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LES QUARTS D'HEURE POITEVINS

Retouche, Créativité et Éthique : Plongée dans l'Univers Coloré de Bobine à Poitiers!

Retouche, Créativité et Éthique : Plongée dans l'Univers Coloré de Bobine à Poitiers!

30min |27/06/2025
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Retouche, Créativité et Éthique : Plongée dans l'Univers Coloré de Bobine à Poitiers!

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30min |27/06/2025
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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la couture éthique et de l'artisanat local ? Dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, Solotiana Debion reçoit Quentin Devautour, co-gérant de Bobine, une entreprise de textile innovante basée à Poitiers. Bobine, qui a su se réinventer depuis ses débuts en tant qu'Espace Couture, ne se contente pas de proposer des services de retouche et de confection de vêtements ; elle incarne également une vision moderne de la mode avec sa marque pour enfants, La Petite Goule.



Quentin nous raconte son parcours inspirant, ses influences artistiques, et ce qui l'a poussé à s'engager dans le monde de la couture, notamment son amour pour le cirque contemporain qui lui a appris à jongler avec créativité et audace. Ce passionné de textile partage également les différents services offerts par Bobine, tels que la personnalisation textile sans minimum de commande et la fabrication à la demande. Une opportunité en or pour ceux qui souhaitent donner vie à leurs idées sans compromis !



Au fil de la conversation, nous abordons les défis que rencontre le secteur de la couture aujourd'hui. Comment naviguer dans un monde où l'importance de la réactivité et de la durabilité est de plus en plus cruciale ? Quentin met en lumière les tendances croissantes pour la retouche et la couture éthique, une réponse à la fast fashion qui interroge notre rapport à la consommation.



L'épisode ne se limite pas à la technique ; il met également en avant la dynamique unique de l'équipe de Bobine, dont les membres partagent une passion commune pour l'artisanat. Ensemble, ils travaillent sur des projets futurs qui promettent d'enrichir encore davantage l'offre locale. La créativité et l'innovation sont au cœur de leur démarche, et cela se ressent dans chaque pièce qu'ils confectionnent.



Alors, êtes-vous prêt à découvrir comment la couture peut devenir un acte engagé et joyeux ? Rejoignez-nous dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS pour une discussion pleine d'humour, de bienveillance et d'humanité, et laissez-vous inspirer par le parcours de Quentin et l'univers de Bobine. C'est le moment de célébrer l'artisanat local et de redonner ses lettres de noblesse à la couture !



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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce podcast pour ceux qui nous écoutent et vidéocast pour ceux qui nous regardent. Aujourd'hui du coup, mise en lumière sur Bobine, une entreprise poitrine implantée déjà depuis quelques années sur Poitiers, avenue de la libération. Bobine est spécialisée dans le textile, mais pas que. On va en parler un peu plus tard. J'ai l'immense plaisir d'accueillir Quentin aujourd'hui. Quentin, peux-tu te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Quentin Devautour, je suis co-gérant de Bobine depuis huit ans et couturier de formation.

  • Speaker #0

    Excellent. Merci, Quentin. Question simple, comment vas-tu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Un peu stressé ?

  • Speaker #1

    Ça va.

  • Speaker #0

    Ça va ? Excellent.

  • Speaker #1

    Le cadre des contrats me va bien.

  • Speaker #0

    En plus, on est à domicile, donc c'est quand même un peu plus sympa. Ok, très bien. Quentin, qu'est-ce qui t'a amené à faire ce métier ?

  • Speaker #1

    C'est un rêve quand j'étais petit, j'ai rêvé d'habiller les clowns. Je suis passionné du cirque contemporain, j'ai toujours aimé le côté clown, le côté un peu décalé des clowns dans le cirque contemporain. Je n'avais pas le charisme d'un comédien, donc je m'étais dit je vais quand même bosser pour les clowns en les habillant. Et donc je suis venu dans le vêtement comme ça.

  • Speaker #0

    C'est très honnête et en même temps surprenant de dire je n'ai pas le charisme pour être clown. Qu'est-ce qui t'a amené à cette conclusion ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas super drôle comme mec. Hyper drôle. La mimique de visage et tout ça, je ne me sentais pas.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et du coup, le monde de la couture, c'est un peu atypique pour le coup. En tout cas, en tout voyant, même si on sait personnellement que l'habit fait pas le moine, en tout voyant, on ne se dit pas que tu es couturier.

  • Speaker #1

    Ben ouais, le temps a fait les choses. Aujourd'hui, je ne pratique plus de couture au quotidien dans l'entreprise. Je ne suis plus là-dessus. Mais je me suis formé, en tout cas, dans la fabrication de vêtements. En cursus scolaire, on a appris à fabriquer des vêtements, comprendre comment le vêtement est fait. Dans l'aspect scolaire, plus destination industrielle, pour mettre en production des vêtements en usine, en industrie. Et puis après, par défaut, avec ce que le bassin local propose, je me suis rabattu sur l'artisanat, plus le côté fabrication à la demande, retouche aussi de vêtements.

  • Speaker #0

    Mais du coup... Avant d'être Bobine, ici, c'était une autre entité, c'est ça ? C'était Espace Couture, de mémoire. C'est ça,

  • Speaker #1

    Espace Couture et Nature.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu étais déjà ici, à Espace Couture, au départ ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas arrivé dès l'installation d'Espace Couture. Il y a dix ans, l'entreprise a 23 ans, 24 ans. Elle est installée en campagne à Beruge-Avent. C'est la rencontre de Véronique, la créatrice historique, et de Bruno, mon associé actuel. qui a formé Espaces Couture et qui a fait qu'Espaces Couture a aménagé ici il y a une dizaine d'années. À ce moment-là, j'étais encore dans mon parcours lié aux costumes de spectacle. Et puis, à un moment donné, Véronique, qui m'avait accueillie en stage pendant mes études il y a un peu plus longtemps, me rappelle en me disant, ça c'était il y a dix ans, « Quentin, on a déménagé, on est à Poitiers maintenant, on a développé l'entreprise, on a besoin d'aide. Est-ce que tu es dispo ? » Ça s'est passé comme ça.

  • Speaker #0

    Du coup, toi, tu as sauté sur l'occasion. Oui. Ok, d'accord. Et aujourd'hui, du coup, tu es co-gérant de l'entreprise Bobine. Oui. Depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #1

    Ça doit faire environ 6 ans, 6 ou 7 ans que j'ai racheté une première partie de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Histoire que les auditeurs comprennent bien, donc Espace Couture, avant, il existait déjà. Bobine est revenu. Donc, il y a quand même un changement d'identité visuelle, en tout cas, et de nom même. Qu'est-ce qui t'a fait choisir ce nom Bobine ? Même si c'est d'une évidence en tout cas, mais il fallait le trouver déjà.

  • Speaker #1

    Bobine, ce n'est pas de nous, ce n'est pas d'un membre de l'équipe, la trouvaille. En tout cas, on a décidé de changer, de s'approprier un peu plus l'image de l'entreprise quand j'ai racheté la dernière partie de l'entreprise, ça c'était il y a deux ans. Et à ce moment-là, on s'est dit, il faut qu'on s'approprie un peu. qu'on adapte aussi le nom de l'entreprise avec ce que fait maintenant l'entreprise. Et Bobine, ça vient du compagnon de notre collègue, Valentin, qui savait qu'on était en recherche, qui est assez créatif, et donc il a eu cette idée-là. Ça n'a pas fait l'unanimité, il a fait du temps pour s'adapter, mais rapidement, on s'est dit Bobine. Bobine,

  • Speaker #0

    en tout cas, c'est stylé. Et du coup, vous avez quand même une identité sur l'aspect logo de Bobine, un peu particulière. Qu'est-ce qui vous a amené ce choix-là ?

  • Speaker #1

    On voulait un truc impactant, autant au niveau du nom, de la prononciation du nom, Bobine. Et on voulait aussi qu'on voyait... voyant le logo, on se dise le logo il est là. Sans faire un truc très massif, très béton, mais on voulait un truc assez présent quand même.

  • Speaker #0

    Et du coup, qu'est-ce que propose Bobine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bobine propose trois grands services aujourd'hui. On a la retouche de vêtements, qui est plus destinée à une clientèle de particuliers. On va retoucher des vêtements neufs, des vêtements d'occasion. Ça va être adapté, des longueurs, des largeurs, réparer des secours, changer des fermetures éclairs, des choses comme ça. On va faire un petit peu de confection basique, fabriquer des articles type pantalon élastiqué, veste assez simple, robe droite, des choses comme ça. On peut reproduire des vêtements existants quand les clients ont des vêtements qu'ils apprécient beaucoup ou le vêtement est vraiment bon. On peut reproduire. Après, on a toute notre marque La Petite Goule, donc une marque d'articles pour bébés-enfants. On a créé cette marque il y a environ trois ans. Et là, l'idée, c'était de regrouper nos deux grands savoir-faire entre la fabrication textile et la personnalisation en borderie. Et donc, on a décidé de s'implanter en plus de ça localement en appelant la marque La Petite Goule, qui est un clin d'œil à la légende locale de la Grande Goule. Et là, on va proposer des produits communs pour les jeunes parents, pour les naissants. Donc, ça va être des petits bavoirs, différentes tailles de bavoirs, des sacs à dos, des panières de rangement.

  • Speaker #0

    Et ça, évidemment, c'est personnalisable.

  • Speaker #1

    Et ces produits-là sont personnalisables. Ils sont disponibles sur notre site internet qui est un site marchand. Donc, on peut expédier partout en France. On a un showroom à l'atelier ici où on peut retrouver la gamme entière de produits. Les produits sont personnalisés.

  • Speaker #0

    Le showroom, rappelle-moi l'adresse s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Le showroom, on est au 8 avenue de la Libération. C'est juste en face du parc de Blossac, au croisement du stade de la Madeleine.

  • Speaker #0

    À l'entrée du centre-ville. Et du coup, l'idée de lancer cette marque pour bébés, ça vous est venu comment ?

  • Speaker #1

    On a toujours été un peu frustrés par les services qu'on proposait qui étaient des services purs. C'est-à-dire que la retouche... On fait du service sur des vêtements qu'on nous apporte. La broderie, on fait ce service de personnalisation, mais on n'avait pas le côté fabrication. On a longtemps essayé de proposer la fabrication de prêt-à-porter, le sur-mesure. C'est compliqué. Les mœurs ne sont pas là encore. Je pense que les Français ont du mal à mettre le prix dans des vêtements fabriqués ici qui ne portent pas une marque du renom. On a longtemps hésité. On avait cette volonté de s'ancrer vraiment localement. On est venu à la petite goule comme ça, en se disant qu'il y a une légende qui existe. qui est connu des locaux, des bois de vin. Donc, on va s'en inspirer. Donc, on a commencé par décliner, en fait, cette légende. Puis, la petite goule, on trouvait le pied de nez un peu sympa.

  • Speaker #0

    Oui, assez sympa, oui.

  • Speaker #1

    La petite pour les petits. Donc, c'est venu assez naturellement. OK. Puis, il y a un attrait aussi, il faut dire, pour l'enfant, en fait, dans l'équipe.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Et donc, du coup, on a la petite goule. On a aussi l'aspect pro, malgré tout, qui a une partie importante dans votre activité. Peux-tu nous en dire un peu plus ? C'est-à-dire que n'importe quelle entreprise peut venir faire un textile chez vous, personnalisé. Oui. à différentes quantités. Est-ce qu'il y a une commande minimum pré-requis pour venir chez Bobine ?

  • Speaker #1

    Non, on a dans notre troisième activité qui est la personnalisation textile, on a toujours eu à cœur de proposer la personnalisation sans aucun minimum de commandes. Donc on peut broder demain un t-shirt pour offrir, comme on est capable d'en faire, 500, 1000, 2000, 3000. C'était vraiment une volonté et ça restera de travailler aussi à l'unité. En toute petite série. Donc oui, n'importe quelle entreprise, n'importe quel artisan qui travaille seul, n'importe quelle association, même particulier, peut venir faire broder un vêtement.

  • Speaker #0

    Ok. Je fais le parallèle tout à l'heure. Du coup, en arrivant ce matin, on est mardi. Donc le lundi, vous êtes fermé au grand public. Mais en tout cas, vous restez ouvert pour les pros. Et le mardi, du coup, c'est là où les gens viennent. Et je me suis rendu compte ce matin qu'il y avait pas mal de personnes qui venaient, notamment pour des retouches. Donc c'est quand même quelque chose qui fait partie maintenant de l'identité. et qui marche vraiment très bien.

  • Speaker #1

    La retouche, on a l'activité croissante depuis dix ans. Chaque année, on a des nouveaux clients, des nouvelles demandes, un volume de retouches qui augmente d'année en année. Là, ça s'explique. Je pense que ça s'est expliqué avec les quelques conjonctures, on peut dire, les difficultés économiques parce que le vêtement coûte cher, le vêtement neuf coûte cher et donc le faire réparer, c'est une bonne option financière en tout cas. Et puis aussi...

  • Speaker #0

    C'est tendance maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, la seconde main est très tendance. On a beaucoup de personnes qui s'habillent sur Vinted, qui achètent des vêtements moins chers, ou en friperie, ou ils m'habillent, des choses comme ça. Et mine de rien que ça coûte moins cher d'acheter un vêtement de seconde main de le faire retouquer plutôt que d'acheter un vêtement du... La grande distribution.

  • Speaker #0

    C'est une éthique un peu plus écolo. Carrément. C'est de bonne aiguille en tout cas. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une bête.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu as une anecdote à nous raconter sur une retouche le plus atypique que vous avez eue au magasin ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a celle que je peux raconter et celle que je ne peux pas raconter.

  • Speaker #0

    On va prendre celle que tu peux raconter alors.

  • Speaker #1

    Non, on a... Un matin, très tôt, bien avant l'heure de l'ouverture, on a été contacté par la régie générale de l'aréna de Poitiers, qui avait la combi-shirt de Zao de Sagazan, qui fallait retoucher. C'était une retouche assez basique finalement, mais on a pris la retouche qui nous a été déposée sur écoute 10 heures le matin. Elle a été livrée pour midi. L'artiste avait son vêtement pour l'après-midi, faire les répètes et tout ça.

  • Speaker #0

    Excellent. Il y a aussi un point qui est très important à souligner, c'est que vous avez... vous êtes combien d'ailleurs dans l'entreprise aujourd'hui, dans l'équipe ?

  • Speaker #1

    Et bien là on est 5 dans l'entreprise Ok,

  • Speaker #0

    ayant travaillé déjà ensemble vous êtes quand même très très très réactif sur vos délais, donc ça c'est quand même pas négligeable, c'est un point qui est hyper important. Évidemment vous êtes pro, inutile de le dire, c'est une évidence, mais c'est quand même un confort qui n'est pas des moindres. Et c'est vrai qu'aujourd'hui on a tendance à, dans une vie où tout est rapide, tout est extrêmement rapide même, le fait de répondre à ces critères-là, même pour les particuliers ou les pros, c'est quand même un atout pas des moindres. Est-ce que c'est vraiment quelque chose que vous voulez encore axer un peu plus sur cette rapidité et cette exécution ? Ou au contraire, réduire un petit peu la cadence ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on voudrait bien être encore plus réactif. On le fait en broderie, dans les prestations de personnalisation, c'est plus simple d'être encore plus réactif. Dans le sens où une marchandise qui ne nous est pas livrée en temps et en heure, on peut la trouver en local, on a des partenaires. On arrive toujours à se fournir plus rapidement et on arrive souvent à broder aussi rapidement. En retouche, c'est un peu plus complexe. On a des surprises sur les retouches qu'on va rentrer. Mais ce qui est sûr, c'est que le client, le particulier, est très demandeur de réactivité.

  • Speaker #0

    C'est logique.

  • Speaker #1

    C'est logique, oui. On a tendance à dire que ce n'est pas parce que madame ou monsieur n'aura pas son pantalon, le jean tout juste acheté en fin de semaine, que la terre s'arrêtera à tourner. Mais c'est le besoin.

  • Speaker #0

    On est dans ce monde-là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On comprend ce besoin de réactivité. On essaie d'y répondre autant que possible. Ce n'est pas toujours possible. C'est un combat. Très bien.

  • Speaker #0

    Du coup, sur la partie broderie, volontairement, je vais dans ce sujet-là parce que qu'est-ce qui vous différencie aujourd'hui le fait de dire, moi, j'ai le choix et je préfère venir chez Bobine ? Qu'est-ce qui pourrait éventuellement vous différencier par rapport à des confrères sur ce sujet-là ?

  • Speaker #1

    Je dirais, il y a l'expertise, le côté technicien. C'est-à-dire que chez Bobine, on est tous couturiers de formation. Je disais que je l'étais, c'est le cas. toute l'équipe est vraiment couturée de formation. Ça n'a jamais été un prérequis dans le recrutement, mais ça s'est fait comme ça. Donc, on a tous une analyse assez poussée d'un vêtement. Excellent. Je pense que ça fait un premier point par rapport aux confrères concurrents. Après, on a la volonté, comme je disais tout à l'heure, de travailler aussi à l'unité. C'est-à-dire qu'on a un certain nombre de sociétés, en local ou pas d'ailleurs, qui refusent de travailler à l'unité ou en petite quantité parce que c'est vrai que c'est contraignant. ça oblige à mettre des process en place, ça peut être énergivore, ça peut demander du temps, et donc on aurait envie de se concentrer sur les grosses quantités. Donc ça c'est aussi important, mais ça rejoint en fait le service qu'on veut proposer dans la réactivité en retouche, aussi cette possibilité de faire personnaliser pour n'importe qui, donc ça c'est un point qui nous différencie pas mal. Et puis, après je veux dire, la qualité c'est un peu facile. mais mine de rien c'est important on a du matériel qui est vraiment neuf un parc de machines industrielles en broderie qui est neuf qui est entretenu très régulièrement et ce parc là justement est très développé aujourd'hui on a 12 têtes donc on est capable de broder comme je disais avec facilité 2-3 000 articles dans des délais qui sont vraiment entendables ça c'est aussi ce qu'on a voulu développer en broderie quand tu dis 12 têtes c'est quoi ? histoire que les gens s'approprient un peu l'image du coup alors 12 têtes c'est à dire qu'on est capable de broder douze vêtements en même temps. On a au total 4 machines. En réalité, on a 2 machines monotêtes sur lesquelles on va broder les vêtements 1 par 1. On a une machine 4 têtes sur laquelle on va broder les vêtements 4 par 4. Et une machine 6 têtes où on va broder les vêtements 6 par 6.

  • Speaker #0

    Donc du coup, ça démultiplie la cadence. Oui, exactement. Ok, très bien. Et du coup, sur ces spécificités-là, j'essaie volontairement de rentrer dans la question un peu plus poussée peut-être. Est-ce qu'il y a des spécificités ou des contraintes techniques sur la broderie ?

