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Les survivants du burn-out

Comment gérer ses émotions pour éviter le burn-out ?

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17min |02/09/2025
Play
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17min |02/09/2025
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Description


Êtes-vous conscient que la gestion de vos émotions pourrait être la clé pour éviter le burn-out ? Dans cet épisode captivant des Survivants du Burn-out, Théo Duverger nous plonge au cœur de ce sujet crucial. Il nous rappelle que des émotions mal gérées peuvent non seulement affecter notre santé mentale, mais aussi nous mener tout droit vers l'épuisement professionnel. Plutôt que de réprimer nos sentiments, Théo nous invite à les écouter et à les comprendre, car chaque émotion est un signal précieux à ne pas ignorer.

Théo identifie trois erreurs courantes dans la gestion émotionnelle qui peuvent mener à un burn-out : réprimer ses émotions, se juger pour ce que l’on ressent, et confondre émotions et réactions. En prenant conscience de ces pièges, nous pouvons commencer à transformer notre rapport aux émotions. Dans cet épisode, il partage une méthode en trois étapes pour mieux gérer ses émotions : identifier précisément l'émotion, l'accepter pour permettre une circulation fluide, et enfin, réguler l'émotion sans la réprimer. Cette approche nous permet de faire de nos émotions des alliés dans notre quête de bien-être.

Théo nous encourage à comprendre que nous ne choisissons pas nos émotions, mais que nous avons le pouvoir de choisir comment y réagir. En adoptant une perspective positive et en apprenant à accueillir nos émotions, nous pouvons non seulement prévenir le burn-out, mais aussi enrichir notre vie quotidienne. Que vous soyez en proie à l'épuisement professionnel ou simplement à la recherche d'un meilleur équilibre émotionnel, cet épisode est fait pour vous.

Rejoignez-nous pour explorer des stratégies efficaces et des conseils pratiques qui vous aideront à naviguer dans le monde complexe de vos émotions. N'oubliez pas que chaque émotion peut être un allié puissant dans votre cheminement vers un mieux-être durable. Écoutez dès maintenant cet épisode des Survivants du Burn-out et commencez votre voyage vers une gestion émotionnelle éclairée et épanouissante !


Retrouvez-moi sur :


Instagram : https://www.instagram.com/theo_quickchange/

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Et retrouvez ma conférence, déjà plus de 50 000 personnes l'ont vue :
https://www.quick-change.net/inscription-webconf-stop-burnout/




