Speaker #0Les sages, c'est avant tout une histoire personnelle. Je m'appelle Nicolas Jeanne et j'entreprends depuis que j'ai 19 ans. Sur ce chemin, j'ai eu la chance de rencontrer des personnes que j'appelle les sages. Vous savez, ce sont ceux qui, d'un conseil bienveillant, peuvent changer votre journée, votre projet, votre vie. Souvent des personnes avec qui il y a un avant et un après. A mes yeux, ce sont des leaders authentiques, mais surtout des leaders humanistes. Et ça, c'est important pour moi. Ceux qui vont vous faire grandir sans s'en rendre compte. Plus que n'importe quel livre ou cours, des témoignages qui viennent du cœur et de la réalité. Et surtout du cœur. Aujourd'hui, je vous propose de partir à leur rencontre. Dans un format inédit et négocié avec eux. Un format où l'on se dira tout, naturellement, et aucune question ou anecdote sera interdite. Ça, vous avez ma parole. Un format axé sur leur activité, bien sûr, mais qui, évidemment, dérivera vers la vie, la société et les émotions. Mon but, c'est clairement de mettre en valeur l'aspect humain de ces personnalités qui me paraissent exceptionnelles et de casser la carapace. Casser la carapace, vous le sentez, c'est pas un mot par hasard. Pourquoi ? Parce que je pense que ça va vous permettre d'apprendre sur les plus grands leaders et leaders qui ont bâti et bâtissent la société. La France est une terre bourrée de talents et de leaders. Et nous allons en leur en compte. Bon voyage avec les sages. Tu trouves que la valeur travail, ça se perd ?
Speaker #1J'en sais rien, je te dis, je parlerai toujours du futur. J'en sais rien. Je sais pas, ce que je veux juste te dire, c'est que c'est de l'épanouissement. C'est tout. Bien sûr que le gars qui va me dire, ou la personne qui va me dire, bah ouais mais toi t'es gentil, t'es chef d'entreprise, tu gagnes de la thune et machin et bidule, nanani, nanana. Bon d'abord, un, je gagne de la thune, oui, j'en redistribue, deux, j'ai la responsabilité de tout ça, chacun qui me dit ça, je dis vas-y prends ma place, pas de problème, je te file mon écharpe si tu veux, si tu l'aimes pas je t'en trouve une autre, prends ma place, c'est pas si simple que ça quoi. Et deux, c'est la même phrase que ouais mais le bio c'est cher, ouais mais machin bidule, mais remets-toi en cause. Moi, j'ai payé mes études. J'ai fait serveur pour payer mes études. Je comprends que tu sois serveur au McDo maintenant. C'est dans un truc qui a un peu plus de sens, tant mieux. Mais que tu payes tes études, c'est normal. Donc, il y a plein de choses qu'on peut faire comme ça. Et pour revenir au sujet de notre discussion, franchement, à partir de 50 ans, c'est pas mal de bosser que le matin. C'est pas mal le compteur tourne. Et donc, si tu peux profiter un peu. Donc, il ne faut pas non plus être dans le truc où c'est les jeunes qui ont tout. Ce n'est pas tout à fait respectueux. J'en croise des gens en colère. J'aime bien avoir des gens en colère autour de moi. Des gens qui veulent que ça bouge, etc. Ouais, je ne construirai pas de maison, je n'ai pas envie de tomber dans le système, des emprunts, des machins, des bidules. Et tu vas dormir où ? Bah, chez mon pote, là, machin, on partage, j'ai dit ok, nickel, on partage, c'est top. Et qu'ils aient qu'un conso à la maison ? On ne croit pas que c'est quelqu'un qui s'est fait mal au dos avec sa brouette ? Donc, c'est charmant, c'est bien de réinventer le système et de dire, non, je ne rentre pas dans le dossier boulot, etc., et pour l'instant, c'est quand même le seul truc qu'on a trouvé qui permet de créer une valeur, et cette valeur, si elle est bien... quand elle est bien orientée, va permettre d'améliorer la santé et de faire de l'éducation, qui sont quand même les deux piliers d'une démocratie qui tourne. Donc, je veux bien des gens en colère, je veux bien aussi des jeunes qui participent, et j'adorerais avoir une liberté plus accrue au niveau du management des carrières, vers le fait qu'on... peu, c'est tellement joli d'avoir un groupe hétéroclite complet avec des personnes qui sont plus âgées, avec des personnes qui sont jeunes, etc. Mais il faut avouer que en toute simplicité, je ne veux choquer personne, avec ma vie, je ne vois pas l'intérêt de la retraite. Je le sais depuis des années, mais plus je m'en approche, plus je vois que non. Je peux transmettre, je peux aider. Tu me demandais, non, je ne me paye plus trop, mais quand on se... payer, on avait une règle de 10 entre le plus bas salaire et le plus haut salaire pour répondre à ta question de tout à l'heure. Donc oui, je me suis payé dans les 20 000 balles par mois. Et c'est là où c'est que 20 000 balles. Ce que je veux dire par là, c'est que j'aurais pu me payer beaucoup plus. Mais justement, ça ne m'intéresse pas tellement. Quand je dis que c'est que 20 000 balles, c'est parce que je respecte que 4 000 balles, c'est tout juste pour essayer d'imaginer emmener ses enfants à l'école. Et c'est pour ça que je dis que c'est que 20 000 balles, c'est pas non plus avec ça que tu peux faire des trucs de dingue. Donc j'ai bien la conscience que 4 000 balles... Donc, quand on parle d'un SMIG, moi, je suis un chef d'entreprise. Je n'ai pas besoin ni de, je ne vais pas nommer un syndicat, ni d'un syndicat, ni d'un parti politique pour m'expliquer comment il faut faire. Moi, j'ai des gars qui fabriquent. J'ai des gens qui se lèvent le matin à 5 heures du matin pour être en poste à 6 heures. Et il y a des compresseurs chez moi. C'est encore grâce à la vente à domicile. Et on a pu et on continue de fabriquer.