  • Speaker #1

    Il y en a quelques-unes, oui. Alors il y a au niveau des visuels qu'on va broder. Par exemple, en broderie, c'est très compliqué de broder des dégradés de couleurs qu'on pourrait faire en impression facilement, en transfert, des choses comme ça. En broderie, il faut imaginer que c'est un peu comme si on devait colorier avec une mine assez épaisse des détails ou des nuances de couleurs. C'est pareil, la différence c'est que nous, ce ne sont pas des crayons, c'est des aiguilles et du fil. Mais donc quand on a des dégradés, on fait des séparations nettes de couleurs. Donc le client est prévenu, on fait tout le temps des propositions visuelles, on propose des BAT, on propose aussi des adaptations graphiques quand les logos qu'on a sont trop complexes à faire. Mais ça, c'est une contrainte technique liée à la couleur. On a aussi les contraintes liées à la matière, c'est-à-dire qu'en broderie, on traverse vraiment le tissu, on intervient dans le tissu. Et donc les tissus très légers, très élastiques, très stretch, comme les t-shirts, les t-shirts de bain, tout ce qui est d'Icra, gamme de bain, tout ça, c'est assez compliqué à travailler. et après on a Mine de rien, la contrainte économique, c'est-à-dire que la broderie, on va vendre du temps finalement. Une broderie d'un petit logo peut être assez rapide, naturellement, elle ne va pas coûter trop cher. Une broderie plus longue comme celle-ci, un gros logo bobine ou autre, là, elle va demander plus de temps de broderie, donc elle va coûter plus cher. C'est logique. Oui, c'est mathématique.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, on a abordé l'aspect... Broderie, maintenant tu as la partie transfert,

  • Speaker #1

    comment tu appelles ça déjà ? Nous on l'appelle impression, mais finalement chacun ses termes. Nous on appelle ça impression, c'est assez large, ça comprend le flocage vulgairement, ce qu'on voit souvent sur les gamins, les maillots, les numéros qui sont floqués, donc ça c'est du flocage. On propose la partie transfert sérigraphie. Un rendu qui est un peu plus qualitatif, un peu plus sympa.

  • Speaker #0

    Fin, ce qui est logique.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, un peu plus... Comme ce que tu as sur ton pull, typiquement. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est une beauté.

  • Speaker #1

    Et après, on va proposer la sérigraphie. Donc là, qui est un process qui permet de faire des quantités plus importantes, à des coûts vraiment intéressants. La contrainte, c'est qu'on est plus limité dans les couleurs, ou en tout cas, les couleurs vont avoir un impact fort.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ok, intéressant à savoir. Et du coup, aujourd'hui, selon toi, la tendance, là, on s'écarte un petit peu du sujet, mais... en tout cas de l'aspect de l'entreprise, mais selon toi, la tendance est partie plus sur le côté broderie, ou la partie sérigraphie, ou la partie impression ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qu'il y a, c'est que ça répond à des besoins différents. On a une clientèle qui est, je dirais, 90% composée de professionnels, d'entreprises. Donc, ça, des entreprises du bâtiment, du tertiaire, des équipes commerciales. Enfin, on a une clientèle qui est vraiment très large. On a aussi une clientèle plus jeune, créateur de marques, porteur de projets, associatif. La clientèle est vraiment large et donc souvent on va plutôt choisir telle ou telle méthode de personnalisation pour des contraintes de temps. Par exemple, quand il y a un timing à respecter, de coups, comme je le disais, la magie peut coûter plus cher que la sérigraphie. De matière aussi, je disais qu'on a des difficultés à broder des t-shirts, donc on a tendance à les passer plutôt en impression, en broderie. Donc je ne sais pas s'il y a réellement une tendance. On constate que la broderie est très demandée, ça c'est sûr. que ce soit tout type de clients en fait après souvent c'est plutôt les contraintes liées au dossier, à la demande qui vont déterminer en aborderie ou en impression.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et du coup, l'aborderie la plus complexe que vous avez réalisée jusque-là, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    On a brodé une photo d'un paysage sur un fauteuil Voltaire, un fauteuil très classique qui avait été tapissé. On avait le dossier complet du fauteuil qui était abrodé. Je n'ai plus les chiffres exacts, mais on devait être à 600 ou 700 000 points. Donc ça représente... Ça va représenter peut-être 12 heures de broderie à peu près. Environ 12-13 heures de broderie sans arrêt. Je n'ai pas les données non plus, mais quelques kilomètres de fil aussi.

  • Speaker #0

    C'est assez atypique comme commande.

  • Speaker #1

    C'était un passionné.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça donnait quoi ? C'était sympa.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus les images malheureusement, c'était dans mes débuts.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute Quentin, on a déjà abordé pas mal de choses sur ton métier. La projection d'ici 2-3 ans, c'est quoi pour Bobine en termes de sous et jantins ?

  • Speaker #1

    Projet de développement ou autre, ça va être, alors dans les souhaits en tout cas, ça va être agrandir notre espace de travail. Donc ça peut impliquer un déménagement, changer de lieu. Ça, c'est un vrai sujet actuel. Développer notre offre en personnalisation. Aujourd'hui, on est équipé d'un parc assez intéressant, en broderie, qui nous donne une capacité intéressante. demain on aimerait internaliser des solutions d'impression développer ces trois fois là proposer une méthode d'impression qui n'existe pas à Poitiers encore par exemple ça ça fait partie des projets on a commencé à le faire d'ailleurs un peu sur les réseaux les gens nous connaissent, les particuliers nous connaissent pour la retouche, les pros nous connaissent pour la broderie mais on a assez peu l'occasion de montrer ce qu'on sait faire en confection de vêtements donc on a lancé un petit projet qui s'appelle co-création sur les réseaux sociaux il y en a déjà eu deux et l'idée c'était de montrer aux gens qu'on est capable de s'apporter. fabriquer un vêtement comme le ferait une maison de haute couture. On a appelé ça co-création parce qu'on travaille avec notre communauté. On leur demande de choisir des thèmes ou des directives. La dernière piste qu'on a faite, le thème était imposé par un défilé qui était organisé. Le thème était monochrome avec un brin de folie. On a imposé à notre communauté que le vêtement serait fabriqué sous ce thème-là, monochrome avec un brin de folie. Par contre, on leur a demandé de choisir si on allait plutôt fabriquer une robe, plutôt une combinaison, plutôt un pantalon. Un short, on leur a fait choisir une particularité. Donc, on avait proposé asymétrique. Je ne me souviens plus. On avait proposé très volumineux. Enfin, quelques directives comme ça. Et le but du jeu pour nous, derrière, c'est de composer avec ça pour fabriquer un vêtement. Toujours, comme je le disais, dans le même process qu'une maison de couture.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce vêtement, après, a pour but de le commercialiser. Ou c'est vraiment parce que c'est un projet. C'est considéré comme un projet. Et c'est la réalisation de cette couture qui vous anime un petit peu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Là, la volonté, c'était plus de s'amuser nous. Vraiment, sur l'aspect créatif, de dire on est couturier, on sait faire de la retouche, mais on sait créer quelque chose. C'était plus ça, la volonté première. La deuxième, c'est de le montrer aux gens. À Poitiers, il y a des gens qui...

  • Speaker #0

    Ça fait partie aussi de montrer votre savoir-faire.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Pour nous, c'est un biais de communication. On peut faire nos preuves comme ça. Et puis, il y a un public à Poitiers. Il y a des gens qui aiment la mode et tout. Donc, ça intéresse des gens. Et puis, l'aspect commercial, pas du tout. On a eu l'idée, à un moment donné, de le vendre et puis de reverser les prix de la vente à une offre caritative. Et on ne s'est pas vraiment décidé. Donc, pour l'instant, les co-créations sont stockées ici.

  • Speaker #0

    OK,

  • Speaker #1

    d'accord. On s'est dit qu'on arriverait peut-être à accumuler une dizaine de pièces et organiser un événement spécial.

  • Speaker #0

    Excellent.

  • Speaker #1

    Un définié bobine, en fait, où là, les ventes seraient faites et l'argent peut être reversé.

  • Speaker #0

    Et du coup, les gens peuvent vous suivre sur le réseau pour participer à cette co-création ? Donc c'est sur le réseau de Bobine ?

  • Speaker #1

    Oui, sur le réseau Bobine Poitiers, qui est le nom Instagram et Facebook de Bobine. Il y a notre communication quotidienne. Et ponctuellement, c'est peut-être une fois par trimestre, quelque chose comme ça. Il y en aura un dans l'été d'ailleurs, en juillet. Abonnez-vous. Il y aura en juillet une communication.

  • Speaker #0

    Excellent, excellent. Parce que je parle de ça pour les gens qui nous écoutent en podcast, pour qu'ils puissent aller, même si en videocast, on mettra les liens et ainsi de suite. Donc voilà, ce sera plus simple. Mais il y a quand même le public podcast qui nous écoute. Donc, c'est important de rebondir un peu sur ça. OK, très bien. Écoute, on avance un peu dans le videocast. Quels sont les projets aujourd'hui qui te bottent le plus dans la création ? On parlait tout à l'heure du projet co-création. Est-ce qu'il y a autre chose que tu souhaites développer pour Bobine en tout cas sur ça ?

  • Speaker #1

    Encore une fois l'aspect création mais il y a la broderie du coup c'est-à-dire qu'on a un savoir-faire qu'on a appris un savoir-faire métier pour créer des vêtements on l'a un peu moins dans le service de personnalisation textile dans le sens où on a les adaptations graphiques qu'on fait pour nos clients sont uniquement des adaptations et on ne fait pas de propositions on n'est pas capable de créer des logos par exemple donc ça c'est un projet aussi 2025-2026 de

  • Speaker #0

    d'avoir un graphiste à demeure et d'aller un peu plus loin dans notre démarche de personnalisation donc de belles perspectives en tout cas il y a des projets ouais alors on va aller sur ton côté un peu personnel du coup parce que je vois que t'es tatoué. Donc, tu aimes bien ça, visiblement.

  • Speaker #1

    J'aime bien le tatouage,

  • Speaker #0

    oui. Est-ce que tu peux nous parler un peu de tes tatous, s'il te plaît ? Si ça ne te dérange pas, évidemment.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas rentrer trop dans le détail.

  • Speaker #0

    C'est personnel.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une solution de personnalisation corporelle, du coup, pour faire le parallèle avec la broderie. Effectivement, j'aime beaucoup le tatouage. Ils ont été faits à l'heure où... Ça a combien de temps ? J'avais 18 ans pour mon premier tatouage. Ok.

  • Speaker #0

    Et depuis, t'as enchaîné ?

  • Speaker #1

    Et depuis, j'ai été plutôt constant.

  • Speaker #0

    Donc à La Rochelle, tu disais ?

  • Speaker #1

    À La Rochelle, oui. Par un gars qui s'appelle Nico Buchmann. Un chouette type. Et donc, oui, oui, c'était... Là encore, il y a d'autres projets. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce que j'allais te poser comme question. Projet en cours. Oui,

  • Speaker #1

    il y a d'autres projets, mais j'avoue que j'ai du mal. J'ai souffert pour les faire. C'est un choix que j'ai fait. Et là, j'ai moins envie de retourner vers cette souffrance-là, même si je connais l'issue. Mais... Euh... Je ne vais peut-être pas rentrer dans le détail.

  • Speaker #0

    Je comprends tout à fait. Ok, mais écoute, est-ce que tu peux nous parler un peu de ton équipe ici à Bobine ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je disais tout à l'heure, on est cinq. Donc j'ai déjà parlé de moi. Dans ce que je fais à l'entreprise, du coup, je suis sur la partie, aujourd'hui plutôt gestion commerciale, gestion générale de l'entreprise et puis gestion de la production en broderie industrielle. Après, dans l'équipe, on a Bruno qui est mon associé. Bruno, lui, il est sur la partie retouche de vêtements. Donc, au quotidien, il va accueillir les particuliers, faire les essayages, faire les travaux de couture sur les vêtements en retouche. Bruno est aussi couturier de formation. Il a 55 ans aujourd'hui, 54 ans aujourd'hui. Il a des formations qui n'existent plus aujourd'hui, mais qui sont très précieuses en fait. Donc, aujourd'hui, les jeunes sont formés à aller plutôt vers l'industrie. Bruno, à l'époque, a pu être formé à aller vers l'artisanat. Donc, il a apparemment l'expertise. et puis l'expérience aussi quand on fait le métier donc ça c'est pour Bruno on a Valentine qui est à l'origine de la création de La Petite Goule qui a eu justement cette idée de détourner la légende qui a trouvé le nom La Petite Goule qui a créé le logo, qui a sourcé les matières qui a trouvé les produits Valentine elle est aussi couturière de formation Elle s'est formée jusqu'à la licence et elle a des expériences assez différentes. Elle a travaillé en région parisienne dans des maisons de couture de robes de mariée. Donc vraiment sur un travail très manuel, tout ce qui est point main et sur des produits vraiment très haut de gamme. Elle a aussi l'expérience d'usine, donc elle a appris à travailler vite, précisément, rapidement, optimiser le temps, les mouvements. et elle a un côté très pédagogue donc elle s'occupe du planning des stagiaires, chez nous, chez Bobine on reçoit beaucoup de stagiaires qui sont en formation en bac pro, en BTS ou autre et donc c'est Valentine aussi qui s'occupe de ça et il y a un dernier volet que je n'ai pas abordé sur l'activité qui est de la production industrielle donc on va fabriquer pour des clients spécifiques qui sont déjà dans l'industrie textile des produits textiles donc ça peut être des accessoires, des petites pochettes des sacs Je vois des bonnets, ça pourrait être des tote bags. On a une clientèle assez particulière qui nous demande de fabriquer des produits en quantité. Encore une fois, ça pourrait être une seule pièce, 5 pièces, 10 pièces. Et puis ça peut être 400, 500, 1000. Il n'y a pas de limite. Donc Valentine va s'occuper de ça. Elle va faire tout le suivi de la vente du dossier, le chiffrage jusqu'à la mise en production. Ça c'est Valentine. Ensuite on a Inès et Colline, qui sont toutes les deux en broderie. opératrices en broderie industrielle, on pourrait dire. Leur travail, c'est la conduite des machines en broderie. Donc, elles vont recevoir le textile. On va faire le relais, c'est là que j'interviens dans la gestion de la production. On va faire le relais des dossiers de production avec les BAT, les produits qu'on a personnalisés, les quantités, les infos qu'on peut avoir. Et leur travail, c'est que le textile arrive en broderie et qu'il puisse repartir dans les délais qui nous sont demandés et qu'on respecte le cahier des charges qui est défini.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà.

  • Speaker #1

    et elles sont toutes les deux également couturières de formation on a Coline qui a une expérience qui est plutôt une expérience de modéliste donc tout ce qui va être faire des patrons typiquement en usine on a des bureaux d'études le rôle du bureau d'études c'est de permettre à l'usine de pouvoir fabriquer et donc ça implique de faire des patrons qui fonctionnent, des vêtements qui s'assemblent d'optimiser aussi du temps de montage des choses comme ça donc Coline a plutôt cette expérience et puis Inès ce... Alors Inès, on l'a embauchée suite à des stages qu'elle a fait pendant ses études en BTS. Et elle était aussi formée pour être productrice, alors plutôt piqueuse en fait en usine. Ça rejoint un peu l'expérience de Valentine que Valentine a eue dans le milieu professionnel. Inès, dans le milieu scolaire, elle a appris comment travailler en usine, comment fabriquer correctement, fabriquer rapidement, optimiser ses mouvements.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà. ce qui m'amène à la question du coup si il y a des auditeurs ou des autrices qui nous écoutent y a-t-il des prérequis pour faire ce métier de couturier vu que toute l'équipe a une formation couturière je disais tout à l'heure et j'insiste là-dessus,

  • Speaker #1

    chez nous c'était pas un prérequis c'est à dire que vraiment les recrutements qu'on a fait que ce soit pour les postes de couture ou les postes de broderie on a pas vraiment demander à avoir des couturiers ou couturières. Après, pour les postes en couture, naturellement, on demande au moins des expériences. On ne demande pas un CV long comme le bras, avec des cursus à n'en pas finir, mais on a toujours aimé, quand on faisait les recrutements, avoir des personnes qui savaient déjà de quoi elles parlaient. Et donc, Valentine avait plusieurs années d'expérience, Colline, pareil. Inès sortait d'études, mais elle avait fait des stages solides. Elle a travaillé. Elle avait quand même cette expérience-là. C'est plutôt ça qu'on va chercher. C'est déjà du recul dans le milieu.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Écoute, Quentin, on arrive à peu près au stade de la vidéocast vers la fin. Est-ce que tu as volontairement un message à faire passer pour les auditeurs qui puissent nous écouter ou les auditrices sur Bobine et l'univers Bobine ?

  • Speaker #1

    J'ai pas réfléchi à la question, j'en aurai plusieurs sans doute. Le message, c'est que... Il y a un message important pour tout le monde, c'est que chez Bobine, on s'y sent bien. L'équipe, je pense.

  • Speaker #0

    Ça se voit.

  • Speaker #1

    J'espère. Alors là, pour le coup, on n'y travaille pas, mais c'est en fait... C'est l'ADN. Chez Bobine, on travaille, on travaille beaucoup, on aime ce qu'on fait, et donc c'est important pour nous de se sentir bien. Je pense que c'est l'expérience que nos clients ont aussi. En tout cas, c'est les retours qu'on a quand on en a. Donc ça, c'est important. vrai message, je venais chez Bobine même pour parler, découvrir le métier on se rend compte ça c'est un message important et puis là je m'adresse plutôt aux personnes qui auraient envie de faire de la couture de vivre de la couture, c'est allez-y parce qu'en fait il y a un travail de dingue c'est un métier passionnant,

  • Speaker #0

    c'est un métier passion je pense c'est un message important on voit que tout le monde est passionné par le métier et ça se ressent en tout cas, moi en tant que client et en tant que là en l'occurrence pour l'interview ça se ressent et voilà en tout cas merci de nous avoir accueillis ici dans vos ateliers et bureaux le showroom est évidemment là aussi et puis il ne me reste plus qu'à conclure le podcast et le videocast une fois de plus Merci Quentin et à toute l'équipe d'avoir joué le jeu et d'être là aujourd'hui sur ce podcast et le podcast. Et puis, j'aimerais te dire bon courage pour la suite, pour les projets, parce qu'il y a quand même quelques-uns. Et surtout, n'hésitez pas à suivre Mobin sur les différentes plateformes et les réseaux, sur leur site. Et si vous voulez découvrir le métier, je pense que Quentin l'a dit tout à l'heure, la porte est ouverte. Avec plaisir. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Introduction et présentation de Bobine

    00:00

  • Parcours de Quentin et son amour pour la couture

    00:51

  • L'évolution d'Espace Couture à Bobine

    02:18

  • Services offerts par Bobine

    04:50

  • La Petite Goule et la personnalisation

    06:16

  • Réactivité et anecdotes de retouche

    07:22

  • Présentation de l'équipe de Bobine

    09:59

  • Projections et projets futurs de Bobine

    18:02

  • Conclusion et message final

    28:21

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la couture éthique et de l'artisanat local ? Dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, Solotiana Debion reçoit Quentin Devautour, co-gérant de Bobine, une entreprise de textile innovante basée à Poitiers. Bobine, qui a su se réinventer depuis ses débuts en tant qu'Espace Couture, ne se contente pas de proposer des services de retouche et de confection de vêtements ; elle incarne également une vision moderne de la mode avec sa marque pour enfants, La Petite Goule.



