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#20 - D'un stage au Quai d'Orsay à l'entrepreneuriat : Nathanaël Chouraqui, fondateur de That's Y, un média pas comme les autres cover
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La voie de l'Entrepreneur

#20 - D'un stage au Quai d'Orsay à l'entrepreneuriat : Nathanaël Chouraqui, fondateur de That's Y, un média pas comme les autres

#20 - D'un stage au Quai d'Orsay à l'entrepreneuriat : Nathanaël Chouraqui, fondateur de That's Y, un média pas comme les autres

1h06 |09/03/2025
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#20 - D'un stage au Quai d'Orsay à l'entrepreneuriat : Nathanaël Chouraqui, fondateur de That's Y, un média pas comme les autres

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Description

Faut-il suivre une voie toute tracée ou oser sortir du cadre ? Dans cet épisode de La Voie de l’Entrepreneur, nous accueillons Nathanaël Chouraqui, fondateur de That’s Why, un média digital qui bouscule les codes de l’information. De la diplomatie aux médias, il nous partage son parcours audacieux, ses apprentissages et sa vision du journalisme d’aujourd’hui.


  • Comment passe-t-on de Sciences Po et la London School of Economics au Quai d’Orsay, en rédigeant des discours pour le président de la République ?

  • Que retient-on d’une expérience de consultant en recherche à Harvard, au cœur de l’une des universités les plus prestigieuses au monde ?

  • Pourquoi quitter la diplomatie pour créer un média ?

  • Lancer un média en 2025, est-ce encore possible ?

  • Comment fonctionne That’s Why ?


📢 Une discussion passionnante sur la persévérance, la création de valeur, et le rôle des médias dans un monde en mutation.


N’oubliez pas de nous laisser un avis et de partager cet épisode si vous l’avez aimé ! 🚀


📲 Retrouvez That’s Why sur Instagram, Facebook, LinkedIn et TikTok et suivez Nathanaël sur LinkedIn.


That's Y : https://www.thatsy.media/

Nathanël Chouraqui : https://www.linkedin.com/in/nathana%C3%ABl-chouraqui-888605b6/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, c'est Gab, bienvenue dans ce nouvel épisode de La Voix de l'Entrepreneur. J'ai eu un petit problème de micro pour ma part, donc la qualité audio pour moi n'est pas hyper bonne. On a essayé de faire au mieux en post-prod. En revanche, chers auditeurs, je vous invite à rester jusqu'au bout de cet épisode. Il est absolument fabuleux. On a eu un invité exceptionnel, Raph était au top de sa forme. Donc voilà, je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse démarrer, je vous laisse avec l'introduction. Et puis, on se retrouve en commentaire et sur les réseaux sociaux. Salut ! bon épisode. Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans ce tout nouvel épisode de La Voix de l'Entrepreneur. J'espère que vous allez bien. On espère que vous allez bien avec Raph, évidemment. Salut Raph, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, ça va super. Et toi,

  • Speaker #0

    comment tu vas ? Bah encore ça va, ça va, mais ce qui est très embêtant ce matin c'est que vous le savez, on est pas dans des studios pro et il y a des gars qui se sont mis à faire des travaux depuis 8 heures du mat', voilà, voilà un petit extrait en direct mais bon on va essayer de faire abstraction de ça. On a un invité de dingue aujourd'hui, voilà je dois vous dire que je l'adore, il a un nom de famille tellement stylé, c'est le même que le mien. On se connaît un peu, c'est un gars adorable, intelligent, instruit sur à peu près tous les sujets. En plus de ça, il est beau gosse, voilà, il faut le dire.

  • Speaker #2

    Autant me dire que ça... On va dire quand même, c'est qu'on n'est pas apparentés. Parce que ça fait un peu épotique, vu cette introduction absolument éco-sive. Pardon.

  • Speaker #0

    On est partis pour cet épisode absolument exceptionnel. Et puis évidemment, on vous présente Nathan et elle comme il le faut, après le jingle, comme d'habitude. Salut à tous et bienvenue sur la Voix de l'entrepreneur, je m'appelle Gab.

  • Speaker #1

    Moi c'est Raph, notre seule mission, vous faire découvrir le monde de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous un dimanche sur deux avec un nouvel invité pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    On vous attend évidemment sur toutes les plateformes et les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    En attendant, c'est parti pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    Ah putain t'as pas enregistré ? Salut Nathel, comment tu vas ?

  • Speaker #2

    Salut Raphaël, ça va super, merci à vous deux de m'avoir invité, je suis très content.

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, nous aussi, on est très, très heureux. Ça faisait vraiment longtemps qu'on voulait, justement, on voulait plonger dans cette industrie, dans ce monde-là des médias. Donc, on est plutôt très, très heureux. Ce que je te propose, dans un premier temps, c'est de commencer à te présenter en quelques lignes. Après, on pourra enchaîner sur la suite.

  • Speaker #2

    Avec plaisir. Plongeons, plongeons. Moi, c'est Nathaniel Chouraki, pas apparenté à Gabriel Chouraki, le bien-nommé. C'est important. Les médias, c'est un milieu très népotique et ça n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #2

    se connaît chemicalement. Je suis le cofondateur et CEO de That's Why, qui est un média digital d'actualité sur les réseaux sociaux et une agence de prod de vulgarisation également sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Et tu as fait beaucoup, beaucoup de choses. On va en parler petit à petit. On ne dirait pas comme ça, mais Nathanel a fait énormément de choses dans sa vie.

  • Speaker #2

    Comment on ne dirait pas ? Parce que tu fais pour toi.

  • Speaker #0

    Parce qu'on ne le voit pas à l'audio, mais tu fais des petites têtes d'humilité. Non, non, pas du tout, ce n'est pas vrai. Si, si, absolument.

  • Speaker #2

    Je fais des mous.

  • Speaker #0

    Je fais des mous, exactement. Si tu as envie, on pourrait commencer par parler un petit peu de ton parcours scolaire, de ce que tu as fait et du parcours qui t'a emmené à ta première, je crois, grosse mission, grosse expérience au Quai d'Orsay, où tu pourras nous en parler un petit peu plus. Si tu veux nous dire où tu as commencé, quel est ton parcours académique ?

  • Speaker #2

    Mon parcours académique, j'ai commencé à Sciences Po ex et j'en suis très fier. Donc s'il y a des sciences pistexois, on est là. Provinces unies, tous contre Paris. Ça fait avec la case. Et en parallèle, pour faire plaisir à ma mère, qui elle regardera sans doute ou écoutera sans doute, c'est sûr.

  • Speaker #0

    On l'embrasse en tout cas.

  • Speaker #2

    On l'embrasse. J'ai fait une fac de droit à côté de Sciences Po. Et ça m'a amené à la London School of Economics, qui est vraiment mon alma mater, pour le coup. J'ai fait mon master de relations internationales là-bas, donc à Londres. Et c'est là que j'ai gradué en relations internationales du Moyen-Orient, en particulier. J'ai fait une concentration sur l'étude stratégique du Moyen-Orient.

  • Speaker #0

    Le Moyen-Orient, parce que c'était un... Une zone géographique qui te plaisait plus que quelque chose d'autre ?

  • Speaker #2

    C'est une bonne question. Oui, je pense qu'il y avait d'excellents profs à LSI sur ce sujet. J'étais intéressé en particulier par ça. J'avais commencé à l'étudier à Sciences Po. À Sciences Po, principalement. J'avais commencé à apprendre l'arabe aussi. Donc, c'était cohérent. Je voulais régler les conflits du Moyen-Orient. C'était mon objectif à court terme. Vous l'avez vu, c'est réussi.

  • Speaker #0

    Absolument, on est en plein dedans.

  • Speaker #2

    On va bien. De l'Iraq.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    C'est fait, voilà. C'était mon projet de fin d'étude. J'étais bouclé.

  • Speaker #0

    En 24 heures, comme Trump.

  • Speaker #2

    Exactement. Sécuriser le Proche-Orient comme OSS 116.

  • Speaker #0

    Génial. Et du coup, tu finis ton école à Londres où tu fais plusieurs expériences, je crois, à l'étranger, notamment un projet Iguacou, si je ne me trompe pas, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Iguassou. C'était un peu après. J'étais contre ce nom pourri qui est très stylé, mais qui est imprononçable. Iguassou, c'est le nom de... C'était une super, super boîte, une super expérience. C'était le nom d'un... de chute d'eau en Amérique du Sud, Iguassou. D'accord. Et la boîte faisait un truc hyper intéressant, c'était qu'elle faisait des recherches pour optimiser l'action humanitaire et donner cette donnée au public.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #2

    Et l'idée, c'était rationnel, derrière ce nom de startup un peu débile, pas débile, mais un peu imprononçable. J'embrasse mon ancien CEO qui était un mentor, mais qui, en matière de marketing... J'ai dit non. aurait pu faire un truc plus simple. L'idée derrière, c'était une très belle idée, c'était un petit peu de libérer l'énergie de l'empathie comme une grande chute d'eau qui allait nourrir...

  • Speaker #0

    Ah d'accord, d'où la métaphore.

  • Speaker #2

    Exactement, c'était une très belle idée, mais ce n'était pas très prononçable parce qu'il n'y a pas de CCD en anglais.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est d'où mon erreur, c'est pour ça que j'ai dit Iguaku alors.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    J'ai tombé en plein dedans, génial.

  • Speaker #2

    J'ai fait ça pendant deux ans, cela dit. Donc, j'ai dû défendre ce nom de nombreuses fois. J'ai été diriger leur équipe de recherche. Et je me focalisais moi-même en tant que chercheur sur les crises toujours du Moyen-Orient. Mais ça allait de Haïti à l'Afghanistan et à Myanmar. Donc, ça, c'était un peu après.

  • Speaker #1

    Donc, ça, juste pour en revenir, c'était avant le quai d'Orsay ou c'était après ?

  • Speaker #2

    C'était après. Non, mais le quai d'Orsay, il y a un beau teasing qui a été fait. Je suis sans doute totalement responsable. C'était un stage. Je le mentionne beaucoup parce que c'est très stylé.

  • Speaker #0

    Tu as bien raison. C'est génial en plus ce que tu faisais. C'est un métier un peu de l'ombre, ce que tu as fait là-bas. J'ai l'impression que tu rédigais des discours pour le président de la République. Rien que ça, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Tout à fait. La version 1, en tout cas, des discours. J'ai effectivement fait ça. J'ai la version 1 parce que... ça paralysait ça va ça vient mais effectivement en fait on préparait je peux en parler maintenant la visite d'état du président de la république en Inde, le président de la république à l'époque c'était François Hollande c'est très embarrassant quand je me présente à des partenaires étrangers parce qu'ils ne savent pas qui c'est ils ne se souviennent pas Sarkozy il s'appasse, Macron il s'y tue Mais Hollande, alors qu'il a fait un terme complet, il a déclenché plusieurs guerres. C'était un président qui a eu un impact international assez massif. Je ne sais pas si c'est le personnage trop français. Ah oui, très bien. Celui avant Macron. Ok, c'est bon. Non, non, non, voilà. C'est dommage. Je ne peux pas trop me la péter. Je me pète un peu avec cette expérience. Pas tant que ça. Donc, entre français, ça passe. Donc, oui, j'ai fait quelques versions. toast de mots sur des livres d'or et de discours pour cette visite d'état en inde où on essayait de vendre des avions militaires des rafales français au président indien toujours président c'était

  • Speaker #0

    c'était une sacrée expérience ça m'a appris beaucoup de choses notamment alors qu'est ce qui t'a amené arrivé à ce à ce stage là comment est ce que tu l'a décroché c'était dans le cadre de quelles études exactement c'est à quel moment magique

  • Speaker #2

    J'étais à LSI, en fait. J'étais à LSI à ce moment-là. C'était mon premier stage. C'était mon premier stage après. J'ai lu juste après, je crois, avoir fini dans la Nostra of Economics. J'étais en relation internationale. Je voulais changer le monde, naturellement. Et du coup, c'était naturel de faire un peu de diplomatie. Je ne sais pas à quel point j'étais naïf à l'époque. Peut-être que je savais déjà que ça ne m'irait pas. ou peut-être que je pensais que ça m'irait, je ne sais plus très bien. Je sais qu'en tout cas, ça m'a convaincu qu'a priori, ça ne m'irait pas.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Même si c'était génial et que je gardais des... Un excellent souvenir de tous les moments là-bas. Oui,

  • Speaker #0

    puis t'as dû en passer des heures et des nuits même, j'imagine.

  • Speaker #2

    Parce qu'on finissait tard, on finissait tard. C'était très drôle. Pour la petite histoire, on finissait tard et on se demandait... Enfin, moi, en tout cas, je me demandais pourquoi. Parce que c'était des lettres et tout, ce qu'il fallait écrire. Et puis, c'est parfois des discours. Mais on parlait à des Indiens. Et le problème, c'est qu'on rédigait tout en français. Et on se prenait la tête sur la... l'univers lexical et les connotations de chaque phrase, chaque mot, chaque virgule et tout allait être traduit en anglais dans tous les cas, donc notre belle langue de Molière allait voler en éclats, mais bon on se couchait quand même à 2h du mat c'était assez drôle à faire c'était une brève expérience moi j'ai une question aucun rapport,

  • Speaker #1

    mais je suis obligé de te la poser quand même, surtout aujourd'hui en 2025, est-ce que tu penses que ça existe ou que ça va exister prochainement ? Que les discours pour les présidents seront issus d'une

  • Speaker #2

    IA ? C'est une très bonne question. Et je pense que c'est déjà le cas. C'est-à-dire que les stagiaires qui ont le job que j'avais à l'époque, ça m'étonnerait qu'ils ne le fassent pas. Ça me terrifie. Et ce qui me terrifie le plus, c'est que ce soit d'autres parties du job qui soient outsourcées à l'IA. Ce qu'on faisait aussi, c'était des notes. Ce qu'on faisait le plus, c'était des notes. C'est quoi une note ? Ça peut paraître anecdotique comme ça, mais c'est grosso modo ta boss qui arrive dans ton bureau et qui dit « Ok, qu'est-ce qu'on va faire de notre relation à l'Inde à 10 ans ? » Tu pourrais penser que c'est un truc qui se décide dans le Conseil des ministres. Mais fondamentalement, les diplomates, les ministres d'une manière générale, ils n'ont pas le temps de réfléchir. C'est-à-dire qu'ils ont trois sujets sur 100. sur lesquels ils savent ce qu'ils pensent, mais surtout le reste, ils doivent s'appuyer sur l'administration. L'administration, plus tu as de responsabilités, moins tu as de temps pour réfléchir à des idées nouvelles. Du coup, ça amène à une situation où c'est en général les moins capés qui réfléchissent le plus. Ah,

  • Speaker #1

    c'est énorme.

  • Speaker #2

    En l'occurrence, un stagiaire qui avait simplement rien fait dans sa vie. Et ce travail intellectuel-là, ce travail souvent qui s'appuie sur de la recherche, etc., et qui est fondamentalement un travail politique, c'est-à-dire que nos notes, elles sont prescriptives. Il faut dire, monsieur le président ou monsieur le ministre, voilà ce qu'il faut faire, parce qu'ils n'ont pas le temps de lire quatre pages. Ils ont le temps de lire une demi-page avec des bullet points. Ce travail-là, s'il est outsourcé à ChatGPT, c'est un désastre, parce que c'est un travail qui doit être fondamentalement libre, qui est un travail de choix politique. Ce n'est vraiment pas est-ce que c'est bien ou est-ce que ce n'est pas bien, c'est quelle valeur est-ce qu'on va...

  • Speaker #0

    Et l'IA est encore trop biaisée pour ça.

  • Speaker #2

    L'IA sera toujours, enfin, ce ne sera jamais... qualifié pour faire des choix de valeur c'est des choix qui sont fondamentalement humain ce qu'on fait une politique plus orientée vers l'égalité ou vers la liberté c'est rien elle va te dire qu'on se bodo une moyenne de 2,2 probablement des déconvenues libéraux qu'elle aura absorbé mais c'est pas elle de nous dire ça donc si j'ai des confrères stagiaires écoute fait le job allez allez on écrit on va les marres là c'est ça on se pose

  • Speaker #0

    T'as raison, c'est dingue de se dire qu'aujourd'hui, les plus grandes décisions politiques peuvent être prises finalement par l'IA en premier bout de chemin. C'est assez dingue.

  • Speaker #2

    Après, sur les grands trucs... Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr, il y a plein de filtres, évidemment.

  • Speaker #2

    Mais ça peut avoir un impact.

  • Speaker #0

    C'est dingue,

  • Speaker #1

    c'est dingue. J'ai cru voir dans un tout petit coup. coin vraiment de ta page LinkedIn, mais vraiment, c'était plutôt bien caché. Mais je veux quand même te la poser. J'ai vu qu'il y avait écrit Harvard quand même.

  • Speaker #2

    J'ai tous les trucs.

  • Speaker #1

    T'as vraiment écrit Harvard pour de vrai qu'on voit dans les films américains, là, avec les soirées, les trucs et tout, là où il y a fait Marc Ducas.

  • Speaker #2

    Absolument pas. J'avais mis les pieds dans une soirée à Harvard pour la raison que je n'ai pas étudié là-bas. En revanche, j'ai travaillé là-bas. J'ai travaillé pour eux. Et pareil, c'était une expérience très, très courte, mais très stylée. En quoi ?

  • Speaker #0

    En consultant ?

  • Speaker #2

    Tout à fait, monsieur. Consultant de recherche en histoire. Sur un projet de recherche en particulier. Donc, c'est la manière harvardique de dire assistant de recherche. Mais bon, j'étais payé. Et donc, du coup, je peux mettre consultant de recherche. C'était le titre officiel. C'était assez sympathique d'avoir...

  • Speaker #1

    Trop sympa. ...

  • Speaker #2

    mes fonds mentalement.

  • Speaker #1

    Et ça t'a apporté quoi du coup après ? Après avoir ça sur ton CV, c'est quelque chose qui t'a apporté beaucoup, même en termes de networking et tout ça ou pas forcément ?

  • Speaker #2

    Oui. Malheureusement, oui. Parce que personne ne te dit jamais « Ah, c'est parce que Harvard que tu as eu tel poste ou que je suis confiant de te faire une mise en relation » . Mais malheureusement, alors que c'est fondamentalement pas forcément le travail intellectuel dont je suis le plus fier, même si c'était très bien et que je suis hyper fier d'avoir contribué à la recherche de ce professeur et que c'était passionnant et que ça pousse à avoir un degré de… de rigueur, parce que tu dis bon quand même...

  • Speaker #0

    C'est quelque chose.

  • Speaker #2

    Qui vont lire ton travail, qui ont une certaine exigence. Fondamentalement, c'est pas le truc le plus dingue intellectuellement que j'ai fait dans ma vie, mais en termes de CV, le fait d'avoir juste ce logo-là, ça rassure en fait, ça rassure plein de gens. Ah tiens, ok, d'accord, il fait partie de la team.

  • Speaker #0

    Ça rassure plus que ça ouvre des portes, selon toi ?

  • Speaker #2

    C'est un peu les deux parce qu'en fait, souvent, ouvrir des portes, c'est rassurer. Ça veut dire, la personne doit avoir l'impression qu'elle ne t'ouvre pas une porte que tu es déjà à l'intérieur, que tu fais partie de ce serail-là et qu'elle ne prend pas un risque en te faisant confiance et en t'ouvrant cette porte ou en faisant cette mise en relation. Et donc, si tu ne montres pas de blanche avec… Pareil, en France, le Sciences Po, LSE, tout ça, ça joue le même rôle. Si tu ne montres pas de blanche en disant « même si je suis un gros débile, ce n'était pas ta faute » . j'avais Harvard sur mon CV, la personne qui prend le risque de t'ouvrir une porte, que ce soit une embauche ou une mise en relation, ou de se faire confiance en tant que client, elle pourra toujours justifier son risque.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Je ne peux pas savoir qui a été débile le gars. Donc, c'est un petit peu ça. Ça saute l'étape de la porte.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Ça crée des couloirs puisque ça ouvre des portes. Ok.

  • Speaker #0

    Incroyable. Tu fais... Donc après, tu as plusieurs expériences de reporter, je crois, avant qu'on arrive à la création de ton agence. Ces expériences de reporter, elles commencent un petit peu à te donner envie de toi partager avec ton média, avec ton agence. Est-ce que c'est ça qui va amener à la création de That's Why ? Ou pas encore ?

  • Speaker #2

    Oui, je pense assez clairement que... En fait, je suis devenu reporter, je suis devenu journaliste. sur le tard, je n'avais absolument pas l'intention de l'être. J'étais donc dans cette organisation qui s'appelait Iguassou, qui était une organisation humanitaire, en fait, même si c'était une boîte privée. Et j'étais sur le terrain beaucoup, pas beaucoup en fait, j'ai fait un petit peu de terrain dans des camps de réfugiés, etc. Et j'ai commencé à écrire, alors au début pour Iguassou, et ensuite j'ai commencé à être publié dans des journaux comme Le Guardian, le NPR, la radio publique américaine.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et c'est comme ça que ça m'est venu. J'ai bien aimé faire ça. J'ai vu les limites de ça aussi. J'ai vu la frustration que ça pouvait créer. Et c'est là que les idées ont commencé à germer.

  • Speaker #0

    Et donc, tu te lances et tu crées ton agence de médias, Datway, c'est ça ? Exactement. En quelle année ?

  • Speaker #1

    J'adore le nom déjà. Merci ! Il est incroyable par rapport à Ego Asu. C'est vrai que c'est comme... j'ai envie de dire c'est vraiment et en plus tu nous as dit que c'était ta mentor je sais pas si elle va nous écouter mais franchement elle t'a pas transmis pour le coup c'est vrai elle m'a transmis plein d'autres choses c'est après juste avant que je lance Dattoye je l'ai appelé je

  • Speaker #2

    lui ai demandé est-ce que t'as pas des conseils à un moment donné il est très bon d'ailleurs je pourrais partager mais ouais j'espère que c'est MediGouassou alors détrompe-toi on a quand même un problème c'est que beaucoup de gens le lisent et prononcent ça t'es francophone donc c'est pas...

  • Speaker #0

    Y

  • Speaker #2

    Tati.

  • Speaker #0

    Tati.

  • Speaker #2

    J'ai reçu un appel une fois de l'Élysée qui me disait, peut-être que la personne va se reconnaître, je ne sais pas s'il y a encore rien, de l'Élysée, et c'était au tout début de Datua, et donc je n'avais pas identifié ça. Bonjour, je voudrais parler à Nathanaël Tati.

  • Speaker #0

    C'est énorme.

  • Speaker #1

    Tati.

  • Speaker #2

    C'est bizarre, parce que c'est mon prénom, je n'ai pas eu que mon nom. Tu as appris plusieurs mérites pour comprendre que ce n'était pas mon nom de famille. Elle a dû, je ne sais pas, recevoir... C'est une personne qui était une assistante et qui n'avait pas eu de contact direct avec moi. Oh, c'était bon. Je ne sais pas si c'est un bon mot en français, mais en anglais, ça passe.

  • Speaker #0

    Oui, ça passe bien. De toute façon, aujourd'hui, c'est 100% anglophone. 100%

  • Speaker #2

    anglophone. En réalité, non, on a des clients anglophones et des clients francophones.

  • Speaker #0

    On va faire un peu le disclaimer de dire que That's Why, ce n'est pas seulement un média, c'est aussi une agence. La partie média et le contenu que vous postez est en anglais. Mais par contre, la partie agence, vous avez aussi des clients francophones, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Tout à fait, exactement.

  • Speaker #0

    Ok. Comment ça démarre du coup cette aventure d'AdSwise ? Est-ce que tu es seul ? Qu'est-ce qui te donne l'idée ? Comment c'est quoi les premiers jours, les premiers instants de Datsouaï ?

  • Speaker #2

    C'est une très bonne question. L'idée vient progressivement. J'arrivais de l'humanitaire et je venais de commencer à être un peu journaliste. L'humanitaire, c'est aider les gens, trouver des solutions aux problèmes des gens. Et le journalisme, c'est... montrer les problèmes des gens. Et j'avais l'impression que beaucoup de gens, notamment dans notre génération un peu milléniale, un peu Gen Z, étaient un peu anxieux dans leur consommation de l'actu, trouvaient ça très anxiogène et avaient envie de s'engager et d'avoir un impact sur ce qu'ils regardaient.

  • Speaker #0

    Quand tu dis notre génération, tu parles de quelle génération à peu près ?

  • Speaker #2

    C'était appris à la base, c'est un constat millénial. Ok. c'est-à-dire 25-35, un peu plus âgés. Mais c'est vrai aussi, je pense, d'une partie des Gen Z. C'est des catégories marketing milleniales, les Gen Z, on les utilise tous, mais fondamentalement... Les sociologues ne disent pas, il n'y a pas vraiment de recherche solide derrière, mais on voyait grosso modo ce que ça veut dire. Génération Y, génération pourquoi, donc une demande de sens, une demande d'engagement. Et je me suis dit, ce serait bien qu'on fasse un média qui fasse honneur à ça et qui permette à la fois de mieux comprendre pour mieux agir. Donc un peu faire un pont entre mes deux expériences. Le constat, c'est qu'on est dans une génération dont la puissance a dépassé la sagesse. C'est-à-dire qu'on est des... C'est assez occidental, mais on est un jeune occidental et potentiellement plus puissant que n'importe quel être humain qui a jamais vécu. une puissance économique, une puissance digitale. Grâce à nos likes, grâce à ce qu'on regarde, grâce à ce qu'on consomme, on a un impact qui est fractionnel mais qui est collectivement potentiellement énorme. Et puis évidemment, grâce à nos votes, dans les grandes démocraties qui décident de l'avenir du monde. Et pourtant, on passe notre temps sur Insta à regarder des conneries. Alors, je me suis dit, bon, c'est dommage. Est-ce qu'on n'essaierait pas de se mettre un peu au niveau de la puissance qu'on a pour pouvoir éventuellement agir de manière un peu plus éclairée ? Donc, c'est hyper ambitieux, peut-être même un peu mégalo, mais c'est l'idée, en tout cas la philosophie de base sur laquelle se fondent les médias.

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, c'est toi finalement de vouloir changer les choses de manière grande, le Moyen-Orient, le monde, les médias.

  • Speaker #2

    Le Moyen-Orient, ça va. Anecdotique !

  • Speaker #1

    Mais à ce moment là où tu justement où tu as cette pensée il y a déjà des médias qui existent déjà qui font qui ont plus ou moins la même mission qui existe déjà à ce moment là ?

  • Speaker #2

    Pas vraiment.

  • Speaker #1

    C'était quoi c'était en quelle année d'ailleurs c'était quoi c'était 2018 ?

  • Speaker #2

    Quand j'ai commencé à y réfléchir on était en 2019. 2019 donc avant le Covid. Ouais un peu avant le Covid, quelques mois avant le Covid. Je rentrais d'un reportage au Moyen-Orient et ça a commencé un petit peu à germer. Il y a beaucoup de médias digitaux. Il y en avait beaucoup qui étaient en tout cas sur une logique déclarativement d'impact. L'impact était déjà devenu un buzzword. Moi, je voulais aller un petit peu plus loin dans l'impact concret et un petit peu plus... haut, j'espère, j'espérais, dans la pensée qui accompagnait ça. Mais il n'y avait pas de médias qui faisaient exactement ça, mais il y avait déjà beaucoup de médias digitaux qui existaient, les Brut, les Boksiders, tous les amis.

  • Speaker #1

    Trop, trop bien. Et en fait, moi, il y a une autre question que je me demande, c'est que, du coup, quand tu décides de te lancer un média, ça coûte de l'argent ? Ça ne coûte pas d'argent ? Est-ce que c'est toi, FASCAM ? Est-ce que direct, tu as besoin de recruter des gens ? Est-ce qu'il faut que tu ailles chercher des sous ? Ça se passe comment ? Je ne sais pas, quand on me dit média, je pense direct aux chaînes de télé, ça me paraît des budgets énormes. Ça se passe comment ? En fait, je te pose ces questions-là, parce que tu es le premier sur notre podcast qui a lancé un média. C'est intéressant de savoir comment ça se passe derrière.

  • Speaker #2

    C'est une bonne question, il n'y a pas une seule réponse. Je connais des gens qui font ce que vous faites, qui... Ils font ça à côté avec un format peu coûteux à produire, donc souvent un podcast, où ils vont le soir se filmer, donner des conseils, des tutos beauté sur TikTok. Et ensuite... le bootstrap comme on dit en jargon startup. Donc ça, c'est une manière de faire. Ce n'est pas celle que nous, on a choisie. Nous, on voulait tout de suite que ce soit professionnel. Donc, il fallait payer des journalistes. Et pour ça, on a commencé avec des journalistes qui étaient bien attentionnés, qui étaient des bénévoles pour faire un petit début de proof of concept, produire des premières vidéos. se trouver, trouver un ton, etc. Et assez vite, on s'est dit qu'il fallait qu'on lève des fonds. Donc ça, c'est la méthode qu'on a choisie, mais qui n'est pas exclusive d'autres méthodes. On ne voulait pas que ce soit un peut-être. Ah, peut-être, si ça marche, eh bien, j'aurai des clients, et graduellement, je pourrais...

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'en fait... Quand tu penses, au lieu de... Je compare par exemple quelqu'un qui va développer un SaaS ou qui va créer tout un logiciel ou un truc. J'imagine, moi je n'ai jamais levé de fonds personnellement, mais j'imagine qu'il y a certaines promesses qu'il faut faire aux investisseurs. Enfin des promesses, il n'y a jamais de promesses très sûres, mais évidemment qu'eux, ils veulent ressortir avec de l'argent multiplié, je ne sais pas, fois 5, fois 10. Un média, ça se passe comment ? Comment est-ce qu'on concrètement, en termes de monétisation, comment est-ce qu'on vend ça concrètement à des... potentiel investisseur, je veux lancer un média, je veux changer les choses, donnez-moi vos sous. En gros, je fais exprès.

  • Speaker #2

    C'est un peu ça. C'est un peu ça. Tu l'as dit, c'est toujours, donc on est sur le média, le contenu, ce n'est pas un business comme plein d'autres business, j'imagine que tous les business disent ça, mais en particulier le média, ce n'est pas comme une boîte de tech ou une boîte de tech, high tech qui fait des chaussettes. C'est un business model qui est délicat. Il n'y a pas beaucoup d'argent, il n'y a plus beaucoup d'argent dans ce business model. Et les motivations, elles sont toujours hybrides à minima. C'est-à-dire que personne n'investit dans ou achète un média digital. Aujourd'hui, ça a été le cas, mais aujourd'hui, pour des raisons exclusivement business. C'est-à-dire qu'il faut quand même être en accord, être enthousiasmé par la vision éditoriale des cofondateurs. et du média. Donc ça, c'est un. C'est ce que les Américains appellent double bottom line, c'est-à-dire au mieux, on fera beaucoup de pognon, au pire, on aura fait quelque chose de bien.

  • Speaker #1

    Ouais, ok. C'est plus pour se racheter une bonne conscience ou rien ? Non,

  • Speaker #2

    non, parce que, et c'est la deuxième partie, non, non, mes investisseurs n'ont pas à racheter leur bonne conscience, s'il te plaît. Ce sont des gens très bien, qui ont des carrières extraordinaires, ils dorment tranquilles. Je les embrasse et je les remercie. Nous aussi,

  • Speaker #1

    on les embrasse.

  • Speaker #2

    Ils n'ont rien fait de mal. Non,

  • Speaker #1

    peut-être que ça peut arriver. Oui, je fais exprès.

  • Speaker #2

    Ça peut arriver. Et la deuxième raison, c'est qu'il y a un business model. Il y a un business model, le nôtre en l'occurrence, un business model qui est assis sur trois pieds, la pub, le brand content, qui est une forme de pub, et la production. Donc, c'est ça qu'ils ont vu comme potentiel économique pour investir dans Datto. Ils se sont dit, tiens, cela, il s'affaire. C'est ces trois choses-là. Et puis, évidemment, on fait le boulot. On a fait un plus gros plan, on a des projections. Voilà comment ça va croître. On va chercher tel et tel client. Et c'est ça, notre théorie.

  • Speaker #1

    Alors, justement, est-ce que tu peux nous parler du côté agence ?

  • Speaker #2

    Oui. Vas-y, c'est une question.

  • Speaker #1

    Voilà, l'agence. Concrètement, qu'est-ce que vous faites, votre activité ? Vous êtes combien ? Quels sont vos clients potentiels ? Comment est-ce que vous arrivez à gérer ça en parallèle du média, surtout ? Comment est-ce qu'on peut gérer les deux ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Super question. On est une agence géniale, voilà. J'en doute pas.

  • Speaker #1

    Avec un super nom comme ça, j'en doute pas.

  • Speaker #2

    Avec un super nom et des super produits, des super productions qui sont déjà cohérents avec l'éthos philosophique de Zatsouaï. C'est-à-dire que nos clients, c'est des gens qui ont des choses intéressantes, complexes à dire, mais qui n'arrivent pas à le dire. sur les réseaux sociaux. Donc, c'est typiquement des médias d'actualité, souvent de presse écrite à l'ancienne. C'est des universités, c'est des centres de recherche, c'est des ONG, c'est des business qui ont des trucs compliqués à dire et qui font appel à nous pour vulgariser les choses. C'est-à-dire qu'ils ont un papier, ils ont un podcast, ils ont un article de recherche dont il est important pour leur business que ça atteigne une large audience en millions chez les jeunes. Et nous, on fait ça pour eux. C'est ça, grosso modo, notre proposition de valeur. Donc, c'est vraiment de la démocratisation, de la popularisation, de la viralisation de contenus vulgarisés. Et on est...

  • Speaker #0

    Je pense à peu près les seuls à faire ça, en tout cas à la manière dont nous on le fait. Et on a eu des très, très belles réussites. On est très, très fiers. Et ça participe à notre mission qui est de peupler l'Internet et les réseaux sociaux de contenus intéressants, de contenus qui ont du fond, de contenus scientifiques, de contenus de sciences humaines, sociales, etc. On l'a fait, par exemple, avec The Conversation. Je ne sais pas si vous connaissez ce site. de vulgarisation scientifique dont on a produit toutes les vidéos pendant plus d'un an. Ils n'avaient quasiment aucune vue, sans leur faire injure, de vue de vidéo bien sûr. Ils avaient déjà une belle réputation en articles, mais on a fait des millions de vues pour eux sur les réseaux en quelques mois. On leur a permis d'atteindre un public qui n'atteignait pas. On a travaillé avec le groupe Prisma, ça m'intéresse. on travaille avec France Université on produit des vidéos qui leur permettent de faire de l'advocatie sur leurs sujets qui sont des sujets importants

  • Speaker #1

    US News & World Report aux Etats-Unis etc etc c'est ça qu'on fait il y a des gros noms ça a l'air chouette mais comment du coup ça s'organise la séparation agence et média est-ce qu'il y a deux équipes différentes est-ce que tu considères ça comme étant deux entités différentes ? Est-ce que ça travaille ensemble ? C'est quoi l'organisation à l'intérieur ?

