- Speaker #0
Salut à tous, je suis Kevin Le Goff, fondateur de Coastline Creative Club, et aujourd'hui je vous présente un podcast qui vise à explorer et faire parler l'univers de l'hospitality, pour comprendre comment développer votre projet perso en faisant parler celles et ceux qui inventent des lieux hors du commun. Bienvenue à tous, vous écoutez No Small Plants Très heureux de vous retrouver pour ce nouvel épisode avec un peu de retard sur la publication, je suis vraiment désolé j'essaie de tenir le rythme mais c'est vrai qu'avec les autres activités à côté c'est pas toujours évident alors pour être certain de m'y tenir je vais passer à un épisode tous les 15 jours toujours le mercredi alors on se retrouvera à 7h30 avec un nouvel épisode et aujourd'hui à l'heure Je reçois Léa Koutaï, entrepreneur avant tout, passionnée de yoga et qui a fondé Léther, le premier co-living bien-être en France. Et pas n'importe quel co-living parce que Léa et son équipe mettent la barre très très haute pour sélectionner des lieux hors du commun et créer de réelles expériences. En termes d'expérience, Léa en connaît un rayon parce qu'avant Léther, elle a fondé le Yogascope, une boîte à travers laquelle elle a organisé une centaine de retraites dédiées au bien-être. Et j'ai voulu comprendre... Comment fonctionnait son modèle ? Comment elle sélectionne ses lieux ? Négocié avec les propriétaires ? Pourquoi est-ce qu'elle a favorisé des pop-up plutôt que des lieux en propre ? Et enfin, pour celles et ceux qui se lancent sur un modèle qui regroupe des séjours packagés. Des séjours packagés, c'est un pricing qui inclut de l'hébergement, de la food, une activité. On a creusé les sujets de labellisation type Add to France, Assurance, Garantie APST, tout ça, et apporté un petit peu plus d'éléments concrets sur cette partie administrative qu'on adore tous. Donc voilà, je vous souhaite une très bonne écoute, vous écoutez No Small Plans. Bienvenue sur nos Small Plans, Léa.
- Speaker #1
Merci.
- Speaker #0
Très heureux de t'avoir. Bienvenue. On est à Paris, cette fois-ci. On n'est pas en Bretagne, on n'est pas dans un de tes co-living. Ce que je te propose, c'est pour ceux qui ne te connaissent pas, c'est de te présenter et de nous raconter comment tu es arrivé à ce projet qu'est le Yogascope. Et tu nous parleras aussi des terres et de nous raconter comment tu en es arrivé là.
- Speaker #1
Ok. Bonjour, Kevin. Je m'appelle Léa Koutaï, j'ai 33 ans. et donc je suis la fondatrice du Yogascope qui est une agence de voyage spécialisée dans les retraites de yoga et fondatrice des terres du Yogascope qui est le pendant business de notre offre retraite qui va proposer des co-living spécialisés dans le bien-être donc pour moi vraiment je tiens à marquer ce point là parce qu'on fait pas juste des co-living il y en a déjà plein qui existent nous notre ADN c'est vraiment le bien-être Et d'ailleurs, j'ai réfléchi à cette solution-là comme une retraite de yoga, mais pour les télétravailleurs. C'est vraiment comme ça que l'idée est venue. Tu veux peut-être que je te parle de comment j'ai pensé le Yogascab déjà ?
- Speaker #0
Oui, on va en revenir. Mais tu vois, sur les sujets de retraite, est-ce que tu peux nous expliquer ce qu'est une retraite ? De quoi elle se compose ? comme ça tu viens... de bien comprendre, même si on a tous une idée, mais je pense que j'aimerais bien avoir la définition précise d'une retraite.
- Speaker #1
Une retraite de yoga, c'est un séjour qu'on fait généralement seul, ou avec une personne qu'on connaît, mais moi j'ai tendance à recommander aux gens de venir seul. C'est un séjour de groupe qui est organisé, qui dure de 3 nuits à 6 nuits, à 10 nuits, sur des destinations plus long courrier, dans lequel on va venir pendant le temps du séjour, s'extraire de notre vie de tous les jours. L'objectif, c'est vraiment de poser son ordinateur, poser son téléphone portable et se focaliser sur soi, faire du yoga le matin au réveil avant de bruncher, le soir avant le dîner, et puis le reste de la journée, on va essayer d'organiser des ateliers. Chaque retraite a une thématique, ça peut être de la céramique, ça peut être du surf, ça peut être du kitesurf, ça peut être... la randonnée, on a même aussi des retraites de jeunes. Donc là, pour le coup, l'objectif, c'est plus de ne pas manger pendant une semaine, mais du coup, il y a plein de choses qui se passent pendant ce temps-là. Donc on vient « meubler » ces temps libres d'autres activités. L'objectif, c'est vraiment de partir seul. de s'offrir un temps où on ne pense qu'à soi. C'est pour ça que je recommande vraiment de venir seule, parce qu'en fait, on a tendance, quand on vient avec quelqu'un, à s'accrocher, à s'abouer à son plus-un et aux masques qu'on a de toute façon dans la vie de tous les jours. On n'a pas à se détacher. Exactement. Et voilà, l'objectif, c'est vraiment de s'offrir des vacances qui ne nous ressemblent à aucune autre. C'est-à-dire qu'on ne part pas entre potes, on ne part pas entre familles, on ne part pas avec son mec, sa nana. On part vraiment pour soi. Et voilà.
- Speaker #0
Et elle était quand cette première retraite pour le Yogascope ?
- Speaker #1
La première c'était il y a 3 ans, on est dans la 4ème année là, mais la première retraite c'était en mai 2019.
- Speaker #0
C'était où ?
- Speaker #1
C'était la toute première en Sicile.
- Speaker #0
Donc là c'est à ce moment là où tu as commencé le projet ?
- Speaker #1
Exactement, enfin le projet était déjà en marche dans ma tête depuis un an et demi, ça faisait déjà 5 mois que le site était lancé, puisqu'il a été lancé en janvier 2019. Mais ça faisait un an que j'avais fait un abandon de poste, faute d'avoir eu une rupture conventionnelle, que je suis partie en Inde pour suivre une formation de prof de yoga pour avoir juste le socle minimum de connaissances pour pouvoir échanger avec les profs. Et puis un an aussi que je trouvais mes premières destinations, que j'allais sur place, que je me prenais des petites locations de voiture et que je dormais dans des auberges de jeunesse avec un réveil à 7h du matin à l'heure où on met. Le colloque venait se coucher pour aller visiter des baraques toute la journée. Et puis j'ai fait la même chose avec les profs. Je suis allée à plein de cours de yoga. J'ai proposé de travailler avec plein de profs qui ont dit oui, certains qui ont dit non. Et puis j'ai monté le site aussi en deux mois. Ça, ça a été un autre sujet. Mais ouais, ça faisait déjà un petit moment que j'étais sur le projet, quand la première retraite est partie.
- Speaker #0
Et c'est toi qui les opérais, du coup, ces premières retraites, d'un point de vue... Parce que t'es prof de yoga aussi.
- Speaker #1
Je suis prof de yoga, je peux donner un cours de yoga sans aucun problème. Au plus de ça, j'adore ça. C'est vraiment quelque chose qui me passionne. Je n'ai aucun souci à transmettre cet amour que j'ai pour cette pratique. En revanche, aujourd'hui, je travaille vraiment avec des profs dont c'est le métier, qui donnent des cours 4, 5, 6 fois par jour, des fois, qui sont beaucoup plus aptes à transmettre que moi. En revanche, je dirais que sur la première année et demie, les deux premières années, j'allais sur toutes les retraites. Donc j'étais le plus un de tous les professeurs et je les accompagnais, je les aidais, je vérifiais que tout se passait bien, je m'assurais que les lieux étaient cohérents avec ce que je souhaitais proposer et je rencontrais mes clientes. J'ai fait ça pendant presque deux ans.
