undefined cover
undefined cover
Omnicanal : quand et comment passer à la vitesse supérieure ? cover
Omnicanal : quand et comment passer à la vitesse supérieure ? cover
Loyoly Talks

Omnicanal : quand et comment passer à la vitesse supérieure ?

Omnicanal : quand et comment passer à la vitesse supérieure ?

08min |24/04/2025
Play
undefined cover
undefined cover
Omnicanal : quand et comment passer à la vitesse supérieure ? cover
Omnicanal : quand et comment passer à la vitesse supérieure ? cover
Loyoly Talks

Omnicanal : quand et comment passer à la vitesse supérieure ?

Omnicanal : quand et comment passer à la vitesse supérieure ?

08min |24/04/2025
Play

Description

L’omnicanal, c’est bien plus qu’être présent partout.

C’est offrir une expérience fluide, cohérente et alignée avec son identité de marque, que ce soit en ligne ou en physique.


Dans cet extrait des Loyoly Talks, Maxime Thomas (Shareclient) et Victor Montaucet (Ben&Vic) partagent leur vision terrain de l’omnicanalité : les bons signaux pour se lancer, les pièges à éviter, et les clés pour relier digital et retail sans casser son expérience client.


Un condensé d’insights pour structurer une stratégie omnicanale efficace.


_______________________________________


Les invités du jour

_______________________________________


Loyoly

_______________________________________


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc en gros, si je comprends bien, c'est servir à la fois des objectifs d'acquisition, mais aussi de notoriété, voire de rétention pour faire revenir ses clients et connecter avec eux dans la vie réelle. Est-ce qu'il y a un petit peu des signaux qui permettent quand tu es une marque ? de dire ok là c'est le bon moment pour me lancer dans l'omni canal.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des signaux. Alors déjà, il y a des marques qui vont avoir la problématique d'avoir soit des coûts d'acquisition qui sont de plus en plus hauts, on t'en parlait en préambule. l'étude d'ING, mais qui sont de plus en plus hauts. Et donc, par essence, on commence à s'intéresser à d'autres canaux. Donc, c'est ces marques-là qui peuvent commencer à s'intéresser à d'autres canaux et qui ont déjà aussi les moyens d'aller tester ces canaux-là avec un peu d'énergie, tu vois. Tu as aussi des marques qui vont se dire OK, on a un produit qu'on doit évangéliser. Et par exemple, ça peut être un très bon exemple d'aller en physique et de proposer, toucher, tester, essayer, etc. Typiquement dans la cosmétique, dans la parfumerie, dans des produits un peu techniques, etc. Ça, c'est... C'est des leviers hyper importants. Et puis, tu as aussi des enseignes qui vont se dire, OK, on veut réadresser un peu le marché. On veut avoir une... aura ou un positionnement un peu différent, on veut renouveler un peu, on veut dynamiser, là, ça s'adapte hyper bien aussi. Donc, tu as vu, en fait, globalement, il y a, sur chaque schéma, tu as une typologie de réponse retail, et je ne parle pas que de pop-up, tu peux avoir des boutiques en dur aussi. Il y a une typologie de réponse.

  • Speaker #0

    Ok. Sur ce dernier point, est-ce que tu as un exemple en tête entre justement créer des meilleures connexions entre le digital et le physique ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça revient un peu à l'item numéro un, l'esprit d'humaniser un peu ta marque. C'est-à-dire qu'il y a quelques temps, on pensait que faire de l'omnicanalité, c'était redescendre du digital sur les magasins. On remettait des tablettes partout. Tu vois ce que je veux dire ? Tu as forcément le... Est-ce qu'il y a eu vraiment des performances autour de ça ? Il y en a quelques-uns qui ont réussi. Il y a des bons exemples avec de la data en magasin. en tout cas du complément d'achat en magasin, etc. Mais il y a eu beaucoup de choses avortées qui n'ont pas forcément fonctionné. Donc, tu vois, pour le coup, c'était plus du feeling. Nous, on n'a jamais été très chaud à redescendre énormément de contenu digital en magasin pour se dire finalement, on peut peut-être reconnecter notre client digital parce que grâce à son smartphone, il vient sur place et puis il retrouve son compte client, son machin. Mais non, tu ne mets pas tes infos comme ça quand tu es chez toi sur ton tel, ça va. Sur ton ordi, devant ton cadre. dans ton canapé. Mais en magasin, tu ne mets pas tes infos de CB, tes trucs, etc. Donc tout ça, tu vois, c'était une vraie fausse bonne idée et on est arrivé, à mon avis, sur quelque chose où on va essayer de créer une connexion un peu meilleure avec ses clients, justement en ayant peut-être du staff plus performant qui reconnaît un peu les clients. Typiquement, notre magasin de thé, notre client, c'est un des positionnements. Alors, je ne vais pas tout dire parce qu'on est en train de finir de déployer son concept, mais un des positionnements, c'est vraiment de ramener... l'humain là au cœur du système et essayer d'avoir un système de fidélité qui passe surtout par le « Ah, je me souviens de vous » . Et donc, il y a plein de possibilités pour engager des discussions, pour donner l'impression en tout cas qu'on s'est déjà croisé. Et après, d'implémenter dans un système de CRM assez simple, mais d'implémenter des infos pour retrouver rapidement. Ah bonjour, vous aviez acheté tel produit, alors ça vous a plu, le numéro temps, etc. Est-ce que vous voulez goûter ça ? On a un nouveau produit qui ressemble à ça. Est-ce que vous voulez ?