Quentin nous raconte son parcours inspirant, ses influences artistiques, et ce qui l'a poussé à s'engager dans le monde de la couture, notamment son amour pour le cirque contemporain qui lui a appris à jongler avec créativité et audace. Ce passionné de textile partage également les différents services offerts par Bobine, tels que la personnalisation textile sans minimum de commande et la fabrication à la demande. Une opportunité en or pour ceux qui souhaitent donner vie à leurs idées sans compromis !



Au fil de la conversation, nous abordons les défis que rencontre le secteur de la couture aujourd'hui. Comment naviguer dans un monde où l'importance de la réactivité et de la durabilité est de plus en plus cruciale ? Quentin met en lumière les tendances croissantes pour la retouche et la couture éthique, une réponse à la fast fashion qui interroge notre rapport à la consommation.



L'épisode ne se limite pas à la technique ; il met également en avant la dynamique unique de l'équipe de Bobine, dont les membres partagent une passion commune pour l'artisanat. Ensemble, ils travaillent sur des projets futurs qui promettent d'enrichir encore davantage l'offre locale. La créativité et l'innovation sont au cœur de leur démarche, et cela se ressent dans chaque pièce qu'ils confectionnent.



Alors, êtes-vous prêt à découvrir comment la couture peut devenir un acte engagé et joyeux ? Rejoignez-nous dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS pour une discussion pleine d'humour, de bienveillance et d'humanité, et laissez-vous inspirer par le parcours de Quentin et l'univers de Bobine. C'est le moment de célébrer l'artisanat local et de redonner ses lettres de noblesse à la couture !



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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce podcast pour ceux qui nous écoutent et vidéocast pour ceux qui nous regardent. Aujourd'hui du coup, mise en lumière sur Bobine, une entreprise poitrine implantée déjà depuis quelques années sur Poitiers, avenue de la libération. Bobine est spécialisée dans le textile, mais pas que. On va en parler un peu plus tard. J'ai l'immense plaisir d'accueillir Quentin aujourd'hui. Quentin, peux-tu te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Quentin Devautour, je suis co-gérant de Bobine depuis huit ans et couturier de formation.

  • Speaker #0

    Excellent. Merci, Quentin. Question simple, comment vas-tu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Un peu stressé ?

  • Speaker #1

    Ça va.

  • Speaker #0

    Ça va ? Excellent.

  • Speaker #1

    Le cadre des contrats me va bien.

  • Speaker #0

    En plus, on est à domicile, donc c'est quand même un peu plus sympa. Ok, très bien. Quentin, qu'est-ce qui t'a amené à faire ce métier ?

  • Speaker #1

    C'est un rêve quand j'étais petit, j'ai rêvé d'habiller les clowns. Je suis passionné du cirque contemporain, j'ai toujours aimé le côté clown, le côté un peu décalé des clowns dans le cirque contemporain. Je n'avais pas le charisme d'un comédien, donc je m'étais dit je vais quand même bosser pour les clowns en les habillant. Et donc je suis venu dans le vêtement comme ça.

  • Speaker #0

    C'est très honnête et en même temps surprenant de dire je n'ai pas le charisme pour être clown. Qu'est-ce qui t'a amené à cette conclusion ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas super drôle comme mec. Hyper drôle. La mimique de visage et tout ça, je ne me sentais pas.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et du coup, le monde de la couture, c'est un peu atypique pour le coup. En tout cas, en tout voyant, même si on sait personnellement que l'habit fait pas le moine, en tout voyant, on ne se dit pas que tu es couturier.

  • Speaker #1

    Ben ouais, le temps a fait les choses. Aujourd'hui, je ne pratique plus de couture au quotidien dans l'entreprise. Je ne suis plus là-dessus. Mais je me suis formé, en tout cas, dans la fabrication de vêtements. En cursus scolaire, on a appris à fabriquer des vêtements, comprendre comment le vêtement est fait. Dans l'aspect scolaire, plus destination industrielle, pour mettre en production des vêtements en usine, en industrie. Et puis après, par défaut, avec ce que le bassin local propose, je me suis rabattu sur l'artisanat, plus le côté fabrication à la demande, retouche aussi de vêtements.

  • Speaker #0

    Mais du coup... Avant d'être Bobine, ici, c'était une autre entité, c'est ça ? C'était Espace Couture, de mémoire. C'est ça,

  • Speaker #1

    Espace Couture et Nature.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu étais déjà ici, à Espace Couture, au départ ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas arrivé dès l'installation d'Espace Couture. Il y a dix ans, l'entreprise a 23 ans, 24 ans. Elle est installée en campagne à Beruge-Avent. C'est la rencontre de Véronique, la créatrice historique, et de Bruno, mon associé actuel. qui a formé Espaces Couture et qui a fait qu'Espaces Couture a aménagé ici il y a une dizaine d'années. À ce moment-là, j'étais encore dans mon parcours lié aux costumes de spectacle. Et puis, à un moment donné, Véronique, qui m'avait accueillie en stage pendant mes études il y a un peu plus longtemps, me rappelle en me disant, ça c'était il y a dix ans, « Quentin, on a déménagé, on est à Poitiers maintenant, on a développé l'entreprise, on a besoin d'aide. Est-ce que tu es dispo ? » Ça s'est passé comme ça.

  • Speaker #0

    Du coup, toi, tu as sauté sur l'occasion. Oui. Ok, d'accord. Et aujourd'hui, du coup, tu es co-gérant de l'entreprise Bobine. Oui. Depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #1

    Ça doit faire environ 6 ans, 6 ou 7 ans que j'ai racheté une première partie de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Histoire que les auditeurs comprennent bien, donc Espace Couture, avant, il existait déjà. Bobine est revenu. Donc, il y a quand même un changement d'identité visuelle, en tout cas, et de nom même. Qu'est-ce qui t'a fait choisir ce nom Bobine ? Même si c'est d'une évidence en tout cas, mais il fallait le trouver déjà.

  • Speaker #1

    Bobine, ce n'est pas de nous, ce n'est pas d'un membre de l'équipe, la trouvaille. En tout cas, on a décidé de changer, de s'approprier un peu plus l'image de l'entreprise quand j'ai racheté la dernière partie de l'entreprise, ça c'était il y a deux ans. Et à ce moment-là, on s'est dit, il faut qu'on s'approprie un peu. qu'on adapte aussi le nom de l'entreprise avec ce que fait maintenant l'entreprise. Et Bobine, ça vient du compagnon de notre collègue, Valentin, qui savait qu'on était en recherche, qui est assez créatif, et donc il a eu cette idée-là. Ça n'a pas fait l'unanimité, il a fait du temps pour s'adapter, mais rapidement, on s'est dit Bobine. Bobine,

  • Speaker #0

    en tout cas, c'est stylé. Et du coup, vous avez quand même une identité sur l'aspect logo de Bobine, un peu particulière. Qu'est-ce qui vous a amené ce choix-là ?

  • Speaker #1

    On voulait un truc impactant, autant au niveau du nom, de la prononciation du nom, Bobine. Et on voulait aussi qu'on voyait... voyant le logo, on se dise le logo il est là. Sans faire un truc très massif, très béton, mais on voulait un truc assez présent quand même.

  • Speaker #0

    Et du coup, qu'est-ce que propose Bobine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bobine propose trois grands services aujourd'hui. On a la retouche de vêtements, qui est plus destinée à une clientèle de particuliers. On va retoucher des vêtements neufs, des vêtements d'occasion. Ça va être adapté, des longueurs, des largeurs, réparer des secours, changer des fermetures éclairs, des choses comme ça. On va faire un petit peu de confection basique, fabriquer des articles type pantalon élastiqué, veste assez simple, robe droite, des choses comme ça. On peut reproduire des vêtements existants quand les clients ont des vêtements qu'ils apprécient beaucoup ou le vêtement est vraiment bon. On peut reproduire. Après, on a toute notre marque La Petite Goule, donc une marque d'articles pour bébés-enfants. On a créé cette marque il y a environ trois ans. Et là, l'idée, c'était de regrouper nos deux grands savoir-faire entre la fabrication textile et la personnalisation en borderie. Et donc, on a décidé de s'implanter en plus de ça localement en appelant la marque La Petite Goule, qui est un clin d'œil à la légende locale de la Grande Goule. Et là, on va proposer des produits communs pour les jeunes parents, pour les naissants. Donc, ça va être des petits bavoirs, différentes tailles de bavoirs, des sacs à dos, des panières de rangement.

  • Speaker #0

    Et ça, évidemment, c'est personnalisable.

  • Speaker #1

    Et ces produits-là sont personnalisables. Ils sont disponibles sur notre site internet qui est un site marchand. Donc, on peut expédier partout en France. On a un showroom à l'atelier ici où on peut retrouver la gamme entière de produits. Les produits sont personnalisés.

  • Speaker #0

    Le showroom, rappelle-moi l'adresse s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Le showroom, on est au 8 avenue de la Libération. C'est juste en face du parc de Blossac, au croisement du stade de la Madeleine.

  • Speaker #0

    À l'entrée du centre-ville. Et du coup, l'idée de lancer cette marque pour bébés, ça vous est venu comment ?

  • Speaker #1

    On a toujours été un peu frustrés par les services qu'on proposait qui étaient des services purs. C'est-à-dire que la retouche... On fait du service sur des vêtements qu'on nous apporte. La broderie, on fait ce service de personnalisation, mais on n'avait pas le côté fabrication. On a longtemps essayé de proposer la fabrication de prêt-à-porter, le sur-mesure. C'est compliqué. Les mœurs ne sont pas là encore. Je pense que les Français ont du mal à mettre le prix dans des vêtements fabriqués ici qui ne portent pas une marque du renom. On a longtemps hésité. On avait cette volonté de s'ancrer vraiment localement. On est venu à la petite goule comme ça, en se disant qu'il y a une légende qui existe. qui est connu des locaux, des bois de vin. Donc, on va s'en inspirer. Donc, on a commencé par décliner, en fait, cette légende. Puis, la petite goule, on trouvait le pied de nez un peu sympa.

  • Speaker #0

    Oui, assez sympa, oui.

  • Speaker #1

    La petite pour les petits. Donc, c'est venu assez naturellement. OK. Puis, il y a un attrait aussi, il faut dire, pour l'enfant, en fait, dans l'équipe.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Et donc, du coup, on a la petite goule. On a aussi l'aspect pro, malgré tout, qui a une partie importante dans votre activité. Peux-tu nous en dire un peu plus ? C'est-à-dire que n'importe quelle entreprise peut venir faire un textile chez vous, personnalisé. Oui. à différentes quantités. Est-ce qu'il y a une commande minimum pré-requis pour venir chez Bobine ?

  • Speaker #1

    Non, on a dans notre troisième activité qui est la personnalisation textile, on a toujours eu à cœur de proposer la personnalisation sans aucun minimum de commandes. Donc on peut broder demain un t-shirt pour offrir, comme on est capable d'en faire, 500, 1000, 2000, 3000. C'était vraiment une volonté et ça restera de travailler aussi à l'unité. En toute petite série. Donc oui, n'importe quelle entreprise, n'importe quel artisan qui travaille seul, n'importe quelle association, même particulier, peut venir faire broder un vêtement.

  • Speaker #0

    Ok. Je fais le parallèle tout à l'heure. Du coup, en arrivant ce matin, on est mardi. Donc le lundi, vous êtes fermé au grand public. Mais en tout cas, vous restez ouvert pour les pros. Et le mardi, du coup, c'est là où les gens viennent. Et je me suis rendu compte ce matin qu'il y avait pas mal de personnes qui venaient, notamment pour des retouches. Donc c'est quand même quelque chose qui fait partie maintenant de l'identité. et qui marche vraiment très bien.

  • Speaker #1

    La retouche, on a l'activité croissante depuis dix ans. Chaque année, on a des nouveaux clients, des nouvelles demandes, un volume de retouches qui augmente d'année en année. Là, ça s'explique. Je pense que ça s'est expliqué avec les quelques conjonctures, on peut dire, les difficultés économiques parce que le vêtement coûte cher, le vêtement neuf coûte cher et donc le faire réparer, c'est une bonne option financière en tout cas. Et puis aussi...

  • Speaker #0

    C'est tendance maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, la seconde main est très tendance. On a beaucoup de personnes qui s'habillent sur Vinted, qui achètent des vêtements moins chers, ou en friperie, ou ils m'habillent, des choses comme ça. Et mine de rien que ça coûte moins cher d'acheter un vêtement de seconde main de le faire retouquer plutôt que d'acheter un vêtement du... La grande distribution.

  • Speaker #0

    C'est une éthique un peu plus écolo. Carrément. C'est de bonne aiguille en tout cas. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une bête.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu as une anecdote à nous raconter sur une retouche le plus atypique que vous avez eue au magasin ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a celle que je peux raconter et celle que je ne peux pas raconter.

  • Speaker #0

    On va prendre celle que tu peux raconter alors.

  • Speaker #1

    Non, on a... Un matin, très tôt, bien avant l'heure de l'ouverture, on a été contacté par la régie générale de l'aréna de Poitiers, qui avait la combi-shirt de Zao de Sagazan, qui fallait retoucher. C'était une retouche assez basique finalement, mais on a pris la retouche qui nous a été déposée sur écoute 10 heures le matin. Elle a été livrée pour midi. L'artiste avait son vêtement pour l'après-midi, faire les répètes et tout ça.

  • Speaker #0

    Excellent. Il y a aussi un point qui est très important à souligner, c'est que vous avez... vous êtes combien d'ailleurs dans l'entreprise aujourd'hui, dans l'équipe ?

  • Speaker #1

    Et bien là on est 5 dans l'entreprise Ok,

  • Speaker #0

    ayant travaillé déjà ensemble vous êtes quand même très très très réactif sur vos délais, donc ça c'est quand même pas négligeable, c'est un point qui est hyper important. Évidemment vous êtes pro, inutile de le dire, c'est une évidence, mais c'est quand même un confort qui n'est pas des moindres. Et c'est vrai qu'aujourd'hui on a tendance à, dans une vie où tout est rapide, tout est extrêmement rapide même, le fait de répondre à ces critères-là, même pour les particuliers ou les pros, c'est quand même un atout pas des moindres. Est-ce que c'est vraiment quelque chose que vous voulez encore axer un peu plus sur cette rapidité et cette exécution ? Ou au contraire, réduire un petit peu la cadence ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on voudrait bien être encore plus réactif. On le fait en broderie, dans les prestations de personnalisation, c'est plus simple d'être encore plus réactif. Dans le sens où une marchandise qui ne nous est pas livrée en temps et en heure, on peut la trouver en local, on a des partenaires. On arrive toujours à se fournir plus rapidement et on arrive souvent à broder aussi rapidement. En retouche, c'est un peu plus complexe. On a des surprises sur les retouches qu'on va rentrer. Mais ce qui est sûr, c'est que le client, le particulier, est très demandeur de réactivité.

  • Speaker #0

    C'est logique.

  • Speaker #1

    C'est logique, oui. On a tendance à dire que ce n'est pas parce que madame ou monsieur n'aura pas son pantalon, le jean tout juste acheté en fin de semaine, que la terre s'arrêtera à tourner. Mais c'est le besoin.

  • Speaker #0

    On est dans ce monde-là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On comprend ce besoin de réactivité. On essaie d'y répondre autant que possible. Ce n'est pas toujours possible. C'est un combat. Très bien.

  • Speaker #0

    Du coup, sur la partie broderie, volontairement, je vais dans ce sujet-là parce que qu'est-ce qui vous différencie aujourd'hui le fait de dire, moi, j'ai le choix et je préfère venir chez Bobine ? Qu'est-ce qui pourrait éventuellement vous différencier par rapport à des confrères sur ce sujet-là ?

  • Speaker #1

    Je dirais, il y a l'expertise, le côté technicien. C'est-à-dire que chez Bobine, on est tous couturiers de formation. Je disais que je l'étais, c'est le cas. toute l'équipe est vraiment couturée de formation. Ça n'a jamais été un prérequis dans le recrutement, mais ça s'est fait comme ça. Donc, on a tous une analyse assez poussée d'un vêtement. Excellent. Je pense que ça fait un premier point par rapport aux confrères concurrents. Après, on a la volonté, comme je disais tout à l'heure, de travailler aussi à l'unité. C'est-à-dire qu'on a un certain nombre de sociétés, en local ou pas d'ailleurs, qui refusent de travailler à l'unité ou en petite quantité parce que c'est vrai que c'est contraignant. ça oblige à mettre des process en place, ça peut être énergivore, ça peut demander du temps, et donc on aurait envie de se concentrer sur les grosses quantités. Donc ça c'est aussi important, mais ça rejoint en fait le service qu'on veut proposer dans la réactivité en retouche, aussi cette possibilité de faire personnaliser pour n'importe qui, donc ça c'est un point qui nous différencie pas mal. Et puis, après je veux dire, la qualité c'est un peu facile. mais mine de rien c'est important on a du matériel qui est vraiment neuf un parc de machines industrielles en broderie qui est neuf qui est entretenu très régulièrement et ce parc là justement est très développé aujourd'hui on a 12 têtes donc on est capable de broder comme je disais avec facilité 2-3 000 articles dans des délais qui sont vraiment entendables ça c'est aussi ce qu'on a voulu développer en broderie quand tu dis 12 têtes c'est quoi ? histoire que les gens s'approprient un peu l'image du coup alors 12 têtes c'est à dire qu'on est capable de broder douze vêtements en même temps. On a au total 4 machines. En réalité, on a 2 machines monotêtes sur lesquelles on va broder les vêtements 1 par 1. On a une machine 4 têtes sur laquelle on va broder les vêtements 4 par 4. Et une machine 6 têtes où on va broder les vêtements 6 par 6.

  • Speaker #0

    Donc du coup, ça démultiplie la cadence. Oui, exactement. Ok, très bien. Et du coup, sur ces spécificités-là, j'essaie volontairement de rentrer dans la question un peu plus poussée peut-être. Est-ce qu'il y a des spécificités ou des contraintes techniques sur la broderie ?

