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Loyoly Talks

Créer du lien avec vos clients grâce au branding émotionnel

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08min |03/04/2025
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Description

Dans cet extrait des Loyoly Talks, Sébastien Walbert d'Akrolab nous explique pourquoi une marque ne peut pas se contenter d’un bon produit ou d’un beau logo.

Ce qui compte, c’est la capacité à créer un vrai lien avec ses clients.

Il explique pourquoi une marque qui touche juste émotionnellement peut générer bien plus qu’un simple achat : de la préférence, de l’attachement, et de la rétention.


_______________________________________


L'invité du jour

_______________________________________


Loyoly

_______________________________________


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Maintenant j'aimerais bien qu'on parle un peu de la dimension émotionnelle du branding. De quelle manière ça se traduit justement Donc là on est peut-être un peu plus sur, comme tu disais, traduire la stratégie de branding et de l'authenticité en un plan, une tactique marketing pour faire ressortir de manière cohérente sur tous les canaux cet aspect-là et créer un lien émotionnel parce qu'on sait qu'aujourd'hui on achète via une émotion. C'est après qu'on va se rassurer de manière plus rationnelle, mais c'est plutôt dans ce sens-là, j'imagine. Comment, du coup, toi, t'intègres cette dimension-là, qui aujourd'hui, je pense, est hyper importante, peut-être encore plus qu'avant, où avant, t'achetais des fonctionnalités, t'achetais parce que t'avais besoin d'un truc. C'est vrai qu'aujourd'hui, t'as pas forcément besoin de tout ce qu'on trouve aujourd'hui sur Internet, mais ça te fait kiffer, donc tu vas l'acheter. Je suis curieux de voir un peu ta vision des choses là-dessus.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as énormément... Enfin, tu as du choix, quoi. Tu as beaucoup, beaucoup de choix. Oui, la dimension émotionnelle, c'est le sujet un peu à la mode en ce moment. On voit partout, connexion émotionnelle, etc. Mais c'est vrai. C'est très, très vrai. En fait, encore une fois, une fois que tu as défini qui tu es, ça te permet de savoir à qui tu es. qui tu vas t'adresser. C'est-à-dire, en gros, auprès de qui ton message, ta vision, ta mission, tes valeurs vont résonner. C'est pour ça que ce travail en amont, il est hyper important. Parce que si tu ne sais pas qui tu es, tu vas avoir du mal à comprendre auprès de qui ça va résonner. Donc, une fois que tu as défini qui tu es et le message, la vision que tu portes, tu vas définir auprès de qui ça va résonner. Et donc, c'est à partir de là, effectivement, que... Il y a une dimension un peu plus tactique qui va rentrer en jeu pour savoir où est-ce que tu vas toucher ces personnes-là, de quelle manière, etc. Bien entendu, la connexion émotionnelle, elle se fait sur ce que les gens vont percevoir et vont voir. de la marque. Donc là, on parle vraiment de l'identité visuelle et verbale. Ton identité visuelle, bien entendu, c'est ton logo, ton territoire d'expression, etc. Visuel, donc ta chaîne graphique, la façon dont s'exprime la marque de façon visuelle. Et puis, l'identité verbale, c'est ton devoir, la façon dont tu t'adresses à ta cible, les mots que tu vas choisir, c'est très sémantique, etc. Et effectivement, c'est ça qui va créer une résonance émotionnelle. Après, La connexion émotionnelle, elle est beaucoup plus complexe que ça, parce que tu peux avoir des marques qui vont avoir... une connexion émotionnelle qui va toucher aux souvenirs. Tu vois, à des points comme ça, parce que j'en sais rien.

  • Speaker #0

    Bonne maman.

  • Speaker #1

    Exactement, quand ils font le truc avec leurs produits personnalisés. Là, ils utilisent des codes un peu tactiques pour générer de l'émotion. Donc ça, effectivement, tu peux faire de la tactique autour de ça. Et puis après, tu as des marques émotionnelles parce que... Avec qui tu vas avoir une connexion émotionnelle Parce que j'en sais rien. Par exemple, la première paire de baskets que tu as rêvé d'avoir et que tes parents t'ont offert. On est une génération de la sneakers, de la basket. Je pense qu'on a tous eu à un moment donné, enfin pas tous, mais beaucoup de gens, à l'école primaire, le rêve d'avoir. ta première paire de Air Max, de Jordan, d'Adidas ou de je ne sais pas quoi. Et en fait, c'est quelque chose qui reste. Aujourd'hui, on le voit de toute manière. Quand tu demandes aux gens de te citer une marque de basket, dans la majorité des cas, c'est très souvent la première paire qu'ils ont eue, en tout cas la première paire qu'ils ont désirée et qu'ils ont rêvé d'avoir. Donc tu vois, la connexion émotionnelle, elle est là. Donc ça, ça se maîtrise. pas toujours, le branding, le marketing, c'est des outils qui vont te permettre de la générer, de t'assurer de pouvoir le faire. Après, oui, tu as des aspects tactiques, comme tu disais, bonne maman, où tu as des marques qui vont jouer sur des codes. On en a vu pas mal émerger ces dernières années. Je ne sais pas, Emois et moi, Matchit Cabana, toutes ces marques qu'on considère un peu, ou Cézanne, qui sont des love brands, même si je n'aime pas trop ce mot-là. Mais qui, en tout cas, dans leur temps, tactique de communication, toujours essayer de trouver le bon mot, le bon message, la bonne accroche, le bon produit qui va permettre de générer un peu d'émotion.