  • Speaker #0

    ça pour nous c'est un levier qui est hyper hyper fort et que tu peux avoir en commerce physique ouais franchement j'apprends beaucoup de choses j'ai hâte de voir les prochaines opérations que vous allez faire je m'y rendrai un peu en ligne Il y a, t'en parlais en intro, de plus en plus, c'est un sujet d'actualité, des marques qui se lancent, qui étaient plutôt digital natives, et qui se lancent en retail pour avoir une approche omnicanale. C'est quoi pour toi une bonne gestion de l'omnicanalité ? A quel moment c'est le bon moment pour se lancer ? C'est quand un petit peu les signaux qui vont dire, ok, là il faut que j'aille sur de l'omnicanal, est-ce que tout le monde doit aller sur de l'omnicanal ? Oui. est-ce qu'une fois que tu en fais, il y a une bonne façon de le faire et une mauvaise façon de le faire ?

  • Speaker #2

    La mauvaise façon de le faire, je pense que c'est d'aller tête baissée dans tous les canaux d'un coup. Pour moi, le bon moment pour se lancer en omni-canal, c'est quand ton canal principal commence à s'essouffler mais peut financer le nouveau canal. En fait, il y a deux prismes. Je pense qu'il y a ce moment-là, quand ton canal principal est en train de s'essouffler, c'est le moment d'aller... aller essayer d'en financer un autre. Mais c'est peut-être même un peu tard, parce que c'est quand tout va bien. que c'est aussi le moment de tester des trucs sans te mettre à risque. Donc ça va dépendre de quel canal tu parles. Si on parle d'un autre canal d'acquisition type TikTok, Snapchat, des canaux un petit peu secondaires par rapport à Meta ou Google, je pense que c'est quand tu as atteint un fonctionnement qui... qui est intéressant, que tu dégages des costs qui sont... Enfin, que tes costs sont bons.

  • Speaker #0

    Costs pour ceux qui... Normalement, tout le monde connaît ceux qui écoutent le podcast. Cost of sales,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Cost of sales, ouais. C'est le ratio market sur ton CA. En gros, c'est ta capacité à financer ton CA avec tes investissements.

  • Speaker #0

    Très clair. Je ferme la parenthèse, désolé.

  • Speaker #2

    Non, non, pas de souci. C'est moi qui aurais dû dire l'acronyme. Et donc, en fait, quand c'est maîtrisé, là, tu peux aller sur d'autres canaux. A l'inverse, sur ouvrir une boutique en retail qui est un autre canal, enfin qui est un autre canal, du coup, j'ai un peu moins d'expertise là-dessus, donc je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais à mon sens, toutes les marques, plus ou moins toutes, toutes les marques peuvent le faire maintenant il y a un gros enjeu de timing parce que un fonds de commerce ça coûte cher ça demande de la ressource humaine aussi, il faut quelqu'un dans une boutique ça demande une ligne de plus pour communiquer dessus donc je pense que je vais pas avoir de réponse précise là dessus mais en tout cas ce qui est sûr c'est pas quand tout va mal oui là ça marche pas par exemple l'erreur la plus fréquente c'est de vouloir tout faire à fond l'erreur la plus fréquente c'est de dire on fait du méta, on fait du goût j'ai ouvert un pop-up t'es sur tous les fronts et ça c'est dans n'importe quelle boîte tu dois avoir les mêmes sujets, j'ai les mêmes sujets quand tu veux lancer plein de trucs à la fois fois tu fais la rétrospective six mois après ça n'a pas marché tu as une chance sur sur disque ça marche et tu dis pourquoi ça va marcher juste parce que tu as pas mis tu as éparpillé tous tes efforts au lieu de les mettre là où ça marchait et c'est alexandre mozzi qui dit justement la règle c'est appuyé là où ça marche et je suis totalement d'accord là dessus c'est que quand ça marche faut aller à craquer un truc donc faut capitalise dessus à mort jusqu'à dire ok là je vais je j'ai j'ai besoin ou je prends le risque de diversifier. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est clair. Diversifier trop tôt, je pense que c'est ce qui a tué beaucoup, beaucoup de... C'est sûr, c'est mon avis.

  • Speaker #2

    C'est sûr, parce que ne serait-ce que d'un point de vue paid, donc je parle de ce que je connais, t'as quand même une notion d'apprentissage. Que ça soit d'apprentissage algorithmique ou d'apprentissage humain, l'algorithme il a besoin de temps, et toi t'as besoin de temps pour capter la stratégie créative qui marche, le wording qui marche, le ciblage qui marche. un peu moins vrai maintenant mais en tout cas toute la partie créa c'est du learnings c'est que du learnings et de l'itération et ça demande du temps donc si tu crames tes budgets un peu partout et que tu n'as pas trouvé le truc qui fonctionne tu n'as pas de truc qui fonctionne exactement et en plus de ça la stratégie créative que tu as sur Meta c'est pas la même sur TikTok c'est pas la même sur Snap donc ça veut dire qu'il faut itérer sur chacun donc ça te coûte de l'argent à chaque fois il faut avoir du temps pour produire analyser, relancer des campagnes ouais c'est là où tu te crames les ailes.

  • Speaker #0

    Et puis en plus, tu ne sais pas d'où ça vient, même si tu es en croissance.

  • Speaker #2

    Exact.

  • Speaker #0

    De quel canal ça vient vraiment, réellement ?