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Au revoir à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode des survivants du burn-out, comme on dit au Québec, burn-out, comme on dit en France. Aujourd'hui, je suis super content, comme d'habitude, de vous retrouver parce que on va parler d'un sujet qui est vraiment central, fondamental, justement, quand on parle de burn-out, quand on parle de fatigue chronique, quand on parle de surmenage, et ce sujet, c'est où ce sont les émotions. comment apprendre à les écouter, comment apprendre aussi à les comprendre, à les réguler pour éviter qu'elles ne deviennent des poids qui nous épuisent jour après jour. J'ai une mauvaise nouvelle pour vous, une mauvaise gestion émotionnelle, c'est l'autoroute directe vers l'épuisement. Donc si vous voulez plutôt une bonne nouvelle, je vais vous en donner une tout de suite. Les émotions, on peut apprendre justement. à reprendre le contrôle dessus. Et on verra comment. Ça ne sert à rien de mettre le couvercle sur une émotion. Ça risque d'empirer le problème. Reprendre le contrôle, ça ne veut pas dire ne plus avoir d'émotions. On met tout de suite un disclaimer. Mais ça veut dire apprendre à les manager, à les gérer, à les rendre plus fluides. Ok ? Alors déjà, il faut se poser une question. C'est pourquoi nos émotions nous fracassent ? Pourquoi elles nous épuisent ? On pense souvent que ce qui nous épuise, c'est le travail. Les heures. la charge mentale, les responsabilités, les enfants. Oui, en fait, les enfants, ils nous épuisent. Non, en réalité, ce qui nous épuise très souvent, ce n'est pas l'activité en tant que telle, c'est l'émotion qu'on ressent en faisant cette activité. On va prendre un exemple très simple. Vous pouvez travailler 10 heures sur un projet, si ce projet vous passionne, et vous n'aurez pas l'impression que le temps s'étire. Au contraire, vous aurez l'impression que le temps passe super vite. que vous pourriez recommencer, ne pas vous arrêter, ça serait super. Vous pouvez même finir la journée avec la grosse patate, le sourire. Et à l'inverse, passer deux heures dans une réunion où vous vous sentez jugé, méprisé, pas à votre place, et bien là, vous êtes vidé. De la même manière, à la maison, faire des choses qui ne vous inspirent pas vraiment, et bien ça peut vous drainer votre énergie. Parce que justement, à un moment donné, ce n'est pas ce qu'on fait qui nous épuise. En grosse partie, il y a des choses aussi qui nous épuisent, mais retenez que c'est surtout ce qu'on ressent pendant qu'on le fait qui va entraîner, oui ou non, cet état de fatigue chronique qui nous ennuie, notamment dans les cas de burn-out. Et justement, quand on accumule ces émotions compliquées, alors attention, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions. Chaque émotion est un signal. La colère est une super émotion. Il y a quelque chose qui ne me va pas, je rentre en colère pour peut-être affronter cette chose qui me fait peur ou qui ne me va pas. Mais on va appeler ça des émotions un peu plus difficiles, un peu plus compliquées. Évidemment, on préférera vivre de la joie que de la colère ou de la frustration. Mais encore une fois, chaque émotion va avoir son utilité. Et pour revenir à mes propos, justement, quand on va accumuler ces émotions que je qualifierais d'un peu plus compliquées, comme la frustration, la colère rentrée, une colère qui tourne à l'intérieur de nous, la tristesse, la peur, le sentiment d'injustice. Quand on va accumuler tout ça sans les exprimer, Et bien devinez quoi, c'est votre corps qui va encaisser et au bout d'un moment, ça va être le mot valise qu'on appelle stress avec toutes les décharges qu'on va avoir de substances bien sympathiques dans votre corps, notamment le cortisol. Et à un moment donné, votre corps va finir par vous dire stop, votre tête vous dira continue, encaisse, t'es fort, tu peux y aller, souvenez-vous, driver, sois fort. Mais votre corps à un moment donné, il va s'arrêter de lui-même, il va dire stop, un matin vous voudrez vous lever mais vous ne pourrez pas, votre corps va vous arrêter. Alors... Il y a des erreurs fréquentes quand on parle de gestion émotionnelle. Et très souvent, moi, je vois trois erreurs chez les personnes qui sont épuisées. La première de toutes les erreurs, vraiment, je pense, c'est de réprimer ses émotions. Et ça, chez les personnes en burn-out, c'est le truc qu'on voit le plus souvent. On va avoir des gens qui vont avoir un vocabulaire du style « je serre les dents, je fais bonne figure, j'encaisse, allez, c'est pas grave, ça passera » . Sauf que non, le problème, c'est que ça ne passe pas. Au contraire, Ça s'accumule, ça s'imprime en vous. Toute émotion qui ne s'exprime pas s'imprime. J'aime bien cette phrase, retenez-la. Et puis, un jour, ça finit par exploser ou imploser. C'est-à-dire, on va bouillonner de l'intérieur jusqu'au moment où notre corps va nous lâcher. Donc, réprimer ses émotions, comme on l'a souvent appris, parfois, je ne dis pas souvent, mais en tout cas souvent chez les personnes qui sont en burn-out, réprimer ses émotions, c'est vraiment quelque chose de très toxique. La deuxième. chose que je vois qui est une véritable erreur dans la gestion d'émotionnel c'est le fait de se juger pour ce qu'on ressent c'est un petit peu comme si on n'avait pas le droit de vivre certaines émotions exemple je ne devrais pas me mettre en colère chez l'enfant qui a pris ou là là tu as fait une colère moi je te parle plus pendant que tu es en colère ou je te gronde pendant que tu es en colère on peut réprimer ses colères à l'enfance et donc réprimer ses colères à l'âge adulte On peut se mettre des étiquettes sur nous-mêmes du style « je suis trop sensible, je dramatise trop, je suis une drama queen, je ne devrais pas, je ne devrais pas, je ne devrais pas m'autoriser » . Le résultat de tout ça, c'est qu'on va ajouter de la honte à la tristesse, à la colère, on va ajouter aussi de la culpabilité. Bref, on va avoir une espèce de double peine. Le fait de vivre une émotion, de l'accepter, sans en rajouter une couche de jugement sur soi, Déjà, c'est un travail qu'on peut faire par rapport à notre estime de nous-mêmes. Clairement, quand on a une faible estime de nous-mêmes, et encore une fois, ça c'est un cas très fréquent chez les personnes en burn-out, non seulement elles ont l'émotion, mais en plus elles se jugent, donc on est dans cette double peine permanente, et notre estime de nous, elle n'est déjà pas très haute, elle s'effondre, et en plus, on réprime notre émotion, donc on finit par imploser. Vous avez compris, ce truc-là, c'est vachement important, donc on ne réprime pas ses émotions, on ne se juge. pas non plus pour ce qu'on ressent. Et enfin, il faut comprendre la différence entre une émotion et une réaction. Avoir une émotion, c'est quelque chose d'absolument naturel. Crier, péter un plomb au point de casser quelque chose, de ruminer pendant trois jours, ça, ce n'est pas obligatoire. Beaucoup de gens ont peur de leurs émotions parce qu'ils confondent justement les émotions et les débordements. Alors, je pense avoir lu quelque part, à vérifier, mais qu'une émotion, en gros, elle doit durer entre 30 secondes et 1 minute 30. Une émotion, c'est une espèce de décharge biochimique que vous avez en vous. Si ça dure plus longtemps que ça, c'est que vous l'auto-entretenez, c'est que votre petit moulin intérieur, votre cerveau, continue à ruminer, donc à projeter l'émotion. C'est très facile de faire ça, je vous donne un exemple. S'il arrive que vous vous levez tôt, on va dire 8h du matin, et qu'à 11h30 je commence à vous parler de ce que vous allez manger à 13h, je peux déclencher cette émotion de sympathie envers ce que vous allez manger. Vous allez déclencher cette sensation de... C'est la même chose si à un moment donné vous êtes en pleine bourre au travail et puis soudain je vous parle de les prochaines vacances que vous allez prendre au ski ou à la mer au soleil. Bien que vous soyez au travail devant de votre fichier Excel, votre cerveau va anticiper et donc déclencher l'émotion associée à ces temps de vacances. Le problème, c'est ça le truc, c'est de comprendre qu'une émotion est naturelle, même une colère, même un pétage de plomb peut être naturel. l'idée c'est de ne pas pas le ruminer. L'idée, c'est de ne pas le faire durer plus que ça ne devrait durer normalement. L'idée, c'est d'être capable de redescendre très vite pour ça. Pour ceux qui sont dans le programme Quick Change, on avance beaucoup là-dessus, c'est travailler justement ce cloisonnement des pensées, ne plus ruminer en permanence pour ne plus être victime de ces images mentales qui vont faire qu'on va vivre en permanence dans cette émotion compliquée. Donc, trois erreurs. Réprimer ses émotions, c'est pas bon. Se juger pour ce qu'on sent, c'est très mauvais. Et confondre réaction et émotion, attention, j'espère qu'on ne le fera plus. Alors maintenant, comment on peut faire, tonton, pour justement mieux gérer ses émotions ? Parce que là, j'ai bien compris que les émotions, je dois les exprimer, je ne dois pas me juger pour. Ok, t'es bien mignon avec ça, mais concrètement, moi, les émotions, c'est compliqué. Alors évidemment, en fonction de ce que vous avez vécu dans l'enfance. Vous pouvez être plus ou moins à l'aise avec vos émotions, vous pouvez déclencher, dégoupiller pour certaines choses et pas d'autres. Je vais vous donner une méthode simple, universelle, on va dire en trois étapes, pour réguler vos émotions, mais attention, sans les fuir. La première chose à faire, et c'est vraiment un truc, vous allez voir, quand vous allez le faire la première fois, vous allez galérer. La première fois, ce que je vais vous inviter à faire, pardon, la première étape, c'est d'identifier concrètement et avec précision qu'est-ce que c'est que l'émotion que vous ressentez. pas juste je suis pas bien ou je suis énervé mais est ce que c'est de la colère de la fureur ou de la peur de la honte de la tristesse ou à ses sentiments de solitude plus vous allez être précis plus votre cerveau va vous aider à réguler l'émotion pourquoi parce qu'il va mettre une distance entre vous et elle je vous invite à regarder véritablement vous pouvez trouver ça sur google vous pouvez trouver ça vraiment n'importe quel type de moteur de recherche La roue des émotions, c'est quelque chose que je donnais très souvent en formation, qui apprend aux gens à bien nommer leurs émotions. Si vous êtes capable de nommer vos émotions avec précision, vous êtes capable de mettre de la distance, donc de moins subir cette émotion. Et si, quand bien même vous galérez au début avec le vocabulaire des émotions, n'hésitez pas, ça s'est très utilisé justement en corporate, en entreprise, à utiliser ce qu'on peut appeler la météo intérieure. Plutôt que de nommer précisément ce que vous ressentez, n'hésitez pas à utiliser la métaphore de la météo. Par exemple, aujourd'hui, je ressens qu'il y a comme un orage qui est en train de monter, mais il y a des nuages aussi qui sont soufflés par le vent, et je sais que derrière cet orage, il y a du ciel bleu. Ça, ça peut exprimer qu'à l'intérieur de moi, il y a des peurs, il y a des tempêtes, il y a quelque chose qui bouillonne, et je n'y vois pas très clair parce qu'il y a beaucoup de nuages, mais j'ai de l'espoir aussi parce que je sais que derrière. Vous voyez, on peut travailler comme ça par métaphore. En s'introspectant régulièrement, clairement, concrètement, ça vous met de la distance entre vous et ces émotions, mais sans les nier, sans les rejeter, sans s'asseoir dessus. La deuxième étape, évidemment, ça va être donc, une fois que j'ai nommé cette émotion, que j'ai réussi légèrement, pas encore tout à fait, mais légèrement à me distancer d'elle, je vais juste accepter cette émotion-là. Quand je l'accepte, c'est un petit peu comme si je baissais mes barrières qui font la résistance à cette émotion-là. Je vais vous donner une métaphore qui va vous parler. Imaginez, vous avez un tuyau, et dans ce tuyau, à l'extérieur, il y a de l'eau qui circule. Vous imaginez, il y a de l'eau qui circule, c'est super, c'est cool. Si vous faites passer une bille, la bille va glisser toute seule et ça va être magnifique, c'est super. Quand vous allez mettre une pression sur l'extérieur du tuyau, la section, le diamètre du tuyau, si vous préférez, va se rétrécir et la bille va se coincer. C'est exactement ce qui se passe quand vous n'acceptez pas une émotion. La bille se coince, ça augmente la pression en amont de la zone de blocage et c'est là où vous risquez de péter un plombage. Accepter l'émotion, c'est accepter l'idée que là, pour l'instant, il y a quelque chose qui comprime le tuyau, j'autorise d'observer ce qui bloque le tuyau et donc de relâcher ce qui bloque le tuyau. Ça va permettre à la bille de glisser toute seule, à baisser la tension. Il n'y a pas besoin d'aimer ce que vous ressentez. Concrètement, l'idée, ce n'est pas d'aimer votre colère. Je n'ai pas envie d'aimer n'importe quel type d'émotion plus qu'une autre. Encore une fois, une émotion, c'est quelque chose qui est utile. C'est un signal, c'est un message que m'envoie mon corps qui me permet de réagir face à une situation extérieure. Pas besoin de l'aimer ou de ne pas l'aimer d'ailleurs. Mais ce que je veux, c'est juste m'autoriser à la ressentir. Une émotion acceptée, elle va traverser votre corps, un peu comme cette bille qui va être autorisée à circuler parce que simplement on a enlevé le blocage de « je ne veux pas la sentir, je ne veux pas l'accepter » . La bille va circuler à travers ce tuyau de manière fluide. une émotion qui est niée elle va se... stocker. Vous imaginez plusieurs billes qui s'amoncèlent justement en amont de la zone où le tuyau s'est rétréci. Ça crée une pression très costaud et c'est là où ça finit par imploser. Posez-vous la question, si mon meilleur ami ressentait ce que je ressens là, maintenant, tout de suite, est-ce que je lui dirais qu'il exagère ou est-ce que je l'écouterais ? Ou est-ce que je lui permettrais, je lui autoriserais cet espace où il peut décharger cette émotion et donc l'accepter ? Donc deuxième étape, accepter. ces émotions, permettre aux billes de circuler. Troisième étape, je vais vous inviter à réguler ces émotions, mais sans les réprimer toujours. Attention, je vous vois venir d'ici. C'est quoi ? Ça veut dire qu'il y a des outils ici qui sont précieux justement pour réguler l'émotion. On est seulement à la troisième étape. La première étape, c'était encore une fois identifié, nommé. La deuxième, c'était accepté. La troisième, c'est maintenant régulé. Alors comment on va réguler ces émotions ? Concrètement, qu'est-ce qui va nous permettre de laisser passer la bille, de soulever la pointe de blocage ? On peut avoir plein de trucs, on peut avoir plein d'outils tels que la respiration, le journal émotionnel, les exercices physiques. Pour ceux qui n'arrivent pas tout de suite, on les met dans le corps, on les fait faire 10 pompes, 15 pompes, juste qu'ils sortent de leur tête pour aller dans leur corps et qu'ils épuisent justement ce mental qui tourne en boucle. Vous pouvez, n'hésitez pas aussi, écrire. Il y a des gens qui préfèrent écrire, qui ont besoin de libérer la voix à travers l'écriture. N'hésitez pas, ça marche aussi super bien. Il y a aussi des techniques de recentrage type cohérence cardiaque, ancrage, ce genre de choses. L'idée, encore une fois, n'est pas de faire disparaître votre émotion. L'idée, c'est juste de ne pas vous laisser submerger par elle. Alors, qu'est-ce que ça change quand on apprend à gérer, à manager ses émotions ? Est-ce que ça change ? C'est déjà, vous ne réagissez plus à chaud. Et quand on ne réagit plus à chaud, on fait fonctionner un autre type d'intelligence qui n'est pas l'intelligence, vous allez dire, animale de tu m'attaques, je t'attaque derrière. On peut avoir de la distance, on peut avoir donc une autre forme de réflexion pour justement peut-être changer le cours des choses. Et puis, on ne garde plus tout pour nous. On peut donc aussi exprimer ce qu'on ressent. Partager ce qu'on ressent, peut-être se délester de certains poids, peut-être déléguer, peut-être mieux manager les autres autour de nous, pour pouvoir justement faire en sorte que là, on a un vrai problème, il faut que tous ensemble, on avance vers ce problème, pour le résoudre évidemment. Aussi, nos choix vont être beaucoup plus alignés avec nous-mêmes. Quand on n'est plus dans la réaction, mais quand on est dans la maîtrise de ses émotions, le contrôle, la gestion de ses émotions, pour pouvoir prendre des décisions plus conscientes, On peut se poser des questions qui ne sont pas driveées par nos peurs, par notre colère ou par un enthousiasme débordant, mais se demander si c'est des décisions vraiment écologiques pour nous. Faites très attention justement, notamment en cas de burn-out, il y a plein de gens qui veulent envoyer tout péter, qui veulent brûler leur bateau et pour ça qu'ils se disent « je vais changer de job, j'en ai marre » . Et on se rend compte qu'ils se mettent dans une situation beaucoup plus catastrophique qu'avant, tout simplement parce qu'ils n'ont pas fait un choix aligné avec eux-mêmes. Et puis encore une fois, surtout, quand vous apprenez à faire ça, vous apprenez à ne plus vous épuiser parce que vous ne luttez plus contre vous-même. Vous redevenez votre propre allié. Et ça, dans la prévention du burn-out, c'est absolument capital. Il y a tout un tas d'autres outils, bien évidemment, qui vous permettent de retrouver de l'énergie après un burn-out. Si vous voulez, vous avez le lien juste là sous le podcast de la formation 21 jours pour retrouver son énergie. L'énergie, c'est multifactoriel. factorielle, il y a justement la gestion des émotions mais aussi du sommeil de certains comportements de la manière avec laquelle on va s'estimer tout ça c'est dans la formation je vous mets un code promo avec pour pouvoir y accéder à moindre coût petit veinard donc retenez aujourd'hui de cette de cette intervention de ce podcast que on ne choisit pas ce qu'on sent mais on peut choisir ce qu'on en fait on est responsable de ce qu'on fait avec ce qu'on ressent si aujourd'hui Vous vous sentez à fleur de peau si vous vous épuisez à faire semblant d'aller bien. Alors, c'est peut-être le moment justement de faire de vos émotions des alliés au lieu de les voir comme des ennemis. Merci pour votre écoute. Alors, comme d'habitude, si cet épisode vous a aidé, pensez à le partager autour de vous. Pensez à le liker, à mettre des commentaires sous la vidéo, sous le podcast. Ça nous aide vraiment beaucoup et puis ça aide aussi les personnes qui pourraient être sensibles au burn-out, à l'épuisement. à découvrir cet épisode, à découvrir ce podcast et à les soulager. Moi, je vous retrouve très, très vite dans un prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au sujet des émotions et du burn-out

    00:01

  • Pourquoi les émotions sont essentielles dans la gestion du burn-out

    00:14

  • Les dangers de la mauvaise gestion émotionnelle

    00:42

  • L'impact des émotions sur notre énergie et notre fatigue

    01:30

  • Les erreurs fréquentes dans la gestion des émotions

    03:01

  • Méthode en trois étapes pour gérer ses émotions

    08:10

  • Conclusion et conseils pour intégrer la gestion émotionnelle

    12:56

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Êtes-vous conscient que la gestion de vos émotions pourrait être la clé pour éviter le burn-out ? Dans cet épisode captivant des Survivants du Burn-out, Théo Duverger nous plonge au cœur de ce sujet crucial. Il nous rappelle que des émotions mal gérées peuvent non seulement affecter notre santé mentale, mais aussi nous mener tout droit vers l'épuisement professionnel. Plutôt que de réprimer nos sentiments, Théo nous invite à les écouter et à les comprendre, car chaque émotion est un signal précieux à ne pas ignorer.

