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La voie de l'Entrepreneur

#17 - Sharon Brand : De la passion des réseaux sociaux à la création d’une agence unique

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52min |26/01/2025
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Description

Dans cet épisode de La Voie de l’Entrepreneur, nous avons le plaisir d’accueillir Sharon Brand, fondatrice de Brands Media Group, une agence de marketing digital spécialisée dans la stratégie et la création de contenu pour des marques lifestyle. Sharon nous dévoile son parcours inspirant, depuis ses débuts à Paris jusqu’à la création de son entreprise à Montréal, en passant par New York et Israël.


Ce que vous découvrirez dans cet épisode :


Une trajectoire internationale riche de sens : Sharon revient sur les étapes clés de sa vie, depuis ses études en communication et marketing à IDC en Israël jusqu’à son master en mode à Parsons à New York. Elle raconte comment ces expériences l’ont préparée à devenir une entrepreneure aguerrie.

La genèse de Brand Media Group : Face à la crise du Covid, Sharon a transformé une série de consultations gratuites en une véritable entreprise. Elle partage les défis de ses débuts, de la recherche de ses premiers clients à l’apprentissage de la tarification.

Les clés pour construire une communauté forte : Sharon explique comment elle aide les marques à se démarquer sur Instagram, TikTok, LinkedIn et Pinterest, en mettant l’accent sur l’authenticité et l’impact des campagnes organiques.

L’importance de l’équilibre personnel : Sharon parle de sa vision du bien-être mental et physique, et de son rôle crucial pour rester créative et productive dans son activité. Elle partage ses routines et ses conseils pour gérer la pression entrepreneuriale.

Des leçons universelles pour entrepreneurs : Sharon livre ses apprentissages les plus précieux, notamment sur la discipline, la patience et l’art de capitaliser sur ses échecs. Son message est clair : il n’y a pas d’idée trop simple pour se lancer.


Un épisode riche en conseils concrets et en inspiration, à écouter absolument si vous cherchez à comprendre les rouages du marketing digital ou si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat.


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Rejoignez-nous ! https://bento.me/lvdle

Instagram : https://www.instagram.com/lavoiedelentrepreneur/

LinkedIn : linkedin.com/company/lvdle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, salut salut, bienvenue dans la Voix de l'Entrepreneur, de retour pour un nouvel épisode inspirant. Moi c'est Gab, je suis avec Raph. Comment ça va Raph ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, ça va très très très très bien Gab. Et toi, comment tu vas ? Pas trop froid Montréal ?

  • Speaker #0

    Non, ça va pas trop trop froid. D'ailleurs, on demandera à notre invitée parce qu'elle aussi, elle est de Montréal. Mais avant ça, voilà, on est super heureux de reprendre LVDLE. On a plein plein d'invités et d'entrepreneurs à vous faire découvrir. D'ailleurs... Franchement, si vous avez des entrepreneurs en tête, n'hésitez pas à nous les faire partager. On prendra contact avec eux. Et puis, on est toujours sur les réseaux et c'est super important pour nous. Donc, venez nous soutenir, mettez des avis, des notes. C'est vraiment ça qui fait avancer l'aventure LVDLE. Et en plus, aujourd'hui, ce n'est pas notre invitée qui vous dira le contraire. Elle, elle est la reine des réseaux. Elle maîtrise tout sur les sujets. Elle aide les marques à devenir plus visibles et suit surtout une routine santé incroyable. Elle nous en parle et on vous la présente juste après le jingle. C'est parti ! Salut à tous et bienvenue sur la Voix de l'Entrepreneur. Je m'appelle Gab.

  • Speaker #1

    Moi c'est Raph. Notre seule mission, vous faire découvrir le monde de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous un dimanche sur deux avec un nouvel invité pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    On vous attend évidemment sur toutes les plateformes et les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    En attendant, c'est parti pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    Ah putain, t'as pas enregistré ? Ah si,

  • Speaker #0

    t'inquiète.

  • Speaker #1

    Alors bienvenue Sharon. Avant de commencer, la question la plus importante c'est comment tu vas ?

  • Speaker #2

    Très très bien. Comment on ne peut pas bien aller avec ce beau soleil qu'on a. Pourvu que ça dure,

  • Speaker #0

    pourvu que ça dure.

  • Speaker #1

    Ah j'ai fait ça ?

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    J'espère pour vous. Gab me disait avant ça qu'il prévaut que c'était possible qu'il y ait un vrai hiver. Mais je lui ai demandé c'est quoi un hiver normal à Montréal, il m'a dit que c'était moins 15. Donc je ne veux même pas oser savoir qu'est-ce que c'est un hiver lourd chez vous.

  • Speaker #2

    L'année dernière, on a eu un hiver tellement léger qu'on a dû mettre les bottes de neige peut-être deux fois au lieu de tout l'hiver. Et du coup, les gens ne sont pas sûrs si ça va être la même chose ou si ça va être justement le temps qui s'énerve parce que l'hiver dernier, il n'y a rien eu. Donc, on va voir tout ça.

  • Speaker #0

    On verra. Je ne sais pas si j'ai hâte, mais en tout cas, ça va être une belle expérience.

  • Speaker #1

    Sharon, si tu veux bien, tu peux te présenter, s'il te plaît, pour nos auditeurs ?

  • Speaker #2

    Avec plaisir. Alors moi, c'est Sharon. Ça fait maintenant 20 ans que je suis au Canada, mais je suis née à Paris. Et j'ai fait mes études en Israël pendant trois ans. Donc j'étais à IDC. Maintenant, l'école s'appelle Rehrman, qui rebrand et qu'ils ont fait. Et j'ai étudié en com et en marketing. Donc c'était juste incroyable d'être là-bas quand j'avais 19 ans. On pourra en reparler un peu plus tard. Et ensuite, j'ai bougé à New York. pour faire un master en école de mode. Donc, j'étais à Parsons pendant un an. Et New York ne m'a pas trop plu. On pourra aussi en parler un peu plus tard. Donc, j'ai pris la décision de rebouger à Paris. Donc, j'y ai été pendant un an, un an et demi, deux ans en fait, deux ans. Et ensuite, il y a eu le Covid. Donc, je suis rentrée à Montréal. Et c'est là que j'ai monté mon agence de réseaux sociaux marketing.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle ?

  • Speaker #2

    Oui, qui s'appelle Brands Media Group. Donc, on fait ça maintenant depuis cinq ans. Et on travaille avec des marques dans justement la mode, wellness, la beauté, vraiment tout ce qui est autour du lifestyle. Et c'est vraiment incroyable en fait. Ça a été tellement une... C'était tellement de... C'était plein d'émotions, c'était plein d'aventures. C'est toujours plein d'aventures. Carrément. Il y a toujours plein de choses qui se passent. Donc mes journées ne sont jamais les mêmes. Et voilà, c'est...

  • Speaker #0

    Alors, pour faire un petit disclaimer, je pense que c'est important, mais il faut que tu le dises, je sais que tu en parles souvent, mais Brand, c'est ton vrai nom de famille.

  • Speaker #2

    exactement alors je sais pas si vous avez fait les recherches dessus c'est hyper intéressant moi je suis presque tout le temps dessus en train de regarder genre mais d'où vient ce nom en fait ça vient de l'allemand et de l'ancien qui a après été repris par l'ancien anglais qui veut dire le feu donc en fait c'est vraiment c'était vraiment parce que avant pour faire par exemple du marketing ou dénoter quelque chose c'était fait avec du feu donc c'est hyper intéressant parce que c'est non seulement mon famille mais c'est aussi la carrière dans laquelle je suis la destinée depuis toujours Non, mais c'est ça. J'ai toujours voulu mettre mon famille dans tout ce que je faisais. En fait, quand j'ai fait mon blog, quand j'étais en Israël, ça s'appelait aussi Brand Travels. Ensuite, j'ai lancé l'agence, c'était Brands Media Group.

  • Speaker #0

    Il n'y a vraiment que toi qui peux faire ça. J'imagine Stanislas ou Chouraki, Chouraki Travels. Non,

  • Speaker #1

    non, non. Moi, je dis la prochaine étape, elle va lancer une vodka comme Trump. Trump Vodka, elle va faire Brand Vodka. Ouais,

  • Speaker #0

    Brand Vodka.

  • Speaker #2

    Ça marche avec tout, donc c'est super.

  • Speaker #0

    C'est ouf, et ça passe bien.

  • Speaker #2

    Exact.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors du coup, en premier, tu as fait IDC en Israël, qui est une école que je connais bien puisqu'on a fait le même parcours. Est-ce que c'était pour toi une évidence de faire de la communication, de faire du marketing ? Est-ce que ça t'a plu directement ? Et est-ce que tu es arrivé dans cette école en te disant Bon, moi, je fais cette école et ensuite, je monte mon truc directement Tu avais cette âme d'entrepreneur directement ou pas encore ?

  • Speaker #2

    Alors, non, pas du tout. En petite anecdote, donc moi, je suis depuis toujours hyper fan de Disney, de toutes les histoires Disney et les histoires en général. Donc, de base, ce que je voulais faire, c'était dessiner pour Disney et Pixar. Je sais très bien dessiner, j'adore les animations, tout ça. Et en fait, je n'ai pas été prise dans le programme que je voulais faire, qui était 3D animation. Donc, ce que j'ai fait, c'est que j'ai fait, parce qu'à Montréal, en fait, tu as deux ans entre le...

  • Speaker #0

    Le cégep, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Voilà, le cégep, lycée et l'université. Donc, à la place de faire ce programme, j'ai fait du journalisme et de l'art, en fait. Et c'est, en fait, dans les classes de journalisme que j'ai trop, trop aimé interviewer les gens, toute la com, derrière, en fait, le journalisme, les photos que je pouvais mettre sur les articles. Donc, de là, en fait, j'ai trouvé après ce programme à Edisi que j'ai fait. Donc, à partir de là, c'était sûr que le marketing, c'était évident pour moi. J'ai adoré. raconter les histoires, faire grandir les marques, les mettre en avant surtout. Mais ça n'a pas été évident parce qu'il y a quand même eu ce moment où je me suis dit mince, je ne vais pas pouvoir dessiner, qu'est-ce que je vais faire ? Et aujourd'hui, je suis hyper contente parce que le dessin, je peux le faire sur le côté et ce n'est pas mon job. Donc au final, je le fais avec grande passion.

  • Speaker #0

    Ça reste ta passion.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement. Donc voilà, c'était un peu comme ça le parcours en fait.

  • Speaker #0

    Ok. Pourquoi être partie à New York après alors ?

  • Speaker #2

    Parce que je voulais vraiment… continuer mes études dans la mode et malheureusement en Israël il n'y avait pas les programmes que je voulais faire, donc à New York il y avait ce programme qui s'appelait Fashion Studies, donc c'était pas pour faire des vêtements c'était vraiment pour apprendre toute la théorie derrière la mode, pourquoi les gens s'habillent comme ils s'habillent, pourquoi ce designer là c'était la psychologie du vêtement ça plus d'écrire une thèse sur, bah moi je l'ai écrite sur les influenceurs en question mais... C'était vraiment l'histoire de la mode, l'histoire de tous les designers qu'on connaît aujourd'hui. Donc ça, c'était vraiment un truc qui me passionnait énormément.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu cherches encore, tu reprends un peu de ces ressources-là aujourd'hui dans ton travail ? Ça te sert encore ?

  • Speaker #2

    Toujours. Tous mes profs à Parsons, pas à Paris, mais plus quand j'étais à New York, à Paris, voulaient vraiment qu'on creuse sur tout. tout ce qu'on fait. Et aujourd'hui, il y a tout qui revient en termes de campagne marketing qu'on fait. On ne va jamais faire des photos juste pour faire des photos. Il y a toujours ce brainstorm qu'on fait avec notre équipe. Tous les moodboards qu'on prend, on regarde dans les archives ce que les designers ont fait avant. Il y a vraiment beaucoup, beaucoup de recherches derrière le travail.

  • Speaker #0

    C'est ouf parce que franchement, on n'en connaît pas beaucoup des gens qui nous disent, j'utilise encore grave ce que j'ai étudié dans mon métier.

  • Speaker #2

    Alors, pas ce que j'ai étudié, mais plus la technique dans laquelle j'ai étudié. Comme c'était un master, il te disait vraiment de faire tes recherches, ouvre tous les magazines, ouvre tous les livres, regarde dans les archives, sur les sites et tout. Et en fait, c'est ce que j'essaye de faire avec mon équipe et de les pousser surtout à faire ça. C'est qu'aujourd'hui, c'est tellement facile de voir un concept et de le copier ou d'être inspiré par ce concept et de le faire. Mais moi, je veux vraiment qu'on creuse plus pourquoi on fait ce qu'on fait, pourquoi on va mettre ça en valeur pour notre client. Je ne veux pas juste faire quelque chose pour faire. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement. Ok. Alors du coup, Brand Media Group, ça a cinq ans, tu nous as dit, c'est ça ? Comment est-ce que ça a démarré ? Est-ce que ça a démarré, tu étais toute seule ? C'était quoi le but à court terme au départ ? Et puis peut-être s'il y avait un but à long terme ?

  • Speaker #2

    Alors, de base, ça a commencé parce que c'était le Covid. Donc moi, je suis rentrée à Montréal. Et en fait, comme tous les magasins étaient en train de fermer leurs portes, j'étais sur mon téléphone en train d'aider tellement de marques, vous ne pouvez même pas vous imaginer. que du coup, mon père m'a dit, bon, ça y est, Sharon, il faut que tu fasses ça, il faut que tu te fasses payer, parce que tu ne peux pas faire ça gratuitement.

  • Speaker #0

    Tu faisais ça, tu aidais les marques gratuitement ?

  • Speaker #2

    Gratuitement, parce qu'en fait, moi, je terminais mon master, et du coup, j'étais à la maison, je ne pensais pas trop à ce que ça allait venir. Et du coup, j'ai travaillé pendant un mois, donc c'était vraiment plein Covid, mois d'avril, donc le pic-pic Covid. Tout était fermé, on ne restait vraiment qu'à la maison. Donc, j'ai travaillé avec une designer pendant un mois pour faire un site web, le logo. le nom de la marque, j'ai enregistré mon business aussi. Et ensuite, au mois de mai, on a tout lancé le 1er mai. Donc, ça va faire 5 ans le 1er mai exactement. Ah, ok. Ça a été trop cool parce qu'en fait, j'étais dans mon salon quand j'ai appuyé sur la page pour qu'elle soit publiée. C'était sur le canapé, là, juste à côté de où je suis.

  • Speaker #1

    C'est génial.

  • Speaker #2

    Et maintenant, ça fait cinq ans. Et j'ai eu mes trois premiers clients parce que j'ai publié sur LinkedIn que je montais la boîte. Donc, vraiment, la puissance des réseaux, des connexions qu'on se fait dans la vie, c'est tout, en fait.

  • Speaker #1

    Attends alors moi juste ce qui m'intéresse Juste avant qu'on parle justement de tes premiers clients officiels T'as dit que quand t'es rentré Donc du coup pendant le Covid Tu commençais à aider des gens un peu gratuitement Jusqu'à que ton père te dise qu'il fallait peut-être se faire payer Mais d'où tu les as trouvés ces gens là en fait en question C'est eux qui sont venus te chercher C'est toi qui es allé les voir D'où ils sont venus ces personnes là Comment est-ce que t'as créé si tu veux le

  • Speaker #2

    Ouais alors en fait c'est que des gens qui me suivaient sur Instagram Et quand il y a eu le Covid qui a commencé, moi j'avais été très claire et très très présente sur les réseaux, encore plus que jamais en fait parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Donc je donnais en fait des astuces réseau, astuces marketing, qu'est-ce que les marques peuvent faire, tout ça. Donc en fait c'est que des marques qui me suivaient sur mon compte perso, qui m'ont contactée. Donc en fait je donnais plein de consultations de 30 minutes gratuites à des marques qui étaient non seulement au Canada mais aussi à Paris, aux US, c'était en anglais et en français. Et donc c'était assez impressionnant parce qu'en fait, je me suis rendu compte que de mon ordinateur, de là où je suis, je peux être en contact avec des gens qui sont dans le monde entier parce qu'on est tous dans la même situation. Là,

  • Speaker #0

    on est enfermés à la maison.

  • Speaker #2

    Donc en fait, c'est que des gens qui me suivaient sur Instagram.

  • Speaker #1

    C'est impressionnant parce que je pense que c'est quand même un scénario qui est assez rare quand même. En fait, on peut dire qu'avant, juste avant que tu lances ton agence, tu avais déjà tes clients, tu avais déjà de la demande, tu savais que tu allais directement générer du cash, entre guillemets. Tu savais que tu n'allais pas ramer pour changer de client.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et en fait, c'est très difficile pour moi parce que si je pouvais faire tout ce que je fais gratuitement, même aujourd'hui, et avoir une autre source de revenus qui vienne, je le ferais parce que j'adore ce que je fais. Et des fois, je me sens mal en fait. de devoir mettre un prix à ce travail même si ça n'a aucun sens, bien sûr qu'il faut mettre un prix au travail.

  • Speaker #0

    Et ça se voit parce que moi qui suis depuis maintenant quelques mois sur Instagram et j'arrive un petit peu à voir ce qui se fait dans Brand Media Group, ça se voit que ça se fait avec passion, avec dévouement tu vois, et franchement, chapeau pour ça, chapeau, c'est ma petite parenthèse

  • Speaker #2

    Merci, merci J'ai une petite histoire assez marrante quand je venais justement de débuter de... d'afficher mes prix, on va dire. Il y avait cette marque qui m'a contactée et en fait, moi, j'avais trop honte de donner un prix. Donc, je me suis dit dans ma tête, ça, c'était mon thought process, on va dire. C'était, oui, bon, la marque va savoir qu'ils doivent me payer à la fin, sans que je dise quoi que ce soit. Et donc, on se retrouve à la fin du contrat et moi, j'envoie la facture et le mec me dit, mais je ne comprends pas, en fait. Tu croyais que c'était gratuit parce que tu ne m'as jamais dit quoi que ce soit. Donc ça, c'était vraiment deux semaines après. Non, peut-être un mois après que je lance tout, où je me suis dit, OK, en fait, tu n'as pas le choix. Tu dois communiquer, tu dois te donner tes prix. Tu ne peux pas faire autre chose.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    C'était cool parce qu'au final, j'avais 23 ans. Et en fait, tu te rends compte que tu évolues comme ça. Tu es obligé de grandir comme ça en apprenant, en faisant de tes erreurs et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Alors juste pour comprendre, Brand Media Group, aujourd'hui vous êtes spécialisé sur quelles plateformes ? C'est quoi les services exactement ? C'est uniquement sur Instagram, c'est TikTok aussi, c'est LinkedIn. C'est quoi exactement les canaux que vous focalisez là-dessus ?

  • Speaker #2

    Alors nous on fait toute la gestion réseau sociaux, donc la stratégie, le contenu et le management des plateformes d'Instagram, TikTok, LinkedIn, Pinterest. On touche vraiment à tout. On fait aussi des sites web et des branding decks. Donc, les branding decks, ça va plus être les logos, typographies, couleurs, tout ça, pour les marques qui débutent ou qui veulent faire des changements à leur identité visuelle. Donc, voilà, c'est un peu nos trois services clés. Donc, les sites, réseaux sociaux et les identités visuelles.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu dis on comme ça, c'est que vous êtes combien, la Brand Media Group ? Vous êtes plusieurs ? Vous êtes toutes seules ?

  • Speaker #2

    Alors, je suis toute seule, mais c'est vrai que j'ai l'habitude de toujours dire on et pas je Mais je suis toute seule, j'ai une équipe, donc c'est pour ça principalement que je dis on On est quatre dans l'équipe, cinq avec moi. Et voilà, en fait, on pourrait en discuter aussi davantage, mais d'avoir une équipe, c'est tout un autre sujet. C'est tellement incroyable et vraiment, en fait, tout roule comme ça roule parce que c'est grâce à eux et au travail qu'ils font.

  • Speaker #1

    Ouais, non, moi j'avais juste une question par rapport à... Parce qu'en fait, on peut dire que vous êtes vraiment une agence surtout de committee management. Moi, c'est comme ça que je l'ai compris, entre guillemets. J'imagine que tu viens de nous dire que tu fais aussi des sites internet du branding. Mais d'ailleurs, ça représente combien de pourcentages après votre activité, les sites internet et le branding ? Vous êtes plus focalisé plus sur le committee management ou plus sur le… entre guillemets ?

  • Speaker #2

    Oui, les sites et les identités visuelles, branding, tout ça, ça représente peut-être 20% du travail qu'on fait. Le reste, c'est vraiment… principalement les photoshoots, la création de contenu, tout le design qui vient derrière les concepts qu'on veut faire. On va faire tous les wheels, toute la strat sur plusieurs mois. C'est vraiment ça notre équipe.

  • Speaker #1

    On dit toujours que les premiers clients, c'est un vrai cap. On s'en souvient toute notre vie. Le premier chèque qu'on a encaissé. Est-ce que tu veux nous raconter ça s'est fait comment et quel était après le premier client ?

  • Speaker #2

    J'ai eu trois premiers clients d'un coup. Ce qui est aussi marrant, c'est que je les faisais payer le plus petit package possible et je leur donnais tout. J'ai dû aussi réajuster tous les prix au fur et à mesure. Aujourd'hui, enfin, ça fait deux années que les prix sont bien fixes et stables. Mais quand on a commencé, on a commencé à travailler avec une marque qui vendait des masques pour le Covid. qui était un des premiers à faire ça à Montréal. Donc pour eux, c'était un peu... Comment ils nous avaient trouvé ? Je ne sais plus en fait. C'était quelqu'un qui avait parlé de nous au fondateur. Donc c'est comme ça qu'on a commencé avec eux. Les deuxièmes clients, ils m'ont trouvé sur LinkedIn. J'étais à IDC avec une des cofondatrices. C'était une marque de bijoux de diamants à Anvers. Donc ça, c'était mes plus gros clients aussi. On a travaillé deux ans ensemble. Et je leur ai vraiment monté toute leur boîte parce que quand ils m'ont contactée, c'était le tout début. Ils n'avaient vraiment rien sur leur page. Donc, avec eux, ça a été une incroyable aventure. Et ensuite, j'ai travaillé aussi avec un salon médical à Montréal qui aussi, c'était la sœur d'une amie qui m'a référé à la propriétaire. Donc, c'était vraiment cool de voir que les gens voyaient tout ce qui se passe sur les réseaux. Donc, je pense que la leçon de tout ça, c'est… Si vous montez quelque chose ou si vous avez envie de dire aux gens ce que vous faites, il faut juste le dire, il faut le mettre sur les réseaux, il faut en parler, il faut le communiquer.

  • Speaker #0

    Ça a eu une importance, ça a un impact énorme aujourd'hui, tout ce qui se passe sur les réseaux finalement.

  • Speaker #2

    Et des fois, on a honte ou on n'est pas sûr, on pense qu'on est stupide de mettre en avant ce qu'on veut faire ou ce qu'on veut dire, mais on ne sait jamais qui va le voir. Donc, c'est un peu aussi la philosophie qu'on utilise avec tous nos clients. Moi, je leur dis à tous… On va aller sur le max de publications, tout ça, parce qu'on ne sait jamais qui peut le voir à ce moment-là. Vraiment, c'est hyper important, en fait.

  • Speaker #0

    C'est un concours de circonstances, après. Si tu arrives au bon moment, avec le bon poste ou la bonne phrase, ça peut changer une carrière ou une marque ou quoi que ce soit. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Et alors, justement, comment est-ce que, selon toi, on arrive… C'est quoi les clés ? On peut dire les clés pour bâtir une vraie communauté autour d'une marque. Quelles sont les premières actions qu'il faudrait faire dans ce cas-là ?

  • Speaker #2

    Déjà, les marques qui n'ont pas d'identité visuelle, qui sont dans les tendances d'aujourd'hui, c'est vraiment le premier truc que je regarde et que je leur conseille de faire. Parce qu'aujourd'hui, on est dans un mood, surtout en 2025, là où ça va aller un peu comme ça, où c'est vraiment... tu es différent ou alors sinon, on peut t'oublier. Et en fait, il y a tellement de concepts qui sortent tout le temps sur les réseaux des marques qui font des campagnes marketing que les gens reprennent et c'est cool d'être inspiré par ces campagnes marketing. Mais aujourd'hui, il faut vraiment trouver ce qui est vraiment unique pour ta marque et en même temps, être super, super différent de ce que tu vois autour de toi.

  • Speaker #0

    C'est vachement dur ça parce qu'il y a de tout en ce moment. on voit vraiment de tout, de tout, de tout t'arrives encore à trouver cette valeur unique dans ce que tu proposes à tes clients ?

  • Speaker #2

    en fait ce qui est hyper intéressant c'est qu'aujourd'hui on peut utiliser tout et n'importe quoi pour créer du contenu donc par exemple il y a déjà 6 mois on a commencé à voir qu'il y avait beaucoup de marques qui utilisaient de la nourriture pour aller à côté de leurs bijoux ou leurs vêtements pour montrer en fait cette textures ou ce que ça va sentir. Donc, utiliser des objets objectifs comme ça qui vont réveiller le cerveau des gens et leur dire ça a l'air bon ou ça va se sentir bon Ce n'est pas que pour des parfums qu'ils utilisent de la nature, c'est pour d'autres types de produits. Par exemple, utiliser ça ou... Il y a beaucoup de marques maintenant qui ont fait des campagnes où les objets sont immenses avec le AI, ou alors sont justement minuscules parce que les gens aiment les trucs tout petits et mignons. Donc, c'est un peu… En fait, il y a tellement de choses à laquelle je ne peux répondre. Une chose importante, en tout cas, c'est vraiment de penser… Comment on dit think big Oui,

  • Speaker #0

    penser grand. Oui, penser grand, ou même en dehors de la boîte.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. De sortir un peu du cadre de ce que tu penses va bien faire sur les réseaux. Et aussi qu'aucune idée est bête, en fait, au final. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent peut-être se dire, oh là là, mais ça va être trop bête de prendre en photo la boucle d'oreille à côté d'un croissant. Mais en fait, non, genre, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est dingue. Du coup, est-ce que ça fait... Une des questions qu'on se posait aussi, c'était de savoir comment est-ce que le but... c'est de toucher, peut-être que je me trompe, mais peut-être que le but, c'est de toucher un maximum de gens, un très large public. Mais comment est-ce que tu arrives à faire qu'une marque, elle arrive à communiquer à un large public tout en restant un minimum authentique, tu vois, avec quelque chose d'assez spécial, assez unique ?

  • Speaker #2

    J'adore cette question parce qu'en fait, moi, quand j'ai commencé BMG, je ne voulais pas faire de pub.

  • Speaker #0

    BMG, c'est le plan de médiagroupe. On ne l'a pas dit avant, maintenant on le dit.

  • Speaker #2

    quand j'ai commencé en fait je voulais pas faire de publicité et je voulais pas en fait que les clients mettent un budget sur les publicités parce que je voulais tout faire justement organique pour toucher le plus de de nombre de personnes possible mais tout en organique et en fait au fur et à mesure je me suis rendu compte que pour toucher le plus de personnes possible il fallait qu'on fasse un entre deux, une moitié moitié on va dire donc aujourd'hui ce qu'on propose justement c'est... C'est tout le contenu qu'on va créer, mais il y a du contenu qu'on va créer pour faire que des publicités, en fait. Et quand on regarde nos analytiques et les chiffres, tout ça, on veut toujours qu'il y ait un 50% de gens qui ont été atteints par les publicités. Comme ça, on est bien sûr qu'il y ait bien une moitié-moitié des nouvelles personnes qui vont venir, qui ne nous connaissaient pas du tout. Et des gens aussi qui ne nous connaissaient pas, mais qui l'ont vu, par exemple, sur... la page Explorer Page, tout ça. Donc, ça a changé en fait aujourd'hui. Et on ne peut pas toucher le même nombre de personnes qu'on pouvait toucher avant. Et je ne pense pas que tu as besoin d'avoir énormément de followers pour toucher énormément de personnes. Moi, par exemple, j'avais que 2000 followers quand j'ai lancé l'agence. Et ça ne m'a pas arrêtée en termes de nombre de followers.

  • Speaker #1

    Sur Instagram, tu l'as eu ?

  • Speaker #2

    sur Instagram et pareil pour les marques avec lesquelles on travaille on en a qui ont 1000 followers, on en a qui ont 15 000 followers et ça marche tout aussi bien en fait c'est vraiment dans la stratégie et dans justement les publicités qu'on peut mettre en place qui vont attirer cette nouvelle audience

  • Speaker #0

    On est encore du temps, on va pas avoir avec nos 150 followers sur Instagram.

  • Speaker #1

    Faut y aller, les auditeurs, faut y aller, faut parler à vos parents, à vos amis, à vos cousins, faut les forcer à s'abonner.

  • Speaker #0

    Ah ouais, carrément.

  • Speaker #2

    Au moins, vous avez qu'à passer le cap des 100 followers, c'est le plus important.

  • Speaker #0

    Ouais, je pense qu'à mon avis, 100, famille, amis réunis.

  • Speaker #1

    Non, mais attends, je crois qu'au LinkedIn, on en a plus, si je ne me trompe pas, ou sur Instagram. Moi, je sais plus.

  • Speaker #0

    Je sais pas, mais va falloir qu'on récupère des concepts de Sharon en hop, là. En plus, elle nous... Avant, elle n'annonçait pas trop ses prix, donc on peut pratiquer.

  • Speaker #2

    LinkedIn, c'est une des meilleures plateformes pour croître son réseau, tout ça. Mais je trouve qu'il y a un vrai potentiel sur LinkedIn, surtout pour les... Je sais que c'est bizarre de dire ça, mais les Français sur LinkedIn qui montent leur boîte, tout marche super, super, super bien. Genre, c'est écrit d'une façon, c'est formaté d'une façon où... En fait, je ne vois que des choses où je like, je follow mes entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ce n'est pas parce qu'aussi sur LinkedIn, il y a un peu cet esprit de il faut montrer que tu as réussi ou il faut montrer que tu vois Alors qu'en vrai, sur LinkedIn, tu retrouves uniquement des gens qui réussissent a priori. Alors que sur Instagram, tu peux voir d'autres gens qui parlent un peu plus de leur vie perso, etc. Sur LinkedIn, on ne retrouve que des gens qui réussissent. Donc, c'est peut-être ça aussi qui amène un peu ce côté que tout le monde réussit.

  • Speaker #2

    Moi, je trouve que justement sur LinkedIn, comme il y a moins de vidéos, où tu peux moins parler avec les gens directement, c'est plus facile de montrer justement tes erreurs et tes échecs comparé à Instagram où tu es vraiment les gens sur ton compte. et c'est ça et en fait t'es plus mis en valeur et t'es plus là j'ai l'impression que c'est plus compliqué sur Instagram même si j'essaye de le faire perso parce que ça amène aussi beaucoup d'interactions mais les gens veulent voir en fait ils veulent savoir tes échecs les faiblesses tout ça, ça les intéresse donc je pense que c'est le truc important à faire.

