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45. [ITW] Avoir un business au service de sa vie et vivre la Dolce Vita avec Charlotte Appietto cover
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Les Perles de Jade

45. [ITW] Avoir un business au service de sa vie et vivre la Dolce Vita avec Charlotte Appietto

45. [ITW] Avoir un business au service de sa vie et vivre la Dolce Vita avec Charlotte Appietto

1h10 |23/07/2024|

116

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Description

Retrouvez-moi sur Instagram: @julie_ugs 🤗

Rejoindre la liste VIP pour avoir un business au service de ta vie 👉🏼 www.ugscoaching.com/shine 💃🏻


Dans ce nouvel épisode, j'accueille Charlotte Appietto, une entrepreneure visionnaire et fondatrice de Pose Ta Dem', pour une discussion inspirante sur la notion de Dolce Vita et ce qu'elle a mis en place dans son nouveau business.


Découvre l'histoire de Charlotte


Charlotte partage son parcours exceptionnel, depuis la création de Pose Ta Dem' jusqu'à la vente de l'entreprise, tout en expliquant comment elle incarne la Dolce Vita dans sa vie et son travail.

Elle dévoile les raisons qui l'ont poussée à vendre son entreprise malgré son succès, et comment cela a ouvert la voie à de nouveaux horizons plus alignés avec ses aspirations personnelles et professionnelles.


Une nouvelle activité pleine de sens


Charlotte nous dévoile sa nouvelle activité, en construction, qui la nourrit davantage et reflète parfaitement qui elle est devenue. Elle explique en quoi cette nouvelle forme d'entreprise est plus alignée avec elle-même et comment sa nouvelle cible l'inspire chaque jour.


Choisir ses clients avec discernement


Charlotte partage ses critères de sélection pour accompagner ses clients, insistant sur l'importance de l'alignement et du plaisir dans l'accompagnement. Elle discute de son approche pour identifier les clients idéaux, ceux qui sont prêts à agir et à rentabiliser l'accompagnement.


Gérer les périodes de doute et de perte de sens


Dans une conversation honnête, Charlotte et moi échangeons sur la gestion des moments de flou et de doute. Charlotte nous offre des conseils précieux sur la manière de poser des intentions claires et de prendre du recul pour retrouver sa direction.


La philosophie de l'accompagnement


Charlotte et moi explorons des sujets philosophiques comme la vérité, la perception de soi et des autres, et comment accompagner les clients de manière holistique. Charlotte partage sa vision de l'accompagnement, centrée sur l'équilibre entre une croissance intelligente et un style de vie équilibré.


Projet de Mastermind avec PB


Découvrez les détails du projet de mastermind commun de Charlotte et Pébé, destiné à accompagner les entrepreneurs sur le long terme de manière complémentaire. Charlotte décrit les profils d'entrepreneurs qu'elles cibleront et leur approche unique en matière de contenu et de marketing.


Rejoins-nous pour une immersion dans la philosophie de la Dolce Vita entrepreneuriale et repars avec des idées inspirantes pour aligner ton business avec tes valeurs profondes.


Cet épisode est une invitation à repenser ton approche de l'entrepreneuriat et à créer un équilibre entre succès et épanouissement personnel.

Écoute-le dès maintenant et laisse-toi inspirer par la sagesse et l'authenticité de Charlotte!


Julie, coach de vie 💫



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram. à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute. Salut Charlotte, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Hello Julie, avec grand plaisir, merci à toi de m'avoir proposé.

  • Speaker #0

    Tu sais que c'est un honneur parce que depuis qu'on s'est rencontrés en novembre, parce que pour l'histoire, j'ai fait une immersion individuelle avec Charlotte, et je me demandais, j'aimerais bien interviewer Charlotte sur mon podcast, mais je ne sais pas encore sur quelle thématique et comment te le proposer, parce que je ne voulais pas te proposer ça comme ça. Et trop bien, parce que tu as posté une story en disant que tu étais ouverte aux interviews, et j'ai fait, bah vas-y, moi.

  • Speaker #1

    Pas bien fait, non, c'est chouette, parce qu'effectivement, je me disais, bon. Là, tu vois que je suis sur des nouveaux messages, des nouvelles choses que j'ai envie de transmettre. Je trouve ça chouette, tu vois, ce format de discussion et d'interview avec des personnes où je me dis, tiens, ça, c'est pertinent, on a des points communs dans la philosophie de vie et tout. Donc, c'est top que tu m'aies proposé. C'est très bien.

  • Speaker #0

    Trop cool. Je vais me permettre de te présenter selon moi ce que je connais de toi et comment moi, je te vois. Et après, je te demanderai de toi te présenter selon ce que tu as envie de partager à mon audience. Alors oui, moi, je t'ai connue, Charlotte, parce que tu étais derrière Postadem. Tu étais la fondatrice de Postadem. Moi, je me suis intéressée vraiment à la femme entrepreneur. Et je t'ai vraiment connue parce que j'ai fait une immersion individuelle avec toi à Paris, en présentiel. Et c'est là où vraiment j'ai connecté avec toi, parce qu'avant, on ne s'était jamais parlé, avant que je postule. Pour moi, je pense que tu le véhicules très bien, l'image de la Dolce Vita. Et on en reparlera. Je trouve que tu véhicules très bien l'image de l'entrepreneur qui souhaite avoir un équilibre de vie et qui n'a pas mis son business uniquement au premier plan. Il peut être au premier plan à certains moments, mais pas tout le temps. Et j'avais envie que tu nous parles un petit peu de qui tu es aujourd'hui. Peut-être, voilà, comment tu peux expliquer un peu ta transition depuis Postadem. Je ne vais pas présenter Post-ADEME parce que je trouve que ça appartient à un autre épisode. Mais aujourd'hui, j'ai envie de te présenter vraiment comme la femme que tu es aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, écoute, merci pour cette introduction. Oui, je pense que Post-ADEME, c'est bien, tu vois, qu'il y ait cette transition qui se fasse. Même si je peux le pitcher en 30 secondes, c'est juste pour voir effectivement l'origine. Mais l'idée, c'est de partir du principe de, ok, j'ai créé un moment et développé une entreprise dans le secteur de formation, coaching, etc. Et du coup, j'ai fait le choix de vendre cette entreprise-là. Donc, je pense qu'effectivement, l'histoire, elle commence essentiellement à ce moment-là, en tout cas, la nouvelle histoire. Mais que pour autant, il ne faut pas se dire que c'est de l'histoire ancienne ou c'est du passé ou ça ne compte pas, parce que c'est aussi, et ce n'est même pas aussi, c'est totalement le fait d'avoir eu cette expérience qui m'amène au message que j'ai aujourd'hui aussi. Donc, voilà, c'est ça qui est intéressant. Je suis dans une phase, au moment où on enregistre l'épisode, où effectivement, l'entreprise, je l'ai vendue il y a trois mois, quelque chose comme ça. en tout cas j'ai donné officiellement les clés il y a trois mois ça fait un an que je sais que je vends donc du coup c'est vrai que ça fait aujourd'hui un an, un an et demi parce que j'avais même commencé avant de vendre à développer une nouvelle activité où je suis dans une phase de reconstruction d'une nouvelle activité et du coup ce qui est super intéressant c'est que je peux me baser sur tous mes apprentissages de l'expérience d'avant, à la fois des apprentissages, j'ai envie de te dire purement business, mais aussi des apprentissages sur qui je suis qui je ne suis pas et qui je ne suis plus... vers quoi j'ai envie d'aller et de pouvoir expérimenter une autre manière d'entreprendre. Et ce que tu disais sur le fait d'incarner le côté Dolce Vita, c'était déjà le cas sur Postalem. Il faut savoir que cette entreprise-là, pendant six ans, je l'ai développée tout en faisant passer mon équilibre avant tout le reste. Donc, c'était déjà le cas. Ça, c'est le fil rouge, on va dire. Mais c'est juste qu'avant, je m'adressais à des salariés qui voulaient quitter un job. Et aujourd'hui, je m'adresse à des entrepreneurs qui veulent que leur business ne soit pas... comme tu l'as dit là, au premier plan, qui va écraser tout le reste, mais plutôt quelque chose qui va leur offrir et le revenu et le temps pour profiter de la vie à leur façon.

  • Speaker #0

    Ouais. Et d'ailleurs, en partant de Dolce Vita, est-ce que toi, tu pourrais expliquer concrètement comment tu mets en pratique dans ta vie aujourd'hui ce concept ?

  • Speaker #1

    Ouais. En fait, pour moi, la Dolce Vita, déjà, ce qui est marrant, c'est que je n'avais pas forcément en tête d'en faire un concept, tu vois. C'est que j'en avais parlé peut-être quelques fois en story et du coup, après, tout le monde m'a... parlait en disant à la dolce vita où j'arrivais en master mais avec madame dolce vita dont je me suis dit bon visiblement, ce concept-là parle aux gens. Donc, tant mieux parce qu'en plus, moi, j'adore l'Italie. C'est quoi la dolce vita ? C'est la vie douce. Et la vie douce, ça veut dire que c'est une vie où on prend le temps, on n'est pas dans la course, contrairement à généralement, tu vois, la version business, to-do list, on n'arrête pas, no pain, no gain. Là, c'est plutôt, on est là pour savourer la vie. Ça ne veut pas dire qu'on se tourne les pouces parce que si tu prends la dolce vita à l'italienne, c'est des personnes qui... vont avoir un travail, pas que, mais c'est des gens actifs, simplement, qui vont savourer ça beaucoup plus. Et moi, je le vois, par exemple, je ne sais pas, quand je suis à Rome et je me promène, le matin, tu sens qu'il y a une atmosphère qui est beaucoup plus à la cool que ce qu'on pourrait avoir si tu vas dans le métro parisien, tu vois, ce n'est pas la même vie. Bon, moi, Paris, je l'ai quitté maintenant il y a plusieurs années. Je vis à Nice et justement, je vis à Nice dans un quartier qui fait vraiment penser à l'Italie. Donc, pour moi, je retrouve ça ici, ce n'est pas pour rien que j'y vis, tu vois. Mais du coup, la dolce vita, c'est à la cool. Chacun va faire à son rythme et on va prendre le temps de savourer les choses. Et prendre le temps de savourer, c'est aussi bien prendre le temps de savourer les choses de notre vie personnelle. Donc, par exemple, un déjeuner en terrasse entre amis, plutôt que de se dire, oh là là, j'ai 30 minutes pour avaler un sandwich devant mon Zoom, tu vois. Mais c'est aussi de savourer les choses qui font partie de notre business, tu vois. Dans le business, il y a ce truc de faire toujours plus, aller toujours à l'étape suivante. Il y a une forme de course après quelque chose, alors que le fait de savourer, ce n'est pas je cours après quelque chose, c'est dans l'instant T, dans le moment présent, je vis pleinement l'étape dans laquelle je suis dans mon business et j'en profite pleinement. Donc en fait, ma philosophie, ça va être ça. Et maintenant, comment je l'applique dans mon activité ? Déjà sur mon activité précédente, où j'avais quand même un business avec une équipe, une vingtaine d'offres de produits en ligne. avec une grosse communauté de l'email quotidien. Donc, tu vois, c'est quand même un certain système qui était là en place. J'avais déjà ça, c'est-à-dire que je mettais justement le modèle en place pour me libérer du temps. Je ne sais pas dans quel niveau de détail tu voudras qu'on rentre. En tout cas, en termes de temps de travail, j'étais sur du 20h max, tu vois, dans ces eaux-là. Donc, 20h max, des vacances, donc ça permet d'avoir ce temps-là. Et dans le business, je faisais des choses qui faisaient en sorte d'être le plus connecté à ce que j'aimais. Dans la nouvelle activité, la Dolce Vita, pour moi, c'est que je construis ce business en me connectant en permanence à vraiment ma façon de fonctionner et ce avec quoi je suis alignée, en fait. Et l'avantage d'avoir une nouvelle activité, ce côté je repars de zéro c'est que tu peux tout reconstruire en conscience. Je trouve que c'est quand même un gros challenge, ça ne veut pas dire que c'est impossible, mais c'est un gros challenge de repenser complètement un business qui existe déjà, où il y a déjà beaucoup de choses qui ont été construites. Et du coup, peut-être que ceux qui nous écoutent vont se dire mais attends, Si c'était déjà la Dolce Vita, pourquoi est-ce qu'elle a voulu vendre ? Alors, il y a plusieurs raisons. Une des raisons, c'est justement que j'avais envie de repartir d'une page blanche sur plein de sujets et aussi parce que la thématique de mon business ne m'excitait plus. La reconversion, j'en ai parlé pendant des années, j'ai écrit le livre, j'ai fait de l'email quotidien. Donc, il y avait un truc de cette cible et ce sujet ne me parle plus. Donc, j'ai envie de reconstruire quelque chose. Mais voilà, donc la Dolce Vita, c'est ça. Et c'est de faire passer en priorité ce qui m'épanouit, c'est-à-dire que ça va être... mes activités perso, tu vois, le yoga, par exemple, le fait d'être au soleil, de pouvoir partir en vacances, d'avoir du temps pour mes proches et dans le business, de faire des choses où j'y trouve du sens et où je ne suis pas en train de construire quelque chose parce que c'est ça qui marche en ce moment. Donc, c'est essentiellement ça ma vision des choses.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu dirais que, parce que souvent, quand on a envie de changer, c'est qu'on perçoit qu'il y a quelque chose de plus aligné pour soi sous une autre forme. Du coup, en quoi la forme que tu as aujourd'hui, la forme de ton business, est plus nourrissante pour toi que celle sous la forme de Postadam ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. Surtout que je suis encore moi-même en train de capter ce qui se joue, parce que ça reste assez récent. Aujourd'hui, ce qui est plus nourrissant pour moi, c'est le contact avec la cible, avec l'audience, et le fait que les sujets que je transmets, c'est ceux qui me concernent encore aujourd'hui. Je pense que c'est beaucoup ça. Tu vois pourquoi j'ai plaisir à faire mes petites stories, mon audio-télégramme, mon contenu, accompagner mes clients ? C'est que c'est des sujets qui m'intéressent aujourd'hui et dans lesquels je suis moi-même en permanence en progression, en apprentissage. Donc, ça a du sens pour moi et donc ça me nourrit. Les sujets de reconversion, moi, je parlais à des gens qui ont des problèmes qui ne sont plus les miens, qui sont dans une réalité qui n'est plus la mienne depuis des années. Et donc, je n'arrivais plus à connecter en fait à ça et ça ne m'intéressait plus. Donc, je pense que c'est essentiellement ça. Et ensuite, l'autre raison, c'est qu'en fait, il n'y a pas encore, c'est un vaste sujet, mais c'est un système qui est aujourd'hui en construction. Donc du coup, il y a beaucoup de liberté. La liberté a ses inconvénients. C'est toujours, tu vois, c'est-à-dire qu'il y a des moments où je me dis... J'aimerais retrouver du cadre et de la structure là-dessus. D'ailleurs, je suis en train d'y travailler. Mais en attendant, je profite de ce moment encore un peu de... Ce n'est pas flou, le terme, mais c'est d'expérimentation, de je teste des choses. Tu vois, il n'y a rien de défini, il n'y a rien de définitif, en fait, dans ce que je fais aujourd'hui. Chaque phrase pourrait être débattue, mais tu vois le principe. Et donc ça, ça me nourrit aussi beaucoup, parce que je me dis, c'est parti, créativité. Je fais les choses en temps réel, en fonction des envies, en fonction de ce qui me semble avoir du sens, et voilà.

  • Speaker #0

    Ok, top. Et donc, si je résume bien, c'est vraiment parce que la cible que tu accompagnais chez Postadem, elle était tellement lointaine de qui tu es devenue aujourd'hui que le lien était trop distendu, ce qui fait que ça t'inspirait moins.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je le constate chez beaucoup d'entrepreneurs, c'est que dans nos secteurs d'expertise où on va avoir une thématique phare dans notre business, si cette thématique, nous-mêmes, on en a fait le tour, on l'a résolue, c'est loin derrière nous, c'est compliqué. Alors évidemment, si toi, tu as vraiment un profil... stratégie, chef d'entreprise, gestionnaire, etc., sans le côté je délivre moi-même, j'incarne, je crée du contenu, ce n'est pas du tout un souci. Franchement, aucun problème. Et du coup, c'est ce que j'ai fait pendant un moment sur PostalM. C'est là-dedans que j'étais. Je ne délivrais pas, je ne créais pas le contenu. Mais je vois quand même, aussi chez les autres, chez d'autres en tout cas, que quand il commence à y avoir un gros éloignement entre le sujet et ce qui intéresse fondamentalement l'entrepreneur, C'est quand même compliqué. Mais tu vois, c'est un petit peu comme quelqu'un qui, je ne sais pas, en dehors de nos métiers, tu vois, mais qui aurait, on ne sait rien, il fabrique des machines à café. Et en fait, il ne boit pas de café, le café, ça le saoule. Et qu'il ne peut plus s'encadrer les machines à café. Bon, tu as beau être dans ton rôle de gestionnaire et de stratège, en fait, tu as besoin de connecter quand même un petit peu au produit.

  • Speaker #0

    Oui, ça fera la différence, surtout dans l'énergie, je pense. la passion que tu peux avoir à transmettre quand tu pitches ton produit, ton service, etc. Et ça, c'est quelque chose de palpable par l'audience.

  • Speaker #1

    Même quand tu vas au marché, tu prends deux stands, par exemple, qui font du nougat. Et tu en as un des deux, c'est lui qui fait son nougat, qui est passionné par ça. Et l'autre, juste, entre guillemets, il vend le nougat. En fait, ça change tout. Quand bien même ce serait le meilleur commercial, il y a quand même quelque chose qui fait que s'il est connecté à son produit, voir qu'il le fabrique ou en tout cas il est lié à ça, tu as beaucoup plus envie d'y aller. Et lui, il aura envie de faire ça toute sa vie. Alors que celui qui n'est là que pour vendre son Ougéda, la longévité ne sera pas la même, je pense.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu choisis aujourd'hui qui est-ce que tu accompagnes ou pas ? Sur quel type de critères ? Parce qu'on en avait déjà discuté et je trouve que c'est intéressant. Mais tu ne vas pas accompagner tous les profils qui candidatent.

  • Speaker #1

    Non, clairement. C'est marrant d'en reparler hier soir, en fait. Moi, ce que j'ai identifié, Alors, ce n'est pas un critère de ce type de business, etc. J'ai des critères comme ça. Je peux donner déjà les critères sur le papier. C'est essentiellement des gens qui ont un business dans tout ce qui est accompagnement, formation, coaching, parce que c'est ce que je connais. C'est là-dedans que j'ai une expertise, c'est là-dedans que j'ai du réseau, c'est mon truc, tu vois. Si j'ai un business sur un truc à rien avoir, mais où je me dis, tiens, j'ai des choses à amener, ça m'intéresse, ça me stimule, OK. Mais c'est vraiment très rare et c'est au cas par cas. Donc déjà, ça va être un business dans ce secteur-là. Et je vais... plutôt privilégier des profils qui ont déjà ce que j'appelle de la matière, tu vois, donc qui ont déjà une offre ou des résultats ou quelque chose, je me dis, ok, là, je vois ce qu'on peut en faire. Ça peut arriver notamment dans les immersions de groupe que je prenne des profils plus débutants, mais je ressens que le sujet du business a du potentiel, je ressens que c'est un sujet qui m'inspire, où moi, je vais pouvoir amener les choses, et je ressens dans la vibe de la personne qu'il y a de quoi faire. Tu vois, quand je dis qu'il y a de la matière, c'est aussi ça. Je vais aussi, je peux prendre par la négative, ne pas travailler avec des personnes où je sens que... En fait, quand je sens qu'elles ne vont pas rentabiliser, je crois que c'est ça vraiment le critère. Si je sens que la personne ne va pas très difficilement rentabiliser l'immersion, je n'ai pas envie parce que ce n'est pas le but en fait. Ce n'est vraiment pas le but. Et tu ne vas pas la rentabiliser si, un, tu n'es pas dans l'action, autant le massive action, no pain, no gain, non. Autant le je bloque la moindre chose qu'il faut faire, c'est de faire... je ne me bouge pas, j'entends mais je ne fais pas et tout. Je me dis, bon, en fait, on va aller nulle part. Et l'autre chose, c'est d'un point de vue mindset. Mindset, ce n'est pas dans le sens non plus où il y a le mindset des winners et le mindset des losers, mais plus de si je sens que la personne, ce n'est pas sa priorité aujourd'hui dans la vie, si je sens qu'elle est là pour les mauvaises raisons, si je sens qu'il y a énormément de freins intérieurs qui vont nécessiter en fait un gros travail pour défricher tout ça avant de pouvoir passer à l'action. Là, je me dis, Ce n'est pas une bonne chose. Pour autant, ça arrive aussi que je travaille de façon plus exceptionnelle, mais ça arrive avec des entrepreneurs qui ont des gros business, qui ne vont pas forcément venir chercher chez moi une aide sur la croissance par exemple, mais qui vont venir chercher un repositionnement, un réalignement, voire une vente de leur entreprise. En fait, en gros, sur mes clients, j'en ai 80% qui vont être des entrepreneurs qui ne font pas encore 100 000 euros de chiffre d'affaires et qui veulent faire les 100 000 euros de chiffre d'affaires, mais pas à n'importe quel prix, c'est-à-dire qu'ils veulent avoir leur Dolce Vita. Ça, c'est le plus gros de l'audience et de la clientèle. Mais j'ai aussi une petite partie de la clientèle qui fait bien plus de 100 000 euros de chiffre d'affaires et qui va venir y chercher des sujets un peu plus spécifiques sur lesquels je peux les accompagner. Et là, je fais vraiment au cas par cas. Mais effectivement, moi, il y a des profils avec lesquels je n'ai pas le souhait de travailler. Et je pense que c'est super important de choisir ses clients, pas dans le sens de je suis une princesse et candidate, voir si je t'adresse la parole, si tu es à la hauteur de la qualité de mon accompagnement. Ce n'est pas ça du tout. C'est plus, est-ce que ça va être un bon match ? Déjà parce que l'immersion individuelle, on passe la journée ensemble. Ça ne matche pas, ça va être très très long la journée quand même. Et même pour l'immersion groupe, c'est le même principe. Mais ouais, le critère pour moi, c'est je vais passer un bon moment à accompagner cette personne et la personne va le rentabiliser. Je pense que c'est ça le résumé. Et je pense que tous les entrepreneurs qui font de l'accompagnement devraient le penser de cette façon. En tout cas, quand on est sur des offres un peu high ticket, premium, où tu ne fais pas forcément du gros volume et surtout où tu es connecté au client que tu accompagnes. Parce que ce qui peut générer aussi un épuisement de l'entrepreneur, une perte de sens, etc. C'est quand ils travaillent avec des clients qui, certes, ont le profil, certes, c'est sur le sujet qui les intéresse, mais dans le match humain, ça ne le fait pas. Et ça, ça a un impact énorme. Tu l'as peut-être déjà vu, mais si tu as un client dans ton accompagnement avec qui ça ne matche pas, en fait, ça a des répercussions importantes. Si c'est du groupe, ça peut aussi impacter l'harmonie du groupe. C'est pour ça que je dis fais gaffe sur les immersions collectives. Donc, je pense que c'est important d'avoir tout ça en tête.

  • Speaker #0

    Oui. Non, je trouve ça hyper intéressant. Et pour moi, ça...... Ça m'a aussi notre responsabilité en tant qu'accompagnant pour faire une promesse qui est alignée, la fameuse promesse marketing. Parce que tu parles de rentabiliser son investissement et je trouve que c'est important, ce n'est même pas uniquement sur le plan financier, c'est aussi en termes de ressources, d'efforts, de temps. Parce que la personne, elle se déplace pour les immersions, etc. Donc, je trouve que c'est intéressant. C'est en fait, si tu n'es pas sûr que la personne a un bon match pour rentabiliser son investissement et que toi, tu ne vas pas y trouver aussi du plaisir à accompagner cette personne. Du coup, là, tu te poses la question, est-ce que je l'accompagne ou pas ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je pense que si tu pars du principe de en fait, il faut que je fasse rentrer de l'argent ce mois-ci, donc je prends quelqu'un. À court terme, oui. À moyen terme et long terme, en fait, tu es en train de... Tu sais, c'est un peu comme... dans un couple, s'il y a quelque chose qui te pose problème et que tu ne le dis pas parce que tu dis ce soir, je n'ai pas envie qu'on s'embrouille, je n'ai pas envie de ceci, je n'ai pas envie de cela à court terme, donc je préserve la sérénité là tout de suite. Mais en fait, à chaque fois que tu fais ça, c'est une petite goutte d'eau dans le vase qui fait qu'à un moment, ça explose. Et je pense que le business est la même chose. À chaque fois qu'on éteint quelque chose qui nous pose problème, à chaque fois qu'on ne communique pas, à chaque fois qu'on fait un truc qui n'est pas aligné, c'est des petits coups de calife et qui, à un moment, font que... soit épuisement, burn-out, parce que ça peut marcher aussi. Le burn-out, ça va être la perte de sens, mais ça peut aussi venir d'une surcharge de travail par rapport à ton rythme naturel. Et en fait, à chaque fois, c'est le petit truc. Ah ben, je fais juste une heure de plus. Ah ben, je prends juste ce call parce que quand même, c'est un bon client et machin. Et en fait, pof, pof, pof, mi-bout à bout, après des mois, des années, c'est là que ça explose.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, je le vois. Les fois où j'ai pris des clients, ça m'est déjà arrivé de prendre des clients. J'étais pas sûre du match. Et finalement, je m'aperçois que ça matche pas. Donc, soit on a la franchise, les deux, de constater que ça ne fonctionne pas et on arrête, soit on continue, mais je sens bien que mon énergie, elle n'est pas pareille jusqu'à la fin. Donc, après, c'est un choix. C'est est-ce que tu valorises l'argent ou tu valorises le plaisir dans l'accompagnement de A à Z.

  • Speaker #1

    Et quand bien même, je pense qu'en valorisant aussi le plaisir dans l'accompagnement, en fait, ça se répercute aussi sur l'acte financier. Exactement. On est en fait là-dessus, on en avait discuté. C'est que quand il y a cet alignement-là... Alors, évidemment, ça ne veut pas dire que si... L'idée, ce n'est pas d'être 100% tout le temps en recherche d'alignement total. Parce que je pense que là, on commence à se fermer les portes. On n'ose plus expérimenter un truc qui est un peu moyen. Tu vois, de se retrouver avec des clients où finalement, ça ne matche pas, ça fait partie du jeu. Comme avec, tu vois, en couple, ben oui, ça fait partie du jeu qu'il y a des fois. Et ben, effectivement, tu ne vas pas le dire. Ce n'est pas la fin du monde non plus. C'est toujours une question de juste mesure. Et ouais, et je te rejoins, et c'est cool aussi les moments où on a des clients où ça ne marche pas parce que ça permet de voir pourquoi. Tu vois, moi je sais que j'ai eu des personnes en immersion, j'en ai eu peu, mais j'en ai eu où je me suis dit, tiens, peut-être que cette personne-là, bon c'est très cool, on a bien bossé, certes on s'est bien entendus, mais c'était peut-être pas l'idéal. Ouais, j'en ai deux, trois en tête où je me dis que c'était pas l'idéal à ce stade de leur business et tout ça, bah maintenant, je le sais, et quand j'ai quelqu'un où ça correspond à ça... Je suis beaucoup plus vigilante.

  • Speaker #0

    Et voilà. Oui. Et par rapport à comment, toi, tu gères tout ce qui est alignement, justement, parce qu'on parlait d'alignement, comment tu balances entre l'efficacité et l'alignement, genre le plaisir, le flow, etc. Parce qu'il y a toujours une question de balance entre flow et force, effort, slash effort.

  • Speaker #1

    Oui, je vois bien le sujet. En fait, moi, je suis OK de tolérer une sensation d'effort, c'est-à-dire dans le sens de difficulté. Si c'est un effort qui me stimule, par exemple, je ne sais pas, je pense à l'écriture d'un livre, je pense à la création de contenu, je pense à ce genre de choses qui peut être difficile sur le coup, parce que tu es là, tu galères, tu ne sais pas comment formuler ton truc. Tu vois, par exemple, je pense à l'email quotidien que j'ai fait pendant des années et auquel je vais revenir, ou en tout cas quasi quotidien. Il y avait des jours où écrire mon email... Ah, j'étais là, qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire ? Ça me gonfle, je sens que ce n'est pas un email qui est excellent, ça m'énerve, voilà. Et donc, il y avait de l'effort là-dedans. Mais là où ça restait dans le flow et dans l'alignement, c'est que c'était la meilleure manière pour moi de communiquer, où ça me faisait progresser et où j'y trouvais un plaisir. C'est-à-dire que quand j'avais un email qui était quali, un email que j'avais quand même finalement aimé écrire et que je pouvais garder pour plus tard, ça créait du capital et tout. Je suis contente, en fait. Donc là, pour moi, le côté alignement, il y est, même si ça peut être parfois un peu dans l'effort. Je suis mitigée sur la notion de douleur. Quand on dit, oui, faire les choses dans la douleur, mais si c'était pour une vision plus grande, je ne comprends pas. Je pense qu'on n'a pas la même notion de douleur, ou même de sacrifice, parce qu'il y en a qui disent, oui, en fait, on ne peut pas réussir sans sacrifier certaines choses. Moi, je te dis, non, en fait, je ne suis pas d'accord avec ça. Mais ça dépend de la notion qu'on a de sacrifice. Par exemple... On peut dire que, quelque part, en étant entrepreneur, je sacrifie. Qu'est-ce que je pourrais sacrifier ? Il y a peut-être des relations amicales que j'ai sacrifiées, parce qu'on n'était plus dans la même réalité, plus avec les mêmes discussions. Donc, ça se sacrifie, ça. Peut-être qu'il y en a qui pourraient dire... Moi, je n'ai pas d'enfant, mais je n'ai pas pour projet d'en avoir. Je ne ferme pas la porte, mais là, ce n'est pas un projet. Peut-être que certains pourraient dire, tu sacrifies ça, parce que peut-être que si tu étais... pas entrepreneur avec des projets business et machin, tu ferais plus d'espace à une vie de famille. Par exemple, peut-être qu'on peut dire qu'on sacrifie aussi la sécurité financière, parce qu'effectivement, quand on est entrepreneur, on ne sait pas ce qui peut se passer. Bon, c'est un aparté. Moi, je pense qu'on est plus en sécurité quand on est entrepreneur que salarié. C'est un autre débat, mais c'est ma vision des choses. En tout cas, pour moi, le sacrifice, c'est pour ça que je ne suis pas d'accord quand on dit qu'il faut sacrifier des choses. Pour moi, le sacrifice, c'est volontairement... je ne fais pas quelque chose, je ne vis pas quelque chose dont pourtant j'ai profondément envie. Je me coupe de quelque chose qui est important pour moi. C'est ça ma notion du sacrifice. Et donc si par exemple c'est important pour toi, tiens on va prendre la vie de couple, et que le business fait que tu travailles non-stop, non-stop et que tu n'as plus ta vie de couple, là pour moi c'est un sacrifice douloureux et ce n'est pas ma vision des choses. Donc ça dépend de la définition qu'on en a. Et pour moi l'effort, si je sens que ça crée un stress important, si je sens que... je vais du coup beaucoup re-signer à me mettre à travailler sur ce que j'ai à faire et tout ça. C'est quand même un mauvais signe. Là où par contre, ça n'empêche pas, même si tu es alignée, de procrastiner un petit peu. Je ne sais pas, par exemple sur l'email quotidien, oui, des fois, j'ai procrastiné sur mon email. C'est arrivé que je passe mon email à 22 heures parce que la journée, j'étais à la plage. Bon, ben voilà, tu vois, ça arrive, mais ça ne me remet pas en question tout le business.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce que tu dirais quelqu'un qui a la sensation de sacrifier, c'est parce que cette personne, elle n'est pas consciente ? de ce qui est vraiment important pour elle et comment faire danser un peu ses valeurs.

  • Speaker #1

    Oui, je suis en phase avec ça. Pour moi, c'est l'impression que tu te sacrifies, c'est qu'il y a quelque chose d'important et auquel tu ne fais pas la place, qui compte réellement pour toi. Après, c'est aussi OK de se dire, cette chose-là est importante, mais il y a une forme de hiérarchie. Il y a une forme de hiérarchie et oui, en soi, on se dit qu'on peut tout avoir, mais en fait, on ne veut pas tout avoir, je pense. En fait, on n'arrive pas, ne serait-ce que dans le cerveau, à être... à la fois toutes les casquettes. C'est compliqué, tu vois. Je ne sais pas, je vais prendre le sport, tu vois. Admettons que tu aies l'envie de faire... Il n'y avait pas longtemps, il y avait à Nice un Ironman. Si tu as ce projet-là, parce que tu aimes le côté challenge, en fait, si tu as ce projet et que le sport, c'est la forme du challenge qui te stimule le plus, tu t'inquiètes que ton Ironman, tu vas le préparer, même si le business, il empathie un tout petit peu. Et à l'inverse, si tu dis... tu te dis pas généralement consciemment mais si c'est vraiment seulement le challenge que tu recherches avant le sport, tu vas faire passer le business avant parce que pour peu que t'aies la valeur challenge et argent, c'est le business qui va passer avant mais du coup c'est pas vraiment un sacrifice tu vois, donc je pense que c'est d'aller chercher le pourquoi cette chose là elle est importante pour nous, qu'est-ce qu'on va chercher là-dedans et potentiellement en fait on le retrouve dans d'autres sphères de notre vie et quand on prend conscience qu'on le trouve dans d'autres sphères de notre vie voilà et je pense à une cliente, je pense à ce projet de Dironman Et en fait, si elle prend conscience que ce qu'elle va chercher là-dedans, c'est ce qu'elle peut mobiliser dans son business, elle arrêtera d'être sur un espèce d'entre-deux. Donc voilà, c'est effectivement ça ma vision des choses. Il ne faut pas oublier aussi que notre... Ce qu'on appelle de l'importance évolue. Si par exemple, tu rencontres quelqu'un, ta valeur couple, hop, elle va remonter super haut. À l'inverse, tu te sépares. Peut-être que c'est la valeur, je ne sais pas, bien-être et santé qui va remonter en tout premier. Donc peut-être que tu t'es pris un mur dans ton business l'année précédente. Cette année, ta valeur numéro une, ça va être de développer ton business. Et si tu es en couple, tu vas expliquer à ton conjoint ou à ta conjointe, en fait, cette année, c'est ça mon focus. Donc, peut-être que notre couple, il y a ça qui va changer. Mais voilà ce qu'on peut faire à la place qui permet de respecter davantage cette valeur qui est haute pour moi. Et dans le cas du couple ou de la famille ou des proches, etc. Parce que souvent, la friction, elle vient des relations aux autres. C'est-à-dire que si toi, tu es tout seul dans ton coin, généralement tu t'y retrouves en fait, tu es focus sur ce qui compte pour toi. Là ce qui vient créer de la friction c'est les autres, le conjoint qui reproche que tu n'es pas là, les enfants qui manquent de ta présence, les amis qui ne te voient plus, le machin, le truc, l'entourage business où tu sens que ça s'est distendu, ça va se jouer souvent à ce niveau là et dans le regard des autres qui vont te faire des remarques, des reproches, des points d'attention etc. Donc je pense que ça se joue dans l'honnêteté avec soi-même et dans la communication avec les autres. Comme d'hab c'est toujours beaucoup plus facile à dire qu'à faire mais je pense que c'est le principe.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. Et comment je l'explique à mes clientes, c'est souvent, en fait, on ne peut pas tout avoir si on se met à un point spécifique temporel. Mais si on dézoome sur une journée, on sait qu'on a pu être entrepreneur, conjointe et maman. Et si on dézoome encore sur l'année, on voit qu'on peut faire beaucoup de choses, mais ce n'est juste pas exactement au même moment parce que personne ne peut faire des choses au même moment, même quand on a l'impression d'être multitâche. tu fais la cuisine, t'écoutes un podcast, au moment où tu es en train de goûter, t'es pas en train d'écouter, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ouais, complètement. Et donc, c'est faire les choses en conscience quand t'es en train de les faire celles-ci, quoi.

  • Speaker #0

    Exactement. Et comprendre pourquoi. Le pourquoi derrière, pourquoi c'est important, et faire ces choix en conscience, comme tu disais, parce qu'on n'est pas en interaction, donc on n'est pas en comparaison, on n'est pas en train de s'éthiogestifier ou d'avoir une image qui n'est pas la nôtre, en fait. Top. Et en ce qui te concerne, comment tu gères quand t'as des moments de doute ? ou quand tu perds, peut-être déjà c'était arrivé, mais de perdre du sens dans ce que tu faisais et où tu ne savais plus trop comment naviguer dans une période de flou.

  • Speaker #1

    Comment je m'y prenais à ce moment-là, c'est ça ? Oui. Je reviens dans un moment particulier. Oui, par exemple, le moment où je me suis dit post-ADEME, je sens que ce n'est plus ce dont j'ai envie, en fait. Ce n'est plus ce dont j'ai envie et en même temps, il n'y a pas de raison, il y a encore du potentiel, il y a des choses à faire, je ne peux pas arrêter comme ça et puis finalement, après, la semaine d'après, ça va un peu mieux. Tu vois, c'est toujours pareil. C'est que quand vraiment, t'es dans le ras-le-bol total, j'ai envie de te dire, c'est plus facile de prendre la décision. Je fais toujours le parallèle avec le couple parce que je trouve que c'est parlant. Mais si ton conjoint, tu ne le supportes plus et que ça fait des mois que tu ne peux plus te l'encadrer, c'est facile de prendre la décision de la rupture. Quand il y a des phases où ça se passe bien, des phases où c'est moins bien et machin, en fait, tu te raccroches à quand ça va bien. T'es pas si sûr de ta décision. Tu vois ce que je veux dire ? C'est plus complexe. Et je pense que c'est ça qui génère du flou. quelqu'un qui est vraiment arrivé à la conclusion que c'est plus pour lui, c'est facile, c'est rapide, hop, on tranche dans l'arbre, c'est facile. Ça ne veut pas dire que les conséquences de la décision sont faciles, mais en tout cas, la décision est juste super claire. S'il y a une décision complexe à prendre, c'est qu'on n'a pas encore tout cerné, ce qui était en train de se jouer en nous. Et je pense que, pour moi, en tout cas, la réponse, c'est à la fois de laisser le temps...

  • Speaker #0

    et en même temps d'être en conscience. Et donc, cette phase où je me suis dit, post-ADEME, il y a un truc qui ne va pas trop, j'étais à la fois en, je laisse le temps, en fait, il n'y a pas de précipitation à avoir une réponse, mais du coup, ce temps, c'est du temps de réflexion, c'est du temps où, effectivement, je vais être moins focus à développer le business, mais plus à voir comment je vis le business, ce que je veux, etc. Mais c'est aussi du temps d'action. C'est-à-dire que quand je me suis dit, OK, je sens que post-ADEME, ce n'est plus trop ce que je veux, mais je ne suis pas sûre, je me suis dit, en fait, on va développer le business d'une façon à... parce que je puisse en sortir. En sortir, à la base, le projet, c'était de pouvoir prendre un congé sabbatique de plusieurs mois. Je n'avais pas encore pensé à vendre parce que congé sabbatique, là, je pourrais réfléchir à ce que je veux, prendre de la hauteur, etc. Donc, du fait de ce projet de congé sabbatique, j'ai mis en place ce qu'il fallait dans le business pour ça. J'ai recruté les bonnes personnes, j'ai fait évoluer le modèle. Enfin, j'ai fait tout ce qu'il fallait pour pouvoir sortir du business. Et donc, le mix de je suis en conscience, je fais le point sur moi et je mets les actions en place pour que les choses évoluent, fait qu'au bout d'un moment, les choses... évoluent dans la bonne direction et te permettent d'avoir de la clarté. Donc, pour moi, c'est vraiment ça. Je trouve que c'est intéressant, dans ces périodes-là, de se faire challenger, c'est-à-dire de se faire coacher, en discuter avec des gens qui nous connaissent, en discuter avec des gens qui sont passés par là, aller chercher des réflexions externes, mais aussi, donc tu vois que c'est toujours une question d'équilibre, comme tout, mais aussi avoir ces temps vraiment de solitude totale. Je ne sais pas, par exemple, tu vois, l'an dernier, Même l'année d'avant, moi, je me fais toujours une semaine l'été sans téléphone. Et l'an dernier, c'était au Portugal, je faisais une retraite santé, je n'avais pas de téléphone pendant une semaine. Et donc, dans ces moments-là, et là, je vais refaire ça cette année, je pose l'intention de reconnecter à ce que je veux profondément. Là, je l'ai fait au mois de mai, j'avais quand même mon téléphone, mais pour ce que je m'en suis servie à hauteur de cinq minutes par jour, ça va. En Italie, au bord d'une piscine, tu reconnectes à plein de choses. Donc, c'est toujours une question d'équilibre entre les deux. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok, top. Donc, tu dirais de laisser du temps, de communiquer, d'interagir avec des personnes, mais aussi d'avoir du temps pour soi, pour faire le tri en vrai.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et je pense qu'un point important, c'est de se fixer aussi un cadre, pas pour se mettre la pression, mais tu vois, moi, je suis partie de ce principe quand j'ai eu le ras-le-bol, où je me suis dit, il faut que ça bouge. Je me suis dit, en juin prochain, je veux pouvoir commencer mon congé sabbatique de plusieurs mois. Et du coup, j'avais ça dans ma tête. Je pense que quand on ne met pas une échéance dans notre tête... Alors évidemment, il ne faut pas que l'échéance soit dans 15 jours, sinon, bonjour la panique, ce n'est pas l'idée. Mais cette échéance, elle a vraiment tout changé pour moi. Et du fait de cette échéance, je me suis bougée pour que ce soit le cas. Et ce qui est drôle, c'est qu'en juin, au final, il n'y a pas eu de congé sabbatique, mais il y a eu l'accord sur la vente. Et ça, je n'aurais jamais pensé ça l'été précédent. Donc, je pense qu'aussi, quand on pose une intention claire, les choses, elles se mettent aussi en place de la bonne façon pour ça.

  • Speaker #1

    Oui. Je suis d'accord. En fait, je trouve que les personnes qui ont du mal à se poser des deadlines ou des intentions, c'est parce qu'elles ont peur de s'emprisonner dans quelque chose qui est figé, alors qu'en fait, ça donne juste une direction. C'est comme quand au milieu de la mer, il faut aller naviguer dans une direction, donc autant choisir une et avancer. Et puis après, tu verras, si tu as envie de rechanger, tu changes.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Top. Là, on parlait justement de tout ce qui est équilibre, etc. Moi, nos échanges me rappellent énormément les enseignements de Mastery. Donc toi, tu as été coachée par Julien. Et ensuite, c'est quoi qui t'a donné envie de te former via Mastery ?

  • Speaker #0

    Moi, c'était surtout une recherche personnelle pour m'auto-coacher. La raison numéro une, c'est ça. C'est que je vois bien que des fois, il y a des choses qui coincent, des choses qui reviennent. Et je me dis que ce serait bien que je puisse m'auto-coacher parce que Julien m'avait coachée individuellement sur certains sujets où ça m'avait vraiment énormément aidée. Je me suis dit, mais je veux savoir faire pareil. Je veux la baguette magique qui permet de faire ça. Et aussi parce que, et c'est la deuxième raison, en fait, dans les immersions, parfois, je vois des clients où ils sont bloqués sur quelque chose. Je sens qu'il y a une entrave et j'y arrive quand même déjà bien. Tu vois, j'arrive bien à bosser sur ce genre de choses, mais je sens que ça peut être mieux. Je sens que ça peut être plus rapide. Tu vois, je sens que ça peut être plus waouh. Et donc, c'est ça aussi l'objectif pour mes clients, mais aussi pour mon entourage, parfois. non pas que je coache mes amis sans leur consentement, mais que parfois, en fait, quand on en discute entre nous, on se dit, OK, comment on pourrait résoudre ce problème ? Et c'est là que Mastery aide beaucoup. Après, au-delà de la pratique de coaching, en tant que telle que je ne maîtrise pas encore sur le bout des doigts, c'est en fait pour les perspectives que j'y apprends. Moi, j'aime quand il y a une approche qui me fait voir la vie différemment. Tu vois, cette année, c'est l'approche de Julien que j'ai adorée, l'année précédente, d'ailleurs, je vais y revenir là, c'est marrant, j'en ai rêvé cette nuit, de Franck Lopvet. parce que j'en parlais avec un copain en mastermind et tout. Et Franck Lopvet, moi, ça m'a retourné le cerveau, en fait. J'ai fait son stage il y a un an maintenant. J'ai lu les livres, j'ai regardé les programmes, notamment aussi son programme sur le couple. J'ai fait énormément de choses de Franck et ça m'a ouvert des perspectives totalement différentes sur ma vie. Donc, j'aime et je pense que j'ai un peu des cycles comme ça, des phases où je suis à fond sur une approche. Et c'est ça que je suis allée chercher aussi, c'est une autre vision de la vie.