  • Speaker #1

    Il y en a quelques-unes, oui. Alors il y a au niveau des visuels qu'on va broder. Par exemple, en broderie, c'est très compliqué de broder des dégradés de couleurs qu'on pourrait faire en impression facilement, en transfert, des choses comme ça. En broderie, il faut imaginer que c'est un peu comme si on devait colorier avec une mine assez épaisse des détails ou des nuances de couleurs. C'est pareil, la différence c'est que nous, ce ne sont pas des crayons, c'est des aiguilles et du fil. Mais donc quand on a des dégradés, on fait des séparations nettes de couleurs. Donc le client est prévenu, on fait tout le temps des propositions visuelles, on propose des BAT, on propose aussi des adaptations graphiques quand les logos qu'on a sont trop complexes à faire. Mais ça, c'est une contrainte technique liée à la couleur. On a aussi les contraintes liées à la matière, c'est-à-dire qu'en broderie, on traverse vraiment le tissu, on intervient dans le tissu. Et donc les tissus très légers, très élastiques, très stretch, comme les t-shirts, les t-shirts de bain, tout ce qui est d'Icra, gamme de bain, tout ça, c'est assez compliqué à travailler. et après on a Mine de rien, la contrainte économique, c'est-à-dire que la broderie, on va vendre du temps finalement. Une broderie d'un petit logo peut être assez rapide, naturellement, elle ne va pas coûter trop cher. Une broderie plus longue comme celle-ci, un gros logo bobine ou autre, là, elle va demander plus de temps de broderie, donc elle va coûter plus cher. C'est logique. Oui, c'est mathématique.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, on a abordé l'aspect... Broderie, maintenant tu as la partie transfert,

  • Speaker #1

    comment tu appelles ça déjà ? Nous on l'appelle impression, mais finalement chacun ses termes. Nous on appelle ça impression, c'est assez large, ça comprend le flocage vulgairement, ce qu'on voit souvent sur les gamins, les maillots, les numéros qui sont floqués, donc ça c'est du flocage. On propose la partie transfert sérigraphie. Un rendu qui est un peu plus qualitatif, un peu plus sympa.

  • Speaker #0

    Fin, ce qui est logique.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, un peu plus... Comme ce que tu as sur ton pull, typiquement. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est une beauté.

  • Speaker #1

    Et après, on va proposer la sérigraphie. Donc là, qui est un process qui permet de faire des quantités plus importantes, à des coûts vraiment intéressants. La contrainte, c'est qu'on est plus limité dans les couleurs, ou en tout cas, les couleurs vont avoir un impact fort.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ok, intéressant à savoir. Et du coup, aujourd'hui, selon toi, la tendance, là, on s'écarte un petit peu du sujet, mais... en tout cas de l'aspect de l'entreprise, mais selon toi, la tendance est partie plus sur le côté broderie, ou la partie sérigraphie, ou la partie impression ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qu'il y a, c'est que ça répond à des besoins différents. On a une clientèle qui est, je dirais, 90% composée de professionnels, d'entreprises. Donc, ça, des entreprises du bâtiment, du tertiaire, des équipes commerciales. Enfin, on a une clientèle qui est vraiment très large. On a aussi une clientèle plus jeune, créateur de marques, porteur de projets, associatif. La clientèle est vraiment large et donc souvent on va plutôt choisir telle ou telle méthode de personnalisation pour des contraintes de temps. Par exemple, quand il y a un timing à respecter, de coups, comme je le disais, la magie peut coûter plus cher que la sérigraphie. De matière aussi, je disais qu'on a des difficultés à broder des t-shirts, donc on a tendance à les passer plutôt en impression, en broderie. Donc je ne sais pas s'il y a réellement une tendance. On constate que la broderie est très demandée, ça c'est sûr. que ce soit tout type de clients en fait après souvent c'est plutôt les contraintes liées au dossier, à la demande qui vont déterminer en aborderie ou en impression.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et du coup, l'aborderie la plus complexe que vous avez réalisée jusque-là, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    On a brodé une photo d'un paysage sur un fauteuil Voltaire, un fauteuil très classique qui avait été tapissé. On avait le dossier complet du fauteuil qui était abrodé. Je n'ai plus les chiffres exacts, mais on devait être à 600 ou 700 000 points. Donc ça représente... Ça va représenter peut-être 12 heures de broderie à peu près. Environ 12-13 heures de broderie sans arrêt. Je n'ai pas les données non plus, mais quelques kilomètres de fil aussi.

  • Speaker #0

    C'est assez atypique comme commande.

  • Speaker #1

    C'était un passionné.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça donnait quoi ? C'était sympa.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus les images malheureusement, c'était dans mes débuts.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute Quentin, on a déjà abordé pas mal de choses sur ton métier. La projection d'ici 2-3 ans, c'est quoi pour Bobine en termes de sous et jantins ?

  • Speaker #1

    Projet de développement ou autre, ça va être, alors dans les souhaits en tout cas, ça va être agrandir notre espace de travail. Donc ça peut impliquer un déménagement, changer de lieu. Ça, c'est un vrai sujet actuel. Développer notre offre en personnalisation. Aujourd'hui, on est équipé d'un parc assez intéressant, en broderie, qui nous donne une capacité intéressante. demain on aimerait internaliser des solutions d'impression développer ces trois fois là proposer une méthode d'impression qui n'existe pas à Poitiers encore par exemple ça ça fait partie des projets on a commencé à le faire d'ailleurs un peu sur les réseaux les gens nous connaissent, les particuliers nous connaissent pour la retouche, les pros nous connaissent pour la broderie mais on a assez peu l'occasion de montrer ce qu'on sait faire en confection de vêtements donc on a lancé un petit projet qui s'appelle co-création sur les réseaux sociaux il y en a déjà eu deux et l'idée c'était de montrer aux gens qu'on est capable de s'apporter. fabriquer un vêtement comme le ferait une maison de haute couture. On a appelé ça co-création parce qu'on travaille avec notre communauté. On leur demande de choisir des thèmes ou des directives. La dernière piste qu'on a faite, le thème était imposé par un défilé qui était organisé. Le thème était monochrome avec un brin de folie. On a imposé à notre communauté que le vêtement serait fabriqué sous ce thème-là, monochrome avec un brin de folie. Par contre, on leur a demandé de choisir si on allait plutôt fabriquer une robe, plutôt une combinaison, plutôt un pantalon. Un short, on leur a fait choisir une particularité. Donc, on avait proposé asymétrique. Je ne me souviens plus. On avait proposé très volumineux. Enfin, quelques directives comme ça. Et le but du jeu pour nous, derrière, c'est de composer avec ça pour fabriquer un vêtement. Toujours, comme je le disais, dans le même process qu'une maison de couture.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce vêtement, après, a pour but de le commercialiser. Ou c'est vraiment parce que c'est un projet. C'est considéré comme un projet. Et c'est la réalisation de cette couture qui vous anime un petit peu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Là, la volonté, c'était plus de s'amuser nous. Vraiment, sur l'aspect créatif, de dire on est couturier, on sait faire de la retouche, mais on sait créer quelque chose. C'était plus ça, la volonté première. La deuxième, c'est de le montrer aux gens. À Poitiers, il y a des gens qui...

  • Speaker #0

    Ça fait partie aussi de montrer votre savoir-faire.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Pour nous, c'est un biais de communication. On peut faire nos preuves comme ça. Et puis, il y a un public à Poitiers. Il y a des gens qui aiment la mode et tout. Donc, ça intéresse des gens. Et puis, l'aspect commercial, pas du tout. On a eu l'idée, à un moment donné, de le vendre et puis de reverser les prix de la vente à une offre caritative. Et on ne s'est pas vraiment décidé. Donc, pour l'instant, les co-créations sont stockées ici.

  • Speaker #0

    OK,

  • Speaker #1

    d'accord. On s'est dit qu'on arriverait peut-être à accumuler une dizaine de pièces et organiser un événement spécial.

  • Speaker #0

    Excellent.

  • Speaker #1

    Un définié bobine, en fait, où là, les ventes seraient faites et l'argent peut être reversé.

  • Speaker #0

    Et du coup, les gens peuvent vous suivre sur le réseau pour participer à cette co-création ? Donc c'est sur le réseau de Bobine ?

  • Speaker #1

    Oui, sur le réseau Bobine Poitiers, qui est le nom Instagram et Facebook de Bobine. Il y a notre communication quotidienne. Et ponctuellement, c'est peut-être une fois par trimestre, quelque chose comme ça. Il y en aura un dans l'été d'ailleurs, en juillet. Abonnez-vous. Il y aura en juillet une communication.

  • Speaker #0

    Excellent, excellent. Parce que je parle de ça pour les gens qui nous écoutent en podcast, pour qu'ils puissent aller, même si en videocast, on mettra les liens et ainsi de suite. Donc voilà, ce sera plus simple. Mais il y a quand même le public podcast qui nous écoute. Donc, c'est important de rebondir un peu sur ça. OK, très bien. Écoute, on avance un peu dans le videocast. Quels sont les projets aujourd'hui qui te bottent le plus dans la création ? On parlait tout à l'heure du projet co-création. Est-ce qu'il y a autre chose que tu souhaites développer pour Bobine en tout cas sur ça ?

  • Speaker #1

    Encore une fois l'aspect création mais il y a la broderie du coup c'est-à-dire qu'on a un savoir-faire qu'on a appris un savoir-faire métier pour créer des vêtements on l'a un peu moins dans le service de personnalisation textile dans le sens où on a les adaptations graphiques qu'on fait pour nos clients sont uniquement des adaptations et on ne fait pas de propositions on n'est pas capable de créer des logos par exemple donc ça c'est un projet aussi 2025-2026 de

  • Speaker #0

    d'avoir un graphiste à demeure et d'aller un peu plus loin dans notre démarche de personnalisation donc de belles perspectives en tout cas il y a des projets ouais alors on va aller sur ton côté un peu personnel du coup parce que je vois que t'es tatoué. Donc, tu aimes bien ça, visiblement.

  • Speaker #1

    J'aime bien le tatouage,

  • Speaker #0

    oui. Est-ce que tu peux nous parler un peu de tes tatous, s'il te plaît ? Si ça ne te dérange pas, évidemment.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas rentrer trop dans le détail.

  • Speaker #0

    C'est personnel.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une solution de personnalisation corporelle, du coup, pour faire le parallèle avec la broderie. Effectivement, j'aime beaucoup le tatouage. Ils ont été faits à l'heure où... Ça a combien de temps ? J'avais 18 ans pour mon premier tatouage. Ok.

  • Speaker #0

    Et depuis, t'as enchaîné ?

  • Speaker #1

    Et depuis, j'ai été plutôt constant.

  • Speaker #0

    Donc à La Rochelle, tu disais ?

  • Speaker #1

    À La Rochelle, oui. Par un gars qui s'appelle Nico Buchmann. Un chouette type. Et donc, oui, oui, c'était... Là encore, il y a d'autres projets. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce que j'allais te poser comme question. Projet en cours. Oui,

  • Speaker #1

    il y a d'autres projets, mais j'avoue que j'ai du mal. J'ai souffert pour les faire. C'est un choix que j'ai fait. Et là, j'ai moins envie de retourner vers cette souffrance-là, même si je connais l'issue. Mais... Euh... Je ne vais peut-être pas rentrer dans le détail.

  • Speaker #0

    Je comprends tout à fait. Ok, mais écoute, est-ce que tu peux nous parler un peu de ton équipe ici à Bobine ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je disais tout à l'heure, on est cinq. Donc j'ai déjà parlé de moi. Dans ce que je fais à l'entreprise, du coup, je suis sur la partie, aujourd'hui plutôt gestion commerciale, gestion générale de l'entreprise et puis gestion de la production en broderie industrielle. Après, dans l'équipe, on a Bruno qui est mon associé. Bruno, lui, il est sur la partie retouche de vêtements. Donc, au quotidien, il va accueillir les particuliers, faire les essayages, faire les travaux de couture sur les vêtements en retouche. Bruno est aussi couturier de formation. Il a 55 ans aujourd'hui, 54 ans aujourd'hui. Il a des formations qui n'existent plus aujourd'hui, mais qui sont très précieuses en fait. Donc, aujourd'hui, les jeunes sont formés à aller plutôt vers l'industrie. Bruno, à l'époque, a pu être formé à aller vers l'artisanat. Donc, il a apparemment l'expertise. et puis l'expérience aussi quand on fait le métier donc ça c'est pour Bruno on a Valentine qui est à l'origine de la création de La Petite Goule qui a eu justement cette idée de détourner la légende qui a trouvé le nom La Petite Goule qui a créé le logo, qui a sourcé les matières qui a trouvé les produits Valentine elle est aussi couturière de formation Elle s'est formée jusqu'à la licence et elle a des expériences assez différentes. Elle a travaillé en région parisienne dans des maisons de couture de robes de mariée. Donc vraiment sur un travail très manuel, tout ce qui est point main et sur des produits vraiment très haut de gamme. Elle a aussi l'expérience d'usine, donc elle a appris à travailler vite, précisément, rapidement, optimiser le temps, les mouvements. et elle a un côté très pédagogue donc elle s'occupe du planning des stagiaires, chez nous, chez Bobine on reçoit beaucoup de stagiaires qui sont en formation en bac pro, en BTS ou autre et donc c'est Valentine aussi qui s'occupe de ça et il y a un dernier volet que je n'ai pas abordé sur l'activité qui est de la production industrielle donc on va fabriquer pour des clients spécifiques qui sont déjà dans l'industrie textile des produits textiles donc ça peut être des accessoires, des petites pochettes des sacs Je vois des bonnets, ça pourrait être des tote bags. On a une clientèle assez particulière qui nous demande de fabriquer des produits en quantité. Encore une fois, ça pourrait être une seule pièce, 5 pièces, 10 pièces. Et puis ça peut être 400, 500, 1000. Il n'y a pas de limite. Donc Valentine va s'occuper de ça. Elle va faire tout le suivi de la vente du dossier, le chiffrage jusqu'à la mise en production. Ça c'est Valentine. Ensuite on a Inès et Colline, qui sont toutes les deux en broderie. opératrices en broderie industrielle, on pourrait dire. Leur travail, c'est la conduite des machines en broderie. Donc, elles vont recevoir le textile. On va faire le relais, c'est là que j'interviens dans la gestion de la production. On va faire le relais des dossiers de production avec les BAT, les produits qu'on a personnalisés, les quantités, les infos qu'on peut avoir. Et leur travail, c'est que le textile arrive en broderie et qu'il puisse repartir dans les délais qui nous sont demandés et qu'on respecte le cahier des charges qui est défini.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà.

  • Speaker #1

    et elles sont toutes les deux également couturières de formation on a Coline qui a une expérience qui est plutôt une expérience de modéliste donc tout ce qui va être faire des patrons typiquement en usine on a des bureaux d'études le rôle du bureau d'études c'est de permettre à l'usine de pouvoir fabriquer et donc ça implique de faire des patrons qui fonctionnent, des vêtements qui s'assemblent d'optimiser aussi du temps de montage des choses comme ça donc Coline a plutôt cette expérience et puis Inès ce... Alors Inès, on l'a embauchée suite à des stages qu'elle a fait pendant ses études en BTS. Et elle était aussi formée pour être productrice, alors plutôt piqueuse en fait en usine. Ça rejoint un peu l'expérience de Valentine que Valentine a eue dans le milieu professionnel. Inès, dans le milieu scolaire, elle a appris comment travailler en usine, comment fabriquer correctement, fabriquer rapidement, optimiser ses mouvements.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà. ce qui m'amène à la question du coup si il y a des auditeurs ou des autrices qui nous écoutent y a-t-il des prérequis pour faire ce métier de couturier vu que toute l'équipe a une formation couturière je disais tout à l'heure et j'insiste là-dessus,

  • Speaker #1

    chez nous c'était pas un prérequis c'est à dire que vraiment les recrutements qu'on a fait que ce soit pour les postes de couture ou les postes de broderie on a pas vraiment demander à avoir des couturiers ou couturières. Après, pour les postes en couture, naturellement, on demande au moins des expériences. On ne demande pas un CV long comme le bras, avec des cursus à n'en pas finir, mais on a toujours aimé, quand on faisait les recrutements, avoir des personnes qui savaient déjà de quoi elles parlaient. Et donc, Valentine avait plusieurs années d'expérience, Colline, pareil. Inès sortait d'études, mais elle avait fait des stages solides. Elle a travaillé. Elle avait quand même cette expérience-là. C'est plutôt ça qu'on va chercher. C'est déjà du recul dans le milieu.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Écoute, Quentin, on arrive à peu près au stade de la vidéocast vers la fin. Est-ce que tu as volontairement un message à faire passer pour les auditeurs qui puissent nous écouter ou les auditrices sur Bobine et l'univers Bobine ?

  • Speaker #1

    J'ai pas réfléchi à la question, j'en aurai plusieurs sans doute. Le message, c'est que... Il y a un message important pour tout le monde, c'est que chez Bobine, on s'y sent bien. L'équipe, je pense.

  • Speaker #0

    Ça se voit.

  • Speaker #1

    J'espère. Alors là, pour le coup, on n'y travaille pas, mais c'est en fait... C'est l'ADN. Chez Bobine, on travaille, on travaille beaucoup, on aime ce qu'on fait, et donc c'est important pour nous de se sentir bien. Je pense que c'est l'expérience que nos clients ont aussi. En tout cas, c'est les retours qu'on a quand on en a. Donc ça, c'est important. vrai message, je venais chez Bobine même pour parler, découvrir le métier on se rend compte ça c'est un message important et puis là je m'adresse plutôt aux personnes qui auraient envie de faire de la couture de vivre de la couture, c'est allez-y parce qu'en fait il y a un travail de dingue c'est un métier passionnant,

  • Speaker #0

    c'est un métier passion je pense c'est un message important on voit que tout le monde est passionné par le métier et ça se ressent en tout cas, moi en tant que client et en tant que là en l'occurrence pour l'interview ça se ressent et voilà en tout cas merci de nous avoir accueillis ici dans vos ateliers et bureaux le showroom est évidemment là aussi et puis il ne me reste plus qu'à conclure le podcast et le videocast une fois de plus Merci Quentin et à toute l'équipe d'avoir joué le jeu et d'être là aujourd'hui sur ce podcast et le podcast. Et puis, j'aimerais te dire bon courage pour la suite, pour les projets, parce qu'il y a quand même quelques-uns. Et surtout, n'hésitez pas à suivre Mobin sur les différentes plateformes et les réseaux, sur leur site. Et si vous voulez découvrir le métier, je pense que Quentin l'a dit tout à l'heure, la porte est ouverte. Avec plaisir. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Introduction et présentation de Bobine

    00:00

  • Parcours de Quentin et son amour pour la couture

    00:51

  • L'évolution d'Espace Couture à Bobine

    02:18

  • Services offerts par Bobine

    04:50

  • La Petite Goule et la personnalisation

    06:16

  • Réactivité et anecdotes de retouche

    07:22

  • Présentation de l'équipe de Bobine

    09:59

  • Projections et projets futurs de Bobine

    18:02

  • Conclusion et message final

    28:21

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Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la couture éthique et de l'artisanat local ? Dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, Solotiana Debion reçoit Quentin Devautour, co-gérant de Bobine, une entreprise de textile innovante basée à Poitiers. Bobine, qui a su se réinventer depuis ses débuts en tant qu'Espace Couture, ne se contente pas de proposer des services de retouche et de confection de vêtements ; elle incarne également une vision moderne de la mode avec sa marque pour enfants, La Petite Goule.