  • Speaker #1

    Ouais exactement mais en vrai moi j'ai l'impression que je vois de plus en plus sur LinkedIn en tout cas tout cas tout ce qui est vidéo, même les stories. La dernière fois, je suis tombé sur un truc, je ne sais pas si c'était juste j'ai vu ça une fois, mais comme quoi et c'est marrant parce qu'on a reçu un autre invité, d'ailleurs on lui fait coucou, Ruben Taieb qui lui aussi, il est un peu expert sur LinkedIn, il aide justement les entrepreneurs à grandir sur LinkedIn et il nous disait ça déjà il y a quelques mois que selon lui justement les vidéos sur LinkedIn allaient commencer et c'est marrant, six mois après, vraiment on voit de plus en plus de vidéos, les gens, leur contenu a complètement changé sur LinkedIn donc c'est hyper hyper hyper intéressant on voit que ça bascule aussi sur LinkedIn...

  • Speaker #2

    LinkedIn devient peut-être le nouveau TikTok en soi.

  • Speaker #1

    C'est possible. Mais alors voilà, c'est ça la question que je voulais te poser. Je me rappelle, comment est-ce qu'on choisit ? Parce qu'aujourd'hui, il y a plein de plateformes. En vrai, avant, il y avait Facebook. Comment est-ce qu'on choisit ? En fonction de quoi on va choisir notre plateforme ? Est-ce qu'on est obligé d'être présent sur toutes les plateformes ? Est-ce qu'on peut être uniquement sur une seule plateforme ? Comment est-ce que toi, tu arrives à conseiller justement tes clients ? Je m'imagine que c'est en fonction des besoins, mais...

  • Speaker #2

    Oui, alors c'est principalement en fonction de leurs besoins. En fait, si par exemple, ils ont des produits qu'ils veulent vendre, nous, on va aller directement sur Instagram parce que sur Instagram, tout est connecté avec Facebook, Shopify, tout ça, pour justement que les gens puissent acheter le plus facilement possible. Après, ça va dépendre en fait, parce que si c'est par exemple des fondateurs qui veulent se mettre en avant, du coup, on va conseiller de faire sur Instagram pour mettre en valeur le produit, et par exemple, d'être sur LinkedIn. en tant que fondateur sur la page personnelle de comment tu peux parler de ton business et de ce que tu as monté. Donc, on essaye vraiment de mettre la personne en valeur, ses produits aussi, mais aussi la personne qui a commencé ce business. Et ça va dépendre. Ce qui est le mieux, c'est de toucher à toutes les plateformes et de changer le contenu par rapport à la plateforme. Donc, c'est facile aujourd'hui de prendre des photos pour Instagram. de prendre la même séquence, mais en vidéo pour TikTok. Ensuite, de parler de la séquence ou du photoshoot sur LinkedIn et de mettre une des photos très esthétiques sur Pinterest. Donc, ça fait comme ça, on va dire, un three sexy sur un peu toutes les plateformes. Et en fait, encore une fois, le plus c'est sur toutes les plateformes, le plus il y a de chances que les gens le trouvent et le voient dans la façon dont ça a été posté et tout ça. Donc, le plus de contenu. le plus ça fait du bruit en fait.

  • Speaker #1

    Ok, super, super intéressant en tout cas. Et tu as parlé tout à l'heure, tu as dit quand même, tu as dit le mot IA. Moi, ça m'intéresserait de savoir toi, en tant qu'agence, comment est-ce que l'IA, justement, ça m'impacte aujourd'hui sur votre travail du quotidien et comment est-ce que justement, en termes de vos clients, comment est-ce qu'ils l'interprètent ? Quand vous leur dites IA, est-ce qu'ils sont justement contents ? Est-ce que c'est une valeur à ajouter pour eux ? Dans quel sens ça va ?

  • Speaker #2

    Oui, ça aussi, j'adore cette question parce que... je ne voulais pas l'utiliser pendant tellement longtemps et je me suis dit non mais Sharon tu ne peux pas l'utiliser et en fait j'ai commencé à utiliser ChatGPT principalement pour mes emails juste pour être sûre que tout soit bien formaté tout ça même si j'écrivais des très bons emails mais en fait maintenant j'ai honte de revoir mes anciens emails tellement ChatGPT c'est trop fort c'est un truc de ouf alors nous en fait on l'utilise vraiment comme outil quand on termine ce qu'on fait donc juste pour tout revoir pour être sûre que le format est bien, que la structure de ce qu'on veut dire est bien. J'ai l'impression que c'est tellement... C'est un outil hyper puissant en termes de ça parce que des fois, j'ai envie de dire quelque chose et de le mettre en mots dans la stratégie. Et ChatGPT arrive vraiment parfaitement à le faire. Donc, on l'utilise pour ça et aussi pour... pour des fois revoir des légendes. Mais ce que je n'aime pas trop avec Chadi Piti, c'est que tu sais tout de suite quand quelqu'un l'a utilisé. C'est toujours les mêmes verbes, c'est toujours les mêmes mots, c'est à peu près toujours les mêmes émojis aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment grave ?

  • Speaker #1

    Oui. Non, mais après, je pense, si je peux me permettre, je pense qu'il y a des gens qui vont sur ChatGPT, c'est comme si c'était sur leur moteur de recherche sur Google, ils tapent un truc. Après, il y en a qui sont quand même un peu plus expérimentés, qui ont fait certaines formations ou des choses comme ça. Un prompt, ça dépend de comment tu écris ton prompt, au final, comme toute chose. Mais oui, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il y a des trucs, des fois, tu passes, encore une fois, sur LinkedIn, tu vois, mais limite, tu n'as pas envie de le lire, tu vois, que c'est chat GPT à 100%.

  • Speaker #0

    Ça enlève toute la valeur.

  • Speaker #1

    En fait, moi, ce qui me dérange de ça, c'est que chaque marque, chaque personne a son histoire, est tellement unique, tellement différent. Et en fait, toutes les marques maintenant, enfin, je ne dis pas toutes les marques, mais ceux qui l'utilisent en continu, en fait, il n'y a aucune différence avec leur texte. C'est toujours We're thrilled too Et à la fin, c'est We can't wait to connect more and chat more about nanana C'est toujours les emojis avec les étoiles, avec des robots, avec des cerveaux. Moi, ça me dérange juste parce qu'en fait, on fait un travail qui est tellement personnalisé en soi et on travaille justement pour que tout soit hyper, hyper bien conçu et dans les détails en fait sur chaque texte, chaque photo. Je ne l'utilise pas pour les photos et les photoshoots, c'est plus pour des textes. Donc en fait, quand je vois sur LinkedIn ou sur Instagram des légendes qui sont faites avec ChatGPT, pour moi, c'est un travail un peu bâclé, si je peux me permettre, parce que même en termes de traduction, on peut tout de suite savoir quand une marque, en tout cas à Montréal où tout doit être écrit en français et anglais, quand les traductions sont faites sur Internet ou sur ChatGPT, par exemple. Pour te donner un exemple concret, par exemple, Reels, en français, on va quand même dire... Pardon. on va quand même dire un réel ou un real, mais en fait Chad Ipiti le traduit en bobine parce qu'il pense que c'est une bobine de film donc en fait moi quand je vois ça et t'es une agence et t'écris bobine dans ton agence qui doit être francophone anglophone c'est un gros problème non, faut personnaliser le truc faut l'écrire comme ça doit être ils ont pas toujours raison ces outils mais toi vis-à-vis de tes clients t'es complètement transparente ou peut-être qu'ils s'en foutent,

  • Speaker #0

    je sais pas parce que j'ai déjà entendu et à chaque fois ça m'étonne c'est comme après moi je suis dans un autre domaine mais un développeur qui me dit que son patron justement il veut pas qu'il utilise chat GPT parce qu'il a besoin que son employé réfléchisse ah ouais le travail qu'il ferait il pourrait le faire en 1h à la place de 8h bon après c'est comme toute rénovation mais il y a des gens qui arrivent pas à glisser ils ont l'impression que c'est de la tricherie comme tu disais au début t'osais pas au début Est-ce que chez toi, il y a des clients peut-être où justement, ils te payent pour un service justement customisé ? Ils ne veulent pas que tu utilises ChatGPT. Ils peuvent te dire, moi, je peux très bien utiliser ChatGPT tout seul. Est-ce que tu es transparente là-dessus ? Enfin, tu vois un peu le…

  • Speaker #1

    Alors non, ce n'est pas venu avec nos clients. Après, avec mon équipe, moi, je leur dis, on fait le travail. Vous utilisez ChatGPT comme un outil. Et s'ils ont besoin de l'utiliser pour quoi que ce soit, si c'est un plus grand travail. qu'ils l'utilisent, mais par contre, je veux que tout soit revu derrière et changé, en fait, si c'est des grandes structures que Tidy Pity donne, pour être sûr que ce soit bien quand même personnalisé pour nous, avec nos clients. Donc, les clients n'en ont pas parlé, en vrai, même si je suis sûre qu'ils se doutent bien qu'on l'utilise pour certaines choses. Mais voilà, en fait, l'utiliser comme un outil pour moi, pour mes clients, pour mon équipe. Je ne vois pas ça comme un problème en fait.

  • Speaker #2

    Ok, ok. C'est intéressant de savoir tout ça. On a appris un peu plus sur ce que c'est Brand Media Group, qui est cette fameuse Sharon Brand. Et c'est vachement intéressant. On a un autre sujet sur lequel on voulait aussi discuter avec toi. C'est quelque chose qui, j'ai l'impression, est très important pour toi. On le voit dans tes stories, sur Instagram, etc. La santé mentale. de l'entrepreneur, même la santé physique, elle est vachement importante pour toi ? C'est-à-dire que moi, c'est ce que je vois à travers les réseaux, mais on voit, tu vois, tu prends du temps pour toi, tu fais du yoga, tu essayes d'avoir vraiment pas mal de temps pour toi. Est-ce que c'est quelque chose, parce que c'est une passion, est-ce que c'est quelque chose qui est venu au moment où tu as commencé à avoir beaucoup de travail et tu t'es dit, si je ne commence pas à faire des choses pour moi, je vais péter un plomb ? Et à quel point c'est important ? d'être bien dans sa peau, bien dans sa tête pour pouvoir être productif en fin de compte.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, c'est hyper dur quand c'est ton business parce que c'est hyper dur de se détacher du business. Donc, de te dire que non, non, tu as créé un business, mais ton business, ce n'est pas toi. Et surtout dans un monde et une industrie comme la mienne où en fait, le succès de la boîte, c'est avec le nombre de clients qu'on a, avec le... En fait, oui, c'est ça. La croissance de la boîte, c'est ça. Donc, si j'ai déjà perdu, par exemple, trois clients d'un coup, et là, je me dis, ok, mais en fait, je suis nulle, je ne vais pas pouvoir continuer, est-ce que j'arrête tout ? Ou alors... Ou alors voilà, des moments où j'ai eu des membres de mon équipe qui sont aussi partis soudainement, où en fait je me retrouve avec tout le travail derrière, et aussi des moments où je me dis, est-ce que je continue à faire ça ? C'est trop, j'en peux plus, tout ça. Mais justement, avoir cette balance de vie, de vie-travail, qui est en fait, les gens pensent que quand on est entrepreneur, on ne doit pas tout le temps travailler, on a moins de travail, ou alors on peut travailler quand on veut, où on veut, ça c'est vrai pour le coup. Mais par contre, on travaille beaucoup plus que 9 à 5. On travaille... Moi, je commence à travailler...

  • Speaker #2

    Mais déjà, il n'y a personne qui bosse de 9 à 5 à part à Montréal. Ça, déjà, c'est sûr et certain. Parce que ça doit étonner les gens, 9 à 5. Oui, ça va, c'est une journée normale. Non, non. Ça, c'est vraiment typique. Et encore,

  • Speaker #0

    tu m'as dit 16 heures.

  • Speaker #2

    Oui, 8 à 16 ou 9 à 5, en gros.

  • Speaker #1

    Oui, je vous prends l'exemple de Montréal.

  • Speaker #2

    Oui, tu as raison.

  • Speaker #1

    que mes expériences de travail à Paris, ce n'était pas du tout ces horaires-là. Mais non, en fait, on est toujours, toujours, toujours en train de travailler. Je dis on mais je suis toujours en train de travailler. Donc, en fait, moi, ce que je fais, c'est que j'ai des routines le matin et le soir qui sont assez strictes et j'ai besoin de les respecter et de le faire parce que sinon, je ne suis pas bien le lendemain pour travailler. Donc, ce n'est pas toujours parfait, mais c'est des choses que j'essaye de faire au max.

  • Speaker #2

    Ça t'aide vraiment dans ta productivité, dans ton travail ? Tu sens que t'as des meilleures idées, t'as des choses, t'es plus dynamique quand tu prends soin de toi et quand tu fais des choses pour toi ?

  • Speaker #1

    100%.

  • Speaker #2

    Waouh. Donc c'est quelque chose que tu pourrais recommander ? Tu penses que chaque entrepreneur devrait prendre au moins un petit temps pour soi, un peu de yoga, un peu de choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors en fait, je trouve que c'est un peu plus que juste faire du sport. C'est aussi relativiser sur tout ce qu'on fait et de même garder, moi ce que je fais c'est que je garde un journal où j'écris, j'essaie d'écrire, j'ai pas trop écrit en ce moment mais j'essaie d'écrire et c'est vraiment un journal que pour ma boîte parce qu'en fait il y a tellement de décisions qu'on doit prendre en tant qu'entrepreneur, des fois des plus faciles que d'autres, des fois plus compliquées mais ton cerveau est juste en fait constamment en train de penser à Qu'est-ce qui va se passer dans un mois ? Qu'est-ce qui va se passer dans deux semaines ou dans cinq mois ? Donc, en fait, il y a tellement de choses auxquelles je pense. Et pour moi, décrire, ça m'aide à concrétiser mes idées et les mettre un peu en place. Donc, il y a ça qui marche vraiment bien. Et aussi, ce que j'ai fait dès le départ, c'est que je travaille avec une business coach. Et en fait, ça m'aide beaucoup parce que c'est quelqu'un qui ne me connaît pas, qui ne connaît pas mes trucs persos aussi. qui vraiment est là pour la croissance de ta boîte et qui va te donner les plus précieux conseils auxquels tu ne peux pas penser quand tu as toutes ces questions dans la tête. Et ce qui est hyper intéressant, c'est qu'en fait, elle ne te pose que des questions et toi, tu les réponds. Et en fait, c'est en répondant où tu te dis Ah oui, mais en fait, c'est ça que je dois faire D'accord, ok. Ça, c'est quelque chose qui m'a grave aidée aussi dans les quatre ans et demi là où je… Donc,

  • Speaker #2

    tu recommanderais peut-être à des jeunes entrepreneurs ou des gens qui commencent en tout cas dans l'entreprise. d'avoir un ou une business coach. C'est quelque chose dont on n'en sent pas forcément parler. Donc, c'est intéressant d'avoir ton avis sur ça.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que oui. C'est sûr que c'est un investissement, mais je trouve qu'il n'y a pas besoin de le faire une fois toutes les semaines. Moi, par exemple, je l'ai fait une fois tous les six mois parce que j'avais quand même un bon mindset autour de l'entrepreneuriat. Mon père, il est entrepreneur. J'ai toujours été dans ce train de vie où j'ai eu des entrepreneurs autour de moi. Donc, je savais à quoi m'attendre et ce que je devais faire. Donc, j'ai pris quelqu'un une fois tous les six mois. Après, c'est cool d'être suivi en lançant sa boîte et son projet parce qu'il y a des conseils qui peuvent grave t'aider en fait.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    La majorité de vos clients aujourd'hui se situent où exactement ? Ils sont plus à Montréal ? J'ai vu que tu étais aussi aux États-Unis. Tu as parlé d'Anvers tout à l'heure. Ça se dispatche comment à peu près ?

  • Speaker #1

    En fait, on peut travailler avec des clients qui sont partout. C'est vraiment génial. C'est un atout énorme. Pour l'instant, on travaille avec des marques qui sont à Montréal, à Miami, à New York, à Los Angeles. Je n'en ai plus en Europe.

  • Speaker #2

    Beau voyage d'affaires.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on va à New York mardi prochain pour la journée pour un photoshoot pour une cliente. C'est trop cool. C'est trop cool de faire ça. Mais ouais, en fait, avec ordinateur, Wi-Fi, téléphone, on peut avoir des clients qui sont répertoriés.

  • Speaker #0

    Les photos, c'est toi qui t'en occupes ou au sein de ton équipe, tu as du photographe ?

  • Speaker #2

    C'est une très bonne photographe, déjà.

  • Speaker #1

    On fait tout in-house.

  • Speaker #2

    C'est génial. C'est un vrai avantage, ça, de pouvoir être indépendante sur toutes les tâches que tu fais ? que ce soit un avantage financier ou un avantage productif. C'est vraiment quelque chose de beaucoup plus intéressant de pouvoir tout faire soi-même.

  • Speaker #1

    Après, lâcher prise et le donner à des gens qui sont aussi capables de le faire, voire encore mieux, ça a été un petit défi au début parce que c'est sûr que tu dois lâcher prise sur ton bébé en fin de compte. Mais il n'y a que des bonnes choses au final qui sont venues par le... par les nouveaux membres de l'équipe qui se sont mis joints dans l'équipe. Donc, c'est aussi de lâcher prise et de prendre un peu un recul sur tout ça pour toi mettre un focus sur le business et puis avoir une équipe qui s'occupe de toute la créa et la direction artistique.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un critère ou une valeur en particulier que tu vas rechercher chez les profils que tu vas recruter ? Peu importe pour quel poste, pour quel job, un truc, vraiment la règle d'or ou s'il l'a pas, tu vas même pas continuer les interviews ?

  • Speaker #2

    Un pro de chat JPT

  • Speaker #1

    J'ai tellement de choses à dire sur ça mais moi en fait c'est en termes de première impression, je peux tout de suite savoir si c'est un bon feat ou pas. D'abord faut vraiment regarder avec son instinct parce que j'ai déjà eu des CV qui étaient vraiment parfaits nickel et en fait euh... Pendant le call, il n'y avait pas d'énergie. Ce n'était pas une bonne énergie, tout ça. Donc, c'est aussi penser à ton business et ce que tu as besoin pour ton business parce que tu peux kiffer quelqu'un sur Zoom, mais ça ne veut pas dire que c'est la bonne personne qui va apporter de la valeur à ton business. Donc, moi, ce que je recherche principalement, c'est des gens qui en veulent vraiment. Des gens qui veulent vraiment, vraiment ce job parce que la motivation et la dédication derrière, c'est tout en fait. Des gens qui veulent apprendre, des gens qui... qui sont là, qui vont vraiment pousser pour en savoir plus et qui sont capables de le faire. C'est un truc que je regarde vraiment parce que des gens qui ne sont pas motivés, en fait, tu peux leur donner toutes les tâches du monde, mais s'il n'y a rien derrière en termes de motivation, ça ne va rien apporter de plus pour les clients.

  • Speaker #2

    C'est quoi ta clé ? Comment est-ce que tu arrives à savoir si quelqu'un est vraiment motivé versus quelqu'un qui est motivé, tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, moi, j'étais comme ça. Moi, j'étais... archi motivée quand je recherchais du travail avant que je lance la boîte donc en fait je regarde des gens qui étaient un peu comme moi comme j'étais avant et en fait c'est dans les questions qu'ils posent ils sont pas motivés que par l'argent ils veulent vraiment savoir les fondations du business, j'ai aussi eu des gens qui sont impressionnés par l'histoire de BMG donc qui adorent BMG et qui sont juste des gros fans de BMG et ça m'apporte rien en fait parce qu'ils sont pas assez de critères pour que je les embauche. Donc, tu peux être fascinée par une marque et vouloir travailler avec la marque, mais il y a besoin d'un autre truc derrière. Donc, c'est vraiment, en fait, je regarde aussi les capacités dans lesquelles ils sont capables de travailler. Est-ce qu'ils peuvent apprendre des nouvelles choses ? Est-ce qu'ils sont fermés d'esprit ? Parce que le marketing et les réseaux sociaux, c'est tous les deux mois, il y a des nouvelles choses qui se passent, des nouvelles updates, des nouveaux trucs qu'on doit faire. Donc moi, s'il y a quelqu'un qui n'est pas apte à faire ces nouvelles choses, c'est aussi un problème. Mais pour répondre à ta question un peu plus précisément, c'est vraiment dans les premiers emails, dans les premiers échanges, en Zoom, en termes d'énergie, c'est vraiment l'énergie que je regarde le plus et je suis capable de voir ça en fait.

  • Speaker #2

    Génial, incroyable. Ça doit être vraiment cool quand même de bosser chez BMG. Il y a l'air d'avoir une grosse énergie, il y a l'air d'avoir quelque chose de cool qui se passe. En plus, je connais un petit peu Sharon, je l'ai vue un petit peu dans son monde perso et dans le monde pro. Elle est tout le temps à 1000%. Elle ne s'arrête jamais et c'est assez solaire de voir des gens comme toi. Donc voilà, bravo. Merci.

  • Speaker #0

    T'as donné envie de bosser avec toi, donc vous avez entendu si vous habitez à Montréal. D'ailleurs, tu recrutes que des gens à Montréal ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Ouais, pour l'instant,

  • Speaker #0

    c'est quand même Montréal. Je ne sais pas si on a beaucoup de gens qui nous écoutent à Montréal.

  • Speaker #1

    Vous allez en avoir parce que moi, je vais partager ce podcast partout.

  • Speaker #0

    Merci. On vous attend en tout cas, tous les followers et tous nos auditeurs surtout. Il y a un truc qu'on aime bien faire en fin de podcast, parce qu'on t'a quand même pris pas mal de temps, on va le faire. On aime poser des questions en général sur toi, sur l'entrepreneur, sur tout. pour ta société, donc on pose plus ou moins les mêmes questions. Donc, comment est-ce que toi, tu vois BMG dans 5 ans ? C'est quoi un peu la roadmap ? Comment est-ce que dans 5 ans, tu te vois où, toi ? Est-ce que tu te vois, je ne sais pas, avec plus de gens ? Est-ce que tu ne te vois qu'à Montréal ?

  • Speaker #1

    Alors non, je ne me vois pas avec plus de gens, plus de clients, parce que je veux vraiment le garder à cette capacité, mais juste travailler avec des plus gros clients. Donc c'est ça, parce qu'au final, j'ai envie de fonder une vie de famille où ça sera un peu plus mon focus. Donc pour s'aider en termes de gros clients,

  • Speaker #2

    oui. Ok. Quels seraient les conseils ou qu'est-ce que tu aimerais dire ? à quelqu'un qui aimerait se lancer dans l'entrepreneuriat, mais qui n'a pas forcément d'idées. On en rencontre beaucoup des gens qui disent moi, les études, ce n'est pas pour moi ou j'ai envie de lancer mon truc à moi, mais je ne sais pas quoi faire Qu'est-ce qu'avec ton expérience à toi, tu pourrais leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    Si tu veux le faire avec quelqu'un, regarde en ligne sur LinkedIn ou partout où tu peux trouver, ou le faire avec un ami même. Pense à des idées ensemble. Regardez si quelqu'un cherche un cofondateur. Et si tu veux le faire seul... il faut regarder le besoin que certaines industries ont besoin. Et pour faire ça, il faut juste faire des choses. Par exemple, j'ai fait un truc cet été. Je n'ai pas envie d'en parler parce que j'ai vraiment envie de monter cet autre business parce que j'ai trouvé que cette compagnie avait vraiment besoin de ça. Mais c'était en faisant cette activité que je n'aurais jamais fait si je n'étais pas à ce moment, à cet endroit, à ce moment. Je n'aurais pas pensé à ça. Donc, dire oui à tout, faire des choses dehors.

  • Speaker #2

    C'est dire toutes les opportunités.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est plus que de la recherche sur l'ordinateur. Il faut vraiment faire des choses avec des gens, parler, vraiment se foncer dans l'aventure. Oui,

  • Speaker #2

    machin.

  • Speaker #0

    Trop, trop, trop intéressant. Quelles compétences considères-tu comme essentielles pour réussir en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    La discipline.

  • Speaker #2

    et de la patience ouais c'est une pensée chieuse ouais discipline et patience c'est déjà en ayant les deux c'est déjà des bons bagages je travaille encore sur ma patience juste pour vous dire ça fait 5 ans génial quel message vraiment un message d'encouragement ou un message de motivation t'aimerais transmettre à tous nos jeunes ou moins jeunes auditeurs qui rêvent de devenir entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'idées qui sont stupides. Donc, si vous voulez changer le monde en entrepreneuriat, il faut se lancer. Et même s'il y a des échecs, et puis il peut y en avoir. J'ai lu ce poste il n'y a pas longtemps que des grands designers qu'on connaît aujourd'hui ont commencé à 41 ans. Pareil pour Bill Gates. Il y avait plein d'entrepreneurs qu'on connaît aujourd'hui qui ont commencé et qui... En fait, ça... que commencé dans leur quarantaine, cinquantaine même. Donc, il faut juste se lancer. Je sais que c'est quelque chose que tout le monde dit, mais il faut juste le faire, en fait. Et si on se... Si il y a des échecs, on peut... Enfin, justement, on apprend de ça. Donc, il n'y a pas d'idée trop stupide. C'est jamais trop tard, en fait. Et si quelqu'un a besoin d'en parler et de conseils, vous pouvez toujours m'envoyer des messages sur Instagram.

  • Speaker #2

    Trop bien. D'ailleurs, on peut te retrouver sur Insta. C'est quoi ? Sharon Brand ?

  • Speaker #0

    voilà et brand media group aussi sur Instagram tu l'as pensé avec l'accent anglais je progresse trop bien d'ailleurs cette question là y a-t-il des entrepreneurs que tu souhaiterais voir participer à ce podcast je te le dis à toi mais je le dis aussi à tous nos auditeurs et je vais te le dire à toi aussi en particulier nous ça fait très longtemps pour tous nos auditeurs on a la recherche on aimerait absolument avec le podcast parcourir toutes les industries et Il y a deux industries qu'on rêverait de faire, avec qui on n'a pas eu encore la chance de parler. La première, c'est la mode. Toi, je veux dire que tu connais quand même pas mal de gens dans la mode, donc n'hésite pas à nous en conseiller, on pourra les contacter. Et aussi, si quelqu'un connaît nos auditeurs dans tout ce qui est... Dans tout ce qui est... C'est comment on dit déjà ? Écologie. Exactement, j'ai perdu le mot. Écologie.

  • Speaker #2

    Dans l'écologie, dans la transmission vers le vert, tout ce qu'ils appellent ça en France, toutes ces choses comme ça, ouais. C'est quelque chose qu'on aimerait beaucoup en parler. Alors toi, est-ce que du coup, il y a un entrepreneur quel tu penses que tu aimerais voir participer à la voix de l'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Est-ce que ça doit être des marques en français ?

  • Speaker #2

    Des francophones, ouais. Que l'entrepreneur parle français.

  • Speaker #1

    Est-ce que je connais que des entrepreneurs en anglais ? Oh my god. Je n'ai pas en tête en fait.

  • Speaker #0

    Peut-être que tu me diras après.

  • Speaker #1

    Par contre, je vais vous envoyer une bonne liste de gens francophones. Là, je n'en ai aucun en tête. Désolée. Il n'y a pas de problème.

  • Speaker #2

    Pas de souci. Pas de souci. Mais alors du coup, pas forcément francophone ou anglophone. Est-ce que... il y a un entrepreneur, ou alors je vais élargir ça même en mode une personne connue, une célébrité de ton choix, quelle question tu aimerais lui poser ? Qu'est-ce que tu lui dirais ? Si tu pouvais questionner n'importe qui.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que je leur demanderais plus de conseils sur la santé mentale, justement. Parce qu'il y a des gens qui ont des tellement plus grandes structures que la mienne. à qui tu demanderais ça par exemple alors il y a cette designer qui s'appelle Natasha Oakley qui vient d'Australie et de Miami et de Hawaii qui était une des premières influenceuses ou instagrammeuses on va dire quand Instagram a commencé, que je suis depuis justement 2011 et en fait qui a maintenant lancé sa marque de maillots de bain parce que ce qu'elle faisait c'est qu'elle mettait en valeur les maillots de bain en fait sur sa page de tous les maillots de bain qui puissent exister au monde donc... Donc, en fait, elle a lancé sa marque avec sa meilleure amie. Et ça marche hyper, hyper bien. J'ai acheté son livre, là, il y a deux semaines. Elle a aussi fait plein de podcasts sur son aventure entrepreneuriale. Donc, ouais, je lui demanderai à elle parce que quand je vois, en fait, les plus grosses structures, je me dis, mais comment ils font, en fait ? Genre, ça a l'air juste dingue.

  • Speaker #2

    Ouais, bien sûr. C'est sûr qu'il doit y avoir une vraie force derrière pour rester bien avec tout le travail qu'il y a à faire. Donc, ouais, bien sûr. génial, merci Sharon d'avoir été là à notre micro à nous partager ton histoire d'entrepreneur, c'était un super moment pour nous, on espère que ça l'a été aussi pour toi, si d'ailleurs si tu as un petit mot de la fin avec grand plaisir,

  • Speaker #1

    le micro est à toi merci beaucoup beaucoup et j'ai trop hâte de continuer à suivre votre aventure et ouais,

  • Speaker #2

    merci beaucoup c'était trop sympa nous aussi on a hâte de suivre ce qui se passe pour Brand Media Group merci et on te souhaite en tout cas tout le bonheur et tout le succès que tu mérites donc voilà, chapeau pour tout ça merci beaucoup Sharon, merci Ara qui va bientôt être papa d'ailleurs il l'est certainement déjà au moment où cet épisode sortira mais voilà, ça c'est encore une bonne nouvelle et on aime le brevet merci à vous, merci à vous chers auditeurs Encore une fois, on est super accessible. Donc vraiment, n'hésitez pas à nous faire des messages, qu'elles soient sur Insta, sur LinkedIn. Suivez les conseils de Sharon. N'hésitez pas, allez-y, foncez. Et puis s'il y a besoin, on reçoit même les faxes. Comme ça, on touche un large public. On est aussi dispo sur toutes les plateformes de streaming. Et puis on est écouté dans plusieurs pays. Donc on n'est pas peu fiers de ça. Et tout ça, c'est évidemment grâce à vous. Voilà, on espère que ça vous a plu. Nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode. Un tout nouvel invité et évidemment plein de belles histoires sur l'entrepreneuriat. A très vite, ciao ciao !

Chapters

  • Introduction et présentation

    00:09

  • Présentation de Sharon et de son parcours

    01:27

  • Début de Brand Media Group et premiers clients

    02:23

  • Les services offerts par Brand Media Group

    08:52

  • Construire une communauté autour d'une marque

    18:13

  • Importance de la santé mentale pour les entrepreneurs

    33:30

  • Conseils pour les futurs entrepreneurs et conclusion

    44:38

Description

Dans cet épisode de La Voie de l’Entrepreneur, nous avons le plaisir d’accueillir Sharon Brand, fondatrice de Brands Media Group, une agence de marketing digital spécialisée dans la stratégie et la création de contenu pour des marques lifestyle. Sharon nous dévoile son parcours inspirant, depuis ses débuts à Paris jusqu’à la création de son entreprise à Montréal, en passant par New York et Israël.


