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Les Icônes du Jour

#4 Kathrine Switzer – Elle a couru le marathon de Boston… malgré les interdits

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04min |07/08/2025
Play
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04min |07/08/2025
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Description

🔥 On lui a dit que son corps ne tiendrait pas. Qu’elle n’était pas faite pour courir. Qu’un marathon, c’était une affaire d’hommes.
Elle a répondu… en s’élançant.


Dans cet épisode des Icônes du Jour, découvrez Kathrine Switzer, première femme officiellement inscrite au marathon de Boston, en 1967. À une époque où les femmes n’étaient pas les bienvenues sur les longues distances, elle brave les interdits, se fait agresser en pleine course… et continue, coûte que coûte.

Ce jour-là, elle ne fait pas que courir.
Elle ouvre la voie à des générations de sportives.
Militante infatigable pour l’accès des femmes au sport, elle fonde l’organisation 261 Fearless, devenue un réseau mondial d’émancipation par la course à pied.

Pourquoi ce dossard 261 est-il devenu un symbole féministe mondial ?
Comment une simple inscription a-t-elle déclenché un combat global pour l’égalité dans le sport ?
Et que reste-t-il aujourd’hui de cette image devenue virale, d’une femme qui court… qu’on tente d’arrêter… et qui ne cède pas ?


🎙️ Une plongée en moins de 5 minutes dans l’histoire d’une femme combattante, tenace, et inspirante,
qui a transformé une foulée en déclaration,
et la course en outil de liberté.


💌 Écris-moi en commentaire le nom d’une femme qu’on devrait toutes et tous connaître
et n’hésite pas à m’envoyer tes retours sur l’épisode ici.


📚 Sources :

• Kathrine Switzer, Marathon Woman: Running the Race to Revolutionize Women’s Sports, Da Capo Press, 2007.

261fearless.org – Site officiel de l’association.

• NPR Interview (2017) – "Kathrine Switzer On Running Boston 50 Years After Breaking The Gender Barrier"

• Boston Athletic Association Archives

• Smithsonian Magazine – “How Kathrine Switzer Changed Women’s Running Forever”

