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Le sens des mots, un podcast des Éditions de l'ENS de Lyon

Les linguistes pris au mot ? Pourquoi le savoir est d'abord du discours. Avec Lttr13

Les linguistes pris au mot ? Pourquoi le savoir est d'abord du discours. Avec Lttr13

17min |17/07/2024
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Qu'est-ce qui anime les linguistes ? Que disent-ils exactement quand ils nous parlent du langage ? Mais aussi et surtout comment le disent-ils ? Alors que la plupart des historiens de la linguistique privilégient une démarche centrée sur les énoncés produits par cette discipline, les auteurs du collectif LTTR13 prennent les choses par un autre bout. Ils s’intéressent plutôt à l’énonciation. C’est-à-dire bien sûr en tout premier lieu aux choses dites par les linguistes, mais aussi aux manières de dire en tant que linguiste, qui se distinguent clairement des manières de dire en tant qu’historien, philosophe, ou sociologue par exemple.

Mais s’intéresser à l’énonciation, c’est quoi exactement ? Eh bien, c’est essayer de repérer, d’identifier les manières de nommer, de dénommer, de théoriser, d’argumenter, ou encore de modéliser, à tous les endroits du texte. Il s’agit alors pour nos auteurs de faire un travail de fouille, en particulier dans les liminaires des textes étudiés : dans les notes de bas de pages, les préfaces, les introductions, les paragraphes de conclusion… Et pourquoi à ces endroits précisément ? Parce que c’est ici qu’on y trouve le plus grand nombre de ces marqueurs de l’énonciation des linguistes.

Aujourd’hui dans Le sens des mots, nous recevons trois enseignants chercheurs rattachés à l’université de Liège : Stéphane Polis, Sémir Badir et François Provenzano, pour nous parler de leur ouvrage, Le discours de la linguistique. Gestes et imaginaires du savoir. Dans cet ouvrage, ils envisagent donc la linguistique comme un discours, qui construit du savoir par le biais de gestes précis et qui se nourrit d'imaginaires variés. C’est une enquête richement documentée sur quelques-uns des auteurs et courants phares de la discipline, tant francophones qu’anglo-saxons. On y croisera de très nombreux linguistes, au premier rang desquels Émile Benveniste, Roman Jakobson, Noam Chomsky, mais aussi Catherine Kerbrat-Orecchioni, ou encore William Croft.

Nos trois invités nous plongent dans la fabrique de la linguistique. Un épisode qui devrait changer votre regard sur l’écriture de la science. Ils ont choisi de nous en parler en trois mots : discours, geste et imaginaire.

Vous entendez en introduction de cet épisode les voix d'Émile Benveniste, Roman Jakobson, André Martinet et Catherine Kerbrat-Orecchioni.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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Qu'est-ce qui anime les linguistes ? Que disent-ils exactement quand ils nous parlent du langage ? Mais aussi et surtout comment le disent-ils ? Alors que la plupart des historiens de la linguistique privilégient une démarche centrée sur les énoncés produits par cette discipline, les auteurs du collectif LTTR13 prennent les choses par un autre bout. Ils s’intéressent plutôt à l’énonciation. C’est-à-dire bien sûr en tout premier lieu aux choses dites par les linguistes, mais aussi aux manières de dire en tant que linguiste, qui se distinguent clairement des manières de dire en tant qu’historien, philosophe, ou sociologue par exemple.

Mais s’intéresser à l’énonciation, c’est quoi exactement ? Eh bien, c’est essayer de repérer, d’identifier les manières de nommer, de dénommer, de théoriser, d’argumenter, ou encore de modéliser, à tous les endroits du texte. Il s’agit alors pour nos auteurs de faire un travail de fouille, en particulier dans les liminaires des textes étudiés : dans les notes de bas de pages, les préfaces, les introductions, les paragraphes de conclusion… Et pourquoi à ces endroits précisément ? Parce que c’est ici qu’on y trouve le plus grand nombre de ces marqueurs de l’énonciation des linguistes.

