Speaker #0Bonjour à tous, bienvenue dans ce nouvel épisode des survivants du burnout, dans lequel aujourd'hui, eh bien, on va tranquillement réfléchir à quelque chose. Et ce quelque chose, c'est le télétravail. Vous avez ce mot qui faisait rêver encore il y a quelques années, et puis on avait tous envie d'être en télétravail, pouvoir déposer les petits tranquillement à l'école, rentrer chez soi, bosser. Retourner chercher les petits, on se disait c'est cool je vais pouvoir enfin kiffer et profiter un petit peu, je serai bien chez moi à travailler. Ce mot faisait surtout rêver les collaborateurs, les patrons en avaient peur, on se disait mon dieu si j'envoie mon collaborateur entre les travails il va glander devant la télé, il va regarder des PMP et il ne sera pas à même de délivrer, de produire. Ouais ce mot faisait rêver il y a quelques années, certains parce qu'on se disais aussi il ya plus trajet fini le métro boulot dodo les heures en voiture les embouteillages c'est fini les open space les collègues relou les collègues bruyant terminer la pression visuelle d'avoir son manager en pleine face à chaque fois qu'on lève la tête et qui nous regarde avec son air accusateur aujourd'hui malheureusement de plus en plus de personnes même les collaborateurs en souffrent fatigue solitude perte de repères surcharge c'est pas évident le travail à distance Le travail à distance, on va se poser une question, est-ce que c'est une bénédiction ou est-ce que c'est un piège pour votre bien-être ? Dans cet épisode, on va voir ensemble les deux faces de la médaille et surtout, on va voir comment profiter des avantages du télétravail sans tomber dans ces pièges. Avant de me lancer à corps perdu dans cet épisode, qui je l'espère vous plaira, merci de vous abonner à ce podcast, merci en permanence de m'envoyer des messages. n'hésitez pas à mettre ces mêmes messages dans les commentaires parce que ça fait rendre le podcast beaucoup plus visible pour des personnes qui pourraient y être sensible à ce sujet du burn out de la surcharge au travail des conditions de travail donc n'hésitez pas à mettre des commentaires à le partager directement sous le podcast alors le travail à distance le travail à distance était cool parce que on avait plein de jolies promesses qui était fait avec ce truc là on se disait le télétravail ça va être une vraie chance on sera plus autonome il ya personne pour nous fliquer pour nous surveiller et puis vous connaissez le proverbe Tout seul, je vais plus vite. Bon, ensemble, on va plus loin, mais c'est pas grave. Tout seul, je vais plus vite, donc je serai plus autonome, je vais m'en sortir mieux, j'aurai moins de déplacements aussi, donc je vais manager mieux mon temps. Mon rythme sera vachement plus personnalisé. Il y a des gens qui sont plus du matin, d'autres qui sont plus de l'après-midi, d'autres qui sont encore plus productifs le soir. Donc, génial, le télétravail, ça va me permettre d'avoir un rythme qui sera vachement personnalisé à ce que je fais. Moi, je travaille super bien le matin et je travaille super bien le soir. L'après-midi, c'est compliqué. Donc le télétravail c'est super parce que je sais que dans les temps où je vais être productif, je vais être à fond. Et puis l'après-midi si je ne suis pas trop productif, je ferai peut-être autre chose, des tâches qui ne me demandent pas énormément d'énergie. Et puis on se disait aussi quand même ça serait vachement cool le télétravail pour être productif, il y aura moins de distractions sociales, je serai moins enquiquiné par les uns, les autres qui viennent en permanence dans mon bureau me solliciter. Bref, pour beaucoup. Le télétravail a permis de mieux gérer leur énergie, de réorganiser le quotidien autour de leur rythme, à eux, leur rythme biologique, pas ceux qu'on leur impose, et parfois même, parfois même, de passer plus de temps