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Les Icônes du Jour

#7 Wangari Maathai – Biologiste kényane, Prix Nobel, elle a planté 51 millions d’arbre

#7 Wangari Maathai – Biologiste kényane, Prix Nobel, elle a planté 51 millions d’arbre

03min |12/08/2025
Play
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#7 Wangari Maathai – Biologiste kényane, Prix Nobel, elle a planté 51 millions d’arbre

#7 Wangari Maathai – Biologiste kényane, Prix Nobel, elle a planté 51 millions d’arbre

03min |12/08/2025
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Description

🔥 Wangari Maathai aura prouvé qu'un arbre peut changer le monde


Dans cet épisode des Icônes du Jour, on remonte aux racines d’une révolution douce mais puissante — celle d’une biologiste kényane devenue figure de l’écologie, des droits des femmes, et de la démocratie.

Première femme d’Afrique de l’Est à obtenir un doctorat, Wangari comprend très vite qu’au Kenya, protéger l’environnement, c’est aussi protéger les femmes rurales, premières touchées par la déforestation et la pauvreté.

En 1977, elle crée le Green Belt Movement : un mouvement de reforestation porté par les femmes, qui allie plantation d’arbres, formation, émancipation, et résistance au pouvoir autoritaire.

Arrestations, harcèlement, menaces : elle tient bon.
Et fait pousser plus de 51 millions d’arbres, des forêts de courage et d’espoir, à travers tout le pays.

Elle entre en politique, devient ministre, et surtout… première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la Paix, en 2004.

Wangari Maathai ne plantait pas seulement des arbres.

Elle semait l’idée que chaque petit geste peut faire basculer un système.

🌱 Pourquoi un arbre peut-il être un acte de rébellion ?
🌱 Comment l’écologie, le féminisme et la démocratie se rejoignent-ils ?
🌱 Et que peut-on apprendre de cette femme qui croyait à la force de la terre autant qu’à celle des mots ?


🎙️ En moins de 5 minutes, découvre l’histoire inspirante d’une pionnière verte,
qui a transformé chaque graine en résistance.


💌 Écris-moi le nom d’une femme que tu aimerais entendre dans ce podcast et n'hésite pas à m'envoyer tes retours ici


📚 Sources

Nobel Prize (biographie, faits, premier doctorat, Nobel paix 2004)

• Britannica (naissance, études USA, plantation arbres)

• Green Belt Movement site (fondation, chiffres arbres, séminaire civique)

Time/Nobel article (2001 arrestation, arbres plantés, siège parlementaire) 

• Goldman Prize (premiers nurseries, 51 millions d’arbres)

• Guardian & Reddit témoignages (arrestations, Karura Forest, mouvement vu comme subversion)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les Icones du jour, le podcast qui répare l'histoire une femme à la fois. Aujourd'hui, on parle de nature, de racines et de résistance. Voici Vangiri Matai, biologiste kenyan qui a transformé le geste le plus simple, planter un arbre, en une révolution écologique, politique et féministe. Vanguerie naît le 1er avril 1940 dans le district de Nehiri au Kenya, au cœur d'une famille paysanne. Elle grandit entourée de forêts luxuriantes qui peu à peu disparaissent sous les exploitants agricoles et la déforestation. Grâce au Kennedy Airlift, elle part étudier aux États-Unis, d'abord au Collège au Kansas, puis un master à l'Université de Pittsburgh en 1966. En 1971, elle obtient un doctorat en biologie de l'université de Nairobi, la première femme de l'Afrique de l'Est à y parvenir. De retour, elle réalise très vite ceci. Protéger l'environnement, c'est protéger les plus vulnérables, et notamment les femmes rurales, premières victimes de la destruction des forêts. En 1977, elle fonde le Green Belt Movement, sous l'égide du National Council of Women of Kenya, un mouvement de reforestation géré par des femmes. L'objectif ? Former des pépinières locales, planter pour lutter contre l'érosion, restaurer la biodiversité et redonner aux femmes autonomie et revenus. Bangary ne se contente pas de planter. Elle encadre, elle forme, elle organise des ateliers civiques pour expliquer que planter un arbre, c'est aussi demander plus de démocratie, de justice et de responsabilité politique. La réaction du pouvoir ne se fait pas attendre. Arrestations, encerclements, violences, notamment lors de manifestations contre la privatisation de la forêt de Kauroura en 1999. Elle rappellera « On m'a dit d'arrêter. J'ai répondu que je plantais juste des arbres. Ils ont vu une menace. J'ai compris que je tenais quelque chose. » À la fin de sa vie, Vangary et le GBM, le Green Belt Movement, comptent plus de 51 millions d'arbres plantés au Kenya. Son combat porte ses fruits. Elle devient députée en 2002 et récolte 98% des voix. Puis, elle est nommée ministre déléguée à l'environnement entre 2003 et 2005. En 2004, elle reçoit le prix Nobel de la paix, première femme africaine à l'obtenir, pour sa contribution à la démocratie, aux droits des femmes et au développement durable. Elle déclara lors de sa remise, « Ce n'est pas l'arbre qui compte, c'est ce que vous changez en vous en le plantant. » Toujours fidèle à ses racines, elle continue à enseigner l'importance de changer de l'intérieur. Ce sont les petites choses que chacun peut faire qui font la différence. Une graine, un geste, une idée. Vangari Matai les a fait pousser jusqu'à l'histoire. Merci d'avoir écouté les Icones du jour. Angeri Matai nous a appris que lutter pour le climat, c'est aussi lutter pour la justice. Et qu'on peut déclencher une révolution sans bruit, juste avec des racines solides et une volonté inébranlable. Cet épisode t'a plu ? Alors abonne-toi, partage-le et mets 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et dis-moi en commentaire le nom d'une femme qu'on devrait tous et toutes connaître. A demain, pour une autre icône qui a changé le monde, une pousse à la fonte.

