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Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon

Enquête de politique ? Avec Romain Pudal

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09min |14/03/2024
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Description

« Avant d’être une sphère particulière de la vie sociale (avec ses institutions, ses partis, ses discours, ses idéologies), la politique est d’abord un ensemble d’expériences quotidiennes de domination et d’injustice, d’égalité et de fraternité, à travers lesquelles se fait ou se défait notre monde commun. » C’est en ces termes que le philosophe Jean-Jacques Rosat préfaçait les chroniques d’Orwell en 2008.

Comment se forgent les opinions politiques ? Comment comprendre de l’intérieur une Révolution ? Quels sens donner au vote ? À quoi ressemble une enquête ethnographique ? Comment saisir le « politique par le bas ou le « politique sans en avoir l’air » ? Et en quoi finalement l’ethnographie, jusqu’ici conçue comme la méthode propre à l’anthropologie, peut nous apporter un éclairage sur les grandes questions et les thématiques canoniques de la science politique ?

Aujourd’hui nous parlons de l’ouvrage collectif Ethnographie(s) politique(s). Il a été codirigé par Sarah Mazouz, Romain Pudal et Martina Avanza. Il est issu du groupe de recherche Ethnopol, pour ethnographie politique, soutenu et financé par la AFSP (association française de science politique), dont l’ambition était de réunir des chercheurs, des ethnographes, s’intéressant tous, mais de manières différentes, aux questions politiques.

Vote, partis politiques, mouvements sociaux, politisation, mais aussi coulisses de l’événement protestataire, printemps arabes, État et pratiques bureaucratiques… autant de thématiques classiques qui sont repensées dans ce livre de façon originale, grâce à des enquêtes de terrain présentées par des spécialistes.

Chaque chapitre du livre est ainsi consacré à une question classique de la science politique, et permet de voir comment l’ethnographie politique se pratique, comment elle se déploie. Comment, finalement, cette méthode propose un dialogue fécond entre la science politique, l’anthropologie, la sociologie ou encore l’histoire, réaffirmant ainsi l’idée de sciences sociales.

Romain Pudal, Directeur de recherche au CNRS et Directeur du CERLIS, le Centre de recherches sur les liens sociaux, a choisi de nous en parler en trois notions : rapports au politique, par le bas et enquête.


[Extraits audio]


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Description

« Avant d’être une sphère particulière de la vie sociale (avec ses institutions, ses partis, ses discours, ses idéologies), la politique est d’abord un ensemble d’expériences quotidiennes de domination et d’injustice, d’égalité et de fraternité, à travers lesquelles se fait ou se défait notre monde commun. » C’est en ces termes que le philosophe Jean-Jacques Rosat préfaçait les chroniques d’Orwell en 2008.

Comment se forgent les opinions politiques ? Comment comprendre de l’intérieur une Révolution ? Quels sens donner au vote ? À quoi ressemble une enquête ethnographique ? Comment saisir le « politique par le bas ou le « politique sans en avoir l’air » ? Et en quoi finalement l’ethnographie, jusqu’ici conçue comme la méthode propre à l’anthropologie, peut nous apporter un éclairage sur les grandes questions et les thématiques canoniques de la science politique ?

Aujourd’hui nous parlons de l’ouvrage collectif Ethnographie(s) politique(s). Il a été codirigé par Sarah Mazouz, Romain Pudal et Martina Avanza. Il est issu du groupe de recherche Ethnopol, pour ethnographie politique, soutenu et financé par la AFSP (association française de science politique), dont l’ambition était de réunir des chercheurs, des ethnographes, s’intéressant tous, mais de manières différentes, aux questions politiques.

Vote, partis politiques, mouvements sociaux, politisation, mais aussi coulisses de l’événement protestataire, printemps arabes, État et pratiques bureaucratiques… autant de thématiques classiques qui sont repensées dans ce livre de façon originale, grâce à des enquêtes de terrain présentées par des spécialistes.

Chaque chapitre du livre est ainsi consacré à une question classique de la science politique, et permet de voir comment l’ethnographie politique se pratique, comment elle se déploie. Comment, finalement, cette méthode propose un dialogue fécond entre la science politique, l’anthropologie, la sociologie ou encore l’histoire, réaffirmant ainsi l’idée de sciences sociales.

Romain Pudal, Directeur de recherche au CNRS et Directeur du CERLIS, le Centre de recherches sur les liens sociaux, a choisi de nous en parler en trois notions : rapports au politique, par le bas et enquête.