  • Speaker #1

    Et là, tu disais que tu y reviens du côté de Franck ?

  • Speaker #0

    Oui, ça fait plusieurs fois que j'y pense. On a parlé au Mastermind, j'en ai rêvé cette nuit. Ce matin, le livre était là. Je me suis dit que j'ai envie d'y revenir, j'ai envie de revoir des choses de chez Franck, qui a une approche qui est vraiment impressionnante. Moi, il m'impressionne vraiment. Du coup, ce n'est pas toujours évident d'avoir un regard critique sur ce qu'il fait. Moi, ça me challenge sur ce que j'en pense, sur ma vraie perception par rapport à ce qu'il peut raconter. Mais je trouve ça très riche. Et du coup, il y a un peu un truc de... Chez Julien ou dans Mastery, on voit que n'importe quelle douleur peut être twistée, peut être résolue et générer de la gratitude et de l'apaisement, etc. Donc, il y a un truc de je peux tout résoudre. Et donc, ça, c'est hyper enthousiasmant. Et en même temps, et ça, je pense que tu l'as vécu, et il en parle lui-même, Julien, du coup, tu te dis finalement, tout est neutre, tout peut être résolu. Et donc, ça crée limite une... Chez moi, en tout cas, il y a une... Une volonté de vouloir tout résoudre et tout switcher dans la perception, ce qui du coup peut être presque un peu étouffant. Et du côté de chez Franck, je pense que c'est pour ça que je suis dans une phase où j'ai un peu envie d'y revenir. Franck, c'est plutôt, je ne cherche pas à améliorer les choses en fait. Je ne cherche pas à être plus heureux. Je ne cherche pas forcément à apaiser les souffrances. Je ne cherche pas tout ça. Et tu vois, il y a quelque chose auquel je pensais. Elle est assez complexe la pensée de Franck. Mais prenons un deuil, une rupture, un événement de vie douloureux. Ma perception, peut-être que les principaux concernés diraient Non, Charlotte, t'as rien compris, c'est très possible. Mais ma perception, c'est que dans l'approche mastery, on va dire Cette douleur-là, ce deuil, cette rupture, on peut, en quelques heures, switcher complètement et passer en mode gratitude et finalement, passer à autre chose et digérer ça. Là où chez Franck, ça m'avait vraiment marqué comme passage et comme vision, c'est quand il t'arrive quelque chose de brutal et douloureux, prenons, allez, une rupture, et bam ! ça va être par exemple une décharge de 50 000 volts. Sauf que ton petit personnage, à ce moment-là, au moment où ça se produit, il n'est pas en mesure de gérer 50 000 volts, il est en mesure de gérer 10 000 volts. Donc sur le coup, il va y avoir sidération, tout ce que tu veux, 10 000 volts. Sauf que du coup, il nous reste 40 000 volts à digérer. Et pour pouvoir digérer ces 40 000 volts, mon petit personnage va se retrouver à être confronté à nouveau à des choses qui vont lui faire revivre ça. Et hop, hop, hop, hop, hop, puis de volte en volte, ça va finir par du coup s'alléger ou pas, en fait. Ou pas, peut-être qu'en fait, ton deuil, il y aura toujours une douleur associée à ça. Et c'est aussi notre côté humain, tu vois. Et voilà, je ne sais pas si c'est la même perception des deux approches, mais c'est un peu ma vision actuellement. Qu'est-ce que tu en penses de ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est super intéressant. J'en parle souvent de... Moi, comme tu le sais, j'ai fait ma story deux fois. Et donc, la première fois où je l'ai fait, ça m'a un peu chamboulé. Parce que comme toi, j'avais la perception que tout pouvait être résolu et tout pouvait être neutralisé. Et je trouvais que ça m'enlevait un peu. J'avais honte d'éprouver même des émotions fortes, de la fierté, de l'excitation, de la colère ou de la tristesse. Parce que je me disais, oui, mais en fait, j'ai la capacité de shifter. Donc, tu vois, c'est un peu genre, ah, attends, je me reprends maintenant et je n'accueille pas du tout mes émotions. Alors qu'effectivement, avec l'approche de Franck, en fait, c'est... t'accueille, t'accueille, elle est là tu la ressens, elle fait mal elle est là la douleur, ce que tu ressens est réel et comment tu peux du coup qu'est-ce que tu peux en tirer, comment tu peux avancer avec et qu'est-ce qu'elle te dit en fait cette douleur cette douleur c'est ce que tu ressens te parle en fait ouais complètement et d'ailleurs c'est même pas forcément comment avancer parce que Franck il va être aussi contre le fait d'avancer,

  • Speaker #0

    c'est ça qui est aussi perturbant je pense qu'il y a un truc dans l'approche de tout résoudre Le but, c'est de pouvoir avancer vers autre chose ou en tout cas être plus aligné. Tu vois, c'est assez complexe en fait, ce truc-là. Là où chez Franck, c'est intéressant comme formulation, parce que je l'utilise énormément, le pour avancer Et je me souviens d'une des participantes au stage de Franck qui se plaignait que son ex-copain, en fait, il avait arrêté parce qu'il n'avançait pas dans la vie. Et il l'avait rétamé sur ce truc de avancer Et donc, c'est pareil, c'est que, est-ce qu'on cherche à avancer ? Qu'est-ce qu'on cherche à faire ? Et c'est ça qui, du coup, nous perd aussi, je trouve, peut nous perdre dans l'approche de Franck. C'est du coup, mais c'est quoi le but ? D'ailleurs, il dit que la vie n'est pas faite pour être kiffée, elle est faite pour être vécue. Et en fait, on est juste dans le fait d'expérimenter.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est assez complexe tout ça. Mais oui, je te rejoins sur ça, où quand tu dis que tu peux tout neutraliser, ça me parle aussi. Je voulais te dire, quand il y a une émotion qui surgit ou quelque chose... Qu'est-ce que j'en fais au final ?

  • Speaker #1

    J'ai eu beaucoup de questionnements et j'ai fait Mastery une deuxième fois, ce qui m'a apporté beaucoup plus de clarification sur en fait, je ne suis pas obligée de tout rééquilibrer tout le temps. Et après, je me suis formée aussi auprès de John Demartini et de Pierre David qui utilisent cette méthode et David Laroche. Donc, j'ai vu plusieurs approches différentes d'une même méthode. Et ça, ça m'a beaucoup aidée de voir comment chacun l'utilisait dans des domaines différents. J'ai eu cette discussion aussi avec une de mes amies, parce que toutes les deux, on souffrait de TCA. On était anorexiques il y a plusieurs années. Et elle aussi est formée. Et je lui disais, est-ce que toi, tu penses que maintenant que tu sais t'auto-coacher avec l'équilibrage des perceptions, tu penses que les TCA, c'est neutre ? Elle me dit non. Et je lui dis, tu vois, moi, c'est pareil. Moi, j'ai toujours, même si je me suis auto-coachée sur mes troubles de comportement alimentaire, j'ai toujours cette pensée de A. si je mange trop, je vais grossir. Attention, là, je pèse un peu trop lourd. Des pensées qui viennent parasiter. Mais c'est juste d'apprendre à les accueillir. En tout cas, moi, c'est ce que j'apprends aujourd'hui avec deux années après post-mastery, à accueillir ces feedbacks et pas tout de suite vouloir les rééquilibrer en me disant que je les accueille tant que ça n'a rien qui va à l'encontre de ce que je désire ou de ce qui m'inspire. Je n'ai pas besoin d'aller rééquilibrer. En fait, c'est juste des messages de la vie. Ça passe, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est une bonne perception de ça. Je me dis qu'il faudrait qu'on ait Julien avec nous pour en dire quelque chose d'intéressant. On l'appelle, on lui montre si il est difficile. Mais oui, complètement. Et d'ailleurs, Julien ne cherche pas à tout résoudre, tu vois. Quand on le voit de façon amicale, du coup, et pas pro-coaching, machin, il ne cherche pas à se dire à la moindre phrase, à la moindre perception et tout. Je vais rééquilibrer ça, parce que je pense que tu deviens fou, en fait, à un moment.

  • Speaker #1

    Oui. Mais je sais que j'avais tendance à tout rééquilibrer après la première cohorte. C'était automatique en fait. Et donc du coup, c'était non sollicité quand les gens me disaient quelque chose et que je lui disais oui, mais où et quand toi, si tu le fais en fait. Ça devenait un bouclier sans profondeur. Tu vois, on restait en surface. Oui,

  • Speaker #0

    je vois bien. Et puis en plus, non sollicité, c'est aussi ce à quoi il faut qu'on fasse attention. c'est de vouloir appliquer. Parce que quand on est à fond dans une approche ou dans quelque chose, c'est Ah, mais regarde, tu veux le montrer à tout le monde. C'est comme quelqu'un qui découvre le développement personnel. Elle a pensé positive et qui va dire à tous ses amis Non, mais pense positive. Franchement, t'as envie de lui mettre une tarte au bout d'un moment. Donc ouais, on est en phase là-dessus.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu considères que... Tu arrives à faire la part des choses entre les différentes approches ? Justement, là, on parlait de l'approche de Julien dans Mastery et puis celle de Franck Lobevé. Ce n'est pas trop confus pour toi ? Tu arrives à t'en sortir ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire pour moi, personnellement ? Oui. M'en sortir, oui, parce que je garde toujours mon... Je me fais assez confiance, en fait, sur ma façon de voir les choses. Je me dis, bon, je ne suis pas à côté de la plaque. Je sais aller chercher les ressources quand j'en ai besoin. Et quand bien même... En fait, je pense qu'il n'y a pas une vérité, tu vois. Et je pense que c'est surtout ça qui me... qui fait que je vais pas aller trop loin dans la prise de tête. C'est que je sais qu'il n'y a pas une vérité. Je sais qu'il y a eu plein de... Ça, à mon grand âge, tu vois, mais... Il y a eu des phases où j'étais convaincue que cette chose-là, c'était la vérité, la bonne façon de faire. Et en fait, maintenant, je suis là, je me suis rendue compte qu'avec le recul, il y avait d'autres façons qui étaient bien aussi, mais qui avaient aussi leurs inconvénients. Tu vois, quelque part, tout est neutre. On en revient un peu à ça. Mais même dans le business, en fait, tu vois, c'est que j'ai eu la phase où je me disais, ah, c'est tel business model qui fonctionne, c'est comme ça qu'il faut faire. Ceux qui font autrement, ils n'ont rien compris à la vie. Et puis après, je me dis, ah, mais en fait, non, c'est celle-ci, Et maintenant, qu'est-ce que je vois ? Je vois qu'il y a mille stratégies qui peuvent fonctionner, que tout est juste. En fait, ça va dépendre d'un écosystème, ça va dépendre de l'entrepreneur qui porte ça, ça va dépendre de sa vision, de ses valeurs, de son marché, de ce qu'il a déjà expérimenté. C'est complexe. Et en fait, je pense que c'est ça aussi, c'est qu'on est un peu dans une recherche de facilité, de réponse toute faite, de modèle. Et je peux être coupable là-dessus. Et du coup, ça peut être un peu challengeant d'aller chercher les subtilités. et de se rendre compte qu'on n'a pas toujours la réponse. Parce qu'on est dans le milieu du marketing, on est dans le milieu des promesses, on est dans le milieu des méthodes, des systèmes, de la formation. Et du coup, ça nous coupe aussi de cette humilité de en fait, on ne sait pas Et on peut être dix entrepreneurs qui ont déjà bien réfléchi au business et à la vie et se rendre compte qu'il y a des choses qu'on ne sait pas. Et aujourd'hui, c'est ça qui me passionne beaucoup plus. C'est pour ça que je suis beaucoup plus tournée vers la philosophie que vers le côté… des persos tout faits qu'on pourrait trouver à la FNAC, un peu en tête de gondole, pardon, mais c'est vrai que c'est souvent ça. Je grossis le trait, mais je vais plus aller chercher aujourd'hui l'incertitude et je suis beaucoup plus intéressée par l'incertitude que par la certitude dans mes discussions, dans tout ça. Et je trouve que c'est ça qui me... qui m'offrent une certaine confiance aussi. Parce qu'à partir du moment où je sais que je ne sais rien, qu'il n'y a pas une vérité, ça me permet aussi d'aller d'une approche à une autre et d'expérimenter sans avoir la pression de il faut la vérité

  • Speaker #1

    Non, c'est sûr. Trop bien. Et est-ce que tu arrives justement maintenant, vu que tu es formée à cette méthode, à différencier quand tes clients te disent vouloir quelque chose et que ce n'est pas vraiment ce qu'ils veulent ?

  • Speaker #0

    Oui. C'était déjà le cas avant la méthode. Ça, c'est un truc sur lequel je vais... Même avant de commencer ma story en immersion, je me souviens de plusieurs fois où je suis allée titiller ça. On passe la journée ensemble et le matin, je suis là... Hop, hop, hop ! Avant de rentrer dans le business et de se raconter des histoires, pour voir ce qui se passe vraiment. Donc, ça, c'est quelque chose que je vais aller chercher et capter dès le départ. Et d'ailleurs, ça arrive que je refuse des clients parce que dans l'échange en amont, je capte que... Il y a un truc qui est désaligné et que eux-mêmes sont en train... J'ai reçu une cliente il n'y a pas très longtemps qui a un business qui fait un beau chiffre d'affaires déjà. Donc en soi, ça peut être une bonne cliente, mais elle est dans une course, mais vraiment une course à la croissance. J'en ai eu plusieurs des discussions avec des gens comme ça récemment, donc c'est intéressant. Mais je pense à une en particulier qui est dans cette course-là. Et moi, qu'est-ce que je vois ? Je vois quelqu'un qui est à côté de ses pompes, qui court après quelque chose qui n'est pas intrinsèquement ce qu'elle recherche. Et il n'y a même pas de jugement dans le sens de oui, elle n'a rien compris à la vie, je ne sais pas quoi C'est plus de moi aussi, en termes d'intégrité, je ne veux pas contribuer à cette course, je ne veux pas contribuer et l'amener dans une direction où je pense, après peut-être que je me trompe, mais qu'elle va se prendre un mur à un moment, et où je pense qu'elle ne serait pas ouverte, aujourd'hui en tout cas, à ce que moi je pourrais lui amener là-dessus, et où je me dis que c'est très bien qu'elle vive cette expérience-là. comme c'est très bien que moi j'ai vécu des expériences peut-être à un moment similaire, qu'en ce moment j'ai eu une expérience différente, enfin tu vois là aussi tout est neutre mais par contre c'est pas avec mon approche que ça résonne en fait ça donc dans ce cas là je préfère ne pas accompagner ah ok tu lui as dit non dans ce cas là spécifiquement pour moi il y a un décalage et une non une non conscience non envie d'avoir un prisme différent et c'est ok, c'est comme le fait d'aller en stage chez Franck Lopvet en fait il y a pas à forcer quelqu'un à aller chez Franck Lopvet pour avoir une autre approche de sa vie. Laisse-le tranquille, peut-être qu'il n'a pas envie et que ce n'est pas nécessaire.

  • Speaker #1

    Oui, de toute façon, la personne ne sera pas réceptive si elle n'a pas envie. Elle n'entendra rien, elle n'en retirera pas de valeur.

  • Speaker #0

    Mais évidemment. Moi, il y a des trucs sur lesquels je sais que tu fermais aujourd'hui. Parce que tu vas me dire, ça, ce serait bien et tout ça. Et je me dis, OK, j'entends, mais j'y suis fermée. Et autant, dans un an, je me dis, mais pourquoi je n'ai pas écouté ça plus tôt ? Ou alors, peut-être que ça ne viendra jamais résonner en moi et c'est OK aussi.

  • Speaker #1

    Après, tu es fermée... tu n'es pas hermétique. Parce que, par exemple, on a parlé de human design quand on s'était vus et tu m'avais dit que toi, ça ne résonnait pas. Par contre, tu as été quand même dans la curiosité de dire Dis-moi ce que toi, tu voudrais me dire sur mon design. Je l'entends. Je suis prête à l'entendre. Par contre, je ne vais pas l'utiliser parce que moi, cet outil ne résonne pas. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un bon exemple. C'est un bon exemple parce que le human design, effectivement, moi, ça ne me parle pas. Je ne le comprends pas bien. Donc, effectivement, chez moi, ça ne résonne pas. Par contre, le fait que toi, ce soit ton outil dans lequel tu crois, que tu amènes à tes clientes, etc., je me dis trop cool, en fait. Si elle est alignée avec ça et que ça aide ses clientes, je ne me dis pas non, c'est trop nul. Non, en fait, je me dis, voilà, donc vas-y à fond. Et il y a d'autres personnes qui sont à fond là-dedans. Moi, ce n'est pas mon truc, mais je suis ouverte à ça. Par contre, est-ce qu'il y a des business avec lesquels je ne suis pas alignée sur la façon de faire ? J'ai une personne en tête quand même où ça m'a... où je n'ai pas eu envie, parce qu'elle est coach business. mais avec pas d'expérience business. Et je ressens quelque chose, en tout cas de ma perception, de j'ai appris le business dans les formations et je pense que c'est simple et qu'en disant à mes clients quoi faire, j'ai appris dans les formations, ça va le faire. Et moi, ça me pose un souci parce que je pense qu'elle n'a pas capté le truc qui fait la différence et c'est un peu du retranscrit ce que j'ai appris. Mais pour moi, ce n'est pas incarné. Je ne dis pas que c'est une mauvaise personne ou quoi que ce soit, pas du tout, elle est convaincue de ça. mais moi,

  • Speaker #1

    ça me pose problème.

  • Speaker #0

    Oui. Là où par contre, le design, moi, ne me parle pas personnellement, mais par contre, ça ne me pose aucun problème.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, tu vois ça plus comme un outil et tu vois à quoi je l'utilise en fait. Oui, c'est ça. Donc, c'est plus ça. Je pense que ça n'aurait peut-être pas résonné pour toi si de ta perception, je mettais vraiment des gens dans des cases en leur mettant des injonctions de parce que tu es projecteur, tu ne peux pas faire ça. tu peux pas, tu peux pas, il y a que ça que tu peux et voilà quoi c'est vrai et d'ailleurs tu vois je pense à

  • Speaker #0

    à des contenus que j'avais vus là-dessus et que je trouvais, pour le coup, bon, le mot est un peu fort, mais ridicule et enfermant, de t'es comme ça, donc c'est comme ça que tu réagis à telle situation. Donc après, j'en ai discuté avec la personne qui me dit, non, mais c'est parce que ça parle aux gens et puis c'est sympa, ça permet de comprendre. Je suis là, ben non, moi je suis pas en phase avec ça du tout. Il n'y a pas de profondeur en fait, là-dedans. Donc certes, c'est la surface réseau social pour attirer du monde, mais c'est pas dans mes valeurs, dans mes messages, etc. Mais Par contre, le sujet, l'approche ne me parlent pas, voire je ne suis pas en phase avec. Par contre, la personne, je ne vais rien avoir contre elle. Tu vois, pour le coup, c'est quelqu'un qui est très chouette, qui fait vraiment de son mieux, qui est convaincu. Et donc, à partir de là, c'est OK. Mais comme celle dont je te parlais, qui est en mode course, etc., ce n'est pas un jugement sur la personne. Ce n'est pas ça du tout. Je parle vraiment du principe, ça, je pense que ça aide beaucoup aussi. Je parle du principe que chacun fait les choses, fait le bien selon soi. tu vois qu'il n'y a pas une volonté de nuire alors il y a des personnes où effectivement le truc va être tu vois arnaque etc si on va dans ces extrêmes là et encore je pense que ça part toujours d'une perception de je fais le bien par exemple si j'arnaque pour arriver à mes fins c'est parce que je pense que les fins auxquelles je vais arriver sont le bien pour moi pour mes proches etc donc je pense que ça part toujours d'un espace de je fais le bien et que tu vois en plus là on l'a vu avec les élections ou avec tout ce soit politique business etc Tant qu'on est sur le bien et le mal et qu'on traite l'autre comme étant le mal, quel que soit le camp, peu importe, on est complètement à côté de la plaque. C'est contre-productif. Pour moi, ça, ça n'a pas de sens. Chacun a l'impression, pense faire le bien. Donc, voilà. Je pense que c'est la même chose dans le business. Moi, je me dis ça de concurrent, d'acteur du marché, de tout ça. Je me dis, de sa perception, cette personne, faites son mieux, faites le bien. Et à partir de là, ça change aussi le prisme et les perceptions que tu en as. Et je pense que ça limite aussi le conflit, en fait. T'es en conflit parce que tu penses que l'autre est ton ennemi. D'ailleurs, c'est Franck qui le dit, j'avais adoré ça. Il en parlait dans le cycle sur le couple. Il disait, arrêtez de voir votre conjoint, conjointe, comme un ennemi. Dès que vous voyez l'autre comme un ennemi, ça change la dynamique et c'est là que ça se pète la figure. Et ça, pour moi, c'est valable dans le couple, c'est valable dans les relations clients, dans les relations avec l'équipe aussi. Moi, je le vois les moments où il commence à y avoir de la friction, quel que soit le type de relation, c'est parce que je perçois l'autre comme étant un ennemi. Dès que tu changes ça, ça change absolument de toi ta communication.

  • Speaker #1

    Oui, je suis d'accord avec toi. J'avais eu une discussion avec mon ex, celui dont je t'avais parlé. En fait, c'est quand on avait le problème, on s'était mis tous les deux face à face. Et moi, j'ai raison, c'est moi. Alors qu'en fait, c'était plus on est dans la même équipe, comment on peut résoudre le problème qu'on a, le problème commun ensemble.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et ça, ça avait vraiment changé notre perception à ce moment-là quand on en a discuté.

  • Speaker #0

    Ça se cache. Carrément. D'ailleurs, ça s'effronte qui en parle en disant qu'en fait, on recherche tous la même chose, c'est l'amour, mais on va avoir des stratégies différentes pour y arriver. Et donc peut-être que moi, pour obtenir l'amour, ma stratégie, c'est de faire du bruit et de me plaindre et d'aller embêter l'autre. Ou alors peut-être que ma stratégie pour avoir de l'amour, c'est de me retirer pour ne pas déranger d'être aimée comme ça. Et du coup, tu te retrouves avec des gens qui ne se comprennent pas, alors qu'ils recherchent exactement la même chose. Et quand tu l'appliques à tout dans ta vie, ça change tout. Et je sais que moi, dans ma relation de couple, ça m'aide de me dire, en fait, on veut la même chose. On est juste en train de le rechercher différemment. Et ça change radicalement la donne.

  • Speaker #1

    C'est clair. Donc, oui. Donc, du coup, tu fais attention quand même à c'est quoi ? Qu'est-ce que font tes clients ? avant de définir si tu as envie de les accompagner ou pas, si ça résonne avec ta vision, avec ce qui t'inspire. Et donc, tu t'autorises à dire non. Et tu leur expliques que leur business, la manière dont ils le font ou qu'ils n'incarnent pas, et que tu leur dis comment, en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Celle qui vous a dit que c'était la course, je lui ai dit clairement. Je lui ai dit, moi, ce n'est pas ma vision. Je me suis permis, du coup, de lui partager, parce que je me dis que ça peut peut-être aussi semer une petite graine. Mais tout en lui disant, je ne te dis pas de ne pas le faire. Je dis juste... comment je vois les choses, pourquoi ça ne résonne pas avec moi, pourquoi je ne veux pas t'accompagner là-dedans. D'ailleurs, ce qui est intéressant, c'est que fréquemment, quand tu dis voilà pourquoi je ne veux pas t'accompagner, la personne, elle se vante du coup. Elle dit non, mais si, regarde ça, ça, ça, et hop. Et du coup, elle veut bosser avec toi absolument. Et moi, je suis là, ben non, en fait. Tu vois, celle à laquelle je pense, coach business, comment je lui dis les choses à elle ? Comment j'avais amené ça ? Ah, je ne sais pas si j'ai dit 100% la vérité là-dessus. Je pense que j'ai orienté plus ça de trop débutant. Ouais. pas encore assez mature, ce qui veut dire un peu la même chose, mais c'était peut-être moins frontal que ce que je viens de te partager là. Parce qu'en fait, je me dis aussi qui je suis pour juger de la compétence de la personne à accompagner, tu vois. Je ne vais pas lui dire, écoute, je pense qu'aujourd'hui, il y a un problème de légitimité. Je ne peux pas dire ça. autant elle va être excellente. Je n'en fais rien du tout. C'est juste ma perception.

  • Speaker #1

    Je pense que ce n'est même pas une question de légitimité. C'est le niveau de conscience où cette personne se trouve aujourd'hui. Elle n'aurait pas été dans la capacité de comprendre ton point.

  • Speaker #0

    C'est possible aussi. Oui, tout à fait. Et puis, ça peut impacter sa confiance en elle. Ça peut impacter plein de choses. Je veux dire, il n'y a aucune raison. Moi, je n'ai pas du tout envie de générer ça, en fait. C'est pour ça, d'ailleurs, la vérité n'est pas toujours... Bonne à dire, je pense. C'est pas simple, ce truc de vérité. Toujours une question d'équilibre. En même temps, parfois, je pense que ça dessert et je vois pas où ça apporte. Pareil, on pourrait dire peut-être que ça sèmerait aussi une petite graine dans son astre là-dessus qui lui permettrait peut-être de se faire plus d'expérience et de... Tout est possible. Après, je pense qu'on peut pas partir sur des débats éternels sur chacun des sujets parce que chaque phrase de notre discussion pourrait être un sujet de débat, de discussion, d'infertitude. Et c'est ce que je trouve passionnant. Je peux parler pendant des heures aussi avec quelqu'un où on échange là-dessus. Mais au moment, il faut aussi juste y aller, prendre une décision, basta, terminé, on passe à autre chose. C'est comme le truc de masterie où tu ne peux pas passer ta vie à chercher à tout rééquilibrer dans tes perceptions parce que tu deviens complètement fou en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et aujourd'hui, tu accompagnes des femmes et des hommes, mais majoritairement des femmes, non ?

  • Speaker #0

    Oui, j'accompagne les deux. J'ai des hommes quand même. Je pense que c'est peut-être du... 75% de femmes, 25% d'hommes, quelque chose comme ça. Mais oui, j'ai quelques hommes. Et tu dirais,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il y a des problématiques qui reviennent plus fréquemment que d'autres ?

  • Speaker #0

    De façon globale, pas hommes ou femmes, tu veux dire ? Oui. Ah oui, bien sûr, les problématiques, ça va être... Sur les personnes qui font moins de 50 000, 60 000 euros de chiffre d'affaires, ça va être, en fait, je n'ose pas vendre, je ne sais pas vendre, je ne sais pas quoi prioriser, je pars un peu dans tous les sens. Je me questionne un peu tout le temps sur mon alignement, sur tout ça, donc un peu en recherche. Et du coup, assez fatiguée de partir dans toutes les directions. Souvent, ça va être ça. Frustrée de ne pas avoir les résultats et en comparaison de ceux qui vivent bien de leur business. Et en fait, quand tu fais 50 000, ça peut être encore un petit peu un challenge selon les charges que tu as. Et encore, ça dépend des modèles de chacun. En tout cas, il n'y a pas le confort et la sérénité qu'ils voudraient. Ensuite, entre 50 et 100 000, la problématique, c'est comment je fais plus de ce que je fais déjà pour atteindre les fameux six chiffres et être un peu plus tranquille financièrement. Au-delà de 100 000, c'est je veux continuer à développer, mais avec la Dolce Vita. Et je veux structurer, mais sans partir dans une usine à gaz. Voilà, donc essentiellement, ça va être ça. Les problématiques, ça peut être aussi, je sais ce que je dois faire pour grandir, mais en fait, c'est des choses que je n'ai pas envie de faire. Donc du coup, je rétropédale. Voilà, ça va être ces genres de choses-là. Et parfois, j'ai quelques clients, je te dis, avec des problématiques très spécifiques, du genre, mon business fait 300, 500 000 euros de chiffre d'affaires ou plus. Je me pose des questions, je réfléchis à le vendre, à déléguer entièrement. Voilà, ça peut être des choses au cas par cas là-dessus.

  • Speaker #1

    Ok. Et est-ce que tu vois qu'il y a des problématiques qui peuvent se différencier selon le sexe de la personne, si c'est une femme ou si c'est un homme, ou c'est majoritairement pareil ?

  • Speaker #0

    Non, moi, je ne vois pas de différence. ok, c'est intéressant moi c'est pas quelque chose qui me marque comme les questions du type en quoi il pourrait y avoir des obstacles si on est une femme ou à l'inverse si on est une femme etc c'est pas une différenciation qui résonne chez moi par exemple je vais pas être dans des réseaux d'entrepreneuriat au féminin parce que c'est pas un truc qui résonne pour le coup donc je fais pas de distinction, je vois pas forcément de distinction non plus Tu vois, je prends une immersion où on avait et des hommes et des femmes. Tu vois, sur une immersion groupe, franchement, je ne vois pas de différence. Par contre, je vois des différences de personnalité. Ça, oui, il n'y a pas de problème sur les différences entre les uns et les autres. Mais liées à hommes ou femmes, ça ne me parle pas.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, je vais te partager un truc. Peut-être que tu me diras, oui, je n'avais pas pensé à ça comme ça. Mais en tout cas, les femmes que j'accompagne, j'accompagne aussi des hommes, comme tu le sais. Mais je ne communique pas forcément sur cette cible. Mais ce que j'ai pu observer entre les hommes et les femmes que j'ai accompagnées, c'est que les femmes, elles ont plus de mal avec la notion d'argent. Genre, tu sais, le marketing, elles sont toujours... Ouais, mais je ne veux pas faire des fausses promesses. Je veux être éthique. Je ne veux pas être marchande de tapis. Alors que les hommes que j'accompagnais, s'il fallait faire un truc, pas de problème.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est plus souvent le cas chez les femmes. Mais les hommes aussi, en fait, c'est dans le rapport à l'argent. En fait, homme ou femme, il y a des challenges dans le rapport à l'argent. Ça peut prendre des formes différentes, comme par exemple le fait de ne pas vouloir faire de fausses promesses, de se vendre, etc. Mais j'ai aussi des exemples d'hommes où il y avait d'autres types de challenges dans le rapport à l'argent. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Juste que ça se décline différemment.

  • Speaker #0

    Ça va se décliner différemment, mais je pense qu'il y a des obstacles des deux côtés. Et oui, je vois vraiment ça comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, ça prend juste des formes différentes. Oui, oui. Je suis d'accord. Trop cool. Si quelqu'un te demandait comment trouver un équilibre sain et vivre la dolchivita, qu'est-ce que tu lui répondrais ? Je suis sûre qu'il y a des personnes qui te le demandent de manière très générale.

  • Speaker #0

    En fait, moi, je pars des... La base, c'est quoi la Dolce Vita pour toi, en fait ? C'est quoi pour toi ? Est-ce que c'est d'avoir... pouvoir voyager, avoir du temps avec tes enfants ? Est-ce que c'est, au quotidien, d'avoir deux heures de travail pour pouvoir faire telles activités ? Est-ce que c'est de pouvoir passer ton temps à lire de la philo ? C'est quoi la Dolce Vita pour toi ? Parce que c'est pas... Ma vision, c'est pas... Ouais, on se tourne les pouces et puis on essaie d'en faire le moins possible en mode fainéas, tu vois ? C'est ton business te nourrit et il nourrit ta vie. et nourrit ta vie de façon holistique sur d'autres aspects. Donc, c'est quoi une vie qui est remplie, une vie qui t'inspire ? C'est ça. En fait, pour moi, ça part de ça. Et je sais que quand on est entrepreneur, bien sûr qu'on a déjà fait des vision boards, on a déjà fait c'est quoi ma vision, ma grande vision et tout ça. Dans plein de cas, ça partait d'un espace de la réussite selon les standards. On a beau dire oui, on sort de la rat race des salariés, machin, franchement, beaucoup d'entrepreneurs reproduisent ça. dans l'entrepreneuriat. Et justement, quand on est déjà à son compte et qu'on ne fantasme plus le fait d'être à son compte, c'est là qu'on peut se reposer la question à nouveau. Surtout qu'il y a moins l'effet quand on est à ce stade-là, tu vois, qu'on a déjà un petit peu d'expérience business. On a déjà expérimenté les avantages d'être à son compte et donc, on n'a plus le côté effet papillon des premiers mois dans le business. Ouais, tout beau, tout nouveau, tout neuf. Donc, OK, c'est quoi foncièrement qui te nourrit ? Donc, moi, je pars de là. Et ensuite, c'est de dire non à tout ce qui ne nourrit pas ça. et aussi bien sur un niveau macro c'est-à-dire des stratégies un business model qui ne nourrit pas cette vie que tu aimes que sur un niveau micro de on te propose un call en plein après-midi quand t'es censé être en deep work ou en balade au bord de la mer c'est nous en fait ça se joue sur tous les plans je suis complètement d'accord c'est

  • Speaker #1

    intéressant ce que tu me dis parce que justement moi mon adage c'est comment faire moins mais mieux Et du coup, j'ai accompagné une femme qui n'avait pas envie de faire moins d'heures de travail. C'est-à-dire qu'elle travaillait 70 heures, mais elle n'avait pas envie de faire moins. En fait, elle m'a imposé son cadre. Donc, elle m'a dit, voilà, moi, je travaille 70 heures par semaine. Mon métier, c'est comme ça. C'est normal dans ma fonction. Par contre, moi, ce que je voudrais, c'est avoir plus de temps pour rencontrer un partenaire de vie et avoir plus de temps pour voyager, plus de temps pour mon sport. Et donc, c'était challenging pour moi de trouver comment l'accompagner avec cette contrainte. Mais j'ai réussi. Mais c'était pour dire que je n'ai pas imposé, moi, ma vie. Et aujourd'hui, j'ai trois heures de... Enfin, non, pas trois heures, trois séances de coaching, parce que parfois, ça déborde d'une heure. Trois séances de coaching par semaine, mais ce n'est pas parce que je valorise peu d'heures de coaching que je vais lui imposer ma vision. Donc, on a composé autour de ça et c'était hyper intéressant.

  • Speaker #0

    C'est quoi qu'on a ressorti, du coup, pour elle dans les grandes lignes ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, je lui ai permis de trouver une stratégie où elle avait moins de déplacements physiques à faire. qui pouvait lui faire économiser en énergie. Donc, en fait, à se retrouver la soirée où elle avait encore de l'énergie pour aller au sport ou aller à des dates. Et aussi à ne plus vibrer le manque d'où il faut absolument que je trouve un compagnon parce que j'ai dépassé 30 ans, etc. Et à trouver plus de paix et de se dire, en fait, il n'y a pas d'opportunités manquées, il y a juste des opportunités à se créer. Et donc, moins de déplacement. On a augmenté ses bénéfices nets parce que du coup, elle n'a plus été dans l'obligation de louer autant de... de cabinets différents, mais elle s'est refocalisée sur un à deux cabinets et du coup, des séances en ligne. Donc, faire péter un peu les blocages de ce qu'elle pensait qu'il ne serait pas OK de faire en ligne et de voir ce qui était OK pour qui, pour quelle cible de client, etc.

  • Speaker #0

    OK. C'est parlant. OK. Trop cool.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Trop bien. Est-ce que tu as envie de nous parler de ce qui se trame un peu pour toi parce qu'aujourd'hui, tu accompagnes en immersion individuelle et en immersion de groupe ? Moi, j'ai vu un petit seeding avec Pébé en disant que vous prépariez quelque chose. Est-ce que c'est secret ? Vous ne pouvez pas encore en parler ?

  • Speaker #0

    Là, au moment où on fait l'enregistrement, on est en plein dessus. Donc, effectivement, je ne peux pas partager forcément de détails. Mais dans l'idée, c'est quoi ? C'est qu'effectivement, c'est avec Pébé qu'on y réfléchit, parce que ça fait longtemps qu'on se connaît, qu'on se dit qu'on va faire quelque chose ensemble. À un moment, on avait déjà travaillé ensemble, etc. Et en fait, on se rend compte qu'on a plein de clients. qui sont et chez lui et chez moi, ou alors qui choisissent entre les deux, on se rend compte qu'on est super complémentaires sur ce qu'on apporte à nos clients. On avait fait, tu vois, aussi une immersion ensemble. Et en fait, c'était génial d'être à deux parce qu'on est vraiment... totalement complémentaires et on est en phase sur ce qu'on recommande en plus tu vois donc donc il ya plein de choses qui nous font dire c'est quand même un petit peu dommage de pas avoir quelque chose ensemble et aussi parce que les difficultés et les frustrations qui peut y avoir dans nos business respectifs seraient résolues par le fait d'avoir quelque chose en commun donc en fait là on s'est dit qu'on allait proposer quelque chose en gros je te fais le teasing très rapide mais moi ça fait un petit moment que j'ai envie de proposer un mastermind parce que moi je suis membre de ça depuis longtemps c'est un format que je connais bien Parce que là, aujourd'hui, je fais sur un format d'immersion one-shot, ce qui a plein d'avantages, mais qui a aussi des inconvénients. Et du coup, il y a des profils que j'ai envie d'accompagner sur du plus long terme et où j'ai envie aussi de faire connecter certaines personnes entre elles. Tu vois, je me dis, mais ce serait dingue de mettre ces gens-là entre eux. Et du coup, on a un projet de mastermind en commun. Là, au moment où on enregistre, on est en train de plancher dessus et on va commencer justement dans les huit jours qui viennent à en parler. On a identifié des personnes où on se dit, cette personne-là, ce serait super intéressant pour elles, pour nous, et qu'on en discute. Et du coup, on va prendre des contacts pour commencer, tu vois, à avoir des retours là-dessus, voir ce que les gens rechercheraient là-dedans, si ça ne leur parle pas. Donc, on est vraiment, pour l'instant, en expérimentation sur ça.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et tu vois, par exemple, quelqu'un qui utiliserait le HD de manière enfermante dirait que comme vous êtes tous les deux projecteurs, ce n'est pas le nid pour vous d'aller contacter ces personnes que vous avez identifiées. Alors que pour moi, au contraire, c'est des personnes qui ont déjà été identifiées parce qu'elles vous ont reconnues en tant qu'experts de vos domaines. Et que, en fait, c'est juste une interaction comme une autre. Ça n'a rien à voir avec une prospection froide ou désalignée. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Donc, voilà le projet sur lequel on est aujourd'hui. Moi, en gros, j'ai deux angles de travail pour les prochains mois. C'est accompagner les profils plus avancés, c'est-à-dire qu'ils font au moins, tu vois, on a fixé le minimum à 50-60 000 euros de chiffre d'affaires. jusqu'à potentiellement beaucoup plus. J'ai une personne qui fait 500 000 et pour moi, elle a sa place dedans et je vais en discuter avec elle. Donc pour moi, c'est tout ce spectre-là où en fait, c'est des entrepreneurs qui vont rechercher ce que j'appelle de la croissance intelligente. C'est-à-dire qu'on n'est pas là pour courir après toujours plus, plus, plus, mais on veut de l'argent, on veut de la rentabilité parce qu'on veut un confort de vie, on veut un business qui rapporte de l'argent et l'argent et le temps aussi pour le côté Dolce Vita. Donc du coup, c'est des entrepreneurs qui partagent. cette même philosophie et qui ont déjà suffisamment de matière et fait leur preuve dans leur business pour se dire, OK, les fondamentaux, il y en a. Il y en a encore à travailler, mais ils y sont. Maintenant, on va pouvoir accélérer, mais intelligemment. Donc, du coup, ça, c'est la cible plus avancée. Et moi, j'ai toute une partie de mon audience qui est la cible plus débutante, qui va aujourd'hui pas vraiment se payer avec son business ou un tout petit peu, mais de façon insécure. Et du coup, ça, c'est des personnes que je veux aussi pouvoir accompagner, mais sur un format différent. Ça viendra après, ça. aujourd'hui pour l'instant ce que je leur propose c'est l'immersion groupe en fait tout simplement ça va être plutôt ces profils là donc voilà mais ça il n'y a pas encore d'offre d'accompagnement de long terme qui a été définie sur ça ok super et du coup on échangeait tout à l'heure et c'est une information que tu as déjà partagée sur

  • Speaker #1

    tes réseaux donc c'est pour ça que je me permets d'en parler là tu as eu ta dernière immersion du M67 est-ce que tu comptes être accompagnée après ça ou tu fais une pause complète ?

  • Speaker #0

    Non, là, je fais une pause parce que ça fait quatre ans que je suis moi-même en mastermind. Je ne suis pas dedans. Déjà, ça fait un an que je ne suis pas, je suis moins dedans. Je vais aux rencontres et tout et j'apprécie énormément, j'apprends des choses. C'est très bien. Mais je suis dans une phase de déjà, je ne sais pas si c'est isolement le mot, mais ce n'est pas négatif. C'est plus que j'ai envie d'être dans ma bulle. Tu vois, je suis vraiment dans cette phase-là. Et dans une phase où moi, je veux pouvoir développer ma propre approche. J'ai mes rencontres, j'ai mes immersions, le mastermind à venir. Et du coup, je trouve que ça fait beaucoup. Tu vois, en termes d'énergie, moi, j'ai besoin d'avoir... J'aime les temps en groupe, mais j'aime aussi les temps seul et j'ai besoin de cet équilibre-là. Et là, cette année, il y avait toutes les rencontres du mastermind dont j'étais cliente, plus mes propres rencontres. Ça faisait un petit peu beaucoup. Donc, c'est aussi pour ça que je veux me recentrer là-dessus. Et voilà. Donc, effectivement, pour l'instant, je ne vais pas être à nouveau accompagnée pour le moment. Et ça viendra quand l'envie s'en fera sentir plus tard, probablement.

  • Speaker #1

    Et même en individuel ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, non. J'y pense quand même, sur une approche, un type mastery, tu vois, éventuellement par un Julien ou quelqu'un d'autre qui a cette approche-là, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas le focus. Ce n'est pas le focus.

  • Speaker #1

    Ok, super. Là, on arrive à la fin de notre interview. Est-ce qu'il y a une question que tu aurais voulu que je te pose et que je ne t'ai pas posée ?

  • Speaker #0

    Dis donc, qu'est-ce que ça pourrait être une question que j'aurais voulu que tu me poses ?

  • Speaker #1

    Ou un sujet que tu aurais souhaité aborder ? qui était alignée avec notre échange.

  • Speaker #0

    Je n'avais pas d'attente, en fait. Je me suis juste laissée porter. Maintenant... On était sur des sujets plus de philosophie, de réflexion, et pas forcément sur des choses concrètes et pragmatiques, de comment je m'y prends pour tout ça. Donc, je pense que c'est plus une discussion inspirationnelle, voir les choses différemment, voir que c'est possible aussi. Je pense que c'est ça, peut-être, une des choses sur lesquelles on pourrait finir et insister, entre guillemets. C'est possible, en fait. C'est possible d'avoir un business qui fait de l'argent, où il y a une équipe et il y a tout ce que tu veux, et qui... offre aussi un cadre de Dolce Vita. C'est aussi possible quand on a un business qui démarre. Ce nouveau business, il est nouveau en fait. Aujourd'hui, il a un an d'existence, un peu plus d'un an d'existence, mais encore, je suis vraiment à plein temps dessus depuis seulement quelques mois. Et pour autant, ça fait déjà ses chiffres. Ça me permet déjà d'avoir pris trois semaines off au mois de mai. Tu vois, concrètement, c'est quelque chose qui est possible, mais c'est possible quand on est vraiment focus sur ça et que c'est une priorité d'avoir cet équilibre. Sinon, tu peux vite te faire rattraper. Donc, je pense que oui, on aurait pu aller sur ce terrain-là, mais on ne peut pas tout faire.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. Merci beaucoup, Charlotte.

  • Speaker #0

    Merci à toi pour cette conversation. C'était très cool de pouvoir en parler avec toi.

  • Speaker #1

    Pareil. Et je vous mettrai les coordonnées de Charlotte. Tu préfères que les gens te contactent sur quel canal ?

  • Speaker #0

    Instagram. Pour l'instant, j'ai que ça en réalité.

  • Speaker #1

    Top, ça marche. Merci,

  • Speaker #0

    Charlotte. Merci, Julie.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo c'est julie-ugs afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. A bientôt pour un nouvel épisode !