  • Speaker #2

    C'est là où le cos est intéressant. Si tu es dans des targets de cos... globalement tu sais que ça marche. Après, en effet, tu ne peux pas identifier ton low performer ou ton top performer, sauf si tu es en coupant et que tu regardes l'évolution du cost et que tu te dis, ok, je coupe tel levier parce que je ne suis pas certain de l'attribut longé. Mon cost, il augmente ou il diminue dans ce cas-là, et à budget marketing égal. Dans ce cas-là, tu te dis, ok, c'était un bon levier.

  • Speaker #0

    Ok, hyper cool.

Chapters

  • Maxime de Shareclient

    00:00

  • Victor de Ben&Vic

    03:54

Description

L’omnicanal, c’est bien plus qu’être présent partout.

C’est offrir une expérience fluide, cohérente et alignée avec son identité de marque, que ce soit en ligne ou en physique.


Dans cet extrait des Loyoly Talks, Maxime Thomas (Shareclient) et Victor Montaucet (Ben&Vic) partagent leur vision terrain de l’omnicanalité : les bons signaux pour se lancer, les pièges à éviter, et les clés pour relier digital et retail sans casser son expérience client.


Un condensé d’insights pour structurer une stratégie omnicanale efficace.


_______________________________________


Les invités du jour

_______________________________________


Loyoly

_______________________________________


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc en gros, si je comprends bien, c'est servir à la fois des objectifs d'acquisition, mais aussi de notoriété, voire de rétention pour faire revenir ses clients et connecter avec eux dans la vie réelle. Est-ce qu'il y a un petit peu des signaux qui permettent quand tu es une marque ? de dire ok là c'est le bon moment pour me lancer dans l'omni canal.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des signaux. Alors déjà, il y a des marques qui vont avoir la problématique d'avoir soit des coûts d'acquisition qui sont de plus en plus hauts, on t'en parlait en préambule. l'étude d'ING, mais qui sont de plus en plus hauts. Et donc, par essence, on commence à s'intéresser à d'autres canaux. Donc, c'est ces marques-là qui peuvent commencer à s'intéresser à d'autres canaux et qui ont déjà aussi les moyens d'aller tester ces canaux-là avec un peu d'énergie, tu vois. Tu as aussi des marques qui vont se dire OK, on a un produit qu'on doit évangéliser. Et par exemple, ça peut être un très bon exemple d'aller en physique et de proposer, toucher, tester, essayer, etc. Typiquement dans la cosmétique, dans la parfumerie, dans des produits un peu techniques, etc. Ça, c'est... C'est des leviers hyper importants. Et puis, tu as aussi des enseignes qui vont se dire, OK, on veut réadresser un peu le marché. On veut avoir une... aura ou un positionnement un peu différent, on veut renouveler un peu, on veut dynamiser, là, ça s'adapte hyper bien aussi. Donc, tu as vu, en fait, globalement, il y a, sur chaque schéma, tu as une typologie de réponse retail, et je ne parle pas que de pop-up, tu peux avoir des boutiques en dur aussi. Il y a une typologie de réponse.

  • Speaker #0

    Ok. Sur ce dernier point, est-ce que tu as un exemple en tête entre justement créer des meilleures connexions entre le digital et le physique ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça revient un peu à l'item numéro un, l'esprit d'humaniser un peu ta marque. C'est-à-dire qu'il y a quelques temps, on pensait que faire de l'omnicanalité, c'était redescendre du digital sur les magasins. On remettait des tablettes partout. Tu vois ce que je veux dire ? Tu as forcément le... Est-ce qu'il y a eu vraiment des performances autour de ça ? Il y en a quelques-uns qui ont réussi. Il y a des bons exemples avec de la data en magasin. en tout cas du complément d'achat en magasin, etc. Mais il y a eu beaucoup de choses avortées qui n'ont pas forcément fonctionné. Donc, tu vois, pour le coup, c'était plus du feeling. Nous, on n'a jamais été très chaud à redescendre énormément de contenu digital en magasin pour se dire finalement, on peut peut-être reconnecter notre client digital parce que grâce à son smartphone, il vient sur place et puis il retrouve son compte client, son machin. Mais non, tu ne mets pas tes infos comme ça quand tu es chez toi sur ton tel, ça va. Sur ton ordi, devant ton cadre. dans ton canapé. Mais en magasin, tu ne mets pas tes infos de CB, tes trucs, etc. Donc tout ça, tu vois, c'était une vraie fausse bonne idée et on est arrivé, à mon avis, sur quelque chose où on va essayer de créer une connexion un peu meilleure avec ses clients, justement en ayant peut-être du staff plus performant qui reconnaît un peu les clients. Typiquement, notre magasin de thé, notre client, c'est un des positionnements. Alors, je ne vais pas tout dire parce qu'on est en train de finir de déployer son concept, mais un des positionnements, c'est vraiment de ramener... l'humain là au cœur du système et essayer d'avoir un système de fidélité qui passe surtout par le « Ah, je me souviens de vous » . Et donc, il y a plein de possibilités pour engager des discussions, pour donner l'impression en tout cas qu'on s'est déjà croisé. Et après, d'implémenter dans un système de CRM assez simple, mais d'implémenter des infos pour retrouver rapidement. Ah bonjour, vous aviez acheté tel produit, alors ça vous a plu, le numéro temps, etc. Est-ce que vous voulez goûter ça ? On a un nouveau produit qui ressemble à ça. Est-ce que vous voulez ?