Chapters

  • Les racines d’un engagement

    00:23

  • Planter pour se relever

    01:12

  • Une forêt de reconnaissance

    02:12

Description

🔥 Wangari Maathai aura prouvé qu'un arbre peut changer le monde


Dans cet épisode des Icônes du Jour, on remonte aux racines d’une révolution douce mais puissante — celle d’une biologiste kényane devenue figure de l’écologie, des droits des femmes, et de la démocratie.

Première femme d’Afrique de l’Est à obtenir un doctorat, Wangari comprend très vite qu’au Kenya, protéger l’environnement, c’est aussi protéger les femmes rurales, premières touchées par la déforestation et la pauvreté.

En 1977, elle crée le Green Belt Movement : un mouvement de reforestation porté par les femmes, qui allie plantation d’arbres, formation, émancipation, et résistance au pouvoir autoritaire.

Arrestations, harcèlement, menaces : elle tient bon.
Et fait pousser plus de 51 millions d’arbres, des forêts de courage et d’espoir, à travers tout le pays.

Elle entre en politique, devient ministre, et surtout… première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la Paix, en 2004.

Wangari Maathai ne plantait pas seulement des arbres.

Elle semait l’idée que chaque petit geste peut faire basculer un système.

🌱 Pourquoi un arbre peut-il être un acte de rébellion ?
🌱 Comment l’écologie, le féminisme et la démocratie se rejoignent-ils ?
🌱 Et que peut-on apprendre de cette femme qui croyait à la force de la terre autant qu’à celle des mots ?


🎙️ En moins de 5 minutes, découvre l’histoire inspirante d’une pionnière verte,
qui a transformé chaque graine en résistance.


💌 Écris-moi le nom d’une femme que tu aimerais entendre dans ce podcast et n'hésite pas à m'envoyer tes retours ici


📚 Sources

Nobel Prize (biographie, faits, premier doctorat, Nobel paix 2004)

• Britannica (naissance, études USA, plantation arbres)

• Green Belt Movement site (fondation, chiffres arbres, séminaire civique)

Time/Nobel article (2001 arrestation, arbres plantés, siège parlementaire) 

• Goldman Prize (premiers nurseries, 51 millions d’arbres)