  • Speaker #0

    Ok. Justement, c'est intéressant de tirer un peu le fil de l'émotion jusqu'à la fidélisation. Tu parlais du souvenir. Comment, justement, j'imagine que plus, dès le départ, tu fais un impact fort, tu crées une émotion et ton authenticité ressort tellement que tu arrives à rester marqué dans l'esprit des gens qui le voient. Mais après, est-ce qu'il y a d'autres choses aussi qui permettent de fidéliser vraiment à travers ce lien que tu as pu créer au départ qui peuvent être employés par des marques aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Je résumerais ça en ne jamais décevoir. Tu as vraiment ce truc de, effectivement, tu captes l'attention au départ, tu crées une connexion derrière. C'est-à-dire, une fois que tu as capté l'attention, tu crées la connexion. Alors attention, c'est un travail, ça aussi, on a tendance à penser aujourd'hui avec des leviers d'activation, d'acquisition, etc., qu'on peut faire ça facilement. On a tendance à oublier que... Pour convertir un prospect en client, en moyenne, il faut 6 à 7 points de contact. Donc, c'est énorme, en fait. Tu vois, on croit souvent, quand on bosse sur de l'acquise, etc., que, ouais, vas-y, je vais lancer des ads et convertir tout de suite. Ben non, en fait, ton coût d'acquise, il est très élevé, parce qu'il faut du temps, en fait. Il faut que le prospect, déjà, que tu aies capté l'attention au départ, et ensuite, de créer cette connexion, c'est-à-dire à la fois sur le produit ou sur la marque, sur tes valeurs, ta vision, etc. Ça prend un peu de temps. Donc, une fois que... tu as capté l'attention, tu as créé cette connexion. Ensuite, tu arrives à convertir. En tout cas, c'est l'objectif. C'est d'ailleurs souvent, on parlait d'e-commerce tout à l'heure, c'est nous, de notre point de vue, c'est souvent le défaut des marques. C'est qu'ils considèrent l'e-commerce comme un outil et ils oublient de mettre un peu de la marque là-dedans parce qu'en fait, dans ta stratégie d'acquisition, l'e-commerce, en tout cas sur le digital, si on ne parle vraiment que de digital pour simplifier le truc, mais c'est un peu tout. On pourrait de toute manière dire de la boutique physique, c'est la destination finale. Au début, tu pars du premier point de contact. Ton objectif, c'est d'emmener ton prospect jusqu'à ta boutique pour qu'il achète et donc le convertir derrière. Et donc, dans toute cette expérience-là, il faut que la marque soit présente. Il faut que tu constitues et que tu renforces cette connexion. Et c'est hyper important. Et une fois que tu as réussi à le convertir, il faut que cette expérience… continue à la prolonger et que l'utilisateur ne soit jamais déçu. C'est-à-dire qu'à partir du moment où tu l'as convaincu que ton produit était le bon, qu'il va lui apporter telle ou telle valeur ou qu'il va lui apporter le fait de se sentir mieux pour telle ou telle raison, à partir de là, c'est bien. Tu as réussi à lui vendre du rêve et faire en sorte qu'il ait envie d'acheter, mais derrière, il faut ne pas le décevoir. La première des choses, c'est de se dire comment je fais pour ne pas le décevoir. Le premier truc, c'est la cohérence. encore une fois, c'est que si derrière tu manques complètement de cohérence dans la façon sur la relation que tu as créée avec lui, si d'un coup cette relation elle devient complètement incohérente parce que tu as perdu le fil etc ça va être quand même compliqué de le garder et puis après derrière ouais tu as toutes les tactiques marketing de fidélisation que tu connais bien mieux que moi sur comment tu fais pour réactiver pour garder une relation forte et montrer de la considération je pense que c'est ça c'est hyper important

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Tout de suite, quand tu parlais, ça me faisait penser à, typiquement, si tu es une marque de sport et que tes clients, tu les fais attendre à la caisse et que ce n'est pas rapide. Du coup, là, ça fait chier.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Du coup, ce n'est pas courant. Comme Decathlon, par exemple, c'est ultra rapide. Et du coup, sans t'en rendre compte, tu es dans une cohérence, même jusque dans l'expérience client, même jusque quand tu veux retourner tes produits. C'est aussi assez efficace, rapide.

  • Speaker #1

    C'est du branding. C'est du branding parce que c'est la relation, encore une fois, entre la marque et son client et le consommateur. Tout ça, c'est du branding.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on n'y pense pas de prime abord, mais c'est hyper intéressant.