  • Speaker #0

    ça pour nous c'est un levier qui est hyper hyper fort et que tu peux avoir en commerce physique ouais franchement j'apprends beaucoup de choses j'ai hâte de voir les prochaines opérations que vous allez faire je m'y rendrai un peu en ligne Il y a, t'en parlais en intro, de plus en plus, c'est un sujet d'actualité, des marques qui se lancent, qui étaient plutôt digital natives, et qui se lancent en retail pour avoir une approche omnicanale. C'est quoi pour toi une bonne gestion de l'omnicanalité ? A quel moment c'est le bon moment pour se lancer ? C'est quand un petit peu les signaux qui vont dire, ok, là il faut que j'aille sur de l'omnicanal, est-ce que tout le monde doit aller sur de l'omnicanal ? Oui. est-ce qu'une fois que tu en fais, il y a une bonne façon de le faire et une mauvaise façon de le faire ?

  • Speaker #2

    La mauvaise façon de le faire, je pense que c'est d'aller tête baissée dans tous les canaux d'un coup. Pour moi, le bon moment pour se lancer en omni-canal, c'est quand ton canal principal commence à s'essouffler mais peut financer le nouveau canal. En fait, il y a deux prismes. Je pense qu'il y a ce moment-là, quand ton canal principal est en train de s'essouffler, c'est le moment d'aller... aller essayer d'en financer un autre. Mais c'est peut-être même un peu tard, parce que c'est quand tout va bien. que c'est aussi le moment de tester des trucs sans te mettre à risque. Donc ça va dépendre de quel canal tu parles. Si on parle d'un autre canal d'acquisition type TikTok, Snapchat, des canaux un petit peu secondaires par rapport à Meta ou Google, je pense que c'est quand tu as atteint un fonctionnement qui... qui est intéressant, que tu dégages des costs qui sont... Enfin, que tes costs sont bons.

  • Speaker #0

    Costs pour ceux qui... Normalement, tout le monde connaît ceux qui écoutent le podcast. Cost of sales,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Cost of sales, ouais. C'est le ratio market sur ton CA. En gros, c'est ta capacité à financer ton CA avec tes investissements.

  • Speaker #0

    Très clair. Je ferme la parenthèse, désolé.

  • Speaker #2

    Non, non, pas de souci. C'est moi qui aurais dû dire l'acronyme. Et donc, en fait, quand c'est maîtrisé, là, tu peux aller sur d'autres canaux. A l'inverse, sur ouvrir une boutique en retail qui est un autre canal, enfin qui est un autre canal, du coup, j'ai un peu moins d'expertise là-dessus, donc je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais à mon sens, toutes les marques, plus ou moins toutes, toutes les marques peuvent le faire maintenant il y a un gros enjeu de timing parce que un fonds de commerce ça coûte cher ça demande de la ressource humaine aussi, il faut quelqu'un dans une boutique ça demande une ligne de plus pour communiquer dessus donc je pense que je vais pas avoir de réponse précise là dessus mais en tout cas ce qui est sûr c'est pas quand tout va mal oui là ça marche pas par exemple l'erreur la plus fréquente c'est de vouloir tout faire à fond l'erreur la plus fréquente c'est de dire on fait du méta, on fait du goût j'ai ouvert un pop-up t'es sur tous les fronts et ça c'est dans n'importe quelle boîte tu dois avoir les mêmes sujets, j'ai les mêmes sujets quand tu veux lancer plein de trucs à la fois fois tu fais la rétrospective six mois après ça n'a pas marché tu as une chance sur sur disque ça marche et tu dis pourquoi ça va marcher juste parce que tu as pas mis tu as éparpillé tous tes efforts au lieu de les mettre là où ça marchait et c'est alexandre mozzi qui dit justement la règle c'est appuyé là où ça marche et je suis totalement d'accord là dessus c'est que quand ça marche faut aller à craquer un truc donc faut capitalise dessus à mort jusqu'à dire ok là je vais je j'ai j'ai besoin ou je prends le risque de diversifier. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est clair. Diversifier trop tôt, je pense que c'est ce qui a tué beaucoup, beaucoup de... C'est sûr, c'est mon avis.

  • Speaker #2

    C'est sûr, parce que ne serait-ce que d'un point de vue paid, donc je parle de ce que je connais, t'as quand même une notion d'apprentissage. Que ça soit d'apprentissage algorithmique ou d'apprentissage humain, l'algorithme il a besoin de temps, et toi t'as besoin de temps pour capter la stratégie créative qui marche, le wording qui marche, le ciblage qui marche. un peu moins vrai maintenant mais en tout cas toute la partie créa c'est du learnings c'est que du learnings et de l'itération et ça demande du temps donc si tu crames tes budgets un peu partout et que tu n'as pas trouvé le truc qui fonctionne tu n'as pas de truc qui fonctionne exactement et en plus de ça la stratégie créative que tu as sur Meta c'est pas la même sur TikTok c'est pas la même sur Snap donc ça veut dire qu'il faut itérer sur chacun donc ça te coûte de l'argent à chaque fois il faut avoir du temps pour produire analyser, relancer des campagnes ouais c'est là où tu te crames les ailes.

  • Speaker #0

    Et puis en plus, tu ne sais pas d'où ça vient, même si tu es en croissance.

  • Speaker #2

    Exact.

  • Speaker #0

    De quel canal ça vient vraiment, réellement ?

  • Speaker #2

    C'est là où le cos est intéressant. Si tu es dans des targets de cos... globalement tu sais que ça marche. Après, en effet, tu ne peux pas identifier ton low performer ou ton top performer, sauf si tu es en coupant et que tu regardes l'évolution du cost et que tu te dis, ok, je coupe tel levier parce que je ne suis pas certain de l'attribut longé. Mon cost, il augmente ou il diminue dans ce cas-là, et à budget marketing égal. Dans ce cas-là, tu te dis, ok, c'était un bon levier.