Quentin nous raconte son parcours inspirant, ses influences artistiques, et ce qui l'a poussé à s'engager dans le monde de la couture, notamment son amour pour le cirque contemporain qui lui a appris à jongler avec créativité et audace. Ce passionné de textile partage également les différents services offerts par Bobine, tels que la personnalisation textile sans minimum de commande et la fabrication à la demande. Une opportunité en or pour ceux qui souhaitent donner vie à leurs idées sans compromis !



Au fil de la conversation, nous abordons les défis que rencontre le secteur de la couture aujourd'hui. Comment naviguer dans un monde où l'importance de la réactivité et de la durabilité est de plus en plus cruciale ? Quentin met en lumière les tendances croissantes pour la retouche et la couture éthique, une réponse à la fast fashion qui interroge notre rapport à la consommation.



L'épisode ne se limite pas à la technique ; il met également en avant la dynamique unique de l'équipe de Bobine, dont les membres partagent une passion commune pour l'artisanat. Ensemble, ils travaillent sur des projets futurs qui promettent d'enrichir encore davantage l'offre locale. La créativité et l'innovation sont au cœur de leur démarche, et cela se ressent dans chaque pièce qu'ils confectionnent.



Alors, êtes-vous prêt à découvrir comment la couture peut devenir un acte engagé et joyeux ? Rejoignez-nous dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS pour une discussion pleine d'humour, de bienveillance et d'humanité, et laissez-vous inspirer par le parcours de Quentin et l'univers de Bobine. C'est le moment de célébrer l'artisanat local et de redonner ses lettres de noblesse à la couture !



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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce podcast pour ceux qui nous écoutent et vidéocast pour ceux qui nous regardent. Aujourd'hui du coup, mise en lumière sur Bobine, une entreprise poitrine implantée déjà depuis quelques années sur Poitiers, avenue de la libération. Bobine est spécialisée dans le textile, mais pas que. On va en parler un peu plus tard. J'ai l'immense plaisir d'accueillir Quentin aujourd'hui. Quentin, peux-tu te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Quentin Devautour, je suis co-gérant de Bobine depuis huit ans et couturier de formation.

  • Speaker #0

    Excellent. Merci, Quentin. Question simple, comment vas-tu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Un peu stressé ?

  • Speaker #1

    Ça va.

  • Speaker #0

    Ça va ? Excellent.

  • Speaker #1

    Le cadre des contrats me va bien.

  • Speaker #0

    En plus, on est à domicile, donc c'est quand même un peu plus sympa. Ok, très bien. Quentin, qu'est-ce qui t'a amené à faire ce métier ?

  • Speaker #1

    C'est un rêve quand j'étais petit, j'ai rêvé d'habiller les clowns. Je suis passionné du cirque contemporain, j'ai toujours aimé le côté clown, le côté un peu décalé des clowns dans le cirque contemporain. Je n'avais pas le charisme d'un comédien, donc je m'étais dit je vais quand même bosser pour les clowns en les habillant. Et donc je suis venu dans le vêtement comme ça.

  • Speaker #0

    C'est très honnête et en même temps surprenant de dire je n'ai pas le charisme pour être clown. Qu'est-ce qui t'a amené à cette conclusion ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas super drôle comme mec. Hyper drôle. La mimique de visage et tout ça, je ne me sentais pas.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et du coup, le monde de la couture, c'est un peu atypique pour le coup. En tout cas, en tout voyant, même si on sait personnellement que l'habit fait pas le moine, en tout voyant, on ne se dit pas que tu es couturier.

  • Speaker #1

    Ben ouais, le temps a fait les choses. Aujourd'hui, je ne pratique plus de couture au quotidien dans l'entreprise. Je ne suis plus là-dessus. Mais je me suis formé, en tout cas, dans la fabrication de vêtements. En cursus scolaire, on a appris à fabriquer des vêtements, comprendre comment le vêtement est fait. Dans l'aspect scolaire, plus destination industrielle, pour mettre en production des vêtements en usine, en industrie. Et puis après, par défaut, avec ce que le bassin local propose, je me suis rabattu sur l'artisanat, plus le côté fabrication à la demande, retouche aussi de vêtements.

  • Speaker #0

    Mais du coup... Avant d'être Bobine, ici, c'était une autre entité, c'est ça ? C'était Espace Couture, de mémoire. C'est ça,

  • Speaker #1

    Espace Couture et Nature.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu étais déjà ici, à Espace Couture, au départ ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas arrivé dès l'installation d'Espace Couture. Il y a dix ans, l'entreprise a 23 ans, 24 ans. Elle est installée en campagne à Beruge-Avent. C'est la rencontre de Véronique, la créatrice historique, et de Bruno, mon associé actuel. qui a formé Espaces Couture et qui a fait qu'Espaces Couture a aménagé ici il y a une dizaine d'années. À ce moment-là, j'étais encore dans mon parcours lié aux costumes de spectacle. Et puis, à un moment donné, Véronique, qui m'avait accueillie en stage pendant mes études il y a un peu plus longtemps, me rappelle en me disant, ça c'était il y a dix ans, « Quentin, on a déménagé, on est à Poitiers maintenant, on a développé l'entreprise, on a besoin d'aide. Est-ce que tu es dispo ? » Ça s'est passé comme ça.

  • Speaker #0

    Du coup, toi, tu as sauté sur l'occasion. Oui. Ok, d'accord. Et aujourd'hui, du coup, tu es co-gérant de l'entreprise Bobine. Oui. Depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #1

    Ça doit faire environ 6 ans, 6 ou 7 ans que j'ai racheté une première partie de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Histoire que les auditeurs comprennent bien, donc Espace Couture, avant, il existait déjà. Bobine est revenu. Donc, il y a quand même un changement d'identité visuelle, en tout cas, et de nom même. Qu'est-ce qui t'a fait choisir ce nom Bobine ? Même si c'est d'une évidence en tout cas, mais il fallait le trouver déjà.

  • Speaker #1

    Bobine, ce n'est pas de nous, ce n'est pas d'un membre de l'équipe, la trouvaille. En tout cas, on a décidé de changer, de s'approprier un peu plus l'image de l'entreprise quand j'ai racheté la dernière partie de l'entreprise, ça c'était il y a deux ans. Et à ce moment-là, on s'est dit, il faut qu'on s'approprie un peu. qu'on adapte aussi le nom de l'entreprise avec ce que fait maintenant l'entreprise. Et Bobine, ça vient du compagnon de notre collègue, Valentin, qui savait qu'on était en recherche, qui est assez créatif, et donc il a eu cette idée-là. Ça n'a pas fait l'unanimité, il a fait du temps pour s'adapter, mais rapidement, on s'est dit Bobine. Bobine,

  • Speaker #0

    en tout cas, c'est stylé. Et du coup, vous avez quand même une identité sur l'aspect logo de Bobine, un peu particulière. Qu'est-ce qui vous a amené ce choix-là ?

  • Speaker #1

    On voulait un truc impactant, autant au niveau du nom, de la prononciation du nom, Bobine. Et on voulait aussi qu'on voyait... voyant le logo, on se dise le logo il est là. Sans faire un truc très massif, très béton, mais on voulait un truc assez présent quand même.

  • Speaker #0

    Et du coup, qu'est-ce que propose Bobine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bobine propose trois grands services aujourd'hui. On a la retouche de vêtements, qui est plus destinée à une clientèle de particuliers. On va retoucher des vêtements neufs, des vêtements d'occasion. Ça va être adapté, des longueurs, des largeurs, réparer des secours, changer des fermetures éclairs, des choses comme ça. On va faire un petit peu de confection basique, fabriquer des articles type pantalon élastiqué, veste assez simple, robe droite, des choses comme ça. On peut reproduire des vêtements existants quand les clients ont des vêtements qu'ils apprécient beaucoup ou le vêtement est vraiment bon. On peut reproduire. Après, on a toute notre marque La Petite Goule, donc une marque d'articles pour bébés-enfants. On a créé cette marque il y a environ trois ans. Et là, l'idée, c'était de regrouper nos deux grands savoir-faire entre la fabrication textile et la personnalisation en borderie. Et donc, on a décidé de s'implanter en plus de ça localement en appelant la marque La Petite Goule, qui est un clin d'œil à la légende locale de la Grande Goule. Et là, on va proposer des produits communs pour les jeunes parents, pour les naissants. Donc, ça va être des petits bavoirs, différentes tailles de bavoirs, des sacs à dos, des panières de rangement.

  • Speaker #0

    Et ça, évidemment, c'est personnalisable.

  • Speaker #1

    Et ces produits-là sont personnalisables. Ils sont disponibles sur notre site internet qui est un site marchand. Donc, on peut expédier partout en France. On a un showroom à l'atelier ici où on peut retrouver la gamme entière de produits. Les produits sont personnalisés.

  • Speaker #0

    Le showroom, rappelle-moi l'adresse s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Le showroom, on est au 8 avenue de la Libération. C'est juste en face du parc de Blossac, au croisement du stade de la Madeleine.

  • Speaker #0

    À l'entrée du centre-ville. Et du coup, l'idée de lancer cette marque pour bébés, ça vous est venu comment ?

  • Speaker #1

    On a toujours été un peu frustrés par les services qu'on proposait qui étaient des services purs. C'est-à-dire que la retouche... On fait du service sur des vêtements qu'on nous apporte. La broderie, on fait ce service de personnalisation, mais on n'avait pas le côté fabrication. On a longtemps essayé de proposer la fabrication de prêt-à-porter, le sur-mesure. C'est compliqué. Les mœurs ne sont pas là encore. Je pense que les Français ont du mal à mettre le prix dans des vêtements fabriqués ici qui ne portent pas une marque du renom. On a longtemps hésité. On avait cette volonté de s'ancrer vraiment localement. On est venu à la petite goule comme ça, en se disant qu'il y a une légende qui existe. qui est connu des locaux, des bois de vin. Donc, on va s'en inspirer. Donc, on a commencé par décliner, en fait, cette légende. Puis, la petite goule, on trouvait le pied de nez un peu sympa.

  • Speaker #0

    Oui, assez sympa, oui.

  • Speaker #1

    La petite pour les petits. Donc, c'est venu assez naturellement. OK. Puis, il y a un attrait aussi, il faut dire, pour l'enfant, en fait, dans l'équipe.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Et donc, du coup, on a la petite goule. On a aussi l'aspect pro, malgré tout, qui a une partie importante dans votre activité. Peux-tu nous en dire un peu plus ? C'est-à-dire que n'importe quelle entreprise peut venir faire un textile chez vous, personnalisé. Oui. à différentes quantités. Est-ce qu'il y a une commande minimum pré-requis pour venir chez Bobine ?

  • Speaker #1

    Non, on a dans notre troisième activité qui est la personnalisation textile, on a toujours eu à cœur de proposer la personnalisation sans aucun minimum de commandes. Donc on peut broder demain un t-shirt pour offrir, comme on est capable d'en faire, 500, 1000, 2000, 3000. C'était vraiment une volonté et ça restera de travailler aussi à l'unité. En toute petite série. Donc oui, n'importe quelle entreprise, n'importe quel artisan qui travaille seul, n'importe quelle association, même particulier, peut venir faire broder un vêtement.

  • Speaker #0

    Ok. Je fais le parallèle tout à l'heure. Du coup, en arrivant ce matin, on est mardi. Donc le lundi, vous êtes fermé au grand public. Mais en tout cas, vous restez ouvert pour les pros. Et le mardi, du coup, c'est là où les gens viennent. Et je me suis rendu compte ce matin qu'il y avait pas mal de personnes qui venaient, notamment pour des retouches. Donc c'est quand même quelque chose qui fait partie maintenant de l'identité. et qui marche vraiment très bien.

  • Speaker #1

    La retouche, on a l'activité croissante depuis dix ans. Chaque année, on a des nouveaux clients, des nouvelles demandes, un volume de retouches qui augmente d'année en année. Là, ça s'explique. Je pense que ça s'est expliqué avec les quelques conjonctures, on peut dire, les difficultés économiques parce que le vêtement coûte cher, le vêtement neuf coûte cher et donc le faire réparer, c'est une bonne option financière en tout cas. Et puis aussi...

  • Speaker #0

    C'est tendance maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, la seconde main est très tendance. On a beaucoup de personnes qui s'habillent sur Vinted, qui achètent des vêtements moins chers, ou en friperie, ou ils m'habillent, des choses comme ça. Et mine de rien que ça coûte moins cher d'acheter un vêtement de seconde main de le faire retouquer plutôt que d'acheter un vêtement du... La grande distribution.

  • Speaker #0

    C'est une éthique un peu plus écolo. Carrément. C'est de bonne aiguille en tout cas. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une bête.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu as une anecdote à nous raconter sur une retouche le plus atypique que vous avez eue au magasin ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a celle que je peux raconter et celle que je ne peux pas raconter.

  • Speaker #0

    On va prendre celle que tu peux raconter alors.

  • Speaker #1

    Non, on a... Un matin, très tôt, bien avant l'heure de l'ouverture, on a été contacté par la régie générale de l'aréna de Poitiers, qui avait la combi-shirt de Zao de Sagazan, qui fallait retoucher. C'était une retouche assez basique finalement, mais on a pris la retouche qui nous a été déposée sur écoute 10 heures le matin. Elle a été livrée pour midi. L'artiste avait son vêtement pour l'après-midi, faire les répètes et tout ça.

  • Speaker #0

    Excellent. Il y a aussi un point qui est très important à souligner, c'est que vous avez... vous êtes combien d'ailleurs dans l'entreprise aujourd'hui, dans l'équipe ?

  • Speaker #1

    Et bien là on est 5 dans l'entreprise Ok,

  • Speaker #0

    ayant travaillé déjà ensemble vous êtes quand même très très très réactif sur vos délais, donc ça c'est quand même pas négligeable, c'est un point qui est hyper important. Évidemment vous êtes pro, inutile de le dire, c'est une évidence, mais c'est quand même un confort qui n'est pas des moindres. Et c'est vrai qu'aujourd'hui on a tendance à, dans une vie où tout est rapide, tout est extrêmement rapide même, le fait de répondre à ces critères-là, même pour les particuliers ou les pros, c'est quand même un atout pas des moindres. Est-ce que c'est vraiment quelque chose que vous voulez encore axer un peu plus sur cette rapidité et cette exécution ? Ou au contraire, réduire un petit peu la cadence ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on voudrait bien être encore plus réactif. On le fait en broderie, dans les prestations de personnalisation, c'est plus simple d'être encore plus réactif. Dans le sens où une marchandise qui ne nous est pas livrée en temps et en heure, on peut la trouver en local, on a des partenaires. On arrive toujours à se fournir plus rapidement et on arrive souvent à broder aussi rapidement. En retouche, c'est un peu plus complexe. On a des surprises sur les retouches qu'on va rentrer. Mais ce qui est sûr, c'est que le client, le particulier, est très demandeur de réactivité.

  • Speaker #0

    C'est logique.

  • Speaker #1

    C'est logique, oui. On a tendance à dire que ce n'est pas parce que madame ou monsieur n'aura pas son pantalon, le jean tout juste acheté en fin de semaine, que la terre s'arrêtera à tourner. Mais c'est le besoin.

  • Speaker #0

    On est dans ce monde-là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On comprend ce besoin de réactivité. On essaie d'y répondre autant que possible. Ce n'est pas toujours possible. C'est un combat. Très bien.

  • Speaker #0

    Du coup, sur la partie broderie, volontairement, je vais dans ce sujet-là parce que qu'est-ce qui vous différencie aujourd'hui le fait de dire, moi, j'ai le choix et je préfère venir chez Bobine ? Qu'est-ce qui pourrait éventuellement vous différencier par rapport à des confrères sur ce sujet-là ?

  • Speaker #1

    Je dirais, il y a l'expertise, le côté technicien. C'est-à-dire que chez Bobine, on est tous couturiers de formation. Je disais que je l'étais, c'est le cas. toute l'équipe est vraiment couturée de formation. Ça n'a jamais été un prérequis dans le recrutement, mais ça s'est fait comme ça. Donc, on a tous une analyse assez poussée d'un vêtement. Excellent. Je pense que ça fait un premier point par rapport aux confrères concurrents. Après, on a la volonté, comme je disais tout à l'heure, de travailler aussi à l'unité. C'est-à-dire qu'on a un certain nombre de sociétés, en local ou pas d'ailleurs, qui refusent de travailler à l'unité ou en petite quantité parce que c'est vrai que c'est contraignant. ça oblige à mettre des process en place, ça peut être énergivore, ça peut demander du temps, et donc on aurait envie de se concentrer sur les grosses quantités. Donc ça c'est aussi important, mais ça rejoint en fait le service qu'on veut proposer dans la réactivité en retouche, aussi cette possibilité de faire personnaliser pour n'importe qui, donc ça c'est un point qui nous différencie pas mal. Et puis, après je veux dire, la qualité c'est un peu facile. mais mine de rien c'est important on a du matériel qui est vraiment neuf un parc de machines industrielles en broderie qui est neuf qui est entretenu très régulièrement et ce parc là justement est très développé aujourd'hui on a 12 têtes donc on est capable de broder comme je disais avec facilité 2-3 000 articles dans des délais qui sont vraiment entendables ça c'est aussi ce qu'on a voulu développer en broderie quand tu dis 12 têtes c'est quoi ? histoire que les gens s'approprient un peu l'image du coup alors 12 têtes c'est à dire qu'on est capable de broder douze vêtements en même temps. On a au total 4 machines. En réalité, on a 2 machines monotêtes sur lesquelles on va broder les vêtements 1 par 1. On a une machine 4 têtes sur laquelle on va broder les vêtements 4 par 4. Et une machine 6 têtes où on va broder les vêtements 6 par 6.

  • Speaker #0

    Donc du coup, ça démultiplie la cadence. Oui, exactement. Ok, très bien. Et du coup, sur ces spécificités-là, j'essaie volontairement de rentrer dans la question un peu plus poussée peut-être. Est-ce qu'il y a des spécificités ou des contraintes techniques sur la broderie ?

  • Speaker #1

    Il y en a quelques-unes, oui. Alors il y a au niveau des visuels qu'on va broder. Par exemple, en broderie, c'est très compliqué de broder des dégradés de couleurs qu'on pourrait faire en impression facilement, en transfert, des choses comme ça. En broderie, il faut imaginer que c'est un peu comme si on devait colorier avec une mine assez épaisse des détails ou des nuances de couleurs. C'est pareil, la différence c'est que nous, ce ne sont pas des crayons, c'est des aiguilles et du fil. Mais donc quand on a des dégradés, on fait des séparations nettes de couleurs. Donc le client est prévenu, on fait tout le temps des propositions visuelles, on propose des BAT, on propose aussi des adaptations graphiques quand les logos qu'on a sont trop complexes à faire. Mais ça, c'est une contrainte technique liée à la couleur. On a aussi les contraintes liées à la matière, c'est-à-dire qu'en broderie, on traverse vraiment le tissu, on intervient dans le tissu. Et donc les tissus très légers, très élastiques, très stretch, comme les t-shirts, les t-shirts de bain, tout ce qui est d'Icra, gamme de bain, tout ça, c'est assez compliqué à travailler. et après on a Mine de rien, la contrainte économique, c'est-à-dire que la broderie, on va vendre du temps finalement. Une broderie d'un petit logo peut être assez rapide, naturellement, elle ne va pas coûter trop cher. Une broderie plus longue comme celle-ci, un gros logo bobine ou autre, là, elle va demander plus de temps de broderie, donc elle va coûter plus cher. C'est logique. Oui, c'est mathématique.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, on a abordé l'aspect... Broderie, maintenant tu as la partie transfert,

  • Speaker #1

    comment tu appelles ça déjà ? Nous on l'appelle impression, mais finalement chacun ses termes. Nous on appelle ça impression, c'est assez large, ça comprend le flocage vulgairement, ce qu'on voit souvent sur les gamins, les maillots, les numéros qui sont floqués, donc ça c'est du flocage. On propose la partie transfert sérigraphie. Un rendu qui est un peu plus qualitatif, un peu plus sympa.