Chapters

  • La dimension émotionnelle du branding

    00:00

  • Fidéliser à travers le lien client & marque

    04:25

Description

Dans cet extrait des Loyoly Talks, Sébastien Walbert d'Akrolab nous explique pourquoi une marque ne peut pas se contenter d’un bon produit ou d’un beau logo.

Ce qui compte, c’est la capacité à créer un vrai lien avec ses clients.

Il explique pourquoi une marque qui touche juste émotionnellement peut générer bien plus qu’un simple achat : de la préférence, de l’attachement, et de la rétention.


_______________________________________


L'invité du jour

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Loyoly

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Maintenant j'aimerais bien qu'on parle un peu de la dimension émotionnelle du branding. De quelle manière ça se traduit justement Donc là on est peut-être un peu plus sur, comme tu disais, traduire la stratégie de branding et de l'authenticité en un plan, une tactique marketing pour faire ressortir de manière cohérente sur tous les canaux cet aspect-là et créer un lien émotionnel parce qu'on sait qu'aujourd'hui on achète via une émotion. C'est après qu'on va se rassurer de manière plus rationnelle, mais c'est plutôt dans ce sens-là, j'imagine. Comment, du coup, toi, t'intègres cette dimension-là, qui aujourd'hui, je pense, est hyper importante, peut-être encore plus qu'avant, où avant, t'achetais des fonctionnalités, t'achetais parce que t'avais besoin d'un truc. C'est vrai qu'aujourd'hui, t'as pas forcément besoin de tout ce qu'on trouve aujourd'hui sur Internet, mais ça te fait kiffer, donc tu vas l'acheter. Je suis curieux de voir un peu ta vision des choses là-dessus.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as énormément... Enfin, tu as du choix, quoi. Tu as beaucoup, beaucoup de choix. Oui, la dimension émotionnelle, c'est le sujet un peu à la mode en ce moment. On voit partout, connexion émotionnelle, etc. Mais c'est vrai. C'est très, très vrai. En fait, encore une fois, une fois que tu as défini qui tu es, ça te permet de savoir à qui tu es. qui tu vas t'adresser. C'est-à-dire, en gros, auprès de qui ton message, ta vision, ta mission, tes valeurs vont résonner. C'est pour ça que ce travail en amont, il est hyper important. Parce que si tu ne sais pas qui tu es, tu vas avoir du mal à comprendre auprès de qui ça va résonner. Donc, une fois que tu as défini qui tu es et le message, la vision que tu portes, tu vas définir auprès de qui ça va résonner. Et donc, c'est à partir de là, effectivement, que... Il y a une dimension un peu plus tactique qui va rentrer en jeu pour savoir où est-ce que tu vas toucher ces personnes-là, de quelle manière, etc. Bien entendu, la connexion émotionnelle, elle se fait sur ce que les gens vont percevoir et vont voir. de la marque. Donc là, on parle vraiment de l'identité visuelle et verbale. Ton identité visuelle, bien entendu, c'est ton logo, ton territoire d'expression, etc. Visuel, donc ta chaîne graphique, la façon dont s'exprime la marque de façon visuelle. Et puis, l'identité verbale, c'est ton devoir, la façon dont tu t'adresses à ta cible, les mots que tu vas choisir, c'est très sémantique, etc. Et effectivement, c'est ça qui va créer une résonance émotionnelle. Après, La connexion émotionnelle, elle est beaucoup plus complexe que ça, parce que tu peux avoir des marques qui vont avoir... une connexion émotionnelle qui va toucher aux souvenirs. Tu vois, à des points comme ça, parce que j'en sais rien.

  • Speaker #0

    Bonne maman.

  • Speaker #1

    Exactement, quand ils font le truc avec leurs produits personnalisés. Là, ils utilisent des codes un peu tactiques pour générer de l'émotion. Donc ça, effectivement, tu peux faire de la tactique autour de ça. Et puis après, tu as des marques émotionnelles parce que... Avec qui tu vas avoir une connexion émotionnelle Parce que j'en sais rien. Par exemple, la première paire de baskets que tu as rêvé d'avoir et que tes parents t'ont offert. On est une génération de la sneakers, de la basket. Je pense qu'on a tous eu à un moment donné, enfin pas tous, mais beaucoup de gens, à l'école primaire, le rêve d'avoir. ta première paire de Air Max, de Jordan, d'Adidas ou de je ne sais pas quoi. Et en fait, c'est quelque chose qui reste. Aujourd'hui, on le voit de toute manière. Quand tu demandes aux gens de te citer une marque de basket, dans la majorité des cas, c'est très souvent la première paire qu'ils ont eue, en tout cas la première paire qu'ils ont désirée et qu'ils ont rêvé d'avoir. Donc tu vois, la connexion émotionnelle, elle est là. Donc ça, ça se maîtrise. pas toujours, le branding, le marketing, c'est des outils qui vont te permettre de la générer, de t'assurer de pouvoir le faire. Après, oui, tu as des aspects tactiques, comme tu disais, bonne maman, où tu as des marques qui vont jouer sur des codes. On en a vu pas mal émerger ces dernières années. Je ne sais pas, Emois et moi, Matchit Cabana, toutes ces marques qu'on considère un peu, ou Cézanne, qui sont des love brands, même si je n'aime pas trop ce mot-là. Mais qui, en tout cas, dans leur temps, tactique de communication, toujours essayer de trouver le bon mot, le bon message, la bonne accroche, le bon produit qui va permettre de générer un peu d'émotion.