- Speaker #0
Et ça a été assez facile de convaincre, pour parler un petit peu des lieux, ce qui nous concerne avec nos small plans. Le sujet des spots dans lesquels tu peux te retrouver, après on parlera de la suite, mais tu vois sur la sélection des adresses, c'était assez simple de convaincre les propriétaires pour pouvoir y mettre ta retraite, trouver le bon spot, quelle place ça occupait un peu dans ton quotidien, trouver la bonne adresse, négocier avec les propriétaires, comment ça se passait de ce côté-là ?
- Speaker #1
Je dirais qu'au début, c'était presque l'essentiel. Non, ce n'était pas l'essentiel. L'essentiel, c'était ensuite de convaincre les clients. Mais ça représentait une grosse partie de mon activité, bien sûr, parce qu'aujourd'hui, on a une carte de visite qui est super sympa. Du coup, je pense que quand on contacte un propriétaire et qu'on lui explique ce qu'on fait, qu'il voit avec quel lieu on travaille et les retombées qu'on a aussi, ça le rassure énormément. Au début, j'étais... Miss Nobody, tu vois, j'arrivais, j'avais pas de site internet, j'avais pas de référence, etc. Et oui, ça demandait un peu de conviction, d'autant plus qu'on travaille vraiment avec des lieux assez qualitatifs. Généralement, les propriétaires, soit c'est des agences qui gèrent, et dans ces cas-là, les agences, ça coûte une fortune, donc vaut mieux passer par les propriétaires directs. Mais les propriétaires directs, si jamais ils sont pas très flex, ils peuvent très vite se dire, non mais attends, qu'est-ce qu'ils vont foutre ? dans ma maison.
- Speaker #0
Comment t'arrivais à négocier avec eux en gros ? Parce que toi, tu chopais la baraque et ensuite tu vendais le produit. C'est quoi ? Tu louais en avance ? Tu négociais avec eux en leur disant je vous paye en gros une fois que j'ai mes dix participants ? En fait,
- Speaker #1
le gros de mon travail au début, ça a été de leur dire aujourd'hui, je veux organiser des retraites de yoga chez vous. Mon objectif, c'est qu'on travaille ensemble régulièrement. C'est un intérêt pour vous parce que c'est toujours le même. interlocuteur, une fois que ça se sera bien passé vous aurez d'autant plus confiance dans le fait qu'on va prendre soin des lieux j'insiste là-dessus aussi, on n'organise pas des EVJF si tu veux, on organise des EVJF ou des EVG, on organise des retraites de yoga où on se lève le matin à 8h on fait du yoga, on chante home on fait de la méditation et le soir tout le monde est au lit à 22h, donc il n'y a pas vraiment de débordement possible, il peut toujours y avoir C'est un petit souci, mais c'est vraiment... C'est une infime proportion. Et maintenant, j'insiste beaucoup là-dessus. Et je pense qu'on a eu de la chance, quelque part, depuis le Covid, le yoga a grandi dans l'esprit des gens. Il y a de plus en plus de gens qui savent de quoi on parle. Et quand j'en parle maintenant aux propriétaires, ils sont un petit peu plus au fait de ce que ça représente. On n'est pas tous en train de... Je pense qu'il y en a aussi beaucoup, tu sais, un peu... Il y a un compte Facebook qui résume très bien la chose, tu vois, un peu cheveux de riches qui te regardent de haut et qui te disent mais qu'est-ce qu'ils vont faire ? Ils vont prendre de la drogue, ils vont chanter des mantras toute la journée. Enfin, tu vois, ils ne savent même pas que ça s'appelle des mantras, mais bref, il y a un peu cette image-là. C'est vrai ? Il y avait beaucoup cette image-là au début et je pense que là, gentiment, c'est en train de changer grâce à des quatelons qui vont des tapis de yoga à monsieur de tout le monde, quoi, voilà. C'est ça. Je peux grossir le trait.
- Speaker #0
Et puis entre-temps, il y a eu un peu de volume aussi pour convaincre les propriétaires aujourd'hui. Là, vous allez fêter la...
- Speaker #1
Centième.
- Speaker #0
Je ne sais pas si vous la fêtez d'ailleurs, mais en tout cas, c'est marqué.
- Speaker #1
Ouais, ouais. Ah si, si, si, on va la fêter fin août sur la côte atlantique, dans une maison avec laquelle on est sur notre troisième année de travail, de collaboration. Donc c'est cool.
- Speaker #0
Tu as signé des contrats sur la durée avec des baraques ?
- Speaker #1
Certaines, ouais. Avec certaines maisons, on a des contrats d'exclusivité. quand je sais que c'est des maisons qui ont un... un beau potentiel et avec qui on a une très bonne entente et avec qui ça marche très bien. Je leur ai demandé effectivement d'avoir l'exclusivité pour que juste ça assure nos arrières. Quand on a trouvé une super pépite, on a envie de se la garder. Mais tu vois, pour être tout à fait transparente avec toi, je ne suis pas sûre que ça apporte tant que ça sur le long terme. Parce qu'en fait, c'est très chouette d'être la première personne à mettre la maison sur... en vente sur ce type de séjour mais ça te bloque aussi beaucoup parce que du coup le propriétaire attend de toi un certain nombre de réservations il y a des conditions d'annulation qui sont peut-être un peu moins flexibles alors que pour nous c'est vraiment ça le nerf de la guerre c'est de se dire à X temps avant le départ si j'ai pas suffisamment d'inscrits il faut que je puisse me retourner et dire il faut qu'on reporte la compte que j'ai déposée sur une autre date généralement c'est ce qui se passe et ça là dessus t'as du repeat sur des mêmes adresses avec tes clients où c'est des gens qui vont avoir tendance ça.
- Speaker #0
à voyager d'adresse en adresse ou qui reviennent au même endroit ?
- Speaker #1
J'ai une cliente qui a fait deux fois le même séjour, pas avec la même professeure mais sur la même adresse. Mais sinon, généralement, ça tourne tout le temps. Et c'est d'ailleurs pour ça qu'on a un taux de retour qui est juste énorme aujourd'hui. Sur une retraite, on a, sur certaines, alors c'est pas la majorité, tu vois, mais sur certaines, on a 50 à 60 %. des élèves qui sont présents qui ont déjà fait au moins un séjour avec nous c'est génial et sur ces maisons là je reviens là dessus t'as des lieux que t'as optimisé pour ton produit que
- Speaker #0
ce soit sur la déco que ce soit sur l'agencement ou des proprios qui t'ont sollicité en disant écoute voilà notre maison si tu veux l'optimiser sur l'espace est-ce qu'il y a des... Des lieux sur lesquels tu as bossé un peu là-dessus ?
