Speaker #0Bonjour et bienvenue dans cette pause guidée. Ce moment va vous permettre de traverser avec plus d'apaisement, d'ancrage et de force les moments où vous vous sentez atteint, atteinte, par l'incompréhension, voire le jugement des autres, envers les ressentis, les expériences de vie. et les symptômes avec lesquels vous naviguez. Ensemble, nous allons nous apporter le soutien et la bienveillance qui manquent parfois à notre égard. Sans attente, déposez-vous simplement dans cet instant. Laissez-vous guider. Pendant tout le moment que nous partageons, je vous invite à rester à l'écoute de vos besoins. Ce temps pour vous peut être une source de sérénité et de calme, il peut aussi éveiller des émotions ou des sensations nouvelles. A chaque instant, il est possible d'appuyer sur pause. de modifier votre posture ou même de revenir à votre quotidien, si cela est plus confortable. Soyez simplement à l'écoute de vous-même, avec ouverture et curiosité envers ce qui se révèle. Certaines personnes de notre entourage, proches ou éloignées, peuvent manquer de compréhension envers ce que nous vivons. Familles, collègues, partenaires, la maladresse peut se glisser dans leurs mots et leurs comportements envers nous, par manque de connaissance ou par impuissance. Plus que de la maladresse, certaines attitudes peuvent même être piquantes, voire toxiques. Et quelle que soit l'intention, l'impact du jugement, de l'ignorance, de la banalisation et du mépris est profond. Les remarques, les regards, l'absence de considération peuvent laisser des marques durables. Ils s'impriment en nous, dans nos esprits et dans nos corps. Je vous invite maintenant à vous installer encore un peu plus pleinement dans votre espace. Faites les ajustements dont vous avez besoin. Est-ce que votre nuque a besoin d'être relevée ? Est-ce que votre bassin a besoin de s'arrondir ? Vos jambes, de se repositionner ? La seule bonne posture est celle qui vous convient. Celle où un peu plus de confort, même subtil, peut se rencontrer. Prenez un instant pour sentir votre corps, là où il est, le contact de vos pieds avec le sol, ou le support, le poids de votre corps contre le siège. Le coussin. Le lit qui vous porte. Sentez ce soutien. Vous êtes porté. Vous êtes soutenu. Vous êtes accueilli. Vous pouvez vous déposer. Vous n'avez rien à prouver. Rien à justifier, rien à défendre. Vous êtes légitime d'être là, pleinement, tel que vous êtes. Prenez maintenant une grande inspiration. Laissez le ventre se soulever. le plexus, la poitrine, et en soufflant, laissez redescendre la poitrine, le plexus, puis le ventre. Laissez aller ce qui peut être relâché en cet instant, toutes ces tensions, toutes ces attentes externes qui pèsent. Toutes ces voies qui ne sont pas la vôtre. À nouveau, inspirez. Sentez l'air entrer en vous comme un acte d'existence, de résistance. Cet espace de respiration n'appartient qu'à vous. Et dans un long souffle, expulsez ce qui est inutile. Dès l'éther, que ce soit des situations, des expériences ou des personnes, une dernière fois, inspirez. Laissez se soulever le ventre, le plexus, la poitrine, et soufflez tout ce qui peut être libéré. Reprenez une respiration naturelle ou poursuivez ce rythme si cela vous appelle. Vous êtes ici. Vous êtes vivant, vivante. Et vous êtes complet, complète, dans vos forces comme dans vos vulnérabilités. Vous êtes assez. Vous pouvez vous redresser, même intérieurement, simplement par la pensée. Sentez votre colonne qui s'étire, vos membres qui s'agrandissent, votre présence qui prend place. Imaginez vos pieds grandir. S'ancrer encore plus profondément. Ils vous soutiennent. Ils portent vos trajectoires. Ils portent avec puissance l'entièreté de qui vous êtes. Laissez-vous traverser par cette image. Visualisez maintenant vos mains qui s'agrandissent, se déploient, retrouvent de la poigne et de la force. Elles vous protègent. Elles savent comment prendre, comment saisir, comme elles savent lâcher et repousser. Laissez cette idée prendre place en vous. Vos membres sont comme des boucliers, toujours là, présents à vos côtés, dans le soutien comme dans la protection. En posant votre main sur le cœur si cela aide à vous y connecter, prenez un instant pour vous rappeler que ce que vous ressentez est réel. Ce que vous traversez est valable, et ce que vous vivez demande du courage. Aucune approbation n'est nécessaire pour exister, ressentir, être légitime. Maintenant, laissez ces mots vous envelopper. Je suis là pour moi. Je me choisis. Je me crois. Encore une fois, je suis là pour moi. Je me choisis. Je me crois. Doucement, revenez à votre respiration et sentez la force qui circule quand vous vous croyez, quand vous vous accueillez, quand vous vous donnez du soutien et de la bienveillance. Dès que vous vous sentez ébranlé, revenez à vous-même. Vous êtes votre propre point d'appui. Vous êtes la seule personne qui sait au fond d'elle ce qu'elle vit vraiment. Nul ne peut en douter. Prenez encore un instant ici. Peut-être pour remercier votre corps. en particulier vos pieds qui vous soutiennent, vos mains qui savent vous protéger. À votre rythme, ouvrez les yeux s'ils étaient fermés, et doucement, lorsque ce sera juste pour vous, vous pourrez revenir au monde qui vous entoure. Avec la conscience de vos ancrages, permettez-vous de revenir à cette pause guidée, dès que vous avez besoin de vous y connecter, de vous ancrer à votre force, et à vos boucliers. Si ce moment vous a fait du bien, abonnez-vous à la chaîne de l'association Les Invisibles sur Youtube ou sur votre plateforme d'écoute préférée. Et laissez-nous un commentaire pour partager votre expérience. A bientôt pour une prochaine pause guidée et en mode avion.