- Speaker #0
Bonjour à tous, je suis ravi de vous retrouver aujourd'hui dans ce nouvel épisode des survivants du burnout avec aujourd'hui la chance d'interviewer une survivante du burnout en la présence de Morgane. Salut Morgane !
- Speaker #1
Salut Théo !
- Speaker #0
Morgane, je suis super content de t'avoir sur cet épisode parce que t'as un parcours, t'as une histoire, t'as des challenges qui ont été affrontés on va dire avec brio et on voit ton sourire aujourd'hui donc ça a l'air d'être plutôt pas mal. donc je pense que Tu vois, les gens qui nous écoutent vont être probablement inspirés par ton histoire. Évidemment, chaque histoire est singulière, mais on va tâcher de décortiquer ça un petit peu. Morgane, est-ce que tu veux bien te présenter, s'il te plaît ?
- Speaker #1
Oui, bien sûr. Donc, Morgane, moi, j'habite du côté de Nantes. Je suis mariée, maman d'un enfant de 8 ans. Et voilà, il y a un parcours professionnel dans la finance exclusivement et un burn-out l'année dernière.
- Speaker #0
Yes, c'est un milieu assez exigeant, on va dire.
- Speaker #1
Oui, comme dans plein de milieux. Après, c'est à nous de savoir mettre de la distance.
- Speaker #0
J'aime bien cette mentalité, exactement. Alors ça, il y a beaucoup de gens qui vont te dire, je vais pointer du doigt l'extérieur, c'est l'extérieur qui est la faute. En fait, on a tous des métiers plus ou moins exigeants. Effectivement, c'est à nous de pouvoir mettre des limites, des barrières. Donc, on va voir toi, ton histoire de burn-out. Qu'est-ce qui s'est passé ? Comment ça s'est passé ? Raconte-nous tout ça.
- Speaker #1
Alors, comment ça s'est passé ? Alors, en fait, ça fait six ans déjà que je suis à mon compte. Donc, sans pouvoir couper forcément ou sans vouloir aussi, parce que j'aurais pu couper une semaine d'affilée, mais je ne l'ai pas fait. Donc, toujours cette pression que je me mettais à répondre aux clients dans la journée. Donc, jamais décroché pendant six ans. Et en fait, je me suis associée il y a maintenant deux ans avec quelqu'un qui était encore plus exigeant que moi, ce qui me mettait une double pression. Et voilà, donc, ce n'était pas forcément la bonne chose à faire pour moi en final. Mais voilà, donc, c'était depuis deux ans une pression énorme. Et donc, il y a un an... Il y a eu un épisode où j'ai fini à l'hôpital, en fait, parce que j'arrivais quasi plus à respirer. Ce n'était pas une crise d'angoisse parce que ça durait à peu près deux heures, mais vraiment un épisode de stress et de pression immense. Donc, c'était il y a un an et en fait, on m'avait déjà dit, prenez du recul, ménagez-vous, parce que là, vraiment, vous êtes en pression.
- Speaker #0
Qui t'avait dit ça ?
- Speaker #1
C'était à l'hôpital. C'était les personnes des urgences à l'hôpital. donc ils m'ont dit tout est bon l'électrocardiogramme et tout ça mais vraiment sur ménage lever le pied parce qu'on sent que vraiment ça va plus bon j'ai pas écouté parce que forcément ça va comme on est fort on continue on est très fort on va de l'avant et tout va très bien donc j'ai continué j'ai continué ma famille me disait un lève le pied je sens que ça va pas et en fait en octobre l'année dernière c'était vraiment là où ça a clashé en octobre on avait des amis à la maison et puis pour le week-end et puis me disent bon et toi morgan le boulot ça va comment ça se passe Et en fait, il y a des larmes qui ont coulé toutes seules sur mes joues. Je n'ai pas compris. Et vraiment comme ça. D'habitude, je suis souriante en jouet. Et là, plus rien. Et il y a des larmes qui ont coulé. Et je les ai suées. Je fais, oh, je ne comprends pas. Je ne comprends pas pourquoi je pleure.
- Speaker #0
C'est rien. Je dois avoir une poussière dans l'oeil. Oui,
- Speaker #1
c'est ça. Ça gratte. Et en fait, du coup, c'était ça le déclencheur. Le lundi, je me suis réveillée un peu après le week-end. un peu... Je sentais qu'il y aurait un truc pas bien dans la journée. Je sentais qu'il y aurait...
- Speaker #0
Je prends mon job parce qu'il me harcèle. À chaque fois que je fais un podcast, il est là en train de me harceler. Je ne sais pas si c'est mieux le mot s'entendre, mais je l'apprends. Ça fait un interview ouvert de plus.
