- Speaker #0
Salut Patrick !
- Speaker #1
Hello ! Comment vas-tu ?
- Speaker #0
Bien et toi ?
- Speaker #1
Super ! Je suis ravi d'être à la caméra et au micro pour parler avec toi.
- Speaker #0
Ce que j'allais dire, c'est que d'habitude, c'est plutôt toi qui fais les interviews. Donc avec ton podcast, je ne perds jamais. Je vais te laisser te présenter.
- Speaker #1
Allez, l'exercice de style, tu sais que personne n'aime trop parce que c'est jamais comme te présenter. Patrick, Patrick de Carvalho. Alors effectivement, je suis un homme, jusqu'à preuve du contraire, c'est le cas. Papa, papa, mari, voilà, j'ai trois enfants. Je suis un entrepreneur également et depuis très longtemps et je dirais même depuis toujours puisque j'ai 50 ans et dont 26 ans d'entrepreneuriat. Donc, ça commence à faire un petit peu.
- Speaker #0
Avec des hauts débats ?
- Speaker #1
Avec des hauts débats, évidemment. Ce qu'on appelle le roller coaster. Alors là, si on aime le manège et on aime les sensations fortes, devenez entrepreneur, vous allez être servi. C'est clair.
- Speaker #0
D'ailleurs, une première boîte, si ma mémoire est bonne, qui ne s'est pas forcément hyper bien passée, parce que tu étais assez précurseur.
- Speaker #1
Oui, tout à fait. C'est d'ailleurs à ce moment-là où nous-mêmes, tous les deux, on s'est rencontrés. On a eu la chance de voir l'arrivée de l'Internet et de l'Internet mobile avec le joke, le private joke qui est que c'est l'année de l'Internet mobile tous les ans. C'était l'Internet mobile et j'ai fait partie avec un associé que j'avais rencontré chez Orange, la grande époque. on a monté une des premières, si ce n'est la première agence de marketing et de développement mobile en France. Et effectivement, sur cette boîte-là, on a eu un gros crash, on va dire ça comme ça, parce qu'on a eu un conflit d'associés assez grave, puisque ça a tout simplement mis la boîte par terre. Et donc, ce sont des étapes qu'on rencontre qui sont assez difficiles à vivre.
- Speaker #0
Tu nous parles un peu de ton parcours avant tes études. Qu'est-ce qui t'a amené à découvrir Internet ?
- Speaker #1
Oui, écoute, alors moi, toujours un peu geek, donc fan de tout ce qui est informatique, mais pas plus que ça. Plutôt, moi, le côté les automatismes, à tel point que, en fait, dès mon jeune âge, dès que j'étais au lycée, j'ai voulu faire de la domotique. Donc, tu vois, c'est très particulier. J'ai fait une filière scientifique technique de bac et tout ça. Et puis après, j'ai fait un BTS parce que j'étais attiré par l'opérationnel terrain. C'est-à-dire que moi, je suis quelqu'un qui suis vraiment dans l'action. Évidemment, j'avais envie d'aller très vite travailler, gagner mon premier argent, etc. Donc, le BTS m'allait bien. Et puis, je me suis pris un retour de flamme, clairement, puisque je me suis retrouvé avec mon diplôme en poche, super, mon premier job. Et là, retournement de situation, parce que quand tu es Bac plus 2, évidemment, tu travailles pour les autres, avec un niveau hiérarchique qui était assez costaud, que je n'ai pas super bien supporté, il faut dire ce qu'il y a. Et donc, j'ai stoppé. Il n'y avait pas la capacité à passer un Bac plus 5 en domotique. ça n'existait pas et donc j'ai laissé tomber j'ai dû faire mon service militaire parce que c'était obligatoire à l'époque voilà je suis parti 12 mois 12 mois un an de service militaire et en fait j'ai bifurqué complètement et écoute j'étais pas pas mauvais à l'époque déjà assez créatif sur l'écriture etc et donc moi j'ai basculé en marketing j'étais fan de pub tu vois je voyais je voyais la pub la communication tout ça et j'ai basculé là dedans basculer là dedans j'ai fait donc un cycle en communication marketing plus 4 cette fois-ci. Et puis là, pour le coup, j'ai débarqué dans l'univers de l'Internet par tout simplement le stage de fin d'études. J'ai eu la chance de faire un stage de fin d'études. C'était dans une centrale d'achat d'espace publicitaire, comme on appelle ça. On achète de la pub dans les différents médias. Et là, on le crée. C'est ça, une régie publicitaire. Donc, on achète les spots télé, les radios, presse, etc. Et à l'époque, le média qui se lançait, c'était Internet. Donc, si tu veux, ça, ça a été pour moi fabuleux. J'ai plongé là-dedans, j'ai fait vraiment partie des pionniers puisque j'ai découvert le sujet de l'Internet en achetant de la pub sur les sites portails à l'époque, donc les Yahoo, tu vois, tous ces grands sites web de l'époque. Donc, c'est comme ça que j'ai déboulé sur Internet, puis je n'ai plus jamais, si tu veux, quitté ce secteur.
- Speaker #0
Tu nous parles du coup de tes expériences entrepreneuriales derrière ?
- Speaker #1
Ouais, en fait, écoute, pourquoi je suis devenu entrepreneur ? C'est petite revanche sur la destinée. Fin de stage, moi, j'étais, si tu veux, fraîchement diplômé et persuadé que j'allais être embauché tout simplement dans la boîte pour qui je travaillais. Et premier retour de flamme, premier couac, eh bien, à l'époque, ces grandes boîtes de communication, fonctionne avec, ce n'est pas une légende, des armées de stagiaires. Et donc, on me dit, Patrick, tu es gentil. Mais en fait, non, on ne va pas te prendre, tu n'auras pas de poste. Et donc là, j'ai monté ma première startup, tout simplement. J'étais tellement piqué au vif de ne pas être pris que je me suis dit, bon, allez, je suis tombé sur une personne. qui ne connaissait rien du tout au web, aux technos, etc., qui était quelqu'un du monde de la presse et qui voulait se lancer sur un concept innovant de la presse sur Internet. D'ailleurs, on parle de ça il y a très longtemps, en 1998. Donc, c'est bien avant les solutions qu'on connaît maintenant. Et en fait, je vais prendre l'opportunité à bras-le-corps et donc je deviens en gros sur le papier directeur général. Tu vois, à 24 ans, tu es tout guilleret. Et puis, je vais, si tu veux, tout simplement mettre sur pied la totalité de ce qu'on peut imaginer d'un point de vue site web. Donc, tu vois, l'hébergement, le design du site, etc. On va monter une startup qui s'est appelée PlanetPress.com. Et ça consistait, si tu veux, à délivrer toute la presse magazine française sur Internet à travers de l'achat au numéro ou de la vente d'abonnement, tout simplement. souvent d'ailleurs un petit clin d'oeil je dis que c'était l'ancêtre du dropshipping tu vois pourquoi parce que quand tu voulais t'abonner à un magazine en fait il n'y avait pas de stock tu vois ce que je veux dire moi je me contentais de récupérer l'adresse et de dire bah tiens il faut envoyer un abonnement à François Joseph à tel endroit à telle adresse et voilà et donc moi je me contentais d'envoyer des adresses et des aux éditeurs et puis par contre la marge était super parce que on on retenait entre 40 et 60 % du prix de l'abonnement. Et ça, c'était quand même magnifique. Donc, tu vois, ça a été première startup, première société. Puis, je n'ai plus jamais quitté le monde de l'entrepreneuriat à part le crash qui est arrivé juste après de cette boîte-là. Et là, j'ai dû faire deux ans de salarié pour remettre un peu de beurre dans les épilards. Voilà, tu vois.