en famille. Ça a été un vrai souffle de liberté, mais cette liberté, elle a un prix. Cette liberté, parfois, c'est une illusion. C'est une illusion quand l'environnement devient flou. Alors, qu'est-ce que ça veut dire ce truc-là ? Ça veut dire que le télétravail... Ça peut vous donner une illusion qu'on maîtrise son temps, mais ce n'est qu'une illusion. Parce qu'en réalité, c'est souvent le temps qui nous maîtrise. Pourquoi ? Parce que les limites disparaissent. Il n'y a plus d'horaire fixe. Ah, c'était cool les horaires fixes ! Je savais que je ne commençais pas le boulot avant 9h et que je le terminais à 18h ou 19h tous les jours. Là, c'est terminé. Il n'y a plus d'horaire. Donc, même en rentrant chez soi, même quand on n'a pas besoin de rentrer chez soi parce qu'on y est déjà, Au-delà de 19h, quand j'ai donné à manger aux enfants, que je les ai mis coucher, je peux m'en remettre au boulot. Donc, je peux me fatiguer encore plus. Et puis, on se disait, c'était cool parce qu'avant, il y avait un espace qui était dédié au boulot. Là, l'espace de boulot, c'est parfois la table de ma cuisine. Donc, il y a une confusion qui va se passer entre les temps de vie personnel et les temps de vie professionnel. Et puis aussi, ce qui se passait, c'est que parfois, il y avait des pauses. Vous savez, on faisait... Moi, j'aimais bien ce truc-là, en général, quand j'avais mes bureaux. C'est le trajet entre le bureau et chez moi. C'était mon sas, ma soupape de sécurité, où je pouvais déconnecter, lire un bouquin, écouter un podcast si j'étais dans la voiture. C'était un sas qui faisait comme enclencher l'idée dans mon cerveau que, OK, maintenant, j'étais à un moment de ma vie où je travaillais. Maintenant, j'arrive dans un autre moment de ma journée où c'est bon. Là, ça va être le perso. Eh bien, ces cloisons-là, elles ont complètement pété. Elles ont complètement sauté. Résultat. Très souvent, vous travaillez plus, vous travaillez plus longtemps, et même sans vous rendre compte. C'est ça qui est terrible. Parce que le boulot va s'insinuer partout. Il va s'insinuer dans la cuisine, sur le canapé, pendant vos repas, dans vos soirées. Et ça, c'est un terreau fertile. C'est un terreau absolument parfait pour l'épuisement, pour le burn-out qui va s'installer. Il y a aussi un truc, c'est le danger de l'autosurveillance. Sans collègues autour de vous, sans validation externe de la part d'un manager, par exemple d'un N plus 1, comme on aime le dire dans le jargon, vous devenez votre propre manager. Or, très souvent, nous ce qu'on voit avec les personnes qu'on accompagne, c'est que bien souvent, nous sommes le plus dur des managers au monde envers nous-mêmes. On se critique tout le temps, c'est jamais assez bien, on se culpabilise. dès qu'on lève les yeux de l'écran, mon dieu, je devrais faire ci, je devrais faire ça, on s'impose de prouver que c'est pas parce que je suis à la maison que je suis moins productif, donc on va en faire trois fois plus, quatre fois plus, on va se mettre une pression en permanence, et cette pression invisible, elle est encore plus forte que celle que vous aviez au bureau. Vous ne voulez pas qu'on pense que vous êtes en train de vous relâcher, que vous êtes en train de glander, donc ce que vous faites, c'est que vous vous mettez à cravacher deux fois plus, et ça va vous pousser à en faire trop, Donc ça, c'est un vrai danger. Quand on n'a pas cette capacité d'être un manager bienveillant envers nous-mêmes, quand on a au contraire la capacité d'être avec l'accravage, le fouet, à se flageller en permanence. Aussi, il faut savoir une chose, c'est que le télétravail va vous mettre dans un état de solitude lancinante, de solitude rampante, je vais dire. C'est quelque chose qui n'est pas tout à fait immédiat, ça ne se voit pas. Mais la force, c'est de constater que plus vous passez des journées seules, sans