Description

Retrouvez-moi sur Instagram: @julie_ugs 🤗

Rejoindre la liste VIP pour avoir un business au service de ta vie 👉🏼 www.ugscoaching.com/shine 💃🏻


Dans ce nouvel épisode, j'accueille Charlotte Appietto, une entrepreneure visionnaire et fondatrice de Pose Ta Dem', pour une discussion inspirante sur la notion de Dolce Vita et ce qu'elle a mis en place dans son nouveau business.


Découvre l'histoire de Charlotte


Charlotte partage son parcours exceptionnel, depuis la création de Pose Ta Dem' jusqu'à la vente de l'entreprise, tout en expliquant comment elle incarne la Dolce Vita dans sa vie et son travail.

Elle dévoile les raisons qui l'ont poussée à vendre son entreprise malgré son succès, et comment cela a ouvert la voie à de nouveaux horizons plus alignés avec ses aspirations personnelles et professionnelles.


Une nouvelle activité pleine de sens


Charlotte nous dévoile sa nouvelle activité, en construction, qui la nourrit davantage et reflète parfaitement qui elle est devenue. Elle explique en quoi cette nouvelle forme d'entreprise est plus alignée avec elle-même et comment sa nouvelle cible l'inspire chaque jour.


Choisir ses clients avec discernement


Charlotte partage ses critères de sélection pour accompagner ses clients, insistant sur l'importance de l'alignement et du plaisir dans l'accompagnement. Elle discute de son approche pour identifier les clients idéaux, ceux qui sont prêts à agir et à rentabiliser l'accompagnement.


Gérer les périodes de doute et de perte de sens


Dans une conversation honnête, Charlotte et moi échangeons sur la gestion des moments de flou et de doute. Charlotte nous offre des conseils précieux sur la manière de poser des intentions claires et de prendre du recul pour retrouver sa direction.


La philosophie de l'accompagnement


Charlotte et moi explorons des sujets philosophiques comme la vérité, la perception de soi et des autres, et comment accompagner les clients de manière holistique. Charlotte partage sa vision de l'accompagnement, centrée sur l'équilibre entre une croissance intelligente et un style de vie équilibré.


Projet de Mastermind avec PB


Découvrez les détails du projet de mastermind commun de Charlotte et Pébé, destiné à accompagner les entrepreneurs sur le long terme de manière complémentaire. Charlotte décrit les profils d'entrepreneurs qu'elles cibleront et leur approche unique en matière de contenu et de marketing.


Rejoins-nous pour une immersion dans la philosophie de la Dolce Vita entrepreneuriale et repars avec des idées inspirantes pour aligner ton business avec tes valeurs profondes.


Cet épisode est une invitation à repenser ton approche de l'entrepreneuriat et à créer un équilibre entre succès et épanouissement personnel.

Écoute-le dès maintenant et laisse-toi inspirer par la sagesse et l'authenticité de Charlotte!


Julie, coach de vie 💫



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram. à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute. Salut Charlotte, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Hello Julie, avec grand plaisir, merci à toi de m'avoir proposé.

  • Speaker #0

    Tu sais que c'est un honneur parce que depuis qu'on s'est rencontrés en novembre, parce que pour l'histoire, j'ai fait une immersion individuelle avec Charlotte, et je me demandais, j'aimerais bien interviewer Charlotte sur mon podcast, mais je ne sais pas encore sur quelle thématique et comment te le proposer, parce que je ne voulais pas te proposer ça comme ça. Et trop bien, parce que tu as posté une story en disant que tu étais ouverte aux interviews, et j'ai fait, bah vas-y, moi.

  • Speaker #1

    Pas bien fait, non, c'est chouette, parce qu'effectivement, je me disais, bon. Là, tu vois que je suis sur des nouveaux messages, des nouvelles choses que j'ai envie de transmettre. Je trouve ça chouette, tu vois, ce format de discussion et d'interview avec des personnes où je me dis, tiens, ça, c'est pertinent, on a des points communs dans la philosophie de vie et tout. Donc, c'est top que tu m'aies proposé. C'est très bien.

  • Speaker #0

    Trop cool. Je vais me permettre de te présenter selon moi ce que je connais de toi et comment moi, je te vois. Et après, je te demanderai de toi te présenter selon ce que tu as envie de partager à mon audience. Alors oui, moi, je t'ai connue, Charlotte, parce que tu étais derrière Postadem. Tu étais la fondatrice de Postadem. Moi, je me suis intéressée vraiment à la femme entrepreneur. Et je t'ai vraiment connue parce que j'ai fait une immersion individuelle avec toi à Paris, en présentiel. Et c'est là où vraiment j'ai connecté avec toi, parce qu'avant, on ne s'était jamais parlé, avant que je postule. Pour moi, je pense que tu le véhicules très bien, l'image de la Dolce Vita. Et on en reparlera. Je trouve que tu véhicules très bien l'image de l'entrepreneur qui souhaite avoir un équilibre de vie et qui n'a pas mis son business uniquement au premier plan. Il peut être au premier plan à certains moments, mais pas tout le temps. Et j'avais envie que tu nous parles un petit peu de qui tu es aujourd'hui. Peut-être, voilà, comment tu peux expliquer un peu ta transition depuis Postadem. Je ne vais pas présenter Post-ADEME parce que je trouve que ça appartient à un autre épisode. Mais aujourd'hui, j'ai envie de te présenter vraiment comme la femme que tu es aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, écoute, merci pour cette introduction. Oui, je pense que Post-ADEME, c'est bien, tu vois, qu'il y ait cette transition qui se fasse. Même si je peux le pitcher en 30 secondes, c'est juste pour voir effectivement l'origine. Mais l'idée, c'est de partir du principe de, ok, j'ai créé un moment et développé une entreprise dans le secteur de formation, coaching, etc. Et du coup, j'ai fait le choix de vendre cette entreprise-là. Donc, je pense qu'effectivement, l'histoire, elle commence essentiellement à ce moment-là, en tout cas, la nouvelle histoire. Mais que pour autant, il ne faut pas se dire que c'est de l'histoire ancienne ou c'est du passé ou ça ne compte pas, parce que c'est aussi, et ce n'est même pas aussi, c'est totalement le fait d'avoir eu cette expérience qui m'amène au message que j'ai aujourd'hui aussi. Donc, voilà, c'est ça qui est intéressant. Je suis dans une phase, au moment où on enregistre l'épisode, où effectivement, l'entreprise, je l'ai vendue il y a trois mois, quelque chose comme ça. en tout cas j'ai donné officiellement les clés il y a trois mois ça fait un an que je sais que je vends donc du coup c'est vrai que ça fait aujourd'hui un an, un an et demi parce que j'avais même commencé avant de vendre à développer une nouvelle activité où je suis dans une phase de reconstruction d'une nouvelle activité et du coup ce qui est super intéressant c'est que je peux me baser sur tous mes apprentissages de l'expérience d'avant, à la fois des apprentissages, j'ai envie de te dire purement business, mais aussi des apprentissages sur qui je suis qui je ne suis pas et qui je ne suis plus... vers quoi j'ai envie d'aller et de pouvoir expérimenter une autre manière d'entreprendre. Et ce que tu disais sur le fait d'incarner le côté Dolce Vita, c'était déjà le cas sur Postalem. Il faut savoir que cette entreprise-là, pendant six ans, je l'ai développée tout en faisant passer mon équilibre avant tout le reste. Donc, c'était déjà le cas. Ça, c'est le fil rouge, on va dire. Mais c'est juste qu'avant, je m'adressais à des salariés qui voulaient quitter un job. Et aujourd'hui, je m'adresse à des entrepreneurs qui veulent que leur business ne soit pas... comme tu l'as dit là, au premier plan, qui va écraser tout le reste, mais plutôt quelque chose qui va leur offrir et le revenu et le temps pour profiter de la vie à leur façon.

  • Speaker #0

    Ouais. Et d'ailleurs, en partant de Dolce Vita, est-ce que toi, tu pourrais expliquer concrètement comment tu mets en pratique dans ta vie aujourd'hui ce concept ?

  • Speaker #1

    Ouais. En fait, pour moi, la Dolce Vita, déjà, ce qui est marrant, c'est que je n'avais pas forcément en tête d'en faire un concept, tu vois. C'est que j'en avais parlé peut-être quelques fois en story et du coup, après, tout le monde m'a... parlait en disant à la dolce vita où j'arrivais en master mais avec madame dolce vita dont je me suis dit bon visiblement, ce concept-là parle aux gens. Donc, tant mieux parce qu'en plus, moi, j'adore l'Italie. C'est quoi la dolce vita ? C'est la vie douce. Et la vie douce, ça veut dire que c'est une vie où on prend le temps, on n'est pas dans la course, contrairement à généralement, tu vois, la version business, to-do list, on n'arrête pas, no pain, no gain. Là, c'est plutôt, on est là pour savourer la vie. Ça ne veut pas dire qu'on se tourne les pouces parce que si tu prends la dolce vita à l'italienne, c'est des personnes qui... vont avoir un travail, pas que, mais c'est des gens actifs, simplement, qui vont savourer ça beaucoup plus. Et moi, je le vois, par exemple, je ne sais pas, quand je suis à Rome et je me promène, le matin, tu sens qu'il y a une atmosphère qui est beaucoup plus à la cool que ce qu'on pourrait avoir si tu vas dans le métro parisien, tu vois, ce n'est pas la même vie. Bon, moi, Paris, je l'ai quitté maintenant il y a plusieurs années. Je vis à Nice et justement, je vis à Nice dans un quartier qui fait vraiment penser à l'Italie. Donc, pour moi, je retrouve ça ici, ce n'est pas pour rien que j'y vis, tu vois. Mais du coup, la dolce vita, c'est à la cool. Chacun va faire à son rythme et on va prendre le temps de savourer les choses. Et prendre le temps de savourer, c'est aussi bien prendre le temps de savourer les choses de notre vie personnelle. Donc, par exemple, un déjeuner en terrasse entre amis, plutôt que de se dire, oh là là, j'ai 30 minutes pour avaler un sandwich devant mon Zoom, tu vois. Mais c'est aussi de savourer les choses qui font partie de notre business, tu vois. Dans le business, il y a ce truc de faire toujours plus, aller toujours à l'étape suivante. Il y a une forme de course après quelque chose, alors que le fait de savourer, ce n'est pas je cours après quelque chose, c'est dans l'instant T, dans le moment présent, je vis pleinement l'étape dans laquelle je suis dans mon business et j'en profite pleinement. Donc en fait, ma philosophie, ça va être ça. Et maintenant, comment je l'applique dans mon activité ? Déjà sur mon activité précédente, où j'avais quand même un business avec une équipe, une vingtaine d'offres de produits en ligne. avec une grosse communauté de l'email quotidien. Donc, tu vois, c'est quand même un certain système qui était là en place. J'avais déjà ça, c'est-à-dire que je mettais justement le modèle en place pour me libérer du temps. Je ne sais pas dans quel niveau de détail tu voudras qu'on rentre. En tout cas, en termes de temps de travail, j'étais sur du 20h max, tu vois, dans ces eaux-là. Donc, 20h max, des vacances, donc ça permet d'avoir ce temps-là. Et dans le business, je faisais des choses qui faisaient en sorte d'être le plus connecté à ce que j'aimais. Dans la nouvelle activité, la Dolce Vita, pour moi, c'est que je construis ce business en me connectant en permanence à vraiment ma façon de fonctionner et ce avec quoi je suis alignée, en fait. Et l'avantage d'avoir une nouvelle activité, ce côté je repars de zéro c'est que tu peux tout reconstruire en conscience. Je trouve que c'est quand même un gros challenge, ça ne veut pas dire que c'est impossible, mais c'est un gros challenge de repenser complètement un business qui existe déjà, où il y a déjà beaucoup de choses qui ont été construites. Et du coup, peut-être que ceux qui nous écoutent vont se dire mais attends, Si c'était déjà la Dolce Vita, pourquoi est-ce qu'elle a voulu vendre ? Alors, il y a plusieurs raisons. Une des raisons, c'est justement que j'avais envie de repartir d'une page blanche sur plein de sujets et aussi parce que la thématique de mon business ne m'excitait plus. La reconversion, j'en ai parlé pendant des années, j'ai écrit le livre, j'ai fait de l'email quotidien. Donc, il y avait un truc de cette cible et ce sujet ne me parle plus. Donc, j'ai envie de reconstruire quelque chose. Mais voilà, donc la Dolce Vita, c'est ça. Et c'est de faire passer en priorité ce qui m'épanouit, c'est-à-dire que ça va être... mes activités perso, tu vois, le yoga, par exemple, le fait d'être au soleil, de pouvoir partir en vacances, d'avoir du temps pour mes proches et dans le business, de faire des choses où j'y trouve du sens et où je ne suis pas en train de construire quelque chose parce que c'est ça qui marche en ce moment. Donc, c'est essentiellement ça ma vision des choses.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu dirais que, parce que souvent, quand on a envie de changer, c'est qu'on perçoit qu'il y a quelque chose de plus aligné pour soi sous une autre forme. Du coup, en quoi la forme que tu as aujourd'hui, la forme de ton business, est plus nourrissante pour toi que celle sous la forme de Postadam ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. Surtout que je suis encore moi-même en train de capter ce qui se joue, parce que ça reste assez récent. Aujourd'hui, ce qui est plus nourrissant pour moi, c'est le contact avec la cible, avec l'audience, et le fait que les sujets que je transmets, c'est ceux qui me concernent encore aujourd'hui. Je pense que c'est beaucoup ça. Tu vois pourquoi j'ai plaisir à faire mes petites stories, mon audio-télégramme, mon contenu, accompagner mes clients ? C'est que c'est des sujets qui m'intéressent aujourd'hui et dans lesquels je suis moi-même en permanence en progression, en apprentissage. Donc, ça a du sens pour moi et donc ça me nourrit. Les sujets de reconversion, moi, je parlais à des gens qui ont des problèmes qui ne sont plus les miens, qui sont dans une réalité qui n'est plus la mienne depuis des années. Et donc, je n'arrivais plus à connecter en fait à ça et ça ne m'intéressait plus. Donc, je pense que c'est essentiellement ça. Et ensuite, l'autre raison, c'est qu'en fait, il n'y a pas encore, c'est un vaste sujet, mais c'est un système qui est aujourd'hui en construction. Donc du coup, il y a beaucoup de liberté. La liberté a ses inconvénients. C'est toujours, tu vois, c'est-à-dire qu'il y a des moments où je me dis... J'aimerais retrouver du cadre et de la structure là-dessus. D'ailleurs, je suis en train d'y travailler. Mais en attendant, je profite de ce moment encore un peu de... Ce n'est pas flou, le terme, mais c'est d'expérimentation, de je teste des choses. Tu vois, il n'y a rien de défini, il n'y a rien de définitif, en fait, dans ce que je fais aujourd'hui. Chaque phrase pourrait être débattue, mais tu vois le principe. Et donc ça, ça me nourrit aussi beaucoup, parce que je me dis, c'est parti, créativité. Je fais les choses en temps réel, en fonction des envies, en fonction de ce qui me semble avoir du sens, et voilà.

  • Speaker #0

    Ok, top. Et donc, si je résume bien, c'est vraiment parce que la cible que tu accompagnais chez Postadem, elle était tellement lointaine de qui tu es devenue aujourd'hui que le lien était trop distendu, ce qui fait que ça t'inspirait moins.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je le constate chez beaucoup d'entrepreneurs, c'est que dans nos secteurs d'expertise où on va avoir une thématique phare dans notre business, si cette thématique, nous-mêmes, on en a fait le tour, on l'a résolue, c'est loin derrière nous, c'est compliqué. Alors évidemment, si toi, tu as vraiment un profil... stratégie, chef d'entreprise, gestionnaire, etc., sans le côté je délivre moi-même, j'incarne, je crée du contenu, ce n'est pas du tout un souci. Franchement, aucun problème. Et du coup, c'est ce que j'ai fait pendant un moment sur PostalM. C'est là-dedans que j'étais. Je ne délivrais pas, je ne créais pas le contenu. Mais je vois quand même, aussi chez les autres, chez d'autres en tout cas, que quand il commence à y avoir un gros éloignement entre le sujet et ce qui intéresse fondamentalement l'entrepreneur, C'est quand même compliqué. Mais tu vois, c'est un petit peu comme quelqu'un qui, je ne sais pas, en dehors de nos métiers, tu vois, mais qui aurait, on ne sait rien, il fabrique des machines à café. Et en fait, il ne boit pas de café, le café, ça le saoule. Et qu'il ne peut plus s'encadrer les machines à café. Bon, tu as beau être dans ton rôle de gestionnaire et de stratège, en fait, tu as besoin de connecter quand même un petit peu au produit.

  • Speaker #0

    Oui, ça fera la différence, surtout dans l'énergie, je pense. la passion que tu peux avoir à transmettre quand tu pitches ton produit, ton service, etc. Et ça, c'est quelque chose de palpable par l'audience.

  • Speaker #1

    Même quand tu vas au marché, tu prends deux stands, par exemple, qui font du nougat. Et tu en as un des deux, c'est lui qui fait son nougat, qui est passionné par ça. Et l'autre, juste, entre guillemets, il vend le nougat. En fait, ça change tout. Quand bien même ce serait le meilleur commercial, il y a quand même quelque chose qui fait que s'il est connecté à son produit, voir qu'il le fabrique ou en tout cas il est lié à ça, tu as beaucoup plus envie d'y aller. Et lui, il aura envie de faire ça toute sa vie. Alors que celui qui n'est là que pour vendre son Ougéda, la longévité ne sera pas la même, je pense.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu choisis aujourd'hui qui est-ce que tu accompagnes ou pas ? Sur quel type de critères ? Parce qu'on en avait déjà discuté et je trouve que c'est intéressant. Mais tu ne vas pas accompagner tous les profils qui candidatent.

  • Speaker #1

    Non, clairement. C'est marrant d'en reparler hier soir, en fait. Moi, ce que j'ai identifié, Alors, ce n'est pas un critère de ce type de business, etc. J'ai des critères comme ça. Je peux donner déjà les critères sur le papier. C'est essentiellement des gens qui ont un business dans tout ce qui est accompagnement, formation, coaching, parce que c'est ce que je connais. C'est là-dedans que j'ai une expertise, c'est là-dedans que j'ai du réseau, c'est mon truc, tu vois. Si j'ai un business sur un truc à rien avoir, mais où je me dis, tiens, j'ai des choses à amener, ça m'intéresse, ça me stimule, OK. Mais c'est vraiment très rare et c'est au cas par cas. Donc déjà, ça va être un business dans ce secteur-là. Et je vais... plutôt privilégier des profils qui ont déjà ce que j'appelle de la matière, tu vois, donc qui ont déjà une offre ou des résultats ou quelque chose, je me dis, ok, là, je vois ce qu'on peut en faire. Ça peut arriver notamment dans les immersions de groupe que je prenne des profils plus débutants, mais je ressens que le sujet du business a du potentiel, je ressens que c'est un sujet qui m'inspire, où moi, je vais pouvoir amener les choses, et je ressens dans la vibe de la personne qu'il y a de quoi faire. Tu vois, quand je dis qu'il y a de la matière, c'est aussi ça. Je vais aussi, je peux prendre par la négative, ne pas travailler avec des personnes où je sens que... En fait, quand je sens qu'elles ne vont pas rentabiliser, je crois que c'est ça vraiment le critère. Si je sens que la personne ne va pas très difficilement rentabiliser l'immersion, je n'ai pas envie parce que ce n'est pas le but en fait. Ce n'est vraiment pas le but. Et tu ne vas pas la rentabiliser si, un, tu n'es pas dans l'action, autant le massive action, no pain, no gain, non. Autant le je bloque la moindre chose qu'il faut faire, c'est de faire... je ne me bouge pas, j'entends mais je ne fais pas et tout. Je me dis, bon, en fait, on va aller nulle part. Et l'autre chose, c'est d'un point de vue mindset. Mindset, ce n'est pas dans le sens non plus où il y a le mindset des winners et le mindset des losers, mais plus de si je sens que la personne, ce n'est pas sa priorité aujourd'hui dans la vie, si je sens qu'elle est là pour les mauvaises raisons, si je sens qu'il y a énormément de freins intérieurs qui vont nécessiter en fait un gros travail pour défricher tout ça avant de pouvoir passer à l'action. Là, je me dis, Ce n'est pas une bonne chose. Pour autant, ça arrive aussi que je travaille de façon plus exceptionnelle, mais ça arrive avec des entrepreneurs qui ont des gros business, qui ne vont pas forcément venir chercher chez moi une aide sur la croissance par exemple, mais qui vont venir chercher un repositionnement, un réalignement, voire une vente de leur entreprise. En fait, en gros, sur mes clients, j'en ai 80% qui vont être des entrepreneurs qui ne font pas encore 100 000 euros de chiffre d'affaires et qui veulent faire les 100 000 euros de chiffre d'affaires, mais pas à n'importe quel prix, c'est-à-dire qu'ils veulent avoir leur Dolce Vita. Ça, c'est le plus gros de l'audience et de la clientèle. Mais j'ai aussi une petite partie de la clientèle qui fait bien plus de 100 000 euros de chiffre d'affaires et qui va venir y chercher des sujets un peu plus spécifiques sur lesquels je peux les accompagner. Et là, je fais vraiment au cas par cas. Mais effectivement, moi, il y a des profils avec lesquels je n'ai pas le souhait de travailler. Et je pense que c'est super important de choisir ses clients, pas dans le sens de je suis une princesse et candidate, voir si je t'adresse la parole, si tu es à la hauteur de la qualité de mon accompagnement. Ce n'est pas ça du tout. C'est plus, est-ce que ça va être un bon match ? Déjà parce que l'immersion individuelle, on passe la journée ensemble. Ça ne matche pas, ça va être très très long la journée quand même. Et même pour l'immersion groupe, c'est le même principe. Mais ouais, le critère pour moi, c'est je vais passer un bon moment à accompagner cette personne et la personne va le rentabiliser. Je pense que c'est ça le résumé. Et je pense que tous les entrepreneurs qui font de l'accompagnement devraient le penser de cette façon. En tout cas, quand on est sur des offres un peu high ticket, premium, où tu ne fais pas forcément du gros volume et surtout où tu es connecté au client que tu accompagnes. Parce que ce qui peut générer aussi un épuisement de l'entrepreneur, une perte de sens, etc. C'est quand ils travaillent avec des clients qui, certes, ont le profil, certes, c'est sur le sujet qui les intéresse, mais dans le match humain, ça ne le fait pas. Et ça, ça a un impact énorme. Tu l'as peut-être déjà vu, mais si tu as un client dans ton accompagnement avec qui ça ne matche pas, en fait, ça a des répercussions importantes. Si c'est du groupe, ça peut aussi impacter l'harmonie du groupe. C'est pour ça que je dis fais gaffe sur les immersions collectives. Donc, je pense que c'est important d'avoir tout ça en tête.

  • Speaker #0

    Oui. Non, je trouve ça hyper intéressant. Et pour moi, ça...... Ça m'a aussi notre responsabilité en tant qu'accompagnant pour faire une promesse qui est alignée, la fameuse promesse marketing. Parce que tu parles de rentabiliser son investissement et je trouve que c'est important, ce n'est même pas uniquement sur le plan financier, c'est aussi en termes de ressources, d'efforts, de temps. Parce que la personne, elle se déplace pour les immersions, etc. Donc, je trouve que c'est intéressant. C'est en fait, si tu n'es pas sûr que la personne a un bon match pour rentabiliser son investissement et que toi, tu ne vas pas y trouver aussi du plaisir à accompagner cette personne. Du coup, là, tu te poses la question, est-ce que je l'accompagne ou pas ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je pense que si tu pars du principe de en fait, il faut que je fasse rentrer de l'argent ce mois-ci, donc je prends quelqu'un. À court terme, oui. À moyen terme et long terme, en fait, tu es en train de... Tu sais, c'est un peu comme... dans un couple, s'il y a quelque chose qui te pose problème et que tu ne le dis pas parce que tu dis ce soir, je n'ai pas envie qu'on s'embrouille, je n'ai pas envie de ceci, je n'ai pas envie de cela à court terme, donc je préserve la sérénité là tout de suite. Mais en fait, à chaque fois que tu fais ça, c'est une petite goutte d'eau dans le vase qui fait qu'à un moment, ça explose. Et je pense que le business est la même chose. À chaque fois qu'on éteint quelque chose qui nous pose problème, à chaque fois qu'on ne communique pas, à chaque fois qu'on fait un truc qui n'est pas aligné, c'est des petits coups de calife et qui, à un moment, font que... soit épuisement, burn-out, parce que ça peut marcher aussi. Le burn-out, ça va être la perte de sens, mais ça peut aussi venir d'une surcharge de travail par rapport à ton rythme naturel. Et en fait, à chaque fois, c'est le petit truc. Ah ben, je fais juste une heure de plus. Ah ben, je prends juste ce call parce que quand même, c'est un bon client et machin. Et en fait, pof, pof, pof, mi-bout à bout, après des mois, des années, c'est là que ça explose.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, je le vois. Les fois où j'ai pris des clients, ça m'est déjà arrivé de prendre des clients. J'étais pas sûre du match. Et finalement, je m'aperçois que ça matche pas. Donc, soit on a la franchise, les deux, de constater que ça ne fonctionne pas et on arrête, soit on continue, mais je sens bien que mon énergie, elle n'est pas pareille jusqu'à la fin. Donc, après, c'est un choix. C'est est-ce que tu valorises l'argent ou tu valorises le plaisir dans l'accompagnement de A à Z.

  • Speaker #1

    Et quand bien même, je pense qu'en valorisant aussi le plaisir dans l'accompagnement, en fait, ça se répercute aussi sur l'acte financier. Exactement. On est en fait là-dessus, on en avait discuté. C'est que quand il y a cet alignement-là... Alors, évidemment, ça ne veut pas dire que si... L'idée, ce n'est pas d'être 100% tout le temps en recherche d'alignement total. Parce que je pense que là, on commence à se fermer les portes. On n'ose plus expérimenter un truc qui est un peu moyen. Tu vois, de se retrouver avec des clients où finalement, ça ne matche pas, ça fait partie du jeu. Comme avec, tu vois, en couple, ben oui, ça fait partie du jeu qu'il y a des fois. Et ben, effectivement, tu ne vas pas le dire. Ce n'est pas la fin du monde non plus. C'est toujours une question de juste mesure. Et ouais, et je te rejoins, et c'est cool aussi les moments où on a des clients où ça ne marche pas parce que ça permet de voir pourquoi. Tu vois, moi je sais que j'ai eu des personnes en immersion, j'en ai eu peu, mais j'en ai eu où je me suis dit, tiens, peut-être que cette personne-là, bon c'est très cool, on a bien bossé, certes on s'est bien entendus, mais c'était peut-être pas l'idéal. Ouais, j'en ai deux, trois en tête où je me dis que c'était pas l'idéal à ce stade de leur business et tout ça, bah maintenant, je le sais, et quand j'ai quelqu'un où ça correspond à ça... Je suis beaucoup plus vigilante.

  • Speaker #0

    Et voilà. Oui. Et par rapport à comment, toi, tu gères tout ce qui est alignement, justement, parce qu'on parlait d'alignement, comment tu balances entre l'efficacité et l'alignement, genre le plaisir, le flow, etc. Parce qu'il y a toujours une question de balance entre flow et force, effort, slash effort.

  • Speaker #1

    Oui, je vois bien le sujet. En fait, moi, je suis OK de tolérer une sensation d'effort, c'est-à-dire dans le sens de difficulté. Si c'est un effort qui me stimule, par exemple, je ne sais pas, je pense à l'écriture d'un livre, je pense à la création de contenu, je pense à ce genre de choses qui peut être difficile sur le coup, parce que tu es là, tu galères, tu ne sais pas comment formuler ton truc. Tu vois, par exemple, je pense à l'email quotidien que j'ai fait pendant des années et auquel je vais revenir, ou en tout cas quasi quotidien. Il y avait des jours où écrire mon email... Ah, j'étais là, qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire ? Ça me gonfle, je sens que ce n'est pas un email qui est excellent, ça m'énerve, voilà. Et donc, il y avait de l'effort là-dedans. Mais là où ça restait dans le flow et dans l'alignement, c'est que c'était la meilleure manière pour moi de communiquer, où ça me faisait progresser et où j'y trouvais un plaisir. C'est-à-dire que quand j'avais un email qui était quali, un email que j'avais quand même finalement aimé écrire et que je pouvais garder pour plus tard, ça créait du capital et tout. Je suis contente, en fait. Donc là, pour moi, le côté alignement, il y est, même si ça peut être parfois un peu dans l'effort. Je suis mitigée sur la notion de douleur. Quand on dit, oui, faire les choses dans la douleur, mais si c'était pour une vision plus grande, je ne comprends pas. Je pense qu'on n'a pas la même notion de douleur, ou même de sacrifice, parce qu'il y en a qui disent, oui, en fait, on ne peut pas réussir sans sacrifier certaines choses. Moi, je te dis, non, en fait, je ne suis pas d'accord avec ça. Mais ça dépend de la notion qu'on a de sacrifice. Par exemple... On peut dire que, quelque part, en étant entrepreneur, je sacrifie. Qu'est-ce que je pourrais sacrifier ? Il y a peut-être des relations amicales que j'ai sacrifiées, parce qu'on n'était plus dans la même réalité, plus avec les mêmes discussions. Donc, ça se sacrifie, ça. Peut-être qu'il y en a qui pourraient dire... Moi, je n'ai pas d'enfant, mais je n'ai pas pour projet d'en avoir. Je ne ferme pas la porte, mais là, ce n'est pas un projet. Peut-être que certains pourraient dire, tu sacrifies ça, parce que peut-être que si tu étais... pas entrepreneur avec des projets business et machin, tu ferais plus d'espace à une vie de famille. Par exemple, peut-être qu'on peut dire qu'on sacrifie aussi la sécurité financière, parce qu'effectivement, quand on est entrepreneur, on ne sait pas ce qui peut se passer. Bon, c'est un aparté. Moi, je pense qu'on est plus en sécurité quand on est entrepreneur que salarié. C'est un autre débat, mais c'est ma vision des choses. En tout cas, pour moi, le sacrifice, c'est pour ça que je ne suis pas d'accord quand on dit qu'il faut sacrifier des choses. Pour moi, le sacrifice, c'est volontairement... je ne fais pas quelque chose, je ne vis pas quelque chose dont pourtant j'ai profondément envie. Je me coupe de quelque chose qui est important pour moi. C'est ça ma notion du sacrifice. Et donc si par exemple c'est important pour toi, tiens on va prendre la vie de couple, et que le business fait que tu travailles non-stop, non-stop et que tu n'as plus ta vie de couple, là pour moi c'est un sacrifice douloureux et ce n'est pas ma vision des choses. Donc ça dépend de la définition qu'on en a. Et pour moi l'effort, si je sens que ça crée un stress important, si je sens que... je vais du coup beaucoup re-signer à me mettre à travailler sur ce que j'ai à faire et tout ça. C'est quand même un mauvais signe. Là où par contre, ça n'empêche pas, même si tu es alignée, de procrastiner un petit peu. Je ne sais pas, par exemple sur l'email quotidien, oui, des fois, j'ai procrastiné sur mon email. C'est arrivé que je passe mon email à 22 heures parce que la journée, j'étais à la plage. Bon, ben voilà, tu vois, ça arrive, mais ça ne me remet pas en question tout le business.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce que tu dirais quelqu'un qui a la sensation de sacrifier, c'est parce que cette personne, elle n'est pas consciente ? de ce qui est vraiment important pour elle et comment faire danser un peu ses valeurs.

  • Speaker #1

    Oui, je suis en phase avec ça. Pour moi, c'est l'impression que tu te sacrifies, c'est qu'il y a quelque chose d'important et auquel tu ne fais pas la place, qui compte réellement pour toi. Après, c'est aussi OK de se dire, cette chose-là est importante, mais il y a une forme de hiérarchie. Il y a une forme de hiérarchie et oui, en soi, on se dit qu'on peut tout avoir, mais en fait, on ne veut pas tout avoir, je pense. En fait, on n'arrive pas, ne serait-ce que dans le cerveau, à être... à la fois toutes les casquettes. C'est compliqué, tu vois. Je ne sais pas, je vais prendre le sport, tu vois. Admettons que tu aies l'envie de faire... Il n'y avait pas longtemps, il y avait à Nice un Ironman. Si tu as ce projet-là, parce que tu aimes le côté challenge, en fait, si tu as ce projet et que le sport, c'est la forme du challenge qui te stimule le plus, tu t'inquiètes que ton Ironman, tu vas le préparer, même si le business, il empathie un tout petit peu. Et à l'inverse, si tu dis... tu te dis pas généralement consciemment mais si c'est vraiment seulement le challenge que tu recherches avant le sport, tu vas faire passer le business avant parce que pour peu que t'aies la valeur challenge et argent, c'est le business qui va passer avant mais du coup c'est pas vraiment un sacrifice tu vois, donc je pense que c'est d'aller chercher le pourquoi cette chose là elle est importante pour nous, qu'est-ce qu'on va chercher là-dedans et potentiellement en fait on le retrouve dans d'autres sphères de notre vie et quand on prend conscience qu'on le trouve dans d'autres sphères de notre vie voilà et je pense à une cliente, je pense à ce projet de Dironman Et en fait, si elle prend conscience que ce qu'elle va chercher là-dedans, c'est ce qu'elle peut mobiliser dans son business, elle arrêtera d'être sur un espèce d'entre-deux. Donc voilà, c'est effectivement ça ma vision des choses. Il ne faut pas oublier aussi que notre... Ce qu'on appelle de l'importance évolue. Si par exemple, tu rencontres quelqu'un, ta valeur couple, hop, elle va remonter super haut. À l'inverse, tu te sépares. Peut-être que c'est la valeur, je ne sais pas, bien-être et santé qui va remonter en tout premier. Donc peut-être que tu t'es pris un mur dans ton business l'année précédente. Cette année, ta valeur numéro une, ça va être de développer ton business. Et si tu es en couple, tu vas expliquer à ton conjoint ou à ta conjointe, en fait, cette année, c'est ça mon focus. Donc, peut-être que notre couple, il y a ça qui va changer. Mais voilà ce qu'on peut faire à la place qui permet de respecter davantage cette valeur qui est haute pour moi. Et dans le cas du couple ou de la famille ou des proches, etc. Parce que souvent, la friction, elle vient des relations aux autres. C'est-à-dire que si toi, tu es tout seul dans ton coin, généralement tu t'y retrouves en fait, tu es focus sur ce qui compte pour toi. Là ce qui vient créer de la friction c'est les autres, le conjoint qui reproche que tu n'es pas là, les enfants qui manquent de ta présence, les amis qui ne te voient plus, le machin, le truc, l'entourage business où tu sens que ça s'est distendu, ça va se jouer souvent à ce niveau là et dans le regard des autres qui vont te faire des remarques, des reproches, des points d'attention etc. Donc je pense que ça se joue dans l'honnêteté avec soi-même et dans la communication avec les autres. Comme d'hab c'est toujours beaucoup plus facile à dire qu'à faire mais je pense que c'est le principe.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. Et comment je l'explique à mes clientes, c'est souvent, en fait, on ne peut pas tout avoir si on se met à un point spécifique temporel. Mais si on dézoome sur une journée, on sait qu'on a pu être entrepreneur, conjointe et maman. Et si on dézoome encore sur l'année, on voit qu'on peut faire beaucoup de choses, mais ce n'est juste pas exactement au même moment parce que personne ne peut faire des choses au même moment, même quand on a l'impression d'être multitâche. tu fais la cuisine, t'écoutes un podcast, au moment où tu es en train de goûter, t'es pas en train d'écouter, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ouais, complètement. Et donc, c'est faire les choses en conscience quand t'es en train de les faire celles-ci, quoi.

  • Speaker #0

    Exactement. Et comprendre pourquoi. Le pourquoi derrière, pourquoi c'est important, et faire ces choix en conscience, comme tu disais, parce qu'on n'est pas en interaction, donc on n'est pas en comparaison, on n'est pas en train de s'éthiogestifier ou d'avoir une image qui n'est pas la nôtre, en fait. Top. Et en ce qui te concerne, comment tu gères quand t'as des moments de doute ? ou quand tu perds, peut-être déjà c'était arrivé, mais de perdre du sens dans ce que tu faisais et où tu ne savais plus trop comment naviguer dans une période de flou.

  • Speaker #1

    Comment je m'y prenais à ce moment-là, c'est ça ? Oui. Je reviens dans un moment particulier. Oui, par exemple, le moment où je me suis dit post-ADEME, je sens que ce n'est plus ce dont j'ai envie, en fait. Ce n'est plus ce dont j'ai envie et en même temps, il n'y a pas de raison, il y a encore du potentiel, il y a des choses à faire, je ne peux pas arrêter comme ça et puis finalement, après, la semaine d'après, ça va un peu mieux. Tu vois, c'est toujours pareil. C'est que quand vraiment, t'es dans le ras-le-bol total, j'ai envie de te dire, c'est plus facile de prendre la décision. Je fais toujours le parallèle avec le couple parce que je trouve que c'est parlant. Mais si ton conjoint, tu ne le supportes plus et que ça fait des mois que tu ne peux plus te l'encadrer, c'est facile de prendre la décision de la rupture. Quand il y a des phases où ça se passe bien, des phases où c'est moins bien et machin, en fait, tu te raccroches à quand ça va bien. T'es pas si sûr de ta décision. Tu vois ce que je veux dire ? C'est plus complexe. Et je pense que c'est ça qui génère du flou. quelqu'un qui est vraiment arrivé à la conclusion que c'est plus pour lui, c'est facile, c'est rapide, hop, on tranche dans l'arbre, c'est facile. Ça ne veut pas dire que les conséquences de la décision sont faciles, mais en tout cas, la décision est juste super claire. S'il y a une décision complexe à prendre, c'est qu'on n'a pas encore tout cerné, ce qui était en train de se jouer en nous. Et je pense que, pour moi, en tout cas, la réponse, c'est à la fois de laisser le temps...

  • Speaker #0

    et en même temps d'être en conscience. Et donc, cette phase où je me suis dit, post-ADEME, il y a un truc qui ne va pas trop, j'étais à la fois en, je laisse le temps, en fait, il n'y a pas de précipitation à avoir une réponse, mais du coup, ce temps, c'est du temps de réflexion, c'est du temps où, effectivement, je vais être moins focus à développer le business, mais plus à voir comment je vis le business, ce que je veux, etc. Mais c'est aussi du temps d'action. C'est-à-dire que quand je me suis dit, OK, je sens que post-ADEME, ce n'est plus trop ce que je veux, mais je ne suis pas sûre, je me suis dit, en fait, on va développer le business d'une façon à... parce que je puisse en sortir. En sortir, à la base, le projet, c'était de pouvoir prendre un congé sabbatique de plusieurs mois. Je n'avais pas encore pensé à vendre parce que congé sabbatique, là, je pourrais réfléchir à ce que je veux, prendre de la hauteur, etc. Donc, du fait de ce projet de congé sabbatique, j'ai mis en place ce qu'il fallait dans le business pour ça. J'ai recruté les bonnes personnes, j'ai fait évoluer le modèle. Enfin, j'ai fait tout ce qu'il fallait pour pouvoir sortir du business. Et donc, le mix de je suis en conscience, je fais le point sur moi et je mets les actions en place pour que les choses évoluent, fait qu'au bout d'un moment, les choses... évoluent dans la bonne direction et te permettent d'avoir de la clarté. Donc, pour moi, c'est vraiment ça. Je trouve que c'est intéressant, dans ces périodes-là, de se faire challenger, c'est-à-dire de se faire coacher, en discuter avec des gens qui nous connaissent, en discuter avec des gens qui sont passés par là, aller chercher des réflexions externes, mais aussi, donc tu vois que c'est toujours une question d'équilibre, comme tout, mais aussi avoir ces temps vraiment de solitude totale. Je ne sais pas, par exemple, tu vois, l'an dernier, Même l'année d'avant, moi, je me fais toujours une semaine l'été sans téléphone. Et l'an dernier, c'était au Portugal, je faisais une retraite santé, je n'avais pas de téléphone pendant une semaine. Et donc, dans ces moments-là, et là, je vais refaire ça cette année, je pose l'intention de reconnecter à ce que je veux profondément. Là, je l'ai fait au mois de mai, j'avais quand même mon téléphone, mais pour ce que je m'en suis servie à hauteur de cinq minutes par jour, ça va. En Italie, au bord d'une piscine, tu reconnectes à plein de choses. Donc, c'est toujours une question d'équilibre entre les deux. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok, top. Donc, tu dirais de laisser du temps, de communiquer, d'interagir avec des personnes, mais aussi d'avoir du temps pour soi, pour faire le tri en vrai.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et je pense qu'un point important, c'est de se fixer aussi un cadre, pas pour se mettre la pression, mais tu vois, moi, je suis partie de ce principe quand j'ai eu le ras-le-bol, où je me suis dit, il faut que ça bouge. Je me suis dit, en juin prochain, je veux pouvoir commencer mon congé sabbatique de plusieurs mois. Et du coup, j'avais ça dans ma tête. Je pense que quand on ne met pas une échéance dans notre tête... Alors évidemment, il ne faut pas que l'échéance soit dans 15 jours, sinon, bonjour la panique, ce n'est pas l'idée. Mais cette échéance, elle a vraiment tout changé pour moi. Et du fait de cette échéance, je me suis bougée pour que ce soit le cas. Et ce qui est drôle, c'est qu'en juin, au final, il n'y a pas eu de congé sabbatique, mais il y a eu l'accord sur la vente. Et ça, je n'aurais jamais pensé ça l'été précédent. Donc, je pense qu'aussi, quand on pose une intention claire, les choses, elles se mettent aussi en place de la bonne façon pour ça.

  • Speaker #1

    Oui. Je suis d'accord. En fait, je trouve que les personnes qui ont du mal à se poser des deadlines ou des intentions, c'est parce qu'elles ont peur de s'emprisonner dans quelque chose qui est figé, alors qu'en fait, ça donne juste une direction. C'est comme quand au milieu de la mer, il faut aller naviguer dans une direction, donc autant choisir une et avancer. Et puis après, tu verras, si tu as envie de rechanger, tu changes.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Top. Là, on parlait justement de tout ce qui est équilibre, etc. Moi, nos échanges me rappellent énormément les enseignements de Mastery. Donc toi, tu as été coachée par Julien. Et ensuite, c'est quoi qui t'a donné envie de te former via Mastery ?

  • Speaker #0

    Moi, c'était surtout une recherche personnelle pour m'auto-coacher. La raison numéro une, c'est ça. C'est que je vois bien que des fois, il y a des choses qui coincent, des choses qui reviennent. Et je me dis que ce serait bien que je puisse m'auto-coacher parce que Julien m'avait coachée individuellement sur certains sujets où ça m'avait vraiment énormément aidée. Je me suis dit, mais je veux savoir faire pareil. Je veux la baguette magique qui permet de faire ça. Et aussi parce que, et c'est la deuxième raison, en fait, dans les immersions, parfois, je vois des clients où ils sont bloqués sur quelque chose. Je sens qu'il y a une entrave et j'y arrive quand même déjà bien. Tu vois, j'arrive bien à bosser sur ce genre de choses, mais je sens que ça peut être mieux. Je sens que ça peut être plus rapide. Tu vois, je sens que ça peut être plus waouh. Et donc, c'est ça aussi l'objectif pour mes clients, mais aussi pour mon entourage, parfois. non pas que je coache mes amis sans leur consentement, mais que parfois, en fait, quand on en discute entre nous, on se dit, OK, comment on pourrait résoudre ce problème ? Et c'est là que Mastery aide beaucoup. Après, au-delà de la pratique de coaching, en tant que telle que je ne maîtrise pas encore sur le bout des doigts, c'est en fait pour les perspectives que j'y apprends. Moi, j'aime quand il y a une approche qui me fait voir la vie différemment. Tu vois, cette année, c'est l'approche de Julien que j'ai adorée, l'année précédente, d'ailleurs, je vais y revenir là, c'est marrant, j'en ai rêvé cette nuit, de Franck Lopvet. parce que j'en parlais avec un copain en mastermind et tout. Et Franck Lopvet, moi, ça m'a retourné le cerveau, en fait. J'ai fait son stage il y a un an maintenant. J'ai lu les livres, j'ai regardé les programmes, notamment aussi son programme sur le couple. J'ai fait énormément de choses de Franck et ça m'a ouvert des perspectives totalement différentes sur ma vie. Donc, j'aime et je pense que j'ai un peu des cycles comme ça, des phases où je suis à fond sur une approche. Et c'est ça que je suis allée chercher aussi, c'est une autre vision de la vie.

  • Speaker #1

    Et là, tu disais que tu y reviens du côté de Franck ?