  • Speaker #0

    Ok, hyper cool.

Chapters

  • Maxime de Shareclient

    00:00

  • Victor de Ben&Vic

    03:54

Share

Embed

You may also like

Description

L’omnicanal, c’est bien plus qu’être présent partout.

C’est offrir une expérience fluide, cohérente et alignée avec son identité de marque, que ce soit en ligne ou en physique.


Dans cet extrait des Loyoly Talks, Maxime Thomas (Shareclient) et Victor Montaucet (Ben&Vic) partagent leur vision terrain de l’omnicanalité : les bons signaux pour se lancer, les pièges à éviter, et les clés pour relier digital et retail sans casser son expérience client.


Un condensé d’insights pour structurer une stratégie omnicanale efficace.


_______________________________________


Les invités du jour

_______________________________________


Loyoly

_______________________________________


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc en gros, si je comprends bien, c'est servir à la fois des objectifs d'acquisition, mais aussi de notoriété, voire de rétention pour faire revenir ses clients et connecter avec eux dans la vie réelle. Est-ce qu'il y a un petit peu des signaux qui permettent quand tu es une marque ? de dire ok là c'est le bon moment pour me lancer dans l'omni canal.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des signaux. Alors déjà, il y a des marques qui vont avoir la problématique d'avoir soit des coûts d'acquisition qui sont de plus en plus hauts, on t'en parlait en préambule. l'étude d'ING, mais qui sont de plus en plus hauts. Et donc, par essence, on commence à s'intéresser à d'autres canaux. Donc, c'est ces marques-là qui peuvent commencer à s'intéresser à d'autres canaux et qui ont déjà aussi les moyens d'aller tester ces canaux-là avec un peu d'énergie, tu vois. Tu as aussi des marques qui vont se dire OK, on a un produit qu'on doit évangéliser. Et par exemple, ça peut être un très bon exemple d'aller en physique et de proposer, toucher, tester, essayer, etc. Typiquement dans la cosmétique, dans la parfumerie, dans des produits un peu techniques, etc. Ça, c'est... C'est des leviers hyper importants. Et puis, tu as aussi des enseignes qui vont se dire, OK, on veut réadresser un peu le marché. On veut avoir une... aura ou un positionnement un peu différent, on veut renouveler un peu, on veut dynamiser, là, ça s'adapte hyper bien aussi. Donc, tu as vu, en fait, globalement, il y a, sur chaque schéma, tu as une typologie de réponse retail, et je ne parle pas que de pop-up, tu peux avoir des boutiques en dur aussi. Il y a une typologie de réponse.

  • Speaker #0

    Ok. Sur ce dernier point, est-ce que tu as un exemple en tête entre justement créer des meilleures connexions entre le digital et le physique ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça revient un peu à l'item numéro un, l'esprit d'humaniser un peu ta marque. C'est-à-dire qu'il y a quelques temps, on pensait que faire de l'omnicanalité, c'était redescendre du digital sur les magasins. On remettait des tablettes partout. Tu vois ce que je veux dire ? Tu as forcément le... Est-ce qu'il y a eu vraiment des performances autour de ça ? Il y en a quelques-uns qui ont réussi. Il y a des bons exemples avec de la data en magasin. en tout cas du complément d'achat en magasin, etc. Mais il y a eu beaucoup de choses avortées qui n'ont pas forcément fonctionné. Donc, tu vois, pour le coup, c'était plus du feeling. Nous, on n'a jamais été très chaud à redescendre énormément de contenu digital en magasin pour se dire finalement, on peut peut-être reconnecter notre client digital parce que grâce à son smartphone, il vient sur place et puis il retrouve son compte client, son machin. Mais non, tu ne mets pas tes infos comme ça quand tu es chez toi sur ton tel, ça va. Sur ton ordi, devant ton cadre. dans ton canapé. Mais en magasin, tu ne mets pas tes infos de CB, tes trucs, etc. Donc tout ça, tu vois, c'était une vraie fausse bonne idée et on est arrivé, à mon avis, sur quelque chose où on va essayer de créer une connexion un peu meilleure avec ses clients, justement en ayant peut-être du staff plus performant qui reconnaît un peu les clients. Typiquement, notre magasin de thé, notre client, c'est un des positionnements. Alors, je ne vais pas tout dire parce qu'on est en train de finir de déployer son concept, mais un des positionnements, c'est vraiment de ramener... l'humain là au cœur du système et essayer d'avoir un système de fidélité qui passe surtout par le « Ah, je me souviens de vous » . Et donc, il y a plein de possibilités pour engager des discussions, pour donner l'impression en tout cas qu'on s'est déjà croisé. Et après, d'implémenter dans un système de CRM assez simple, mais d'implémenter des infos pour retrouver rapidement. Ah bonjour, vous aviez acheté tel produit, alors ça vous a plu, le numéro temps, etc. Est-ce que vous voulez goûter ça ? On a un nouveau produit qui ressemble à ça. Est-ce que vous voulez ?

  • Speaker #0

    ça pour nous c'est un levier qui est hyper hyper fort et que tu peux avoir en commerce physique ouais franchement j'apprends beaucoup de choses j'ai hâte de voir les prochaines opérations que vous allez faire je m'y rendrai un peu en ligne Il y a, t'en parlais en intro, de plus en plus, c'est un sujet d'actualité, des marques qui se lancent, qui étaient plutôt digital natives, et qui se lancent en retail pour avoir une approche omnicanale. C'est quoi pour toi une bonne gestion de l'omnicanalité ? A quel moment c'est le bon moment pour se lancer ? C'est quand un petit peu les signaux qui vont dire, ok, là il faut que j'aille sur de l'omnicanal, est-ce que tout le monde doit aller sur de l'omnicanal ? Oui. est-ce qu'une fois que tu en fais, il y a une bonne façon de le faire et une mauvaise façon de le faire ?