Théo identifie trois erreurs courantes dans la gestion émotionnelle qui peuvent mener à un burn-out : réprimer ses émotions, se juger pour ce que l’on ressent, et confondre émotions et réactions. En prenant conscience de ces pièges, nous pouvons commencer à transformer notre rapport aux émotions. Dans cet épisode, il partage une méthode en trois étapes pour mieux gérer ses émotions : identifier précisément l'émotion, l'accepter pour permettre une circulation fluide, et enfin, réguler l'émotion sans la réprimer. Cette approche nous permet de faire de nos émotions des alliés dans notre quête de bien-être.

Théo nous encourage à comprendre que nous ne choisissons pas nos émotions, mais que nous avons le pouvoir de choisir comment y réagir. En adoptant une perspective positive et en apprenant à accueillir nos émotions, nous pouvons non seulement prévenir le burn-out, mais aussi enrichir notre vie quotidienne. Que vous soyez en proie à l'épuisement professionnel ou simplement à la recherche d'un meilleur équilibre émotionnel, cet épisode est fait pour vous.

Rejoignez-nous pour explorer des stratégies efficaces et des conseils pratiques qui vous aideront à naviguer dans le monde complexe de vos émotions. N'oubliez pas que chaque émotion peut être un allié puissant dans votre cheminement vers un mieux-être durable. Écoutez dès maintenant cet épisode des Survivants du Burn-out et commencez votre voyage vers une gestion émotionnelle éclairée et épanouissante !