  • Speaker #0

    Ok. Justement, c'est intéressant de tirer un peu le fil de l'émotion jusqu'à la fidélisation. Tu parlais du souvenir. Comment, justement, j'imagine que plus, dès le départ, tu fais un impact fort, tu crées une émotion et ton authenticité ressort tellement que tu arrives à rester marqué dans l'esprit des gens qui le voient. Mais après, est-ce qu'il y a d'autres choses aussi qui permettent de fidéliser vraiment à travers ce lien que tu as pu créer au départ qui peuvent être employés par des marques aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Je résumerais ça en ne jamais décevoir. Tu as vraiment ce truc de, effectivement, tu captes l'attention au départ, tu crées une connexion derrière. C'est-à-dire, une fois que tu as capté l'attention, tu crées la connexion. Alors attention, c'est un travail, ça aussi, on a tendance à penser aujourd'hui avec des leviers d'activation, d'acquisition, etc., qu'on peut faire ça facilement. On a tendance à oublier que... Pour convertir un prospect en client, en moyenne, il faut 6 à 7 points de contact. Donc, c'est énorme, en fait. Tu vois, on croit souvent, quand on bosse sur de l'acquise, etc., que, ouais, vas-y, je vais lancer des ads et convertir tout de suite. Ben non, en fait, ton coût d'acquise, il est très élevé, parce qu'il faut du temps, en fait. Il faut que le prospect, déjà, que tu aies capté l'attention au départ, et ensuite, de créer cette connexion, c'est-à-dire à la fois sur le produit ou sur la marque, sur tes valeurs, ta vision, etc. Ça prend un peu de temps. Donc, une fois que... tu as capté l'attention, tu as créé cette connexion. Ensuite, tu arrives à convertir. En tout cas, c'est l'objectif. C'est d'ailleurs souvent, on parlait d'e-commerce tout à l'heure, c'est nous, de notre point de vue, c'est souvent le défaut des marques. C'est qu'ils considèrent l'e-commerce comme un outil et ils oublient de mettre un peu de la marque là-dedans parce qu'en fait, dans ta stratégie d'acquisition, l'e-commerce, en tout cas sur le digital, si on ne parle vraiment que de digital pour simplifier le truc, mais c'est un peu tout. On pourrait de toute manière dire de la boutique physique, c'est la destination finale. Au début, tu pars du premier point de contact. Ton objectif, c'est d'emmener ton prospect jusqu'à ta boutique pour qu'il achète et donc le convertir derrière. Et donc, dans toute cette expérience-là, il faut que la marque soit présente. Il faut que tu constitues et que tu renforces cette connexion. Et c'est hyper important. Et une fois que tu as réussi à le convertir, il faut que cette expérience… continue à la prolonger et que l'utilisateur ne soit jamais déçu. C'est-à-dire qu'à partir du moment où tu l'as convaincu que ton produit était le bon, qu'il va lui apporter telle ou telle valeur ou qu'il va lui apporter le fait de se sentir mieux pour telle ou telle raison, à partir de là, c'est bien. Tu as réussi à lui vendre du rêve et faire en sorte qu'il ait envie d'acheter, mais derrière, il faut ne pas le décevoir. La première des choses, c'est de se dire comment je fais pour ne pas le décevoir. Le premier truc, c'est la cohérence. encore une fois, c'est que si derrière tu manques complètement de cohérence dans la façon sur la relation que tu as créée avec lui, si d'un coup cette relation elle devient complètement incohérente parce que tu as perdu le fil etc ça va être quand même compliqué de le garder et puis après derrière ouais tu as toutes les tactiques marketing de fidélisation que tu connais bien mieux que moi sur comment tu fais pour réactiver pour garder une relation forte et montrer de la considération je pense que c'est ça c'est hyper important

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Tout de suite, quand tu parlais, ça me faisait penser à, typiquement, si tu es une marque de sport et que tes clients, tu les fais attendre à la caisse et que ce n'est pas rapide. Du coup, là, ça fait chier.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Du coup, ce n'est pas courant. Comme Decathlon, par exemple, c'est ultra rapide. Et du coup, sans t'en rendre compte, tu es dans une cohérence, même jusque dans l'expérience client, même jusque quand tu veux retourner tes produits. C'est aussi assez efficace, rapide.

  • Speaker #1

    C'est du branding. C'est du branding parce que c'est la relation, encore une fois, entre la marque et son client et le consommateur. Tout ça, c'est du branding.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on n'y pense pas de prime abord, mais c'est hyper intéressant.

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  • La dimension émotionnelle du branding

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  • Fidéliser à travers le lien client & marque

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Dans cet extrait des Loyoly Talks, Sébastien Walbert d'Akrolab nous explique pourquoi une marque ne peut pas se contenter d’un bon produit ou d’un beau logo.