- Speaker #1
L'optimisation, généralement, elle se fait plus sur ce dont on a vraiment besoin pendant le séjour. J'ai certains lieux qui me le proposent, d'autres qui ne me le proposent pas du tout. Certains qui me disent de quoi vous avez besoin pour la prochaine, est-ce qu'on peut investir dans certaines choses, notamment sur les tapis de yoga, ce genre de choses. Et puis, on a aussi des partenariats réguliers avec... des petites marques trop cool, du type Ocaran, qui nous envoient plein de cadeaux pour les élèves. Et dans ces cas-là, ce qu'on fait, généralement, c'est qu'on deal avec le propriétaire qui nous les garde et qu'à chaque retraite qu'il y a lieu, le professeur puisse juste se servir et offrir les cadeaux aux élèves. Après, de toute façon, nous, ce qu'on fait, c'est que généralement, quand on arrive sur place... On arrive un peu avant les élèves et on voit qu'est-ce qui ne va pas aller du tout. Tu vas notamment dans la salle ou dans l'endroit qu'on va utiliser pour la pratique et on fait un peu notre petit agencement à notre sauce et puis on remet tout bien à sa place avant de partir. Mais sinon,
- Speaker #0
c'est à peu près tout. Avant de parler un peu de la partie co-living qui est la suite du Yogascope, je ne sais pas si je peux le présenter comme ça, mais qui est un peu le nouveau tournant ou en tout cas la partie business du Yogascope. Sur les sujets de retraite, on parle beaucoup d'expérience. Pour toi, c'est quoi une bonne expérience ? C'est quoi l'expérience d'un séjour ou l'expérience dans un lieu ? Ça se traduit par quoi ? Aujourd'hui, tu as certaines verticales qu'on peut identifier. Tu parlais du bien-être, il y a tout ce qui est nourriture et tout, tout ce que vous faites devenir des chefs,
- Speaker #1
souvent. Oui, exactement.
- Speaker #0
Comment tu traduirais une bonne expérience au Yogascope ?
- Speaker #1
Comment je traduirais ?
- Speaker #0
L'expérience.
- Speaker #1
Ce qu'on promet en termes d'expérience ?
- Speaker #0
Je pense que ce que tu promets, c'est ton idéal. Donc pour moi,
- Speaker #1
ça me va. C'est une promesse qu'on réalise quand même régulièrement. Donc je peux te dire que ça se passe. Déjà, pour moi, un lieu avec lequel on travaille, c'est forcément un lieu qui a une âme et qui est au plus près de la nature. c'est à dire que Moi, je ne suis pas pour le luxe clinquant. En fait, les séjours, je les ai vraiment dessinés comme moi, Léa, j'aimerais les vivre. J'aime beaucoup les beaux endroits, j'aime que le service soit nickel, etc. Mais en fait, ce n'est pas comme ça que j'ai envie de vivre une retraite. Pour moi, une retraite, c'est vraiment partir dans un lieu, s'extraire de sa vie de tous les jours, en communauté, avec des gens que tu ne connais pas du tout, et le faire dans un Dans un endroit où t'arrives et vraiment l'effet wow doit être instantané, c'est-à-dire que généralement ça passe par une vue dégagée sur la mer, ou tu vois on a une maison avec laquelle on travaille en Corse qui est vraiment posée sur la canopée et t'as une vue, mais sur plusieurs dizaines de kilomètres, sur les arbres à perte de vue, moi c'est ça que je trouve incroyable dans les lieux avec lesquels on travaille, et c'est comme ça que je les cherche en tout cas, plus que dans l'expérience de te mettre, te border ton lit tous les matins, etc. Moi, j'ai vraiment envie que les gens, quand ils arrivent sur place, ils soient comme à la maison, pieds nus, en chaussettes toute la journée. Mais par contre, dans un endroit où vraiment tu respires et où tu as une atmosphère très précise et particulière à ce lieu-là. Bien évidemment, ça passe aussi par la qualité des intervenants avec lesquels on travaille, les profs avec lesquels on travaille. Je les connais tous, ils ont tous un niveau d'enseignement qui est varié, parce qu'on a aussi des profs qui enseignent, il y a des élèves... plus débutants et à des élèves plus avancés mais tous ils ont un engagement très fort dans ce qu'ils proposent à leurs élèves les chefs avec lesquels on travaille c'est pas toujours facile sur toutes les destinations mais on essaie toujours d'embaucher des chefs sur place généralement tu bosses avec des personnes qui sont autour du lieu tu identifies des chefs autour du lieu c'est toujours mieux parce qu'ils savent avec quel produit travailler Et puis, ils connaissent aussi la région, donc ça permet aussi de la découvrir sous un autre angle. Et de plus en plus, on a cette chance, le végétal prend de la place dans la tête des gens et chez les chefs avec lesquels on travaille. Et donc, du coup, on a des chefs avec lesquels on bosse qui sont... tellement doués, c'est incroyable et tout ça en faisant du végétal à 100% voire du vegan et c'est génial en plus ça apprend aux élèves qui viennent en retraite à manger différemment ils sont un peu contraints parce que certains ne sont pas du tout végétariens quand ils arrivent ils mangent de la viande mais le fait de manger végétarien pendant une semaine tu te rends compte à quel point ça fait du bien à ton corps à quel point t'as finalement pas de sensation de manque ... Alors souvent, certains disent qu'ils vont se faire un burger en rentrant, mais je pense que ça plante quand même une petite graine, tu vois. Et puis voilà, je pense qu'il y a aussi énormément de cette promesse qui repose, et c'est ça qui est beau aussi sur le groupe, c'est-à-dire que nous, on met en place le maximum de choses pour que les élèves soient dans une atmosphère qui leur fasse du bien, où ils se sentent à l'aise, où ils se laissent aller, mais c'est aussi la responsabilité de chacun. qu'est-ce qu'il va amener en retraite ? Est-ce qu'il va venir super stressé ? Il va décider d'être super stressé et super désagréable toute la semaine ? Ou au contraire, est-ce qu'il va venir vraiment avec un état d'esprit curieux et une envie de partager, une envie d'aller plus loin dans son expérience ? Et ça, c'est un peu la magie et le risque en même temps de l'expérience humaine, je dirais.
- Speaker #0
C'est ça. Comment t'as réussi toi à te détacher de tes retraites ? Je pense qu'on en avait parlé je crois par téléphone la première fois qu'on s'était eu, mais tu vois il y a un vrai sujet sur les créateurs de lieux, que ce soit des lieux permanents ou des lieux un peu en pop-up comme tu peux faire, où les gens t'identifient, s'identifient à toi, ont envie de te voir tu vois. Comment tu fais en sorte, ou comment t'as fait justement, de te détacher pour te détacher de tes retraites et faire en sorte de ne pas être présente forcément à toutes ? et de faire reposer un peu l'image et le mindset et tout ce qu'il y a derrière le yogascope sans être présente.
- Speaker #1
Écoute, c'est une bonne question parce que ça ne fait pas très longtemps que j'en suis détachée et puis je vais encore régulièrement sur des retraites. Mais c'est vrai que je suis un peu obligée de fait d'avoir une vie. Donc j'ai été obligée un peu de prendre du recul par rapport à ça. Au début... J'étais là vraiment présente, enfin j'étais présente tout le temps, il y a même un été où je me suis enchaînée 5 retraites d'affilée. A l'époque je faisais l'erreur de me dire que si on louait la maison 7 jours, il fallait que les élèves soient dedans 7 jours, alors qu'en fait tu peux très bien les faire arriver le lendemain, au contraire t'es reposée, t'es disposée, t'as pris en main la maison, mais ça m'est arrivé, je te raconte pas de bêtises, sur un mois d'août, le mois d'août 2020. J'ai enchaîné cinq retraites où je partais le samedi matin, je faisais le check-out d'une maison et je faisais le check-in l'après-midi et les élèves arrivaient une heure après moi. Donc en fait j'ai pas pris un seul jour de congé et en fait je pense qu'il y a eu un moment donné où je suis arrivée à cette saturation et je me suis dit mais en fait pour le bien-être de ma société et mon amour de mon métier et mon amour de mes clients et mes clientes, il faut que je prenne du temps, il faut pas que je sois tout le temps là. Parce que sinon...
- Speaker #0
Tu tombes pas dans l'effet inverse. Exactement.
