lui, il monte dans le métro, mesdames et messieurs. Et lui, il te tient pendant trois minutes. De toute façon, t'es prisonnier, t'as pas le choix. Et lui, il s'en bat les... Il s'en fout, il s'en fout du jugement. Parce que lui, il a un message à transmettre. Tu vois ? Donc, c'est des choses qu'on a faites dans des squats. Des mecs complètement bourrés. L'autre, il a un plâtre. Il se tape la main comme ça. Et toi, tu dois performer devant lui. Donc, en fait, j'ai joué dans des conditions tellement incroyables et dingues et improbables que franchement, il n'y a pas de sujet. Tu vois ? Tu me dis demain, tu fais ça devant 3 personnes ou 200 personnes. Ou 800, c'est pareil pour moi. J'y mets la même intensité. C'est ce que je disais en introduction. Je disais que ça m'est arrivé de performer devant trois personnes. Ils sont là, mais ils sont à l'écoute. Tu vois ? Exactement. Je pense que le slam aussi, ça m'a beaucoup aidé à développer cette notion-là ou sensibilisé à cette notion d'écoute. Et ça, c'est quelque chose de fondamental. Même quand je fais des formations sur une journée, une demi-journée, je dis par contre, s'il vous plaît, l'écoute, c'est important. C'est un socle sur lequel je veux qu'on se base tous, en fait, pour nos interactions. Parce qu'il n'y a pas plus chiant qu'une personne à qui tu es en train de parler, qui n'écoute pas, qui parle à sa collègue, qui est sur son téléphone, enfin. Et je pense que c'est le slam qui m'a appris ça. Tu as une écoute qui est incroyable. Et quand tu as 60 personnes dans une salle, dans un bar ou sur une péniche, comme ce fameux soir, qui sont toutes là à t'écouter, mais à boire ce que tu vas dire. Putain, wow ! Donc au début, ça fout la pression. Après, t'es hyper content. Parce que tu dis, c'est des gens qui sont 100% à l'écoute et 100% disponibles à ce que je vais avoir envie de transmettre. Donc ça t'engage quelque part à être bon, tu vois.
- Speaker #0
Oui, je comprends.
- Speaker #1
Parce que c'est des trucs, il n'y a rien qui va passer.
- Speaker #0
C'est pas que t'as pas le droit à l'erreur. En tout cas, c'est que le moment pour faire ressortir ce que t'as envie de faire ressortir, il faut que tu sois au rendez-vous.
- Speaker #1
Oui, il faut être en rendez-vous. Alors oui, on a forcément des erreurs, on en fait tous, mais là, il y a un biais quand même de prestations artistiques. Là, c'est sûr que tu n'as pas droit à l'erreur si tu veux que le truc soit de qualité. Mais si on recentre le propos sur les entrepreneurs, on n'est pas à l'abri d'un bégaiement, d'un truc et tout ça, mais ce qui est le plus important et avec quoi j'aimerais que vous repartiez de cet épisode, c'est… c'est une opportunité que vous avez à chaque fois je le dis c'est une opportunité des gens qui vous écoutent qui sont avec vous ben voilà vous avez l'opportunité de parler avec eux d'échanger et d'être en fait dans un rapport en fait d'échange ils sont pas là pour vous juger vous n'êtes pas au pied du mur ils n'ont pas en fait des armes et au moindre truc ils vous shoot quoi tu vois heureusement non mais ça peut être ça vrai c'est ce sentiment que t'es en fait tu sais comment comment Il y a un terme pour ça ou pas ?
- Speaker #0
Que tu es quoi ?
- Speaker #1
Tu sais, comme un prisonnier, le peloton d'exécution.
- Speaker #0
Je suis pas sûre que j'avais entendu le pistolet sur la tempe. C'était une expression qui voulait dire que c'est dans l'instant, il ne faut pas se louper maintenant, tu as le pistolet sur la tempe. L'expression est assez brutale quand même.