• Guardian & Reddit témoignages (arrestations, Karura Forest, mouvement vu comme subversion)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les Icones du jour, le podcast qui répare l'histoire une femme à la fois. Aujourd'hui, on parle de nature, de racines et de résistance. Voici Vangiri Matai, biologiste kenyan qui a transformé le geste le plus simple, planter un arbre, en une révolution écologique, politique et féministe. Vanguerie naît le 1er avril 1940 dans le district de Nehiri au Kenya, au cœur d'une famille paysanne. Elle grandit entourée de forêts luxuriantes qui peu à peu disparaissent sous les exploitants agricoles et la déforestation. Grâce au Kennedy Airlift, elle part étudier aux États-Unis, d'abord au Collège au Kansas, puis un master à l'Université de Pittsburgh en 1966. En 1971, elle obtient un doctorat en biologie de l'université de Nairobi, la première femme de l'Afrique de l'Est à y parvenir. De retour, elle réalise très vite ceci. Protéger l'environnement, c'est protéger les plus vulnérables, et notamment les femmes rurales, premières victimes de la destruction des forêts. En 1977, elle fonde le Green Belt Movement, sous l'égide du National Council of Women of Kenya, un mouvement de reforestation géré par des femmes. L'objectif ? Former des pépinières locales, planter pour lutter contre l'érosion, restaurer la biodiversité et redonner aux femmes autonomie et revenus. Bangary ne se contente pas de planter. Elle encadre, elle forme, elle organise des ateliers civiques pour expliquer que planter un arbre, c'est aussi demander plus de démocratie, de justice et de responsabilité politique. La réaction du pouvoir ne se fait pas attendre. Arrestations, encerclements, violences, notamment lors de manifestations contre la privatisation de la forêt de Kauroura en 1999. Elle rappellera « On m'a dit d'arrêter. J'ai répondu que je plantais juste des arbres. Ils ont vu une menace. J'ai compris que je tenais quelque chose. » À la fin de sa vie, Vangary et le GBM, le Green Belt Movement, comptent plus de 51 millions d'arbres plantés au Kenya. Son combat porte ses fruits. Elle devient députée en 2002 et récolte 98% des voix. Puis, elle est nommée ministre déléguée à l'environnement entre 2003 et 2005. En 2004, elle reçoit le prix Nobel de la paix, première femme africaine à l'obtenir, pour sa contribution à la démocratie, aux droits des femmes et au développement durable. Elle déclara lors de sa remise, « Ce n'est pas l'arbre qui compte, c'est ce que vous changez en vous en le plantant. » Toujours fidèle à ses racines, elle continue à enseigner l'importance de changer de l'intérieur. Ce sont les petites choses que chacun peut faire qui font la différence. Une graine, un geste, une idée. Vangari Matai les a fait pousser jusqu'à l'histoire. Merci d'avoir écouté les Icones du jour. Angeri Matai nous a appris que lutter pour le climat, c'est aussi lutter pour la justice. Et qu'on peut déclencher une révolution sans bruit, juste avec des racines solides et une volonté inébranlable. Cet épisode t'a plu ? Alors abonne-toi, partage-le et mets 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et dis-moi en commentaire le nom d'une femme qu'on devrait tous et toutes connaître. A demain, pour une autre icône qui a changé le monde, une pousse à la fonte.

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    01:12

  • Une forêt de reconnaissance

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Dans cet épisode des Icônes du Jour, on remonte aux racines d’une révolution douce mais puissante — celle d’une biologiste kényane devenue figure de l’écologie, des droits des femmes, et de la démocratie.

Première femme d’Afrique de l’Est à obtenir un doctorat, Wangari comprend très vite qu’au Kenya, protéger l’environnement, c’est aussi protéger les femmes rurales, premières touchées par la déforestation et la pauvreté.

En 1977, elle crée le Green Belt Movement : un mouvement de reforestation porté par les femmes, qui allie plantation d’arbres, formation, émancipation, et résistance au pouvoir autoritaire.

Arrestations, harcèlement, menaces : elle tient bon.
Et fait pousser plus de 51 millions d’arbres, des forêts de courage et d’espoir, à travers tout le pays.

Elle entre en politique, devient ministre, et surtout… première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la Paix, en 2004.

Wangari Maathai ne plantait pas seulement des arbres.

Elle semait l’idée que chaque petit geste peut faire basculer un système.

🌱 Pourquoi un arbre peut-il être un acte de rébellion ?
🌱 Comment l’écologie, le féminisme et la démocratie se rejoignent-ils ?
🌱 Et que peut-on apprendre de cette femme qui croyait à la force de la terre autant qu’à celle des mots ?


🎙️ En moins de 5 minutes, découvre l’histoire inspirante d’une pionnière verte,
qui a transformé chaque graine en résistance.