- Speaker #0
Derrière le jump vers l'Internet mobile,
- Speaker #1
comment tu identifies cette opportunité ? Après le crash de la première startup, j'ai déjà vécu un moment au niveau moral qui était très compliqué. Toi aussi, tu as vécu ce genre d'expérience. C'est très difficile de se retrouver derrière des bureaux où tu cherches un job et où tu as des jeunes freluquets, comme je les appelle, qui n'ont pas bougé leur cul de leur chaise et qui sont là en train de te... te tailler un costard sur « racontez-moi votre expérience, qu'est-ce que vous avez fait ? » Et là, je le prenais super mal à ce niveau-là. Et finalement, j'ai fini par être repéré par une SS2I. On appelle ça une ESN aujourd'hui parce qu'évidemment, si tu veux, sur le milieu de l'Internet, il y a très peu d'experts à l'époque, très peu de connaissances. Donc moi, je ne suis pas technique sur le papier. Moi, je ne suis pas ingénieur, je ne sais pas coder, je ne sais pas développer. Par contre, évidemment, j'ai allié le marketing, le produit avec les technologies, avec l'Internet. Je vais être, si tu veux, repéré, recruté comme consultant, tout simplement. Je vais être envoyé en mission. À l'époque, on part en mission chez le client. Moi, je vais avoir la chance de débarquer chez Orange, Orange France. C'est magique, si tu veux. C'est là où je mets un pied dans ce qu'on va appeler l'Internet mobile. On est sur le lancement de la marque. orange en France qui a été racheté par France Télécom. Donc ça, c'est assez génial. On est en mars 2001. Je ne sais pas si tu imagines, c'est vraiment les balbutiements. Et en fait, le portail orange, comme on l'a appelé, la marque orange, se lance en juin 2001. Donc moi, je débarque en mars et on a à produire tous les services, toutes les pages, tous les sites. À l'époque, on est en WAP. On est dans le fameux WAP. le Wireless Application Protocol. Donc, c'est du noir et blanc, des petits écrans avec 14 caractères par ligne. Donc, ça, c'est pour le souvenir de ce qui était. Et donc, c'est comme ça que je vais débarquer dans l'Internet mobile et donc, je vais avoir une chance inouïe. Ça va être de concevoir et de participer à l'ensemble des services qu'on peut connaître aujourd'hui. C'est-à-dire qu'on invente la VOD sur mobile, les services d'actualité. les résultats du loto, ça a l'air tout con, mais on est sur des technologies qui évoluent, le WAP se transforme en XHTML, tu vois. Et donc, ça, c'est assez génial. On se retrouve à devoir gérer des contenus textes, photos, vidéos sur une gamme de terminaux mobiles qui ont tous des écrans différents. D'ailleurs, c'est toi ici qui va débarquer avec les tests. Il y a ce qu'on appelle des cellules de tests. C'est la folie parce que quand tu dois t'éteindre un contenu, tu dois t'assurer qu'il tourne sur tous les mobiles. Donc, c'est vraiment la folie. Et puis, en fait, ce qui va se passer, c'est que je vais vivre. l'arrivée de l'iPhone parce que les gens ont peut-être oublié, mais en fait, Orange va avoir l'exclusivité de la commercialisation et du lancement de l'iPhone en France. Donc, ils passent un deal avec Apple. Les autres opérateurs n'ont pas l'iPhone, c'est que Orange qui l'a. Et donc, ça, ça va être magique. L'iPhone, c'est lancement en 2007, juin 2007. Et en fait, tu as l'Apple Store qui va débarquer un an après, été 2008. Donc, c'est à ce moment-là, si tu veux, que quand je suis chez Orange et que je vois tout ce qu'on arrive à faire déjà à l'époque sur du web, du XHTML, où moi, je me dis, homme de marketing, tu vois, je me dis non, en fait, ce n'est pas possible. L'Internet, avec un grand I, il ne va pas pouvoir continuer à être des écrans d'ordinateur de 15 pouces. Ce n'est pas possible, je n'y crois pas. Parce que moi, déjà à l'époque, je suis… bluffé par le fait que j'achète mon petit billet de cinéma avec Allociné dans un truc sur un téléphone. Et donc, je crois ici mon futur associé chez Orange. Lui, il est tech, c'est Pascal Roche. Et puis, je lui dis, écoute, on est chez Orange, on est dans ce qui se fait de mieux. On a des moyens financiers, humains, techniques qui sont phénoménaux. Et en fait, je lui dis, mais moi, dans la vraie vie, je croise des entreprises qui sont les hôtels, la banque, toutes les entreprises. Et je lui dis, écoute, c'est comme si à l'extérieur, en fait, ils veulent aller sur Mars, mais ils n'ont même pas commencé à construire le pas de tir de la fusée. Alors que nous, chez l'opérateur télécom, on a tout, on sait tout faire. On a les tuyaux, les contenus, la techno, etc. Et je lui dis, on devrait, tu vois, il est entrepreneur dans l'âme aussi, il est consultant pour Orange également. avec sa propre boîte et donc il me dit écoute ouais banco moi je dis on devrait monter une agence tu vois une agence de conseil de dev mobile pour le pour le marché en fait pour les gens qui ne sont pas des opérateurs télécom et donc banco et ça va être là qu'on va créer tu vois cette initiative et c'est ma deuxième boîte donc je repars je repars au charbon je repars à entrepreneurs tu vois et je vais monter cette deuxième boîte qui va être dans l'Internet mobile et ce qu'on va appeler, tu le sais bien, le multicanal. Ça ne va pas rester mobile bien longtemps. Il va falloir délivrer les services sur Web, sur mobile, sur tablette, etc. Donc, on va monter l'agence. Une des premières, une des toutes premières. Je pense qu'on doit être la deux ou troisième agence en France qui s'est créée sur le mobile. C'était en 2006, même avant les applis. Parce qu'après, il y a les applis qui vont arriver et qui vont être phénoménales. Mais même avant les applis, on monte une agence vraiment mobile et on va avoir des faits d'armes assez importants. Puisque par exemple, on va porter les enchères de Nouvelles Frontières, qui était un voyagiste, on va les porter sur mobile avec ce qu'on appelle des auctions. C'est vraiment les enchères qui étaient jusqu'à présent tous les jeudis sur ordinateur. Et donc, tu avais des armées de gens qui étaient là en train de surveiller, tu vois, les voyages et tout ça. Et en fait, on va mettre ça sur mobile avec évidemment une vraie révolution parce que désormais, tu peux faire ça en te baladant dans la rue partout, directement relié à ton mobile et ça, ça va être assez magique. Après, évidemment, les applis, l'iPhone va arriver, les applis vont arriver. Et là, nous, on va, si tu veux, migrer technologie et on va être les premiers à savoir faire des développements d'applications mobiles. Donc, ça va donner évidemment une ruée. C'est la ruée vers l'ouest. Toutes les marques, toutes les entreprises veulent avoir leur appli dans l'Apple Store. Et donc là, ça va être une croissance phénoménale. Tu vois, le track record, on est 17 ans après. 20 ans après, on a dans les 550 applications mobiles développées. Ça commence à faire un peu. Ça va être un petit catalogue. Ça va être magique. Ça va être vraiment une expérience assez folle. Mais malheureusement, comme on l'a dit tout à l'heure, je vais prendre un camion de 33 tonnes dans la tronche avec ce conflit d'associés qui va vraiment foutre par terre ce truc.
- Speaker #0
Comment vous êtes sorti du conflit d'associés ?
- Speaker #1
Écoute, ça a été super compliqué. Je ne dirais pas que la sortie est une belle sortie. Ça va durer quasiment huit ans. C'est phénoménal, c'est énormément lourd, sachant que les associés étaient ce qu'on appelle des actionnaires. Donc, on n'a pas pu évidemment les sortir de l'actionnariat parce que les parts, c'est les parts, elles sont à eux. Donc, en fait, ça a été très compliqué. On a dû tout simplement assécher la structure, c'est-à-dire qu'on a stoppé. Tout le new business, on a arrêté, moi j'ai complètement arrêté de faire de la prospection commerciale et de traiter des nouveaux clients. On a laissé mourir, si tu veux, la structure avec les clients qui étaient existants. Et pourquoi on n'a pas pu la fermer, la céder, la mettre en cessation de paiement ou en liquidation ? C'est qu'on avait des engagements à l'intérieur qui étaient pris avec des prêts d'honneur et des choses à long terme, parce qu'on était parti s'installer en Chine. et qu'on avait ce qu'on appelle des prêts Ausha. À l'époque, ça s'appelait la Ausha. Maintenant, ça a changé.
- Speaker #0
C'est BPI maintenant aujourd'hui.
- Speaker #1
Oui, c'est ça. Donc, avant, on était avec la Ausha. Donc, on avait eu des investissements pour aller s'installer en Chine, pour aller faire rayonner l'économie française en Chine. Et donc, si tu veux, le problème, c'est que si on arrêtait, si on fermait la boîte, en gros, il fallait rembourser les sommes qu'on nous avait prêtées. Donc, ce n'était juste pas possible. Donc, on a dû maintenir, si tu veux, pendant huit ans. Et bien, cette structure-là, et en parallèle à cette structure-là, avec Pascal Roche qui est resté mon associé, qui était, je dirais, mon pote face aux deux autres, on a remonté d'autres sociétés, si tu veux, parallèles, avec une problématique que je ne souhaite à personne, qui consistait à générer deux ou trois fois le chiffre d'affaires qu'on faisait avant. Pourquoi ? Parce qu'il fallait alimenter les dettes. Tu vois ce que je veux dire ? Nous, on ne voulait pas être... en dette et on en avait. Donc, on a dû maintenir à zéro et à l'équilibre la structure sur laquelle on était en conflit et générer le chiffre d'affaires pour tout simplement vivre sur les autres structures. Pendant ce temps-là, j'avais Pascal qui était en Chine. Moi, je suis rentré de Chine en catastrophe pour gérer ça. J'avais Pascal qui était en Chine. Je ne te dis même pas au niveau moral dans quelle situation j'étais. C'était hyper difficile parce que tous les mois, je devais trouver du pognon. pour faire vivre Pascal avec sa famille en Chine et l'équipe qui était restée là-bas, à la prod. Donc ça, ça a été super compliqué. Et puis, écoute, on a fini par effacer toutes les dettes. Et à ce moment-là, on a fait ce qu'on appelle une liquidation à l'amiable. C'est-à-dire que c'était propre, il n'y avait plus de dette, on avait fini de rembourser les prêts, la Ausha, etc. Donc on a dit, ça y est, on peut fermer. Donc on a fermé cette structure-là. Et pendant ces huit années-là, je ne te dis même pas le... conflit à couteau tiré qu'il y a eu avec les autres, que j'avais ce qu'on appelle une révocation ad nutum, donc c'est un peu du juridique, mais en gros, tu réunis les actionnaires, tu fais une assemblée extraordinaire, et la chance qu'on avait, c'est qu'on était sur quatre associés, Pascal et moi, on avait un peu plus de parts que les deux autres, et donc on a pu les révoquer de la gérance, on était dans un statut de société de type SARL, donc on les a révoqués de la gérance, et derrière, nous, on a plus rien communiquer sur ce qui se passait dans la structure et on a ensuite nous monté deux autres SAS à côté en parallèle pour faire continuer à faire ce qu'on faisait, c'est-à-dire nous, on a évolué un peu dans le métier, on était et on est toujours une agence de conseil et de développement numérique ou digital, on peut appeler ça comme ça, mais on a commencé à développer nos propres logiciels. cloud est arrivé, tu connais un peu les technologies, le cloud, le SaaS, Software as a Service, donc on a commencé à éditer des logiciels au départ pour des clients qui nous les passaient commandes et puis après on s'est dit, attends, bouge pas, ces services-là, ils sont vachement bien et donc on les a édités en nom propre. Donc on a sorti comme ça plusieurs logiciels et donc on peut considérer qu'on est devenu aussi un éditeur logiciel.
