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La Méditérranée, à droite toute ! - Par Aziz BOUCETTA cover
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Le 8ème jour

La Méditérranée, à droite toute ! - Par Aziz BOUCETTA

La Méditérranée, à droite toute ! - Par Aziz BOUCETTA

06min |31/05/2023
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Description

Les élections de ce dimanche en Turquie et en Espagne confirment la lente mais sûre droitisation politique de la Méditerranée, venant clore une phase électorale qui aura touché à peu près tous les pays dynamiquement démocratiques de ce qu’on appelle le « continent Méditerranée ». A l’exception d’Israël, les scrutins concernent les pays de la rive nord, tous les pays. Et tous ces pays ont viré à droite, face à des régimes de plus en plus autoritaires sur la rive sud.

 

L’espace méditerranéen est particulièrement tourmenté ; cela ne remonte pas à hier, cela fait  quelques millénaires qu’il en est ainsi. Toutes ces grandes civilisations et empires qui se sont succédé ont laissé des traces, mais surtout des sources de tension et de crispation. Aujourd’hui, la césure est nette entre le Nord, développé et renfermé, mais stressé – le « jardin », comme l’appelle Josep Borrell – et le Sud, arabo-amazigh en voie de développement mais en proie à des menaces de plus en plus nettes venant de son hinterland sahélo-saharien.

 

Avec la conflictualité en croissance en Afrique, aggravée par une crise climatique en réchauffement progressif et rapide, les populations sahéliennes ne trouvent d’autre alternative qu’une migration épaisse vers le nord, avec l’objectif de traverser la Mare Nostrum, vers un monde européen fantasmé. Sur les côtes méditerranéennes, les Etats sont en pleine tourmente, la Tunisie vacille encore une fois vers la dictature, la Libye n’en finit pas de suffoquer entre les factions rivales et l’Egypte d’étouffer sous la poigne de fer d’Abdelfattah al-Sissi.



L’Algérie est une poudrière en devenir et en délire et le Maroc, certes en expansion économique, vit néanmoins une phase inédite faite de doutes politiques, avec une droite décomplexée voire sans complexe au gouvernement, et d’incertitudes hydriques ; seule la stabilité et la constance monarchiques le prémunissent contre un inconnu couleur sombre.

 

Lire la suite  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

Les élections de ce dimanche en Turquie et en Espagne confirment la lente mais sûre droitisation politique de la Méditerranée, venant clore une phase électorale qui aura touché à peu près tous les pays dynamiquement démocratiques de ce qu’on appelle le « continent Méditerranée ». A l’exception d’Israël, les scrutins concernent les pays de la rive nord, tous les pays. Et tous ces pays ont viré à droite, face à des régimes de plus en plus autoritaires sur la rive sud.

 

L’espace méditerranéen est particulièrement tourmenté ; cela ne remonte pas à hier, cela fait  quelques millénaires qu’il en est ainsi. Toutes ces grandes civilisations et empires qui se sont succédé ont laissé des traces, mais surtout des sources de tension et de crispation. Aujourd’hui, la césure est nette entre le Nord, développé et renfermé, mais stressé – le « jardin », comme l’appelle Josep Borrell – et le Sud, arabo-amazigh en voie de développement mais en proie à des menaces de plus en plus nettes venant de son hinterland sahélo-saharien.

 

Avec la conflictualité en croissance en Afrique, aggravée par une crise climatique en réchauffement progressif et rapide, les populations sahéliennes ne trouvent d’autre alternative qu’une migration épaisse vers le nord, avec l’objectif de traverser la Mare Nostrum, vers un monde européen fantasmé. Sur les côtes méditerranéennes, les Etats sont en pleine tourmente, la Tunisie vacille encore une fois vers la dictature, la Libye n’en finit pas de suffoquer entre les factions rivales et l’Egypte d’étouffer sous la poigne de fer d’Abdelfattah al-Sissi.



L’Algérie est une poudrière en devenir et en délire et le Maroc, certes en expansion économique, vit néanmoins une phase inédite faite de doutes politiques, avec une droite décomplexée voire sans complexe au gouvernement, et d’incertitudes hydriques ; seule la stabilité et la constance monarchiques le prémunissent contre un inconnu couleur sombre.

 

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L’espace méditerranéen est particulièrement tourmenté ; cela ne remonte pas à hier, cela fait  quelques millénaires qu’il en est ainsi. Toutes ces grandes civilisations et empires qui se sont succédé ont laissé des traces, mais surtout des sources de tension et de crispation. Aujourd’hui, la césure est nette entre le Nord, développé et renfermé, mais stressé – le « jardin », comme l’appelle Josep Borrell – et le Sud, arabo-amazigh en voie de développement mais en proie à des menaces de plus en plus nettes venant de son hinterland sahélo-saharien.

 

Avec la conflictualité en croissance en Afrique, aggravée par une crise climatique en réchauffement progressif et rapide, les populations sahéliennes ne trouvent d’autre alternative qu’une migration épaisse vers le nord, avec l’objectif de traverser la Mare Nostrum, vers un monde européen fantasmé. Sur les côtes méditerranéennes, les Etats sont en pleine tourmente, la Tunisie vacille encore une fois vers la dictature, la Libye n’en finit pas de suffoquer entre les factions rivales et l’Egypte d’étouffer sous la poigne de fer d’Abdelfattah al-Sissi.



L’Algérie est une poudrière en devenir et en délire et le Maroc, certes en expansion économique, vit néanmoins une phase inédite faite de doutes politiques, avec une droite décomplexée voire sans complexe au gouvernement, et d’incertitudes hydriques ; seule la stabilité et la constance monarchiques le prémunissent contre un inconnu couleur sombre.

 

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Les élections de ce dimanche en Turquie et en Espagne confirment la lente mais sûre droitisation politique de la Méditerranée, venant clore une phase électorale qui aura touché à peu près tous les pays dynamiquement démocratiques de ce qu’on appelle le « continent Méditerranée ». A l’exception d’Israël, les scrutins concernent les pays de la rive nord, tous les pays. Et tous ces pays ont viré à droite, face à des régimes de plus en plus autoritaires sur la rive sud.

 

L’espace méditerranéen est particulièrement tourmenté ; cela ne remonte pas à hier, cela fait  quelques millénaires qu’il en est ainsi. Toutes ces grandes civilisations et empires qui se sont succédé ont laissé des traces, mais surtout des sources de tension et de crispation. Aujourd’hui, la césure est nette entre le Nord, développé et renfermé, mais stressé – le « jardin », comme l’appelle Josep Borrell – et le Sud, arabo-amazigh en voie de développement mais en proie à des menaces de plus en plus nettes venant de son hinterland sahélo-saharien.

 

Avec la conflictualité en croissance en Afrique, aggravée par une crise climatique en réchauffement progressif et rapide, les populations sahéliennes ne trouvent d’autre alternative qu’une migration épaisse vers le nord, avec l’objectif de traverser la Mare Nostrum, vers un monde européen fantasmé. Sur les côtes méditerranéennes, les Etats sont en pleine tourmente, la Tunisie vacille encore une fois vers la dictature, la Libye n’en finit pas de suffoquer entre les factions rivales et l’Egypte d’étouffer sous la poigne de fer d’Abdelfattah al-Sissi.



L’Algérie est une poudrière en devenir et en délire et le Maroc, certes en expansion économique, vit néanmoins une phase inédite faite de doutes politiques, avec une droite décomplexée voire sans complexe au gouvernement, et d’incertitudes hydriques ; seule la stabilité et la constance monarchiques le prémunissent contre un inconnu couleur sombre.

 

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