  • Speaker #0

    Oui, ça fait plusieurs fois que j'y pense. On a parlé au Mastermind, j'en ai rêvé cette nuit. Ce matin, le livre était là. Je me suis dit que j'ai envie d'y revenir, j'ai envie de revoir des choses de chez Franck, qui a une approche qui est vraiment impressionnante. Moi, il m'impressionne vraiment. Du coup, ce n'est pas toujours évident d'avoir un regard critique sur ce qu'il fait. Moi, ça me challenge sur ce que j'en pense, sur ma vraie perception par rapport à ce qu'il peut raconter. Mais je trouve ça très riche. Et du coup, il y a un peu un truc de... Chez Julien ou dans Mastery, on voit que n'importe quelle douleur peut être twistée, peut être résolue et générer de la gratitude et de l'apaisement, etc. Donc, il y a un truc de je peux tout résoudre. Et donc, ça, c'est hyper enthousiasmant. Et en même temps, et ça, je pense que tu l'as vécu, et il en parle lui-même, Julien, du coup, tu te dis finalement, tout est neutre, tout peut être résolu. Et donc, ça crée limite une... Chez moi, en tout cas, il y a une... Une volonté de vouloir tout résoudre et tout switcher dans la perception, ce qui du coup peut être presque un peu étouffant. Et du côté de chez Franck, je pense que c'est pour ça que je suis dans une phase où j'ai un peu envie d'y revenir. Franck, c'est plutôt, je ne cherche pas à améliorer les choses en fait. Je ne cherche pas à être plus heureux. Je ne cherche pas forcément à apaiser les souffrances. Je ne cherche pas tout ça. Et tu vois, il y a quelque chose auquel je pensais. Elle est assez complexe la pensée de Franck. Mais prenons un deuil, une rupture, un événement de vie douloureux. Ma perception, peut-être que les principaux concernés diraient Non, Charlotte, t'as rien compris, c'est très possible. Mais ma perception, c'est que dans l'approche mastery, on va dire Cette douleur-là, ce deuil, cette rupture, on peut, en quelques heures, switcher complètement et passer en mode gratitude et finalement, passer à autre chose et digérer ça. Là où chez Franck, ça m'avait vraiment marqué comme passage et comme vision, c'est quand il t'arrive quelque chose de brutal et douloureux, prenons, allez, une rupture, et bam ! ça va être par exemple une décharge de 50 000 volts. Sauf que ton petit personnage, à ce moment-là, au moment où ça se produit, il n'est pas en mesure de gérer 50 000 volts, il est en mesure de gérer 10 000 volts. Donc sur le coup, il va y avoir sidération, tout ce que tu veux, 10 000 volts. Sauf que du coup, il nous reste 40 000 volts à digérer. Et pour pouvoir digérer ces 40 000 volts, mon petit personnage va se retrouver à être confronté à nouveau à des choses qui vont lui faire revivre ça. Et hop, hop, hop, hop, hop, puis de volte en volte, ça va finir par du coup s'alléger ou pas, en fait. Ou pas, peut-être qu'en fait, ton deuil, il y aura toujours une douleur associée à ça. Et c'est aussi notre côté humain, tu vois. Et voilà, je ne sais pas si c'est la même perception des deux approches, mais c'est un peu ma vision actuellement. Qu'est-ce que tu en penses de ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est super intéressant. J'en parle souvent de... Moi, comme tu le sais, j'ai fait ma story deux fois. Et donc, la première fois où je l'ai fait, ça m'a un peu chamboulé. Parce que comme toi, j'avais la perception que tout pouvait être résolu et tout pouvait être neutralisé. Et je trouvais que ça m'enlevait un peu. J'avais honte d'éprouver même des émotions fortes, de la fierté, de l'excitation, de la colère ou de la tristesse. Parce que je me disais, oui, mais en fait, j'ai la capacité de shifter. Donc, tu vois, c'est un peu genre, ah, attends, je me reprends maintenant et je n'accueille pas du tout mes émotions. Alors qu'effectivement, avec l'approche de Franck, en fait, c'est... t'accueille, t'accueille, elle est là tu la ressens, elle fait mal elle est là la douleur, ce que tu ressens est réel et comment tu peux du coup qu'est-ce que tu peux en tirer, comment tu peux avancer avec et qu'est-ce qu'elle te dit en fait cette douleur cette douleur c'est ce que tu ressens te parle en fait ouais complètement et d'ailleurs c'est même pas forcément comment avancer parce que Franck il va être aussi contre le fait d'avancer,

  • Speaker #0

    c'est ça qui est aussi perturbant je pense qu'il y a un truc dans l'approche de tout résoudre Le but, c'est de pouvoir avancer vers autre chose ou en tout cas être plus aligné. Tu vois, c'est assez complexe en fait, ce truc-là. Là où chez Franck, c'est intéressant comme formulation, parce que je l'utilise énormément, le pour avancer Et je me souviens d'une des participantes au stage de Franck qui se plaignait que son ex-copain, en fait, il avait arrêté parce qu'il n'avançait pas dans la vie. Et il l'avait rétamé sur ce truc de avancer Et donc, c'est pareil, c'est que, est-ce qu'on cherche à avancer ? Qu'est-ce qu'on cherche à faire ? Et c'est ça qui, du coup, nous perd aussi, je trouve, peut nous perdre dans l'approche de Franck. C'est du coup, mais c'est quoi le but ? D'ailleurs, il dit que la vie n'est pas faite pour être kiffée, elle est faite pour être vécue. Et en fait, on est juste dans le fait d'expérimenter.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est assez complexe tout ça. Mais oui, je te rejoins sur ça, où quand tu dis que tu peux tout neutraliser, ça me parle aussi. Je voulais te dire, quand il y a une émotion qui surgit ou quelque chose... Qu'est-ce que j'en fais au final ?

  • Speaker #1

    J'ai eu beaucoup de questionnements et j'ai fait Mastery une deuxième fois, ce qui m'a apporté beaucoup plus de clarification sur en fait, je ne suis pas obligée de tout rééquilibrer tout le temps. Et après, je me suis formée aussi auprès de John Demartini et de Pierre David qui utilisent cette méthode et David Laroche. Donc, j'ai vu plusieurs approches différentes d'une même méthode. Et ça, ça m'a beaucoup aidée de voir comment chacun l'utilisait dans des domaines différents. J'ai eu cette discussion aussi avec une de mes amies, parce que toutes les deux, on souffrait de TCA. On était anorexiques il y a plusieurs années. Et elle aussi est formée. Et je lui disais, est-ce que toi, tu penses que maintenant que tu sais t'auto-coacher avec l'équilibrage des perceptions, tu penses que les TCA, c'est neutre ? Elle me dit non. Et je lui dis, tu vois, moi, c'est pareil. Moi, j'ai toujours, même si je me suis auto-coachée sur mes troubles de comportement alimentaire, j'ai toujours cette pensée de A. si je mange trop, je vais grossir. Attention, là, je pèse un peu trop lourd. Des pensées qui viennent parasiter. Mais c'est juste d'apprendre à les accueillir. En tout cas, moi, c'est ce que j'apprends aujourd'hui avec deux années après post-mastery, à accueillir ces feedbacks et pas tout de suite vouloir les rééquilibrer en me disant que je les accueille tant que ça n'a rien qui va à l'encontre de ce que je désire ou de ce qui m'inspire. Je n'ai pas besoin d'aller rééquilibrer. En fait, c'est juste des messages de la vie. Ça passe, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est une bonne perception de ça. Je me dis qu'il faudrait qu'on ait Julien avec nous pour en dire quelque chose d'intéressant. On l'appelle, on lui montre si il est difficile. Mais oui, complètement. Et d'ailleurs, Julien ne cherche pas à tout résoudre, tu vois. Quand on le voit de façon amicale, du coup, et pas pro-coaching, machin, il ne cherche pas à se dire à la moindre phrase, à la moindre perception et tout. Je vais rééquilibrer ça, parce que je pense que tu deviens fou, en fait, à un moment.

  • Speaker #1

    Oui. Mais je sais que j'avais tendance à tout rééquilibrer après la première cohorte. C'était automatique en fait. Et donc du coup, c'était non sollicité quand les gens me disaient quelque chose et que je lui disais oui, mais où et quand toi, si tu le fais en fait. Ça devenait un bouclier sans profondeur. Tu vois, on restait en surface. Oui,

  • Speaker #0

    je vois bien. Et puis en plus, non sollicité, c'est aussi ce à quoi il faut qu'on fasse attention. c'est de vouloir appliquer. Parce que quand on est à fond dans une approche ou dans quelque chose, c'est Ah, mais regarde, tu veux le montrer à tout le monde. C'est comme quelqu'un qui découvre le développement personnel. Elle a pensé positive et qui va dire à tous ses amis Non, mais pense positive. Franchement, t'as envie de lui mettre une tarte au bout d'un moment. Donc ouais, on est en phase là-dessus.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu considères que... Tu arrives à faire la part des choses entre les différentes approches ? Justement, là, on parlait de l'approche de Julien dans Mastery et puis celle de Franck Lobevé. Ce n'est pas trop confus pour toi ? Tu arrives à t'en sortir ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire pour moi, personnellement ? Oui. M'en sortir, oui, parce que je garde toujours mon... Je me fais assez confiance, en fait, sur ma façon de voir les choses. Je me dis, bon, je ne suis pas à côté de la plaque. Je sais aller chercher les ressources quand j'en ai besoin. Et quand bien même... En fait, je pense qu'il n'y a pas une vérité, tu vois. Et je pense que c'est surtout ça qui me... qui fait que je vais pas aller trop loin dans la prise de tête. C'est que je sais qu'il n'y a pas une vérité. Je sais qu'il y a eu plein de... Ça, à mon grand âge, tu vois, mais... Il y a eu des phases où j'étais convaincue que cette chose-là, c'était la vérité, la bonne façon de faire. Et en fait, maintenant, je suis là, je me suis rendue compte qu'avec le recul, il y avait d'autres façons qui étaient bien aussi, mais qui avaient aussi leurs inconvénients. Tu vois, quelque part, tout est neutre. On en revient un peu à ça. Mais même dans le business, en fait, tu vois, c'est que j'ai eu la phase où je me disais, ah, c'est tel business model qui fonctionne, c'est comme ça qu'il faut faire. Ceux qui font autrement, ils n'ont rien compris à la vie. Et puis après, je me dis, ah, mais en fait, non, c'est celle-ci, Et maintenant, qu'est-ce que je vois ? Je vois qu'il y a mille stratégies qui peuvent fonctionner, que tout est juste. En fait, ça va dépendre d'un écosystème, ça va dépendre de l'entrepreneur qui porte ça, ça va dépendre de sa vision, de ses valeurs, de son marché, de ce qu'il a déjà expérimenté. C'est complexe. Et en fait, je pense que c'est ça aussi, c'est qu'on est un peu dans une recherche de facilité, de réponse toute faite, de modèle. Et je peux être coupable là-dessus. Et du coup, ça peut être un peu challengeant d'aller chercher les subtilités. et de se rendre compte qu'on n'a pas toujours la réponse. Parce qu'on est dans le milieu du marketing, on est dans le milieu des promesses, on est dans le milieu des méthodes, des systèmes, de la formation. Et du coup, ça nous coupe aussi de cette humilité de en fait, on ne sait pas Et on peut être dix entrepreneurs qui ont déjà bien réfléchi au business et à la vie et se rendre compte qu'il y a des choses qu'on ne sait pas. Et aujourd'hui, c'est ça qui me passionne beaucoup plus. C'est pour ça que je suis beaucoup plus tournée vers la philosophie que vers le côté… des persos tout faits qu'on pourrait trouver à la FNAC, un peu en tête de gondole, pardon, mais c'est vrai que c'est souvent ça. Je grossis le trait, mais je vais plus aller chercher aujourd'hui l'incertitude et je suis beaucoup plus intéressée par l'incertitude que par la certitude dans mes discussions, dans tout ça. Et je trouve que c'est ça qui me... qui m'offrent une certaine confiance aussi. Parce qu'à partir du moment où je sais que je ne sais rien, qu'il n'y a pas une vérité, ça me permet aussi d'aller d'une approche à une autre et d'expérimenter sans avoir la pression de il faut la vérité

  • Speaker #1

    Non, c'est sûr. Trop bien. Et est-ce que tu arrives justement maintenant, vu que tu es formée à cette méthode, à différencier quand tes clients te disent vouloir quelque chose et que ce n'est pas vraiment ce qu'ils veulent ?

  • Speaker #0

    Oui. C'était déjà le cas avant la méthode. Ça, c'est un truc sur lequel je vais... Même avant de commencer ma story en immersion, je me souviens de plusieurs fois où je suis allée titiller ça. On passe la journée ensemble et le matin, je suis là... Hop, hop, hop ! Avant de rentrer dans le business et de se raconter des histoires, pour voir ce qui se passe vraiment. Donc, ça, c'est quelque chose que je vais aller chercher et capter dès le départ. Et d'ailleurs, ça arrive que je refuse des clients parce que dans l'échange en amont, je capte que... Il y a un truc qui est désaligné et que eux-mêmes sont en train... J'ai reçu une cliente il n'y a pas très longtemps qui a un business qui fait un beau chiffre d'affaires déjà. Donc en soi, ça peut être une bonne cliente, mais elle est dans une course, mais vraiment une course à la croissance. J'en ai eu plusieurs des discussions avec des gens comme ça récemment, donc c'est intéressant. Mais je pense à une en particulier qui est dans cette course-là. Et moi, qu'est-ce que je vois ? Je vois quelqu'un qui est à côté de ses pompes, qui court après quelque chose qui n'est pas intrinsèquement ce qu'elle recherche. Et il n'y a même pas de jugement dans le sens de oui, elle n'a rien compris à la vie, je ne sais pas quoi C'est plus de moi aussi, en termes d'intégrité, je ne veux pas contribuer à cette course, je ne veux pas contribuer et l'amener dans une direction où je pense, après peut-être que je me trompe, mais qu'elle va se prendre un mur à un moment, et où je pense qu'elle ne serait pas ouverte, aujourd'hui en tout cas, à ce que moi je pourrais lui amener là-dessus, et où je me dis que c'est très bien qu'elle vive cette expérience-là. comme c'est très bien que moi j'ai vécu des expériences peut-être à un moment similaire, qu'en ce moment j'ai eu une expérience différente, enfin tu vois là aussi tout est neutre mais par contre c'est pas avec mon approche que ça résonne en fait ça donc dans ce cas là je préfère ne pas accompagner ah ok tu lui as dit non dans ce cas là spécifiquement pour moi il y a un décalage et une non une non conscience non envie d'avoir un prisme différent et c'est ok, c'est comme le fait d'aller en stage chez Franck Lopvet en fait il y a pas à forcer quelqu'un à aller chez Franck Lopvet pour avoir une autre approche de sa vie. Laisse-le tranquille, peut-être qu'il n'a pas envie et que ce n'est pas nécessaire.

  • Speaker #1

    Oui, de toute façon, la personne ne sera pas réceptive si elle n'a pas envie. Elle n'entendra rien, elle n'en retirera pas de valeur.

  • Speaker #0

    Mais évidemment. Moi, il y a des trucs sur lesquels je sais que tu fermais aujourd'hui. Parce que tu vas me dire, ça, ce serait bien et tout ça. Et je me dis, OK, j'entends, mais j'y suis fermée. Et autant, dans un an, je me dis, mais pourquoi je n'ai pas écouté ça plus tôt ? Ou alors, peut-être que ça ne viendra jamais résonner en moi et c'est OK aussi.

  • Speaker #1

    Après, tu es fermée... tu n'es pas hermétique. Parce que, par exemple, on a parlé de human design quand on s'était vus et tu m'avais dit que toi, ça ne résonnait pas. Par contre, tu as été quand même dans la curiosité de dire Dis-moi ce que toi, tu voudrais me dire sur mon design. Je l'entends. Je suis prête à l'entendre. Par contre, je ne vais pas l'utiliser parce que moi, cet outil ne résonne pas. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un bon exemple. C'est un bon exemple parce que le human design, effectivement, moi, ça ne me parle pas. Je ne le comprends pas bien. Donc, effectivement, chez moi, ça ne résonne pas. Par contre, le fait que toi, ce soit ton outil dans lequel tu crois, que tu amènes à tes clientes, etc., je me dis trop cool, en fait. Si elle est alignée avec ça et que ça aide ses clientes, je ne me dis pas non, c'est trop nul. Non, en fait, je me dis, voilà, donc vas-y à fond. Et il y a d'autres personnes qui sont à fond là-dedans. Moi, ce n'est pas mon truc, mais je suis ouverte à ça. Par contre, est-ce qu'il y a des business avec lesquels je ne suis pas alignée sur la façon de faire ? J'ai une personne en tête quand même où ça m'a... où je n'ai pas eu envie, parce qu'elle est coach business. mais avec pas d'expérience business. Et je ressens quelque chose, en tout cas de ma perception, de j'ai appris le business dans les formations et je pense que c'est simple et qu'en disant à mes clients quoi faire, j'ai appris dans les formations, ça va le faire. Et moi, ça me pose un souci parce que je pense qu'elle n'a pas capté le truc qui fait la différence et c'est un peu du retranscrit ce que j'ai appris. Mais pour moi, ce n'est pas incarné. Je ne dis pas que c'est une mauvaise personne ou quoi que ce soit, pas du tout, elle est convaincue de ça. mais moi,

  • Speaker #1

    ça me pose problème.

  • Speaker #0

    Oui. Là où par contre, le design, moi, ne me parle pas personnellement, mais par contre, ça ne me pose aucun problème.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, tu vois ça plus comme un outil et tu vois à quoi je l'utilise en fait. Oui, c'est ça. Donc, c'est plus ça. Je pense que ça n'aurait peut-être pas résonné pour toi si de ta perception, je mettais vraiment des gens dans des cases en leur mettant des injonctions de parce que tu es projecteur, tu ne peux pas faire ça. tu peux pas, tu peux pas, il y a que ça que tu peux et voilà quoi c'est vrai et d'ailleurs tu vois je pense à

  • Speaker #0

    à des contenus que j'avais vus là-dessus et que je trouvais, pour le coup, bon, le mot est un peu fort, mais ridicule et enfermant, de t'es comme ça, donc c'est comme ça que tu réagis à telle situation. Donc après, j'en ai discuté avec la personne qui me dit, non, mais c'est parce que ça parle aux gens et puis c'est sympa, ça permet de comprendre. Je suis là, ben non, moi je suis pas en phase avec ça du tout. Il n'y a pas de profondeur en fait, là-dedans. Donc certes, c'est la surface réseau social pour attirer du monde, mais c'est pas dans mes valeurs, dans mes messages, etc. Mais Par contre, le sujet, l'approche ne me parlent pas, voire je ne suis pas en phase avec. Par contre, la personne, je ne vais rien avoir contre elle. Tu vois, pour le coup, c'est quelqu'un qui est très chouette, qui fait vraiment de son mieux, qui est convaincu. Et donc, à partir de là, c'est OK. Mais comme celle dont je te parlais, qui est en mode course, etc., ce n'est pas un jugement sur la personne. Ce n'est pas ça du tout. Je parle vraiment du principe, ça, je pense que ça aide beaucoup aussi. Je parle du principe que chacun fait les choses, fait le bien selon soi. tu vois qu'il n'y a pas une volonté de nuire alors il y a des personnes où effectivement le truc va être tu vois arnaque etc si on va dans ces extrêmes là et encore je pense que ça part toujours d'une perception de je fais le bien par exemple si j'arnaque pour arriver à mes fins c'est parce que je pense que les fins auxquelles je vais arriver sont le bien pour moi pour mes proches etc donc je pense que ça part toujours d'un espace de je fais le bien et que tu vois en plus là on l'a vu avec les élections ou avec tout ce soit politique business etc Tant qu'on est sur le bien et le mal et qu'on traite l'autre comme étant le mal, quel que soit le camp, peu importe, on est complètement à côté de la plaque. C'est contre-productif. Pour moi, ça, ça n'a pas de sens. Chacun a l'impression, pense faire le bien. Donc, voilà. Je pense que c'est la même chose dans le business. Moi, je me dis ça de concurrent, d'acteur du marché, de tout ça. Je me dis, de sa perception, cette personne, faites son mieux, faites le bien. Et à partir de là, ça change aussi le prisme et les perceptions que tu en as. Et je pense que ça limite aussi le conflit, en fait. T'es en conflit parce que tu penses que l'autre est ton ennemi. D'ailleurs, c'est Franck qui le dit, j'avais adoré ça. Il en parlait dans le cycle sur le couple. Il disait, arrêtez de voir votre conjoint, conjointe, comme un ennemi. Dès que vous voyez l'autre comme un ennemi, ça change la dynamique et c'est là que ça se pète la figure. Et ça, pour moi, c'est valable dans le couple, c'est valable dans les relations clients, dans les relations avec l'équipe aussi. Moi, je le vois les moments où il commence à y avoir de la friction, quel que soit le type de relation, c'est parce que je perçois l'autre comme étant un ennemi. Dès que tu changes ça, ça change absolument de toi ta communication.

  • Speaker #1

    Oui, je suis d'accord avec toi. J'avais eu une discussion avec mon ex, celui dont je t'avais parlé. En fait, c'est quand on avait le problème, on s'était mis tous les deux face à face. Et moi, j'ai raison, c'est moi. Alors qu'en fait, c'était plus on est dans la même équipe, comment on peut résoudre le problème qu'on a, le problème commun ensemble.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et ça, ça avait vraiment changé notre perception à ce moment-là quand on en a discuté.

  • Speaker #0

    Ça se cache. Carrément. D'ailleurs, ça s'effronte qui en parle en disant qu'en fait, on recherche tous la même chose, c'est l'amour, mais on va avoir des stratégies différentes pour y arriver. Et donc peut-être que moi, pour obtenir l'amour, ma stratégie, c'est de faire du bruit et de me plaindre et d'aller embêter l'autre. Ou alors peut-être que ma stratégie pour avoir de l'amour, c'est de me retirer pour ne pas déranger d'être aimée comme ça. Et du coup, tu te retrouves avec des gens qui ne se comprennent pas, alors qu'ils recherchent exactement la même chose. Et quand tu l'appliques à tout dans ta vie, ça change tout. Et je sais que moi, dans ma relation de couple, ça m'aide de me dire, en fait, on veut la même chose. On est juste en train de le rechercher différemment. Et ça change radicalement la donne.

  • Speaker #1

    C'est clair. Donc, oui. Donc, du coup, tu fais attention quand même à c'est quoi ? Qu'est-ce que font tes clients ? avant de définir si tu as envie de les accompagner ou pas, si ça résonne avec ta vision, avec ce qui t'inspire. Et donc, tu t'autorises à dire non. Et tu leur expliques que leur business, la manière dont ils le font ou qu'ils n'incarnent pas, et que tu leur dis comment, en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Celle qui vous a dit que c'était la course, je lui ai dit clairement. Je lui ai dit, moi, ce n'est pas ma vision. Je me suis permis, du coup, de lui partager, parce que je me dis que ça peut peut-être aussi semer une petite graine. Mais tout en lui disant, je ne te dis pas de ne pas le faire. Je dis juste... comment je vois les choses, pourquoi ça ne résonne pas avec moi, pourquoi je ne veux pas t'accompagner là-dedans. D'ailleurs, ce qui est intéressant, c'est que fréquemment, quand tu dis voilà pourquoi je ne veux pas t'accompagner, la personne, elle se vante du coup. Elle dit non, mais si, regarde ça, ça, ça, et hop. Et du coup, elle veut bosser avec toi absolument. Et moi, je suis là, ben non, en fait. Tu vois, celle à laquelle je pense, coach business, comment je lui dis les choses à elle ? Comment j'avais amené ça ? Ah, je ne sais pas si j'ai dit 100% la vérité là-dessus. Je pense que j'ai orienté plus ça de trop débutant. Ouais. pas encore assez mature, ce qui veut dire un peu la même chose, mais c'était peut-être moins frontal que ce que je viens de te partager là. Parce qu'en fait, je me dis aussi qui je suis pour juger de la compétence de la personne à accompagner, tu vois. Je ne vais pas lui dire, écoute, je pense qu'aujourd'hui, il y a un problème de légitimité. Je ne peux pas dire ça. autant elle va être excellente. Je n'en fais rien du tout. C'est juste ma perception.

  • Speaker #1

    Je pense que ce n'est même pas une question de légitimité. C'est le niveau de conscience où cette personne se trouve aujourd'hui. Elle n'aurait pas été dans la capacité de comprendre ton point.

  • Speaker #0

    C'est possible aussi. Oui, tout à fait. Et puis, ça peut impacter sa confiance en elle. Ça peut impacter plein de choses. Je veux dire, il n'y a aucune raison. Moi, je n'ai pas du tout envie de générer ça, en fait. C'est pour ça, d'ailleurs, la vérité n'est pas toujours... Bonne à dire, je pense. C'est pas simple, ce truc de vérité. Toujours une question d'équilibre. En même temps, parfois, je pense que ça dessert et je vois pas où ça apporte. Pareil, on pourrait dire peut-être que ça sèmerait aussi une petite graine dans son astre là-dessus qui lui permettrait peut-être de se faire plus d'expérience et de... Tout est possible. Après, je pense qu'on peut pas partir sur des débats éternels sur chacun des sujets parce que chaque phrase de notre discussion pourrait être un sujet de débat, de discussion, d'infertitude. Et c'est ce que je trouve passionnant. Je peux parler pendant des heures aussi avec quelqu'un où on échange là-dessus. Mais au moment, il faut aussi juste y aller, prendre une décision, basta, terminé, on passe à autre chose. C'est comme le truc de masterie où tu ne peux pas passer ta vie à chercher à tout rééquilibrer dans tes perceptions parce que tu deviens complètement fou en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et aujourd'hui, tu accompagnes des femmes et des hommes, mais majoritairement des femmes, non ?

  • Speaker #0

    Oui, j'accompagne les deux. J'ai des hommes quand même. Je pense que c'est peut-être du... 75% de femmes, 25% d'hommes, quelque chose comme ça. Mais oui, j'ai quelques hommes. Et tu dirais,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il y a des problématiques qui reviennent plus fréquemment que d'autres ?

  • Speaker #0

    De façon globale, pas hommes ou femmes, tu veux dire ? Oui. Ah oui, bien sûr, les problématiques, ça va être... Sur les personnes qui font moins de 50 000, 60 000 euros de chiffre d'affaires, ça va être, en fait, je n'ose pas vendre, je ne sais pas vendre, je ne sais pas quoi prioriser, je pars un peu dans tous les sens. Je me questionne un peu tout le temps sur mon alignement, sur tout ça, donc un peu en recherche. Et du coup, assez fatiguée de partir dans toutes les directions. Souvent, ça va être ça. Frustrée de ne pas avoir les résultats et en comparaison de ceux qui vivent bien de leur business. Et en fait, quand tu fais 50 000, ça peut être encore un petit peu un challenge selon les charges que tu as. Et encore, ça dépend des modèles de chacun. En tout cas, il n'y a pas le confort et la sérénité qu'ils voudraient. Ensuite, entre 50 et 100 000, la problématique, c'est comment je fais plus de ce que je fais déjà pour atteindre les fameux six chiffres et être un peu plus tranquille financièrement. Au-delà de 100 000, c'est je veux continuer à développer, mais avec la Dolce Vita. Et je veux structurer, mais sans partir dans une usine à gaz. Voilà, donc essentiellement, ça va être ça. Les problématiques, ça peut être aussi, je sais ce que je dois faire pour grandir, mais en fait, c'est des choses que je n'ai pas envie de faire. Donc du coup, je rétropédale. Voilà, ça va être ces genres de choses-là. Et parfois, j'ai quelques clients, je te dis, avec des problématiques très spécifiques, du genre, mon business fait 300, 500 000 euros de chiffre d'affaires ou plus. Je me pose des questions, je réfléchis à le vendre, à déléguer entièrement. Voilà, ça peut être des choses au cas par cas là-dessus.

  • Speaker #1

    Ok. Et est-ce que tu vois qu'il y a des problématiques qui peuvent se différencier selon le sexe de la personne, si c'est une femme ou si c'est un homme, ou c'est majoritairement pareil ?

  • Speaker #0

    Non, moi, je ne vois pas de différence. ok, c'est intéressant moi c'est pas quelque chose qui me marque comme les questions du type en quoi il pourrait y avoir des obstacles si on est une femme ou à l'inverse si on est une femme etc c'est pas une différenciation qui résonne chez moi par exemple je vais pas être dans des réseaux d'entrepreneuriat au féminin parce que c'est pas un truc qui résonne pour le coup donc je fais pas de distinction, je vois pas forcément de distinction non plus Tu vois, je prends une immersion où on avait et des hommes et des femmes. Tu vois, sur une immersion groupe, franchement, je ne vois pas de différence. Par contre, je vois des différences de personnalité. Ça, oui, il n'y a pas de problème sur les différences entre les uns et les autres. Mais liées à hommes ou femmes, ça ne me parle pas.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, je vais te partager un truc. Peut-être que tu me diras, oui, je n'avais pas pensé à ça comme ça. Mais en tout cas, les femmes que j'accompagne, j'accompagne aussi des hommes, comme tu le sais. Mais je ne communique pas forcément sur cette cible. Mais ce que j'ai pu observer entre les hommes et les femmes que j'ai accompagnées, c'est que les femmes, elles ont plus de mal avec la notion d'argent. Genre, tu sais, le marketing, elles sont toujours... Ouais, mais je ne veux pas faire des fausses promesses. Je veux être éthique. Je ne veux pas être marchande de tapis. Alors que les hommes que j'accompagnais, s'il fallait faire un truc, pas de problème.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est plus souvent le cas chez les femmes. Mais les hommes aussi, en fait, c'est dans le rapport à l'argent. En fait, homme ou femme, il y a des challenges dans le rapport à l'argent. Ça peut prendre des formes différentes, comme par exemple le fait de ne pas vouloir faire de fausses promesses, de se vendre, etc. Mais j'ai aussi des exemples d'hommes où il y avait d'autres types de challenges dans le rapport à l'argent. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Juste que ça se décline différemment.

  • Speaker #0

    Ça va se décliner différemment, mais je pense qu'il y a des obstacles des deux côtés. Et oui, je vois vraiment ça comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, ça prend juste des formes différentes. Oui, oui. Je suis d'accord. Trop cool. Si quelqu'un te demandait comment trouver un équilibre sain et vivre la dolchivita, qu'est-ce que tu lui répondrais ? Je suis sûre qu'il y a des personnes qui te le demandent de manière très générale.

  • Speaker #0

    En fait, moi, je pars des... La base, c'est quoi la Dolce Vita pour toi, en fait ? C'est quoi pour toi ? Est-ce que c'est d'avoir... pouvoir voyager, avoir du temps avec tes enfants ? Est-ce que c'est, au quotidien, d'avoir deux heures de travail pour pouvoir faire telles activités ? Est-ce que c'est de pouvoir passer ton temps à lire de la philo ? C'est quoi la Dolce Vita pour toi ? Parce que c'est pas... Ma vision, c'est pas... Ouais, on se tourne les pouces et puis on essaie d'en faire le moins possible en mode fainéas, tu vois ? C'est ton business te nourrit et il nourrit ta vie. et nourrit ta vie de façon holistique sur d'autres aspects. Donc, c'est quoi une vie qui est remplie, une vie qui t'inspire ? C'est ça. En fait, pour moi, ça part de ça. Et je sais que quand on est entrepreneur, bien sûr qu'on a déjà fait des vision boards, on a déjà fait c'est quoi ma vision, ma grande vision et tout ça. Dans plein de cas, ça partait d'un espace de la réussite selon les standards. On a beau dire oui, on sort de la rat race des salariés, machin, franchement, beaucoup d'entrepreneurs reproduisent ça. dans l'entrepreneuriat. Et justement, quand on est déjà à son compte et qu'on ne fantasme plus le fait d'être à son compte, c'est là qu'on peut se reposer la question à nouveau. Surtout qu'il y a moins l'effet quand on est à ce stade-là, tu vois, qu'on a déjà un petit peu d'expérience business. On a déjà expérimenté les avantages d'être à son compte et donc, on n'a plus le côté effet papillon des premiers mois dans le business. Ouais, tout beau, tout nouveau, tout neuf. Donc, OK, c'est quoi foncièrement qui te nourrit ? Donc, moi, je pars de là. Et ensuite, c'est de dire non à tout ce qui ne nourrit pas ça. et aussi bien sur un niveau macro c'est-à-dire des stratégies un business model qui ne nourrit pas cette vie que tu aimes que sur un niveau micro de on te propose un call en plein après-midi quand t'es censé être en deep work ou en balade au bord de la mer c'est nous en fait ça se joue sur tous les plans je suis complètement d'accord c'est

  • Speaker #1

    intéressant ce que tu me dis parce que justement moi mon adage c'est comment faire moins mais mieux Et du coup, j'ai accompagné une femme qui n'avait pas envie de faire moins d'heures de travail. C'est-à-dire qu'elle travaillait 70 heures, mais elle n'avait pas envie de faire moins. En fait, elle m'a imposé son cadre. Donc, elle m'a dit, voilà, moi, je travaille 70 heures par semaine. Mon métier, c'est comme ça. C'est normal dans ma fonction. Par contre, moi, ce que je voudrais, c'est avoir plus de temps pour rencontrer un partenaire de vie et avoir plus de temps pour voyager, plus de temps pour mon sport. Et donc, c'était challenging pour moi de trouver comment l'accompagner avec cette contrainte. Mais j'ai réussi. Mais c'était pour dire que je n'ai pas imposé, moi, ma vie. Et aujourd'hui, j'ai trois heures de... Enfin, non, pas trois heures, trois séances de coaching, parce que parfois, ça déborde d'une heure. Trois séances de coaching par semaine, mais ce n'est pas parce que je valorise peu d'heures de coaching que je vais lui imposer ma vision. Donc, on a composé autour de ça et c'était hyper intéressant.

  • Speaker #0

    C'est quoi qu'on a ressorti, du coup, pour elle dans les grandes lignes ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, je lui ai permis de trouver une stratégie où elle avait moins de déplacements physiques à faire. qui pouvait lui faire économiser en énergie. Donc, en fait, à se retrouver la soirée où elle avait encore de l'énergie pour aller au sport ou aller à des dates. Et aussi à ne plus vibrer le manque d'où il faut absolument que je trouve un compagnon parce que j'ai dépassé 30 ans, etc. Et à trouver plus de paix et de se dire, en fait, il n'y a pas d'opportunités manquées, il y a juste des opportunités à se créer. Et donc, moins de déplacement. On a augmenté ses bénéfices nets parce que du coup, elle n'a plus été dans l'obligation de louer autant de... de cabinets différents, mais elle s'est refocalisée sur un à deux cabinets et du coup, des séances en ligne. Donc, faire péter un peu les blocages de ce qu'elle pensait qu'il ne serait pas OK de faire en ligne et de voir ce qui était OK pour qui, pour quelle cible de client, etc.

  • Speaker #0

    OK. C'est parlant. OK. Trop cool.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Trop bien. Est-ce que tu as envie de nous parler de ce qui se trame un peu pour toi parce qu'aujourd'hui, tu accompagnes en immersion individuelle et en immersion de groupe ? Moi, j'ai vu un petit seeding avec Pébé en disant que vous prépariez quelque chose. Est-ce que c'est secret ? Vous ne pouvez pas encore en parler ?

  • Speaker #0

    Là, au moment où on fait l'enregistrement, on est en plein dessus. Donc, effectivement, je ne peux pas partager forcément de détails. Mais dans l'idée, c'est quoi ? C'est qu'effectivement, c'est avec Pébé qu'on y réfléchit, parce que ça fait longtemps qu'on se connaît, qu'on se dit qu'on va faire quelque chose ensemble. À un moment, on avait déjà travaillé ensemble, etc. Et en fait, on se rend compte qu'on a plein de clients. qui sont et chez lui et chez moi, ou alors qui choisissent entre les deux, on se rend compte qu'on est super complémentaires sur ce qu'on apporte à nos clients. On avait fait, tu vois, aussi une immersion ensemble. Et en fait, c'était génial d'être à deux parce qu'on est vraiment... totalement complémentaires et on est en phase sur ce qu'on recommande en plus tu vois donc donc il ya plein de choses qui nous font dire c'est quand même un petit peu dommage de pas avoir quelque chose ensemble et aussi parce que les difficultés et les frustrations qui peut y avoir dans nos business respectifs seraient résolues par le fait d'avoir quelque chose en commun donc en fait là on s'est dit qu'on allait proposer quelque chose en gros je te fais le teasing très rapide mais moi ça fait un petit moment que j'ai envie de proposer un mastermind parce que moi je suis membre de ça depuis longtemps c'est un format que je connais bien Parce que là, aujourd'hui, je fais sur un format d'immersion one-shot, ce qui a plein d'avantages, mais qui a aussi des inconvénients. Et du coup, il y a des profils que j'ai envie d'accompagner sur du plus long terme et où j'ai envie aussi de faire connecter certaines personnes entre elles. Tu vois, je me dis, mais ce serait dingue de mettre ces gens-là entre eux. Et du coup, on a un projet de mastermind en commun. Là, au moment où on enregistre, on est en train de plancher dessus et on va commencer justement dans les huit jours qui viennent à en parler. On a identifié des personnes où on se dit, cette personne-là, ce serait super intéressant pour elles, pour nous, et qu'on en discute. Et du coup, on va prendre des contacts pour commencer, tu vois, à avoir des retours là-dessus, voir ce que les gens rechercheraient là-dedans, si ça ne leur parle pas. Donc, on est vraiment, pour l'instant, en expérimentation sur ça.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et tu vois, par exemple, quelqu'un qui utiliserait le HD de manière enfermante dirait que comme vous êtes tous les deux projecteurs, ce n'est pas le nid pour vous d'aller contacter ces personnes que vous avez identifiées. Alors que pour moi, au contraire, c'est des personnes qui ont déjà été identifiées parce qu'elles vous ont reconnues en tant qu'experts de vos domaines. Et que, en fait, c'est juste une interaction comme une autre. Ça n'a rien à voir avec une prospection froide ou désalignée. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Donc, voilà le projet sur lequel on est aujourd'hui. Moi, en gros, j'ai deux angles de travail pour les prochains mois. C'est accompagner les profils plus avancés, c'est-à-dire qu'ils font au moins, tu vois, on a fixé le minimum à 50-60 000 euros de chiffre d'affaires. jusqu'à potentiellement beaucoup plus. J'ai une personne qui fait 500 000 et pour moi, elle a sa place dedans et je vais en discuter avec elle. Donc pour moi, c'est tout ce spectre-là où en fait, c'est des entrepreneurs qui vont rechercher ce que j'appelle de la croissance intelligente. C'est-à-dire qu'on n'est pas là pour courir après toujours plus, plus, plus, mais on veut de l'argent, on veut de la rentabilité parce qu'on veut un confort de vie, on veut un business qui rapporte de l'argent et l'argent et le temps aussi pour le côté Dolce Vita. Donc du coup, c'est des entrepreneurs qui partagent. cette même philosophie et qui ont déjà suffisamment de matière et fait leur preuve dans leur business pour se dire, OK, les fondamentaux, il y en a. Il y en a encore à travailler, mais ils y sont. Maintenant, on va pouvoir accélérer, mais intelligemment. Donc, du coup, ça, c'est la cible plus avancée. Et moi, j'ai toute une partie de mon audience qui est la cible plus débutante, qui va aujourd'hui pas vraiment se payer avec son business ou un tout petit peu, mais de façon insécure. Et du coup, ça, c'est des personnes que je veux aussi pouvoir accompagner, mais sur un format différent. Ça viendra après, ça. aujourd'hui pour l'instant ce que je leur propose c'est l'immersion groupe en fait tout simplement ça va être plutôt ces profils là donc voilà mais ça il n'y a pas encore d'offre d'accompagnement de long terme qui a été définie sur ça ok super et du coup on échangeait tout à l'heure et c'est une information que tu as déjà partagée sur

  • Speaker #1

    tes réseaux donc c'est pour ça que je me permets d'en parler là tu as eu ta dernière immersion du M67 est-ce que tu comptes être accompagnée après ça ou tu fais une pause complète ?

  • Speaker #0

    Non, là, je fais une pause parce que ça fait quatre ans que je suis moi-même en mastermind. Je ne suis pas dedans. Déjà, ça fait un an que je ne suis pas, je suis moins dedans. Je vais aux rencontres et tout et j'apprécie énormément, j'apprends des choses. C'est très bien. Mais je suis dans une phase de déjà, je ne sais pas si c'est isolement le mot, mais ce n'est pas négatif. C'est plus que j'ai envie d'être dans ma bulle. Tu vois, je suis vraiment dans cette phase-là. Et dans une phase où moi, je veux pouvoir développer ma propre approche. J'ai mes rencontres, j'ai mes immersions, le mastermind à venir. Et du coup, je trouve que ça fait beaucoup. Tu vois, en termes d'énergie, moi, j'ai besoin d'avoir... J'aime les temps en groupe, mais j'aime aussi les temps seul et j'ai besoin de cet équilibre-là. Et là, cette année, il y avait toutes les rencontres du mastermind dont j'étais cliente, plus mes propres rencontres. Ça faisait un petit peu beaucoup. Donc, c'est aussi pour ça que je veux me recentrer là-dessus. Et voilà. Donc, effectivement, pour l'instant, je ne vais pas être à nouveau accompagnée pour le moment. Et ça viendra quand l'envie s'en fera sentir plus tard, probablement.

  • Speaker #1

    Et même en individuel ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, non. J'y pense quand même, sur une approche, un type mastery, tu vois, éventuellement par un Julien ou quelqu'un d'autre qui a cette approche-là, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas le focus. Ce n'est pas le focus.

  • Speaker #1

    Ok, super. Là, on arrive à la fin de notre interview. Est-ce qu'il y a une question que tu aurais voulu que je te pose et que je ne t'ai pas posée ?

  • Speaker #0

    Dis donc, qu'est-ce que ça pourrait être une question que j'aurais voulu que tu me poses ?

  • Speaker #1

    Ou un sujet que tu aurais souhaité aborder ? qui était alignée avec notre échange.

  • Speaker #0

    Je n'avais pas d'attente, en fait. Je me suis juste laissée porter. Maintenant... On était sur des sujets plus de philosophie, de réflexion, et pas forcément sur des choses concrètes et pragmatiques, de comment je m'y prends pour tout ça. Donc, je pense que c'est plus une discussion inspirationnelle, voir les choses différemment, voir que c'est possible aussi. Je pense que c'est ça, peut-être, une des choses sur lesquelles on pourrait finir et insister, entre guillemets. C'est possible, en fait. C'est possible d'avoir un business qui fait de l'argent, où il y a une équipe et il y a tout ce que tu veux, et qui... offre aussi un cadre de Dolce Vita. C'est aussi possible quand on a un business qui démarre. Ce nouveau business, il est nouveau en fait. Aujourd'hui, il a un an d'existence, un peu plus d'un an d'existence, mais encore, je suis vraiment à plein temps dessus depuis seulement quelques mois. Et pour autant, ça fait déjà ses chiffres. Ça me permet déjà d'avoir pris trois semaines off au mois de mai. Tu vois, concrètement, c'est quelque chose qui est possible, mais c'est possible quand on est vraiment focus sur ça et que c'est une priorité d'avoir cet équilibre. Sinon, tu peux vite te faire rattraper. Donc, je pense que oui, on aurait pu aller sur ce terrain-là, mais on ne peut pas tout faire.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. Merci beaucoup, Charlotte.

  • Speaker #0

    Merci à toi pour cette conversation. C'était très cool de pouvoir en parler avec toi.

  • Speaker #1

    Pareil. Et je vous mettrai les coordonnées de Charlotte. Tu préfères que les gens te contactent sur quel canal ?

  • Speaker #0

    Instagram. Pour l'instant, j'ai que ça en réalité.

  • Speaker #1

    Top, ça marche. Merci,

  • Speaker #0

    Charlotte. Merci, Julie.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo c'est julie-ugs afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. A bientôt pour un nouvel épisode !

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Description

Retrouvez-moi sur Instagram: @julie_ugs 🤗

Rejoindre la liste VIP pour avoir un business au service de ta vie 👉🏼 www.ugscoaching.com/shine 💃🏻


Dans ce nouvel épisode, j'accueille Charlotte Appietto, une entrepreneure visionnaire et fondatrice de Pose Ta Dem', pour une discussion inspirante sur la notion de Dolce Vita et ce qu'elle a mis en place dans son nouveau business.


Découvre l'histoire de Charlotte


Charlotte partage son parcours exceptionnel, depuis la création de Pose Ta Dem' jusqu'à la vente de l'entreprise, tout en expliquant comment elle incarne la Dolce Vita dans sa vie et son travail.

Elle dévoile les raisons qui l'ont poussée à vendre son entreprise malgré son succès, et comment cela a ouvert la voie à de nouveaux horizons plus alignés avec ses aspirations personnelles et professionnelles.