- Speaker #0
Vous avez du coup, dans les grands logiciels, tu en as annoncé ... certains que tu présentes sur LinkedIn. Est-ce que tu peux nous en parler un petit peu ?
- Speaker #1
Oui, écoute, ce qu'on a fait, c'est qu'on a fait des logiciels qui sont des logiciels que nous, on avait besoin en tant que PME. Donc en fait, on a fait quoi ? Nous, étant une agence de gestion de projet, gestion de tâche, la première chose qu'on a fait, c'est qu'on a créé un logiciel de gestion de tâche, gestion de projet, parce qu'on n'était pas contents. Pas être contents, ça veut dire être mécontents. Donc on était mécontents de ce qu'on avait à notre portée. Il y avait différents logiciels, dont Slack à l'époque déjà. Et donc, on va prendre deux trucs qui sont hyper importants pour nous. C'est Mantis Bug Tracker. C'est un truc qui sert à suivre les bugs.
- Speaker #0
Je connais très bien cet outil.
- Speaker #1
Tu connais ça ? Il y a une espèce de montre religieuse en symbole, en logo. Donc, Mantis Bug Tracker qui est un truc super, mais j'avoue, un truc un peu à la Skoda, l'ADA, tu vois, avec une ergonomie pas top. très compliqué à utiliser pour des métiers marketing parce que nous une des problématiques qu'on avait c'est que nos clients n'étaient pas les gens de la tech c'était pas des directeurs techniques n'étaient pas des équipes tech nous c'était nos clients c'était les directions générales direction marketing direction commerciale et donc évidemment leur mettre un outil de gestion de tickets hyper rébarbative dans les pattes ça passait pas vraiment donc donc on a créé à ce moment là un truc qu'on a appelé smank S M A N C K pourquoi parce que c'est la contraction de slack que tout le monde connaît a priori, qui est une messagerie de gestion de tas, gestion de projet. Et puis, Mantis. Donc, Slack et Mantis, on a réuni les deux. Et ça a fait ce manque. Et on a lancé cet outil qu'on a utilisé, évidemment, nous, pour tous nos projets en interne et qu'on a mis dans les mains de nos clients. Puis, à ce moment-là, on a commencé à se rendre compte que les entreprises, les PME, étaient effectivement dans le besoin d'un outil tout-en-un. qui réunit de la vue Kanban, de la vue tableau, du déplacement de petits tickets. Tu peux mettre des pièces jointes. On a carrément mis une interface de visio à l'intérieur. Donc, quand tu gères ton projet, tu peux déclencher une sorte de Skype. D'ailleurs, Skype va fermer en mai de cette année 2025. Donc, tu vois, voilà ce qu'on a fait. On a fait ce premier logiciel. Deuxième logiciel, c'est un truc qui s'appelle Pan. P-A-O-N. « Pan » , c'est pour faire le beau, tu vois, c'est « pan » comme l'oiseau. Pourquoi ? Parce que ça, c'est assez rigolo l'histoire. On rencontre en fait un client qui est « bouygues construction » , un petit acteur comme ça au coin de la rue. Et si tu veux, ils ont une problématique de présentation des propositions d'affaires. C'est-à-dire que c'est des gens qui évidemment sont dans le bâtiment, dans la construction. Ils répondent à des chantiers entre 5 et 120 millions d'euros de chantier, la division avec laquelle on travaille. Et ils nous disent, en gros, quand on doit répondre à un appel d'offres privé, public c'est différent, mais quand c'est sur un appel d'offres privé, on a évidemment beaucoup de problématiques d'une équipe très large de 20, 30, 40 personnes qui répondent, qui rédigent chacun dans son coin, dans des formats différents. On a les... partenaires qui doivent nous envoyer leur partie à eux. Je prends un exemple, Saint-Gobain qui va livrer les vitres du bâtiment. En gros, c'est l'équipe commerciale de Saint-Gobain qui va donner les éléments de rédaction à Bouygues pour qu'il fasse la propale. On se retrouve avec une problématique très complexe. Clairement, vous avez compris, il se retrouve avec des documents qu'ils mettent dans des classeurs. Souvent, c'est 8 classeurs de 150 pages chacune. C'est un bordel sans nom. Et en fait, ils nous disent qu'en gros, quand on a fini de récupérer tous les éléments papier, plan 3D, PDF, de tout, en gros, je vous le résume, ils se font une semaine de pizza coca nuit blanche avec deux ou trois assistantes qui se font ce qu'on appelle de la mise en page. Donc, ils se tapent des centaines d'heures de je mets au propre, je mets en gras, je mets en typo taille 14, taille 7, un an, fer sur terre. C'est un truc pas possible. Et donc, on va créer BAPAN, qui est plateforme d'appel d'offres numérique, P-A-O-N, qui va être un outil en no code, click and play, qui va leur permettre tout simplement à plusieurs connectés en ligne, 24-24, 7 jours sur 7, de produire en gros du slide, du slide internet. Et donc, du slide internet, finalement, c'est quoi ? C'est un site web, en fait. donc en fait sans le vouloir on va créer en fait un CMS un Content Management System ou service appelez ça comme vous voulez qui va permettre à des équipes commerciales marketing techniques sans aucune connaissance technique tu n'as pas besoin de connaître le HTML ou quoi que ce soit et bien tu vas mettre en page tout simplement voilà ce que tu as à raconter et donc c'est un outil qui va devenir un outil préféré par les équipes commerciales notamment qui si tu veux quand ils prospectent quand ils font de la relation client n'aiment pas du tout faire les devis et les slides. Ce qu'ils aiment, c'est aller au contact du client, faire les pitchs, etc. Mais après, se taper la propale, ce n'est pas franchement leur tasse de thé. Et là, ils vont se découvrir une capacité à être hyper autonome et à faire du beau, de la qualité, un truc. C'est cliquable, tu envoies 200 pages, tu t'en fous parce que c'est cliquable par un sommaire et en deux secondes, tu es au bon endroit, à la bonne page. C'est multimédia. Donc, en fait, les commerciaux se retrouvent à se dire, avec nos conseils, à dire « Ah, mais oui, mais en fait, je peux faire une petite vidéo face caméra pour parler à mon prospect et lui dire « Ah, ben voilà, cher monsieur, chère madame, voilà la proposition qu'on vous a faite, etc. » Et donc, ils s'éclatent à produire un document qui est un dossier d'affaires, une propale d'affaires en ligne envoyée sous la forme d'un site web privé. Et donc, ce qui est rigolo, c'est que ce truc-là qu'on va lancer en 2017 va… prendre son ampleur au moment de la Covid. Pourquoi ? Parce qu'évidemment, quand la Covid débarque, c'est la catastrophe. Les commerciaux ne peuvent plus aller en rendez-vous. Parce que, tu vois, toi qui es commercial, en tout cas qui as une fibre commerciale comme moi, on est très embêté parce que nous, ce qu'on aime, c'est être en face-à-face, aller en réunion, aller pitcher, aller défendre les dossiers, etc. Faire notre conseil et signer les clients. Et en fait, ce n'est plus possible. Et donc là, ça va être une… Waouh ! On ressort ce truc-là des cartons en se disant « Mais attends, on a produit ça pour Bouygues. » À l'époque, ça s'appelle Papand d'ailleurs. Et on va le renommer Pan. Si tu veux, on en fait une refonte intégrale parce que le code a un peu vieilli, 2017-2020. Et on va lancer donc Pan.app. Voilà, je fais de la pub. Pan.app sur le marché. Et ça devient une solution. de création de n'importe quel support de présentation. Parce que j'ai parlé d'un côté plaquette commerciale, enfin offre commerciale, mais en fait, tu peux faire un site web, vitrine, ta plaquette, un dossier de présentation, un dossier événement. Tu fais ce que tu veux, en fait. Fais un site web, et puis il est soit public, soit privé, et tu l'envoies à tes interlocuteurs. C'est cliquable. Tu as des statistiques d'ouverture de page, de lecture et tout. Donc, tu as plein de sujets qui permettent d'avoir une... traçabilité dans un document qui devient totalement interactif et qui signe en fait, c'est surtout ça qui est important, c'est qu'au moment du Covid, quand tu ne peux plus aller au rendez-vous, on se retrouve avec des taux de signature qui sont très importants, parce que les gens adorent, c'est-à-dire que c'est différenciant, ils reçoivent une propale, il y a la petite vidéo, il y a tous les contenus, il y a les annexes, elles sont téléchargeables, tu peux avoir les informations en PDF également, etc. Donc ils se retrouvent avec un petit dossier qui... peuvent prendre connaissance, tu vois, et puis c'est autre chose qu'un devis de 3 pages ou des slides PowerPoint, tu vois, tout pourri. Donc ça, ça va être l'autre soft, l'autre logiciel qu'on va lancer, tu vois. Et d'ailleurs, après, ça va nous amener à l'actuel projet maintenant. Au passage, on avait besoin de visio avec, si tu veux, pas de dépendance aux américains. Alors, je n'ai rien contre les Américains, quoique en ce moment, on peut se poser la question. Mais clairement, nous, on a une acuité, une conscience assez élevée de tout ce qui touche, tu sais, au fameux RGPD, le règlement général de la protection des données personnelles. Donc, la fameuse data, c'est des sujets qui sont complexes. Et donc, très vite, dans nos logiciels, nous, on va faire attention à où est-ce qu'on héberge nos données. Donc, en fait, on va stopper… On a eu à utiliser Microsoft Azure, Google Cloud, AWS d'Amazon, etc. Et puis, au moment où on se lance sur les logiciels, en fait, on devient tout français, franco-français. Et donc, on va passer intégralement sur du OVH, sur du Scaleway, qui appartient au groupe Iliad. Et donc, là, on ne fait plus rien d'hébergement ailleurs. Et donc, pareil pour les outils de visio. Mine de rien, avec le Covid, il y a beaucoup de visio. Donc, en fait, les gens te parlent de Zoom, Zoom ou Zoom, un peu de Teams maintenant. Et nous, ça nous embête pas mal parce que, mine de rien, c'est américain et que ta conversation est enregistrée à la caméra. Tu ne sais pas trop si elle n'est pas… Je veux dire, s'il y a écrit Comex de groupe total année 2025, bon, nous, on ne sait pas. on se pose des questions tu vois à se dire est-ce que finalement on est bien privé-privé quoi est-ce que les données sont privées ou à moitié privées voilà est-ce qu'il y a un petit coup de NSA qui se balade par ici par là on ne sait pas trop donc on lance un outil de visioconférence