💌 Écris-moi le nom d’une femme que tu aimerais entendre dans ce podcast et n'hésite pas à m'envoyer tes retours ici


📚 Sources

Nobel Prize (biographie, faits, premier doctorat, Nobel paix 2004)

• Britannica (naissance, études USA, plantation arbres)

• Green Belt Movement site (fondation, chiffres arbres, séminaire civique)

Time/Nobel article (2001 arrestation, arbres plantés, siège parlementaire) 

• Goldman Prize (premiers nurseries, 51 millions d’arbres)

• Guardian & Reddit témoignages (arrestations, Karura Forest, mouvement vu comme subversion)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les Icones du jour, le podcast qui répare l'histoire une femme à la fois. Aujourd'hui, on parle de nature, de racines et de résistance. Voici Vangiri Matai, biologiste kenyan qui a transformé le geste le plus simple, planter un arbre, en une révolution écologique, politique et féministe. Vanguerie naît le 1er avril 1940 dans le district de Nehiri au Kenya, au cœur d'une famille paysanne. Elle grandit entourée de forêts luxuriantes qui peu à peu disparaissent sous les exploitants agricoles et la déforestation. Grâce au Kennedy Airlift, elle part étudier aux États-Unis, d'abord au Collège au Kansas, puis un master à l'Université de Pittsburgh en 1966. En 1971, elle obtient un doctorat en biologie de l'université de Nairobi, la première femme de l'Afrique de l'Est à y parvenir. De retour, elle réalise très vite ceci. Protéger l'environnement, c'est protéger les plus vulnérables, et notamment les femmes rurales, premières victimes de la destruction des forêts. En 1977, elle fonde le Green Belt Movement, sous l'égide du National Council of Women of Kenya, un mouvement de reforestation géré par des femmes. L'objectif ? Former des pépinières locales, planter pour lutter contre l'érosion, restaurer la biodiversité et redonner aux femmes autonomie et revenus. Bangary ne se contente pas de planter. Elle encadre, elle forme, elle organise des ateliers civiques pour expliquer que planter un arbre, c'est aussi demander plus de démocratie, de justice et de responsabilité politique. La réaction du pouvoir ne se fait pas attendre. Arrestations, encerclements, violences, notamment lors de manifestations contre la privatisation de la forêt de Kauroura en 1999. Elle rappellera « On m'a dit d'arrêter. J'ai répondu que je plantais juste des arbres. Ils ont vu une menace. J'ai compris que je tenais quelque chose. » À la fin de sa vie, Vangary et le GBM, le Green Belt Movement, comptent plus de 51 millions d'arbres plantés au Kenya. Son combat porte ses fruits. Elle devient députée en 2002 et récolte 98% des voix. Puis, elle est nommée ministre déléguée à l'environnement entre 2003 et 2005. En 2004, elle reçoit le prix Nobel de la paix, première femme africaine à l'obtenir, pour sa contribution à la démocratie, aux droits des femmes et au développement durable. Elle déclara lors de sa remise, « Ce n'est pas l'arbre qui compte, c'est ce que vous changez en vous en le plantant. » Toujours fidèle à ses racines, elle continue à enseigner l'importance de changer de l'intérieur. Ce sont les petites choses que chacun peut faire qui font la différence. Une graine, un geste, une idée. Vangari Matai les a fait pousser jusqu'à l'histoire. Merci d'avoir écouté les Icones du jour. Angeri Matai nous a appris que lutter pour le climat, c'est aussi lutter pour la justice. Et qu'on peut déclencher une révolution sans bruit, juste avec des racines solides et une volonté inébranlable. Cet épisode t'a plu ? Alors abonne-toi, partage-le et mets 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et dis-moi en commentaire le nom d'une femme qu'on devrait tous et toutes connaître. A demain, pour une autre icône qui a changé le monde, une pousse à la fonte.

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  • Les racines d’un engagement

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  • Planter pour se relever

    01:12

  • Une forêt de reconnaissance

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🔥 Wangari Maathai aura prouvé qu'un arbre peut changer le monde


Dans cet épisode des Icônes du Jour, on remonte aux racines d’une révolution douce mais puissante — celle d’une biologiste kényane devenue figure de l’écologie, des droits des femmes, et de la démocratie.

Première femme d’Afrique de l’Est à obtenir un doctorat, Wangari comprend très vite qu’au Kenya, protéger l’environnement, c’est aussi protéger les femmes rurales, premières touchées par la déforestation et la pauvreté.

En 1977, elle crée le Green Belt Movement : un mouvement de reforestation porté par les femmes, qui allie plantation d’arbres, formation, émancipation, et résistance au pouvoir autoritaire.

Arrestations, harcèlement, menaces : elle tient bon.
Et fait pousser plus de 51 millions d’arbres, des forêts de courage et d’espoir, à travers tout le pays.

Elle entre en politique, devient ministre, et surtout… première femme africaine à recevoir le Prix Nobel de la Paix, en 2004.