  • Speaker #2

    La mauvaise façon de le faire, je pense que c'est d'aller tête baissée dans tous les canaux d'un coup. Pour moi, le bon moment pour se lancer en omni-canal, c'est quand ton canal principal commence à s'essouffler mais peut financer le nouveau canal. En fait, il y a deux prismes. Je pense qu'il y a ce moment-là, quand ton canal principal est en train de s'essouffler, c'est le moment d'aller... aller essayer d'en financer un autre. Mais c'est peut-être même un peu tard, parce que c'est quand tout va bien. que c'est aussi le moment de tester des trucs sans te mettre à risque. Donc ça va dépendre de quel canal tu parles. Si on parle d'un autre canal d'acquisition type TikTok, Snapchat, des canaux un petit peu secondaires par rapport à Meta ou Google, je pense que c'est quand tu as atteint un fonctionnement qui... qui est intéressant, que tu dégages des costs qui sont... Enfin, que tes costs sont bons.

  • Speaker #0

    Costs pour ceux qui... Normalement, tout le monde connaît ceux qui écoutent le podcast. Cost of sales,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Cost of sales, ouais. C'est le ratio market sur ton CA. En gros, c'est ta capacité à financer ton CA avec tes investissements.

  • Speaker #0

    Très clair. Je ferme la parenthèse, désolé.

  • Speaker #2

    Non, non, pas de souci. C'est moi qui aurais dû dire l'acronyme. Et donc, en fait, quand c'est maîtrisé, là, tu peux aller sur d'autres canaux. A l'inverse, sur ouvrir une boutique en retail qui est un autre canal, enfin qui est un autre canal, du coup, j'ai un peu moins d'expertise là-dessus, donc je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais à mon sens, toutes les marques, plus ou moins toutes, toutes les marques peuvent le faire maintenant il y a un gros enjeu de timing parce que un fonds de commerce ça coûte cher ça demande de la ressource humaine aussi, il faut quelqu'un dans une boutique ça demande une ligne de plus pour communiquer dessus donc je pense que je vais pas avoir de réponse précise là dessus mais en tout cas ce qui est sûr c'est pas quand tout va mal oui là ça marche pas par exemple l'erreur la plus fréquente c'est de vouloir tout faire à fond l'erreur la plus fréquente c'est de dire on fait du méta, on fait du goût j'ai ouvert un pop-up t'es sur tous les fronts et ça c'est dans n'importe quelle boîte tu dois avoir les mêmes sujets, j'ai les mêmes sujets quand tu veux lancer plein de trucs à la fois fois tu fais la rétrospective six mois après ça n'a pas marché tu as une chance sur sur disque ça marche et tu dis pourquoi ça va marcher juste parce que tu as pas mis tu as éparpillé tous tes efforts au lieu de les mettre là où ça marchait et c'est alexandre mozzi qui dit justement la règle c'est appuyé là où ça marche et je suis totalement d'accord là dessus c'est que quand ça marche faut aller à craquer un truc donc faut capitalise dessus à mort jusqu'à dire ok là je vais je j'ai j'ai besoin ou je prends le risque de diversifier. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est clair. Diversifier trop tôt, je pense que c'est ce qui a tué beaucoup, beaucoup de... C'est sûr, c'est mon avis.

  • Speaker #2

    C'est sûr, parce que ne serait-ce que d'un point de vue paid, donc je parle de ce que je connais, t'as quand même une notion d'apprentissage. Que ça soit d'apprentissage algorithmique ou d'apprentissage humain, l'algorithme il a besoin de temps, et toi t'as besoin de temps pour capter la stratégie créative qui marche, le wording qui marche, le ciblage qui marche. un peu moins vrai maintenant mais en tout cas toute la partie créa c'est du learnings c'est que du learnings et de l'itération et ça demande du temps donc si tu crames tes budgets un peu partout et que tu n'as pas trouvé le truc qui fonctionne tu n'as pas de truc qui fonctionne exactement et en plus de ça la stratégie créative que tu as sur Meta c'est pas la même sur TikTok c'est pas la même sur Snap donc ça veut dire qu'il faut itérer sur chacun donc ça te coûte de l'argent à chaque fois il faut avoir du temps pour produire analyser, relancer des campagnes ouais c'est là où tu te crames les ailes.

  • Speaker #0

    Et puis en plus, tu ne sais pas d'où ça vient, même si tu es en croissance.

  • Speaker #2

    Exact.

  • Speaker #0

    De quel canal ça vient vraiment, réellement ?

  • Speaker #2

    C'est là où le cos est intéressant. Si tu es dans des targets de cos... globalement tu sais que ça marche. Après, en effet, tu ne peux pas identifier ton low performer ou ton top performer, sauf si tu es en coupant et que tu regardes l'évolution du cost et que tu te dis, ok, je coupe tel levier parce que je ne suis pas certain de l'attribut longé. Mon cost, il augmente ou il diminue dans ce cas-là, et à budget marketing égal. Dans ce cas-là, tu te dis, ok, c'était un bon levier.

  • Speaker #0

    Ok, hyper cool.

Chapters

  • Maxime de Shareclient

    00:00

  • Victor de Ben&Vic

    03:54

Description

L’omnicanal, c’est bien plus qu’être présent partout.