- Speaker #1
C'est ça, mais même le peloton d'exécution, des fois tu arrives dans un truc, tu as l'impression qu'au moindre truc que tu vas dire, on va te shooter. Non, ce n'est pas ça. Ce sont des gens qui ont peut-être un besoin en particulier. ou c'est des gens qui sont sensibles à un sujet qui viennent te rencontrer pour échanger. Donc, c'est une opportunité. donc par rapport à toutes ces ces j'allais dire attends il faut que je retrouve mon truc par rapport à toutes ces sensations qu'on peut ressentir il y a pas mal de petites techniques qu'on peut appliquer avant si on sait qu'on a une intervention dans deux jours ou la veille voilà il y a un exercice que j'adorerais faire la visualisation positive tiens j'allais en parler c'est clé vas-y dis moi comment toi tu le fais Ok, alors visualisation positive, je vous remets un petit peu le contexte, c'est de se projeter, de s'imaginer en fait, vivre l'instant qu'on va vivre, on ne l'a pas encore vécu, mais on se projette, on s'imagine. Là en l'occurrence sur une scène, quand j'avais une scène importante, je me posais là, tac, tac, je vais faire ça, je vais rentrer.
- Speaker #0
Il l'a vu, il l'a vu.
- Speaker #1
Et là tu balances, boum, boum, et voilà, tu vis en fait l'instant, et le fait de le vivre, tu conditionnes ton cerveau à comment ça va se passer, tu vois. Pour moi, ça m'a toujours aidé. C'est vrai que c'est un exercice qui est assez incroyable parce qu'on se projette dans le truc. C'est un exercice mental fort, je trouve, et qui aide à décortiquer un petit peu les nœuds de pression qu'on peut avoir autour d'un événement ou de quelque chose qu'on prépare.
- Speaker #0
Je vais me permettre d'appuyer ton propos du coup parce que tu parles de cet outil-là et c'est un outil que j'utilise aussi beaucoup. surtout quand je vais réaliser une conférence par exemple, parce que j'ai besoin de ce moment-là et je vais vous dire exactement comment l'utiliser pour qu'il soit très puissant. Dans un premier temps, vous devez le vivre. Cet outil de la visualisation, il est puissant quand vous le vivez en deux temps. J'en avais déjà parlé, mais je vous le redonne sur cet épisode. Le premier temps, c'est ce qu'Eden vient de faire. Vous le vivez comme étant l'acteur de ce qui va se passer. Et en fait, ce n'est pas simplement vous vous passez la scène. En fait, l'importance... c'est que votre corps y croit. Et pour que votre corps y croit, vous devez ressentir, vous devez vous demander, enfin, vous devez vivre l'instant comme si vous y étiez. Et donc, du coup, ressentir l'appréhension, ressentir l'émulation. Quand Eden fait ouf comme ça, c'est l'émulation du public. Vous devez ressentir ce que ça va générer chez vous. Vous devez utiliser ces moments où vous allez peut-être bégayer ou peut-être vous allez hésiter, vivre ces moments-là parce que tout ce que vous allez provoquer dans votre corps, en fait, tout ce que vous allez mettre dans votre corps, en conscience dans votre esprit, votre esprit ne fait pas vraiment la différence entre ce qu'il vit et ce qu'il imagine. C'est pour ça que c'est important de le faire ainsi. Dans un deuxième temps, et c'est là, ça on oublie de le faire, et c'est là la vraie puissance de l'outil de la visualisation, dans un second temps, vous devez être le réalisateur. Regardez la scène comme si vous étiez au cinéma. Mettez-vous à la place du public, visualisez-vous. Il faut que vous puissiez voir justement quel est le comportement que vous avez. Où est-ce que vous allez aller ? À gauche, à droite ? Quand est-ce que vous levez le bras ? Et ça, en fait, c'est comme si vous étiez réalisateur. Vous notez un petit peu toutes vos actions, tout ce que vous allez faire, de manière à faire en sorte que votre cerveau y croit à 300 Donc, la visualisation, c'est un outil très puissant qu'on utilise dans le sport, qu'on utilise en coaching, qu'on utilise un peu partout, qu'il ne faut pas sous-estimer. Et cette puissance de le faire en deux temps, d'un point de vue, de deux points de vue différents, elle renforce les enseignements et elle renforce cette impression d'avoir déjà vécu la scène. Moi, je m'en sers énormément pour les techniques de boxe, on en avait parlé, mais je revois les combos que je fais en boxe, mais je m'en sers beaucoup pour les conférences et c'est comme ça souvent que je les prépare.