  • Speaker #0

    Fin, ce qui est logique.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, un peu plus... Comme ce que tu as sur ton pull, typiquement. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est une beauté.

  • Speaker #1

    Et après, on va proposer la sérigraphie. Donc là, qui est un process qui permet de faire des quantités plus importantes, à des coûts vraiment intéressants. La contrainte, c'est qu'on est plus limité dans les couleurs, ou en tout cas, les couleurs vont avoir un impact fort.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ok, intéressant à savoir. Et du coup, aujourd'hui, selon toi, la tendance, là, on s'écarte un petit peu du sujet, mais... en tout cas de l'aspect de l'entreprise, mais selon toi, la tendance est partie plus sur le côté broderie, ou la partie sérigraphie, ou la partie impression ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qu'il y a, c'est que ça répond à des besoins différents. On a une clientèle qui est, je dirais, 90% composée de professionnels, d'entreprises. Donc, ça, des entreprises du bâtiment, du tertiaire, des équipes commerciales. Enfin, on a une clientèle qui est vraiment très large. On a aussi une clientèle plus jeune, créateur de marques, porteur de projets, associatif. La clientèle est vraiment large et donc souvent on va plutôt choisir telle ou telle méthode de personnalisation pour des contraintes de temps. Par exemple, quand il y a un timing à respecter, de coups, comme je le disais, la magie peut coûter plus cher que la sérigraphie. De matière aussi, je disais qu'on a des difficultés à broder des t-shirts, donc on a tendance à les passer plutôt en impression, en broderie. Donc je ne sais pas s'il y a réellement une tendance. On constate que la broderie est très demandée, ça c'est sûr. que ce soit tout type de clients en fait après souvent c'est plutôt les contraintes liées au dossier, à la demande qui vont déterminer en aborderie ou en impression.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et du coup, l'aborderie la plus complexe que vous avez réalisée jusque-là, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    On a brodé une photo d'un paysage sur un fauteuil Voltaire, un fauteuil très classique qui avait été tapissé. On avait le dossier complet du fauteuil qui était abrodé. Je n'ai plus les chiffres exacts, mais on devait être à 600 ou 700 000 points. Donc ça représente... Ça va représenter peut-être 12 heures de broderie à peu près. Environ 12-13 heures de broderie sans arrêt. Je n'ai pas les données non plus, mais quelques kilomètres de fil aussi.

  • Speaker #0

    C'est assez atypique comme commande.

  • Speaker #1

    C'était un passionné.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça donnait quoi ? C'était sympa.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus les images malheureusement, c'était dans mes débuts.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute Quentin, on a déjà abordé pas mal de choses sur ton métier. La projection d'ici 2-3 ans, c'est quoi pour Bobine en termes de sous et jantins ?

  • Speaker #1

    Projet de développement ou autre, ça va être, alors dans les souhaits en tout cas, ça va être agrandir notre espace de travail. Donc ça peut impliquer un déménagement, changer de lieu. Ça, c'est un vrai sujet actuel. Développer notre offre en personnalisation. Aujourd'hui, on est équipé d'un parc assez intéressant, en broderie, qui nous donne une capacité intéressante. demain on aimerait internaliser des solutions d'impression développer ces trois fois là proposer une méthode d'impression qui n'existe pas à Poitiers encore par exemple ça ça fait partie des projets on a commencé à le faire d'ailleurs un peu sur les réseaux les gens nous connaissent, les particuliers nous connaissent pour la retouche, les pros nous connaissent pour la broderie mais on a assez peu l'occasion de montrer ce qu'on sait faire en confection de vêtements donc on a lancé un petit projet qui s'appelle co-création sur les réseaux sociaux il y en a déjà eu deux et l'idée c'était de montrer aux gens qu'on est capable de s'apporter. fabriquer un vêtement comme le ferait une maison de haute couture. On a appelé ça co-création parce qu'on travaille avec notre communauté. On leur demande de choisir des thèmes ou des directives. La dernière piste qu'on a faite, le thème était imposé par un défilé qui était organisé. Le thème était monochrome avec un brin de folie. On a imposé à notre communauté que le vêtement serait fabriqué sous ce thème-là, monochrome avec un brin de folie. Par contre, on leur a demandé de choisir si on allait plutôt fabriquer une robe, plutôt une combinaison, plutôt un pantalon. Un short, on leur a fait choisir une particularité. Donc, on avait proposé asymétrique. Je ne me souviens plus. On avait proposé très volumineux. Enfin, quelques directives comme ça. Et le but du jeu pour nous, derrière, c'est de composer avec ça pour fabriquer un vêtement. Toujours, comme je le disais, dans le même process qu'une maison de couture.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce vêtement, après, a pour but de le commercialiser. Ou c'est vraiment parce que c'est un projet. C'est considéré comme un projet. Et c'est la réalisation de cette couture qui vous anime un petit peu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Là, la volonté, c'était plus de s'amuser nous. Vraiment, sur l'aspect créatif, de dire on est couturier, on sait faire de la retouche, mais on sait créer quelque chose. C'était plus ça, la volonté première. La deuxième, c'est de le montrer aux gens. À Poitiers, il y a des gens qui...

  • Speaker #0

    Ça fait partie aussi de montrer votre savoir-faire.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Pour nous, c'est un biais de communication. On peut faire nos preuves comme ça. Et puis, il y a un public à Poitiers. Il y a des gens qui aiment la mode et tout. Donc, ça intéresse des gens. Et puis, l'aspect commercial, pas du tout. On a eu l'idée, à un moment donné, de le vendre et puis de reverser les prix de la vente à une offre caritative. Et on ne s'est pas vraiment décidé. Donc, pour l'instant, les co-créations sont stockées ici.

  • Speaker #0

    OK,

  • Speaker #1

    d'accord. On s'est dit qu'on arriverait peut-être à accumuler une dizaine de pièces et organiser un événement spécial.

  • Speaker #0

    Excellent.

  • Speaker #1

    Un définié bobine, en fait, où là, les ventes seraient faites et l'argent peut être reversé.

  • Speaker #0

    Et du coup, les gens peuvent vous suivre sur le réseau pour participer à cette co-création ? Donc c'est sur le réseau de Bobine ?

  • Speaker #1

    Oui, sur le réseau Bobine Poitiers, qui est le nom Instagram et Facebook de Bobine. Il y a notre communication quotidienne. Et ponctuellement, c'est peut-être une fois par trimestre, quelque chose comme ça. Il y en aura un dans l'été d'ailleurs, en juillet. Abonnez-vous. Il y aura en juillet une communication.

  • Speaker #0

    Excellent, excellent. Parce que je parle de ça pour les gens qui nous écoutent en podcast, pour qu'ils puissent aller, même si en videocast, on mettra les liens et ainsi de suite. Donc voilà, ce sera plus simple. Mais il y a quand même le public podcast qui nous écoute. Donc, c'est important de rebondir un peu sur ça. OK, très bien. Écoute, on avance un peu dans le videocast. Quels sont les projets aujourd'hui qui te bottent le plus dans la création ? On parlait tout à l'heure du projet co-création. Est-ce qu'il y a autre chose que tu souhaites développer pour Bobine en tout cas sur ça ?

  • Speaker #1

    Encore une fois l'aspect création mais il y a la broderie du coup c'est-à-dire qu'on a un savoir-faire qu'on a appris un savoir-faire métier pour créer des vêtements on l'a un peu moins dans le service de personnalisation textile dans le sens où on a les adaptations graphiques qu'on fait pour nos clients sont uniquement des adaptations et on ne fait pas de propositions on n'est pas capable de créer des logos par exemple donc ça c'est un projet aussi 2025-2026 de

  • Speaker #0

    d'avoir un graphiste à demeure et d'aller un peu plus loin dans notre démarche de personnalisation donc de belles perspectives en tout cas il y a des projets ouais alors on va aller sur ton côté un peu personnel du coup parce que je vois que t'es tatoué. Donc, tu aimes bien ça, visiblement.

  • Speaker #1

    J'aime bien le tatouage,

  • Speaker #0

    oui. Est-ce que tu peux nous parler un peu de tes tatous, s'il te plaît ? Si ça ne te dérange pas, évidemment.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas rentrer trop dans le détail.

  • Speaker #0

    C'est personnel.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une solution de personnalisation corporelle, du coup, pour faire le parallèle avec la broderie. Effectivement, j'aime beaucoup le tatouage. Ils ont été faits à l'heure où... Ça a combien de temps ? J'avais 18 ans pour mon premier tatouage. Ok.

  • Speaker #0

    Et depuis, t'as enchaîné ?

  • Speaker #1

    Et depuis, j'ai été plutôt constant.

  • Speaker #0

    Donc à La Rochelle, tu disais ?

  • Speaker #1

    À La Rochelle, oui. Par un gars qui s'appelle Nico Buchmann. Un chouette type. Et donc, oui, oui, c'était... Là encore, il y a d'autres projets. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce que j'allais te poser comme question. Projet en cours. Oui,

  • Speaker #1

    il y a d'autres projets, mais j'avoue que j'ai du mal. J'ai souffert pour les faire. C'est un choix que j'ai fait. Et là, j'ai moins envie de retourner vers cette souffrance-là, même si je connais l'issue. Mais... Euh... Je ne vais peut-être pas rentrer dans le détail.

  • Speaker #0

    Je comprends tout à fait. Ok, mais écoute, est-ce que tu peux nous parler un peu de ton équipe ici à Bobine ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je disais tout à l'heure, on est cinq. Donc j'ai déjà parlé de moi. Dans ce que je fais à l'entreprise, du coup, je suis sur la partie, aujourd'hui plutôt gestion commerciale, gestion générale de l'entreprise et puis gestion de la production en broderie industrielle. Après, dans l'équipe, on a Bruno qui est mon associé. Bruno, lui, il est sur la partie retouche de vêtements. Donc, au quotidien, il va accueillir les particuliers, faire les essayages, faire les travaux de couture sur les vêtements en retouche. Bruno est aussi couturier de formation. Il a 55 ans aujourd'hui, 54 ans aujourd'hui. Il a des formations qui n'existent plus aujourd'hui, mais qui sont très précieuses en fait. Donc, aujourd'hui, les jeunes sont formés à aller plutôt vers l'industrie. Bruno, à l'époque, a pu être formé à aller vers l'artisanat. Donc, il a apparemment l'expertise. et puis l'expérience aussi quand on fait le métier donc ça c'est pour Bruno on a Valentine qui est à l'origine de la création de La Petite Goule qui a eu justement cette idée de détourner la légende qui a trouvé le nom La Petite Goule qui a créé le logo, qui a sourcé les matières qui a trouvé les produits Valentine elle est aussi couturière de formation Elle s'est formée jusqu'à la licence et elle a des expériences assez différentes. Elle a travaillé en région parisienne dans des maisons de couture de robes de mariée. Donc vraiment sur un travail très manuel, tout ce qui est point main et sur des produits vraiment très haut de gamme. Elle a aussi l'expérience d'usine, donc elle a appris à travailler vite, précisément, rapidement, optimiser le temps, les mouvements. et elle a un côté très pédagogue donc elle s'occupe du planning des stagiaires, chez nous, chez Bobine on reçoit beaucoup de stagiaires qui sont en formation en bac pro, en BTS ou autre et donc c'est Valentine aussi qui s'occupe de ça et il y a un dernier volet que je n'ai pas abordé sur l'activité qui est de la production industrielle donc on va fabriquer pour des clients spécifiques qui sont déjà dans l'industrie textile des produits textiles donc ça peut être des accessoires, des petites pochettes des sacs Je vois des bonnets, ça pourrait être des tote bags. On a une clientèle assez particulière qui nous demande de fabriquer des produits en quantité. Encore une fois, ça pourrait être une seule pièce, 5 pièces, 10 pièces. Et puis ça peut être 400, 500, 1000. Il n'y a pas de limite. Donc Valentine va s'occuper de ça. Elle va faire tout le suivi de la vente du dossier, le chiffrage jusqu'à la mise en production. Ça c'est Valentine. Ensuite on a Inès et Colline, qui sont toutes les deux en broderie. opératrices en broderie industrielle, on pourrait dire. Leur travail, c'est la conduite des machines en broderie. Donc, elles vont recevoir le textile. On va faire le relais, c'est là que j'interviens dans la gestion de la production. On va faire le relais des dossiers de production avec les BAT, les produits qu'on a personnalisés, les quantités, les infos qu'on peut avoir. Et leur travail, c'est que le textile arrive en broderie et qu'il puisse repartir dans les délais qui nous sont demandés et qu'on respecte le cahier des charges qui est défini.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà.

  • Speaker #1

    et elles sont toutes les deux également couturières de formation on a Coline qui a une expérience qui est plutôt une expérience de modéliste donc tout ce qui va être faire des patrons typiquement en usine on a des bureaux d'études le rôle du bureau d'études c'est de permettre à l'usine de pouvoir fabriquer et donc ça implique de faire des patrons qui fonctionnent, des vêtements qui s'assemblent d'optimiser aussi du temps de montage des choses comme ça donc Coline a plutôt cette expérience et puis Inès ce... Alors Inès, on l'a embauchée suite à des stages qu'elle a fait pendant ses études en BTS. Et elle était aussi formée pour être productrice, alors plutôt piqueuse en fait en usine. Ça rejoint un peu l'expérience de Valentine que Valentine a eue dans le milieu professionnel. Inès, dans le milieu scolaire, elle a appris comment travailler en usine, comment fabriquer correctement, fabriquer rapidement, optimiser ses mouvements.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà. ce qui m'amène à la question du coup si il y a des auditeurs ou des autrices qui nous écoutent y a-t-il des prérequis pour faire ce métier de couturier vu que toute l'équipe a une formation couturière je disais tout à l'heure et j'insiste là-dessus,

  • Speaker #1

    chez nous c'était pas un prérequis c'est à dire que vraiment les recrutements qu'on a fait que ce soit pour les postes de couture ou les postes de broderie on a pas vraiment demander à avoir des couturiers ou couturières. Après, pour les postes en couture, naturellement, on demande au moins des expériences. On ne demande pas un CV long comme le bras, avec des cursus à n'en pas finir, mais on a toujours aimé, quand on faisait les recrutements, avoir des personnes qui savaient déjà de quoi elles parlaient. Et donc, Valentine avait plusieurs années d'expérience, Colline, pareil. Inès sortait d'études, mais elle avait fait des stages solides. Elle a travaillé. Elle avait quand même cette expérience-là. C'est plutôt ça qu'on va chercher. C'est déjà du recul dans le milieu.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Écoute, Quentin, on arrive à peu près au stade de la vidéocast vers la fin. Est-ce que tu as volontairement un message à faire passer pour les auditeurs qui puissent nous écouter ou les auditrices sur Bobine et l'univers Bobine ?

  • Speaker #1

    J'ai pas réfléchi à la question, j'en aurai plusieurs sans doute. Le message, c'est que... Il y a un message important pour tout le monde, c'est que chez Bobine, on s'y sent bien. L'équipe, je pense.

  • Speaker #0

    Ça se voit.

  • Speaker #1

    J'espère. Alors là, pour le coup, on n'y travaille pas, mais c'est en fait... C'est l'ADN. Chez Bobine, on travaille, on travaille beaucoup, on aime ce qu'on fait, et donc c'est important pour nous de se sentir bien. Je pense que c'est l'expérience que nos clients ont aussi. En tout cas, c'est les retours qu'on a quand on en a. Donc ça, c'est important. vrai message, je venais chez Bobine même pour parler, découvrir le métier on se rend compte ça c'est un message important et puis là je m'adresse plutôt aux personnes qui auraient envie de faire de la couture de vivre de la couture, c'est allez-y parce qu'en fait il y a un travail de dingue c'est un métier passionnant,

  • Speaker #0

    c'est un métier passion je pense c'est un message important on voit que tout le monde est passionné par le métier et ça se ressent en tout cas, moi en tant que client et en tant que là en l'occurrence pour l'interview ça se ressent et voilà en tout cas merci de nous avoir accueillis ici dans vos ateliers et bureaux le showroom est évidemment là aussi et puis il ne me reste plus qu'à conclure le podcast et le videocast une fois de plus Merci Quentin et à toute l'équipe d'avoir joué le jeu et d'être là aujourd'hui sur ce podcast et le podcast. Et puis, j'aimerais te dire bon courage pour la suite, pour les projets, parce qu'il y a quand même quelques-uns. Et surtout, n'hésitez pas à suivre Mobin sur les différentes plateformes et les réseaux, sur leur site. Et si vous voulez découvrir le métier, je pense que Quentin l'a dit tout à l'heure, la porte est ouverte. Avec plaisir. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Introduction et présentation de Bobine

    00:00

  • Parcours de Quentin et son amour pour la couture

    00:51

  • L'évolution d'Espace Couture à Bobine

    02:18

  • Services offerts par Bobine

    04:50

  • La Petite Goule et la personnalisation

    06:16

  • Réactivité et anecdotes de retouche

    07:22

  • Présentation de l'équipe de Bobine

    09:59

  • Projections et projets futurs de Bobine

    18:02

  • Conclusion et message final

    28:21

Description

Êtes-vous prêt à plonger dans l'univers fascinant de la couture éthique et de l'artisanat local ? Dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS, Solotiana Debion reçoit Quentin Devautour, co-gérant de Bobine, une entreprise de textile innovante basée à Poitiers. Bobine, qui a su se réinventer depuis ses débuts en tant qu'Espace Couture, ne se contente pas de proposer des services de retouche et de confection de vêtements ; elle incarne également une vision moderne de la mode avec sa marque pour enfants, La Petite Goule.



Quentin nous raconte son parcours inspirant, ses influences artistiques, et ce qui l'a poussé à s'engager dans le monde de la couture, notamment son amour pour le cirque contemporain qui lui a appris à jongler avec créativité et audace. Ce passionné de textile partage également les différents services offerts par Bobine, tels que la personnalisation textile sans minimum de commande et la fabrication à la demande. Une opportunité en or pour ceux qui souhaitent donner vie à leurs idées sans compromis !



Au fil de la conversation, nous abordons les défis que rencontre le secteur de la couture aujourd'hui. Comment naviguer dans un monde où l'importance de la réactivité et de la durabilité est de plus en plus cruciale ? Quentin met en lumière les tendances croissantes pour la retouche et la couture éthique, une réponse à la fast fashion qui interroge notre rapport à la consommation.