Ce qui compte, c’est la capacité à créer un vrai lien avec ses clients.

Il explique pourquoi une marque qui touche juste émotionnellement peut générer bien plus qu’un simple achat : de la préférence, de l’attachement, et de la rétention.


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Transcription

  • Speaker #0

    Maintenant j'aimerais bien qu'on parle un peu de la dimension émotionnelle du branding. De quelle manière ça se traduit justement Donc là on est peut-être un peu plus sur, comme tu disais, traduire la stratégie de branding et de l'authenticité en un plan, une tactique marketing pour faire ressortir de manière cohérente sur tous les canaux cet aspect-là et créer un lien émotionnel parce qu'on sait qu'aujourd'hui on achète via une émotion. C'est après qu'on va se rassurer de manière plus rationnelle, mais c'est plutôt dans ce sens-là, j'imagine. Comment, du coup, toi, t'intègres cette dimension-là, qui aujourd'hui, je pense, est hyper importante, peut-être encore plus qu'avant, où avant, t'achetais des fonctionnalités, t'achetais parce que t'avais besoin d'un truc. C'est vrai qu'aujourd'hui, t'as pas forcément besoin de tout ce qu'on trouve aujourd'hui sur Internet, mais ça te fait kiffer, donc tu vas l'acheter. Je suis curieux de voir un peu ta vision des choses là-dessus.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as énormément... Enfin, tu as du choix, quoi. Tu as beaucoup, beaucoup de choix. Oui, la dimension émotionnelle, c'est le sujet un peu à la mode en ce moment. On voit partout, connexion émotionnelle, etc. Mais c'est vrai. C'est très, très vrai. En fait, encore une fois, une fois que tu as défini qui tu es, ça te permet de savoir à qui tu es. qui tu vas t'adresser. C'est-à-dire, en gros, auprès de qui ton message, ta vision, ta mission, tes valeurs vont résonner. C'est pour ça que ce travail en amont, il est hyper important. Parce que si tu ne sais pas qui tu es, tu vas avoir du mal à comprendre auprès de qui ça va résonner. Donc, une fois que tu as défini qui tu es et le message, la vision que tu portes, tu vas définir auprès de qui ça va résonner. Et donc, c'est à partir de là, effectivement, que... Il y a une dimension un peu plus tactique qui va rentrer en jeu pour savoir où est-ce que tu vas toucher ces personnes-là, de quelle manière, etc. Bien entendu, la connexion émotionnelle, elle se fait sur ce que les gens vont percevoir et vont voir. de la marque. Donc là, on parle vraiment de l'identité visuelle et verbale. Ton identité visuelle, bien entendu, c'est ton logo, ton territoire d'expression, etc. Visuel, donc ta chaîne graphique, la façon dont s'exprime la marque de façon visuelle. Et puis, l'identité verbale, c'est ton devoir, la façon dont tu t'adresses à ta cible, les mots que tu vas choisir, c'est très sémantique, etc. Et effectivement, c'est ça qui va créer une résonance émotionnelle. Après, La connexion émotionnelle, elle est beaucoup plus complexe que ça, parce que tu peux avoir des marques qui vont avoir... une connexion émotionnelle qui va toucher aux souvenirs. Tu vois, à des points comme ça, parce que j'en sais rien.

  • Speaker #0

    Bonne maman.

  • Speaker #1

    Exactement, quand ils font le truc avec leurs produits personnalisés. Là, ils utilisent des codes un peu tactiques pour générer de l'émotion. Donc ça, effectivement, tu peux faire de la tactique autour de ça. Et puis après, tu as des marques émotionnelles parce que... Avec qui tu vas avoir une connexion émotionnelle Parce que j'en sais rien. Par exemple, la première paire de baskets que tu as rêvé d'avoir et que tes parents t'ont offert. On est une génération de la sneakers, de la basket. Je pense qu'on a tous eu à un moment donné, enfin pas tous, mais beaucoup de gens, à l'école primaire, le rêve d'avoir. ta première paire de Air Max, de Jordan, d'Adidas ou de je ne sais pas quoi. Et en fait, c'est quelque chose qui reste. Aujourd'hui, on le voit de toute manière. Quand tu demandes aux gens de te citer une marque de basket, dans la majorité des cas, c'est très souvent la première paire qu'ils ont eue, en tout cas la première paire qu'ils ont désirée et qu'ils ont rêvé d'avoir. Donc tu vois, la connexion émotionnelle, elle est là. Donc ça, ça se maîtrise. pas toujours, le branding, le marketing, c'est des outils qui vont te permettre de la générer, de t'assurer de pouvoir le faire. Après, oui, tu as des aspects tactiques, comme tu disais, bonne maman, où tu as des marques qui vont jouer sur des codes. On en a vu pas mal émerger ces dernières années. Je ne sais pas, Emois et moi, Matchit Cabana, toutes ces marques qu'on considère un peu, ou Cézanne, qui sont des love brands, même si je n'aime pas trop ce mot-là. Mais qui, en tout cas, dans leur temps, tactique de communication, toujours essayer de trouver le bon mot, le bon message, la bonne accroche, le bon produit qui va permettre de générer un peu d'émotion.