- Speaker #0
parce qu'on en a besoin et donc on prend une plateforme open source et on rajoute une couche service une couche logiciel dessus et on lance go vidéo live tu vois joli nom go video live et donc c'est un outil de salle de classe tu vois c'est ça fait webinar ça fait salle de classe ça fait visioconférence tu peux l'enregistrer tout ça sur des serveurs donc bah ovh etc donc fait en france hébergé en france voilà donc ça c'est go vidéo live C'est, on va dire, le troisième SaaS logiciel qu'on a auprès des PME. Alors, toujours avec une approche, tu vois, évidemment, on ne fait pas ça pour des grands comptes qui sont équipés, qui ont des moyens financiers, technologiques, humains différents. Mais nous, étant une PME, on se rend bien compte que, tu vois, on est souvent les parents pauvres du numérique. On n'a pas nécessairement les moyens, on ne connaît pas trop les outils, etc. Donc, nous, on va vraiment créer cette boîte à outils. vraiment orienté PME, qui soit hyper fluide, efficace, avec une ergonomie qui fonctionne nickel, etc. Voilà, c'est vraiment notre credo.
- Speaker #1
Et du coup, ça vous amène où aujourd'hui ?
- Speaker #0
Si tu veux, ça nous amène à un sujet qui te plaît aussi, parce que je crois que tu l'observes avec beaucoup d'intérêt, c'est qu'il n'aura échappé à personne que octobre 2022. il y a un peu un big bang fin octobre 2022 il y a le lancement de ChatGPT 3.5 c'était 3.5 c'était 3 qui consiste à faire quoi ? à sortir des labos de recherche depuis 15 ans parce que ça n'a pas été inventé en octobre 2022 ça fait 15 ans voire même On peut même remonter à 30 ou 40 ans ou 50 ans sur les algos et les recherches d'intelligence artificielle. Mais en tout cas, ça sort au grand public fin octobre 2022. Et à partir de là, entre guillemets, tout va changer. Parce que notamment, la partie moteur de recherche va beaucoup évoluer. En ce moment, Google est très bousculé. Parce qu'évidemment, tu n'as pas seulement à travers Google que tu peux chercher des choses. Tu as des moteurs de recherche IA. qui ont débarqué, ChatGPT lui-même, Perplexity, Claude, etc., Mistral, le chat, les français, etc. Tous, ils ont une fonction web, recherche web, et donc ça change beaucoup de choses parce que ça veut dire désormais que si tu veux, quand tu as un site web ou un contenu sur le numérique, ta manière d'être identifié, trouvé, d'avoir ta réputation, etc., malheureusement, elle ne dépend plus autant qu'avant à 80, c'était jusqu'à 94%, d'accord ? 94% de la recherche mondiale, c'est Google, d'accord ? Jusqu'à présent, c'est en train de baisser, mais c'était quand même ça. Et en fait, on se rend compte d'un truc, c'est que faire du web, un site web seul, ce n'est plus suffisant. C'est très, très loin d'être suffisant. Désormais, tu as besoin de ce qu'on appelle de la fréquence de contenu, les fameux blogs, les fameux articles. Tout revient à la mode. La newsletter revient à la mode, le blog revient à la mode, alors que le blog, toi et moi… On avait des blogs persos dans les années 2000. Dès le début, j'avais des blogs et tout. Et là, tout ça revient à la mode. Pourquoi ? Parce qu'évidemment, les IA se nourrissent de contenus, notamment, elles sont entraînées sur des contenus. Et un site statique qui n'a pas bougé depuis cinq ans, c'est juste la mort. Ça ne sert à strictement à rien parce que vous n'avez pas de réputation, vous n'avez pas de savoir-faire, vous n'avez pas d'expertise, vous n'avez pas de visibilité. Donc, à ce moment-là, on se dit « Waouh ! Qu'est-ce qu'on sait faire ? » Nous, on sait faire des technos et du web et du mobile depuis des années. Et puis, évidemment, le contenu qui va avec, puisque quand on met en œuvre une appli ou un site web, il y a du contenu à l'intérieur. Moi, j'ai commencé le podcast en 2022. Et donc, si tu veux, j'ai tout poncé au sujet du podcast. Et donc, je me rends compte que le Medium Podcast, il est super. en intimité, en réputation, tu vois, pour une marque, pour une entreprise. Donc, je me dis, il y a quand même un truc à faire. Et il s'avère que, regarde, tout est lié. On se rend compte qu'à la maison, chez nous, on a une technologie qui est celle qu'on utilise pour pan, en fait, qui sert à faire quoi ? En click and play no code, du site web, hyper facilement. Et donc, on se dit, attends, bouge pas, on a tout ce qu'il faut pour lancer une offre. qui va permettre à tout un chacun d'avoir la capacité à créer un site web et surtout à mettre du contenu qui va avec. Et donc, quand on croise tout ça, l'outil de départ qu'on a, le CMS, notre savoir-faire sur les IA, sur la transformation digitale, la connaissance qu'on a de voir que c'est le contenu, la créateur économique qui compte désormais pour, si tu veux, te créer un aspect différenciant, on décide de lancer un challenge et de promettre la création d'un contenu et d'un site web en trois jours. En 72 heures chrono, tu vois. Donc, évidemment, en utilisant de la méthode, des process qu'on maîtrise évidemment sur le bout des doigts et en y ajoutant de l'expertise de contenu et de la vélocité. D'ailleurs, la société qui sous-tend tous ces projets, toutes ces marques-là, c'est Apps Velocity, qui porte bien son nom, qu'on a créé en 2012. Donc, en 2012, on crée Apps Velocity qui porte... tous ces produits, tous ces services. Et donc là, qu'est-ce qu'on fait ? Je te dis, avec 72 heures chrono, on a désormais une offre et un nouveau service qui nous éclate, qui consiste à créer effectivement un site web. Alors attention, ce n'est pas un Shopify, ce n'est pas un site de 120 pages, etc. C'est ce qu'on appelle un site vitrine, un site catalogue. Ça peut faire une vingtaine de pages. mais ce n'est pas un site d'e-commerce, par exemple, avec 5 000 produits. Mais par contre, c'est un site d'entreprise, d'indépendant, d'entrepreneur, de consultant indépendant. C'est un peu ça la cible. Les PME, notamment industrielles. Et surtout, le site seul ne sert à rien parce que nous, on prône et on y ajoute une newsletter, des articles récurrents à fréquence hebdomadaire. Et la même chose pour un podcast de marque et d'entreprise qui va te permettre de... prendre la parole et de renforcer ton expertise et puis ta réputation. Et donc, c'est ce package, soit à la carte, soit le tout, l'entreprise choisit ce dont elle a envie, qu'on met en œuvre et qui nous permet d'aller chercher tout simplement des leads. Parlons peu, parlons bien. De quoi on parle ? On parle que les entreprises ont besoin de clients et que les clients, les chercher, les trouver sur le web, il y a des techniques de outbound marketing. prospection emailing aller les chercher et puis il y a les techniques de in-band marketing qui consiste à faire venir à soi tu vois avoir de la visibilité et que les clients en fait quand ils viennent te contacter limite ils t'ont déjà choisi tu vois ils t'ont déjà vu ils t'ont déjà vu sur Google ils t'ont déjà vu dans des articles ils t'ont déjà vu dans des podcasts voilà t'as toute cette espèce de in-band marketing où en fait ils ont fait leur recherche et qu'on s'entende bien toi et moi on est des experts de la vente B2B aujourd'hui regardez quand vous, vous allez acheter une voiture, quand vous arrivez dans la concession, vous en savez plus que le vendeur sur la bagnole. Parce que sur Internet, vous avez tout réplugé, tout ce qu'il faut. Et donc, c'est pareil dans le B2B, en fait. Les acheteurs, aujourd'hui, clairement, ils n'attendent pas de vous rencontrer en rendez-vous pour se faire convaincre. Donc, pour faire ça, pour combler cette problématique et ce fonctionnement désormais de la vente B2B, ça consiste à ce que vous soyez absolument présent. irréprochable avec la présentation de la creator économie. Donc, délivrez votre expertise sous la forme de multimédia, multimédium. Donc, les articles, c'est un médium. La newsletter, c'est un médium. Le podcast, c'est un médium. Donc, c'est tout ça qu'on délivre dans cette offre 72 heures chrono avec une ambition qui aide à 4 ans de créer une des premières agences d'agents IA. Parce que le podcast, on le crée avec de l'IA. Les articles, on les crée avec de l'IA. Les agents IA, un support client, un petit chat message 24-24, 7 jours sur 7, tous ces sujets-là, on les fait avec de l'IA pour apporter évidemment de la valeur à la PME pour qu'elle transforme ses visiteurs en clients. Voilà ce qu'on fait actuellement.