- Speaker #1
Exactement, ça me sert un peu plus. Du coup, le lundi, je me réveille et je sens que ça ne sera pas une journée comme les autres. Je ne sais pas pourquoi, je sens que ça ne sera pas pareil. Et donc, je fais la journée. Le midi, on se fait un resto avec les collègues. Avec une autre collègue, c'était des rires. Comme quand tu stresses, c'était des rires, à pleurer de rire. Too much. Oui, beaucoup trop. On sentait que ce n'était pas normal. Et l'après-midi, on arrive en Réunion, on voit les chiffres. Là, je me lève, je m'écroule dans une autre salle, je pleure, ça ne va plus. Et donc, je rentre à la maison et le lendemain, devant mon ordi, impossible de bosser. Impossible. J'étais devant mes mails, bloquée. Je me suis dit, non mais attends, tu n'es pas con, réponds aux mails. Je n'arrivais plus, j'étais bloquée.
- Speaker #0
Tu ne pouvais pas.
- Speaker #1
Non. Et donc là, j'ai pris rendez-vous chez le médecin pour avoir de base des médicaments contre le stress ou pour m'aider à avancer encore. Et là, il m'a arrêté pour un mois. Donc, dur au début parce que je me disais, waouh, un mois, mais là…
- Speaker #0
Ça ne va pas le faire, ce n'est pas possible.
- Speaker #1
Faire, évidemment. Un mois. Ben oui, je me dis, attends, qui a arrêté un mois ? Ce n'est pas possible, même pour un décès.
- Speaker #0
Ça ne marche pas, ça. j'ai pas moi tant plus je peux pas m'arrêter à moi exactement exactement
- Speaker #1
Et donc, j'arrive à la maison, je dis à mon mari, bon ben voilà, on m'a arrêté un mois, mais c'est la galère, je ne vais pas déposer mon arrêt, on ne peut pas, on ne peut pas. il me dit c'est vrai qu'un mois pour ta boîte ça peut compliqué. Mais voilà, mais ta confiance en tes salariés, ça va le faire, il faut que tu penses à toi. Et donc, j'ai déposé mon arrêt et depuis, je suis toujours en arrêt, ça va faire le cinquième mois. Mais j'avais besoin de ce temps-là parce que je dors beaucoup et je suis fatiguée toujours et il me faut le temps de remonter.
- Speaker #0
C'est clair. Le médecin, quand il t'arrête, il te met sous médoc, il te pose un diagnostic, il fait quoi ?
- Speaker #1
Ouais. Il m'a mis sous antidépresseur. Il m'a dit que j'étais en burn-out avec dépression. Moi, je n'y croyais pas du tout. Je me suis dit, non, en fait, tout le monde a un train de vie à mille à l'heure. Tout le monde court partout. Et en fait, non, parce qu'après, je me suis effondrée chez le médecin et je ne contrôlais plus rien.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. Je n'ai que pleuré. C'est ça. C'est le truc. C'est la sensation qu'ont les gens qui sont en burn-out. c'est je perds le contrôle. C'est ton corps qui va te contrôler. Tu vois, il y a un moment donné, tu ne vas pas comprendre. C'est comme quand les larmes coulent toutes seules, tu ne comprends pas ce qui se passe. C'est ton corps qui reprend le contrôle, qui te dit, allez, tu es mignonne avec ton côté, je fonce, je ne lâche rien. Mais moi, il y a un moment donné, il faut que tu m'écoutes.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
Donc, il te met sous l'antidép, il te dit de voir un psy, un psychologue, psychiatre ou pas.
- Speaker #1
Oui, j'ai vu un psy, alors qu'une fois, pour être honnête, parce que je suis arrivée et la psy m'a dit, en fait, je vois que vous savez où aller, vous n'avez pas forcément besoin de moi à l'instant T mais par contre quand vous aurez repris le travail venez me voir parce qu'avec des situations concrètes de votre futur travail, là, on pourra parler des choses où vous n'arrivez pas à prendre du recul. Mais elle me dit, je n'ai pas envie de parler du passé parce que ça va vous replonger à nouveau dans le passé. Donc, j'ai dit, OK, je reviendrai vous voir. Mais grâce au final, au quick change, tu vois, je n'ai même pas besoin de retourner voir une scie. Là, c'est bon.
- Speaker #0
Je pense, on va aller.
- Speaker #1
On va aller.
- Speaker #0
C'est outillé, il me semble.
- Speaker #1
Exactement.
- Speaker #0
C'est top. Alors, justement, tu vois la psy. Quand est-ce que tu entends parler de nous ?