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  • Speaker #0

    Au revoir à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode des survivants du burn-out, comme on dit au Québec, burn-out, comme on dit en France. Aujourd'hui, je suis super content, comme d'habitude, de vous retrouver parce que on va parler d'un sujet qui est vraiment central, fondamental, justement, quand on parle de burn-out, quand on parle de fatigue chronique, quand on parle de surmenage, et ce sujet, c'est où ce sont les émotions. comment apprendre à les écouter, comment apprendre aussi à les comprendre, à les réguler pour éviter qu'elles ne deviennent des poids qui nous épuisent jour après jour. J'ai une mauvaise nouvelle pour vous, une mauvaise gestion émotionnelle, c'est l'autoroute directe vers l'épuisement. Donc si vous voulez plutôt une bonne nouvelle, je vais vous en donner une tout de suite. Les émotions, on peut apprendre justement. à reprendre le contrôle dessus. Et on verra comment. Ça ne sert à rien de mettre le couvercle sur une émotion. Ça risque d'empirer le problème. Reprendre le contrôle, ça ne veut pas dire ne plus avoir d'émotions. On met tout de suite un disclaimer. Mais ça veut dire apprendre à les manager, à les gérer, à les rendre plus fluides. Ok ? Alors déjà, il faut se poser une question. C'est pourquoi nos émotions nous fracassent ? Pourquoi elles nous épuisent ? On pense souvent que ce qui nous épuise, c'est le travail. Les heures. la charge mentale, les responsabilités, les enfants. Oui, en fait, les enfants, ils nous épuisent. Non, en réalité, ce qui nous épuise très souvent, ce n'est pas l'activité en tant que telle, c'est l'émotion qu'on ressent en faisant cette activité. On va prendre un exemple très simple. Vous pouvez travailler 10 heures sur un projet, si ce projet vous passionne, et vous n'aurez pas l'impression que le temps s'étire. Au contraire, vous aurez l'impression que le temps passe super vite. que vous pourriez recommencer, ne pas vous arrêter, ça serait super. Vous pouvez même finir la journée avec la grosse patate, le sourire. Et à l'inverse, passer deux heures dans une réunion où vous vous sentez jugé, méprisé, pas à votre place, et bien là, vous êtes vidé. De la même manière, à la maison, faire des choses qui ne vous inspirent pas vraiment, et bien ça peut vous drainer votre énergie. Parce que justement, à un moment donné, ce n'est pas ce qu'on fait qui nous épuise. En grosse partie, il y a des choses aussi qui nous épuisent, mais retenez que c'est surtout ce qu'on ressent pendant qu'on le fait qui va entraîner, oui ou non, cet état de fatigue chronique qui nous ennuie, notamment dans les cas de burn-out. Et justement, quand on accumule ces émotions compliquées, alors attention, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions. Chaque émotion est un signal. La colère est une super émotion. Il y a quelque chose qui ne me va pas, je rentre en colère pour peut-être affronter cette chose qui me fait peur ou qui ne me va pas. Mais on va appeler ça des émotions un peu plus difficiles, un peu plus compliquées. Évidemment, on préférera vivre de la joie que de la colère ou de la frustration. Mais encore une fois, chaque émotion va avoir son utilité. Et pour revenir à mes propos, justement, quand on va accumuler ces émotions que je qualifierais d'un peu plus compliquées, comme la frustration, la colère rentrée, une colère qui tourne à l'intérieur de nous, la tristesse, la peur, le sentiment d'injustice. Quand on va accumuler tout ça sans les exprimer, Et bien devinez quoi, c'est votre corps qui va encaisser et au bout d'un moment, ça va être le mot valise qu'on appelle stress avec toutes les décharges qu'on va avoir de substances bien sympathiques dans votre corps, notamment le cortisol. Et à un moment donné, votre corps va finir par vous dire stop, votre tête vous dira continue, encaisse, t'es fort, tu peux y aller, souvenez-vous, driver, sois fort. Mais votre corps à un moment donné, il va s'arrêter de lui-même, il va dire stop, un matin vous voudrez vous lever mais vous ne pourrez pas, votre corps va vous arrêter. Alors... Il y a des erreurs fréquentes quand on parle de gestion émotionnelle. Et très souvent, moi, je vois trois erreurs chez les personnes qui sont épuisées. La première de toutes les erreurs, vraiment, je pense, c'est de réprimer ses émotions. Et ça, chez les personnes en burn-out, c'est le truc qu'on voit le plus souvent. On va avoir des gens qui vont avoir un vocabulaire du style « je serre les dents, je fais bonne figure, j'encaisse, allez, c'est pas grave, ça passera » . Sauf que non, le problème, c'est que ça ne passe pas. Au contraire, Ça s'accumule, ça s'imprime en vous. Toute émotion qui ne s'exprime pas s'imprime. J'aime bien cette phrase, retenez-la. Et puis, un jour, ça finit par exploser ou imploser. C'est-à-dire, on va bouillonner de l'intérieur jusqu'au moment où notre corps va nous lâcher. Donc, réprimer ses émotions, comme on l'a souvent appris, parfois, je ne dis pas souvent, mais en tout cas souvent chez les personnes qui sont en burn-out, réprimer ses émotions, c'est vraiment quelque chose de très toxique. La deuxième. chose que je vois qui est une véritable erreur dans la gestion d'émotionnel c'est le fait de se juger pour ce qu'on ressent c'est un petit peu comme si on n'avait pas le droit de vivre certaines émotions exemple je ne devrais pas me mettre en colère chez l'enfant qui a pris ou là là tu as fait une colère moi je te parle plus pendant que tu es en colère ou je te gronde pendant que tu es en colère on peut réprimer ses colères à l'enfance et donc réprimer ses colères à l'âge adulte On peut se mettre des étiquettes sur nous-mêmes du style « je suis trop sensible, je dramatise trop, je suis une drama queen, je ne devrais pas, je ne devrais pas, je ne devrais pas m'autoriser » . Le résultat de tout ça, c'est qu'on va ajouter de la honte à la tristesse, à la colère, on va ajouter aussi de la culpabilité. Bref, on va avoir une espèce de double peine. Le fait de vivre une émotion, de l'accepter, sans en rajouter une couche de jugement sur soi, Déjà, c'est un travail qu'on peut faire par rapport à notre estime de nous-mêmes. Clairement, quand on a une faible estime de nous-mêmes, et encore une fois, ça c'est un cas très fréquent chez les personnes en burn-out, non seulement elles ont l'émotion, mais en plus elles se jugent, donc on est dans cette double peine permanente, et notre estime de nous, elle n'est déjà pas très haute, elle s'effondre, et en plus, on réprime notre émotion, donc on finit par imploser. Vous avez compris, ce truc-là, c'est vachement important, donc on ne réprime pas ses émotions, on ne se juge. pas non plus pour ce qu'on ressent. Et enfin, il faut comprendre la différence entre une émotion et une réaction. Avoir une émotion, c'est quelque chose d'absolument naturel. Crier, péter un plomb au point de casser quelque chose, de ruminer pendant trois jours, ça, ce n'est pas obligatoire. Beaucoup de gens ont peur de leurs émotions parce qu'ils confondent justement les émotions et les débordements. Alors, je pense avoir lu quelque part, à vérifier, mais qu'une émotion, en gros, elle doit durer entre 30 secondes et 1 minute 30. Une émotion, c'est une espèce de décharge biochimique que vous avez en vous. Si ça dure plus longtemps que ça, c'est que vous l'auto-entretenez, c'est que votre petit moulin intérieur, votre cerveau, continue à ruminer, donc à projeter l'émotion. C'est très facile de faire ça, je vous donne un exemple. S'il arrive que vous vous levez tôt, on va dire 8h du matin, et qu'à 11h30 je commence à vous parler de ce que vous allez manger à 13h, je peux déclencher cette émotion de sympathie envers ce que vous allez manger. Vous allez déclencher cette sensation de... C'est la même chose si à un moment donné vous êtes en pleine bourre au travail et puis soudain je vous parle de les prochaines vacances que vous allez prendre au ski ou à la mer au soleil. Bien que vous soyez au travail devant de votre fichier Excel, votre cerveau va anticiper et donc déclencher l'émotion associée à ces temps de vacances. Le problème, c'est ça le truc, c'est de comprendre qu'une émotion est naturelle, même une colère, même un pétage de plomb peut être naturel. l'idée c'est de ne pas pas le ruminer. L'idée, c'est de ne pas le faire durer plus que ça ne devrait durer normalement. L'idée, c'est d'être capable de redescendre très vite pour ça. Pour ceux qui sont dans le programme Quick Change, on avance beaucoup là-dessus, c'est travailler justement ce cloisonnement des pensées, ne plus ruminer en permanence pour ne plus être victime de ces images mentales qui vont faire qu'on va vivre en permanence dans cette émotion compliquée. Donc, trois erreurs. Réprimer ses émotions, c'est pas bon. Se juger pour ce qu'on sent, c'est très mauvais. Et confondre réaction et émotion, attention, j'espère qu'on ne le fera plus. Alors maintenant, comment on peut faire, tonton, pour justement mieux gérer ses émotions ? Parce que là, j'ai bien compris que les émotions, je dois les exprimer, je ne dois pas me juger pour. Ok, t'es bien mignon avec ça, mais concrètement, moi, les émotions, c'est compliqué. Alors évidemment, en fonction de ce que vous avez vécu dans l'enfance. Vous pouvez être plus ou moins à l'aise avec vos émotions, vous pouvez déclencher, dégoupiller pour certaines choses et pas d'autres. Je vais vous donner une méthode simple, universelle, on va dire en trois étapes, pour réguler vos émotions, mais attention, sans les fuir. La première chose à faire, et c'est vraiment un truc, vous allez voir, quand vous allez le faire la première fois, vous allez galérer. La première fois, ce que je vais vous inviter à faire, pardon, la première étape, c'est d'identifier concrètement et avec précision qu'est-ce que c'est que l'émotion que vous ressentez. pas juste je suis pas bien ou je suis énervé mais est ce que c'est de la colère de la fureur ou de la peur de la honte de la tristesse ou à ses sentiments de solitude plus vous allez être précis plus votre cerveau va vous aider à réguler l'émotion pourquoi parce qu'il va mettre une distance entre vous et elle je vous invite à regarder véritablement vous pouvez trouver ça sur google vous pouvez trouver ça vraiment n'importe quel type de moteur de recherche La roue des émotions, c'est quelque chose que je donnais très souvent en formation, qui apprend aux gens à bien nommer leurs émotions. Si vous êtes capable de nommer vos émotions avec précision, vous êtes capable de mettre de la distance, donc de moins subir cette émotion. Et si, quand bien même vous galérez au début avec le vocabulaire des émotions, n'hésitez pas, ça s'est très utilisé justement en corporate, en entreprise, à utiliser ce qu'on peut appeler la météo intérieure. Plutôt que de nommer précisément ce que vous ressentez, n'hésitez pas à utiliser la métaphore de la météo. Par exemple, aujourd'hui, je ressens qu'il y a comme un orage qui est en train de monter, mais il y a des nuages aussi qui sont soufflés par le vent, et je sais que derrière cet orage, il y a du ciel bleu. Ça, ça peut exprimer qu'à l'intérieur de moi, il y a des peurs, il y a des tempêtes, il y a quelque chose qui bouillonne, et je n'y vois pas très clair parce qu'il y a beaucoup de nuages, mais j'ai de l'espoir aussi parce que je sais que derrière. Vous voyez, on peut travailler comme ça par métaphore. En s'introspectant régulièrement, clairement, concrètement, ça vous met de la distance entre vous et ces émotions, mais sans les nier, sans les rejeter, sans s'asseoir dessus. La deuxième étape, évidemment, ça va être donc, une fois que j'ai nommé cette émotion, que j'ai réussi légèrement, pas encore tout à fait, mais légèrement à me distancer d'elle, je vais juste accepter cette émotion-là. Quand je l'accepte, c'est un petit peu comme si je baissais mes barrières qui font la résistance à cette émotion-là. Je vais vous donner une métaphore qui va vous parler. Imaginez, vous avez un tuyau, et dans ce tuyau, à l'extérieur, il y a de l'eau qui circule. Vous imaginez, il y a de l'eau qui circule, c'est super, c'est cool. Si vous faites passer une bille, la bille va glisser toute seule et ça va être magnifique, c'est super. Quand vous allez mettre une pression sur l'extérieur du tuyau, la section, le diamètre du tuyau, si vous préférez, va se rétrécir et la bille va se coincer. C'est exactement ce qui se passe quand vous n'acceptez pas une émotion. La bille se coince, ça augmente la pression en amont de la zone de blocage et c'est là où vous risquez de péter un plombage. Accepter l'émotion, c'est accepter l'idée que là, pour l'instant, il y a quelque chose qui comprime le tuyau, j'autorise d'observer ce qui bloque le tuyau et donc de relâcher ce qui bloque le tuyau. Ça va permettre à la bille de glisser toute seule, à baisser la tension. Il n'y a pas besoin d'aimer ce que vous ressentez. Concrètement, l'idée, ce n'est pas d'aimer votre colère. Je n'ai pas envie d'aimer n'importe quel type d'émotion plus qu'une autre. Encore une fois, une émotion, c'est quelque chose qui est utile. C'est un signal, c'est un message que m'envoie mon corps qui me permet de réagir face à une situation extérieure. Pas besoin de l'aimer ou de ne pas l'aimer d'ailleurs. Mais ce que je veux, c'est juste m'autoriser à la ressentir. Une émotion acceptée, elle va traverser votre corps, un peu comme cette bille qui va être autorisée à circuler parce que simplement on a enlevé le blocage de « je ne veux pas la sentir, je ne veux pas l'accepter » . La bille va circuler à travers ce tuyau de manière fluide. une émotion qui est niée elle va se... stocker. Vous imaginez plusieurs billes qui s'amoncèlent justement en amont de la zone où le tuyau s'est rétréci. Ça crée une pression très costaud et c'est là où ça finit par imploser. Posez-vous la question, si mon meilleur ami ressentait ce que je ressens là, maintenant, tout de suite, est-ce que je lui dirais qu'il exagère ou est-ce que je l'écouterais ? Ou est-ce que je lui permettrais, je lui autoriserais cet espace où il peut décharger cette émotion et donc l'accepter ? Donc deuxième étape, accepter. ces émotions, permettre aux billes de circuler. Troisième étape, je vais vous inviter à réguler ces émotions, mais sans les réprimer toujours. Attention, je vous vois venir d'ici. C'est quoi ? Ça veut dire qu'il y a des outils ici qui sont précieux justement pour réguler l'émotion. On est seulement à la troisième étape. La première étape, c'était encore une fois identifié, nommé. La deuxième, c'était accepté. La troisième, c'est maintenant régulé. Alors comment on va réguler ces émotions ? Concrètement, qu'est-ce qui va nous permettre de laisser passer la bille, de soulever la pointe de blocage ? On peut avoir plein de trucs, on peut avoir plein d'outils tels que la respiration, le journal émotionnel, les exercices physiques. Pour ceux qui n'arrivent pas tout de suite, on les met dans le corps, on les fait faire 10 pompes, 15 pompes, juste qu'ils sortent de leur tête pour aller dans leur corps et qu'ils épuisent justement ce mental qui tourne en boucle. Vous pouvez, n'hésitez pas aussi, écrire. Il y a des gens qui préfèrent écrire, qui ont besoin de libérer la voix à travers l'écriture. N'hésitez pas, ça marche aussi super bien. Il y a aussi des techniques de recentrage type cohérence cardiaque, ancrage, ce genre de choses. L'idée, encore une fois, n'est pas de faire disparaître votre émotion. L'idée, c'est juste de ne pas vous laisser submerger par elle. Alors, qu'est-ce que ça change quand on apprend à gérer, à manager ses émotions ? Est-ce que ça change ? C'est déjà, vous ne réagissez plus à chaud. Et quand on ne réagit plus à chaud, on fait fonctionner un autre type d'intelligence qui n'est pas l'intelligence, vous allez dire, animale de tu m'attaques, je t'attaque derrière. On peut avoir de la distance, on peut avoir donc une autre forme de réflexion pour justement peut-être changer le cours des choses. Et puis, on ne garde plus tout pour nous. On peut donc aussi exprimer ce qu'on ressent. Partager ce qu'on ressent, peut-être se délester de certains poids, peut-être déléguer, peut-être mieux manager les autres autour de nous, pour pouvoir justement faire en sorte que là, on a un vrai problème, il faut que tous ensemble, on avance vers ce problème, pour le résoudre évidemment. Aussi, nos choix vont être beaucoup plus alignés avec nous-mêmes. Quand on n'est plus dans la réaction, mais quand on est dans la maîtrise de ses émotions, le contrôle, la gestion de ses émotions, pour pouvoir prendre des décisions plus conscientes, On peut se poser des questions qui ne sont pas driveées par nos peurs, par notre colère ou par un enthousiasme débordant, mais se demander si c'est des décisions vraiment écologiques pour nous. Faites très attention justement, notamment en cas de burn-out, il y a plein de gens qui veulent envoyer tout péter, qui veulent brûler leur bateau et pour ça qu'ils se disent « je vais changer de job, j'en ai marre » . Et on se rend compte qu'ils se mettent dans une situation beaucoup plus catastrophique qu'avant, tout simplement parce qu'ils n'ont pas fait un choix aligné avec eux-mêmes. Et puis encore une fois, surtout, quand vous apprenez à faire ça, vous apprenez à ne plus vous épuiser parce que vous ne luttez plus contre vous-même. Vous redevenez votre propre allié. Et ça, dans la prévention du burn-out, c'est absolument capital. Il y a tout un tas d'autres outils, bien évidemment, qui vous permettent de retrouver de l'énergie après un burn-out. Si vous voulez, vous avez le lien juste là sous le podcast de la formation 21 jours pour retrouver son énergie. L'énergie, c'est multifactoriel. factorielle, il y a justement la gestion des émotions mais aussi du sommeil de certains comportements de la manière avec laquelle on va s'estimer tout ça c'est dans la formation je vous mets un code promo avec pour pouvoir y accéder à moindre coût petit veinard donc retenez aujourd'hui de cette de cette intervention de ce podcast que on ne choisit pas ce qu'on sent mais on peut choisir ce qu'on en fait on est responsable de ce qu'on fait avec ce qu'on ressent si aujourd'hui Vous vous sentez à fleur de peau si vous vous épuisez à faire semblant d'aller bien. Alors, c'est peut-être le moment justement de faire de vos émotions des alliés au lieu de les voir comme des ennemis. Merci pour votre écoute. Alors, comme d'habitude, si cet épisode vous a aidé, pensez à le partager autour de vous. Pensez à le liker, à mettre des commentaires sous la vidéo, sous le podcast. Ça nous aide vraiment beaucoup et puis ça aide aussi les personnes qui pourraient être sensibles au burn-out, à l'épuisement. à découvrir cet épisode, à découvrir ce podcast et à les soulager. Moi, je vous retrouve très, très vite dans un prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au sujet des émotions et du burn-out

    00:01

  • Pourquoi les émotions sont essentielles dans la gestion du burn-out

    00:14

  • Les dangers de la mauvaise gestion émotionnelle

    00:42

  • L'impact des émotions sur notre énergie et notre fatigue

    01:30

  • Les erreurs fréquentes dans la gestion des émotions

    03:01

  • Méthode en trois étapes pour gérer ses émotions

    08:10

  • Conclusion et conseils pour intégrer la gestion émotionnelle

    12:56

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Description


Êtes-vous conscient que la gestion de vos émotions pourrait être la clé pour éviter le burn-out ? Dans cet épisode captivant des Survivants du Burn-out, Théo Duverger nous plonge au cœur de ce sujet crucial. Il nous rappelle que des émotions mal gérées peuvent non seulement affecter notre santé mentale, mais aussi nous mener tout droit vers l'épuisement professionnel. Plutôt que de réprimer nos sentiments, Théo nous invite à les écouter et à les comprendre, car chaque émotion est un signal précieux à ne pas ignorer.