  • Speaker #0

    Ok. Justement, c'est intéressant de tirer un peu le fil de l'émotion jusqu'à la fidélisation. Tu parlais du souvenir. Comment, justement, j'imagine que plus, dès le départ, tu fais un impact fort, tu crées une émotion et ton authenticité ressort tellement que tu arrives à rester marqué dans l'esprit des gens qui le voient. Mais après, est-ce qu'il y a d'autres choses aussi qui permettent de fidéliser vraiment à travers ce lien que tu as pu créer au départ qui peuvent être employés par des marques aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Je résumerais ça en ne jamais décevoir. Tu as vraiment ce truc de, effectivement, tu captes l'attention au départ, tu crées une connexion derrière. C'est-à-dire, une fois que tu as capté l'attention, tu crées la connexion. Alors attention, c'est un travail, ça aussi, on a tendance à penser aujourd'hui avec des leviers d'activation, d'acquisition, etc., qu'on peut faire ça facilement. On a tendance à oublier que... Pour convertir un prospect en client, en moyenne, il faut 6 à 7 points de contact. Donc, c'est énorme, en fait. Tu vois, on croit souvent, quand on bosse sur de l'acquise, etc., que, ouais, vas-y, je vais lancer des ads et convertir tout de suite. Ben non, en fait, ton coût d'acquise, il est très élevé, parce qu'il faut du temps, en fait. Il faut que le prospect, déjà, que tu aies capté l'attention au départ, et ensuite, de créer cette connexion, c'est-à-dire à la fois sur le produit ou sur la marque, sur tes valeurs, ta vision, etc. Ça prend un peu de temps. Donc, une fois que... tu as capté l'attention, tu as créé cette connexion. Ensuite, tu arrives à convertir. En tout cas, c'est l'objectif. C'est d'ailleurs souvent, on parlait d'e-commerce tout à l'heure, c'est nous, de notre point de vue, c'est souvent le défaut des marques. C'est qu'ils considèrent l'e-commerce comme un outil et ils oublient de mettre un peu de la marque là-dedans parce qu'en fait, dans ta stratégie d'acquisition, l'e-commerce, en tout cas sur le digital, si on ne parle vraiment que de digital pour simplifier le truc, mais c'est un peu tout. On pourrait de toute manière dire de la boutique physique, c'est la destination finale. Au début, tu pars du premier point de contact. Ton objectif, c'est d'emmener ton prospect jusqu'à ta boutique pour qu'il achète et donc le convertir derrière. Et donc, dans toute cette expérience-là, il faut que la marque soit présente. Il faut que tu constitues et que tu renforces cette connexion. Et c'est hyper important. Et une fois que tu as réussi à le convertir, il faut que cette expérience… continue à la prolonger et que l'utilisateur ne soit jamais déçu. C'est-à-dire qu'à partir du moment où tu l'as convaincu que ton produit était le bon, qu'il va lui apporter telle ou telle valeur ou qu'il va lui apporter le fait de se sentir mieux pour telle ou telle raison, à partir de là, c'est bien. Tu as réussi à lui vendre du rêve et faire en sorte qu'il ait envie d'acheter, mais derrière, il faut ne pas le décevoir. La première des choses, c'est de se dire comment je fais pour ne pas le décevoir. Le premier truc, c'est la cohérence. encore une fois, c'est que si derrière tu manques complètement de cohérence dans la façon sur la relation que tu as créée avec lui, si d'un coup cette relation elle devient complètement incohérente parce que tu as perdu le fil etc ça va être quand même compliqué de le garder et puis après derrière ouais tu as toutes les tactiques marketing de fidélisation que tu connais bien mieux que moi sur comment tu fais pour réactiver pour garder une relation forte et montrer de la considération je pense que c'est ça c'est hyper important

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Tout de suite, quand tu parlais, ça me faisait penser à, typiquement, si tu es une marque de sport et que tes clients, tu les fais attendre à la caisse et que ce n'est pas rapide. Du coup, là, ça fait chier.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Du coup, ce n'est pas courant. Comme Decathlon, par exemple, c'est ultra rapide. Et du coup, sans t'en rendre compte, tu es dans une cohérence, même jusque dans l'expérience client, même jusque quand tu veux retourner tes produits. C'est aussi assez efficace, rapide.

  • Speaker #1

    C'est du branding. C'est du branding parce que c'est la relation, encore une fois, entre la marque et son client et le consommateur. Tout ça, c'est du branding.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on n'y pense pas de prime abord, mais c'est hyper intéressant.

Chapters

  • La dimension émotionnelle du branding

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  • Fidéliser à travers le lien client & marque

    04:25

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Dans cet extrait des Loyoly Talks, Sébastien Walbert d'Akrolab nous explique pourquoi une marque ne peut pas se contenter d’un bon produit ou d’un beau logo.