- Speaker #1
Cool.
- Speaker #0
Oui, hyper cool.
- Speaker #1
Est-ce que tu as d'autres tips à partager ? Moi, j'allais parler du jour J. respiration, ce genre de choses.
- Speaker #0
Oui, la respiration. Il y a un truc important. Ce matin, quand je suis intervenue, on a parlé justement de la prise de parole, ce à quoi elle faisait référence, comment on pouvait l'utiliser, etc. Mais il y a un truc important, c'est qu'à la fin, la personne qui m'a demandé de venir a demandé à ces personnes-là de se pitcher eux-mêmes d'un point de vue présentation. Ils ne pitchaient pas une entreprise, ils pitchaient... Ils se pitchaient eux-mêmes, tu vois, comme un peu le pitch de leur vie. Et c'était hyper intéressant. J'ai eu une personne extrêmement touchante qui s'est levée. Et en fait, tu parles de respiration. En fait, n'oubliez pas que la respiration détend complètement la personne parce qu'il a oublié de respirer. Et du coup, il était tétanisé par la peur, mais d'une force incroyable parce qu'il a été au bout de l'exercice, mais en sous-respiration. Il ne prenait pas le temps de respirer pendant. L'idée, c'était de se débarrasser rapidement de l'exercice. Effectivement, la respiration est un outil clé. Comment on l'utilise ? Il faut penser respiration ventrale. C'est-à-dire que vous avez la respiration cohérente. En amont, ça ne marche pas pour tout le monde. Ce n'est pas un truc miracle. Il y a des personnes pour qui ça va fonctionner, d'autres, ça fonctionne moins bien. Moi, je sais que je peux faire ce que je veux avant. Vraiment, quand je suis avant, pour moi, ça ne fonctionne pas des masses. En revanche, m'obliger à respirer pendant, ça fonctionne. Faites des pauses, gérez le rythme aussi de débit de parole. C'est ce que j'expliquais ce matin. Parfois, je vais rapidement digresser par rapport aux tips, mais pour expliquer un petit peu pour quelles raisons. Il y a des choses qui fonctionnent sur moi alors qu'elles ne fonctionnent pas sur moi alors qu'elles fonctionnent très bien. La respiration, en l'occurrence. La prise de parole en public pour moi était très compliquée. J'en ai déjà parlé aussi. Mais il faut savoir que quand j'étais au collège essentiellement, parce que c'est le moment où on vous demande de lire des textes, etc. Au moment où la maîtresse ou le prof ou peu importe qui se levait justement pour faire ça, les symptômes que tu décrivais chez moi, en fait, C'est-à-dire que je ne voyais plus rien. La seule chose à laquelle je pensais, c'est pourvu, pourvu que ça ne me tombe pas dessus. En fait, la raison, elle est simple. J'avais vraiment des gros problèmes de lecture. Et donc, du coup, je ne savais pas lire sans bégayer. C'était impossible pour moi. Et donc, du coup, le fait de ne pas savoir le faire, je savais pertinemment que quand je prenais la parole et que je le faisais, au démarrage, tout le monde se moquait de moi et c'était insupportable. Déjà que je passais mon temps à vouloir faire en sorte qu'on ne me remarque pas. Alors là, forcément, quand on se moque, c'était insupportable et je n'y arrivais pas. Et ces problèmes-là, tellement je ne les assumais pas, je n'en ai même jamais parlé à mes parents en rentrant. Alors que j'aurais pu lui dire, j'ai des problèmes de diction, je bégaye, je ne comprends pas pour quelles raisons ça se passe, je ne l'ai jamais fait. Et en fait, ce qui m'a permis de passer ce truc-là, c'est d'utiliser une technique qui était la mienne, qui était celle de lire la première ligne et de la dire en lisant la seconde. C'est très particulier. Ce qui fait que je pouvais lire un texte sans bégayer. sans interruption, mais je ne comprenais absolument rien de ce que je disais. Vraiment rien.