BBC FutureWhy women may be better at endurance than men(2020)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les Icones du jour, le podcast qui répare l'histoire une femme à la fois. Aujourd'hui, une femme a couru là où personne ne voulait d'elle. Voici Catherine Switzer, la première femme officielle à courir le marathon de Boston en 1967 et à changer les règles au passage. Dans les années 60, courir un marathon quand on est une femme... Impensable. On disait qu'elles étaient trop fragiles, que leur corps n'était pas fait pour l'endurance. Pire, certains médecins affirmaient que l'utérus pouvait tomber après trop d'efforts. Catherine Switzer, étudiante en journalisme à Syracuse, s'entraîne pourtant chaque jour. Son coach, d'abord réticent, finit par être bluffé. Elle court 20 kilomètres sans sourciler. Il lâche. Ok, tu peux le faire. Elle s'inscrit au Marathon de Boston en signant K.V. Switzer, comme elle le fait souvent pour ses articles. Elle reçoit un dossard, le 261, officiel. Le jour J, elle court, concentrée, calme. Mais au sixième kilomètre, un officiel bondit sur elle en hurlant « Rends ce dossard et dégage de ma course ! » Il tente de la faire tomber. Son petit ami s'interpose, la pousse en arrière. Catherine continue. Petit aparté, ce qui rend cette scène encore plus absurde avec le recul, c'est qu'aujourd'hui la science a montré que les femmes sont souvent plus endurantes que les hommes sur les longues distances. Leur capacité à brûler les graisses plus efficacement, à mieux résister à la douleur, le stress physiologique. Tout cela fait d'elles de formidables athlètes d'ultra-endurance. Ce que Catherine prouvait en courant bien avant que les études le confirment. La photo de l'agression fait la une des journaux. Une femme en pleine course harcelée. Une femme qui tient bon. Cette image fait basculer le débat. Les femmes peuvent-elles courir un marathon ? Catherine ne veut plus être juste une athlète. Elle devient une militante. Elle milite pour des instances sportives, organise des courses, donne des conférences. En 1972, après cinq ans de lobbying, le marathon de Boston s'ouvre officiellement aux femmes. Elle dira « Je pensais que courir me rendrait libre, mais ce jour-là, j'ai compris que courir pouvait rendre les autres libres aussi. » Elle va inspirer des générations de sportives à travers le monde. Catherine ne s'arrête jamais vraiment. En 2015, elle crée l'association 261 Fearless, un réseau mondial pour encourager les femmes à courir, s'émanciper, sortir de l'ombre. Le chiffre 261 devient un symbole, celui de toutes celles qu'on a voulu effacer et qui avancent quand même. De 161 fearless, c'est des groupes dont plus de 10 pays, des programmes d'accompagnement, des sessions de running, en confiance. Parce que courir, pour Catherine, c'est bien plus qu'un sport. C'est un acte de résistance. En 2017, 50 ans après sa première course, elle recourt le marathon de Boston. Elle a 70 ans, elle porte le même dossard. Mais cette fois, la foule l'applaudit. Sur la ligne d'arrivée, elle sourit et dit Ce n'est pas une revanche, c'est un nouveau départ. On ne peut pas courir et rester invisible à la fois, disait Catherine. Elle nous rappelle qu'une foulée peut devenir une révolution. Merci d'avoir écouté les icônes du jour. Catherine Switzer nous montre qu'il suffit parfois d'entrer dans la course pour faire tomber les barrières. Cet épisode t'a plu ? Alors abonne-toi, partage-le et mets 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et dis-moi en commentaire le nom d'une femme qu'on devrait tous et toutes connaître. A demain, pour une autre icône qui trace sa route, une foulée à la fois.

Chapters

  • Un dossard et un choc

    00:22

  • Une image qui fait le tour du monde

    01:52

  • Courir pour les autres

    02:38

  • La punchline à grandes foulées

    03:34

Description

🔥 On lui a dit que son corps ne tiendrait pas. Qu’elle n’était pas faite pour courir. Qu’un marathon, c’était une affaire d’hommes.
Elle a répondu… en s’élançant.


Dans cet épisode des Icônes du Jour, découvrez Kathrine Switzer, première femme officiellement inscrite au marathon de Boston, en 1967. À une époque où les femmes n’étaient pas les bienvenues sur les longues distances, elle brave les interdits, se fait agresser en pleine course… et continue, coûte que coûte.

Ce jour-là, elle ne fait pas que courir.
Elle ouvre la voie à des générations de sportives.
Militante infatigable pour l’accès des femmes au sport, elle fonde l’organisation 261 Fearless, devenue un réseau mondial d’émancipation par la course à pied.

Pourquoi ce dossard 261 est-il devenu un symbole féministe mondial ?
Comment une simple inscription a-t-elle déclenché un combat global pour l’égalité dans le sport ?
Et que reste-t-il aujourd’hui de cette image devenue virale, d’une femme qui court… qu’on tente d’arrêter… et qui ne cède pas ?


🎙️ Une plongée en moins de 5 minutes dans l’histoire d’une femme combattante, tenace, et inspirante,
qui a transformé une foulée en déclaration,
et la course en outil de liberté.


💌 Écris-moi en commentaire le nom d’une femme qu’on devrait toutes et tous connaître
et n’hésite pas à m’envoyer tes retours sur l’épisode ici.


📚 Sources :

• Kathrine Switzer, Marathon Woman: Running the Race to Revolutionize Women’s Sports, Da Capo Press, 2007.

261fearless.org – Site officiel de l’association.