  • Speaker #0

    Très bonne question. Nous, on a voulu tout de suite que ce soit en synergie. On ne voulait pas qu'il y ait deux business en un. On veut que l'un aide l'autre et l'autre aide l'un. Et souvent, la meilleure manière de faire des synergies, c'est de faire une synergie sur le contenu. Donc souvent, en fait, on travaille avec des marques ou des médias avec lesquels on coproduit le contenu. C'est-à-dire que le contenu qu'on produit pour eux, on va le partager aussi sur les réseaux d'AdSwipe. Donc c'est win-win, ça nous fait un contenu de qualité et eux, ça leur fait une exposition éventuellement à une audience plus large. Pour ce qui est de l'équipe, oui et non. C'est-à-dire qu'il y a des personnes sur les gros clients qui font que ça ou quasiment que ça. Donc des journalistes et des monteurs vidéo qui sont alloués à certains comptes. Et il y a une partie de l'équipe qui est hybride. Ça dépend de l'actualité, ça dépend des clients, ça dépend de leurs compétences aussi. On est assez flexible là-dessus. Et on n'a pas encore... Il est possible qu'un jour, ça s'organise de manière plus étanche. Mais pour le moment, ce n'est pas le choix qu'on a fait.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Il y a une question que je me pose et je pense qu'il peut parler à pas mal de nos auditeurs. C'est vrai que tu nous parles de gros noms, de gros clients, etc. Comme ça, on se dit, ok, il y a eu certainement du travail derrière et tout. Mais comment est-ce que... Ou alors, du moins, on va tourner ça comme ça. Quels sont les conseils que tu pourrais donner ? pour réussir justement à décrocher des gros noms, des clients comme ça assez importants et vachement intéressants, pour faire grossir sa boîte, que ce soit dans le journalisme ou pas forcément. Toi, vous, comment ça a été votre première stratégie pour se dire, on va aller taper les gros de Guardian, etc. C'est assez audacieux, je crois. Et c'est surtout, quelle est la stratégie à mettre en place quand on commence à peine. et qu'on se dit, on va aller voir les gros. J'imagine que ce n'était pas évident.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas évident. C'est énormément de travail. Il y a deux possibilités qui sont souvent interreliées. Un, tu as une intro. Donc, tu as l'un de tes investisseurs ou quelqu'un que tu as croisé. En fait, l'étape 1, c'est d'avoir une bonne mémoire. C'est-à-dire que quand tu crées ta boîte, tu vas parler à plein de gens. En tout cas, j'encourage de parler à plein de gens et de faire des rendez-vous et tout ça. Et de prendre des notes. Et dans tes notes, tu vas trouver que, ah tiens, telle personne m'a dit qu'il connaissait telle personne, qu'il avait bossé avec tel grand média. Et il faut le garder, ça. Il faut le garder, il faut le structurer, il faut avoir des notes un peu lisibles. Et le jour où tu as besoin, se souvenir de ça et dire, je me souviens que tu avais dit ça, ce serait génial que tu fasses une intro. par exemple. Donc ça, c'est des trucs un peu plus poussés. Des fois, l'intro, elle est plus simple. Donc c'est, comme je disais, un précédent client, un de tes employés, un investisseur. C'est pour ça que ça aide les investisseurs. C'est qu'un investisseur, ça ne vient pas qu'avec du pognon, ça vient avec un réseau. C'est un investisseur dans la presse. Donc tu dois dire qu'ils n'ouvrent pas tout de suite toutes les portes. Il faut quand même faire ses preuves. Une fois que tu... Je commence à les faire, ils me font de plus en plus de mises en relation. Et une fois que tu as ça, là vraiment, mais c'est presque un cliché, j'imagine un cliché LinkedIn. je vais le dire en anglais parce que c'est vraiment le truc de connard qu'il faut dire, il faut follow up mais follow up agressivement comme un malade comme un harceleur, comme quelqu'un qui c'est du pénal il faut vraiment il faut vraiment, mais pas lâcher j'ai un investisseur qui d'ailleurs qui d'ailleurs m'a rejeté qui m'a dit ton boulot c'est d'avoir il l'a dit en anglais, c'est un britannique the capacity for infinite rejection la capacité de d'être rejeté de manière infinie, donc ... Il faut se mettre en mode zéro ego, et à la fois plein d'ego parce que tu as envie de réussir, mais en mode zéro ego, je relance. J'ai la plupart de nos clients et la plupart de nos investisseurs, c'est des gens qui soit au début n'ont pas répondu, soit on dit non, soit on, à minima, j'ai dû les relancer quatre fois pour avoir un début de réponse.

  • Speaker #1

    C'est jamais définitif en fait, c'est ça que je dis. Quand c'est un non, c'est jamais définitif. Tu peux toujours revenir.

  • Speaker #0

    En tout cas, moi, je prends rarement non pour un truc défini. Après, il ne faut pas être débile. Il faut être bien éduqué. Il faut être très poli.

  • Speaker #1

    Par envoyer des points d'interrogation après ton message.

  • Speaker #0

    Il ne faut jamais être agressif. Surtout pas. Il faut savoir où on est dans la to-do list des gens. Et on est très bas dans la to-do list des gens. Ça ne veut pas dire qu'ils ne sont pas intéressés. Ça veut dire qu'ils ne sont intéressés pas 25 items au-dessus.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc,

  • Speaker #0

    il faut les aider à t'aider d'une certaine manière. Donc, il faut multiplier le nombre de moments où cognitivement, il est possible qu'ils aient une ouverture pour penser à toi. Oui. Et c'est ça, les relances. Et il ne faut pas que faire des relances bourrins. Donc, on va y aller sur le tas. Il faut montrer que tu as progressé depuis le début. Mais, et le... Le principal conseil que je pourrais donner, qui ne marche attention pas sur toutes les industries et pas sur tous les âges, donc moi, souvent, je m'adresse à des gens plus âgés, c'est le téléphone. C'est vraiment, si vous avez la currency, la monnaie la plus utile que vous puissiez avoir, c'est avoir des numéros. Ce n'est pas du tout équivalent à un mail.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est peut-être évident de dire ça, mais ça n'a rien à voir. Les gens, ils reçoivent... 600 mails par jour, en tout cas les gens que tu veux atteindre si c'est un gros client qui est dans les 6 heures. En revanche, des coups de fil, je parle pas d'un texto, les coups de fil, ils en reçoivent très très peu. Très très peu. Pourquoi ?

  • Speaker #2

    Parce que les gens n'osent pas appeler ou parce qu'ils répondent pas tout simplement ?

  • Speaker #0

    Non, parce que les gens n'osent pas appeler, parce que c'est un médium assez intime, c'est presque plus intime qu'un Zoom, parce qu'il y a plein d'autres manières moins intrusives.

  • Speaker #1

    C'est plus facile de se cacher derrière un mail que d'être en direct au téléphone aussi, certainement.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il y a de ça, peut-être qu'il y a de ça. Et les gens n'y pensent pas. Les gens pensent qu'ils ont peur d'être intrusifs. Et ça peut l'être, il faut faire très attention, il faut être respectueux. Il y a des gens qui réagissent assez mal à ça. Et là encore, faites attention à votre audience. Typiquement, un quadra tech-friendly, il ne va pas du tout aimer ça. Mais une personne qui a 60 ans, qui est un investisseur chevronné, européen ou américain… Ça va à minima vous différencier. C'est-à-dire qu'il va se souvenir, il aura eu quoi ? 10 appels dans la journée, grand max, 10 appels téléphoniques, peut-être 4, dont 2, ce sera sa fille. Et vous, vous serez l'un d'entre eux. Et ça vous différencie. Et après, de toute façon, il va vous dire, envoyez un mail à mon assistant. Mais le mail à l'assistant, il ne commence pas pareil, le mail.

  • Speaker #1

    Il dit,

  • Speaker #0

    suite à ma conversation avec ton boss, voici le deck. Est-ce qu'on pourrait avoir un rendez-vous ? Alors, ça ne marche pas du tout à tous les coups. Oui, bien sûr. Mais le taux de réponse d'un mail, je ne sais pas ce qu'il y a en moyenne, il doit être de 3 %, le taux de réponse au téléphone,

  • Speaker #1

    c'est quand même 10 %,

  • Speaker #0

    un truc comme ça, en tout cas dans mon expérience.

  • Speaker #1

    Ce sont des bons conseils, c'est intéressant. J'aimerais qu'on parle, qu'on revienne un petit peu sur la partie média de That's Why. Il y a quelque chose que vous faisiez avant, je ne sais pas si vous le faites encore réellement maintenant, c'était, tu nous l'avais dit même avant, l'importance de créer un impact. un call to action à la fin de vos vidéos. Est-ce que c'est quelque chose que vous faites encore maintenant et pourquoi vous l'avez fait au départ ? Ça faisait partie de la valeur unique de That's Why par rapport à d'autres médias. C'était quoi l'idée derrière ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toujours... Notre slogan de lancement, c'était « Make sense, make a difference » . Et ça reste ça. Et la manière qu'on a eu d'incarner « Make a difference » , c'était ça au début. Et ça reste notre horizon. On va... Stay tuned, on va... J'ai énormément de franglais, excusez-moi, mais on va rester connectés. Et tout de suite au RTF. C'est flippant, un peu, mais ça va être bien. On va le refaire, mais c'est très coûteux à faire. C'est-à-dire que soit vous faites comme un peu tout le monde, il y a eu des feux à Los Angeles, vous pouvez donner à machin, machin, machin, parce que j'ai vu ça sur Internet et qu'il y a la Croix-Rouge sur place. Donc ça, c'est sympathique, c'est un call to action sympa. Mais en fait, tu n'as pas fait ton travail de journaliste ni de chercheur. Tu n'as pas vérifié si c'était vraiment impactant, si c'était vraiment efficace, etc. Mais pour vérifier ça, nous, on le faisait au début et c'était des mois d'investigation. On l'a fait sur l'Ukraine, on est très heureux d'avoir fait sur l'Ukraine, sur la Syrie. sur l'Afghanistan.

  • Speaker #1

    Pourquoi ça prend autant de temps ?

  • Speaker #0

    Parce qu'il faut avoir des relais sur le terrain qui t'expliquent est-ce que telle ONG est vraiment sur place ? Est-ce qu'elle fait ce qu'elle dit ? Est-ce que les bénéficiaires de l'aide humanitaire sont satisfaits ? Est-ce qu'ils ont une réputation ? Est-ce qu'ils sont transparents ? Tu peux aller regarder leurs annual reports. Est-ce qu'ils font du pognon et tout ça ? Ça prend du temps. Donc si tu veux faire ça de manière solide et créer... un vrai lien de confiance avec ton audience et la confiance d'avoir un impact, ça prend du temps et ça coûte très cher. C'était des mois de travail journalistique pour quatre vidéos.

  • Speaker #2

    Toi, tu te déplaces là-bas ?

  • Speaker #0

    Moi, non. Nous, ce qu'on faisait, c'est qu'on avait un modèle qui était d'ailleurs inspiré de celui d'Iguassou où on faisait des entretiens par téléphone ou par Zoom avec des relais sur place. Ça ne sert pas à grand-chose d'aller sur place parce que tu ne vois pas grand-chose.

  • Speaker #1

    Ça coûte beaucoup d'argent aussi, beaucoup de temps. Très,

  • Speaker #0

    très cher. Et en fait, tu vois moins de choses que quand tu parles à 20 experts qui, eux, sont sur place. Ils voient des choses différentes que ce que tu verrais dans un trip de 10 minutes.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #0

    De 10 jours. Donc voilà, c'est quelque chose qu'on a, pour des raisons économiques, dû mettre entre parenthèses, mais qui reviendra. Et c'est l'horizon.

  • Speaker #1

    Et c'était tué.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. L'environnement des médias, c'est un peu… Arrête ! Fallait qu'on en parle, mais c'est un peu un environnement qui est saturé. En plus, avec That's Why, t'arrives… C'est pas la fin, mais ça fait pas mal de temps que ça existe déjà, les médias sur les réseaux sociaux en plus, les bruits de konbini pour l'audience un peu francophone. Est-ce que c'est challengeant ? Est-ce que… Tu ne t'es pas dit, est-ce que ça sert vraiment que j'aille dans un environnement où il y a déjà 160 millions de médias qui font pas le même contenu, mais en tout cas sur la forme, une vidéo, un réel, une minute explicative sur un sujet. C'était quoi cette motivation de base de vouloir y aller ?

  • Speaker #0

    Du masochisme.

  • Speaker #1

    Oui, certainement.

  • Speaker #0

    Pour le terme masochisme. Ça peut exagérer parce que, notamment, on fait des vidéos sur les réseaux sociaux. Donc, au pire, ça ne marche pas. Donc, on ne va pas faire l'entrepreneur croisé qui dit « je prends des risques » . Non, ça va, au pire, tu as trois likes. Mais c'est vrai que c'est effectivement très challengeant. Nous, on a raisonné à l'envers. On s'est dit « est-ce qu'il faut que le contenu qu'on veut faire existe ? Qu'est-ce qu'on fait pour le faire exister ? » Mais oui, on a… Je pense, heureusement, sous-estimer à quel point c'était dur de croître sur les réseaux, que c'est jamais final. Typiquement, on a fait un très très beau lancement, on a atteint des centaines de milliers de followers dans les premiers mois, et on n'a pas forcément cultivé ça, donc on a un petit peu perdu notre reach, on l'a retrouvé ailleurs. Donc oui, c'est difficile, mais la réponse, elle n'est pas entrepreneuriale là-dessus, elle est motivationnelle s'il faut. que ça existe, on va trouver les moyens de le faire. Et ce n'est pas non plus du tout infaisable. C'est-à-dire que tous les jours, il y a des nouveaux créateurs qui réussissent. C'est des bêtes qu'il faut nourrir avec de plus en plus de contenu, les réseaux sociaux. Il y a une vraie demande, il y a une nouvelle fonctionnalité sur TikTok qui s'appelle Content Gap. TikTok te dit qu'ils ont besoin de contenu sur tel et tel sujet. Il y a de plus en plus de consommateurs de réseaux sociaux. Le média vidéo est le média roi. On peut s'en désoler, mais c'est la réalité. Donc, en réalité, ce n'est pas qu'il n'y a pas de place, c'est que c'est dur de prendre la place. Mais il y a de la place. Il y a de la place. Surtout avec une proposition de valeur différenciante. On n'y est pas encore du tout, du tout. Mais on est sur le bon chemin et on a la motivation.

  • Speaker #2

    Mais justement, du coup, en parlant de réseaux sociaux, parce que c'est vrai qu'on ne l'a pas dit, vous êtes où en fait ? Où vous vous trouvez si on a justement des auditeurs qui veulent suivre votre contenu ?

  • Speaker #0

    Mais avec grand plaisir.

  • Speaker #2

    On fait un peu de pub en même temps.

  • Speaker #0

    Mais tout à fait. Alors nous, c'est assez intéressant pour des auditeurs qui seront, j'imagine, francophones. On s'est lancé d'abord sur Facebook parce que les millenials américains, c'est dingue. Mais ils sont surtout pour l'actualité en majorité sur Facebook. C'est pas X au contraire,

  • Speaker #2

    justement, pour l'actualité ?

  • Speaker #0

    Non, en vidéo, non. Si tu veux suivre les comptes persos des Trump, c'est X. Mais pour ce qui est des médias d'actualité, de traitement d'actualité, c'est Facebook. Et ça reste, à l'heure où on parle, sur les millenials, ça reste à 70%. La plateforme préférée des millenials sur la queue.

  • Speaker #1

    Ça peut paraître un peu choquant pour les francophones. Très,

  • Speaker #0

    très, très étonnant. Pour les francophones et pas que, les Européens, même les Canadiens et tout ça. Mais les Américains, c'est une bestiole intéressante. Ils sont sur Messenger, nous, on est sur WhatsApp. Bon, il ne faut pas comme tout le monde. Donc, on s'est dit, on va se lancer sur Facebook pour commencer. Et on a fait un... plus de 300 000 abonnés sur Facebook. Et là, le challenge qu'on a, c'est Insta. Donc, si les gens nous rejoignent, vous pouvez nous suivre sur Facebook. Il y a déjà du monde. Suivez-nous sur Insta.

  • Speaker #1

    On mettra le lien dans la description Instagram.

  • Speaker #0

    Allez, soyez sympatoches. Eh oui. Et voilà. Et TikTok, on verra. Ça dépend vraiment de si Trump...

  • Speaker #1

    J'avoue que c'est un peu...

  • Speaker #2

    C'est marrant parce que nous justement on se pose la même question, aucun rapport, mais c'est vraiment notre discussion sur les deux dernières, ça fait même un peu plus, mais en fait on est grave, en tout cas personnellement Gab et moi on n'a jamais été sur TikTok de nos vies, moi j'ai pas TikTok, je suis très LinkedIn, Insta, je suis même pas dessus, Facebook un peu, mais justement on se posait cette question là, on se disait est-ce qu'il faut justement avec notre podcast qu'on aille aussi sur TikTok ? TikTok ou quoi. D'ailleurs, les auditeurs, on vient de le lancer.

  • Speaker #1

    Ce qui est marrant, si tu veux savoir, on a galéré à se convaincre nous-mêmes d'aller sur TikTok pendant de longs mois. On se lance sur TikTok. 12 heures après, ils enlèvent TikTok aux États-Unis.

  • Speaker #0

    Du coup, on se dit,

  • Speaker #1

    quoi,

  • Speaker #0

    à ce point, on a fait du mal à TikTok ?

  • Speaker #1

    Puis après, ils le remettent. Donc là,

  • Speaker #0

    on ne sait pas trop.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Si vous voulez venir nous suivre, avec grand plaisir. Franchement.

  • Speaker #0

    Retirez-vous pour voir si ça fait prendre des choses. Oui, t'as raison. Un parti communiste chinois. Ça peut avoir un gros impact.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est assez rigolo. On verra, comme ça dit, avec Trump.

  • Speaker #2

    Ça m'intéresse, d'ailleurs. Par curiosité, tu en penses quoi, toi ? Tu penses que ça va rester, que ça ne va pas rester ?

  • Speaker #0

    C'est une grosse question.

  • Speaker #2

    Je ne vois pas que ça disparaît des États-Unis. En fait, je n'arrive pas. Je ne peux pas. C'est tellement gros.

  • Speaker #0

    Je ne vois pas ce scénario arriver. Il y a plusieurs scénarios. Un, c'est banni, banni, fini. Deuxième scénario, c'est racheté, partiellement racheté. Parce que c'est ça la loi qui a été passée sous Biden. C'est que Biden, qui est une organisation, une boîte affiliée au Parti communiste chinois, se retire du capital. Donc, il faut qu'il y ait un investisseur. Il peut aussi que ce soit Musk,

  • Speaker #2

    il peut aussi que ce soit Bezos, etc.

  • Speaker #0

    Ce qui serait... C'est un très léger problème de concentration des médias.

  • Speaker #1

    Oui, on est bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est très léger, tout va bien. Les gens ont un tout petit pouvoir sur l'avenir du monde. Donc ça, c'est la deuxième option. La troisième option, et c'est peut-être celle que je privilégierais en termes de probabilité, mais je n'en sais rien, c'est un semi-sabotage du deal par Trump. C'est-à-dire que la loi, elle doit s'appliquer, elle est votée, donc il ne peut rien faire. En revanche, pour tout ce qui est décret d'application, Il peut éventuellement avoir des marges de manœuvre pour faire en sorte que, en fait, la loi s'applique, mais pas tant que ça. Ça veut dire rassurer les plateformes comme Apple et tout ça. Mais ça sera aussi un bon test pour les institutions américaines parce que ça ouvre la possibilité de procès. Parce qu'il y a une loi. On verra.

  • Speaker #1

    J'ai même vu des gars sur eBay qui vendent des iPhones à 50 000 dollars parce qu'il y a TikTok. dessus, sur les américains qui vendent des iPhones à genre 5000, 15 000 dollars même le plus gros c'était 50 000 dollars parce qu'il y a TikTok installé dessus j'ai trouvé ça assez dingue ils vendent un VPN c'est débile ça a rien à voir tu l'as dit il y a un petit truc à faire là ah

  • Speaker #0

    waouh c'est sidérant

  • Speaker #2

    On est parti un peu dans tous les sens là, mais ce n'est pas grave. Il y a juste une autre question que je voulais me demander. Est-ce que toi, tu as des process ? D'ailleurs, toi, on ne t'a pas demandé. Vous êtes plusieurs. Tu es le seul fondateur. Parce que tu nous as dit que tu es le CEO, que tu as fondé le truc.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, techniquement, on est quatre cofondateurs. D'accord. Fondamentalement, c'est des potes. qui m'ont grave aidé au début et que je remercie énormément, qui avaient des compétences que je n'avais pas. Et une fois que c'était lancé, ils sont allés continuer leur propre carrière. Ils n'étaient pas du tout dans les médias ou quoi que ce soit, et qui ont eu du coup un échange de parts. Donc ça, ce n'est pas un mauvais modèle en fait, parce qu'il y a le modèle solo founder complet, ça c'est très difficile. Il y a le modèle avec des cofondateurs classiques, donc tout le monde a une proportion de parts égales, etc. il y a ce modèle là je sais même pas si c'est un modèle mais c'est ce qu'on a fait nous et ça permet de ne pas être seul c'était même pas prémédité du tout à la base on s'est lancé comme ça parce que c'est une idée qui plaisait à tout le monde mais ça permet de ne pas être seul ça permet aussi de montrer qu'on n'est pas seul ça permet d'avoir d'autres compétences que les tiennes et de lancer le truc et d'avoir comme ça une espèce de constellation de de de gens bienveillants, impliqués, engagés, qui ont des compétences intéressantes autour de toi. Je salue mes cofondateurs, qui, d'ailleurs, pour la plupart, travaillent encore sur certains aspects du projet. Un petit peu, ils sont en lead sur des... C'est un peu des intrapreneurs, comme ça.

  • Speaker #2

    Oui. Je vais quand même finir ma question que je voulais te poser. Par rapport au recrutement, toi, tu as des process assez clairs pour... On a enregistré un épisode d'ailleurs hier avec une grande architecte qui s'appelle Isabelle, qui est basée en France. Elle a fait plein de boutiques de luxe et tout ça. Et elle, elle nous a dit que son process, c'est vraiment que l'humain. C'est quasi que l'humain. Elle se focus uniquement là-dessus. Pour elle, l'humain, c'est ce qui va justement... Après, tu as beaucoup de marge, tu peux te tromper. Mais pour elle, après, tous les skills, tous les trucs, c'est des choses qui peuvent s'apprendre sur le tas. Et pour elle, la plus grande qualité chez ces... Chez ces... Ceux qui... postule, c'est vraiment l'humain. Toi, c'est quoi votre méthode à peu près ?

  • Speaker #0

    C'est l'inhumain. On se cherche des bâtards.

  • Speaker #2

    On cherche des gentils.

  • Speaker #0

    On cherche de la haine. Ça m'intéresse. J'écouterai ce podcast avec intérêt. Il y a quand même des compétences à avoir. Si tu as le temps de train les gens, de leur apprendre des choses. je serais tout à fait d'accord avec cette intervenante-là pour dire que fondamentalement, tu as envie de gens motivés, bien, respectueux, intéressants, humains. Mais quand tu es une toute jeune boîte et que tu cherches des compétences que toi, tu n'as pas, tu cherches des gens qui vont t'apprendre des choses, par exemple des gens qui sont meilleurs que moi sur les réseaux sociaux, qui sont plus jeunes, qui sont plus TikTok, qui sont plus... des gens qui savent faire du montage vidéo typiquement chez nous il faut qu'il y ait ça quand même parce que t'as besoin de gens qui sont opérationnels le lendemain matin t'as pas le temps de les onboarder parce que déjà c'est des compétences que t'as pas t'as pas d'équipe pour le faire et t'as en tout cas au début très peu de fonds pour avoir le temps t'as pas un an de runway pour les formations donc pour des grosses boîtes ou pour des gens qui peuvent avoir et le temps et les compétences de former je serais d'accord pour nous non il faut quand même cocher certaines cases je suis pas du tout bon en recrutement moi personnellement ouais je je suis pas sympa parce que j'acquiesce beaucoup je suis très sympa pendant les interviews les gens sortent en se disant ah c'est dans la poche alors que finalement on fait du tout c'est pas très sympa je fais pas exprès du tout et j'ai du mal à choisir entre plusieurs profils souvent je me dis ah il va bien donc il faut et c'est intéressant parce qu'il y a des gens qui sont très forts à ça dans l'entrepreneuriat tu te rends compte quand même fondamentalement qu'on a pas tous les mêmes facilités de compétences et il y a des choses sur lesquelles on est meilleur donc il faut qu'on bosse là dessus moi je suis pas très bon et il y a des gens qui ont notamment dans mon équipe qui ont un petit flair que je sens pas c'est alors Je vais essayer de peser mes mots parce que ça peut être mal interprété. C'est parfois des compétences féminines. C'est-à-dire que je ne sais pas si c'est la raison pour laquelle il y a beaucoup de DRH femmes, mais souvent, et je ne suis pas en train d'essentialiser quoi que ce soit, je ne pense pas du tout que ce soit essentiel ou biologique, je pense que c'est acquis, mais la perception des menaces, peut-être parce qu'être une femme, d'une manière générale, c'est être beaucoup plus menacée dans le monde patriarcal dans lequel on vit. souvent, pas mal d'entre elles, j'ai remarqué, c'est l'hypothèse que je fais, c'est vraiment du bullshit, développent une manière de percevoir les gens qui est plus fine. que nous autres mecs débiles. Voilà, ça vaut ce que ça vaut. Mais voilà, en tout cas, identifiez. Ce n'est pas toujours le cas. Par exemple, j'ai un employé dans mon équipe qui est un employé et qui est très, très fort à ça aussi. Et donc, trouvez les gens dans votre équipe qui ont ce sixième sens et faites-leur un peu confiance. Je ne sais pas si je l'ai assez fait. Moi, pour être franc, j'ai fait des erreurs. Mais voilà, si ce n'est pas votre truc, déléguez.

  • Speaker #1

    ok ok ok en tout cas c'est une belle aventure d'Atsuai vraiment chers auditeurs allez-y sur les réseaux Facebook, Instagram, LinkedIn c'est des vidéos assez chouettes à regarder en plus et puis franchement ça vaut le détour qu'est-ce qui te motive encore le plus aujourd'hui Nathanel de te lever le matin et de bosser sur d'Atsuai c'est quoi ta première grande source de motivation ah

  • Speaker #0

    c'est marrant que tu me poses la question parce que ça a récemment rechangé. Il y a eu toute une période que je ne recommande à personne où c'était créer un truc gros, aller chercher le maximum de fonds, une espèce d'hybris un peu comme ça qui est peut-être utile à un moment. Mais depuis quelques mois, c'est vraiment le contenu. C'est le... Le seul truc qui fait que je suis content ou pas, des fois, il y a des vidéos, elles se plantent. On a des difficultés à croître sur certaines plateformes et tout. Mais si j'ai l'impression que le contenu est bon, si j'ai des retours qualitatifs de gens que je connais ou pas qui m'écrivent, qui disent « Ah, c'est hyper intéressant » , c'est ça qui me motive. D'accord. Ce n'est plus forcément l'idée de créer un mastodonte. Ça reste là. J'espère que je fais ce qu'il faut pour que ça se fasse. Mais c'est... pas là où est mon kiff et ma motivation.

  • Speaker #2

    Sur le contenu, tu es plus dans l'idée plus qualitative ou plus en termes de quantité ?

  • Speaker #0

    Non, qualitative. Vraiment, à l'époque, jusqu'à récemment, c'était s'il y avait une vidéo qui se plantait, qui faisait très peu de vues, ça pouvait me pourrir la vie. S'il y avait un investisseur qui finalement ne venait pas, ça pouvait me pourrir la vie. Je ne sais pas encore, je pense. Mais là, maintenant, c'est vraiment... presque naïvement, est-ce que le script est bon, est-ce que le montage est bon est-ce que je suis fier de là ou du journaliste qui l'a fait est-ce que je fais de moi si c'est moi qui ai écrit le script voilà,

  • Speaker #2

    c'est assez classique ok, très cher Nathanel Chouraki faux cousin de Gab j'ai une vraie question à te poser là est-ce que t'as des rêves ou des objectifs que tu n'as toujours pas atteint mais en fait est-ce que t'as en fait des je sais pas, sur une certaine horizon, il y a des objectifs que t'aimerais, que tu te bats tous les jours, justement, ça ressemble un peu à l'autre question, mais c'est...

  • Speaker #1

    Ma rêve. C'est un rêve. Ouais, un rêve.

  • Speaker #0

    Que That's Why soit le tableau de bord du gentilhomme du XXIe siècle, c'est-à-dire... idéalement, that's why, sur les réseaux sociaux, c'est un hook, c'est une manière d'attraper les gens où ils sont. Et le rêve, c'est de les emmener ailleurs. C'est-à-dire qu'il y a une super vidéo, ceux qui voient sur Insta, ils disent « Ah, mais j'avais jamais réfléchi à ça » . Ils cliquent et puis ils vont sur un documentaire qu'on a produit nous, ou un bouquin qu'on recommande, ou un jeu interactif pour davantage comprendre un sujet, ou un appel à l'action qui peut être du don, du volontariat pour réussir donc une espèce de progression en cercle concentrique comme ça,

  • Speaker #1

    qui permet aux gens d'à la fois mieux comprendre et mieux s'engager en tout cas on te le souhaite et on vous le souhaite on espère que ce sera comme ça, et alors juste avant de clôturer cet épisode on a quelques petites questions de de fin un petit peu qui sont plus générales sur l'entrepreneuriat et sur Datsway en l'occurrence ma première question c'est comment est-ce que toi tu verrais Datsway dans 5 ans horizon 2030 je viens de te le dire je pense je pense que c'est ça 2030 ce serait bien qu'il

  • Speaker #0

    y ait du docu, qu'il y ait du papier qu'il y ait du bouquin qu'on amène vraiment les gens ailleurs qu'on arrête d'être dans le l'épilepsie permanente des réseaux sociaux et qu'on fasse ce que vous faites déjà, c'est-à-dire du contenu long, du contenu plus approfondi et qui mène, on l'espère, à l'action. C'est ça.

  • Speaker #2

    Et quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui rêverait de se lancer dans l'entrepreneuriat ? Je ne sais pas qu'il soit salarié ou pas, mais il ne sait pas trop... Il a pas forcément d'idée en fait.

  • Speaker #0

    Ah bah le fait pas ! Ah désolé ! Ah, restez à la cuisine,

  • Speaker #1

    bonne idée !

  • Speaker #0

    Ah bah ou pas ! Ah désolé si ça casse la baraque, mais... Mais pas du tout ! Moi je suis pas du tout dans le discours tout le monde doit être entrepreneur, il faut être indépendant, il faut être ton propre patron. Pas du tout ! Il y a des jours où moi j'ai très envie d'avoir un patron, l'idée de servir, l'idée de servir quelqu'un qui s'y connaît mieux. Moi des fois, j'ai envie comme disons, voilà c'est ça qu'il faut faire, c'est ça qu'il faut faire, la tannée.

  • Speaker #1

    C'est ensuite ton employé.

  • Speaker #0

    un employé comme ça discipliné qui fait du bon travail mais qui part à 17h30 si vous n'avez pas d'idée je ne sais pas ce que vous allez faire vous allez galérer ne croyez pas du tout tous ces influenceurs à Naomi Denzel qui vous shamed d'être des employés il n'y a pas du tout de honte à ça c'est très difficile d'être entrepreneur c'est très difficile Michel de faire de l'argent en tant qu'entrepreneur. Ce n'est pas forcément même un choix économique. Être employé, ce n'est pas une arnaque. Je ne sais pas qui a inventé ça. Non, non. Vous pouvez même être intrapreneur. Vous pouvez exercer votre métier avec art. Et parfois, vous pouvez être même beaucoup plus innovant à l'intérieur d'une structure qui existe déjà. Si ce n'est pas votre structure, parce qu'être entrepreneur, ça veut dire s'occuper de comptables.

  • Speaker #2

    Oui, il y a moins de responsabilité dans une structure.

  • Speaker #0

    C'est ça. S'il y a une bonne structure, ça peut te permettre d'innover davantage à ta place. Non, non, restez à votre place. Vous vous emmerdez pas.

  • Speaker #2

    Imaginons qu'une personne a une idée et se lance dans l'entreprenariat. Imaginons. Avec ton expérience, toi, quelles compétences tu considérais comme vraiment essentielles ou très importantes pour pouvoir être un immeuble dans la réussite ?

  • Speaker #0

    Ah là là, mais j'ai envie de dire un truc que tout le monde vous a dit, je pense. C'est la persistance, mais c'est naze.

  • Speaker #2

    Non, non, mais c'est assez vrai. Je pense que c'est...

  • Speaker #0

    Vous l'avez dit ?

  • Speaker #2

    Certainement. C'est sûr.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai un vrai snobisme sur tout ce qui est truc motivationnel sur LinkedIn et machin. Mais des fois, ils ont raison. C'est vrai, la persistance. Franchement. vraiment show up et follow up, tenter le truc. J'ai un ami qui m'a dit un truc intéressant, il m'a dit la persistance, c'est la clé du succès, c'est aussi la clé de l'échec. C'est-à-dire que des fois, il faut savoir pivoter, arrêter et tout ça. Mais fondamentalement, c'est difficile, personne n'est là pour t'aider et vraiment follow up, continuer, y croire, j'ai l'impression que c'est un peu... C'est un peu vide, mais c'est la vérité. Mais c'est bien d'être le nez sur le guidon, d'être épuisé, que ton boulot, ce soit ta vie, machin. Ça aide à trouver des solutions. En revanche, prendre des vacances, ça aide à innover, paradoxalement. Quand tu es le nez sur le guidon en permanence, tu as l'impression que si tu laisses... Un truc échappé, c'est ton bébé qui meurt ou c'est ta vie et tout ça. C'est très pénible en termes de santé mentale, mais ça te permet des fois de choper des trucs et de ne pas laisser tomber. En revanche, tu n'es jamais innovant quand tu fais ça. Tu as l'impression de l'être, mais tu es dans une boiboite. Donc, conseil de santé mentale, pareil, d'autant sur LinkedIn, prenez des vacances. Je m'y suis remis récemment. On n'avait pas pris pendant, je pense, 3-4 ans.

  • Speaker #2

    Et ça fait du bien.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, je ne dis pas qu'il faut prendre des vacances avec pour horizon le travail, parce que ce serait vraiment pervers comme manière de penser. Mais sachez, si vous avez besoin de vous convaincre ou de convaincre qui que ce soit que si, si, c'est bon pour le travail,

  • Speaker #2

    c'est vraiment bon pour le travail.

  • Speaker #0

    Vous voyez les trucs mille fois différemment. Mais bon, ça, c'est existentiel. Donc, si vous ne l'avez pas fait, c'est vrai que j'ai du bien.

  • Speaker #1

    Et si tu pouvais poser une question à un entrepreneur de ton choix, ce serait qui ? Et quelles questions tu aurais voulu lui poser ? Si tu avais son numéro de téléphone, comme tu l'appelais, à disposition.

  • Speaker #2

    Même des gens hyper, hyper intouchables.

  • Speaker #0

    Ouais, non, mais je pense Elon Musk. Pourquoi tu fais ça ? Arrête. S'il te plaît, écoute. Allez. Prends des vacances là.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. Prends des vacances.

  • Speaker #0

    Prends. Allez, respire. Fous-nous la paix.

  • Speaker #2

    Ok. Et enfin, dernière question. Est-ce qu'il y a des entrepreneurs que tu aimerais voir participer à ce podcast à la voix de l'entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Ouh ! Dans ma branche, je ne sais pas si... Je m'excuse si ça ne vous plaît pas, mais il y a deux gars qui font un truc super sur les réseaux et qui injectent de l'intelligence. Eux, ils sont plus dans la science dure, mais pas seulement. C'est les gars d'Explore Média, Jérémy Nakache.

  • Speaker #2

    J'adore Explore Média.

  • Speaker #0

    Je vais chercher dans les francophones, mais c'est super, Explore Média. S'ils veulent vous parler, je pense qu'ils auront des choix.

  • Speaker #2

    Ça, ça serait vraiment chouette. Parce que vraiment, je... vraiment sincèrement j'aime beaucoup ce qu'ils font ça fait longtemps que je vois et puis ouais c'est vrai que c'est axé très science et vachement intéressant c'est bien bien monté bien ficelé franchement ça serait cool c'est très quali merci beaucoup Nathanel d'avoir été avec nous aujourd'hui plaisir merci à vous franchement ton parcours est hyper inspirant du quai d'Orsay à la création de ton agence slash média et toutes tes expériences vraiment c'est incroyable donc vraiment bravo et je crois qu'on peut te souhaiter tout le bonheur avec Datsoy et puis voilà, chers auditeurs comme on l'a dit, allez suivre Datsoy, on vous met de toute façon le lien dans la description, juste à cliquer et à follow Instagram et puis voilà pareil, toi aussi je crois qu'on peut te suivre que ce soit sur LinkedIn,

  • Speaker #0

    sur Insta si vous voulez avec grand plaisir merci infiniment Super beau travail et c'est génial de dégarer.

  • Speaker #2

    C'est avec plaisir qu'on le fait en tout cas. Nous aussi d'ailleurs, en parlant de réseau, on y est. Donc allez nous suivre, on en a aussi besoin. On vous l'a dit, Instagram, TikTok, LinkedIn. Je ne sais même pas si on est sur Facebook. On devrait peut-être y réfléchir deux fois finalement. Quoiqu'on target moins les anglophones et les américains. Donc ça pourrait suffire. Voilà, un petit commentaire, un avis, une note. Vous le savez, ça nous aide beaucoup. Et puis, nous, on se retrouve dans deux dimanches pour un nouvel épisode avec un tout nouvel invité, évidemment, et plein, plein de belles histoires sur l'entrepreneuriat. Merci à vous d'être aussi fidèles. Et puis, à très vite. Ciao, ciao tout le monde.

