Speaker #0Bonjour ! Aujourd'hui, le titre est « Les petites choses qui laissent des traces éternelles » . Bienvenue sur la gratuité de la vie en héritage, où nous découvrons ensemble les cadeaux inestimables qui nous habitent. Bonne chose ! Good thing ! Bon bagaille ! Je partage des leçons de vie tirées de mes expériences, de mes lectures, de mes rencontres et des moments de réflexion pour aider chacun de nous à mieux comprendre et à embrasser les défis et les cadeaux de la vie. Bonne chose ! Good thing ! Bon baguette ! Nous avons élevé les enfants à la campagne. Nous avons donné aux enfants des valeurs qui restent de la vie. Peu n'importe si vous avez des difficultés financières ou relationnelles, c'est possible de passer à travers les épreuves. Aujourd'hui, j'ai envie de partager avec vous une histoire qui m'a profondément marquée. Une histoire d'amitié, de générosité, de petits gestes qui laissent des grandes... Trace, c'est un ami de mon mari que j'ai connu pendant plusieurs années. Je lui ai donné un nom fictif. Je l'ai appelé Christopher. Malheureusement, Christopher est décédé depuis quelques années, mais je vais parler de cette expérience que j'ai eue avec lui. Je vais vous parler de quelqu'un qui, comme vous, d'entre nous, avait des projets, des rêves et un amour infini pour sa famille et ses amis. Mais parfois, la vie ne se passe pas toujours comme on l'avait imaginé. Puis parfois, ce sont juste des petits gestes qui, à la fin, font toute la différence. Je vais vous parler d'accumulation compulsif. comment reconnaître les signes et comment faire pour les aider. Laissez-moi vous parler de Christopher et de son voyage vers la paix. Christopher, c'était un homme très généreux. Un homme généreux, qui était simple, qui avait de l'humour. Il y avait plein de projets. OK. C'est un homme qui était à sa retraite. Il adorait la pêche. Il rêvait de partir plus souvent. Il est déjà venu aussi chez nous montrer aux enfants comment pêcher. Mais il avait toujours des gros projets de rêve qu'il voulait aller loin pour aller pêcher. Mais malheureusement, il n'a pas pu. faire ses projets comme il aurait voulu faire. Il était marié avec sa femme. Il a pris soin de sa femme qui était malade. Ils étaient mariés pendant plus de 40 ans. Il était vraiment fier. Ils n'ont pas eu d'enfant. Mais leur amour était immense entre les deux. C'était un couple qui était très accueillant. Et pour lui, sa femme, elle était beaucoup plus jeune que lui. Malheureusement, elle n'a même pas pu profiter de sa retraite parce qu'elle est décédée avant ses 65 ans. Le décès de sa femme, Christopher, avait commencé juste avant. Vu que c'était un homme qui était très généreux, il ramassait beaucoup d'objets. lorsque sa femme est décédée, il a dû commencer à vouloir débarrasser des choses. Le garage était plein. On ne pouvait même pas rentrer. Le sous-sol aussi. au point qu'on ne pouvait même plus y entrer. Mais ils ramassaient chaque petite chose, même des vieilles cassettes. Je pense qu'il y en a au moins des VHS dans le temps. On appelait ça des VHS, des grosses cassettes. Ils ramassaient même des petits boutons. Il y avait toutes sortes de pots qui ramassaient des boutons pour les vêtements. toutes les grosseurs, les vis. C'est un homme aussi qui aimait bricoler, mais chaque chose avait une raison qu'il ne pouvait pas s'en débarrasser parce que c'est toutes des choses qu'il va réparer ou bien qu'il va ajouter ou bien qu'il va modifier ou bien que ça vaut très cher. Il y a beaucoup de choses sentimentales aussi. Même sa femme disait qu'il faudrait qu'il débarrasse, mais pour lui, c'est comme, oui, oui, chérie, je vais débarrasser, mais je dois réparer les choses avant. Puis c'était toujours, ça va être quand il va faire plus beau, quand il va faire plus chaud, à l'été prochain. C'est toujours... question de... même en même temps de pouvoir aider des gens. C'est des choses qu'il gardait, mais qu'un jour, il va peut-être aider des gens qui ont la nécessité d'avoir des objets comme ça. Puis, on avait même essayé, après l'essai de sa femme, de faire une vente de garage. Et pour la vente de garage, il y avait comme deux petites tables. Et c'était seulement des... petites choses, mais le reste, l'idée que non, il y aurait le temps de le réparer, ça ira l'été prochain. Et finalement, bien, je n'ai jamais été capable de pouvoir faire le ménage dans tous ces objets. Il a réussi à décombrer la... Voyons, le salon. Le salon. Bon, la chambre était aussi pleine et un peu dans le grenier. Mais ça a été très difficile pour lui juste de trier un peu dans ses choses. Mais parfois, la vie ne nous laisse pas tout le temps qu'on voudrait, parce