• NPR Interview (2017) – "Kathrine Switzer On Running Boston 50 Years After Breaking The Gender Barrier"

• Boston Athletic Association Archives

• Smithsonian Magazine – “How Kathrine Switzer Changed Women’s Running Forever”

BBC FutureWhy women may be better at endurance than men(2020)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les Icones du jour, le podcast qui répare l'histoire une femme à la fois. Aujourd'hui, une femme a couru là où personne ne voulait d'elle. Voici Catherine Switzer, la première femme officielle à courir le marathon de Boston en 1967 et à changer les règles au passage. Dans les années 60, courir un marathon quand on est une femme... Impensable. On disait qu'elles étaient trop fragiles, que leur corps n'était pas fait pour l'endurance. Pire, certains médecins affirmaient que l'utérus pouvait tomber après trop d'efforts. Catherine Switzer, étudiante en journalisme à Syracuse, s'entraîne pourtant chaque jour. Son coach, d'abord réticent, finit par être bluffé. Elle court 20 kilomètres sans sourciler. Il lâche. Ok, tu peux le faire. Elle s'inscrit au Marathon de Boston en signant K.V. Switzer, comme elle le fait souvent pour ses articles. Elle reçoit un dossard, le 261, officiel. Le jour J, elle court, concentrée, calme. Mais au sixième kilomètre, un officiel bondit sur elle en hurlant « Rends ce dossard et dégage de ma course ! » Il tente de la faire tomber. Son petit ami s'interpose, la pousse en arrière. Catherine continue. Petit aparté, ce qui rend cette scène encore plus absurde avec le recul, c'est qu'aujourd'hui la science a montré que les femmes sont souvent plus endurantes que les hommes sur les longues distances. Leur capacité à brûler les graisses plus efficacement, à mieux résister à la douleur, le stress physiologique. Tout cela fait d'elles de formidables athlètes d'ultra-endurance. Ce que Catherine prouvait en courant bien avant que les études le confirment. La photo de l'agression fait la une des journaux. Une femme en pleine course harcelée. Une femme qui tient bon. Cette image fait basculer le débat. Les femmes peuvent-elles courir un marathon ? Catherine ne veut plus être juste une athlète. Elle devient une militante. Elle milite pour des instances sportives, organise des courses, donne des conférences. En 1972, après cinq ans de lobbying, le marathon de Boston s'ouvre officiellement aux femmes. Elle dira « Je pensais que courir me rendrait libre, mais ce jour-là, j'ai compris que courir pouvait rendre les autres libres aussi. » Elle va inspirer des générations de sportives à travers le monde. Catherine ne s'arrête jamais vraiment. En 2015, elle crée l'association 261 Fearless, un réseau mondial pour encourager les femmes à courir, s'émanciper, sortir de l'ombre. Le chiffre 261 devient un symbole, celui de toutes celles qu'on a voulu effacer et qui avancent quand même. De 161 fearless, c'est des groupes dont plus de 10 pays, des programmes d'accompagnement, des sessions de running, en confiance. Parce que courir, pour Catherine, c'est bien plus qu'un sport. C'est un acte de résistance. En 2017, 50 ans après sa première course, elle recourt le marathon de Boston. Elle a 70 ans, elle porte le même dossard. Mais cette fois, la foule l'applaudit. Sur la ligne d'arrivée, elle sourit et dit Ce n'est pas une revanche, c'est un nouveau départ. On ne peut pas courir et rester invisible à la fois, disait Catherine. Elle nous rappelle qu'une foulée peut devenir une révolution. Merci d'avoir écouté les icônes du jour. Catherine Switzer nous montre qu'il suffit parfois d'entrer dans la course pour faire tomber les barrières. Cet épisode t'a plu ? Alors abonne-toi, partage-le et mets 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et dis-moi en commentaire le nom d'une femme qu'on devrait tous et toutes connaître. A demain, pour une autre icône qui trace sa route, une foulée à la fois.