- Speaker #1
Ok, alors attends-tu ?
- Speaker #0
Je lisais la première phrase sans rien dire. Et quand je lisais la deuxième, à force d'entraînement, on peut le faire, quand je lisais la deuxième, je parlais sur la première. J'avais dissocié la parole de la lecture. Et ça marchait très bien, du coup je ne bégayais pas. Mais par contre, je ne comprenais rien parce que j'étais tellement concentrée. qu'il n'y avait plus de place du tout pour retenir le texte. Donc, il ne fallait surtout pas qu'on m'interroge derrière sur... Ok, donc du coup, tu en penses quoi ? C'est insupportable. Et cette peur-là, tu vois, je l'ai encore maintenant. Quand je vais... Je leur ai expliqué ce matin, quand je suis intervenue devant ces personnes-là, je leur explique que moi-même, j'ai peur. Là, tout de suite, j'ai peur. J'ai ce moment où mon cœur s'accélère, où je commence à avoir justement des fourmillements. J'ai parfois une paralysie de... de la mâchoire du bas qui commence à arriver. Donc du coup, j'ai du mal avec l'addiction parce que c'est le stress, c'est tout ça qui se met en place, tu vois. C'est les souvenirs, c'est les scénarios que je me suis racontés, les petites phrases qui sont encore là, que je travaille énormément. Néanmoins, en fait, elles sont toujours présentes. Donc la respiration sur l'instant, pour moi, ne m'aide pas. Mais je sais que pour d'autres personnes, ça fonctionne. Avant, par contre, parce que là, je vois, je lui demande à cette personne-là de ce matin, je lui dis Ok, donc dans l'état où tu es, le stress là, On est d'accord que les deux personnes qui sont passées avant toi, tu ne les as pas entendues. Il me dit, si. Je lui dis, ok, redonne-moi le discours de la dernière personne. Impossible de le faire. Parce qu'il était tellement absorbé par son stress. Il ne pouvait même pas écouter les personnes. C'était impossible. C'est exactement ce que je vivais. Donc forcément, je sais exactement dans quelle situation il est. Le tips, c'est de développer ses propres techniques. Par pitié, essayez. Trouvez le truc qui fonctionne avec vous. Vous voyez rien que d'en parler. je sens que le bégaiement est à deux doigts de revenir parce que c'est des trucs qui me génèrent encore du stress donc utilisez vos propres techniques allez chercher en fait les différents points les différentes techniques des autres essayez-les sur vous et
- Speaker #1
voyez ce qui fonctionne ce qui fonctionne pour l'un ne fonctionnera pas pour vous donc évidemment il y a des trucs qui ne fonctionnent pas de manière universelle le bédo, l'alcool, il faut éviter alors
- Speaker #0
Par contre, pour moi... Non, je rigole. Oui, alors... En vrai, si ça fonctionne, franchement, faites ce que vous voulez.
- Speaker #1
Par exemple, on dit que...
- Speaker #0
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé. Je le place à plat.
- Speaker #1
Même le chocolat. J'ai aussi fait du théâtre et je crois que ça a beaucoup aidé aussi. Improvisation, donc jetez-vous sur les cours d'impro. C'est génial. Ça permet vraiment de dédramatiser tout. Parce que tout peut arriver. Et ça permet aussi... d'être alerte sur ce qui se passe et d'être très à l'écoute, aware, comme disait notre pote Jean-Claude Vordame. Pour revenir au théâtre, on nous disait d'éviter le chocolat parce que le chocolat, ça sécrète énormément de salive et là, pour le coup, on passe notre temps à... Donc, ce n'est pas bon.