Description

Faut-il suivre une voie toute tracée ou oser sortir du cadre ? Dans cet épisode de La Voie de l’Entrepreneur, nous accueillons Nathanaël Chouraqui, fondateur de That’s Why, un média digital qui bouscule les codes de l’information. De la diplomatie aux médias, il nous partage son parcours audacieux, ses apprentissages et sa vision du journalisme d’aujourd’hui.


  • Comment passe-t-on de Sciences Po et la London School of Economics au Quai d’Orsay, en rédigeant des discours pour le président de la République ?

  • Que retient-on d’une expérience de consultant en recherche à Harvard, au cœur de l’une des universités les plus prestigieuses au monde ?

  • Pourquoi quitter la diplomatie pour créer un média ?

  • Lancer un média en 2025, est-ce encore possible ?

  • Comment fonctionne That’s Why ?


📢 Une discussion passionnante sur la persévérance, la création de valeur, et le rôle des médias dans un monde en mutation.


N’oubliez pas de nous laisser un avis et de partager cet épisode si vous l’avez aimé ! 🚀


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That's Y : https://www.thatsy.media/

Nathanël Chouraqui : https://www.linkedin.com/in/nathana%C3%ABl-chouraqui-888605b6/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, c'est Gab, bienvenue dans ce nouvel épisode de La Voix de l'Entrepreneur. J'ai eu un petit problème de micro pour ma part, donc la qualité audio pour moi n'est pas hyper bonne. On a essayé de faire au mieux en post-prod. En revanche, chers auditeurs, je vous invite à rester jusqu'au bout de cet épisode. Il est absolument fabuleux. On a eu un invité exceptionnel, Raph était au top de sa forme. Donc voilà, je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse démarrer, je vous laisse avec l'introduction. Et puis, on se retrouve en commentaire et sur les réseaux sociaux. Salut ! bon épisode. Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans ce tout nouvel épisode de La Voix de l'Entrepreneur. J'espère que vous allez bien. On espère que vous allez bien avec Raph, évidemment. Salut Raph, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, ça va super. Et toi,

  • Speaker #0

    comment tu vas ? Bah encore ça va, ça va, mais ce qui est très embêtant ce matin c'est que vous le savez, on est pas dans des studios pro et il y a des gars qui se sont mis à faire des travaux depuis 8 heures du mat', voilà, voilà un petit extrait en direct mais bon on va essayer de faire abstraction de ça. On a un invité de dingue aujourd'hui, voilà je dois vous dire que je l'adore, il a un nom de famille tellement stylé, c'est le même que le mien. On se connaît un peu, c'est un gars adorable, intelligent, instruit sur à peu près tous les sujets. En plus de ça, il est beau gosse, voilà, il faut le dire.

  • Speaker #2

    Autant me dire que ça... On va dire quand même, c'est qu'on n'est pas apparentés. Parce que ça fait un peu épotique, vu cette introduction absolument éco-sive. Pardon.

  • Speaker #0

    On est partis pour cet épisode absolument exceptionnel. Et puis évidemment, on vous présente Nathan et elle comme il le faut, après le jingle, comme d'habitude. Salut à tous et bienvenue sur la Voix de l'entrepreneur, je m'appelle Gab.

  • Speaker #1

    Moi c'est Raph, notre seule mission, vous faire découvrir le monde de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous un dimanche sur deux avec un nouvel invité pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    On vous attend évidemment sur toutes les plateformes et les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    En attendant, c'est parti pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    Ah putain t'as pas enregistré ? Salut Nathel, comment tu vas ?

  • Speaker #2

    Salut Raphaël, ça va super, merci à vous deux de m'avoir invité, je suis très content.

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, nous aussi, on est très, très heureux. Ça faisait vraiment longtemps qu'on voulait, justement, on voulait plonger dans cette industrie, dans ce monde-là des médias. Donc, on est plutôt très, très heureux. Ce que je te propose, dans un premier temps, c'est de commencer à te présenter en quelques lignes. Après, on pourra enchaîner sur la suite.

  • Speaker #2

    Avec plaisir. Plongeons, plongeons. Moi, c'est Nathaniel Chouraki, pas apparenté à Gabriel Chouraki, le bien-nommé. C'est important. Les médias, c'est un milieu très népotique et ça n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #2

    se connaît chemicalement. Je suis le cofondateur et CEO de That's Why, qui est un média digital d'actualité sur les réseaux sociaux et une agence de prod de vulgarisation également sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Et tu as fait beaucoup, beaucoup de choses. On va en parler petit à petit. On ne dirait pas comme ça, mais Nathanel a fait énormément de choses dans sa vie.

  • Speaker #2

    Comment on ne dirait pas ? Parce que tu fais pour toi.

  • Speaker #0

    Parce qu'on ne le voit pas à l'audio, mais tu fais des petites têtes d'humilité. Non, non, pas du tout, ce n'est pas vrai. Si, si, absolument.

  • Speaker #2

    Je fais des mous.

  • Speaker #0

    Je fais des mous, exactement. Si tu as envie, on pourrait commencer par parler un petit peu de ton parcours scolaire, de ce que tu as fait et du parcours qui t'a emmené à ta première, je crois, grosse mission, grosse expérience au Quai d'Orsay, où tu pourras nous en parler un petit peu plus. Si tu veux nous dire où tu as commencé, quel est ton parcours académique ?

  • Speaker #2

    Mon parcours académique, j'ai commencé à Sciences Po ex et j'en suis très fier. Donc s'il y a des sciences pistexois, on est là. Provinces unies, tous contre Paris. Ça fait avec la case. Et en parallèle, pour faire plaisir à ma mère, qui elle regardera sans doute ou écoutera sans doute, c'est sûr.

  • Speaker #0

    On l'embrasse en tout cas.

  • Speaker #2

    On l'embrasse. J'ai fait une fac de droit à côté de Sciences Po. Et ça m'a amené à la London School of Economics, qui est vraiment mon alma mater, pour le coup. J'ai fait mon master de relations internationales là-bas, donc à Londres. Et c'est là que j'ai gradué en relations internationales du Moyen-Orient, en particulier. J'ai fait une concentration sur l'étude stratégique du Moyen-Orient.

  • Speaker #0

    Le Moyen-Orient, parce que c'était un... Une zone géographique qui te plaisait plus que quelque chose d'autre ?

  • Speaker #2

    C'est une bonne question. Oui, je pense qu'il y avait d'excellents profs à LSI sur ce sujet. J'étais intéressé en particulier par ça. J'avais commencé à l'étudier à Sciences Po. À Sciences Po, principalement. J'avais commencé à apprendre l'arabe aussi. Donc, c'était cohérent. Je voulais régler les conflits du Moyen-Orient. C'était mon objectif à court terme. Vous l'avez vu, c'est réussi.

  • Speaker #0

    Absolument, on est en plein dedans.

  • Speaker #2

    On va bien. De l'Iraq.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    C'est fait, voilà. C'était mon projet de fin d'étude. J'étais bouclé.

  • Speaker #0

    En 24 heures, comme Trump.

  • Speaker #2

    Exactement. Sécuriser le Proche-Orient comme OSS 116.

  • Speaker #0

    Génial. Et du coup, tu finis ton école à Londres où tu fais plusieurs expériences, je crois, à l'étranger, notamment un projet Iguacou, si je ne me trompe pas, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Iguassou. C'était un peu après. J'étais contre ce nom pourri qui est très stylé, mais qui est imprononçable. Iguassou, c'est le nom de... C'était une super, super boîte, une super expérience. C'était le nom d'un... de chute d'eau en Amérique du Sud, Iguassou. D'accord. Et la boîte faisait un truc hyper intéressant, c'était qu'elle faisait des recherches pour optimiser l'action humanitaire et donner cette donnée au public.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #2

    Et l'idée, c'était rationnel, derrière ce nom de startup un peu débile, pas débile, mais un peu imprononçable. J'embrasse mon ancien CEO qui était un mentor, mais qui, en matière de marketing... J'ai dit non. aurait pu faire un truc plus simple. L'idée derrière, c'était une très belle idée, c'était un petit peu de libérer l'énergie de l'empathie comme une grande chute d'eau qui allait nourrir...

  • Speaker #0

    Ah d'accord, d'où la métaphore.

  • Speaker #2

    Exactement, c'était une très belle idée, mais ce n'était pas très prononçable parce qu'il n'y a pas de CCD en anglais.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est d'où mon erreur, c'est pour ça que j'ai dit Iguaku alors.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    J'ai tombé en plein dedans, génial.

  • Speaker #2

    J'ai fait ça pendant deux ans, cela dit. Donc, j'ai dû défendre ce nom de nombreuses fois. J'ai été diriger leur équipe de recherche. Et je me focalisais moi-même en tant que chercheur sur les crises toujours du Moyen-Orient. Mais ça allait de Haïti à l'Afghanistan et à Myanmar. Donc, ça, c'était un peu après.

  • Speaker #1

    Donc, ça, juste pour en revenir, c'était avant le quai d'Orsay ou c'était après ?

  • Speaker #2

    C'était après. Non, mais le quai d'Orsay, il y a un beau teasing qui a été fait. Je suis sans doute totalement responsable. C'était un stage. Je le mentionne beaucoup parce que c'est très stylé.

  • Speaker #0

    Tu as bien raison. C'est génial en plus ce que tu faisais. C'est un métier un peu de l'ombre, ce que tu as fait là-bas. J'ai l'impression que tu rédigais des discours pour le président de la République. Rien que ça, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Tout à fait. La version 1, en tout cas, des discours. J'ai effectivement fait ça. J'ai la version 1 parce que... ça paralysait ça va ça vient mais effectivement en fait on préparait je peux en parler maintenant la visite d'état du président de la république en Inde, le président de la république à l'époque c'était François Hollande c'est très embarrassant quand je me présente à des partenaires étrangers parce qu'ils ne savent pas qui c'est ils ne se souviennent pas Sarkozy il s'appasse, Macron il s'y tue Mais Hollande, alors qu'il a fait un terme complet, il a déclenché plusieurs guerres. C'était un président qui a eu un impact international assez massif. Je ne sais pas si c'est le personnage trop français. Ah oui, très bien. Celui avant Macron. Ok, c'est bon. Non, non, non, voilà. C'est dommage. Je ne peux pas trop me la péter. Je me pète un peu avec cette expérience. Pas tant que ça. Donc, entre français, ça passe. Donc, oui, j'ai fait quelques versions. toast de mots sur des livres d'or et de discours pour cette visite d'état en inde où on essayait de vendre des avions militaires des rafales français au président indien toujours président c'était

  • Speaker #0

    c'était une sacrée expérience ça m'a appris beaucoup de choses notamment alors qu'est ce qui t'a amené arrivé à ce à ce stage là comment est ce que tu l'a décroché c'était dans le cadre de quelles études exactement c'est à quel moment magique

  • Speaker #2

    J'étais à LSI, en fait. J'étais à LSI à ce moment-là. C'était mon premier stage. C'était mon premier stage après. J'ai lu juste après, je crois, avoir fini dans la Nostra of Economics. J'étais en relation internationale. Je voulais changer le monde, naturellement. Et du coup, c'était naturel de faire un peu de diplomatie. Je ne sais pas à quel point j'étais naïf à l'époque. Peut-être que je savais déjà que ça ne m'irait pas. ou peut-être que je pensais que ça m'irait, je ne sais plus très bien. Je sais qu'en tout cas, ça m'a convaincu qu'a priori, ça ne m'irait pas.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Même si c'était génial et que je gardais des... Un excellent souvenir de tous les moments là-bas. Oui,

  • Speaker #0

    puis t'as dû en passer des heures et des nuits même, j'imagine.

  • Speaker #2

    Parce qu'on finissait tard, on finissait tard. C'était très drôle. Pour la petite histoire, on finissait tard et on se demandait... Enfin, moi, en tout cas, je me demandais pourquoi. Parce que c'était des lettres et tout, ce qu'il fallait écrire. Et puis, c'est parfois des discours. Mais on parlait à des Indiens. Et le problème, c'est qu'on rédigait tout en français. Et on se prenait la tête sur la... l'univers lexical et les connotations de chaque phrase, chaque mot, chaque virgule et tout allait être traduit en anglais dans tous les cas, donc notre belle langue de Molière allait voler en éclats, mais bon on se couchait quand même à 2h du mat c'était assez drôle à faire c'était une brève expérience moi j'ai une question aucun rapport,

  • Speaker #1

    mais je suis obligé de te la poser quand même, surtout aujourd'hui en 2025, est-ce que tu penses que ça existe ou que ça va exister prochainement ? Que les discours pour les présidents seront issus d'une

  • Speaker #2

    IA ? C'est une très bonne question. Et je pense que c'est déjà le cas. C'est-à-dire que les stagiaires qui ont le job que j'avais à l'époque, ça m'étonnerait qu'ils ne le fassent pas. Ça me terrifie. Et ce qui me terrifie le plus, c'est que ce soit d'autres parties du job qui soient outsourcées à l'IA. Ce qu'on faisait aussi, c'était des notes. Ce qu'on faisait le plus, c'était des notes. C'est quoi une note ? Ça peut paraître anecdotique comme ça, mais c'est grosso modo ta boss qui arrive dans ton bureau et qui dit « Ok, qu'est-ce qu'on va faire de notre relation à l'Inde à 10 ans ? » Tu pourrais penser que c'est un truc qui se décide dans le Conseil des ministres. Mais fondamentalement, les diplomates, les ministres d'une manière générale, ils n'ont pas le temps de réfléchir. C'est-à-dire qu'ils ont trois sujets sur 100. sur lesquels ils savent ce qu'ils pensent, mais surtout le reste, ils doivent s'appuyer sur l'administration. L'administration, plus tu as de responsabilités, moins tu as de temps pour réfléchir à des idées nouvelles. Du coup, ça amène à une situation où c'est en général les moins capés qui réfléchissent le plus. Ah,

  • Speaker #1

    c'est énorme.

  • Speaker #2

    En l'occurrence, un stagiaire qui avait simplement rien fait dans sa vie. Et ce travail intellectuel-là, ce travail souvent qui s'appuie sur de la recherche, etc., et qui est fondamentalement un travail politique, c'est-à-dire que nos notes, elles sont prescriptives. Il faut dire, monsieur le président ou monsieur le ministre, voilà ce qu'il faut faire, parce qu'ils n'ont pas le temps de lire quatre pages. Ils ont le temps de lire une demi-page avec des bullet points. Ce travail-là, s'il est outsourcé à ChatGPT, c'est un désastre, parce que c'est un travail qui doit être fondamentalement libre, qui est un travail de choix politique. Ce n'est vraiment pas est-ce que c'est bien ou est-ce que ce n'est pas bien, c'est quelle valeur est-ce qu'on va...

  • Speaker #0

    Et l'IA est encore trop biaisée pour ça.

  • Speaker #2

    L'IA sera toujours, enfin, ce ne sera jamais... qualifié pour faire des choix de valeur c'est des choix qui sont fondamentalement humain ce qu'on fait une politique plus orientée vers l'égalité ou vers la liberté c'est rien elle va te dire qu'on se bodo une moyenne de 2,2 probablement des déconvenues libéraux qu'elle aura absorbé mais c'est pas elle de nous dire ça donc si j'ai des confrères stagiaires écoute fait le job allez allez on écrit on va les marres là c'est ça on se pose

  • Speaker #0

    T'as raison, c'est dingue de se dire qu'aujourd'hui, les plus grandes décisions politiques peuvent être prises finalement par l'IA en premier bout de chemin. C'est assez dingue.

  • Speaker #2

    Après, sur les grands trucs... Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr, il y a plein de filtres, évidemment.

  • Speaker #2

    Mais ça peut avoir un impact.

  • Speaker #0

    C'est dingue,

  • Speaker #1

    c'est dingue. J'ai cru voir dans un tout petit coup. coin vraiment de ta page LinkedIn, mais vraiment, c'était plutôt bien caché. Mais je veux quand même te la poser. J'ai vu qu'il y avait écrit Harvard quand même.

  • Speaker #2

    J'ai tous les trucs.

  • Speaker #1

    T'as vraiment écrit Harvard pour de vrai qu'on voit dans les films américains, là, avec les soirées, les trucs et tout, là où il y a fait Marc Ducas.

  • Speaker #2

    Absolument pas. J'avais mis les pieds dans une soirée à Harvard pour la raison que je n'ai pas étudié là-bas. En revanche, j'ai travaillé là-bas. J'ai travaillé pour eux. Et pareil, c'était une expérience très, très courte, mais très stylée. En quoi ?

  • Speaker #0

    En consultant ?

  • Speaker #2

    Tout à fait, monsieur. Consultant de recherche en histoire. Sur un projet de recherche en particulier. Donc, c'est la manière harvardique de dire assistant de recherche. Mais bon, j'étais payé. Et donc, du coup, je peux mettre consultant de recherche. C'était le titre officiel. C'était assez sympathique d'avoir...

  • Speaker #1

    Trop sympa. ...

  • Speaker #2

    mes fonds mentalement.

  • Speaker #1

    Et ça t'a apporté quoi du coup après ? Après avoir ça sur ton CV, c'est quelque chose qui t'a apporté beaucoup, même en termes de networking et tout ça ou pas forcément ?

  • Speaker #2

    Oui. Malheureusement, oui. Parce que personne ne te dit jamais « Ah, c'est parce que Harvard que tu as eu tel poste ou que je suis confiant de te faire une mise en relation » . Mais malheureusement, alors que c'est fondamentalement pas forcément le travail intellectuel dont je suis le plus fier, même si c'était très bien et que je suis hyper fier d'avoir contribué à la recherche de ce professeur et que c'était passionnant et que ça pousse à avoir un degré de… de rigueur, parce que tu dis bon quand même...

  • Speaker #0

    C'est quelque chose.

  • Speaker #2

    Qui vont lire ton travail, qui ont une certaine exigence. Fondamentalement, c'est pas le truc le plus dingue intellectuellement que j'ai fait dans ma vie, mais en termes de CV, le fait d'avoir juste ce logo-là, ça rassure en fait, ça rassure plein de gens. Ah tiens, ok, d'accord, il fait partie de la team.

  • Speaker #0

    Ça rassure plus que ça ouvre des portes, selon toi ?

  • Speaker #2

    C'est un peu les deux parce qu'en fait, souvent, ouvrir des portes, c'est rassurer. Ça veut dire, la personne doit avoir l'impression qu'elle ne t'ouvre pas une porte que tu es déjà à l'intérieur, que tu fais partie de ce serail-là et qu'elle ne prend pas un risque en te faisant confiance et en t'ouvrant cette porte ou en faisant cette mise en relation. Et donc, si tu ne montres pas de blanche avec… Pareil, en France, le Sciences Po, LSE, tout ça, ça joue le même rôle. Si tu ne montres pas de blanche en disant « même si je suis un gros débile, ce n'était pas ta faute » . j'avais Harvard sur mon CV, la personne qui prend le risque de t'ouvrir une porte, que ce soit une embauche ou une mise en relation, ou de se faire confiance en tant que client, elle pourra toujours justifier son risque.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Je ne peux pas savoir qui a été débile le gars. Donc, c'est un petit peu ça. Ça saute l'étape de la porte.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Ça crée des couloirs puisque ça ouvre des portes. Ok.

  • Speaker #0

    Incroyable. Tu fais... Donc après, tu as plusieurs expériences de reporter, je crois, avant qu'on arrive à la création de ton agence. Ces expériences de reporter, elles commencent un petit peu à te donner envie de toi partager avec ton média, avec ton agence. Est-ce que c'est ça qui va amener à la création de That's Why ? Ou pas encore ?

  • Speaker #2

    Oui, je pense assez clairement que... En fait, je suis devenu reporter, je suis devenu journaliste. sur le tard, je n'avais absolument pas l'intention de l'être. J'étais donc dans cette organisation qui s'appelait Iguassou, qui était une organisation humanitaire, en fait, même si c'était une boîte privée. Et j'étais sur le terrain beaucoup, pas beaucoup en fait, j'ai fait un petit peu de terrain dans des camps de réfugiés, etc. Et j'ai commencé à écrire, alors au début pour Iguassou, et ensuite j'ai commencé à être publié dans des journaux comme Le Guardian, le NPR, la radio publique américaine.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et c'est comme ça que ça m'est venu. J'ai bien aimé faire ça. J'ai vu les limites de ça aussi. J'ai vu la frustration que ça pouvait créer. Et c'est là que les idées ont commencé à germer.

  • Speaker #0

    Et donc, tu te lances et tu crées ton agence de médias, Datway, c'est ça ? Exactement. En quelle année ?

  • Speaker #1

    J'adore le nom déjà. Merci ! Il est incroyable par rapport à Ego Asu. C'est vrai que c'est comme... j'ai envie de dire c'est vraiment et en plus tu nous as dit que c'était ta mentor je sais pas si elle va nous écouter mais franchement elle t'a pas transmis pour le coup c'est vrai elle m'a transmis plein d'autres choses c'est après juste avant que je lance Dattoye je l'ai appelé je

  • Speaker #2

    lui ai demandé est-ce que t'as pas des conseils à un moment donné il est très bon d'ailleurs je pourrais partager mais ouais j'espère que c'est MediGouassou alors détrompe-toi on a quand même un problème c'est que beaucoup de gens le lisent et prononcent ça t'es francophone donc c'est pas...

  • Speaker #0

    Y

  • Speaker #2

    Tati.

  • Speaker #0

    Tati.

  • Speaker #2

    J'ai reçu un appel une fois de l'Élysée qui me disait, peut-être que la personne va se reconnaître, je ne sais pas s'il y a encore rien, de l'Élysée, et c'était au tout début de Datua, et donc je n'avais pas identifié ça. Bonjour, je voudrais parler à Nathanaël Tati.

  • Speaker #0

    C'est énorme.

  • Speaker #1

    Tati.

  • Speaker #2

    C'est bizarre, parce que c'est mon prénom, je n'ai pas eu que mon nom. Tu as appris plusieurs mérites pour comprendre que ce n'était pas mon nom de famille. Elle a dû, je ne sais pas, recevoir... C'est une personne qui était une assistante et qui n'avait pas eu de contact direct avec moi. Oh, c'était bon. Je ne sais pas si c'est un bon mot en français, mais en anglais, ça passe.

  • Speaker #0

    Oui, ça passe bien. De toute façon, aujourd'hui, c'est 100% anglophone. 100%

  • Speaker #2

    anglophone. En réalité, non, on a des clients anglophones et des clients francophones.

  • Speaker #0

    On va faire un peu le disclaimer de dire que That's Why, ce n'est pas seulement un média, c'est aussi une agence. La partie média et le contenu que vous postez est en anglais. Mais par contre, la partie agence, vous avez aussi des clients francophones, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Tout à fait, exactement.

  • Speaker #0

    Ok. Comment ça démarre du coup cette aventure d'AdSwise ? Est-ce que tu es seul ? Qu'est-ce qui te donne l'idée ? Comment c'est quoi les premiers jours, les premiers instants de Datsouaï ?

  • Speaker #2

    C'est une très bonne question. L'idée vient progressivement. J'arrivais de l'humanitaire et je venais de commencer à être un peu journaliste. L'humanitaire, c'est aider les gens, trouver des solutions aux problèmes des gens. Et le journalisme, c'est... montrer les problèmes des gens. Et j'avais l'impression que beaucoup de gens, notamment dans notre génération un peu milléniale, un peu Gen Z, étaient un peu anxieux dans leur consommation de l'actu, trouvaient ça très anxiogène et avaient envie de s'engager et d'avoir un impact sur ce qu'ils regardaient.

  • Speaker #0

    Quand tu dis notre génération, tu parles de quelle génération à peu près ?

  • Speaker #2

    C'était appris à la base, c'est un constat millénial. Ok. c'est-à-dire 25-35, un peu plus âgés. Mais c'est vrai aussi, je pense, d'une partie des Gen Z. C'est des catégories marketing milleniales, les Gen Z, on les utilise tous, mais fondamentalement... Les sociologues ne disent pas, il n'y a pas vraiment de recherche solide derrière, mais on voyait grosso modo ce que ça veut dire. Génération Y, génération pourquoi, donc une demande de sens, une demande d'engagement. Et je me suis dit, ce serait bien qu'on fasse un média qui fasse honneur à ça et qui permette à la fois de mieux comprendre pour mieux agir. Donc un peu faire un pont entre mes deux expériences. Le constat, c'est qu'on est dans une génération dont la puissance a dépassé la sagesse. C'est-à-dire qu'on est des... C'est assez occidental, mais on est un jeune occidental et potentiellement plus puissant que n'importe quel être humain qui a jamais vécu. une puissance économique, une puissance digitale. Grâce à nos likes, grâce à ce qu'on regarde, grâce à ce qu'on consomme, on a un impact qui est fractionnel mais qui est collectivement potentiellement énorme. Et puis évidemment, grâce à nos votes, dans les grandes démocraties qui décident de l'avenir du monde. Et pourtant, on passe notre temps sur Insta à regarder des conneries. Alors, je me suis dit, bon, c'est dommage. Est-ce qu'on n'essaierait pas de se mettre un peu au niveau de la puissance qu'on a pour pouvoir éventuellement agir de manière un peu plus éclairée ? Donc, c'est hyper ambitieux, peut-être même un peu mégalo, mais c'est l'idée, en tout cas la philosophie de base sur laquelle se fondent les médias.

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, c'est toi finalement de vouloir changer les choses de manière grande, le Moyen-Orient, le monde, les médias.

  • Speaker #2

    Le Moyen-Orient, ça va. Anecdotique !

  • Speaker #1

    Mais à ce moment là où tu justement où tu as cette pensée il y a déjà des médias qui existent déjà qui font qui ont plus ou moins la même mission qui existe déjà à ce moment là ?

  • Speaker #2

    Pas vraiment.

  • Speaker #1

    C'était quoi c'était en quelle année d'ailleurs c'était quoi c'était 2018 ?

  • Speaker #2

    Quand j'ai commencé à y réfléchir on était en 2019. 2019 donc avant le Covid. Ouais un peu avant le Covid, quelques mois avant le Covid. Je rentrais d'un reportage au Moyen-Orient et ça a commencé un petit peu à germer. Il y a beaucoup de médias digitaux. Il y en avait beaucoup qui étaient en tout cas sur une logique déclarativement d'impact. L'impact était déjà devenu un buzzword. Moi, je voulais aller un petit peu plus loin dans l'impact concret et un petit peu plus... haut, j'espère, j'espérais, dans la pensée qui accompagnait ça. Mais il n'y avait pas de médias qui faisaient exactement ça, mais il y avait déjà beaucoup de médias digitaux qui existaient, les Brut, les Boksiders, tous les amis.

  • Speaker #1

    Trop, trop bien. Et en fait, moi, il y a une autre question que je me demande, c'est que, du coup, quand tu décides de te lancer un média, ça coûte de l'argent ? Ça ne coûte pas d'argent ? Est-ce que c'est toi, FASCAM ? Est-ce que direct, tu as besoin de recruter des gens ? Est-ce qu'il faut que tu ailles chercher des sous ? Ça se passe comment ? Je ne sais pas, quand on me dit média, je pense direct aux chaînes de télé, ça me paraît des budgets énormes. Ça se passe comment ? En fait, je te pose ces questions-là, parce que tu es le premier sur notre podcast qui a lancé un média. C'est intéressant de savoir comment ça se passe derrière.

  • Speaker #2

    C'est une bonne question, il n'y a pas une seule réponse. Je connais des gens qui font ce que vous faites, qui... Ils font ça à côté avec un format peu coûteux à produire, donc souvent un podcast, où ils vont le soir se filmer, donner des conseils, des tutos beauté sur TikTok. Et ensuite... le bootstrap comme on dit en jargon startup. Donc ça, c'est une manière de faire. Ce n'est pas celle que nous, on a choisie. Nous, on voulait tout de suite que ce soit professionnel. Donc, il fallait payer des journalistes. Et pour ça, on a commencé avec des journalistes qui étaient bien attentionnés, qui étaient des bénévoles pour faire un petit début de proof of concept, produire des premières vidéos. se trouver, trouver un ton, etc. Et assez vite, on s'est dit qu'il fallait qu'on lève des fonds. Donc ça, c'est la méthode qu'on a choisie, mais qui n'est pas exclusive d'autres méthodes. On ne voulait pas que ce soit un peut-être. Ah, peut-être, si ça marche, eh bien, j'aurai des clients, et graduellement, je pourrais...

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'en fait... Quand tu penses, au lieu de... Je compare par exemple quelqu'un qui va développer un SaaS ou qui va créer tout un logiciel ou un truc. J'imagine, moi je n'ai jamais levé de fonds personnellement, mais j'imagine qu'il y a certaines promesses qu'il faut faire aux investisseurs. Enfin des promesses, il n'y a jamais de promesses très sûres, mais évidemment qu'eux, ils veulent ressortir avec de l'argent multiplié, je ne sais pas, fois 5, fois 10. Un média, ça se passe comment ? Comment est-ce qu'on concrètement, en termes de monétisation, comment est-ce qu'on vend ça concrètement à des... potentiel investisseur, je veux lancer un média, je veux changer les choses, donnez-moi vos sous. En gros, je fais exprès.

  • Speaker #2

    C'est un peu ça. C'est un peu ça. Tu l'as dit, c'est toujours, donc on est sur le média, le contenu, ce n'est pas un business comme plein d'autres business, j'imagine que tous les business disent ça, mais en particulier le média, ce n'est pas comme une boîte de tech ou une boîte de tech, high tech qui fait des chaussettes. C'est un business model qui est délicat. Il n'y a pas beaucoup d'argent, il n'y a plus beaucoup d'argent dans ce business model. Et les motivations, elles sont toujours hybrides à minima. C'est-à-dire que personne n'investit dans ou achète un média digital. Aujourd'hui, ça a été le cas, mais aujourd'hui, pour des raisons exclusivement business. C'est-à-dire qu'il faut quand même être en accord, être enthousiasmé par la vision éditoriale des cofondateurs. et du média. Donc ça, c'est un. C'est ce que les Américains appellent double bottom line, c'est-à-dire au mieux, on fera beaucoup de pognon, au pire, on aura fait quelque chose de bien.

  • Speaker #1

    Ouais, ok. C'est plus pour se racheter une bonne conscience ou rien ? Non,

  • Speaker #2

    non, parce que, et c'est la deuxième partie, non, non, mes investisseurs n'ont pas à racheter leur bonne conscience, s'il te plaît. Ce sont des gens très bien, qui ont des carrières extraordinaires, ils dorment tranquilles. Je les embrasse et je les remercie. Nous aussi,

  • Speaker #1

    on les embrasse.

  • Speaker #2

    Ils n'ont rien fait de mal. Non,

  • Speaker #1

    peut-être que ça peut arriver. Oui, je fais exprès.

  • Speaker #2

    Ça peut arriver. Et la deuxième raison, c'est qu'il y a un business model. Il y a un business model, le nôtre en l'occurrence, un business model qui est assis sur trois pieds, la pub, le brand content, qui est une forme de pub, et la production. Donc, c'est ça qu'ils ont vu comme potentiel économique pour investir dans Datto. Ils se sont dit, tiens, cela, il s'affaire. C'est ces trois choses-là. Et puis, évidemment, on fait le boulot. On a fait un plus gros plan, on a des projections. Voilà comment ça va croître. On va chercher tel et tel client. Et c'est ça, notre théorie.

  • Speaker #1

    Alors, justement, est-ce que tu peux nous parler du côté agence ?

  • Speaker #2

    Oui. Vas-y, c'est une question.

  • Speaker #1

    Voilà, l'agence. Concrètement, qu'est-ce que vous faites, votre activité ? Vous êtes combien ? Quels sont vos clients potentiels ? Comment est-ce que vous arrivez à gérer ça en parallèle du média, surtout ? Comment est-ce qu'on peut gérer les deux ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Super question. On est une agence géniale, voilà. J'en doute pas.

  • Speaker #1

    Avec un super nom comme ça, j'en doute pas.

  • Speaker #2

    Avec un super nom et des super produits, des super productions qui sont déjà cohérents avec l'éthos philosophique de Zatsouaï. C'est-à-dire que nos clients, c'est des gens qui ont des choses intéressantes, complexes à dire, mais qui n'arrivent pas à le dire. sur les réseaux sociaux. Donc, c'est typiquement des médias d'actualité, souvent de presse écrite à l'ancienne. C'est des universités, c'est des centres de recherche, c'est des ONG, c'est des business qui ont des trucs compliqués à dire et qui font appel à nous pour vulgariser les choses. C'est-à-dire qu'ils ont un papier, ils ont un podcast, ils ont un article de recherche dont il est important pour leur business que ça atteigne une large audience en millions chez les jeunes. Et nous, on fait ça pour eux. C'est ça, grosso modo, notre proposition de valeur. Donc, c'est vraiment de la démocratisation, de la popularisation, de la viralisation de contenus vulgarisés. Et on est...

  • Speaker #0

    Je pense à peu près les seuls à faire ça, en tout cas à la manière dont nous on le fait. Et on a eu des très, très belles réussites. On est très, très fiers. Et ça participe à notre mission qui est de peupler l'Internet et les réseaux sociaux de contenus intéressants, de contenus qui ont du fond, de contenus scientifiques, de contenus de sciences humaines, sociales, etc. On l'a fait, par exemple, avec The Conversation. Je ne sais pas si vous connaissez ce site. de vulgarisation scientifique dont on a produit toutes les vidéos pendant plus d'un an. Ils n'avaient quasiment aucune vue, sans leur faire injure, de vue de vidéo bien sûr. Ils avaient déjà une belle réputation en articles, mais on a fait des millions de vues pour eux sur les réseaux en quelques mois. On leur a permis d'atteindre un public qui n'atteignait pas. On a travaillé avec le groupe Prisma, ça m'intéresse. on travaille avec France Université on produit des vidéos qui leur permettent de faire de l'advocatie sur leurs sujets qui sont des sujets importants

  • Speaker #1

    US News & World Report aux Etats-Unis etc etc c'est ça qu'on fait il y a des gros noms ça a l'air chouette mais comment du coup ça s'organise la séparation agence et média est-ce qu'il y a deux équipes différentes est-ce que tu considères ça comme étant deux entités différentes ? Est-ce que ça travaille ensemble ? C'est quoi l'organisation à l'intérieur ?