Théo identifie trois erreurs courantes dans la gestion émotionnelle qui peuvent mener à un burn-out : réprimer ses émotions, se juger pour ce que l’on ressent, et confondre émotions et réactions. En prenant conscience de ces pièges, nous pouvons commencer à transformer notre rapport aux émotions. Dans cet épisode, il partage une méthode en trois étapes pour mieux gérer ses émotions : identifier précisément l'émotion, l'accepter pour permettre une circulation fluide, et enfin, réguler l'émotion sans la réprimer. Cette approche nous permet de faire de nos émotions des alliés dans notre quête de bien-être.

Théo nous encourage à comprendre que nous ne choisissons pas nos émotions, mais que nous avons le pouvoir de choisir comment y réagir. En adoptant une perspective positive et en apprenant à accueillir nos émotions, nous pouvons non seulement prévenir le burn-out, mais aussi enrichir notre vie quotidienne. Que vous soyez en proie à l'épuisement professionnel ou simplement à la recherche d'un meilleur équilibre émotionnel, cet épisode est fait pour vous.

Rejoignez-nous pour explorer des stratégies efficaces et des conseils pratiques qui vous aideront à naviguer dans le monde complexe de vos émotions. N'oubliez pas que chaque émotion peut être un allié puissant dans votre cheminement vers un mieux-être durable. Écoutez dès maintenant cet épisode des Survivants du Burn-out et commencez votre voyage vers une gestion émotionnelle éclairée et épanouissante !


