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#70. De dépensière insouciante à gestionnaire avisée : l'histoire captivante d'Ophélie Fonseca de Nalo cover
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MA JUSTE VALEUR®: LE Podcast sur la négociation de rémunération

#70. De dépensière insouciante à gestionnaire avisée : l'histoire captivante d'Ophélie Fonseca de Nalo

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1h14 |02/12/2024
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1h14 |02/12/2024
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Description

Pourquoi investir dans votre éducation financière ?


Dans cet épisode, je reçois Ophélie Fonseca, Chief Marketing Officer chez Nalo.


Elle vous raconte comment, du jour au lendemain, elle a arrêter de dépenser sans compter pour épargner et investir, alors qu’elle ne connaissait rien à la finance.


Elle vous partage ses astuces sur l'investissement immobilier, l'épargne, et les assurances vie, et vous explique pourquoi vous devez prendre les rênes de vos finances personnelles.


Au programme :

  1. Comment l'investissement peut-il booster votre indépendance financière ?

  2. Pourquoi les femmes investissent-elles moins que les hommes ?

  3. Pourquoi l'investissement immobilier est un atout pour votre liberté financière ?

  4. Quel est le rôle de l'épargne et des assurances vie dans la préparation de votre retraite ?


Cet épisode est un véritable booster de confiance qui vous aide à naviguer dans le monde des finances avec aisance. Vous apprendrez des stratégies clés pour mieux gérer votre argent et comprendre l'importance de l'investissement, tout en faisant des choix financiers malins pour sécuriser votre avenir.


🎧 Épisodes recommandés :


🔗 Liens cités dans l’épisode :


💸 Dans cet épisode on va parler de :

Finances personnelles, Investissement, Projets de vie, Éducation financière, Épargne, Assurances vie, Préparation de la retraite, dépenses du couple, Investissement immobilier, Choix financiers, Frugalité, dépense consciente, Changement de carrière, Décisions financières, Salaire, Rémunération, Égalité homme-femme, égalité salariale, Ma Juste Valeur, Éducation financière, Indépendance économique, Indépendance financière, gagner sa vie, gagner plus, évolution professionnelle, pouvoir financier, écart de salaire, money mindset, l’argent dans le couple


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Cet épisode a été rendu possible grâce au soutien d'AGIPI.


—————————————


MA JUSTE VALEUR® est LE podcast sur la négociation de rémunération, l'argent des femmes au travail et l'égalité salariale.


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Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Insaff El Hassini

    Cet épisode a été rendu possible grâce au soutien d'Ajipi. Ajipi, c'est une association indépendante d'assurés qui propose des solutions qui répondent aux besoins de protection des particuliers et des professionnels. Protection de la famille, de l'activité professionnelle, protection du patrimoine, de la retraite et du grand âge. Ajipi, c'est aussi l'assureur qui partage nos valeurs et vos valeurs puisqu'il accompagne les femmes dans l'entrepreneuriat et leur propose des garanties spécifiques notamment en cas de cancer du sein ou de violence intrafamiliale. Et franchement, rien que pour ça, on dit bravo. Bonjour et bienvenue dans Ma juste valeur, le podcast référent sur la négociation de rémunération qui vous apprend à négocier vos salaires, négocier vos tarifs, obtenir une augmentation et globalement la rémunération que vous méritez. Je suis Insa Félasini, experte et coach en négociation de rémunération, mais également juriste, autrice, conférencière, youtubeuse, féministe militante pour l'égalité salariale et créatrice de ce podcast. Tous les premiers lundis du mois, je vous livre des conseils pratiques, concrets et précis pour négocier et obtenir un salaire ou des tarifs à votre juste valeur. Je reçois également une fois par mois des invités de tout horizon avec lesquels j'explore la relation que les femmes entretiennent avec l'argent et dessinent des solutions pour vous décomplexer sur le sujet et vous donner des ailes pour oser en gagner plus. Je suis convaincue que la liberté économique des femmes annonce et précède leur liberté politique. Et si vous écoutez ce podcast, c'est tout au fin hasard. Alors, en avant toutes mesdames et bienvenue dans Réjuste Valeur.

  • Ophélie Fonseca

    C'est vrai que je n'avais pas de véritable modèle pour gérer mes finances personnelles quand j'étais plus jeune. Donc si mon parcours aujourd'hui peut éclairer quelqu'un qui s'en perdue, ou si mon expérience peut aider quelqu'un à croire en son pouvoir de gérer son avenir financier, alors la mission est réussie en réalité.

