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Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo cover
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Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon

Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo

Labellisation et fabrique urbaine, la revanche de Matera ? Avec Marina Rotolo

12min |09/04/2024
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Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon
Quand on parle de Matera aujourd’hui, on pense forcément à l’une des villes les plus anciennes du monde. Nichée au cœur de la Basilicate, dans le sud de l’Italie, à la frontière avec les Pouilles, elle était encore, il y a un demi-siècle, « la honte » de l'Italie. Son extrême pauvreté, ses conditions de vie misérables, sa surpopulation, lui valurent cette réputation.

Ses habitants vivaient alors dans des grottes datant du paléolithique, les célèbres Sassi, sans lumière, ni eau courante ou tout-à-l'égout. On raconte, à l’instar d’un Carlo Levi en 45, que chaque famille n’avait en général, qu’une seule de ces grottes pour toute habitation et qu’ils y dormaient tous ensemble, hommes, femmes, enfants, chiens, brebis, cochons. Le président du Conseil de l’époque Alcide de Gasperi, qui visitera Matera en 50, ira même jusqu’à la qualifier de « honte nationale ». Ordre sera alors donné d’évacuer les Sassi.

En 93, Matera est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Sa notoriété va alors commencer à se développer. Tant et si bien que le cinéma la choisira même pour décor, dans « La Passion du christ », « Ben-Hur », et plus récemment le James Bond « Mourir peut attendre ». Plus de 25 ans après, en 2019, Matera est désignée Capitale européenne de la culture. Elle entre alors dans une nouvelle ère pour devenir aujourd’hui un haut-lieu culturel de l’Italie du Sud.

L’architecte Marina Rotolo que nous recevons aujourd’hui pour son livre Labellisation et fabrique urbaine, nous propose une immersion dans les coulisses de ce processus. Elle suit à la trace les interactions mais aussi les jeux de pouvoirs qui sont à l’œuvre dans cette course au label.

Elle a choisi de nous parler de son livre en trois mots : label, culture et patrimoine.

[Extrait audio]


Marina Rotolo est docteure en architecture, membre permanente de l’équipe de recherche IPRAUS/AUSser à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et maîtresse de conférences associée à l’École nationale supérieure d’architecture de Bretagne. Ses recherches portent sur les processus de labellisation patrimoniale et culturelle, notamment sur les villes Capitales européennes de la culture. Architecte HMONP, elle continue d’exercer auprès des CAUE sur des missions de concertation et de sensibilisation à l’architecture.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Quand on parle de Matera aujourd’hui, on pense forcément à l’une des villes les plus anciennes du monde. Nichée au cœur de la Basilicate, dans le sud de l’Italie, à la frontière avec les Pouilles, elle était encore, il y a un demi-siècle, « la honte » de l'Italie. Son extrême pauvreté, ses conditions de vie misérables, sa surpopulation, lui valurent cette réputation.

Ses habitants vivaient alors dans des grottes datant du paléolithique, les célèbres Sassi, sans lumière, ni eau courante ou tout-à-l'égout. On raconte, à l’instar d’un Carlo Levi en 45, que chaque famille n’avait en général, qu’une seule de ces grottes pour toute habitation et qu’ils y dormaient tous ensemble, hommes, femmes, enfants, chiens, brebis, cochons. Le président du Conseil de l’époque Alcide de Gasperi, qui visitera Matera en 50, ira même jusqu’à la qualifier de « honte nationale ». Ordre sera alors donné d’évacuer les Sassi.

En 93, Matera est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Sa notoriété va alors commencer à se développer. Tant et si bien que le cinéma la choisira même pour décor, dans « La Passion du christ », « Ben-Hur », et plus récemment le James Bond « Mourir peut attendre ». Plus de 25 ans après, en 2019, Matera est désignée Capitale européenne de la culture. Elle entre alors dans une nouvelle ère pour devenir aujourd’hui un haut-lieu culturel de l’Italie du Sud.

L’architecte Marina Rotolo que nous recevons aujourd’hui pour son livre Labellisation et fabrique urbaine, nous propose une immersion dans les coulisses de ce processus. Elle suit à la trace les interactions mais aussi les jeux de pouvoirs qui sont à l’œuvre dans cette course au label.

Elle a choisi de nous parler de son livre en trois mots : label, culture et patrimoine.