Chapters

  • Un dossard et un choc

    00:22

  • Une image qui fait le tour du monde

    01:52

  • Courir pour les autres

    02:38

  • La punchline à grandes foulées

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Description

🔥 On lui a dit que son corps ne tiendrait pas. Qu’elle n’était pas faite pour courir. Qu’un marathon, c’était une affaire d’hommes.
Elle a répondu… en s’élançant.


Dans cet épisode des Icônes du Jour, découvrez Kathrine Switzer, première femme officiellement inscrite au marathon de Boston, en 1967. À une époque où les femmes n’étaient pas les bienvenues sur les longues distances, elle brave les interdits, se fait agresser en pleine course… et continue, coûte que coûte.

Ce jour-là, elle ne fait pas que courir.
Elle ouvre la voie à des générations de sportives.
Militante infatigable pour l’accès des femmes au sport, elle fonde l’organisation 261 Fearless, devenue un réseau mondial d’émancipation par la course à pied.

Pourquoi ce dossard 261 est-il devenu un symbole féministe mondial ?
Comment une simple inscription a-t-elle déclenché un combat global pour l’égalité dans le sport ?
Et que reste-t-il aujourd’hui de cette image devenue virale, d’une femme qui court… qu’on tente d’arrêter… et qui ne cède pas ?


🎙️ Une plongée en moins de 5 minutes dans l’histoire d’une femme combattante, tenace, et inspirante,
qui a transformé une foulée en déclaration,
et la course en outil de liberté.


💌 Écris-moi en commentaire le nom d’une femme qu’on devrait toutes et tous connaître
et n’hésite pas à m’envoyer tes retours sur l’épisode ici.


📚 Sources :

• Kathrine Switzer, Marathon Woman: Running the Race to Revolutionize Women’s Sports, Da Capo Press, 2007.

261fearless.org – Site officiel de l’association.

• NPR Interview (2017) – "Kathrine Switzer On Running Boston 50 Years After Breaking The Gender Barrier"

• Boston Athletic Association Archives

• Smithsonian Magazine – “How Kathrine Switzer Changed Women’s Running Forever”

BBC FutureWhy women may be better at endurance than men(2020)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les Icones du jour, le podcast qui répare l'histoire une femme à la fois. Aujourd'hui, une femme a couru là où personne ne voulait d'elle. Voici Catherine Switzer, la première femme officielle à courir le marathon de Boston en 1967 et à changer les règles au passage. Dans les années 60, courir un marathon quand on est une femme... Impensable. On disait qu'elles étaient trop fragiles, que leur corps n'était pas fait pour l'endurance. Pire, certains médecins affirmaient que l'utérus pouvait tomber après trop d'efforts. Catherine Switzer, étudiante en journalisme à Syracuse, s'entraîne pourtant chaque jour. Son coach, d'abord réticent, finit par être bluffé. Elle court 20 kilomètres sans sourciler. Il lâche. Ok, tu peux le faire. Elle s'inscrit au Marathon de Boston en signant K.V. Switzer, comme elle le fait souvent pour ses articles. Elle reçoit un dossard, le 261, officiel. Le jour J, elle court, concentrée, calme. Mais au sixième kilomètre, un officiel bondit sur elle en hurlant « Rends ce dossard et dégage de ma course ! » Il tente de la faire tomber. Son petit ami s'interpose, la pousse en arrière. Catherine continue. Petit aparté, ce qui rend cette scène encore plus absurde avec le recul, c'est qu'aujourd'hui la science a montré que les femmes sont souvent plus endurantes que les hommes sur les longues distances. Leur capacité à brûler les graisses plus efficacement, à mieux résister à la douleur, le stress physiologique. Tout cela fait d'elles de formidables athlètes d'ultra-endurance. Ce que Catherine prouvait en courant bien avant que les études le confirment. La photo de l'agression fait la une des journaux. Une femme en pleine course harcelée. Une femme qui tient bon. Cette image fait basculer le débat. Les femmes peuvent-elles courir un marathon ? Catherine ne veut plus être juste une athlète. Elle devient une militante. Elle milite pour des instances sportives, organise des courses, donne des conférences. En 1972, après cinq ans de lobbying, le marathon de Boston s'ouvre officiellement aux femmes. Elle dira « Je pensais que courir me rendrait libre, mais ce jour-là, j'ai compris que courir pouvait rendre les autres libres aussi. » Elle va inspirer des générations de sportives à travers le monde. Catherine ne s'arrête jamais vraiment. En 2015, elle crée l'association 261 Fearless, un réseau mondial pour encourager les femmes à courir, s'émanciper, sortir de l'ombre. Le chiffre 261 devient un symbole, celui de toutes celles qu'on a voulu effacer et qui avancent quand même. De 161 fearless, c'est des groupes dont plus de 10 pays, des programmes d'accompagnement, des sessions de running, en confiance. Parce que courir, pour Catherine, c'est bien plus qu'un sport. C'est un acte de résistance. En 2017, 50 ans après sa première course, elle recourt le marathon de Boston. Elle a 70 ans, elle porte le même dossard. Mais cette fois, la foule l'applaudit. Sur la ligne d'arrivée, elle sourit et dit Ce n'est pas une revanche, c'est un nouveau départ. On ne peut pas courir et rester invisible à la fois, disait Catherine. Elle nous rappelle qu'une foulée peut devenir une révolution. Merci d'avoir écouté les icônes du jour. Catherine Switzer nous montre qu'il suffit parfois d'entrer dans la course pour faire tomber les barrières. Cet épisode t'a plu ? Alors abonne-toi, partage-le et mets 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et dis-moi en commentaire le nom d'une femme qu'on devrait tous et toutes connaître. A demain, pour une autre icône qui trace sa route, une foulée à la fois.