- Speaker #1
En fait, c'est une amie. C'est marrant. C'est une amie. C'était une fille de mon groupe d'entrepreneurs dans lesquels on se recommandait. On se voyait toutes les deux semaines. Et c'est devenu une amie. Et cette amie-là me dit, j'ai vu Théo Quichon sur Instagram. Va voir ses vidéos. Ça peut être intéressant pour toi et tout. Va voir. Du coup, je regarde toutes tes vidéos. J'enchaîne et je me dis, mais en fait, je me reconnais dans tout ce qu'il dit. tous ses mots, dans tout ce qu'il dit. Ça a vraiment un impact important sur toutes tes vidéos. Je me suis dit, écoute, je prends le lien, je vois ce qu'il en est, et puis ça coûte rien. Je prends les infos, on verra. Et pareil, quand j'étais avec Anne-Laure pendant la présentation du Quick Change, je me suis dit, je fonce parce qu'en fait, tout ce qu'elle me dit, je sais que ça me correspond. C'est bien d'investir en soi aussi. C'était la première fois que je le faisais. Et bien, voilà, je fronce et on y va.
- Speaker #0
Ça ne m'étonne pas. Alors justement, là, tu vas soulever un point. Moi, j'aime bien poser cette question-là. Qu'est-ce qui fait que tu n'as pas peur de venir chez nous ? Tu vois, on n'est pas les gourous. On a souvent les stampis gourous d'Internet, entrepreneurs du web. Hey, salut jeune millionnaire, tu veux acheter ta Ferrari ? Donc, on peut faire peur aux gens. Qu'est-ce qui fait que toi, tu n'as pas eu peur ?
- Speaker #1
En fait, c'était un super bon ressenti dès le début. Donc, je n'ai pas eu peur. Alors, pourquoi ? Pourtant, je me méfie de ce qui se passe sur Internet, comme tu dis.
- Speaker #0
Salut, je t'entends peut-être.
- Speaker #1
C'est ça, en fait. Non, non, et là, je ne me suis pas méfiée parce que vraiment, c'était naturel, tout en bienveillance. L'achat, il n'était pas forcé du tout. Tiens, ouais, c'était... Écoute, je te donne les infos, tu veux, oui, non. Mais en tout cas, je te donne les infos, tu fais ce que tu veux. Et après, je leur disais, là, je suis... financièrement, c'est vraiment un peu juste. Je ne sais pas combien j'ai de devoirs avec les litiges que j'ai en ce moment avec la boîte. MZ, attends, je vais contacter Théo, on va pouvoir essayer d'échelonner les paiements. Donc en fait, tout était en bienveillance et j'étais tellement au fond du trou, je me suis dit franchement, j'ai vraiment, vraiment besoin d'investir en moi. Donc je pense à moi et on peut tous arriver à mettre de côté pour un truc qu'on a vraiment besoin. Oui,
- Speaker #0
je pense, je pense. Il y a des gens qui vont te dire je suis en galère financière et qui vont acheter le dernier iPhone. Moi je pense encore une fois, alors je choque quand je dis ça, mais on trouve toujours du temps et de l'argent pour ce en quoi on met de la valeur. Le problème des gens burn-out, c'est le paradoxe, c'est qu'ils ne mettent pas de valeur sur leur santé. Donc c'est là où ils se disent, investir sur moi c'est parfois compliqué. Donc les gens souvent ils ont peur de ce côté aussi gourou d'internet, mais ils ont peur, ils ont une autre peur. Et ça c'est assez fréquent quand ils rentrent chez nous, c'est qu'ils ont peur de ne pas y arriver avec notre méthode. Est-ce que tu as eu cette peur ? Est-ce que tu t'es dit à un moment donné, oui, mais moi, j'ai un cas différent, moi, ce n'est pas pareil ?
- Speaker #1
Oui, après, je me dis, ça envoie du rêve quand même.
- Speaker #0
Oui, tu as eu ? Oui.
- Speaker #1
Je me suis dit, bon, ça marche sur 100% des personnes, on verra. Mais en même temps, je suis au plus bas, il y a plein de bons commentaires. Voilà, je mise là-dessus, ça me paraît top et on voit. Et après, je demandais à Anne-Laure, dès le début, ça marche vraiment sur 100% des personnes. Et elle me disait, mais rassure-toi. Ça marche sur 100% des personnes tant que tu t'en donnes les moyens. Parce que si tu appliques les outils, ça ne peut que fonctionner. Bon, là, je me suis dit, je teste. De toute façon, j'applique comme tout le monde et on verra. Et en fait, oui, avec le recul, ça ne peut que fonctionner si on applique les outils.
- Speaker #0
Oui, c'est ça. C'est aussi comme ça qu'on fait une sélection, nous, à l'entrée. Tu vois, les personnes qui sont en dépression, pure dépression, on ne va pas les prendre parce que souvent, ils n'ont juste pas l'énergie, pas l'allant, on va dire, d'appliquer les outils. Quand tu as un petit peu de peps quand même, pas des masses, mais un tout petit peu, tu te dis ok je vais appliquer les outils, les résultats arrivent très vite, retour du sommeil, retour de l'énergie, confiance en soi et ainsi de suite. Mais il faut faire, il faut pratiquer, c'est comme pareil. Si tu regardes les outils sans pratiquer, tu connaîtras les résultats des autres, mais les tiens tu ne les connaîtras pas.