Wangari Maathai ne plantait pas seulement des arbres.

Elle semait l’idée que chaque petit geste peut faire basculer un système.

🌱 Pourquoi un arbre peut-il être un acte de rébellion ?
🌱 Comment l’écologie, le féminisme et la démocratie se rejoignent-ils ?
🌱 Et que peut-on apprendre de cette femme qui croyait à la force de la terre autant qu’à celle des mots ?


🎙️ En moins de 5 minutes, découvre l’histoire inspirante d’une pionnière verte,
qui a transformé chaque graine en résistance.


💌 Écris-moi le nom d’une femme que tu aimerais entendre dans ce podcast et n'hésite pas à m'envoyer tes retours ici


📚 Sources

Nobel Prize (biographie, faits, premier doctorat, Nobel paix 2004)

• Britannica (naissance, études USA, plantation arbres)

• Green Belt Movement site (fondation, chiffres arbres, séminaire civique)

Time/Nobel article (2001 arrestation, arbres plantés, siège parlementaire) 

• Goldman Prize (premiers nurseries, 51 millions d’arbres)

• Guardian & Reddit témoignages (arrestations, Karura Forest, mouvement vu comme subversion)


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue dans les Icones du jour, le podcast qui répare l'histoire une femme à la fois. Aujourd'hui, on parle de nature, de racines et de résistance. Voici Vangiri Matai, biologiste kenyan qui a transformé le geste le plus simple, planter un arbre, en une révolution écologique, politique et féministe. Vanguerie naît le 1er avril 1940 dans le district de Nehiri au Kenya, au cœur d'une famille paysanne. Elle grandit entourée de forêts luxuriantes qui peu à peu disparaissent sous les exploitants agricoles et la déforestation. Grâce au Kennedy Airlift, elle part étudier aux États-Unis, d'abord au Collège au Kansas, puis un master à l'Université de Pittsburgh en 1966. En 1971, elle obtient un doctorat en biologie de l'université de Nairobi, la première femme de l'Afrique de l'Est à y parvenir. De retour, elle réalise très vite ceci. Protéger l'environnement, c'est protéger les plus vulnérables, et notamment les femmes rurales, premières victimes de la destruction des forêts. En 1977, elle fonde le Green Belt Movement, sous l'égide du National Council of Women of Kenya, un mouvement de reforestation géré par des femmes. L'objectif ? Former des pépinières locales, planter pour lutter contre l'érosion, restaurer la biodiversité et redonner aux femmes autonomie et revenus. Bangary ne se contente pas de planter. Elle encadre, elle forme, elle organise des ateliers civiques pour expliquer que planter un arbre, c'est aussi demander plus de démocratie, de justice et de responsabilité politique. La réaction du pouvoir ne se fait pas attendre. Arrestations, encerclements, violences, notamment lors de manifestations contre la privatisation de la forêt de Kauroura en 1999. Elle rappellera « On m'a dit d'arrêter. J'ai répondu que je plantais juste des arbres. Ils ont vu une menace. J'ai compris que je tenais quelque chose. » À la fin de sa vie, Vangary et le GBM, le Green Belt Movement, comptent plus de 51 millions d'arbres plantés au Kenya. Son combat porte ses fruits. Elle devient députée en 2002 et récolte 98% des voix. Puis, elle est nommée ministre déléguée à l'environnement entre 2003 et 2005. En 2004, elle reçoit le prix Nobel de la paix, première femme africaine à l'obtenir, pour sa contribution à la démocratie, aux droits des femmes et au développement durable. Elle déclara lors de sa remise, « Ce n'est pas l'arbre qui compte, c'est ce que vous changez en vous en le plantant. » Toujours fidèle à ses racines, elle continue à enseigner l'importance de changer de l'intérieur. Ce sont les petites choses que chacun peut faire qui font la différence. Une graine, un geste, une idée. Vangari Matai les a fait pousser jusqu'à l'histoire. Merci d'avoir écouté les Icones du jour. Angeri Matai nous a appris que lutter pour le climat, c'est aussi lutter pour la justice. Et qu'on peut déclencher une révolution sans bruit, juste avec des racines solides et une volonté inébranlable. Cet épisode t'a plu ? Alors abonne-toi, partage-le et mets 5 étoiles sur ta plateforme d'écoute préférée. Et dis-moi en commentaire le nom d'une femme qu'on devrait tous et toutes connaître. A demain, pour une autre icône qui a changé le monde, une pousse à la fonte.

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  • Une forêt de reconnaissance

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