[Extrait audio]


Marina Rotolo est docteure en architecture, membre permanente de l’équipe de recherche IPRAUS/AUSser à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et maîtresse de conférences associée à l’École nationale supérieure d’architecture de Bretagne. Ses recherches portent sur les processus de labellisation patrimoniale et culturelle, notamment sur les villes Capitales européennes de la culture. Architecte HMONP, elle continue d’exercer auprès des CAUE sur des missions de concertation et de sensibilisation à l’architecture.


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Ses habitants vivaient alors dans des grottes datant du paléolithique, les célèbres Sassi, sans lumière, ni eau courante ou tout-à-l'égout. On raconte, à l’instar d’un Carlo Levi en 45, que chaque famille n’avait en général, qu’une seule de ces grottes pour toute habitation et qu’ils y dormaient tous ensemble, hommes, femmes, enfants, chiens, brebis, cochons. Le président du Conseil de l’époque Alcide de Gasperi, qui visitera Matera en 50, ira même jusqu’à la qualifier de « honte nationale ». Ordre sera alors donné d’évacuer les Sassi.

En 93, Matera est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Sa notoriété va alors commencer à se développer. Tant et si bien que le cinéma la choisira même pour décor, dans « La Passion du christ », « Ben-Hur », et plus récemment le James Bond « Mourir peut attendre ». Plus de 25 ans après, en 2019, Matera est désignée Capitale européenne de la culture. Elle entre alors dans une nouvelle ère pour devenir aujourd’hui un haut-lieu culturel de l’Italie du Sud.

L’architecte Marina Rotolo que nous recevons aujourd’hui pour son livre Labellisation et fabrique urbaine, nous propose une immersion dans les coulisses de ce processus. Elle suit à la trace les interactions mais aussi les jeux de pouvoirs qui sont à l’œuvre dans cette course au label.

Elle a choisi de nous parler de son livre en trois mots : label, culture et patrimoine.

[Extrait audio]


Marina Rotolo est docteure en architecture, membre permanente de l’équipe de recherche IPRAUS/AUSser à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et maîtresse de conférences associée à l’École nationale supérieure d’architecture de Bretagne. Ses recherches portent sur les processus de labellisation patrimoniale et culturelle, notamment sur les villes Capitales européennes de la culture. Architecte HMONP, elle continue d’exercer auprès des CAUE sur des missions de concertation et de sensibilisation à l’architecture.


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Quand on parle de Matera aujourd’hui, on pense forcément à l’une des villes les plus anciennes du monde. Nichée au cœur de la Basilicate, dans le sud de l’Italie, à la frontière avec les Pouilles, elle était encore, il y a un demi-siècle, « la honte » de l'Italie. Son extrême pauvreté, ses conditions de vie misérables, sa surpopulation, lui valurent cette réputation.

Ses habitants vivaient alors dans des grottes datant du paléolithique, les célèbres Sassi, sans lumière, ni eau courante ou tout-à-l'égout. On raconte, à l’instar d’un Carlo Levi en 45, que chaque famille n’avait en général, qu’une seule de ces grottes pour toute habitation et qu’ils y dormaient tous ensemble, hommes, femmes, enfants, chiens, brebis, cochons. Le président du Conseil de l’époque Alcide de Gasperi, qui visitera Matera en 50, ira même jusqu’à la qualifier de « honte nationale ». Ordre sera alors donné d’évacuer les Sassi.

En 93, Matera est inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco. Sa notoriété va alors commencer à se développer. Tant et si bien que le cinéma la choisira même pour décor, dans « La Passion du christ », « Ben-Hur », et plus récemment le James Bond « Mourir peut attendre ». Plus de 25 ans après, en 2019, Matera est désignée Capitale européenne de la culture. Elle entre alors dans une nouvelle ère pour devenir aujourd’hui un haut-lieu culturel de l’Italie du Sud.

L’architecte Marina Rotolo que nous recevons aujourd’hui pour son livre Labellisation et fabrique urbaine, nous propose une immersion dans les coulisses de ce processus. Elle suit à la trace les interactions mais aussi les jeux de pouvoirs qui sont à l’œuvre dans cette course au label.

Elle a choisi de nous parler de son livre en trois mots : label, culture et patrimoine.

[Extrait audio]


Marina Rotolo est docteure en architecture, membre permanente de l’équipe de recherche IPRAUS/AUSser à l’École nationale supérieure d’architecture de Paris-Belleville et maîtresse de conférences associée à l’École nationale supérieure d’architecture de Bretagne. Ses recherches portent sur les processus de labellisation patrimoniale et culturelle, notamment sur les villes Capitales européennes de la culture. Architecte HMONP, elle continue d’exercer auprès des CAUE sur des missions de concertation et de sensibilisation à l’architecture.


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