- Speaker #1
Exactement, c'est forcément à nous de se prendre en main et c'est exactement ça.
- Speaker #0
Clairement. Bon après, tu es aussi entrepreneuse donc tu connais aussi ce schéma-là. ici Si tu te mets en arrêt, tu ne touches pas le chômage, donc tu sais aussi que c'est à toi de te bouger, que tu as cette mentalité-là aussi d'aller de l'avant, d'être proactif, ça c'est vachement important. On a, on, on, on, c'est assez, tu sais, dans le panel des personnes qu'on accompagne, on a pas mal d'entrepreneurs, de libéraux, on a aussi plein de salariés qui ont en commun cette mentalité. Je vais arrêter de me plaindre contre le monde du travail, le monde du travail il est ce qu'il est, je ne vais pas me bagarrer contre Apple qui a sorti ses appareils digitaux, je ne vais pas, non. ce que je vais faire c'est que je vais changer des choses en moi pour faire en sorte de mieux m'adapter dans ce monde qui a bouger et qui te met une pression de dingue. C'est clair que le monde du travail te met une pression de dingue. Alors, quels ont été, toi, les parcours de transformation à travers le quick change ? Ce que je veux dire par là, c'est quand tu arrives, tu débarques dans un groupe, tu vois tout le monde, tu dis, mon Dieu, qu'est-ce que c'est ? Qu'est-ce qui se passe ? Qu'est-ce qui s'est passé dans ta tête ?
- Speaker #1
Première semaine très déstabilisante, vraiment. Ah ouais, les premiers visios, j'entendais des personnes qui était déjà à la douzième séance, d'autres à la dixième, d'autres au début. Je me suis dit, mais qu'est-ce qui m'attend ? Il parle de termes, là, je comprends pas. Comme quand on arrive dans une nouvelle boîte, on se dit, oh, il y a des termes, il va falloir se réadapter. Mais hyper intéressant, parce qu'en fait, personne parle de... On sait même pas quel métier ils font, en fait. Personne parle de soi, personne... Mais par contre, on voit leur évolution. Et du coup, ça m'a donné du peps, parce que je me suis dit, attends, là, ceux qui sont vers la fin, ils y arrivent. Ils sont tous avec le sourire, bienveillants. enfin voilà on voit leur parcours on se dit ah si ça vaut le coup quand même donc première séance déstabilisante après la coach Christella était juste géniale ah ouais complètement dispo sur whatsapp à faire un petit récap des termes à la fin du visio sans que je ne lui demande rien voilà à me dire t'as juste à faire ça ça ça voilà le terme ça veut dire ça nickel donc je me le suis approprié direct et puis en fait enfin Plus on évoluait, plus on s'attache aussi aux personnes qui sont dans le groupe. C'est tout bête, mais là, j'ai arrêté il y a deux semaines. Le vendredi matin, je me dis, merde, ils sont où, mes chouchous ? Oui, c'est ça. Exactement. Ils sont où ? C'est vrai que c'est un bon groupe, on s'attache tous. Donc, c'est hyper bienveillant, en fait. Donc, après, l'évolution s'est faite tranquillement sans trop se poser de questions.
- Speaker #0
Là, tu as parlé de deux membres de l'équipe. Tu as parlé d'Anne-Laure, tu as parlé de Christella. tu as contacté d'autres membres de l'équipe ? Tu as vu d'autres membres de l'équipe ou pas ?
- Speaker #1
Non. Non, du tout. C'était Christella, Nord et toi, en visio. Tu peux faire le soir. Ça fait un peu bizarre, cette phrase-là. Les conférences que tu fais à 18h. Autrement, je n'ai contacté personne. Les personnes qui étaient dans mon groupe aussi, je les sympathisais avec certains. On a gardé contact via Telegram ou WhatsApp. Mais on ne s'est pas vus encore.