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Transcription

  • Speaker #0

    Au revoir à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode des survivants du burn-out, comme on dit au Québec, burn-out, comme on dit en France. Aujourd'hui, je suis super content, comme d'habitude, de vous retrouver parce que on va parler d'un sujet qui est vraiment central, fondamental, justement, quand on parle de burn-out, quand on parle de fatigue chronique, quand on parle de surmenage, et ce sujet, c'est où ce sont les émotions. comment apprendre à les écouter, comment apprendre aussi à les comprendre, à les réguler pour éviter qu'elles ne deviennent des poids qui nous épuisent jour après jour. J'ai une mauvaise nouvelle pour vous, une mauvaise gestion émotionnelle, c'est l'autoroute directe vers l'épuisement. Donc si vous voulez plutôt une bonne nouvelle, je vais vous en donner une tout de suite. Les émotions, on peut apprendre justement. à reprendre le contrôle dessus. Et on verra comment. Ça ne sert à rien de mettre le couvercle sur une émotion. Ça risque d'empirer le problème. Reprendre le contrôle, ça ne veut pas dire ne plus avoir d'émotions. On met tout de suite un disclaimer. Mais ça veut dire apprendre à les manager, à les gérer, à les rendre plus fluides. Ok ? Alors déjà, il faut se poser une question. C'est pourquoi nos émotions nous fracassent ? Pourquoi elles nous épuisent ? On pense souvent que ce qui nous épuise, c'est le travail. Les heures. la charge mentale, les responsabilités, les enfants. Oui, en fait, les enfants, ils nous épuisent. Non, en réalité, ce qui nous épuise très souvent, ce n'est pas l'activité en tant que telle, c'est l'émotion qu'on ressent en faisant cette activité. On va prendre un exemple très simple. Vous pouvez travailler 10 heures sur un projet, si ce projet vous passionne, et vous n'aurez pas l'impression que le temps s'étire. Au contraire, vous aurez l'impression que le temps passe super vite. que vous pourriez recommencer, ne pas vous arrêter, ça serait super. Vous pouvez même finir la journée avec la grosse patate, le sourire. Et à l'inverse, passer deux heures dans une réunion où vous vous sentez jugé, méprisé, pas à votre place, et bien là, vous êtes vidé. De la même manière, à la maison, faire des choses qui ne vous inspirent pas vraiment, et bien ça peut vous drainer votre énergie. Parce que justement, à un moment donné, ce n'est pas ce qu'on fait qui nous épuise. En grosse partie, il y a des choses aussi qui nous épuisent, mais retenez que c'est surtout ce qu'on ressent pendant qu'on le fait qui va entraîner, oui ou non, cet état de fatigue chronique qui nous ennuie, notamment dans les cas de burn-out. Et justement, quand on accumule ces émotions compliquées, alors attention, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions. Chaque émotion est un signal. La colère est une super émotion. Il y a quelque chose qui ne me va pas, je rentre en colère pour peut-être affronter cette chose qui me fait peur ou qui ne me va pas. Mais on va appeler ça des émotions un peu plus difficiles, un peu plus compliquées. Évidemment, on préférera vivre de la joie que de la colère ou de la frustration. Mais encore une fois, chaque émotion va avoir son utilité. Et pour revenir à mes propos, justement, quand on va accumuler ces émotions que je qualifierais d'un peu plus compliquées, comme la frustration, la colère rentrée, une colère qui tourne à l'intérieur de nous, la tristesse, la peur, le sentiment d'injustice. Quand on va accumuler tout ça sans les exprimer, Et bien devinez quoi, c'est votre corps qui va encaisser et au bout d'un moment, ça va être le mot valise qu'on appelle stress avec toutes les décharges qu'on va avoir de substances bien sympathiques dans votre corps, notamment le cortisol. Et à un moment donné, votre corps va finir par vous dire stop, votre tête vous dira continue, encaisse, t'es fort, tu peux y aller, souvenez-vous, driver, sois fort. Mais votre corps à un moment donné, il va s'arrêter de lui-même, il va dire stop, un matin vous voudrez vous lever mais vous ne pourrez pas, votre corps va vous arrêter. Alors... Il y a des erreurs fréquentes quand on parle de gestion émotionnelle. Et très souvent, moi, je vois trois erreurs chez les personnes qui sont épuisées. La première de toutes les erreurs, vraiment, je pense, c'est de réprimer ses émotions. Et ça, chez les personnes en burn-out, c'est le truc qu'on voit le plus souvent. On va avoir des gens qui vont avoir un vocabulaire du style « je serre les dents, je fais bonne figure, j'encaisse, allez, c'est pas grave, ça passera » . Sauf que non, le problème, c'est que ça ne passe pas. Au contraire, Ça s'accumule, ça s'imprime en vous. Toute émotion qui ne s'exprime pas s'imprime. J'aime bien cette phrase, retenez-la. Et puis, un jour, ça finit par exploser ou imploser. C'est-à-dire, on va bouillonner de l'intérieur jusqu'au moment où notre corps va nous lâcher. Donc, réprimer ses émotions, comme on l'a souvent appris, parfois, je ne dis pas souvent, mais en tout cas souvent chez les personnes qui sont en burn-out, réprimer ses émotions, c'est vraiment quelque chose de très toxique. La deuxième. chose que je vois qui est une véritable erreur dans la gestion d'émotionnel c'est le fait de se juger pour ce qu'on ressent c'est un petit peu comme si on n'avait pas le droit de vivre certaines émotions exemple je ne devrais pas me mettre en colère chez l'enfant qui a pris ou là là tu as fait une colère moi je te parle plus pendant que tu es en colère ou je te gronde pendant que tu es en colère on peut réprimer ses colères à l'enfance et donc réprimer ses colères à l'âge adulte On peut se mettre des étiquettes sur nous-mêmes du style « je suis trop sensible, je dramatise trop, je suis une drama queen, je ne devrais pas, je ne devrais pas, je ne devrais pas m'autoriser » . Le résultat de tout ça, c'est qu'on va ajouter de la honte à la tristesse, à la colère, on va ajouter aussi de la culpabilité. Bref, on va avoir une espèce de double peine. Le fait de vivre une émotion, de l'accepter, sans en rajouter une couche de jugement sur soi, Déjà, c'est un travail qu'on peut faire par rapport à notre estime de nous-mêmes. Clairement, quand on a une faible estime de nous-mêmes, et encore une fois, ça c'est un cas très fréquent chez les personnes en burn-out, non seulement elles ont l'émotion, mais en plus elles se jugent, donc on est dans cette double peine permanente, et notre estime de nous, elle n'est déjà pas très haute, elle s'effondre, et en plus, on réprime notre émotion, donc on finit par imploser. Vous avez compris, ce truc-là, c'est vachement important, donc on ne réprime pas ses émotions, on ne se juge. pas non plus pour ce qu'on ressent. Et enfin, il faut comprendre la différence entre une émotion et une réaction. Avoir une émotion, c'est quelque chose d'absolument naturel. Crier, péter un plomb au point de casser quelque chose, de ruminer pendant trois jours, ça, ce n'est pas obligatoire. Beaucoup de gens ont peur de leurs émotions parce qu'ils confondent justement les émotions et les débordements. Alors, je pense avoir lu quelque part, à vérifier, mais qu'une émotion, en gros, elle doit durer entre 30 secondes et 1 minute 30. Une émotion, c'est une espèce de décharge biochimique que vous avez en vous. Si ça dure plus longtemps que ça, c'est que vous l'auto-entretenez, c'est que votre petit moulin intérieur, votre cerveau, continue à ruminer, donc à projeter l'émotion. C'est très facile de faire ça, je vous donne un exemple. S'il arrive que vous vous levez tôt, on va dire 8h du matin, et qu'à 11h30 je commence à vous parler de ce que vous allez manger à 13h, je peux déclencher cette émotion de sympathie envers ce que vous allez manger. Vous allez déclencher cette sensation de... C'est la même chose si à un moment donné vous êtes en pleine bourre au travail et puis soudain je vous parle de les prochaines vacances que vous allez prendre au ski ou à la mer au soleil. Bien que vous soyez au travail devant de votre fichier Excel, votre cerveau va anticiper et donc déclencher l'émotion associée à ces temps de vacances. Le problème, c'est ça le truc, c'est de comprendre qu'une émotion est naturelle, même une colère, même un pétage de plomb peut être naturel. l'idée c'est de ne pas pas le ruminer. L'idée, c'est de ne pas le faire durer plus que ça ne devrait durer normalement. L'idée, c'est d'être capable de redescendre très vite pour ça. Pour ceux qui sont dans le programme Quick Change, on avance beaucoup là-dessus, c'est travailler justement ce cloisonnement des pensées, ne plus ruminer en permanence pour ne plus être victime de ces images mentales qui vont faire qu'on va vivre en permanence dans cette émotion compliquée. Donc, trois erreurs. Réprimer ses émotions, c'est pas bon. Se juger pour ce qu'on sent, c'est très mauvais. Et confondre réaction et émotion, attention, j'espère qu'on ne le fera plus. Alors maintenant, comment on peut faire, tonton, pour justement mieux gérer ses émotions ? Parce que là, j'ai bien compris que les émotions, je dois les exprimer, je ne dois pas me juger pour. Ok, t'es bien mignon avec ça, mais concrètement, moi, les émotions, c'est compliqué. Alors évidemment, en fonction de ce que vous avez vécu dans l'enfance. Vous pouvez être plus ou moins à l'aise avec vos émotions, vous pouvez déclencher, dégoupiller pour certaines choses et pas d'autres. Je vais vous donner une méthode simple, universelle, on va dire en trois étapes, pour réguler vos émotions, mais attention, sans les fuir. La première chose à faire, et c'est vraiment un truc, vous allez voir, quand vous allez le faire la première fois, vous allez galérer. La première fois, ce que je vais vous inviter à faire, pardon, la première étape, c'est d'identifier concrètement et avec précision qu'est-ce que c'est que l'émotion que vous ressentez. pas juste je suis pas bien ou je suis énervé mais est ce que c'est de la colère de la fureur ou de la peur de la honte de la tristesse ou à ses sentiments de solitude plus vous allez être précis plus votre cerveau va vous aider à réguler l'émotion pourquoi parce qu'il va mettre une distance entre vous et elle je vous invite à regarder véritablement vous pouvez trouver ça sur google vous pouvez trouver ça vraiment n'importe quel type de moteur de recherche La roue des émotions, c'est quelque chose que je donnais très souvent en formation, qui apprend aux gens à bien nommer leurs émotions. Si vous êtes capable de nommer vos émotions avec précision, vous êtes capable de mettre de la distance, donc de moins subir cette émotion. Et si, quand bien même vous galérez au début avec le vocabulaire des émotions, n'hésitez pas, ça s'est très utilisé justement en corporate, en entreprise, à utiliser ce qu'on peut appeler la météo intérieure. Plutôt que de nommer précisément ce que vous ressentez, n'hésitez pas à utiliser la métaphore de la météo. Par exemple, aujourd'hui, je ressens qu'il y a comme un orage qui est en train de monter, mais il y a des nuages aussi qui sont soufflés par le vent, et je sais que derrière cet orage, il y a du ciel bleu. Ça, ça peut exprimer qu'à l'intérieur de moi, il y a des peurs, il y a des tempêtes, il y a quelque chose qui bouillonne, et je n'y vois pas très clair parce qu'il y a beaucoup de nuages, mais j'ai de l'espoir aussi parce que je sais que derrière. Vous voyez, on peut travailler comme ça par métaphore. En s'introspectant régulièrement, clairement, concrètement, ça vous met de la distance entre vous et ces émotions, mais sans les nier, sans les rejeter, sans s'asseoir dessus. La deuxième étape, évidemment, ça va être donc, une fois que j'ai nommé cette émotion, que j'ai réussi légèrement, pas encore tout à fait, mais légèrement à me distancer d'elle, je vais juste accepter cette émotion-là. Quand je l'accepte, c'est un petit peu comme si je baissais mes barrières qui font la résistance à cette émotion-là. Je vais vous donner une métaphore qui va vous parler. Imaginez, vous avez un tuyau, et dans ce tuyau, à l'extérieur, il y a de l'eau qui circule. Vous imaginez, il y a de l'eau qui circule, c'est super, c'est cool. Si vous faites passer une bille, la bille va glisser toute seule et ça va être magnifique, c'est super. Quand vous allez mettre une pression sur l'extérieur du tuyau, la section, le diamètre du tuyau, si vous préférez, va se rétrécir et la bille va se coincer. C'est exactement ce qui se passe quand vous n'acceptez pas une émotion. La bille se coince, ça augmente la pression en amont de la zone de blocage et c'est là où vous risquez de péter un plombage. Accepter l'émotion, c'est accepter l'idée que là, pour l'instant, il y a quelque chose qui comprime le tuyau, j'autorise d'observer ce qui bloque le tuyau et donc de relâcher ce qui bloque le tuyau. Ça va permettre à la bille de glisser toute seule, à baisser la tension. Il n'y a pas besoin d'aimer ce que vous ressentez. Concrètement, l'idée, ce n'est pas d'aimer votre colère. Je n'ai pas envie d'aimer n'importe quel type d'émotion plus qu'une autre. Encore une fois, une émotion, c'est quelque chose qui est utile. C'est un signal, c'est un message que m'envoie mon corps qui me permet de réagir face à une situation extérieure. Pas besoin de l'aimer ou de ne pas l'aimer d'ailleurs. Mais ce que je veux, c'est juste m'autoriser à la ressentir. Une émotion acceptée, elle va traverser votre corps, un peu comme cette bille qui va être autorisée à circuler parce que simplement on a enlevé le blocage de « je ne veux pas la sentir, je ne veux pas l'accepter » . La bille va circuler à travers ce tuyau de manière fluide. une émotion qui est niée elle va se... stocker. Vous imaginez plusieurs billes qui s'amoncèlent justement en amont de la zone où le tuyau s'est rétréci. Ça crée une pression très costaud et c'est là où ça finit par imploser. Posez-vous la question, si mon meilleur ami ressentait ce que je ressens là, maintenant, tout de suite, est-ce que je lui dirais qu'il exagère ou est-ce que je l'écouterais ? Ou est-ce que je lui permettrais, je lui autoriserais cet espace où il peut décharger cette émotion et donc l'accepter ? Donc deuxième étape, accepter. ces émotions, permettre aux billes de circuler. Troisième étape, je vais vous inviter à réguler ces émotions, mais sans les réprimer toujours. Attention, je vous vois venir d'ici. C'est quoi ? Ça veut dire qu'il y a des outils ici qui sont précieux justement pour réguler l'émotion. On est seulement à la troisième étape. La première étape, c'était encore une fois identifié, nommé. La deuxième, c'était accepté. La troisième, c'est maintenant régulé. Alors comment on va réguler ces émotions ? Concrètement, qu'est-ce qui va nous permettre de laisser passer la bille, de soulever la pointe de blocage ? On peut avoir plein de trucs, on peut avoir plein d'outils tels que la respiration, le journal émotionnel, les exercices physiques. Pour ceux qui n'arrivent pas tout de suite, on les met dans le corps, on les fait faire 10 pompes, 15 pompes, juste qu'ils sortent de leur tête pour aller dans leur corps et qu'ils épuisent justement ce mental qui tourne en boucle. Vous pouvez, n'hésitez pas aussi, écrire. Il y a des gens qui préfèrent écrire, qui ont besoin de libérer la voix à travers l'écriture. N'hésitez pas, ça marche aussi super bien. Il y a aussi des techniques de recentrage type cohérence cardiaque, ancrage, ce genre de choses. L'idée, encore une fois, n'est pas de faire disparaître votre émotion. L'idée, c'est juste de ne pas vous laisser submerger par elle. Alors, qu'est-ce que ça change quand on apprend à gérer, à manager ses émotions ? Est-ce que ça change ? C'est déjà, vous ne réagissez plus à chaud. Et quand on ne réagit plus à chaud, on fait fonctionner un autre type d'intelligence qui n'est pas l'intelligence, vous allez dire, animale de tu m'attaques, je t'attaque derrière. On peut avoir de la distance, on peut avoir donc une autre forme de réflexion pour justement peut-être changer le cours des choses. Et puis, on ne garde plus tout pour nous. On peut donc aussi exprimer ce qu'on ressent. Partager ce qu'on ressent, peut-être se délester de certains poids, peut-être déléguer, peut-être mieux manager les autres autour de nous, pour pouvoir justement faire en sorte que là, on a un vrai problème, il faut que tous ensemble, on avance vers ce problème, pour le résoudre évidemment. Aussi, nos choix vont être beaucoup plus alignés avec nous-mêmes. Quand on n'est plus dans la réaction, mais quand on est dans la maîtrise de ses émotions, le contrôle, la gestion de ses émotions, pour pouvoir prendre des décisions plus conscientes, On peut se poser des questions qui ne sont pas driveées par nos peurs, par notre colère ou par un enthousiasme débordant, mais se demander si c'est des décisions vraiment écologiques pour nous. Faites très attention justement, notamment en cas de burn-out, il y a plein de gens qui veulent envoyer tout péter, qui veulent brûler leur bateau et pour ça qu'ils se disent « je vais changer de job, j'en ai marre » . Et on se rend compte qu'ils se mettent dans une situation beaucoup plus catastrophique qu'avant, tout simplement parce qu'ils n'ont pas fait un choix aligné avec eux-mêmes. Et puis encore une fois, surtout, quand vous apprenez à faire ça, vous apprenez à ne plus vous épuiser parce que vous ne luttez plus contre vous-même. Vous redevenez votre propre allié. Et ça, dans la prévention du burn-out, c'est absolument capital. Il y a tout un tas d'autres outils, bien évidemment, qui vous permettent de retrouver de l'énergie après un burn-out. Si vous voulez, vous avez le lien juste là sous le podcast de la formation 21 jours pour retrouver son énergie. L'énergie, c'est multifactoriel. factorielle, il y a justement la gestion des émotions mais aussi du sommeil de certains comportements de la manière avec laquelle on va s'estimer tout ça c'est dans la formation je vous mets un code promo avec pour pouvoir y accéder à moindre coût petit veinard donc retenez aujourd'hui de cette de cette intervention de ce podcast que on ne choisit pas ce qu'on sent mais on peut choisir ce qu'on en fait on est responsable de ce qu'on fait avec ce qu'on ressent si aujourd'hui Vous vous sentez à fleur de peau si vous vous épuisez à faire semblant d'aller bien. Alors, c'est peut-être le moment justement de faire de vos émotions des alliés au lieu de les voir comme des ennemis. Merci pour votre écoute. Alors, comme d'habitude, si cet épisode vous a aidé, pensez à le partager autour de vous. Pensez à le liker, à mettre des commentaires sous la vidéo, sous le podcast. Ça nous aide vraiment beaucoup et puis ça aide aussi les personnes qui pourraient être sensibles au burn-out, à l'épuisement. à découvrir cet épisode, à découvrir ce podcast et à les soulager. Moi, je vous retrouve très, très vite dans un prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au sujet des émotions et du burn-out

    00:01

  • Pourquoi les émotions sont essentielles dans la gestion du burn-out

    00:14

  • Les dangers de la mauvaise gestion émotionnelle

    00:42

  • L'impact des émotions sur notre énergie et notre fatigue

    01:30

  • Les erreurs fréquentes dans la gestion des émotions

    03:01

  • Méthode en trois étapes pour gérer ses émotions

    08:10

  • Conclusion et conseils pour intégrer la gestion émotionnelle

    12:56

Description


Êtes-vous conscient que la gestion de vos émotions pourrait être la clé pour éviter le burn-out ? Dans cet épisode captivant des Survivants du Burn-out, Théo Duverger nous plonge au cœur de ce sujet crucial. Il nous rappelle que des émotions mal gérées peuvent non seulement affecter notre santé mentale, mais aussi nous mener tout droit vers l'épuisement professionnel. Plutôt que de réprimer nos sentiments, Théo nous invite à les écouter et à les comprendre, car chaque émotion est un signal précieux à ne pas ignorer.