- Speaker #0
évitez ça, évitez l'alcool aussi ça c'est pareil c'est des trucs qui c'est des petites astuces de metteur en scène et s'il vous plaît évitez tout ce qui est drogue douce même drogue tout court oui ça c'est une évidence pas tant que ça il y a des gens qui peuvent me dire franchement un petit coup d'alcool avant de me lancer oui mais là je suis d'accord mais imaginons les personnes sur les entrepreneurs
- Speaker #1
Alors, quoi qu'en soirée networking, il y a souvent de l'alcool quand même. Eh bien oui. Tu vois ? Donc oui, c'est vrai que ça peut fonctionner dans ce sens-là. Et d'ailleurs, tu dis ça, je pense qu'en fait, tu vois, le chocolat et l'alcool assèchent complètement la bouche. Donc, prenez, ayez une bouteille d'eau. Pour éviter, vous savez, ce moment extrêmement gênant, votre lèvre du haut va se coller sur votre mâchoire parce que tout est sec là-dedans, tu vois ? Ça, moi, j'ai déjà... J'avais un conférencier que j'adore qui racontait cet épisode-là. Il était tellement stressé. Il s'est lancé dans sa conférence et en fait, à la fin, il a terminé la mâchoire, enfin la lèvre complètement retournée à mourir de rire. Mais c'est une réalité. Ayez de l'eau. Dans d'autres types, ceux comme ça qui peuvent t'aider, déjà un, faites des respirations. Faites des respirations dans votre récit. Quand vous avez une histoire à raconter, pensez à justement ce moment où vous allez vous taire et vous allez accentuer le message que vous voulez. portée. Chaque silence est important, mais faites, s'il vous plaît, faites des silences, parce que c'est comme ça qu'on rythme un discours. Ce moment où je vais ralentir le débit pour ancrer le message. Faites des silences.
- Speaker #0
Vous avez entendu ça ?
- Speaker #1
C'est beau, hein ? C'est l'une des techniques que j'adore. En tout cas, faites-la. Non, vraiment, utilisez ça. Et il y a un autre truc, c'est pas pour rien que je l'adore, cette technique-là, parce que quand je vais marquer un silence, Moi, je vais prendre le temps de respirer. Souvent, mes silences, j'en parlais ce matin, je vais regarder le sol. Quand je termine le silence, je vais reprendre mes esprits en regardant le sol. C'est comme ça que je transfère mon stress. Parce qu'au moment du silence, je sais que soit mon message est rentré et je vais le voir tout de suite, soit je fais un flop et je vais aussi le voir tout de suite. Du coup, en cas de flop, il faut que j'ai une porte de sortie. Ma porte de sortie, c'est de regarder le sol sur le côté. Je recentre. je ressens, je respire et je tourne en général, mon mouvement de corps change je reprends parce qu'avec les silences j'accompagne je suis statique, j'ancre complètement le moment et à la fin du silence je reprends ma marche parce que je vais remettre mon corps en mouvement pour me libérer de ce stress là et surtout pour redonner une dynamique différente donc pareil, pensez à fluctuer vos temps de parole pensez à fluctuer votre discours il y a tellement de choses sur lesquelles...
- Speaker #0
On pourrait aussi digresser et parler longtemps, mais c'est cette notion de gérer son corps, gérer ses mouvements. Quand je parle d'ancrage dans le sol, c'est aussi ça. Ce n'est pas se répigner d'un pied sur l'autre, comme on peut le voir. Au moment de pitch, de restitution, de présentation de soi, de qui on est, de ce qu'on fait, tu as des mains dans les poches, des mains derrière le dos. Il y a toute cette notion de gestion de son corps. qui est aussi importante et qui permet soit d'accentuer ou d'accompagner en tout cas le discours. Je ne dis pas qu'il faut faire des grands gestes et tout ça, mais ce que vient d'expliquer Audrey, c'est vachement intéressant et ça illustre bien ce propos-là de à la fois la respiration, à la fois le verbiage, ce qu'on dit et comment on le dit. Et tout ça, en fait, est appuyé par la gestuelle, le corps, le corps dans l'espace.