Ce qui compte, c’est la capacité à créer un vrai lien avec ses clients.

Il explique pourquoi une marque qui touche juste émotionnellement peut générer bien plus qu’un simple achat : de la préférence, de l’attachement, et de la rétention.


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L'invité du jour

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Loyoly

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Transcription

  • Speaker #0

    Maintenant j'aimerais bien qu'on parle un peu de la dimension émotionnelle du branding. De quelle manière ça se traduit justement Donc là on est peut-être un peu plus sur, comme tu disais, traduire la stratégie de branding et de l'authenticité en un plan, une tactique marketing pour faire ressortir de manière cohérente sur tous les canaux cet aspect-là et créer un lien émotionnel parce qu'on sait qu'aujourd'hui on achète via une émotion. C'est après qu'on va se rassurer de manière plus rationnelle, mais c'est plutôt dans ce sens-là, j'imagine. Comment, du coup, toi, t'intègres cette dimension-là, qui aujourd'hui, je pense, est hyper importante, peut-être encore plus qu'avant, où avant, t'achetais des fonctionnalités, t'achetais parce que t'avais besoin d'un truc. C'est vrai qu'aujourd'hui, t'as pas forcément besoin de tout ce qu'on trouve aujourd'hui sur Internet, mais ça te fait kiffer, donc tu vas l'acheter. Je suis curieux de voir un peu ta vision des choses là-dessus.

  • Speaker #1

    Oui, et puis tu as énormément... Enfin, tu as du choix, quoi. Tu as beaucoup, beaucoup de choix. Oui, la dimension émotionnelle, c'est le sujet un peu à la mode en ce moment. On voit partout, connexion émotionnelle, etc. Mais c'est vrai. C'est très, très vrai. En fait, encore une fois, une fois que tu as défini qui tu es, ça te permet de savoir à qui tu es. qui tu vas t'adresser. C'est-à-dire, en gros, auprès de qui ton message, ta vision, ta mission, tes valeurs vont résonner. C'est pour ça que ce travail en amont, il est hyper important. Parce que si tu ne sais pas qui tu es, tu vas avoir du mal à comprendre auprès de qui ça va résonner. Donc, une fois que tu as défini qui tu es et le message, la vision que tu portes, tu vas définir auprès de qui ça va résonner. Et donc, c'est à partir de là, effectivement, que... Il y a une dimension un peu plus tactique qui va rentrer en jeu pour savoir où est-ce que tu vas toucher ces personnes-là, de quelle manière, etc. Bien entendu, la connexion émotionnelle, elle se fait sur ce que les gens vont percevoir et vont voir. de la marque. Donc là, on parle vraiment de l'identité visuelle et verbale. Ton identité visuelle, bien entendu, c'est ton logo, ton territoire d'expression, etc. Visuel, donc ta chaîne graphique, la façon dont s'exprime la marque de façon visuelle. Et puis, l'identité verbale, c'est ton devoir, la façon dont tu t'adresses à ta cible, les mots que tu vas choisir, c'est très sémantique, etc. Et effectivement, c'est ça qui va créer une résonance émotionnelle. Après, La connexion émotionnelle, elle est beaucoup plus complexe que ça, parce que tu peux avoir des marques qui vont avoir... une connexion émotionnelle qui va toucher aux souvenirs. Tu vois, à des points comme ça, parce que j'en sais rien.

  • Speaker #0

    Bonne maman.

  • Speaker #1

    Exactement, quand ils font le truc avec leurs produits personnalisés. Là, ils utilisent des codes un peu tactiques pour générer de l'émotion. Donc ça, effectivement, tu peux faire de la tactique autour de ça. Et puis après, tu as des marques émotionnelles parce que... Avec qui tu vas avoir une connexion émotionnelle Parce que j'en sais rien. Par exemple, la première paire de baskets que tu as rêvé d'avoir et que tes parents t'ont offert. On est une génération de la sneakers, de la basket. Je pense qu'on a tous eu à un moment donné, enfin pas tous, mais beaucoup de gens, à l'école primaire, le rêve d'avoir. ta première paire de Air Max, de Jordan, d'Adidas ou de je ne sais pas quoi. Et en fait, c'est quelque chose qui reste. Aujourd'hui, on le voit de toute manière. Quand tu demandes aux gens de te citer une marque de basket, dans la majorité des cas, c'est très souvent la première paire qu'ils ont eue, en tout cas la première paire qu'ils ont désirée et qu'ils ont rêvé d'avoir. Donc tu vois, la connexion émotionnelle, elle est là. Donc ça, ça se maîtrise. pas toujours, le branding, le marketing, c'est des outils qui vont te permettre de la générer, de t'assurer de pouvoir le faire. Après, oui, tu as des aspects tactiques, comme tu disais, bonne maman, où tu as des marques qui vont jouer sur des codes. On en a vu pas mal émerger ces dernières années. Je ne sais pas, Emois et moi, Matchit Cabana, toutes ces marques qu'on considère un peu, ou Cézanne, qui sont des love brands, même si je n'aime pas trop ce mot-là. Mais qui, en tout cas, dans leur temps, tactique de communication, toujours essayer de trouver le bon mot, le bon message, la bonne accroche, le bon produit qui va permettre de générer un peu d'émotion.