L'épisode ne se limite pas à la technique ; il met également en avant la dynamique unique de l'équipe de Bobine, dont les membres partagent une passion commune pour l'artisanat. Ensemble, ils travaillent sur des projets futurs qui promettent d'enrichir encore davantage l'offre locale. La créativité et l'innovation sont au cœur de leur démarche, et cela se ressent dans chaque pièce qu'ils confectionnent.



Alors, êtes-vous prêt à découvrir comment la couture peut devenir un acte engagé et joyeux ? Rejoignez-nous dans cet épisode de LES QUARTS D'HEURE POITEVINS pour une discussion pleine d'humour, de bienveillance et d'humanité, et laissez-vous inspirer par le parcours de Quentin et l'univers de Bobine. C'est le moment de célébrer l'artisanat local et de redonner ses lettres de noblesse à la couture !



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Transcription

  • Speaker #0

    Mesdames et messieurs, bien le bonjour à toutes et à tous, bienvenue dans ce podcast pour ceux qui nous écoutent et vidéocast pour ceux qui nous regardent. Aujourd'hui du coup, mise en lumière sur Bobine, une entreprise poitrine implantée déjà depuis quelques années sur Poitiers, avenue de la libération. Bobine est spécialisée dans le textile, mais pas que. On va en parler un peu plus tard. J'ai l'immense plaisir d'accueillir Quentin aujourd'hui. Quentin, peux-tu te présenter s'il te plaît ?

  • Speaker #1

    Oui, je m'appelle Quentin Devautour, je suis co-gérant de Bobine depuis huit ans et couturier de formation.

  • Speaker #0

    Excellent. Merci, Quentin. Question simple, comment vas-tu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Ça va très bien.

  • Speaker #0

    Ok, excellent. Un peu stressé ?

  • Speaker #1

    Ça va.

  • Speaker #0

    Ça va ? Excellent.

  • Speaker #1

    Le cadre des contrats me va bien.

  • Speaker #0

    En plus, on est à domicile, donc c'est quand même un peu plus sympa. Ok, très bien. Quentin, qu'est-ce qui t'a amené à faire ce métier ?

  • Speaker #1

    C'est un rêve quand j'étais petit, j'ai rêvé d'habiller les clowns. Je suis passionné du cirque contemporain, j'ai toujours aimé le côté clown, le côté un peu décalé des clowns dans le cirque contemporain. Je n'avais pas le charisme d'un comédien, donc je m'étais dit je vais quand même bosser pour les clowns en les habillant. Et donc je suis venu dans le vêtement comme ça.

  • Speaker #0

    C'est très honnête et en même temps surprenant de dire je n'ai pas le charisme pour être clown. Qu'est-ce qui t'a amené à cette conclusion ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas super drôle comme mec. Hyper drôle. La mimique de visage et tout ça, je ne me sentais pas.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et du coup, le monde de la couture, c'est un peu atypique pour le coup. En tout cas, en tout voyant, même si on sait personnellement que l'habit fait pas le moine, en tout voyant, on ne se dit pas que tu es couturier.

  • Speaker #1

    Ben ouais, le temps a fait les choses. Aujourd'hui, je ne pratique plus de couture au quotidien dans l'entreprise. Je ne suis plus là-dessus. Mais je me suis formé, en tout cas, dans la fabrication de vêtements. En cursus scolaire, on a appris à fabriquer des vêtements, comprendre comment le vêtement est fait. Dans l'aspect scolaire, plus destination industrielle, pour mettre en production des vêtements en usine, en industrie. Et puis après, par défaut, avec ce que le bassin local propose, je me suis rabattu sur l'artisanat, plus le côté fabrication à la demande, retouche aussi de vêtements.

  • Speaker #0

    Mais du coup... Avant d'être Bobine, ici, c'était une autre entité, c'est ça ? C'était Espace Couture, de mémoire. C'est ça,

  • Speaker #1

    Espace Couture et Nature.

  • Speaker #0

    Et du coup, tu étais déjà ici, à Espace Couture, au départ ?

  • Speaker #1

    Je ne suis pas arrivé dès l'installation d'Espace Couture. Il y a dix ans, l'entreprise a 23 ans, 24 ans. Elle est installée en campagne à Beruge-Avent. C'est la rencontre de Véronique, la créatrice historique, et de Bruno, mon associé actuel. qui a formé Espaces Couture et qui a fait qu'Espaces Couture a aménagé ici il y a une dizaine d'années. À ce moment-là, j'étais encore dans mon parcours lié aux costumes de spectacle. Et puis, à un moment donné, Véronique, qui m'avait accueillie en stage pendant mes études il y a un peu plus longtemps, me rappelle en me disant, ça c'était il y a dix ans, « Quentin, on a déménagé, on est à Poitiers maintenant, on a développé l'entreprise, on a besoin d'aide. Est-ce que tu es dispo ? » Ça s'est passé comme ça.

  • Speaker #0

    Du coup, toi, tu as sauté sur l'occasion. Oui. Ok, d'accord. Et aujourd'hui, du coup, tu es co-gérant de l'entreprise Bobine. Oui. Depuis combien de temps maintenant ?

  • Speaker #1

    Ça doit faire environ 6 ans, 6 ou 7 ans que j'ai racheté une première partie de l'entreprise.

  • Speaker #0

    Ok, d'accord. Histoire que les auditeurs comprennent bien, donc Espace Couture, avant, il existait déjà. Bobine est revenu. Donc, il y a quand même un changement d'identité visuelle, en tout cas, et de nom même. Qu'est-ce qui t'a fait choisir ce nom Bobine ? Même si c'est d'une évidence en tout cas, mais il fallait le trouver déjà.

  • Speaker #1

    Bobine, ce n'est pas de nous, ce n'est pas d'un membre de l'équipe, la trouvaille. En tout cas, on a décidé de changer, de s'approprier un peu plus l'image de l'entreprise quand j'ai racheté la dernière partie de l'entreprise, ça c'était il y a deux ans. Et à ce moment-là, on s'est dit, il faut qu'on s'approprie un peu. qu'on adapte aussi le nom de l'entreprise avec ce que fait maintenant l'entreprise. Et Bobine, ça vient du compagnon de notre collègue, Valentin, qui savait qu'on était en recherche, qui est assez créatif, et donc il a eu cette idée-là. Ça n'a pas fait l'unanimité, il a fait du temps pour s'adapter, mais rapidement, on s'est dit Bobine. Bobine,

  • Speaker #0

    en tout cas, c'est stylé. Et du coup, vous avez quand même une identité sur l'aspect logo de Bobine, un peu particulière. Qu'est-ce qui vous a amené ce choix-là ?

  • Speaker #1

    On voulait un truc impactant, autant au niveau du nom, de la prononciation du nom, Bobine. Et on voulait aussi qu'on voyait... voyant le logo, on se dise le logo il est là. Sans faire un truc très massif, très béton, mais on voulait un truc assez présent quand même.

  • Speaker #0

    Et du coup, qu'est-ce que propose Bobine aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Bobine propose trois grands services aujourd'hui. On a la retouche de vêtements, qui est plus destinée à une clientèle de particuliers. On va retoucher des vêtements neufs, des vêtements d'occasion. Ça va être adapté, des longueurs, des largeurs, réparer des secours, changer des fermetures éclairs, des choses comme ça. On va faire un petit peu de confection basique, fabriquer des articles type pantalon élastiqué, veste assez simple, robe droite, des choses comme ça. On peut reproduire des vêtements existants quand les clients ont des vêtements qu'ils apprécient beaucoup ou le vêtement est vraiment bon. On peut reproduire. Après, on a toute notre marque La Petite Goule, donc une marque d'articles pour bébés-enfants. On a créé cette marque il y a environ trois ans. Et là, l'idée, c'était de regrouper nos deux grands savoir-faire entre la fabrication textile et la personnalisation en borderie. Et donc, on a décidé de s'implanter en plus de ça localement en appelant la marque La Petite Goule, qui est un clin d'œil à la légende locale de la Grande Goule. Et là, on va proposer des produits communs pour les jeunes parents, pour les naissants. Donc, ça va être des petits bavoirs, différentes tailles de bavoirs, des sacs à dos, des panières de rangement.

  • Speaker #0

    Et ça, évidemment, c'est personnalisable.

  • Speaker #1

    Et ces produits-là sont personnalisables. Ils sont disponibles sur notre site internet qui est un site marchand. Donc, on peut expédier partout en France. On a un showroom à l'atelier ici où on peut retrouver la gamme entière de produits. Les produits sont personnalisés.

  • Speaker #0

    Le showroom, rappelle-moi l'adresse s'il te plaît.

  • Speaker #1

    Le showroom, on est au 8 avenue de la Libération. C'est juste en face du parc de Blossac, au croisement du stade de la Madeleine.

  • Speaker #0

    À l'entrée du centre-ville. Et du coup, l'idée de lancer cette marque pour bébés, ça vous est venu comment ?

  • Speaker #1

    On a toujours été un peu frustrés par les services qu'on proposait qui étaient des services purs. C'est-à-dire que la retouche... On fait du service sur des vêtements qu'on nous apporte. La broderie, on fait ce service de personnalisation, mais on n'avait pas le côté fabrication. On a longtemps essayé de proposer la fabrication de prêt-à-porter, le sur-mesure. C'est compliqué. Les mœurs ne sont pas là encore. Je pense que les Français ont du mal à mettre le prix dans des vêtements fabriqués ici qui ne portent pas une marque du renom. On a longtemps hésité. On avait cette volonté de s'ancrer vraiment localement. On est venu à la petite goule comme ça, en se disant qu'il y a une légende qui existe. qui est connu des locaux, des bois de vin. Donc, on va s'en inspirer. Donc, on a commencé par décliner, en fait, cette légende. Puis, la petite goule, on trouvait le pied de nez un peu sympa.

  • Speaker #0

    Oui, assez sympa, oui.

  • Speaker #1

    La petite pour les petits. Donc, c'est venu assez naturellement. OK. Puis, il y a un attrait aussi, il faut dire, pour l'enfant, en fait, dans l'équipe.

  • Speaker #0

    OK, très bien. Et donc, du coup, on a la petite goule. On a aussi l'aspect pro, malgré tout, qui a une partie importante dans votre activité. Peux-tu nous en dire un peu plus ? C'est-à-dire que n'importe quelle entreprise peut venir faire un textile chez vous, personnalisé. Oui. à différentes quantités. Est-ce qu'il y a une commande minimum pré-requis pour venir chez Bobine ?

  • Speaker #1

    Non, on a dans notre troisième activité qui est la personnalisation textile, on a toujours eu à cœur de proposer la personnalisation sans aucun minimum de commandes. Donc on peut broder demain un t-shirt pour offrir, comme on est capable d'en faire, 500, 1000, 2000, 3000. C'était vraiment une volonté et ça restera de travailler aussi à l'unité. En toute petite série. Donc oui, n'importe quelle entreprise, n'importe quel artisan qui travaille seul, n'importe quelle association, même particulier, peut venir faire broder un vêtement.

  • Speaker #0

    Ok. Je fais le parallèle tout à l'heure. Du coup, en arrivant ce matin, on est mardi. Donc le lundi, vous êtes fermé au grand public. Mais en tout cas, vous restez ouvert pour les pros. Et le mardi, du coup, c'est là où les gens viennent. Et je me suis rendu compte ce matin qu'il y avait pas mal de personnes qui venaient, notamment pour des retouches. Donc c'est quand même quelque chose qui fait partie maintenant de l'identité. et qui marche vraiment très bien.

  • Speaker #1

    La retouche, on a l'activité croissante depuis dix ans. Chaque année, on a des nouveaux clients, des nouvelles demandes, un volume de retouches qui augmente d'année en année. Là, ça s'explique. Je pense que ça s'est expliqué avec les quelques conjonctures, on peut dire, les difficultés économiques parce que le vêtement coûte cher, le vêtement neuf coûte cher et donc le faire réparer, c'est une bonne option financière en tout cas. Et puis aussi...

  • Speaker #0

    C'est tendance maintenant.

  • Speaker #1

    Oui, la seconde main est très tendance. On a beaucoup de personnes qui s'habillent sur Vinted, qui achètent des vêtements moins chers, ou en friperie, ou ils m'habillent, des choses comme ça. Et mine de rien que ça coûte moins cher d'acheter un vêtement de seconde main de le faire retouquer plutôt que d'acheter un vêtement du... La grande distribution.

  • Speaker #0

    C'est une éthique un peu plus écolo. Carrément. C'est de bonne aiguille en tout cas. Oui,

  • Speaker #1

    c'est une bête.

  • Speaker #0

    Et du coup, est-ce que tu as une anecdote à nous raconter sur une retouche le plus atypique que vous avez eue au magasin ?

  • Speaker #1

    Alors, il y a celle que je peux raconter et celle que je ne peux pas raconter.

  • Speaker #0

    On va prendre celle que tu peux raconter alors.

  • Speaker #1

    Non, on a... Un matin, très tôt, bien avant l'heure de l'ouverture, on a été contacté par la régie générale de l'aréna de Poitiers, qui avait la combi-shirt de Zao de Sagazan, qui fallait retoucher. C'était une retouche assez basique finalement, mais on a pris la retouche qui nous a été déposée sur écoute 10 heures le matin. Elle a été livrée pour midi. L'artiste avait son vêtement pour l'après-midi, faire les répètes et tout ça.

  • Speaker #0

    Excellent. Il y a aussi un point qui est très important à souligner, c'est que vous avez... vous êtes combien d'ailleurs dans l'entreprise aujourd'hui, dans l'équipe ?

  • Speaker #1

    Et bien là on est 5 dans l'entreprise Ok,

  • Speaker #0

    ayant travaillé déjà ensemble vous êtes quand même très très très réactif sur vos délais, donc ça c'est quand même pas négligeable, c'est un point qui est hyper important. Évidemment vous êtes pro, inutile de le dire, c'est une évidence, mais c'est quand même un confort qui n'est pas des moindres. Et c'est vrai qu'aujourd'hui on a tendance à, dans une vie où tout est rapide, tout est extrêmement rapide même, le fait de répondre à ces critères-là, même pour les particuliers ou les pros, c'est quand même un atout pas des moindres. Est-ce que c'est vraiment quelque chose que vous voulez encore axer un peu plus sur cette rapidité et cette exécution ? Ou au contraire, réduire un petit peu la cadence ?

  • Speaker #1

    Je pense qu'on voudrait bien être encore plus réactif. On le fait en broderie, dans les prestations de personnalisation, c'est plus simple d'être encore plus réactif. Dans le sens où une marchandise qui ne nous est pas livrée en temps et en heure, on peut la trouver en local, on a des partenaires. On arrive toujours à se fournir plus rapidement et on arrive souvent à broder aussi rapidement. En retouche, c'est un peu plus complexe. On a des surprises sur les retouches qu'on va rentrer. Mais ce qui est sûr, c'est que le client, le particulier, est très demandeur de réactivité.

  • Speaker #0

    C'est logique.

  • Speaker #1

    C'est logique, oui. On a tendance à dire que ce n'est pas parce que madame ou monsieur n'aura pas son pantalon, le jean tout juste acheté en fin de semaine, que la terre s'arrêtera à tourner. Mais c'est le besoin.

  • Speaker #0

    On est dans ce monde-là aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On comprend ce besoin de réactivité. On essaie d'y répondre autant que possible. Ce n'est pas toujours possible. C'est un combat. Très bien.

  • Speaker #0

    Du coup, sur la partie broderie, volontairement, je vais dans ce sujet-là parce que qu'est-ce qui vous différencie aujourd'hui le fait de dire, moi, j'ai le choix et je préfère venir chez Bobine ? Qu'est-ce qui pourrait éventuellement vous différencier par rapport à des confrères sur ce sujet-là ?

  • Speaker #1

    Je dirais, il y a l'expertise, le côté technicien. C'est-à-dire que chez Bobine, on est tous couturiers de formation. Je disais que je l'étais, c'est le cas. toute l'équipe est vraiment couturée de formation. Ça n'a jamais été un prérequis dans le recrutement, mais ça s'est fait comme ça. Donc, on a tous une analyse assez poussée d'un vêtement. Excellent. Je pense que ça fait un premier point par rapport aux confrères concurrents. Après, on a la volonté, comme je disais tout à l'heure, de travailler aussi à l'unité. C'est-à-dire qu'on a un certain nombre de sociétés, en local ou pas d'ailleurs, qui refusent de travailler à l'unité ou en petite quantité parce que c'est vrai que c'est contraignant. ça oblige à mettre des process en place, ça peut être énergivore, ça peut demander du temps, et donc on aurait envie de se concentrer sur les grosses quantités. Donc ça c'est aussi important, mais ça rejoint en fait le service qu'on veut proposer dans la réactivité en retouche, aussi cette possibilité de faire personnaliser pour n'importe qui, donc ça c'est un point qui nous différencie pas mal. Et puis, après je veux dire, la qualité c'est un peu facile. mais mine de rien c'est important on a du matériel qui est vraiment neuf un parc de machines industrielles en broderie qui est neuf qui est entretenu très régulièrement et ce parc là justement est très développé aujourd'hui on a 12 têtes donc on est capable de broder comme je disais avec facilité 2-3 000 articles dans des délais qui sont vraiment entendables ça c'est aussi ce qu'on a voulu développer en broderie quand tu dis 12 têtes c'est quoi ? histoire que les gens s'approprient un peu l'image du coup alors 12 têtes c'est à dire qu'on est capable de broder douze vêtements en même temps. On a au total 4 machines. En réalité, on a 2 machines monotêtes sur lesquelles on va broder les vêtements 1 par 1. On a une machine 4 têtes sur laquelle on va broder les vêtements 4 par 4. Et une machine 6 têtes où on va broder les vêtements 6 par 6.

  • Speaker #0

    Donc du coup, ça démultiplie la cadence. Oui, exactement. Ok, très bien. Et du coup, sur ces spécificités-là, j'essaie volontairement de rentrer dans la question un peu plus poussée peut-être. Est-ce qu'il y a des spécificités ou des contraintes techniques sur la broderie ?

  • Speaker #1

    Il y en a quelques-unes, oui. Alors il y a au niveau des visuels qu'on va broder. Par exemple, en broderie, c'est très compliqué de broder des dégradés de couleurs qu'on pourrait faire en impression facilement, en transfert, des choses comme ça. En broderie, il faut imaginer que c'est un peu comme si on devait colorier avec une mine assez épaisse des détails ou des nuances de couleurs. C'est pareil, la différence c'est que nous, ce ne sont pas des crayons, c'est des aiguilles et du fil. Mais donc quand on a des dégradés, on fait des séparations nettes de couleurs. Donc le client est prévenu, on fait tout le temps des propositions visuelles, on propose des BAT, on propose aussi des adaptations graphiques quand les logos qu'on a sont trop complexes à faire. Mais ça, c'est une contrainte technique liée à la couleur. On a aussi les contraintes liées à la matière, c'est-à-dire qu'en broderie, on traverse vraiment le tissu, on intervient dans le tissu. Et donc les tissus très légers, très élastiques, très stretch, comme les t-shirts, les t-shirts de bain, tout ce qui est d'Icra, gamme de bain, tout ça, c'est assez compliqué à travailler. et après on a Mine de rien, la contrainte économique, c'est-à-dire que la broderie, on va vendre du temps finalement. Une broderie d'un petit logo peut être assez rapide, naturellement, elle ne va pas coûter trop cher. Une broderie plus longue comme celle-ci, un gros logo bobine ou autre, là, elle va demander plus de temps de broderie, donc elle va coûter plus cher. C'est logique. Oui, c'est mathématique.