Ce que vous découvrirez dans cet épisode :


Une trajectoire internationale riche de sens : Sharon revient sur les étapes clés de sa vie, depuis ses études en communication et marketing à IDC en Israël jusqu’à son master en mode à Parsons à New York. Elle raconte comment ces expériences l’ont préparée à devenir une entrepreneure aguerrie.

La genèse de Brand Media Group : Face à la crise du Covid, Sharon a transformé une série de consultations gratuites en une véritable entreprise. Elle partage les défis de ses débuts, de la recherche de ses premiers clients à l’apprentissage de la tarification.

Les clés pour construire une communauté forte : Sharon explique comment elle aide les marques à se démarquer sur Instagram, TikTok, LinkedIn et Pinterest, en mettant l’accent sur l’authenticité et l’impact des campagnes organiques.

L’importance de l’équilibre personnel : Sharon parle de sa vision du bien-être mental et physique, et de son rôle crucial pour rester créative et productive dans son activité. Elle partage ses routines et ses conseils pour gérer la pression entrepreneuriale.

Des leçons universelles pour entrepreneurs : Sharon livre ses apprentissages les plus précieux, notamment sur la discipline, la patience et l’art de capitaliser sur ses échecs. Son message est clair : il n’y a pas d’idée trop simple pour se lancer.


Un épisode riche en conseils concrets et en inspiration, à écouter absolument si vous cherchez à comprendre les rouages du marketing digital ou si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, salut salut, bienvenue dans la Voix de l'Entrepreneur, de retour pour un nouvel épisode inspirant. Moi c'est Gab, je suis avec Raph. Comment ça va Raph ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, ça va très très très très bien Gab. Et toi, comment tu vas ? Pas trop froid Montréal ?

  • Speaker #0

    Non, ça va pas trop trop froid. D'ailleurs, on demandera à notre invitée parce qu'elle aussi, elle est de Montréal. Mais avant ça, voilà, on est super heureux de reprendre LVDLE. On a plein plein d'invités et d'entrepreneurs à vous faire découvrir. D'ailleurs... Franchement, si vous avez des entrepreneurs en tête, n'hésitez pas à nous les faire partager. On prendra contact avec eux. Et puis, on est toujours sur les réseaux et c'est super important pour nous. Donc, venez nous soutenir, mettez des avis, des notes. C'est vraiment ça qui fait avancer l'aventure LVDLE. Et en plus, aujourd'hui, ce n'est pas notre invitée qui vous dira le contraire. Elle, elle est la reine des réseaux. Elle maîtrise tout sur les sujets. Elle aide les marques à devenir plus visibles et suit surtout une routine santé incroyable. Elle nous en parle et on vous la présente juste après le jingle. C'est parti ! Salut à tous et bienvenue sur la Voix de l'Entrepreneur. Je m'appelle Gab.

  • Speaker #1

    Moi c'est Raph. Notre seule mission, vous faire découvrir le monde de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous un dimanche sur deux avec un nouvel invité pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    On vous attend évidemment sur toutes les plateformes et les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    En attendant, c'est parti pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    Ah putain, t'as pas enregistré ? Ah si,

  • Speaker #0

    t'inquiète.

  • Speaker #1

    Alors bienvenue Sharon. Avant de commencer, la question la plus importante c'est comment tu vas ?

  • Speaker #2

    Très très bien. Comment on ne peut pas bien aller avec ce beau soleil qu'on a. Pourvu que ça dure,

  • Speaker #0

    pourvu que ça dure.

  • Speaker #1

    Ah j'ai fait ça ?

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    J'espère pour vous. Gab me disait avant ça qu'il prévaut que c'était possible qu'il y ait un vrai hiver. Mais je lui ai demandé c'est quoi un hiver normal à Montréal, il m'a dit que c'était moins 15. Donc je ne veux même pas oser savoir qu'est-ce que c'est un hiver lourd chez vous.

  • Speaker #2

    L'année dernière, on a eu un hiver tellement léger qu'on a dû mettre les bottes de neige peut-être deux fois au lieu de tout l'hiver. Et du coup, les gens ne sont pas sûrs si ça va être la même chose ou si ça va être justement le temps qui s'énerve parce que l'hiver dernier, il n'y a rien eu. Donc, on va voir tout ça.

  • Speaker #0

    On verra. Je ne sais pas si j'ai hâte, mais en tout cas, ça va être une belle expérience.

  • Speaker #1

    Sharon, si tu veux bien, tu peux te présenter, s'il te plaît, pour nos auditeurs ?

  • Speaker #2

    Avec plaisir. Alors moi, c'est Sharon. Ça fait maintenant 20 ans que je suis au Canada, mais je suis née à Paris. Et j'ai fait mes études en Israël pendant trois ans. Donc j'étais à IDC. Maintenant, l'école s'appelle Rehrman, qui rebrand et qu'ils ont fait. Et j'ai étudié en com et en marketing. Donc c'était juste incroyable d'être là-bas quand j'avais 19 ans. On pourra en reparler un peu plus tard. Et ensuite, j'ai bougé à New York. pour faire un master en école de mode. Donc, j'étais à Parsons pendant un an. Et New York ne m'a pas trop plu. On pourra aussi en parler un peu plus tard. Donc, j'ai pris la décision de rebouger à Paris. Donc, j'y ai été pendant un an, un an et demi, deux ans en fait, deux ans. Et ensuite, il y a eu le Covid. Donc, je suis rentrée à Montréal. Et c'est là que j'ai monté mon agence de réseaux sociaux marketing.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle ?

  • Speaker #2

    Oui, qui s'appelle Brands Media Group. Donc, on fait ça maintenant depuis cinq ans. Et on travaille avec des marques dans justement la mode, wellness, la beauté, vraiment tout ce qui est autour du lifestyle. Et c'est vraiment incroyable en fait. Ça a été tellement une... C'était tellement de... C'était plein d'émotions, c'était plein d'aventures. C'est toujours plein d'aventures. Carrément. Il y a toujours plein de choses qui se passent. Donc mes journées ne sont jamais les mêmes. Et voilà, c'est...

  • Speaker #0

    Alors, pour faire un petit disclaimer, je pense que c'est important, mais il faut que tu le dises, je sais que tu en parles souvent, mais Brand, c'est ton vrai nom de famille.

  • Speaker #2

    exactement alors je sais pas si vous avez fait les recherches dessus c'est hyper intéressant moi je suis presque tout le temps dessus en train de regarder genre mais d'où vient ce nom en fait ça vient de l'allemand et de l'ancien qui a après été repris par l'ancien anglais qui veut dire le feu donc en fait c'est vraiment c'était vraiment parce que avant pour faire par exemple du marketing ou dénoter quelque chose c'était fait avec du feu donc c'est hyper intéressant parce que c'est non seulement mon famille mais c'est aussi la carrière dans laquelle je suis la destinée depuis toujours Non, mais c'est ça. J'ai toujours voulu mettre mon famille dans tout ce que je faisais. En fait, quand j'ai fait mon blog, quand j'étais en Israël, ça s'appelait aussi Brand Travels. Ensuite, j'ai lancé l'agence, c'était Brands Media Group.

  • Speaker #0

    Il n'y a vraiment que toi qui peux faire ça. J'imagine Stanislas ou Chouraki, Chouraki Travels. Non,

  • Speaker #1

    non, non. Moi, je dis la prochaine étape, elle va lancer une vodka comme Trump. Trump Vodka, elle va faire Brand Vodka. Ouais,

  • Speaker #0

    Brand Vodka.

  • Speaker #2

    Ça marche avec tout, donc c'est super.

  • Speaker #0

    C'est ouf, et ça passe bien.

  • Speaker #2

    Exact.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors du coup, en premier, tu as fait IDC en Israël, qui est une école que je connais bien puisqu'on a fait le même parcours. Est-ce que c'était pour toi une évidence de faire de la communication, de faire du marketing ? Est-ce que ça t'a plu directement ? Et est-ce que tu es arrivé dans cette école en te disant Bon, moi, je fais cette école et ensuite, je monte mon truc directement Tu avais cette âme d'entrepreneur directement ou pas encore ?

  • Speaker #2

    Alors, non, pas du tout. En petite anecdote, donc moi, je suis depuis toujours hyper fan de Disney, de toutes les histoires Disney et les histoires en général. Donc, de base, ce que je voulais faire, c'était dessiner pour Disney et Pixar. Je sais très bien dessiner, j'adore les animations, tout ça. Et en fait, je n'ai pas été prise dans le programme que je voulais faire, qui était 3D animation. Donc, ce que j'ai fait, c'est que j'ai fait, parce qu'à Montréal, en fait, tu as deux ans entre le...

  • Speaker #0

    Le cégep, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Voilà, le cégep, lycée et l'université. Donc, à la place de faire ce programme, j'ai fait du journalisme et de l'art, en fait. Et c'est, en fait, dans les classes de journalisme que j'ai trop, trop aimé interviewer les gens, toute la com, derrière, en fait, le journalisme, les photos que je pouvais mettre sur les articles. Donc, de là, en fait, j'ai trouvé après ce programme à Edisi que j'ai fait. Donc, à partir de là, c'était sûr que le marketing, c'était évident pour moi. J'ai adoré. raconter les histoires, faire grandir les marques, les mettre en avant surtout. Mais ça n'a pas été évident parce qu'il y a quand même eu ce moment où je me suis dit mince, je ne vais pas pouvoir dessiner, qu'est-ce que je vais faire ? Et aujourd'hui, je suis hyper contente parce que le dessin, je peux le faire sur le côté et ce n'est pas mon job. Donc au final, je le fais avec grande passion.

  • Speaker #0

    Ça reste ta passion.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement. Donc voilà, c'était un peu comme ça le parcours en fait.

  • Speaker #0

    Ok. Pourquoi être partie à New York après alors ?

  • Speaker #2

    Parce que je voulais vraiment… continuer mes études dans la mode et malheureusement en Israël il n'y avait pas les programmes que je voulais faire, donc à New York il y avait ce programme qui s'appelait Fashion Studies, donc c'était pas pour faire des vêtements c'était vraiment pour apprendre toute la théorie derrière la mode, pourquoi les gens s'habillent comme ils s'habillent, pourquoi ce designer là c'était la psychologie du vêtement ça plus d'écrire une thèse sur, bah moi je l'ai écrite sur les influenceurs en question mais... C'était vraiment l'histoire de la mode, l'histoire de tous les designers qu'on connaît aujourd'hui. Donc ça, c'était vraiment un truc qui me passionnait énormément.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu cherches encore, tu reprends un peu de ces ressources-là aujourd'hui dans ton travail ? Ça te sert encore ?

  • Speaker #2

    Toujours. Tous mes profs à Parsons, pas à Paris, mais plus quand j'étais à New York, à Paris, voulaient vraiment qu'on creuse sur tout. tout ce qu'on fait. Et aujourd'hui, il y a tout qui revient en termes de campagne marketing qu'on fait. On ne va jamais faire des photos juste pour faire des photos. Il y a toujours ce brainstorm qu'on fait avec notre équipe. Tous les moodboards qu'on prend, on regarde dans les archives ce que les designers ont fait avant. Il y a vraiment beaucoup, beaucoup de recherches derrière le travail.

  • Speaker #0

    C'est ouf parce que franchement, on n'en connaît pas beaucoup des gens qui nous disent, j'utilise encore grave ce que j'ai étudié dans mon métier.

  • Speaker #2

    Alors, pas ce que j'ai étudié, mais plus la technique dans laquelle j'ai étudié. Comme c'était un master, il te disait vraiment de faire tes recherches, ouvre tous les magazines, ouvre tous les livres, regarde dans les archives, sur les sites et tout. Et en fait, c'est ce que j'essaye de faire avec mon équipe et de les pousser surtout à faire ça. C'est qu'aujourd'hui, c'est tellement facile de voir un concept et de le copier ou d'être inspiré par ce concept et de le faire. Mais moi, je veux vraiment qu'on creuse plus pourquoi on fait ce qu'on fait, pourquoi on va mettre ça en valeur pour notre client. Je ne veux pas juste faire quelque chose pour faire. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement. Ok. Alors du coup, Brand Media Group, ça a cinq ans, tu nous as dit, c'est ça ? Comment est-ce que ça a démarré ? Est-ce que ça a démarré, tu étais toute seule ? C'était quoi le but à court terme au départ ? Et puis peut-être s'il y avait un but à long terme ?

  • Speaker #2

    Alors, de base, ça a commencé parce que c'était le Covid. Donc moi, je suis rentrée à Montréal. Et en fait, comme tous les magasins étaient en train de fermer leurs portes, j'étais sur mon téléphone en train d'aider tellement de marques, vous ne pouvez même pas vous imaginer. que du coup, mon père m'a dit, bon, ça y est, Sharon, il faut que tu fasses ça, il faut que tu te fasses payer, parce que tu ne peux pas faire ça gratuitement.

  • Speaker #0

    Tu faisais ça, tu aidais les marques gratuitement ?

  • Speaker #2

    Gratuitement, parce qu'en fait, moi, je terminais mon master, et du coup, j'étais à la maison, je ne pensais pas trop à ce que ça allait venir. Et du coup, j'ai travaillé pendant un mois, donc c'était vraiment plein Covid, mois d'avril, donc le pic-pic Covid. Tout était fermé, on ne restait vraiment qu'à la maison. Donc, j'ai travaillé avec une designer pendant un mois pour faire un site web, le logo. le nom de la marque, j'ai enregistré mon business aussi. Et ensuite, au mois de mai, on a tout lancé le 1er mai. Donc, ça va faire 5 ans le 1er mai exactement. Ah, ok. Ça a été trop cool parce qu'en fait, j'étais dans mon salon quand j'ai appuyé sur la page pour qu'elle soit publiée. C'était sur le canapé, là, juste à côté de où je suis.

  • Speaker #1

    C'est génial.

  • Speaker #2

    Et maintenant, ça fait cinq ans. Et j'ai eu mes trois premiers clients parce que j'ai publié sur LinkedIn que je montais la boîte. Donc, vraiment, la puissance des réseaux, des connexions qu'on se fait dans la vie, c'est tout, en fait.

  • Speaker #1

    Attends alors moi juste ce qui m'intéresse Juste avant qu'on parle justement de tes premiers clients officiels T'as dit que quand t'es rentré Donc du coup pendant le Covid Tu commençais à aider des gens un peu gratuitement Jusqu'à que ton père te dise qu'il fallait peut-être se faire payer Mais d'où tu les as trouvés ces gens là en fait en question C'est eux qui sont venus te chercher C'est toi qui es allé les voir D'où ils sont venus ces personnes là Comment est-ce que t'as créé si tu veux le

  • Speaker #2

    Ouais alors en fait c'est que des gens qui me suivaient sur Instagram Et quand il y a eu le Covid qui a commencé, moi j'avais été très claire et très très présente sur les réseaux, encore plus que jamais en fait parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Donc je donnais en fait des astuces réseau, astuces marketing, qu'est-ce que les marques peuvent faire, tout ça. Donc en fait c'est que des marques qui me suivaient sur mon compte perso, qui m'ont contactée. Donc en fait je donnais plein de consultations de 30 minutes gratuites à des marques qui étaient non seulement au Canada mais aussi à Paris, aux US, c'était en anglais et en français. Et donc c'était assez impressionnant parce qu'en fait, je me suis rendu compte que de mon ordinateur, de là où je suis, je peux être en contact avec des gens qui sont dans le monde entier parce qu'on est tous dans la même situation. Là,

  • Speaker #0

    on est enfermés à la maison.

  • Speaker #2

    Donc en fait, c'est que des gens qui me suivaient sur Instagram.

  • Speaker #1

    C'est impressionnant parce que je pense que c'est quand même un scénario qui est assez rare quand même. En fait, on peut dire qu'avant, juste avant que tu lances ton agence, tu avais déjà tes clients, tu avais déjà de la demande, tu savais que tu allais directement générer du cash, entre guillemets. Tu savais que tu n'allais pas ramer pour changer de client.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et en fait, c'est très difficile pour moi parce que si je pouvais faire tout ce que je fais gratuitement, même aujourd'hui, et avoir une autre source de revenus qui vienne, je le ferais parce que j'adore ce que je fais. Et des fois, je me sens mal en fait. de devoir mettre un prix à ce travail même si ça n'a aucun sens, bien sûr qu'il faut mettre un prix au travail.

  • Speaker #0

    Et ça se voit parce que moi qui suis depuis maintenant quelques mois sur Instagram et j'arrive un petit peu à voir ce qui se fait dans Brand Media Group, ça se voit que ça se fait avec passion, avec dévouement tu vois, et franchement, chapeau pour ça, chapeau, c'est ma petite parenthèse

  • Speaker #2

    Merci, merci J'ai une petite histoire assez marrante quand je venais justement de débuter de... d'afficher mes prix, on va dire. Il y avait cette marque qui m'a contactée et en fait, moi, j'avais trop honte de donner un prix. Donc, je me suis dit dans ma tête, ça, c'était mon thought process, on va dire. C'était, oui, bon, la marque va savoir qu'ils doivent me payer à la fin, sans que je dise quoi que ce soit. Et donc, on se retrouve à la fin du contrat et moi, j'envoie la facture et le mec me dit, mais je ne comprends pas, en fait. Tu croyais que c'était gratuit parce que tu ne m'as jamais dit quoi que ce soit. Donc ça, c'était vraiment deux semaines après. Non, peut-être un mois après que je lance tout, où je me suis dit, OK, en fait, tu n'as pas le choix. Tu dois communiquer, tu dois te donner tes prix. Tu ne peux pas faire autre chose.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    C'était cool parce qu'au final, j'avais 23 ans. Et en fait, tu te rends compte que tu évolues comme ça. Tu es obligé de grandir comme ça en apprenant, en faisant de tes erreurs et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Alors juste pour comprendre, Brand Media Group, aujourd'hui vous êtes spécialisé sur quelles plateformes ? C'est quoi les services exactement ? C'est uniquement sur Instagram, c'est TikTok aussi, c'est LinkedIn. C'est quoi exactement les canaux que vous focalisez là-dessus ?

  • Speaker #2

    Alors nous on fait toute la gestion réseau sociaux, donc la stratégie, le contenu et le management des plateformes d'Instagram, TikTok, LinkedIn, Pinterest. On touche vraiment à tout. On fait aussi des sites web et des branding decks. Donc, les branding decks, ça va plus être les logos, typographies, couleurs, tout ça, pour les marques qui débutent ou qui veulent faire des changements à leur identité visuelle. Donc, voilà, c'est un peu nos trois services clés. Donc, les sites, réseaux sociaux et les identités visuelles.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu dis on comme ça, c'est que vous êtes combien, la Brand Media Group ? Vous êtes plusieurs ? Vous êtes toutes seules ?

  • Speaker #2

    Alors, je suis toute seule, mais c'est vrai que j'ai l'habitude de toujours dire on et pas je Mais je suis toute seule, j'ai une équipe, donc c'est pour ça principalement que je dis on On est quatre dans l'équipe, cinq avec moi. Et voilà, en fait, on pourrait en discuter aussi davantage, mais d'avoir une équipe, c'est tout un autre sujet. C'est tellement incroyable et vraiment, en fait, tout roule comme ça roule parce que c'est grâce à eux et au travail qu'ils font.

  • Speaker #1

    Ouais, non, moi j'avais juste une question par rapport à... Parce qu'en fait, on peut dire que vous êtes vraiment une agence surtout de committee management. Moi, c'est comme ça que je l'ai compris, entre guillemets. J'imagine que tu viens de nous dire que tu fais aussi des sites internet du branding. Mais d'ailleurs, ça représente combien de pourcentages après votre activité, les sites internet et le branding ? Vous êtes plus focalisé plus sur le committee management ou plus sur le… entre guillemets ?

  • Speaker #2

    Oui, les sites et les identités visuelles, branding, tout ça, ça représente peut-être 20% du travail qu'on fait. Le reste, c'est vraiment… principalement les photoshoots, la création de contenu, tout le design qui vient derrière les concepts qu'on veut faire. On va faire tous les wheels, toute la strat sur plusieurs mois. C'est vraiment ça notre équipe.

  • Speaker #1

    On dit toujours que les premiers clients, c'est un vrai cap. On s'en souvient toute notre vie. Le premier chèque qu'on a encaissé. Est-ce que tu veux nous raconter ça s'est fait comment et quel était après le premier client ?

  • Speaker #2

    J'ai eu trois premiers clients d'un coup. Ce qui est aussi marrant, c'est que je les faisais payer le plus petit package possible et je leur donnais tout. J'ai dû aussi réajuster tous les prix au fur et à mesure. Aujourd'hui, enfin, ça fait deux années que les prix sont bien fixes et stables. Mais quand on a commencé, on a commencé à travailler avec une marque qui vendait des masques pour le Covid. qui était un des premiers à faire ça à Montréal. Donc pour eux, c'était un peu... Comment ils nous avaient trouvé ? Je ne sais plus en fait. C'était quelqu'un qui avait parlé de nous au fondateur. Donc c'est comme ça qu'on a commencé avec eux. Les deuxièmes clients, ils m'ont trouvé sur LinkedIn. J'étais à IDC avec une des cofondatrices. C'était une marque de bijoux de diamants à Anvers. Donc ça, c'était mes plus gros clients aussi. On a travaillé deux ans ensemble. Et je leur ai vraiment monté toute leur boîte parce que quand ils m'ont contactée, c'était le tout début. Ils n'avaient vraiment rien sur leur page. Donc, avec eux, ça a été une incroyable aventure. Et ensuite, j'ai travaillé aussi avec un salon médical à Montréal qui aussi, c'était la sœur d'une amie qui m'a référé à la propriétaire. Donc, c'était vraiment cool de voir que les gens voyaient tout ce qui se passe sur les réseaux. Donc, je pense que la leçon de tout ça, c'est… Si vous montez quelque chose ou si vous avez envie de dire aux gens ce que vous faites, il faut juste le dire, il faut le mettre sur les réseaux, il faut en parler, il faut le communiquer.

  • Speaker #0

    Ça a eu une importance, ça a un impact énorme aujourd'hui, tout ce qui se passe sur les réseaux finalement.

  • Speaker #2

    Et des fois, on a honte ou on n'est pas sûr, on pense qu'on est stupide de mettre en avant ce qu'on veut faire ou ce qu'on veut dire, mais on ne sait jamais qui va le voir. Donc, c'est un peu aussi la philosophie qu'on utilise avec tous nos clients. Moi, je leur dis à tous… On va aller sur le max de publications, tout ça, parce qu'on ne sait jamais qui peut le voir à ce moment-là. Vraiment, c'est hyper important, en fait.

  • Speaker #0

    C'est un concours de circonstances, après. Si tu arrives au bon moment, avec le bon poste ou la bonne phrase, ça peut changer une carrière ou une marque ou quoi que ce soit. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Et alors, justement, comment est-ce que, selon toi, on arrive… C'est quoi les clés ? On peut dire les clés pour bâtir une vraie communauté autour d'une marque. Quelles sont les premières actions qu'il faudrait faire dans ce cas-là ?

  • Speaker #2

    Déjà, les marques qui n'ont pas d'identité visuelle, qui sont dans les tendances d'aujourd'hui, c'est vraiment le premier truc que je regarde et que je leur conseille de faire. Parce qu'aujourd'hui, on est dans un mood, surtout en 2025, là où ça va aller un peu comme ça, où c'est vraiment... tu es différent ou alors sinon, on peut t'oublier. Et en fait, il y a tellement de concepts qui sortent tout le temps sur les réseaux des marques qui font des campagnes marketing que les gens reprennent et c'est cool d'être inspiré par ces campagnes marketing. Mais aujourd'hui, il faut vraiment trouver ce qui est vraiment unique pour ta marque et en même temps, être super, super différent de ce que tu vois autour de toi.

  • Speaker #0

    C'est vachement dur ça parce qu'il y a de tout en ce moment. on voit vraiment de tout, de tout, de tout t'arrives encore à trouver cette valeur unique dans ce que tu proposes à tes clients ?

  • Speaker #2

    en fait ce qui est hyper intéressant c'est qu'aujourd'hui on peut utiliser tout et n'importe quoi pour créer du contenu donc par exemple il y a déjà 6 mois on a commencé à voir qu'il y avait beaucoup de marques qui utilisaient de la nourriture pour aller à côté de leurs bijoux ou leurs vêtements pour montrer en fait cette textures ou ce que ça va sentir. Donc, utiliser des objets objectifs comme ça qui vont réveiller le cerveau des gens et leur dire ça a l'air bon ou ça va se sentir bon Ce n'est pas que pour des parfums qu'ils utilisent de la nature, c'est pour d'autres types de produits. Par exemple, utiliser ça ou... Il y a beaucoup de marques maintenant qui ont fait des campagnes où les objets sont immenses avec le AI, ou alors sont justement minuscules parce que les gens aiment les trucs tout petits et mignons. Donc, c'est un peu… En fait, il y a tellement de choses à laquelle je ne peux répondre. Une chose importante, en tout cas, c'est vraiment de penser… Comment on dit think big Oui,

  • Speaker #0

    penser grand. Oui, penser grand, ou même en dehors de la boîte.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. De sortir un peu du cadre de ce que tu penses va bien faire sur les réseaux. Et aussi qu'aucune idée est bête, en fait, au final. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent peut-être se dire, oh là là, mais ça va être trop bête de prendre en photo la boucle d'oreille à côté d'un croissant. Mais en fait, non, genre, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est dingue. Du coup, est-ce que ça fait... Une des questions qu'on se posait aussi, c'était de savoir comment est-ce que le but... c'est de toucher, peut-être que je me trompe, mais peut-être que le but, c'est de toucher un maximum de gens, un très large public. Mais comment est-ce que tu arrives à faire qu'une marque, elle arrive à communiquer à un large public tout en restant un minimum authentique, tu vois, avec quelque chose d'assez spécial, assez unique ?

  • Speaker #2

    J'adore cette question parce qu'en fait, moi, quand j'ai commencé BMG, je ne voulais pas faire de pub.

  • Speaker #0

    BMG, c'est le plan de médiagroupe. On ne l'a pas dit avant, maintenant on le dit.

  • Speaker #2

    quand j'ai commencé en fait je voulais pas faire de publicité et je voulais pas en fait que les clients mettent un budget sur les publicités parce que je voulais tout faire justement organique pour toucher le plus de de nombre de personnes possible mais tout en organique et en fait au fur et à mesure je me suis rendu compte que pour toucher le plus de personnes possible il fallait qu'on fasse un entre deux, une moitié moitié on va dire donc aujourd'hui ce qu'on propose justement c'est... C'est tout le contenu qu'on va créer, mais il y a du contenu qu'on va créer pour faire que des publicités, en fait. Et quand on regarde nos analytiques et les chiffres, tout ça, on veut toujours qu'il y ait un 50% de gens qui ont été atteints par les publicités. Comme ça, on est bien sûr qu'il y ait bien une moitié-moitié des nouvelles personnes qui vont venir, qui ne nous connaissaient pas du tout. Et des gens aussi qui ne nous connaissaient pas, mais qui l'ont vu, par exemple, sur... la page Explorer Page, tout ça. Donc, ça a changé en fait aujourd'hui. Et on ne peut pas toucher le même nombre de personnes qu'on pouvait toucher avant. Et je ne pense pas que tu as besoin d'avoir énormément de followers pour toucher énormément de personnes. Moi, par exemple, j'avais que 2000 followers quand j'ai lancé l'agence. Et ça ne m'a pas arrêtée en termes de nombre de followers.

  • Speaker #1

    Sur Instagram, tu l'as eu ?

  • Speaker #2

    sur Instagram et pareil pour les marques avec lesquelles on travaille on en a qui ont 1000 followers, on en a qui ont 15 000 followers et ça marche tout aussi bien en fait c'est vraiment dans la stratégie et dans justement les publicités qu'on peut mettre en place qui vont attirer cette nouvelle audience

  • Speaker #0

    On est encore du temps, on va pas avoir avec nos 150 followers sur Instagram.

  • Speaker #1

    Faut y aller, les auditeurs, faut y aller, faut parler à vos parents, à vos amis, à vos cousins, faut les forcer à s'abonner.

  • Speaker #0

    Ah ouais, carrément.

  • Speaker #2

    Au moins, vous avez qu'à passer le cap des 100 followers, c'est le plus important.

  • Speaker #0

    Ouais, je pense qu'à mon avis, 100, famille, amis réunis.

  • Speaker #1

    Non, mais attends, je crois qu'au LinkedIn, on en a plus, si je ne me trompe pas, ou sur Instagram. Moi, je sais plus.

  • Speaker #0

    Je sais pas, mais va falloir qu'on récupère des concepts de Sharon en hop, là. En plus, elle nous... Avant, elle n'annonçait pas trop ses prix, donc on peut pratiquer.

  • Speaker #2

    LinkedIn, c'est une des meilleures plateformes pour croître son réseau, tout ça. Mais je trouve qu'il y a un vrai potentiel sur LinkedIn, surtout pour les... Je sais que c'est bizarre de dire ça, mais les Français sur LinkedIn qui montent leur boîte, tout marche super, super, super bien. Genre, c'est écrit d'une façon, c'est formaté d'une façon où... En fait, je ne vois que des choses où je like, je follow mes entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ce n'est pas parce qu'aussi sur LinkedIn, il y a un peu cet esprit de il faut montrer que tu as réussi ou il faut montrer que tu vois Alors qu'en vrai, sur LinkedIn, tu retrouves uniquement des gens qui réussissent a priori. Alors que sur Instagram, tu peux voir d'autres gens qui parlent un peu plus de leur vie perso, etc. Sur LinkedIn, on ne retrouve que des gens qui réussissent. Donc, c'est peut-être ça aussi qui amène un peu ce côté que tout le monde réussit.

  • Speaker #2

    Moi, je trouve que justement sur LinkedIn, comme il y a moins de vidéos, où tu peux moins parler avec les gens directement, c'est plus facile de montrer justement tes erreurs et tes échecs comparé à Instagram où tu es vraiment les gens sur ton compte. et c'est ça et en fait t'es plus mis en valeur et t'es plus là j'ai l'impression que c'est plus compliqué sur Instagram même si j'essaye de le faire perso parce que ça amène aussi beaucoup d'interactions mais les gens veulent voir en fait ils veulent savoir tes échecs les faiblesses tout ça, ça les intéresse donc je pense que c'est le truc important à faire.

  • Speaker #1

    Ouais exactement mais en vrai moi j'ai l'impression que je vois de plus en plus sur LinkedIn en tout cas tout cas tout ce qui est vidéo, même les stories. La dernière fois, je suis tombé sur un truc, je ne sais pas si c'était juste j'ai vu ça une fois, mais comme quoi et c'est marrant parce qu'on a reçu un autre invité, d'ailleurs on lui fait coucou, Ruben Taieb qui lui aussi, il est un peu expert sur LinkedIn, il aide justement les entrepreneurs à grandir sur LinkedIn et il nous disait ça déjà il y a quelques mois que selon lui justement les vidéos sur LinkedIn allaient commencer et c'est marrant, six mois après, vraiment on voit de plus en plus de vidéos, les gens, leur contenu a complètement changé sur LinkedIn donc c'est hyper hyper hyper intéressant on voit que ça bascule aussi sur LinkedIn...