- Speaker #1
à chaque fois tu dois réemmener l'énergie du groupe à intégrer les gens qui arrivent qui ne sont pas encore là c'est un cycle la retraite au moment où tu arrives tout le monde a des attentes elles peuvent être déçues sur l'instant T elles peuvent être comblées il faut prendre tout ça en considération mais si toi tu n'es pas reposé et disposé en fait tu peux Tu ne peux pas accueillir tout ça de façon neutre et bienveillante. Tu es tout de suite dans la réaction. Et ça, je ne voulais pas du tout tomber là-dedans. Et donc, petit à petit, j'ai pris la décision d'être moins présente. Notamment sur les retraites, où les profs qui tiennent la maison, je les connais. Je suis déjà partie plein de fois avec eux. Ils savent comment je travaille, je sais comment ils travaillent, je leur fais confiance. Et puis, sur un certain nombre de retraites, quand on a un nombre d'élèves important, c'est une des filles de mon équipe, je dis fille parce que pour le moment, on n'a pas de mec, mais j'espère que ça va finir par changer, une des filles de mon équipe qui part sur place et qui assiste la prof, qui gère le groupe, qui l'aide, etc., qui insuffle cette énergie-là. Mais c'est génial parce qu'elle, elle vive... l'alternance, le stage ou même le CDI de leur vie. Elles sont en retraite une fois tous les six mois, c'est trop bien. Pas six mois, une fois toutes les six semaines plutôt. Et moi, ça me permet aussi de réintégrer ma vie personnelle.
- Speaker #0
Oui, de souffler un peu quand même. Parce que là, aujourd'hui, c'est ton ou ta prof qui opère le lieu, c'est-à-dire qui va faire le check-in du lieu. Et ça, là-dessus, comment ça fonctionne ? Tu les connais ? Oui. Tu leur as montré comment ça fonctionnait. Et ils sont autonomes là-dessus.
- Speaker #1
Oui, et puis les maisons, en fait, on les connaît. On a les contacts de tout le monde sur place. On connaît toutes les petites spécificités de chaque lieu. Et on a vraiment une grille très détaillée de toutes les informations qu'on peut leur donner. On leur donne le plus d'informations possibles au démarrage pour qu'ils puissent vraiment les intégrer. Et quand ils arrivent sur place, qu'ils puissent avoir le plus de... flexibilité possible et qu'il n'est plus qu'à gérer l'arrivée des élèves, etc. Et puis il y a quand même un chef sur place donc il y a aussi une partie qui est déléguée, certaines fois il y a des activités qui sont organisées donc une fois que ça c'est organisé, le groupe se gère et puis l'objectif aussi c'est que les élèves sont pris en charge le matin et le soir mais l'après-midi ils sont aussi libres de faire plein de choses donc nous on leur donne plein de petites choses à faire une liste de choses à découvrir dans la région, d'activités à découvrir, etc. Mais on les laisse aussi autonomes.
- Speaker #0
Donc ça, pour le coup, il y a toute une partie autonomie où globalement, la semaine, le séjour peut s'opérer plutôt à la cool.
- Speaker #1
Tout à fait.
- Speaker #0
Et pourquoi aujourd'hui... Il y a deux écoles, il y a ceux qui vont monter des studios, toi qui fais des retraites, il y a ceux qui vont acheter une baraque et en faire leur flagship. Pourquoi t'es restée sur des sujets de pop-up ? Est-ce que tu t'es questionnée à un moment donné sur le fait d'acheter un lieu et d'en faire ton fameux flagship ? Ou pas du tout ?
- Speaker #1
Peut-être que c'est une question qui arrivera plus tard, mais je t'avoue que dans mon expérience personnelle, J'ai eu beaucoup de restaurateurs autour de moi, des gens qui étaient dirigeants, fondateurs, cofondateurs, managers, etc. et qui étaient attachés à ce lieu qui était génial parce que c'était chez eux, etc. mais qui les bouffaient aussi énormément et qui leur demandaient d'être là systématiquement. Et en fait, je n'ai pas envie de ça. Moi, j'ai vraiment une âme de voyageuse et j'aime trop l'indépendance. J'aime trop me dire que je peux... Travailler d'où je veux et me dire que je suis attachée vraiment à celui-là. En tout cas, peut-être que je pourrais trouver un manager qui gérerait très bien le lieu pour moi, mais ça demande quand même un petit peu de présence au démarrage. Et en plus de ça, ce que je te disais, je pense que vraiment, l'ADN du Gascope est la raison pour laquelle toutes nos retraites marchent aussi bien. C'est parce qu'on a une vraie variété de propositions et que du coup, les élèves... qui sont venus en retraite à Chamonix, quand ils voient la retraite à Osgore ou la retraite en Bretagne ou la retraite en Crète, ils se disent je vais être dans un lieu qui va être équivalent en termes de qualité de prestation avec des profs et une donnée commune mais par contre je vais être dans un autre endroit donc en fait j'ai pas l'impression de repartir sur le même séjour et je pense que ça c'est aussi une des raisons pour lesquelles ça marche donc je suis pas sûre que Peut-être qu'on pourrait le faire dans un avenir plus ou moins proche et le louer pour d'autres choses et pas en faire uniquement un lieu d'accueil.
- Speaker #0
Un lieu permanent.
- Speaker #1
Mais je ne suis pas sûre que ce soit très rentable sur le long terme. Et surtout, il faudrait qu'on ait beaucoup de lieux différents pour garder cette envie.
- Speaker #0
C'est une dynamique aussi qu'a le Yogascope aujourd'hui. Est-ce que tu peux nous parler de la suite ? Après, il y a eu l'épisode qu'on a tous connu. Covid & Co et l'émergence du télétravail, du remote, nouvelle méthode de boulot.
- Speaker #1
Bah écoute, c'est pas ma question.
- Speaker #0
En fait, il n'y a pas de question.
- Speaker #1
Oui, non, mais je vais t'en parler. Bah écoute, en fait, moi, à titre professionnel, j'ai eu ma première alternante, peut-être 4 mois avant le démarrage du Covid. Non, attends, je te dis des bêtises. Non. J'ai eu ma première alternante, ça faisait...