Une nouvelle activité pleine de sens


Charlotte nous dévoile sa nouvelle activité, en construction, qui la nourrit davantage et reflète parfaitement qui elle est devenue. Elle explique en quoi cette nouvelle forme d'entreprise est plus alignée avec elle-même et comment sa nouvelle cible l'inspire chaque jour.


Choisir ses clients avec discernement


Charlotte partage ses critères de sélection pour accompagner ses clients, insistant sur l'importance de l'alignement et du plaisir dans l'accompagnement. Elle discute de son approche pour identifier les clients idéaux, ceux qui sont prêts à agir et à rentabiliser l'accompagnement.


Gérer les périodes de doute et de perte de sens


Dans une conversation honnête, Charlotte et moi échangeons sur la gestion des moments de flou et de doute. Charlotte nous offre des conseils précieux sur la manière de poser des intentions claires et de prendre du recul pour retrouver sa direction.


La philosophie de l'accompagnement


Charlotte et moi explorons des sujets philosophiques comme la vérité, la perception de soi et des autres, et comment accompagner les clients de manière holistique. Charlotte partage sa vision de l'accompagnement, centrée sur l'équilibre entre une croissance intelligente et un style de vie équilibré.


Projet de Mastermind avec PB


Découvrez les détails du projet de mastermind commun de Charlotte et Pébé, destiné à accompagner les entrepreneurs sur le long terme de manière complémentaire. Charlotte décrit les profils d'entrepreneurs qu'elles cibleront et leur approche unique en matière de contenu et de marketing.


Rejoins-nous pour une immersion dans la philosophie de la Dolce Vita entrepreneuriale et repars avec des idées inspirantes pour aligner ton business avec tes valeurs profondes.


Cet épisode est une invitation à repenser ton approche de l'entrepreneuriat et à créer un équilibre entre succès et épanouissement personnel.

Écoute-le dès maintenant et laisse-toi inspirer par la sagesse et l'authenticité de Charlotte!


Julie, coach de vie 💫



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram. à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute. Salut Charlotte, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Hello Julie, avec grand plaisir, merci à toi de m'avoir proposé.

  • Speaker #0

    Tu sais que c'est un honneur parce que depuis qu'on s'est rencontrés en novembre, parce que pour l'histoire, j'ai fait une immersion individuelle avec Charlotte, et je me demandais, j'aimerais bien interviewer Charlotte sur mon podcast, mais je ne sais pas encore sur quelle thématique et comment te le proposer, parce que je ne voulais pas te proposer ça comme ça. Et trop bien, parce que tu as posté une story en disant que tu étais ouverte aux interviews, et j'ai fait, bah vas-y, moi.

  • Speaker #1

    Pas bien fait, non, c'est chouette, parce qu'effectivement, je me disais, bon. Là, tu vois que je suis sur des nouveaux messages, des nouvelles choses que j'ai envie de transmettre. Je trouve ça chouette, tu vois, ce format de discussion et d'interview avec des personnes où je me dis, tiens, ça, c'est pertinent, on a des points communs dans la philosophie de vie et tout. Donc, c'est top que tu m'aies proposé. C'est très bien.

  • Speaker #0

    Trop cool. Je vais me permettre de te présenter selon moi ce que je connais de toi et comment moi, je te vois. Et après, je te demanderai de toi te présenter selon ce que tu as envie de partager à mon audience. Alors oui, moi, je t'ai connue, Charlotte, parce que tu étais derrière Postadem. Tu étais la fondatrice de Postadem. Moi, je me suis intéressée vraiment à la femme entrepreneur. Et je t'ai vraiment connue parce que j'ai fait une immersion individuelle avec toi à Paris, en présentiel. Et c'est là où vraiment j'ai connecté avec toi, parce qu'avant, on ne s'était jamais parlé, avant que je postule. Pour moi, je pense que tu le véhicules très bien, l'image de la Dolce Vita. Et on en reparlera. Je trouve que tu véhicules très bien l'image de l'entrepreneur qui souhaite avoir un équilibre de vie et qui n'a pas mis son business uniquement au premier plan. Il peut être au premier plan à certains moments, mais pas tout le temps. Et j'avais envie que tu nous parles un petit peu de qui tu es aujourd'hui. Peut-être, voilà, comment tu peux expliquer un peu ta transition depuis Postadem. Je ne vais pas présenter Post-ADEME parce que je trouve que ça appartient à un autre épisode. Mais aujourd'hui, j'ai envie de te présenter vraiment comme la femme que tu es aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, écoute, merci pour cette introduction. Oui, je pense que Post-ADEME, c'est bien, tu vois, qu'il y ait cette transition qui se fasse. Même si je peux le pitcher en 30 secondes, c'est juste pour voir effectivement l'origine. Mais l'idée, c'est de partir du principe de, ok, j'ai créé un moment et développé une entreprise dans le secteur de formation, coaching, etc. Et du coup, j'ai fait le choix de vendre cette entreprise-là. Donc, je pense qu'effectivement, l'histoire, elle commence essentiellement à ce moment-là, en tout cas, la nouvelle histoire. Mais que pour autant, il ne faut pas se dire que c'est de l'histoire ancienne ou c'est du passé ou ça ne compte pas, parce que c'est aussi, et ce n'est même pas aussi, c'est totalement le fait d'avoir eu cette expérience qui m'amène au message que j'ai aujourd'hui aussi. Donc, voilà, c'est ça qui est intéressant. Je suis dans une phase, au moment où on enregistre l'épisode, où effectivement, l'entreprise, je l'ai vendue il y a trois mois, quelque chose comme ça. en tout cas j'ai donné officiellement les clés il y a trois mois ça fait un an que je sais que je vends donc du coup c'est vrai que ça fait aujourd'hui un an, un an et demi parce que j'avais même commencé avant de vendre à développer une nouvelle activité où je suis dans une phase de reconstruction d'une nouvelle activité et du coup ce qui est super intéressant c'est que je peux me baser sur tous mes apprentissages de l'expérience d'avant, à la fois des apprentissages, j'ai envie de te dire purement business, mais aussi des apprentissages sur qui je suis qui je ne suis pas et qui je ne suis plus... vers quoi j'ai envie d'aller et de pouvoir expérimenter une autre manière d'entreprendre. Et ce que tu disais sur le fait d'incarner le côté Dolce Vita, c'était déjà le cas sur Postalem. Il faut savoir que cette entreprise-là, pendant six ans, je l'ai développée tout en faisant passer mon équilibre avant tout le reste. Donc, c'était déjà le cas. Ça, c'est le fil rouge, on va dire. Mais c'est juste qu'avant, je m'adressais à des salariés qui voulaient quitter un job. Et aujourd'hui, je m'adresse à des entrepreneurs qui veulent que leur business ne soit pas... comme tu l'as dit là, au premier plan, qui va écraser tout le reste, mais plutôt quelque chose qui va leur offrir et le revenu et le temps pour profiter de la vie à leur façon.

  • Speaker #0

    Ouais. Et d'ailleurs, en partant de Dolce Vita, est-ce que toi, tu pourrais expliquer concrètement comment tu mets en pratique dans ta vie aujourd'hui ce concept ?

  • Speaker #1

    Ouais. En fait, pour moi, la Dolce Vita, déjà, ce qui est marrant, c'est que je n'avais pas forcément en tête d'en faire un concept, tu vois. C'est que j'en avais parlé peut-être quelques fois en story et du coup, après, tout le monde m'a... parlait en disant à la dolce vita où j'arrivais en master mais avec madame dolce vita dont je me suis dit bon visiblement, ce concept-là parle aux gens. Donc, tant mieux parce qu'en plus, moi, j'adore l'Italie. C'est quoi la dolce vita ? C'est la vie douce. Et la vie douce, ça veut dire que c'est une vie où on prend le temps, on n'est pas dans la course, contrairement à généralement, tu vois, la version business, to-do list, on n'arrête pas, no pain, no gain. Là, c'est plutôt, on est là pour savourer la vie. Ça ne veut pas dire qu'on se tourne les pouces parce que si tu prends la dolce vita à l'italienne, c'est des personnes qui... vont avoir un travail, pas que, mais c'est des gens actifs, simplement, qui vont savourer ça beaucoup plus. Et moi, je le vois, par exemple, je ne sais pas, quand je suis à Rome et je me promène, le matin, tu sens qu'il y a une atmosphère qui est beaucoup plus à la cool que ce qu'on pourrait avoir si tu vas dans le métro parisien, tu vois, ce n'est pas la même vie. Bon, moi, Paris, je l'ai quitté maintenant il y a plusieurs années. Je vis à Nice et justement, je vis à Nice dans un quartier qui fait vraiment penser à l'Italie. Donc, pour moi, je retrouve ça ici, ce n'est pas pour rien que j'y vis, tu vois. Mais du coup, la dolce vita, c'est à la cool. Chacun va faire à son rythme et on va prendre le temps de savourer les choses. Et prendre le temps de savourer, c'est aussi bien prendre le temps de savourer les choses de notre vie personnelle. Donc, par exemple, un déjeuner en terrasse entre amis, plutôt que de se dire, oh là là, j'ai 30 minutes pour avaler un sandwich devant mon Zoom, tu vois. Mais c'est aussi de savourer les choses qui font partie de notre business, tu vois. Dans le business, il y a ce truc de faire toujours plus, aller toujours à l'étape suivante. Il y a une forme de course après quelque chose, alors que le fait de savourer, ce n'est pas je cours après quelque chose, c'est dans l'instant T, dans le moment présent, je vis pleinement l'étape dans laquelle je suis dans mon business et j'en profite pleinement. Donc en fait, ma philosophie, ça va être ça. Et maintenant, comment je l'applique dans mon activité ? Déjà sur mon activité précédente, où j'avais quand même un business avec une équipe, une vingtaine d'offres de produits en ligne. avec une grosse communauté de l'email quotidien. Donc, tu vois, c'est quand même un certain système qui était là en place. J'avais déjà ça, c'est-à-dire que je mettais justement le modèle en place pour me libérer du temps. Je ne sais pas dans quel niveau de détail tu voudras qu'on rentre. En tout cas, en termes de temps de travail, j'étais sur du 20h max, tu vois, dans ces eaux-là. Donc, 20h max, des vacances, donc ça permet d'avoir ce temps-là. Et dans le business, je faisais des choses qui faisaient en sorte d'être le plus connecté à ce que j'aimais. Dans la nouvelle activité, la Dolce Vita, pour moi, c'est que je construis ce business en me connectant en permanence à vraiment ma façon de fonctionner et ce avec quoi je suis alignée, en fait. Et l'avantage d'avoir une nouvelle activité, ce côté je repars de zéro c'est que tu peux tout reconstruire en conscience. Je trouve que c'est quand même un gros challenge, ça ne veut pas dire que c'est impossible, mais c'est un gros challenge de repenser complètement un business qui existe déjà, où il y a déjà beaucoup de choses qui ont été construites. Et du coup, peut-être que ceux qui nous écoutent vont se dire mais attends, Si c'était déjà la Dolce Vita, pourquoi est-ce qu'elle a voulu vendre ? Alors, il y a plusieurs raisons. Une des raisons, c'est justement que j'avais envie de repartir d'une page blanche sur plein de sujets et aussi parce que la thématique de mon business ne m'excitait plus. La reconversion, j'en ai parlé pendant des années, j'ai écrit le livre, j'ai fait de l'email quotidien. Donc, il y avait un truc de cette cible et ce sujet ne me parle plus. Donc, j'ai envie de reconstruire quelque chose. Mais voilà, donc la Dolce Vita, c'est ça. Et c'est de faire passer en priorité ce qui m'épanouit, c'est-à-dire que ça va être... mes activités perso, tu vois, le yoga, par exemple, le fait d'être au soleil, de pouvoir partir en vacances, d'avoir du temps pour mes proches et dans le business, de faire des choses où j'y trouve du sens et où je ne suis pas en train de construire quelque chose parce que c'est ça qui marche en ce moment. Donc, c'est essentiellement ça ma vision des choses.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu dirais que, parce que souvent, quand on a envie de changer, c'est qu'on perçoit qu'il y a quelque chose de plus aligné pour soi sous une autre forme. Du coup, en quoi la forme que tu as aujourd'hui, la forme de ton business, est plus nourrissante pour toi que celle sous la forme de Postadam ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. Surtout que je suis encore moi-même en train de capter ce qui se joue, parce que ça reste assez récent. Aujourd'hui, ce qui est plus nourrissant pour moi, c'est le contact avec la cible, avec l'audience, et le fait que les sujets que je transmets, c'est ceux qui me concernent encore aujourd'hui. Je pense que c'est beaucoup ça. Tu vois pourquoi j'ai plaisir à faire mes petites stories, mon audio-télégramme, mon contenu, accompagner mes clients ? C'est que c'est des sujets qui m'intéressent aujourd'hui et dans lesquels je suis moi-même en permanence en progression, en apprentissage. Donc, ça a du sens pour moi et donc ça me nourrit. Les sujets de reconversion, moi, je parlais à des gens qui ont des problèmes qui ne sont plus les miens, qui sont dans une réalité qui n'est plus la mienne depuis des années. Et donc, je n'arrivais plus à connecter en fait à ça et ça ne m'intéressait plus. Donc, je pense que c'est essentiellement ça. Et ensuite, l'autre raison, c'est qu'en fait, il n'y a pas encore, c'est un vaste sujet, mais c'est un système qui est aujourd'hui en construction. Donc du coup, il y a beaucoup de liberté. La liberté a ses inconvénients. C'est toujours, tu vois, c'est-à-dire qu'il y a des moments où je me dis... J'aimerais retrouver du cadre et de la structure là-dessus. D'ailleurs, je suis en train d'y travailler. Mais en attendant, je profite de ce moment encore un peu de... Ce n'est pas flou, le terme, mais c'est d'expérimentation, de je teste des choses. Tu vois, il n'y a rien de défini, il n'y a rien de définitif, en fait, dans ce que je fais aujourd'hui. Chaque phrase pourrait être débattue, mais tu vois le principe. Et donc ça, ça me nourrit aussi beaucoup, parce que je me dis, c'est parti, créativité. Je fais les choses en temps réel, en fonction des envies, en fonction de ce qui me semble avoir du sens, et voilà.

  • Speaker #0

    Ok, top. Et donc, si je résume bien, c'est vraiment parce que la cible que tu accompagnais chez Postadem, elle était tellement lointaine de qui tu es devenue aujourd'hui que le lien était trop distendu, ce qui fait que ça t'inspirait moins.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je le constate chez beaucoup d'entrepreneurs, c'est que dans nos secteurs d'expertise où on va avoir une thématique phare dans notre business, si cette thématique, nous-mêmes, on en a fait le tour, on l'a résolue, c'est loin derrière nous, c'est compliqué. Alors évidemment, si toi, tu as vraiment un profil... stratégie, chef d'entreprise, gestionnaire, etc., sans le côté je délivre moi-même, j'incarne, je crée du contenu, ce n'est pas du tout un souci. Franchement, aucun problème. Et du coup, c'est ce que j'ai fait pendant un moment sur PostalM. C'est là-dedans que j'étais. Je ne délivrais pas, je ne créais pas le contenu. Mais je vois quand même, aussi chez les autres, chez d'autres en tout cas, que quand il commence à y avoir un gros éloignement entre le sujet et ce qui intéresse fondamentalement l'entrepreneur, C'est quand même compliqué. Mais tu vois, c'est un petit peu comme quelqu'un qui, je ne sais pas, en dehors de nos métiers, tu vois, mais qui aurait, on ne sait rien, il fabrique des machines à café. Et en fait, il ne boit pas de café, le café, ça le saoule. Et qu'il ne peut plus s'encadrer les machines à café. Bon, tu as beau être dans ton rôle de gestionnaire et de stratège, en fait, tu as besoin de connecter quand même un petit peu au produit.

  • Speaker #0

    Oui, ça fera la différence, surtout dans l'énergie, je pense. la passion que tu peux avoir à transmettre quand tu pitches ton produit, ton service, etc. Et ça, c'est quelque chose de palpable par l'audience.

  • Speaker #1

    Même quand tu vas au marché, tu prends deux stands, par exemple, qui font du nougat. Et tu en as un des deux, c'est lui qui fait son nougat, qui est passionné par ça. Et l'autre, juste, entre guillemets, il vend le nougat. En fait, ça change tout. Quand bien même ce serait le meilleur commercial, il y a quand même quelque chose qui fait que s'il est connecté à son produit, voir qu'il le fabrique ou en tout cas il est lié à ça, tu as beaucoup plus envie d'y aller. Et lui, il aura envie de faire ça toute sa vie. Alors que celui qui n'est là que pour vendre son Ougéda, la longévité ne sera pas la même, je pense.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu choisis aujourd'hui qui est-ce que tu accompagnes ou pas ? Sur quel type de critères ? Parce qu'on en avait déjà discuté et je trouve que c'est intéressant. Mais tu ne vas pas accompagner tous les profils qui candidatent.

  • Speaker #1

    Non, clairement. C'est marrant d'en reparler hier soir, en fait. Moi, ce que j'ai identifié, Alors, ce n'est pas un critère de ce type de business, etc. J'ai des critères comme ça. Je peux donner déjà les critères sur le papier. C'est essentiellement des gens qui ont un business dans tout ce qui est accompagnement, formation, coaching, parce que c'est ce que je connais. C'est là-dedans que j'ai une expertise, c'est là-dedans que j'ai du réseau, c'est mon truc, tu vois. Si j'ai un business sur un truc à rien avoir, mais où je me dis, tiens, j'ai des choses à amener, ça m'intéresse, ça me stimule, OK. Mais c'est vraiment très rare et c'est au cas par cas. Donc déjà, ça va être un business dans ce secteur-là. Et je vais... plutôt privilégier des profils qui ont déjà ce que j'appelle de la matière, tu vois, donc qui ont déjà une offre ou des résultats ou quelque chose, je me dis, ok, là, je vois ce qu'on peut en faire. Ça peut arriver notamment dans les immersions de groupe que je prenne des profils plus débutants, mais je ressens que le sujet du business a du potentiel, je ressens que c'est un sujet qui m'inspire, où moi, je vais pouvoir amener les choses, et je ressens dans la vibe de la personne qu'il y a de quoi faire. Tu vois, quand je dis qu'il y a de la matière, c'est aussi ça. Je vais aussi, je peux prendre par la négative, ne pas travailler avec des personnes où je sens que... En fait, quand je sens qu'elles ne vont pas rentabiliser, je crois que c'est ça vraiment le critère. Si je sens que la personne ne va pas très difficilement rentabiliser l'immersion, je n'ai pas envie parce que ce n'est pas le but en fait. Ce n'est vraiment pas le but. Et tu ne vas pas la rentabiliser si, un, tu n'es pas dans l'action, autant le massive action, no pain, no gain, non. Autant le je bloque la moindre chose qu'il faut faire, c'est de faire... je ne me bouge pas, j'entends mais je ne fais pas et tout. Je me dis, bon, en fait, on va aller nulle part. Et l'autre chose, c'est d'un point de vue mindset. Mindset, ce n'est pas dans le sens non plus où il y a le mindset des winners et le mindset des losers, mais plus de si je sens que la personne, ce n'est pas sa priorité aujourd'hui dans la vie, si je sens qu'elle est là pour les mauvaises raisons, si je sens qu'il y a énormément de freins intérieurs qui vont nécessiter en fait un gros travail pour défricher tout ça avant de pouvoir passer à l'action. Là, je me dis, Ce n'est pas une bonne chose. Pour autant, ça arrive aussi que je travaille de façon plus exceptionnelle, mais ça arrive avec des entrepreneurs qui ont des gros business, qui ne vont pas forcément venir chercher chez moi une aide sur la croissance par exemple, mais qui vont venir chercher un repositionnement, un réalignement, voire une vente de leur entreprise. En fait, en gros, sur mes clients, j'en ai 80% qui vont être des entrepreneurs qui ne font pas encore 100 000 euros de chiffre d'affaires et qui veulent faire les 100 000 euros de chiffre d'affaires, mais pas à n'importe quel prix, c'est-à-dire qu'ils veulent avoir leur Dolce Vita. Ça, c'est le plus gros de l'audience et de la clientèle. Mais j'ai aussi une petite partie de la clientèle qui fait bien plus de 100 000 euros de chiffre d'affaires et qui va venir y chercher des sujets un peu plus spécifiques sur lesquels je peux les accompagner. Et là, je fais vraiment au cas par cas. Mais effectivement, moi, il y a des profils avec lesquels je n'ai pas le souhait de travailler. Et je pense que c'est super important de choisir ses clients, pas dans le sens de je suis une princesse et candidate, voir si je t'adresse la parole, si tu es à la hauteur de la qualité de mon accompagnement. Ce n'est pas ça du tout. C'est plus, est-ce que ça va être un bon match ? Déjà parce que l'immersion individuelle, on passe la journée ensemble. Ça ne matche pas, ça va être très très long la journée quand même. Et même pour l'immersion groupe, c'est le même principe. Mais ouais, le critère pour moi, c'est je vais passer un bon moment à accompagner cette personne et la personne va le rentabiliser. Je pense que c'est ça le résumé. Et je pense que tous les entrepreneurs qui font de l'accompagnement devraient le penser de cette façon. En tout cas, quand on est sur des offres un peu high ticket, premium, où tu ne fais pas forcément du gros volume et surtout où tu es connecté au client que tu accompagnes. Parce que ce qui peut générer aussi un épuisement de l'entrepreneur, une perte de sens, etc. C'est quand ils travaillent avec des clients qui, certes, ont le profil, certes, c'est sur le sujet qui les intéresse, mais dans le match humain, ça ne le fait pas. Et ça, ça a un impact énorme. Tu l'as peut-être déjà vu, mais si tu as un client dans ton accompagnement avec qui ça ne matche pas, en fait, ça a des répercussions importantes. Si c'est du groupe, ça peut aussi impacter l'harmonie du groupe. C'est pour ça que je dis fais gaffe sur les immersions collectives. Donc, je pense que c'est important d'avoir tout ça en tête.

  • Speaker #0

    Oui. Non, je trouve ça hyper intéressant. Et pour moi, ça...... Ça m'a aussi notre responsabilité en tant qu'accompagnant pour faire une promesse qui est alignée, la fameuse promesse marketing. Parce que tu parles de rentabiliser son investissement et je trouve que c'est important, ce n'est même pas uniquement sur le plan financier, c'est aussi en termes de ressources, d'efforts, de temps. Parce que la personne, elle se déplace pour les immersions, etc. Donc, je trouve que c'est intéressant. C'est en fait, si tu n'es pas sûr que la personne a un bon match pour rentabiliser son investissement et que toi, tu ne vas pas y trouver aussi du plaisir à accompagner cette personne. Du coup, là, tu te poses la question, est-ce que je l'accompagne ou pas ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je pense que si tu pars du principe de en fait, il faut que je fasse rentrer de l'argent ce mois-ci, donc je prends quelqu'un. À court terme, oui. À moyen terme et long terme, en fait, tu es en train de... Tu sais, c'est un peu comme... dans un couple, s'il y a quelque chose qui te pose problème et que tu ne le dis pas parce que tu dis ce soir, je n'ai pas envie qu'on s'embrouille, je n'ai pas envie de ceci, je n'ai pas envie de cela à court terme, donc je préserve la sérénité là tout de suite. Mais en fait, à chaque fois que tu fais ça, c'est une petite goutte d'eau dans le vase qui fait qu'à un moment, ça explose. Et je pense que le business est la même chose. À chaque fois qu'on éteint quelque chose qui nous pose problème, à chaque fois qu'on ne communique pas, à chaque fois qu'on fait un truc qui n'est pas aligné, c'est des petits coups de calife et qui, à un moment, font que... soit épuisement, burn-out, parce que ça peut marcher aussi. Le burn-out, ça va être la perte de sens, mais ça peut aussi venir d'une surcharge de travail par rapport à ton rythme naturel. Et en fait, à chaque fois, c'est le petit truc. Ah ben, je fais juste une heure de plus. Ah ben, je prends juste ce call parce que quand même, c'est un bon client et machin. Et en fait, pof, pof, pof, mi-bout à bout, après des mois, des années, c'est là que ça explose.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, je le vois. Les fois où j'ai pris des clients, ça m'est déjà arrivé de prendre des clients. J'étais pas sûre du match. Et finalement, je m'aperçois que ça matche pas. Donc, soit on a la franchise, les deux, de constater que ça ne fonctionne pas et on arrête, soit on continue, mais je sens bien que mon énergie, elle n'est pas pareille jusqu'à la fin. Donc, après, c'est un choix. C'est est-ce que tu valorises l'argent ou tu valorises le plaisir dans l'accompagnement de A à Z.

  • Speaker #1

    Et quand bien même, je pense qu'en valorisant aussi le plaisir dans l'accompagnement, en fait, ça se répercute aussi sur l'acte financier. Exactement. On est en fait là-dessus, on en avait discuté. C'est que quand il y a cet alignement-là... Alors, évidemment, ça ne veut pas dire que si... L'idée, ce n'est pas d'être 100% tout le temps en recherche d'alignement total. Parce que je pense que là, on commence à se fermer les portes. On n'ose plus expérimenter un truc qui est un peu moyen. Tu vois, de se retrouver avec des clients où finalement, ça ne matche pas, ça fait partie du jeu. Comme avec, tu vois, en couple, ben oui, ça fait partie du jeu qu'il y a des fois. Et ben, effectivement, tu ne vas pas le dire. Ce n'est pas la fin du monde non plus. C'est toujours une question de juste mesure. Et ouais, et je te rejoins, et c'est cool aussi les moments où on a des clients où ça ne marche pas parce que ça permet de voir pourquoi. Tu vois, moi je sais que j'ai eu des personnes en immersion, j'en ai eu peu, mais j'en ai eu où je me suis dit, tiens, peut-être que cette personne-là, bon c'est très cool, on a bien bossé, certes on s'est bien entendus, mais c'était peut-être pas l'idéal. Ouais, j'en ai deux, trois en tête où je me dis que c'était pas l'idéal à ce stade de leur business et tout ça, bah maintenant, je le sais, et quand j'ai quelqu'un où ça correspond à ça... Je suis beaucoup plus vigilante.

  • Speaker #0

    Et voilà. Oui. Et par rapport à comment, toi, tu gères tout ce qui est alignement, justement, parce qu'on parlait d'alignement, comment tu balances entre l'efficacité et l'alignement, genre le plaisir, le flow, etc. Parce qu'il y a toujours une question de balance entre flow et force, effort, slash effort.

  • Speaker #1

    Oui, je vois bien le sujet. En fait, moi, je suis OK de tolérer une sensation d'effort, c'est-à-dire dans le sens de difficulté. Si c'est un effort qui me stimule, par exemple, je ne sais pas, je pense à l'écriture d'un livre, je pense à la création de contenu, je pense à ce genre de choses qui peut être difficile sur le coup, parce que tu es là, tu galères, tu ne sais pas comment formuler ton truc. Tu vois, par exemple, je pense à l'email quotidien que j'ai fait pendant des années et auquel je vais revenir, ou en tout cas quasi quotidien. Il y avait des jours où écrire mon email... Ah, j'étais là, qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire ? Ça me gonfle, je sens que ce n'est pas un email qui est excellent, ça m'énerve, voilà. Et donc, il y avait de l'effort là-dedans. Mais là où ça restait dans le flow et dans l'alignement, c'est que c'était la meilleure manière pour moi de communiquer, où ça me faisait progresser et où j'y trouvais un plaisir. C'est-à-dire que quand j'avais un email qui était quali, un email que j'avais quand même finalement aimé écrire et que je pouvais garder pour plus tard, ça créait du capital et tout. Je suis contente, en fait. Donc là, pour moi, le côté alignement, il y est, même si ça peut être parfois un peu dans l'effort. Je suis mitigée sur la notion de douleur. Quand on dit, oui, faire les choses dans la douleur, mais si c'était pour une vision plus grande, je ne comprends pas. Je pense qu'on n'a pas la même notion de douleur, ou même de sacrifice, parce qu'il y en a qui disent, oui, en fait, on ne peut pas réussir sans sacrifier certaines choses. Moi, je te dis, non, en fait, je ne suis pas d'accord avec ça. Mais ça dépend de la notion qu'on a de sacrifice. Par exemple... On peut dire que, quelque part, en étant entrepreneur, je sacrifie. Qu'est-ce que je pourrais sacrifier ? Il y a peut-être des relations amicales que j'ai sacrifiées, parce qu'on n'était plus dans la même réalité, plus avec les mêmes discussions. Donc, ça se sacrifie, ça. Peut-être qu'il y en a qui pourraient dire... Moi, je n'ai pas d'enfant, mais je n'ai pas pour projet d'en avoir. Je ne ferme pas la porte, mais là, ce n'est pas un projet. Peut-être que certains pourraient dire, tu sacrifies ça, parce que peut-être que si tu étais... pas entrepreneur avec des projets business et machin, tu ferais plus d'espace à une vie de famille. Par exemple, peut-être qu'on peut dire qu'on sacrifie aussi la sécurité financière, parce qu'effectivement, quand on est entrepreneur, on ne sait pas ce qui peut se passer. Bon, c'est un aparté. Moi, je pense qu'on est plus en sécurité quand on est entrepreneur que salarié. C'est un autre débat, mais c'est ma vision des choses. En tout cas, pour moi, le sacrifice, c'est pour ça que je ne suis pas d'accord quand on dit qu'il faut sacrifier des choses. Pour moi, le sacrifice, c'est volontairement... je ne fais pas quelque chose, je ne vis pas quelque chose dont pourtant j'ai profondément envie. Je me coupe de quelque chose qui est important pour moi. C'est ça ma notion du sacrifice. Et donc si par exemple c'est important pour toi, tiens on va prendre la vie de couple, et que le business fait que tu travailles non-stop, non-stop et que tu n'as plus ta vie de couple, là pour moi c'est un sacrifice douloureux et ce n'est pas ma vision des choses. Donc ça dépend de la définition qu'on en a. Et pour moi l'effort, si je sens que ça crée un stress important, si je sens que... je vais du coup beaucoup re-signer à me mettre à travailler sur ce que j'ai à faire et tout ça. C'est quand même un mauvais signe. Là où par contre, ça n'empêche pas, même si tu es alignée, de procrastiner un petit peu. Je ne sais pas, par exemple sur l'email quotidien, oui, des fois, j'ai procrastiné sur mon email. C'est arrivé que je passe mon email à 22 heures parce que la journée, j'étais à la plage. Bon, ben voilà, tu vois, ça arrive, mais ça ne me remet pas en question tout le business.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce que tu dirais quelqu'un qui a la sensation de sacrifier, c'est parce que cette personne, elle n'est pas consciente ? de ce qui est vraiment important pour elle et comment faire danser un peu ses valeurs.

  • Speaker #1

    Oui, je suis en phase avec ça. Pour moi, c'est l'impression que tu te sacrifies, c'est qu'il y a quelque chose d'important et auquel tu ne fais pas la place, qui compte réellement pour toi. Après, c'est aussi OK de se dire, cette chose-là est importante, mais il y a une forme de hiérarchie. Il y a une forme de hiérarchie et oui, en soi, on se dit qu'on peut tout avoir, mais en fait, on ne veut pas tout avoir, je pense. En fait, on n'arrive pas, ne serait-ce que dans le cerveau, à être... à la fois toutes les casquettes. C'est compliqué, tu vois. Je ne sais pas, je vais prendre le sport, tu vois. Admettons que tu aies l'envie de faire... Il n'y avait pas longtemps, il y avait à Nice un Ironman. Si tu as ce projet-là, parce que tu aimes le côté challenge, en fait, si tu as ce projet et que le sport, c'est la forme du challenge qui te stimule le plus, tu t'inquiètes que ton Ironman, tu vas le préparer, même si le business, il empathie un tout petit peu. Et à l'inverse, si tu dis... tu te dis pas généralement consciemment mais si c'est vraiment seulement le challenge que tu recherches avant le sport, tu vas faire passer le business avant parce que pour peu que t'aies la valeur challenge et argent, c'est le business qui va passer avant mais du coup c'est pas vraiment un sacrifice tu vois, donc je pense que c'est d'aller chercher le pourquoi cette chose là elle est importante pour nous, qu'est-ce qu'on va chercher là-dedans et potentiellement en fait on le retrouve dans d'autres sphères de notre vie et quand on prend conscience qu'on le trouve dans d'autres sphères de notre vie voilà et je pense à une cliente, je pense à ce projet de Dironman Et en fait, si elle prend conscience que ce qu'elle va chercher là-dedans, c'est ce qu'elle peut mobiliser dans son business, elle arrêtera d'être sur un espèce d'entre-deux. Donc voilà, c'est effectivement ça ma vision des choses. Il ne faut pas oublier aussi que notre... Ce qu'on appelle de l'importance évolue. Si par exemple, tu rencontres quelqu'un, ta valeur couple, hop, elle va remonter super haut. À l'inverse, tu te sépares. Peut-être que c'est la valeur, je ne sais pas, bien-être et santé qui va remonter en tout premier. Donc peut-être que tu t'es pris un mur dans ton business l'année précédente. Cette année, ta valeur numéro une, ça va être de développer ton business. Et si tu es en couple, tu vas expliquer à ton conjoint ou à ta conjointe, en fait, cette année, c'est ça mon focus. Donc, peut-être que notre couple, il y a ça qui va changer. Mais voilà ce qu'on peut faire à la place qui permet de respecter davantage cette valeur qui est haute pour moi. Et dans le cas du couple ou de la famille ou des proches, etc. Parce que souvent, la friction, elle vient des relations aux autres. C'est-à-dire que si toi, tu es tout seul dans ton coin, généralement tu t'y retrouves en fait, tu es focus sur ce qui compte pour toi. Là ce qui vient créer de la friction c'est les autres, le conjoint qui reproche que tu n'es pas là, les enfants qui manquent de ta présence, les amis qui ne te voient plus, le machin, le truc, l'entourage business où tu sens que ça s'est distendu, ça va se jouer souvent à ce niveau là et dans le regard des autres qui vont te faire des remarques, des reproches, des points d'attention etc. Donc je pense que ça se joue dans l'honnêteté avec soi-même et dans la communication avec les autres. Comme d'hab c'est toujours beaucoup plus facile à dire qu'à faire mais je pense que c'est le principe.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. Et comment je l'explique à mes clientes, c'est souvent, en fait, on ne peut pas tout avoir si on se met à un point spécifique temporel. Mais si on dézoome sur une journée, on sait qu'on a pu être entrepreneur, conjointe et maman. Et si on dézoome encore sur l'année, on voit qu'on peut faire beaucoup de choses, mais ce n'est juste pas exactement au même moment parce que personne ne peut faire des choses au même moment, même quand on a l'impression d'être multitâche. tu fais la cuisine, t'écoutes un podcast, au moment où tu es en train de goûter, t'es pas en train d'écouter, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ouais, complètement. Et donc, c'est faire les choses en conscience quand t'es en train de les faire celles-ci, quoi.

  • Speaker #0

    Exactement. Et comprendre pourquoi. Le pourquoi derrière, pourquoi c'est important, et faire ces choix en conscience, comme tu disais, parce qu'on n'est pas en interaction, donc on n'est pas en comparaison, on n'est pas en train de s'éthiogestifier ou d'avoir une image qui n'est pas la nôtre, en fait. Top. Et en ce qui te concerne, comment tu gères quand t'as des moments de doute ? ou quand tu perds, peut-être déjà c'était arrivé, mais de perdre du sens dans ce que tu faisais et où tu ne savais plus trop comment naviguer dans une période de flou.

  • Speaker #1

    Comment je m'y prenais à ce moment-là, c'est ça ? Oui. Je reviens dans un moment particulier. Oui, par exemple, le moment où je me suis dit post-ADEME, je sens que ce n'est plus ce dont j'ai envie, en fait. Ce n'est plus ce dont j'ai envie et en même temps, il n'y a pas de raison, il y a encore du potentiel, il y a des choses à faire, je ne peux pas arrêter comme ça et puis finalement, après, la semaine d'après, ça va un peu mieux. Tu vois, c'est toujours pareil. C'est que quand vraiment, t'es dans le ras-le-bol total, j'ai envie de te dire, c'est plus facile de prendre la décision. Je fais toujours le parallèle avec le couple parce que je trouve que c'est parlant. Mais si ton conjoint, tu ne le supportes plus et que ça fait des mois que tu ne peux plus te l'encadrer, c'est facile de prendre la décision de la rupture. Quand il y a des phases où ça se passe bien, des phases où c'est moins bien et machin, en fait, tu te raccroches à quand ça va bien. T'es pas si sûr de ta décision. Tu vois ce que je veux dire ? C'est plus complexe. Et je pense que c'est ça qui génère du flou. quelqu'un qui est vraiment arrivé à la conclusion que c'est plus pour lui, c'est facile, c'est rapide, hop, on tranche dans l'arbre, c'est facile. Ça ne veut pas dire que les conséquences de la décision sont faciles, mais en tout cas, la décision est juste super claire. S'il y a une décision complexe à prendre, c'est qu'on n'a pas encore tout cerné, ce qui était en train de se jouer en nous. Et je pense que, pour moi, en tout cas, la réponse, c'est à la fois de laisser le temps...

  • Speaker #0

    et en même temps d'être en conscience. Et donc, cette phase où je me suis dit, post-ADEME, il y a un truc qui ne va pas trop, j'étais à la fois en, je laisse le temps, en fait, il n'y a pas de précipitation à avoir une réponse, mais du coup, ce temps, c'est du temps de réflexion, c'est du temps où, effectivement, je vais être moins focus à développer le business, mais plus à voir comment je vis le business, ce que je veux, etc. Mais c'est aussi du temps d'action. C'est-à-dire que quand je me suis dit, OK, je sens que post-ADEME, ce n'est plus trop ce que je veux, mais je ne suis pas sûre, je me suis dit, en fait, on va développer le business d'une façon à... parce que je puisse en sortir. En sortir, à la base, le projet, c'était de pouvoir prendre un congé sabbatique de plusieurs mois. Je n'avais pas encore pensé à vendre parce que congé sabbatique, là, je pourrais réfléchir à ce que je veux, prendre de la hauteur, etc. Donc, du fait de ce projet de congé sabbatique, j'ai mis en place ce qu'il fallait dans le business pour ça. J'ai recruté les bonnes personnes, j'ai fait évoluer le modèle. Enfin, j'ai fait tout ce qu'il fallait pour pouvoir sortir du business. Et donc, le mix de je suis en conscience, je fais le point sur moi et je mets les actions en place pour que les choses évoluent, fait qu'au bout d'un moment, les choses... évoluent dans la bonne direction et te permettent d'avoir de la clarté. Donc, pour moi, c'est vraiment ça. Je trouve que c'est intéressant, dans ces périodes-là, de se faire challenger, c'est-à-dire de se faire coacher, en discuter avec des gens qui nous connaissent, en discuter avec des gens qui sont passés par là, aller chercher des réflexions externes, mais aussi, donc tu vois que c'est toujours une question d'équilibre, comme tout, mais aussi avoir ces temps vraiment de solitude totale. Je ne sais pas, par exemple, tu vois, l'an dernier, Même l'année d'avant, moi, je me fais toujours une semaine l'été sans téléphone. Et l'an dernier, c'était au Portugal, je faisais une retraite santé, je n'avais pas de téléphone pendant une semaine. Et donc, dans ces moments-là, et là, je vais refaire ça cette année, je pose l'intention de reconnecter à ce que je veux profondément. Là, je l'ai fait au mois de mai, j'avais quand même mon téléphone, mais pour ce que je m'en suis servie à hauteur de cinq minutes par jour, ça va. En Italie, au bord d'une piscine, tu reconnectes à plein de choses. Donc, c'est toujours une question d'équilibre entre les deux. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok, top. Donc, tu dirais de laisser du temps, de communiquer, d'interagir avec des personnes, mais aussi d'avoir du temps pour soi, pour faire le tri en vrai.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et je pense qu'un point important, c'est de se fixer aussi un cadre, pas pour se mettre la pression, mais tu vois, moi, je suis partie de ce principe quand j'ai eu le ras-le-bol, où je me suis dit, il faut que ça bouge. Je me suis dit, en juin prochain, je veux pouvoir commencer mon congé sabbatique de plusieurs mois. Et du coup, j'avais ça dans ma tête. Je pense que quand on ne met pas une échéance dans notre tête... Alors évidemment, il ne faut pas que l'échéance soit dans 15 jours, sinon, bonjour la panique, ce n'est pas l'idée. Mais cette échéance, elle a vraiment tout changé pour moi. Et du fait de cette échéance, je me suis bougée pour que ce soit le cas. Et ce qui est drôle, c'est qu'en juin, au final, il n'y a pas eu de congé sabbatique, mais il y a eu l'accord sur la vente. Et ça, je n'aurais jamais pensé ça l'été précédent. Donc, je pense qu'aussi, quand on pose une intention claire, les choses, elles se mettent aussi en place de la bonne façon pour ça.

  • Speaker #1

    Oui. Je suis d'accord. En fait, je trouve que les personnes qui ont du mal à se poser des deadlines ou des intentions, c'est parce qu'elles ont peur de s'emprisonner dans quelque chose qui est figé, alors qu'en fait, ça donne juste une direction. C'est comme quand au milieu de la mer, il faut aller naviguer dans une direction, donc autant choisir une et avancer. Et puis après, tu verras, si tu as envie de rechanger, tu changes.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Top. Là, on parlait justement de tout ce qui est équilibre, etc. Moi, nos échanges me rappellent énormément les enseignements de Mastery. Donc toi, tu as été coachée par Julien. Et ensuite, c'est quoi qui t'a donné envie de te former via Mastery ?

  • Speaker #0

    Moi, c'était surtout une recherche personnelle pour m'auto-coacher. La raison numéro une, c'est ça. C'est que je vois bien que des fois, il y a des choses qui coincent, des choses qui reviennent. Et je me dis que ce serait bien que je puisse m'auto-coacher parce que Julien m'avait coachée individuellement sur certains sujets où ça m'avait vraiment énormément aidée. Je me suis dit, mais je veux savoir faire pareil. Je veux la baguette magique qui permet de faire ça. Et aussi parce que, et c'est la deuxième raison, en fait, dans les immersions, parfois, je vois des clients où ils sont bloqués sur quelque chose. Je sens qu'il y a une entrave et j'y arrive quand même déjà bien. Tu vois, j'arrive bien à bosser sur ce genre de choses, mais je sens que ça peut être mieux. Je sens que ça peut être plus rapide. Tu vois, je sens que ça peut être plus waouh. Et donc, c'est ça aussi l'objectif pour mes clients, mais aussi pour mon entourage, parfois. non pas que je coache mes amis sans leur consentement, mais que parfois, en fait, quand on en discute entre nous, on se dit, OK, comment on pourrait résoudre ce problème ? Et c'est là que Mastery aide beaucoup. Après, au-delà de la pratique de coaching, en tant que telle que je ne maîtrise pas encore sur le bout des doigts, c'est en fait pour les perspectives que j'y apprends. Moi, j'aime quand il y a une approche qui me fait voir la vie différemment. Tu vois, cette année, c'est l'approche de Julien que j'ai adorée, l'année précédente, d'ailleurs, je vais y revenir là, c'est marrant, j'en ai rêvé cette nuit, de Franck Lopvet. parce que j'en parlais avec un copain en mastermind et tout. Et Franck Lopvet, moi, ça m'a retourné le cerveau, en fait. J'ai fait son stage il y a un an maintenant. J'ai lu les livres, j'ai regardé les programmes, notamment aussi son programme sur le couple. J'ai fait énormément de choses de Franck et ça m'a ouvert des perspectives totalement différentes sur ma vie. Donc, j'aime et je pense que j'ai un peu des cycles comme ça, des phases où je suis à fond sur une approche. Et c'est ça que je suis allée chercher aussi, c'est une autre vision de la vie.

  • Speaker #1

    Et là, tu disais que tu y reviens du côté de Franck ?