  • Speaker #2

    LinkedIn devient peut-être le nouveau TikTok en soi.

  • Speaker #1

    C'est possible. Mais alors voilà, c'est ça la question que je voulais te poser. Je me rappelle, comment est-ce qu'on choisit ? Parce qu'aujourd'hui, il y a plein de plateformes. En vrai, avant, il y avait Facebook. Comment est-ce qu'on choisit ? En fonction de quoi on va choisir notre plateforme ? Est-ce qu'on est obligé d'être présent sur toutes les plateformes ? Est-ce qu'on peut être uniquement sur une seule plateforme ? Comment est-ce que toi, tu arrives à conseiller justement tes clients ? Je m'imagine que c'est en fonction des besoins, mais...

  • Speaker #2

    Oui, alors c'est principalement en fonction de leurs besoins. En fait, si par exemple, ils ont des produits qu'ils veulent vendre, nous, on va aller directement sur Instagram parce que sur Instagram, tout est connecté avec Facebook, Shopify, tout ça, pour justement que les gens puissent acheter le plus facilement possible. Après, ça va dépendre en fait, parce que si c'est par exemple des fondateurs qui veulent se mettre en avant, du coup, on va conseiller de faire sur Instagram pour mettre en valeur le produit, et par exemple, d'être sur LinkedIn. en tant que fondateur sur la page personnelle de comment tu peux parler de ton business et de ce que tu as monté. Donc, on essaye vraiment de mettre la personne en valeur, ses produits aussi, mais aussi la personne qui a commencé ce business. Et ça va dépendre. Ce qui est le mieux, c'est de toucher à toutes les plateformes et de changer le contenu par rapport à la plateforme. Donc, c'est facile aujourd'hui de prendre des photos pour Instagram. de prendre la même séquence, mais en vidéo pour TikTok. Ensuite, de parler de la séquence ou du photoshoot sur LinkedIn et de mettre une des photos très esthétiques sur Pinterest. Donc, ça fait comme ça, on va dire, un three sexy sur un peu toutes les plateformes. Et en fait, encore une fois, le plus c'est sur toutes les plateformes, le plus il y a de chances que les gens le trouvent et le voient dans la façon dont ça a été posté et tout ça. Donc, le plus de contenu. le plus ça fait du bruit en fait.

  • Speaker #1

    Ok, super, super intéressant en tout cas. Et tu as parlé tout à l'heure, tu as dit quand même, tu as dit le mot IA. Moi, ça m'intéresserait de savoir toi, en tant qu'agence, comment est-ce que l'IA, justement, ça m'impacte aujourd'hui sur votre travail du quotidien et comment est-ce que justement, en termes de vos clients, comment est-ce qu'ils l'interprètent ? Quand vous leur dites IA, est-ce qu'ils sont justement contents ? Est-ce que c'est une valeur à ajouter pour eux ? Dans quel sens ça va ?

  • Speaker #2

    Oui, ça aussi, j'adore cette question parce que... je ne voulais pas l'utiliser pendant tellement longtemps et je me suis dit non mais Sharon tu ne peux pas l'utiliser et en fait j'ai commencé à utiliser ChatGPT principalement pour mes emails juste pour être sûre que tout soit bien formaté tout ça même si j'écrivais des très bons emails mais en fait maintenant j'ai honte de revoir mes anciens emails tellement ChatGPT c'est trop fort c'est un truc de ouf alors nous en fait on l'utilise vraiment comme outil quand on termine ce qu'on fait donc juste pour tout revoir pour être sûre que le format est bien, que la structure de ce qu'on veut dire est bien. J'ai l'impression que c'est tellement... C'est un outil hyper puissant en termes de ça parce que des fois, j'ai envie de dire quelque chose et de le mettre en mots dans la stratégie. Et ChatGPT arrive vraiment parfaitement à le faire. Donc, on l'utilise pour ça et aussi pour... pour des fois revoir des légendes. Mais ce que je n'aime pas trop avec Chadi Piti, c'est que tu sais tout de suite quand quelqu'un l'a utilisé. C'est toujours les mêmes verbes, c'est toujours les mêmes mots, c'est à peu près toujours les mêmes émojis aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment grave ?

  • Speaker #1

    Oui. Non, mais après, je pense, si je peux me permettre, je pense qu'il y a des gens qui vont sur ChatGPT, c'est comme si c'était sur leur moteur de recherche sur Google, ils tapent un truc. Après, il y en a qui sont quand même un peu plus expérimentés, qui ont fait certaines formations ou des choses comme ça. Un prompt, ça dépend de comment tu écris ton prompt, au final, comme toute chose. Mais oui, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il y a des trucs, des fois, tu passes, encore une fois, sur LinkedIn, tu vois, mais limite, tu n'as pas envie de le lire, tu vois, que c'est chat GPT à 100%.

  • Speaker #0

    Ça enlève toute la valeur.

  • Speaker #1

    En fait, moi, ce qui me dérange de ça, c'est que chaque marque, chaque personne a son histoire, est tellement unique, tellement différent. Et en fait, toutes les marques maintenant, enfin, je ne dis pas toutes les marques, mais ceux qui l'utilisent en continu, en fait, il n'y a aucune différence avec leur texte. C'est toujours We're thrilled too Et à la fin, c'est We can't wait to connect more and chat more about nanana C'est toujours les emojis avec les étoiles, avec des robots, avec des cerveaux. Moi, ça me dérange juste parce qu'en fait, on fait un travail qui est tellement personnalisé en soi et on travaille justement pour que tout soit hyper, hyper bien conçu et dans les détails en fait sur chaque texte, chaque photo. Je ne l'utilise pas pour les photos et les photoshoots, c'est plus pour des textes. Donc en fait, quand je vois sur LinkedIn ou sur Instagram des légendes qui sont faites avec ChatGPT, pour moi, c'est un travail un peu bâclé, si je peux me permettre, parce que même en termes de traduction, on peut tout de suite savoir quand une marque, en tout cas à Montréal où tout doit être écrit en français et anglais, quand les traductions sont faites sur Internet ou sur ChatGPT, par exemple. Pour te donner un exemple concret, par exemple, Reels, en français, on va quand même dire... Pardon. on va quand même dire un réel ou un real, mais en fait Chad Ipiti le traduit en bobine parce qu'il pense que c'est une bobine de film donc en fait moi quand je vois ça et t'es une agence et t'écris bobine dans ton agence qui doit être francophone anglophone c'est un gros problème non, faut personnaliser le truc faut l'écrire comme ça doit être ils ont pas toujours raison ces outils mais toi vis-à-vis de tes clients t'es complètement transparente ou peut-être qu'ils s'en foutent,

  • Speaker #0

    je sais pas parce que j'ai déjà entendu et à chaque fois ça m'étonne c'est comme après moi je suis dans un autre domaine mais un développeur qui me dit que son patron justement il veut pas qu'il utilise chat GPT parce qu'il a besoin que son employé réfléchisse ah ouais le travail qu'il ferait il pourrait le faire en 1h à la place de 8h bon après c'est comme toute rénovation mais il y a des gens qui arrivent pas à glisser ils ont l'impression que c'est de la tricherie comme tu disais au début t'osais pas au début Est-ce que chez toi, il y a des clients peut-être où justement, ils te payent pour un service justement customisé ? Ils ne veulent pas que tu utilises ChatGPT. Ils peuvent te dire, moi, je peux très bien utiliser ChatGPT tout seul. Est-ce que tu es transparente là-dessus ? Enfin, tu vois un peu le…

  • Speaker #1

    Alors non, ce n'est pas venu avec nos clients. Après, avec mon équipe, moi, je leur dis, on fait le travail. Vous utilisez ChatGPT comme un outil. Et s'ils ont besoin de l'utiliser pour quoi que ce soit, si c'est un plus grand travail. qu'ils l'utilisent, mais par contre, je veux que tout soit revu derrière et changé, en fait, si c'est des grandes structures que Tidy Pity donne, pour être sûr que ce soit bien quand même personnalisé pour nous, avec nos clients. Donc, les clients n'en ont pas parlé, en vrai, même si je suis sûre qu'ils se doutent bien qu'on l'utilise pour certaines choses. Mais voilà, en fait, l'utiliser comme un outil pour moi, pour mes clients, pour mon équipe. Je ne vois pas ça comme un problème en fait.

  • Speaker #2

    Ok, ok. C'est intéressant de savoir tout ça. On a appris un peu plus sur ce que c'est Brand Media Group, qui est cette fameuse Sharon Brand. Et c'est vachement intéressant. On a un autre sujet sur lequel on voulait aussi discuter avec toi. C'est quelque chose qui, j'ai l'impression, est très important pour toi. On le voit dans tes stories, sur Instagram, etc. La santé mentale. de l'entrepreneur, même la santé physique, elle est vachement importante pour toi ? C'est-à-dire que moi, c'est ce que je vois à travers les réseaux, mais on voit, tu vois, tu prends du temps pour toi, tu fais du yoga, tu essayes d'avoir vraiment pas mal de temps pour toi. Est-ce que c'est quelque chose, parce que c'est une passion, est-ce que c'est quelque chose qui est venu au moment où tu as commencé à avoir beaucoup de travail et tu t'es dit, si je ne commence pas à faire des choses pour moi, je vais péter un plomb ? Et à quel point c'est important ? d'être bien dans sa peau, bien dans sa tête pour pouvoir être productif en fin de compte.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, c'est hyper dur quand c'est ton business parce que c'est hyper dur de se détacher du business. Donc, de te dire que non, non, tu as créé un business, mais ton business, ce n'est pas toi. Et surtout dans un monde et une industrie comme la mienne où en fait, le succès de la boîte, c'est avec le nombre de clients qu'on a, avec le... En fait, oui, c'est ça. La croissance de la boîte, c'est ça. Donc, si j'ai déjà perdu, par exemple, trois clients d'un coup, et là, je me dis, ok, mais en fait, je suis nulle, je ne vais pas pouvoir continuer, est-ce que j'arrête tout ? Ou alors... Ou alors voilà, des moments où j'ai eu des membres de mon équipe qui sont aussi partis soudainement, où en fait je me retrouve avec tout le travail derrière, et aussi des moments où je me dis, est-ce que je continue à faire ça ? C'est trop, j'en peux plus, tout ça. Mais justement, avoir cette balance de vie, de vie-travail, qui est en fait, les gens pensent que quand on est entrepreneur, on ne doit pas tout le temps travailler, on a moins de travail, ou alors on peut travailler quand on veut, où on veut, ça c'est vrai pour le coup. Mais par contre, on travaille beaucoup plus que 9 à 5. On travaille... Moi, je commence à travailler...

  • Speaker #2

    Mais déjà, il n'y a personne qui bosse de 9 à 5 à part à Montréal. Ça, déjà, c'est sûr et certain. Parce que ça doit étonner les gens, 9 à 5. Oui, ça va, c'est une journée normale. Non, non. Ça, c'est vraiment typique. Et encore,

  • Speaker #0

    tu m'as dit 16 heures.

  • Speaker #2

    Oui, 8 à 16 ou 9 à 5, en gros.

  • Speaker #1

    Oui, je vous prends l'exemple de Montréal.

  • Speaker #2

    Oui, tu as raison.

  • Speaker #1

    que mes expériences de travail à Paris, ce n'était pas du tout ces horaires-là. Mais non, en fait, on est toujours, toujours, toujours en train de travailler. Je dis on mais je suis toujours en train de travailler. Donc, en fait, moi, ce que je fais, c'est que j'ai des routines le matin et le soir qui sont assez strictes et j'ai besoin de les respecter et de le faire parce que sinon, je ne suis pas bien le lendemain pour travailler. Donc, ce n'est pas toujours parfait, mais c'est des choses que j'essaye de faire au max.

  • Speaker #2

    Ça t'aide vraiment dans ta productivité, dans ton travail ? Tu sens que t'as des meilleures idées, t'as des choses, t'es plus dynamique quand tu prends soin de toi et quand tu fais des choses pour toi ?

  • Speaker #1

    100%.

  • Speaker #2

    Waouh. Donc c'est quelque chose que tu pourrais recommander ? Tu penses que chaque entrepreneur devrait prendre au moins un petit temps pour soi, un peu de yoga, un peu de choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors en fait, je trouve que c'est un peu plus que juste faire du sport. C'est aussi relativiser sur tout ce qu'on fait et de même garder, moi ce que je fais c'est que je garde un journal où j'écris, j'essaie d'écrire, j'ai pas trop écrit en ce moment mais j'essaie d'écrire et c'est vraiment un journal que pour ma boîte parce qu'en fait il y a tellement de décisions qu'on doit prendre en tant qu'entrepreneur, des fois des plus faciles que d'autres, des fois plus compliquées mais ton cerveau est juste en fait constamment en train de penser à Qu'est-ce qui va se passer dans un mois ? Qu'est-ce qui va se passer dans deux semaines ou dans cinq mois ? Donc, en fait, il y a tellement de choses auxquelles je pense. Et pour moi, décrire, ça m'aide à concrétiser mes idées et les mettre un peu en place. Donc, il y a ça qui marche vraiment bien. Et aussi, ce que j'ai fait dès le départ, c'est que je travaille avec une business coach. Et en fait, ça m'aide beaucoup parce que c'est quelqu'un qui ne me connaît pas, qui ne connaît pas mes trucs persos aussi. qui vraiment est là pour la croissance de ta boîte et qui va te donner les plus précieux conseils auxquels tu ne peux pas penser quand tu as toutes ces questions dans la tête. Et ce qui est hyper intéressant, c'est qu'en fait, elle ne te pose que des questions et toi, tu les réponds. Et en fait, c'est en répondant où tu te dis Ah oui, mais en fait, c'est ça que je dois faire D'accord, ok. Ça, c'est quelque chose qui m'a grave aidée aussi dans les quatre ans et demi là où je… Donc,

  • Speaker #2

    tu recommanderais peut-être à des jeunes entrepreneurs ou des gens qui commencent en tout cas dans l'entreprise. d'avoir un ou une business coach. C'est quelque chose dont on n'en sent pas forcément parler. Donc, c'est intéressant d'avoir ton avis sur ça.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que oui. C'est sûr que c'est un investissement, mais je trouve qu'il n'y a pas besoin de le faire une fois toutes les semaines. Moi, par exemple, je l'ai fait une fois tous les six mois parce que j'avais quand même un bon mindset autour de l'entrepreneuriat. Mon père, il est entrepreneur. J'ai toujours été dans ce train de vie où j'ai eu des entrepreneurs autour de moi. Donc, je savais à quoi m'attendre et ce que je devais faire. Donc, j'ai pris quelqu'un une fois tous les six mois. Après, c'est cool d'être suivi en lançant sa boîte et son projet parce qu'il y a des conseils qui peuvent grave t'aider en fait.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    La majorité de vos clients aujourd'hui se situent où exactement ? Ils sont plus à Montréal ? J'ai vu que tu étais aussi aux États-Unis. Tu as parlé d'Anvers tout à l'heure. Ça se dispatche comment à peu près ?

  • Speaker #1

    En fait, on peut travailler avec des clients qui sont partout. C'est vraiment génial. C'est un atout énorme. Pour l'instant, on travaille avec des marques qui sont à Montréal, à Miami, à New York, à Los Angeles. Je n'en ai plus en Europe.

  • Speaker #2

    Beau voyage d'affaires.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on va à New York mardi prochain pour la journée pour un photoshoot pour une cliente. C'est trop cool. C'est trop cool de faire ça. Mais ouais, en fait, avec ordinateur, Wi-Fi, téléphone, on peut avoir des clients qui sont répertoriés.

  • Speaker #0

    Les photos, c'est toi qui t'en occupes ou au sein de ton équipe, tu as du photographe ?

  • Speaker #2

    C'est une très bonne photographe, déjà.

  • Speaker #1

    On fait tout in-house.

  • Speaker #2

    C'est génial. C'est un vrai avantage, ça, de pouvoir être indépendante sur toutes les tâches que tu fais ? que ce soit un avantage financier ou un avantage productif. C'est vraiment quelque chose de beaucoup plus intéressant de pouvoir tout faire soi-même.

  • Speaker #1

    Après, lâcher prise et le donner à des gens qui sont aussi capables de le faire, voire encore mieux, ça a été un petit défi au début parce que c'est sûr que tu dois lâcher prise sur ton bébé en fin de compte. Mais il n'y a que des bonnes choses au final qui sont venues par le... par les nouveaux membres de l'équipe qui se sont mis joints dans l'équipe. Donc, c'est aussi de lâcher prise et de prendre un peu un recul sur tout ça pour toi mettre un focus sur le business et puis avoir une équipe qui s'occupe de toute la créa et la direction artistique.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un critère ou une valeur en particulier que tu vas rechercher chez les profils que tu vas recruter ? Peu importe pour quel poste, pour quel job, un truc, vraiment la règle d'or ou s'il l'a pas, tu vas même pas continuer les interviews ?

  • Speaker #2

    Un pro de chat JPT

  • Speaker #1

    J'ai tellement de choses à dire sur ça mais moi en fait c'est en termes de première impression, je peux tout de suite savoir si c'est un bon feat ou pas. D'abord faut vraiment regarder avec son instinct parce que j'ai déjà eu des CV qui étaient vraiment parfaits nickel et en fait euh... Pendant le call, il n'y avait pas d'énergie. Ce n'était pas une bonne énergie, tout ça. Donc, c'est aussi penser à ton business et ce que tu as besoin pour ton business parce que tu peux kiffer quelqu'un sur Zoom, mais ça ne veut pas dire que c'est la bonne personne qui va apporter de la valeur à ton business. Donc, moi, ce que je recherche principalement, c'est des gens qui en veulent vraiment. Des gens qui veulent vraiment, vraiment ce job parce que la motivation et la dédication derrière, c'est tout en fait. Des gens qui veulent apprendre, des gens qui... qui sont là, qui vont vraiment pousser pour en savoir plus et qui sont capables de le faire. C'est un truc que je regarde vraiment parce que des gens qui ne sont pas motivés, en fait, tu peux leur donner toutes les tâches du monde, mais s'il n'y a rien derrière en termes de motivation, ça ne va rien apporter de plus pour les clients.

  • Speaker #2

    C'est quoi ta clé ? Comment est-ce que tu arrives à savoir si quelqu'un est vraiment motivé versus quelqu'un qui est motivé, tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, moi, j'étais comme ça. Moi, j'étais... archi motivée quand je recherchais du travail avant que je lance la boîte donc en fait je regarde des gens qui étaient un peu comme moi comme j'étais avant et en fait c'est dans les questions qu'ils posent ils sont pas motivés que par l'argent ils veulent vraiment savoir les fondations du business, j'ai aussi eu des gens qui sont impressionnés par l'histoire de BMG donc qui adorent BMG et qui sont juste des gros fans de BMG et ça m'apporte rien en fait parce qu'ils sont pas assez de critères pour que je les embauche. Donc, tu peux être fascinée par une marque et vouloir travailler avec la marque, mais il y a besoin d'un autre truc derrière. Donc, c'est vraiment, en fait, je regarde aussi les capacités dans lesquelles ils sont capables de travailler. Est-ce qu'ils peuvent apprendre des nouvelles choses ? Est-ce qu'ils sont fermés d'esprit ? Parce que le marketing et les réseaux sociaux, c'est tous les deux mois, il y a des nouvelles choses qui se passent, des nouvelles updates, des nouveaux trucs qu'on doit faire. Donc moi, s'il y a quelqu'un qui n'est pas apte à faire ces nouvelles choses, c'est aussi un problème. Mais pour répondre à ta question un peu plus précisément, c'est vraiment dans les premiers emails, dans les premiers échanges, en Zoom, en termes d'énergie, c'est vraiment l'énergie que je regarde le plus et je suis capable de voir ça en fait.

  • Speaker #2

    Génial, incroyable. Ça doit être vraiment cool quand même de bosser chez BMG. Il y a l'air d'avoir une grosse énergie, il y a l'air d'avoir quelque chose de cool qui se passe. En plus, je connais un petit peu Sharon, je l'ai vue un petit peu dans son monde perso et dans le monde pro. Elle est tout le temps à 1000%. Elle ne s'arrête jamais et c'est assez solaire de voir des gens comme toi. Donc voilà, bravo. Merci.

  • Speaker #0

    T'as donné envie de bosser avec toi, donc vous avez entendu si vous habitez à Montréal. D'ailleurs, tu recrutes que des gens à Montréal ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Ouais, pour l'instant,

  • Speaker #0

    c'est quand même Montréal. Je ne sais pas si on a beaucoup de gens qui nous écoutent à Montréal.

  • Speaker #1

    Vous allez en avoir parce que moi, je vais partager ce podcast partout.

  • Speaker #0

    Merci. On vous attend en tout cas, tous les followers et tous nos auditeurs surtout. Il y a un truc qu'on aime bien faire en fin de podcast, parce qu'on t'a quand même pris pas mal de temps, on va le faire. On aime poser des questions en général sur toi, sur l'entrepreneur, sur tout. pour ta société, donc on pose plus ou moins les mêmes questions. Donc, comment est-ce que toi, tu vois BMG dans 5 ans ? C'est quoi un peu la roadmap ? Comment est-ce que dans 5 ans, tu te vois où, toi ? Est-ce que tu te vois, je ne sais pas, avec plus de gens ? Est-ce que tu ne te vois qu'à Montréal ?

  • Speaker #1

    Alors non, je ne me vois pas avec plus de gens, plus de clients, parce que je veux vraiment le garder à cette capacité, mais juste travailler avec des plus gros clients. Donc c'est ça, parce qu'au final, j'ai envie de fonder une vie de famille où ça sera un peu plus mon focus. Donc pour s'aider en termes de gros clients,

  • Speaker #2

    oui. Ok. Quels seraient les conseils ou qu'est-ce que tu aimerais dire ? à quelqu'un qui aimerait se lancer dans l'entrepreneuriat, mais qui n'a pas forcément d'idées. On en rencontre beaucoup des gens qui disent moi, les études, ce n'est pas pour moi ou j'ai envie de lancer mon truc à moi, mais je ne sais pas quoi faire Qu'est-ce qu'avec ton expérience à toi, tu pourrais leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    Si tu veux le faire avec quelqu'un, regarde en ligne sur LinkedIn ou partout où tu peux trouver, ou le faire avec un ami même. Pense à des idées ensemble. Regardez si quelqu'un cherche un cofondateur. Et si tu veux le faire seul... il faut regarder le besoin que certaines industries ont besoin. Et pour faire ça, il faut juste faire des choses. Par exemple, j'ai fait un truc cet été. Je n'ai pas envie d'en parler parce que j'ai vraiment envie de monter cet autre business parce que j'ai trouvé que cette compagnie avait vraiment besoin de ça. Mais c'était en faisant cette activité que je n'aurais jamais fait si je n'étais pas à ce moment, à cet endroit, à ce moment. Je n'aurais pas pensé à ça. Donc, dire oui à tout, faire des choses dehors.

  • Speaker #2

    C'est dire toutes les opportunités.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est plus que de la recherche sur l'ordinateur. Il faut vraiment faire des choses avec des gens, parler, vraiment se foncer dans l'aventure. Oui,

  • Speaker #2

    machin.

  • Speaker #0

    Trop, trop, trop intéressant. Quelles compétences considères-tu comme essentielles pour réussir en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    La discipline.

  • Speaker #2

    et de la patience ouais c'est une pensée chieuse ouais discipline et patience c'est déjà en ayant les deux c'est déjà des bons bagages je travaille encore sur ma patience juste pour vous dire ça fait 5 ans génial quel message vraiment un message d'encouragement ou un message de motivation t'aimerais transmettre à tous nos jeunes ou moins jeunes auditeurs qui rêvent de devenir entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'idées qui sont stupides. Donc, si vous voulez changer le monde en entrepreneuriat, il faut se lancer. Et même s'il y a des échecs, et puis il peut y en avoir. J'ai lu ce poste il n'y a pas longtemps que des grands designers qu'on connaît aujourd'hui ont commencé à 41 ans. Pareil pour Bill Gates. Il y avait plein d'entrepreneurs qu'on connaît aujourd'hui qui ont commencé et qui... En fait, ça... que commencé dans leur quarantaine, cinquantaine même. Donc, il faut juste se lancer. Je sais que c'est quelque chose que tout le monde dit, mais il faut juste le faire, en fait. Et si on se... Si il y a des échecs, on peut... Enfin, justement, on apprend de ça. Donc, il n'y a pas d'idée trop stupide. C'est jamais trop tard, en fait. Et si quelqu'un a besoin d'en parler et de conseils, vous pouvez toujours m'envoyer des messages sur Instagram.

  • Speaker #2

    Trop bien. D'ailleurs, on peut te retrouver sur Insta. C'est quoi ? Sharon Brand ?

  • Speaker #0

    voilà et brand media group aussi sur Instagram tu l'as pensé avec l'accent anglais je progresse trop bien d'ailleurs cette question là y a-t-il des entrepreneurs que tu souhaiterais voir participer à ce podcast je te le dis à toi mais je le dis aussi à tous nos auditeurs et je vais te le dire à toi aussi en particulier nous ça fait très longtemps pour tous nos auditeurs on a la recherche on aimerait absolument avec le podcast parcourir toutes les industries et Il y a deux industries qu'on rêverait de faire, avec qui on n'a pas eu encore la chance de parler. La première, c'est la mode. Toi, je veux dire que tu connais quand même pas mal de gens dans la mode, donc n'hésite pas à nous en conseiller, on pourra les contacter. Et aussi, si quelqu'un connaît nos auditeurs dans tout ce qui est... Dans tout ce qui est... C'est comment on dit déjà ? Écologie. Exactement, j'ai perdu le mot. Écologie.

  • Speaker #2

    Dans l'écologie, dans la transmission vers le vert, tout ce qu'ils appellent ça en France, toutes ces choses comme ça, ouais. C'est quelque chose qu'on aimerait beaucoup en parler. Alors toi, est-ce que du coup, il y a un entrepreneur quel tu penses que tu aimerais voir participer à la voix de l'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Est-ce que ça doit être des marques en français ?

  • Speaker #2

    Des francophones, ouais. Que l'entrepreneur parle français.

  • Speaker #1

    Est-ce que je connais que des entrepreneurs en anglais ? Oh my god. Je n'ai pas en tête en fait.

  • Speaker #0

    Peut-être que tu me diras après.

  • Speaker #1

    Par contre, je vais vous envoyer une bonne liste de gens francophones. Là, je n'en ai aucun en tête. Désolée. Il n'y a pas de problème.

  • Speaker #2

    Pas de souci. Pas de souci. Mais alors du coup, pas forcément francophone ou anglophone. Est-ce que... il y a un entrepreneur, ou alors je vais élargir ça même en mode une personne connue, une célébrité de ton choix, quelle question tu aimerais lui poser ? Qu'est-ce que tu lui dirais ? Si tu pouvais questionner n'importe qui.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que je leur demanderais plus de conseils sur la santé mentale, justement. Parce qu'il y a des gens qui ont des tellement plus grandes structures que la mienne. à qui tu demanderais ça par exemple alors il y a cette designer qui s'appelle Natasha Oakley qui vient d'Australie et de Miami et de Hawaii qui était une des premières influenceuses ou instagrammeuses on va dire quand Instagram a commencé, que je suis depuis justement 2011 et en fait qui a maintenant lancé sa marque de maillots de bain parce que ce qu'elle faisait c'est qu'elle mettait en valeur les maillots de bain en fait sur sa page de tous les maillots de bain qui puissent exister au monde donc... Donc, en fait, elle a lancé sa marque avec sa meilleure amie. Et ça marche hyper, hyper bien. J'ai acheté son livre, là, il y a deux semaines. Elle a aussi fait plein de podcasts sur son aventure entrepreneuriale. Donc, ouais, je lui demanderai à elle parce que quand je vois, en fait, les plus grosses structures, je me dis, mais comment ils font, en fait ? Genre, ça a l'air juste dingue.

  • Speaker #2

    Ouais, bien sûr. C'est sûr qu'il doit y avoir une vraie force derrière pour rester bien avec tout le travail qu'il y a à faire. Donc, ouais, bien sûr. génial, merci Sharon d'avoir été là à notre micro à nous partager ton histoire d'entrepreneur, c'était un super moment pour nous, on espère que ça l'a été aussi pour toi, si d'ailleurs si tu as un petit mot de la fin avec grand plaisir,

  • Speaker #1

    le micro est à toi merci beaucoup beaucoup et j'ai trop hâte de continuer à suivre votre aventure et ouais,

  • Speaker #2

    merci beaucoup c'était trop sympa nous aussi on a hâte de suivre ce qui se passe pour Brand Media Group merci et on te souhaite en tout cas tout le bonheur et tout le succès que tu mérites donc voilà, chapeau pour tout ça merci beaucoup Sharon, merci Ara qui va bientôt être papa d'ailleurs il l'est certainement déjà au moment où cet épisode sortira mais voilà, ça c'est encore une bonne nouvelle et on aime le brevet merci à vous, merci à vous chers auditeurs Encore une fois, on est super accessible. Donc vraiment, n'hésitez pas à nous faire des messages, qu'elles soient sur Insta, sur LinkedIn. Suivez les conseils de Sharon. N'hésitez pas, allez-y, foncez. Et puis s'il y a besoin, on reçoit même les faxes. Comme ça, on touche un large public. On est aussi dispo sur toutes les plateformes de streaming. Et puis on est écouté dans plusieurs pays. Donc on n'est pas peu fiers de ça. Et tout ça, c'est évidemment grâce à vous. Voilà, on espère que ça vous a plu. Nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode. Un tout nouvel invité et évidemment plein de belles histoires sur l'entrepreneuriat. A très vite, ciao ciao !

Chapters

  • Introduction et présentation

    00:09

  • Présentation de Sharon et de son parcours

    01:27

  • Début de Brand Media Group et premiers clients

    02:23

  • Les services offerts par Brand Media Group

    08:52

  • Construire une communauté autour d'une marque

    18:13

  • Importance de la santé mentale pour les entrepreneurs

    33:30

  • Conseils pour les futurs entrepreneurs et conclusion

    44:38

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Description

Dans cet épisode de La Voie de l’Entrepreneur, nous avons le plaisir d’accueillir Sharon Brand, fondatrice de Brands Media Group, une agence de marketing digital spécialisée dans la stratégie et la création de contenu pour des marques lifestyle. Sharon nous dévoile son parcours inspirant, depuis ses débuts à Paris jusqu’à la création de son entreprise à Montréal, en passant par New York et Israël.


Ce que vous découvrirez dans cet épisode :


Une trajectoire internationale riche de sens : Sharon revient sur les étapes clés de sa vie, depuis ses études en communication et marketing à IDC en Israël jusqu’à son master en mode à Parsons à New York. Elle raconte comment ces expériences l’ont préparée à devenir une entrepreneure aguerrie.