- Speaker #0
On venait juste de sortir du premier confinement. Et en fait, on s'est dit, c'est bon, ça repart, etc. On est reparti. On va se prendre des bureaux. On va avoir un mode de fonctionnement normal. Et puis là-dessus, non, c'était pas terminé. On avait interdiction de se voir tout court. Et puis après, on devait se voir que un jour par semaine. Et puis après, deux jours par semaine. Et puis de nouveau, interdiction de se voir, etc. Et en fait, je pense que ça nous a beaucoup servi parce que En fait, on n'avait pas le choix, on ne pouvait pas se voir, on n'avait pas le droit, c'était interdit. Toutes les entreprises avaient arrêté de se... Tout le monde était en remote à 100%. Et en fait, comme c'était la première employée que j'avais, j'ai vraiment pris le pli de la formation à distance. C'est-à-dire que je n'avais jamais eu à former quelqu'un à mes méthodes de travail, à ma façon de voir les choses. Et donc du coup, intuitivement, j'ai dû le faire, j'ai dû m'adapter. et c'est assez tellement bien passé que quand il a été de nouveau question que tout réouvre, qu'on puisse de nouveau se retrouver et tout, je me suis dit mais en fait c'est complètement ridicule, je vais pas me prendre un bureau qui va me coûter une fortune. Alors que la société déjà, bon on est une agence de voyage, sortie de Covid, on n'a pas pu travailler 6 mois sur 12, tu vois je me suis dit bon on va continuer comme ça et puis on verra ce que ça donne. Et l'idée du co-living pour tout te dire, elle m'est venue, c'est tout à fait personnel mais comme je te dis, j'accompagne pas mal de retraites et moi je suis passionnée par le yoga j'adore ça quand les cours du matin en retraite ont lieu généralement c'est aux alentours de 10h, 9h, 10h parce que c'est à ce moment là que tout le monde se lève, les gens sont en vacances donc on va pas leur mettre un réveil à 7h debout au maï, on attend un petit peu mais moi si il est question de pratiquer 1h30 à 9h ou à 10h c'est absolument impossible enfin Je gère une entreprise qui doit continuer d'avancer, on a des projets, etc. Si je suis littéralement absente à ces heures-là, et puis pareil l'après-midi, si je pars une fois par mois déjà, c'est trop, je ne peux pas bosser. Et du coup, ça m'a forcée régulièrement sur certaines retraites, et puis de plus en plus, à me lever le matin avant que les élèves soient réveillés, à 6 heures, pour être sûre que la maison soit complètement endormie, donc super les horaires, et à pratiquer toute seule. Et un matin, j'étais en train de pratiquer. Je te raconte pas de bêtises, c'est vraiment comme ça que ça s'est passé. J'étais sur mon tapis et j'étais frustrée, frustrée, parce que la prof avec laquelle je bossais, sur cette retraite-là en particulier, c'est une prof que j'adore. Et elle habite à Bordeaux, donc j'ai pas beaucoup l'occasion de pratiquer avec elle. Et je me disais, mais c'est pas possible et tout. Mais de toutes mes élèves, je suis sûre que je suis pas la seule à avoir cette frustration, tu vois, d'avoir à disposition le fait de pratiquer. le yoga toute la journée d'être dans un cadre de vie comme ça et non parce qu'en fait ça veut dire qu'il faut poser des congés ça veut dire qu'il faut que ta boîte accepte que tu sois pas là, que tu sois en vacances ou en RTT et tout le monde ne peut pas poser 3 mois de congés dans l'année c'est pas possible et là je me suis dit mais attends si moi je pense ça, c'est sûr que je suis pas la seule et si moi je suis frustrée, c'est sûr que je suis pas la seule non plus et si au lieu de demander à mes clientes et à mes clients de s'adapter à la retraite, pourquoi est-ce que la retraite ne s'adapterait pas à mes clients ? Et je me suis dit mais... Et là j'ai vraiment eu l'impression d'avoir vu la Vierge, je te jure. Je me suis arrêtée, j'ai commencé à prendre des notes et je me suis dit mais en fait c'est ça. Il faut qu'on trouve un moyen de proposer aux gens de pouvoir travailler dans un lieu dans lequel on fait du yoga tous les jours, on fait de la méditation tous les jours, et dans laquelle on va proposer vraiment une dynamique liée au bien-être, liée à la reconnexion à la nature, et puis pourquoi pas pousser le truc. Et là, toutes les idées se sont venues, je me suis dit pourquoi pas pousser le coaching, parce que quand tu es dans une dynamique professionnelle, tu peux aussi venir avec tes collègues, tu n'es pas obligé de venir tout seul. Là, on vient juste de sortir du confinement, les gens ne se sont pas vus, donc ils ont besoin de se retrouver, ils ont besoin de passer du temps ensemble, on a tous été enfermés entre quatre murs pendant des mois là on n'a qu'une envie, même si c'est pas avec ses collègues on a envie de voir des gens, on a envie d'échanger et on le voit avec l'explosion des espaces de coworking c'est un truc de dingue, tout le monde a besoin de se voir et de passer du temps ensemble et pourquoi pas le faire dans une atmosphère qui soit propice au développement personnel mais aussi professionnel avec l'intervention d'entrepreneurs inspirants, de coachs de spécialistes dans les méthodes de travail, etc. Et puis voilà, après ça a fourmillé, ça a fourmillé, et le reste...
- Speaker #1
Et donc premier co-living ?
- Speaker #0
Oui, premier co-living, c'était au mois d'octobre. Donc l'idée, je l'ai eue en mai. Et là, je me suis dit, ma vieille, il ne faut pas que tu traînes. Donc pendant littéralement trois mois, j'ai bûché sur le nouveau site internet, la nouvelle identité visuelle, parce que je voulais vraiment quelque chose qui se dissocie du yogascope. parce qu'on parle de la même chose, mais vraiment à un public différent, c'est mon objectif. Donc je voulais vraiment deux identités bien distinctes. Et puis trouver les lieux, trouver les profs et tout, ça a été encore un nouveau travail. Et puis le premier calling a eu lieu en octobre, c'était près d'Avignon, en Provence, pendant un mois. Le deuxième, ça a été à Meugeve pendant un mois de nouveau. Et le troisième, ça a duré un petit peu moins longtemps. C'était dans les Landes et c'était au mois d'avril.
- Speaker #1
Voilà. Ok. Tu vois, on va revenir là-dessus, mais parce que t'es quand même assez rodée avec le booking de lieu, tu vois, et l'identification des spots, qu'est-ce qui a différé du Yogascope pour la création du co-living ? Tu vois, il y a un sujet de durée, pour le coup, tu louais des spots sur des plus longues durées. Et après, c'était quoi au niveau du contenu ? Tu parlais de sujet de coaching, tu vois. Là-dessus, il y a eu un vrai taf d'identification de contenu ?
- Speaker #0
Je pense surtout sur la première année. J'ai déjà voulu tester un peu le modèle par rapport aux lieux, parce qu'en fait, c'est quand même des lieux qui ne sont pas exactement similaires à ceux qu'on utilise sur les retraites, bien qu'on puisse passer de l'un à l'autre, mais je voulais vraiment que ce soit des lieux différents pour que même les gens qui étaient déjà partis en retraite avec nous puissent partir sur l'école de ligne. Il y a aussi une nécessité d'avoir des espaces qui sont adaptés au télétravail, chose qui n'est pas le cas dans certaines maisons avec lesquelles je travaille. Tu as une petite pièce centrale et où en fait ce serait impossible de mettre dix personnes tous ensemble à bosser. Et puis je pense que tu vois l'enjeu sur la seconde année, maintenant ça va être vraiment de pousser tout cet axe développement pro et perso. On l'a fait sur le premier co-living parce qu'il y avait une coach qui s'appelle Émilie Briand, avec qui je travaillais déjà sur les retraites, qui était sur place et qui dispensait des coachings optionnels. aux gens qui venaient et qui avaient envie de se faire former mais pour ne pas tout te révéler mais quand même un peu l'objectif maintenant c'est vraiment qu'on se rapproche presque d'une formation et qu'on aille chercher les gens qui viennent dispenser pendant ces semaines des comment dire des ateliers, des conférences thématiques très fortes et que tu puisses dire à ton boss je pars une semaine en co-living sur les terres parce qu'il y a tel intervenant qui va venir et que je peux le faire passer en formation parce que c'est vraiment intéressant pour moi et pour mon métier et
- Speaker #1
puis du coup je peux bosser de là-bas quand ça parle pas sur les ateliers exactement voilà Donc sujet formation.
- Speaker #0
Sujet formation. Gros sujet.
- Speaker #1
Que tu enclencherais sur les prochains ?
- Speaker #0
Oui, ce serait l'objectif. Là, on va être plus staffé à partir de septembre. L'objectif, c'est que du coup, je me dégage du temps pour pouvoir vraiment me mettre là-dessus et travailler à peaufiner cet aspect-là, qui, je pense, est presque le point le plus important et intéressant du projet depuis qu'il a démarré.
- Speaker #1
Comment tu as découpé un mois de co-living ? Tu as un minimum de nuité auquel tu participes.