- Speaker #1
Tu vois ça s'adresser à quel type de société et comment évoluer les choses ?
- Speaker #0
Alors, très clairement, nous, depuis le début, on est positionné, on l'a dit, sur les PME. Donc, clairement, on est vraiment David contre Goliath. Je considère que les grands comptes, ils ont des moyens financiers, humains, techniques qui sont… Et clairement, comme je le disais, ne nous trompons pas. les grandes boîtes, les Big Five, les cabinets de conseil, les McKinsey, Capgemini, etc. Ça fait des années qu'ils travaillent sur ces sujets-là. Donc, clairement, moi, je vois ça pour tout simplement les indépendants, les entrepreneurs, les consultants et les PME. Les petites PME, il y a petites et moyennes entreprises. Et en fait, eux, ces gens-là, ils ne sont pas outillés. Eux, ces gens-là, ils sont un peu perdus à la fois sur le plan stratégique, le plan intellectuel. Waouh, les IA, il n'y en a pas qu'une. C'est les IA. Comment ça bouleverse mes RH, ma production, ma com, mon marketing, tout. En fait, tous les pans. d'une entreprise vont être bousculés par les IA et clairement, une PME, ce n'est pas nécessairement par où dérouler la pelote de laine. Donc, c'est dans ce sens-là que nous, on leur dit écoutez, on vous met le pied à l'étrier. Pourquoi ? Parce que le contenu, c'est plus facile à comprendre. Comprendre que tu produis des articles, du podcast, une newsletter, etc. Tu passes par l'étape de créateur économie. Et ça t'emmène vers les agents IA, les agents intelligents qui vont répondre aux supports clients. Aujourd'hui, on travaille sur, par exemple, des agents conversationnels en langage naturel. Ça, c'est magique. Il y a beaucoup de clients qui se plaignent, qui disent « on ne me répond jamais, je débarque sur le site, je remplis un formulaire de contact, il ne se passe rien, etc. » Là, aujourd'hui, une PME comprend très vite que son niveau de satisfaction client va directement être impacté. par la capacité à délivrer ce petit agent IA qui va connaître les données de l'entreprise. Tu éduques cet agent avec les données de l'entreprise et cet agent va répondre à tous les visiteurs, tous les questionnements qu'il peut y avoir. Alors en B2B, ça peut être des données qui sont reliées au système, aux ERP, on appelle ça comme ça, des PME, et qui sont capables de dire à un moment donné... « Ok, la livraison, mon camion, il est à tel endroit. Tiens, envoyez un email automatiquement à tel agent, etc. » Donc, en fait, on est sur le mélange des agents IA avec des automatismes. L'automation, je n'ai pas le mot en français, mais en gros, des automatismes qui vont être capables de répondre et de délivrer les services. Donc ça, les PME, franchement, c'est eux qui en ont le plus besoin parce qu'ils n'ont pas nécessairement les moyens et les visions stratégiques pour y basculer. Avec le risque avéré, on le voit déjà nous depuis plusieurs années et mois, depuis 2022, ça bouge à une vitesse qui est inimaginable.
- Speaker #1
C'est la différence entre l'ère du mobile et l'ère actuelle de l'IA, c'est que le mobile s'était lancé par les startups, Internet était lancé par les startups, l'adoption était générée par des startups. L'IA, les grands groupes sont déjà présents. Les grands partenaires des groupes sont bien meilleurs que beaucoup de startups. C'est très difficile pour des petits acteurs d'aller récupérer les gros marchés. Du coup, autant s'adresser derrière ADPM. Je partage cette analyse stratégique.
- Speaker #0
Oui, d'ailleurs, François, on parle tous les deux. On est présents beaucoup sur LinkedIn. Et je sais que toi aussi, tu es, comme moi, un petit peu agacé par un sujet qui est tout le temps en surface et superficielle, de voir des petits indépendants te parler de l'IA, mais de manière grand public, en fait, pour des entreprises. Et en fait, ça, je veux dire, c'est... que de la surface. Franchement, c'est n'importe quoi. Tu ne peux pas te dire qu'une entreprise, même une PME, elle va fonctionner avec les 50 proutes gratuits pour faire je ne sais quoi. Ce n'est pas comme ça. Je veux dire, une IA, des IA dans une entreprise, c'est des sujets qui sont bien plus complexes que ça. La data, les serveurs, l'hébergement, le modèle de langage, où est-ce que partent les données, est-ce que tu installes un Mistral ? sur tes serveurs à toi et comment tu fais pour avoir des GPU, des puissances de calcul sans envoyer les données chez JetGPT ou autre. Et ce n'est pas simple parce que tu as des process d'entreprise, des process humains, les RH, les données, les ERP, les bases de données, les flux de données dynamiques. Et donc, ce n'est pas prompté. Ce n'est pas prompté de JetGPT qui va faire tourner une entreprise avec une IA.
- Speaker #1
On est d'accord.
- Speaker #0
Ce n'est pas ça du tout. Donc, c'est vrai que moi, je suis assez dérangé par ça. Et j'essaye de prendre la parole justement pour contrer un peu ce truc-là parce que ça fait beaucoup de mal au secteur. Certains chefs d'entreprise de PME, de P de PME, donc petits, peuvent penser à tort que l'IA, ça va, c'est facile. Je vais commencer par récupérer les promptes et je vais le mettre dans l'IA alors que si tu es une petite entreprise qui fabrique des chaussures, je ne sais pas où, au Portugal ou ailleurs, tes promptes, là, ils ne servent à que dalle. Ce n'est pas ça, implémenter une IA dans une entreprise.
- Speaker #1
donc c'est vrai que ça c'est un vrai sujet qui me un peu poil a gratté quoi tu parlais aussi et on en parlait un petit peu en off en préparation et on s'est arrêté à ce moment là dans nos discussions c'est l'expérience c'est que aujourd'hui comment tu vois en fait toi l'acquisition d'expérience par un jeune à l'ère de l'intelligence artificielle Parce qu'en fait, aujourd'hui, ce qui compte, ce n'est pas l'expérience, c'est plus que la capacité.
- Speaker #0
C'est un vrai sujet. Tu sais, on parle même de problématiques qui consistent à dire que les IA, elles sont en train de s'entraîner sur des contenus qui sont générés par IA.
- Speaker #1
Oui, les fameuses données synthétiques.