La genèse de Brand Media Group : Face à la crise du Covid, Sharon a transformé une série de consultations gratuites en une véritable entreprise. Elle partage les défis de ses débuts, de la recherche de ses premiers clients à l’apprentissage de la tarification.

Les clés pour construire une communauté forte : Sharon explique comment elle aide les marques à se démarquer sur Instagram, TikTok, LinkedIn et Pinterest, en mettant l’accent sur l’authenticité et l’impact des campagnes organiques.

L’importance de l’équilibre personnel : Sharon parle de sa vision du bien-être mental et physique, et de son rôle crucial pour rester créative et productive dans son activité. Elle partage ses routines et ses conseils pour gérer la pression entrepreneuriale.

Des leçons universelles pour entrepreneurs : Sharon livre ses apprentissages les plus précieux, notamment sur la discipline, la patience et l’art de capitaliser sur ses échecs. Son message est clair : il n’y a pas d’idée trop simple pour se lancer.


Un épisode riche en conseils concrets et en inspiration, à écouter absolument si vous cherchez à comprendre les rouages du marketing digital ou si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat.


-


Rejoignez-nous ! https://bento.me/lvdle

Instagram : https://www.instagram.com/lavoiedelentrepreneur/

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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, salut salut, bienvenue dans la Voix de l'Entrepreneur, de retour pour un nouvel épisode inspirant. Moi c'est Gab, je suis avec Raph. Comment ça va Raph ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, ça va très très très très bien Gab. Et toi, comment tu vas ? Pas trop froid Montréal ?

  • Speaker #0

    Non, ça va pas trop trop froid. D'ailleurs, on demandera à notre invitée parce qu'elle aussi, elle est de Montréal. Mais avant ça, voilà, on est super heureux de reprendre LVDLE. On a plein plein d'invités et d'entrepreneurs à vous faire découvrir. D'ailleurs... Franchement, si vous avez des entrepreneurs en tête, n'hésitez pas à nous les faire partager. On prendra contact avec eux. Et puis, on est toujours sur les réseaux et c'est super important pour nous. Donc, venez nous soutenir, mettez des avis, des notes. C'est vraiment ça qui fait avancer l'aventure LVDLE. Et en plus, aujourd'hui, ce n'est pas notre invitée qui vous dira le contraire. Elle, elle est la reine des réseaux. Elle maîtrise tout sur les sujets. Elle aide les marques à devenir plus visibles et suit surtout une routine santé incroyable. Elle nous en parle et on vous la présente juste après le jingle. C'est parti ! Salut à tous et bienvenue sur la Voix de l'Entrepreneur. Je m'appelle Gab.

  • Speaker #1

    Moi c'est Raph. Notre seule mission, vous faire découvrir le monde de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous un dimanche sur deux avec un nouvel invité pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    On vous attend évidemment sur toutes les plateformes et les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    En attendant, c'est parti pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    Ah putain, t'as pas enregistré ? Ah si,

  • Speaker #0

    t'inquiète.

  • Speaker #1

    Alors bienvenue Sharon. Avant de commencer, la question la plus importante c'est comment tu vas ?

  • Speaker #2

    Très très bien. Comment on ne peut pas bien aller avec ce beau soleil qu'on a. Pourvu que ça dure,

  • Speaker #0

    pourvu que ça dure.

  • Speaker #1

    Ah j'ai fait ça ?

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    J'espère pour vous. Gab me disait avant ça qu'il prévaut que c'était possible qu'il y ait un vrai hiver. Mais je lui ai demandé c'est quoi un hiver normal à Montréal, il m'a dit que c'était moins 15. Donc je ne veux même pas oser savoir qu'est-ce que c'est un hiver lourd chez vous.

  • Speaker #2

    L'année dernière, on a eu un hiver tellement léger qu'on a dû mettre les bottes de neige peut-être deux fois au lieu de tout l'hiver. Et du coup, les gens ne sont pas sûrs si ça va être la même chose ou si ça va être justement le temps qui s'énerve parce que l'hiver dernier, il n'y a rien eu. Donc, on va voir tout ça.

  • Speaker #0

    On verra. Je ne sais pas si j'ai hâte, mais en tout cas, ça va être une belle expérience.

  • Speaker #1

    Sharon, si tu veux bien, tu peux te présenter, s'il te plaît, pour nos auditeurs ?

  • Speaker #2

    Avec plaisir. Alors moi, c'est Sharon. Ça fait maintenant 20 ans que je suis au Canada, mais je suis née à Paris. Et j'ai fait mes études en Israël pendant trois ans. Donc j'étais à IDC. Maintenant, l'école s'appelle Rehrman, qui rebrand et qu'ils ont fait. Et j'ai étudié en com et en marketing. Donc c'était juste incroyable d'être là-bas quand j'avais 19 ans. On pourra en reparler un peu plus tard. Et ensuite, j'ai bougé à New York. pour faire un master en école de mode. Donc, j'étais à Parsons pendant un an. Et New York ne m'a pas trop plu. On pourra aussi en parler un peu plus tard. Donc, j'ai pris la décision de rebouger à Paris. Donc, j'y ai été pendant un an, un an et demi, deux ans en fait, deux ans. Et ensuite, il y a eu le Covid. Donc, je suis rentrée à Montréal. Et c'est là que j'ai monté mon agence de réseaux sociaux marketing.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle ?

  • Speaker #2

    Oui, qui s'appelle Brands Media Group. Donc, on fait ça maintenant depuis cinq ans. Et on travaille avec des marques dans justement la mode, wellness, la beauté, vraiment tout ce qui est autour du lifestyle. Et c'est vraiment incroyable en fait. Ça a été tellement une... C'était tellement de... C'était plein d'émotions, c'était plein d'aventures. C'est toujours plein d'aventures. Carrément. Il y a toujours plein de choses qui se passent. Donc mes journées ne sont jamais les mêmes. Et voilà, c'est...

  • Speaker #0

    Alors, pour faire un petit disclaimer, je pense que c'est important, mais il faut que tu le dises, je sais que tu en parles souvent, mais Brand, c'est ton vrai nom de famille.

  • Speaker #2

    exactement alors je sais pas si vous avez fait les recherches dessus c'est hyper intéressant moi je suis presque tout le temps dessus en train de regarder genre mais d'où vient ce nom en fait ça vient de l'allemand et de l'ancien qui a après été repris par l'ancien anglais qui veut dire le feu donc en fait c'est vraiment c'était vraiment parce que avant pour faire par exemple du marketing ou dénoter quelque chose c'était fait avec du feu donc c'est hyper intéressant parce que c'est non seulement mon famille mais c'est aussi la carrière dans laquelle je suis la destinée depuis toujours Non, mais c'est ça. J'ai toujours voulu mettre mon famille dans tout ce que je faisais. En fait, quand j'ai fait mon blog, quand j'étais en Israël, ça s'appelait aussi Brand Travels. Ensuite, j'ai lancé l'agence, c'était Brands Media Group.

  • Speaker #0

    Il n'y a vraiment que toi qui peux faire ça. J'imagine Stanislas ou Chouraki, Chouraki Travels. Non,

  • Speaker #1

    non, non. Moi, je dis la prochaine étape, elle va lancer une vodka comme Trump. Trump Vodka, elle va faire Brand Vodka. Ouais,

  • Speaker #0

    Brand Vodka.

  • Speaker #2

    Ça marche avec tout, donc c'est super.

  • Speaker #0

    C'est ouf, et ça passe bien.

  • Speaker #2

    Exact.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors du coup, en premier, tu as fait IDC en Israël, qui est une école que je connais bien puisqu'on a fait le même parcours. Est-ce que c'était pour toi une évidence de faire de la communication, de faire du marketing ? Est-ce que ça t'a plu directement ? Et est-ce que tu es arrivé dans cette école en te disant Bon, moi, je fais cette école et ensuite, je monte mon truc directement Tu avais cette âme d'entrepreneur directement ou pas encore ?

  • Speaker #2

    Alors, non, pas du tout. En petite anecdote, donc moi, je suis depuis toujours hyper fan de Disney, de toutes les histoires Disney et les histoires en général. Donc, de base, ce que je voulais faire, c'était dessiner pour Disney et Pixar. Je sais très bien dessiner, j'adore les animations, tout ça. Et en fait, je n'ai pas été prise dans le programme que je voulais faire, qui était 3D animation. Donc, ce que j'ai fait, c'est que j'ai fait, parce qu'à Montréal, en fait, tu as deux ans entre le...

  • Speaker #0

    Le cégep, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Voilà, le cégep, lycée et l'université. Donc, à la place de faire ce programme, j'ai fait du journalisme et de l'art, en fait. Et c'est, en fait, dans les classes de journalisme que j'ai trop, trop aimé interviewer les gens, toute la com, derrière, en fait, le journalisme, les photos que je pouvais mettre sur les articles. Donc, de là, en fait, j'ai trouvé après ce programme à Edisi que j'ai fait. Donc, à partir de là, c'était sûr que le marketing, c'était évident pour moi. J'ai adoré. raconter les histoires, faire grandir les marques, les mettre en avant surtout. Mais ça n'a pas été évident parce qu'il y a quand même eu ce moment où je me suis dit mince, je ne vais pas pouvoir dessiner, qu'est-ce que je vais faire ? Et aujourd'hui, je suis hyper contente parce que le dessin, je peux le faire sur le côté et ce n'est pas mon job. Donc au final, je le fais avec grande passion.

  • Speaker #0

    Ça reste ta passion.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement. Donc voilà, c'était un peu comme ça le parcours en fait.

  • Speaker #0

    Ok. Pourquoi être partie à New York après alors ?

  • Speaker #2

    Parce que je voulais vraiment… continuer mes études dans la mode et malheureusement en Israël il n'y avait pas les programmes que je voulais faire, donc à New York il y avait ce programme qui s'appelait Fashion Studies, donc c'était pas pour faire des vêtements c'était vraiment pour apprendre toute la théorie derrière la mode, pourquoi les gens s'habillent comme ils s'habillent, pourquoi ce designer là c'était la psychologie du vêtement ça plus d'écrire une thèse sur, bah moi je l'ai écrite sur les influenceurs en question mais... C'était vraiment l'histoire de la mode, l'histoire de tous les designers qu'on connaît aujourd'hui. Donc ça, c'était vraiment un truc qui me passionnait énormément.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu cherches encore, tu reprends un peu de ces ressources-là aujourd'hui dans ton travail ? Ça te sert encore ?

  • Speaker #2

    Toujours. Tous mes profs à Parsons, pas à Paris, mais plus quand j'étais à New York, à Paris, voulaient vraiment qu'on creuse sur tout. tout ce qu'on fait. Et aujourd'hui, il y a tout qui revient en termes de campagne marketing qu'on fait. On ne va jamais faire des photos juste pour faire des photos. Il y a toujours ce brainstorm qu'on fait avec notre équipe. Tous les moodboards qu'on prend, on regarde dans les archives ce que les designers ont fait avant. Il y a vraiment beaucoup, beaucoup de recherches derrière le travail.

  • Speaker #0

    C'est ouf parce que franchement, on n'en connaît pas beaucoup des gens qui nous disent, j'utilise encore grave ce que j'ai étudié dans mon métier.

  • Speaker #2

    Alors, pas ce que j'ai étudié, mais plus la technique dans laquelle j'ai étudié. Comme c'était un master, il te disait vraiment de faire tes recherches, ouvre tous les magazines, ouvre tous les livres, regarde dans les archives, sur les sites et tout. Et en fait, c'est ce que j'essaye de faire avec mon équipe et de les pousser surtout à faire ça. C'est qu'aujourd'hui, c'est tellement facile de voir un concept et de le copier ou d'être inspiré par ce concept et de le faire. Mais moi, je veux vraiment qu'on creuse plus pourquoi on fait ce qu'on fait, pourquoi on va mettre ça en valeur pour notre client. Je ne veux pas juste faire quelque chose pour faire. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement. Ok. Alors du coup, Brand Media Group, ça a cinq ans, tu nous as dit, c'est ça ? Comment est-ce que ça a démarré ? Est-ce que ça a démarré, tu étais toute seule ? C'était quoi le but à court terme au départ ? Et puis peut-être s'il y avait un but à long terme ?

  • Speaker #2

    Alors, de base, ça a commencé parce que c'était le Covid. Donc moi, je suis rentrée à Montréal. Et en fait, comme tous les magasins étaient en train de fermer leurs portes, j'étais sur mon téléphone en train d'aider tellement de marques, vous ne pouvez même pas vous imaginer. que du coup, mon père m'a dit, bon, ça y est, Sharon, il faut que tu fasses ça, il faut que tu te fasses payer, parce que tu ne peux pas faire ça gratuitement.

  • Speaker #0

    Tu faisais ça, tu aidais les marques gratuitement ?

  • Speaker #2

    Gratuitement, parce qu'en fait, moi, je terminais mon master, et du coup, j'étais à la maison, je ne pensais pas trop à ce que ça allait venir. Et du coup, j'ai travaillé pendant un mois, donc c'était vraiment plein Covid, mois d'avril, donc le pic-pic Covid. Tout était fermé, on ne restait vraiment qu'à la maison. Donc, j'ai travaillé avec une designer pendant un mois pour faire un site web, le logo. le nom de la marque, j'ai enregistré mon business aussi. Et ensuite, au mois de mai, on a tout lancé le 1er mai. Donc, ça va faire 5 ans le 1er mai exactement. Ah, ok. Ça a été trop cool parce qu'en fait, j'étais dans mon salon quand j'ai appuyé sur la page pour qu'elle soit publiée. C'était sur le canapé, là, juste à côté de où je suis.

  • Speaker #1

    C'est génial.

  • Speaker #2

    Et maintenant, ça fait cinq ans. Et j'ai eu mes trois premiers clients parce que j'ai publié sur LinkedIn que je montais la boîte. Donc, vraiment, la puissance des réseaux, des connexions qu'on se fait dans la vie, c'est tout, en fait.

  • Speaker #1

    Attends alors moi juste ce qui m'intéresse Juste avant qu'on parle justement de tes premiers clients officiels T'as dit que quand t'es rentré Donc du coup pendant le Covid Tu commençais à aider des gens un peu gratuitement Jusqu'à que ton père te dise qu'il fallait peut-être se faire payer Mais d'où tu les as trouvés ces gens là en fait en question C'est eux qui sont venus te chercher C'est toi qui es allé les voir D'où ils sont venus ces personnes là Comment est-ce que t'as créé si tu veux le

  • Speaker #2

    Ouais alors en fait c'est que des gens qui me suivaient sur Instagram Et quand il y a eu le Covid qui a commencé, moi j'avais été très claire et très très présente sur les réseaux, encore plus que jamais en fait parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Donc je donnais en fait des astuces réseau, astuces marketing, qu'est-ce que les marques peuvent faire, tout ça. Donc en fait c'est que des marques qui me suivaient sur mon compte perso, qui m'ont contactée. Donc en fait je donnais plein de consultations de 30 minutes gratuites à des marques qui étaient non seulement au Canada mais aussi à Paris, aux US, c'était en anglais et en français. Et donc c'était assez impressionnant parce qu'en fait, je me suis rendu compte que de mon ordinateur, de là où je suis, je peux être en contact avec des gens qui sont dans le monde entier parce qu'on est tous dans la même situation. Là,

  • Speaker #0

    on est enfermés à la maison.

  • Speaker #2

    Donc en fait, c'est que des gens qui me suivaient sur Instagram.

  • Speaker #1

    C'est impressionnant parce que je pense que c'est quand même un scénario qui est assez rare quand même. En fait, on peut dire qu'avant, juste avant que tu lances ton agence, tu avais déjà tes clients, tu avais déjà de la demande, tu savais que tu allais directement générer du cash, entre guillemets. Tu savais que tu n'allais pas ramer pour changer de client.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et en fait, c'est très difficile pour moi parce que si je pouvais faire tout ce que je fais gratuitement, même aujourd'hui, et avoir une autre source de revenus qui vienne, je le ferais parce que j'adore ce que je fais. Et des fois, je me sens mal en fait. de devoir mettre un prix à ce travail même si ça n'a aucun sens, bien sûr qu'il faut mettre un prix au travail.

  • Speaker #0

    Et ça se voit parce que moi qui suis depuis maintenant quelques mois sur Instagram et j'arrive un petit peu à voir ce qui se fait dans Brand Media Group, ça se voit que ça se fait avec passion, avec dévouement tu vois, et franchement, chapeau pour ça, chapeau, c'est ma petite parenthèse

  • Speaker #2

    Merci, merci J'ai une petite histoire assez marrante quand je venais justement de débuter de... d'afficher mes prix, on va dire. Il y avait cette marque qui m'a contactée et en fait, moi, j'avais trop honte de donner un prix. Donc, je me suis dit dans ma tête, ça, c'était mon thought process, on va dire. C'était, oui, bon, la marque va savoir qu'ils doivent me payer à la fin, sans que je dise quoi que ce soit. Et donc, on se retrouve à la fin du contrat et moi, j'envoie la facture et le mec me dit, mais je ne comprends pas, en fait. Tu croyais que c'était gratuit parce que tu ne m'as jamais dit quoi que ce soit. Donc ça, c'était vraiment deux semaines après. Non, peut-être un mois après que je lance tout, où je me suis dit, OK, en fait, tu n'as pas le choix. Tu dois communiquer, tu dois te donner tes prix. Tu ne peux pas faire autre chose.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    C'était cool parce qu'au final, j'avais 23 ans. Et en fait, tu te rends compte que tu évolues comme ça. Tu es obligé de grandir comme ça en apprenant, en faisant de tes erreurs et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Alors juste pour comprendre, Brand Media Group, aujourd'hui vous êtes spécialisé sur quelles plateformes ? C'est quoi les services exactement ? C'est uniquement sur Instagram, c'est TikTok aussi, c'est LinkedIn. C'est quoi exactement les canaux que vous focalisez là-dessus ?

  • Speaker #2

    Alors nous on fait toute la gestion réseau sociaux, donc la stratégie, le contenu et le management des plateformes d'Instagram, TikTok, LinkedIn, Pinterest. On touche vraiment à tout. On fait aussi des sites web et des branding decks. Donc, les branding decks, ça va plus être les logos, typographies, couleurs, tout ça, pour les marques qui débutent ou qui veulent faire des changements à leur identité visuelle. Donc, voilà, c'est un peu nos trois services clés. Donc, les sites, réseaux sociaux et les identités visuelles.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu dis on comme ça, c'est que vous êtes combien, la Brand Media Group ? Vous êtes plusieurs ? Vous êtes toutes seules ?

  • Speaker #2

    Alors, je suis toute seule, mais c'est vrai que j'ai l'habitude de toujours dire on et pas je Mais je suis toute seule, j'ai une équipe, donc c'est pour ça principalement que je dis on On est quatre dans l'équipe, cinq avec moi. Et voilà, en fait, on pourrait en discuter aussi davantage, mais d'avoir une équipe, c'est tout un autre sujet. C'est tellement incroyable et vraiment, en fait, tout roule comme ça roule parce que c'est grâce à eux et au travail qu'ils font.

  • Speaker #1

    Ouais, non, moi j'avais juste une question par rapport à... Parce qu'en fait, on peut dire que vous êtes vraiment une agence surtout de committee management. Moi, c'est comme ça que je l'ai compris, entre guillemets. J'imagine que tu viens de nous dire que tu fais aussi des sites internet du branding. Mais d'ailleurs, ça représente combien de pourcentages après votre activité, les sites internet et le branding ? Vous êtes plus focalisé plus sur le committee management ou plus sur le… entre guillemets ?

  • Speaker #2

    Oui, les sites et les identités visuelles, branding, tout ça, ça représente peut-être 20% du travail qu'on fait. Le reste, c'est vraiment… principalement les photoshoots, la création de contenu, tout le design qui vient derrière les concepts qu'on veut faire. On va faire tous les wheels, toute la strat sur plusieurs mois. C'est vraiment ça notre équipe.

  • Speaker #1

    On dit toujours que les premiers clients, c'est un vrai cap. On s'en souvient toute notre vie. Le premier chèque qu'on a encaissé. Est-ce que tu veux nous raconter ça s'est fait comment et quel était après le premier client ?

  • Speaker #2

    J'ai eu trois premiers clients d'un coup. Ce qui est aussi marrant, c'est que je les faisais payer le plus petit package possible et je leur donnais tout. J'ai dû aussi réajuster tous les prix au fur et à mesure. Aujourd'hui, enfin, ça fait deux années que les prix sont bien fixes et stables. Mais quand on a commencé, on a commencé à travailler avec une marque qui vendait des masques pour le Covid. qui était un des premiers à faire ça à Montréal. Donc pour eux, c'était un peu... Comment ils nous avaient trouvé ? Je ne sais plus en fait. C'était quelqu'un qui avait parlé de nous au fondateur. Donc c'est comme ça qu'on a commencé avec eux. Les deuxièmes clients, ils m'ont trouvé sur LinkedIn. J'étais à IDC avec une des cofondatrices. C'était une marque de bijoux de diamants à Anvers. Donc ça, c'était mes plus gros clients aussi. On a travaillé deux ans ensemble. Et je leur ai vraiment monté toute leur boîte parce que quand ils m'ont contactée, c'était le tout début. Ils n'avaient vraiment rien sur leur page. Donc, avec eux, ça a été une incroyable aventure. Et ensuite, j'ai travaillé aussi avec un salon médical à Montréal qui aussi, c'était la sœur d'une amie qui m'a référé à la propriétaire. Donc, c'était vraiment cool de voir que les gens voyaient tout ce qui se passe sur les réseaux. Donc, je pense que la leçon de tout ça, c'est… Si vous montez quelque chose ou si vous avez envie de dire aux gens ce que vous faites, il faut juste le dire, il faut le mettre sur les réseaux, il faut en parler, il faut le communiquer.

  • Speaker #0

    Ça a eu une importance, ça a un impact énorme aujourd'hui, tout ce qui se passe sur les réseaux finalement.

  • Speaker #2

    Et des fois, on a honte ou on n'est pas sûr, on pense qu'on est stupide de mettre en avant ce qu'on veut faire ou ce qu'on veut dire, mais on ne sait jamais qui va le voir. Donc, c'est un peu aussi la philosophie qu'on utilise avec tous nos clients. Moi, je leur dis à tous… On va aller sur le max de publications, tout ça, parce qu'on ne sait jamais qui peut le voir à ce moment-là. Vraiment, c'est hyper important, en fait.

  • Speaker #0

    C'est un concours de circonstances, après. Si tu arrives au bon moment, avec le bon poste ou la bonne phrase, ça peut changer une carrière ou une marque ou quoi que ce soit. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Et alors, justement, comment est-ce que, selon toi, on arrive… C'est quoi les clés ? On peut dire les clés pour bâtir une vraie communauté autour d'une marque. Quelles sont les premières actions qu'il faudrait faire dans ce cas-là ?

  • Speaker #2

    Déjà, les marques qui n'ont pas d'identité visuelle, qui sont dans les tendances d'aujourd'hui, c'est vraiment le premier truc que je regarde et que je leur conseille de faire. Parce qu'aujourd'hui, on est dans un mood, surtout en 2025, là où ça va aller un peu comme ça, où c'est vraiment... tu es différent ou alors sinon, on peut t'oublier. Et en fait, il y a tellement de concepts qui sortent tout le temps sur les réseaux des marques qui font des campagnes marketing que les gens reprennent et c'est cool d'être inspiré par ces campagnes marketing. Mais aujourd'hui, il faut vraiment trouver ce qui est vraiment unique pour ta marque et en même temps, être super, super différent de ce que tu vois autour de toi.

  • Speaker #0

    C'est vachement dur ça parce qu'il y a de tout en ce moment. on voit vraiment de tout, de tout, de tout t'arrives encore à trouver cette valeur unique dans ce que tu proposes à tes clients ?

  • Speaker #2

    en fait ce qui est hyper intéressant c'est qu'aujourd'hui on peut utiliser tout et n'importe quoi pour créer du contenu donc par exemple il y a déjà 6 mois on a commencé à voir qu'il y avait beaucoup de marques qui utilisaient de la nourriture pour aller à côté de leurs bijoux ou leurs vêtements pour montrer en fait cette textures ou ce que ça va sentir. Donc, utiliser des objets objectifs comme ça qui vont réveiller le cerveau des gens et leur dire ça a l'air bon ou ça va se sentir bon Ce n'est pas que pour des parfums qu'ils utilisent de la nature, c'est pour d'autres types de produits. Par exemple, utiliser ça ou... Il y a beaucoup de marques maintenant qui ont fait des campagnes où les objets sont immenses avec le AI, ou alors sont justement minuscules parce que les gens aiment les trucs tout petits et mignons. Donc, c'est un peu… En fait, il y a tellement de choses à laquelle je ne peux répondre. Une chose importante, en tout cas, c'est vraiment de penser… Comment on dit think big Oui,

  • Speaker #0

    penser grand. Oui, penser grand, ou même en dehors de la boîte.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. De sortir un peu du cadre de ce que tu penses va bien faire sur les réseaux. Et aussi qu'aucune idée est bête, en fait, au final. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent peut-être se dire, oh là là, mais ça va être trop bête de prendre en photo la boucle d'oreille à côté d'un croissant. Mais en fait, non, genre, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est dingue. Du coup, est-ce que ça fait... Une des questions qu'on se posait aussi, c'était de savoir comment est-ce que le but... c'est de toucher, peut-être que je me trompe, mais peut-être que le but, c'est de toucher un maximum de gens, un très large public. Mais comment est-ce que tu arrives à faire qu'une marque, elle arrive à communiquer à un large public tout en restant un minimum authentique, tu vois, avec quelque chose d'assez spécial, assez unique ?

  • Speaker #2

    J'adore cette question parce qu'en fait, moi, quand j'ai commencé BMG, je ne voulais pas faire de pub.

  • Speaker #0

    BMG, c'est le plan de médiagroupe. On ne l'a pas dit avant, maintenant on le dit.

  • Speaker #2

    quand j'ai commencé en fait je voulais pas faire de publicité et je voulais pas en fait que les clients mettent un budget sur les publicités parce que je voulais tout faire justement organique pour toucher le plus de de nombre de personnes possible mais tout en organique et en fait au fur et à mesure je me suis rendu compte que pour toucher le plus de personnes possible il fallait qu'on fasse un entre deux, une moitié moitié on va dire donc aujourd'hui ce qu'on propose justement c'est... C'est tout le contenu qu'on va créer, mais il y a du contenu qu'on va créer pour faire que des publicités, en fait. Et quand on regarde nos analytiques et les chiffres, tout ça, on veut toujours qu'il y ait un 50% de gens qui ont été atteints par les publicités. Comme ça, on est bien sûr qu'il y ait bien une moitié-moitié des nouvelles personnes qui vont venir, qui ne nous connaissaient pas du tout. Et des gens aussi qui ne nous connaissaient pas, mais qui l'ont vu, par exemple, sur... la page Explorer Page, tout ça. Donc, ça a changé en fait aujourd'hui. Et on ne peut pas toucher le même nombre de personnes qu'on pouvait toucher avant. Et je ne pense pas que tu as besoin d'avoir énormément de followers pour toucher énormément de personnes. Moi, par exemple, j'avais que 2000 followers quand j'ai lancé l'agence. Et ça ne m'a pas arrêtée en termes de nombre de followers.

  • Speaker #1

    Sur Instagram, tu l'as eu ?

  • Speaker #2

    sur Instagram et pareil pour les marques avec lesquelles on travaille on en a qui ont 1000 followers, on en a qui ont 15 000 followers et ça marche tout aussi bien en fait c'est vraiment dans la stratégie et dans justement les publicités qu'on peut mettre en place qui vont attirer cette nouvelle audience

  • Speaker #0

    On est encore du temps, on va pas avoir avec nos 150 followers sur Instagram.

  • Speaker #1

    Faut y aller, les auditeurs, faut y aller, faut parler à vos parents, à vos amis, à vos cousins, faut les forcer à s'abonner.

  • Speaker #0

    Ah ouais, carrément.

  • Speaker #2

    Au moins, vous avez qu'à passer le cap des 100 followers, c'est le plus important.

  • Speaker #0

    Ouais, je pense qu'à mon avis, 100, famille, amis réunis.

  • Speaker #1

    Non, mais attends, je crois qu'au LinkedIn, on en a plus, si je ne me trompe pas, ou sur Instagram. Moi, je sais plus.

  • Speaker #0

    Je sais pas, mais va falloir qu'on récupère des concepts de Sharon en hop, là. En plus, elle nous... Avant, elle n'annonçait pas trop ses prix, donc on peut pratiquer.

  • Speaker #2

    LinkedIn, c'est une des meilleures plateformes pour croître son réseau, tout ça. Mais je trouve qu'il y a un vrai potentiel sur LinkedIn, surtout pour les... Je sais que c'est bizarre de dire ça, mais les Français sur LinkedIn qui montent leur boîte, tout marche super, super, super bien. Genre, c'est écrit d'une façon, c'est formaté d'une façon où... En fait, je ne vois que des choses où je like, je follow mes entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ce n'est pas parce qu'aussi sur LinkedIn, il y a un peu cet esprit de il faut montrer que tu as réussi ou il faut montrer que tu vois Alors qu'en vrai, sur LinkedIn, tu retrouves uniquement des gens qui réussissent a priori. Alors que sur Instagram, tu peux voir d'autres gens qui parlent un peu plus de leur vie perso, etc. Sur LinkedIn, on ne retrouve que des gens qui réussissent. Donc, c'est peut-être ça aussi qui amène un peu ce côté que tout le monde réussit.

  • Speaker #2

    Moi, je trouve que justement sur LinkedIn, comme il y a moins de vidéos, où tu peux moins parler avec les gens directement, c'est plus facile de montrer justement tes erreurs et tes échecs comparé à Instagram où tu es vraiment les gens sur ton compte. et c'est ça et en fait t'es plus mis en valeur et t'es plus là j'ai l'impression que c'est plus compliqué sur Instagram même si j'essaye de le faire perso parce que ça amène aussi beaucoup d'interactions mais les gens veulent voir en fait ils veulent savoir tes échecs les faiblesses tout ça, ça les intéresse donc je pense que c'est le truc important à faire.

  • Speaker #1

    Ouais exactement mais en vrai moi j'ai l'impression que je vois de plus en plus sur LinkedIn en tout cas tout cas tout ce qui est vidéo, même les stories. La dernière fois, je suis tombé sur un truc, je ne sais pas si c'était juste j'ai vu ça une fois, mais comme quoi et c'est marrant parce qu'on a reçu un autre invité, d'ailleurs on lui fait coucou, Ruben Taieb qui lui aussi, il est un peu expert sur LinkedIn, il aide justement les entrepreneurs à grandir sur LinkedIn et il nous disait ça déjà il y a quelques mois que selon lui justement les vidéos sur LinkedIn allaient commencer et c'est marrant, six mois après, vraiment on voit de plus en plus de vidéos, les gens, leur contenu a complètement changé sur LinkedIn donc c'est hyper hyper hyper intéressant on voit que ça bascule aussi sur LinkedIn...