- Speaker #0
En fait, jusqu'à maintenant, tu avais deux nuits minimum, mais tu pouvais venir un peu quand tu voulais. Clairement, je vais changer mon fusil d'épaule sur la deuxième année. Je te vois sourire, je pense que tu sais pourquoi. Parce qu'en fait, le problème, et je pense que beaucoup de fondateurs de co-living ont dû te le dire, c'est que c'est un peu l'auberge espagnole. C'est-à-dire que les gens viennent, repartent. C'est génial parce que ça crée vraiment du mouvement. Mais déjà, tu as des nuits sur lesquelles il y a... une personne et c'est très déceptif pour cette personne qui est venue pour vivre des choses, rencontrer des gens. Nous, c'est aussi un vrai travail de gestion du lieu, d'accueil et de gestion de l'énergie du groupe. Faire en sorte que les gens qui arrivent soient toujours intégrés. Ceux qui sont là depuis 4 jours mais qui sont sur le point de partir sont hyper copains mais du coup c'est peut-être moins facile. Il y a ce truc-là. Je pense que là, on va... cadrer un peu les jours d'arrivée, les jours de départ, et toujours garder un nombre de nuitées minimum pour que ce soit intéressant.
- Speaker #1
T'as pas de sujet de communauté, de membership, ou t'as eu des réflexions autour de ça, tu vois, sur le sujet du co-living ? En fait, juste pour situer, parce qu'on parle de retraite, on parle de co-living, mais ce qui m'a emmené au Yogascope et à ce projet, l'éther d'éther. L'éther du Yogascope. L'éther du Yogascope. C'était le passage de l'or chez toi. Oui. Et en fait, la qualité de l'expérience, des spots, du contenu visuel est juste dingue. C'est super beau, vraiment. Merci. Et il y en a très très peu comme ça. On croise pas mal de colibres sur les sujets de remote, avec un peu de bien-être. Pareil, des retraites, il y en a énormément. Mais avec ce niveau-là de qualité, c'était... Moi, j'étais bluffé quand j'avais vu passer les stories de Laure et tout.
- Speaker #0
J'étais comme un ouf, tu vois.
- Speaker #1
Sur le lieu et sur toute l'expérience, tu vois. Quand tu vois ce qui se passe dans l'assiette, ce qui se passait, la manière dont sont présentées, tu vois. Même les cours de yoga. L'image qu'il en ressort est super belle. Bravo pour ça. Et tout ça pour dire qu'il y a ce côté presque club qu'on pourrait retrouver avec l'éther. Je me posais juste la question de savoir si tu avais déjà eu une réflexion, communauté, membership, qui permet aussi de faire une sélection. Parce qu'en fait, ce que tu dis sur le sujet de mouvement, tu vois sur une période où tu vas avoir des allers-retours de gens sur le séjour. Et de garder cette cohérence des participants, tu vois ? Est-ce que c'est un sujet que tu as eu ou pas du tout ?
- Speaker #0
Je pense que, tu sais, c'est... Malheureusement, ou heureusement, je ne sais pas, mais en fait, la sélection naturelle, elle se fait assez vite parce qu'on n'est pas le co-living... Enfin, nos co-living sont hyper qualitatifs, mais ils ont aussi un coût. On n'est pas du tout le co-living avec l'offre la moins chère. C'est d'ailleurs un sujet, on a déjà eu des retours assez réguliers parce qu'en fait les gens sont tellement habitués à ce que ce soit la coloc en fait et que du coup tu fais ta nourriture toi-même, tu viens, en fait t'es dans un lieu qui est très mignon mais qui n'est pas exceptionnel tu vois. certains ne se rendent pas compte le prix que ça coûte de loin un lieu de cette qualité là et d'avoir un chef sur place qui s'occupe des repas tous les à côté c'est ça que du coup en fait moi je trouve pas que notre offre elle soit si chère que ça mais c'est juste qu'il faut habituer les gens à ça et de fait ceux qui viennent ont forcément un niveau professionnel qui est assez avancé ou c'est des entrepreneurs qui ont levé des fonds ou c'est des chefs d'entreprise ou c'est des CSP plus et tout on a quand même une clientèle qui et... je vais pas dire qu'ils se ressemblent parce qu'on a vraiment de tous les profils mais il y a quand même un socle commun ça ça se fait donc uniquement à travers le pricing t'as pas une présélection non je pense le pricing et puis bah aussi le fait de faire du yoga tu sais tout le monde ne fait pas du yoga et en fait ça crée et c'est la même chose sur les retraites ça crée une dynamique commune automatique même si tu n'as rien en commun avec la personne qui est dans la chaise à côté de toi vous avez déjà cette sensibilité pour la méditation, pour les modes de vie alternatifs, pour le yoga, etc., qui vous crée des similitudes plutôt dans votre façon de voir les choses.
- Speaker #1
Je pense.
- Speaker #0
On réfléchit à plein d'autres moyens, pas des memberships, mais tu vois, des moyens de proposer notre travail à des entreprises à des employés qui le proposeraient à leurs entreprises pour que ce soit intéressant pour eux ça fait partie aussi des sujets de réflexion sur lesquels on est pour les prochains de rentrer directement dans la boîte pour qu'ils puissent proposer en bénéfice et que ce soit un peu de la même façon qu'une offre CE que ce soit la boîte qui prenne une partie de la chose en charge ça je pense vraiment que ça peut se débloquer encore plus plus si jamais on propose toute cette partie formation etc carrément parce que là pour le coup t'as de la prise en charge avec le comment ça s'appelle CPF le magique le fameux
- Speaker #1
CPF le Graal donc ça là dessus aujourd'hui ça s'est fait assez naturellement vous avez eu des gens qui se sont perdus dans vos collègues quand je dis perdus c'est qu'il n'y avait rien à faire là des petits partages d'expérience de... Un peu croustillant, qu'on pourrait avoir. On en a tous eu.
- Speaker #0
Des gens qui venaient et qui n'étaient pas à leur place.
- Speaker #1
Ou pour le coup, ou après tu te dis... Est-ce qu'on ne mettrait pas en place quelque chose pour sélectionner différemment ?
- Speaker #0
En fait, je vais te dire un truc. Je comprends ton point de vue et je comprends ta réflexion, mais à partir du moment où on bosse dans le yoga, on est tellement dans l'inclusif que je ne peux pas... Moi, je pense que quelqu'un qui vient et qui a un intérêt pour notre travail, il mérite quoi qu'il arrive notre attention. Et en plus de ça... Il est peut-être différent de la personne qui est à côté, il ne fit peut-être pas dans le moule de ce que moi j'imagine de mon client, mais je suis sûre qu'il a plein plein plein plein de choses à nous apprendre. Et au contraire, ça veut dire aussi qu'on arrive à toucher une cible assez large. Je pense que c'est une erreur de faire du ciblage hyper précis parce que c'est aussi ça la beauté de la communauté, c'est aussi ça la beauté du monde, c'est de rencontrer des gens qui ont des... des personnalités, des aspérités, des visions différentes du monde.
- Speaker #1
C'est important, je pense, de le préciser et de le marquer dans cette direction-là, pour tous les projets d'ailleurs. Et c'est là où la pérennité d'un projet, je pense, se fait, avec cette lecture-là, contrairement à d'autres, où tu vas avoir un ciblage bien trop précis. et qui pour le coup a tendance à mal vieillir donc non, bon point il faut être dans l'inclusif c'est vrai je pense que d'autant plus sur des projets comme ça après le sujet c'est comment tu le gères et comment tu arrives à faire en sorte que ça devienne une expérience plus qu'une problématique et c'est toute la force d'un bon hôte d'un lieu Donc, prochain co-living, c'est ?
- Speaker #0
En novembre.
- Speaker #1
Non, tu ne dis pas ou encore ?
- Speaker #0
Encore.
- Speaker #1
Et là, vous êtes partie sur un mois aussi ?