Aujourd’hui dans Le sens des mots, nous recevons trois enseignants chercheurs rattachés à l’université de Liège : Stéphane Polis, Sémir Badir et François Provenzano, pour nous parler de leur ouvrage, Le discours de la linguistique. Gestes et imaginaires du savoir. Dans cet ouvrage, ils envisagent donc la linguistique comme un discours, qui construit du savoir par le biais de gestes précis et qui se nourrit d'imaginaires variés. C’est une enquête richement documentée sur quelques-uns des auteurs et courants phares de la discipline, tant francophones qu’anglo-saxons. On y croisera de très nombreux linguistes, au premier rang desquels Émile Benveniste, Roman Jakobson, Noam Chomsky, mais aussi Catherine Kerbrat-Orecchioni, ou encore William Croft.

Nos trois invités nous plongent dans la fabrique de la linguistique. Un épisode qui devrait changer votre regard sur l’écriture de la science. Ils ont choisi de nous en parler en trois mots : discours, geste et imaginaire.

Vous entendez en introduction de cet épisode les voix d'Émile Benveniste, Roman Jakobson, André Martinet et Catherine Kerbrat-Orecchioni.


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Mais s’intéresser à l’énonciation, c’est quoi exactement ? Eh bien, c’est essayer de repérer, d’identifier les manières de nommer, de dénommer, de théoriser, d’argumenter, ou encore de modéliser, à tous les endroits du texte. Il s’agit alors pour nos auteurs de faire un travail de fouille, en particulier dans les liminaires des textes étudiés : dans les notes de bas de pages, les préfaces, les introductions, les paragraphes de conclusion… Et pourquoi à ces endroits précisément ? Parce que c’est ici qu’on y trouve le plus grand nombre de ces marqueurs de l’énonciation des linguistes.

Aujourd’hui dans Le sens des mots, nous recevons trois enseignants chercheurs rattachés à l’université de Liège : Stéphane Polis, Sémir Badir et François Provenzano, pour nous parler de leur ouvrage, Le discours de la linguistique. Gestes et imaginaires du savoir. Dans cet ouvrage, ils envisagent donc la linguistique comme un discours, qui construit du savoir par le biais de gestes précis et qui se nourrit d'imaginaires variés. C’est une enquête richement documentée sur quelques-uns des auteurs et courants phares de la discipline, tant francophones qu’anglo-saxons. On y croisera de très nombreux linguistes, au premier rang desquels Émile Benveniste, Roman Jakobson, Noam Chomsky, mais aussi Catherine Kerbrat-Orecchioni, ou encore William Croft.

Nos trois invités nous plongent dans la fabrique de la linguistique. Un épisode qui devrait changer votre regard sur l’écriture de la science. Ils ont choisi de nous en parler en trois mots : discours, geste et imaginaire.

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Mais s’intéresser à l’énonciation, c’est quoi exactement ? Eh bien, c’est essayer de repérer, d’identifier les manières de nommer, de dénommer, de théoriser, d’argumenter, ou encore de modéliser, à tous les endroits du texte. Il s’agit alors pour nos auteurs de faire un travail de fouille, en particulier dans les liminaires des textes étudiés : dans les notes de bas de pages, les préfaces, les introductions, les paragraphes de conclusion… Et pourquoi à ces endroits précisément ? Parce que c’est ici qu’on y trouve le plus grand nombre de ces marqueurs de l’énonciation des linguistes.

Aujourd’hui dans Le sens des mots, nous recevons trois enseignants chercheurs rattachés à l’université de Liège : Stéphane Polis, Sémir Badir et François Provenzano, pour nous parler de leur ouvrage, Le discours de la linguistique. Gestes et imaginaires du savoir. Dans cet ouvrage, ils envisagent donc la linguistique comme un discours, qui construit du savoir par le biais de gestes précis et qui se nourrit d'imaginaires variés. C’est une enquête richement documentée sur quelques-uns des auteurs et courants phares de la discipline, tant francophones qu’anglo-saxons. On y croisera de très nombreux linguistes, au premier rang desquels Émile Benveniste, Roman Jakobson, Noam Chomsky, mais aussi Catherine Kerbrat-Orecchioni, ou encore William Croft.

Nos trois invités nous plongent dans la fabrique de la linguistique. Un épisode qui devrait changer votre regard sur l’écriture de la science. Ils ont choisi de nous en parler en trois mots : discours, geste et imaginaire.

Vous entendez en introduction de cet épisode les voix d'Émile Benveniste, Roman Jakobson, André Martinet et Catherine Kerbrat-Orecchioni.


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