Chapters

  • Un dossard et un choc

    00:22

  • Une image qui fait le tour du monde

    01:52

  • Courir pour les autres

    02:38

  • La punchline à grandes foulées

    03:34

Description

🔥 On lui a dit que son corps ne tiendrait pas. Qu’elle n’était pas faite pour courir. Qu’un marathon, c’était une affaire d’hommes.
Elle a répondu… en s’élançant.


Dans cet épisode des Icônes du Jour, découvrez Kathrine Switzer, première femme officiellement inscrite au marathon de Boston, en 1967. À une époque où les femmes n’étaient pas les bienvenues sur les longues distances, elle brave les interdits, se fait agresser en pleine course… et continue, coûte que coûte.

Ce jour-là, elle ne fait pas que courir.
Elle ouvre la voie à des générations de sportives.
Militante infatigable pour l’accès des femmes au sport, elle fonde l’organisation 261 Fearless, devenue un réseau mondial d’émancipation par la course à pied.

Pourquoi ce dossard 261 est-il devenu un symbole féministe mondial ?
Comment une simple inscription a-t-elle déclenché un combat global pour l’égalité dans le sport ?
Et que reste-t-il aujourd’hui de cette image devenue virale, d’une femme qui court… qu’on tente d’arrêter… et qui ne cède pas ?


🎙️ Une plongée en moins de 5 minutes dans l’histoire d’une femme combattante, tenace, et inspirante,
qui a transformé une foulée en déclaration,
et la course en outil de liberté.


💌 Écris-moi en commentaire le nom d’une femme qu’on devrait toutes et tous connaître
et n’hésite pas à m’envoyer tes retours sur l’épisode ici.


📚 Sources :

• Kathrine Switzer, Marathon Woman: Running the Race to Revolutionize Women’s Sports, Da Capo Press, 2007.

261fearless.org – Site officiel de l’association.