que peu de temps après, sa femme est décédée, il n'y a pas quelques années. Christopher est tombé malade, gravement, d'un cancer généralisé. Avant même qu'il rentre à l'hôpital pour la fin de sa vie, on avait eu la chance de parler de la mort. Christopher était en paix avec ça. Il me disait qu'il allait rejoindre... Sa femme, il avait encore de l'espoir, mais il était très serein. Quand il est parti à l'hôpital, il a apporté trois choses avec lui. La photo de l'anniversaire de sa femme, qu'il a eue avant son décès, son téléphone cellulaire et un petit... petit stylo que je lui avais offert, qui a coûté, je pense que c'était au magasin de dollars, ça avait coûté comme deux dollars. Je me souviens, je me souviens que Christopher, bon, il voulait s'ajuster avec la technologie, il voulait avoir un cellulaire, mais parfois il avait la difficulté avec son cellulaire et il me demandait, parfois il m'appelait souvent. quand il y avait des questions, et puis je lui montrais comment utiliser son cellulaire. Et un jour, il m'a dit que c'était très difficile pour lui parce qu'il y avait des gros doigts. Et je lui ai dit que, OK, je vais essayer de trouver une solution qui existe, un stylo, pour faciliter, par exemple... les objets électroniques, par exemple le cellulaire. Et cette journée, je m'en rappelle encore, bon, j'étais très occupée, je n'ai pas pu l'acheter dans la même semaine. Et la journée que j'avais été lui porter, il était tellement, excusez-moi, il était tellement heureux, il était tellement content. Il me disait comment que ce petit objet, le stylo, ça lui facilitait et il aimait. Il aimait ça parce qu'il trouvait ça agréable. Et c'est drôle parce que ce petit geste-là, ça a été simple. C'est très peu, ça n'a pas coûté cher, mais ça avait pris autant de valeur à ses yeux. Puis ça m'a fait vraiment réfléchir. Ça m'a fait réfléchir parce que j'ai vu que ce n'était pas la valeur de l'objet qui comptait. mais l'intention, l'attention, le lien humain. Dans son lit de mort, Christopher, dans son lit de mort, il m'a... Il avait même l'humour. Il me disait que même lorsqu'il va être décédé, qu'il va être... l'autre bout de la terre, comme il dit. Il me dit que même au-delà, il va essayer de me faire un petit signe au-delà qu'il va me lancer un peu de neige sur le front. Comme ça, ça veut dire qu'il va penser à moi. Et puis, non, on a bien ri. C'était serein, c'était calme. Et puis, c'est des beaux souvenirs qui me restent avec lui. C'est son humour, beaucoup son humour, son entraide aussi. Ça m'a fait vraiment réfléchir. Ça m'a appris une grande leçon. Ce que nous laissons derrière nous... J'ai vu ça, c'était un auteur inconnu, mais je n'ai pas été capable de trouver le titre. Mais ça disait que ce que nous laissons derrière nous, ce ne sont pas les objets que nous avons possédés, mais c'est les souvenirs que nous avons semés. C'est pour dire qu'un autre auteur dit que c'est les petites choses, c'est les petits gestes. qui laissent les plus grandes traces. Dans le même sens, je veux aussi ouvrir une petite réflexion par rapport à l'accumulation compulsive. Comme notre cher ami Christopher, comme plusieurs personnes, Peut-être même que vous aurez des gens autour de vous qui accumulent des milliers d'objets. Parce que, quelle que soit la raison, soit que c'est des objets de valeur, une utilité potentielle, ou peut-être des projets, pareil comme notre cher ami. Il y a un nom pour ça. Ça s'appelle le trouble d'accumulation compulsive ou bien le synonyme, ça s'appelle le sylogomanie. S-Y-L-L-O-G-O-M-A-N-I-E. Sylogomanie. Vous pouvez, j'ai été voir, il y a un site. dans le manuel Merck version du grand public. J'ai été voir sur le site, mais vous allez voir beaucoup d'informations sur Google. Mais j'ai été voir sur le site Merck Manual. C'est M-E-R-C-K-M-A-N-I-A-L-S.com. OK, c'est en français. OK, on explique qu'est-ce que c'est les gens qui ont... Qu'est-ce que c'est la syllogomanie ? Ça dit que les personnes atteintes de syllogomanie ont toujours une telle difficulté à jeter ou à se séparer de leur bien que les objets s'accumulent et encombrent les espaces de vie au point de les rendre invisibles. Souvent, c'est inconscient. Parfois aussi, ça peut être conscient ou des fois inconscient aussi. Comment on peut faire pour les reconnaître ? OK, excuse-moi, excusez-moi. Ça dit que le trouble d'accumulation compulsive, ce n'est pas simplement être désordonné ou être un collationnaire. collectionneurs, par exemple, il y en a qui collectionnent juste des chapeaux, des tards, des choses comme ça, mais c'est plus que ça. C'est un attachement émotionnel excessif aux objets, souvent pour compenser une