Théo identifie trois erreurs courantes dans la gestion émotionnelle qui peuvent mener à un burn-out : réprimer ses émotions, se juger pour ce que l’on ressent, et confondre émotions et réactions. En prenant conscience de ces pièges, nous pouvons commencer à transformer notre rapport aux émotions. Dans cet épisode, il partage une méthode en trois étapes pour mieux gérer ses émotions : identifier précisément l'émotion, l'accepter pour permettre une circulation fluide, et enfin, réguler l'émotion sans la réprimer. Cette approche nous permet de faire de nos émotions des alliés dans notre quête de bien-être.

Théo nous encourage à comprendre que nous ne choisissons pas nos émotions, mais que nous avons le pouvoir de choisir comment y réagir. En adoptant une perspective positive et en apprenant à accueillir nos émotions, nous pouvons non seulement prévenir le burn-out, mais aussi enrichir notre vie quotidienne. Que vous soyez en proie à l'épuisement professionnel ou simplement à la recherche d'un meilleur équilibre émotionnel, cet épisode est fait pour vous.

Rejoignez-nous pour explorer des stratégies efficaces et des conseils pratiques qui vous aideront à naviguer dans le monde complexe de vos émotions. N'oubliez pas que chaque émotion peut être un allié puissant dans votre cheminement vers un mieux-être durable. Écoutez dès maintenant cet épisode des Survivants du Burn-out et commencez votre voyage vers une gestion émotionnelle éclairée et épanouissante !