- Speaker #1
Exactement. Et c'est tellement important parce que c'est ce qui va souligner le message ou alors c'est ce qui va l'effacer. Donc cette notion de prise de possession de l'espace, elle est vraiment clé. Et pareil, quand on est face à quelqu'un et qu'on est en train de pitcher sur une soirée networking, c'est dur. Enfin, ce moment où on se dit, moi je le vois avec les personnes que j'accompagne, quand je leur dis allez, ok, on se lance, on va à une soirée networking, je veux voir comment tu vas gérer le truc. Il y a forcément ce moment de stress. Comment je me présente ? Qu'est-ce que je vais dire ? Rappelez-vous une chose. Eden, tout à l'heure, tu l'as dit, mais je vais remettre des mots dessus sur ce que tu as évoqué. Je pense que vous aurez le lien. Parfois, quand on stresse, ça bloque. Sur une présentation, c'est parce qu'on se met au centre de l'histoire. Et quand finalement, la raison pour laquelle j'ai des facilités à prendre la parole en public, c'est parce que systématiquement, je me répète. Même si je vais parler de moi, de mon parcours, etc. Je me répète que je suis là pour quelque chose de plus grand que moi. Je suis là pour accompagner sur un message beaucoup plus important que moi, en fait. Ce n'est pas moi, ce n'est pas mon histoire, ce n'est pas tout ça qui est important. C'est ce que mon histoire, ma personne et ce dont je vais parler va leur permettre de réaliser après. C'est exactement ce que tu disais tout à l'heure. Retirez-vous. de l'équation légale.
- Speaker #0
Exactement. Tu es le vecteur, tu es le réceptacle, tu es le messager. Mais en fait, tu transmets, tu es le lien.
- Speaker #1
Et voilà. Et une fois qu'on se retire cette pression-là de se dire que en fait, ok, ce n'est pas moi, mais je dois passer un message, dites-vous que le jugement, il va arriver. Juste, je vous rappelle une donnée que je vous ai déjà donnée, mais 60 000 pensées à la journée. On a tous 60 000 pensées à la journée. C'est énorme. Ça veut dire quoi ? Ça veut dire que vous ne pourrez pas arrêter le flux de pensée qui est le vôtre et vous ne pourrez pas arrêter le flux de pensée des autres. Donc, quand on sait ça, on se dit Ok, le problème, ce n'est pas le jugement. Ils vont vous juger. Je vous juge quand je vous écoute, quand je vous regarde. Je vous juge. C'est indéniable. Ce n'est pas ça le problème. C'est qu'est-ce qu'on fait ensuite de ce jugement-là. Vous n'avez aucun impact sur le jugement des autres. Donc, en revanche, vous avez un impact sur comment vous allez préparer votre prise de parole. Parce que peu importe la prise de parole, présentation d'activité, pitch, peu importe, la clé reste ce qui est sous votre contrôle. Et donc, du coup, faire référence forcément à le travail, la préparation, le nombre de fois où vous allez le répéter, le nombre de fois où vous allez le faire de manière à ce que quand vous serez dans une situation où vous allez devoir improviser, ce ne sera pas vraiment de l'impro parce que vous connaissez votre sujet, vous l'aurez travaillé, mais vous pourrez donner l'impression vraiment que c'est quelque chose d'improvisé.
- Speaker #0
incroyable très bien tu sais j'ai envie de tu voulais écouter un slam ? je peux en faire un c'est vrai ? je peux en faire un mais vas-y de ouf ouais vas-y alors écoutez ça mes amis non ce n'est un que j'ai écrit il y a très très très très longtemps mais que j'aime particulièrement parce qu'il se prête bien à l'exercice alors je devrais boire un petit coup d'eau désolé j'ai rien là aucune certitude Seulement le doute comble le vide. Laissé par une vie qui s'éteint, blessé dans le bide, un. Débit de sang de l'innocent, je sens le décès. Danser dans mes tripes tout en dessinant son dessin. Dix silences sont les soins, donc j'attends ce dessin au sein du silence déçu de l'issue de ce dessin. Une simple trace de pas dans les dunes, une vie qui s'efface à cause d'une lame perdue dans l'Éden, N. Qui laisse place à un sentiment plus profond car au fond, je sais que mon âme y aura balcié dans l'espace. La mort est éternité, de l'éther un état dilaté. Dans la terre, la tombe, c'est la fin. Dans l'idée de l'athée. J'ai cessé d'allaiter mes doutes, à l'idée j'écoute. Le monde que je crois saisir dans toute sa totalité. La vie est faite pour en éprouver les sens. Le corps insace avant de retrouver les sens. Les pensées le... passer sous le ciment sans la c'est las, cette masse immense sera moins lince.