  • Speaker #2

    LinkedIn devient peut-être le nouveau TikTok en soi.

  • Speaker #1

    C'est possible. Mais alors voilà, c'est ça la question que je voulais te poser. Je me rappelle, comment est-ce qu'on choisit ? Parce qu'aujourd'hui, il y a plein de plateformes. En vrai, avant, il y avait Facebook. Comment est-ce qu'on choisit ? En fonction de quoi on va choisir notre plateforme ? Est-ce qu'on est obligé d'être présent sur toutes les plateformes ? Est-ce qu'on peut être uniquement sur une seule plateforme ? Comment est-ce que toi, tu arrives à conseiller justement tes clients ? Je m'imagine que c'est en fonction des besoins, mais...

  • Speaker #2

    Oui, alors c'est principalement en fonction de leurs besoins. En fait, si par exemple, ils ont des produits qu'ils veulent vendre, nous, on va aller directement sur Instagram parce que sur Instagram, tout est connecté avec Facebook, Shopify, tout ça, pour justement que les gens puissent acheter le plus facilement possible. Après, ça va dépendre en fait, parce que si c'est par exemple des fondateurs qui veulent se mettre en avant, du coup, on va conseiller de faire sur Instagram pour mettre en valeur le produit, et par exemple, d'être sur LinkedIn. en tant que fondateur sur la page personnelle de comment tu peux parler de ton business et de ce que tu as monté. Donc, on essaye vraiment de mettre la personne en valeur, ses produits aussi, mais aussi la personne qui a commencé ce business. Et ça va dépendre. Ce qui est le mieux, c'est de toucher à toutes les plateformes et de changer le contenu par rapport à la plateforme. Donc, c'est facile aujourd'hui de prendre des photos pour Instagram. de prendre la même séquence, mais en vidéo pour TikTok. Ensuite, de parler de la séquence ou du photoshoot sur LinkedIn et de mettre une des photos très esthétiques sur Pinterest. Donc, ça fait comme ça, on va dire, un three sexy sur un peu toutes les plateformes. Et en fait, encore une fois, le plus c'est sur toutes les plateformes, le plus il y a de chances que les gens le trouvent et le voient dans la façon dont ça a été posté et tout ça. Donc, le plus de contenu. le plus ça fait du bruit en fait.

  • Speaker #1

    Ok, super, super intéressant en tout cas. Et tu as parlé tout à l'heure, tu as dit quand même, tu as dit le mot IA. Moi, ça m'intéresserait de savoir toi, en tant qu'agence, comment est-ce que l'IA, justement, ça m'impacte aujourd'hui sur votre travail du quotidien et comment est-ce que justement, en termes de vos clients, comment est-ce qu'ils l'interprètent ? Quand vous leur dites IA, est-ce qu'ils sont justement contents ? Est-ce que c'est une valeur à ajouter pour eux ? Dans quel sens ça va ?

  • Speaker #2

    Oui, ça aussi, j'adore cette question parce que... je ne voulais pas l'utiliser pendant tellement longtemps et je me suis dit non mais Sharon tu ne peux pas l'utiliser et en fait j'ai commencé à utiliser ChatGPT principalement pour mes emails juste pour être sûre que tout soit bien formaté tout ça même si j'écrivais des très bons emails mais en fait maintenant j'ai honte de revoir mes anciens emails tellement ChatGPT c'est trop fort c'est un truc de ouf alors nous en fait on l'utilise vraiment comme outil quand on termine ce qu'on fait donc juste pour tout revoir pour être sûre que le format est bien, que la structure de ce qu'on veut dire est bien. J'ai l'impression que c'est tellement... C'est un outil hyper puissant en termes de ça parce que des fois, j'ai envie de dire quelque chose et de le mettre en mots dans la stratégie. Et ChatGPT arrive vraiment parfaitement à le faire. Donc, on l'utilise pour ça et aussi pour... pour des fois revoir des légendes. Mais ce que je n'aime pas trop avec Chadi Piti, c'est que tu sais tout de suite quand quelqu'un l'a utilisé. C'est toujours les mêmes verbes, c'est toujours les mêmes mots, c'est à peu près toujours les mêmes émojis aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment grave ?

  • Speaker #1

    Oui. Non, mais après, je pense, si je peux me permettre, je pense qu'il y a des gens qui vont sur ChatGPT, c'est comme si c'était sur leur moteur de recherche sur Google, ils tapent un truc. Après, il y en a qui sont quand même un peu plus expérimentés, qui ont fait certaines formations ou des choses comme ça. Un prompt, ça dépend de comment tu écris ton prompt, au final, comme toute chose. Mais oui, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il y a des trucs, des fois, tu passes, encore une fois, sur LinkedIn, tu vois, mais limite, tu n'as pas envie de le lire, tu vois, que c'est chat GPT à 100%.

  • Speaker #0

    Ça enlève toute la valeur.

  • Speaker #1

    En fait, moi, ce qui me dérange de ça, c'est que chaque marque, chaque personne a son histoire, est tellement unique, tellement différent. Et en fait, toutes les marques maintenant, enfin, je ne dis pas toutes les marques, mais ceux qui l'utilisent en continu, en fait, il n'y a aucune différence avec leur texte. C'est toujours We're thrilled too Et à la fin, c'est We can't wait to connect more and chat more about nanana C'est toujours les emojis avec les étoiles, avec des robots, avec des cerveaux. Moi, ça me dérange juste parce qu'en fait, on fait un travail qui est tellement personnalisé en soi et on travaille justement pour que tout soit hyper, hyper bien conçu et dans les détails en fait sur chaque texte, chaque photo. Je ne l'utilise pas pour les photos et les photoshoots, c'est plus pour des textes. Donc en fait, quand je vois sur LinkedIn ou sur Instagram des légendes qui sont faites avec ChatGPT, pour moi, c'est un travail un peu bâclé, si je peux me permettre, parce que même en termes de traduction, on peut tout de suite savoir quand une marque, en tout cas à Montréal où tout doit être écrit en français et anglais, quand les traductions sont faites sur Internet ou sur ChatGPT, par exemple. Pour te donner un exemple concret, par exemple, Reels, en français, on va quand même dire... Pardon. on va quand même dire un réel ou un real, mais en fait Chad Ipiti le traduit en bobine parce qu'il pense que c'est une bobine de film donc en fait moi quand je vois ça et t'es une agence et t'écris bobine dans ton agence qui doit être francophone anglophone c'est un gros problème non, faut personnaliser le truc faut l'écrire comme ça doit être ils ont pas toujours raison ces outils mais toi vis-à-vis de tes clients t'es complètement transparente ou peut-être qu'ils s'en foutent,

  • Speaker #0

    je sais pas parce que j'ai déjà entendu et à chaque fois ça m'étonne c'est comme après moi je suis dans un autre domaine mais un développeur qui me dit que son patron justement il veut pas qu'il utilise chat GPT parce qu'il a besoin que son employé réfléchisse ah ouais le travail qu'il ferait il pourrait le faire en 1h à la place de 8h bon après c'est comme toute rénovation mais il y a des gens qui arrivent pas à glisser ils ont l'impression que c'est de la tricherie comme tu disais au début t'osais pas au début Est-ce que chez toi, il y a des clients peut-être où justement, ils te payent pour un service justement customisé ? Ils ne veulent pas que tu utilises ChatGPT. Ils peuvent te dire, moi, je peux très bien utiliser ChatGPT tout seul. Est-ce que tu es transparente là-dessus ? Enfin, tu vois un peu le…

  • Speaker #1

    Alors non, ce n'est pas venu avec nos clients. Après, avec mon équipe, moi, je leur dis, on fait le travail. Vous utilisez ChatGPT comme un outil. Et s'ils ont besoin de l'utiliser pour quoi que ce soit, si c'est un plus grand travail. qu'ils l'utilisent, mais par contre, je veux que tout soit revu derrière et changé, en fait, si c'est des grandes structures que Tidy Pity donne, pour être sûr que ce soit bien quand même personnalisé pour nous, avec nos clients. Donc, les clients n'en ont pas parlé, en vrai, même si je suis sûre qu'ils se doutent bien qu'on l'utilise pour certaines choses. Mais voilà, en fait, l'utiliser comme un outil pour moi, pour mes clients, pour mon équipe. Je ne vois pas ça comme un problème en fait.

  • Speaker #2

    Ok, ok. C'est intéressant de savoir tout ça. On a appris un peu plus sur ce que c'est Brand Media Group, qui est cette fameuse Sharon Brand. Et c'est vachement intéressant. On a un autre sujet sur lequel on voulait aussi discuter avec toi. C'est quelque chose qui, j'ai l'impression, est très important pour toi. On le voit dans tes stories, sur Instagram, etc. La santé mentale. de l'entrepreneur, même la santé physique, elle est vachement importante pour toi ? C'est-à-dire que moi, c'est ce que je vois à travers les réseaux, mais on voit, tu vois, tu prends du temps pour toi, tu fais du yoga, tu essayes d'avoir vraiment pas mal de temps pour toi. Est-ce que c'est quelque chose, parce que c'est une passion, est-ce que c'est quelque chose qui est venu au moment où tu as commencé à avoir beaucoup de travail et tu t'es dit, si je ne commence pas à faire des choses pour moi, je vais péter un plomb ? Et à quel point c'est important ? d'être bien dans sa peau, bien dans sa tête pour pouvoir être productif en fin de compte.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, c'est hyper dur quand c'est ton business parce que c'est hyper dur de se détacher du business. Donc, de te dire que non, non, tu as créé un business, mais ton business, ce n'est pas toi. Et surtout dans un monde et une industrie comme la mienne où en fait, le succès de la boîte, c'est avec le nombre de clients qu'on a, avec le... En fait, oui, c'est ça. La croissance de la boîte, c'est ça. Donc, si j'ai déjà perdu, par exemple, trois clients d'un coup, et là, je me dis, ok, mais en fait, je suis nulle, je ne vais pas pouvoir continuer, est-ce que j'arrête tout ? Ou alors... Ou alors voilà, des moments où j'ai eu des membres de mon équipe qui sont aussi partis soudainement, où en fait je me retrouve avec tout le travail derrière, et aussi des moments où je me dis, est-ce que je continue à faire ça ? C'est trop, j'en peux plus, tout ça. Mais justement, avoir cette balance de vie, de vie-travail, qui est en fait, les gens pensent que quand on est entrepreneur, on ne doit pas tout le temps travailler, on a moins de travail, ou alors on peut travailler quand on veut, où on veut, ça c'est vrai pour le coup. Mais par contre, on travaille beaucoup plus que 9 à 5. On travaille... Moi, je commence à travailler...

  • Speaker #2

    Mais déjà, il n'y a personne qui bosse de 9 à 5 à part à Montréal. Ça, déjà, c'est sûr et certain. Parce que ça doit étonner les gens, 9 à 5. Oui, ça va, c'est une journée normale. Non, non. Ça, c'est vraiment typique. Et encore,

  • Speaker #0

    tu m'as dit 16 heures.

  • Speaker #2

    Oui, 8 à 16 ou 9 à 5, en gros.

  • Speaker #1

    Oui, je vous prends l'exemple de Montréal.

  • Speaker #2

    Oui, tu as raison.

  • Speaker #1

    que mes expériences de travail à Paris, ce n'était pas du tout ces horaires-là. Mais non, en fait, on est toujours, toujours, toujours en train de travailler. Je dis on mais je suis toujours en train de travailler. Donc, en fait, moi, ce que je fais, c'est que j'ai des routines le matin et le soir qui sont assez strictes et j'ai besoin de les respecter et de le faire parce que sinon, je ne suis pas bien le lendemain pour travailler. Donc, ce n'est pas toujours parfait, mais c'est des choses que j'essaye de faire au max.

  • Speaker #2

    Ça t'aide vraiment dans ta productivité, dans ton travail ? Tu sens que t'as des meilleures idées, t'as des choses, t'es plus dynamique quand tu prends soin de toi et quand tu fais des choses pour toi ?

  • Speaker #1

    100%.

  • Speaker #2

    Waouh. Donc c'est quelque chose que tu pourrais recommander ? Tu penses que chaque entrepreneur devrait prendre au moins un petit temps pour soi, un peu de yoga, un peu de choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors en fait, je trouve que c'est un peu plus que juste faire du sport. C'est aussi relativiser sur tout ce qu'on fait et de même garder, moi ce que je fais c'est que je garde un journal où j'écris, j'essaie d'écrire, j'ai pas trop écrit en ce moment mais j'essaie d'écrire et c'est vraiment un journal que pour ma boîte parce qu'en fait il y a tellement de décisions qu'on doit prendre en tant qu'entrepreneur, des fois des plus faciles que d'autres, des fois plus compliquées mais ton cerveau est juste en fait constamment en train de penser à Qu'est-ce qui va se passer dans un mois ? Qu'est-ce qui va se passer dans deux semaines ou dans cinq mois ? Donc, en fait, il y a tellement de choses auxquelles je pense. Et pour moi, décrire, ça m'aide à concrétiser mes idées et les mettre un peu en place. Donc, il y a ça qui marche vraiment bien. Et aussi, ce que j'ai fait dès le départ, c'est que je travaille avec une business coach. Et en fait, ça m'aide beaucoup parce que c'est quelqu'un qui ne me connaît pas, qui ne connaît pas mes trucs persos aussi. qui vraiment est là pour la croissance de ta boîte et qui va te donner les plus précieux conseils auxquels tu ne peux pas penser quand tu as toutes ces questions dans la tête. Et ce qui est hyper intéressant, c'est qu'en fait, elle ne te pose que des questions et toi, tu les réponds. Et en fait, c'est en répondant où tu te dis Ah oui, mais en fait, c'est ça que je dois faire D'accord, ok. Ça, c'est quelque chose qui m'a grave aidée aussi dans les quatre ans et demi là où je… Donc,

  • Speaker #2

    tu recommanderais peut-être à des jeunes entrepreneurs ou des gens qui commencent en tout cas dans l'entreprise. d'avoir un ou une business coach. C'est quelque chose dont on n'en sent pas forcément parler. Donc, c'est intéressant d'avoir ton avis sur ça.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que oui. C'est sûr que c'est un investissement, mais je trouve qu'il n'y a pas besoin de le faire une fois toutes les semaines. Moi, par exemple, je l'ai fait une fois tous les six mois parce que j'avais quand même un bon mindset autour de l'entrepreneuriat. Mon père, il est entrepreneur. J'ai toujours été dans ce train de vie où j'ai eu des entrepreneurs autour de moi. Donc, je savais à quoi m'attendre et ce que je devais faire. Donc, j'ai pris quelqu'un une fois tous les six mois. Après, c'est cool d'être suivi en lançant sa boîte et son projet parce qu'il y a des conseils qui peuvent grave t'aider en fait.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    La majorité de vos clients aujourd'hui se situent où exactement ? Ils sont plus à Montréal ? J'ai vu que tu étais aussi aux États-Unis. Tu as parlé d'Anvers tout à l'heure. Ça se dispatche comment à peu près ?

  • Speaker #1

    En fait, on peut travailler avec des clients qui sont partout. C'est vraiment génial. C'est un atout énorme. Pour l'instant, on travaille avec des marques qui sont à Montréal, à Miami, à New York, à Los Angeles. Je n'en ai plus en Europe.

  • Speaker #2

    Beau voyage d'affaires.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on va à New York mardi prochain pour la journée pour un photoshoot pour une cliente. C'est trop cool. C'est trop cool de faire ça. Mais ouais, en fait, avec ordinateur, Wi-Fi, téléphone, on peut avoir des clients qui sont répertoriés.

  • Speaker #0

    Les photos, c'est toi qui t'en occupes ou au sein de ton équipe, tu as du photographe ?

  • Speaker #2

    C'est une très bonne photographe, déjà.

  • Speaker #1

    On fait tout in-house.

  • Speaker #2

    C'est génial. C'est un vrai avantage, ça, de pouvoir être indépendante sur toutes les tâches que tu fais ? que ce soit un avantage financier ou un avantage productif. C'est vraiment quelque chose de beaucoup plus intéressant de pouvoir tout faire soi-même.

  • Speaker #1

    Après, lâcher prise et le donner à des gens qui sont aussi capables de le faire, voire encore mieux, ça a été un petit défi au début parce que c'est sûr que tu dois lâcher prise sur ton bébé en fin de compte. Mais il n'y a que des bonnes choses au final qui sont venues par le... par les nouveaux membres de l'équipe qui se sont mis joints dans l'équipe. Donc, c'est aussi de lâcher prise et de prendre un peu un recul sur tout ça pour toi mettre un focus sur le business et puis avoir une équipe qui s'occupe de toute la créa et la direction artistique.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un critère ou une valeur en particulier que tu vas rechercher chez les profils que tu vas recruter ? Peu importe pour quel poste, pour quel job, un truc, vraiment la règle d'or ou s'il l'a pas, tu vas même pas continuer les interviews ?

  • Speaker #2

    Un pro de chat JPT

  • Speaker #1

    J'ai tellement de choses à dire sur ça mais moi en fait c'est en termes de première impression, je peux tout de suite savoir si c'est un bon feat ou pas. D'abord faut vraiment regarder avec son instinct parce que j'ai déjà eu des CV qui étaient vraiment parfaits nickel et en fait euh... Pendant le call, il n'y avait pas d'énergie. Ce n'était pas une bonne énergie, tout ça. Donc, c'est aussi penser à ton business et ce que tu as besoin pour ton business parce que tu peux kiffer quelqu'un sur Zoom, mais ça ne veut pas dire que c'est la bonne personne qui va apporter de la valeur à ton business. Donc, moi, ce que je recherche principalement, c'est des gens qui en veulent vraiment. Des gens qui veulent vraiment, vraiment ce job parce que la motivation et la dédication derrière, c'est tout en fait. Des gens qui veulent apprendre, des gens qui... qui sont là, qui vont vraiment pousser pour en savoir plus et qui sont capables de le faire. C'est un truc que je regarde vraiment parce que des gens qui ne sont pas motivés, en fait, tu peux leur donner toutes les tâches du monde, mais s'il n'y a rien derrière en termes de motivation, ça ne va rien apporter de plus pour les clients.

  • Speaker #2

    C'est quoi ta clé ? Comment est-ce que tu arrives à savoir si quelqu'un est vraiment motivé versus quelqu'un qui est motivé, tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, moi, j'étais comme ça. Moi, j'étais... archi motivée quand je recherchais du travail avant que je lance la boîte donc en fait je regarde des gens qui étaient un peu comme moi comme j'étais avant et en fait c'est dans les questions qu'ils posent ils sont pas motivés que par l'argent ils veulent vraiment savoir les fondations du business, j'ai aussi eu des gens qui sont impressionnés par l'histoire de BMG donc qui adorent BMG et qui sont juste des gros fans de BMG et ça m'apporte rien en fait parce qu'ils sont pas assez de critères pour que je les embauche. Donc, tu peux être fascinée par une marque et vouloir travailler avec la marque, mais il y a besoin d'un autre truc derrière. Donc, c'est vraiment, en fait, je regarde aussi les capacités dans lesquelles ils sont capables de travailler. Est-ce qu'ils peuvent apprendre des nouvelles choses ? Est-ce qu'ils sont fermés d'esprit ? Parce que le marketing et les réseaux sociaux, c'est tous les deux mois, il y a des nouvelles choses qui se passent, des nouvelles updates, des nouveaux trucs qu'on doit faire. Donc moi, s'il y a quelqu'un qui n'est pas apte à faire ces nouvelles choses, c'est aussi un problème. Mais pour répondre à ta question un peu plus précisément, c'est vraiment dans les premiers emails, dans les premiers échanges, en Zoom, en termes d'énergie, c'est vraiment l'énergie que je regarde le plus et je suis capable de voir ça en fait.

  • Speaker #2

    Génial, incroyable. Ça doit être vraiment cool quand même de bosser chez BMG. Il y a l'air d'avoir une grosse énergie, il y a l'air d'avoir quelque chose de cool qui se passe. En plus, je connais un petit peu Sharon, je l'ai vue un petit peu dans son monde perso et dans le monde pro. Elle est tout le temps à 1000%. Elle ne s'arrête jamais et c'est assez solaire de voir des gens comme toi. Donc voilà, bravo. Merci.

  • Speaker #0

    T'as donné envie de bosser avec toi, donc vous avez entendu si vous habitez à Montréal. D'ailleurs, tu recrutes que des gens à Montréal ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Ouais, pour l'instant,

  • Speaker #0

    c'est quand même Montréal. Je ne sais pas si on a beaucoup de gens qui nous écoutent à Montréal.

  • Speaker #1

    Vous allez en avoir parce que moi, je vais partager ce podcast partout.

  • Speaker #0

    Merci. On vous attend en tout cas, tous les followers et tous nos auditeurs surtout. Il y a un truc qu'on aime bien faire en fin de podcast, parce qu'on t'a quand même pris pas mal de temps, on va le faire. On aime poser des questions en général sur toi, sur l'entrepreneur, sur tout. pour ta société, donc on pose plus ou moins les mêmes questions. Donc, comment est-ce que toi, tu vois BMG dans 5 ans ? C'est quoi un peu la roadmap ? Comment est-ce que dans 5 ans, tu te vois où, toi ? Est-ce que tu te vois, je ne sais pas, avec plus de gens ? Est-ce que tu ne te vois qu'à Montréal ?

  • Speaker #1

    Alors non, je ne me vois pas avec plus de gens, plus de clients, parce que je veux vraiment le garder à cette capacité, mais juste travailler avec des plus gros clients. Donc c'est ça, parce qu'au final, j'ai envie de fonder une vie de famille où ça sera un peu plus mon focus. Donc pour s'aider en termes de gros clients,

  • Speaker #2

    oui. Ok. Quels seraient les conseils ou qu'est-ce que tu aimerais dire ? à quelqu'un qui aimerait se lancer dans l'entrepreneuriat, mais qui n'a pas forcément d'idées. On en rencontre beaucoup des gens qui disent moi, les études, ce n'est pas pour moi ou j'ai envie de lancer mon truc à moi, mais je ne sais pas quoi faire Qu'est-ce qu'avec ton expérience à toi, tu pourrais leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    Si tu veux le faire avec quelqu'un, regarde en ligne sur LinkedIn ou partout où tu peux trouver, ou le faire avec un ami même. Pense à des idées ensemble. Regardez si quelqu'un cherche un cofondateur. Et si tu veux le faire seul... il faut regarder le besoin que certaines industries ont besoin. Et pour faire ça, il faut juste faire des choses. Par exemple, j'ai fait un truc cet été. Je n'ai pas envie d'en parler parce que j'ai vraiment envie de monter cet autre business parce que j'ai trouvé que cette compagnie avait vraiment besoin de ça. Mais c'était en faisant cette activité que je n'aurais jamais fait si je n'étais pas à ce moment, à cet endroit, à ce moment. Je n'aurais pas pensé à ça. Donc, dire oui à tout, faire des choses dehors.

  • Speaker #2

    C'est dire toutes les opportunités.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est plus que de la recherche sur l'ordinateur. Il faut vraiment faire des choses avec des gens, parler, vraiment se foncer dans l'aventure. Oui,

  • Speaker #2

    machin.

  • Speaker #0

    Trop, trop, trop intéressant. Quelles compétences considères-tu comme essentielles pour réussir en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    La discipline.

  • Speaker #2

    et de la patience ouais c'est une pensée chieuse ouais discipline et patience c'est déjà en ayant les deux c'est déjà des bons bagages je travaille encore sur ma patience juste pour vous dire ça fait 5 ans génial quel message vraiment un message d'encouragement ou un message de motivation t'aimerais transmettre à tous nos jeunes ou moins jeunes auditeurs qui rêvent de devenir entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'idées qui sont stupides. Donc, si vous voulez changer le monde en entrepreneuriat, il faut se lancer. Et même s'il y a des échecs, et puis il peut y en avoir. J'ai lu ce poste il n'y a pas longtemps que des grands designers qu'on connaît aujourd'hui ont commencé à 41 ans. Pareil pour Bill Gates. Il y avait plein d'entrepreneurs qu'on connaît aujourd'hui qui ont commencé et qui... En fait, ça... que commencé dans leur quarantaine, cinquantaine même. Donc, il faut juste se lancer. Je sais que c'est quelque chose que tout le monde dit, mais il faut juste le faire, en fait. Et si on se... Si il y a des échecs, on peut... Enfin, justement, on apprend de ça. Donc, il n'y a pas d'idée trop stupide. C'est jamais trop tard, en fait. Et si quelqu'un a besoin d'en parler et de conseils, vous pouvez toujours m'envoyer des messages sur Instagram.

  • Speaker #2

    Trop bien. D'ailleurs, on peut te retrouver sur Insta. C'est quoi ? Sharon Brand ?

  • Speaker #0

    voilà et brand media group aussi sur Instagram tu l'as pensé avec l'accent anglais je progresse trop bien d'ailleurs cette question là y a-t-il des entrepreneurs que tu souhaiterais voir participer à ce podcast je te le dis à toi mais je le dis aussi à tous nos auditeurs et je vais te le dire à toi aussi en particulier nous ça fait très longtemps pour tous nos auditeurs on a la recherche on aimerait absolument avec le podcast parcourir toutes les industries et Il y a deux industries qu'on rêverait de faire, avec qui on n'a pas eu encore la chance de parler. La première, c'est la mode. Toi, je veux dire que tu connais quand même pas mal de gens dans la mode, donc n'hésite pas à nous en conseiller, on pourra les contacter. Et aussi, si quelqu'un connaît nos auditeurs dans tout ce qui est... Dans tout ce qui est... C'est comment on dit déjà ? Écologie. Exactement, j'ai perdu le mot. Écologie.

  • Speaker #2

    Dans l'écologie, dans la transmission vers le vert, tout ce qu'ils appellent ça en France, toutes ces choses comme ça, ouais. C'est quelque chose qu'on aimerait beaucoup en parler. Alors toi, est-ce que du coup, il y a un entrepreneur quel tu penses que tu aimerais voir participer à la voix de l'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Est-ce que ça doit être des marques en français ?

  • Speaker #2

    Des francophones, ouais. Que l'entrepreneur parle français.

  • Speaker #1

    Est-ce que je connais que des entrepreneurs en anglais ? Oh my god. Je n'ai pas en tête en fait.

  • Speaker #0

    Peut-être que tu me diras après.

  • Speaker #1

    Par contre, je vais vous envoyer une bonne liste de gens francophones. Là, je n'en ai aucun en tête. Désolée. Il n'y a pas de problème.

  • Speaker #2

    Pas de souci. Pas de souci. Mais alors du coup, pas forcément francophone ou anglophone. Est-ce que... il y a un entrepreneur, ou alors je vais élargir ça même en mode une personne connue, une célébrité de ton choix, quelle question tu aimerais lui poser ? Qu'est-ce que tu lui dirais ? Si tu pouvais questionner n'importe qui.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que je leur demanderais plus de conseils sur la santé mentale, justement. Parce qu'il y a des gens qui ont des tellement plus grandes structures que la mienne. à qui tu demanderais ça par exemple alors il y a cette designer qui s'appelle Natasha Oakley qui vient d'Australie et de Miami et de Hawaii qui était une des premières influenceuses ou instagrammeuses on va dire quand Instagram a commencé, que je suis depuis justement 2011 et en fait qui a maintenant lancé sa marque de maillots de bain parce que ce qu'elle faisait c'est qu'elle mettait en valeur les maillots de bain en fait sur sa page de tous les maillots de bain qui puissent exister au monde donc... Donc, en fait, elle a lancé sa marque avec sa meilleure amie. Et ça marche hyper, hyper bien. J'ai acheté son livre, là, il y a deux semaines. Elle a aussi fait plein de podcasts sur son aventure entrepreneuriale. Donc, ouais, je lui demanderai à elle parce que quand je vois, en fait, les plus grosses structures, je me dis, mais comment ils font, en fait ? Genre, ça a l'air juste dingue.

  • Speaker #2

    Ouais, bien sûr. C'est sûr qu'il doit y avoir une vraie force derrière pour rester bien avec tout le travail qu'il y a à faire. Donc, ouais, bien sûr. génial, merci Sharon d'avoir été là à notre micro à nous partager ton histoire d'entrepreneur, c'était un super moment pour nous, on espère que ça l'a été aussi pour toi, si d'ailleurs si tu as un petit mot de la fin avec grand plaisir,

  • Speaker #1

    le micro est à toi merci beaucoup beaucoup et j'ai trop hâte de continuer à suivre votre aventure et ouais,

  • Speaker #2

    merci beaucoup c'était trop sympa nous aussi on a hâte de suivre ce qui se passe pour Brand Media Group merci et on te souhaite en tout cas tout le bonheur et tout le succès que tu mérites donc voilà, chapeau pour tout ça merci beaucoup Sharon, merci Ara qui va bientôt être papa d'ailleurs il l'est certainement déjà au moment où cet épisode sortira mais voilà, ça c'est encore une bonne nouvelle et on aime le brevet merci à vous, merci à vous chers auditeurs Encore une fois, on est super accessible. Donc vraiment, n'hésitez pas à nous faire des messages, qu'elles soient sur Insta, sur LinkedIn. Suivez les conseils de Sharon. N'hésitez pas, allez-y, foncez. Et puis s'il y a besoin, on reçoit même les faxes. Comme ça, on touche un large public. On est aussi dispo sur toutes les plateformes de streaming. Et puis on est écouté dans plusieurs pays. Donc on n'est pas peu fiers de ça. Et tout ça, c'est évidemment grâce à vous. Voilà, on espère que ça vous a plu. Nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode. Un tout nouvel invité et évidemment plein de belles histoires sur l'entrepreneuriat. A très vite, ciao ciao !

Chapters

  • Introduction et présentation

    00:09

  • Présentation de Sharon et de son parcours

    01:27

  • Début de Brand Media Group et premiers clients

    02:23

  • Les services offerts par Brand Media Group

    08:52

  • Construire une communauté autour d'une marque

    18:13

  • Importance de la santé mentale pour les entrepreneurs

    33:30

  • Conseils pour les futurs entrepreneurs et conclusion

    44:38

Description

Dans cet épisode de La Voie de l’Entrepreneur, nous avons le plaisir d’accueillir Sharon Brand, fondatrice de Brands Media Group, une agence de marketing digital spécialisée dans la stratégie et la création de contenu pour des marques lifestyle. Sharon nous dévoile son parcours inspirant, depuis ses débuts à Paris jusqu’à la création de son entreprise à Montréal, en passant par New York et Israël.


Ce que vous découvrirez dans cet épisode :


Une trajectoire internationale riche de sens : Sharon revient sur les étapes clés de sa vie, depuis ses études en communication et marketing à IDC en Israël jusqu’à son master en mode à Parsons à New York. Elle raconte comment ces expériences l’ont préparée à devenir une entrepreneure aguerrie.

La genèse de Brand Media Group : Face à la crise du Covid, Sharon a transformé une série de consultations gratuites en une véritable entreprise. Elle partage les défis de ses débuts, de la recherche de ses premiers clients à l’apprentissage de la tarification.

