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Publication par l’IRES du rapport intitulé « L’Océan : enjeu mondial et solution planétaire » - Par Taoufiq BOUDCHICHE cover
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Le 8ème jour

Publication par l’IRES du rapport intitulé « L’Océan : enjeu mondial et solution planétaire » - Par Taoufiq BOUDCHICHE

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09min |21/03/2023
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Description

Un choc de connaissances maritimes et de concepts novateurs. Pour un Maroc futur « Etat aquapreneur »


Le rapport stratégique annuel 2022-2023 sur l’océan réalisé par l’Institut Royal d’Etudes Stratégiques (IRES) est remarquable à plusieurs titres. Composé de trois chapitres denses, enrichissants, et osons l’expression à la lecture rafraichissante, l’ouvrage introduit le lecteur aux savoirs maritimes (océanographie) dans le contexte des enjeux existentiels qui lient l’humanité à la mer. Il pose un regard neuf sur l’état des lieux des océans, en adoptant une démarche éditoriale et pédagogique novatrices (série de wikis complémentaires en version électronique). En abordant, le premier chapitre, il ressort des données exposées, la profonde méconnaissance scientifique actuelle à l’endroit de la « planète Océan ».


Un constat en soi déroutant alors que cette masse liquide, est-il précisé,  d’environ 1,3 milliard de kilomètres cubes d’eau salée, recouvre 71% de la surface terrestre et comporte 95% de la biosphère. Le volume habitable de l’océan, qui est 642 fois supérieur à celui du continent, abrite une proportion importante des espèces vivantes de la Terre. 


Une planète extra-terrestre si méconnue qu’il faudra plusieurs siècles à l’homme au rythme actuel des connaissances pour en percer les mystères. Alors que 12 astronautes ont déjà marché sur la Lune, seules 4 personnes sont descendues à plus de 10 000 mètres de profondeur. Une image forte reprise du rapport qui reflète une forme de désintérêt politique,  scientifique et culturel étonnant, liée notamment,  à une relation ambigüe de l’homme avec la mer.  10% seulement des régions océaniques, situées en dessous de 200 mètres de profondeur ont pu être explorées (soit 5% de la masse océanique totale), 250.000 espèces maritimes sont recensées sur les 10 millions d’espèces estimées. La même méconnaissance entoure les zones abyssales qui occupent 60 % de la surface de l’eau.


Pourtant, l’océan qui couvre 71% de la surface du globe, génère plus de 50% de l’oxygène mondial et  absorbe, chaque année, 25% du carbone d’origine anthropique. Il  représente de surcroît 95% de la biosphère. L’écosystème océanique offre à la vie sur terre des fonctionnalités globales essentielles qui  génèrent au moins 74 services éco-systémiques nécessaires aux cycles de vie. Il s’agit, par exemple, est-il précisé en page 29, des cycles biogéochimiques (cycle de l’eau, cycle du carbone, cycle de l’oxygène), du cycle de vie (flore et faune) et du maintien de la biodiversité, de la production de matière organique (biomasse) et de nutriments, ainsi que de la formation et de la stabilisation des sols. Son équilibre est donc essentiel à notre survie.


A ce sujet, le rapport restitue avec rigueur et précision, des données scientifiques essentielles qui éclairent le lecteur sur l’ensemble des interconnections existentielles entre l’Homme à la Mer et celles de la Terre à la Mer. Une « océanosphère » qui  représente 93,9% du volume total de l’hydrosphère de la Terre (eau liquide, solide et gazeuse), étroitement interconnectée par les phénomènes naturels de la cryosphère, l’atmosphère et la lithosphère (érosion, accrétion). Ceux-ci permettent de gérer notamment la vie sur terre et de générer des ressources non vivantes tout en jouant un rôle fondamental dans l’habitabilité de la planète, c’est-à-dire sa capacité à accueillir et à développer la vie en régulant le climat. 


Lire la suite  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Un choc de connaissances maritimes et de concepts novateurs. Pour un Maroc futur « Etat aquapreneur »


Le rapport stratégique annuel 2022-2023 sur l’océan réalisé par l’Institut Royal d’Etudes Stratégiques (IRES) est remarquable à plusieurs titres. Composé de trois chapitres denses, enrichissants, et osons l’expression à la lecture rafraichissante, l’ouvrage introduit le lecteur aux savoirs maritimes (océanographie) dans le contexte des enjeux existentiels qui lient l’humanité à la mer. Il pose un regard neuf sur l’état des lieux des océans, en adoptant une démarche éditoriale et pédagogique novatrices (série de wikis complémentaires en version électronique). En abordant, le premier chapitre, il ressort des données exposées, la profonde méconnaissance scientifique actuelle à l’endroit de la « planète Océan ».