- Speaker #0
Donc, on se dit, attends, alors là, on a un problème, tu vois, on a un problème de sens critique, on a un problème de savoir. recevoir et traiter une information qui est générée par une IA. Moi, dans mon cercle proche, évidemment, j'accompagne mes enfants, qui pour le plus grand, il a 16 ans, mais je les accompagne. Et au début, j'ai vraiment insisté sur le sens critique, parce que, comme tous les jeunes, ils prennent plus ou moins pour parole d'évangile ce que l'IA leur donne. Tu vois, c'est-à-dire que c'est bon, ce qu'elle m'a donné comme réponse, c'est bon. Et donc, le phénomène, c'est très compliqué. Donc, ouais, moi, j'ai tendance à dire que ça pose beaucoup de problématiques et des problématiques qui vont augmenter en ampleur. Tu vois ce que je veux dire ? On peut se poser d'ailleurs des questions sur les sujets de l'éducation, le système d'éducation d'école universitaire ou autre, c'est une vraie problématique. On a des problématiques. qui s'enchaînent avec l'accès au monde du travail, l'accès aux revenus universels. C'est un vrai sujet parce que ça ne va pas aller en diminuant. On va avoir de l'IA qui s'intègre de plus en plus dans de la robotique, dans de la productivité, de la production, et dans des emplois et dans des jobs. Et donc là, tu te dis, ok, comment on fait ? Donc, dans ces cas-là, il n'y a pas photo depuis l'aube des temps. Il n'y a pas meilleure solution que mettre les mains dans le cambouis. C'est-à-dire que, tu vois, c'est pas théorique. C'est-à-dire que parfois, je vois passer justement toujours ces livres blancs, ces guides sur gna gna gna, comment faire ci, comment faire ça avec l'IA, et tu te rends compte que la plupart du temps, les personnes récupèrent ce livre blanc ou ces promptes et en fait, ne vont pas les faire, ne vont pas les utiliser. Ils se contentent de la théorie, ils se contentent de dire « Ah ouais, ça y est, je sais par cœur, vous racontez un prompt » . Est-ce que tu l'as utilisé ? Ouais, non, j'ai pas fait. Bah ouais, mais en fait, ça, c'est la pire erreur qu'il y a à faire. C'est-à-dire qu'aujourd'hui, il n'y a pas photo, personne. En fait, d'ailleurs, pour la petite histoire, petit clin d'œil sur les promptes. On nous a dit, désormais, il y a un nouveau métier, c'est celui de prompt engineer. Il faut savoir prompter. Mais en fait, aussi vite tu savais prompter, aussi vite ce métier-là, entre guillemets, ce n'est pas une expertise qui est pérenne et ça a déjà disparu. pourquoi il y a ChatGPT Voice qui est arrivé, d'accord ? Et donc, moi, qu'est-ce que je fais ? Eh bien, moi, aujourd'hui, j'utilise les IA à la voix. Je pars marcher, d'accord ? Je pars marcher et en fait, je ne suis pas en train de prompter, là. Je n'ai pas de savoir-faire en écriture. Alors bon, si j'en ai, mais je n'ai pas de savoir-faire. Tu vois ce que je veux dire ? Je n'utilise pas du tout l'écrit ou le clavier, non. Les interfaces aussi sont en train d'évoluer et en fait, finalement, si tu sais parler, si tu sais dialoguer avec une IA, tu peux obtenir des choses donc moi mon meilleur conseil là dessus par rapport à cette jeunesse qui se fait tailler des shorts appelons un chat un chat c'est elle même de plonger à bras le corps là dedans et tester faire essayer, l'utiliser, l'utiliser il n'y a pas de secret sans compter que après on parlait des entreprises évidemment tu peux avoir une expertise ou une expérience sur tel ou tel lien Pour autant, tu ne vas pas savoir avoir l'expérience sur comment on implémente une IA dans un système de recrutement RH pour une entreprise. Puisque tu as l'expertise de l'IA, mais tu n'as absolument pas la compétence ou l'expertise sur les RH. Donc, il faut distinguer l'IA dans le sens universel, dialoguer, obtenir des informations sur tout, et puis les IA appliquées. au sujet, le sujet de l'ARH, le sujet de la productivité, le sujet du transport, le sujet de la discipline du secteur d'activité. Comment t'appliques des IA dans une boulangerie, dans une usine, dans une entreprise de service ? Donc là, on a une vraie problématique et en fait, ça veut dire quoi ? Ça veut dire que tu dois continuer finalement à apprendre la discipline qui te... t'intéresse rh scientifique labo marketing communication cette discipline là il n'y a pas de secret il faut bien que tu tu l'apprennent et en parallèle à ça en duo et bien Aide-toi de l'IA, maîtrise bien les IA, les sujets de l'IA, parce que c'est ceux qui vont être, je dirais, parfaitement au fait de comment ça fonctionne et comment ça s'utilise, qui vont remporter, je dirais, la course. Entre quelqu'un qui est avec l'IA et quelqu'un qui est sans IA, laisse tomber. Je pense,
- Speaker #1
moi, ma vision, c'est que sur les prochaines années, on va revenir à une ère du compagnonnage.
- Speaker #0
Tout à fait, c'est une très belle idée.
- Speaker #1
Parce qu'en fait, un jeune aujourd'hui qui arrive sur le marché du travail, il y a cette problématique que tu expliques, mais en fait aujourd'hui si tu regardes, les statistiques parlent d'elles-mêmes, c'est 30% d'offres de stage en moins, 30% d'offres de junior en moins, on recherche de l'expertise. Donc en fait, pour arriver à acquérir cette expertise, un jeune diplômé par définition est en dehors du marché, comme aujourd'hui on a la même problématique avec les seniors, qui sont mis de côté. C'est les insiders qui ont le pouvoir. Pour maintenir les... Ma vision, c'est que pour maintenir les jeunes, on va devoir réinventer le compagnonage. L'alternance est une des façons, mais n'est pas suffisante. Les stages, ce n'est pas quelque chose de pérenne. Donc, si on n'est pas dans un co-apprentissage en permanence, ça va être problématique pour un jeune de se faire son expérience et du coup, d'arriver sur le marché du travail.
- Speaker #0
C'est ce que tu évoques là. déjà présent et déjà vrai. C'est une véritable problématique. Moi, le premier, je prends beaucoup moins, voire plus du tout de stagiaires et d'alternants par rapport aux années précédentes. C'est un vrai problème parce que sur les métiers que j'appelle les métiers de lettres et les métiers du chiffre, donc tout ce qui est marketing, communication, le marketing digital, etc. Les chiffres, la finance, etc. Aujourd'hui, franchement, tu peux obtenir avec les IA des résultats qui sont absolument incroyables. Et donc, en fait, ça devient une volonté d'accompagner, d'aider les jeunes. Mais si c'est pour faire le job qu'ils faisaient avant, ça c'est fini. Aujourd'hui, tu ne prends plus un alternant ou entre guillemets un stagiaire, comme la plupart des entreprises le font. Normalement, évidemment, c'est fait pour accompagner, pour éduquer. le jeune au niveau des apprentissages. Mais on sait tous très bien qu'on fait faire du boulot tout à fait normal aux stagiaires et aux alternants. Tu vois ce que je veux dire ? C'est une réalité.
- Speaker #1
Il y a le droit du travail et la pratique, on est d'accord ?
- Speaker #0
Voilà, c'est ça. Exactement. Donc, évidemment que ça, c'était le cas. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, il va vraiment falloir s'accrocher. Il va vraiment falloir avoir une volonté d'accompagnement, d'apprentissage des jeunes. Parce que sinon, si c'est sur l'aspect...
- Speaker #1
réalisation compétence pure en fait ils sont déjà dépassés quoi c'est un vrai sujet de société qu'on voit pas venir la société va pas piquer du travail à ceux qui sont dans le métier elle va les augmenter mais elle va piquer du travail à ceux qui n'arrivent pas à rentrer sur le marché exactement
- Speaker #0
alors nous en plus moi peut-être un peu plus que toi qui suis dans une évolution de métiers qui sont liés à la tech au code à l'informatique il faut bien comprendre qu'aujourd'hui c'est le plus flagrant. Les progrès sont les plus flagrants sur la partie code et code informatique. Aujourd'hui, moi, les développeurs seniors qu'on a, en fait, ils étaient déjà bons, ils étaient déjà seniors, mais quand l'IA est arrivé, ils sont passés dans l'astratosphère. Ils sont partis sur Mars. C'est-à-dire que quand tu es déjà doué, quand tu es aujourd'hui avec l'IA, c'est une folie. Ça me fait toujours d'ailleurs rigoler quand je vois des gens qui disent « Ah oui, je ne sais pas coder. » J'ai fait une appli en deux minutes et tout ça. Ouais, d'accord. Alors, imagine quelqu'un qui sait coder. Tu sais ce que je veux dire ? Ça me fait rigoler cette approche du style. Désormais, il n'y a plus besoin de codeurs, etc. Ouais, OK, on va se calmer quand même.
- Speaker #1
On va pas demander aux banques s'ils ont besoin de développeurs COBOL. Je pense que les IA ne sont pas encore à ce niveau-là.
- Speaker #0
On est d'accord. Mais c'est vrai que c'est absolument magique. Moi qui baigne... dans l'univers des applis depuis des années, et qu'on ait fait beaucoup. Et j'ai été très frustré, moi, pendant longtemps, parce que quelqu'un comme moi qui suis marketing, tu vois, moi je suis marketing, je suis produit, j'ai décidé, mais je ne sais pas coder, moi, je ne sais pas coder en iOS, en Android, Java, etc. J'étais très frustré. Maintenant, c'est vrai que, waouh, il y a un champ des possibles, pour moi, qui devient magique, parce que j'ai l'expertise et la compétence de conception de produits, et c'est vrai qu'aujourd'hui... En fait, on peut obtenir des applications qui sont codées par des outils comme Bolt, comme Cursor, il y a Loveable aussi qui vient de sortir, etc. Il y a plein d'outils, mais c'est absolument fabuleux. Donc, oui, je pense que de toute façon… Tu vois, il y a un vrai sujet et le sujet de l'éducation, il est central. On a une problématique éducation et donc travail. Éducation, travail, emploi, on est sur des logiques complètement folles. D'ailleurs, tu sais, François, pour ne pas être dans ce carcan intellectuel qui est très parfois angoissant, c'est pour ça que le livre que j'ai écrit actuellement sur l'IA, j'en ai fait un roman de science-fiction, tu vois. Au début, j'étais parti sur une approche scientifique, technique, entrepreneuriale, un livre sur l'IA. Et puis, j'ai commencé à l'écrire et je me suis rendu compte que j'ai été enfermé dans ce que je sais. Et même avec une projection à 20-30 ans, ce n'est pas suffisant. Réfléchir à 2030-2050, ce n'était pas suffisant. Donc, j'en ai fait un roman de science-fiction et je me suis projeté à très, très loin. Comme ça, je n'ai plus de contraintes. Et je peux écrire et imaginer. ma vision sur l'IA parce que sinon c'est l'enfer à écrire tu cours après quoi Patrick aujourd'hui ? je ne cours pas nécessairement après quelque chose parce que j'ai déjà trouvé une forme de vie qui me convient super bien, c'est à dire la passion le plaisir de faire les choses, le bonheur ça c'est déjà quelque chose que je vis vraiment au quotidien Par contre, je pense que je cours sur la connaissance et mille vies. Souvent, je dis que je voulais être acteur de cinéma. Quand on me demande ce que je voulais faire, pourquoi ? Parce que j'ai une soif et une curiosité insatiables. Et donc, le cinéma me permettait de me dire « Waouh, je vais faire plein de rôles et donc je vais vivre toutes les vies. Je vais pouvoir être ce que je veux. » Et en fait, je n'ai pas fait ça. Je n'ai pas fait acteur de cinéma. Et souvent, on me dit, Patrick, mais quand on regarde ton CV ou ton profil LinkedIn et tout ça, c'est un truc à tomber par terre. Il y a des projets dans tous les sens et tout ça. Et malheureusement, ou heureusement pour moi, en tout cas, moi, je m'éclate, je cours après tout ça. C'est-à-dire que je cours après tous ces projets-là sans m'éparpiller. Je ne veux pas faire de concession. Je ne veux pas dire, ah non, mais tu ne dois en faire qu'un seul et pas deux ou trois ou quatre. Bon, en l'occurrence, j'en ai une bonne douzaine de projets en parallèle. Mais parce que, voilà, parce que je cours. Je cours après ça, je cours après l'action, être sur le terrain, partager, vivre, transmettre. C'est vraiment ça qui m'anime et c'est pour ça que j'ai lancé le podcast d'ailleurs en 2022 avec ce mantra qui est « je ne perds jamais, soit je gagne, soit j'apprends » . Donc l'apprentissage, c'est vraiment le succès. C'est vraiment aujourd'hui, moi j'ai 50 ans et donc si tu veux, je suis bien engagé sur ce principe de dire « ok, ça va être quoi ma trace ? » Qu'est-ce que je vais laisser ? Comment j'ai de l'impact ? Et quoi après moi ? Et donc, c'est pour ça que je cours après ça. Je cours après la transmission, le partage, la connaissance dans l'absolu. Je pense que c'est un peu ça qui m'anime.