• NPR Interview (2017) – "Kathrine Switzer On Running Boston 50 Years After Breaking The Gender Barrier"

• Boston Athletic Association Archives

• Smithsonian Magazine – “How Kathrine Switzer Changed Women’s Running Forever”

BBC FutureWhy women may be better at endurance than men(2020)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les Icones du jour, le podcast qui répare l'histoire une femme à la fois. Aujourd'hui, une femme a couru là où personne ne voulait d'elle. Voici Catherine Switzer, la première femme officielle à courir le marathon de Boston en 1967 et à changer les règles au passage. Dans les années 60, courir un marathon quand on est une femme... Impensable. On disait qu'elles étaient trop fragiles, que leur corps n'était pas fait pour l'endurance. Pire, certains médecins affirmaient que l'utérus pouvait tomber après trop d'efforts. Catherine Switzer, étudiante en journalisme à Syracuse, s'entraîne pourtant chaque jour. Son coach, d'abord réticent, finit par être bluffé. Elle court 20 kilomètres sans sourciler. Il lâche. Ok, tu peux le faire. Elle s'inscrit au Marathon de Boston en signant K.V. Switzer, comme elle le fait souvent pour ses articles. Elle reçoit un dossard, le 261, officiel. Le jour J, elle court, concentrée, calme. Mais au sixième kilomètre, un officiel bondit sur elle en hurlant « Rends ce dossard et dégage de ma course ! » Il tente de la faire tomber. Son petit ami s'interpose, la pousse en arrière. Catherine continue. Petit aparté, ce qui rend cette scène encore plus absurde avec le recul, c'est qu'aujourd'hui la science a montré que les femmes sont souvent plus endurantes que les hommes sur les longues distances. Leur capacité à brûler les graisses plus efficacement, à mieux résister à la douleur, le stress physiologique. Tout cela fait d'elles de formidables athlètes d'ultra-endurance. Ce que Catherine prouvait en courant bien avant que les études le confirment. La photo de l'agression fait la une des journaux. Une femme en pleine course harcelée. Une femme qui tient bon. Cette image fait basculer le débat. Les femmes peuvent-elles courir un marathon ? Catherine ne veut plus être juste une athlète. Elle devient une militante. Elle milite pour des instances sportives, organise des courses, donne des conférences. En 1972, après cinq ans de lobbying, le marathon de Boston s'ouvre officiellement aux femmes. Elle dira « Je pensais que courir me rendrait libre, mais ce jour-là, j'ai compris que courir pouvait rendre les autres libres aussi. » Elle va inspirer des générations de sportives à travers le monde. Catherine ne s'arrête jamais vraiment. En 2015, elle crée l'association 261 Fearless, un réseau mondial pour encourager les femmes à courir, s'émanciper, sortir de l'ombre. Le chiffre 261 devient un symbole, celui de toutes celles qu'on a voulu effacer et qui avancent quand même. De 161 fearless, c'est des groupes dont plus de 10 pays, des programmes d'accompagnement, des sessions de running, en confiance. Parce que courir, pour Catherine, c'est bien plus qu'un sport. C'est un acte de résistance. En 2017, 50 ans après sa première course, elle recourt le marathon de Boston. Elle a 70 ans, elle porte le même dossard. Mais cette fois, la foule l'applaudit. Sur la ligne d'arrivée, elle sourit et dit Ce n'est pas une revanche, c'est un nouveau départ. On ne peut pas courir et rester invisible à la fois, disait Catherine. Elle nous rappelle qu'une foulée peut devenir une révolution. Merci d'avoir écouté les icônes du jour. Catherine Switzer nous montre qu'il suffit parfois d'entrer dans la course pour faire tomber les barrières. Cet épisode t'a plu ? Alors abonne-toi, partage-le et mets 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et dis-moi en commentaire le nom d'une femme qu'on devrait tous et toutes connaître. A demain, pour une autre icône qui trace sa route, une foulée à la fois.

Chapters

  • Un dossard et un choc

    00:22

  • Une image qui fait le tour du monde

    01:52

  • Courir pour les autres

    02:38

  • La punchline à grandes foulées

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