Les clés pour construire une communauté forte : Sharon explique comment elle aide les marques à se démarquer sur Instagram, TikTok, LinkedIn et Pinterest, en mettant l’accent sur l’authenticité et l’impact des campagnes organiques.

L’importance de l’équilibre personnel : Sharon parle de sa vision du bien-être mental et physique, et de son rôle crucial pour rester créative et productive dans son activité. Elle partage ses routines et ses conseils pour gérer la pression entrepreneuriale.

Des leçons universelles pour entrepreneurs : Sharon livre ses apprentissages les plus précieux, notamment sur la discipline, la patience et l’art de capitaliser sur ses échecs. Son message est clair : il n’y a pas d’idée trop simple pour se lancer.


Un épisode riche en conseils concrets et en inspiration, à écouter absolument si vous cherchez à comprendre les rouages du marketing digital ou si vous souhaitez vous lancer dans l’entrepreneuriat.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Salut à tous, salut salut, bienvenue dans la Voix de l'Entrepreneur, de retour pour un nouvel épisode inspirant. Moi c'est Gab, je suis avec Raph. Comment ça va Raph ?

  • Speaker #1

    Bah écoute, ça va très très très très bien Gab. Et toi, comment tu vas ? Pas trop froid Montréal ?

  • Speaker #0

    Non, ça va pas trop trop froid. D'ailleurs, on demandera à notre invitée parce qu'elle aussi, elle est de Montréal. Mais avant ça, voilà, on est super heureux de reprendre LVDLE. On a plein plein d'invités et d'entrepreneurs à vous faire découvrir. D'ailleurs... Franchement, si vous avez des entrepreneurs en tête, n'hésitez pas à nous les faire partager. On prendra contact avec eux. Et puis, on est toujours sur les réseaux et c'est super important pour nous. Donc, venez nous soutenir, mettez des avis, des notes. C'est vraiment ça qui fait avancer l'aventure LVDLE. Et en plus, aujourd'hui, ce n'est pas notre invitée qui vous dira le contraire. Elle, elle est la reine des réseaux. Elle maîtrise tout sur les sujets. Elle aide les marques à devenir plus visibles et suit surtout une routine santé incroyable. Elle nous en parle et on vous la présente juste après le jingle. C'est parti ! Salut à tous et bienvenue sur la Voix de l'Entrepreneur. Je m'appelle Gab.

  • Speaker #1

    Moi c'est Raph. Notre seule mission, vous faire découvrir le monde de l'entrepreneuriat.

  • Speaker #0

    Retrouvez-nous un dimanche sur deux avec un nouvel invité pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    On vous attend évidemment sur toutes les plateformes et les réseaux sociaux.

  • Speaker #0

    En attendant, c'est parti pour un nouvel épisode.

  • Speaker #1

    Ah putain, t'as pas enregistré ? Ah si,

  • Speaker #0

    t'inquiète.

  • Speaker #1

    Alors bienvenue Sharon. Avant de commencer, la question la plus importante c'est comment tu vas ?

  • Speaker #2

    Très très bien. Comment on ne peut pas bien aller avec ce beau soleil qu'on a. Pourvu que ça dure,

  • Speaker #0

    pourvu que ça dure.

  • Speaker #1

    Ah j'ai fait ça ?

  • Speaker #0

    Ouais c'est ça.

  • Speaker #1

    J'espère pour vous. Gab me disait avant ça qu'il prévaut que c'était possible qu'il y ait un vrai hiver. Mais je lui ai demandé c'est quoi un hiver normal à Montréal, il m'a dit que c'était moins 15. Donc je ne veux même pas oser savoir qu'est-ce que c'est un hiver lourd chez vous.

  • Speaker #2

    L'année dernière, on a eu un hiver tellement léger qu'on a dû mettre les bottes de neige peut-être deux fois au lieu de tout l'hiver. Et du coup, les gens ne sont pas sûrs si ça va être la même chose ou si ça va être justement le temps qui s'énerve parce que l'hiver dernier, il n'y a rien eu. Donc, on va voir tout ça.

  • Speaker #0

    On verra. Je ne sais pas si j'ai hâte, mais en tout cas, ça va être une belle expérience.

  • Speaker #1

    Sharon, si tu veux bien, tu peux te présenter, s'il te plaît, pour nos auditeurs ?

  • Speaker #2

    Avec plaisir. Alors moi, c'est Sharon. Ça fait maintenant 20 ans que je suis au Canada, mais je suis née à Paris. Et j'ai fait mes études en Israël pendant trois ans. Donc j'étais à IDC. Maintenant, l'école s'appelle Rehrman, qui rebrand et qu'ils ont fait. Et j'ai étudié en com et en marketing. Donc c'était juste incroyable d'être là-bas quand j'avais 19 ans. On pourra en reparler un peu plus tard. Et ensuite, j'ai bougé à New York. pour faire un master en école de mode. Donc, j'étais à Parsons pendant un an. Et New York ne m'a pas trop plu. On pourra aussi en parler un peu plus tard. Donc, j'ai pris la décision de rebouger à Paris. Donc, j'y ai été pendant un an, un an et demi, deux ans en fait, deux ans. Et ensuite, il y a eu le Covid. Donc, je suis rentrée à Montréal. Et c'est là que j'ai monté mon agence de réseaux sociaux marketing.

  • Speaker #0

    Qui s'appelle ?

  • Speaker #2

    Oui, qui s'appelle Brands Media Group. Donc, on fait ça maintenant depuis cinq ans. Et on travaille avec des marques dans justement la mode, wellness, la beauté, vraiment tout ce qui est autour du lifestyle. Et c'est vraiment incroyable en fait. Ça a été tellement une... C'était tellement de... C'était plein d'émotions, c'était plein d'aventures. C'est toujours plein d'aventures. Carrément. Il y a toujours plein de choses qui se passent. Donc mes journées ne sont jamais les mêmes. Et voilà, c'est...

  • Speaker #0

    Alors, pour faire un petit disclaimer, je pense que c'est important, mais il faut que tu le dises, je sais que tu en parles souvent, mais Brand, c'est ton vrai nom de famille.

  • Speaker #2

    exactement alors je sais pas si vous avez fait les recherches dessus c'est hyper intéressant moi je suis presque tout le temps dessus en train de regarder genre mais d'où vient ce nom en fait ça vient de l'allemand et de l'ancien qui a après été repris par l'ancien anglais qui veut dire le feu donc en fait c'est vraiment c'était vraiment parce que avant pour faire par exemple du marketing ou dénoter quelque chose c'était fait avec du feu donc c'est hyper intéressant parce que c'est non seulement mon famille mais c'est aussi la carrière dans laquelle je suis la destinée depuis toujours Non, mais c'est ça. J'ai toujours voulu mettre mon famille dans tout ce que je faisais. En fait, quand j'ai fait mon blog, quand j'étais en Israël, ça s'appelait aussi Brand Travels. Ensuite, j'ai lancé l'agence, c'était Brands Media Group.

  • Speaker #0

    Il n'y a vraiment que toi qui peux faire ça. J'imagine Stanislas ou Chouraki, Chouraki Travels. Non,

  • Speaker #1

    non, non. Moi, je dis la prochaine étape, elle va lancer une vodka comme Trump. Trump Vodka, elle va faire Brand Vodka. Ouais,

  • Speaker #0

    Brand Vodka.

  • Speaker #2

    Ça marche avec tout, donc c'est super.

  • Speaker #0

    C'est ouf, et ça passe bien.

  • Speaker #2

    Exact.

  • Speaker #0

    Trop bien. Alors du coup, en premier, tu as fait IDC en Israël, qui est une école que je connais bien puisqu'on a fait le même parcours. Est-ce que c'était pour toi une évidence de faire de la communication, de faire du marketing ? Est-ce que ça t'a plu directement ? Et est-ce que tu es arrivé dans cette école en te disant Bon, moi, je fais cette école et ensuite, je monte mon truc directement Tu avais cette âme d'entrepreneur directement ou pas encore ?

  • Speaker #2

    Alors, non, pas du tout. En petite anecdote, donc moi, je suis depuis toujours hyper fan de Disney, de toutes les histoires Disney et les histoires en général. Donc, de base, ce que je voulais faire, c'était dessiner pour Disney et Pixar. Je sais très bien dessiner, j'adore les animations, tout ça. Et en fait, je n'ai pas été prise dans le programme que je voulais faire, qui était 3D animation. Donc, ce que j'ai fait, c'est que j'ai fait, parce qu'à Montréal, en fait, tu as deux ans entre le...

  • Speaker #0

    Le cégep, c'est ça ?

  • Speaker #2

    Voilà, le cégep, lycée et l'université. Donc, à la place de faire ce programme, j'ai fait du journalisme et de l'art, en fait. Et c'est, en fait, dans les classes de journalisme que j'ai trop, trop aimé interviewer les gens, toute la com, derrière, en fait, le journalisme, les photos que je pouvais mettre sur les articles. Donc, de là, en fait, j'ai trouvé après ce programme à Edisi que j'ai fait. Donc, à partir de là, c'était sûr que le marketing, c'était évident pour moi. J'ai adoré. raconter les histoires, faire grandir les marques, les mettre en avant surtout. Mais ça n'a pas été évident parce qu'il y a quand même eu ce moment où je me suis dit mince, je ne vais pas pouvoir dessiner, qu'est-ce que je vais faire ? Et aujourd'hui, je suis hyper contente parce que le dessin, je peux le faire sur le côté et ce n'est pas mon job. Donc au final, je le fais avec grande passion.

  • Speaker #0

    Ça reste ta passion.

  • Speaker #2

    Voilà, exactement. Donc voilà, c'était un peu comme ça le parcours en fait.

  • Speaker #0

    Ok. Pourquoi être partie à New York après alors ?

  • Speaker #2

    Parce que je voulais vraiment… continuer mes études dans la mode et malheureusement en Israël il n'y avait pas les programmes que je voulais faire, donc à New York il y avait ce programme qui s'appelait Fashion Studies, donc c'était pas pour faire des vêtements c'était vraiment pour apprendre toute la théorie derrière la mode, pourquoi les gens s'habillent comme ils s'habillent, pourquoi ce designer là c'était la psychologie du vêtement ça plus d'écrire une thèse sur, bah moi je l'ai écrite sur les influenceurs en question mais... C'était vraiment l'histoire de la mode, l'histoire de tous les designers qu'on connaît aujourd'hui. Donc ça, c'était vraiment un truc qui me passionnait énormément.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu cherches encore, tu reprends un peu de ces ressources-là aujourd'hui dans ton travail ? Ça te sert encore ?

  • Speaker #2

    Toujours. Tous mes profs à Parsons, pas à Paris, mais plus quand j'étais à New York, à Paris, voulaient vraiment qu'on creuse sur tout. tout ce qu'on fait. Et aujourd'hui, il y a tout qui revient en termes de campagne marketing qu'on fait. On ne va jamais faire des photos juste pour faire des photos. Il y a toujours ce brainstorm qu'on fait avec notre équipe. Tous les moodboards qu'on prend, on regarde dans les archives ce que les designers ont fait avant. Il y a vraiment beaucoup, beaucoup de recherches derrière le travail.

  • Speaker #0

    C'est ouf parce que franchement, on n'en connaît pas beaucoup des gens qui nous disent, j'utilise encore grave ce que j'ai étudié dans mon métier.

  • Speaker #2

    Alors, pas ce que j'ai étudié, mais plus la technique dans laquelle j'ai étudié. Comme c'était un master, il te disait vraiment de faire tes recherches, ouvre tous les magazines, ouvre tous les livres, regarde dans les archives, sur les sites et tout. Et en fait, c'est ce que j'essaye de faire avec mon équipe et de les pousser surtout à faire ça. C'est qu'aujourd'hui, c'est tellement facile de voir un concept et de le copier ou d'être inspiré par ce concept et de le faire. Mais moi, je veux vraiment qu'on creuse plus pourquoi on fait ce qu'on fait, pourquoi on va mettre ça en valeur pour notre client. Je ne veux pas juste faire quelque chose pour faire. Voilà,

  • Speaker #0

    exactement. Ok. Alors du coup, Brand Media Group, ça a cinq ans, tu nous as dit, c'est ça ? Comment est-ce que ça a démarré ? Est-ce que ça a démarré, tu étais toute seule ? C'était quoi le but à court terme au départ ? Et puis peut-être s'il y avait un but à long terme ?

  • Speaker #2

    Alors, de base, ça a commencé parce que c'était le Covid. Donc moi, je suis rentrée à Montréal. Et en fait, comme tous les magasins étaient en train de fermer leurs portes, j'étais sur mon téléphone en train d'aider tellement de marques, vous ne pouvez même pas vous imaginer. que du coup, mon père m'a dit, bon, ça y est, Sharon, il faut que tu fasses ça, il faut que tu te fasses payer, parce que tu ne peux pas faire ça gratuitement.

  • Speaker #0

    Tu faisais ça, tu aidais les marques gratuitement ?

  • Speaker #2

    Gratuitement, parce qu'en fait, moi, je terminais mon master, et du coup, j'étais à la maison, je ne pensais pas trop à ce que ça allait venir. Et du coup, j'ai travaillé pendant un mois, donc c'était vraiment plein Covid, mois d'avril, donc le pic-pic Covid. Tout était fermé, on ne restait vraiment qu'à la maison. Donc, j'ai travaillé avec une designer pendant un mois pour faire un site web, le logo. le nom de la marque, j'ai enregistré mon business aussi. Et ensuite, au mois de mai, on a tout lancé le 1er mai. Donc, ça va faire 5 ans le 1er mai exactement. Ah, ok. Ça a été trop cool parce qu'en fait, j'étais dans mon salon quand j'ai appuyé sur la page pour qu'elle soit publiée. C'était sur le canapé, là, juste à côté de où je suis.

  • Speaker #1

    C'est génial.

  • Speaker #2

    Et maintenant, ça fait cinq ans. Et j'ai eu mes trois premiers clients parce que j'ai publié sur LinkedIn que je montais la boîte. Donc, vraiment, la puissance des réseaux, des connexions qu'on se fait dans la vie, c'est tout, en fait.

  • Speaker #1

    Attends alors moi juste ce qui m'intéresse Juste avant qu'on parle justement de tes premiers clients officiels T'as dit que quand t'es rentré Donc du coup pendant le Covid Tu commençais à aider des gens un peu gratuitement Jusqu'à que ton père te dise qu'il fallait peut-être se faire payer Mais d'où tu les as trouvés ces gens là en fait en question C'est eux qui sont venus te chercher C'est toi qui es allé les voir D'où ils sont venus ces personnes là Comment est-ce que t'as créé si tu veux le

  • Speaker #2

    Ouais alors en fait c'est que des gens qui me suivaient sur Instagram Et quand il y a eu le Covid qui a commencé, moi j'avais été très claire et très très présente sur les réseaux, encore plus que jamais en fait parce qu'il n'y avait rien d'autre à faire. Donc je donnais en fait des astuces réseau, astuces marketing, qu'est-ce que les marques peuvent faire, tout ça. Donc en fait c'est que des marques qui me suivaient sur mon compte perso, qui m'ont contactée. Donc en fait je donnais plein de consultations de 30 minutes gratuites à des marques qui étaient non seulement au Canada mais aussi à Paris, aux US, c'était en anglais et en français. Et donc c'était assez impressionnant parce qu'en fait, je me suis rendu compte que de mon ordinateur, de là où je suis, je peux être en contact avec des gens qui sont dans le monde entier parce qu'on est tous dans la même situation. Là,

  • Speaker #0

    on est enfermés à la maison.

  • Speaker #2

    Donc en fait, c'est que des gens qui me suivaient sur Instagram.

  • Speaker #1

    C'est impressionnant parce que je pense que c'est quand même un scénario qui est assez rare quand même. En fait, on peut dire qu'avant, juste avant que tu lances ton agence, tu avais déjà tes clients, tu avais déjà de la demande, tu savais que tu allais directement générer du cash, entre guillemets. Tu savais que tu n'allais pas ramer pour changer de client.

  • Speaker #2

    Oui, c'est ça. Et en fait, c'est très difficile pour moi parce que si je pouvais faire tout ce que je fais gratuitement, même aujourd'hui, et avoir une autre source de revenus qui vienne, je le ferais parce que j'adore ce que je fais. Et des fois, je me sens mal en fait. de devoir mettre un prix à ce travail même si ça n'a aucun sens, bien sûr qu'il faut mettre un prix au travail.

  • Speaker #0

    Et ça se voit parce que moi qui suis depuis maintenant quelques mois sur Instagram et j'arrive un petit peu à voir ce qui se fait dans Brand Media Group, ça se voit que ça se fait avec passion, avec dévouement tu vois, et franchement, chapeau pour ça, chapeau, c'est ma petite parenthèse

  • Speaker #2

    Merci, merci J'ai une petite histoire assez marrante quand je venais justement de débuter de... d'afficher mes prix, on va dire. Il y avait cette marque qui m'a contactée et en fait, moi, j'avais trop honte de donner un prix. Donc, je me suis dit dans ma tête, ça, c'était mon thought process, on va dire. C'était, oui, bon, la marque va savoir qu'ils doivent me payer à la fin, sans que je dise quoi que ce soit. Et donc, on se retrouve à la fin du contrat et moi, j'envoie la facture et le mec me dit, mais je ne comprends pas, en fait. Tu croyais que c'était gratuit parce que tu ne m'as jamais dit quoi que ce soit. Donc ça, c'était vraiment deux semaines après. Non, peut-être un mois après que je lance tout, où je me suis dit, OK, en fait, tu n'as pas le choix. Tu dois communiquer, tu dois te donner tes prix. Tu ne peux pas faire autre chose.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    C'était cool parce qu'au final, j'avais 23 ans. Et en fait, tu te rends compte que tu évolues comme ça. Tu es obligé de grandir comme ça en apprenant, en faisant de tes erreurs et tout ça.

  • Speaker #0

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #1

    Alors juste pour comprendre, Brand Media Group, aujourd'hui vous êtes spécialisé sur quelles plateformes ? C'est quoi les services exactement ? C'est uniquement sur Instagram, c'est TikTok aussi, c'est LinkedIn. C'est quoi exactement les canaux que vous focalisez là-dessus ?

  • Speaker #2

    Alors nous on fait toute la gestion réseau sociaux, donc la stratégie, le contenu et le management des plateformes d'Instagram, TikTok, LinkedIn, Pinterest. On touche vraiment à tout. On fait aussi des sites web et des branding decks. Donc, les branding decks, ça va plus être les logos, typographies, couleurs, tout ça, pour les marques qui débutent ou qui veulent faire des changements à leur identité visuelle. Donc, voilà, c'est un peu nos trois services clés. Donc, les sites, réseaux sociaux et les identités visuelles.

  • Speaker #0

    Ok. Et tu dis on comme ça, c'est que vous êtes combien, la Brand Media Group ? Vous êtes plusieurs ? Vous êtes toutes seules ?

  • Speaker #2

    Alors, je suis toute seule, mais c'est vrai que j'ai l'habitude de toujours dire on et pas je Mais je suis toute seule, j'ai une équipe, donc c'est pour ça principalement que je dis on On est quatre dans l'équipe, cinq avec moi. Et voilà, en fait, on pourrait en discuter aussi davantage, mais d'avoir une équipe, c'est tout un autre sujet. C'est tellement incroyable et vraiment, en fait, tout roule comme ça roule parce que c'est grâce à eux et au travail qu'ils font.

  • Speaker #1

    Ouais, non, moi j'avais juste une question par rapport à... Parce qu'en fait, on peut dire que vous êtes vraiment une agence surtout de committee management. Moi, c'est comme ça que je l'ai compris, entre guillemets. J'imagine que tu viens de nous dire que tu fais aussi des sites internet du branding. Mais d'ailleurs, ça représente combien de pourcentages après votre activité, les sites internet et le branding ? Vous êtes plus focalisé plus sur le committee management ou plus sur le… entre guillemets ?

  • Speaker #2

    Oui, les sites et les identités visuelles, branding, tout ça, ça représente peut-être 20% du travail qu'on fait. Le reste, c'est vraiment… principalement les photoshoots, la création de contenu, tout le design qui vient derrière les concepts qu'on veut faire. On va faire tous les wheels, toute la strat sur plusieurs mois. C'est vraiment ça notre équipe.

  • Speaker #1

    On dit toujours que les premiers clients, c'est un vrai cap. On s'en souvient toute notre vie. Le premier chèque qu'on a encaissé. Est-ce que tu veux nous raconter ça s'est fait comment et quel était après le premier client ?

  • Speaker #2

    J'ai eu trois premiers clients d'un coup. Ce qui est aussi marrant, c'est que je les faisais payer le plus petit package possible et je leur donnais tout. J'ai dû aussi réajuster tous les prix au fur et à mesure. Aujourd'hui, enfin, ça fait deux années que les prix sont bien fixes et stables. Mais quand on a commencé, on a commencé à travailler avec une marque qui vendait des masques pour le Covid. qui était un des premiers à faire ça à Montréal. Donc pour eux, c'était un peu... Comment ils nous avaient trouvé ? Je ne sais plus en fait. C'était quelqu'un qui avait parlé de nous au fondateur. Donc c'est comme ça qu'on a commencé avec eux. Les deuxièmes clients, ils m'ont trouvé sur LinkedIn. J'étais à IDC avec une des cofondatrices. C'était une marque de bijoux de diamants à Anvers. Donc ça, c'était mes plus gros clients aussi. On a travaillé deux ans ensemble. Et je leur ai vraiment monté toute leur boîte parce que quand ils m'ont contactée, c'était le tout début. Ils n'avaient vraiment rien sur leur page. Donc, avec eux, ça a été une incroyable aventure. Et ensuite, j'ai travaillé aussi avec un salon médical à Montréal qui aussi, c'était la sœur d'une amie qui m'a référé à la propriétaire. Donc, c'était vraiment cool de voir que les gens voyaient tout ce qui se passe sur les réseaux. Donc, je pense que la leçon de tout ça, c'est… Si vous montez quelque chose ou si vous avez envie de dire aux gens ce que vous faites, il faut juste le dire, il faut le mettre sur les réseaux, il faut en parler, il faut le communiquer.

  • Speaker #0

    Ça a eu une importance, ça a un impact énorme aujourd'hui, tout ce qui se passe sur les réseaux finalement.

  • Speaker #2

    Et des fois, on a honte ou on n'est pas sûr, on pense qu'on est stupide de mettre en avant ce qu'on veut faire ou ce qu'on veut dire, mais on ne sait jamais qui va le voir. Donc, c'est un peu aussi la philosophie qu'on utilise avec tous nos clients. Moi, je leur dis à tous… On va aller sur le max de publications, tout ça, parce qu'on ne sait jamais qui peut le voir à ce moment-là. Vraiment, c'est hyper important, en fait.

  • Speaker #0

    C'est un concours de circonstances, après. Si tu arrives au bon moment, avec le bon poste ou la bonne phrase, ça peut changer une carrière ou une marque ou quoi que ce soit. Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Et alors, justement, comment est-ce que, selon toi, on arrive… C'est quoi les clés ? On peut dire les clés pour bâtir une vraie communauté autour d'une marque. Quelles sont les premières actions qu'il faudrait faire dans ce cas-là ?

  • Speaker #2

    Déjà, les marques qui n'ont pas d'identité visuelle, qui sont dans les tendances d'aujourd'hui, c'est vraiment le premier truc que je regarde et que je leur conseille de faire. Parce qu'aujourd'hui, on est dans un mood, surtout en 2025, là où ça va aller un peu comme ça, où c'est vraiment... tu es différent ou alors sinon, on peut t'oublier. Et en fait, il y a tellement de concepts qui sortent tout le temps sur les réseaux des marques qui font des campagnes marketing que les gens reprennent et c'est cool d'être inspiré par ces campagnes marketing. Mais aujourd'hui, il faut vraiment trouver ce qui est vraiment unique pour ta marque et en même temps, être super, super différent de ce que tu vois autour de toi.

  • Speaker #0

    C'est vachement dur ça parce qu'il y a de tout en ce moment. on voit vraiment de tout, de tout, de tout t'arrives encore à trouver cette valeur unique dans ce que tu proposes à tes clients ?

  • Speaker #2

    en fait ce qui est hyper intéressant c'est qu'aujourd'hui on peut utiliser tout et n'importe quoi pour créer du contenu donc par exemple il y a déjà 6 mois on a commencé à voir qu'il y avait beaucoup de marques qui utilisaient de la nourriture pour aller à côté de leurs bijoux ou leurs vêtements pour montrer en fait cette textures ou ce que ça va sentir. Donc, utiliser des objets objectifs comme ça qui vont réveiller le cerveau des gens et leur dire ça a l'air bon ou ça va se sentir bon Ce n'est pas que pour des parfums qu'ils utilisent de la nature, c'est pour d'autres types de produits. Par exemple, utiliser ça ou... Il y a beaucoup de marques maintenant qui ont fait des campagnes où les objets sont immenses avec le AI, ou alors sont justement minuscules parce que les gens aiment les trucs tout petits et mignons. Donc, c'est un peu… En fait, il y a tellement de choses à laquelle je ne peux répondre. Une chose importante, en tout cas, c'est vraiment de penser… Comment on dit think big Oui,

  • Speaker #0

    penser grand. Oui, penser grand, ou même en dehors de la boîte.

  • Speaker #2

    Voilà, c'est ça. De sortir un peu du cadre de ce que tu penses va bien faire sur les réseaux. Et aussi qu'aucune idée est bête, en fait, au final. Parce qu'il y a beaucoup de gens qui peuvent peut-être se dire, oh là là, mais ça va être trop bête de prendre en photo la boucle d'oreille à côté d'un croissant. Mais en fait, non, genre, ça marche.

  • Speaker #0

    C'est dingue. Du coup, est-ce que ça fait... Une des questions qu'on se posait aussi, c'était de savoir comment est-ce que le but... c'est de toucher, peut-être que je me trompe, mais peut-être que le but, c'est de toucher un maximum de gens, un très large public. Mais comment est-ce que tu arrives à faire qu'une marque, elle arrive à communiquer à un large public tout en restant un minimum authentique, tu vois, avec quelque chose d'assez spécial, assez unique ?

  • Speaker #2

    J'adore cette question parce qu'en fait, moi, quand j'ai commencé BMG, je ne voulais pas faire de pub.

  • Speaker #0

    BMG, c'est le plan de médiagroupe. On ne l'a pas dit avant, maintenant on le dit.

  • Speaker #2

    quand j'ai commencé en fait je voulais pas faire de publicité et je voulais pas en fait que les clients mettent un budget sur les publicités parce que je voulais tout faire justement organique pour toucher le plus de de nombre de personnes possible mais tout en organique et en fait au fur et à mesure je me suis rendu compte que pour toucher le plus de personnes possible il fallait qu'on fasse un entre deux, une moitié moitié on va dire donc aujourd'hui ce qu'on propose justement c'est... C'est tout le contenu qu'on va créer, mais il y a du contenu qu'on va créer pour faire que des publicités, en fait. Et quand on regarde nos analytiques et les chiffres, tout ça, on veut toujours qu'il y ait un 50% de gens qui ont été atteints par les publicités. Comme ça, on est bien sûr qu'il y ait bien une moitié-moitié des nouvelles personnes qui vont venir, qui ne nous connaissaient pas du tout. Et des gens aussi qui ne nous connaissaient pas, mais qui l'ont vu, par exemple, sur... la page Explorer Page, tout ça. Donc, ça a changé en fait aujourd'hui. Et on ne peut pas toucher le même nombre de personnes qu'on pouvait toucher avant. Et je ne pense pas que tu as besoin d'avoir énormément de followers pour toucher énormément de personnes. Moi, par exemple, j'avais que 2000 followers quand j'ai lancé l'agence. Et ça ne m'a pas arrêtée en termes de nombre de followers.

  • Speaker #1

    Sur Instagram, tu l'as eu ?

  • Speaker #2

    sur Instagram et pareil pour les marques avec lesquelles on travaille on en a qui ont 1000 followers, on en a qui ont 15 000 followers et ça marche tout aussi bien en fait c'est vraiment dans la stratégie et dans justement les publicités qu'on peut mettre en place qui vont attirer cette nouvelle audience

  • Speaker #0

    On est encore du temps, on va pas avoir avec nos 150 followers sur Instagram.

  • Speaker #1

    Faut y aller, les auditeurs, faut y aller, faut parler à vos parents, à vos amis, à vos cousins, faut les forcer à s'abonner.

  • Speaker #0

    Ah ouais, carrément.

  • Speaker #2

    Au moins, vous avez qu'à passer le cap des 100 followers, c'est le plus important.

  • Speaker #0

    Ouais, je pense qu'à mon avis, 100, famille, amis réunis.

  • Speaker #1

    Non, mais attends, je crois qu'au LinkedIn, on en a plus, si je ne me trompe pas, ou sur Instagram. Moi, je sais plus.

  • Speaker #0

    Je sais pas, mais va falloir qu'on récupère des concepts de Sharon en hop, là. En plus, elle nous... Avant, elle n'annonçait pas trop ses prix, donc on peut pratiquer.

  • Speaker #2

    LinkedIn, c'est une des meilleures plateformes pour croître son réseau, tout ça. Mais je trouve qu'il y a un vrai potentiel sur LinkedIn, surtout pour les... Je sais que c'est bizarre de dire ça, mais les Français sur LinkedIn qui montent leur boîte, tout marche super, super, super bien. Genre, c'est écrit d'une façon, c'est formaté d'une façon où... En fait, je ne vois que des choses où je like, je follow mes entrepreneurs.

  • Speaker #0

    Mais est-ce que ce n'est pas parce qu'aussi sur LinkedIn, il y a un peu cet esprit de il faut montrer que tu as réussi ou il faut montrer que tu vois Alors qu'en vrai, sur LinkedIn, tu retrouves uniquement des gens qui réussissent a priori. Alors que sur Instagram, tu peux voir d'autres gens qui parlent un peu plus de leur vie perso, etc. Sur LinkedIn, on ne retrouve que des gens qui réussissent. Donc, c'est peut-être ça aussi qui amène un peu ce côté que tout le monde réussit.

  • Speaker #2

    Moi, je trouve que justement sur LinkedIn, comme il y a moins de vidéos, où tu peux moins parler avec les gens directement, c'est plus facile de montrer justement tes erreurs et tes échecs comparé à Instagram où tu es vraiment les gens sur ton compte. et c'est ça et en fait t'es plus mis en valeur et t'es plus là j'ai l'impression que c'est plus compliqué sur Instagram même si j'essaye de le faire perso parce que ça amène aussi beaucoup d'interactions mais les gens veulent voir en fait ils veulent savoir tes échecs les faiblesses tout ça, ça les intéresse donc je pense que c'est le truc important à faire.