  • Speaker #0

    Très bonne question. Nous, on a voulu tout de suite que ce soit en synergie. On ne voulait pas qu'il y ait deux business en un. On veut que l'un aide l'autre et l'autre aide l'un. Et souvent, la meilleure manière de faire des synergies, c'est de faire une synergie sur le contenu. Donc souvent, en fait, on travaille avec des marques ou des médias avec lesquels on coproduit le contenu. C'est-à-dire que le contenu qu'on produit pour eux, on va le partager aussi sur les réseaux d'AdSwipe. Donc c'est win-win, ça nous fait un contenu de qualité et eux, ça leur fait une exposition éventuellement à une audience plus large. Pour ce qui est de l'équipe, oui et non. C'est-à-dire qu'il y a des personnes sur les gros clients qui font que ça ou quasiment que ça. Donc des journalistes et des monteurs vidéo qui sont alloués à certains comptes. Et il y a une partie de l'équipe qui est hybride. Ça dépend de l'actualité, ça dépend des clients, ça dépend de leurs compétences aussi. On est assez flexible là-dessus. Et on n'a pas encore... Il est possible qu'un jour, ça s'organise de manière plus étanche. Mais pour le moment, ce n'est pas le choix qu'on a fait.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Il y a une question que je me pose et je pense qu'il peut parler à pas mal de nos auditeurs. C'est vrai que tu nous parles de gros noms, de gros clients, etc. Comme ça, on se dit, ok, il y a eu certainement du travail derrière et tout. Mais comment est-ce que... Ou alors, du moins, on va tourner ça comme ça. Quels sont les conseils que tu pourrais donner ? pour réussir justement à décrocher des gros noms, des clients comme ça assez importants et vachement intéressants, pour faire grossir sa boîte, que ce soit dans le journalisme ou pas forcément. Toi, vous, comment ça a été votre première stratégie pour se dire, on va aller taper les gros de Guardian, etc. C'est assez audacieux, je crois. Et c'est surtout, quelle est la stratégie à mettre en place quand on commence à peine. et qu'on se dit, on va aller voir les gros. J'imagine que ce n'était pas évident.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas évident. C'est énormément de travail. Il y a deux possibilités qui sont souvent interreliées. Un, tu as une intro. Donc, tu as l'un de tes investisseurs ou quelqu'un que tu as croisé. En fait, l'étape 1, c'est d'avoir une bonne mémoire. C'est-à-dire que quand tu crées ta boîte, tu vas parler à plein de gens. En tout cas, j'encourage de parler à plein de gens et de faire des rendez-vous et tout ça. Et de prendre des notes. Et dans tes notes, tu vas trouver que, ah tiens, telle personne m'a dit qu'il connaissait telle personne, qu'il avait bossé avec tel grand média. Et il faut le garder, ça. Il faut le garder, il faut le structurer, il faut avoir des notes un peu lisibles. Et le jour où tu as besoin, se souvenir de ça et dire, je me souviens que tu avais dit ça, ce serait génial que tu fasses une intro. par exemple. Donc ça, c'est des trucs un peu plus poussés. Des fois, l'intro, elle est plus simple. Donc c'est, comme je disais, un précédent client, un de tes employés, un investisseur. C'est pour ça que ça aide les investisseurs. C'est qu'un investisseur, ça ne vient pas qu'avec du pognon, ça vient avec un réseau. C'est un investisseur dans la presse. Donc tu dois dire qu'ils n'ouvrent pas tout de suite toutes les portes. Il faut quand même faire ses preuves. Une fois que tu... Je commence à les faire, ils me font de plus en plus de mises en relation. Et une fois que tu as ça, là vraiment, mais c'est presque un cliché, j'imagine un cliché LinkedIn. je vais le dire en anglais parce que c'est vraiment le truc de connard qu'il faut dire, il faut follow up mais follow up agressivement comme un malade comme un harceleur, comme quelqu'un qui c'est du pénal il faut vraiment il faut vraiment, mais pas lâcher j'ai un investisseur qui d'ailleurs qui d'ailleurs m'a rejeté qui m'a dit ton boulot c'est d'avoir il l'a dit en anglais, c'est un britannique the capacity for infinite rejection la capacité de d'être rejeté de manière infinie, donc ... Il faut se mettre en mode zéro ego, et à la fois plein d'ego parce que tu as envie de réussir, mais en mode zéro ego, je relance. J'ai la plupart de nos clients et la plupart de nos investisseurs, c'est des gens qui soit au début n'ont pas répondu, soit on dit non, soit on, à minima, j'ai dû les relancer quatre fois pour avoir un début de réponse.

  • Speaker #1

    C'est jamais définitif en fait, c'est ça que je dis. Quand c'est un non, c'est jamais définitif. Tu peux toujours revenir.

  • Speaker #0

    En tout cas, moi, je prends rarement non pour un truc défini. Après, il ne faut pas être débile. Il faut être bien éduqué. Il faut être très poli.

  • Speaker #1

    Par envoyer des points d'interrogation après ton message.

  • Speaker #0

    Il ne faut jamais être agressif. Surtout pas. Il faut savoir où on est dans la to-do list des gens. Et on est très bas dans la to-do list des gens. Ça ne veut pas dire qu'ils ne sont pas intéressés. Ça veut dire qu'ils ne sont intéressés pas 25 items au-dessus.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc,

  • Speaker #0

    il faut les aider à t'aider d'une certaine manière. Donc, il faut multiplier le nombre de moments où cognitivement, il est possible qu'ils aient une ouverture pour penser à toi. Oui. Et c'est ça, les relances. Et il ne faut pas que faire des relances bourrins. Donc, on va y aller sur le tas. Il faut montrer que tu as progressé depuis le début. Mais, et le... Le principal conseil que je pourrais donner, qui ne marche attention pas sur toutes les industries et pas sur tous les âges, donc moi, souvent, je m'adresse à des gens plus âgés, c'est le téléphone. C'est vraiment, si vous avez la currency, la monnaie la plus utile que vous puissiez avoir, c'est avoir des numéros. Ce n'est pas du tout équivalent à un mail.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est peut-être évident de dire ça, mais ça n'a rien à voir. Les gens, ils reçoivent... 600 mails par jour, en tout cas les gens que tu veux atteindre si c'est un gros client qui est dans les 6 heures. En revanche, des coups de fil, je parle pas d'un texto, les coups de fil, ils en reçoivent très très peu. Très très peu. Pourquoi ?

  • Speaker #2

    Parce que les gens n'osent pas appeler ou parce qu'ils répondent pas tout simplement ?

  • Speaker #0

    Non, parce que les gens n'osent pas appeler, parce que c'est un médium assez intime, c'est presque plus intime qu'un Zoom, parce qu'il y a plein d'autres manières moins intrusives.

  • Speaker #1

    C'est plus facile de se cacher derrière un mail que d'être en direct au téléphone aussi, certainement.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il y a de ça, peut-être qu'il y a de ça. Et les gens n'y pensent pas. Les gens pensent qu'ils ont peur d'être intrusifs. Et ça peut l'être, il faut faire très attention, il faut être respectueux. Il y a des gens qui réagissent assez mal à ça. Et là encore, faites attention à votre audience. Typiquement, un quadra tech-friendly, il ne va pas du tout aimer ça. Mais une personne qui a 60 ans, qui est un investisseur chevronné, européen ou américain… Ça va à minima vous différencier. C'est-à-dire qu'il va se souvenir, il aura eu quoi ? 10 appels dans la journée, grand max, 10 appels téléphoniques, peut-être 4, dont 2, ce sera sa fille. Et vous, vous serez l'un d'entre eux. Et ça vous différencie. Et après, de toute façon, il va vous dire, envoyez un mail à mon assistant. Mais le mail à l'assistant, il ne commence pas pareil, le mail.

  • Speaker #1

    Il dit,

  • Speaker #0

    suite à ma conversation avec ton boss, voici le deck. Est-ce qu'on pourrait avoir un rendez-vous ? Alors, ça ne marche pas du tout à tous les coups. Oui, bien sûr. Mais le taux de réponse d'un mail, je ne sais pas ce qu'il y a en moyenne, il doit être de 3 %, le taux de réponse au téléphone,

  • Speaker #1

    c'est quand même 10 %,

  • Speaker #0

    un truc comme ça, en tout cas dans mon expérience.

  • Speaker #1

    Ce sont des bons conseils, c'est intéressant. J'aimerais qu'on parle, qu'on revienne un petit peu sur la partie média de That's Why. Il y a quelque chose que vous faisiez avant, je ne sais pas si vous le faites encore réellement maintenant, c'était, tu nous l'avais dit même avant, l'importance de créer un impact. un call to action à la fin de vos vidéos. Est-ce que c'est quelque chose que vous faites encore maintenant et pourquoi vous l'avez fait au départ ? Ça faisait partie de la valeur unique de That's Why par rapport à d'autres médias. C'était quoi l'idée derrière ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toujours... Notre slogan de lancement, c'était « Make sense, make a difference » . Et ça reste ça. Et la manière qu'on a eu d'incarner « Make a difference » , c'était ça au début. Et ça reste notre horizon. On va... Stay tuned, on va... J'ai énormément de franglais, excusez-moi, mais on va rester connectés. Et tout de suite au RTF. C'est flippant, un peu, mais ça va être bien. On va le refaire, mais c'est très coûteux à faire. C'est-à-dire que soit vous faites comme un peu tout le monde, il y a eu des feux à Los Angeles, vous pouvez donner à machin, machin, machin, parce que j'ai vu ça sur Internet et qu'il y a la Croix-Rouge sur place. Donc ça, c'est sympathique, c'est un call to action sympa. Mais en fait, tu n'as pas fait ton travail de journaliste ni de chercheur. Tu n'as pas vérifié si c'était vraiment impactant, si c'était vraiment efficace, etc. Mais pour vérifier ça, nous, on le faisait au début et c'était des mois d'investigation. On l'a fait sur l'Ukraine, on est très heureux d'avoir fait sur l'Ukraine, sur la Syrie. sur l'Afghanistan.

  • Speaker #1

    Pourquoi ça prend autant de temps ?

  • Speaker #0

    Parce qu'il faut avoir des relais sur le terrain qui t'expliquent est-ce que telle ONG est vraiment sur place ? Est-ce qu'elle fait ce qu'elle dit ? Est-ce que les bénéficiaires de l'aide humanitaire sont satisfaits ? Est-ce qu'ils ont une réputation ? Est-ce qu'ils sont transparents ? Tu peux aller regarder leurs annual reports. Est-ce qu'ils font du pognon et tout ça ? Ça prend du temps. Donc si tu veux faire ça de manière solide et créer... un vrai lien de confiance avec ton audience et la confiance d'avoir un impact, ça prend du temps et ça coûte très cher. C'était des mois de travail journalistique pour quatre vidéos.

  • Speaker #2

    Toi, tu te déplaces là-bas ?

  • Speaker #0

    Moi, non. Nous, ce qu'on faisait, c'est qu'on avait un modèle qui était d'ailleurs inspiré de celui d'Iguassou où on faisait des entretiens par téléphone ou par Zoom avec des relais sur place. Ça ne sert pas à grand-chose d'aller sur place parce que tu ne vois pas grand-chose.

  • Speaker #1

    Ça coûte beaucoup d'argent aussi, beaucoup de temps. Très,

  • Speaker #0

    très cher. Et en fait, tu vois moins de choses que quand tu parles à 20 experts qui, eux, sont sur place. Ils voient des choses différentes que ce que tu verrais dans un trip de 10 minutes.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #0

    De 10 jours. Donc voilà, c'est quelque chose qu'on a, pour des raisons économiques, dû mettre entre parenthèses, mais qui reviendra. Et c'est l'horizon.

  • Speaker #1

    Et c'était tué.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. L'environnement des médias, c'est un peu… Arrête ! Fallait qu'on en parle, mais c'est un peu un environnement qui est saturé. En plus, avec That's Why, t'arrives… C'est pas la fin, mais ça fait pas mal de temps que ça existe déjà, les médias sur les réseaux sociaux en plus, les bruits de konbini pour l'audience un peu francophone. Est-ce que c'est challengeant ? Est-ce que… Tu ne t'es pas dit, est-ce que ça sert vraiment que j'aille dans un environnement où il y a déjà 160 millions de médias qui font pas le même contenu, mais en tout cas sur la forme, une vidéo, un réel, une minute explicative sur un sujet. C'était quoi cette motivation de base de vouloir y aller ?

  • Speaker #0

    Du masochisme.

  • Speaker #1

    Oui, certainement.

  • Speaker #0

    Pour le terme masochisme. Ça peut exagérer parce que, notamment, on fait des vidéos sur les réseaux sociaux. Donc, au pire, ça ne marche pas. Donc, on ne va pas faire l'entrepreneur croisé qui dit « je prends des risques » . Non, ça va, au pire, tu as trois likes. Mais c'est vrai que c'est effectivement très challengeant. Nous, on a raisonné à l'envers. On s'est dit « est-ce qu'il faut que le contenu qu'on veut faire existe ? Qu'est-ce qu'on fait pour le faire exister ? » Mais oui, on a… Je pense, heureusement, sous-estimer à quel point c'était dur de croître sur les réseaux, que c'est jamais final. Typiquement, on a fait un très très beau lancement, on a atteint des centaines de milliers de followers dans les premiers mois, et on n'a pas forcément cultivé ça, donc on a un petit peu perdu notre reach, on l'a retrouvé ailleurs. Donc oui, c'est difficile, mais la réponse, elle n'est pas entrepreneuriale là-dessus, elle est motivationnelle s'il faut. que ça existe, on va trouver les moyens de le faire. Et ce n'est pas non plus du tout infaisable. C'est-à-dire que tous les jours, il y a des nouveaux créateurs qui réussissent. C'est des bêtes qu'il faut nourrir avec de plus en plus de contenu, les réseaux sociaux. Il y a une vraie demande, il y a une nouvelle fonctionnalité sur TikTok qui s'appelle Content Gap. TikTok te dit qu'ils ont besoin de contenu sur tel et tel sujet. Il y a de plus en plus de consommateurs de réseaux sociaux. Le média vidéo est le média roi. On peut s'en désoler, mais c'est la réalité. Donc, en réalité, ce n'est pas qu'il n'y a pas de place, c'est que c'est dur de prendre la place. Mais il y a de la place. Il y a de la place. Surtout avec une proposition de valeur différenciante. On n'y est pas encore du tout, du tout. Mais on est sur le bon chemin et on a la motivation.

  • Speaker #2

    Mais justement, du coup, en parlant de réseaux sociaux, parce que c'est vrai qu'on ne l'a pas dit, vous êtes où en fait ? Où vous vous trouvez si on a justement des auditeurs qui veulent suivre votre contenu ?

  • Speaker #0

    Mais avec grand plaisir.

  • Speaker #2

    On fait un peu de pub en même temps.

  • Speaker #0

    Mais tout à fait. Alors nous, c'est assez intéressant pour des auditeurs qui seront, j'imagine, francophones. On s'est lancé d'abord sur Facebook parce que les millenials américains, c'est dingue. Mais ils sont surtout pour l'actualité en majorité sur Facebook. C'est pas X au contraire,

  • Speaker #2

    justement, pour l'actualité ?

  • Speaker #0

    Non, en vidéo, non. Si tu veux suivre les comptes persos des Trump, c'est X. Mais pour ce qui est des médias d'actualité, de traitement d'actualité, c'est Facebook. Et ça reste, à l'heure où on parle, sur les millenials, ça reste à 70%. La plateforme préférée des millenials sur la queue.

  • Speaker #1

    Ça peut paraître un peu choquant pour les francophones. Très,

  • Speaker #0

    très, très étonnant. Pour les francophones et pas que, les Européens, même les Canadiens et tout ça. Mais les Américains, c'est une bestiole intéressante. Ils sont sur Messenger, nous, on est sur WhatsApp. Bon, il ne faut pas comme tout le monde. Donc, on s'est dit, on va se lancer sur Facebook pour commencer. Et on a fait un... plus de 300 000 abonnés sur Facebook. Et là, le challenge qu'on a, c'est Insta. Donc, si les gens nous rejoignent, vous pouvez nous suivre sur Facebook. Il y a déjà du monde. Suivez-nous sur Insta.

  • Speaker #1

    On mettra le lien dans la description Instagram.

  • Speaker #0

    Allez, soyez sympatoches. Eh oui. Et voilà. Et TikTok, on verra. Ça dépend vraiment de si Trump...

  • Speaker #1

    J'avoue que c'est un peu...

  • Speaker #2

    C'est marrant parce que nous justement on se pose la même question, aucun rapport, mais c'est vraiment notre discussion sur les deux dernières, ça fait même un peu plus, mais en fait on est grave, en tout cas personnellement Gab et moi on n'a jamais été sur TikTok de nos vies, moi j'ai pas TikTok, je suis très LinkedIn, Insta, je suis même pas dessus, Facebook un peu, mais justement on se posait cette question là, on se disait est-ce qu'il faut justement avec notre podcast qu'on aille aussi sur TikTok ? TikTok ou quoi. D'ailleurs, les auditeurs, on vient de le lancer.

  • Speaker #1

    Ce qui est marrant, si tu veux savoir, on a galéré à se convaincre nous-mêmes d'aller sur TikTok pendant de longs mois. On se lance sur TikTok. 12 heures après, ils enlèvent TikTok aux États-Unis.

  • Speaker #0

    Du coup, on se dit,

  • Speaker #1

    quoi,

  • Speaker #0

    à ce point, on a fait du mal à TikTok ?

  • Speaker #1

    Puis après, ils le remettent. Donc là,

  • Speaker #0

    on ne sait pas trop.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Si vous voulez venir nous suivre, avec grand plaisir. Franchement.

  • Speaker #0

    Retirez-vous pour voir si ça fait prendre des choses. Oui, t'as raison. Un parti communiste chinois. Ça peut avoir un gros impact.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est assez rigolo. On verra, comme ça dit, avec Trump.

  • Speaker #2

    Ça m'intéresse, d'ailleurs. Par curiosité, tu en penses quoi, toi ? Tu penses que ça va rester, que ça ne va pas rester ?

  • Speaker #0

    C'est une grosse question.

  • Speaker #2

    Je ne vois pas que ça disparaît des États-Unis. En fait, je n'arrive pas. Je ne peux pas. C'est tellement gros.

  • Speaker #0

    Je ne vois pas ce scénario arriver. Il y a plusieurs scénarios. Un, c'est banni, banni, fini. Deuxième scénario, c'est racheté, partiellement racheté. Parce que c'est ça la loi qui a été passée sous Biden. C'est que Biden, qui est une organisation, une boîte affiliée au Parti communiste chinois, se retire du capital. Donc, il faut qu'il y ait un investisseur. Il peut aussi que ce soit Musk,

  • Speaker #2

    il peut aussi que ce soit Bezos, etc.

  • Speaker #0

    Ce qui serait... C'est un très léger problème de concentration des médias.

  • Speaker #1

    Oui, on est bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est très léger, tout va bien. Les gens ont un tout petit pouvoir sur l'avenir du monde. Donc ça, c'est la deuxième option. La troisième option, et c'est peut-être celle que je privilégierais en termes de probabilité, mais je n'en sais rien, c'est un semi-sabotage du deal par Trump. C'est-à-dire que la loi, elle doit s'appliquer, elle est votée, donc il ne peut rien faire. En revanche, pour tout ce qui est décret d'application, Il peut éventuellement avoir des marges de manœuvre pour faire en sorte que, en fait, la loi s'applique, mais pas tant que ça. Ça veut dire rassurer les plateformes comme Apple et tout ça. Mais ça sera aussi un bon test pour les institutions américaines parce que ça ouvre la possibilité de procès. Parce qu'il y a une loi. On verra.

  • Speaker #1

    J'ai même vu des gars sur eBay qui vendent des iPhones à 50 000 dollars parce qu'il y a TikTok. dessus, sur les américains qui vendent des iPhones à genre 5000, 15 000 dollars même le plus gros c'était 50 000 dollars parce qu'il y a TikTok installé dessus j'ai trouvé ça assez dingue ils vendent un VPN c'est débile ça a rien à voir tu l'as dit il y a un petit truc à faire là ah

  • Speaker #0

    waouh c'est sidérant

  • Speaker #2

    On est parti un peu dans tous les sens là, mais ce n'est pas grave. Il y a juste une autre question que je voulais me demander. Est-ce que toi, tu as des process ? D'ailleurs, toi, on ne t'a pas demandé. Vous êtes plusieurs. Tu es le seul fondateur. Parce que tu nous as dit que tu es le CEO, que tu as fondé le truc.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, techniquement, on est quatre cofondateurs. D'accord. Fondamentalement, c'est des potes. qui m'ont grave aidé au début et que je remercie énormément, qui avaient des compétences que je n'avais pas. Et une fois que c'était lancé, ils sont allés continuer leur propre carrière. Ils n'étaient pas du tout dans les médias ou quoi que ce soit, et qui ont eu du coup un échange de parts. Donc ça, ce n'est pas un mauvais modèle en fait, parce qu'il y a le modèle solo founder complet, ça c'est très difficile. Il y a le modèle avec des cofondateurs classiques, donc tout le monde a une proportion de parts égales, etc. il y a ce modèle là je sais même pas si c'est un modèle mais c'est ce qu'on a fait nous et ça permet de ne pas être seul c'était même pas prémédité du tout à la base on s'est lancé comme ça parce que c'est une idée qui plaisait à tout le monde mais ça permet de ne pas être seul ça permet aussi de montrer qu'on n'est pas seul ça permet d'avoir d'autres compétences que les tiennes et de lancer le truc et d'avoir comme ça une espèce de constellation de de de gens bienveillants, impliqués, engagés, qui ont des compétences intéressantes autour de toi. Je salue mes cofondateurs, qui, d'ailleurs, pour la plupart, travaillent encore sur certains aspects du projet. Un petit peu, ils sont en lead sur des... C'est un peu des intrapreneurs, comme ça.

  • Speaker #2

    Oui. Je vais quand même finir ma question que je voulais te poser. Par rapport au recrutement, toi, tu as des process assez clairs pour... On a enregistré un épisode d'ailleurs hier avec une grande architecte qui s'appelle Isabelle, qui est basée en France. Elle a fait plein de boutiques de luxe et tout ça. Et elle, elle nous a dit que son process, c'est vraiment que l'humain. C'est quasi que l'humain. Elle se focus uniquement là-dessus. Pour elle, l'humain, c'est ce qui va justement... Après, tu as beaucoup de marge, tu peux te tromper. Mais pour elle, après, tous les skills, tous les trucs, c'est des choses qui peuvent s'apprendre sur le tas. Et pour elle, la plus grande qualité chez ces... Chez ces... Ceux qui... postule, c'est vraiment l'humain. Toi, c'est quoi votre méthode à peu près ?

  • Speaker #0

    C'est l'inhumain. On se cherche des bâtards.

  • Speaker #2

    On cherche des gentils.

  • Speaker #0

    On cherche de la haine. Ça m'intéresse. J'écouterai ce podcast avec intérêt. Il y a quand même des compétences à avoir. Si tu as le temps de train les gens, de leur apprendre des choses. je serais tout à fait d'accord avec cette intervenante-là pour dire que fondamentalement, tu as envie de gens motivés, bien, respectueux, intéressants, humains. Mais quand tu es une toute jeune boîte et que tu cherches des compétences que toi, tu n'as pas, tu cherches des gens qui vont t'apprendre des choses, par exemple des gens qui sont meilleurs que moi sur les réseaux sociaux, qui sont plus jeunes, qui sont plus TikTok, qui sont plus... des gens qui savent faire du montage vidéo typiquement chez nous il faut qu'il y ait ça quand même parce que t'as besoin de gens qui sont opérationnels le lendemain matin t'as pas le temps de les onboarder parce que déjà c'est des compétences que t'as pas t'as pas d'équipe pour le faire et t'as en tout cas au début très peu de fonds pour avoir le temps t'as pas un an de runway pour les formations donc pour des grosses boîtes ou pour des gens qui peuvent avoir et le temps et les compétences de former je serais d'accord pour nous non il faut quand même cocher certaines cases je suis pas du tout bon en recrutement moi personnellement ouais je je suis pas sympa parce que j'acquiesce beaucoup je suis très sympa pendant les interviews les gens sortent en se disant ah c'est dans la poche alors que finalement on fait du tout c'est pas très sympa je fais pas exprès du tout et j'ai du mal à choisir entre plusieurs profils souvent je me dis ah il va bien donc il faut et c'est intéressant parce qu'il y a des gens qui sont très forts à ça dans l'entrepreneuriat tu te rends compte quand même fondamentalement qu'on a pas tous les mêmes facilités de compétences et il y a des choses sur lesquelles on est meilleur donc il faut qu'on bosse là dessus moi je suis pas très bon et il y a des gens qui ont notamment dans mon équipe qui ont un petit flair que je sens pas c'est alors Je vais essayer de peser mes mots parce que ça peut être mal interprété. C'est parfois des compétences féminines. C'est-à-dire que je ne sais pas si c'est la raison pour laquelle il y a beaucoup de DRH femmes, mais souvent, et je ne suis pas en train d'essentialiser quoi que ce soit, je ne pense pas du tout que ce soit essentiel ou biologique, je pense que c'est acquis, mais la perception des menaces, peut-être parce qu'être une femme, d'une manière générale, c'est être beaucoup plus menacée dans le monde patriarcal dans lequel on vit. souvent, pas mal d'entre elles, j'ai remarqué, c'est l'hypothèse que je fais, c'est vraiment du bullshit, développent une manière de percevoir les gens qui est plus fine. que nous autres mecs débiles. Voilà, ça vaut ce que ça vaut. Mais voilà, en tout cas, identifiez. Ce n'est pas toujours le cas. Par exemple, j'ai un employé dans mon équipe qui est un employé et qui est très, très fort à ça aussi. Et donc, trouvez les gens dans votre équipe qui ont ce sixième sens et faites-leur un peu confiance. Je ne sais pas si je l'ai assez fait. Moi, pour être franc, j'ai fait des erreurs. Mais voilà, si ce n'est pas votre truc, déléguez.

  • Speaker #1

    ok ok ok en tout cas c'est une belle aventure d'Atsuai vraiment chers auditeurs allez-y sur les réseaux Facebook, Instagram, LinkedIn c'est des vidéos assez chouettes à regarder en plus et puis franchement ça vaut le détour qu'est-ce qui te motive encore le plus aujourd'hui Nathanel de te lever le matin et de bosser sur d'Atsuai c'est quoi ta première grande source de motivation ah

  • Speaker #0

    c'est marrant que tu me poses la question parce que ça a récemment rechangé. Il y a eu toute une période que je ne recommande à personne où c'était créer un truc gros, aller chercher le maximum de fonds, une espèce d'hybris un peu comme ça qui est peut-être utile à un moment. Mais depuis quelques mois, c'est vraiment le contenu. C'est le... Le seul truc qui fait que je suis content ou pas, des fois, il y a des vidéos, elles se plantent. On a des difficultés à croître sur certaines plateformes et tout. Mais si j'ai l'impression que le contenu est bon, si j'ai des retours qualitatifs de gens que je connais ou pas qui m'écrivent, qui disent « Ah, c'est hyper intéressant » , c'est ça qui me motive. D'accord. Ce n'est plus forcément l'idée de créer un mastodonte. Ça reste là. J'espère que je fais ce qu'il faut pour que ça se fasse. Mais c'est... pas là où est mon kiff et ma motivation.

  • Speaker #2

    Sur le contenu, tu es plus dans l'idée plus qualitative ou plus en termes de quantité ?

  • Speaker #0

    Non, qualitative. Vraiment, à l'époque, jusqu'à récemment, c'était s'il y avait une vidéo qui se plantait, qui faisait très peu de vues, ça pouvait me pourrir la vie. S'il y avait un investisseur qui finalement ne venait pas, ça pouvait me pourrir la vie. Je ne sais pas encore, je pense. Mais là, maintenant, c'est vraiment... presque naïvement, est-ce que le script est bon, est-ce que le montage est bon est-ce que je suis fier de là ou du journaliste qui l'a fait est-ce que je fais de moi si c'est moi qui ai écrit le script voilà,

  • Speaker #2

    c'est assez classique ok, très cher Nathanel Chouraki faux cousin de Gab j'ai une vraie question à te poser là est-ce que t'as des rêves ou des objectifs que tu n'as toujours pas atteint mais en fait est-ce que t'as en fait des je sais pas, sur une certaine horizon, il y a des objectifs que t'aimerais, que tu te bats tous les jours, justement, ça ressemble un peu à l'autre question, mais c'est...

  • Speaker #1

    Ma rêve. C'est un rêve. Ouais, un rêve.

  • Speaker #0

    Que That's Why soit le tableau de bord du gentilhomme du XXIe siècle, c'est-à-dire... idéalement, that's why, sur les réseaux sociaux, c'est un hook, c'est une manière d'attraper les gens où ils sont. Et le rêve, c'est de les emmener ailleurs. C'est-à-dire qu'il y a une super vidéo, ceux qui voient sur Insta, ils disent « Ah, mais j'avais jamais réfléchi à ça » . Ils cliquent et puis ils vont sur un documentaire qu'on a produit nous, ou un bouquin qu'on recommande, ou un jeu interactif pour davantage comprendre un sujet, ou un appel à l'action qui peut être du don, du volontariat pour réussir donc une espèce de progression en cercle concentrique comme ça,

  • Speaker #1

    qui permet aux gens d'à la fois mieux comprendre et mieux s'engager en tout cas on te le souhaite et on vous le souhaite on espère que ce sera comme ça, et alors juste avant de clôturer cet épisode on a quelques petites questions de de fin un petit peu qui sont plus générales sur l'entrepreneuriat et sur Datsway en l'occurrence ma première question c'est comment est-ce que toi tu verrais Datsway dans 5 ans horizon 2030 je viens de te le dire je pense je pense que c'est ça 2030 ce serait bien qu'il

  • Speaker #0

    y ait du docu, qu'il y ait du papier qu'il y ait du bouquin qu'on amène vraiment les gens ailleurs qu'on arrête d'être dans le l'épilepsie permanente des réseaux sociaux et qu'on fasse ce que vous faites déjà, c'est-à-dire du contenu long, du contenu plus approfondi et qui mène, on l'espère, à l'action. C'est ça.

  • Speaker #2

    Et quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui rêverait de se lancer dans l'entrepreneuriat ? Je ne sais pas qu'il soit salarié ou pas, mais il ne sait pas trop... Il a pas forcément d'idée en fait.

  • Speaker #0

    Ah bah le fait pas ! Ah désolé ! Ah, restez à la cuisine,

  • Speaker #1

    bonne idée !

  • Speaker #0

    Ah bah ou pas ! Ah désolé si ça casse la baraque, mais... Mais pas du tout ! Moi je suis pas du tout dans le discours tout le monde doit être entrepreneur, il faut être indépendant, il faut être ton propre patron. Pas du tout ! Il y a des jours où moi j'ai très envie d'avoir un patron, l'idée de servir, l'idée de servir quelqu'un qui s'y connaît mieux. Moi des fois, j'ai envie comme disons, voilà c'est ça qu'il faut faire, c'est ça qu'il faut faire, la tannée.

  • Speaker #1

    C'est ensuite ton employé.

  • Speaker #0

    un employé comme ça discipliné qui fait du bon travail mais qui part à 17h30 si vous n'avez pas d'idée je ne sais pas ce que vous allez faire vous allez galérer ne croyez pas du tout tous ces influenceurs à Naomi Denzel qui vous shamed d'être des employés il n'y a pas du tout de honte à ça c'est très difficile d'être entrepreneur c'est très difficile Michel de faire de l'argent en tant qu'entrepreneur. Ce n'est pas forcément même un choix économique. Être employé, ce n'est pas une arnaque. Je ne sais pas qui a inventé ça. Non, non. Vous pouvez même être intrapreneur. Vous pouvez exercer votre métier avec art. Et parfois, vous pouvez être même beaucoup plus innovant à l'intérieur d'une structure qui existe déjà. Si ce n'est pas votre structure, parce qu'être entrepreneur, ça veut dire s'occuper de comptables.

  • Speaker #2

    Oui, il y a moins de responsabilité dans une structure.

  • Speaker #0

    C'est ça. S'il y a une bonne structure, ça peut te permettre d'innover davantage à ta place. Non, non, restez à votre place. Vous vous emmerdez pas.

  • Speaker #2

    Imaginons qu'une personne a une idée et se lance dans l'entreprenariat. Imaginons. Avec ton expérience, toi, quelles compétences tu considérais comme vraiment essentielles ou très importantes pour pouvoir être un immeuble dans la réussite ?

  • Speaker #0

    Ah là là, mais j'ai envie de dire un truc que tout le monde vous a dit, je pense. C'est la persistance, mais c'est naze.

  • Speaker #2

    Non, non, mais c'est assez vrai. Je pense que c'est...

  • Speaker #0

    Vous l'avez dit ?

  • Speaker #2

    Certainement. C'est sûr.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai un vrai snobisme sur tout ce qui est truc motivationnel sur LinkedIn et machin. Mais des fois, ils ont raison. C'est vrai, la persistance. Franchement. vraiment show up et follow up, tenter le truc. J'ai un ami qui m'a dit un truc intéressant, il m'a dit la persistance, c'est la clé du succès, c'est aussi la clé de l'échec. C'est-à-dire que des fois, il faut savoir pivoter, arrêter et tout ça. Mais fondamentalement, c'est difficile, personne n'est là pour t'aider et vraiment follow up, continuer, y croire, j'ai l'impression que c'est un peu... C'est un peu vide, mais c'est la vérité. Mais c'est bien d'être le nez sur le guidon, d'être épuisé, que ton boulot, ce soit ta vie, machin. Ça aide à trouver des solutions. En revanche, prendre des vacances, ça aide à innover, paradoxalement. Quand tu es le nez sur le guidon en permanence, tu as l'impression que si tu laisses... Un truc échappé, c'est ton bébé qui meurt ou c'est ta vie et tout ça. C'est très pénible en termes de santé mentale, mais ça te permet des fois de choper des trucs et de ne pas laisser tomber. En revanche, tu n'es jamais innovant quand tu fais ça. Tu as l'impression de l'être, mais tu es dans une boiboite. Donc, conseil de santé mentale, pareil, d'autant sur LinkedIn, prenez des vacances. Je m'y suis remis récemment. On n'avait pas pris pendant, je pense, 3-4 ans.

  • Speaker #2

    Et ça fait du bien.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, je ne dis pas qu'il faut prendre des vacances avec pour horizon le travail, parce que ce serait vraiment pervers comme manière de penser. Mais sachez, si vous avez besoin de vous convaincre ou de convaincre qui que ce soit que si, si, c'est bon pour le travail,

  • Speaker #2

    c'est vraiment bon pour le travail.

  • Speaker #0

    Vous voyez les trucs mille fois différemment. Mais bon, ça, c'est existentiel. Donc, si vous ne l'avez pas fait, c'est vrai que j'ai du bien.

  • Speaker #1

    Et si tu pouvais poser une question à un entrepreneur de ton choix, ce serait qui ? Et quelles questions tu aurais voulu lui poser ? Si tu avais son numéro de téléphone, comme tu l'appelais, à disposition.

  • Speaker #2

    Même des gens hyper, hyper intouchables.

  • Speaker #0

    Ouais, non, mais je pense Elon Musk. Pourquoi tu fais ça ? Arrête. S'il te plaît, écoute. Allez. Prends des vacances là.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. Prends des vacances.

  • Speaker #0

    Prends. Allez, respire. Fous-nous la paix.

  • Speaker #2

    Ok. Et enfin, dernière question. Est-ce qu'il y a des entrepreneurs que tu aimerais voir participer à ce podcast à la voix de l'entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Ouh ! Dans ma branche, je ne sais pas si... Je m'excuse si ça ne vous plaît pas, mais il y a deux gars qui font un truc super sur les réseaux et qui injectent de l'intelligence. Eux, ils sont plus dans la science dure, mais pas seulement. C'est les gars d'Explore Média, Jérémy Nakache.

  • Speaker #2

    J'adore Explore Média.

  • Speaker #0

    Je vais chercher dans les francophones, mais c'est super, Explore Média. S'ils veulent vous parler, je pense qu'ils auront des choix.

  • Speaker #2

    Ça, ça serait vraiment chouette. Parce que vraiment, je... vraiment sincèrement j'aime beaucoup ce qu'ils font ça fait longtemps que je vois et puis ouais c'est vrai que c'est axé très science et vachement intéressant c'est bien bien monté bien ficelé franchement ça serait cool c'est très quali merci beaucoup Nathanel d'avoir été avec nous aujourd'hui plaisir merci à vous franchement ton parcours est hyper inspirant du quai d'Orsay à la création de ton agence slash média et toutes tes expériences vraiment c'est incroyable donc vraiment bravo et je crois qu'on peut te souhaiter tout le bonheur avec Datsoy et puis voilà, chers auditeurs comme on l'a dit, allez suivre Datsoy, on vous met de toute façon le lien dans la description, juste à cliquer et à follow Instagram et puis voilà pareil, toi aussi je crois qu'on peut te suivre que ce soit sur LinkedIn,

  • Speaker #0

    sur Insta si vous voulez avec grand plaisir merci infiniment Super beau travail et c'est génial de dégarer.

  • Speaker #2

    C'est avec plaisir qu'on le fait en tout cas. Nous aussi d'ailleurs, en parlant de réseau, on y est. Donc allez nous suivre, on en a aussi besoin. On vous l'a dit, Instagram, TikTok, LinkedIn. Je ne sais même pas si on est sur Facebook. On devrait peut-être y réfléchir deux fois finalement. Quoiqu'on target moins les anglophones et les américains. Donc ça pourrait suffire. Voilà, un petit commentaire, un avis, une note. Vous le savez, ça nous aide beaucoup. Et puis, nous, on se retrouve dans deux dimanches pour un nouvel épisode avec un tout nouvel invité, évidemment, et plein, plein de belles histoires sur l'entrepreneuriat. Merci à vous d'être aussi fidèles. Et puis, à très vite. Ciao, ciao tout le monde.

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Description

Faut-il suivre une voie toute tracée ou oser sortir du cadre ? Dans cet épisode de La Voie de l’Entrepreneur, nous accueillons Nathanaël Chouraqui, fondateur de That’s Why, un média digital qui bouscule les codes de l’information. De la diplomatie aux médias, il nous partage son parcours audacieux, ses apprentissages et sa vision du journalisme d’aujourd’hui.