- Speaker #1
Quelle croyance limitante tu avais en début de carrière que tu as réussi à dépasser ?
- Speaker #0
Il faut de l'argent pour faire des choses.
- Speaker #1
Il ne faut pas d'argent aujourd'hui ?
- Speaker #0
Si, mais en étant dans l'action, tu vas chercher l'argent qu'il te faut. Alors que c'est vrai que fondamentalement, dès ma première société, première startup, en fait, je n'avais pas d'argent et on a été le chercher. Donc en fait, la croyance limitante, c'était de se dire, pas l'argent pour faire ci, pour faire ça, donc on ne va pas y arriver. Et en fait, c'est pas du tout vrai. Et c'était ça ma croyance limitante, c'est que je me suis rendu compte quand même qu'en étant dans l'action, Donc, en agissant tout de suite de manière intense, tu allais chercher ce qui était nécessaire, à savoir l'argent, pour obtenir tel ou tel palier ou tel et tel succès. Donc, ça, c'était une croissance limitante. Au départ, je me disais, on ne va jamais y arriver, on ne va pas pouvoir faire ci ou faire ça parce qu'on n'a pas l'argent. Et en fait, je me suis mis à bosser beaucoup, dur, et je me suis rendu compte qu'on y arrivait. On arrivait à dérouler, on arrivait à faire les… et en plus les stratégies qu'on choisissait était frugal tu vois ce que dire donc moi j'ai un esprit de frugalité très fort depuis depuis le début parce que par la force des choses j'ai quand même levé des fonds après etc mais mine de rien au tout départ tu vois j'ai pu être parallèle paralysé paralysé par ce côté là se dire tu vois maintenant on peut pas on peut pas faire ça on peut pas faire ça on n'a pas on n'a pas l'argent n'a pas les contrats n'a pas les clients et donc c'est après grâce enfin C'est face à ce mur-là que, pour le coup, j'ai basculé dans l'action. Bon, j'étais déjà, tu l'as compris, j'étais déjà quelqu'un qui voulait bouger, qui voulait aller vite travailler, etc. J'étais quand même dans l'action. Mais si tu veux, j'ai pu le vérifier. C'est-à-dire que cette croyance, elle a disparu, elle a explosé parce que j'ai vraiment pu vérifier que se mettre en action, ça apportait des résultats, en fait. Donc après, plus jamais, si tu veux, j'ai arrêté d'être tout… temps dans le meilleur moment pour agir, c'est maintenant en fait, c'est tout de suite.
- Speaker #1
Et aujourd'hui en tant que dirigeant, quel est le point de blocage le plus fort que tu es, que tu n'arrives pas à passer ?
- Speaker #0
J'ai un truc qui est très personnel pour moi, c'est que je fais partie de la race des entrepreneurs créateurs, donc les gens qui font le 0 à 1, tu vois. Toi, tu as fait le A et plus, un peu plus. Et c'est vrai que ça, c'est des difficultés pour moi. Parce que quand je dois leader, tu vois, je suis un très bon leader d'idées, etc. Ça n'a pas de souci. Mais gérer, manager, ce n'est pas pareil. Et ça, c'est un truc qui me pèse et que je dois travailler sur moi parce que ce n'est pas quelque chose dans lequel je m'épanouis. qui m'intéresse, dont j'ai envie. Donc, tu vois, en tant que dirigeant, justement, c'est ça qui est le plus...
- Speaker #1
C'est aussi une question d'association. Moi, j'ai réussi à aller un peu plus loin parce que j'avais des bonnes personnes pour m'entourer. Je n'aurais pas réussi seul.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Effectivement, après, il y a le savoir délégué. C'est hyper important. Mais c'est vrai que ça, j'ai du mal à me départir de ça. Tu vois, je suis un... Un créatif, vraiment, j'aime produire, faire les choses, avant de déléguer savoir-faire, évidemment, moi-même, etc. Et ça, c'est le truc qui peut-être me froisse le plus, c'est de me dire, voilà, je ne suis pas sûr, et même, je suis sûr du contraire, je ne serai jamais un dirigeant de mille personnes. Ce n'est pas du tout ce qui m'intéresse. Et d'ailleurs, là, maintenant, on fait le contraire, puisqu'on est sur des concepts d'agence en décroissance. Nous, maintenant, on est tellement passionnés par ce qu'on arrive à faire avec les IA et les automatismes que c'est vrai qu'on est dans une forme qui consiste à dérouler un projet frugal, minimaliste. Notre ambition, c'est de faire une agence avec 5-10 personnes maximum qui va abattre probablement le boulot de 100-150 personnes. Donc, c'est là-dessus qu'on se concentre. On n'est plus sur les méthodes, les processus, les méthodologies, les automatismes. Et c'est vrai qu'on est à apprendre à le faire aux autres. Tu vois ce que je veux dire ? C'est-à-dire que derrière, c'est sûr qu'on essaye de s'adapter à l'avenir et au futur qui nous arrivent. Parce que, qu'on veuille ou qu'on ne veuille pas, l'évolution du système d'éducation et de l'emploi, il est inexorable. Ça va être changer ou mourir. Ça va être ça.
- Speaker #1
L'école, aujourd'hui, est pratiquée de la même façon qu'elle était pratiquée au début du XXe siècle. C'est un peu... Les enfants ne sont plus les mêmes, par contre.
- Speaker #0
C'est ça. Et donc là, on a de véritables réflexions philosophiques, anthropologiques, sociales, sociétales, qui sont des véritables tsunamis devant nous. Ça, c'est sûr.
- Speaker #1
Je termine toujours ces interviews par un petit quiz. Est-ce que tu es prêt ?
- Speaker #0
Oh là ! Allez !
- Speaker #1
Alors, est-ce que tu es plutôt thé ou café ? Si ton entreprise pouvait parler, quel serait son mot préféré ?
- Speaker #0
J'allais dire oser, mais je vais remplacer par agir.
- Speaker #1
D'accord. Si tu pouvais embaucher un super héros comme ce qu'au sillo avec toi et pascal du coup avec qui choisirais tu de travailler un super héros ouais ou un héros comme tu vois de roumane parce
- Speaker #0
que j'adore les femmes non je déconne non mais parce que si tu veux je fais beaucoup d'interviews d'entrepreneurs femmes Et moi, je n'ai pas eu cette chance d'avoir une co-CEO, une entrepreneur, une associée femme. Mais en les interviewant, je découvre qu'elles ont vraiment des approches et des réflexions que je trouve très complémentaires à mon caractère ou à mon profil. Et j'aurais bien aimé avoir un œil, une pensée, une réflexion qui soit celle d'une femme pour diverses raisons parce que je pense qu'on veuille ou qu'on ne veuille pas elles n'ont pas du tout les mêmes sensibilités compétences et j'aurais bien aimé ça tu vois j'aurais bien aimé avoir une femme à mes côtés pour bosser je crois que toi tu l'as eu non ?