- Speaker #0
Oui, sur un mois. Sur un mois et je peux te dire que ce ne sera pas en France.
- Speaker #1
Ok, voilà. Combien de personnes vous pouvez accueillir ?
- Speaker #0
On pourra accueillir jusqu'à 12 personnes en simultané.
- Speaker #1
Ok.
- Speaker #0
Et voilà. Mais je pense que cette année, on va varier un petit peu et qu'on fera du plus proche. Parce que jusqu'à maintenant, on était beaucoup sur des destinations qui nécessitaient de prendre le train, de faire quand même pas mal de temps de trajet. Et l'objectif, c'est qu'on se rapproche aussi des grandes métropoles françaises, mais aussi qu'on propose la possibilité de s'extraire et de partir en vacances, entre guillemets. tout en télétravaillant.
- Speaker #1
Vous ne gérez pas le transport ? Non, pas du tout. C'est uniquement à partir du moment où vous êtes sur le lieu ?
- Speaker #0
Exactement. On donne des conseils. Exactement. On donne des feuilles de route très précises pour aider les gens au maximum. Mais on ne s'occupe pas des transports. On est une trop petite équipe pour ça. Et ayant travaillé dans une agence de voyage où on gérait les transports, je sais que c'est vraiment super chronophage. D'autant plus qu'on a quand même des clients qui viennent d'un peu partout. Du coup, on aurait une proposition de transport qui serait... hyper hétérogène et ce serait complexe à gérer pour nous en interne.
- Speaker #1
Pour ceux qui composent des séjours un peu comme toi, pas forcément sur des sujets de bien-être, la structure de la boîte, c'est quoi ? C'est une agence de voyage ?
- Speaker #0
Oui, c'est une agence de voyage.
- Speaker #1
Tu as un agrément ?
- Speaker #0
Exactement. Le fameux aussi. J'ai une immatriculation d'agence de voyage et donc oui, on pourrait faire de la vente de... de transport, on pourrait faire du voyage individuel, on pourrait faire du sur-mesure, etc.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux expliquer un petit peu en gros ce qu'est A2France ? A2France c'est un... vas-y.
- Speaker #0
Te l'expliquer c'est compliqué.
- Speaker #1
Juste pour situer, ceux qui veulent packager des séjours ? Oui.
- Speaker #0
Alors en fait, aujourd'hui, si tu veux être légalement dans les clous, en France, il y a beaucoup de gens qui ne le savent pas, il y a aussi beaucoup de gens qui le savent mais qui... Mais qui ne le font pas. Exactement.
- Speaker #1
Parce que c'est un coût aussi, il faut le dire.
- Speaker #0
Ah oui, c'est un coût. C'est un coût. et pas qu'un coût financier, c'est un coût de temps aussi, c'est énormément de temps. Moi, quand j'ai décidé de lancer la boîte, j'ai mis littéralement six mois avant d'avoir un dossier recevable et il a fallu que je montre pâte blanche, que je fasse un business plan béton, que je leur explique que oui, j'allais pouvoir gagner de l'argent, en tout cas que j'allais pouvoir ne pas en perdre. et ça a été vraiment un gros boulot et en fait surtout aujourd'hui dans le monde dans les retraites de yoga, surtout dans les retraites de yoga, il y a plein de gens qui ne le savent pas, mais quand on part avec un organisme qui n'a pas d'agrément, on n'a aucune garantie. J'ai déjà entendu parler de profs qui... C'est pas forcément voulu, ça peut être juste l'établissement hôtelier par lequel ils passent derrière qui fait faillite et qui leur rend jamais l'argent et du coup les élèves qui perdent tous leurs sous. En fait le voyage en France est très encadré et c'est un encadrement qui sécurise les clients comme les prestataires, comme les intervenants. Et en fait quand on ne passe pas par une agence de voyage on n'a aucune sécurité. Donc déjà, c'est... puni par la loi, techniquement c'est interdit, et puis en plus de ça, en tant que consommateur, on n'a aucune garantie de pouvoir voyager, de récupérer son argent si jamais le voyage n'a pas lieu, etc. Je pose ça là, je sais que c'est un sujet qui ne plaît pas à tout le monde, parce que forcément, tout le monde n'a pas d'agrément d'agence de voyage, et voilà, je le dis rarement parce que j'aime pas me faire l'avocat de...
- Speaker #1
Carrément, mais après, tu vois, là, on est entre nous. On est avec des gens qui créent des lieux et qui ont vocation à créer des lieux. Et le sujet du séjour packagé, nous, on est là pour leur filer des tips. Ça, on fait partie, tu vois, le sujet d'A2France. Et en fait, tu le disais très bien, à partir du moment où tu as l'agrément A2France, tu files ce qu'on appelle une garantie. C'est-à-dire que tu dois, en gros, hypothéquer ou montrer que tu es en capacité de rembourser si tu as un problème. et une fois que tu montres tout ça,
- Speaker #0
que tu montres le dossier comme tu l'as fait c'est là où tu obtiens ton agrément et c'est vraiment une sécu et d'autant plus que tu as ta garantie à toi financière, personnelle que tu engages, mais tu as aussi la garantie que tu es obligé de prendre auprès d'un organisme d'hiver, moi le mien c'est l'APST l'APST merci l'APST qui te garantit à hauteur de plusieurs millions d'euros en fonction de la taille de ta structure et de l'argent qu'ils te demandent tous les ans pour pouvoir y adhérer. Mais au moins, tu es sûr que tes clients sont tranquilles.
- Speaker #1
Carrément. Donc deux choses à retenir, à tout France, la PST, généralement c'est celui qui est proposé assez rapidement en même temps que le dossier à tout France. Mais ça c'est hyper intéressant et c'est valable pour les gens qui sont propriétaires de lieux ou même si c'est du séjour comme toi, sur du pop-up, À partir du moment où tu packages plusieurs offres, de l'hébergement, une activité, de la restauration, ça permet de créer un produit et un prix global. Là où généralement, quand vous voyez que vous devez payer l'école de surf, puis le prof de yoga, puis l'hôtel, c'est que vous pouvez être sûr que l'organisateur n'a pas à tout France.
- Speaker #0
N'a pas à tout France. Et ça arrive souvent d'ailleurs que tu payes tout à un seul intervenant.
- Speaker #1
Ça c'est plus délicat.
- Speaker #0
Mais qui n'a pas du tout le droit de le faire en fait.
- Speaker #1
Ça non, c'est bon. Mais vraiment, il y a des gens qui ne le savent pas, mais en tout cas c'est vraiment pour assurer une garantie perso. Au moins vous êtes sûr que vous pouvez être remboursé s'il y a un problème. Et même pour l'organisateur, parce qu'on a plus d'organisateurs qui ont vocation à nous écouter, c'est une sécu pour vous, pour nous tous. Est-ce que tu aurais quelques conseils à partager ? Sur des gens qui veulent se lancer sur des projets similaires. En fait, on parle souvent d'un truc, nous, dans du conseil que je peux faire auprès de créateurs. On parle du FPH, c'est le Feedback Pop-up House. C'est avant de créer ou d'acheter ton lieu, c'est d'aller tester ton produit sur un lieu. Un peu comme tu l'as fait, je pense, au tout début avec le Yogascope, de louer une maison, de voir, de comprendre comment ça se passe. Est-ce que tu aurais des tips à partager un peu, ou des do's and don'ts ?