  • Comment passe-t-on de Sciences Po et la London School of Economics au Quai d’Orsay, en rédigeant des discours pour le président de la République ?

  • Que retient-on d’une expérience de consultant en recherche à Harvard, au cœur de l’une des universités les plus prestigieuses au monde ?

  • Pourquoi quitter la diplomatie pour créer un média ?

  • Lancer un média en 2025, est-ce encore possible ?

  • Comment fonctionne That’s Why ?


📢 Une discussion passionnante sur la persévérance, la création de valeur, et le rôle des médias dans un monde en mutation.


N’oubliez pas de nous laisser un avis et de partager cet épisode si vous l’avez aimé ! 🚀


📲 Retrouvez That’s Why sur Instagram, Facebook, LinkedIn et TikTok et suivez Nathanaël sur LinkedIn.


That's Y : https://www.thatsy.media/

Nathanël Chouraqui : https://www.linkedin.com/in/nathana%C3%ABl-chouraqui-888605b6/

-

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Instagram : https://www.instagram.com/lavoiedelentrepreneur/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, c'est Gab, bienvenue dans ce nouvel épisode de La Voix de l'Entrepreneur. J'ai eu un petit problème de micro pour ma part, donc la qualité audio pour moi n'est pas hyper bonne. On a essayé de faire au mieux en post-prod. En revanche, chers auditeurs, je vous invite à rester jusqu'au bout de cet épisode. Il est absolument fabuleux. On a eu un invité exceptionnel, Raph était au top de sa forme. Donc voilà, je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse démarrer, je vous laisse avec l'introduction. Et puis, on se retrouve en commentaire et sur les réseaux sociaux. Salut ! bon épisode. Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans ce tout nouvel épisode de La Voix de l'Entrepreneur. J'espère que vous allez bien. On espère que vous allez bien avec Raph, évidemment. Salut Raph, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, ça va super. Et toi,

  • Speaker #0

    comment tu vas ? Bah encore ça va, ça va, mais ce qui est très embêtant ce matin c'est que vous le savez, on est pas dans des studios pro et il y a des gars qui se sont mis à faire des travaux depuis 8 heures du mat', voilà, voilà un petit extrait en direct mais bon on va essayer de faire abstraction de ça. On a un invité de dingue aujourd'hui, voilà je dois vous dire que je l'adore, il a un nom de famille tellement stylé, c'est le même que le mien. On se connaît un peu, c'est un gars adorable, intelligent, instruit sur à peu près tous les sujets. En plus de ça, il est beau gosse, voilà, il faut le dire.

  • Speaker #2

    Autant me dire que ça... On va dire quand même, c'est qu'on n'est pas apparentés. Parce que ça fait un peu épotique, vu cette introduction absolument éco-sive. Pardon.

  • Speaker #0

    On est partis pour cet épisode absolument exceptionnel. Et puis évidemment, on vous présente Nathan et elle comme il le faut, après le jingle, comme d'habitude. Salut à tous et bienvenue sur la Voix de l'entrepreneur, je m'appelle Gab.

  • Speaker #1

    Moi c'est Raph, notre seule mission, vous faire découvrir le monde de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous un dimanche sur deux avec un nouvel invité pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    On vous attend évidemment sur toutes les plateformes et les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    En attendant, c'est parti pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    Ah putain t'as pas enregistré ? Salut Nathel, comment tu vas ?

  • Speaker #2

    Salut Raphaël, ça va super, merci à vous deux de m'avoir invité, je suis très content.

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, nous aussi, on est très, très heureux. Ça faisait vraiment longtemps qu'on voulait, justement, on voulait plonger dans cette industrie, dans ce monde-là des médias. Donc, on est plutôt très, très heureux. Ce que je te propose, dans un premier temps, c'est de commencer à te présenter en quelques lignes. Après, on pourra enchaîner sur la suite.

  • Speaker #2

    Avec plaisir. Plongeons, plongeons. Moi, c'est Nathaniel Chouraki, pas apparenté à Gabriel Chouraki, le bien-nommé. C'est important. Les médias, c'est un milieu très népotique et ça n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #2

    se connaît chemicalement. Je suis le cofondateur et CEO de That's Why, qui est un média digital d'actualité sur les réseaux sociaux et une agence de prod de vulgarisation également sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Et tu as fait beaucoup, beaucoup de choses. On va en parler petit à petit. On ne dirait pas comme ça, mais Nathanel a fait énormément de choses dans sa vie.

  • Speaker #2

    Comment on ne dirait pas ? Parce que tu fais pour toi.

  • Speaker #0

    Parce qu'on ne le voit pas à l'audio, mais tu fais des petites têtes d'humilité. Non, non, pas du tout, ce n'est pas vrai. Si, si, absolument.

  • Speaker #2

    Je fais des mous.

  • Speaker #0

    Je fais des mous, exactement. Si tu as envie, on pourrait commencer par parler un petit peu de ton parcours scolaire, de ce que tu as fait et du parcours qui t'a emmené à ta première, je crois, grosse mission, grosse expérience au Quai d'Orsay, où tu pourras nous en parler un petit peu plus. Si tu veux nous dire où tu as commencé, quel est ton parcours académique ?

  • Speaker #2

    Mon parcours académique, j'ai commencé à Sciences Po ex et j'en suis très fier. Donc s'il y a des sciences pistexois, on est là. Provinces unies, tous contre Paris. Ça fait avec la case. Et en parallèle, pour faire plaisir à ma mère, qui elle regardera sans doute ou écoutera sans doute, c'est sûr.

  • Speaker #0

    On l'embrasse en tout cas.

  • Speaker #2

    On l'embrasse. J'ai fait une fac de droit à côté de Sciences Po. Et ça m'a amené à la London School of Economics, qui est vraiment mon alma mater, pour le coup. J'ai fait mon master de relations internationales là-bas, donc à Londres. Et c'est là que j'ai gradué en relations internationales du Moyen-Orient, en particulier. J'ai fait une concentration sur l'étude stratégique du Moyen-Orient.

  • Speaker #0

    Le Moyen-Orient, parce que c'était un... Une zone géographique qui te plaisait plus que quelque chose d'autre ?

  • Speaker #2

    C'est une bonne question. Oui, je pense qu'il y avait d'excellents profs à LSI sur ce sujet. J'étais intéressé en particulier par ça. J'avais commencé à l'étudier à Sciences Po. À Sciences Po, principalement. J'avais commencé à apprendre l'arabe aussi. Donc, c'était cohérent. Je voulais régler les conflits du Moyen-Orient. C'était mon objectif à court terme. Vous l'avez vu, c'est réussi.

  • Speaker #0

    Absolument, on est en plein dedans.

  • Speaker #2

    On va bien. De l'Iraq.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    C'est fait, voilà. C'était mon projet de fin d'étude. J'étais bouclé.

  • Speaker #0

    En 24 heures, comme Trump.

  • Speaker #2

    Exactement. Sécuriser le Proche-Orient comme OSS 116.

  • Speaker #0

    Génial. Et du coup, tu finis ton école à Londres où tu fais plusieurs expériences, je crois, à l'étranger, notamment un projet Iguacou, si je ne me trompe pas, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Iguassou. C'était un peu après. J'étais contre ce nom pourri qui est très stylé, mais qui est imprononçable. Iguassou, c'est le nom de... C'était une super, super boîte, une super expérience. C'était le nom d'un... de chute d'eau en Amérique du Sud, Iguassou. D'accord. Et la boîte faisait un truc hyper intéressant, c'était qu'elle faisait des recherches pour optimiser l'action humanitaire et donner cette donnée au public.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #2

    Et l'idée, c'était rationnel, derrière ce nom de startup un peu débile, pas débile, mais un peu imprononçable. J'embrasse mon ancien CEO qui était un mentor, mais qui, en matière de marketing... J'ai dit non. aurait pu faire un truc plus simple. L'idée derrière, c'était une très belle idée, c'était un petit peu de libérer l'énergie de l'empathie comme une grande chute d'eau qui allait nourrir...

  • Speaker #0

    Ah d'accord, d'où la métaphore.

  • Speaker #2

    Exactement, c'était une très belle idée, mais ce n'était pas très prononçable parce qu'il n'y a pas de CCD en anglais.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est d'où mon erreur, c'est pour ça que j'ai dit Iguaku alors.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    J'ai tombé en plein dedans, génial.

  • Speaker #2

    J'ai fait ça pendant deux ans, cela dit. Donc, j'ai dû défendre ce nom de nombreuses fois. J'ai été diriger leur équipe de recherche. Et je me focalisais moi-même en tant que chercheur sur les crises toujours du Moyen-Orient. Mais ça allait de Haïti à l'Afghanistan et à Myanmar. Donc, ça, c'était un peu après.

  • Speaker #1

    Donc, ça, juste pour en revenir, c'était avant le quai d'Orsay ou c'était après ?

  • Speaker #2

    C'était après. Non, mais le quai d'Orsay, il y a un beau teasing qui a été fait. Je suis sans doute totalement responsable. C'était un stage. Je le mentionne beaucoup parce que c'est très stylé.

  • Speaker #0

    Tu as bien raison. C'est génial en plus ce que tu faisais. C'est un métier un peu de l'ombre, ce que tu as fait là-bas. J'ai l'impression que tu rédigais des discours pour le président de la République. Rien que ça, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Tout à fait. La version 1, en tout cas, des discours. J'ai effectivement fait ça. J'ai la version 1 parce que... ça paralysait ça va ça vient mais effectivement en fait on préparait je peux en parler maintenant la visite d'état du président de la république en Inde, le président de la république à l'époque c'était François Hollande c'est très embarrassant quand je me présente à des partenaires étrangers parce qu'ils ne savent pas qui c'est ils ne se souviennent pas Sarkozy il s'appasse, Macron il s'y tue Mais Hollande, alors qu'il a fait un terme complet, il a déclenché plusieurs guerres. C'était un président qui a eu un impact international assez massif. Je ne sais pas si c'est le personnage trop français. Ah oui, très bien. Celui avant Macron. Ok, c'est bon. Non, non, non, voilà. C'est dommage. Je ne peux pas trop me la péter. Je me pète un peu avec cette expérience. Pas tant que ça. Donc, entre français, ça passe. Donc, oui, j'ai fait quelques versions. toast de mots sur des livres d'or et de discours pour cette visite d'état en inde où on essayait de vendre des avions militaires des rafales français au président indien toujours président c'était

  • Speaker #0

    c'était une sacrée expérience ça m'a appris beaucoup de choses notamment alors qu'est ce qui t'a amené arrivé à ce à ce stage là comment est ce que tu l'a décroché c'était dans le cadre de quelles études exactement c'est à quel moment magique

  • Speaker #2

    J'étais à LSI, en fait. J'étais à LSI à ce moment-là. C'était mon premier stage. C'était mon premier stage après. J'ai lu juste après, je crois, avoir fini dans la Nostra of Economics. J'étais en relation internationale. Je voulais changer le monde, naturellement. Et du coup, c'était naturel de faire un peu de diplomatie. Je ne sais pas à quel point j'étais naïf à l'époque. Peut-être que je savais déjà que ça ne m'irait pas. ou peut-être que je pensais que ça m'irait, je ne sais plus très bien. Je sais qu'en tout cas, ça m'a convaincu qu'a priori, ça ne m'irait pas.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Même si c'était génial et que je gardais des... Un excellent souvenir de tous les moments là-bas. Oui,

  • Speaker #0

    puis t'as dû en passer des heures et des nuits même, j'imagine.

  • Speaker #2

    Parce qu'on finissait tard, on finissait tard. C'était très drôle. Pour la petite histoire, on finissait tard et on se demandait... Enfin, moi, en tout cas, je me demandais pourquoi. Parce que c'était des lettres et tout, ce qu'il fallait écrire. Et puis, c'est parfois des discours. Mais on parlait à des Indiens. Et le problème, c'est qu'on rédigait tout en français. Et on se prenait la tête sur la... l'univers lexical et les connotations de chaque phrase, chaque mot, chaque virgule et tout allait être traduit en anglais dans tous les cas, donc notre belle langue de Molière allait voler en éclats, mais bon on se couchait quand même à 2h du mat c'était assez drôle à faire c'était une brève expérience moi j'ai une question aucun rapport,

  • Speaker #1

    mais je suis obligé de te la poser quand même, surtout aujourd'hui en 2025, est-ce que tu penses que ça existe ou que ça va exister prochainement ? Que les discours pour les présidents seront issus d'une

  • Speaker #2

    IA ? C'est une très bonne question. Et je pense que c'est déjà le cas. C'est-à-dire que les stagiaires qui ont le job que j'avais à l'époque, ça m'étonnerait qu'ils ne le fassent pas. Ça me terrifie. Et ce qui me terrifie le plus, c'est que ce soit d'autres parties du job qui soient outsourcées à l'IA. Ce qu'on faisait aussi, c'était des notes. Ce qu'on faisait le plus, c'était des notes. C'est quoi une note ? Ça peut paraître anecdotique comme ça, mais c'est grosso modo ta boss qui arrive dans ton bureau et qui dit « Ok, qu'est-ce qu'on va faire de notre relation à l'Inde à 10 ans ? » Tu pourrais penser que c'est un truc qui se décide dans le Conseil des ministres. Mais fondamentalement, les diplomates, les ministres d'une manière générale, ils n'ont pas le temps de réfléchir. C'est-à-dire qu'ils ont trois sujets sur 100. sur lesquels ils savent ce qu'ils pensent, mais surtout le reste, ils doivent s'appuyer sur l'administration. L'administration, plus tu as de responsabilités, moins tu as de temps pour réfléchir à des idées nouvelles. Du coup, ça amène à une situation où c'est en général les moins capés qui réfléchissent le plus. Ah,

  • Speaker #1

    c'est énorme.

  • Speaker #2

    En l'occurrence, un stagiaire qui avait simplement rien fait dans sa vie. Et ce travail intellectuel-là, ce travail souvent qui s'appuie sur de la recherche, etc., et qui est fondamentalement un travail politique, c'est-à-dire que nos notes, elles sont prescriptives. Il faut dire, monsieur le président ou monsieur le ministre, voilà ce qu'il faut faire, parce qu'ils n'ont pas le temps de lire quatre pages. Ils ont le temps de lire une demi-page avec des bullet points. Ce travail-là, s'il est outsourcé à ChatGPT, c'est un désastre, parce que c'est un travail qui doit être fondamentalement libre, qui est un travail de choix politique. Ce n'est vraiment pas est-ce que c'est bien ou est-ce que ce n'est pas bien, c'est quelle valeur est-ce qu'on va...

  • Speaker #0

    Et l'IA est encore trop biaisée pour ça.

  • Speaker #2

    L'IA sera toujours, enfin, ce ne sera jamais... qualifié pour faire des choix de valeur c'est des choix qui sont fondamentalement humain ce qu'on fait une politique plus orientée vers l'égalité ou vers la liberté c'est rien elle va te dire qu'on se bodo une moyenne de 2,2 probablement des déconvenues libéraux qu'elle aura absorbé mais c'est pas elle de nous dire ça donc si j'ai des confrères stagiaires écoute fait le job allez allez on écrit on va les marres là c'est ça on se pose

  • Speaker #0

    T'as raison, c'est dingue de se dire qu'aujourd'hui, les plus grandes décisions politiques peuvent être prises finalement par l'IA en premier bout de chemin. C'est assez dingue.

  • Speaker #2

    Après, sur les grands trucs... Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr, il y a plein de filtres, évidemment.

  • Speaker #2

    Mais ça peut avoir un impact.

  • Speaker #0

    C'est dingue,

  • Speaker #1

    c'est dingue. J'ai cru voir dans un tout petit coup. coin vraiment de ta page LinkedIn, mais vraiment, c'était plutôt bien caché. Mais je veux quand même te la poser. J'ai vu qu'il y avait écrit Harvard quand même.

  • Speaker #2

    J'ai tous les trucs.

  • Speaker #1

    T'as vraiment écrit Harvard pour de vrai qu'on voit dans les films américains, là, avec les soirées, les trucs et tout, là où il y a fait Marc Ducas.

  • Speaker #2

    Absolument pas. J'avais mis les pieds dans une soirée à Harvard pour la raison que je n'ai pas étudié là-bas. En revanche, j'ai travaillé là-bas. J'ai travaillé pour eux. Et pareil, c'était une expérience très, très courte, mais très stylée. En quoi ?

  • Speaker #0

    En consultant ?

  • Speaker #2

    Tout à fait, monsieur. Consultant de recherche en histoire. Sur un projet de recherche en particulier. Donc, c'est la manière harvardique de dire assistant de recherche. Mais bon, j'étais payé. Et donc, du coup, je peux mettre consultant de recherche. C'était le titre officiel. C'était assez sympathique d'avoir...

  • Speaker #1

    Trop sympa. ...

  • Speaker #2

    mes fonds mentalement.

  • Speaker #1

    Et ça t'a apporté quoi du coup après ? Après avoir ça sur ton CV, c'est quelque chose qui t'a apporté beaucoup, même en termes de networking et tout ça ou pas forcément ?

  • Speaker #2

    Oui. Malheureusement, oui. Parce que personne ne te dit jamais « Ah, c'est parce que Harvard que tu as eu tel poste ou que je suis confiant de te faire une mise en relation » . Mais malheureusement, alors que c'est fondamentalement pas forcément le travail intellectuel dont je suis le plus fier, même si c'était très bien et que je suis hyper fier d'avoir contribué à la recherche de ce professeur et que c'était passionnant et que ça pousse à avoir un degré de… de rigueur, parce que tu dis bon quand même...

  • Speaker #0

    C'est quelque chose.

  • Speaker #2

    Qui vont lire ton travail, qui ont une certaine exigence. Fondamentalement, c'est pas le truc le plus dingue intellectuellement que j'ai fait dans ma vie, mais en termes de CV, le fait d'avoir juste ce logo-là, ça rassure en fait, ça rassure plein de gens. Ah tiens, ok, d'accord, il fait partie de la team.

  • Speaker #0

    Ça rassure plus que ça ouvre des portes, selon toi ?

  • Speaker #2

    C'est un peu les deux parce qu'en fait, souvent, ouvrir des portes, c'est rassurer. Ça veut dire, la personne doit avoir l'impression qu'elle ne t'ouvre pas une porte que tu es déjà à l'intérieur, que tu fais partie de ce serail-là et qu'elle ne prend pas un risque en te faisant confiance et en t'ouvrant cette porte ou en faisant cette mise en relation. Et donc, si tu ne montres pas de blanche avec… Pareil, en France, le Sciences Po, LSE, tout ça, ça joue le même rôle. Si tu ne montres pas de blanche en disant « même si je suis un gros débile, ce n'était pas ta faute » . j'avais Harvard sur mon CV, la personne qui prend le risque de t'ouvrir une porte, que ce soit une embauche ou une mise en relation, ou de se faire confiance en tant que client, elle pourra toujours justifier son risque.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Je ne peux pas savoir qui a été débile le gars. Donc, c'est un petit peu ça. Ça saute l'étape de la porte.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Ça crée des couloirs puisque ça ouvre des portes. Ok.

  • Speaker #0

    Incroyable. Tu fais... Donc après, tu as plusieurs expériences de reporter, je crois, avant qu'on arrive à la création de ton agence. Ces expériences de reporter, elles commencent un petit peu à te donner envie de toi partager avec ton média, avec ton agence. Est-ce que c'est ça qui va amener à la création de That's Why ? Ou pas encore ?

  • Speaker #2

    Oui, je pense assez clairement que... En fait, je suis devenu reporter, je suis devenu journaliste. sur le tard, je n'avais absolument pas l'intention de l'être. J'étais donc dans cette organisation qui s'appelait Iguassou, qui était une organisation humanitaire, en fait, même si c'était une boîte privée. Et j'étais sur le terrain beaucoup, pas beaucoup en fait, j'ai fait un petit peu de terrain dans des camps de réfugiés, etc. Et j'ai commencé à écrire, alors au début pour Iguassou, et ensuite j'ai commencé à être publié dans des journaux comme Le Guardian, le NPR, la radio publique américaine.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et c'est comme ça que ça m'est venu. J'ai bien aimé faire ça. J'ai vu les limites de ça aussi. J'ai vu la frustration que ça pouvait créer. Et c'est là que les idées ont commencé à germer.

  • Speaker #0

    Et donc, tu te lances et tu crées ton agence de médias, Datway, c'est ça ? Exactement. En quelle année ?

  • Speaker #1

    J'adore le nom déjà. Merci ! Il est incroyable par rapport à Ego Asu. C'est vrai que c'est comme... j'ai envie de dire c'est vraiment et en plus tu nous as dit que c'était ta mentor je sais pas si elle va nous écouter mais franchement elle t'a pas transmis pour le coup c'est vrai elle m'a transmis plein d'autres choses c'est après juste avant que je lance Dattoye je l'ai appelé je

  • Speaker #2

    lui ai demandé est-ce que t'as pas des conseils à un moment donné il est très bon d'ailleurs je pourrais partager mais ouais j'espère que c'est MediGouassou alors détrompe-toi on a quand même un problème c'est que beaucoup de gens le lisent et prononcent ça t'es francophone donc c'est pas...

  • Speaker #0

    Y

  • Speaker #2

    Tati.

  • Speaker #0

    Tati.

  • Speaker #2

    J'ai reçu un appel une fois de l'Élysée qui me disait, peut-être que la personne va se reconnaître, je ne sais pas s'il y a encore rien, de l'Élysée, et c'était au tout début de Datua, et donc je n'avais pas identifié ça. Bonjour, je voudrais parler à Nathanaël Tati.

  • Speaker #0

    C'est énorme.

  • Speaker #1

    Tati.

  • Speaker #2

    C'est bizarre, parce que c'est mon prénom, je n'ai pas eu que mon nom. Tu as appris plusieurs mérites pour comprendre que ce n'était pas mon nom de famille. Elle a dû, je ne sais pas, recevoir... C'est une personne qui était une assistante et qui n'avait pas eu de contact direct avec moi. Oh, c'était bon. Je ne sais pas si c'est un bon mot en français, mais en anglais, ça passe.

  • Speaker #0

    Oui, ça passe bien. De toute façon, aujourd'hui, c'est 100% anglophone. 100%

  • Speaker #2

    anglophone. En réalité, non, on a des clients anglophones et des clients francophones.

  • Speaker #0

    On va faire un peu le disclaimer de dire que That's Why, ce n'est pas seulement un média, c'est aussi une agence. La partie média et le contenu que vous postez est en anglais. Mais par contre, la partie agence, vous avez aussi des clients francophones, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Tout à fait, exactement.

  • Speaker #0

    Ok. Comment ça démarre du coup cette aventure d'AdSwise ? Est-ce que tu es seul ? Qu'est-ce qui te donne l'idée ? Comment c'est quoi les premiers jours, les premiers instants de Datsouaï ?

  • Speaker #2

    C'est une très bonne question. L'idée vient progressivement. J'arrivais de l'humanitaire et je venais de commencer à être un peu journaliste. L'humanitaire, c'est aider les gens, trouver des solutions aux problèmes des gens. Et le journalisme, c'est... montrer les problèmes des gens. Et j'avais l'impression que beaucoup de gens, notamment dans notre génération un peu milléniale, un peu Gen Z, étaient un peu anxieux dans leur consommation de l'actu, trouvaient ça très anxiogène et avaient envie de s'engager et d'avoir un impact sur ce qu'ils regardaient.

  • Speaker #0

    Quand tu dis notre génération, tu parles de quelle génération à peu près ?

  • Speaker #2

    C'était appris à la base, c'est un constat millénial. Ok. c'est-à-dire 25-35, un peu plus âgés. Mais c'est vrai aussi, je pense, d'une partie des Gen Z. C'est des catégories marketing milleniales, les Gen Z, on les utilise tous, mais fondamentalement... Les sociologues ne disent pas, il n'y a pas vraiment de recherche solide derrière, mais on voyait grosso modo ce que ça veut dire. Génération Y, génération pourquoi, donc une demande de sens, une demande d'engagement. Et je me suis dit, ce serait bien qu'on fasse un média qui fasse honneur à ça et qui permette à la fois de mieux comprendre pour mieux agir. Donc un peu faire un pont entre mes deux expériences. Le constat, c'est qu'on est dans une génération dont la puissance a dépassé la sagesse. C'est-à-dire qu'on est des... C'est assez occidental, mais on est un jeune occidental et potentiellement plus puissant que n'importe quel être humain qui a jamais vécu. une puissance économique, une puissance digitale. Grâce à nos likes, grâce à ce qu'on regarde, grâce à ce qu'on consomme, on a un impact qui est fractionnel mais qui est collectivement potentiellement énorme. Et puis évidemment, grâce à nos votes, dans les grandes démocraties qui décident de l'avenir du monde. Et pourtant, on passe notre temps sur Insta à regarder des conneries. Alors, je me suis dit, bon, c'est dommage. Est-ce qu'on n'essaierait pas de se mettre un peu au niveau de la puissance qu'on a pour pouvoir éventuellement agir de manière un peu plus éclairée ? Donc, c'est hyper ambitieux, peut-être même un peu mégalo, mais c'est l'idée, en tout cas la philosophie de base sur laquelle se fondent les médias.

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, c'est toi finalement de vouloir changer les choses de manière grande, le Moyen-Orient, le monde, les médias.

  • Speaker #2

    Le Moyen-Orient, ça va. Anecdotique !

  • Speaker #1

    Mais à ce moment là où tu justement où tu as cette pensée il y a déjà des médias qui existent déjà qui font qui ont plus ou moins la même mission qui existe déjà à ce moment là ?

  • Speaker #2

    Pas vraiment.

  • Speaker #1

    C'était quoi c'était en quelle année d'ailleurs c'était quoi c'était 2018 ?

  • Speaker #2

    Quand j'ai commencé à y réfléchir on était en 2019. 2019 donc avant le Covid. Ouais un peu avant le Covid, quelques mois avant le Covid. Je rentrais d'un reportage au Moyen-Orient et ça a commencé un petit peu à germer. Il y a beaucoup de médias digitaux. Il y en avait beaucoup qui étaient en tout cas sur une logique déclarativement d'impact. L'impact était déjà devenu un buzzword. Moi, je voulais aller un petit peu plus loin dans l'impact concret et un petit peu plus... haut, j'espère, j'espérais, dans la pensée qui accompagnait ça. Mais il n'y avait pas de médias qui faisaient exactement ça, mais il y avait déjà beaucoup de médias digitaux qui existaient, les Brut, les Boksiders, tous les amis.

  • Speaker #1

    Trop, trop bien. Et en fait, moi, il y a une autre question que je me demande, c'est que, du coup, quand tu décides de te lancer un média, ça coûte de l'argent ? Ça ne coûte pas d'argent ? Est-ce que c'est toi, FASCAM ? Est-ce que direct, tu as besoin de recruter des gens ? Est-ce qu'il faut que tu ailles chercher des sous ? Ça se passe comment ? Je ne sais pas, quand on me dit média, je pense direct aux chaînes de télé, ça me paraît des budgets énormes. Ça se passe comment ? En fait, je te pose ces questions-là, parce que tu es le premier sur notre podcast qui a lancé un média. C'est intéressant de savoir comment ça se passe derrière.

  • Speaker #2

    C'est une bonne question, il n'y a pas une seule réponse. Je connais des gens qui font ce que vous faites, qui... Ils font ça à côté avec un format peu coûteux à produire, donc souvent un podcast, où ils vont le soir se filmer, donner des conseils, des tutos beauté sur TikTok. Et ensuite... le bootstrap comme on dit en jargon startup. Donc ça, c'est une manière de faire. Ce n'est pas celle que nous, on a choisie. Nous, on voulait tout de suite que ce soit professionnel. Donc, il fallait payer des journalistes. Et pour ça, on a commencé avec des journalistes qui étaient bien attentionnés, qui étaient des bénévoles pour faire un petit début de proof of concept, produire des premières vidéos. se trouver, trouver un ton, etc. Et assez vite, on s'est dit qu'il fallait qu'on lève des fonds. Donc ça, c'est la méthode qu'on a choisie, mais qui n'est pas exclusive d'autres méthodes. On ne voulait pas que ce soit un peut-être. Ah, peut-être, si ça marche, eh bien, j'aurai des clients, et graduellement, je pourrais...

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'en fait... Quand tu penses, au lieu de... Je compare par exemple quelqu'un qui va développer un SaaS ou qui va créer tout un logiciel ou un truc. J'imagine, moi je n'ai jamais levé de fonds personnellement, mais j'imagine qu'il y a certaines promesses qu'il faut faire aux investisseurs. Enfin des promesses, il n'y a jamais de promesses très sûres, mais évidemment qu'eux, ils veulent ressortir avec de l'argent multiplié, je ne sais pas, fois 5, fois 10. Un média, ça se passe comment ? Comment est-ce qu'on concrètement, en termes de monétisation, comment est-ce qu'on vend ça concrètement à des... potentiel investisseur, je veux lancer un média, je veux changer les choses, donnez-moi vos sous. En gros, je fais exprès.

  • Speaker #2

    C'est un peu ça. C'est un peu ça. Tu l'as dit, c'est toujours, donc on est sur le média, le contenu, ce n'est pas un business comme plein d'autres business, j'imagine que tous les business disent ça, mais en particulier le média, ce n'est pas comme une boîte de tech ou une boîte de tech, high tech qui fait des chaussettes. C'est un business model qui est délicat. Il n'y a pas beaucoup d'argent, il n'y a plus beaucoup d'argent dans ce business model. Et les motivations, elles sont toujours hybrides à minima. C'est-à-dire que personne n'investit dans ou achète un média digital. Aujourd'hui, ça a été le cas, mais aujourd'hui, pour des raisons exclusivement business. C'est-à-dire qu'il faut quand même être en accord, être enthousiasmé par la vision éditoriale des cofondateurs. et du média. Donc ça, c'est un. C'est ce que les Américains appellent double bottom line, c'est-à-dire au mieux, on fera beaucoup de pognon, au pire, on aura fait quelque chose de bien.

  • Speaker #1

    Ouais, ok. C'est plus pour se racheter une bonne conscience ou rien ? Non,

  • Speaker #2

    non, parce que, et c'est la deuxième partie, non, non, mes investisseurs n'ont pas à racheter leur bonne conscience, s'il te plaît. Ce sont des gens très bien, qui ont des carrières extraordinaires, ils dorment tranquilles. Je les embrasse et je les remercie. Nous aussi,

  • Speaker #1

    on les embrasse.

  • Speaker #2

    Ils n'ont rien fait de mal. Non,

  • Speaker #1

    peut-être que ça peut arriver. Oui, je fais exprès.

  • Speaker #2

    Ça peut arriver. Et la deuxième raison, c'est qu'il y a un business model. Il y a un business model, le nôtre en l'occurrence, un business model qui est assis sur trois pieds, la pub, le brand content, qui est une forme de pub, et la production. Donc, c'est ça qu'ils ont vu comme potentiel économique pour investir dans Datto. Ils se sont dit, tiens, cela, il s'affaire. C'est ces trois choses-là. Et puis, évidemment, on fait le boulot. On a fait un plus gros plan, on a des projections. Voilà comment ça va croître. On va chercher tel et tel client. Et c'est ça, notre théorie.

  • Speaker #1

    Alors, justement, est-ce que tu peux nous parler du côté agence ?

  • Speaker #2

    Oui. Vas-y, c'est une question.

  • Speaker #1

    Voilà, l'agence. Concrètement, qu'est-ce que vous faites, votre activité ? Vous êtes combien ? Quels sont vos clients potentiels ? Comment est-ce que vous arrivez à gérer ça en parallèle du média, surtout ? Comment est-ce qu'on peut gérer les deux ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Super question. On est une agence géniale, voilà. J'en doute pas.

  • Speaker #1

    Avec un super nom comme ça, j'en doute pas.

  • Speaker #2

    Avec un super nom et des super produits, des super productions qui sont déjà cohérents avec l'éthos philosophique de Zatsouaï. C'est-à-dire que nos clients, c'est des gens qui ont des choses intéressantes, complexes à dire, mais qui n'arrivent pas à le dire. sur les réseaux sociaux. Donc, c'est typiquement des médias d'actualité, souvent de presse écrite à l'ancienne. C'est des universités, c'est des centres de recherche, c'est des ONG, c'est des business qui ont des trucs compliqués à dire et qui font appel à nous pour vulgariser les choses. C'est-à-dire qu'ils ont un papier, ils ont un podcast, ils ont un article de recherche dont il est important pour leur business que ça atteigne une large audience en millions chez les jeunes. Et nous, on fait ça pour eux. C'est ça, grosso modo, notre proposition de valeur. Donc, c'est vraiment de la démocratisation, de la popularisation, de la viralisation de contenus vulgarisés. Et on est...

  • Speaker #0

    Je pense à peu près les seuls à faire ça, en tout cas à la manière dont nous on le fait. Et on a eu des très, très belles réussites. On est très, très fiers. Et ça participe à notre mission qui est de peupler l'Internet et les réseaux sociaux de contenus intéressants, de contenus qui ont du fond, de contenus scientifiques, de contenus de sciences humaines, sociales, etc. On l'a fait, par exemple, avec The Conversation. Je ne sais pas si vous connaissez ce site. de vulgarisation scientifique dont on a produit toutes les vidéos pendant plus d'un an. Ils n'avaient quasiment aucune vue, sans leur faire injure, de vue de vidéo bien sûr. Ils avaient déjà une belle réputation en articles, mais on a fait des millions de vues pour eux sur les réseaux en quelques mois. On leur a permis d'atteindre un public qui n'atteignait pas. On a travaillé avec le groupe Prisma, ça m'intéresse. on travaille avec France Université on produit des vidéos qui leur permettent de faire de l'advocatie sur leurs sujets qui sont des sujets importants

  • Speaker #1

    US News & World Report aux Etats-Unis etc etc c'est ça qu'on fait il y a des gros noms ça a l'air chouette mais comment du coup ça s'organise la séparation agence et média est-ce qu'il y a deux équipes différentes est-ce que tu considères ça comme étant deux entités différentes ? Est-ce que ça travaille ensemble ? C'est quoi l'organisation à l'intérieur ?

  • Speaker #0

    Très bonne question. Nous, on a voulu tout de suite que ce soit en synergie. On ne voulait pas qu'il y ait deux business en un. On veut que l'un aide l'autre et l'autre aide l'un. Et souvent, la meilleure manière de faire des synergies, c'est de faire une synergie sur le contenu. Donc souvent, en fait, on travaille avec des marques ou des médias avec lesquels on coproduit le contenu. C'est-à-dire que le contenu qu'on produit pour eux, on va le partager aussi sur les réseaux d'AdSwipe. Donc c'est win-win, ça nous fait un contenu de qualité et eux, ça leur fait une exposition éventuellement à une audience plus large. Pour ce qui est de l'équipe, oui et non. C'est-à-dire qu'il y a des personnes sur les gros clients qui font que ça ou quasiment que ça. Donc des journalistes et des monteurs vidéo qui sont alloués à certains comptes. Et il y a une partie de l'équipe qui est hybride. Ça dépend de l'actualité, ça dépend des clients, ça dépend de leurs compétences aussi. On est assez flexible là-dessus. Et on n'a pas encore... Il est possible qu'un jour, ça s'organise de manière plus étanche. Mais pour le moment, ce n'est pas le choix qu'on a fait.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Il y a une question que je me pose et je pense qu'il peut parler à pas mal de nos auditeurs. C'est vrai que tu nous parles de gros noms, de gros clients, etc. Comme ça, on se dit, ok, il y a eu certainement du travail derrière et tout. Mais comment est-ce que... Ou alors, du moins, on va tourner ça comme ça. Quels sont les conseils que tu pourrais donner ? pour réussir justement à décrocher des gros noms, des clients comme ça assez importants et vachement intéressants, pour faire grossir sa boîte, que ce soit dans le journalisme ou pas forcément. Toi, vous, comment ça a été votre première stratégie pour se dire, on va aller taper les gros de Guardian, etc. C'est assez audacieux, je crois. Et c'est surtout, quelle est la stratégie à mettre en place quand on commence à peine. et qu'on se dit, on va aller voir les gros. J'imagine que ce n'était pas évident.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas évident. C'est énormément de travail. Il y a deux possibilités qui sont souvent interreliées. Un, tu as une intro. Donc, tu as l'un de tes investisseurs ou quelqu'un que tu as croisé. En fait, l'étape 1, c'est d'avoir une bonne mémoire. C'est-à-dire que quand tu crées ta boîte, tu vas parler à plein de gens. En tout cas, j'encourage de parler à plein de gens et de faire des rendez-vous et tout ça. Et de prendre des notes. Et dans tes notes, tu vas trouver que, ah tiens, telle personne m'a dit qu'il connaissait telle personne, qu'il avait bossé avec tel grand média. Et il faut le garder, ça. Il faut le garder, il faut le structurer, il faut avoir des notes un peu lisibles. Et le jour où tu as besoin, se souvenir de ça et dire, je me souviens que tu avais dit ça, ce serait génial que tu fasses une intro. par exemple. Donc ça, c'est des trucs un peu plus poussés. Des fois, l'intro, elle est plus simple. Donc c'est, comme je disais, un précédent client, un de tes employés, un investisseur. C'est pour ça que ça aide les investisseurs. C'est qu'un investisseur, ça ne vient pas qu'avec du pognon, ça vient avec un réseau. C'est un investisseur dans la presse. Donc tu dois dire qu'ils n'ouvrent pas tout de suite toutes les portes. Il faut quand même faire ses preuves. Une fois que tu... Je commence à les faire, ils me font de plus en plus de mises en relation. Et une fois que tu as ça, là vraiment, mais c'est presque un cliché, j'imagine un cliché LinkedIn. je vais le dire en anglais parce que c'est vraiment le truc de connard qu'il faut dire, il faut follow up mais follow up agressivement comme un malade comme un harceleur, comme quelqu'un qui c'est du pénal il faut vraiment il faut vraiment, mais pas lâcher j'ai un investisseur qui d'ailleurs qui d'ailleurs m'a rejeté qui m'a dit ton boulot c'est d'avoir il l'a dit en anglais, c'est un britannique the capacity for infinite rejection la capacité de d'être rejeté de manière infinie, donc ... Il faut se mettre en mode zéro ego, et à la fois plein d'ego parce que tu as envie de réussir, mais en mode zéro ego, je relance. J'ai la plupart de nos clients et la plupart de nos investisseurs, c'est des gens qui soit au début n'ont pas répondu, soit on dit non, soit on, à minima, j'ai dû les relancer quatre fois pour avoir un début de réponse.