  • Insaff El Hassini

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Ophélie Fonseca, Chief Marketing Officer chez Nalo. Ophélie a plongé dans l'univers du marketing il y a plus de 18 ans, bien avant que le digital ne devienne une évidence ou même un vrai métier. Après avoir fait ses armes en agence de conseil, puis navigué chez plusieurs retailers, elle a décidé de relever un nouveau défi en 2021, celui des finances personnelles et de l'investissement. Depuis, elle met son expertise au service d'une mission qui lui tient à cœur, rendre l'investissement accessible, clair et presque fun. Passionnée par l'innovation et la pédagogie, elle croit dur comme fer que gérer son argent, c'est surtout investir dans sa liberté et dans la réalisation de tous ses projets de vie. Bonjour Ophélie !

  • Ophélie Fonseca

    Bonjour Insaaf !

  • Insaff El Hassini

    Comment vas-tu ?

  • Ophélie Fonseca

    Très bien, merci. Merci beaucoup de m'avoir invitée.

  • Insaff El Hassini

    Écoute, je suis absolument ravie de te recevoir, Ophélie. J'étais très contente à l'idée d'enregistrer cet épisode avec toi parce que je pense que cet épisode va résonner avec pas mal de femmes. Mais avant de commencer, Ophélie, j'aimerais que tu te présentes avec tes mots pour nous dire exactement qu'est-ce que tu fais, d'où tu viens et aussi comment as-tu atterri dans l'univers de la finance et plus particulièrement chez Nalo.

  • Ophélie Fonseca

    Moi, je suis Ophélie Fonseca, j'ai 44 ans. Je suis Chief Marketing Officer chez Dallo. Globalement, je suis la directrice marketing avec une équipe de cinq personnes aujourd'hui. Comment je suis arrivée là ? Ça fait maintenant 20 ans que je fais du marketing et plus précisément du marketing digital. J'ai commencé comme chef de projet en agence, en agence média, puis après j'ai fait du conseil. J'ai évolué au fur et à mesure au sein de l'agence. Puis après, je suis partie faire du retail. Donc du retail, c'est quoi ? J'étais directrice marketing pour vendre des vêtements, des bijoux sur le web. Et puis, il y a trois ans maintenant, j'ai découvert Nalo. Alors j'ai découvert Nalo à un moment de ma vie où post-Covid, comme beaucoup de gens, j'avais plus très envie de vendre des vêtements, de m'inquiéter du Black Friday qui est bientôt. C'était plus très aligné avec mes valeurs et avec ce dont j'avais envie. J'avais un... petit garçon de juste 3 ans, 3 ans et demi. Donc voilà, j'avais envie d'autre chose. J'ai rencontré un cabinet de recrutement qui proposait un job dans le retail pour vendre encore des vêtements pour enfants. Ça ne me convenait pas, ça n'allait pas. Et je l'ai entendu un jour parler à son client. Son client, c'était Nalo. Justement, elle cherchait un directeur ou une directrice marketing. Et donc, je lui ai demandé de me pitcher, de m'expliquer. Donc au début, elle n'était pas très ok parce qu'elle n'a pas l'habitude de pitcher une même personne pour deux jobs différents dans son agence. mais puis finalement quand elle a compris que moi je n'irais pas dans le retail, voilà. Ma pitch est nalot, je me suis dit oula, c'est de la finance, la réalité c'est moi il y a trois ans, je n'y connais rien, ça va être compliqué. Et puis finalement, j'ai décidé de rencontrer à l'époque l'un des cofondateurs. Et j'ai adoré sa façon d'appréhender la finance, puisqu'il m'a parlé de mes projets de vie. Il ne m'a pas dit est-ce que tu investis ? Il m'a dit mais toi, Ophélie, est-ce que tu as des projets ? Et moi, des projets, j'en ai plein, parce que je pense que, comme tout le monde, j'avais le projet, et je l'ai toujours, de faire le tour du monde en famille. J'avais le projet de m'acheter une nouvelle maison. J'avais le projet, quand même important, de payer un jour des études à mon fils. J'étais tout petit, mais c'est une réalité quand même. Et puis, plein de projets. Faire ma cuisine, enfin voilà, tous les projets du monde. À l'époque, pas vraiment encore le projet de ma retraite. Je ne m'y préoccupais pas. Enfin, je n'étais pas une financière, je n'étais pas une investisseuse. Voilà. Mes projets, c'était de bien vivre maintenant. Et en fait, je l'ai entendu me parler du multiprojet de chez Nalo et ça m'a complètement emballée. Je suis devenue leur directrice marketing parce qu'eux, ils cherchaient quelqu'un qui, justement, serait capable de parler de finance en n'utilisant pas les gros mots de la finance. C'est-à-dire faire... que ce soit plus accessible. Et qui de mieux que quelqu'un qui n'y connaît rien pour rendre ça très accessible ? En fait, l'objectif, c'était de faire découvrir la finance en même temps que moi, je la découvrais.