- Speaker #0
Je pense déjà que si l'idée, c'est de se lancer et de monter son propre espace de co-living, il faut rider le co-living. Il faut y aller, il faut tous les faire. en France, à l'étranger, en version appart, en version maison et tout. Je pense que c'est vraiment super important parce que c'est en testant qu'on apprend ce qu'on aime, ce qu'on n'aime pas, ce qu'on a envie de reproduire, ce qui marche, ce qui ne marche pas. Bien évidemment, il faut aller chercher des feedbacks auprès des consommateurs aussi parce que je pense que c'est super important. J'ai un pote qui a passé deux ans en co-living. qui a été hyper généreux en info de ce que lui avait aimé, ce qu'il n'avait pas aimé. Alors bon, c'est à prendre ou à laisser, mais je pense que c'est super important. Et puis, voilà, après, je pense que moi, j'ai écouté un de tes podcasts, alors je ne sais plus qui disait ça, il faut que ce soit proche et accessible facilement depuis une grande ville, en train, en bus, etc. Moi, j'ai un positionnement qui est un peu différent, parce que justement, je propose aux gens de partir longtemps de s'extraire et d'être dans une bulle. Donc j'avoue que je fonctionne un peu différemment, mais je trouvais quand même qu'il avait raison. Je pense qu'il faut... faciliter autant que possible l'accès. Alors ça peut être en faisant des feuilles de route hyper précises sur les modes de transport, etc. Et puis après, je pense aussi qu'il faut absolument passer par la case business plan. Ça ne fait pas plaisir, à moins qu'on soit déjà dans les chiffres et dans tout l'aspect financier d'un projet. Moi, je sais que j'ai détesté ça au début, Mais en fait, c'est... Il faut vraiment le voir comme son meilleur ami, parce que sans business plan, c'est impossible de savoir si tu vas gagner de l'argent, au bout de combien de temps. Est-ce que tu es capable d'attendre ce temps-là avant de gagner de l'argent ? C'est quoi le minimum que tu puisses faire de remplissage pour commencer à gagner de l'argent ? Est-ce que tu penses que tu vas l'atteindre sous combien de temps ? De quels besoins en communication, en visibilité, tu vas avoir besoin pour remplir ? ce minimum-là. Bref. Et je pense aussi que franchement, avoir un lieu à soi, c'est quand même... C'est pas moi qui vais te l'apprendre, mais je pense que c'est quand même technique. Je pense que se maquer avec un lieu déjà existant, c'est aussi avoir la flexibilité d'éviter d'avoir un prêt à rembourser, des échéances hyper hard à tenir. Mais...
- Speaker #1
A minima de tester ton produit dans ces conditions. Il y a beaucoup de gens qu'on croise, qui ont déjà un lieu, qui ont déjà fait une offre, qui n'ont même pas bossé le produit. Et là, pour le coup, c'est touchy.
- Speaker #0
C'est glissant comme terrain.
- Speaker #1
Mais c'est pour ça que c'est fort malade. Soit tu restes dedans, parce que c'est ton modèle, soit effectivement c'est une étape pour accéder à ton produit final, qui est d'être proprié d'un spot, qui est d'être ancré sur un lieu. Il y en a qui ont besoin de ça et qui ont envie de ça. Mais clairement, je pense que c'est C'est une étape nécessaire, tu vois.
- Speaker #0
Je pense qu'il y a aussi un vrai sujet, surtout de la partie expérientielle, c'est-à-dire que ton lieu, il peut être au fin fond de la creuse si tu arrives à t'entourer des bons professionnels, créer une offre hyper différenciante en termes d'expérience, les gens viendront quand même. Et ça, je pense qu'aujourd'hui... prendre un avion, aller au bout du monde, c'est de nouveau possible. Je ne sais pas combien de temps encore, mais c'est de nouveau possible. Voyager dans un lieu hors du commun, tout le monde peut le faire. Par contre, je pense que la force que chacun peut trouver, c'est de réussir à déterminer c'est quoi, moi, mon ADN et qu'est-ce que j'ai envie de proposer à mes clients comme expérience de d'un quand ils arrivent sur place et pour qu'ils se souviennent que c'est ici qu'ils l'ont vécu et vraiment les enrober.
- Speaker #1
dans plein d'expériences culinaires exactement je pense que ça devait être Pierre qui a ouvert un co-living co-work aux portes de Paris on est sur une cible différente mais le sujet du transport surtout quand tu vas chercher des spots un peu comme tu fais qui sont posés dans un cadre unique et souvent nature, océan etc qui nécessitent un peu plus de transport. Mais tous ces points de contact font partie de l'expérience. Et quand tu commences à piger que le transport, là où c'est censé être une contrainte, tu vois peut-être le moment où tu dois prendre un van pour aller de la gare à ta maison, de faire en sorte que ton expérience commence à la gare, avec des petits MOOC ou des trucs que tu vas avoir à l'intérieur qui vont te permettre de passer le temps dans ton van et t'immerger dans ce qui va se passer les prochains jours. Toutes ces petites expériences-là sont hyper importantes. et vont faire en sorte de déployer un produit complètement différent des autres, je pense.
- Speaker #0
Et d'autant plus maintenant qu'il y a un vrai sujet autour de l'avion, autour du fait de ne plus le prendre, il va falloir qu'on se réhabitue à prendre le temps. Et je pense que ça peut être vu comme une contrainte, mais ça peut être aussi vu comme une opportunité. Carrément. Se dire, en fait, je vais mettre 7 heures. pour aller à Florence, là où j'en aurais mis deux en avion déjà en fait c'est pas deux parce que le temps d'aller à l'aéroport de passer la sécurité etc ça prend jamais deux heures mais surtout pendant sept heures t'es dans un train et tu peux faire plein de choses que t'as peut-être pas le temps de faire dans ta vie de tous les jours, lire un super bouquin te faire des listes de choses que t'as envie de faire sur l'année, il y a plein de choses à imaginer, pas forcément dans le développement personnel mais c'est vrai que j'ai un peu ce biais-là. Pour le coup,
- Speaker #1
qui peuvent contribuer à ton produit final, à ton expérience que tu vas venir vivre au Yogascope ou avec l'éther. Et te dire que toi, tu fournis déjà quelque chose sur ce trajet-là. Et ça peut être une to-do, ça peut être de faire le tri dans tes idées. Il y a plein de choses. Mais oui, c'est ça. C'est que ça commencerait sur le sujet de transport, clairement. Où est-ce qu'on peut vous suivre sur tout ça ?
- Speaker #0
Sur Instagram, beaucoup. c'est le alors at le yoga scope ouais et at les points terre au pluriel sur linkedin aussi on a un seul compte sur lequel on parle beaucoup de boulot donc en fait c'est le yoga scope mais ce qui a accès vraiment plus sujet qu'on va pouvoir développer sur les terres sur nos deux sites internet www.leyoga scope tout attaché .com et co-living .le yoga scope
- Speaker #1
trop bien, je mettrai tout ça en description de l'épisode je vous rendrai aussi quelques photos avant d'aller voir l'insta mais je mettrai ça sur le site de nos small plants merci beaucoup Léa on s'est fait une petite heure je t'avais dit que j'étais pas là merci beaucoup Léa à très bientôt Merci beaucoup d'avoir écouté jusqu'au bout n'hésitez pas à m'envoyer vos retours d'expérience j'adore recevoir vos commentaires et si cet épisode vous a plu n'oubliez pas de le partager autour de vous de vous abonner sur votre plateforme préférée si vous avez un peu de temps devant vous d'y laisser une note 5 étoiles et un petit commentaire ça m'aidera à remonter dans les classements. No Small Plan c'est produit par The Crafted Hospitality Garage une plateforme de professionnels dédiés à celles et ceux qui créent des lieux hors du commun Un espace pour échanger, se former, partager et obtenir des réponses à ces questions. Vous pouvez retrouver la plateforme sur no-smallplans.com et je vous donne rendez-vous dans 15 jours pour un nouvel épisode. Merci beaucoup et à très vite.