Un constat en soi déroutant alors que cette masse liquide, est-il précisé,  d’environ 1,3 milliard de kilomètres cubes d’eau salée, recouvre 71% de la surface terrestre et comporte 95% de la biosphère. Le volume habitable de l’océan, qui est 642 fois supérieur à celui du continent, abrite une proportion importante des espèces vivantes de la Terre. 


Une planète extra-terrestre si méconnue qu’il faudra plusieurs siècles à l’homme au rythme actuel des connaissances pour en percer les mystères. Alors que 12 astronautes ont déjà marché sur la Lune, seules 4 personnes sont descendues à plus de 10 000 mètres de profondeur. Une image forte reprise du rapport qui reflète une forme de désintérêt politique,  scientifique et culturel étonnant, liée notamment,  à une relation ambigüe de l’homme avec la mer.  10% seulement des régions océaniques, situées en dessous de 200 mètres de profondeur ont pu être explorées (soit 5% de la masse océanique totale), 250.000 espèces maritimes sont recensées sur les 10 millions d’espèces estimées. La même méconnaissance entoure les zones abyssales qui occupent 60 % de la surface de l’eau.


Pourtant, l’océan qui couvre 71% de la surface du globe, génère plus de 50% de l’oxygène mondial et  absorbe, chaque année, 25% du carbone d’origine anthropique. Il  représente de surcroît 95% de la biosphère. L’écosystème océanique offre à la vie sur terre des fonctionnalités globales essentielles qui  génèrent au moins 74 services éco-systémiques nécessaires aux cycles de vie. Il s’agit, par exemple, est-il précisé en page 29, des cycles biogéochimiques (cycle de l’eau, cycle du carbone, cycle de l’oxygène), du cycle de vie (flore et faune) et du maintien de la biodiversité, de la production de matière organique (biomasse) et de nutriments, ainsi que de la formation et de la stabilisation des sols. Son équilibre est donc essentiel à notre survie.


A ce sujet, le rapport restitue avec rigueur et précision, des données scientifiques essentielles qui éclairent le lecteur sur l’ensemble des interconnections existentielles entre l’Homme à la Mer et celles de la Terre à la Mer. Une « océanosphère » qui  représente 93,9% du volume total de l’hydrosphère de la Terre (eau liquide, solide et gazeuse), étroitement interconnectée par les phénomènes naturels de la cryosphère, l’atmosphère et la lithosphère (érosion, accrétion). Ceux-ci permettent de gérer notamment la vie sur terre et de générer des ressources non vivantes tout en jouant un rôle fondamental dans l’habitabilité de la planète, c’est-à-dire sa capacité à accueillir et à développer la vie en régulant le climat. 


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Le rapport stratégique annuel 2022-2023 sur l’océan réalisé par l’Institut Royal d’Etudes Stratégiques (IRES) est remarquable à plusieurs titres. Composé de trois chapitres denses, enrichissants, et osons l’expression à la lecture rafraichissante, l’ouvrage introduit le lecteur aux savoirs maritimes (océanographie) dans le contexte des enjeux existentiels qui lient l’humanité à la mer. Il pose un regard neuf sur l’état des lieux des océans, en adoptant une démarche éditoriale et pédagogique novatrices (série de wikis complémentaires en version électronique). En abordant, le premier chapitre, il ressort des données exposées, la profonde méconnaissance scientifique actuelle à l’endroit de la « planète Océan ».


Un constat en soi déroutant alors que cette masse liquide, est-il précisé,  d’environ 1,3 milliard de kilomètres cubes d’eau salée, recouvre 71% de la surface terrestre et comporte 95% de la biosphère. Le volume habitable de l’océan, qui est 642 fois supérieur à celui du continent, abrite une proportion importante des espèces vivantes de la Terre. 


Une planète extra-terrestre si méconnue qu’il faudra plusieurs siècles à l’homme au rythme actuel des connaissances pour en percer les mystères. Alors que 12 astronautes ont déjà marché sur la Lune, seules 4 personnes sont descendues à plus de 10 000 mètres de profondeur. Une image forte reprise du rapport qui reflète une forme de désintérêt politique,  scientifique et culturel étonnant, liée notamment,  à une relation ambigüe de l’homme avec la mer.  10% seulement des régions océaniques, situées en dessous de 200 mètres de profondeur ont pu être explorées (soit 5% de la masse océanique totale), 250.000 espèces maritimes sont recensées sur les 10 millions d’espèces estimées. La même méconnaissance entoure les zones abyssales qui occupent 60 % de la surface de l’eau.