- Speaker #1
Mais laisse tomber ! Mais trop bien, bien joué, bravo.
- Speaker #0
Merci.
- Speaker #1
Tu vois, en fait, j'avais déjà entendu une fois un slam, j'avais oublié qu'il n'y avait pas de... Je trouve que c'est poétique à bloc en fait, vraiment. Bien joué, c'était une très belle prestation, j'ai adoré. J'espère que vous allez apprécier autant que moi. J'ai vu en direct les gars, c'était trop bien.
- Speaker #0
Merci, j'ai trouvé que c'était une bonne façon de conclure ce propos. Vivez, kiffez, chaque interaction humaine vaut le coup, chaque moment d'échange. Voyez ça comme un moment d'échange et pas un truc que vous avez délivré et basta. Vous apportez, les gens qui vous écoutent vous apportent et kiffez.
- Speaker #1
Exactement, et je vais clôturer par un truc que j'entends très souvent. Moi, je n'ai pas confiance en moi, donc du coup, je ne peux pas prendre la parole. Ce n'est pas vrai. Ok, rappelez-vous que la confiance en soi se construit via... L'expérience. Exactement. Et donc du coup, Eden, tout à l'heure, vous a dit, sortez, essayez. Il n'y a pas de meilleur conseil que celui-ci, parce qu'en fait, c'est comme ça qu'on travaille sa prise de parole en public. C'est un, de la préparer, deux, de l'exercer, et de la mettre au défi de différents publics, de différents moments, dans le métro, comme Eden le disait, ou alors simplement devant votre mère, parce que vous allez avoir besoin de le faire, devant des amis, devant votre miroir, faites-le devant le chat GPT, on s'en fiche en fait, mais allez chercher du feedback pour justement... comprendre ce qui a fait que votre discours était puissant et comment il peut s'améliorer. Vous avez toutes les cartes en main. Il ne suffit pas d'avoir une pseudo-confiance en soi. Il ne faut même pas avoir un passé particulier, avoir dépassé des étapes ou des épreuves pour réussir. Juste entraînez-vous, cherchez vos tips, transférez le stress dans un objet, un stylo dans votre main. mouvement de pied, peu importe, transférez, ne restez pas avec ça, respirez et
- Speaker #0
échanger comme tu disais kiffer les gars c'est trop bien de pouvoir être avec les gens merci on vous souhaite une belle fin de journée matinée soirée nuit en fonction de l'épisode lui t'es sûr et on vous dit au prochain épisode rendez-vous au prochain épisode ce sera le premier épisode de la saison 3 le premier qu'aujourd'hui c'est l'épisode 20 dernier épisode de la saison 2 ça y est on est sur un format de 10 épisodes par saison. Donc voilà, dernière saison 2. À bientôt.
- Speaker #1
Salut les amis. Salut.
- Speaker #0
On espère que le contenu partagé dans cet épisode a été explosif pour toi.
- Speaker #1
Si tu as aimé, on a une dernière action à te demander. Tu as un rôle à jouer ici. Ce n'est pas le premier podcast que tu écoutes, donc tu connais les règles du jeu. On te les redonne quand même. Partage, like et laisse un commentaire. Mais on va te dire pourquoi c'est important. Avec un partage, tu peux débloquer le parcours d'une pépite qui galère et qui aurait besoin d'écouter cet épisode.
- Speaker #0
Si tu nous laisses 5 étoiles, tu nous envoies de la force, évidemment, mais surtout, tu contribues à faire grandir notre communauté. Ce podcast, on l'a construit pour toi et avec un commentaire, tu nous aides à l'améliorer. On se dit à très vite pour un nouvel épisode d'Edina Mina.