  • Speaker #0

    Oui, ça fait plusieurs fois que j'y pense. On a parlé au Mastermind, j'en ai rêvé cette nuit. Ce matin, le livre était là. Je me suis dit que j'ai envie d'y revenir, j'ai envie de revoir des choses de chez Franck, qui a une approche qui est vraiment impressionnante. Moi, il m'impressionne vraiment. Du coup, ce n'est pas toujours évident d'avoir un regard critique sur ce qu'il fait. Moi, ça me challenge sur ce que j'en pense, sur ma vraie perception par rapport à ce qu'il peut raconter. Mais je trouve ça très riche. Et du coup, il y a un peu un truc de... Chez Julien ou dans Mastery, on voit que n'importe quelle douleur peut être twistée, peut être résolue et générer de la gratitude et de l'apaisement, etc. Donc, il y a un truc de je peux tout résoudre. Et donc, ça, c'est hyper enthousiasmant. Et en même temps, et ça, je pense que tu l'as vécu, et il en parle lui-même, Julien, du coup, tu te dis finalement, tout est neutre, tout peut être résolu. Et donc, ça crée limite une... Chez moi, en tout cas, il y a une... Une volonté de vouloir tout résoudre et tout switcher dans la perception, ce qui du coup peut être presque un peu étouffant. Et du côté de chez Franck, je pense que c'est pour ça que je suis dans une phase où j'ai un peu envie d'y revenir. Franck, c'est plutôt, je ne cherche pas à améliorer les choses en fait. Je ne cherche pas à être plus heureux. Je ne cherche pas forcément à apaiser les souffrances. Je ne cherche pas tout ça. Et tu vois, il y a quelque chose auquel je pensais. Elle est assez complexe la pensée de Franck. Mais prenons un deuil, une rupture, un événement de vie douloureux. Ma perception, peut-être que les principaux concernés diraient Non, Charlotte, t'as rien compris, c'est très possible. Mais ma perception, c'est que dans l'approche mastery, on va dire Cette douleur-là, ce deuil, cette rupture, on peut, en quelques heures, switcher complètement et passer en mode gratitude et finalement, passer à autre chose et digérer ça. Là où chez Franck, ça m'avait vraiment marqué comme passage et comme vision, c'est quand il t'arrive quelque chose de brutal et douloureux, prenons, allez, une rupture, et bam ! ça va être par exemple une décharge de 50 000 volts. Sauf que ton petit personnage, à ce moment-là, au moment où ça se produit, il n'est pas en mesure de gérer 50 000 volts, il est en mesure de gérer 10 000 volts. Donc sur le coup, il va y avoir sidération, tout ce que tu veux, 10 000 volts. Sauf que du coup, il nous reste 40 000 volts à digérer. Et pour pouvoir digérer ces 40 000 volts, mon petit personnage va se retrouver à être confronté à nouveau à des choses qui vont lui faire revivre ça. Et hop, hop, hop, hop, hop, puis de volte en volte, ça va finir par du coup s'alléger ou pas, en fait. Ou pas, peut-être qu'en fait, ton deuil, il y aura toujours une douleur associée à ça. Et c'est aussi notre côté humain, tu vois. Et voilà, je ne sais pas si c'est la même perception des deux approches, mais c'est un peu ma vision actuellement. Qu'est-ce que tu en penses de ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est super intéressant. J'en parle souvent de... Moi, comme tu le sais, j'ai fait ma story deux fois. Et donc, la première fois où je l'ai fait, ça m'a un peu chamboulé. Parce que comme toi, j'avais la perception que tout pouvait être résolu et tout pouvait être neutralisé. Et je trouvais que ça m'enlevait un peu. J'avais honte d'éprouver même des émotions fortes, de la fierté, de l'excitation, de la colère ou de la tristesse. Parce que je me disais, oui, mais en fait, j'ai la capacité de shifter. Donc, tu vois, c'est un peu genre, ah, attends, je me reprends maintenant et je n'accueille pas du tout mes émotions. Alors qu'effectivement, avec l'approche de Franck, en fait, c'est... t'accueille, t'accueille, elle est là tu la ressens, elle fait mal elle est là la douleur, ce que tu ressens est réel et comment tu peux du coup qu'est-ce que tu peux en tirer, comment tu peux avancer avec et qu'est-ce qu'elle te dit en fait cette douleur cette douleur c'est ce que tu ressens te parle en fait ouais complètement et d'ailleurs c'est même pas forcément comment avancer parce que Franck il va être aussi contre le fait d'avancer,

  • Speaker #0

    c'est ça qui est aussi perturbant je pense qu'il y a un truc dans l'approche de tout résoudre Le but, c'est de pouvoir avancer vers autre chose ou en tout cas être plus aligné. Tu vois, c'est assez complexe en fait, ce truc-là. Là où chez Franck, c'est intéressant comme formulation, parce que je l'utilise énormément, le pour avancer Et je me souviens d'une des participantes au stage de Franck qui se plaignait que son ex-copain, en fait, il avait arrêté parce qu'il n'avançait pas dans la vie. Et il l'avait rétamé sur ce truc de avancer Et donc, c'est pareil, c'est que, est-ce qu'on cherche à avancer ? Qu'est-ce qu'on cherche à faire ? Et c'est ça qui, du coup, nous perd aussi, je trouve, peut nous perdre dans l'approche de Franck. C'est du coup, mais c'est quoi le but ? D'ailleurs, il dit que la vie n'est pas faite pour être kiffée, elle est faite pour être vécue. Et en fait, on est juste dans le fait d'expérimenter.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est assez complexe tout ça. Mais oui, je te rejoins sur ça, où quand tu dis que tu peux tout neutraliser, ça me parle aussi. Je voulais te dire, quand il y a une émotion qui surgit ou quelque chose... Qu'est-ce que j'en fais au final ?

  • Speaker #1

    J'ai eu beaucoup de questionnements et j'ai fait Mastery une deuxième fois, ce qui m'a apporté beaucoup plus de clarification sur en fait, je ne suis pas obligée de tout rééquilibrer tout le temps. Et après, je me suis formée aussi auprès de John Demartini et de Pierre David qui utilisent cette méthode et David Laroche. Donc, j'ai vu plusieurs approches différentes d'une même méthode. Et ça, ça m'a beaucoup aidée de voir comment chacun l'utilisait dans des domaines différents. J'ai eu cette discussion aussi avec une de mes amies, parce que toutes les deux, on souffrait de TCA. On était anorexiques il y a plusieurs années. Et elle aussi est formée. Et je lui disais, est-ce que toi, tu penses que maintenant que tu sais t'auto-coacher avec l'équilibrage des perceptions, tu penses que les TCA, c'est neutre ? Elle me dit non. Et je lui dis, tu vois, moi, c'est pareil. Moi, j'ai toujours, même si je me suis auto-coachée sur mes troubles de comportement alimentaire, j'ai toujours cette pensée de A. si je mange trop, je vais grossir. Attention, là, je pèse un peu trop lourd. Des pensées qui viennent parasiter. Mais c'est juste d'apprendre à les accueillir. En tout cas, moi, c'est ce que j'apprends aujourd'hui avec deux années après post-mastery, à accueillir ces feedbacks et pas tout de suite vouloir les rééquilibrer en me disant que je les accueille tant que ça n'a rien qui va à l'encontre de ce que je désire ou de ce qui m'inspire. Je n'ai pas besoin d'aller rééquilibrer. En fait, c'est juste des messages de la vie. Ça passe, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est une bonne perception de ça. Je me dis qu'il faudrait qu'on ait Julien avec nous pour en dire quelque chose d'intéressant. On l'appelle, on lui montre si il est difficile. Mais oui, complètement. Et d'ailleurs, Julien ne cherche pas à tout résoudre, tu vois. Quand on le voit de façon amicale, du coup, et pas pro-coaching, machin, il ne cherche pas à se dire à la moindre phrase, à la moindre perception et tout. Je vais rééquilibrer ça, parce que je pense que tu deviens fou, en fait, à un moment.

  • Speaker #1

    Oui. Mais je sais que j'avais tendance à tout rééquilibrer après la première cohorte. C'était automatique en fait. Et donc du coup, c'était non sollicité quand les gens me disaient quelque chose et que je lui disais oui, mais où et quand toi, si tu le fais en fait. Ça devenait un bouclier sans profondeur. Tu vois, on restait en surface. Oui,

  • Speaker #0

    je vois bien. Et puis en plus, non sollicité, c'est aussi ce à quoi il faut qu'on fasse attention. c'est de vouloir appliquer. Parce que quand on est à fond dans une approche ou dans quelque chose, c'est Ah, mais regarde, tu veux le montrer à tout le monde. C'est comme quelqu'un qui découvre le développement personnel. Elle a pensé positive et qui va dire à tous ses amis Non, mais pense positive. Franchement, t'as envie de lui mettre une tarte au bout d'un moment. Donc ouais, on est en phase là-dessus.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu considères que... Tu arrives à faire la part des choses entre les différentes approches ? Justement, là, on parlait de l'approche de Julien dans Mastery et puis celle de Franck Lobevé. Ce n'est pas trop confus pour toi ? Tu arrives à t'en sortir ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire pour moi, personnellement ? Oui. M'en sortir, oui, parce que je garde toujours mon... Je me fais assez confiance, en fait, sur ma façon de voir les choses. Je me dis, bon, je ne suis pas à côté de la plaque. Je sais aller chercher les ressources quand j'en ai besoin. Et quand bien même... En fait, je pense qu'il n'y a pas une vérité, tu vois. Et je pense que c'est surtout ça qui me... qui fait que je vais pas aller trop loin dans la prise de tête. C'est que je sais qu'il n'y a pas une vérité. Je sais qu'il y a eu plein de... Ça, à mon grand âge, tu vois, mais... Il y a eu des phases où j'étais convaincue que cette chose-là, c'était la vérité, la bonne façon de faire. Et en fait, maintenant, je suis là, je me suis rendue compte qu'avec le recul, il y avait d'autres façons qui étaient bien aussi, mais qui avaient aussi leurs inconvénients. Tu vois, quelque part, tout est neutre. On en revient un peu à ça. Mais même dans le business, en fait, tu vois, c'est que j'ai eu la phase où je me disais, ah, c'est tel business model qui fonctionne, c'est comme ça qu'il faut faire. Ceux qui font autrement, ils n'ont rien compris à la vie. Et puis après, je me dis, ah, mais en fait, non, c'est celle-ci, Et maintenant, qu'est-ce que je vois ? Je vois qu'il y a mille stratégies qui peuvent fonctionner, que tout est juste. En fait, ça va dépendre d'un écosystème, ça va dépendre de l'entrepreneur qui porte ça, ça va dépendre de sa vision, de ses valeurs, de son marché, de ce qu'il a déjà expérimenté. C'est complexe. Et en fait, je pense que c'est ça aussi, c'est qu'on est un peu dans une recherche de facilité, de réponse toute faite, de modèle. Et je peux être coupable là-dessus. Et du coup, ça peut être un peu challengeant d'aller chercher les subtilités. et de se rendre compte qu'on n'a pas toujours la réponse. Parce qu'on est dans le milieu du marketing, on est dans le milieu des promesses, on est dans le milieu des méthodes, des systèmes, de la formation. Et du coup, ça nous coupe aussi de cette humilité de en fait, on ne sait pas Et on peut être dix entrepreneurs qui ont déjà bien réfléchi au business et à la vie et se rendre compte qu'il y a des choses qu'on ne sait pas. Et aujourd'hui, c'est ça qui me passionne beaucoup plus. C'est pour ça que je suis beaucoup plus tournée vers la philosophie que vers le côté… des persos tout faits qu'on pourrait trouver à la FNAC, un peu en tête de gondole, pardon, mais c'est vrai que c'est souvent ça. Je grossis le trait, mais je vais plus aller chercher aujourd'hui l'incertitude et je suis beaucoup plus intéressée par l'incertitude que par la certitude dans mes discussions, dans tout ça. Et je trouve que c'est ça qui me... qui m'offrent une certaine confiance aussi. Parce qu'à partir du moment où je sais que je ne sais rien, qu'il n'y a pas une vérité, ça me permet aussi d'aller d'une approche à une autre et d'expérimenter sans avoir la pression de il faut la vérité

  • Speaker #1

    Non, c'est sûr. Trop bien. Et est-ce que tu arrives justement maintenant, vu que tu es formée à cette méthode, à différencier quand tes clients te disent vouloir quelque chose et que ce n'est pas vraiment ce qu'ils veulent ?

  • Speaker #0

    Oui. C'était déjà le cas avant la méthode. Ça, c'est un truc sur lequel je vais... Même avant de commencer ma story en immersion, je me souviens de plusieurs fois où je suis allée titiller ça. On passe la journée ensemble et le matin, je suis là... Hop, hop, hop ! Avant de rentrer dans le business et de se raconter des histoires, pour voir ce qui se passe vraiment. Donc, ça, c'est quelque chose que je vais aller chercher et capter dès le départ. Et d'ailleurs, ça arrive que je refuse des clients parce que dans l'échange en amont, je capte que... Il y a un truc qui est désaligné et que eux-mêmes sont en train... J'ai reçu une cliente il n'y a pas très longtemps qui a un business qui fait un beau chiffre d'affaires déjà. Donc en soi, ça peut être une bonne cliente, mais elle est dans une course, mais vraiment une course à la croissance. J'en ai eu plusieurs des discussions avec des gens comme ça récemment, donc c'est intéressant. Mais je pense à une en particulier qui est dans cette course-là. Et moi, qu'est-ce que je vois ? Je vois quelqu'un qui est à côté de ses pompes, qui court après quelque chose qui n'est pas intrinsèquement ce qu'elle recherche. Et il n'y a même pas de jugement dans le sens de oui, elle n'a rien compris à la vie, je ne sais pas quoi C'est plus de moi aussi, en termes d'intégrité, je ne veux pas contribuer à cette course, je ne veux pas contribuer et l'amener dans une direction où je pense, après peut-être que je me trompe, mais qu'elle va se prendre un mur à un moment, et où je pense qu'elle ne serait pas ouverte, aujourd'hui en tout cas, à ce que moi je pourrais lui amener là-dessus, et où je me dis que c'est très bien qu'elle vive cette expérience-là. comme c'est très bien que moi j'ai vécu des expériences peut-être à un moment similaire, qu'en ce moment j'ai eu une expérience différente, enfin tu vois là aussi tout est neutre mais par contre c'est pas avec mon approche que ça résonne en fait ça donc dans ce cas là je préfère ne pas accompagner ah ok tu lui as dit non dans ce cas là spécifiquement pour moi il y a un décalage et une non une non conscience non envie d'avoir un prisme différent et c'est ok, c'est comme le fait d'aller en stage chez Franck Lopvet en fait il y a pas à forcer quelqu'un à aller chez Franck Lopvet pour avoir une autre approche de sa vie. Laisse-le tranquille, peut-être qu'il n'a pas envie et que ce n'est pas nécessaire.

  • Speaker #1

    Oui, de toute façon, la personne ne sera pas réceptive si elle n'a pas envie. Elle n'entendra rien, elle n'en retirera pas de valeur.

  • Speaker #0

    Mais évidemment. Moi, il y a des trucs sur lesquels je sais que tu fermais aujourd'hui. Parce que tu vas me dire, ça, ce serait bien et tout ça. Et je me dis, OK, j'entends, mais j'y suis fermée. Et autant, dans un an, je me dis, mais pourquoi je n'ai pas écouté ça plus tôt ? Ou alors, peut-être que ça ne viendra jamais résonner en moi et c'est OK aussi.

  • Speaker #1

    Après, tu es fermée... tu n'es pas hermétique. Parce que, par exemple, on a parlé de human design quand on s'était vus et tu m'avais dit que toi, ça ne résonnait pas. Par contre, tu as été quand même dans la curiosité de dire Dis-moi ce que toi, tu voudrais me dire sur mon design. Je l'entends. Je suis prête à l'entendre. Par contre, je ne vais pas l'utiliser parce que moi, cet outil ne résonne pas. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un bon exemple. C'est un bon exemple parce que le human design, effectivement, moi, ça ne me parle pas. Je ne le comprends pas bien. Donc, effectivement, chez moi, ça ne résonne pas. Par contre, le fait que toi, ce soit ton outil dans lequel tu crois, que tu amènes à tes clientes, etc., je me dis trop cool, en fait. Si elle est alignée avec ça et que ça aide ses clientes, je ne me dis pas non, c'est trop nul. Non, en fait, je me dis, voilà, donc vas-y à fond. Et il y a d'autres personnes qui sont à fond là-dedans. Moi, ce n'est pas mon truc, mais je suis ouverte à ça. Par contre, est-ce qu'il y a des business avec lesquels je ne suis pas alignée sur la façon de faire ? J'ai une personne en tête quand même où ça m'a... où je n'ai pas eu envie, parce qu'elle est coach business. mais avec pas d'expérience business. Et je ressens quelque chose, en tout cas de ma perception, de j'ai appris le business dans les formations et je pense que c'est simple et qu'en disant à mes clients quoi faire, j'ai appris dans les formations, ça va le faire. Et moi, ça me pose un souci parce que je pense qu'elle n'a pas capté le truc qui fait la différence et c'est un peu du retranscrit ce que j'ai appris. Mais pour moi, ce n'est pas incarné. Je ne dis pas que c'est une mauvaise personne ou quoi que ce soit, pas du tout, elle est convaincue de ça. mais moi,

  • Speaker #1

    ça me pose problème.

  • Speaker #0

    Oui. Là où par contre, le design, moi, ne me parle pas personnellement, mais par contre, ça ne me pose aucun problème.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, tu vois ça plus comme un outil et tu vois à quoi je l'utilise en fait. Oui, c'est ça. Donc, c'est plus ça. Je pense que ça n'aurait peut-être pas résonné pour toi si de ta perception, je mettais vraiment des gens dans des cases en leur mettant des injonctions de parce que tu es projecteur, tu ne peux pas faire ça. tu peux pas, tu peux pas, il y a que ça que tu peux et voilà quoi c'est vrai et d'ailleurs tu vois je pense à

  • Speaker #0

    à des contenus que j'avais vus là-dessus et que je trouvais, pour le coup, bon, le mot est un peu fort, mais ridicule et enfermant, de t'es comme ça, donc c'est comme ça que tu réagis à telle situation. Donc après, j'en ai discuté avec la personne qui me dit, non, mais c'est parce que ça parle aux gens et puis c'est sympa, ça permet de comprendre. Je suis là, ben non, moi je suis pas en phase avec ça du tout. Il n'y a pas de profondeur en fait, là-dedans. Donc certes, c'est la surface réseau social pour attirer du monde, mais c'est pas dans mes valeurs, dans mes messages, etc. Mais Par contre, le sujet, l'approche ne me parlent pas, voire je ne suis pas en phase avec. Par contre, la personne, je ne vais rien avoir contre elle. Tu vois, pour le coup, c'est quelqu'un qui est très chouette, qui fait vraiment de son mieux, qui est convaincu. Et donc, à partir de là, c'est OK. Mais comme celle dont je te parlais, qui est en mode course, etc., ce n'est pas un jugement sur la personne. Ce n'est pas ça du tout. Je parle vraiment du principe, ça, je pense que ça aide beaucoup aussi. Je parle du principe que chacun fait les choses, fait le bien selon soi. tu vois qu'il n'y a pas une volonté de nuire alors il y a des personnes où effectivement le truc va être tu vois arnaque etc si on va dans ces extrêmes là et encore je pense que ça part toujours d'une perception de je fais le bien par exemple si j'arnaque pour arriver à mes fins c'est parce que je pense que les fins auxquelles je vais arriver sont le bien pour moi pour mes proches etc donc je pense que ça part toujours d'un espace de je fais le bien et que tu vois en plus là on l'a vu avec les élections ou avec tout ce soit politique business etc Tant qu'on est sur le bien et le mal et qu'on traite l'autre comme étant le mal, quel que soit le camp, peu importe, on est complètement à côté de la plaque. C'est contre-productif. Pour moi, ça, ça n'a pas de sens. Chacun a l'impression, pense faire le bien. Donc, voilà. Je pense que c'est la même chose dans le business. Moi, je me dis ça de concurrent, d'acteur du marché, de tout ça. Je me dis, de sa perception, cette personne, faites son mieux, faites le bien. Et à partir de là, ça change aussi le prisme et les perceptions que tu en as. Et je pense que ça limite aussi le conflit, en fait. T'es en conflit parce que tu penses que l'autre est ton ennemi. D'ailleurs, c'est Franck qui le dit, j'avais adoré ça. Il en parlait dans le cycle sur le couple. Il disait, arrêtez de voir votre conjoint, conjointe, comme un ennemi. Dès que vous voyez l'autre comme un ennemi, ça change la dynamique et c'est là que ça se pète la figure. Et ça, pour moi, c'est valable dans le couple, c'est valable dans les relations clients, dans les relations avec l'équipe aussi. Moi, je le vois les moments où il commence à y avoir de la friction, quel que soit le type de relation, c'est parce que je perçois l'autre comme étant un ennemi. Dès que tu changes ça, ça change absolument de toi ta communication.

  • Speaker #1

    Oui, je suis d'accord avec toi. J'avais eu une discussion avec mon ex, celui dont je t'avais parlé. En fait, c'est quand on avait le problème, on s'était mis tous les deux face à face. Et moi, j'ai raison, c'est moi. Alors qu'en fait, c'était plus on est dans la même équipe, comment on peut résoudre le problème qu'on a, le problème commun ensemble.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et ça, ça avait vraiment changé notre perception à ce moment-là quand on en a discuté.

  • Speaker #0

    Ça se cache. Carrément. D'ailleurs, ça s'effronte qui en parle en disant qu'en fait, on recherche tous la même chose, c'est l'amour, mais on va avoir des stratégies différentes pour y arriver. Et donc peut-être que moi, pour obtenir l'amour, ma stratégie, c'est de faire du bruit et de me plaindre et d'aller embêter l'autre. Ou alors peut-être que ma stratégie pour avoir de l'amour, c'est de me retirer pour ne pas déranger d'être aimée comme ça. Et du coup, tu te retrouves avec des gens qui ne se comprennent pas, alors qu'ils recherchent exactement la même chose. Et quand tu l'appliques à tout dans ta vie, ça change tout. Et je sais que moi, dans ma relation de couple, ça m'aide de me dire, en fait, on veut la même chose. On est juste en train de le rechercher différemment. Et ça change radicalement la donne.

  • Speaker #1

    C'est clair. Donc, oui. Donc, du coup, tu fais attention quand même à c'est quoi ? Qu'est-ce que font tes clients ? avant de définir si tu as envie de les accompagner ou pas, si ça résonne avec ta vision, avec ce qui t'inspire. Et donc, tu t'autorises à dire non. Et tu leur expliques que leur business, la manière dont ils le font ou qu'ils n'incarnent pas, et que tu leur dis comment, en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Celle qui vous a dit que c'était la course, je lui ai dit clairement. Je lui ai dit, moi, ce n'est pas ma vision. Je me suis permis, du coup, de lui partager, parce que je me dis que ça peut peut-être aussi semer une petite graine. Mais tout en lui disant, je ne te dis pas de ne pas le faire. Je dis juste... comment je vois les choses, pourquoi ça ne résonne pas avec moi, pourquoi je ne veux pas t'accompagner là-dedans. D'ailleurs, ce qui est intéressant, c'est que fréquemment, quand tu dis voilà pourquoi je ne veux pas t'accompagner, la personne, elle se vante du coup. Elle dit non, mais si, regarde ça, ça, ça, et hop. Et du coup, elle veut bosser avec toi absolument. Et moi, je suis là, ben non, en fait. Tu vois, celle à laquelle je pense, coach business, comment je lui dis les choses à elle ? Comment j'avais amené ça ? Ah, je ne sais pas si j'ai dit 100% la vérité là-dessus. Je pense que j'ai orienté plus ça de trop débutant. Ouais. pas encore assez mature, ce qui veut dire un peu la même chose, mais c'était peut-être moins frontal que ce que je viens de te partager là. Parce qu'en fait, je me dis aussi qui je suis pour juger de la compétence de la personne à accompagner, tu vois. Je ne vais pas lui dire, écoute, je pense qu'aujourd'hui, il y a un problème de légitimité. Je ne peux pas dire ça. autant elle va être excellente. Je n'en fais rien du tout. C'est juste ma perception.

  • Speaker #1

    Je pense que ce n'est même pas une question de légitimité. C'est le niveau de conscience où cette personne se trouve aujourd'hui. Elle n'aurait pas été dans la capacité de comprendre ton point.

  • Speaker #0

    C'est possible aussi. Oui, tout à fait. Et puis, ça peut impacter sa confiance en elle. Ça peut impacter plein de choses. Je veux dire, il n'y a aucune raison. Moi, je n'ai pas du tout envie de générer ça, en fait. C'est pour ça, d'ailleurs, la vérité n'est pas toujours... Bonne à dire, je pense. C'est pas simple, ce truc de vérité. Toujours une question d'équilibre. En même temps, parfois, je pense que ça dessert et je vois pas où ça apporte. Pareil, on pourrait dire peut-être que ça sèmerait aussi une petite graine dans son astre là-dessus qui lui permettrait peut-être de se faire plus d'expérience et de... Tout est possible. Après, je pense qu'on peut pas partir sur des débats éternels sur chacun des sujets parce que chaque phrase de notre discussion pourrait être un sujet de débat, de discussion, d'infertitude. Et c'est ce que je trouve passionnant. Je peux parler pendant des heures aussi avec quelqu'un où on échange là-dessus. Mais au moment, il faut aussi juste y aller, prendre une décision, basta, terminé, on passe à autre chose. C'est comme le truc de masterie où tu ne peux pas passer ta vie à chercher à tout rééquilibrer dans tes perceptions parce que tu deviens complètement fou en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et aujourd'hui, tu accompagnes des femmes et des hommes, mais majoritairement des femmes, non ?

  • Speaker #0

    Oui, j'accompagne les deux. J'ai des hommes quand même. Je pense que c'est peut-être du... 75% de femmes, 25% d'hommes, quelque chose comme ça. Mais oui, j'ai quelques hommes. Et tu dirais,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il y a des problématiques qui reviennent plus fréquemment que d'autres ?

  • Speaker #0

    De façon globale, pas hommes ou femmes, tu veux dire ? Oui. Ah oui, bien sûr, les problématiques, ça va être... Sur les personnes qui font moins de 50 000, 60 000 euros de chiffre d'affaires, ça va être, en fait, je n'ose pas vendre, je ne sais pas vendre, je ne sais pas quoi prioriser, je pars un peu dans tous les sens. Je me questionne un peu tout le temps sur mon alignement, sur tout ça, donc un peu en recherche. Et du coup, assez fatiguée de partir dans toutes les directions. Souvent, ça va être ça. Frustrée de ne pas avoir les résultats et en comparaison de ceux qui vivent bien de leur business. Et en fait, quand tu fais 50 000, ça peut être encore un petit peu un challenge selon les charges que tu as. Et encore, ça dépend des modèles de chacun. En tout cas, il n'y a pas le confort et la sérénité qu'ils voudraient. Ensuite, entre 50 et 100 000, la problématique, c'est comment je fais plus de ce que je fais déjà pour atteindre les fameux six chiffres et être un peu plus tranquille financièrement. Au-delà de 100 000, c'est je veux continuer à développer, mais avec la Dolce Vita. Et je veux structurer, mais sans partir dans une usine à gaz. Voilà, donc essentiellement, ça va être ça. Les problématiques, ça peut être aussi, je sais ce que je dois faire pour grandir, mais en fait, c'est des choses que je n'ai pas envie de faire. Donc du coup, je rétropédale. Voilà, ça va être ces genres de choses-là. Et parfois, j'ai quelques clients, je te dis, avec des problématiques très spécifiques, du genre, mon business fait 300, 500 000 euros de chiffre d'affaires ou plus. Je me pose des questions, je réfléchis à le vendre, à déléguer entièrement. Voilà, ça peut être des choses au cas par cas là-dessus.

  • Speaker #1

    Ok. Et est-ce que tu vois qu'il y a des problématiques qui peuvent se différencier selon le sexe de la personne, si c'est une femme ou si c'est un homme, ou c'est majoritairement pareil ?

  • Speaker #0

    Non, moi, je ne vois pas de différence. ok, c'est intéressant moi c'est pas quelque chose qui me marque comme les questions du type en quoi il pourrait y avoir des obstacles si on est une femme ou à l'inverse si on est une femme etc c'est pas une différenciation qui résonne chez moi par exemple je vais pas être dans des réseaux d'entrepreneuriat au féminin parce que c'est pas un truc qui résonne pour le coup donc je fais pas de distinction, je vois pas forcément de distinction non plus Tu vois, je prends une immersion où on avait et des hommes et des femmes. Tu vois, sur une immersion groupe, franchement, je ne vois pas de différence. Par contre, je vois des différences de personnalité. Ça, oui, il n'y a pas de problème sur les différences entre les uns et les autres. Mais liées à hommes ou femmes, ça ne me parle pas.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, je vais te partager un truc. Peut-être que tu me diras, oui, je n'avais pas pensé à ça comme ça. Mais en tout cas, les femmes que j'accompagne, j'accompagne aussi des hommes, comme tu le sais. Mais je ne communique pas forcément sur cette cible. Mais ce que j'ai pu observer entre les hommes et les femmes que j'ai accompagnées, c'est que les femmes, elles ont plus de mal avec la notion d'argent. Genre, tu sais, le marketing, elles sont toujours... Ouais, mais je ne veux pas faire des fausses promesses. Je veux être éthique. Je ne veux pas être marchande de tapis. Alors que les hommes que j'accompagnais, s'il fallait faire un truc, pas de problème.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est plus souvent le cas chez les femmes. Mais les hommes aussi, en fait, c'est dans le rapport à l'argent. En fait, homme ou femme, il y a des challenges dans le rapport à l'argent. Ça peut prendre des formes différentes, comme par exemple le fait de ne pas vouloir faire de fausses promesses, de se vendre, etc. Mais j'ai aussi des exemples d'hommes où il y avait d'autres types de challenges dans le rapport à l'argent. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Juste que ça se décline différemment.

  • Speaker #0

    Ça va se décliner différemment, mais je pense qu'il y a des obstacles des deux côtés. Et oui, je vois vraiment ça comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, ça prend juste des formes différentes. Oui, oui. Je suis d'accord. Trop cool. Si quelqu'un te demandait comment trouver un équilibre sain et vivre la dolchivita, qu'est-ce que tu lui répondrais ? Je suis sûre qu'il y a des personnes qui te le demandent de manière très générale.

  • Speaker #0

    En fait, moi, je pars des... La base, c'est quoi la Dolce Vita pour toi, en fait ? C'est quoi pour toi ? Est-ce que c'est d'avoir... pouvoir voyager, avoir du temps avec tes enfants ? Est-ce que c'est, au quotidien, d'avoir deux heures de travail pour pouvoir faire telles activités ? Est-ce que c'est de pouvoir passer ton temps à lire de la philo ? C'est quoi la Dolce Vita pour toi ? Parce que c'est pas... Ma vision, c'est pas... Ouais, on se tourne les pouces et puis on essaie d'en faire le moins possible en mode fainéas, tu vois ? C'est ton business te nourrit et il nourrit ta vie. et nourrit ta vie de façon holistique sur d'autres aspects. Donc, c'est quoi une vie qui est remplie, une vie qui t'inspire ? C'est ça. En fait, pour moi, ça part de ça. Et je sais que quand on est entrepreneur, bien sûr qu'on a déjà fait des vision boards, on a déjà fait c'est quoi ma vision, ma grande vision et tout ça. Dans plein de cas, ça partait d'un espace de la réussite selon les standards. On a beau dire oui, on sort de la rat race des salariés, machin, franchement, beaucoup d'entrepreneurs reproduisent ça. dans l'entrepreneuriat. Et justement, quand on est déjà à son compte et qu'on ne fantasme plus le fait d'être à son compte, c'est là qu'on peut se reposer la question à nouveau. Surtout qu'il y a moins l'effet quand on est à ce stade-là, tu vois, qu'on a déjà un petit peu d'expérience business. On a déjà expérimenté les avantages d'être à son compte et donc, on n'a plus le côté effet papillon des premiers mois dans le business. Ouais, tout beau, tout nouveau, tout neuf. Donc, OK, c'est quoi foncièrement qui te nourrit ? Donc, moi, je pars de là. Et ensuite, c'est de dire non à tout ce qui ne nourrit pas ça. et aussi bien sur un niveau macro c'est-à-dire des stratégies un business model qui ne nourrit pas cette vie que tu aimes que sur un niveau micro de on te propose un call en plein après-midi quand t'es censé être en deep work ou en balade au bord de la mer c'est nous en fait ça se joue sur tous les plans je suis complètement d'accord c'est

  • Speaker #1

    intéressant ce que tu me dis parce que justement moi mon adage c'est comment faire moins mais mieux Et du coup, j'ai accompagné une femme qui n'avait pas envie de faire moins d'heures de travail. C'est-à-dire qu'elle travaillait 70 heures, mais elle n'avait pas envie de faire moins. En fait, elle m'a imposé son cadre. Donc, elle m'a dit, voilà, moi, je travaille 70 heures par semaine. Mon métier, c'est comme ça. C'est normal dans ma fonction. Par contre, moi, ce que je voudrais, c'est avoir plus de temps pour rencontrer un partenaire de vie et avoir plus de temps pour voyager, plus de temps pour mon sport. Et donc, c'était challenging pour moi de trouver comment l'accompagner avec cette contrainte. Mais j'ai réussi. Mais c'était pour dire que je n'ai pas imposé, moi, ma vie. Et aujourd'hui, j'ai trois heures de... Enfin, non, pas trois heures, trois séances de coaching, parce que parfois, ça déborde d'une heure. Trois séances de coaching par semaine, mais ce n'est pas parce que je valorise peu d'heures de coaching que je vais lui imposer ma vision. Donc, on a composé autour de ça et c'était hyper intéressant.

  • Speaker #0

    C'est quoi qu'on a ressorti, du coup, pour elle dans les grandes lignes ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, je lui ai permis de trouver une stratégie où elle avait moins de déplacements physiques à faire. qui pouvait lui faire économiser en énergie. Donc, en fait, à se retrouver la soirée où elle avait encore de l'énergie pour aller au sport ou aller à des dates. Et aussi à ne plus vibrer le manque d'où il faut absolument que je trouve un compagnon parce que j'ai dépassé 30 ans, etc. Et à trouver plus de paix et de se dire, en fait, il n'y a pas d'opportunités manquées, il y a juste des opportunités à se créer. Et donc, moins de déplacement. On a augmenté ses bénéfices nets parce que du coup, elle n'a plus été dans l'obligation de louer autant de... de cabinets différents, mais elle s'est refocalisée sur un à deux cabinets et du coup, des séances en ligne. Donc, faire péter un peu les blocages de ce qu'elle pensait qu'il ne serait pas OK de faire en ligne et de voir ce qui était OK pour qui, pour quelle cible de client, etc.

  • Speaker #0

    OK. C'est parlant. OK. Trop cool.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Trop bien. Est-ce que tu as envie de nous parler de ce qui se trame un peu pour toi parce qu'aujourd'hui, tu accompagnes en immersion individuelle et en immersion de groupe ? Moi, j'ai vu un petit seeding avec Pébé en disant que vous prépariez quelque chose. Est-ce que c'est secret ? Vous ne pouvez pas encore en parler ?

  • Speaker #0

    Là, au moment où on fait l'enregistrement, on est en plein dessus. Donc, effectivement, je ne peux pas partager forcément de détails. Mais dans l'idée, c'est quoi ? C'est qu'effectivement, c'est avec Pébé qu'on y réfléchit, parce que ça fait longtemps qu'on se connaît, qu'on se dit qu'on va faire quelque chose ensemble. À un moment, on avait déjà travaillé ensemble, etc. Et en fait, on se rend compte qu'on a plein de clients. qui sont et chez lui et chez moi, ou alors qui choisissent entre les deux, on se rend compte qu'on est super complémentaires sur ce qu'on apporte à nos clients. On avait fait, tu vois, aussi une immersion ensemble. Et en fait, c'était génial d'être à deux parce qu'on est vraiment... totalement complémentaires et on est en phase sur ce qu'on recommande en plus tu vois donc donc il ya plein de choses qui nous font dire c'est quand même un petit peu dommage de pas avoir quelque chose ensemble et aussi parce que les difficultés et les frustrations qui peut y avoir dans nos business respectifs seraient résolues par le fait d'avoir quelque chose en commun donc en fait là on s'est dit qu'on allait proposer quelque chose en gros je te fais le teasing très rapide mais moi ça fait un petit moment que j'ai envie de proposer un mastermind parce que moi je suis membre de ça depuis longtemps c'est un format que je connais bien Parce que là, aujourd'hui, je fais sur un format d'immersion one-shot, ce qui a plein d'avantages, mais qui a aussi des inconvénients. Et du coup, il y a des profils que j'ai envie d'accompagner sur du plus long terme et où j'ai envie aussi de faire connecter certaines personnes entre elles. Tu vois, je me dis, mais ce serait dingue de mettre ces gens-là entre eux. Et du coup, on a un projet de mastermind en commun. Là, au moment où on enregistre, on est en train de plancher dessus et on va commencer justement dans les huit jours qui viennent à en parler. On a identifié des personnes où on se dit, cette personne-là, ce serait super intéressant pour elles, pour nous, et qu'on en discute. Et du coup, on va prendre des contacts pour commencer, tu vois, à avoir des retours là-dessus, voir ce que les gens rechercheraient là-dedans, si ça ne leur parle pas. Donc, on est vraiment, pour l'instant, en expérimentation sur ça.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et tu vois, par exemple, quelqu'un qui utiliserait le HD de manière enfermante dirait que comme vous êtes tous les deux projecteurs, ce n'est pas le nid pour vous d'aller contacter ces personnes que vous avez identifiées. Alors que pour moi, au contraire, c'est des personnes qui ont déjà été identifiées parce qu'elles vous ont reconnues en tant qu'experts de vos domaines. Et que, en fait, c'est juste une interaction comme une autre. Ça n'a rien à voir avec une prospection froide ou désalignée. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Donc, voilà le projet sur lequel on est aujourd'hui. Moi, en gros, j'ai deux angles de travail pour les prochains mois. C'est accompagner les profils plus avancés, c'est-à-dire qu'ils font au moins, tu vois, on a fixé le minimum à 50-60 000 euros de chiffre d'affaires. jusqu'à potentiellement beaucoup plus. J'ai une personne qui fait 500 000 et pour moi, elle a sa place dedans et je vais en discuter avec elle. Donc pour moi, c'est tout ce spectre-là où en fait, c'est des entrepreneurs qui vont rechercher ce que j'appelle de la croissance intelligente. C'est-à-dire qu'on n'est pas là pour courir après toujours plus, plus, plus, mais on veut de l'argent, on veut de la rentabilité parce qu'on veut un confort de vie, on veut un business qui rapporte de l'argent et l'argent et le temps aussi pour le côté Dolce Vita. Donc du coup, c'est des entrepreneurs qui partagent. cette même philosophie et qui ont déjà suffisamment de matière et fait leur preuve dans leur business pour se dire, OK, les fondamentaux, il y en a. Il y en a encore à travailler, mais ils y sont. Maintenant, on va pouvoir accélérer, mais intelligemment. Donc, du coup, ça, c'est la cible plus avancée. Et moi, j'ai toute une partie de mon audience qui est la cible plus débutante, qui va aujourd'hui pas vraiment se payer avec son business ou un tout petit peu, mais de façon insécure. Et du coup, ça, c'est des personnes que je veux aussi pouvoir accompagner, mais sur un format différent. Ça viendra après, ça. aujourd'hui pour l'instant ce que je leur propose c'est l'immersion groupe en fait tout simplement ça va être plutôt ces profils là donc voilà mais ça il n'y a pas encore d'offre d'accompagnement de long terme qui a été définie sur ça ok super et du coup on échangeait tout à l'heure et c'est une information que tu as déjà partagée sur

  • Speaker #1

    tes réseaux donc c'est pour ça que je me permets d'en parler là tu as eu ta dernière immersion du M67 est-ce que tu comptes être accompagnée après ça ou tu fais une pause complète ?

  • Speaker #0

    Non, là, je fais une pause parce que ça fait quatre ans que je suis moi-même en mastermind. Je ne suis pas dedans. Déjà, ça fait un an que je ne suis pas, je suis moins dedans. Je vais aux rencontres et tout et j'apprécie énormément, j'apprends des choses. C'est très bien. Mais je suis dans une phase de déjà, je ne sais pas si c'est isolement le mot, mais ce n'est pas négatif. C'est plus que j'ai envie d'être dans ma bulle. Tu vois, je suis vraiment dans cette phase-là. Et dans une phase où moi, je veux pouvoir développer ma propre approche. J'ai mes rencontres, j'ai mes immersions, le mastermind à venir. Et du coup, je trouve que ça fait beaucoup. Tu vois, en termes d'énergie, moi, j'ai besoin d'avoir... J'aime les temps en groupe, mais j'aime aussi les temps seul et j'ai besoin de cet équilibre-là. Et là, cette année, il y avait toutes les rencontres du mastermind dont j'étais cliente, plus mes propres rencontres. Ça faisait un petit peu beaucoup. Donc, c'est aussi pour ça que je veux me recentrer là-dessus. Et voilà. Donc, effectivement, pour l'instant, je ne vais pas être à nouveau accompagnée pour le moment. Et ça viendra quand l'envie s'en fera sentir plus tard, probablement.

  • Speaker #1

    Et même en individuel ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, non. J'y pense quand même, sur une approche, un type mastery, tu vois, éventuellement par un Julien ou quelqu'un d'autre qui a cette approche-là, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas le focus. Ce n'est pas le focus.

  • Speaker #1

    Ok, super. Là, on arrive à la fin de notre interview. Est-ce qu'il y a une question que tu aurais voulu que je te pose et que je ne t'ai pas posée ?

  • Speaker #0

    Dis donc, qu'est-ce que ça pourrait être une question que j'aurais voulu que tu me poses ?

  • Speaker #1

    Ou un sujet que tu aurais souhaité aborder ? qui était alignée avec notre échange.

  • Speaker #0

    Je n'avais pas d'attente, en fait. Je me suis juste laissée porter. Maintenant... On était sur des sujets plus de philosophie, de réflexion, et pas forcément sur des choses concrètes et pragmatiques, de comment je m'y prends pour tout ça. Donc, je pense que c'est plus une discussion inspirationnelle, voir les choses différemment, voir que c'est possible aussi. Je pense que c'est ça, peut-être, une des choses sur lesquelles on pourrait finir et insister, entre guillemets. C'est possible, en fait. C'est possible d'avoir un business qui fait de l'argent, où il y a une équipe et il y a tout ce que tu veux, et qui... offre aussi un cadre de Dolce Vita. C'est aussi possible quand on a un business qui démarre. Ce nouveau business, il est nouveau en fait. Aujourd'hui, il a un an d'existence, un peu plus d'un an d'existence, mais encore, je suis vraiment à plein temps dessus depuis seulement quelques mois. Et pour autant, ça fait déjà ses chiffres. Ça me permet déjà d'avoir pris trois semaines off au mois de mai. Tu vois, concrètement, c'est quelque chose qui est possible, mais c'est possible quand on est vraiment focus sur ça et que c'est une priorité d'avoir cet équilibre. Sinon, tu peux vite te faire rattraper. Donc, je pense que oui, on aurait pu aller sur ce terrain-là, mais on ne peut pas tout faire.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. Merci beaucoup, Charlotte.

  • Speaker #0

    Merci à toi pour cette conversation. C'était très cool de pouvoir en parler avec toi.

  • Speaker #1

    Pareil. Et je vous mettrai les coordonnées de Charlotte. Tu préfères que les gens te contactent sur quel canal ?

  • Speaker #0

    Instagram. Pour l'instant, j'ai que ça en réalité.

  • Speaker #1

    Top, ça marche. Merci,

  • Speaker #0

    Charlotte. Merci, Julie.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo c'est julie-ugs afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. A bientôt pour un nouvel épisode !

Description

Retrouvez-moi sur Instagram: @julie_ugs 🤗

Rejoindre la liste VIP pour avoir un business au service de ta vie 👉🏼 www.ugscoaching.com/shine 💃🏻


Dans ce nouvel épisode, j'accueille Charlotte Appietto, une entrepreneure visionnaire et fondatrice de Pose Ta Dem', pour une discussion inspirante sur la notion de Dolce Vita et ce qu'elle a mis en place dans son nouveau business.


Découvre l'histoire de Charlotte


Charlotte partage son parcours exceptionnel, depuis la création de Pose Ta Dem' jusqu'à la vente de l'entreprise, tout en expliquant comment elle incarne la Dolce Vita dans sa vie et son travail.

Elle dévoile les raisons qui l'ont poussée à vendre son entreprise malgré son succès, et comment cela a ouvert la voie à de nouveaux horizons plus alignés avec ses aspirations personnelles et professionnelles.


Une nouvelle activité pleine de sens


Charlotte nous dévoile sa nouvelle activité, en construction, qui la nourrit davantage et reflète parfaitement qui elle est devenue. Elle explique en quoi cette nouvelle forme d'entreprise est plus alignée avec elle-même et comment sa nouvelle cible l'inspire chaque jour.


Choisir ses clients avec discernement


Charlotte partage ses critères de sélection pour accompagner ses clients, insistant sur l'importance de l'alignement et du plaisir dans l'accompagnement. Elle discute de son approche pour identifier les clients idéaux, ceux qui sont prêts à agir et à rentabiliser l'accompagnement.