Pourtant, l’océan qui couvre 71% de la surface du globe, génère plus de 50% de l’oxygène mondial et  absorbe, chaque année, 25% du carbone d’origine anthropique. Il  représente de surcroît 95% de la biosphère. L’écosystème océanique offre à la vie sur terre des fonctionnalités globales essentielles qui  génèrent au moins 74 services éco-systémiques nécessaires aux cycles de vie. Il s’agit, par exemple, est-il précisé en page 29, des cycles biogéochimiques (cycle de l’eau, cycle du carbone, cycle de l’oxygène), du cycle de vie (flore et faune) et du maintien de la biodiversité, de la production de matière organique (biomasse) et de nutriments, ainsi que de la formation et de la stabilisation des sols. Son équilibre est donc essentiel à notre survie.


A ce sujet, le rapport restitue avec rigueur et précision, des données scientifiques essentielles qui éclairent le lecteur sur l’ensemble des interconnections existentielles entre l’Homme à la Mer et celles de la Terre à la Mer. Une « océanosphère » qui  représente 93,9% du volume total de l’hydrosphère de la Terre (eau liquide, solide et gazeuse), étroitement interconnectée par les phénomènes naturels de la cryosphère, l’atmosphère et la lithosphère (érosion, accrétion). Ceux-ci permettent de gérer notamment la vie sur terre et de générer des ressources non vivantes tout en jouant un rôle fondamental dans l’habitabilité de la planète, c’est-à-dire sa capacité à accueillir et à développer la vie en régulant le climat. 


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Un constat en soi déroutant alors que cette masse liquide, est-il précisé,  d’environ 1,3 milliard de kilomètres cubes d’eau salée, recouvre 71% de la surface terrestre et comporte 95% de la biosphère. Le volume habitable de l’océan, qui est 642 fois supérieur à celui du continent, abrite une proportion importante des espèces vivantes de la Terre. 


Une planète extra-terrestre si méconnue qu’il faudra plusieurs siècles à l’homme au rythme actuel des connaissances pour en percer les mystères. Alors que 12 astronautes ont déjà marché sur la Lune, seules 4 personnes sont descendues à plus de 10 000 mètres de profondeur. Une image forte reprise du rapport qui reflète une forme de désintérêt politique,  scientifique et culturel étonnant, liée notamment,  à une relation ambigüe de l’homme avec la mer.  10% seulement des régions océaniques, situées en dessous de 200 mètres de profondeur ont pu être explorées (soit 5% de la masse océanique totale), 250.000 espèces maritimes sont recensées sur les 10 millions d’espèces estimées. La même méconnaissance entoure les zones abyssales qui occupent 60 % de la surface de l’eau.


Pourtant, l’océan qui couvre 71% de la surface du globe, génère plus de 50% de l’oxygène mondial et  absorbe, chaque année, 25% du carbone d’origine anthropique. Il  représente de surcroît 95% de la biosphère. L’écosystème océanique offre à la vie sur terre des fonctionnalités globales essentielles qui  génèrent au moins 74 services éco-systémiques nécessaires aux cycles de vie. Il s’agit, par exemple, est-il précisé en page 29, des cycles biogéochimiques (cycle de l’eau, cycle du carbone, cycle de l’oxygène), du cycle de vie (flore et faune) et du maintien de la biodiversité, de la production de matière organique (biomasse) et de nutriments, ainsi que de la formation et de la stabilisation des sols. Son équilibre est donc essentiel à notre survie.


A ce sujet, le rapport restitue avec rigueur et précision, des données scientifiques essentielles qui éclairent le lecteur sur l’ensemble des interconnections existentielles entre l’Homme à la Mer et celles de la Terre à la Mer. Une « océanosphère » qui  représente 93,9% du volume total de l’hydrosphère de la Terre (eau liquide, solide et gazeuse), étroitement interconnectée par les phénomènes naturels de la cryosphère, l’atmosphère et la lithosphère (érosion, accrétion). Ceux-ci permettent de gérer notamment la vie sur terre et de générer des ressources non vivantes tout en jouant un rôle fondamental dans l’habitabilité de la planète, c’est-à-dire sa capacité à accueillir et à développer la vie en régulant le climat. 


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