  • Speaker #1

    C'est jamais définitif en fait, c'est ça que je dis. Quand c'est un non, c'est jamais définitif. Tu peux toujours revenir.

  • Speaker #0

    En tout cas, moi, je prends rarement non pour un truc défini. Après, il ne faut pas être débile. Il faut être bien éduqué. Il faut être très poli.

  • Speaker #1

    Par envoyer des points d'interrogation après ton message.

  • Speaker #0

    Il ne faut jamais être agressif. Surtout pas. Il faut savoir où on est dans la to-do list des gens. Et on est très bas dans la to-do list des gens. Ça ne veut pas dire qu'ils ne sont pas intéressés. Ça veut dire qu'ils ne sont intéressés pas 25 items au-dessus.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc,

  • Speaker #0

    il faut les aider à t'aider d'une certaine manière. Donc, il faut multiplier le nombre de moments où cognitivement, il est possible qu'ils aient une ouverture pour penser à toi. Oui. Et c'est ça, les relances. Et il ne faut pas que faire des relances bourrins. Donc, on va y aller sur le tas. Il faut montrer que tu as progressé depuis le début. Mais, et le... Le principal conseil que je pourrais donner, qui ne marche attention pas sur toutes les industries et pas sur tous les âges, donc moi, souvent, je m'adresse à des gens plus âgés, c'est le téléphone. C'est vraiment, si vous avez la currency, la monnaie la plus utile que vous puissiez avoir, c'est avoir des numéros. Ce n'est pas du tout équivalent à un mail.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est peut-être évident de dire ça, mais ça n'a rien à voir. Les gens, ils reçoivent... 600 mails par jour, en tout cas les gens que tu veux atteindre si c'est un gros client qui est dans les 6 heures. En revanche, des coups de fil, je parle pas d'un texto, les coups de fil, ils en reçoivent très très peu. Très très peu. Pourquoi ?

  • Speaker #2

    Parce que les gens n'osent pas appeler ou parce qu'ils répondent pas tout simplement ?

  • Speaker #0

    Non, parce que les gens n'osent pas appeler, parce que c'est un médium assez intime, c'est presque plus intime qu'un Zoom, parce qu'il y a plein d'autres manières moins intrusives.

  • Speaker #1

    C'est plus facile de se cacher derrière un mail que d'être en direct au téléphone aussi, certainement.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il y a de ça, peut-être qu'il y a de ça. Et les gens n'y pensent pas. Les gens pensent qu'ils ont peur d'être intrusifs. Et ça peut l'être, il faut faire très attention, il faut être respectueux. Il y a des gens qui réagissent assez mal à ça. Et là encore, faites attention à votre audience. Typiquement, un quadra tech-friendly, il ne va pas du tout aimer ça. Mais une personne qui a 60 ans, qui est un investisseur chevronné, européen ou américain… Ça va à minima vous différencier. C'est-à-dire qu'il va se souvenir, il aura eu quoi ? 10 appels dans la journée, grand max, 10 appels téléphoniques, peut-être 4, dont 2, ce sera sa fille. Et vous, vous serez l'un d'entre eux. Et ça vous différencie. Et après, de toute façon, il va vous dire, envoyez un mail à mon assistant. Mais le mail à l'assistant, il ne commence pas pareil, le mail.

  • Speaker #1

    Il dit,

  • Speaker #0

    suite à ma conversation avec ton boss, voici le deck. Est-ce qu'on pourrait avoir un rendez-vous ? Alors, ça ne marche pas du tout à tous les coups. Oui, bien sûr. Mais le taux de réponse d'un mail, je ne sais pas ce qu'il y a en moyenne, il doit être de 3 %, le taux de réponse au téléphone,

  • Speaker #1

    c'est quand même 10 %,

  • Speaker #0

    un truc comme ça, en tout cas dans mon expérience.

  • Speaker #1

    Ce sont des bons conseils, c'est intéressant. J'aimerais qu'on parle, qu'on revienne un petit peu sur la partie média de That's Why. Il y a quelque chose que vous faisiez avant, je ne sais pas si vous le faites encore réellement maintenant, c'était, tu nous l'avais dit même avant, l'importance de créer un impact. un call to action à la fin de vos vidéos. Est-ce que c'est quelque chose que vous faites encore maintenant et pourquoi vous l'avez fait au départ ? Ça faisait partie de la valeur unique de That's Why par rapport à d'autres médias. C'était quoi l'idée derrière ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toujours... Notre slogan de lancement, c'était « Make sense, make a difference » . Et ça reste ça. Et la manière qu'on a eu d'incarner « Make a difference » , c'était ça au début. Et ça reste notre horizon. On va... Stay tuned, on va... J'ai énormément de franglais, excusez-moi, mais on va rester connectés. Et tout de suite au RTF. C'est flippant, un peu, mais ça va être bien. On va le refaire, mais c'est très coûteux à faire. C'est-à-dire que soit vous faites comme un peu tout le monde, il y a eu des feux à Los Angeles, vous pouvez donner à machin, machin, machin, parce que j'ai vu ça sur Internet et qu'il y a la Croix-Rouge sur place. Donc ça, c'est sympathique, c'est un call to action sympa. Mais en fait, tu n'as pas fait ton travail de journaliste ni de chercheur. Tu n'as pas vérifié si c'était vraiment impactant, si c'était vraiment efficace, etc. Mais pour vérifier ça, nous, on le faisait au début et c'était des mois d'investigation. On l'a fait sur l'Ukraine, on est très heureux d'avoir fait sur l'Ukraine, sur la Syrie. sur l'Afghanistan.

  • Speaker #1

    Pourquoi ça prend autant de temps ?

  • Speaker #0

    Parce qu'il faut avoir des relais sur le terrain qui t'expliquent est-ce que telle ONG est vraiment sur place ? Est-ce qu'elle fait ce qu'elle dit ? Est-ce que les bénéficiaires de l'aide humanitaire sont satisfaits ? Est-ce qu'ils ont une réputation ? Est-ce qu'ils sont transparents ? Tu peux aller regarder leurs annual reports. Est-ce qu'ils font du pognon et tout ça ? Ça prend du temps. Donc si tu veux faire ça de manière solide et créer... un vrai lien de confiance avec ton audience et la confiance d'avoir un impact, ça prend du temps et ça coûte très cher. C'était des mois de travail journalistique pour quatre vidéos.

  • Speaker #2

    Toi, tu te déplaces là-bas ?

  • Speaker #0

    Moi, non. Nous, ce qu'on faisait, c'est qu'on avait un modèle qui était d'ailleurs inspiré de celui d'Iguassou où on faisait des entretiens par téléphone ou par Zoom avec des relais sur place. Ça ne sert pas à grand-chose d'aller sur place parce que tu ne vois pas grand-chose.

  • Speaker #1

    Ça coûte beaucoup d'argent aussi, beaucoup de temps. Très,

  • Speaker #0

    très cher. Et en fait, tu vois moins de choses que quand tu parles à 20 experts qui, eux, sont sur place. Ils voient des choses différentes que ce que tu verrais dans un trip de 10 minutes.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #0

    De 10 jours. Donc voilà, c'est quelque chose qu'on a, pour des raisons économiques, dû mettre entre parenthèses, mais qui reviendra. Et c'est l'horizon.

  • Speaker #1

    Et c'était tué.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. L'environnement des médias, c'est un peu… Arrête ! Fallait qu'on en parle, mais c'est un peu un environnement qui est saturé. En plus, avec That's Why, t'arrives… C'est pas la fin, mais ça fait pas mal de temps que ça existe déjà, les médias sur les réseaux sociaux en plus, les bruits de konbini pour l'audience un peu francophone. Est-ce que c'est challengeant ? Est-ce que… Tu ne t'es pas dit, est-ce que ça sert vraiment que j'aille dans un environnement où il y a déjà 160 millions de médias qui font pas le même contenu, mais en tout cas sur la forme, une vidéo, un réel, une minute explicative sur un sujet. C'était quoi cette motivation de base de vouloir y aller ?

  • Speaker #0

    Du masochisme.

  • Speaker #1

    Oui, certainement.

  • Speaker #0

    Pour le terme masochisme. Ça peut exagérer parce que, notamment, on fait des vidéos sur les réseaux sociaux. Donc, au pire, ça ne marche pas. Donc, on ne va pas faire l'entrepreneur croisé qui dit « je prends des risques » . Non, ça va, au pire, tu as trois likes. Mais c'est vrai que c'est effectivement très challengeant. Nous, on a raisonné à l'envers. On s'est dit « est-ce qu'il faut que le contenu qu'on veut faire existe ? Qu'est-ce qu'on fait pour le faire exister ? » Mais oui, on a… Je pense, heureusement, sous-estimer à quel point c'était dur de croître sur les réseaux, que c'est jamais final. Typiquement, on a fait un très très beau lancement, on a atteint des centaines de milliers de followers dans les premiers mois, et on n'a pas forcément cultivé ça, donc on a un petit peu perdu notre reach, on l'a retrouvé ailleurs. Donc oui, c'est difficile, mais la réponse, elle n'est pas entrepreneuriale là-dessus, elle est motivationnelle s'il faut. que ça existe, on va trouver les moyens de le faire. Et ce n'est pas non plus du tout infaisable. C'est-à-dire que tous les jours, il y a des nouveaux créateurs qui réussissent. C'est des bêtes qu'il faut nourrir avec de plus en plus de contenu, les réseaux sociaux. Il y a une vraie demande, il y a une nouvelle fonctionnalité sur TikTok qui s'appelle Content Gap. TikTok te dit qu'ils ont besoin de contenu sur tel et tel sujet. Il y a de plus en plus de consommateurs de réseaux sociaux. Le média vidéo est le média roi. On peut s'en désoler, mais c'est la réalité. Donc, en réalité, ce n'est pas qu'il n'y a pas de place, c'est que c'est dur de prendre la place. Mais il y a de la place. Il y a de la place. Surtout avec une proposition de valeur différenciante. On n'y est pas encore du tout, du tout. Mais on est sur le bon chemin et on a la motivation.

  • Speaker #2

    Mais justement, du coup, en parlant de réseaux sociaux, parce que c'est vrai qu'on ne l'a pas dit, vous êtes où en fait ? Où vous vous trouvez si on a justement des auditeurs qui veulent suivre votre contenu ?

  • Speaker #0

    Mais avec grand plaisir.

  • Speaker #2

    On fait un peu de pub en même temps.

  • Speaker #0

    Mais tout à fait. Alors nous, c'est assez intéressant pour des auditeurs qui seront, j'imagine, francophones. On s'est lancé d'abord sur Facebook parce que les millenials américains, c'est dingue. Mais ils sont surtout pour l'actualité en majorité sur Facebook. C'est pas X au contraire,

  • Speaker #2

    justement, pour l'actualité ?

  • Speaker #0

    Non, en vidéo, non. Si tu veux suivre les comptes persos des Trump, c'est X. Mais pour ce qui est des médias d'actualité, de traitement d'actualité, c'est Facebook. Et ça reste, à l'heure où on parle, sur les millenials, ça reste à 70%. La plateforme préférée des millenials sur la queue.

  • Speaker #1

    Ça peut paraître un peu choquant pour les francophones. Très,

  • Speaker #0

    très, très étonnant. Pour les francophones et pas que, les Européens, même les Canadiens et tout ça. Mais les Américains, c'est une bestiole intéressante. Ils sont sur Messenger, nous, on est sur WhatsApp. Bon, il ne faut pas comme tout le monde. Donc, on s'est dit, on va se lancer sur Facebook pour commencer. Et on a fait un... plus de 300 000 abonnés sur Facebook. Et là, le challenge qu'on a, c'est Insta. Donc, si les gens nous rejoignent, vous pouvez nous suivre sur Facebook. Il y a déjà du monde. Suivez-nous sur Insta.

  • Speaker #1

    On mettra le lien dans la description Instagram.

  • Speaker #0

    Allez, soyez sympatoches. Eh oui. Et voilà. Et TikTok, on verra. Ça dépend vraiment de si Trump...

  • Speaker #1

    J'avoue que c'est un peu...

  • Speaker #2

    C'est marrant parce que nous justement on se pose la même question, aucun rapport, mais c'est vraiment notre discussion sur les deux dernières, ça fait même un peu plus, mais en fait on est grave, en tout cas personnellement Gab et moi on n'a jamais été sur TikTok de nos vies, moi j'ai pas TikTok, je suis très LinkedIn, Insta, je suis même pas dessus, Facebook un peu, mais justement on se posait cette question là, on se disait est-ce qu'il faut justement avec notre podcast qu'on aille aussi sur TikTok ? TikTok ou quoi. D'ailleurs, les auditeurs, on vient de le lancer.

  • Speaker #1

    Ce qui est marrant, si tu veux savoir, on a galéré à se convaincre nous-mêmes d'aller sur TikTok pendant de longs mois. On se lance sur TikTok. 12 heures après, ils enlèvent TikTok aux États-Unis.

  • Speaker #0

    Du coup, on se dit,

  • Speaker #1

    quoi,

  • Speaker #0

    à ce point, on a fait du mal à TikTok ?

  • Speaker #1

    Puis après, ils le remettent. Donc là,

  • Speaker #0

    on ne sait pas trop.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Si vous voulez venir nous suivre, avec grand plaisir. Franchement.

  • Speaker #0

    Retirez-vous pour voir si ça fait prendre des choses. Oui, t'as raison. Un parti communiste chinois. Ça peut avoir un gros impact.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est assez rigolo. On verra, comme ça dit, avec Trump.

  • Speaker #2

    Ça m'intéresse, d'ailleurs. Par curiosité, tu en penses quoi, toi ? Tu penses que ça va rester, que ça ne va pas rester ?

  • Speaker #0

    C'est une grosse question.

  • Speaker #2

    Je ne vois pas que ça disparaît des États-Unis. En fait, je n'arrive pas. Je ne peux pas. C'est tellement gros.

  • Speaker #0

    Je ne vois pas ce scénario arriver. Il y a plusieurs scénarios. Un, c'est banni, banni, fini. Deuxième scénario, c'est racheté, partiellement racheté. Parce que c'est ça la loi qui a été passée sous Biden. C'est que Biden, qui est une organisation, une boîte affiliée au Parti communiste chinois, se retire du capital. Donc, il faut qu'il y ait un investisseur. Il peut aussi que ce soit Musk,

  • Speaker #2

    il peut aussi que ce soit Bezos, etc.

  • Speaker #0

    Ce qui serait... C'est un très léger problème de concentration des médias.

  • Speaker #1

    Oui, on est bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est très léger, tout va bien. Les gens ont un tout petit pouvoir sur l'avenir du monde. Donc ça, c'est la deuxième option. La troisième option, et c'est peut-être celle que je privilégierais en termes de probabilité, mais je n'en sais rien, c'est un semi-sabotage du deal par Trump. C'est-à-dire que la loi, elle doit s'appliquer, elle est votée, donc il ne peut rien faire. En revanche, pour tout ce qui est décret d'application, Il peut éventuellement avoir des marges de manœuvre pour faire en sorte que, en fait, la loi s'applique, mais pas tant que ça. Ça veut dire rassurer les plateformes comme Apple et tout ça. Mais ça sera aussi un bon test pour les institutions américaines parce que ça ouvre la possibilité de procès. Parce qu'il y a une loi. On verra.

  • Speaker #1

    J'ai même vu des gars sur eBay qui vendent des iPhones à 50 000 dollars parce qu'il y a TikTok. dessus, sur les américains qui vendent des iPhones à genre 5000, 15 000 dollars même le plus gros c'était 50 000 dollars parce qu'il y a TikTok installé dessus j'ai trouvé ça assez dingue ils vendent un VPN c'est débile ça a rien à voir tu l'as dit il y a un petit truc à faire là ah

  • Speaker #0

    waouh c'est sidérant

  • Speaker #2

    On est parti un peu dans tous les sens là, mais ce n'est pas grave. Il y a juste une autre question que je voulais me demander. Est-ce que toi, tu as des process ? D'ailleurs, toi, on ne t'a pas demandé. Vous êtes plusieurs. Tu es le seul fondateur. Parce que tu nous as dit que tu es le CEO, que tu as fondé le truc.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, techniquement, on est quatre cofondateurs. D'accord. Fondamentalement, c'est des potes. qui m'ont grave aidé au début et que je remercie énormément, qui avaient des compétences que je n'avais pas. Et une fois que c'était lancé, ils sont allés continuer leur propre carrière. Ils n'étaient pas du tout dans les médias ou quoi que ce soit, et qui ont eu du coup un échange de parts. Donc ça, ce n'est pas un mauvais modèle en fait, parce qu'il y a le modèle solo founder complet, ça c'est très difficile. Il y a le modèle avec des cofondateurs classiques, donc tout le monde a une proportion de parts égales, etc. il y a ce modèle là je sais même pas si c'est un modèle mais c'est ce qu'on a fait nous et ça permet de ne pas être seul c'était même pas prémédité du tout à la base on s'est lancé comme ça parce que c'est une idée qui plaisait à tout le monde mais ça permet de ne pas être seul ça permet aussi de montrer qu'on n'est pas seul ça permet d'avoir d'autres compétences que les tiennes et de lancer le truc et d'avoir comme ça une espèce de constellation de de de gens bienveillants, impliqués, engagés, qui ont des compétences intéressantes autour de toi. Je salue mes cofondateurs, qui, d'ailleurs, pour la plupart, travaillent encore sur certains aspects du projet. Un petit peu, ils sont en lead sur des... C'est un peu des intrapreneurs, comme ça.

  • Speaker #2

    Oui. Je vais quand même finir ma question que je voulais te poser. Par rapport au recrutement, toi, tu as des process assez clairs pour... On a enregistré un épisode d'ailleurs hier avec une grande architecte qui s'appelle Isabelle, qui est basée en France. Elle a fait plein de boutiques de luxe et tout ça. Et elle, elle nous a dit que son process, c'est vraiment que l'humain. C'est quasi que l'humain. Elle se focus uniquement là-dessus. Pour elle, l'humain, c'est ce qui va justement... Après, tu as beaucoup de marge, tu peux te tromper. Mais pour elle, après, tous les skills, tous les trucs, c'est des choses qui peuvent s'apprendre sur le tas. Et pour elle, la plus grande qualité chez ces... Chez ces... Ceux qui... postule, c'est vraiment l'humain. Toi, c'est quoi votre méthode à peu près ?

  • Speaker #0

    C'est l'inhumain. On se cherche des bâtards.

  • Speaker #2

    On cherche des gentils.

  • Speaker #0

    On cherche de la haine. Ça m'intéresse. J'écouterai ce podcast avec intérêt. Il y a quand même des compétences à avoir. Si tu as le temps de train les gens, de leur apprendre des choses. je serais tout à fait d'accord avec cette intervenante-là pour dire que fondamentalement, tu as envie de gens motivés, bien, respectueux, intéressants, humains. Mais quand tu es une toute jeune boîte et que tu cherches des compétences que toi, tu n'as pas, tu cherches des gens qui vont t'apprendre des choses, par exemple des gens qui sont meilleurs que moi sur les réseaux sociaux, qui sont plus jeunes, qui sont plus TikTok, qui sont plus... des gens qui savent faire du montage vidéo typiquement chez nous il faut qu'il y ait ça quand même parce que t'as besoin de gens qui sont opérationnels le lendemain matin t'as pas le temps de les onboarder parce que déjà c'est des compétences que t'as pas t'as pas d'équipe pour le faire et t'as en tout cas au début très peu de fonds pour avoir le temps t'as pas un an de runway pour les formations donc pour des grosses boîtes ou pour des gens qui peuvent avoir et le temps et les compétences de former je serais d'accord pour nous non il faut quand même cocher certaines cases je suis pas du tout bon en recrutement moi personnellement ouais je je suis pas sympa parce que j'acquiesce beaucoup je suis très sympa pendant les interviews les gens sortent en se disant ah c'est dans la poche alors que finalement on fait du tout c'est pas très sympa je fais pas exprès du tout et j'ai du mal à choisir entre plusieurs profils souvent je me dis ah il va bien donc il faut et c'est intéressant parce qu'il y a des gens qui sont très forts à ça dans l'entrepreneuriat tu te rends compte quand même fondamentalement qu'on a pas tous les mêmes facilités de compétences et il y a des choses sur lesquelles on est meilleur donc il faut qu'on bosse là dessus moi je suis pas très bon et il y a des gens qui ont notamment dans mon équipe qui ont un petit flair que je sens pas c'est alors Je vais essayer de peser mes mots parce que ça peut être mal interprété. C'est parfois des compétences féminines. C'est-à-dire que je ne sais pas si c'est la raison pour laquelle il y a beaucoup de DRH femmes, mais souvent, et je ne suis pas en train d'essentialiser quoi que ce soit, je ne pense pas du tout que ce soit essentiel ou biologique, je pense que c'est acquis, mais la perception des menaces, peut-être parce qu'être une femme, d'une manière générale, c'est être beaucoup plus menacée dans le monde patriarcal dans lequel on vit. souvent, pas mal d'entre elles, j'ai remarqué, c'est l'hypothèse que je fais, c'est vraiment du bullshit, développent une manière de percevoir les gens qui est plus fine. que nous autres mecs débiles. Voilà, ça vaut ce que ça vaut. Mais voilà, en tout cas, identifiez. Ce n'est pas toujours le cas. Par exemple, j'ai un employé dans mon équipe qui est un employé et qui est très, très fort à ça aussi. Et donc, trouvez les gens dans votre équipe qui ont ce sixième sens et faites-leur un peu confiance. Je ne sais pas si je l'ai assez fait. Moi, pour être franc, j'ai fait des erreurs. Mais voilà, si ce n'est pas votre truc, déléguez.

  • Speaker #1

    ok ok ok en tout cas c'est une belle aventure d'Atsuai vraiment chers auditeurs allez-y sur les réseaux Facebook, Instagram, LinkedIn c'est des vidéos assez chouettes à regarder en plus et puis franchement ça vaut le détour qu'est-ce qui te motive encore le plus aujourd'hui Nathanel de te lever le matin et de bosser sur d'Atsuai c'est quoi ta première grande source de motivation ah

  • Speaker #0

    c'est marrant que tu me poses la question parce que ça a récemment rechangé. Il y a eu toute une période que je ne recommande à personne où c'était créer un truc gros, aller chercher le maximum de fonds, une espèce d'hybris un peu comme ça qui est peut-être utile à un moment. Mais depuis quelques mois, c'est vraiment le contenu. C'est le... Le seul truc qui fait que je suis content ou pas, des fois, il y a des vidéos, elles se plantent. On a des difficultés à croître sur certaines plateformes et tout. Mais si j'ai l'impression que le contenu est bon, si j'ai des retours qualitatifs de gens que je connais ou pas qui m'écrivent, qui disent « Ah, c'est hyper intéressant » , c'est ça qui me motive. D'accord. Ce n'est plus forcément l'idée de créer un mastodonte. Ça reste là. J'espère que je fais ce qu'il faut pour que ça se fasse. Mais c'est... pas là où est mon kiff et ma motivation.

  • Speaker #2

    Sur le contenu, tu es plus dans l'idée plus qualitative ou plus en termes de quantité ?

  • Speaker #0

    Non, qualitative. Vraiment, à l'époque, jusqu'à récemment, c'était s'il y avait une vidéo qui se plantait, qui faisait très peu de vues, ça pouvait me pourrir la vie. S'il y avait un investisseur qui finalement ne venait pas, ça pouvait me pourrir la vie. Je ne sais pas encore, je pense. Mais là, maintenant, c'est vraiment... presque naïvement, est-ce que le script est bon, est-ce que le montage est bon est-ce que je suis fier de là ou du journaliste qui l'a fait est-ce que je fais de moi si c'est moi qui ai écrit le script voilà,

  • Speaker #2

    c'est assez classique ok, très cher Nathanel Chouraki faux cousin de Gab j'ai une vraie question à te poser là est-ce que t'as des rêves ou des objectifs que tu n'as toujours pas atteint mais en fait est-ce que t'as en fait des je sais pas, sur une certaine horizon, il y a des objectifs que t'aimerais, que tu te bats tous les jours, justement, ça ressemble un peu à l'autre question, mais c'est...

  • Speaker #1

    Ma rêve. C'est un rêve. Ouais, un rêve.

  • Speaker #0

    Que That's Why soit le tableau de bord du gentilhomme du XXIe siècle, c'est-à-dire... idéalement, that's why, sur les réseaux sociaux, c'est un hook, c'est une manière d'attraper les gens où ils sont. Et le rêve, c'est de les emmener ailleurs. C'est-à-dire qu'il y a une super vidéo, ceux qui voient sur Insta, ils disent « Ah, mais j'avais jamais réfléchi à ça » . Ils cliquent et puis ils vont sur un documentaire qu'on a produit nous, ou un bouquin qu'on recommande, ou un jeu interactif pour davantage comprendre un sujet, ou un appel à l'action qui peut être du don, du volontariat pour réussir donc une espèce de progression en cercle concentrique comme ça,

  • Speaker #1

    qui permet aux gens d'à la fois mieux comprendre et mieux s'engager en tout cas on te le souhaite et on vous le souhaite on espère que ce sera comme ça, et alors juste avant de clôturer cet épisode on a quelques petites questions de de fin un petit peu qui sont plus générales sur l'entrepreneuriat et sur Datsway en l'occurrence ma première question c'est comment est-ce que toi tu verrais Datsway dans 5 ans horizon 2030 je viens de te le dire je pense je pense que c'est ça 2030 ce serait bien qu'il

  • Speaker #0

    y ait du docu, qu'il y ait du papier qu'il y ait du bouquin qu'on amène vraiment les gens ailleurs qu'on arrête d'être dans le l'épilepsie permanente des réseaux sociaux et qu'on fasse ce que vous faites déjà, c'est-à-dire du contenu long, du contenu plus approfondi et qui mène, on l'espère, à l'action. C'est ça.

  • Speaker #2

    Et quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui rêverait de se lancer dans l'entrepreneuriat ? Je ne sais pas qu'il soit salarié ou pas, mais il ne sait pas trop... Il a pas forcément d'idée en fait.

  • Speaker #0

    Ah bah le fait pas ! Ah désolé ! Ah, restez à la cuisine,

  • Speaker #1

    bonne idée !

  • Speaker #0

    Ah bah ou pas ! Ah désolé si ça casse la baraque, mais... Mais pas du tout ! Moi je suis pas du tout dans le discours tout le monde doit être entrepreneur, il faut être indépendant, il faut être ton propre patron. Pas du tout ! Il y a des jours où moi j'ai très envie d'avoir un patron, l'idée de servir, l'idée de servir quelqu'un qui s'y connaît mieux. Moi des fois, j'ai envie comme disons, voilà c'est ça qu'il faut faire, c'est ça qu'il faut faire, la tannée.

  • Speaker #1

    C'est ensuite ton employé.

  • Speaker #0

    un employé comme ça discipliné qui fait du bon travail mais qui part à 17h30 si vous n'avez pas d'idée je ne sais pas ce que vous allez faire vous allez galérer ne croyez pas du tout tous ces influenceurs à Naomi Denzel qui vous shamed d'être des employés il n'y a pas du tout de honte à ça c'est très difficile d'être entrepreneur c'est très difficile Michel de faire de l'argent en tant qu'entrepreneur. Ce n'est pas forcément même un choix économique. Être employé, ce n'est pas une arnaque. Je ne sais pas qui a inventé ça. Non, non. Vous pouvez même être intrapreneur. Vous pouvez exercer votre métier avec art. Et parfois, vous pouvez être même beaucoup plus innovant à l'intérieur d'une structure qui existe déjà. Si ce n'est pas votre structure, parce qu'être entrepreneur, ça veut dire s'occuper de comptables.

  • Speaker #2

    Oui, il y a moins de responsabilité dans une structure.

  • Speaker #0

    C'est ça. S'il y a une bonne structure, ça peut te permettre d'innover davantage à ta place. Non, non, restez à votre place. Vous vous emmerdez pas.

  • Speaker #2

    Imaginons qu'une personne a une idée et se lance dans l'entreprenariat. Imaginons. Avec ton expérience, toi, quelles compétences tu considérais comme vraiment essentielles ou très importantes pour pouvoir être un immeuble dans la réussite ?

  • Speaker #0

    Ah là là, mais j'ai envie de dire un truc que tout le monde vous a dit, je pense. C'est la persistance, mais c'est naze.

  • Speaker #2

    Non, non, mais c'est assez vrai. Je pense que c'est...

  • Speaker #0

    Vous l'avez dit ?

  • Speaker #2

    Certainement. C'est sûr.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai un vrai snobisme sur tout ce qui est truc motivationnel sur LinkedIn et machin. Mais des fois, ils ont raison. C'est vrai, la persistance. Franchement. vraiment show up et follow up, tenter le truc. J'ai un ami qui m'a dit un truc intéressant, il m'a dit la persistance, c'est la clé du succès, c'est aussi la clé de l'échec. C'est-à-dire que des fois, il faut savoir pivoter, arrêter et tout ça. Mais fondamentalement, c'est difficile, personne n'est là pour t'aider et vraiment follow up, continuer, y croire, j'ai l'impression que c'est un peu... C'est un peu vide, mais c'est la vérité. Mais c'est bien d'être le nez sur le guidon, d'être épuisé, que ton boulot, ce soit ta vie, machin. Ça aide à trouver des solutions. En revanche, prendre des vacances, ça aide à innover, paradoxalement. Quand tu es le nez sur le guidon en permanence, tu as l'impression que si tu laisses... Un truc échappé, c'est ton bébé qui meurt ou c'est ta vie et tout ça. C'est très pénible en termes de santé mentale, mais ça te permet des fois de choper des trucs et de ne pas laisser tomber. En revanche, tu n'es jamais innovant quand tu fais ça. Tu as l'impression de l'être, mais tu es dans une boiboite. Donc, conseil de santé mentale, pareil, d'autant sur LinkedIn, prenez des vacances. Je m'y suis remis récemment. On n'avait pas pris pendant, je pense, 3-4 ans.

  • Speaker #2

    Et ça fait du bien.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, je ne dis pas qu'il faut prendre des vacances avec pour horizon le travail, parce que ce serait vraiment pervers comme manière de penser. Mais sachez, si vous avez besoin de vous convaincre ou de convaincre qui que ce soit que si, si, c'est bon pour le travail,

  • Speaker #2

    c'est vraiment bon pour le travail.

  • Speaker #0

    Vous voyez les trucs mille fois différemment. Mais bon, ça, c'est existentiel. Donc, si vous ne l'avez pas fait, c'est vrai que j'ai du bien.

  • Speaker #1

    Et si tu pouvais poser une question à un entrepreneur de ton choix, ce serait qui ? Et quelles questions tu aurais voulu lui poser ? Si tu avais son numéro de téléphone, comme tu l'appelais, à disposition.

  • Speaker #2

    Même des gens hyper, hyper intouchables.

  • Speaker #0

    Ouais, non, mais je pense Elon Musk. Pourquoi tu fais ça ? Arrête. S'il te plaît, écoute. Allez. Prends des vacances là.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. Prends des vacances.

  • Speaker #0

    Prends. Allez, respire. Fous-nous la paix.

  • Speaker #2

    Ok. Et enfin, dernière question. Est-ce qu'il y a des entrepreneurs que tu aimerais voir participer à ce podcast à la voix de l'entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Ouh ! Dans ma branche, je ne sais pas si... Je m'excuse si ça ne vous plaît pas, mais il y a deux gars qui font un truc super sur les réseaux et qui injectent de l'intelligence. Eux, ils sont plus dans la science dure, mais pas seulement. C'est les gars d'Explore Média, Jérémy Nakache.

  • Speaker #2

    J'adore Explore Média.

  • Speaker #0

    Je vais chercher dans les francophones, mais c'est super, Explore Média. S'ils veulent vous parler, je pense qu'ils auront des choix.

  • Speaker #2

    Ça, ça serait vraiment chouette. Parce que vraiment, je... vraiment sincèrement j'aime beaucoup ce qu'ils font ça fait longtemps que je vois et puis ouais c'est vrai que c'est axé très science et vachement intéressant c'est bien bien monté bien ficelé franchement ça serait cool c'est très quali merci beaucoup Nathanel d'avoir été avec nous aujourd'hui plaisir merci à vous franchement ton parcours est hyper inspirant du quai d'Orsay à la création de ton agence slash média et toutes tes expériences vraiment c'est incroyable donc vraiment bravo et je crois qu'on peut te souhaiter tout le bonheur avec Datsoy et puis voilà, chers auditeurs comme on l'a dit, allez suivre Datsoy, on vous met de toute façon le lien dans la description, juste à cliquer et à follow Instagram et puis voilà pareil, toi aussi je crois qu'on peut te suivre que ce soit sur LinkedIn,

  • Speaker #0

    sur Insta si vous voulez avec grand plaisir merci infiniment Super beau travail et c'est génial de dégarer.

  • Speaker #2

    C'est avec plaisir qu'on le fait en tout cas. Nous aussi d'ailleurs, en parlant de réseau, on y est. Donc allez nous suivre, on en a aussi besoin. On vous l'a dit, Instagram, TikTok, LinkedIn. Je ne sais même pas si on est sur Facebook. On devrait peut-être y réfléchir deux fois finalement. Quoiqu'on target moins les anglophones et les américains. Donc ça pourrait suffire. Voilà, un petit commentaire, un avis, une note. Vous le savez, ça nous aide beaucoup. Et puis, nous, on se retrouve dans deux dimanches pour un nouvel épisode avec un tout nouvel invité, évidemment, et plein, plein de belles histoires sur l'entrepreneuriat. Merci à vous d'être aussi fidèles. Et puis, à très vite. Ciao, ciao tout le monde.

Description

Faut-il suivre une voie toute tracée ou oser sortir du cadre ? Dans cet épisode de La Voie de l’Entrepreneur, nous accueillons Nathanaël Chouraqui, fondateur de That’s Why, un média digital qui bouscule les codes de l’information. De la diplomatie aux médias, il nous partage son parcours audacieux, ses apprentissages et sa vision du journalisme d’aujourd’hui.


  • Comment passe-t-on de Sciences Po et la London School of Economics au Quai d’Orsay, en rédigeant des discours pour le président de la République ?

  • Que retient-on d’une expérience de consultant en recherche à Harvard, au cœur de l’une des universités les plus prestigieuses au monde ?

  • Pourquoi quitter la diplomatie pour créer un média ?