- Speaker #0
Ok. Parce qu'effectivement, il y a des groupes comme ça. On partage les mêmes galères, on avance ensemble. Comme tu as dit, nous on est sur une méthode où on ne va pas se raconter nos lives. Moi je m'en fous de vos lives. C'est assez provoque de dire ça. Mais je devrais le nuancer en disant avec mon côté bienveillant que non, je m'intéresse à vous. Mais dans le cadre de l'accompagnement, je m'en contrefous de vos vies. Ce que je veux c'est vos solutions. Et je veux pareil que vous. Un petit peu comme tu as dit la psy, moi j'avais bien aimé ce qu'elle t'avait dit de je m'en fous de votre passé, il ne faut pas reparler du passé, il faut traiter les solutions en fait. Il faut regarder. Je fais toujours une métaphore. Tu vois, avec ce genre d'accompagnement par coaching versus les accompagnements classiques, c'est un peu comme quand tu as le rhume et que tu vas chez les médecins, le médecin va t'expliquer que tu as le rhume parce que tu n'as pas mis ton écharpe. Bah ouais, mais tu as toujours le rhume. Moi, ce que je veux, c'est qu'on me donne des médocs, que ça aille mieux, qu'on me donne des traitements. C'est vraiment ce côté super opérationnel qui va m'intéresser en tout cas dans ce parcours. Est-ce que dans ce parcours, à un moment ou à un autre, tu as eu des challenges, des difficultés ? probablement comme tout le monde.
- Speaker #1
Oui, encore, ça s'applique assez bien parce que tout le monde était là. Christelle a été là pour m'aider si besoin. Les outils pouvaient être complexes des fois à s'approprier, comme les valeurs, le tableau, quelques exemples. On est tellement aidés qu'en fait, il suffit de nous dire, tiens, imagine-toi ça, ça, va un exemple vraiment très loin et puis tu vois, tu compares les deux. Donc finalement, il n'y a pas vraiment de complexité dans le parcours si on s'en donne les moyens et qu'on demande de l'aide quand on ne comprend pas trop. Mais non, franchement, je n'ai pas eu de... Après, voilà, c'est de la rigueur. Oui,
- Speaker #0
c'est comme aller à la salle de sport.
- Speaker #1
Exactement, c'est de la rigueur. Des fois, il faut sortir de son lit parce que... Ça rumine et il y a les outils à mettre en place. Je sors de mon lit le soir. Des fois, quand il y a un outil à mettre en place dix fois par jour, je mets un petit réveil et j'y pense et je le fais. C'est juste de la rigueur. Après, normalement, c'est tout. Je n'ai pas eu tant que ça de challenge comme ça dans le quick change.
- Speaker #0
C'est vraiment le point commun de tous les gens. Ces derniers temps, en tout cas, toutes les interviews que j'ai, les gens me disent ça. Si tu appliques, tu as des résultats super rapides. Applique, applique. Il n'y a pas des dizaines d'outils, il n'y a pas des dizaines d'exercices, il y a juste une manière raisonnée d'avancer à travers un parcours. Pour ceux qui se demandent c'est quoi le quick change, c'est ça. Moi je n'ai rien réinventé, j'ai combiné des outils qu'on pouvait trouver dans plein de types de thérapies ou de coachings différents, que ce soit sur la gestion du temps, que ce soit sur la pure psychologie on va dire, j'ai combiné tout ça en fait. J'en ai réinventé, j'ai dégagé des trucs qui ne marchaient pas et on les a mis côte à côte. Et dans ces petits groupes bienveillants justement où il y a plein d'effets miroirs qui se passe, où on a de l'entraide. Et puis quand tu débarques, comme tu disais très bien en première semaine, que tu comprends rien... T'entends quelqu'un qui en cinquième, sixième semaine qui se fait expliquer l'outil, toi quand t'arrives, c'est plus facile parce que tu l'as déjà entendu quelques fois. Donc ça, c'est aussi super vertueux. Un point qui va m'intéresser ici, c'est ton burn-out. On l'a entendu. Driver, sois fort. J'enchaîne, je dis rien, machin. Tu m'as dit aussi, quand j'ai eu un partenaire qui est arrivé dans ma boîte, lui, il était encore plus à fond. Est-ce que tu t'es senti obligé parce qu'il y avait le driver fait plaisir ? Donc si je ne fais pas, je vais culpabiliser ? Ou est-ce que c'est lui qui te mettait la pression ?
- Speaker #1
Les deux, je pense. Il me mettait la pression, il m'appelait régulièrement, tous les jours, voire plus, pour voir ce qu'il y avait comme dossier, qu'est-ce que j'avais mis en place. Et comme moi, je me dis, mais déjà, énormément la pression, ça n'allait pas du tout. Le combo des deux, je sais que ça vient de moi en priorité. Et comme tu le dis, ça vient de « Sois fort, sois parfait » , ce plaisir. C'est ça. Mais… Mais ouais, après, ça aurait très bien pu passer avec une autre personne. Sauf que moi, je me la mets déjà énormément. Donc, le combo des deux, ça ne passait pas.