créer de contact réel, plus vous vous déconnectez des autres. Et puis, on sait qu'on est des individus sociaux, on est des individus grégaires, on aime vivre en groupe. La déconnexion à l'autre, c'est un facteur qui va parfois amplifier votre stress. À force de se déconnecter des autres, on peut aussi se déconnecter de soi-même. La solitude va créer une forme d'usure mentale. On est moins simulé par des conversations, par des rires parfois, par des bonnes humeurs qui peuvent se passer au travail. il ya moins de reconnaissance à super ce que tu as fait jérémy j'ai kiffé par un membre de votre équipe et vous encore une fois je les dis un petit peu plus haut on va être facilement saute dans l'autocritique et il y aura moins de cadres aussi dans ce qu'on va faire donc on va finir par se désocialiser progressivement ça couplé à l'hyper connexion numérique ça va finir par affecter votre moral ça va péter votre énergie et ça va encore plus acheter acheter votre estime de vous-même. Donc, il faut faire gaffe à cette espèce de solitude. À titre personnel, je l'ai vécu. À force d'être seul, même avec tous les outils numériques qu'on peut avoir pour être connecté à distance, le facteur humain, c'est quelque chose qui est très important pour moi. J'ai besoin de ces contacts. Donc, passer mon temps en télétravail sans voir les personnes, par exemple, qu'on forme, les personnes qui sont dans l'équipe, ça me joue des tours. Je sais que ça peut jouer sur mon moral. Donc effectivement, on ne s'en rend pas forcément compte, mais la solitude qui était censée être géniale au début parce qu'on allait être peinard peut être un piège. Le problème du télétravail aussi, c'est ce que j'appelle l'effet toujours dispo. Travailler chez soi, ça veut dire être joignable tout le temps dans votre tête. On vous écrit le soir, vous prenez un texto, on vous relance le week-end, on attend une réponse dans l'heure. Et comme il n'y a plus de cadre horaire clair, vous finissez par dire oui à tout, surtout... En sachant que les personnes en burn-out ont déjà cette tendance à dire oui à tout, le télétravail peut amplifier ce phénomène. Ce qui était censé vous libérer finit par vous enchaîner à votre doudou numérique, à votre écran. Vous avez une notification qui va sonner, vous êtes au milieu d'une soirée, tac, ça va vous occuper le cerveau et vous ne profitez plus de votre soirée, vous n'êtes plus pleinement dans ce que vous faites, dans votre temps perso, parce que ça tourne en boucle dans votre esprit. Le risque de tout ça, c'est l'explosion mentale. Vous êtes là physiquement, mais votre cerveau, lui, ne décroche jamais. Alors, comment on peut retrouver un rythme avec un télétravail qui soit sain et équilibré ? Le télétravail, clairement, ça peut être un allié dans son bien-être, si et seulement si, on va poser des limites consciemment. Ça veut dire quoi, poser des limites consciemment ? C'est s'aménager, par exemple, un espace dédié au travail. même minuscule, mais un espace qui ne sera que dédié à ça. Même minuscule, je le répète. Même dans un studio, on peut s'aménager à un tout petit coin, télétravailler, et certainement pas le lit. Le lit, c'est pour dormir. Si vous commencez à télétravailler dans votre lit, ne vous étonnez pas si derrière, vous avez des problèmes d'insomnie. Votre cerveau comprend que c'est un espace de travail, ce n'est pas un espace de sommeil. Donc, ménagez-vous un espace qui soit dédié au travail. C'est tout simple. Mais vous avez besoin de rituels. Vous vous souvenez, les enfants, les rituels du coucher ? Nous, c'est pareil. On a besoin d'un rituel comme pour se préparer à quand je suis dans cet espace, alors je suis le travailleur. Quand je suis dans cet autre espace, je suis monsieur, madame, tout le monde. De même, fixez-vous des horaires qui soient précis, des horaires qui soient clairs. À telle