  • Speaker #1

    Ouais exactement mais en vrai moi j'ai l'impression que je vois de plus en plus sur LinkedIn en tout cas tout cas tout ce qui est vidéo, même les stories. La dernière fois, je suis tombé sur un truc, je ne sais pas si c'était juste j'ai vu ça une fois, mais comme quoi et c'est marrant parce qu'on a reçu un autre invité, d'ailleurs on lui fait coucou, Ruben Taieb qui lui aussi, il est un peu expert sur LinkedIn, il aide justement les entrepreneurs à grandir sur LinkedIn et il nous disait ça déjà il y a quelques mois que selon lui justement les vidéos sur LinkedIn allaient commencer et c'est marrant, six mois après, vraiment on voit de plus en plus de vidéos, les gens, leur contenu a complètement changé sur LinkedIn donc c'est hyper hyper hyper intéressant on voit que ça bascule aussi sur LinkedIn...

  • Speaker #2

    LinkedIn devient peut-être le nouveau TikTok en soi.

  • Speaker #1

    C'est possible. Mais alors voilà, c'est ça la question que je voulais te poser. Je me rappelle, comment est-ce qu'on choisit ? Parce qu'aujourd'hui, il y a plein de plateformes. En vrai, avant, il y avait Facebook. Comment est-ce qu'on choisit ? En fonction de quoi on va choisir notre plateforme ? Est-ce qu'on est obligé d'être présent sur toutes les plateformes ? Est-ce qu'on peut être uniquement sur une seule plateforme ? Comment est-ce que toi, tu arrives à conseiller justement tes clients ? Je m'imagine que c'est en fonction des besoins, mais...

  • Speaker #2

    Oui, alors c'est principalement en fonction de leurs besoins. En fait, si par exemple, ils ont des produits qu'ils veulent vendre, nous, on va aller directement sur Instagram parce que sur Instagram, tout est connecté avec Facebook, Shopify, tout ça, pour justement que les gens puissent acheter le plus facilement possible. Après, ça va dépendre en fait, parce que si c'est par exemple des fondateurs qui veulent se mettre en avant, du coup, on va conseiller de faire sur Instagram pour mettre en valeur le produit, et par exemple, d'être sur LinkedIn. en tant que fondateur sur la page personnelle de comment tu peux parler de ton business et de ce que tu as monté. Donc, on essaye vraiment de mettre la personne en valeur, ses produits aussi, mais aussi la personne qui a commencé ce business. Et ça va dépendre. Ce qui est le mieux, c'est de toucher à toutes les plateformes et de changer le contenu par rapport à la plateforme. Donc, c'est facile aujourd'hui de prendre des photos pour Instagram. de prendre la même séquence, mais en vidéo pour TikTok. Ensuite, de parler de la séquence ou du photoshoot sur LinkedIn et de mettre une des photos très esthétiques sur Pinterest. Donc, ça fait comme ça, on va dire, un three sexy sur un peu toutes les plateformes. Et en fait, encore une fois, le plus c'est sur toutes les plateformes, le plus il y a de chances que les gens le trouvent et le voient dans la façon dont ça a été posté et tout ça. Donc, le plus de contenu. le plus ça fait du bruit en fait.

  • Speaker #1

    Ok, super, super intéressant en tout cas. Et tu as parlé tout à l'heure, tu as dit quand même, tu as dit le mot IA. Moi, ça m'intéresserait de savoir toi, en tant qu'agence, comment est-ce que l'IA, justement, ça m'impacte aujourd'hui sur votre travail du quotidien et comment est-ce que justement, en termes de vos clients, comment est-ce qu'ils l'interprètent ? Quand vous leur dites IA, est-ce qu'ils sont justement contents ? Est-ce que c'est une valeur à ajouter pour eux ? Dans quel sens ça va ?

  • Speaker #2

    Oui, ça aussi, j'adore cette question parce que... je ne voulais pas l'utiliser pendant tellement longtemps et je me suis dit non mais Sharon tu ne peux pas l'utiliser et en fait j'ai commencé à utiliser ChatGPT principalement pour mes emails juste pour être sûre que tout soit bien formaté tout ça même si j'écrivais des très bons emails mais en fait maintenant j'ai honte de revoir mes anciens emails tellement ChatGPT c'est trop fort c'est un truc de ouf alors nous en fait on l'utilise vraiment comme outil quand on termine ce qu'on fait donc juste pour tout revoir pour être sûre que le format est bien, que la structure de ce qu'on veut dire est bien. J'ai l'impression que c'est tellement... C'est un outil hyper puissant en termes de ça parce que des fois, j'ai envie de dire quelque chose et de le mettre en mots dans la stratégie. Et ChatGPT arrive vraiment parfaitement à le faire. Donc, on l'utilise pour ça et aussi pour... pour des fois revoir des légendes. Mais ce que je n'aime pas trop avec Chadi Piti, c'est que tu sais tout de suite quand quelqu'un l'a utilisé. C'est toujours les mêmes verbes, c'est toujours les mêmes mots, c'est à peu près toujours les mêmes émojis aussi.

  • Speaker #0

    Est-ce que c'est vraiment grave ?

  • Speaker #1

    Oui. Non, mais après, je pense, si je peux me permettre, je pense qu'il y a des gens qui vont sur ChatGPT, c'est comme si c'était sur leur moteur de recherche sur Google, ils tapent un truc. Après, il y en a qui sont quand même un peu plus expérimentés, qui ont fait certaines formations ou des choses comme ça. Un prompt, ça dépend de comment tu écris ton prompt, au final, comme toute chose. Mais oui, je suis d'accord avec toi sur le fait qu'il y a des trucs, des fois, tu passes, encore une fois, sur LinkedIn, tu vois, mais limite, tu n'as pas envie de le lire, tu vois, que c'est chat GPT à 100%.

  • Speaker #0

    Ça enlève toute la valeur.

  • Speaker #1

    En fait, moi, ce qui me dérange de ça, c'est que chaque marque, chaque personne a son histoire, est tellement unique, tellement différent. Et en fait, toutes les marques maintenant, enfin, je ne dis pas toutes les marques, mais ceux qui l'utilisent en continu, en fait, il n'y a aucune différence avec leur texte. C'est toujours We're thrilled too Et à la fin, c'est We can't wait to connect more and chat more about nanana C'est toujours les emojis avec les étoiles, avec des robots, avec des cerveaux. Moi, ça me dérange juste parce qu'en fait, on fait un travail qui est tellement personnalisé en soi et on travaille justement pour que tout soit hyper, hyper bien conçu et dans les détails en fait sur chaque texte, chaque photo. Je ne l'utilise pas pour les photos et les photoshoots, c'est plus pour des textes. Donc en fait, quand je vois sur LinkedIn ou sur Instagram des légendes qui sont faites avec ChatGPT, pour moi, c'est un travail un peu bâclé, si je peux me permettre, parce que même en termes de traduction, on peut tout de suite savoir quand une marque, en tout cas à Montréal où tout doit être écrit en français et anglais, quand les traductions sont faites sur Internet ou sur ChatGPT, par exemple. Pour te donner un exemple concret, par exemple, Reels, en français, on va quand même dire... Pardon. on va quand même dire un réel ou un real, mais en fait Chad Ipiti le traduit en bobine parce qu'il pense que c'est une bobine de film donc en fait moi quand je vois ça et t'es une agence et t'écris bobine dans ton agence qui doit être francophone anglophone c'est un gros problème non, faut personnaliser le truc faut l'écrire comme ça doit être ils ont pas toujours raison ces outils mais toi vis-à-vis de tes clients t'es complètement transparente ou peut-être qu'ils s'en foutent,

  • Speaker #0

    je sais pas parce que j'ai déjà entendu et à chaque fois ça m'étonne c'est comme après moi je suis dans un autre domaine mais un développeur qui me dit que son patron justement il veut pas qu'il utilise chat GPT parce qu'il a besoin que son employé réfléchisse ah ouais le travail qu'il ferait il pourrait le faire en 1h à la place de 8h bon après c'est comme toute rénovation mais il y a des gens qui arrivent pas à glisser ils ont l'impression que c'est de la tricherie comme tu disais au début t'osais pas au début Est-ce que chez toi, il y a des clients peut-être où justement, ils te payent pour un service justement customisé ? Ils ne veulent pas que tu utilises ChatGPT. Ils peuvent te dire, moi, je peux très bien utiliser ChatGPT tout seul. Est-ce que tu es transparente là-dessus ? Enfin, tu vois un peu le…

  • Speaker #1

    Alors non, ce n'est pas venu avec nos clients. Après, avec mon équipe, moi, je leur dis, on fait le travail. Vous utilisez ChatGPT comme un outil. Et s'ils ont besoin de l'utiliser pour quoi que ce soit, si c'est un plus grand travail. qu'ils l'utilisent, mais par contre, je veux que tout soit revu derrière et changé, en fait, si c'est des grandes structures que Tidy Pity donne, pour être sûr que ce soit bien quand même personnalisé pour nous, avec nos clients. Donc, les clients n'en ont pas parlé, en vrai, même si je suis sûre qu'ils se doutent bien qu'on l'utilise pour certaines choses. Mais voilà, en fait, l'utiliser comme un outil pour moi, pour mes clients, pour mon équipe. Je ne vois pas ça comme un problème en fait.

  • Speaker #2

    Ok, ok. C'est intéressant de savoir tout ça. On a appris un peu plus sur ce que c'est Brand Media Group, qui est cette fameuse Sharon Brand. Et c'est vachement intéressant. On a un autre sujet sur lequel on voulait aussi discuter avec toi. C'est quelque chose qui, j'ai l'impression, est très important pour toi. On le voit dans tes stories, sur Instagram, etc. La santé mentale. de l'entrepreneur, même la santé physique, elle est vachement importante pour toi ? C'est-à-dire que moi, c'est ce que je vois à travers les réseaux, mais on voit, tu vois, tu prends du temps pour toi, tu fais du yoga, tu essayes d'avoir vraiment pas mal de temps pour toi. Est-ce que c'est quelque chose, parce que c'est une passion, est-ce que c'est quelque chose qui est venu au moment où tu as commencé à avoir beaucoup de travail et tu t'es dit, si je ne commence pas à faire des choses pour moi, je vais péter un plomb ? Et à quel point c'est important ? d'être bien dans sa peau, bien dans sa tête pour pouvoir être productif en fin de compte.

  • Speaker #1

    Oui. En fait, c'est hyper dur quand c'est ton business parce que c'est hyper dur de se détacher du business. Donc, de te dire que non, non, tu as créé un business, mais ton business, ce n'est pas toi. Et surtout dans un monde et une industrie comme la mienne où en fait, le succès de la boîte, c'est avec le nombre de clients qu'on a, avec le... En fait, oui, c'est ça. La croissance de la boîte, c'est ça. Donc, si j'ai déjà perdu, par exemple, trois clients d'un coup, et là, je me dis, ok, mais en fait, je suis nulle, je ne vais pas pouvoir continuer, est-ce que j'arrête tout ? Ou alors... Ou alors voilà, des moments où j'ai eu des membres de mon équipe qui sont aussi partis soudainement, où en fait je me retrouve avec tout le travail derrière, et aussi des moments où je me dis, est-ce que je continue à faire ça ? C'est trop, j'en peux plus, tout ça. Mais justement, avoir cette balance de vie, de vie-travail, qui est en fait, les gens pensent que quand on est entrepreneur, on ne doit pas tout le temps travailler, on a moins de travail, ou alors on peut travailler quand on veut, où on veut, ça c'est vrai pour le coup. Mais par contre, on travaille beaucoup plus que 9 à 5. On travaille... Moi, je commence à travailler...

  • Speaker #2

    Mais déjà, il n'y a personne qui bosse de 9 à 5 à part à Montréal. Ça, déjà, c'est sûr et certain. Parce que ça doit étonner les gens, 9 à 5. Oui, ça va, c'est une journée normale. Non, non. Ça, c'est vraiment typique. Et encore,

  • Speaker #0

    tu m'as dit 16 heures.

  • Speaker #2

    Oui, 8 à 16 ou 9 à 5, en gros.

  • Speaker #1

    Oui, je vous prends l'exemple de Montréal.

  • Speaker #2

    Oui, tu as raison.

  • Speaker #1

    que mes expériences de travail à Paris, ce n'était pas du tout ces horaires-là. Mais non, en fait, on est toujours, toujours, toujours en train de travailler. Je dis on mais je suis toujours en train de travailler. Donc, en fait, moi, ce que je fais, c'est que j'ai des routines le matin et le soir qui sont assez strictes et j'ai besoin de les respecter et de le faire parce que sinon, je ne suis pas bien le lendemain pour travailler. Donc, ce n'est pas toujours parfait, mais c'est des choses que j'essaye de faire au max.

  • Speaker #2

    Ça t'aide vraiment dans ta productivité, dans ton travail ? Tu sens que t'as des meilleures idées, t'as des choses, t'es plus dynamique quand tu prends soin de toi et quand tu fais des choses pour toi ?

  • Speaker #1

    100%.

  • Speaker #2

    Waouh. Donc c'est quelque chose que tu pourrais recommander ? Tu penses que chaque entrepreneur devrait prendre au moins un petit temps pour soi, un peu de yoga, un peu de choses comme ça ?

  • Speaker #1

    Ouais, mais alors en fait, je trouve que c'est un peu plus que juste faire du sport. C'est aussi relativiser sur tout ce qu'on fait et de même garder, moi ce que je fais c'est que je garde un journal où j'écris, j'essaie d'écrire, j'ai pas trop écrit en ce moment mais j'essaie d'écrire et c'est vraiment un journal que pour ma boîte parce qu'en fait il y a tellement de décisions qu'on doit prendre en tant qu'entrepreneur, des fois des plus faciles que d'autres, des fois plus compliquées mais ton cerveau est juste en fait constamment en train de penser à Qu'est-ce qui va se passer dans un mois ? Qu'est-ce qui va se passer dans deux semaines ou dans cinq mois ? Donc, en fait, il y a tellement de choses auxquelles je pense. Et pour moi, décrire, ça m'aide à concrétiser mes idées et les mettre un peu en place. Donc, il y a ça qui marche vraiment bien. Et aussi, ce que j'ai fait dès le départ, c'est que je travaille avec une business coach. Et en fait, ça m'aide beaucoup parce que c'est quelqu'un qui ne me connaît pas, qui ne connaît pas mes trucs persos aussi. qui vraiment est là pour la croissance de ta boîte et qui va te donner les plus précieux conseils auxquels tu ne peux pas penser quand tu as toutes ces questions dans la tête. Et ce qui est hyper intéressant, c'est qu'en fait, elle ne te pose que des questions et toi, tu les réponds. Et en fait, c'est en répondant où tu te dis Ah oui, mais en fait, c'est ça que je dois faire D'accord, ok. Ça, c'est quelque chose qui m'a grave aidée aussi dans les quatre ans et demi là où je… Donc,

  • Speaker #2

    tu recommanderais peut-être à des jeunes entrepreneurs ou des gens qui commencent en tout cas dans l'entreprise. d'avoir un ou une business coach. C'est quelque chose dont on n'en sent pas forcément parler. Donc, c'est intéressant d'avoir ton avis sur ça.

  • Speaker #1

    Moi, je pense que oui. C'est sûr que c'est un investissement, mais je trouve qu'il n'y a pas besoin de le faire une fois toutes les semaines. Moi, par exemple, je l'ai fait une fois tous les six mois parce que j'avais quand même un bon mindset autour de l'entrepreneuriat. Mon père, il est entrepreneur. J'ai toujours été dans ce train de vie où j'ai eu des entrepreneurs autour de moi. Donc, je savais à quoi m'attendre et ce que je devais faire. Donc, j'ai pris quelqu'un une fois tous les six mois. Après, c'est cool d'être suivi en lançant sa boîte et son projet parce qu'il y a des conseils qui peuvent grave t'aider en fait.

  • Speaker #2

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #0

    La majorité de vos clients aujourd'hui se situent où exactement ? Ils sont plus à Montréal ? J'ai vu que tu étais aussi aux États-Unis. Tu as parlé d'Anvers tout à l'heure. Ça se dispatche comment à peu près ?

  • Speaker #1

    En fait, on peut travailler avec des clients qui sont partout. C'est vraiment génial. C'est un atout énorme. Pour l'instant, on travaille avec des marques qui sont à Montréal, à Miami, à New York, à Los Angeles. Je n'en ai plus en Europe.

  • Speaker #2

    Beau voyage d'affaires.

  • Speaker #1

    D'ailleurs, on va à New York mardi prochain pour la journée pour un photoshoot pour une cliente. C'est trop cool. C'est trop cool de faire ça. Mais ouais, en fait, avec ordinateur, Wi-Fi, téléphone, on peut avoir des clients qui sont répertoriés.

  • Speaker #0

    Les photos, c'est toi qui t'en occupes ou au sein de ton équipe, tu as du photographe ?

  • Speaker #2

    C'est une très bonne photographe, déjà.

  • Speaker #1

    On fait tout in-house.

  • Speaker #2

    C'est génial. C'est un vrai avantage, ça, de pouvoir être indépendante sur toutes les tâches que tu fais ? que ce soit un avantage financier ou un avantage productif. C'est vraiment quelque chose de beaucoup plus intéressant de pouvoir tout faire soi-même.

  • Speaker #1

    Après, lâcher prise et le donner à des gens qui sont aussi capables de le faire, voire encore mieux, ça a été un petit défi au début parce que c'est sûr que tu dois lâcher prise sur ton bébé en fin de compte. Mais il n'y a que des bonnes choses au final qui sont venues par le... par les nouveaux membres de l'équipe qui se sont mis joints dans l'équipe. Donc, c'est aussi de lâcher prise et de prendre un peu un recul sur tout ça pour toi mettre un focus sur le business et puis avoir une équipe qui s'occupe de toute la créa et la direction artistique.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'il y a un critère ou une valeur en particulier que tu vas rechercher chez les profils que tu vas recruter ? Peu importe pour quel poste, pour quel job, un truc, vraiment la règle d'or ou s'il l'a pas, tu vas même pas continuer les interviews ?

  • Speaker #2

    Un pro de chat JPT

  • Speaker #1

    J'ai tellement de choses à dire sur ça mais moi en fait c'est en termes de première impression, je peux tout de suite savoir si c'est un bon feat ou pas. D'abord faut vraiment regarder avec son instinct parce que j'ai déjà eu des CV qui étaient vraiment parfaits nickel et en fait euh... Pendant le call, il n'y avait pas d'énergie. Ce n'était pas une bonne énergie, tout ça. Donc, c'est aussi penser à ton business et ce que tu as besoin pour ton business parce que tu peux kiffer quelqu'un sur Zoom, mais ça ne veut pas dire que c'est la bonne personne qui va apporter de la valeur à ton business. Donc, moi, ce que je recherche principalement, c'est des gens qui en veulent vraiment. Des gens qui veulent vraiment, vraiment ce job parce que la motivation et la dédication derrière, c'est tout en fait. Des gens qui veulent apprendre, des gens qui... qui sont là, qui vont vraiment pousser pour en savoir plus et qui sont capables de le faire. C'est un truc que je regarde vraiment parce que des gens qui ne sont pas motivés, en fait, tu peux leur donner toutes les tâches du monde, mais s'il n'y a rien derrière en termes de motivation, ça ne va rien apporter de plus pour les clients.

  • Speaker #2

    C'est quoi ta clé ? Comment est-ce que tu arrives à savoir si quelqu'un est vraiment motivé versus quelqu'un qui est motivé, tu vois ?

  • Speaker #1

    Oui, en fait, moi, j'étais comme ça. Moi, j'étais... archi motivée quand je recherchais du travail avant que je lance la boîte donc en fait je regarde des gens qui étaient un peu comme moi comme j'étais avant et en fait c'est dans les questions qu'ils posent ils sont pas motivés que par l'argent ils veulent vraiment savoir les fondations du business, j'ai aussi eu des gens qui sont impressionnés par l'histoire de BMG donc qui adorent BMG et qui sont juste des gros fans de BMG et ça m'apporte rien en fait parce qu'ils sont pas assez de critères pour que je les embauche. Donc, tu peux être fascinée par une marque et vouloir travailler avec la marque, mais il y a besoin d'un autre truc derrière. Donc, c'est vraiment, en fait, je regarde aussi les capacités dans lesquelles ils sont capables de travailler. Est-ce qu'ils peuvent apprendre des nouvelles choses ? Est-ce qu'ils sont fermés d'esprit ? Parce que le marketing et les réseaux sociaux, c'est tous les deux mois, il y a des nouvelles choses qui se passent, des nouvelles updates, des nouveaux trucs qu'on doit faire. Donc moi, s'il y a quelqu'un qui n'est pas apte à faire ces nouvelles choses, c'est aussi un problème. Mais pour répondre à ta question un peu plus précisément, c'est vraiment dans les premiers emails, dans les premiers échanges, en Zoom, en termes d'énergie, c'est vraiment l'énergie que je regarde le plus et je suis capable de voir ça en fait.

  • Speaker #2

    Génial, incroyable. Ça doit être vraiment cool quand même de bosser chez BMG. Il y a l'air d'avoir une grosse énergie, il y a l'air d'avoir quelque chose de cool qui se passe. En plus, je connais un petit peu Sharon, je l'ai vue un petit peu dans son monde perso et dans le monde pro. Elle est tout le temps à 1000%. Elle ne s'arrête jamais et c'est assez solaire de voir des gens comme toi. Donc voilà, bravo. Merci.

  • Speaker #0

    T'as donné envie de bosser avec toi, donc vous avez entendu si vous habitez à Montréal. D'ailleurs, tu recrutes que des gens à Montréal ou pas forcément ?

  • Speaker #1

    Ouais, pour l'instant,

  • Speaker #0

    c'est quand même Montréal. Je ne sais pas si on a beaucoup de gens qui nous écoutent à Montréal.

  • Speaker #1

    Vous allez en avoir parce que moi, je vais partager ce podcast partout.

  • Speaker #0

    Merci. On vous attend en tout cas, tous les followers et tous nos auditeurs surtout. Il y a un truc qu'on aime bien faire en fin de podcast, parce qu'on t'a quand même pris pas mal de temps, on va le faire. On aime poser des questions en général sur toi, sur l'entrepreneur, sur tout. pour ta société, donc on pose plus ou moins les mêmes questions. Donc, comment est-ce que toi, tu vois BMG dans 5 ans ? C'est quoi un peu la roadmap ? Comment est-ce que dans 5 ans, tu te vois où, toi ? Est-ce que tu te vois, je ne sais pas, avec plus de gens ? Est-ce que tu ne te vois qu'à Montréal ?

  • Speaker #1

    Alors non, je ne me vois pas avec plus de gens, plus de clients, parce que je veux vraiment le garder à cette capacité, mais juste travailler avec des plus gros clients. Donc c'est ça, parce qu'au final, j'ai envie de fonder une vie de famille où ça sera un peu plus mon focus. Donc pour s'aider en termes de gros clients,

  • Speaker #2

    oui. Ok. Quels seraient les conseils ou qu'est-ce que tu aimerais dire ? à quelqu'un qui aimerait se lancer dans l'entrepreneuriat, mais qui n'a pas forcément d'idées. On en rencontre beaucoup des gens qui disent moi, les études, ce n'est pas pour moi ou j'ai envie de lancer mon truc à moi, mais je ne sais pas quoi faire Qu'est-ce qu'avec ton expérience à toi, tu pourrais leur donner comme conseil ?

  • Speaker #1

    Si tu veux le faire avec quelqu'un, regarde en ligne sur LinkedIn ou partout où tu peux trouver, ou le faire avec un ami même. Pense à des idées ensemble. Regardez si quelqu'un cherche un cofondateur. Et si tu veux le faire seul... il faut regarder le besoin que certaines industries ont besoin. Et pour faire ça, il faut juste faire des choses. Par exemple, j'ai fait un truc cet été. Je n'ai pas envie d'en parler parce que j'ai vraiment envie de monter cet autre business parce que j'ai trouvé que cette compagnie avait vraiment besoin de ça. Mais c'était en faisant cette activité que je n'aurais jamais fait si je n'étais pas à ce moment, à cet endroit, à ce moment. Je n'aurais pas pensé à ça. Donc, dire oui à tout, faire des choses dehors.

  • Speaker #2

    C'est dire toutes les opportunités.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. C'est plus que de la recherche sur l'ordinateur. Il faut vraiment faire des choses avec des gens, parler, vraiment se foncer dans l'aventure. Oui,

  • Speaker #2

    machin.

  • Speaker #0

    Trop, trop, trop intéressant. Quelles compétences considères-tu comme essentielles pour réussir en tant qu'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    La discipline.

  • Speaker #2

    et de la patience ouais c'est une pensée chieuse ouais discipline et patience c'est déjà en ayant les deux c'est déjà des bons bagages je travaille encore sur ma patience juste pour vous dire ça fait 5 ans génial quel message vraiment un message d'encouragement ou un message de motivation t'aimerais transmettre à tous nos jeunes ou moins jeunes auditeurs qui rêvent de devenir entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Il n'y a pas d'idées qui sont stupides. Donc, si vous voulez changer le monde en entrepreneuriat, il faut se lancer. Et même s'il y a des échecs, et puis il peut y en avoir. J'ai lu ce poste il n'y a pas longtemps que des grands designers qu'on connaît aujourd'hui ont commencé à 41 ans. Pareil pour Bill Gates. Il y avait plein d'entrepreneurs qu'on connaît aujourd'hui qui ont commencé et qui... En fait, ça... que commencé dans leur quarantaine, cinquantaine même. Donc, il faut juste se lancer. Je sais que c'est quelque chose que tout le monde dit, mais il faut juste le faire, en fait. Et si on se... Si il y a des échecs, on peut... Enfin, justement, on apprend de ça. Donc, il n'y a pas d'idée trop stupide. C'est jamais trop tard, en fait. Et si quelqu'un a besoin d'en parler et de conseils, vous pouvez toujours m'envoyer des messages sur Instagram.

  • Speaker #2

    Trop bien. D'ailleurs, on peut te retrouver sur Insta. C'est quoi ? Sharon Brand ?

  • Speaker #0

    voilà et brand media group aussi sur Instagram tu l'as pensé avec l'accent anglais je progresse trop bien d'ailleurs cette question là y a-t-il des entrepreneurs que tu souhaiterais voir participer à ce podcast je te le dis à toi mais je le dis aussi à tous nos auditeurs et je vais te le dire à toi aussi en particulier nous ça fait très longtemps pour tous nos auditeurs on a la recherche on aimerait absolument avec le podcast parcourir toutes les industries et Il y a deux industries qu'on rêverait de faire, avec qui on n'a pas eu encore la chance de parler. La première, c'est la mode. Toi, je veux dire que tu connais quand même pas mal de gens dans la mode, donc n'hésite pas à nous en conseiller, on pourra les contacter. Et aussi, si quelqu'un connaît nos auditeurs dans tout ce qui est... Dans tout ce qui est... C'est comment on dit déjà ? Écologie. Exactement, j'ai perdu le mot. Écologie.

  • Speaker #2

    Dans l'écologie, dans la transmission vers le vert, tout ce qu'ils appellent ça en France, toutes ces choses comme ça, ouais. C'est quelque chose qu'on aimerait beaucoup en parler. Alors toi, est-ce que du coup, il y a un entrepreneur quel tu penses que tu aimerais voir participer à la voix de l'entrepreneur ?

  • Speaker #1

    Est-ce que ça doit être des marques en français ?

  • Speaker #2

    Des francophones, ouais. Que l'entrepreneur parle français.

  • Speaker #1

    Est-ce que je connais que des entrepreneurs en anglais ? Oh my god. Je n'ai pas en tête en fait.

  • Speaker #0

    Peut-être que tu me diras après.

  • Speaker #1

    Par contre, je vais vous envoyer une bonne liste de gens francophones. Là, je n'en ai aucun en tête. Désolée. Il n'y a pas de problème.

  • Speaker #2

    Pas de souci. Pas de souci. Mais alors du coup, pas forcément francophone ou anglophone. Est-ce que... il y a un entrepreneur, ou alors je vais élargir ça même en mode une personne connue, une célébrité de ton choix, quelle question tu aimerais lui poser ? Qu'est-ce que tu lui dirais ? Si tu pouvais questionner n'importe qui.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que je leur demanderais plus de conseils sur la santé mentale, justement. Parce qu'il y a des gens qui ont des tellement plus grandes structures que la mienne. à qui tu demanderais ça par exemple alors il y a cette designer qui s'appelle Natasha Oakley qui vient d'Australie et de Miami et de Hawaii qui était une des premières influenceuses ou instagrammeuses on va dire quand Instagram a commencé, que je suis depuis justement 2011 et en fait qui a maintenant lancé sa marque de maillots de bain parce que ce qu'elle faisait c'est qu'elle mettait en valeur les maillots de bain en fait sur sa page de tous les maillots de bain qui puissent exister au monde donc... Donc, en fait, elle a lancé sa marque avec sa meilleure amie. Et ça marche hyper, hyper bien. J'ai acheté son livre, là, il y a deux semaines. Elle a aussi fait plein de podcasts sur son aventure entrepreneuriale. Donc, ouais, je lui demanderai à elle parce que quand je vois, en fait, les plus grosses structures, je me dis, mais comment ils font, en fait ? Genre, ça a l'air juste dingue.

  • Speaker #2

    Ouais, bien sûr. C'est sûr qu'il doit y avoir une vraie force derrière pour rester bien avec tout le travail qu'il y a à faire. Donc, ouais, bien sûr. génial, merci Sharon d'avoir été là à notre micro à nous partager ton histoire d'entrepreneur, c'était un super moment pour nous, on espère que ça l'a été aussi pour toi, si d'ailleurs si tu as un petit mot de la fin avec grand plaisir,

  • Speaker #1

    le micro est à toi merci beaucoup beaucoup et j'ai trop hâte de continuer à suivre votre aventure et ouais,

  • Speaker #2

    merci beaucoup c'était trop sympa nous aussi on a hâte de suivre ce qui se passe pour Brand Media Group merci et on te souhaite en tout cas tout le bonheur et tout le succès que tu mérites donc voilà, chapeau pour tout ça merci beaucoup Sharon, merci Ara qui va bientôt être papa d'ailleurs il l'est certainement déjà au moment où cet épisode sortira mais voilà, ça c'est encore une bonne nouvelle et on aime le brevet merci à vous, merci à vous chers auditeurs Encore une fois, on est super accessible. Donc vraiment, n'hésitez pas à nous faire des messages, qu'elles soient sur Insta, sur LinkedIn. Suivez les conseils de Sharon. N'hésitez pas, allez-y, foncez. Et puis s'il y a besoin, on reçoit même les faxes. Comme ça, on touche un large public. On est aussi dispo sur toutes les plateformes de streaming. Et puis on est écouté dans plusieurs pays. Donc on n'est pas peu fiers de ça. Et tout ça, c'est évidemment grâce à vous. Voilà, on espère que ça vous a plu. Nous, on se retrouve très vite pour un nouvel épisode. Un tout nouvel invité et évidemment plein de belles histoires sur l'entrepreneuriat. A très vite, ciao ciao !

Chapters

  • Introduction et présentation

    00:09

  • Présentation de Sharon et de son parcours

    01:27

  • Début de Brand Media Group et premiers clients

    02:23

  • Les services offerts par Brand Media Group

    08:52

  • Construire une communauté autour d'une marque

    18:13

  • Importance de la santé mentale pour les entrepreneurs

    33:30

  • Conseils pour les futurs entrepreneurs et conclusion

    44:38

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