- Speaker #0
Là, typiquement, pour ceux qui regardent, toi, ça va te parler parce que c'est purement quick change. Mais pour ceux qui regardent, ici, il faut traiter deux volets quand vous êtes dans ce genre de cas. Le premier volet aussi, Morgane l'a très bien dit, c'est d'abord un travail sur soi, sur ce qu'on appelle les drivers. Sois parfait, sois fort, fais plaisir. Ici, ils sont tous tout à fait combinés. En gros, je me mets la pression, je me mets des objectifs irréalistes. Et en plus comme l'autre il va m'en remettre Je me sens mal à l'aise si jamais je n'atteins pas ces exigences à lui. Et le deuxième volet, c'est un volet, on va dire, plus externe. C'est comment mettre des limites face au monde extérieur ? Comment apprendre à dire non ? Comment apprendre à dire je veux plutôt que je dois ? Est-ce que ça, aujourd'hui, tu es au clair avec ça ?
- Speaker #1
Oui. Alors, je n'ai pas repris le travail depuis, donc j'ai hâte quand même de voir ce que ça donne au niveau pro. Mais dans le perso, c'est révolutionnaire. Vraiment, c'est révolutionnaire. Je dis non. Je dis ce que je pense aux gens. C'est tout bête, mais si je n'ai pas le temps, je n'ai pas le temps. C'est comme ça, je ne t'habilise pas. Non.
- Speaker #0
Une vilaine fille.
- Speaker #1
Ah non, mais c'est magique, c'est grâce à toi.
- Speaker #0
C'est ce qu'il fallait.
- Speaker #1
Oui, j'ai fait les outils, c'est tout, je les ai appliqués. Non, non, mon mari me voit changer. Il y a plein d'éléments qui peuvent être très, très challengeants dans la vie de tous les jours en ce moment, de par ce qui m'arrive. Ce n'est pas fini, mais je mets de côté, je prends du recul et ça passe ça passe autre prend du recul et quand il faut dire non à quelqu'un Non, c'est comme ça. Et avant, il fallait que tout soit parfait. On habitait à trois heures de route avant. On habitait sur Brest et la famille, les amis viennent régulièrement tout un week-end, du vendredi au dimanche. Et avant, il fallait que tout soit parfait. L'aîlé, le ménage, les courses, le couvert qui était déjà mis. Et là, on rentrait le week-end, justement, pour prendre cet exemple-là. On rentrait le week-end, le dimanche. On avait du monde le dimanche soir qui passait en rentrant du ski. Et en fait, rien n'était prêt parce qu'on rentrait le week-end. Je n'avais pas envie de faire ça le vendredi avant de partir. Et donc, on arrive et mon mari me fait, ça va, il va arriver un quart d'heure avant qu'on arrive avec nos bagages. Je lui dis, ouais, ce n'est pas grave, on s'en fout.
- Speaker #0
On leur met les draps, ils font le lit. Oui,
- Speaker #1
exactement. Ils se démerdent en fait. Ils mettent leurs draps et on prépare à manger avec eux et on mettra le couvert avec eux. Et tant qu'on est avec eux, c'est bien. Et voilà. Et maintenant, je dis non à des potes quand je vois que ce n'est pas faisable. non non je ne veux pas me mettre de côté moi parce que toi tu as ça, non ?
- Speaker #0
Et puis tu as des besoins de temps aussi pour toi, les week-ends parfois tu as besoin aussi de souffler et même si c'est très agréable, il ne faut pas se faire submerger quoi effectivement. Ça tu vois je pense que pour une personne qui n'est pas sensible au burn-out, elle ne comprend pas ce qu'on est en train de se dire, je pense que les gens qui sont sensibles ils disent « ah ouais ça ça me parle, ah ouais ça ça me parle, ça ça me parle effectivement » . Tu te mets la rate au courbouillon en permanence. Tu te mets une pression de dingue et tu finis par être complètement HS. Tu as parlé de ton mari. Tu as dit, j'ai appris à dire non. Ça se passe comment dans le couple ? Parce que ça bouge un petit peu quand on change aussi.
- Speaker #1
Oui, c'est vrai. Mais non, il apprécie. Lui, c'est l'opposé de moi. C'est un ours à l'extérieur, mais un guimauve à l'intérieur. Et lui, il dit non à tout le monde. Mais qu'est-ce qu'il apprécie ? parce que quand il y a... Bien sûr que quand... Il y a une priorité, il est là et il sera toujours là pour ses amis et sa famille. Mais en pensant à lui, si c'est non, c'est non et tout le monde le sait. Et il me reprochait ça avant. Il me disait, mais en fait, tu t'oublies complètement dans l'histoire. Je vois que tu es épuisée en permanence parce que tu vas anticiper les besoins des autres. Tu sais qu'un tel déménage ce week-end-là, tu vas lui demander, alors qu'elle ne t'a même pas demandé, tiens, tu veux que je t'aide ?
- Speaker #0
Un bon sauveur. De quoi ? Un bon gros sauveur, toi.