heure, je commence. À telle heure, je termine. Avant ça, ce n'est pas l'heure. Après ça, ce n'est plus l'heure. Et planifiez-vous. Je sais que je dois encore travailler là-dessus, moi, à titre perso, mais planifiez-vous des pauses obligatoires et des pauses sans écran. Encore une fois, c'est hyper important de se rendre compte que ces petits appareils-là, ce sont nos prisons. Ces écrans, ces smartphones, etc. C'est super, on est connecté, mais... On est connecté en permanence, notre cerveau n'a plus le temps de se poser, notre cerveau n'a plus le temps de s'ennuyer. Or l'ennui, c'est excellent pour votre cerveau, pour la créativité, pour la capacité à régénérer, à se reposer. Reconnectez-vous aussi aux autres, faites des appels vocaux. Si vous le pouvez, allez travailler en co-working pour pouvoir juste avoir des échanges sociaux. C'est hyper important. Et puis planifiez des sorties, planifiez des sorties. Rien ne vous empêche évidemment de voir vos potes, mais vous pouvez aussi planifier des sorties avec vos collègues, comme vous le faisiez parfois. Tiens, on sortait du boulot, on allait se prendre un verre. N'hésitez pas à rappeler vos collègues et se dire, tiens, ça te dit, on se fait un petit verre, là, demain à 18h, tranquille. Comme ça, on peut avoir ce temps d'échange informel qui nous plaisait. Et surtout, maître mot, apprenez à dire non à la disponibilité permanente. Ce n'est pas parce que votre téléphone sonne, ce n'est pas parce que votre mail se déclenche que vous devez répondre immédiatement. Ce n'est pas parce que vous êtes à la maison que vous êtes corvéable à merci. En conclusion, le travail à distance, ce n'est ni bon ni mauvais. Ça dépend toujours de ce qu'on en fait. C'est juste un outil et comme tout outil, il peut servir à faire du bien ou à abîmer. Avec un marteau, je peux construire une maison ou je peux défoncer un crâne. Je ne vais pas le faire parce que je ne suis pas violent. Mais voyez un petit peu l'idée. Ou je peux me le taper dans le doigt, tiens, voilà, pour donner un exemple qui soit un peu moins bourrin. Ou je peux me le planter dans le doigt et m'exploser le doigt. Ce qui fait la différence, justement, c'est le cadre que vous posez. Reprenez du pouvoir sur votre temps. On ne le dit pas assez souvent, mais une des clés pour sortir du burn-out, une des clés aussi, vous voyez là, pour pouvoir faire en sorte que notre réel travail soit quelque chose de positif, c'est reprenez le contrôle sur votre temps. Retenez cette phrase, si vous ne contrôlez pas votre temps, c'est quelqu'un qui le contrôle pour vous. reprenez aussi le contrôle sur votre attention. Ça, ça peut être utile, par exemple, de se mettre à la méditation pleine conscience pour éviter d'avoir le cerveau qui part en permanence partout. La méditation qui a une pleine conscience, c'est une manière aussi de discipliner ce petit singe fou qu'on appelle notre esprit qui saute de branche en branche d'une idée à l'autre, comme ça parfois, quitte à s'écarter. Et vous verrez, ce n'est pas le télétravail qui vous épuise, ce sont les conditions invisibles dans lesquelles vous le vivez. Si vous vous sentez au bord de la rupture, sachez clairement qu'il existe des outils concrets pour retrouver votre énergie, pour redéfinir vos limites et sortir définitivement de l'épuisement mental. Ça, c'est ce qu'on fait dans le programme Quick Change. Vous avez des tonnes de témoignages de personnes qui étaient comme vous, qui étaient complètement fracassées par le burn-out et qui sont aujourd'hui définitivement remises. Si vous voulez en savoir plus, prenez rendez-vous avec un de nos accompagnants. Vous trouvez le lien qui se trouve là en description. Ce rendez-vous est 100% offert, donc n'hésitez pas. Moi, je vous retrouve très bientôt. Partagez, je compte sur vous, partagez ce podcast. Et puis, on se retrouve très vite. Ciao !