  • Insaff El Hassini

    C'est drôle, c'est hyper drôle et intéressant parce que dans l'inconscient collectif, les gens qui décident de se reconvertir d'une industrie à une autre, pas forcément d'un métier à un autre, mais on a cette image du banquier ou de la personne qui bosse dans la finance et qui va lever des chèvres dans de l'arzac. Et toi, c'est différent. Tu pars d'une industrie qui est le retail et puis l'industrie de la mode pour entrer dans la finance. Et on voit bien que ce qui t'a accroché, c'est vraiment la promesse de travailler sur le futur des gens. Et ça, effectivement, je me permets de le dire, Ophélie, c'est hyper disruptif parce que d'habitude, quand on entend les grosses boîtes parler de la finance, surtout celles un peu comme Nalo, qui proposent des assurances vie, des PER et plein de produits financiers, elles ont tendance à te parler de ton p... passé, mais jamais de ton avenir. Et c'est vraiment ça qui t'a accrochée aussi. Donc finalement, t'es arrivée comme Chief Marketing Officer, donc Directrice Marketing, mais t'as aussi attiré en tant que cliente. C'est bien ça ?

  • Ophélie Fonseca

    Ah oui, complètement. On va parler de mon passé si tu veux, mais voilà, moi j'étais vraiment au niveau zéro de l'investissement, encore que, quand on en parle aujourd'hui, peut-être pas, parce que j'étais propriétaire depuis peu de ma résidence principale. Donc quelque part, j'avais quand même investi mon argent. Mais sinon j'avais un livret A. Voilà, j'étais mariée, je suis toujours mariée en communauté de biens. Mon salaire me suffisait pour vivre mon quotidien, pour partir en voyage qui était ma préoccupation première, je te cache pas. Et pour payer les couches de mon fils. Pourtant j'avais plein de rêves, enfin tout le monde a plein de rêves. Et c'est vrai que c'est ça je crois qui m'a attirée. Tu as raison, c'est au lieu de me dire Ah mais toi t'as pas investi, ah là là mais il est trop tard, t'as déjà 40 ans. Ce que m'a déjà dit ma banque, que je ne citerai pas, mais je veux dire, madame, il faudrait vraiment ouvrir une assurance vie parce que vous vous rendez compte de l'âge que vous avez. En fait, ce n'était pas la bonne façon de m'appréhender. En tout cas, c'était plutôt une façon de m'appréhender par la peur. Et ça, ça ne fonctionne pas avec moi. Je pense que ça ne fonctionne pas avec plein de gens. Et plutôt de m'appréhender avec une réalité, c'est-à-dire, mais qu'est-ce que je veux faire après ? Qu'est-ce que je veux accomplir ? Où est-ce que je veux aller ? Alors pas seulement dans mon métier, parce que mon métier aujourd'hui, encore trois ans plus tard, je l'adore. Non, qu'est-ce que je vais accomplir dans ma vie personnelle, dans tout ça ? C'est très important pour moi d'avoir le bon équilibre vie privée, vie pro. Mais pour ça, il faut se dire que ce n'est pas ton salaire seul qui va te permettre de... Enfin moi je ne sais pas comment font les gens, mais la vie est chère. Donc ton salaire tout seul va te permettre de bien vivre, mais il ne va pas te permettre d'anticiper des moments qui vont peut-être être plus pénibles pour toi aussi. Parce que moi je parle des trucs cools. Mais il n'y a pas que les trucs cools. Enfin, il y a aussi des trucs moins cools. Je vieillis, moi j'ai 44 ans, donc des grands-parents qui ont besoin d'être dans des maisons, dans des résidences, j'ai de la chance, c'est mes grands-parents, c'est pas mes parents, mais pas encore. Tout ça, ça s'anticipe. Ça m'aurait pris par la peur s'il m'avait parlé de ça à l'époque. Mais il ne m'a pas parlé de ça, voilà, il m'a parlé de fils. Il savait que j'aimais les voyages puisqu'on en avait parlé. Bah oui, il me parlait de mon tour du monde. Mais voilà, le futur, c'est à mon avis beaucoup plus important. Écoute,