Gérer les périodes de doute et de perte de sens


Dans une conversation honnête, Charlotte et moi échangeons sur la gestion des moments de flou et de doute. Charlotte nous offre des conseils précieux sur la manière de poser des intentions claires et de prendre du recul pour retrouver sa direction.


La philosophie de l'accompagnement


Charlotte et moi explorons des sujets philosophiques comme la vérité, la perception de soi et des autres, et comment accompagner les clients de manière holistique. Charlotte partage sa vision de l'accompagnement, centrée sur l'équilibre entre une croissance intelligente et un style de vie équilibré.


Projet de Mastermind avec PB


Découvrez les détails du projet de mastermind commun de Charlotte et Pébé, destiné à accompagner les entrepreneurs sur le long terme de manière complémentaire. Charlotte décrit les profils d'entrepreneurs qu'elles cibleront et leur approche unique en matière de contenu et de marketing.


Rejoins-nous pour une immersion dans la philosophie de la Dolce Vita entrepreneuriale et repars avec des idées inspirantes pour aligner ton business avec tes valeurs profondes.


Cet épisode est une invitation à repenser ton approche de l'entrepreneuriat et à créer un équilibre entre succès et épanouissement personnel.

Écoute-le dès maintenant et laisse-toi inspirer par la sagesse et l'authenticité de Charlotte!


Julie, coach de vie 💫



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bonjour et bienvenue sur le podcast Les Perles de Jade, des conseils précieux à collectionner, partager ou tout simplement à méditer. Je m'appelle Julie, française installée aux Pays-Bas depuis quelques années, ancienne responsable d'un département achat devenu coach, j'ai décidé de changer ma vie afin de changer celle des autres. Je vous aide à trouver de nouvelles pistes de réflexion et à passer à l'action afin d'être plus épanouie dans votre vie. Abonnez-vous sur la plateforme de votre choix pour ne manquer aucun épisode. N'hésitez pas à me rejoindre sur Instagram. à julie-ugs afin d'échanger. Le lien se trouvera dans les notes de l'épisode. En attendant, je vous souhaite une excellente écoute. Salut Charlotte, merci d'avoir accepté mon invitation.

  • Speaker #1

    Hello Julie, avec grand plaisir, merci à toi de m'avoir proposé.

  • Speaker #0

    Tu sais que c'est un honneur parce que depuis qu'on s'est rencontrés en novembre, parce que pour l'histoire, j'ai fait une immersion individuelle avec Charlotte, et je me demandais, j'aimerais bien interviewer Charlotte sur mon podcast, mais je ne sais pas encore sur quelle thématique et comment te le proposer, parce que je ne voulais pas te proposer ça comme ça. Et trop bien, parce que tu as posté une story en disant que tu étais ouverte aux interviews, et j'ai fait, bah vas-y, moi.

  • Speaker #1

    Pas bien fait, non, c'est chouette, parce qu'effectivement, je me disais, bon. Là, tu vois que je suis sur des nouveaux messages, des nouvelles choses que j'ai envie de transmettre. Je trouve ça chouette, tu vois, ce format de discussion et d'interview avec des personnes où je me dis, tiens, ça, c'est pertinent, on a des points communs dans la philosophie de vie et tout. Donc, c'est top que tu m'aies proposé. C'est très bien.

  • Speaker #0

    Trop cool. Je vais me permettre de te présenter selon moi ce que je connais de toi et comment moi, je te vois. Et après, je te demanderai de toi te présenter selon ce que tu as envie de partager à mon audience. Alors oui, moi, je t'ai connue, Charlotte, parce que tu étais derrière Postadem. Tu étais la fondatrice de Postadem. Moi, je me suis intéressée vraiment à la femme entrepreneur. Et je t'ai vraiment connue parce que j'ai fait une immersion individuelle avec toi à Paris, en présentiel. Et c'est là où vraiment j'ai connecté avec toi, parce qu'avant, on ne s'était jamais parlé, avant que je postule. Pour moi, je pense que tu le véhicules très bien, l'image de la Dolce Vita. Et on en reparlera. Je trouve que tu véhicules très bien l'image de l'entrepreneur qui souhaite avoir un équilibre de vie et qui n'a pas mis son business uniquement au premier plan. Il peut être au premier plan à certains moments, mais pas tout le temps. Et j'avais envie que tu nous parles un petit peu de qui tu es aujourd'hui. Peut-être, voilà, comment tu peux expliquer un peu ta transition depuis Postadem. Je ne vais pas présenter Post-ADEME parce que je trouve que ça appartient à un autre épisode. Mais aujourd'hui, j'ai envie de te présenter vraiment comme la femme que tu es aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Ok, écoute, merci pour cette introduction. Oui, je pense que Post-ADEME, c'est bien, tu vois, qu'il y ait cette transition qui se fasse. Même si je peux le pitcher en 30 secondes, c'est juste pour voir effectivement l'origine. Mais l'idée, c'est de partir du principe de, ok, j'ai créé un moment et développé une entreprise dans le secteur de formation, coaching, etc. Et du coup, j'ai fait le choix de vendre cette entreprise-là. Donc, je pense qu'effectivement, l'histoire, elle commence essentiellement à ce moment-là, en tout cas, la nouvelle histoire. Mais que pour autant, il ne faut pas se dire que c'est de l'histoire ancienne ou c'est du passé ou ça ne compte pas, parce que c'est aussi, et ce n'est même pas aussi, c'est totalement le fait d'avoir eu cette expérience qui m'amène au message que j'ai aujourd'hui aussi. Donc, voilà, c'est ça qui est intéressant. Je suis dans une phase, au moment où on enregistre l'épisode, où effectivement, l'entreprise, je l'ai vendue il y a trois mois, quelque chose comme ça. en tout cas j'ai donné officiellement les clés il y a trois mois ça fait un an que je sais que je vends donc du coup c'est vrai que ça fait aujourd'hui un an, un an et demi parce que j'avais même commencé avant de vendre à développer une nouvelle activité où je suis dans une phase de reconstruction d'une nouvelle activité et du coup ce qui est super intéressant c'est que je peux me baser sur tous mes apprentissages de l'expérience d'avant, à la fois des apprentissages, j'ai envie de te dire purement business, mais aussi des apprentissages sur qui je suis qui je ne suis pas et qui je ne suis plus... vers quoi j'ai envie d'aller et de pouvoir expérimenter une autre manière d'entreprendre. Et ce que tu disais sur le fait d'incarner le côté Dolce Vita, c'était déjà le cas sur Postalem. Il faut savoir que cette entreprise-là, pendant six ans, je l'ai développée tout en faisant passer mon équilibre avant tout le reste. Donc, c'était déjà le cas. Ça, c'est le fil rouge, on va dire. Mais c'est juste qu'avant, je m'adressais à des salariés qui voulaient quitter un job. Et aujourd'hui, je m'adresse à des entrepreneurs qui veulent que leur business ne soit pas... comme tu l'as dit là, au premier plan, qui va écraser tout le reste, mais plutôt quelque chose qui va leur offrir et le revenu et le temps pour profiter de la vie à leur façon.

  • Speaker #0

    Ouais. Et d'ailleurs, en partant de Dolce Vita, est-ce que toi, tu pourrais expliquer concrètement comment tu mets en pratique dans ta vie aujourd'hui ce concept ?

  • Speaker #1

    Ouais. En fait, pour moi, la Dolce Vita, déjà, ce qui est marrant, c'est que je n'avais pas forcément en tête d'en faire un concept, tu vois. C'est que j'en avais parlé peut-être quelques fois en story et du coup, après, tout le monde m'a... parlait en disant à la dolce vita où j'arrivais en master mais avec madame dolce vita dont je me suis dit bon visiblement, ce concept-là parle aux gens. Donc, tant mieux parce qu'en plus, moi, j'adore l'Italie. C'est quoi la dolce vita ? C'est la vie douce. Et la vie douce, ça veut dire que c'est une vie où on prend le temps, on n'est pas dans la course, contrairement à généralement, tu vois, la version business, to-do list, on n'arrête pas, no pain, no gain. Là, c'est plutôt, on est là pour savourer la vie. Ça ne veut pas dire qu'on se tourne les pouces parce que si tu prends la dolce vita à l'italienne, c'est des personnes qui... vont avoir un travail, pas que, mais c'est des gens actifs, simplement, qui vont savourer ça beaucoup plus. Et moi, je le vois, par exemple, je ne sais pas, quand je suis à Rome et je me promène, le matin, tu sens qu'il y a une atmosphère qui est beaucoup plus à la cool que ce qu'on pourrait avoir si tu vas dans le métro parisien, tu vois, ce n'est pas la même vie. Bon, moi, Paris, je l'ai quitté maintenant il y a plusieurs années. Je vis à Nice et justement, je vis à Nice dans un quartier qui fait vraiment penser à l'Italie. Donc, pour moi, je retrouve ça ici, ce n'est pas pour rien que j'y vis, tu vois. Mais du coup, la dolce vita, c'est à la cool. Chacun va faire à son rythme et on va prendre le temps de savourer les choses. Et prendre le temps de savourer, c'est aussi bien prendre le temps de savourer les choses de notre vie personnelle. Donc, par exemple, un déjeuner en terrasse entre amis, plutôt que de se dire, oh là là, j'ai 30 minutes pour avaler un sandwich devant mon Zoom, tu vois. Mais c'est aussi de savourer les choses qui font partie de notre business, tu vois. Dans le business, il y a ce truc de faire toujours plus, aller toujours à l'étape suivante. Il y a une forme de course après quelque chose, alors que le fait de savourer, ce n'est pas je cours après quelque chose, c'est dans l'instant T, dans le moment présent, je vis pleinement l'étape dans laquelle je suis dans mon business et j'en profite pleinement. Donc en fait, ma philosophie, ça va être ça. Et maintenant, comment je l'applique dans mon activité ? Déjà sur mon activité précédente, où j'avais quand même un business avec une équipe, une vingtaine d'offres de produits en ligne. avec une grosse communauté de l'email quotidien. Donc, tu vois, c'est quand même un certain système qui était là en place. J'avais déjà ça, c'est-à-dire que je mettais justement le modèle en place pour me libérer du temps. Je ne sais pas dans quel niveau de détail tu voudras qu'on rentre. En tout cas, en termes de temps de travail, j'étais sur du 20h max, tu vois, dans ces eaux-là. Donc, 20h max, des vacances, donc ça permet d'avoir ce temps-là. Et dans le business, je faisais des choses qui faisaient en sorte d'être le plus connecté à ce que j'aimais. Dans la nouvelle activité, la Dolce Vita, pour moi, c'est que je construis ce business en me connectant en permanence à vraiment ma façon de fonctionner et ce avec quoi je suis alignée, en fait. Et l'avantage d'avoir une nouvelle activité, ce côté je repars de zéro c'est que tu peux tout reconstruire en conscience. Je trouve que c'est quand même un gros challenge, ça ne veut pas dire que c'est impossible, mais c'est un gros challenge de repenser complètement un business qui existe déjà, où il y a déjà beaucoup de choses qui ont été construites. Et du coup, peut-être que ceux qui nous écoutent vont se dire mais attends, Si c'était déjà la Dolce Vita, pourquoi est-ce qu'elle a voulu vendre ? Alors, il y a plusieurs raisons. Une des raisons, c'est justement que j'avais envie de repartir d'une page blanche sur plein de sujets et aussi parce que la thématique de mon business ne m'excitait plus. La reconversion, j'en ai parlé pendant des années, j'ai écrit le livre, j'ai fait de l'email quotidien. Donc, il y avait un truc de cette cible et ce sujet ne me parle plus. Donc, j'ai envie de reconstruire quelque chose. Mais voilà, donc la Dolce Vita, c'est ça. Et c'est de faire passer en priorité ce qui m'épanouit, c'est-à-dire que ça va être... mes activités perso, tu vois, le yoga, par exemple, le fait d'être au soleil, de pouvoir partir en vacances, d'avoir du temps pour mes proches et dans le business, de faire des choses où j'y trouve du sens et où je ne suis pas en train de construire quelque chose parce que c'est ça qui marche en ce moment. Donc, c'est essentiellement ça ma vision des choses.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu dirais que, parce que souvent, quand on a envie de changer, c'est qu'on perçoit qu'il y a quelque chose de plus aligné pour soi sous une autre forme. Du coup, en quoi la forme que tu as aujourd'hui, la forme de ton business, est plus nourrissante pour toi que celle sous la forme de Postadam ?

  • Speaker #1

    C'est une très bonne question. Surtout que je suis encore moi-même en train de capter ce qui se joue, parce que ça reste assez récent. Aujourd'hui, ce qui est plus nourrissant pour moi, c'est le contact avec la cible, avec l'audience, et le fait que les sujets que je transmets, c'est ceux qui me concernent encore aujourd'hui. Je pense que c'est beaucoup ça. Tu vois pourquoi j'ai plaisir à faire mes petites stories, mon audio-télégramme, mon contenu, accompagner mes clients ? C'est que c'est des sujets qui m'intéressent aujourd'hui et dans lesquels je suis moi-même en permanence en progression, en apprentissage. Donc, ça a du sens pour moi et donc ça me nourrit. Les sujets de reconversion, moi, je parlais à des gens qui ont des problèmes qui ne sont plus les miens, qui sont dans une réalité qui n'est plus la mienne depuis des années. Et donc, je n'arrivais plus à connecter en fait à ça et ça ne m'intéressait plus. Donc, je pense que c'est essentiellement ça. Et ensuite, l'autre raison, c'est qu'en fait, il n'y a pas encore, c'est un vaste sujet, mais c'est un système qui est aujourd'hui en construction. Donc du coup, il y a beaucoup de liberté. La liberté a ses inconvénients. C'est toujours, tu vois, c'est-à-dire qu'il y a des moments où je me dis... J'aimerais retrouver du cadre et de la structure là-dessus. D'ailleurs, je suis en train d'y travailler. Mais en attendant, je profite de ce moment encore un peu de... Ce n'est pas flou, le terme, mais c'est d'expérimentation, de je teste des choses. Tu vois, il n'y a rien de défini, il n'y a rien de définitif, en fait, dans ce que je fais aujourd'hui. Chaque phrase pourrait être débattue, mais tu vois le principe. Et donc ça, ça me nourrit aussi beaucoup, parce que je me dis, c'est parti, créativité. Je fais les choses en temps réel, en fonction des envies, en fonction de ce qui me semble avoir du sens, et voilà.

  • Speaker #0

    Ok, top. Et donc, si je résume bien, c'est vraiment parce que la cible que tu accompagnais chez Postadem, elle était tellement lointaine de qui tu es devenue aujourd'hui que le lien était trop distendu, ce qui fait que ça t'inspirait moins.

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je le constate chez beaucoup d'entrepreneurs, c'est que dans nos secteurs d'expertise où on va avoir une thématique phare dans notre business, si cette thématique, nous-mêmes, on en a fait le tour, on l'a résolue, c'est loin derrière nous, c'est compliqué. Alors évidemment, si toi, tu as vraiment un profil... stratégie, chef d'entreprise, gestionnaire, etc., sans le côté je délivre moi-même, j'incarne, je crée du contenu, ce n'est pas du tout un souci. Franchement, aucun problème. Et du coup, c'est ce que j'ai fait pendant un moment sur PostalM. C'est là-dedans que j'étais. Je ne délivrais pas, je ne créais pas le contenu. Mais je vois quand même, aussi chez les autres, chez d'autres en tout cas, que quand il commence à y avoir un gros éloignement entre le sujet et ce qui intéresse fondamentalement l'entrepreneur, C'est quand même compliqué. Mais tu vois, c'est un petit peu comme quelqu'un qui, je ne sais pas, en dehors de nos métiers, tu vois, mais qui aurait, on ne sait rien, il fabrique des machines à café. Et en fait, il ne boit pas de café, le café, ça le saoule. Et qu'il ne peut plus s'encadrer les machines à café. Bon, tu as beau être dans ton rôle de gestionnaire et de stratège, en fait, tu as besoin de connecter quand même un petit peu au produit.

  • Speaker #0

    Oui, ça fera la différence, surtout dans l'énergie, je pense. la passion que tu peux avoir à transmettre quand tu pitches ton produit, ton service, etc. Et ça, c'est quelque chose de palpable par l'audience.

  • Speaker #1

    Même quand tu vas au marché, tu prends deux stands, par exemple, qui font du nougat. Et tu en as un des deux, c'est lui qui fait son nougat, qui est passionné par ça. Et l'autre, juste, entre guillemets, il vend le nougat. En fait, ça change tout. Quand bien même ce serait le meilleur commercial, il y a quand même quelque chose qui fait que s'il est connecté à son produit, voir qu'il le fabrique ou en tout cas il est lié à ça, tu as beaucoup plus envie d'y aller. Et lui, il aura envie de faire ça toute sa vie. Alors que celui qui n'est là que pour vendre son Ougéda, la longévité ne sera pas la même, je pense.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu choisis aujourd'hui qui est-ce que tu accompagnes ou pas ? Sur quel type de critères ? Parce qu'on en avait déjà discuté et je trouve que c'est intéressant. Mais tu ne vas pas accompagner tous les profils qui candidatent.

  • Speaker #1

    Non, clairement. C'est marrant d'en reparler hier soir, en fait. Moi, ce que j'ai identifié, Alors, ce n'est pas un critère de ce type de business, etc. J'ai des critères comme ça. Je peux donner déjà les critères sur le papier. C'est essentiellement des gens qui ont un business dans tout ce qui est accompagnement, formation, coaching, parce que c'est ce que je connais. C'est là-dedans que j'ai une expertise, c'est là-dedans que j'ai du réseau, c'est mon truc, tu vois. Si j'ai un business sur un truc à rien avoir, mais où je me dis, tiens, j'ai des choses à amener, ça m'intéresse, ça me stimule, OK. Mais c'est vraiment très rare et c'est au cas par cas. Donc déjà, ça va être un business dans ce secteur-là. Et je vais... plutôt privilégier des profils qui ont déjà ce que j'appelle de la matière, tu vois, donc qui ont déjà une offre ou des résultats ou quelque chose, je me dis, ok, là, je vois ce qu'on peut en faire. Ça peut arriver notamment dans les immersions de groupe que je prenne des profils plus débutants, mais je ressens que le sujet du business a du potentiel, je ressens que c'est un sujet qui m'inspire, où moi, je vais pouvoir amener les choses, et je ressens dans la vibe de la personne qu'il y a de quoi faire. Tu vois, quand je dis qu'il y a de la matière, c'est aussi ça. Je vais aussi, je peux prendre par la négative, ne pas travailler avec des personnes où je sens que... En fait, quand je sens qu'elles ne vont pas rentabiliser, je crois que c'est ça vraiment le critère. Si je sens que la personne ne va pas très difficilement rentabiliser l'immersion, je n'ai pas envie parce que ce n'est pas le but en fait. Ce n'est vraiment pas le but. Et tu ne vas pas la rentabiliser si, un, tu n'es pas dans l'action, autant le massive action, no pain, no gain, non. Autant le je bloque la moindre chose qu'il faut faire, c'est de faire... je ne me bouge pas, j'entends mais je ne fais pas et tout. Je me dis, bon, en fait, on va aller nulle part. Et l'autre chose, c'est d'un point de vue mindset. Mindset, ce n'est pas dans le sens non plus où il y a le mindset des winners et le mindset des losers, mais plus de si je sens que la personne, ce n'est pas sa priorité aujourd'hui dans la vie, si je sens qu'elle est là pour les mauvaises raisons, si je sens qu'il y a énormément de freins intérieurs qui vont nécessiter en fait un gros travail pour défricher tout ça avant de pouvoir passer à l'action. Là, je me dis, Ce n'est pas une bonne chose. Pour autant, ça arrive aussi que je travaille de façon plus exceptionnelle, mais ça arrive avec des entrepreneurs qui ont des gros business, qui ne vont pas forcément venir chercher chez moi une aide sur la croissance par exemple, mais qui vont venir chercher un repositionnement, un réalignement, voire une vente de leur entreprise. En fait, en gros, sur mes clients, j'en ai 80% qui vont être des entrepreneurs qui ne font pas encore 100 000 euros de chiffre d'affaires et qui veulent faire les 100 000 euros de chiffre d'affaires, mais pas à n'importe quel prix, c'est-à-dire qu'ils veulent avoir leur Dolce Vita. Ça, c'est le plus gros de l'audience et de la clientèle. Mais j'ai aussi une petite partie de la clientèle qui fait bien plus de 100 000 euros de chiffre d'affaires et qui va venir y chercher des sujets un peu plus spécifiques sur lesquels je peux les accompagner. Et là, je fais vraiment au cas par cas. Mais effectivement, moi, il y a des profils avec lesquels je n'ai pas le souhait de travailler. Et je pense que c'est super important de choisir ses clients, pas dans le sens de je suis une princesse et candidate, voir si je t'adresse la parole, si tu es à la hauteur de la qualité de mon accompagnement. Ce n'est pas ça du tout. C'est plus, est-ce que ça va être un bon match ? Déjà parce que l'immersion individuelle, on passe la journée ensemble. Ça ne matche pas, ça va être très très long la journée quand même. Et même pour l'immersion groupe, c'est le même principe. Mais ouais, le critère pour moi, c'est je vais passer un bon moment à accompagner cette personne et la personne va le rentabiliser. Je pense que c'est ça le résumé. Et je pense que tous les entrepreneurs qui font de l'accompagnement devraient le penser de cette façon. En tout cas, quand on est sur des offres un peu high ticket, premium, où tu ne fais pas forcément du gros volume et surtout où tu es connecté au client que tu accompagnes. Parce que ce qui peut générer aussi un épuisement de l'entrepreneur, une perte de sens, etc. C'est quand ils travaillent avec des clients qui, certes, ont le profil, certes, c'est sur le sujet qui les intéresse, mais dans le match humain, ça ne le fait pas. Et ça, ça a un impact énorme. Tu l'as peut-être déjà vu, mais si tu as un client dans ton accompagnement avec qui ça ne matche pas, en fait, ça a des répercussions importantes. Si c'est du groupe, ça peut aussi impacter l'harmonie du groupe. C'est pour ça que je dis fais gaffe sur les immersions collectives. Donc, je pense que c'est important d'avoir tout ça en tête.

  • Speaker #0

    Oui. Non, je trouve ça hyper intéressant. Et pour moi, ça...... Ça m'a aussi notre responsabilité en tant qu'accompagnant pour faire une promesse qui est alignée, la fameuse promesse marketing. Parce que tu parles de rentabiliser son investissement et je trouve que c'est important, ce n'est même pas uniquement sur le plan financier, c'est aussi en termes de ressources, d'efforts, de temps. Parce que la personne, elle se déplace pour les immersions, etc. Donc, je trouve que c'est intéressant. C'est en fait, si tu n'es pas sûr que la personne a un bon match pour rentabiliser son investissement et que toi, tu ne vas pas y trouver aussi du plaisir à accompagner cette personne. Du coup, là, tu te poses la question, est-ce que je l'accompagne ou pas ?

  • Speaker #1

    C'est ça. Et je pense que si tu pars du principe de en fait, il faut que je fasse rentrer de l'argent ce mois-ci, donc je prends quelqu'un. À court terme, oui. À moyen terme et long terme, en fait, tu es en train de... Tu sais, c'est un peu comme... dans un couple, s'il y a quelque chose qui te pose problème et que tu ne le dis pas parce que tu dis ce soir, je n'ai pas envie qu'on s'embrouille, je n'ai pas envie de ceci, je n'ai pas envie de cela à court terme, donc je préserve la sérénité là tout de suite. Mais en fait, à chaque fois que tu fais ça, c'est une petite goutte d'eau dans le vase qui fait qu'à un moment, ça explose. Et je pense que le business est la même chose. À chaque fois qu'on éteint quelque chose qui nous pose problème, à chaque fois qu'on ne communique pas, à chaque fois qu'on fait un truc qui n'est pas aligné, c'est des petits coups de calife et qui, à un moment, font que... soit épuisement, burn-out, parce que ça peut marcher aussi. Le burn-out, ça va être la perte de sens, mais ça peut aussi venir d'une surcharge de travail par rapport à ton rythme naturel. Et en fait, à chaque fois, c'est le petit truc. Ah ben, je fais juste une heure de plus. Ah ben, je prends juste ce call parce que quand même, c'est un bon client et machin. Et en fait, pof, pof, pof, mi-bout à bout, après des mois, des années, c'est là que ça explose.

  • Speaker #0

    Ah ouais, moi, je le vois. Les fois où j'ai pris des clients, ça m'est déjà arrivé de prendre des clients. J'étais pas sûre du match. Et finalement, je m'aperçois que ça matche pas. Donc, soit on a la franchise, les deux, de constater que ça ne fonctionne pas et on arrête, soit on continue, mais je sens bien que mon énergie, elle n'est pas pareille jusqu'à la fin. Donc, après, c'est un choix. C'est est-ce que tu valorises l'argent ou tu valorises le plaisir dans l'accompagnement de A à Z.

  • Speaker #1

    Et quand bien même, je pense qu'en valorisant aussi le plaisir dans l'accompagnement, en fait, ça se répercute aussi sur l'acte financier. Exactement. On est en fait là-dessus, on en avait discuté. C'est que quand il y a cet alignement-là... Alors, évidemment, ça ne veut pas dire que si... L'idée, ce n'est pas d'être 100% tout le temps en recherche d'alignement total. Parce que je pense que là, on commence à se fermer les portes. On n'ose plus expérimenter un truc qui est un peu moyen. Tu vois, de se retrouver avec des clients où finalement, ça ne matche pas, ça fait partie du jeu. Comme avec, tu vois, en couple, ben oui, ça fait partie du jeu qu'il y a des fois. Et ben, effectivement, tu ne vas pas le dire. Ce n'est pas la fin du monde non plus. C'est toujours une question de juste mesure. Et ouais, et je te rejoins, et c'est cool aussi les moments où on a des clients où ça ne marche pas parce que ça permet de voir pourquoi. Tu vois, moi je sais que j'ai eu des personnes en immersion, j'en ai eu peu, mais j'en ai eu où je me suis dit, tiens, peut-être que cette personne-là, bon c'est très cool, on a bien bossé, certes on s'est bien entendus, mais c'était peut-être pas l'idéal. Ouais, j'en ai deux, trois en tête où je me dis que c'était pas l'idéal à ce stade de leur business et tout ça, bah maintenant, je le sais, et quand j'ai quelqu'un où ça correspond à ça... Je suis beaucoup plus vigilante.

  • Speaker #0

    Et voilà. Oui. Et par rapport à comment, toi, tu gères tout ce qui est alignement, justement, parce qu'on parlait d'alignement, comment tu balances entre l'efficacité et l'alignement, genre le plaisir, le flow, etc. Parce qu'il y a toujours une question de balance entre flow et force, effort, slash effort.

  • Speaker #1

    Oui, je vois bien le sujet. En fait, moi, je suis OK de tolérer une sensation d'effort, c'est-à-dire dans le sens de difficulté. Si c'est un effort qui me stimule, par exemple, je ne sais pas, je pense à l'écriture d'un livre, je pense à la création de contenu, je pense à ce genre de choses qui peut être difficile sur le coup, parce que tu es là, tu galères, tu ne sais pas comment formuler ton truc. Tu vois, par exemple, je pense à l'email quotidien que j'ai fait pendant des années et auquel je vais revenir, ou en tout cas quasi quotidien. Il y avait des jours où écrire mon email... Ah, j'étais là, qu'est-ce que je vais bien pouvoir dire ? Ça me gonfle, je sens que ce n'est pas un email qui est excellent, ça m'énerve, voilà. Et donc, il y avait de l'effort là-dedans. Mais là où ça restait dans le flow et dans l'alignement, c'est que c'était la meilleure manière pour moi de communiquer, où ça me faisait progresser et où j'y trouvais un plaisir. C'est-à-dire que quand j'avais un email qui était quali, un email que j'avais quand même finalement aimé écrire et que je pouvais garder pour plus tard, ça créait du capital et tout. Je suis contente, en fait. Donc là, pour moi, le côté alignement, il y est, même si ça peut être parfois un peu dans l'effort. Je suis mitigée sur la notion de douleur. Quand on dit, oui, faire les choses dans la douleur, mais si c'était pour une vision plus grande, je ne comprends pas. Je pense qu'on n'a pas la même notion de douleur, ou même de sacrifice, parce qu'il y en a qui disent, oui, en fait, on ne peut pas réussir sans sacrifier certaines choses. Moi, je te dis, non, en fait, je ne suis pas d'accord avec ça. Mais ça dépend de la notion qu'on a de sacrifice. Par exemple... On peut dire que, quelque part, en étant entrepreneur, je sacrifie. Qu'est-ce que je pourrais sacrifier ? Il y a peut-être des relations amicales que j'ai sacrifiées, parce qu'on n'était plus dans la même réalité, plus avec les mêmes discussions. Donc, ça se sacrifie, ça. Peut-être qu'il y en a qui pourraient dire... Moi, je n'ai pas d'enfant, mais je n'ai pas pour projet d'en avoir. Je ne ferme pas la porte, mais là, ce n'est pas un projet. Peut-être que certains pourraient dire, tu sacrifies ça, parce que peut-être que si tu étais... pas entrepreneur avec des projets business et machin, tu ferais plus d'espace à une vie de famille. Par exemple, peut-être qu'on peut dire qu'on sacrifie aussi la sécurité financière, parce qu'effectivement, quand on est entrepreneur, on ne sait pas ce qui peut se passer. Bon, c'est un aparté. Moi, je pense qu'on est plus en sécurité quand on est entrepreneur que salarié. C'est un autre débat, mais c'est ma vision des choses. En tout cas, pour moi, le sacrifice, c'est pour ça que je ne suis pas d'accord quand on dit qu'il faut sacrifier des choses. Pour moi, le sacrifice, c'est volontairement... je ne fais pas quelque chose, je ne vis pas quelque chose dont pourtant j'ai profondément envie. Je me coupe de quelque chose qui est important pour moi. C'est ça ma notion du sacrifice. Et donc si par exemple c'est important pour toi, tiens on va prendre la vie de couple, et que le business fait que tu travailles non-stop, non-stop et que tu n'as plus ta vie de couple, là pour moi c'est un sacrifice douloureux et ce n'est pas ma vision des choses. Donc ça dépend de la définition qu'on en a. Et pour moi l'effort, si je sens que ça crée un stress important, si je sens que... je vais du coup beaucoup re-signer à me mettre à travailler sur ce que j'ai à faire et tout ça. C'est quand même un mauvais signe. Là où par contre, ça n'empêche pas, même si tu es alignée, de procrastiner un petit peu. Je ne sais pas, par exemple sur l'email quotidien, oui, des fois, j'ai procrastiné sur mon email. C'est arrivé que je passe mon email à 22 heures parce que la journée, j'étais à la plage. Bon, ben voilà, tu vois, ça arrive, mais ça ne me remet pas en question tout le business.

  • Speaker #0

    Oui. Est-ce que tu dirais quelqu'un qui a la sensation de sacrifier, c'est parce que cette personne, elle n'est pas consciente ? de ce qui est vraiment important pour elle et comment faire danser un peu ses valeurs.

  • Speaker #1

    Oui, je suis en phase avec ça. Pour moi, c'est l'impression que tu te sacrifies, c'est qu'il y a quelque chose d'important et auquel tu ne fais pas la place, qui compte réellement pour toi. Après, c'est aussi OK de se dire, cette chose-là est importante, mais il y a une forme de hiérarchie. Il y a une forme de hiérarchie et oui, en soi, on se dit qu'on peut tout avoir, mais en fait, on ne veut pas tout avoir, je pense. En fait, on n'arrive pas, ne serait-ce que dans le cerveau, à être... à la fois toutes les casquettes. C'est compliqué, tu vois. Je ne sais pas, je vais prendre le sport, tu vois. Admettons que tu aies l'envie de faire... Il n'y avait pas longtemps, il y avait à Nice un Ironman. Si tu as ce projet-là, parce que tu aimes le côté challenge, en fait, si tu as ce projet et que le sport, c'est la forme du challenge qui te stimule le plus, tu t'inquiètes que ton Ironman, tu vas le préparer, même si le business, il empathie un tout petit peu. Et à l'inverse, si tu dis... tu te dis pas généralement consciemment mais si c'est vraiment seulement le challenge que tu recherches avant le sport, tu vas faire passer le business avant parce que pour peu que t'aies la valeur challenge et argent, c'est le business qui va passer avant mais du coup c'est pas vraiment un sacrifice tu vois, donc je pense que c'est d'aller chercher le pourquoi cette chose là elle est importante pour nous, qu'est-ce qu'on va chercher là-dedans et potentiellement en fait on le retrouve dans d'autres sphères de notre vie et quand on prend conscience qu'on le trouve dans d'autres sphères de notre vie voilà et je pense à une cliente, je pense à ce projet de Dironman Et en fait, si elle prend conscience que ce qu'elle va chercher là-dedans, c'est ce qu'elle peut mobiliser dans son business, elle arrêtera d'être sur un espèce d'entre-deux. Donc voilà, c'est effectivement ça ma vision des choses. Il ne faut pas oublier aussi que notre... Ce qu'on appelle de l'importance évolue. Si par exemple, tu rencontres quelqu'un, ta valeur couple, hop, elle va remonter super haut. À l'inverse, tu te sépares. Peut-être que c'est la valeur, je ne sais pas, bien-être et santé qui va remonter en tout premier. Donc peut-être que tu t'es pris un mur dans ton business l'année précédente. Cette année, ta valeur numéro une, ça va être de développer ton business. Et si tu es en couple, tu vas expliquer à ton conjoint ou à ta conjointe, en fait, cette année, c'est ça mon focus. Donc, peut-être que notre couple, il y a ça qui va changer. Mais voilà ce qu'on peut faire à la place qui permet de respecter davantage cette valeur qui est haute pour moi. Et dans le cas du couple ou de la famille ou des proches, etc. Parce que souvent, la friction, elle vient des relations aux autres. C'est-à-dire que si toi, tu es tout seul dans ton coin, généralement tu t'y retrouves en fait, tu es focus sur ce qui compte pour toi. Là ce qui vient créer de la friction c'est les autres, le conjoint qui reproche que tu n'es pas là, les enfants qui manquent de ta présence, les amis qui ne te voient plus, le machin, le truc, l'entourage business où tu sens que ça s'est distendu, ça va se jouer souvent à ce niveau là et dans le regard des autres qui vont te faire des remarques, des reproches, des points d'attention etc. Donc je pense que ça se joue dans l'honnêteté avec soi-même et dans la communication avec les autres. Comme d'hab c'est toujours beaucoup plus facile à dire qu'à faire mais je pense que c'est le principe.

  • Speaker #0

    Je suis d'accord avec toi. Et comment je l'explique à mes clientes, c'est souvent, en fait, on ne peut pas tout avoir si on se met à un point spécifique temporel. Mais si on dézoome sur une journée, on sait qu'on a pu être entrepreneur, conjointe et maman. Et si on dézoome encore sur l'année, on voit qu'on peut faire beaucoup de choses, mais ce n'est juste pas exactement au même moment parce que personne ne peut faire des choses au même moment, même quand on a l'impression d'être multitâche. tu fais la cuisine, t'écoutes un podcast, au moment où tu es en train de goûter, t'es pas en train d'écouter, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça. Ouais, complètement. Et donc, c'est faire les choses en conscience quand t'es en train de les faire celles-ci, quoi.

  • Speaker #0

    Exactement. Et comprendre pourquoi. Le pourquoi derrière, pourquoi c'est important, et faire ces choix en conscience, comme tu disais, parce qu'on n'est pas en interaction, donc on n'est pas en comparaison, on n'est pas en train de s'éthiogestifier ou d'avoir une image qui n'est pas la nôtre, en fait. Top. Et en ce qui te concerne, comment tu gères quand t'as des moments de doute ? ou quand tu perds, peut-être déjà c'était arrivé, mais de perdre du sens dans ce que tu faisais et où tu ne savais plus trop comment naviguer dans une période de flou.

  • Speaker #1

    Comment je m'y prenais à ce moment-là, c'est ça ? Oui. Je reviens dans un moment particulier. Oui, par exemple, le moment où je me suis dit post-ADEME, je sens que ce n'est plus ce dont j'ai envie, en fait. Ce n'est plus ce dont j'ai envie et en même temps, il n'y a pas de raison, il y a encore du potentiel, il y a des choses à faire, je ne peux pas arrêter comme ça et puis finalement, après, la semaine d'après, ça va un peu mieux. Tu vois, c'est toujours pareil. C'est que quand vraiment, t'es dans le ras-le-bol total, j'ai envie de te dire, c'est plus facile de prendre la décision. Je fais toujours le parallèle avec le couple parce que je trouve que c'est parlant. Mais si ton conjoint, tu ne le supportes plus et que ça fait des mois que tu ne peux plus te l'encadrer, c'est facile de prendre la décision de la rupture. Quand il y a des phases où ça se passe bien, des phases où c'est moins bien et machin, en fait, tu te raccroches à quand ça va bien. T'es pas si sûr de ta décision. Tu vois ce que je veux dire ? C'est plus complexe. Et je pense que c'est ça qui génère du flou. quelqu'un qui est vraiment arrivé à la conclusion que c'est plus pour lui, c'est facile, c'est rapide, hop, on tranche dans l'arbre, c'est facile. Ça ne veut pas dire que les conséquences de la décision sont faciles, mais en tout cas, la décision est juste super claire. S'il y a une décision complexe à prendre, c'est qu'on n'a pas encore tout cerné, ce qui était en train de se jouer en nous. Et je pense que, pour moi, en tout cas, la réponse, c'est à la fois de laisser le temps...

  • Speaker #0

    et en même temps d'être en conscience. Et donc, cette phase où je me suis dit, post-ADEME, il y a un truc qui ne va pas trop, j'étais à la fois en, je laisse le temps, en fait, il n'y a pas de précipitation à avoir une réponse, mais du coup, ce temps, c'est du temps de réflexion, c'est du temps où, effectivement, je vais être moins focus à développer le business, mais plus à voir comment je vis le business, ce que je veux, etc. Mais c'est aussi du temps d'action. C'est-à-dire que quand je me suis dit, OK, je sens que post-ADEME, ce n'est plus trop ce que je veux, mais je ne suis pas sûre, je me suis dit, en fait, on va développer le business d'une façon à... parce que je puisse en sortir. En sortir, à la base, le projet, c'était de pouvoir prendre un congé sabbatique de plusieurs mois. Je n'avais pas encore pensé à vendre parce que congé sabbatique, là, je pourrais réfléchir à ce que je veux, prendre de la hauteur, etc. Donc, du fait de ce projet de congé sabbatique, j'ai mis en place ce qu'il fallait dans le business pour ça. J'ai recruté les bonnes personnes, j'ai fait évoluer le modèle. Enfin, j'ai fait tout ce qu'il fallait pour pouvoir sortir du business. Et donc, le mix de je suis en conscience, je fais le point sur moi et je mets les actions en place pour que les choses évoluent, fait qu'au bout d'un moment, les choses... évoluent dans la bonne direction et te permettent d'avoir de la clarté. Donc, pour moi, c'est vraiment ça. Je trouve que c'est intéressant, dans ces périodes-là, de se faire challenger, c'est-à-dire de se faire coacher, en discuter avec des gens qui nous connaissent, en discuter avec des gens qui sont passés par là, aller chercher des réflexions externes, mais aussi, donc tu vois que c'est toujours une question d'équilibre, comme tout, mais aussi avoir ces temps vraiment de solitude totale. Je ne sais pas, par exemple, tu vois, l'an dernier, Même l'année d'avant, moi, je me fais toujours une semaine l'été sans téléphone. Et l'an dernier, c'était au Portugal, je faisais une retraite santé, je n'avais pas de téléphone pendant une semaine. Et donc, dans ces moments-là, et là, je vais refaire ça cette année, je pose l'intention de reconnecter à ce que je veux profondément. Là, je l'ai fait au mois de mai, j'avais quand même mon téléphone, mais pour ce que je m'en suis servie à hauteur de cinq minutes par jour, ça va. En Italie, au bord d'une piscine, tu reconnectes à plein de choses. Donc, c'est toujours une question d'équilibre entre les deux. Voilà.

  • Speaker #1

    Ok, top. Donc, tu dirais de laisser du temps, de communiquer, d'interagir avec des personnes, mais aussi d'avoir du temps pour soi, pour faire le tri en vrai.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Et je pense qu'un point important, c'est de se fixer aussi un cadre, pas pour se mettre la pression, mais tu vois, moi, je suis partie de ce principe quand j'ai eu le ras-le-bol, où je me suis dit, il faut que ça bouge. Je me suis dit, en juin prochain, je veux pouvoir commencer mon congé sabbatique de plusieurs mois. Et du coup, j'avais ça dans ma tête. Je pense que quand on ne met pas une échéance dans notre tête... Alors évidemment, il ne faut pas que l'échéance soit dans 15 jours, sinon, bonjour la panique, ce n'est pas l'idée. Mais cette échéance, elle a vraiment tout changé pour moi. Et du fait de cette échéance, je me suis bougée pour que ce soit le cas. Et ce qui est drôle, c'est qu'en juin, au final, il n'y a pas eu de congé sabbatique, mais il y a eu l'accord sur la vente. Et ça, je n'aurais jamais pensé ça l'été précédent. Donc, je pense qu'aussi, quand on pose une intention claire, les choses, elles se mettent aussi en place de la bonne façon pour ça.

  • Speaker #1

    Oui. Je suis d'accord. En fait, je trouve que les personnes qui ont du mal à se poser des deadlines ou des intentions, c'est parce qu'elles ont peur de s'emprisonner dans quelque chose qui est figé, alors qu'en fait, ça donne juste une direction. C'est comme quand au milieu de la mer, il faut aller naviguer dans une direction, donc autant choisir une et avancer. Et puis après, tu verras, si tu as envie de rechanger, tu changes.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Top. Là, on parlait justement de tout ce qui est équilibre, etc. Moi, nos échanges me rappellent énormément les enseignements de Mastery. Donc toi, tu as été coachée par Julien. Et ensuite, c'est quoi qui t'a donné envie de te former via Mastery ?

  • Speaker #0

    Moi, c'était surtout une recherche personnelle pour m'auto-coacher. La raison numéro une, c'est ça. C'est que je vois bien que des fois, il y a des choses qui coincent, des choses qui reviennent. Et je me dis que ce serait bien que je puisse m'auto-coacher parce que Julien m'avait coachée individuellement sur certains sujets où ça m'avait vraiment énormément aidée. Je me suis dit, mais je veux savoir faire pareil. Je veux la baguette magique qui permet de faire ça. Et aussi parce que, et c'est la deuxième raison, en fait, dans les immersions, parfois, je vois des clients où ils sont bloqués sur quelque chose. Je sens qu'il y a une entrave et j'y arrive quand même déjà bien. Tu vois, j'arrive bien à bosser sur ce genre de choses, mais je sens que ça peut être mieux. Je sens que ça peut être plus rapide. Tu vois, je sens que ça peut être plus waouh. Et donc, c'est ça aussi l'objectif pour mes clients, mais aussi pour mon entourage, parfois. non pas que je coache mes amis sans leur consentement, mais que parfois, en fait, quand on en discute entre nous, on se dit, OK, comment on pourrait résoudre ce problème ? Et c'est là que Mastery aide beaucoup. Après, au-delà de la pratique de coaching, en tant que telle que je ne maîtrise pas encore sur le bout des doigts, c'est en fait pour les perspectives que j'y apprends. Moi, j'aime quand il y a une approche qui me fait voir la vie différemment. Tu vois, cette année, c'est l'approche de Julien que j'ai adorée, l'année précédente, d'ailleurs, je vais y revenir là, c'est marrant, j'en ai rêvé cette nuit, de Franck Lopvet. parce que j'en parlais avec un copain en mastermind et tout. Et Franck Lopvet, moi, ça m'a retourné le cerveau, en fait. J'ai fait son stage il y a un an maintenant. J'ai lu les livres, j'ai regardé les programmes, notamment aussi son programme sur le couple. J'ai fait énormément de choses de Franck et ça m'a ouvert des perspectives totalement différentes sur ma vie. Donc, j'aime et je pense que j'ai un peu des cycles comme ça, des phases où je suis à fond sur une approche. Et c'est ça que je suis allée chercher aussi, c'est une autre vision de la vie.

  • Speaker #1

    Et là, tu disais que tu y reviens du côté de Franck ?