  • Speaker #0

    Ok. Et du coup, on a abordé l'aspect... Broderie, maintenant tu as la partie transfert,

  • Speaker #1

    comment tu appelles ça déjà ? Nous on l'appelle impression, mais finalement chacun ses termes. Nous on appelle ça impression, c'est assez large, ça comprend le flocage vulgairement, ce qu'on voit souvent sur les gamins, les maillots, les numéros qui sont floqués, donc ça c'est du flocage. On propose la partie transfert sérigraphie. Un rendu qui est un peu plus qualitatif, un peu plus sympa.

  • Speaker #0

    Fin, ce qui est logique.

  • Speaker #1

    Oui, voilà, un peu plus... Comme ce que tu as sur ton pull, typiquement. Voilà,

  • Speaker #0

    c'est une beauté.

  • Speaker #1

    Et après, on va proposer la sérigraphie. Donc là, qui est un process qui permet de faire des quantités plus importantes, à des coûts vraiment intéressants. La contrainte, c'est qu'on est plus limité dans les couleurs, ou en tout cas, les couleurs vont avoir un impact fort.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Ok, intéressant à savoir. Et du coup, aujourd'hui, selon toi, la tendance, là, on s'écarte un petit peu du sujet, mais... en tout cas de l'aspect de l'entreprise, mais selon toi, la tendance est partie plus sur le côté broderie, ou la partie sérigraphie, ou la partie impression ?

  • Speaker #1

    Alors, ce qu'il y a, c'est que ça répond à des besoins différents. On a une clientèle qui est, je dirais, 90% composée de professionnels, d'entreprises. Donc, ça, des entreprises du bâtiment, du tertiaire, des équipes commerciales. Enfin, on a une clientèle qui est vraiment très large. On a aussi une clientèle plus jeune, créateur de marques, porteur de projets, associatif. La clientèle est vraiment large et donc souvent on va plutôt choisir telle ou telle méthode de personnalisation pour des contraintes de temps. Par exemple, quand il y a un timing à respecter, de coups, comme je le disais, la magie peut coûter plus cher que la sérigraphie. De matière aussi, je disais qu'on a des difficultés à broder des t-shirts, donc on a tendance à les passer plutôt en impression, en broderie. Donc je ne sais pas s'il y a réellement une tendance. On constate que la broderie est très demandée, ça c'est sûr. que ce soit tout type de clients en fait après souvent c'est plutôt les contraintes liées au dossier, à la demande qui vont déterminer en aborderie ou en impression.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Et du coup, l'aborderie la plus complexe que vous avez réalisée jusque-là, c'était quoi ?

  • Speaker #1

    On a brodé une photo d'un paysage sur un fauteuil Voltaire, un fauteuil très classique qui avait été tapissé. On avait le dossier complet du fauteuil qui était abrodé. Je n'ai plus les chiffres exacts, mais on devait être à 600 ou 700 000 points. Donc ça représente... Ça va représenter peut-être 12 heures de broderie à peu près. Environ 12-13 heures de broderie sans arrêt. Je n'ai pas les données non plus, mais quelques kilomètres de fil aussi.

  • Speaker #0

    C'est assez atypique comme commande.

  • Speaker #1

    C'était un passionné.

  • Speaker #0

    Et du coup, ça donnait quoi ? C'était sympa.

  • Speaker #1

    Je n'ai plus les images malheureusement, c'était dans mes débuts.

  • Speaker #0

    Très bien. Écoute Quentin, on a déjà abordé pas mal de choses sur ton métier. La projection d'ici 2-3 ans, c'est quoi pour Bobine en termes de sous et jantins ?

  • Speaker #1

    Projet de développement ou autre, ça va être, alors dans les souhaits en tout cas, ça va être agrandir notre espace de travail. Donc ça peut impliquer un déménagement, changer de lieu. Ça, c'est un vrai sujet actuel. Développer notre offre en personnalisation. Aujourd'hui, on est équipé d'un parc assez intéressant, en broderie, qui nous donne une capacité intéressante. demain on aimerait internaliser des solutions d'impression développer ces trois fois là proposer une méthode d'impression qui n'existe pas à Poitiers encore par exemple ça ça fait partie des projets on a commencé à le faire d'ailleurs un peu sur les réseaux les gens nous connaissent, les particuliers nous connaissent pour la retouche, les pros nous connaissent pour la broderie mais on a assez peu l'occasion de montrer ce qu'on sait faire en confection de vêtements donc on a lancé un petit projet qui s'appelle co-création sur les réseaux sociaux il y en a déjà eu deux et l'idée c'était de montrer aux gens qu'on est capable de s'apporter. fabriquer un vêtement comme le ferait une maison de haute couture. On a appelé ça co-création parce qu'on travaille avec notre communauté. On leur demande de choisir des thèmes ou des directives. La dernière piste qu'on a faite, le thème était imposé par un défilé qui était organisé. Le thème était monochrome avec un brin de folie. On a imposé à notre communauté que le vêtement serait fabriqué sous ce thème-là, monochrome avec un brin de folie. Par contre, on leur a demandé de choisir si on allait plutôt fabriquer une robe, plutôt une combinaison, plutôt un pantalon. Un short, on leur a fait choisir une particularité. Donc, on avait proposé asymétrique. Je ne me souviens plus. On avait proposé très volumineux. Enfin, quelques directives comme ça. Et le but du jeu pour nous, derrière, c'est de composer avec ça pour fabriquer un vêtement. Toujours, comme je le disais, dans le même process qu'une maison de couture.

  • Speaker #0

    Et du coup, ce vêtement, après, a pour but de le commercialiser. Ou c'est vraiment parce que c'est un projet. C'est considéré comme un projet. Et c'est la réalisation de cette couture qui vous anime un petit peu aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Là, la volonté, c'était plus de s'amuser nous. Vraiment, sur l'aspect créatif, de dire on est couturier, on sait faire de la retouche, mais on sait créer quelque chose. C'était plus ça, la volonté première. La deuxième, c'est de le montrer aux gens. À Poitiers, il y a des gens qui...

  • Speaker #0

    Ça fait partie aussi de montrer votre savoir-faire.

  • Speaker #1

    Oui, exactement. Pour nous, c'est un biais de communication. On peut faire nos preuves comme ça. Et puis, il y a un public à Poitiers. Il y a des gens qui aiment la mode et tout. Donc, ça intéresse des gens. Et puis, l'aspect commercial, pas du tout. On a eu l'idée, à un moment donné, de le vendre et puis de reverser les prix de la vente à une offre caritative. Et on ne s'est pas vraiment décidé. Donc, pour l'instant, les co-créations sont stockées ici.

  • Speaker #0

    OK,

  • Speaker #1

    d'accord. On s'est dit qu'on arriverait peut-être à accumuler une dizaine de pièces et organiser un événement spécial.

  • Speaker #0

    Excellent.

  • Speaker #1

    Un définié bobine, en fait, où là, les ventes seraient faites et l'argent peut être reversé.

  • Speaker #0

    Et du coup, les gens peuvent vous suivre sur le réseau pour participer à cette co-création ? Donc c'est sur le réseau de Bobine ?

  • Speaker #1

    Oui, sur le réseau Bobine Poitiers, qui est le nom Instagram et Facebook de Bobine. Il y a notre communication quotidienne. Et ponctuellement, c'est peut-être une fois par trimestre, quelque chose comme ça. Il y en aura un dans l'été d'ailleurs, en juillet. Abonnez-vous. Il y aura en juillet une communication.

  • Speaker #0

    Excellent, excellent. Parce que je parle de ça pour les gens qui nous écoutent en podcast, pour qu'ils puissent aller, même si en videocast, on mettra les liens et ainsi de suite. Donc voilà, ce sera plus simple. Mais il y a quand même le public podcast qui nous écoute. Donc, c'est important de rebondir un peu sur ça. OK, très bien. Écoute, on avance un peu dans le videocast. Quels sont les projets aujourd'hui qui te bottent le plus dans la création ? On parlait tout à l'heure du projet co-création. Est-ce qu'il y a autre chose que tu souhaites développer pour Bobine en tout cas sur ça ?

  • Speaker #1

    Encore une fois l'aspect création mais il y a la broderie du coup c'est-à-dire qu'on a un savoir-faire qu'on a appris un savoir-faire métier pour créer des vêtements on l'a un peu moins dans le service de personnalisation textile dans le sens où on a les adaptations graphiques qu'on fait pour nos clients sont uniquement des adaptations et on ne fait pas de propositions on n'est pas capable de créer des logos par exemple donc ça c'est un projet aussi 2025-2026 de

  • Speaker #0

    d'avoir un graphiste à demeure et d'aller un peu plus loin dans notre démarche de personnalisation donc de belles perspectives en tout cas il y a des projets ouais alors on va aller sur ton côté un peu personnel du coup parce que je vois que t'es tatoué. Donc, tu aimes bien ça, visiblement.

  • Speaker #1

    J'aime bien le tatouage,

  • Speaker #0

    oui. Est-ce que tu peux nous parler un peu de tes tatous, s'il te plaît ? Si ça ne te dérange pas, évidemment.

  • Speaker #1

    Je ne vais pas rentrer trop dans le détail.

  • Speaker #0

    C'est personnel.

  • Speaker #1

    Oui, c'est une solution de personnalisation corporelle, du coup, pour faire le parallèle avec la broderie. Effectivement, j'aime beaucoup le tatouage. Ils ont été faits à l'heure où... Ça a combien de temps ? J'avais 18 ans pour mon premier tatouage. Ok.

  • Speaker #0

    Et depuis, t'as enchaîné ?

  • Speaker #1

    Et depuis, j'ai été plutôt constant.

  • Speaker #0

    Donc à La Rochelle, tu disais ?

  • Speaker #1

    À La Rochelle, oui. Par un gars qui s'appelle Nico Buchmann. Un chouette type. Et donc, oui, oui, c'était... Là encore, il y a d'autres projets. Oui,

  • Speaker #0

    c'est ce que j'allais te poser comme question. Projet en cours. Oui,

  • Speaker #1

    il y a d'autres projets, mais j'avoue que j'ai du mal. J'ai souffert pour les faire. C'est un choix que j'ai fait. Et là, j'ai moins envie de retourner vers cette souffrance-là, même si je connais l'issue. Mais... Euh... Je ne vais peut-être pas rentrer dans le détail.

  • Speaker #0

    Je comprends tout à fait. Ok, mais écoute, est-ce que tu peux nous parler un peu de ton équipe ici à Bobine ?

  • Speaker #1

    Oui, alors je disais tout à l'heure, on est cinq. Donc j'ai déjà parlé de moi. Dans ce que je fais à l'entreprise, du coup, je suis sur la partie, aujourd'hui plutôt gestion commerciale, gestion générale de l'entreprise et puis gestion de la production en broderie industrielle. Après, dans l'équipe, on a Bruno qui est mon associé. Bruno, lui, il est sur la partie retouche de vêtements. Donc, au quotidien, il va accueillir les particuliers, faire les essayages, faire les travaux de couture sur les vêtements en retouche. Bruno est aussi couturier de formation. Il a 55 ans aujourd'hui, 54 ans aujourd'hui. Il a des formations qui n'existent plus aujourd'hui, mais qui sont très précieuses en fait. Donc, aujourd'hui, les jeunes sont formés à aller plutôt vers l'industrie. Bruno, à l'époque, a pu être formé à aller vers l'artisanat. Donc, il a apparemment l'expertise. et puis l'expérience aussi quand on fait le métier donc ça c'est pour Bruno on a Valentine qui est à l'origine de la création de La Petite Goule qui a eu justement cette idée de détourner la légende qui a trouvé le nom La Petite Goule qui a créé le logo, qui a sourcé les matières qui a trouvé les produits Valentine elle est aussi couturière de formation Elle s'est formée jusqu'à la licence et elle a des expériences assez différentes. Elle a travaillé en région parisienne dans des maisons de couture de robes de mariée. Donc vraiment sur un travail très manuel, tout ce qui est point main et sur des produits vraiment très haut de gamme. Elle a aussi l'expérience d'usine, donc elle a appris à travailler vite, précisément, rapidement, optimiser le temps, les mouvements. et elle a un côté très pédagogue donc elle s'occupe du planning des stagiaires, chez nous, chez Bobine on reçoit beaucoup de stagiaires qui sont en formation en bac pro, en BTS ou autre et donc c'est Valentine aussi qui s'occupe de ça et il y a un dernier volet que je n'ai pas abordé sur l'activité qui est de la production industrielle donc on va fabriquer pour des clients spécifiques qui sont déjà dans l'industrie textile des produits textiles donc ça peut être des accessoires, des petites pochettes des sacs Je vois des bonnets, ça pourrait être des tote bags. On a une clientèle assez particulière qui nous demande de fabriquer des produits en quantité. Encore une fois, ça pourrait être une seule pièce, 5 pièces, 10 pièces. Et puis ça peut être 400, 500, 1000. Il n'y a pas de limite. Donc Valentine va s'occuper de ça. Elle va faire tout le suivi de la vente du dossier, le chiffrage jusqu'à la mise en production. Ça c'est Valentine. Ensuite on a Inès et Colline, qui sont toutes les deux en broderie. opératrices en broderie industrielle, on pourrait dire. Leur travail, c'est la conduite des machines en broderie. Donc, elles vont recevoir le textile. On va faire le relais, c'est là que j'interviens dans la gestion de la production. On va faire le relais des dossiers de production avec les BAT, les produits qu'on a personnalisés, les quantités, les infos qu'on peut avoir. Et leur travail, c'est que le textile arrive en broderie et qu'il puisse repartir dans les délais qui nous sont demandés et qu'on respecte le cahier des charges qui est défini.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà.

  • Speaker #1

    et elles sont toutes les deux également couturières de formation on a Coline qui a une expérience qui est plutôt une expérience de modéliste donc tout ce qui va être faire des patrons typiquement en usine on a des bureaux d'études le rôle du bureau d'études c'est de permettre à l'usine de pouvoir fabriquer et donc ça implique de faire des patrons qui fonctionnent, des vêtements qui s'assemblent d'optimiser aussi du temps de montage des choses comme ça donc Coline a plutôt cette expérience et puis Inès ce... Alors Inès, on l'a embauchée suite à des stages qu'elle a fait pendant ses études en BTS. Et elle était aussi formée pour être productrice, alors plutôt piqueuse en fait en usine. Ça rejoint un peu l'expérience de Valentine que Valentine a eue dans le milieu professionnel. Inès, dans le milieu scolaire, elle a appris comment travailler en usine, comment fabriquer correctement, fabriquer rapidement, optimiser ses mouvements.

  • Speaker #0

    Ok. Voilà. ce qui m'amène à la question du coup si il y a des auditeurs ou des autrices qui nous écoutent y a-t-il des prérequis pour faire ce métier de couturier vu que toute l'équipe a une formation couturière je disais tout à l'heure et j'insiste là-dessus,

  • Speaker #1

    chez nous c'était pas un prérequis c'est à dire que vraiment les recrutements qu'on a fait que ce soit pour les postes de couture ou les postes de broderie on a pas vraiment demander à avoir des couturiers ou couturières. Après, pour les postes en couture, naturellement, on demande au moins des expériences. On ne demande pas un CV long comme le bras, avec des cursus à n'en pas finir, mais on a toujours aimé, quand on faisait les recrutements, avoir des personnes qui savaient déjà de quoi elles parlaient. Et donc, Valentine avait plusieurs années d'expérience, Colline, pareil. Inès sortait d'études, mais elle avait fait des stages solides. Elle a travaillé. Elle avait quand même cette expérience-là. C'est plutôt ça qu'on va chercher. C'est déjà du recul dans le milieu.

  • Speaker #0

    Ok, très bien. Écoute, Quentin, on arrive à peu près au stade de la vidéocast vers la fin. Est-ce que tu as volontairement un message à faire passer pour les auditeurs qui puissent nous écouter ou les auditrices sur Bobine et l'univers Bobine ?

  • Speaker #1

    J'ai pas réfléchi à la question, j'en aurai plusieurs sans doute. Le message, c'est que... Il y a un message important pour tout le monde, c'est que chez Bobine, on s'y sent bien. L'équipe, je pense.

  • Speaker #0

    Ça se voit.

  • Speaker #1

    J'espère. Alors là, pour le coup, on n'y travaille pas, mais c'est en fait... C'est l'ADN. Chez Bobine, on travaille, on travaille beaucoup, on aime ce qu'on fait, et donc c'est important pour nous de se sentir bien. Je pense que c'est l'expérience que nos clients ont aussi. En tout cas, c'est les retours qu'on a quand on en a. Donc ça, c'est important. vrai message, je venais chez Bobine même pour parler, découvrir le métier on se rend compte ça c'est un message important et puis là je m'adresse plutôt aux personnes qui auraient envie de faire de la couture de vivre de la couture, c'est allez-y parce qu'en fait il y a un travail de dingue c'est un métier passionnant,

  • Speaker #0

    c'est un métier passion je pense c'est un message important on voit que tout le monde est passionné par le métier et ça se ressent en tout cas, moi en tant que client et en tant que là en l'occurrence pour l'interview ça se ressent et voilà en tout cas merci de nous avoir accueillis ici dans vos ateliers et bureaux le showroom est évidemment là aussi et puis il ne me reste plus qu'à conclure le podcast et le videocast une fois de plus Merci Quentin et à toute l'équipe d'avoir joué le jeu et d'être là aujourd'hui sur ce podcast et le podcast. Et puis, j'aimerais te dire bon courage pour la suite, pour les projets, parce qu'il y a quand même quelques-uns. Et surtout, n'hésitez pas à suivre Mobin sur les différentes plateformes et les réseaux, sur leur site. Et si vous voulez découvrir le métier, je pense que Quentin l'a dit tout à l'heure, la porte est ouverte. Avec plaisir. Merci beaucoup.

  • Speaker #1

    Merci.

Chapters

  • Introduction et présentation de Bobine

    00:00

  • Parcours de Quentin et son amour pour la couture

    00:51

  • L'évolution d'Espace Couture à Bobine

    02:18

  • Services offerts par Bobine

    04:50

  • La Petite Goule et la personnalisation

    06:16

  • Réactivité et anecdotes de retouche

    07:22

  • Présentation de l'équipe de Bobine

    09:59

  • Projections et projets futurs de Bobine

    18:02

  • Conclusion et message final

    28:21

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