Speaker #0Nous voilà déjà dans le troisième épisode de la douleur au plaisir. Marcher pieds nus pour mieux avancer. Au début ça pique, puis ça devient doux. On croit toujours que la douleur est un signal d'arrêt, qu'il faut reculer, protéger, éviter. Mais parfois, c'est juste le corps qui s'adapte. Et si tu tiens un peu, si tu restes présent, Cette douleur peut devenir ton plus grand plaisir. Aujourd'hui, je veux te parler de ce chemin où on part en boitant et on finit en dansant. Bienvenue dans les claques douces. Ici, on avance ensemble, mais sans se flasher le cou. Si tu veux soutenir ce podcast, abonne-toi, partage-le à un ami. Et surtout... Télécharge ton guide gratuit « 7 clés pour redevenir un homme libre » sur mon site jocense.com. Mon travaux en ce moment, c'est cadeau, c'est profond. Et ça commence maintenant. Les premiers pas, quand chaque caillou est un défi. Imagine, tu retires enfin ces chaussures qui t'ont abîmé. Tes pieds sont fragiles, sensibles, presque timides. Chaque pas te rappelle que t'es encore blessé. Tu sens la cagasse, les irrégularités, et ça pique. Oh ! Comme dans la vie. Quand tu sors d'une relation, d'un job toxique ou d'une période difficile, tout ce que tu touches au début semble te rappeler la douleur. Et là, la tentation, c'est de remettre des chaussures vite, juste pour... ne plus sentir. Mais c'est là que tu risques de remettre les mauvaises. Si tu te précipites pour combler le vide, tu risques de le remplir avec la même douleur, l'adaptation. Quand ton corps et ton esprit se renforcent, au fil des jours, ton pied commence à comprendre. Les muscles se réveillent, la peau s'épaissit, l'équilibre s'affine. Et surtout, ton esprit arrête de se focaliser sur la douleur. Je me souviens d'Élodie, une cliente que j'ai accompagnée. Elle sortait d'une relation de 8 ans, usée, vidée. Elle voulait absolument retrouver quelqu'un vite pour ne pas ressentir le vide. Je lui ai proposé de marcher pieds nus un moment, concrètement. Se ressembler sur elle, prendre du temps pour ses envies, ses projets, ses besoins. Au début, elle me disait « Joe, c'est insupportable. J'ai l'impression qu'il manque un morceau de ma vie. » Trois mois plus tard, elle m'a dit « Je crois que je n'ai jamais ton respect. » Ton corps et ton cœur savent guérir, si tu leur en laisses le temps. Le basculement, quand la douleur devient plaisir. Et puis, un jour, tu marches et tu ne penses plus à tes pieds. Tu sens juste la chaleur du sol, la douceur de l'herbe, la chaleur du sable, le rythme naturel de ton pas. C'est ça, le basculement. Passé de « j'évite la douleur » Ah, j'aime le chemin. Et crois-nous, ce moment-là, il vaut tout l'inconfort du début. Sois clé pour clôturer cette série en beauté. En premier, identifie la chaussure qui t'a abîmée. Pas pour t'apitoyer, mais pour comprendre ce que tu ne veux plus jamais accepter. En deux, prends le temps pieds nus. Même si ça te fait peur, c'est ce temps-là qui te rend plus fort, plus clair, plus prêt. En trois, quand tu es prêt, choisis la prochaine chaussure consciente. Pas par peur du vide, pas pour combler, mais parce qu'elle t'accompagne vraiment surtout. On ne guérit pas en changeant de chaussure. On guérit en laissant les pieds respirer. En conclusion, la douleur, c'est pas ton ennemi. C'est juste la messagère qui te dit quelque chose change. Alors, au lieu de fuir, reste un peu avec elle. Et un jour, tu réaliseras que tu marches non pas pour éviter les cailloux, mais pour profiter de la caresse de la terre sous tes pieds. Merci d'avoir écouté cet épisode des claques douces. Je t'invite vraiment à écouter les trois épisodes de cette semaine. Si ça t'a parlé, abonne-toi, mets un pouce, partage. Si tu veux aller plus loin, télécharge le guide offert « 7 clés pour redevenir un homme libre » sur mon site jocense.com en travaux en ce moment. Et n'oublie pas... Le bonheur, c'est pas un bout de chemin, c'est dans la façon dont tu le marches. Je te souhaite un merveilleux week-end. À la semaine prochaine. Enjoy !