- Speaker #1
c'était le cas je partage complètement je partage complètement ton avis et tout et après je pense que la société aujourd'hui fait que opposer homme et femme dans
- Speaker #0
communication là où c'est une erreur c'est qu'il faut savoir s'associer et travailler ensemble ou est ce qu'ils comptent façon ce qui compte c'est plus là c'est la compétence d'hier le homme ou femme on s'en fout enfin tu vois moi j'ai pas de faire pas de un article m'a beaucoup plu mais elle a écrit mais qui n'a pas eu du tout d'écho sur le fait que le business était non genré et que la compétence exacte voilà mais après c'est vrai que tu vois dans la vie dans la vie de tous les jours notamment moi j'ai eu à gérer mine de rien tu vois des licenciements Deux fois dans ma vie d'entrepreneur, j'ai licencié deux fois quinze personnes. Donc, si toi, tu as vécu ça aussi, tu sais que ce n'est pas facile. Et là, typiquement, je pense que dans ces cas-là, encore une fois, je parle de sensibilité, mais ça donne un genre, mais ce n'est pas qu'un homme ne peut pas être sensible, mais clairement, on n'a pas les mêmes réflexions, les mêmes états d'esprit. de par notre physique, notre sexualité, tout simplement. Et moi, je pense que j'aurais bien aimé, à ce moment-là, avoir comme ça les femmes que j'interview. Elles ont vraiment des réactions qui ne sont pas du tout celles que moi, j'aurais eues. Et je me dis, waouh, tiens, telle personne m'a raconté ça au cours de son interview. Et je trouvais ça incroyable, des trucs auxquels elles avaient pensé qui, moi, ne m'avaient pas effleuré l'esprit. Donc, je pense que c'est tout à fait intéressant. Et moi, par contre, je m'attache, comme tu dis, à ne pas du tout faire de cas entre hommes, femmes, entrepreneurs, avec un « eux » ou pas à la fin. J'en ai d'ailleurs autant de femmes que d'hommes interviewés et c'est toujours un super moment avec eux à passer, au-delà du genre.
- Speaker #1
Question du quiz après. Si ton entreprise était une saveur de glace, elle serait de quel parfum ?
- Speaker #0
melon pourquoi ? parce que les deux fruits que j'adore le plus c'est melon et fraise d'accord et melon écoute je trouve alors il faut qu'il soit bon le melon parce qu'il y a melon et melon mais justement c'est à dire que c'est subtil de trouver un goût juteux et je trouve qu'un melon qui est parfait qui est un bon melon t'offre une palette de goûts goût, de couleur, de sensation qui correspond bien à, si tu veux, le champ des possibles d'une vie et de l'entrepreneuriat. Moi, j'adore le melon. C'est vraiment un truc qui me...
- Speaker #1
Quelle pourrait être la chanson hymne de Abs Velocity ?
- Speaker #0
Bohemian Rhapsody parce que reconstruction remettre en question en permanence le modèle des envolées lyriques la diversité l'agilité l'adaptation changeante donc ça m'irait bien ça c'est de toute façon un tube majeur des 50 dernières années donc Et puis à la fois hyper technique, tu vois, les gens se disent « Waouh, attends, mais en fait, c'est hyper technique. » Enfin, cette chanson-là, elle est d'un niveau de technicité vocale, mais de fou, quoi.
- Speaker #1
Je crois qu'il n'y a qu'un ou deux producteurs comparé à toutes les chansons qu'on entend aujourd'hui. On va sauter cette question. Quel est le plat le plus bizarre que tu aies mangé pendant un déjeuner d'affaires ?
- Speaker #0
Oh là là, c'était quand j'étais en Chine.
- Speaker #1
J'imagine. En général, 95% des gens disent que c'est ça.
- Speaker #0
Et en plus, franchement, je ne sais même pas ce que c'était. En plus, pendant la Chine, j'ai été malade. Tu sais que j'ai un intestin qui n'est pas super costaud. Et j'avoue que le passage en Chine a été assez complexe. C'était un plat local. Un plat local dans un village en Chine. Et je ne sais pas ce que c'est, comme animal, viande, poulet, je ne sais pas. Mais c'était moyen, ça. Je n'ai pas pour souvenir.
- Speaker #1
Si tu devais créer une mascotte pour représenter Abs VeloCity, à quoi le rassemblerais-tu ?
- Speaker #0
Une mascotte pour Abs VeloCity ? Écoute... ça serait un personnage ou un objet et si c'était un objet ça se rapprocherait d'une F1 pourquoi ? parce que évidemment on est sur la vélocité, sur la vitesse mais en fait on est à la fois sur quelque chose qui est extrêmement puissant, rapide mais très technologique, il n'y a pas plus technologique qu'une F1 mine de rien et les gens ne se rendent pas compte mais rouler avancer à ces vitesses-là avec ces technologies-là, c'est un niveau de risque qui est en fait majeur. La moindre pièce, la moindre truc peut faire une catastrophe. Et je trouve ça assez... Ma mascotte, ça serait ça. Ça serait un truc lié à soit un personnage, soit un véhicule qui se rapprocherait de l'univers de la F1. Pour moi, évidemment, moi qui suis fan de pilotage et tout ça... Évidemment, c'est l'excellence. C'est la catégorie reine à tout point de vue. Pilotage, technologie, etc.
- Speaker #1
Si tu peux voyager dans le temps, à quelle période aurais-tu aimé entreprendre ?
- Speaker #0
Dans le futur.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #0
Dans le futur. Je suis extrêmement frustré. Je ne sais pas si c'est le mot. Mais en tout cas, j'aimerais avoir 20 ans. maintenant et pas 50 ans parce qu'il ya trop de choses à explorer et moi qui suis fan de mes 20 ans avec l'expérience aujourd'hui c'est ça c'est ça c'est là franchement je trouve je trouve ça le bac à sable tu vois le bac je parle souvent cette expression là le bac à sable il est juste géant incroyable ce qu'on peut faire là maintenant quand tu toi et moi quand on a vécu l'arrivée de l'internet et de ces technologies là et du mobile et tout ça L'IA robotique et quantique, l'IA logiciel, l'IA hardware, parce que les gens ne comprennent pas qu'on est passé des IoT, Internet of Things, les objets connectés, à des objets connectés, oui, mais surtout intelligents. Donc, ça va tout changer. Donc, l'IA logiciel, l'IA hardware, la robotique et le quantique, ce sont les trois couches du millefeuille. qui sont absolument fabuleux pour notre futur.
- Speaker #1
Est-ce que tu es plutôt McDo ou gastro ?
- Speaker #0
Je suis plutôt gastro.
- Speaker #1
Est-ce que tu es plutôt lundi matin ou vendredi soir ?
- Speaker #0
Moi, je suis les deux. Je n'ai aucun problème par rapport à ces notions de la déprime, retourner travailler le dimanche soir, le lundi matin, etc. Le Friday work, etc. Tu sais ce qu'on dit, quand tu fais un truc que tu aimes, tu n'as pas l'impression de travailler. Et moi, c'est le cas depuis 26 ans. Donc, moi, je n'ai aucun problème avec ça.
- Speaker #1
La question qui est venue, la question la plus polémique de Squeez, c'est est-ce que tu es plutôt Elon Musk ou Bernard Arnault ?
- Speaker #0
Bon, alors là, ça va être vite tranché.
- Speaker #1
Un droit de vie dans le joker,
- Speaker #0
voilà. Non, ça va être vite tranché. Je suis clairement, écoute, Bernard Arnault, et pas seulement pour ce qu'on croit par rapport à peut-être le succès argent, finance, etc. Mais en fait, il ne faut quand même pas oublier que pour moi, les marques du groupe LVMH sont des produits et des marques qui sont hyper créatifs. Et comme je suis un créatif, si tu veux. mine de rien je me pose la question de savoir si je suis plus créatif que technologique tu vois et autant Musk peut représenter une certaine technologie évidemment mais autant je crois que je suis attiré beaucoup par le côté créatif et voilà donc je dirais Bernard Arnault très largement je trouve le groupe et les marques fabuleuses l'artisanat la création et puis de toute façon Musk depuis qu'il a vrillé voilà Non comment.
- Speaker #1
En dernière question, quelle est la chose la plus étrange que tu aies dans ton bureau ?
- Speaker #0
étrange alors je sais pas si c'est je sais pas si c'est étrange c'est un regard à temps tu vois là tu vois ça
- Speaker #1
Stitch en Lego, c'est ça ?
- Speaker #0
J'ai Stitch en Lego. Et écoute, il s'avère que je suis, pour ceux qui croient à l'horoscope, moi, je n'y crois pas, mais je suis Gémeaux. Et Stitch, avec son côté, tu connais, il peut être rouge, méchant, très en colère et à la fois adorable. Et je pense que ça me représente pas mal. Je me reconnais bien dans Stitch. Ce personnage-là, je... Je kiffe ce personnage-là. Donc voilà, Stitch, c'est assez étrange.
- Speaker #1
Si des auditeurs veulent te contacter, quel est le meilleur canal pour venir à toi ?
- Speaker #0
Clairement LinkedIn. C'est vraiment mon support et mon réseau social préféré. J'essaye de produire du contenu et de vous diffuser un maximum d'infos. Donc LinkedIn, c'est bien. Je suis assez présent là-bas.
- Speaker #1
Dernière question, qui je dois inviter à ta place ?
- Speaker #0
Ha ! Qui tu pourrais inviter à ma place ? Quelqu'un que j'ai rencontré très tardivement en 2024, qui est mon professeur de voix, qui s'appelle Alexandre Damiani et qui a un parcours dingue. C'est un parcours dingue. Franchement, entrepreneur, athlète de force internationale. une vie de film donc c'est lui quelqu'un d'érudit comme jamais je crois que c'est clairement la personne la plus intelligente,
- Speaker #1
érudite que j'ai jamais rencontrée de ma vie je te laisse faire la mise en relation avec grand plaisir Patrick merci pour ton temps et puis à très bientôt merci à toi c'était un super moment à bientôt