C’est offrir une expérience fluide, cohérente et alignée avec son identité de marque, que ce soit en ligne ou en physique.


Dans cet extrait des Loyoly Talks, Maxime Thomas (Shareclient) et Victor Montaucet (Ben&Vic) partagent leur vision terrain de l’omnicanalité : les bons signaux pour se lancer, les pièges à éviter, et les clés pour relier digital et retail sans casser son expérience client.


Un condensé d’insights pour structurer une stratégie omnicanale efficace.


_______________________________________


Les invités du jour

_______________________________________


Loyoly

_______________________________________


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Donc en gros, si je comprends bien, c'est servir à la fois des objectifs d'acquisition, mais aussi de notoriété, voire de rétention pour faire revenir ses clients et connecter avec eux dans la vie réelle. Est-ce qu'il y a un petit peu des signaux qui permettent quand tu es une marque ? de dire ok là c'est le bon moment pour me lancer dans l'omni canal.

  • Speaker #1

    Oui, il y a des signaux. Alors déjà, il y a des marques qui vont avoir la problématique d'avoir soit des coûts d'acquisition qui sont de plus en plus hauts, on t'en parlait en préambule. l'étude d'ING, mais qui sont de plus en plus hauts. Et donc, par essence, on commence à s'intéresser à d'autres canaux. Donc, c'est ces marques-là qui peuvent commencer à s'intéresser à d'autres canaux et qui ont déjà aussi les moyens d'aller tester ces canaux-là avec un peu d'énergie, tu vois. Tu as aussi des marques qui vont se dire OK, on a un produit qu'on doit évangéliser. Et par exemple, ça peut être un très bon exemple d'aller en physique et de proposer, toucher, tester, essayer, etc. Typiquement dans la cosmétique, dans la parfumerie, dans des produits un peu techniques, etc. Ça, c'est... C'est des leviers hyper importants. Et puis, tu as aussi des enseignes qui vont se dire, OK, on veut réadresser un peu le marché. On veut avoir une... aura ou un positionnement un peu différent, on veut renouveler un peu, on veut dynamiser, là, ça s'adapte hyper bien aussi. Donc, tu as vu, en fait, globalement, il y a, sur chaque schéma, tu as une typologie de réponse retail, et je ne parle pas que de pop-up, tu peux avoir des boutiques en dur aussi. Il y a une typologie de réponse.

  • Speaker #0

    Ok. Sur ce dernier point, est-ce que tu as un exemple en tête entre justement créer des meilleures connexions entre le digital et le physique ?

  • Speaker #1

    Je pense que ça revient un peu à l'item numéro un, l'esprit d'humaniser un peu ta marque. C'est-à-dire qu'il y a quelques temps, on pensait que faire de l'omnicanalité, c'était redescendre du digital sur les magasins. On remettait des tablettes partout. Tu vois ce que je veux dire ? Tu as forcément le... Est-ce qu'il y a eu vraiment des performances autour de ça ? Il y en a quelques-uns qui ont réussi. Il y a des bons exemples avec de la data en magasin. en tout cas du complément d'achat en magasin, etc. Mais il y a eu beaucoup de choses avortées qui n'ont pas forcément fonctionné. Donc, tu vois, pour le coup, c'était plus du feeling. Nous, on n'a jamais été très chaud à redescendre énormément de contenu digital en magasin pour se dire finalement, on peut peut-être reconnecter notre client digital parce que grâce à son smartphone, il vient sur place et puis il retrouve son compte client, son machin. Mais non, tu ne mets pas tes infos comme ça quand tu es chez toi sur ton tel, ça va. Sur ton ordi, devant ton cadre. dans ton canapé. Mais en magasin, tu ne mets pas tes infos de CB, tes trucs, etc. Donc tout ça, tu vois, c'était une vraie fausse bonne idée et on est arrivé, à mon avis, sur quelque chose où on va essayer de créer une connexion un peu meilleure avec ses clients, justement en ayant peut-être du staff plus performant qui reconnaît un peu les clients. Typiquement, notre magasin de thé, notre client, c'est un des positionnements. Alors, je ne vais pas tout dire parce qu'on est en train de finir de déployer son concept, mais un des positionnements, c'est vraiment de ramener... l'humain là au cœur du système et essayer d'avoir un système de fidélité qui passe surtout par le « Ah, je me souviens de vous » . Et donc, il y a plein de possibilités pour engager des discussions, pour donner l'impression en tout cas qu'on s'est déjà croisé. Et après, d'implémenter dans un système de CRM assez simple, mais d'implémenter des infos pour retrouver rapidement. Ah bonjour, vous aviez acheté tel produit, alors ça vous a plu, le numéro temps, etc. Est-ce que vous voulez goûter ça ? On a un nouveau produit qui ressemble à ça. Est-ce que vous voulez ?

  • Speaker #0

    ça pour nous c'est un levier qui est hyper hyper fort et que tu peux avoir en commerce physique ouais franchement j'apprends beaucoup de choses j'ai hâte de voir les prochaines opérations que vous allez faire je m'y rendrai un peu en ligne Il y a, t'en parlais en intro, de plus en plus, c'est un sujet d'actualité, des marques qui se lancent, qui étaient plutôt digital natives, et qui se lancent en retail pour avoir une approche omnicanale. C'est quoi pour toi une bonne gestion de l'omnicanalité ? A quel moment c'est le bon moment pour se lancer ? C'est quand un petit peu les signaux qui vont dire, ok, là il faut que j'aille sur de l'omnicanal, est-ce que tout le monde doit aller sur de l'omnicanal ? Oui. est-ce qu'une fois que tu en fais, il y a une bonne façon de le faire et une mauvaise façon de le faire ?