- Speaker #1
Oui, vraiment. Donc il était temps de passer sur tout ça. Et en fait, mon mari me dit, mais qu'est-ce que t'as évolué là ? Je vois, il y en a, ils disent, j'ai ça à faire, j'ai ça à faire. T'ouvres plus ta bouche, tu dis plus rien, t'attends qu'on te demande et si tu peux, tu feras. Mais non, non, il me dit, ça fait du bien parce que tu penses à toi, t'es de meilleure humeur, t'es là dans l'instant présent. Donc il voit la différence.
- Speaker #0
J'adore. Est-ce que t'as encore l'impression de devoir faire un effort conscient pour le faire ou est-ce que c'est devenu beaucoup plus naturel ?
- Speaker #1
Non, c'est naturel. Vraiment, c'est naturel. Mais j'ai hâte de voir dans le monde pro maintenant. Parce que ça, ça va être un challenge, je pense, au début. Oui, oui.
- Speaker #0
Mais pour toi spécifiquement, qui a fait justement la version de toi 2.0, c'est un outil qu'on utilise, la version pro, c'est le boss final. Oui. C'est-à-dire que tu as fait plein de boss intermédiaires avant celui-là. La marge, elle est plus si haute, quoi. Tu vois, si il y a une marge, d'ailleurs.
- Speaker #1
On verra. C'est 5 sur 5 pour moi, le pro, donc on verra.
- Speaker #0
Oui, oui. Bon, nickel. Donc, tu verras. donc ouais c'est à voir c'est à tester t'as dit aussi un truc Et c'est là où on voit que le burn-out, il a deux volets, un volet physiologique et un volet plus développement personnel, psychologique. La physiologie, il se peut que malgré que vous dormiez bien, malgré que vous vous reposiez mentalement, etc., il y a encore un peu de fatigue qui reste. Donc ça, c'est le temps que l'organisme se remette d'aplomb. Il faut bien manger aussi, il faut faire un petit peu attention à tout ça. Et c'est ce qui explique que parfois, tu peux, j'imagine, avoir encore des petits coups de mou. pour la partie développement de soi. capacité de prendre sa place, j'ai l'impression que tu es vraiment présente là, tu es vraiment là.
- Speaker #1
Complètement, oui, complètement. Je suis dans l'instant présent, honnêtement, j'ai peu de coups de mou, vraiment. C'est très, très rare, et même quand il y en a, j'ai les outils, ça ne dure pas longtemps. C'est ça.
- Speaker #0
Tu sais, parce que les gens souvent ne croient pas que Quick Change, ça dure trois mois, et en trois mois, on a les résultats que tu as. Il faut mesurer, tu as effectivement certaines personnes qui partent de beaucoup plus loin au niveau de la physiologie, tu vois, elles ont besoin de récupérer beaucoup plus, mais toi qui étais déjà bien cramé, on voit les résultats, ils sont quand même assez dingues.
- Speaker #1
Ah oui, mais vraiment, c'est fou. Si je peux le recommander à tout le monde, vraiment foncez. Parce que c'est... Ah non, mais vraiment, c'est ce que je disais à Christella, la coach, c'est qu'il y avait une amie qui avait fait un burnout il y a un an, je ne connaissais pas l'outil, mais si j'avais pu... Mais fonce, fonce. On a un autre travail, on peut encore replonger dans un burnout si on n'a pas les outils. Donc...
- Speaker #0
Tu sais, le quick change, je l'ai voulu centrer sur une chose, c'est pas permettre aux gens de guérir leur burn out c'est permettre aux gens de ne jamais rechuter et ça fait une vraie différence guérir leur burn out entre guillemets tu te reposes suffisamment longtemps ça y est ça va sauf que tu retournes dans le monde du travail tu rechutes parce que t'es pas outillé t'as pas ces capacités ces nouvelles intégrations tu vois cognitive donc ça devient compliqué pour toi donc moi ce que je voulais c'était vraiment outillé les gens dire ouais je peux retourner maintenant je suis bulletproof je peux y aller et ça ira les personnes qui nous regardent Imagine toi en face de toi, tu es une personne qui a un doute, qui se dit ouais bof, gourou d'internet, ouais bof, je n'y connais pas. Ce que j'entends aussi souvent, on a des centaines de témoignages, les gens me prennent vraiment pour un type, un milliardaire je pense. Ils pensent que je paye toutes les personnes qui font des témoignages, ce sont des comédiens.
- Speaker #1
On va pas dire que tu vas donner 10 000 euros.
- Speaker #0
En espèce parce que c'est plus pratique. Qu'est-ce que tu dirais toi à une personne qui hésite à entrer ? Toi qui a fait le truc, qui a fait le programme.