  • Speaker #0

    Oui, ça fait plusieurs fois que j'y pense. On a parlé au Mastermind, j'en ai rêvé cette nuit. Ce matin, le livre était là. Je me suis dit que j'ai envie d'y revenir, j'ai envie de revoir des choses de chez Franck, qui a une approche qui est vraiment impressionnante. Moi, il m'impressionne vraiment. Du coup, ce n'est pas toujours évident d'avoir un regard critique sur ce qu'il fait. Moi, ça me challenge sur ce que j'en pense, sur ma vraie perception par rapport à ce qu'il peut raconter. Mais je trouve ça très riche. Et du coup, il y a un peu un truc de... Chez Julien ou dans Mastery, on voit que n'importe quelle douleur peut être twistée, peut être résolue et générer de la gratitude et de l'apaisement, etc. Donc, il y a un truc de je peux tout résoudre. Et donc, ça, c'est hyper enthousiasmant. Et en même temps, et ça, je pense que tu l'as vécu, et il en parle lui-même, Julien, du coup, tu te dis finalement, tout est neutre, tout peut être résolu. Et donc, ça crée limite une... Chez moi, en tout cas, il y a une... Une volonté de vouloir tout résoudre et tout switcher dans la perception, ce qui du coup peut être presque un peu étouffant. Et du côté de chez Franck, je pense que c'est pour ça que je suis dans une phase où j'ai un peu envie d'y revenir. Franck, c'est plutôt, je ne cherche pas à améliorer les choses en fait. Je ne cherche pas à être plus heureux. Je ne cherche pas forcément à apaiser les souffrances. Je ne cherche pas tout ça. Et tu vois, il y a quelque chose auquel je pensais. Elle est assez complexe la pensée de Franck. Mais prenons un deuil, une rupture, un événement de vie douloureux. Ma perception, peut-être que les principaux concernés diraient Non, Charlotte, t'as rien compris, c'est très possible. Mais ma perception, c'est que dans l'approche mastery, on va dire Cette douleur-là, ce deuil, cette rupture, on peut, en quelques heures, switcher complètement et passer en mode gratitude et finalement, passer à autre chose et digérer ça. Là où chez Franck, ça m'avait vraiment marqué comme passage et comme vision, c'est quand il t'arrive quelque chose de brutal et douloureux, prenons, allez, une rupture, et bam ! ça va être par exemple une décharge de 50 000 volts. Sauf que ton petit personnage, à ce moment-là, au moment où ça se produit, il n'est pas en mesure de gérer 50 000 volts, il est en mesure de gérer 10 000 volts. Donc sur le coup, il va y avoir sidération, tout ce que tu veux, 10 000 volts. Sauf que du coup, il nous reste 40 000 volts à digérer. Et pour pouvoir digérer ces 40 000 volts, mon petit personnage va se retrouver à être confronté à nouveau à des choses qui vont lui faire revivre ça. Et hop, hop, hop, hop, hop, puis de volte en volte, ça va finir par du coup s'alléger ou pas, en fait. Ou pas, peut-être qu'en fait, ton deuil, il y aura toujours une douleur associée à ça. Et c'est aussi notre côté humain, tu vois. Et voilà, je ne sais pas si c'est la même perception des deux approches, mais c'est un peu ma vision actuellement. Qu'est-ce que tu en penses de ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, c'est super intéressant. J'en parle souvent de... Moi, comme tu le sais, j'ai fait ma story deux fois. Et donc, la première fois où je l'ai fait, ça m'a un peu chamboulé. Parce que comme toi, j'avais la perception que tout pouvait être résolu et tout pouvait être neutralisé. Et je trouvais que ça m'enlevait un peu. J'avais honte d'éprouver même des émotions fortes, de la fierté, de l'excitation, de la colère ou de la tristesse. Parce que je me disais, oui, mais en fait, j'ai la capacité de shifter. Donc, tu vois, c'est un peu genre, ah, attends, je me reprends maintenant et je n'accueille pas du tout mes émotions. Alors qu'effectivement, avec l'approche de Franck, en fait, c'est... t'accueille, t'accueille, elle est là tu la ressens, elle fait mal elle est là la douleur, ce que tu ressens est réel et comment tu peux du coup qu'est-ce que tu peux en tirer, comment tu peux avancer avec et qu'est-ce qu'elle te dit en fait cette douleur cette douleur c'est ce que tu ressens te parle en fait ouais complètement et d'ailleurs c'est même pas forcément comment avancer parce que Franck il va être aussi contre le fait d'avancer,

  • Speaker #0

    c'est ça qui est aussi perturbant je pense qu'il y a un truc dans l'approche de tout résoudre Le but, c'est de pouvoir avancer vers autre chose ou en tout cas être plus aligné. Tu vois, c'est assez complexe en fait, ce truc-là. Là où chez Franck, c'est intéressant comme formulation, parce que je l'utilise énormément, le pour avancer Et je me souviens d'une des participantes au stage de Franck qui se plaignait que son ex-copain, en fait, il avait arrêté parce qu'il n'avançait pas dans la vie. Et il l'avait rétamé sur ce truc de avancer Et donc, c'est pareil, c'est que, est-ce qu'on cherche à avancer ? Qu'est-ce qu'on cherche à faire ? Et c'est ça qui, du coup, nous perd aussi, je trouve, peut nous perdre dans l'approche de Franck. C'est du coup, mais c'est quoi le but ? D'ailleurs, il dit que la vie n'est pas faite pour être kiffée, elle est faite pour être vécue. Et en fait, on est juste dans le fait d'expérimenter.

  • Speaker #1

    Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est assez complexe tout ça. Mais oui, je te rejoins sur ça, où quand tu dis que tu peux tout neutraliser, ça me parle aussi. Je voulais te dire, quand il y a une émotion qui surgit ou quelque chose... Qu'est-ce que j'en fais au final ?

  • Speaker #1

    J'ai eu beaucoup de questionnements et j'ai fait Mastery une deuxième fois, ce qui m'a apporté beaucoup plus de clarification sur en fait, je ne suis pas obligée de tout rééquilibrer tout le temps. Et après, je me suis formée aussi auprès de John Demartini et de Pierre David qui utilisent cette méthode et David Laroche. Donc, j'ai vu plusieurs approches différentes d'une même méthode. Et ça, ça m'a beaucoup aidée de voir comment chacun l'utilisait dans des domaines différents. J'ai eu cette discussion aussi avec une de mes amies, parce que toutes les deux, on souffrait de TCA. On était anorexiques il y a plusieurs années. Et elle aussi est formée. Et je lui disais, est-ce que toi, tu penses que maintenant que tu sais t'auto-coacher avec l'équilibrage des perceptions, tu penses que les TCA, c'est neutre ? Elle me dit non. Et je lui dis, tu vois, moi, c'est pareil. Moi, j'ai toujours, même si je me suis auto-coachée sur mes troubles de comportement alimentaire, j'ai toujours cette pensée de A. si je mange trop, je vais grossir. Attention, là, je pèse un peu trop lourd. Des pensées qui viennent parasiter. Mais c'est juste d'apprendre à les accueillir. En tout cas, moi, c'est ce que j'apprends aujourd'hui avec deux années après post-mastery, à accueillir ces feedbacks et pas tout de suite vouloir les rééquilibrer en me disant que je les accueille tant que ça n'a rien qui va à l'encontre de ce que je désire ou de ce qui m'inspire. Je n'ai pas besoin d'aller rééquilibrer. En fait, c'est juste des messages de la vie. Ça passe, en fait.

  • Speaker #0

    Oui, je pense que c'est une bonne perception de ça. Je me dis qu'il faudrait qu'on ait Julien avec nous pour en dire quelque chose d'intéressant. On l'appelle, on lui montre si il est difficile. Mais oui, complètement. Et d'ailleurs, Julien ne cherche pas à tout résoudre, tu vois. Quand on le voit de façon amicale, du coup, et pas pro-coaching, machin, il ne cherche pas à se dire à la moindre phrase, à la moindre perception et tout. Je vais rééquilibrer ça, parce que je pense que tu deviens fou, en fait, à un moment.

  • Speaker #1

    Oui. Mais je sais que j'avais tendance à tout rééquilibrer après la première cohorte. C'était automatique en fait. Et donc du coup, c'était non sollicité quand les gens me disaient quelque chose et que je lui disais oui, mais où et quand toi, si tu le fais en fait. Ça devenait un bouclier sans profondeur. Tu vois, on restait en surface. Oui,

  • Speaker #0

    je vois bien. Et puis en plus, non sollicité, c'est aussi ce à quoi il faut qu'on fasse attention. c'est de vouloir appliquer. Parce que quand on est à fond dans une approche ou dans quelque chose, c'est Ah, mais regarde, tu veux le montrer à tout le monde. C'est comme quelqu'un qui découvre le développement personnel. Elle a pensé positive et qui va dire à tous ses amis Non, mais pense positive. Franchement, t'as envie de lui mettre une tarte au bout d'un moment. Donc ouais, on est en phase là-dessus.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu considères que... Tu arrives à faire la part des choses entre les différentes approches ? Justement, là, on parlait de l'approche de Julien dans Mastery et puis celle de Franck Lobevé. Ce n'est pas trop confus pour toi ? Tu arrives à t'en sortir ?

  • Speaker #0

    Tu veux dire pour moi, personnellement ? Oui. M'en sortir, oui, parce que je garde toujours mon... Je me fais assez confiance, en fait, sur ma façon de voir les choses. Je me dis, bon, je ne suis pas à côté de la plaque. Je sais aller chercher les ressources quand j'en ai besoin. Et quand bien même... En fait, je pense qu'il n'y a pas une vérité, tu vois. Et je pense que c'est surtout ça qui me... qui fait que je vais pas aller trop loin dans la prise de tête. C'est que je sais qu'il n'y a pas une vérité. Je sais qu'il y a eu plein de... Ça, à mon grand âge, tu vois, mais... Il y a eu des phases où j'étais convaincue que cette chose-là, c'était la vérité, la bonne façon de faire. Et en fait, maintenant, je suis là, je me suis rendue compte qu'avec le recul, il y avait d'autres façons qui étaient bien aussi, mais qui avaient aussi leurs inconvénients. Tu vois, quelque part, tout est neutre. On en revient un peu à ça. Mais même dans le business, en fait, tu vois, c'est que j'ai eu la phase où je me disais, ah, c'est tel business model qui fonctionne, c'est comme ça qu'il faut faire. Ceux qui font autrement, ils n'ont rien compris à la vie. Et puis après, je me dis, ah, mais en fait, non, c'est celle-ci, Et maintenant, qu'est-ce que je vois ? Je vois qu'il y a mille stratégies qui peuvent fonctionner, que tout est juste. En fait, ça va dépendre d'un écosystème, ça va dépendre de l'entrepreneur qui porte ça, ça va dépendre de sa vision, de ses valeurs, de son marché, de ce qu'il a déjà expérimenté. C'est complexe. Et en fait, je pense que c'est ça aussi, c'est qu'on est un peu dans une recherche de facilité, de réponse toute faite, de modèle. Et je peux être coupable là-dessus. Et du coup, ça peut être un peu challengeant d'aller chercher les subtilités. et de se rendre compte qu'on n'a pas toujours la réponse. Parce qu'on est dans le milieu du marketing, on est dans le milieu des promesses, on est dans le milieu des méthodes, des systèmes, de la formation. Et du coup, ça nous coupe aussi de cette humilité de en fait, on ne sait pas Et on peut être dix entrepreneurs qui ont déjà bien réfléchi au business et à la vie et se rendre compte qu'il y a des choses qu'on ne sait pas. Et aujourd'hui, c'est ça qui me passionne beaucoup plus. C'est pour ça que je suis beaucoup plus tournée vers la philosophie que vers le côté… des persos tout faits qu'on pourrait trouver à la FNAC, un peu en tête de gondole, pardon, mais c'est vrai que c'est souvent ça. Je grossis le trait, mais je vais plus aller chercher aujourd'hui l'incertitude et je suis beaucoup plus intéressée par l'incertitude que par la certitude dans mes discussions, dans tout ça. Et je trouve que c'est ça qui me... qui m'offrent une certaine confiance aussi. Parce qu'à partir du moment où je sais que je ne sais rien, qu'il n'y a pas une vérité, ça me permet aussi d'aller d'une approche à une autre et d'expérimenter sans avoir la pression de il faut la vérité

  • Speaker #1

    Non, c'est sûr. Trop bien. Et est-ce que tu arrives justement maintenant, vu que tu es formée à cette méthode, à différencier quand tes clients te disent vouloir quelque chose et que ce n'est pas vraiment ce qu'ils veulent ?

  • Speaker #0

    Oui. C'était déjà le cas avant la méthode. Ça, c'est un truc sur lequel je vais... Même avant de commencer ma story en immersion, je me souviens de plusieurs fois où je suis allée titiller ça. On passe la journée ensemble et le matin, je suis là... Hop, hop, hop ! Avant de rentrer dans le business et de se raconter des histoires, pour voir ce qui se passe vraiment. Donc, ça, c'est quelque chose que je vais aller chercher et capter dès le départ. Et d'ailleurs, ça arrive que je refuse des clients parce que dans l'échange en amont, je capte que... Il y a un truc qui est désaligné et que eux-mêmes sont en train... J'ai reçu une cliente il n'y a pas très longtemps qui a un business qui fait un beau chiffre d'affaires déjà. Donc en soi, ça peut être une bonne cliente, mais elle est dans une course, mais vraiment une course à la croissance. J'en ai eu plusieurs des discussions avec des gens comme ça récemment, donc c'est intéressant. Mais je pense à une en particulier qui est dans cette course-là. Et moi, qu'est-ce que je vois ? Je vois quelqu'un qui est à côté de ses pompes, qui court après quelque chose qui n'est pas intrinsèquement ce qu'elle recherche. Et il n'y a même pas de jugement dans le sens de oui, elle n'a rien compris à la vie, je ne sais pas quoi C'est plus de moi aussi, en termes d'intégrité, je ne veux pas contribuer à cette course, je ne veux pas contribuer et l'amener dans une direction où je pense, après peut-être que je me trompe, mais qu'elle va se prendre un mur à un moment, et où je pense qu'elle ne serait pas ouverte, aujourd'hui en tout cas, à ce que moi je pourrais lui amener là-dessus, et où je me dis que c'est très bien qu'elle vive cette expérience-là. comme c'est très bien que moi j'ai vécu des expériences peut-être à un moment similaire, qu'en ce moment j'ai eu une expérience différente, enfin tu vois là aussi tout est neutre mais par contre c'est pas avec mon approche que ça résonne en fait ça donc dans ce cas là je préfère ne pas accompagner ah ok tu lui as dit non dans ce cas là spécifiquement pour moi il y a un décalage et une non une non conscience non envie d'avoir un prisme différent et c'est ok, c'est comme le fait d'aller en stage chez Franck Lopvet en fait il y a pas à forcer quelqu'un à aller chez Franck Lopvet pour avoir une autre approche de sa vie. Laisse-le tranquille, peut-être qu'il n'a pas envie et que ce n'est pas nécessaire.

  • Speaker #1

    Oui, de toute façon, la personne ne sera pas réceptive si elle n'a pas envie. Elle n'entendra rien, elle n'en retirera pas de valeur.

  • Speaker #0

    Mais évidemment. Moi, il y a des trucs sur lesquels je sais que tu fermais aujourd'hui. Parce que tu vas me dire, ça, ce serait bien et tout ça. Et je me dis, OK, j'entends, mais j'y suis fermée. Et autant, dans un an, je me dis, mais pourquoi je n'ai pas écouté ça plus tôt ? Ou alors, peut-être que ça ne viendra jamais résonner en moi et c'est OK aussi.

  • Speaker #1

    Après, tu es fermée... tu n'es pas hermétique. Parce que, par exemple, on a parlé de human design quand on s'était vus et tu m'avais dit que toi, ça ne résonnait pas. Par contre, tu as été quand même dans la curiosité de dire Dis-moi ce que toi, tu voudrais me dire sur mon design. Je l'entends. Je suis prête à l'entendre. Par contre, je ne vais pas l'utiliser parce que moi, cet outil ne résonne pas. Oui,

  • Speaker #0

    c'est un bon exemple. C'est un bon exemple parce que le human design, effectivement, moi, ça ne me parle pas. Je ne le comprends pas bien. Donc, effectivement, chez moi, ça ne résonne pas. Par contre, le fait que toi, ce soit ton outil dans lequel tu crois, que tu amènes à tes clientes, etc., je me dis trop cool, en fait. Si elle est alignée avec ça et que ça aide ses clientes, je ne me dis pas non, c'est trop nul. Non, en fait, je me dis, voilà, donc vas-y à fond. Et il y a d'autres personnes qui sont à fond là-dedans. Moi, ce n'est pas mon truc, mais je suis ouverte à ça. Par contre, est-ce qu'il y a des business avec lesquels je ne suis pas alignée sur la façon de faire ? J'ai une personne en tête quand même où ça m'a... où je n'ai pas eu envie, parce qu'elle est coach business. mais avec pas d'expérience business. Et je ressens quelque chose, en tout cas de ma perception, de j'ai appris le business dans les formations et je pense que c'est simple et qu'en disant à mes clients quoi faire, j'ai appris dans les formations, ça va le faire. Et moi, ça me pose un souci parce que je pense qu'elle n'a pas capté le truc qui fait la différence et c'est un peu du retranscrit ce que j'ai appris. Mais pour moi, ce n'est pas incarné. Je ne dis pas que c'est une mauvaise personne ou quoi que ce soit, pas du tout, elle est convaincue de ça. mais moi,

  • Speaker #1

    ça me pose problème.

  • Speaker #0

    Oui. Là où par contre, le design, moi, ne me parle pas personnellement, mais par contre, ça ne me pose aucun problème.

  • Speaker #1

    Oui, parce qu'en fait, tu vois ça plus comme un outil et tu vois à quoi je l'utilise en fait. Oui, c'est ça. Donc, c'est plus ça. Je pense que ça n'aurait peut-être pas résonné pour toi si de ta perception, je mettais vraiment des gens dans des cases en leur mettant des injonctions de parce que tu es projecteur, tu ne peux pas faire ça. tu peux pas, tu peux pas, il y a que ça que tu peux et voilà quoi c'est vrai et d'ailleurs tu vois je pense à

  • Speaker #0

    à des contenus que j'avais vus là-dessus et que je trouvais, pour le coup, bon, le mot est un peu fort, mais ridicule et enfermant, de t'es comme ça, donc c'est comme ça que tu réagis à telle situation. Donc après, j'en ai discuté avec la personne qui me dit, non, mais c'est parce que ça parle aux gens et puis c'est sympa, ça permet de comprendre. Je suis là, ben non, moi je suis pas en phase avec ça du tout. Il n'y a pas de profondeur en fait, là-dedans. Donc certes, c'est la surface réseau social pour attirer du monde, mais c'est pas dans mes valeurs, dans mes messages, etc. Mais Par contre, le sujet, l'approche ne me parlent pas, voire je ne suis pas en phase avec. Par contre, la personne, je ne vais rien avoir contre elle. Tu vois, pour le coup, c'est quelqu'un qui est très chouette, qui fait vraiment de son mieux, qui est convaincu. Et donc, à partir de là, c'est OK. Mais comme celle dont je te parlais, qui est en mode course, etc., ce n'est pas un jugement sur la personne. Ce n'est pas ça du tout. Je parle vraiment du principe, ça, je pense que ça aide beaucoup aussi. Je parle du principe que chacun fait les choses, fait le bien selon soi. tu vois qu'il n'y a pas une volonté de nuire alors il y a des personnes où effectivement le truc va être tu vois arnaque etc si on va dans ces extrêmes là et encore je pense que ça part toujours d'une perception de je fais le bien par exemple si j'arnaque pour arriver à mes fins c'est parce que je pense que les fins auxquelles je vais arriver sont le bien pour moi pour mes proches etc donc je pense que ça part toujours d'un espace de je fais le bien et que tu vois en plus là on l'a vu avec les élections ou avec tout ce soit politique business etc Tant qu'on est sur le bien et le mal et qu'on traite l'autre comme étant le mal, quel que soit le camp, peu importe, on est complètement à côté de la plaque. C'est contre-productif. Pour moi, ça, ça n'a pas de sens. Chacun a l'impression, pense faire le bien. Donc, voilà. Je pense que c'est la même chose dans le business. Moi, je me dis ça de concurrent, d'acteur du marché, de tout ça. Je me dis, de sa perception, cette personne, faites son mieux, faites le bien. Et à partir de là, ça change aussi le prisme et les perceptions que tu en as. Et je pense que ça limite aussi le conflit, en fait. T'es en conflit parce que tu penses que l'autre est ton ennemi. D'ailleurs, c'est Franck qui le dit, j'avais adoré ça. Il en parlait dans le cycle sur le couple. Il disait, arrêtez de voir votre conjoint, conjointe, comme un ennemi. Dès que vous voyez l'autre comme un ennemi, ça change la dynamique et c'est là que ça se pète la figure. Et ça, pour moi, c'est valable dans le couple, c'est valable dans les relations clients, dans les relations avec l'équipe aussi. Moi, je le vois les moments où il commence à y avoir de la friction, quel que soit le type de relation, c'est parce que je perçois l'autre comme étant un ennemi. Dès que tu changes ça, ça change absolument de toi ta communication.

  • Speaker #1

    Oui, je suis d'accord avec toi. J'avais eu une discussion avec mon ex, celui dont je t'avais parlé. En fait, c'est quand on avait le problème, on s'était mis tous les deux face à face. Et moi, j'ai raison, c'est moi. Alors qu'en fait, c'était plus on est dans la même équipe, comment on peut résoudre le problème qu'on a, le problème commun ensemble.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Et ça, ça avait vraiment changé notre perception à ce moment-là quand on en a discuté.

  • Speaker #0

    Ça se cache. Carrément. D'ailleurs, ça s'effronte qui en parle en disant qu'en fait, on recherche tous la même chose, c'est l'amour, mais on va avoir des stratégies différentes pour y arriver. Et donc peut-être que moi, pour obtenir l'amour, ma stratégie, c'est de faire du bruit et de me plaindre et d'aller embêter l'autre. Ou alors peut-être que ma stratégie pour avoir de l'amour, c'est de me retirer pour ne pas déranger d'être aimée comme ça. Et du coup, tu te retrouves avec des gens qui ne se comprennent pas, alors qu'ils recherchent exactement la même chose. Et quand tu l'appliques à tout dans ta vie, ça change tout. Et je sais que moi, dans ma relation de couple, ça m'aide de me dire, en fait, on veut la même chose. On est juste en train de le rechercher différemment. Et ça change radicalement la donne.

  • Speaker #1

    C'est clair. Donc, oui. Donc, du coup, tu fais attention quand même à c'est quoi ? Qu'est-ce que font tes clients ? avant de définir si tu as envie de les accompagner ou pas, si ça résonne avec ta vision, avec ce qui t'inspire. Et donc, tu t'autorises à dire non. Et tu leur expliques que leur business, la manière dont ils le font ou qu'ils n'incarnent pas, et que tu leur dis comment, en fait.

  • Speaker #0

    Oui. Celle qui vous a dit que c'était la course, je lui ai dit clairement. Je lui ai dit, moi, ce n'est pas ma vision. Je me suis permis, du coup, de lui partager, parce que je me dis que ça peut peut-être aussi semer une petite graine. Mais tout en lui disant, je ne te dis pas de ne pas le faire. Je dis juste... comment je vois les choses, pourquoi ça ne résonne pas avec moi, pourquoi je ne veux pas t'accompagner là-dedans. D'ailleurs, ce qui est intéressant, c'est que fréquemment, quand tu dis voilà pourquoi je ne veux pas t'accompagner, la personne, elle se vante du coup. Elle dit non, mais si, regarde ça, ça, ça, et hop. Et du coup, elle veut bosser avec toi absolument. Et moi, je suis là, ben non, en fait. Tu vois, celle à laquelle je pense, coach business, comment je lui dis les choses à elle ? Comment j'avais amené ça ? Ah, je ne sais pas si j'ai dit 100% la vérité là-dessus. Je pense que j'ai orienté plus ça de trop débutant. Ouais. pas encore assez mature, ce qui veut dire un peu la même chose, mais c'était peut-être moins frontal que ce que je viens de te partager là. Parce qu'en fait, je me dis aussi qui je suis pour juger de la compétence de la personne à accompagner, tu vois. Je ne vais pas lui dire, écoute, je pense qu'aujourd'hui, il y a un problème de légitimité. Je ne peux pas dire ça. autant elle va être excellente. Je n'en fais rien du tout. C'est juste ma perception.

  • Speaker #1

    Je pense que ce n'est même pas une question de légitimité. C'est le niveau de conscience où cette personne se trouve aujourd'hui. Elle n'aurait pas été dans la capacité de comprendre ton point.

  • Speaker #0

    C'est possible aussi. Oui, tout à fait. Et puis, ça peut impacter sa confiance en elle. Ça peut impacter plein de choses. Je veux dire, il n'y a aucune raison. Moi, je n'ai pas du tout envie de générer ça, en fait. C'est pour ça, d'ailleurs, la vérité n'est pas toujours... Bonne à dire, je pense. C'est pas simple, ce truc de vérité. Toujours une question d'équilibre. En même temps, parfois, je pense que ça dessert et je vois pas où ça apporte. Pareil, on pourrait dire peut-être que ça sèmerait aussi une petite graine dans son astre là-dessus qui lui permettrait peut-être de se faire plus d'expérience et de... Tout est possible. Après, je pense qu'on peut pas partir sur des débats éternels sur chacun des sujets parce que chaque phrase de notre discussion pourrait être un sujet de débat, de discussion, d'infertitude. Et c'est ce que je trouve passionnant. Je peux parler pendant des heures aussi avec quelqu'un où on échange là-dessus. Mais au moment, il faut aussi juste y aller, prendre une décision, basta, terminé, on passe à autre chose. C'est comme le truc de masterie où tu ne peux pas passer ta vie à chercher à tout rééquilibrer dans tes perceptions parce que tu deviens complètement fou en fait.

  • Speaker #1

    C'est clair. Et aujourd'hui, tu accompagnes des femmes et des hommes, mais majoritairement des femmes, non ?

  • Speaker #0

    Oui, j'accompagne les deux. J'ai des hommes quand même. Je pense que c'est peut-être du... 75% de femmes, 25% d'hommes, quelque chose comme ça. Mais oui, j'ai quelques hommes. Et tu dirais,

  • Speaker #1

    est-ce qu'il y a des problématiques qui reviennent plus fréquemment que d'autres ?

  • Speaker #0

    De façon globale, pas hommes ou femmes, tu veux dire ? Oui. Ah oui, bien sûr, les problématiques, ça va être... Sur les personnes qui font moins de 50 000, 60 000 euros de chiffre d'affaires, ça va être, en fait, je n'ose pas vendre, je ne sais pas vendre, je ne sais pas quoi prioriser, je pars un peu dans tous les sens. Je me questionne un peu tout le temps sur mon alignement, sur tout ça, donc un peu en recherche. Et du coup, assez fatiguée de partir dans toutes les directions. Souvent, ça va être ça. Frustrée de ne pas avoir les résultats et en comparaison de ceux qui vivent bien de leur business. Et en fait, quand tu fais 50 000, ça peut être encore un petit peu un challenge selon les charges que tu as. Et encore, ça dépend des modèles de chacun. En tout cas, il n'y a pas le confort et la sérénité qu'ils voudraient. Ensuite, entre 50 et 100 000, la problématique, c'est comment je fais plus de ce que je fais déjà pour atteindre les fameux six chiffres et être un peu plus tranquille financièrement. Au-delà de 100 000, c'est je veux continuer à développer, mais avec la Dolce Vita. Et je veux structurer, mais sans partir dans une usine à gaz. Voilà, donc essentiellement, ça va être ça. Les problématiques, ça peut être aussi, je sais ce que je dois faire pour grandir, mais en fait, c'est des choses que je n'ai pas envie de faire. Donc du coup, je rétropédale. Voilà, ça va être ces genres de choses-là. Et parfois, j'ai quelques clients, je te dis, avec des problématiques très spécifiques, du genre, mon business fait 300, 500 000 euros de chiffre d'affaires ou plus. Je me pose des questions, je réfléchis à le vendre, à déléguer entièrement. Voilà, ça peut être des choses au cas par cas là-dessus.

  • Speaker #1

    Ok. Et est-ce que tu vois qu'il y a des problématiques qui peuvent se différencier selon le sexe de la personne, si c'est une femme ou si c'est un homme, ou c'est majoritairement pareil ?

  • Speaker #0

    Non, moi, je ne vois pas de différence. ok, c'est intéressant moi c'est pas quelque chose qui me marque comme les questions du type en quoi il pourrait y avoir des obstacles si on est une femme ou à l'inverse si on est une femme etc c'est pas une différenciation qui résonne chez moi par exemple je vais pas être dans des réseaux d'entrepreneuriat au féminin parce que c'est pas un truc qui résonne pour le coup donc je fais pas de distinction, je vois pas forcément de distinction non plus Tu vois, je prends une immersion où on avait et des hommes et des femmes. Tu vois, sur une immersion groupe, franchement, je ne vois pas de différence. Par contre, je vois des différences de personnalité. Ça, oui, il n'y a pas de problème sur les différences entre les uns et les autres. Mais liées à hommes ou femmes, ça ne me parle pas.

  • Speaker #1

    Oui. Moi, je vais te partager un truc. Peut-être que tu me diras, oui, je n'avais pas pensé à ça comme ça. Mais en tout cas, les femmes que j'accompagne, j'accompagne aussi des hommes, comme tu le sais. Mais je ne communique pas forcément sur cette cible. Mais ce que j'ai pu observer entre les hommes et les femmes que j'ai accompagnées, c'est que les femmes, elles ont plus de mal avec la notion d'argent. Genre, tu sais, le marketing, elles sont toujours... Ouais, mais je ne veux pas faire des fausses promesses. Je veux être éthique. Je ne veux pas être marchande de tapis. Alors que les hommes que j'accompagnais, s'il fallait faire un truc, pas de problème.

  • Speaker #0

    C'est vrai que c'est plus souvent le cas chez les femmes. Mais les hommes aussi, en fait, c'est dans le rapport à l'argent. En fait, homme ou femme, il y a des challenges dans le rapport à l'argent. Ça peut prendre des formes différentes, comme par exemple le fait de ne pas vouloir faire de fausses promesses, de se vendre, etc. Mais j'ai aussi des exemples d'hommes où il y avait d'autres types de challenges dans le rapport à l'argent. Tu vois ?

  • Speaker #1

    Juste que ça se décline différemment.

  • Speaker #0

    Ça va se décliner différemment, mais je pense qu'il y a des obstacles des deux côtés. Et oui, je vois vraiment ça comme ça.

  • Speaker #1

    Oui, ça prend juste des formes différentes. Oui, oui. Je suis d'accord. Trop cool. Si quelqu'un te demandait comment trouver un équilibre sain et vivre la dolchivita, qu'est-ce que tu lui répondrais ? Je suis sûre qu'il y a des personnes qui te le demandent de manière très générale.

  • Speaker #0

    En fait, moi, je pars des... La base, c'est quoi la Dolce Vita pour toi, en fait ? C'est quoi pour toi ? Est-ce que c'est d'avoir... pouvoir voyager, avoir du temps avec tes enfants ? Est-ce que c'est, au quotidien, d'avoir deux heures de travail pour pouvoir faire telles activités ? Est-ce que c'est de pouvoir passer ton temps à lire de la philo ? C'est quoi la Dolce Vita pour toi ? Parce que c'est pas... Ma vision, c'est pas... Ouais, on se tourne les pouces et puis on essaie d'en faire le moins possible en mode fainéas, tu vois ? C'est ton business te nourrit et il nourrit ta vie. et nourrit ta vie de façon holistique sur d'autres aspects. Donc, c'est quoi une vie qui est remplie, une vie qui t'inspire ? C'est ça. En fait, pour moi, ça part de ça. Et je sais que quand on est entrepreneur, bien sûr qu'on a déjà fait des vision boards, on a déjà fait c'est quoi ma vision, ma grande vision et tout ça. Dans plein de cas, ça partait d'un espace de la réussite selon les standards. On a beau dire oui, on sort de la rat race des salariés, machin, franchement, beaucoup d'entrepreneurs reproduisent ça. dans l'entrepreneuriat. Et justement, quand on est déjà à son compte et qu'on ne fantasme plus le fait d'être à son compte, c'est là qu'on peut se reposer la question à nouveau. Surtout qu'il y a moins l'effet quand on est à ce stade-là, tu vois, qu'on a déjà un petit peu d'expérience business. On a déjà expérimenté les avantages d'être à son compte et donc, on n'a plus le côté effet papillon des premiers mois dans le business. Ouais, tout beau, tout nouveau, tout neuf. Donc, OK, c'est quoi foncièrement qui te nourrit ? Donc, moi, je pars de là. Et ensuite, c'est de dire non à tout ce qui ne nourrit pas ça. et aussi bien sur un niveau macro c'est-à-dire des stratégies un business model qui ne nourrit pas cette vie que tu aimes que sur un niveau micro de on te propose un call en plein après-midi quand t'es censé être en deep work ou en balade au bord de la mer c'est nous en fait ça se joue sur tous les plans je suis complètement d'accord c'est

  • Speaker #1

    intéressant ce que tu me dis parce que justement moi mon adage c'est comment faire moins mais mieux Et du coup, j'ai accompagné une femme qui n'avait pas envie de faire moins d'heures de travail. C'est-à-dire qu'elle travaillait 70 heures, mais elle n'avait pas envie de faire moins. En fait, elle m'a imposé son cadre. Donc, elle m'a dit, voilà, moi, je travaille 70 heures par semaine. Mon métier, c'est comme ça. C'est normal dans ma fonction. Par contre, moi, ce que je voudrais, c'est avoir plus de temps pour rencontrer un partenaire de vie et avoir plus de temps pour voyager, plus de temps pour mon sport. Et donc, c'était challenging pour moi de trouver comment l'accompagner avec cette contrainte. Mais j'ai réussi. Mais c'était pour dire que je n'ai pas imposé, moi, ma vie. Et aujourd'hui, j'ai trois heures de... Enfin, non, pas trois heures, trois séances de coaching, parce que parfois, ça déborde d'une heure. Trois séances de coaching par semaine, mais ce n'est pas parce que je valorise peu d'heures de coaching que je vais lui imposer ma vision. Donc, on a composé autour de ça et c'était hyper intéressant.

  • Speaker #0

    C'est quoi qu'on a ressorti, du coup, pour elle dans les grandes lignes ?

  • Speaker #1

    Alors, en fait, je lui ai permis de trouver une stratégie où elle avait moins de déplacements physiques à faire. qui pouvait lui faire économiser en énergie. Donc, en fait, à se retrouver la soirée où elle avait encore de l'énergie pour aller au sport ou aller à des dates. Et aussi à ne plus vibrer le manque d'où il faut absolument que je trouve un compagnon parce que j'ai dépassé 30 ans, etc. Et à trouver plus de paix et de se dire, en fait, il n'y a pas d'opportunités manquées, il y a juste des opportunités à se créer. Et donc, moins de déplacement. On a augmenté ses bénéfices nets parce que du coup, elle n'a plus été dans l'obligation de louer autant de... de cabinets différents, mais elle s'est refocalisée sur un à deux cabinets et du coup, des séances en ligne. Donc, faire péter un peu les blocages de ce qu'elle pensait qu'il ne serait pas OK de faire en ligne et de voir ce qui était OK pour qui, pour quelle cible de client, etc.

  • Speaker #0

    OK. C'est parlant. OK. Trop cool.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Trop bien. Est-ce que tu as envie de nous parler de ce qui se trame un peu pour toi parce qu'aujourd'hui, tu accompagnes en immersion individuelle et en immersion de groupe ? Moi, j'ai vu un petit seeding avec Pébé en disant que vous prépariez quelque chose. Est-ce que c'est secret ? Vous ne pouvez pas encore en parler ?

  • Speaker #0

    Là, au moment où on fait l'enregistrement, on est en plein dessus. Donc, effectivement, je ne peux pas partager forcément de détails. Mais dans l'idée, c'est quoi ? C'est qu'effectivement, c'est avec Pébé qu'on y réfléchit, parce que ça fait longtemps qu'on se connaît, qu'on se dit qu'on va faire quelque chose ensemble. À un moment, on avait déjà travaillé ensemble, etc. Et en fait, on se rend compte qu'on a plein de clients. qui sont et chez lui et chez moi, ou alors qui choisissent entre les deux, on se rend compte qu'on est super complémentaires sur ce qu'on apporte à nos clients. On avait fait, tu vois, aussi une immersion ensemble. Et en fait, c'était génial d'être à deux parce qu'on est vraiment... totalement complémentaires et on est en phase sur ce qu'on recommande en plus tu vois donc donc il ya plein de choses qui nous font dire c'est quand même un petit peu dommage de pas avoir quelque chose ensemble et aussi parce que les difficultés et les frustrations qui peut y avoir dans nos business respectifs seraient résolues par le fait d'avoir quelque chose en commun donc en fait là on s'est dit qu'on allait proposer quelque chose en gros je te fais le teasing très rapide mais moi ça fait un petit moment que j'ai envie de proposer un mastermind parce que moi je suis membre de ça depuis longtemps c'est un format que je connais bien Parce que là, aujourd'hui, je fais sur un format d'immersion one-shot, ce qui a plein d'avantages, mais qui a aussi des inconvénients. Et du coup, il y a des profils que j'ai envie d'accompagner sur du plus long terme et où j'ai envie aussi de faire connecter certaines personnes entre elles. Tu vois, je me dis, mais ce serait dingue de mettre ces gens-là entre eux. Et du coup, on a un projet de mastermind en commun. Là, au moment où on enregistre, on est en train de plancher dessus et on va commencer justement dans les huit jours qui viennent à en parler. On a identifié des personnes où on se dit, cette personne-là, ce serait super intéressant pour elles, pour nous, et qu'on en discute. Et du coup, on va prendre des contacts pour commencer, tu vois, à avoir des retours là-dessus, voir ce que les gens rechercheraient là-dedans, si ça ne leur parle pas. Donc, on est vraiment, pour l'instant, en expérimentation sur ça.

  • Speaker #1

    Trop bien. Et tu vois, par exemple, quelqu'un qui utiliserait le HD de manière enfermante dirait que comme vous êtes tous les deux projecteurs, ce n'est pas le nid pour vous d'aller contacter ces personnes que vous avez identifiées. Alors que pour moi, au contraire, c'est des personnes qui ont déjà été identifiées parce qu'elles vous ont reconnues en tant qu'experts de vos domaines. Et que, en fait, c'est juste une interaction comme une autre. Ça n'a rien à voir avec une prospection froide ou désalignée. Oui,

  • Speaker #0

    complètement. Donc, voilà le projet sur lequel on est aujourd'hui. Moi, en gros, j'ai deux angles de travail pour les prochains mois. C'est accompagner les profils plus avancés, c'est-à-dire qu'ils font au moins, tu vois, on a fixé le minimum à 50-60 000 euros de chiffre d'affaires. jusqu'à potentiellement beaucoup plus. J'ai une personne qui fait 500 000 et pour moi, elle a sa place dedans et je vais en discuter avec elle. Donc pour moi, c'est tout ce spectre-là où en fait, c'est des entrepreneurs qui vont rechercher ce que j'appelle de la croissance intelligente. C'est-à-dire qu'on n'est pas là pour courir après toujours plus, plus, plus, mais on veut de l'argent, on veut de la rentabilité parce qu'on veut un confort de vie, on veut un business qui rapporte de l'argent et l'argent et le temps aussi pour le côté Dolce Vita. Donc du coup, c'est des entrepreneurs qui partagent. cette même philosophie et qui ont déjà suffisamment de matière et fait leur preuve dans leur business pour se dire, OK, les fondamentaux, il y en a. Il y en a encore à travailler, mais ils y sont. Maintenant, on va pouvoir accélérer, mais intelligemment. Donc, du coup, ça, c'est la cible plus avancée. Et moi, j'ai toute une partie de mon audience qui est la cible plus débutante, qui va aujourd'hui pas vraiment se payer avec son business ou un tout petit peu, mais de façon insécure. Et du coup, ça, c'est des personnes que je veux aussi pouvoir accompagner, mais sur un format différent. Ça viendra après, ça. aujourd'hui pour l'instant ce que je leur propose c'est l'immersion groupe en fait tout simplement ça va être plutôt ces profils là donc voilà mais ça il n'y a pas encore d'offre d'accompagnement de long terme qui a été définie sur ça ok super et du coup on échangeait tout à l'heure et c'est une information que tu as déjà partagée sur

  • Speaker #1

    tes réseaux donc c'est pour ça que je me permets d'en parler là tu as eu ta dernière immersion du M67 est-ce que tu comptes être accompagnée après ça ou tu fais une pause complète ?

  • Speaker #0

    Non, là, je fais une pause parce que ça fait quatre ans que je suis moi-même en mastermind. Je ne suis pas dedans. Déjà, ça fait un an que je ne suis pas, je suis moins dedans. Je vais aux rencontres et tout et j'apprécie énormément, j'apprends des choses. C'est très bien. Mais je suis dans une phase de déjà, je ne sais pas si c'est isolement le mot, mais ce n'est pas négatif. C'est plus que j'ai envie d'être dans ma bulle. Tu vois, je suis vraiment dans cette phase-là. Et dans une phase où moi, je veux pouvoir développer ma propre approche. J'ai mes rencontres, j'ai mes immersions, le mastermind à venir. Et du coup, je trouve que ça fait beaucoup. Tu vois, en termes d'énergie, moi, j'ai besoin d'avoir... J'aime les temps en groupe, mais j'aime aussi les temps seul et j'ai besoin de cet équilibre-là. Et là, cette année, il y avait toutes les rencontres du mastermind dont j'étais cliente, plus mes propres rencontres. Ça faisait un petit peu beaucoup. Donc, c'est aussi pour ça que je veux me recentrer là-dessus. Et voilà. Donc, effectivement, pour l'instant, je ne vais pas être à nouveau accompagnée pour le moment. Et ça viendra quand l'envie s'en fera sentir plus tard, probablement.

  • Speaker #1

    Et même en individuel ?

  • Speaker #0

    Pour l'instant, non. J'y pense quand même, sur une approche, un type mastery, tu vois, éventuellement par un Julien ou quelqu'un d'autre qui a cette approche-là, pourquoi pas ? Mais ce n'est pas le focus. Ce n'est pas le focus.

  • Speaker #1

    Ok, super. Là, on arrive à la fin de notre interview. Est-ce qu'il y a une question que tu aurais voulu que je te pose et que je ne t'ai pas posée ?

  • Speaker #0

    Dis donc, qu'est-ce que ça pourrait être une question que j'aurais voulu que tu me poses ?

  • Speaker #1

    Ou un sujet que tu aurais souhaité aborder ? qui était alignée avec notre échange.

  • Speaker #0

    Je n'avais pas d'attente, en fait. Je me suis juste laissée porter. Maintenant... On était sur des sujets plus de philosophie, de réflexion, et pas forcément sur des choses concrètes et pragmatiques, de comment je m'y prends pour tout ça. Donc, je pense que c'est plus une discussion inspirationnelle, voir les choses différemment, voir que c'est possible aussi. Je pense que c'est ça, peut-être, une des choses sur lesquelles on pourrait finir et insister, entre guillemets. C'est possible, en fait. C'est possible d'avoir un business qui fait de l'argent, où il y a une équipe et il y a tout ce que tu veux, et qui... offre aussi un cadre de Dolce Vita. C'est aussi possible quand on a un business qui démarre. Ce nouveau business, il est nouveau en fait. Aujourd'hui, il a un an d'existence, un peu plus d'un an d'existence, mais encore, je suis vraiment à plein temps dessus depuis seulement quelques mois. Et pour autant, ça fait déjà ses chiffres. Ça me permet déjà d'avoir pris trois semaines off au mois de mai. Tu vois, concrètement, c'est quelque chose qui est possible, mais c'est possible quand on est vraiment focus sur ça et que c'est une priorité d'avoir cet équilibre. Sinon, tu peux vite te faire rattraper. Donc, je pense que oui, on aurait pu aller sur ce terrain-là, mais on ne peut pas tout faire.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. Merci beaucoup, Charlotte.

  • Speaker #0

    Merci à toi pour cette conversation. C'était très cool de pouvoir en parler avec toi.

  • Speaker #1

    Pareil. Et je vous mettrai les coordonnées de Charlotte. Tu préfères que les gens te contactent sur quel canal ?

  • Speaker #0

    Instagram. Pour l'instant, j'ai que ça en réalité.

  • Speaker #1

    Top, ça marche. Merci,

  • Speaker #0

    Charlotte. Merci, Julie.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cet épisode des Perles de Jade jusqu'à la fin. Les liens de celui-ci se trouvent dans les notes. N'oubliez pas de me rejoindre sur Instagram où mon pseudo c'est julie-ugs afin d'échanger et de me dire ce que vous en avez pensé. A bientôt pour un nouvel épisode !

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