  • Speaker #2

    La mauvaise façon de le faire, je pense que c'est d'aller tête baissée dans tous les canaux d'un coup. Pour moi, le bon moment pour se lancer en omni-canal, c'est quand ton canal principal commence à s'essouffler mais peut financer le nouveau canal. En fait, il y a deux prismes. Je pense qu'il y a ce moment-là, quand ton canal principal est en train de s'essouffler, c'est le moment d'aller... aller essayer d'en financer un autre. Mais c'est peut-être même un peu tard, parce que c'est quand tout va bien. que c'est aussi le moment de tester des trucs sans te mettre à risque. Donc ça va dépendre de quel canal tu parles. Si on parle d'un autre canal d'acquisition type TikTok, Snapchat, des canaux un petit peu secondaires par rapport à Meta ou Google, je pense que c'est quand tu as atteint un fonctionnement qui... qui est intéressant, que tu dégages des costs qui sont... Enfin, que tes costs sont bons.

  • Speaker #0

    Costs pour ceux qui... Normalement, tout le monde connaît ceux qui écoutent le podcast. Cost of sales,

  • Speaker #2

    c'est ça ? Cost of sales, ouais. C'est le ratio market sur ton CA. En gros, c'est ta capacité à financer ton CA avec tes investissements.

  • Speaker #0

    Très clair. Je ferme la parenthèse, désolé.

  • Speaker #2

    Non, non, pas de souci. C'est moi qui aurais dû dire l'acronyme. Et donc, en fait, quand c'est maîtrisé, là, tu peux aller sur d'autres canaux. A l'inverse, sur ouvrir une boutique en retail qui est un autre canal, enfin qui est un autre canal, du coup, j'ai un peu moins d'expertise là-dessus, donc je n'ai pas envie de dire de bêtises, mais à mon sens, toutes les marques, plus ou moins toutes, toutes les marques peuvent le faire maintenant il y a un gros enjeu de timing parce que un fonds de commerce ça coûte cher ça demande de la ressource humaine aussi, il faut quelqu'un dans une boutique ça demande une ligne de plus pour communiquer dessus donc je pense que je vais pas avoir de réponse précise là dessus mais en tout cas ce qui est sûr c'est pas quand tout va mal oui là ça marche pas par exemple l'erreur la plus fréquente c'est de vouloir tout faire à fond l'erreur la plus fréquente c'est de dire on fait du méta, on fait du goût j'ai ouvert un pop-up t'es sur tous les fronts et ça c'est dans n'importe quelle boîte tu dois avoir les mêmes sujets, j'ai les mêmes sujets quand tu veux lancer plein de trucs à la fois fois tu fais la rétrospective six mois après ça n'a pas marché tu as une chance sur sur disque ça marche et tu dis pourquoi ça va marcher juste parce que tu as pas mis tu as éparpillé tous tes efforts au lieu de les mettre là où ça marchait et c'est alexandre mozzi qui dit justement la règle c'est appuyé là où ça marche et je suis totalement d'accord là dessus c'est que quand ça marche faut aller à craquer un truc donc faut capitalise dessus à mort jusqu'à dire ok là je vais je j'ai j'ai besoin ou je prends le risque de diversifier. Ouais,

  • Speaker #0

    c'est clair. Diversifier trop tôt, je pense que c'est ce qui a tué beaucoup, beaucoup de... C'est sûr, c'est mon avis.

  • Speaker #2

    C'est sûr, parce que ne serait-ce que d'un point de vue paid, donc je parle de ce que je connais, t'as quand même une notion d'apprentissage. Que ça soit d'apprentissage algorithmique ou d'apprentissage humain, l'algorithme il a besoin de temps, et toi t'as besoin de temps pour capter la stratégie créative qui marche, le wording qui marche, le ciblage qui marche. un peu moins vrai maintenant mais en tout cas toute la partie créa c'est du learnings c'est que du learnings et de l'itération et ça demande du temps donc si tu crames tes budgets un peu partout et que tu n'as pas trouvé le truc qui fonctionne tu n'as pas de truc qui fonctionne exactement et en plus de ça la stratégie créative que tu as sur Meta c'est pas la même sur TikTok c'est pas la même sur Snap donc ça veut dire qu'il faut itérer sur chacun donc ça te coûte de l'argent à chaque fois il faut avoir du temps pour produire analyser, relancer des campagnes ouais c'est là où tu te crames les ailes.

  • Speaker #0

    Et puis en plus, tu ne sais pas d'où ça vient, même si tu es en croissance.

  • Speaker #2

    Exact.

  • Speaker #0

    De quel canal ça vient vraiment, réellement ?

  • Speaker #2

    C'est là où le cos est intéressant. Si tu es dans des targets de cos... globalement tu sais que ça marche. Après, en effet, tu ne peux pas identifier ton low performer ou ton top performer, sauf si tu es en coupant et que tu regardes l'évolution du cost et que tu te dis, ok, je coupe tel levier parce que je ne suis pas certain de l'attribut longé. Mon cost, il augmente ou il diminue dans ce cas-là, et à budget marketing égal. Dans ce cas-là, tu te dis, ok, c'était un bon levier.

  • Speaker #0

    Ok, hyper cool.

Chapters

  • Maxime de Shareclient

    00:00

  • Victor de Ben&Vic

    03:54

Share

Embed

You may also like