  • Speaker #0

    Ok. Justement, c'est intéressant de tirer un peu le fil de l'émotion jusqu'à la fidélisation. Tu parlais du souvenir. Comment, justement, j'imagine que plus, dès le départ, tu fais un impact fort, tu crées une émotion et ton authenticité ressort tellement que tu arrives à rester marqué dans l'esprit des gens qui le voient. Mais après, est-ce qu'il y a d'autres choses aussi qui permettent de fidéliser vraiment à travers ce lien que tu as pu créer au départ qui peuvent être employés par des marques aujourd'hui.

  • Speaker #1

    Je résumerais ça en ne jamais décevoir. Tu as vraiment ce truc de, effectivement, tu captes l'attention au départ, tu crées une connexion derrière. C'est-à-dire, une fois que tu as capté l'attention, tu crées la connexion. Alors attention, c'est un travail, ça aussi, on a tendance à penser aujourd'hui avec des leviers d'activation, d'acquisition, etc., qu'on peut faire ça facilement. On a tendance à oublier que... Pour convertir un prospect en client, en moyenne, il faut 6 à 7 points de contact. Donc, c'est énorme, en fait. Tu vois, on croit souvent, quand on bosse sur de l'acquise, etc., que, ouais, vas-y, je vais lancer des ads et convertir tout de suite. Ben non, en fait, ton coût d'acquise, il est très élevé, parce qu'il faut du temps, en fait. Il faut que le prospect, déjà, que tu aies capté l'attention au départ, et ensuite, de créer cette connexion, c'est-à-dire à la fois sur le produit ou sur la marque, sur tes valeurs, ta vision, etc. Ça prend un peu de temps. Donc, une fois que... tu as capté l'attention, tu as créé cette connexion. Ensuite, tu arrives à convertir. En tout cas, c'est l'objectif. C'est d'ailleurs souvent, on parlait d'e-commerce tout à l'heure, c'est nous, de notre point de vue, c'est souvent le défaut des marques. C'est qu'ils considèrent l'e-commerce comme un outil et ils oublient de mettre un peu de la marque là-dedans parce qu'en fait, dans ta stratégie d'acquisition, l'e-commerce, en tout cas sur le digital, si on ne parle vraiment que de digital pour simplifier le truc, mais c'est un peu tout. On pourrait de toute manière dire de la boutique physique, c'est la destination finale. Au début, tu pars du premier point de contact. Ton objectif, c'est d'emmener ton prospect jusqu'à ta boutique pour qu'il achète et donc le convertir derrière. Et donc, dans toute cette expérience-là, il faut que la marque soit présente. Il faut que tu constitues et que tu renforces cette connexion. Et c'est hyper important. Et une fois que tu as réussi à le convertir, il faut que cette expérience… continue à la prolonger et que l'utilisateur ne soit jamais déçu. C'est-à-dire qu'à partir du moment où tu l'as convaincu que ton produit était le bon, qu'il va lui apporter telle ou telle valeur ou qu'il va lui apporter le fait de se sentir mieux pour telle ou telle raison, à partir de là, c'est bien. Tu as réussi à lui vendre du rêve et faire en sorte qu'il ait envie d'acheter, mais derrière, il faut ne pas le décevoir. La première des choses, c'est de se dire comment je fais pour ne pas le décevoir. Le premier truc, c'est la cohérence. encore une fois, c'est que si derrière tu manques complètement de cohérence dans la façon sur la relation que tu as créée avec lui, si d'un coup cette relation elle devient complètement incohérente parce que tu as perdu le fil etc ça va être quand même compliqué de le garder et puis après derrière ouais tu as toutes les tactiques marketing de fidélisation que tu connais bien mieux que moi sur comment tu fais pour réactiver pour garder une relation forte et montrer de la considération je pense que c'est ça c'est hyper important

  • Speaker #0

    Oui, carrément. Tout de suite, quand tu parlais, ça me faisait penser à, typiquement, si tu es une marque de sport et que tes clients, tu les fais attendre à la caisse et que ce n'est pas rapide. Du coup, là, ça fait chier.

  • Speaker #1

    Oui, oui.

  • Speaker #0

    Du coup, ce n'est pas courant. Comme Decathlon, par exemple, c'est ultra rapide. Et du coup, sans t'en rendre compte, tu es dans une cohérence, même jusque dans l'expérience client, même jusque quand tu veux retourner tes produits. C'est aussi assez efficace, rapide.

  • Speaker #1

    C'est du branding. C'est du branding parce que c'est la relation, encore une fois, entre la marque et son client et le consommateur. Tout ça, c'est du branding.

  • Speaker #0

    C'est vrai qu'on n'y pense pas de prime abord, mais c'est hyper intéressant.

Chapters

  • La dimension émotionnelle du branding

    00:00

  • Fidéliser à travers le lien client & marque

    04:25

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