Description

🔥 Elle a grandi à Aubervilliers, loin des projecteurs.
À 14 ans, elle entre dans un club de boxe — la seule fille du vestiaire.
Vingt ans plus tard, elle monte sur le podium olympique.

Dans cet épisode des Icônes du Jour, on part à la rencontre de Sarah Ourahmoune, boxeuse franco-algérienne, médaillée d’argent aux JO de Rio, 10 fois championne de France, mais aussi entrepreneure, mère, militante… et modèle de résilience.

À travers la boxe, elle s’est forgé une voix.
Contre les préjugés, le sexisme dans le sport, l’invisibilisation des athlètes racisées, elle a riposté — avec courage et lucidité.

Après sa carrière, elle crée Boxer Inside, un projet à fort impact social, et s’engage pour l’égalité des chances, l’inclusion, et l’éducation par le sport.

Elle intervient dans les entreprises, les écoles, les prisons.
Parce qu’elle le dit clairement : “Le ring, c’est la vie.”

Quels obstacles Sarah Ourahmoune a-t-elle dû franchir ?
Comment transforme-t-elle chaque coup reçu en force pour les autres ?
Et pourquoi son engagement fait-elle d’elle une figure majeure de la France d’aujourd’hui ?

🎙️ En moins de 5 minutes, découvre une femme forte, inspirante, et combattive,
qui a fait de ses gants… des outils pour ouvrir des portes.

💌 Écris-moi en commentaire le nom d’une femme qu’on devrait toutes et tous connaître et n’hésite pas à m’envoyer vos retours sur l’épisode ici.

📚 Sources

• France Culture – Portrait de Sarah Ourahmoune

• TEDx Talks – Sarah Ourahmoune : « Boxeuse et entrepreneur, même combat »

• Le Monde – Sarah Ourahmoune, championne sur et hors du ring

• Boxer Inside – site officiel

• INSEP – Interview carrière

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

• Speaker #0

  Bienvenue dans les icônes du jour, le podcast qui répare l'histoire, une femme à la fois. Aujourd'hui, on chausse les gants et on monte sur le ring. Voici Sarah O'Ramoun, boxeuse franco-algérienne, médaillée olympique, entrepreneur et championne de l'égalité des chances. Dans sa vie, elle a dû souvent se battre, mais pas seulement sur le ring. Sarah naît en 1982 à Sèvres, en banlieue parisienne. Elle grandit à Aubervilliers, une ville populaire où les modèles sont rares et les barrières nombreuses. À 14 ans, elle pousse la porte d'un club de boxe, par défi. Elle est la seule fille. On la regarde de travers, mais elle s'accroche. Année après année, coup après coup, elle progresse. Elle dit « La boxe m'a donné confiance en moi. Elle m'a appris à encaisser, mais aussi à riposter. » Et très vite, elle monte sur les podiums. Sarah Oramoun est l'une des boxeuses les plus titrées de France, championne du monde amateur en 2008, dix fois championne de France, et surtout en 2016, elle décroche l'argent aux Jeux Olympiques de Rio à 34 ans. C'est une consécration après... des années de doutes, de blessures et de préjugés. Parce que le sport féminin, et la boxe encore plus, reste des territoires minés. Sexisme, sous-médiatisation, inégalité de moyens. Elle devient alors une porte-voix des sportives, une figure engagée dans le débat public. Elle dit « On m'a souvent dit que ce n'était pas un sport pour une fille. Aujourd'hui, je vais dire à toutes les filles que rien ne leur est interdit. » Après Rio, Sarah raccroche les gants, mais pas pour l'engagement. Diplômée d'un master en communication, elle fonde Boxer Inside, une structure qui utilise la boxe comme outil de développement personnel. Elle intervient en entreprise, dans les écoles, dans les prisons, les quartiers. Pour elle, la boxe est un langage universel, un outil pour retrouver la confiance, canaliser sa colère, se projeter. Elle milite pour plus d'inclusion dans le sport et dans la société, et participe à des instances comme le Conseil national du sport ou Paris 2024. Femme, mère, entrepreneur, ancienne athlète de haut niveau, elle incarne la pluralité des identités possibles, surtout quand on est issu de quartiers populaires. Ce que Sarah Oramoun incarne aussi, c'est une France plurielle, forte et déterminée. Trop souvent, les parcours comme le sien sont invisibilisés. Mais elle prouve qu'avec de la détermination, du réseau, du mentorat, les jeunes, les filles, les minorités peuvent briller au plus haut niveau. Et que le sport peut devenir un ascenseur social si on décide collectivement de ne plus couper les câbles. Ma punchline favorite de Sarah Ouramoun ? Dans la boxe comme dans la vie, il ne s'agit pas d'éviter les coups. Il s'agit d'apprendre à encaisser, à rebondir et à avancer. Merci d'avoir écouté les Icones du jour. Sarah Ouramou nous montre qu'une femme peut être forte, sensible, engagée et championne du monde. Cet épisode t'a plu ? Alors abonne-toi, partage-le et mets 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et dis-moi en commentaire le nom d'une femme qu'on devrait tous et toutes connaître. A demain, pour une autre icône qui transforme chaque coup reçu en force pour les autres. Merci.