- Speaker #1
Ouais, fonce parce que je l'ai vécu. Alors moi aussi, je pouvais avoir des petits doutes au début en me disant c'est trop beau, ça ne marchera pas en trois mois. Mais en fait, les outils sont puissants. Vraiment. Et en fait, maintenant que je me suis mis au développement personnel et à la lecture, les outils, si on pouvait résumer les bouquins que j'ai lus, c'est dans le quick change. Vraiment, tous les outils sont dans le quick change. Les outils les plus importants que j'ai lus sont dedans. Donc en fait, c'est résumé. C'est des heures et des heures et des heures. Je n'imagine même pas de boulot en amont. où tu as investi aussi sur toi et en fait je me dis ben fonce en fait tout est là devant toi donc à la place de mettre 20, 30 balles par mois dans je ne sais pas quoi, ça plus ça, plus ça, plus ça, ça revient cher au bout d'un moment. Donc fonce, crois en toi, cotise, mets de l'argent dans le quick change parce que vraiment ça vaut le coup et on est transformé. Et on voit que toutes les personnes que tu interviews et qui sont dans le quick change, on ressort toutes transformées. Donc moi, j'y crois vraiment. après dans C'est des personnes qui ne sont pas convaincues et qui vraiment se disent « Ah, c'est n'importe quoi, ils ne vont pas changer. »
- Speaker #0
Non, non, non. Ils trouvent des excuses pour ne pas changer. Ils trouvent des excuses pour ne pas changer parce que parfois, ils ont peur aussi. Parce qu'ils ont peur de perdre cet argent qu'ils investissent sur eux-mêmes. C'est sûr que si, encore une fois, tu ne fais pas les exercices, tu vas perdre. C'est marrant parce que tu viens de me parler d'un truc qui sont les bouquins, etc. Au bas mot, en langue française et en langue anglaise, moi, je suis un psychopathe. J'ai dû en lire un beau millier, si tu veux. Et la synthèse du quick change c'est quoi ? C'est quand je me lance, quand je quitte le vétérinaire et que je lance mon cabinet d'accompagnement, je crois que par semaine je fais entre 40 et 50 consultations. Donc je teste, je teste, je teste, je vois des trucs qui ne marchent pas, je me dis putain c'est pas possible. Je teste et puis je me forme, je donne différentes techniques, différentes pratiques. Et en fait c'est la synthèse de tout ça, tu l'as très bien dit. Moi j'ai synthétisé, j'ai vu des trucs qui marchaient, qui ne marchaient pas, je les ai adaptés justement. spécifiquement pour les personnes qui n'ont pas beaucoup de temps, qui sont exigeants, qui se disent la méditation ça me saoule, moi aussi ça me saoule. Tu vois, pour faire un truc un peu concret. Je vais te laisser le mot de la fin, moi je te remercie vraiment, parce que je pense que ton témoignage il est ouf, j'adore te voir avec ce sourire, cette énergie, cette vibe. Elle est vraiment, et ça c'est cool. C'est pour moi, ça c'est la contamination positive. Je suis persuadé que les personnes qui vont te voir, ou qui vont t'écouter, selon qu'ils sont sur podcast ou en vidéo, Ils vont avoir une lueur de « Ok, je peux y arriver aussi » . Je te laisse le mot de la fin, Morgane.
- Speaker #1
Je l'aurais dit, croyez en vous vraiment, parce que des fois, on a l'impression d'être au plus bas, d'être une warrior et de vouloir toujours avancer. Un ou une warrior déjà, parce que ça peut être aussi au masculin, bien sûr. Et de vouloir toujours avancer, de vouloir toujours aller de l'avant, parce qu'on est fort. Mais vraiment, prenez le temps de vous poser dans l'instant présent, de juste savourer chaque moment, parce que le bonheur, il n'est pas au fond, il n'est pas au bout à atteindre. Il est là à chaque instant, présent de chaque jour. Alors, c'est un peu bateau de dire ça, mais vraiment, il faut le vivre chaque moment, c'est hyper important. Et même si vous avez des doutes, prenez juste une demi-heure de consultation avec une des coachs ou voir ce que ça donne, parce que franchement, ça marche vraiment quand on s'en donne les moyens. Et ça change une vie. Moi, tout le monde le voit autour de moi, les amis, la famille, ils me disent, mais tu es transformée dans le bon sens. Donc, vraiment, le mot de la fin, croyez-y et foncez.
- Speaker #0
T'as fait un hôtel à mon effigie chez toi ou pas encore ?
- Speaker #1
Ah ouais, mais t'imagines, même pas, ma chambre, elle est couverte de posters de Théo.
- Speaker #0
J'ai lu, t'as lu ? J'ai lu. Ouais, bah écoute, je lui ferai une grosse bise quand je viendrai sur Nantes. Ça va.
- Speaker #1
Avec plaisir.
- Speaker #0
Merci infiniment, vraiment, parce que j'ai adoré cet échange et vraiment, je pense qu'il va faire kiffer tous les gens qui nous écoutent. Plein de belles choses pour la suite et puis on garde le contact à travers. Ciao, ciao. A bientôt, ciao.