  • Lancer un média en 2025, est-ce encore possible ?

  • Comment fonctionne That’s Why ?


📢 Une discussion passionnante sur la persévérance, la création de valeur, et le rôle des médias dans un monde en mutation.


N’oubliez pas de nous laisser un avis et de partager cet épisode si vous l’avez aimé ! 🚀


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That's Y : https://www.thatsy.media/

Nathanël Chouraqui : https://www.linkedin.com/in/nathana%C3%ABl-chouraqui-888605b6/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, c'est Gab, bienvenue dans ce nouvel épisode de La Voix de l'Entrepreneur. J'ai eu un petit problème de micro pour ma part, donc la qualité audio pour moi n'est pas hyper bonne. On a essayé de faire au mieux en post-prod. En revanche, chers auditeurs, je vous invite à rester jusqu'au bout de cet épisode. Il est absolument fabuleux. On a eu un invité exceptionnel, Raph était au top de sa forme. Donc voilà, je ne vous en dis pas plus. Je vous laisse démarrer, je vous laisse avec l'introduction. Et puis, on se retrouve en commentaire et sur les réseaux sociaux. Salut ! bon épisode. Bonjour, bonjour à tous. Bienvenue dans ce tout nouvel épisode de La Voix de l'Entrepreneur. J'espère que vous allez bien. On espère que vous allez bien avec Raph, évidemment. Salut Raph, comment ça va ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, ça va super. Et toi,

  • Speaker #0

    comment tu vas ? Bah encore ça va, ça va, mais ce qui est très embêtant ce matin c'est que vous le savez, on est pas dans des studios pro et il y a des gars qui se sont mis à faire des travaux depuis 8 heures du mat', voilà, voilà un petit extrait en direct mais bon on va essayer de faire abstraction de ça. On a un invité de dingue aujourd'hui, voilà je dois vous dire que je l'adore, il a un nom de famille tellement stylé, c'est le même que le mien. On se connaît un peu, c'est un gars adorable, intelligent, instruit sur à peu près tous les sujets. En plus de ça, il est beau gosse, voilà, il faut le dire.

  • Speaker #2

    Autant me dire que ça... On va dire quand même, c'est qu'on n'est pas apparentés. Parce que ça fait un peu épotique, vu cette introduction absolument éco-sive. Pardon.

  • Speaker #0

    On est partis pour cet épisode absolument exceptionnel. Et puis évidemment, on vous présente Nathan et elle comme il le faut, après le jingle, comme d'habitude. Salut à tous et bienvenue sur la Voix de l'entrepreneur, je m'appelle Gab.

  • Speaker #1

    Moi c'est Raph, notre seule mission, vous faire découvrir le monde de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous un dimanche sur deux avec un nouvel invité pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    On vous attend évidemment sur toutes les plateformes et les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    En attendant, c'est parti pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    Ah putain t'as pas enregistré ? Salut Nathel, comment tu vas ?

  • Speaker #2

    Salut Raphaël, ça va super, merci à vous deux de m'avoir invité, je suis très content.

  • Speaker #1

    Eh bien, écoute, nous aussi, on est très, très heureux. Ça faisait vraiment longtemps qu'on voulait, justement, on voulait plonger dans cette industrie, dans ce monde-là des médias. Donc, on est plutôt très, très heureux. Ce que je te propose, dans un premier temps, c'est de commencer à te présenter en quelques lignes. Après, on pourra enchaîner sur la suite.

  • Speaker #2

    Avec plaisir. Plongeons, plongeons. Moi, c'est Nathaniel Chouraki, pas apparenté à Gabriel Chouraki, le bien-nommé. C'est important. Les médias, c'est un milieu très népotique et ça n'est pas le cas.

  • Speaker #0

    Absolument.

  • Speaker #2

    se connaît chemicalement. Je suis le cofondateur et CEO de That's Why, qui est un média digital d'actualité sur les réseaux sociaux et une agence de prod de vulgarisation également sur les réseaux.

  • Speaker #0

    Et tu as fait beaucoup, beaucoup de choses. On va en parler petit à petit. On ne dirait pas comme ça, mais Nathanel a fait énormément de choses dans sa vie.

  • Speaker #2

    Comment on ne dirait pas ? Parce que tu fais pour toi.

  • Speaker #0

    Parce qu'on ne le voit pas à l'audio, mais tu fais des petites têtes d'humilité. Non, non, pas du tout, ce n'est pas vrai. Si, si, absolument.

  • Speaker #2

    Je fais des mous.

  • Speaker #0

    Je fais des mous, exactement. Si tu as envie, on pourrait commencer par parler un petit peu de ton parcours scolaire, de ce que tu as fait et du parcours qui t'a emmené à ta première, je crois, grosse mission, grosse expérience au Quai d'Orsay, où tu pourras nous en parler un petit peu plus. Si tu veux nous dire où tu as commencé, quel est ton parcours académique ?

  • Speaker #2

    Mon parcours académique, j'ai commencé à Sciences Po ex et j'en suis très fier. Donc s'il y a des sciences pistexois, on est là. Provinces unies, tous contre Paris. Ça fait avec la case. Et en parallèle, pour faire plaisir à ma mère, qui elle regardera sans doute ou écoutera sans doute, c'est sûr.

  • Speaker #0

    On l'embrasse en tout cas.

  • Speaker #2

    On l'embrasse. J'ai fait une fac de droit à côté de Sciences Po. Et ça m'a amené à la London School of Economics, qui est vraiment mon alma mater, pour le coup. J'ai fait mon master de relations internationales là-bas, donc à Londres. Et c'est là que j'ai gradué en relations internationales du Moyen-Orient, en particulier. J'ai fait une concentration sur l'étude stratégique du Moyen-Orient.

  • Speaker #0

    Le Moyen-Orient, parce que c'était un... Une zone géographique qui te plaisait plus que quelque chose d'autre ?

  • Speaker #2

    C'est une bonne question. Oui, je pense qu'il y avait d'excellents profs à LSI sur ce sujet. J'étais intéressé en particulier par ça. J'avais commencé à l'étudier à Sciences Po. À Sciences Po, principalement. J'avais commencé à apprendre l'arabe aussi. Donc, c'était cohérent. Je voulais régler les conflits du Moyen-Orient. C'était mon objectif à court terme. Vous l'avez vu, c'est réussi.

  • Speaker #0

    Absolument, on est en plein dedans.

  • Speaker #2

    On va bien. De l'Iraq.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #2

    C'est fait, voilà. C'était mon projet de fin d'étude. J'étais bouclé.

  • Speaker #0

    En 24 heures, comme Trump.

  • Speaker #2

    Exactement. Sécuriser le Proche-Orient comme OSS 116.

  • Speaker #0

    Génial. Et du coup, tu finis ton école à Londres où tu fais plusieurs expériences, je crois, à l'étranger, notamment un projet Iguacou, si je ne me trompe pas, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Iguassou. C'était un peu après. J'étais contre ce nom pourri qui est très stylé, mais qui est imprononçable. Iguassou, c'est le nom de... C'était une super, super boîte, une super expérience. C'était le nom d'un... de chute d'eau en Amérique du Sud, Iguassou. D'accord. Et la boîte faisait un truc hyper intéressant, c'était qu'elle faisait des recherches pour optimiser l'action humanitaire et donner cette donnée au public.

  • Speaker #0

    OK.

  • Speaker #2

    Et l'idée, c'était rationnel, derrière ce nom de startup un peu débile, pas débile, mais un peu imprononçable. J'embrasse mon ancien CEO qui était un mentor, mais qui, en matière de marketing... J'ai dit non. aurait pu faire un truc plus simple. L'idée derrière, c'était une très belle idée, c'était un petit peu de libérer l'énergie de l'empathie comme une grande chute d'eau qui allait nourrir...

  • Speaker #0

    Ah d'accord, d'où la métaphore.

  • Speaker #2

    Exactement, c'était une très belle idée, mais ce n'était pas très prononçable parce qu'il n'y a pas de CCD en anglais.

  • Speaker #0

    Ah oui, c'est d'où mon erreur, c'est pour ça que j'ai dit Iguaku alors.

  • Speaker #2

    Exactement.

  • Speaker #0

    J'ai tombé en plein dedans, génial.

  • Speaker #2

    J'ai fait ça pendant deux ans, cela dit. Donc, j'ai dû défendre ce nom de nombreuses fois. J'ai été diriger leur équipe de recherche. Et je me focalisais moi-même en tant que chercheur sur les crises toujours du Moyen-Orient. Mais ça allait de Haïti à l'Afghanistan et à Myanmar. Donc, ça, c'était un peu après.

  • Speaker #1

    Donc, ça, juste pour en revenir, c'était avant le quai d'Orsay ou c'était après ?

  • Speaker #2

    C'était après. Non, mais le quai d'Orsay, il y a un beau teasing qui a été fait. Je suis sans doute totalement responsable. C'était un stage. Je le mentionne beaucoup parce que c'est très stylé.

  • Speaker #0

    Tu as bien raison. C'est génial en plus ce que tu faisais. C'est un métier un peu de l'ombre, ce que tu as fait là-bas. J'ai l'impression que tu rédigais des discours pour le président de la République. Rien que ça, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Tout à fait. La version 1, en tout cas, des discours. J'ai effectivement fait ça. J'ai la version 1 parce que... ça paralysait ça va ça vient mais effectivement en fait on préparait je peux en parler maintenant la visite d'état du président de la république en Inde, le président de la république à l'époque c'était François Hollande c'est très embarrassant quand je me présente à des partenaires étrangers parce qu'ils ne savent pas qui c'est ils ne se souviennent pas Sarkozy il s'appasse, Macron il s'y tue Mais Hollande, alors qu'il a fait un terme complet, il a déclenché plusieurs guerres. C'était un président qui a eu un impact international assez massif. Je ne sais pas si c'est le personnage trop français. Ah oui, très bien. Celui avant Macron. Ok, c'est bon. Non, non, non, voilà. C'est dommage. Je ne peux pas trop me la péter. Je me pète un peu avec cette expérience. Pas tant que ça. Donc, entre français, ça passe. Donc, oui, j'ai fait quelques versions. toast de mots sur des livres d'or et de discours pour cette visite d'état en inde où on essayait de vendre des avions militaires des rafales français au président indien toujours président c'était

  • Speaker #0

    c'était une sacrée expérience ça m'a appris beaucoup de choses notamment alors qu'est ce qui t'a amené arrivé à ce à ce stage là comment est ce que tu l'a décroché c'était dans le cadre de quelles études exactement c'est à quel moment magique

  • Speaker #2

    J'étais à LSI, en fait. J'étais à LSI à ce moment-là. C'était mon premier stage. C'était mon premier stage après. J'ai lu juste après, je crois, avoir fini dans la Nostra of Economics. J'étais en relation internationale. Je voulais changer le monde, naturellement. Et du coup, c'était naturel de faire un peu de diplomatie. Je ne sais pas à quel point j'étais naïf à l'époque. Peut-être que je savais déjà que ça ne m'irait pas. ou peut-être que je pensais que ça m'irait, je ne sais plus très bien. Je sais qu'en tout cas, ça m'a convaincu qu'a priori, ça ne m'irait pas.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Même si c'était génial et que je gardais des... Un excellent souvenir de tous les moments là-bas. Oui,

  • Speaker #0

    puis t'as dû en passer des heures et des nuits même, j'imagine.

  • Speaker #2

    Parce qu'on finissait tard, on finissait tard. C'était très drôle. Pour la petite histoire, on finissait tard et on se demandait... Enfin, moi, en tout cas, je me demandais pourquoi. Parce que c'était des lettres et tout, ce qu'il fallait écrire. Et puis, c'est parfois des discours. Mais on parlait à des Indiens. Et le problème, c'est qu'on rédigait tout en français. Et on se prenait la tête sur la... l'univers lexical et les connotations de chaque phrase, chaque mot, chaque virgule et tout allait être traduit en anglais dans tous les cas, donc notre belle langue de Molière allait voler en éclats, mais bon on se couchait quand même à 2h du mat c'était assez drôle à faire c'était une brève expérience moi j'ai une question aucun rapport,

  • Speaker #1

    mais je suis obligé de te la poser quand même, surtout aujourd'hui en 2025, est-ce que tu penses que ça existe ou que ça va exister prochainement ? Que les discours pour les présidents seront issus d'une

  • Speaker #2

    IA ? C'est une très bonne question. Et je pense que c'est déjà le cas. C'est-à-dire que les stagiaires qui ont le job que j'avais à l'époque, ça m'étonnerait qu'ils ne le fassent pas. Ça me terrifie. Et ce qui me terrifie le plus, c'est que ce soit d'autres parties du job qui soient outsourcées à l'IA. Ce qu'on faisait aussi, c'était des notes. Ce qu'on faisait le plus, c'était des notes. C'est quoi une note ? Ça peut paraître anecdotique comme ça, mais c'est grosso modo ta boss qui arrive dans ton bureau et qui dit « Ok, qu'est-ce qu'on va faire de notre relation à l'Inde à 10 ans ? » Tu pourrais penser que c'est un truc qui se décide dans le Conseil des ministres. Mais fondamentalement, les diplomates, les ministres d'une manière générale, ils n'ont pas le temps de réfléchir. C'est-à-dire qu'ils ont trois sujets sur 100. sur lesquels ils savent ce qu'ils pensent, mais surtout le reste, ils doivent s'appuyer sur l'administration. L'administration, plus tu as de responsabilités, moins tu as de temps pour réfléchir à des idées nouvelles. Du coup, ça amène à une situation où c'est en général les moins capés qui réfléchissent le plus. Ah,

  • Speaker #1

    c'est énorme.

  • Speaker #2

    En l'occurrence, un stagiaire qui avait simplement rien fait dans sa vie. Et ce travail intellectuel-là, ce travail souvent qui s'appuie sur de la recherche, etc., et qui est fondamentalement un travail politique, c'est-à-dire que nos notes, elles sont prescriptives. Il faut dire, monsieur le président ou monsieur le ministre, voilà ce qu'il faut faire, parce qu'ils n'ont pas le temps de lire quatre pages. Ils ont le temps de lire une demi-page avec des bullet points. Ce travail-là, s'il est outsourcé à ChatGPT, c'est un désastre, parce que c'est un travail qui doit être fondamentalement libre, qui est un travail de choix politique. Ce n'est vraiment pas est-ce que c'est bien ou est-ce que ce n'est pas bien, c'est quelle valeur est-ce qu'on va...

  • Speaker #0

    Et l'IA est encore trop biaisée pour ça.

  • Speaker #2

    L'IA sera toujours, enfin, ce ne sera jamais... qualifié pour faire des choix de valeur c'est des choix qui sont fondamentalement humain ce qu'on fait une politique plus orientée vers l'égalité ou vers la liberté c'est rien elle va te dire qu'on se bodo une moyenne de 2,2 probablement des déconvenues libéraux qu'elle aura absorbé mais c'est pas elle de nous dire ça donc si j'ai des confrères stagiaires écoute fait le job allez allez on écrit on va les marres là c'est ça on se pose

  • Speaker #0

    T'as raison, c'est dingue de se dire qu'aujourd'hui, les plus grandes décisions politiques peuvent être prises finalement par l'IA en premier bout de chemin. C'est assez dingue.

  • Speaker #2

    Après, sur les grands trucs... Oui,

  • Speaker #0

    bien sûr, il y a plein de filtres, évidemment.

  • Speaker #2

    Mais ça peut avoir un impact.

  • Speaker #0

    C'est dingue,

  • Speaker #1

    c'est dingue. J'ai cru voir dans un tout petit coup. coin vraiment de ta page LinkedIn, mais vraiment, c'était plutôt bien caché. Mais je veux quand même te la poser. J'ai vu qu'il y avait écrit Harvard quand même.

  • Speaker #2

    J'ai tous les trucs.

  • Speaker #1

    T'as vraiment écrit Harvard pour de vrai qu'on voit dans les films américains, là, avec les soirées, les trucs et tout, là où il y a fait Marc Ducas.

  • Speaker #2

    Absolument pas. J'avais mis les pieds dans une soirée à Harvard pour la raison que je n'ai pas étudié là-bas. En revanche, j'ai travaillé là-bas. J'ai travaillé pour eux. Et pareil, c'était une expérience très, très courte, mais très stylée. En quoi ?

  • Speaker #0

    En consultant ?

  • Speaker #2

    Tout à fait, monsieur. Consultant de recherche en histoire. Sur un projet de recherche en particulier. Donc, c'est la manière harvardique de dire assistant de recherche. Mais bon, j'étais payé. Et donc, du coup, je peux mettre consultant de recherche. C'était le titre officiel. C'était assez sympathique d'avoir...

  • Speaker #1

    Trop sympa. ...

  • Speaker #2

    mes fonds mentalement.

  • Speaker #1

    Et ça t'a apporté quoi du coup après ? Après avoir ça sur ton CV, c'est quelque chose qui t'a apporté beaucoup, même en termes de networking et tout ça ou pas forcément ?

  • Speaker #2

    Oui. Malheureusement, oui. Parce que personne ne te dit jamais « Ah, c'est parce que Harvard que tu as eu tel poste ou que je suis confiant de te faire une mise en relation » . Mais malheureusement, alors que c'est fondamentalement pas forcément le travail intellectuel dont je suis le plus fier, même si c'était très bien et que je suis hyper fier d'avoir contribué à la recherche de ce professeur et que c'était passionnant et que ça pousse à avoir un degré de… de rigueur, parce que tu dis bon quand même...

  • Speaker #0

    C'est quelque chose.

  • Speaker #2

    Qui vont lire ton travail, qui ont une certaine exigence. Fondamentalement, c'est pas le truc le plus dingue intellectuellement que j'ai fait dans ma vie, mais en termes de CV, le fait d'avoir juste ce logo-là, ça rassure en fait, ça rassure plein de gens. Ah tiens, ok, d'accord, il fait partie de la team.

  • Speaker #0

    Ça rassure plus que ça ouvre des portes, selon toi ?

  • Speaker #2

    C'est un peu les deux parce qu'en fait, souvent, ouvrir des portes, c'est rassurer. Ça veut dire, la personne doit avoir l'impression qu'elle ne t'ouvre pas une porte que tu es déjà à l'intérieur, que tu fais partie de ce serail-là et qu'elle ne prend pas un risque en te faisant confiance et en t'ouvrant cette porte ou en faisant cette mise en relation. Et donc, si tu ne montres pas de blanche avec… Pareil, en France, le Sciences Po, LSE, tout ça, ça joue le même rôle. Si tu ne montres pas de blanche en disant « même si je suis un gros débile, ce n'était pas ta faute » . j'avais Harvard sur mon CV, la personne qui prend le risque de t'ouvrir une porte, que ce soit une embauche ou une mise en relation, ou de se faire confiance en tant que client, elle pourra toujours justifier son risque.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Je ne peux pas savoir qui a été débile le gars. Donc, c'est un petit peu ça. Ça saute l'étape de la porte.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Ça crée des couloirs puisque ça ouvre des portes. Ok.

  • Speaker #0

    Incroyable. Tu fais... Donc après, tu as plusieurs expériences de reporter, je crois, avant qu'on arrive à la création de ton agence. Ces expériences de reporter, elles commencent un petit peu à te donner envie de toi partager avec ton média, avec ton agence. Est-ce que c'est ça qui va amener à la création de That's Why ? Ou pas encore ?

  • Speaker #2

    Oui, je pense assez clairement que... En fait, je suis devenu reporter, je suis devenu journaliste. sur le tard, je n'avais absolument pas l'intention de l'être. J'étais donc dans cette organisation qui s'appelait Iguassou, qui était une organisation humanitaire, en fait, même si c'était une boîte privée. Et j'étais sur le terrain beaucoup, pas beaucoup en fait, j'ai fait un petit peu de terrain dans des camps de réfugiés, etc. Et j'ai commencé à écrire, alors au début pour Iguassou, et ensuite j'ai commencé à être publié dans des journaux comme Le Guardian, le NPR, la radio publique américaine.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #2

    Et c'est comme ça que ça m'est venu. J'ai bien aimé faire ça. J'ai vu les limites de ça aussi. J'ai vu la frustration que ça pouvait créer. Et c'est là que les idées ont commencé à germer.

  • Speaker #0

    Et donc, tu te lances et tu crées ton agence de médias, Datway, c'est ça ? Exactement. En quelle année ?

  • Speaker #1

    J'adore le nom déjà. Merci ! Il est incroyable par rapport à Ego Asu. C'est vrai que c'est comme... j'ai envie de dire c'est vraiment et en plus tu nous as dit que c'était ta mentor je sais pas si elle va nous écouter mais franchement elle t'a pas transmis pour le coup c'est vrai elle m'a transmis plein d'autres choses c'est après juste avant que je lance Dattoye je l'ai appelé je

  • Speaker #2

    lui ai demandé est-ce que t'as pas des conseils à un moment donné il est très bon d'ailleurs je pourrais partager mais ouais j'espère que c'est MediGouassou alors détrompe-toi on a quand même un problème c'est que beaucoup de gens le lisent et prononcent ça t'es francophone donc c'est pas...

  • Speaker #0

    Y

  • Speaker #2

    Tati.

  • Speaker #0

    Tati.

  • Speaker #2

    J'ai reçu un appel une fois de l'Élysée qui me disait, peut-être que la personne va se reconnaître, je ne sais pas s'il y a encore rien, de l'Élysée, et c'était au tout début de Datua, et donc je n'avais pas identifié ça. Bonjour, je voudrais parler à Nathanaël Tati.

  • Speaker #0

    C'est énorme.

  • Speaker #1

    Tati.

  • Speaker #2

    C'est bizarre, parce que c'est mon prénom, je n'ai pas eu que mon nom. Tu as appris plusieurs mérites pour comprendre que ce n'était pas mon nom de famille. Elle a dû, je ne sais pas, recevoir... C'est une personne qui était une assistante et qui n'avait pas eu de contact direct avec moi. Oh, c'était bon. Je ne sais pas si c'est un bon mot en français, mais en anglais, ça passe.

  • Speaker #0

    Oui, ça passe bien. De toute façon, aujourd'hui, c'est 100% anglophone. 100%

  • Speaker #2

    anglophone. En réalité, non, on a des clients anglophones et des clients francophones.

  • Speaker #0

    On va faire un peu le disclaimer de dire que That's Why, ce n'est pas seulement un média, c'est aussi une agence. La partie média et le contenu que vous postez est en anglais. Mais par contre, la partie agence, vous avez aussi des clients francophones, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Tout à fait, exactement.

  • Speaker #0

    Ok. Comment ça démarre du coup cette aventure d'AdSwise ? Est-ce que tu es seul ? Qu'est-ce qui te donne l'idée ? Comment c'est quoi les premiers jours, les premiers instants de Datsouaï ?

  • Speaker #2

    C'est une très bonne question. L'idée vient progressivement. J'arrivais de l'humanitaire et je venais de commencer à être un peu journaliste. L'humanitaire, c'est aider les gens, trouver des solutions aux problèmes des gens. Et le journalisme, c'est... montrer les problèmes des gens. Et j'avais l'impression que beaucoup de gens, notamment dans notre génération un peu milléniale, un peu Gen Z, étaient un peu anxieux dans leur consommation de l'actu, trouvaient ça très anxiogène et avaient envie de s'engager et d'avoir un impact sur ce qu'ils regardaient.

  • Speaker #0

    Quand tu dis notre génération, tu parles de quelle génération à peu près ?

  • Speaker #2

    C'était appris à la base, c'est un constat millénial. Ok. c'est-à-dire 25-35, un peu plus âgés. Mais c'est vrai aussi, je pense, d'une partie des Gen Z. C'est des catégories marketing milleniales, les Gen Z, on les utilise tous, mais fondamentalement... Les sociologues ne disent pas, il n'y a pas vraiment de recherche solide derrière, mais on voyait grosso modo ce que ça veut dire. Génération Y, génération pourquoi, donc une demande de sens, une demande d'engagement. Et je me suis dit, ce serait bien qu'on fasse un média qui fasse honneur à ça et qui permette à la fois de mieux comprendre pour mieux agir. Donc un peu faire un pont entre mes deux expériences. Le constat, c'est qu'on est dans une génération dont la puissance a dépassé la sagesse. C'est-à-dire qu'on est des... C'est assez occidental, mais on est un jeune occidental et potentiellement plus puissant que n'importe quel être humain qui a jamais vécu. une puissance économique, une puissance digitale. Grâce à nos likes, grâce à ce qu'on regarde, grâce à ce qu'on consomme, on a un impact qui est fractionnel mais qui est collectivement potentiellement énorme. Et puis évidemment, grâce à nos votes, dans les grandes démocraties qui décident de l'avenir du monde. Et pourtant, on passe notre temps sur Insta à regarder des conneries. Alors, je me suis dit, bon, c'est dommage. Est-ce qu'on n'essaierait pas de se mettre un peu au niveau de la puissance qu'on a pour pouvoir éventuellement agir de manière un peu plus éclairée ? Donc, c'est hyper ambitieux, peut-être même un peu mégalo, mais c'est l'idée, en tout cas la philosophie de base sur laquelle se fondent les médias.

  • Speaker #0

    Mais de toute façon, c'est toi finalement de vouloir changer les choses de manière grande, le Moyen-Orient, le monde, les médias.

  • Speaker #2

    Le Moyen-Orient, ça va. Anecdotique !

  • Speaker #1

    Mais à ce moment là où tu justement où tu as cette pensée il y a déjà des médias qui existent déjà qui font qui ont plus ou moins la même mission qui existe déjà à ce moment là ?

  • Speaker #2

    Pas vraiment.

  • Speaker #1

    C'était quoi c'était en quelle année d'ailleurs c'était quoi c'était 2018 ?

  • Speaker #2

    Quand j'ai commencé à y réfléchir on était en 2019. 2019 donc avant le Covid. Ouais un peu avant le Covid, quelques mois avant le Covid. Je rentrais d'un reportage au Moyen-Orient et ça a commencé un petit peu à germer. Il y a beaucoup de médias digitaux. Il y en avait beaucoup qui étaient en tout cas sur une logique déclarativement d'impact. L'impact était déjà devenu un buzzword. Moi, je voulais aller un petit peu plus loin dans l'impact concret et un petit peu plus... haut, j'espère, j'espérais, dans la pensée qui accompagnait ça. Mais il n'y avait pas de médias qui faisaient exactement ça, mais il y avait déjà beaucoup de médias digitaux qui existaient, les Brut, les Boksiders, tous les amis.

  • Speaker #1

    Trop, trop bien. Et en fait, moi, il y a une autre question que je me demande, c'est que, du coup, quand tu décides de te lancer un média, ça coûte de l'argent ? Ça ne coûte pas d'argent ? Est-ce que c'est toi, FASCAM ? Est-ce que direct, tu as besoin de recruter des gens ? Est-ce qu'il faut que tu ailles chercher des sous ? Ça se passe comment ? Je ne sais pas, quand on me dit média, je pense direct aux chaînes de télé, ça me paraît des budgets énormes. Ça se passe comment ? En fait, je te pose ces questions-là, parce que tu es le premier sur notre podcast qui a lancé un média. C'est intéressant de savoir comment ça se passe derrière.

  • Speaker #2

    C'est une bonne question, il n'y a pas une seule réponse. Je connais des gens qui font ce que vous faites, qui... Ils font ça à côté avec un format peu coûteux à produire, donc souvent un podcast, où ils vont le soir se filmer, donner des conseils, des tutos beauté sur TikTok. Et ensuite... le bootstrap comme on dit en jargon startup. Donc ça, c'est une manière de faire. Ce n'est pas celle que nous, on a choisie. Nous, on voulait tout de suite que ce soit professionnel. Donc, il fallait payer des journalistes. Et pour ça, on a commencé avec des journalistes qui étaient bien attentionnés, qui étaient des bénévoles pour faire un petit début de proof of concept, produire des premières vidéos. se trouver, trouver un ton, etc. Et assez vite, on s'est dit qu'il fallait qu'on lève des fonds. Donc ça, c'est la méthode qu'on a choisie, mais qui n'est pas exclusive d'autres méthodes. On ne voulait pas que ce soit un peut-être. Ah, peut-être, si ça marche, eh bien, j'aurai des clients, et graduellement, je pourrais...

  • Speaker #1

    C'est ça, parce qu'en fait... Quand tu penses, au lieu de... Je compare par exemple quelqu'un qui va développer un SaaS ou qui va créer tout un logiciel ou un truc. J'imagine, moi je n'ai jamais levé de fonds personnellement, mais j'imagine qu'il y a certaines promesses qu'il faut faire aux investisseurs. Enfin des promesses, il n'y a jamais de promesses très sûres, mais évidemment qu'eux, ils veulent ressortir avec de l'argent multiplié, je ne sais pas, fois 5, fois 10. Un média, ça se passe comment ? Comment est-ce qu'on concrètement, en termes de monétisation, comment est-ce qu'on vend ça concrètement à des... potentiel investisseur, je veux lancer un média, je veux changer les choses, donnez-moi vos sous. En gros, je fais exprès.

  • Speaker #2

    C'est un peu ça. C'est un peu ça. Tu l'as dit, c'est toujours, donc on est sur le média, le contenu, ce n'est pas un business comme plein d'autres business, j'imagine que tous les business disent ça, mais en particulier le média, ce n'est pas comme une boîte de tech ou une boîte de tech, high tech qui fait des chaussettes. C'est un business model qui est délicat. Il n'y a pas beaucoup d'argent, il n'y a plus beaucoup d'argent dans ce business model. Et les motivations, elles sont toujours hybrides à minima. C'est-à-dire que personne n'investit dans ou achète un média digital. Aujourd'hui, ça a été le cas, mais aujourd'hui, pour des raisons exclusivement business. C'est-à-dire qu'il faut quand même être en accord, être enthousiasmé par la vision éditoriale des cofondateurs. et du média. Donc ça, c'est un. C'est ce que les Américains appellent double bottom line, c'est-à-dire au mieux, on fera beaucoup de pognon, au pire, on aura fait quelque chose de bien.

  • Speaker #1

    Ouais, ok. C'est plus pour se racheter une bonne conscience ou rien ? Non,

  • Speaker #2

    non, parce que, et c'est la deuxième partie, non, non, mes investisseurs n'ont pas à racheter leur bonne conscience, s'il te plaît. Ce sont des gens très bien, qui ont des carrières extraordinaires, ils dorment tranquilles. Je les embrasse et je les remercie. Nous aussi,

  • Speaker #1

    on les embrasse.

  • Speaker #2

    Ils n'ont rien fait de mal. Non,

  • Speaker #1

    peut-être que ça peut arriver. Oui, je fais exprès.

  • Speaker #2

    Ça peut arriver. Et la deuxième raison, c'est qu'il y a un business model. Il y a un business model, le nôtre en l'occurrence, un business model qui est assis sur trois pieds, la pub, le brand content, qui est une forme de pub, et la production. Donc, c'est ça qu'ils ont vu comme potentiel économique pour investir dans Datto. Ils se sont dit, tiens, cela, il s'affaire. C'est ces trois choses-là. Et puis, évidemment, on fait le boulot. On a fait un plus gros plan, on a des projections. Voilà comment ça va croître. On va chercher tel et tel client. Et c'est ça, notre théorie.

  • Speaker #1

    Alors, justement, est-ce que tu peux nous parler du côté agence ?

  • Speaker #2

    Oui. Vas-y, c'est une question.

  • Speaker #1

    Voilà, l'agence. Concrètement, qu'est-ce que vous faites, votre activité ? Vous êtes combien ? Quels sont vos clients potentiels ? Comment est-ce que vous arrivez à gérer ça en parallèle du média, surtout ? Comment est-ce qu'on peut gérer les deux ? Je ne sais pas.

  • Speaker #2

    Super question. On est une agence géniale, voilà. J'en doute pas.

  • Speaker #1

    Avec un super nom comme ça, j'en doute pas.

  • Speaker #2

    Avec un super nom et des super produits, des super productions qui sont déjà cohérents avec l'éthos philosophique de Zatsouaï. C'est-à-dire que nos clients, c'est des gens qui ont des choses intéressantes, complexes à dire, mais qui n'arrivent pas à le dire. sur les réseaux sociaux. Donc, c'est typiquement des médias d'actualité, souvent de presse écrite à l'ancienne. C'est des universités, c'est des centres de recherche, c'est des ONG, c'est des business qui ont des trucs compliqués à dire et qui font appel à nous pour vulgariser les choses. C'est-à-dire qu'ils ont un papier, ils ont un podcast, ils ont un article de recherche dont il est important pour leur business que ça atteigne une large audience en millions chez les jeunes. Et nous, on fait ça pour eux. C'est ça, grosso modo, notre proposition de valeur. Donc, c'est vraiment de la démocratisation, de la popularisation, de la viralisation de contenus vulgarisés. Et on est...

  • Speaker #0

    Je pense à peu près les seuls à faire ça, en tout cas à la manière dont nous on le fait. Et on a eu des très, très belles réussites. On est très, très fiers. Et ça participe à notre mission qui est de peupler l'Internet et les réseaux sociaux de contenus intéressants, de contenus qui ont du fond, de contenus scientifiques, de contenus de sciences humaines, sociales, etc. On l'a fait, par exemple, avec The Conversation. Je ne sais pas si vous connaissez ce site. de vulgarisation scientifique dont on a produit toutes les vidéos pendant plus d'un an. Ils n'avaient quasiment aucune vue, sans leur faire injure, de vue de vidéo bien sûr. Ils avaient déjà une belle réputation en articles, mais on a fait des millions de vues pour eux sur les réseaux en quelques mois. On leur a permis d'atteindre un public qui n'atteignait pas. On a travaillé avec le groupe Prisma, ça m'intéresse. on travaille avec France Université on produit des vidéos qui leur permettent de faire de l'advocatie sur leurs sujets qui sont des sujets importants

  • Speaker #1

    US News & World Report aux Etats-Unis etc etc c'est ça qu'on fait il y a des gros noms ça a l'air chouette mais comment du coup ça s'organise la séparation agence et média est-ce qu'il y a deux équipes différentes est-ce que tu considères ça comme étant deux entités différentes ? Est-ce que ça travaille ensemble ? C'est quoi l'organisation à l'intérieur ?

  • Speaker #0

    Très bonne question. Nous, on a voulu tout de suite que ce soit en synergie. On ne voulait pas qu'il y ait deux business en un. On veut que l'un aide l'autre et l'autre aide l'un. Et souvent, la meilleure manière de faire des synergies, c'est de faire une synergie sur le contenu. Donc souvent, en fait, on travaille avec des marques ou des médias avec lesquels on coproduit le contenu. C'est-à-dire que le contenu qu'on produit pour eux, on va le partager aussi sur les réseaux d'AdSwipe. Donc c'est win-win, ça nous fait un contenu de qualité et eux, ça leur fait une exposition éventuellement à une audience plus large. Pour ce qui est de l'équipe, oui et non. C'est-à-dire qu'il y a des personnes sur les gros clients qui font que ça ou quasiment que ça. Donc des journalistes et des monteurs vidéo qui sont alloués à certains comptes. Et il y a une partie de l'équipe qui est hybride. Ça dépend de l'actualité, ça dépend des clients, ça dépend de leurs compétences aussi. On est assez flexible là-dessus. Et on n'a pas encore... Il est possible qu'un jour, ça s'organise de manière plus étanche. Mais pour le moment, ce n'est pas le choix qu'on a fait.

  • Speaker #1

    Ok, ok. Il y a une question que je me pose et je pense qu'il peut parler à pas mal de nos auditeurs. C'est vrai que tu nous parles de gros noms, de gros clients, etc. Comme ça, on se dit, ok, il y a eu certainement du travail derrière et tout. Mais comment est-ce que... Ou alors, du moins, on va tourner ça comme ça. Quels sont les conseils que tu pourrais donner ? pour réussir justement à décrocher des gros noms, des clients comme ça assez importants et vachement intéressants, pour faire grossir sa boîte, que ce soit dans le journalisme ou pas forcément. Toi, vous, comment ça a été votre première stratégie pour se dire, on va aller taper les gros de Guardian, etc. C'est assez audacieux, je crois. Et c'est surtout, quelle est la stratégie à mettre en place quand on commence à peine. et qu'on se dit, on va aller voir les gros. J'imagine que ce n'était pas évident.