perte ou un isolement ou apaiser l'anxiété. Comment on fait pour reconnaître les signes ? Et, habituellement, c'est l'incapacité à jeter des objets sans réelle valeur. La personne accumule au point de bloquer les pièces de la maison, parce qu'on voit que c'est plus que la normale. Ça peut être une détresse émotionnelle, à l'idée de se débarrasser des objets. Et, un autre signe qu'on peut détecter, c'est un isolement social progressif. Ça, ça peut se faire afin de diagnostiquer. Parfois, c'est pathologique. Il faut rencontrer, voir un médecin, un examen clinique, ou bien, soit aussi, ça peut être... Voyons, ou un psychiatre ou un psychologue, on peut en parler. Ça peut se travailler par soit une thérapie cognitive ou comportementale ou certains antidépresseurs. Dans l'article de Manuel Mark, c'est vraiment intéressant à lire. Est-ce qu'on peut vraiment aider ces gens-là ? Oui. Je crois que oui, il y a des façons de pouvoir les aider. C'est avoir la patience, il ne faut pas les juger. Il faut essayer en comprenant que les objets aussi ont pour eux une valeur affective profonde. Puis les encourager doucement par des petits gestes de désencombrement. Par exemple, comme là, nous, on avait essayé avec notre cher Christopher. Bon, bien, lui dire peut-être juste cette petite section tranquillement pour leur montrer d'autres avantages, avoir plus d'espace. Mais souvent, c'est de l'aide professionnelle que ça prend. Soit c'est un psychologue spécialisé. Je crois qu'aussi, on peut demander... Par exemple, au CLSC, il y a des services sociaux. Il y a des organismes aussi d'accompagnement qui peuvent nous aider aussi. Ça peut être quelque chose qui peut aider des gens autour de vous, de les aider dans ce problème éthique. problématique de comportement. Ici, si par exemple quelqu'un de proche qui vit la même chose, c'est vraiment essayer de l'encourager doucement pour guider cette personne à aller chercher de l'aide et surtout... Le plus important, c'est vraiment sans jugement. J'ai trouvé dans les suggestions de livres à référer. qui était vraiment intéressant, c'est celle de Dominique Loro, l'art de la simplicité, qui parle des encombrements matériels et émotionnels. Il y a Caroline Reb, le pouvoir des petits riens, qui explique comment des petites choses peuvent faire un immense impact. dans la vie, faire de l'espace et tout ça. Et c'est ça. Puis il y a un livre aussi en anglais. Ça s'appelle Buried and Treasure de David Tolan, mais il est en anglais. Mais ça parle plus spécifiquement sur l'accumulation compulsive. Je termine. Je termine cet épisode avec vous, avec une pensée importante, comme quoi les objets, les possessions matérielles, ce n'est pas ce qui compte à la fin, à la fin de notre vie. Parce que, tant qu'on meurt, on ne peut pas les amener avec nous. On ne peut pas amener aucun objet avec nous. Ce qui compte vraiment, ce sont les moments partagés, les souvenirs, les petits gestes de générosité. qui marque nos cœurs, je crois que c'est vraiment ça qui reste. Comme dans mon exemple avec Christopher, malgré tous ces encombrements d'objets, c'était le petit objet qui était pour lui, ce petit stylo qui était important pour lui d'apporter avec lui dans ses derniers moments de vie. Je vous encourage chaque jour à penser à l'impact que vous pouvez avoir sur les autres, même à travers les choses les plus simples. Même une visite, parce que souvent Christopher a été tout seul depuis le décès de sa femme. Juste un petit appel. pour dire bonjour à la personne ou bien leur rendre visite. Ce n'est pas obligé que ce soit long, mais c'est ça qui fait toute la différence dans la vie de quelqu'un. Souvent, on dit que c'est les petits gestes qui laissent les plus grandes traces. Je vous invite à réfléchir à vos propres gestes, à ce que vous offrez au quotidien. Sans vraiment forcer, mais juste par votre présence. Parfois, juste un sourire, un petit mot gentil, comme juste aider une personne âgée à comment utiliser un téléphone cellulaire, lui offrir un équipement pour l'aider à faciliter son apprentissage. comme le stylo que j'avais offert, comment ça a transformé sa journée et le plaisir qu'il avait de pouvoir approfondir son apprentissage et d'aller voir ses activités sur son cellulaire via... sur son YouTube. Merci, merci d'avoir pris le temps d'écouter. Et j'espère que ça va vous inciter à partager un peu plus d'amour et de bienféance autour de vous. Beauty ! Bonne chose ! Beau baguette ! Oui, nous pouvons vivre selon nos valeurs humaines et profiter de la vie. Belle chose, good thing, bon baguette. Nous pouvons vivre selon nos valeurs pour une vie extraordinaire. Merci de votre écoute et à la prochaine.