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Transcription

  • Speaker #0

    Au revoir à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode des survivants du burn-out, comme on dit au Québec, burn-out, comme on dit en France. Aujourd'hui, je suis super content, comme d'habitude, de vous retrouver parce que on va parler d'un sujet qui est vraiment central, fondamental, justement, quand on parle de burn-out, quand on parle de fatigue chronique, quand on parle de surmenage, et ce sujet, c'est où ce sont les émotions. comment apprendre à les écouter, comment apprendre aussi à les comprendre, à les réguler pour éviter qu'elles ne deviennent des poids qui nous épuisent jour après jour. J'ai une mauvaise nouvelle pour vous, une mauvaise gestion émotionnelle, c'est l'autoroute directe vers l'épuisement. Donc si vous voulez plutôt une bonne nouvelle, je vais vous en donner une tout de suite. Les émotions, on peut apprendre justement. à reprendre le contrôle dessus. Et on verra comment. Ça ne sert à rien de mettre le couvercle sur une émotion. Ça risque d'empirer le problème. Reprendre le contrôle, ça ne veut pas dire ne plus avoir d'émotions. On met tout de suite un disclaimer. Mais ça veut dire apprendre à les manager, à les gérer, à les rendre plus fluides. Ok ? Alors déjà, il faut se poser une question. C'est pourquoi nos émotions nous fracassent ? Pourquoi elles nous épuisent ? On pense souvent que ce qui nous épuise, c'est le travail. Les heures. la charge mentale, les responsabilités, les enfants. Oui, en fait, les enfants, ils nous épuisent. Non, en réalité, ce qui nous épuise très souvent, ce n'est pas l'activité en tant que telle, c'est l'émotion qu'on ressent en faisant cette activité. On va prendre un exemple très simple. Vous pouvez travailler 10 heures sur un projet, si ce projet vous passionne, et vous n'aurez pas l'impression que le temps s'étire. Au contraire, vous aurez l'impression que le temps passe super vite. que vous pourriez recommencer, ne pas vous arrêter, ça serait super. Vous pouvez même finir la journée avec la grosse patate, le sourire. Et à l'inverse, passer deux heures dans une réunion où vous vous sentez jugé, méprisé, pas à votre place, et bien là, vous êtes vidé. De la même manière, à la maison, faire des choses qui ne vous inspirent pas vraiment, et bien ça peut vous drainer votre énergie. Parce que justement, à un moment donné, ce n'est pas ce qu'on fait qui nous épuise. En grosse partie, il y a des choses aussi qui nous épuisent, mais retenez que c'est surtout ce qu'on ressent pendant qu'on le fait qui va entraîner, oui ou non, cet état de fatigue chronique qui nous ennuie, notamment dans les cas de burn-out. Et justement, quand on accumule ces émotions compliquées, alors attention, il n'y a pas de bonnes ou de mauvaises émotions. Chaque émotion est un signal. La colère est une super émotion. Il y a quelque chose qui ne me va pas, je rentre en colère pour peut-être affronter cette chose qui me fait peur ou qui ne me va pas. Mais on va appeler ça des émotions un peu plus difficiles, un peu plus compliquées. Évidemment, on préférera vivre de la joie que de la colère ou de la frustration. Mais encore une fois, chaque émotion va avoir son utilité. Et pour revenir à mes propos, justement, quand on va accumuler ces émotions que je qualifierais d'un peu plus compliquées, comme la frustration, la colère rentrée, une colère qui tourne à l'intérieur de nous, la tristesse, la peur, le sentiment d'injustice. Quand on va accumuler tout ça sans les exprimer, Et bien devinez quoi, c'est votre corps qui va encaisser et au bout d'un moment, ça va être le mot valise qu'on appelle stress avec toutes les décharges qu'on va avoir de substances bien sympathiques dans votre corps, notamment le cortisol. Et à un moment donné, votre corps va finir par vous dire stop, votre tête vous dira continue, encaisse, t'es fort, tu peux y aller, souvenez-vous, driver, sois fort. Mais votre corps à un moment donné, il va s'arrêter de lui-même, il va dire stop, un matin vous voudrez vous lever mais vous ne pourrez pas, votre corps va vous arrêter. Alors... Il y a des erreurs fréquentes quand on parle de gestion émotionnelle. Et très souvent, moi, je vois trois erreurs chez les personnes qui sont épuisées. La première de toutes les erreurs, vraiment, je pense, c'est de réprimer ses émotions. Et ça, chez les personnes en burn-out, c'est le truc qu'on voit le plus souvent. On va avoir des gens qui vont avoir un vocabulaire du style « je serre les dents, je fais bonne figure, j'encaisse, allez, c'est pas grave, ça passera » . Sauf que non, le problème, c'est que ça ne passe pas. Au contraire, Ça s'accumule, ça s'imprime en vous. Toute émotion qui ne s'exprime pas s'imprime. J'aime bien cette phrase, retenez-la. Et puis, un jour, ça finit par exploser ou imploser. C'est-à-dire, on va bouillonner de l'intérieur jusqu'au moment où notre corps va nous lâcher. Donc, réprimer ses émotions, comme on l'a souvent appris, parfois, je ne dis pas souvent, mais en tout cas souvent chez les personnes qui sont en burn-out, réprimer ses émotions, c'est vraiment quelque chose de très toxique. La deuxième. chose que je vois qui est une véritable erreur dans la gestion d'émotionnel c'est le fait de se juger pour ce qu'on ressent c'est un petit peu comme si on n'avait pas le droit de vivre certaines émotions exemple je ne devrais pas me mettre en colère chez l'enfant qui a pris ou là là tu as fait une colère moi je te parle plus pendant que tu es en colère ou je te gronde pendant que tu es en colère on peut réprimer ses colères à l'enfance et donc réprimer ses colères à l'âge adulte On peut se mettre des étiquettes sur nous-mêmes du style « je suis trop sensible, je dramatise trop, je suis une drama queen, je ne devrais pas, je ne devrais pas, je ne devrais pas m'autoriser » . Le résultat de tout ça, c'est qu'on va ajouter de la honte à la tristesse, à la colère, on va ajouter aussi de la culpabilité. Bref, on va avoir une espèce de double peine. Le fait de vivre une émotion, de l'accepter, sans en rajouter une couche de jugement sur soi, Déjà, c'est un travail qu'on peut faire par rapport à notre estime de nous-mêmes. Clairement, quand on a une faible estime de nous-mêmes, et encore une fois, ça c'est un cas très fréquent chez les personnes en burn-out, non seulement elles ont l'émotion, mais en plus elles se jugent, donc on est dans cette double peine permanente, et notre estime de nous, elle n'est déjà pas très haute, elle s'effondre, et en plus, on réprime notre émotion, donc on finit par imploser. Vous avez compris, ce truc-là, c'est vachement important, donc on ne réprime pas ses émotions, on ne se juge. pas non plus pour ce qu'on ressent. Et enfin, il faut comprendre la différence entre une émotion et une réaction. Avoir une émotion, c'est quelque chose d'absolument naturel. Crier, péter un plomb au point de casser quelque chose, de ruminer pendant trois jours, ça, ce n'est pas obligatoire. Beaucoup de gens ont peur de leurs émotions parce qu'ils confondent justement les émotions et les débordements. Alors, je pense avoir lu quelque part, à vérifier, mais qu'une émotion, en gros, elle doit durer entre 30 secondes et 1 minute 30. Une émotion, c'est une espèce de décharge biochimique que vous avez en vous. Si ça dure plus longtemps que ça, c'est que vous l'auto-entretenez, c'est que votre petit moulin intérieur, votre cerveau, continue à ruminer, donc à projeter l'émotion. C'est très facile de faire ça, je vous donne un exemple. S'il arrive que vous vous levez tôt, on va dire 8h du matin, et qu'à 11h30 je commence à vous parler de ce que vous allez manger à 13h, je peux déclencher cette émotion de sympathie envers ce que vous allez manger. Vous allez déclencher cette sensation de... C'est la même chose si à un moment donné vous êtes en pleine bourre au travail et puis soudain je vous parle de les prochaines vacances que vous allez prendre au ski ou à la mer au soleil. Bien que vous soyez au travail devant de votre fichier Excel, votre cerveau va anticiper et donc déclencher l'émotion associée à ces temps de vacances. Le problème, c'est ça le truc, c'est de comprendre qu'une émotion est naturelle, même une colère, même un pétage de plomb peut être naturel. l'idée c'est de ne pas pas le ruminer. L'idée, c'est de ne pas le faire durer plus que ça ne devrait durer normalement. L'idée, c'est d'être capable de redescendre très vite pour ça. Pour ceux qui sont dans le programme Quick Change, on avance beaucoup là-dessus, c'est travailler justement ce cloisonnement des pensées, ne plus ruminer en permanence pour ne plus être victime de ces images mentales qui vont faire qu'on va vivre en permanence dans cette émotion compliquée. Donc, trois erreurs. Réprimer ses émotions, c'est pas bon. Se juger pour ce qu'on sent, c'est très mauvais. Et confondre réaction et émotion, attention, j'espère qu'on ne le fera plus. Alors maintenant, comment on peut faire, tonton, pour justement mieux gérer ses émotions ? Parce que là, j'ai bien compris que les émotions, je dois les exprimer, je ne dois pas me juger pour. Ok, t'es bien mignon avec ça, mais concrètement, moi, les émotions, c'est compliqué. Alors évidemment, en fonction de ce que vous avez vécu dans l'enfance. Vous pouvez être plus ou moins à l'aise avec vos émotions, vous pouvez déclencher, dégoupiller pour certaines choses et pas d'autres. Je vais vous donner une méthode simple, universelle, on va dire en trois étapes, pour réguler vos émotions, mais attention, sans les fuir. La première chose à faire, et c'est vraiment un truc, vous allez voir, quand vous allez le faire la première fois, vous allez galérer. La première fois, ce que je vais vous inviter à faire, pardon, la première étape, c'est d'identifier concrètement et avec précision qu'est-ce que c'est que l'émotion que vous ressentez. pas juste je suis pas bien ou je suis énervé mais est ce que c'est de la colère de la fureur ou de la peur de la honte de la tristesse ou à ses sentiments de solitude plus vous allez être précis plus votre cerveau va vous aider à réguler l'émotion pourquoi parce qu'il va mettre une distance entre vous et elle je vous invite à regarder véritablement vous pouvez trouver ça sur google vous pouvez trouver ça vraiment n'importe quel type de moteur de recherche La roue des émotions, c'est quelque chose que je donnais très souvent en formation, qui apprend aux gens à bien nommer leurs émotions. Si vous êtes capable de nommer vos émotions avec précision, vous êtes capable de mettre de la distance, donc de moins subir cette émotion. Et si, quand bien même vous galérez au début avec le vocabulaire des émotions, n'hésitez pas, ça s'est très utilisé justement en corporate, en entreprise, à utiliser ce qu'on peut appeler la météo intérieure. Plutôt que de nommer précisément ce que vous ressentez, n'hésitez pas à utiliser la métaphore de la météo. Par exemple, aujourd'hui, je ressens qu'il y a comme un orage qui est en train de monter, mais il y a des nuages aussi qui sont soufflés par le vent, et je sais que derrière cet orage, il y a du ciel bleu. Ça, ça peut exprimer qu'à l'intérieur de moi, il y a des peurs, il y a des tempêtes, il y a quelque chose qui bouillonne, et je n'y vois pas très clair parce qu'il y a beaucoup de nuages, mais j'ai de l'espoir aussi parce que je sais que derrière. Vous voyez, on peut travailler comme ça par métaphore. En s'introspectant régulièrement, clairement, concrètement, ça vous met de la distance entre vous et ces émotions, mais sans les nier, sans les rejeter, sans s'asseoir dessus. La deuxième étape, évidemment, ça va être donc, une fois que j'ai nommé cette émotion, que j'ai réussi légèrement, pas encore tout à fait, mais légèrement à me distancer d'elle, je vais juste accepter cette émotion-là. Quand je l'accepte, c'est un petit peu comme si je baissais mes barrières qui font la résistance à cette émotion-là. Je vais vous donner une métaphore qui va vous parler. Imaginez, vous avez un tuyau, et dans ce tuyau, à l'extérieur, il y a de l'eau qui circule. Vous imaginez, il y a de l'eau qui circule, c'est super, c'est cool. Si vous faites passer une bille, la bille va glisser toute seule et ça va être magnifique, c'est super. Quand vous allez mettre une pression sur l'extérieur du tuyau, la section, le diamètre du tuyau, si vous préférez, va se rétrécir et la bille va se coincer. C'est exactement ce qui se passe quand vous n'acceptez pas une émotion. La bille se coince, ça augmente la pression en amont de la zone de blocage et c'est là où vous risquez de péter un plombage. Accepter l'émotion, c'est accepter l'idée que là, pour l'instant, il y a quelque chose qui comprime le tuyau, j'autorise d'observer ce qui bloque le tuyau et donc de relâcher ce qui bloque le tuyau. Ça va permettre à la bille de glisser toute seule, à baisser la tension. Il n'y a pas besoin d'aimer ce que vous ressentez. Concrètement, l'idée, ce n'est pas d'aimer votre colère. Je n'ai pas envie d'aimer n'importe quel type d'émotion plus qu'une autre. Encore une fois, une émotion, c'est quelque chose qui est utile. C'est un signal, c'est un message que m'envoie mon corps qui me permet de réagir face à une situation extérieure. Pas besoin de l'aimer ou de ne pas l'aimer d'ailleurs. Mais ce que je veux, c'est juste m'autoriser à la ressentir. Une émotion acceptée, elle va traverser votre corps, un peu comme cette bille qui va être autorisée à circuler parce que simplement on a enlevé le blocage de « je ne veux pas la sentir, je ne veux pas l'accepter » . La bille va circuler à travers ce tuyau de manière fluide. une émotion qui est niée elle va se... stocker. Vous imaginez plusieurs billes qui s'amoncèlent justement en amont de la zone où le tuyau s'est rétréci. Ça crée une pression très costaud et c'est là où ça finit par imploser. Posez-vous la question, si mon meilleur ami ressentait ce que je ressens là, maintenant, tout de suite, est-ce que je lui dirais qu'il exagère ou est-ce que je l'écouterais ? Ou est-ce que je lui permettrais, je lui autoriserais cet espace où il peut décharger cette émotion et donc l'accepter ? Donc deuxième étape, accepter. ces émotions, permettre aux billes de circuler. Troisième étape, je vais vous inviter à réguler ces émotions, mais sans les réprimer toujours. Attention, je vous vois venir d'ici. C'est quoi ? Ça veut dire qu'il y a des outils ici qui sont précieux justement pour réguler l'émotion. On est seulement à la troisième étape. La première étape, c'était encore une fois identifié, nommé. La deuxième, c'était accepté. La troisième, c'est maintenant régulé. Alors comment on va réguler ces émotions ? Concrètement, qu'est-ce qui va nous permettre de laisser passer la bille, de soulever la pointe de blocage ? On peut avoir plein de trucs, on peut avoir plein d'outils tels que la respiration, le journal émotionnel, les exercices physiques. Pour ceux qui n'arrivent pas tout de suite, on les met dans le corps, on les fait faire 10 pompes, 15 pompes, juste qu'ils sortent de leur tête pour aller dans leur corps et qu'ils épuisent justement ce mental qui tourne en boucle. Vous pouvez, n'hésitez pas aussi, écrire. Il y a des gens qui préfèrent écrire, qui ont besoin de libérer la voix à travers l'écriture. N'hésitez pas, ça marche aussi super bien. Il y a aussi des techniques de recentrage type cohérence cardiaque, ancrage, ce genre de choses. L'idée, encore une fois, n'est pas de faire disparaître votre émotion. L'idée, c'est juste de ne pas vous laisser submerger par elle. Alors, qu'est-ce que ça change quand on apprend à gérer, à manager ses émotions ? Est-ce que ça change ? C'est déjà, vous ne réagissez plus à chaud. Et quand on ne réagit plus à chaud, on fait fonctionner un autre type d'intelligence qui n'est pas l'intelligence, vous allez dire, animale de tu m'attaques, je t'attaque derrière. On peut avoir de la distance, on peut avoir donc une autre forme de réflexion pour justement peut-être changer le cours des choses. Et puis, on ne garde plus tout pour nous. On peut donc aussi exprimer ce qu'on ressent. Partager ce qu'on ressent, peut-être se délester de certains poids, peut-être déléguer, peut-être mieux manager les autres autour de nous, pour pouvoir justement faire en sorte que là, on a un vrai problème, il faut que tous ensemble, on avance vers ce problème, pour le résoudre évidemment. Aussi, nos choix vont être beaucoup plus alignés avec nous-mêmes. Quand on n'est plus dans la réaction, mais quand on est dans la maîtrise de ses émotions, le contrôle, la gestion de ses émotions, pour pouvoir prendre des décisions plus conscientes, On peut se poser des questions qui ne sont pas driveées par nos peurs, par notre colère ou par un enthousiasme débordant, mais se demander si c'est des décisions vraiment écologiques pour nous. Faites très attention justement, notamment en cas de burn-out, il y a plein de gens qui veulent envoyer tout péter, qui veulent brûler leur bateau et pour ça qu'ils se disent « je vais changer de job, j'en ai marre » . Et on se rend compte qu'ils se mettent dans une situation beaucoup plus catastrophique qu'avant, tout simplement parce qu'ils n'ont pas fait un choix aligné avec eux-mêmes. Et puis encore une fois, surtout, quand vous apprenez à faire ça, vous apprenez à ne plus vous épuiser parce que vous ne luttez plus contre vous-même. Vous redevenez votre propre allié. Et ça, dans la prévention du burn-out, c'est absolument capital. Il y a tout un tas d'autres outils, bien évidemment, qui vous permettent de retrouver de l'énergie après un burn-out. Si vous voulez, vous avez le lien juste là sous le podcast de la formation 21 jours pour retrouver son énergie. L'énergie, c'est multifactoriel. factorielle, il y a justement la gestion des émotions mais aussi du sommeil de certains comportements de la manière avec laquelle on va s'estimer tout ça c'est dans la formation je vous mets un code promo avec pour pouvoir y accéder à moindre coût petit veinard donc retenez aujourd'hui de cette de cette intervention de ce podcast que on ne choisit pas ce qu'on sent mais on peut choisir ce qu'on en fait on est responsable de ce qu'on fait avec ce qu'on ressent si aujourd'hui Vous vous sentez à fleur de peau si vous vous épuisez à faire semblant d'aller bien. Alors, c'est peut-être le moment justement de faire de vos émotions des alliés au lieu de les voir comme des ennemis. Merci pour votre écoute. Alors, comme d'habitude, si cet épisode vous a aidé, pensez à le partager autour de vous. Pensez à le liker, à mettre des commentaires sous la vidéo, sous le podcast. Ça nous aide vraiment beaucoup et puis ça aide aussi les personnes qui pourraient être sensibles au burn-out, à l'épuisement. à découvrir cet épisode, à découvrir ce podcast et à les soulager. Moi, je vous retrouve très, très vite dans un prochain épisode.

Chapters

  • Introduction au sujet des émotions et du burn-out

    00:01

  • Pourquoi les émotions sont essentielles dans la gestion du burn-out

    00:14

  • Les dangers de la mauvaise gestion émotionnelle

    00:42

  • L'impact des émotions sur notre énergie et notre fatigue

    01:30

  • Les erreurs fréquentes dans la gestion des émotions

    03:01

  • Méthode en trois étapes pour gérer ses émotions

    08:10

  • Conclusion et conseils pour intégrer la gestion émotionnelle

    12:56

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