[Extraits audio]


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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« Avant d’être une sphère particulière de la vie sociale (avec ses institutions, ses partis, ses discours, ses idéologies), la politique est d’abord un ensemble d’expériences quotidiennes de domination et d’injustice, d’égalité et de fraternité, à travers lesquelles se fait ou se défait notre monde commun. » C’est en ces termes que le philosophe Jean-Jacques Rosat préfaçait les chroniques d’Orwell en 2008.

Comment se forgent les opinions politiques ? Comment comprendre de l’intérieur une Révolution ? Quels sens donner au vote ? À quoi ressemble une enquête ethnographique ? Comment saisir le « politique par le bas ou le « politique sans en avoir l’air » ? Et en quoi finalement l’ethnographie, jusqu’ici conçue comme la méthode propre à l’anthropologie, peut nous apporter un éclairage sur les grandes questions et les thématiques canoniques de la science politique ?

Aujourd’hui nous parlons de l’ouvrage collectif Ethnographie(s) politique(s). Il a été codirigé par Sarah Mazouz, Romain Pudal et Martina Avanza. Il est issu du groupe de recherche Ethnopol, pour ethnographie politique, soutenu et financé par la AFSP (association française de science politique), dont l’ambition était de réunir des chercheurs, des ethnographes, s’intéressant tous, mais de manières différentes, aux questions politiques.

Vote, partis politiques, mouvements sociaux, politisation, mais aussi coulisses de l’événement protestataire, printemps arabes, État et pratiques bureaucratiques… autant de thématiques classiques qui sont repensées dans ce livre de façon originale, grâce à des enquêtes de terrain présentées par des spécialistes.

Chaque chapitre du livre est ainsi consacré à une question classique de la science politique, et permet de voir comment l’ethnographie politique se pratique, comment elle se déploie. Comment, finalement, cette méthode propose un dialogue fécond entre la science politique, l’anthropologie, la sociologie ou encore l’histoire, réaffirmant ainsi l’idée de sciences sociales.

Romain Pudal, Directeur de recherche au CNRS et Directeur du CERLIS, le Centre de recherches sur les liens sociaux, a choisi de nous en parler en trois notions : rapports au politique, par le bas et enquête.


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« Avant d’être une sphère particulière de la vie sociale (avec ses institutions, ses partis, ses discours, ses idéologies), la politique est d’abord un ensemble d’expériences quotidiennes de domination et d’injustice, d’égalité et de fraternité, à travers lesquelles se fait ou se défait notre monde commun. » C’est en ces termes que le philosophe Jean-Jacques Rosat préfaçait les chroniques d’Orwell en 2008.

Comment se forgent les opinions politiques ? Comment comprendre de l’intérieur une Révolution ? Quels sens donner au vote ? À quoi ressemble une enquête ethnographique ? Comment saisir le « politique par le bas ou le « politique sans en avoir l’air » ? Et en quoi finalement l’ethnographie, jusqu’ici conçue comme la méthode propre à l’anthropologie, peut nous apporter un éclairage sur les grandes questions et les thématiques canoniques de la science politique ?

Aujourd’hui nous parlons de l’ouvrage collectif Ethnographie(s) politique(s). Il a été codirigé par Sarah Mazouz, Romain Pudal et Martina Avanza. Il est issu du groupe de recherche Ethnopol, pour ethnographie politique, soutenu et financé par la AFSP (association française de science politique), dont l’ambition était de réunir des chercheurs, des ethnographes, s’intéressant tous, mais de manières différentes, aux questions politiques.

Vote, partis politiques, mouvements sociaux, politisation, mais aussi coulisses de l’événement protestataire, printemps arabes, État et pratiques bureaucratiques… autant de thématiques classiques qui sont repensées dans ce livre de façon originale, grâce à des enquêtes de terrain présentées par des spécialistes.

Chaque chapitre du livre est ainsi consacré à une question classique de la science politique, et permet de voir comment l’ethnographie politique se pratique, comment elle se déploie. Comment, finalement, cette méthode propose un dialogue fécond entre la science politique, l’anthropologie, la sociologie ou encore l’histoire, réaffirmant ainsi l’idée de sciences sociales.

Romain Pudal, Directeur de recherche au CNRS et Directeur du CERLIS, le Centre de recherches sur les liens sociaux, a choisi de nous en parler en trois notions : rapports au politique, par le bas et enquête.


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