  • Speaker #0

    Ce n'était pas évident. C'est énormément de travail. Il y a deux possibilités qui sont souvent interreliées. Un, tu as une intro. Donc, tu as l'un de tes investisseurs ou quelqu'un que tu as croisé. En fait, l'étape 1, c'est d'avoir une bonne mémoire. C'est-à-dire que quand tu crées ta boîte, tu vas parler à plein de gens. En tout cas, j'encourage de parler à plein de gens et de faire des rendez-vous et tout ça. Et de prendre des notes. Et dans tes notes, tu vas trouver que, ah tiens, telle personne m'a dit qu'il connaissait telle personne, qu'il avait bossé avec tel grand média. Et il faut le garder, ça. Il faut le garder, il faut le structurer, il faut avoir des notes un peu lisibles. Et le jour où tu as besoin, se souvenir de ça et dire, je me souviens que tu avais dit ça, ce serait génial que tu fasses une intro. par exemple. Donc ça, c'est des trucs un peu plus poussés. Des fois, l'intro, elle est plus simple. Donc c'est, comme je disais, un précédent client, un de tes employés, un investisseur. C'est pour ça que ça aide les investisseurs. C'est qu'un investisseur, ça ne vient pas qu'avec du pognon, ça vient avec un réseau. C'est un investisseur dans la presse. Donc tu dois dire qu'ils n'ouvrent pas tout de suite toutes les portes. Il faut quand même faire ses preuves. Une fois que tu... Je commence à les faire, ils me font de plus en plus de mises en relation. Et une fois que tu as ça, là vraiment, mais c'est presque un cliché, j'imagine un cliché LinkedIn. je vais le dire en anglais parce que c'est vraiment le truc de connard qu'il faut dire, il faut follow up mais follow up agressivement comme un malade comme un harceleur, comme quelqu'un qui c'est du pénal il faut vraiment il faut vraiment, mais pas lâcher j'ai un investisseur qui d'ailleurs qui d'ailleurs m'a rejeté qui m'a dit ton boulot c'est d'avoir il l'a dit en anglais, c'est un britannique the capacity for infinite rejection la capacité de d'être rejeté de manière infinie, donc ... Il faut se mettre en mode zéro ego, et à la fois plein d'ego parce que tu as envie de réussir, mais en mode zéro ego, je relance. J'ai la plupart de nos clients et la plupart de nos investisseurs, c'est des gens qui soit au début n'ont pas répondu, soit on dit non, soit on, à minima, j'ai dû les relancer quatre fois pour avoir un début de réponse.

  • Speaker #1

    C'est jamais définitif en fait, c'est ça que je dis. Quand c'est un non, c'est jamais définitif. Tu peux toujours revenir.

  • Speaker #0

    En tout cas, moi, je prends rarement non pour un truc défini. Après, il ne faut pas être débile. Il faut être bien éduqué. Il faut être très poli.

  • Speaker #1

    Par envoyer des points d'interrogation après ton message.

  • Speaker #0

    Il ne faut jamais être agressif. Surtout pas. Il faut savoir où on est dans la to-do list des gens. Et on est très bas dans la to-do list des gens. Ça ne veut pas dire qu'ils ne sont pas intéressés. Ça veut dire qu'ils ne sont intéressés pas 25 items au-dessus.

  • Speaker #1

    D'accord. Et donc,

  • Speaker #0

    il faut les aider à t'aider d'une certaine manière. Donc, il faut multiplier le nombre de moments où cognitivement, il est possible qu'ils aient une ouverture pour penser à toi. Oui. Et c'est ça, les relances. Et il ne faut pas que faire des relances bourrins. Donc, on va y aller sur le tas. Il faut montrer que tu as progressé depuis le début. Mais, et le... Le principal conseil que je pourrais donner, qui ne marche attention pas sur toutes les industries et pas sur tous les âges, donc moi, souvent, je m'adresse à des gens plus âgés, c'est le téléphone. C'est vraiment, si vous avez la currency, la monnaie la plus utile que vous puissiez avoir, c'est avoir des numéros. Ce n'est pas du tout équivalent à un mail.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est peut-être évident de dire ça, mais ça n'a rien à voir. Les gens, ils reçoivent... 600 mails par jour, en tout cas les gens que tu veux atteindre si c'est un gros client qui est dans les 6 heures. En revanche, des coups de fil, je parle pas d'un texto, les coups de fil, ils en reçoivent très très peu. Très très peu. Pourquoi ?

  • Speaker #2

    Parce que les gens n'osent pas appeler ou parce qu'ils répondent pas tout simplement ?

  • Speaker #0

    Non, parce que les gens n'osent pas appeler, parce que c'est un médium assez intime, c'est presque plus intime qu'un Zoom, parce qu'il y a plein d'autres manières moins intrusives.

  • Speaker #1

    C'est plus facile de se cacher derrière un mail que d'être en direct au téléphone aussi, certainement.

  • Speaker #0

    Peut-être qu'il y a de ça, peut-être qu'il y a de ça. Et les gens n'y pensent pas. Les gens pensent qu'ils ont peur d'être intrusifs. Et ça peut l'être, il faut faire très attention, il faut être respectueux. Il y a des gens qui réagissent assez mal à ça. Et là encore, faites attention à votre audience. Typiquement, un quadra tech-friendly, il ne va pas du tout aimer ça. Mais une personne qui a 60 ans, qui est un investisseur chevronné, européen ou américain… Ça va à minima vous différencier. C'est-à-dire qu'il va se souvenir, il aura eu quoi ? 10 appels dans la journée, grand max, 10 appels téléphoniques, peut-être 4, dont 2, ce sera sa fille. Et vous, vous serez l'un d'entre eux. Et ça vous différencie. Et après, de toute façon, il va vous dire, envoyez un mail à mon assistant. Mais le mail à l'assistant, il ne commence pas pareil, le mail.

  • Speaker #1

    Il dit,

  • Speaker #0

    suite à ma conversation avec ton boss, voici le deck. Est-ce qu'on pourrait avoir un rendez-vous ? Alors, ça ne marche pas du tout à tous les coups. Oui, bien sûr. Mais le taux de réponse d'un mail, je ne sais pas ce qu'il y a en moyenne, il doit être de 3 %, le taux de réponse au téléphone,

  • Speaker #1

    c'est quand même 10 %,

  • Speaker #0

    un truc comme ça, en tout cas dans mon expérience.

  • Speaker #1

    Ce sont des bons conseils, c'est intéressant. J'aimerais qu'on parle, qu'on revienne un petit peu sur la partie média de That's Why. Il y a quelque chose que vous faisiez avant, je ne sais pas si vous le faites encore réellement maintenant, c'était, tu nous l'avais dit même avant, l'importance de créer un impact. un call to action à la fin de vos vidéos. Est-ce que c'est quelque chose que vous faites encore maintenant et pourquoi vous l'avez fait au départ ? Ça faisait partie de la valeur unique de That's Why par rapport à d'autres médias. C'était quoi l'idée derrière ?

  • Speaker #0

    Oui, c'est toujours... Notre slogan de lancement, c'était « Make sense, make a difference » . Et ça reste ça. Et la manière qu'on a eu d'incarner « Make a difference » , c'était ça au début. Et ça reste notre horizon. On va... Stay tuned, on va... J'ai énormément de franglais, excusez-moi, mais on va rester connectés. Et tout de suite au RTF. C'est flippant, un peu, mais ça va être bien. On va le refaire, mais c'est très coûteux à faire. C'est-à-dire que soit vous faites comme un peu tout le monde, il y a eu des feux à Los Angeles, vous pouvez donner à machin, machin, machin, parce que j'ai vu ça sur Internet et qu'il y a la Croix-Rouge sur place. Donc ça, c'est sympathique, c'est un call to action sympa. Mais en fait, tu n'as pas fait ton travail de journaliste ni de chercheur. Tu n'as pas vérifié si c'était vraiment impactant, si c'était vraiment efficace, etc. Mais pour vérifier ça, nous, on le faisait au début et c'était des mois d'investigation. On l'a fait sur l'Ukraine, on est très heureux d'avoir fait sur l'Ukraine, sur la Syrie. sur l'Afghanistan.

  • Speaker #1

    Pourquoi ça prend autant de temps ?

  • Speaker #0

    Parce qu'il faut avoir des relais sur le terrain qui t'expliquent est-ce que telle ONG est vraiment sur place ? Est-ce qu'elle fait ce qu'elle dit ? Est-ce que les bénéficiaires de l'aide humanitaire sont satisfaits ? Est-ce qu'ils ont une réputation ? Est-ce qu'ils sont transparents ? Tu peux aller regarder leurs annual reports. Est-ce qu'ils font du pognon et tout ça ? Ça prend du temps. Donc si tu veux faire ça de manière solide et créer... un vrai lien de confiance avec ton audience et la confiance d'avoir un impact, ça prend du temps et ça coûte très cher. C'était des mois de travail journalistique pour quatre vidéos.

  • Speaker #2

    Toi, tu te déplaces là-bas ?

  • Speaker #0

    Moi, non. Nous, ce qu'on faisait, c'est qu'on avait un modèle qui était d'ailleurs inspiré de celui d'Iguassou où on faisait des entretiens par téléphone ou par Zoom avec des relais sur place. Ça ne sert pas à grand-chose d'aller sur place parce que tu ne vois pas grand-chose.

  • Speaker #1

    Ça coûte beaucoup d'argent aussi, beaucoup de temps. Très,

  • Speaker #0

    très cher. Et en fait, tu vois moins de choses que quand tu parles à 20 experts qui, eux, sont sur place. Ils voient des choses différentes que ce que tu verrais dans un trip de 10 minutes.

  • Speaker #1

    D'accord, ok.

  • Speaker #0

    De 10 jours. Donc voilà, c'est quelque chose qu'on a, pour des raisons économiques, dû mettre entre parenthèses, mais qui reviendra. Et c'est l'horizon.

  • Speaker #1

    Et c'était tué.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Ok, trop bien. L'environnement des médias, c'est un peu… Arrête ! Fallait qu'on en parle, mais c'est un peu un environnement qui est saturé. En plus, avec That's Why, t'arrives… C'est pas la fin, mais ça fait pas mal de temps que ça existe déjà, les médias sur les réseaux sociaux en plus, les bruits de konbini pour l'audience un peu francophone. Est-ce que c'est challengeant ? Est-ce que… Tu ne t'es pas dit, est-ce que ça sert vraiment que j'aille dans un environnement où il y a déjà 160 millions de médias qui font pas le même contenu, mais en tout cas sur la forme, une vidéo, un réel, une minute explicative sur un sujet. C'était quoi cette motivation de base de vouloir y aller ?

  • Speaker #0

    Du masochisme.

  • Speaker #1

    Oui, certainement.

  • Speaker #0

    Pour le terme masochisme. Ça peut exagérer parce que, notamment, on fait des vidéos sur les réseaux sociaux. Donc, au pire, ça ne marche pas. Donc, on ne va pas faire l'entrepreneur croisé qui dit « je prends des risques » . Non, ça va, au pire, tu as trois likes. Mais c'est vrai que c'est effectivement très challengeant. Nous, on a raisonné à l'envers. On s'est dit « est-ce qu'il faut que le contenu qu'on veut faire existe ? Qu'est-ce qu'on fait pour le faire exister ? » Mais oui, on a… Je pense, heureusement, sous-estimer à quel point c'était dur de croître sur les réseaux, que c'est jamais final. Typiquement, on a fait un très très beau lancement, on a atteint des centaines de milliers de followers dans les premiers mois, et on n'a pas forcément cultivé ça, donc on a un petit peu perdu notre reach, on l'a retrouvé ailleurs. Donc oui, c'est difficile, mais la réponse, elle n'est pas entrepreneuriale là-dessus, elle est motivationnelle s'il faut. que ça existe, on va trouver les moyens de le faire. Et ce n'est pas non plus du tout infaisable. C'est-à-dire que tous les jours, il y a des nouveaux créateurs qui réussissent. C'est des bêtes qu'il faut nourrir avec de plus en plus de contenu, les réseaux sociaux. Il y a une vraie demande, il y a une nouvelle fonctionnalité sur TikTok qui s'appelle Content Gap. TikTok te dit qu'ils ont besoin de contenu sur tel et tel sujet. Il y a de plus en plus de consommateurs de réseaux sociaux. Le média vidéo est le média roi. On peut s'en désoler, mais c'est la réalité. Donc, en réalité, ce n'est pas qu'il n'y a pas de place, c'est que c'est dur de prendre la place. Mais il y a de la place. Il y a de la place. Surtout avec une proposition de valeur différenciante. On n'y est pas encore du tout, du tout. Mais on est sur le bon chemin et on a la motivation.

  • Speaker #2

    Mais justement, du coup, en parlant de réseaux sociaux, parce que c'est vrai qu'on ne l'a pas dit, vous êtes où en fait ? Où vous vous trouvez si on a justement des auditeurs qui veulent suivre votre contenu ?

  • Speaker #0

    Mais avec grand plaisir.

  • Speaker #2

    On fait un peu de pub en même temps.

  • Speaker #0

    Mais tout à fait. Alors nous, c'est assez intéressant pour des auditeurs qui seront, j'imagine, francophones. On s'est lancé d'abord sur Facebook parce que les millenials américains, c'est dingue. Mais ils sont surtout pour l'actualité en majorité sur Facebook. C'est pas X au contraire,

  • Speaker #2

    justement, pour l'actualité ?

  • Speaker #0

    Non, en vidéo, non. Si tu veux suivre les comptes persos des Trump, c'est X. Mais pour ce qui est des médias d'actualité, de traitement d'actualité, c'est Facebook. Et ça reste, à l'heure où on parle, sur les millenials, ça reste à 70%. La plateforme préférée des millenials sur la queue.

  • Speaker #1

    Ça peut paraître un peu choquant pour les francophones. Très,

  • Speaker #0

    très, très étonnant. Pour les francophones et pas que, les Européens, même les Canadiens et tout ça. Mais les Américains, c'est une bestiole intéressante. Ils sont sur Messenger, nous, on est sur WhatsApp. Bon, il ne faut pas comme tout le monde. Donc, on s'est dit, on va se lancer sur Facebook pour commencer. Et on a fait un... plus de 300 000 abonnés sur Facebook. Et là, le challenge qu'on a, c'est Insta. Donc, si les gens nous rejoignent, vous pouvez nous suivre sur Facebook. Il y a déjà du monde. Suivez-nous sur Insta.

  • Speaker #1

    On mettra le lien dans la description Instagram.

  • Speaker #0

    Allez, soyez sympatoches. Eh oui. Et voilà. Et TikTok, on verra. Ça dépend vraiment de si Trump...

  • Speaker #1

    J'avoue que c'est un peu...

  • Speaker #2

    C'est marrant parce que nous justement on se pose la même question, aucun rapport, mais c'est vraiment notre discussion sur les deux dernières, ça fait même un peu plus, mais en fait on est grave, en tout cas personnellement Gab et moi on n'a jamais été sur TikTok de nos vies, moi j'ai pas TikTok, je suis très LinkedIn, Insta, je suis même pas dessus, Facebook un peu, mais justement on se posait cette question là, on se disait est-ce qu'il faut justement avec notre podcast qu'on aille aussi sur TikTok ? TikTok ou quoi. D'ailleurs, les auditeurs, on vient de le lancer.

  • Speaker #1

    Ce qui est marrant, si tu veux savoir, on a galéré à se convaincre nous-mêmes d'aller sur TikTok pendant de longs mois. On se lance sur TikTok. 12 heures après, ils enlèvent TikTok aux États-Unis.

  • Speaker #0

    Du coup, on se dit,

  • Speaker #1

    quoi,

  • Speaker #0

    à ce point, on a fait du mal à TikTok ?

  • Speaker #1

    Puis après, ils le remettent. Donc là,

  • Speaker #0

    on ne sait pas trop.

  • Speaker #1

    Donc, voilà. Si vous voulez venir nous suivre, avec grand plaisir. Franchement.

  • Speaker #0

    Retirez-vous pour voir si ça fait prendre des choses. Oui, t'as raison. Un parti communiste chinois. Ça peut avoir un gros impact.

  • Speaker #1

    Franchement, c'est assez rigolo. On verra, comme ça dit, avec Trump.

  • Speaker #2

    Ça m'intéresse, d'ailleurs. Par curiosité, tu en penses quoi, toi ? Tu penses que ça va rester, que ça ne va pas rester ?

  • Speaker #0

    C'est une grosse question.

  • Speaker #2

    Je ne vois pas que ça disparaît des États-Unis. En fait, je n'arrive pas. Je ne peux pas. C'est tellement gros.

  • Speaker #0

    Je ne vois pas ce scénario arriver. Il y a plusieurs scénarios. Un, c'est banni, banni, fini. Deuxième scénario, c'est racheté, partiellement racheté. Parce que c'est ça la loi qui a été passée sous Biden. C'est que Biden, qui est une organisation, une boîte affiliée au Parti communiste chinois, se retire du capital. Donc, il faut qu'il y ait un investisseur. Il peut aussi que ce soit Musk,

  • Speaker #2

    il peut aussi que ce soit Bezos, etc.

  • Speaker #0

    Ce qui serait... C'est un très léger problème de concentration des médias.

  • Speaker #1

    Oui, on est bien sûr.

  • Speaker #0

    C'est très léger, tout va bien. Les gens ont un tout petit pouvoir sur l'avenir du monde. Donc ça, c'est la deuxième option. La troisième option, et c'est peut-être celle que je privilégierais en termes de probabilité, mais je n'en sais rien, c'est un semi-sabotage du deal par Trump. C'est-à-dire que la loi, elle doit s'appliquer, elle est votée, donc il ne peut rien faire. En revanche, pour tout ce qui est décret d'application, Il peut éventuellement avoir des marges de manœuvre pour faire en sorte que, en fait, la loi s'applique, mais pas tant que ça. Ça veut dire rassurer les plateformes comme Apple et tout ça. Mais ça sera aussi un bon test pour les institutions américaines parce que ça ouvre la possibilité de procès. Parce qu'il y a une loi. On verra.

  • Speaker #1

    J'ai même vu des gars sur eBay qui vendent des iPhones à 50 000 dollars parce qu'il y a TikTok. dessus, sur les américains qui vendent des iPhones à genre 5000, 15 000 dollars même le plus gros c'était 50 000 dollars parce qu'il y a TikTok installé dessus j'ai trouvé ça assez dingue ils vendent un VPN c'est débile ça a rien à voir tu l'as dit il y a un petit truc à faire là ah

  • Speaker #0

    waouh c'est sidérant

  • Speaker #2

    On est parti un peu dans tous les sens là, mais ce n'est pas grave. Il y a juste une autre question que je voulais me demander. Est-ce que toi, tu as des process ? D'ailleurs, toi, on ne t'a pas demandé. Vous êtes plusieurs. Tu es le seul fondateur. Parce que tu nous as dit que tu es le CEO, que tu as fondé le truc.

  • Speaker #0

    Oui. Alors, techniquement, on est quatre cofondateurs. D'accord. Fondamentalement, c'est des potes. qui m'ont grave aidé au début et que je remercie énormément, qui avaient des compétences que je n'avais pas. Et une fois que c'était lancé, ils sont allés continuer leur propre carrière. Ils n'étaient pas du tout dans les médias ou quoi que ce soit, et qui ont eu du coup un échange de parts. Donc ça, ce n'est pas un mauvais modèle en fait, parce qu'il y a le modèle solo founder complet, ça c'est très difficile. Il y a le modèle avec des cofondateurs classiques, donc tout le monde a une proportion de parts égales, etc. il y a ce modèle là je sais même pas si c'est un modèle mais c'est ce qu'on a fait nous et ça permet de ne pas être seul c'était même pas prémédité du tout à la base on s'est lancé comme ça parce que c'est une idée qui plaisait à tout le monde mais ça permet de ne pas être seul ça permet aussi de montrer qu'on n'est pas seul ça permet d'avoir d'autres compétences que les tiennes et de lancer le truc et d'avoir comme ça une espèce de constellation de de de gens bienveillants, impliqués, engagés, qui ont des compétences intéressantes autour de toi. Je salue mes cofondateurs, qui, d'ailleurs, pour la plupart, travaillent encore sur certains aspects du projet. Un petit peu, ils sont en lead sur des... C'est un peu des intrapreneurs, comme ça.

  • Speaker #2

    Oui. Je vais quand même finir ma question que je voulais te poser. Par rapport au recrutement, toi, tu as des process assez clairs pour... On a enregistré un épisode d'ailleurs hier avec une grande architecte qui s'appelle Isabelle, qui est basée en France. Elle a fait plein de boutiques de luxe et tout ça. Et elle, elle nous a dit que son process, c'est vraiment que l'humain. C'est quasi que l'humain. Elle se focus uniquement là-dessus. Pour elle, l'humain, c'est ce qui va justement... Après, tu as beaucoup de marge, tu peux te tromper. Mais pour elle, après, tous les skills, tous les trucs, c'est des choses qui peuvent s'apprendre sur le tas. Et pour elle, la plus grande qualité chez ces... Chez ces... Ceux qui... postule, c'est vraiment l'humain. Toi, c'est quoi votre méthode à peu près ?

  • Speaker #0

    C'est l'inhumain. On se cherche des bâtards.

  • Speaker #2

    On cherche des gentils.

  • Speaker #0

    On cherche de la haine. Ça m'intéresse. J'écouterai ce podcast avec intérêt. Il y a quand même des compétences à avoir. Si tu as le temps de train les gens, de leur apprendre des choses. je serais tout à fait d'accord avec cette intervenante-là pour dire que fondamentalement, tu as envie de gens motivés, bien, respectueux, intéressants, humains. Mais quand tu es une toute jeune boîte et que tu cherches des compétences que toi, tu n'as pas, tu cherches des gens qui vont t'apprendre des choses, par exemple des gens qui sont meilleurs que moi sur les réseaux sociaux, qui sont plus jeunes, qui sont plus TikTok, qui sont plus... des gens qui savent faire du montage vidéo typiquement chez nous il faut qu'il y ait ça quand même parce que t'as besoin de gens qui sont opérationnels le lendemain matin t'as pas le temps de les onboarder parce que déjà c'est des compétences que t'as pas t'as pas d'équipe pour le faire et t'as en tout cas au début très peu de fonds pour avoir le temps t'as pas un an de runway pour les formations donc pour des grosses boîtes ou pour des gens qui peuvent avoir et le temps et les compétences de former je serais d'accord pour nous non il faut quand même cocher certaines cases je suis pas du tout bon en recrutement moi personnellement ouais je je suis pas sympa parce que j'acquiesce beaucoup je suis très sympa pendant les interviews les gens sortent en se disant ah c'est dans la poche alors que finalement on fait du tout c'est pas très sympa je fais pas exprès du tout et j'ai du mal à choisir entre plusieurs profils souvent je me dis ah il va bien donc il faut et c'est intéressant parce qu'il y a des gens qui sont très forts à ça dans l'entrepreneuriat tu te rends compte quand même fondamentalement qu'on a pas tous les mêmes facilités de compétences et il y a des choses sur lesquelles on est meilleur donc il faut qu'on bosse là dessus moi je suis pas très bon et il y a des gens qui ont notamment dans mon équipe qui ont un petit flair que je sens pas c'est alors Je vais essayer de peser mes mots parce que ça peut être mal interprété. C'est parfois des compétences féminines. C'est-à-dire que je ne sais pas si c'est la raison pour laquelle il y a beaucoup de DRH femmes, mais souvent, et je ne suis pas en train d'essentialiser quoi que ce soit, je ne pense pas du tout que ce soit essentiel ou biologique, je pense que c'est acquis, mais la perception des menaces, peut-être parce qu'être une femme, d'une manière générale, c'est être beaucoup plus menacée dans le monde patriarcal dans lequel on vit. souvent, pas mal d'entre elles, j'ai remarqué, c'est l'hypothèse que je fais, c'est vraiment du bullshit, développent une manière de percevoir les gens qui est plus fine. que nous autres mecs débiles. Voilà, ça vaut ce que ça vaut. Mais voilà, en tout cas, identifiez. Ce n'est pas toujours le cas. Par exemple, j'ai un employé dans mon équipe qui est un employé et qui est très, très fort à ça aussi. Et donc, trouvez les gens dans votre équipe qui ont ce sixième sens et faites-leur un peu confiance. Je ne sais pas si je l'ai assez fait. Moi, pour être franc, j'ai fait des erreurs. Mais voilà, si ce n'est pas votre truc, déléguez.

  • Speaker #1

    ok ok ok en tout cas c'est une belle aventure d'Atsuai vraiment chers auditeurs allez-y sur les réseaux Facebook, Instagram, LinkedIn c'est des vidéos assez chouettes à regarder en plus et puis franchement ça vaut le détour qu'est-ce qui te motive encore le plus aujourd'hui Nathanel de te lever le matin et de bosser sur d'Atsuai c'est quoi ta première grande source de motivation ah

  • Speaker #0

    c'est marrant que tu me poses la question parce que ça a récemment rechangé. Il y a eu toute une période que je ne recommande à personne où c'était créer un truc gros, aller chercher le maximum de fonds, une espèce d'hybris un peu comme ça qui est peut-être utile à un moment. Mais depuis quelques mois, c'est vraiment le contenu. C'est le... Le seul truc qui fait que je suis content ou pas, des fois, il y a des vidéos, elles se plantent. On a des difficultés à croître sur certaines plateformes et tout. Mais si j'ai l'impression que le contenu est bon, si j'ai des retours qualitatifs de gens que je connais ou pas qui m'écrivent, qui disent « Ah, c'est hyper intéressant » , c'est ça qui me motive. D'accord. Ce n'est plus forcément l'idée de créer un mastodonte. Ça reste là. J'espère que je fais ce qu'il faut pour que ça se fasse. Mais c'est... pas là où est mon kiff et ma motivation.

  • Speaker #2

    Sur le contenu, tu es plus dans l'idée plus qualitative ou plus en termes de quantité ?

  • Speaker #0

    Non, qualitative. Vraiment, à l'époque, jusqu'à récemment, c'était s'il y avait une vidéo qui se plantait, qui faisait très peu de vues, ça pouvait me pourrir la vie. S'il y avait un investisseur qui finalement ne venait pas, ça pouvait me pourrir la vie. Je ne sais pas encore, je pense. Mais là, maintenant, c'est vraiment... presque naïvement, est-ce que le script est bon, est-ce que le montage est bon est-ce que je suis fier de là ou du journaliste qui l'a fait est-ce que je fais de moi si c'est moi qui ai écrit le script voilà,

  • Speaker #2

    c'est assez classique ok, très cher Nathanel Chouraki faux cousin de Gab j'ai une vraie question à te poser là est-ce que t'as des rêves ou des objectifs que tu n'as toujours pas atteint mais en fait est-ce que t'as en fait des je sais pas, sur une certaine horizon, il y a des objectifs que t'aimerais, que tu te bats tous les jours, justement, ça ressemble un peu à l'autre question, mais c'est...

  • Speaker #1

    Ma rêve. C'est un rêve. Ouais, un rêve.

  • Speaker #0

    Que That's Why soit le tableau de bord du gentilhomme du XXIe siècle, c'est-à-dire... idéalement, that's why, sur les réseaux sociaux, c'est un hook, c'est une manière d'attraper les gens où ils sont. Et le rêve, c'est de les emmener ailleurs. C'est-à-dire qu'il y a une super vidéo, ceux qui voient sur Insta, ils disent « Ah, mais j'avais jamais réfléchi à ça » . Ils cliquent et puis ils vont sur un documentaire qu'on a produit nous, ou un bouquin qu'on recommande, ou un jeu interactif pour davantage comprendre un sujet, ou un appel à l'action qui peut être du don, du volontariat pour réussir donc une espèce de progression en cercle concentrique comme ça,

  • Speaker #1

    qui permet aux gens d'à la fois mieux comprendre et mieux s'engager en tout cas on te le souhaite et on vous le souhaite on espère que ce sera comme ça, et alors juste avant de clôturer cet épisode on a quelques petites questions de de fin un petit peu qui sont plus générales sur l'entrepreneuriat et sur Datsway en l'occurrence ma première question c'est comment est-ce que toi tu verrais Datsway dans 5 ans horizon 2030 je viens de te le dire je pense je pense que c'est ça 2030 ce serait bien qu'il

  • Speaker #0

    y ait du docu, qu'il y ait du papier qu'il y ait du bouquin qu'on amène vraiment les gens ailleurs qu'on arrête d'être dans le l'épilepsie permanente des réseaux sociaux et qu'on fasse ce que vous faites déjà, c'est-à-dire du contenu long, du contenu plus approfondi et qui mène, on l'espère, à l'action. C'est ça.

  • Speaker #2

    Et quel conseil donnerais-tu à quelqu'un qui rêverait de se lancer dans l'entrepreneuriat ? Je ne sais pas qu'il soit salarié ou pas, mais il ne sait pas trop... Il a pas forcément d'idée en fait.

  • Speaker #0

    Ah bah le fait pas ! Ah désolé ! Ah, restez à la cuisine,

  • Speaker #1

    bonne idée !

  • Speaker #0

    Ah bah ou pas ! Ah désolé si ça casse la baraque, mais... Mais pas du tout ! Moi je suis pas du tout dans le discours tout le monde doit être entrepreneur, il faut être indépendant, il faut être ton propre patron. Pas du tout ! Il y a des jours où moi j'ai très envie d'avoir un patron, l'idée de servir, l'idée de servir quelqu'un qui s'y connaît mieux. Moi des fois, j'ai envie comme disons, voilà c'est ça qu'il faut faire, c'est ça qu'il faut faire, la tannée.

  • Speaker #1

    C'est ensuite ton employé.

  • Speaker #0

    un employé comme ça discipliné qui fait du bon travail mais qui part à 17h30 si vous n'avez pas d'idée je ne sais pas ce que vous allez faire vous allez galérer ne croyez pas du tout tous ces influenceurs à Naomi Denzel qui vous shamed d'être des employés il n'y a pas du tout de honte à ça c'est très difficile d'être entrepreneur c'est très difficile Michel de faire de l'argent en tant qu'entrepreneur. Ce n'est pas forcément même un choix économique. Être employé, ce n'est pas une arnaque. Je ne sais pas qui a inventé ça. Non, non. Vous pouvez même être intrapreneur. Vous pouvez exercer votre métier avec art. Et parfois, vous pouvez être même beaucoup plus innovant à l'intérieur d'une structure qui existe déjà. Si ce n'est pas votre structure, parce qu'être entrepreneur, ça veut dire s'occuper de comptables.

  • Speaker #2

    Oui, il y a moins de responsabilité dans une structure.

  • Speaker #0

    C'est ça. S'il y a une bonne structure, ça peut te permettre d'innover davantage à ta place. Non, non, restez à votre place. Vous vous emmerdez pas.

  • Speaker #2

    Imaginons qu'une personne a une idée et se lance dans l'entreprenariat. Imaginons. Avec ton expérience, toi, quelles compétences tu considérais comme vraiment essentielles ou très importantes pour pouvoir être un immeuble dans la réussite ?

  • Speaker #0

    Ah là là, mais j'ai envie de dire un truc que tout le monde vous a dit, je pense. C'est la persistance, mais c'est naze.

  • Speaker #2

    Non, non, mais c'est assez vrai. Je pense que c'est...

  • Speaker #0

    Vous l'avez dit ?

  • Speaker #2

    Certainement. C'est sûr.

  • Speaker #0

    Non, mais j'ai un vrai snobisme sur tout ce qui est truc motivationnel sur LinkedIn et machin. Mais des fois, ils ont raison. C'est vrai, la persistance. Franchement. vraiment show up et follow up, tenter le truc. J'ai un ami qui m'a dit un truc intéressant, il m'a dit la persistance, c'est la clé du succès, c'est aussi la clé de l'échec. C'est-à-dire que des fois, il faut savoir pivoter, arrêter et tout ça. Mais fondamentalement, c'est difficile, personne n'est là pour t'aider et vraiment follow up, continuer, y croire, j'ai l'impression que c'est un peu... C'est un peu vide, mais c'est la vérité. Mais c'est bien d'être le nez sur le guidon, d'être épuisé, que ton boulot, ce soit ta vie, machin. Ça aide à trouver des solutions. En revanche, prendre des vacances, ça aide à innover, paradoxalement. Quand tu es le nez sur le guidon en permanence, tu as l'impression que si tu laisses... Un truc échappé, c'est ton bébé qui meurt ou c'est ta vie et tout ça. C'est très pénible en termes de santé mentale, mais ça te permet des fois de choper des trucs et de ne pas laisser tomber. En revanche, tu n'es jamais innovant quand tu fais ça. Tu as l'impression de l'être, mais tu es dans une boiboite. Donc, conseil de santé mentale, pareil, d'autant sur LinkedIn, prenez des vacances. Je m'y suis remis récemment. On n'avait pas pris pendant, je pense, 3-4 ans.

  • Speaker #2

    Et ça fait du bien.

  • Speaker #0

    D'ailleurs, je ne dis pas qu'il faut prendre des vacances avec pour horizon le travail, parce que ce serait vraiment pervers comme manière de penser. Mais sachez, si vous avez besoin de vous convaincre ou de convaincre qui que ce soit que si, si, c'est bon pour le travail,

  • Speaker #2

    c'est vraiment bon pour le travail.

  • Speaker #0

    Vous voyez les trucs mille fois différemment. Mais bon, ça, c'est existentiel. Donc, si vous ne l'avez pas fait, c'est vrai que j'ai du bien.

  • Speaker #1

    Et si tu pouvais poser une question à un entrepreneur de ton choix, ce serait qui ? Et quelles questions tu aurais voulu lui poser ? Si tu avais son numéro de téléphone, comme tu l'appelais, à disposition.

  • Speaker #2

    Même des gens hyper, hyper intouchables.

  • Speaker #0

    Ouais, non, mais je pense Elon Musk. Pourquoi tu fais ça ? Arrête. S'il te plaît, écoute. Allez. Prends des vacances là.

  • Speaker #2

    Ouais, c'est ça. Prends des vacances.

  • Speaker #0

    Prends. Allez, respire. Fous-nous la paix.

  • Speaker #2

    Ok. Et enfin, dernière question. Est-ce qu'il y a des entrepreneurs que tu aimerais voir participer à ce podcast à la voix de l'entrepreneur ?

  • Speaker #0

    Ouh ! Dans ma branche, je ne sais pas si... Je m'excuse si ça ne vous plaît pas, mais il y a deux gars qui font un truc super sur les réseaux et qui injectent de l'intelligence. Eux, ils sont plus dans la science dure, mais pas seulement. C'est les gars d'Explore Média, Jérémy Nakache.

  • Speaker #2

    J'adore Explore Média.

  • Speaker #0

    Je vais chercher dans les francophones, mais c'est super, Explore Média. S'ils veulent vous parler, je pense qu'ils auront des choix.

  • Speaker #2

    Ça, ça serait vraiment chouette. Parce que vraiment, je... vraiment sincèrement j'aime beaucoup ce qu'ils font ça fait longtemps que je vois et puis ouais c'est vrai que c'est axé très science et vachement intéressant c'est bien bien monté bien ficelé franchement ça serait cool c'est très quali merci beaucoup Nathanel d'avoir été avec nous aujourd'hui plaisir merci à vous franchement ton parcours est hyper inspirant du quai d'Orsay à la création de ton agence slash média et toutes tes expériences vraiment c'est incroyable donc vraiment bravo et je crois qu'on peut te souhaiter tout le bonheur avec Datsoy et puis voilà, chers auditeurs comme on l'a dit, allez suivre Datsoy, on vous met de toute façon le lien dans la description, juste à cliquer et à follow Instagram et puis voilà pareil, toi aussi je crois qu'on peut te suivre que ce soit sur LinkedIn,

  • Speaker #0

    sur Insta si vous voulez avec grand plaisir merci infiniment Super beau travail et c'est génial de dégarer.

  • Speaker #2

    C'est avec plaisir qu'on le fait en tout cas. Nous aussi d'ailleurs, en parlant de réseau, on y est. Donc allez nous suivre, on en a aussi besoin. On vous l'a dit, Instagram, TikTok, LinkedIn. Je ne sais même pas si on est sur Facebook. On devrait peut-être y réfléchir deux fois finalement. Quoiqu'on target moins les anglophones et les américains. Donc ça pourrait suffire. Voilà, un petit commentaire, un avis, une note. Vous le savez, ça nous aide beaucoup. Et puis, nous, on se retrouve dans deux dimanches pour un nouvel épisode avec un tout nouvel invité, évidemment, et plein, plein de belles histoires sur l'entrepreneuriat. Merci à vous d'être aussi fidèles. Et puis, à très vite. Ciao, ciao tout le monde.

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