  • Insaff El Hassini

    je suis plutôt d'accord avec toi pour être parfaitement transparente et honnête. Moi aussi j'aime bien parler plutôt du futur que du passé, il n'y a plus rien à voir dans le passé, ça ne sert à rien de se retourner. Ceci étant, on va quand même parler de ton passé, Profiali, si tu es d'accord. Parce que ce que j'ai adoré quand je t'ai rencontré, quand on a parlé de tout ça, c'est qu'en fait tu as été hyper open avec moi et tu m'as dit Insaf, je suis une ancienne dépensière Et donc ce que je trouve hyper intéressant avec ton profil, c'est que tu es passé d'un profil plutôt lambda qu'on peut trouver… chez la majorité des personnes, à une investisseuse aguerrie qui place son argent tous les mois, qui sait exactement ce qu'elle veut faire et qui a plusieurs projets d'investissement. Tu vas nous en parler. Mais c'est vraiment ce passage-là que je trouve hyper inspirant. Pas juste parce que tu es passé d'un point A à un point B, mais parce qu'en fait, c'est vraiment un pont que tout le monde peut faire. Et de la manière dont tu l'as fait, mais tu vas nous en parler. Et d'autant plus intéressant, parce qu'en fait, on voit à quel point il est en plein de normalité, en fait. Parce que la plupart des gens, quand ils commencent à penser à l'investissement, soit ils pensent qu'ils ne sont pas suffisamment intelligents, soit c'est du charabia, ils n'y comprennent pas, soit ils ont une espèce de phobie administrative et financière, et du coup, ils se disent Non, non, je vais mettre la poussière sous le tapis, non, non, je ne veux rien voir, on verra bien comment ça va se passer. Par un coup de baguette magique, un jour, je gagnerai au loto, ou pas, mais c'est un problème de demain, et un problème de riche, je ne suis pas riche. Et toi, tu as pris les choses d'une autre manière. Est-ce que tu peux, s'il te plaît ? nous raconter ton parcours à toi d'investisseuse et comment le fait justement, notamment parce que c'est vraiment le point de bascule chez toi, le fait que tu aies commencé à travailler dans une entreprise comme Nalo, t'as fait changer de vision sur la finance, sur l'investissement et sur ce que tu voulais pour ton avenir.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai vraiment beaucoup changé, mais quand même pour ne pas faire peur à tout le monde, j'étais une grosse dépensière et je suis toujours très dépensière. En fait, je le fais juste très différemment. Malheureusement, ça remonte. Ma famille vient d'un autre pays, donc je suis fille d'immigré. C'était très important, en tout cas à l'époque, pour mes parents, de réussir. De réussir, ça voulait dire gagner beaucoup d'argent. Mais ça voulait aussi dire montrer qu'on a de l'argent. C'est avoir la dernière voiture à la mode, partir à l'autre bout du monde, ne pas s'habiller chichement, acheter des très beaux bijoux en or. Enfin, il y avait tout ça. Donc, j'ai été construite avec ça. Vraiment toute petite. Moi, j'étais une petite fille gâtée par mes parents. Donc, je voulais quelque chose, je l'avais. Donc, au moment de quitter le giron familial, j'ai fait pareil. J'avais un salaire. Donc, je le dépensais dans un sac très, très haut de gamme, un sac de luxe. Des chaussures, on en a parlé, je ris, mais des chaussures que j'ai mises deux fois dans ma vie parce qu'elles font tellement mal, mais qui m'ont coûté un rein. Donc j'étais cette personne-là, je suis toujours un peu cette personne-là, mais je fais plus attention dans le sens où maintenant je cède, avec quelle base je pars. Je m'explique, comme toute dépensière, il y a eu ce moment où ta banque t'appelle et te dit Bonjour mademoiselle, vous êtes dans le rouge Donc je l'ai vécu plusieurs fois dans ma vie, parce que c'était comme ça que j'étais, et pourtant j'étais bien payée, j'avais mon appart à Paris, donc quand même ça, ça coûte un peu cher. Mais voilà, je n'étais pas une phobique administrative, mais bon, mettre sous le tapis, en effet, c'était quand même assez facile. Donc j'ai dépensé, j'ai dépensé, et puis quand j'ai rencontré Nalo, je me suis rendue compte qu'en fait, j'avais comme vision que de bien profiter, ça voulait dire bien profiter maintenant, et je pense toujours que c'est vrai, mais je m'étais mis des œillères sur qu'est-ce qui va se passer après. Un peu comme tous ces gens qui gagnent leur argent, dépensent, et se disent Ah oui, il faut que je paie des impôts ! Bon, maintenant on a le prélèvement à la source, ce n'était pas le cas quand j'étais plus jeune. Et en fait, tout ça, ça fait que le vivre maintenant, moi je suis des années 80, le YOLO, tu ne vis qu'une fois, c'était vraiment mon leitmotiv. Et en fait, je me suis rendue compte que oui, on ne vit qu'une fois, mais en fait, on va potentiellement vivre très longtemps avec plein de projets. Et donc, quand j'ai rencontré Nalo, la première chose que j'ai faite, c'est d'ouvrir mon assurance vie. Et je me suis rendue compte que c'était assez simple. Donc déjà, j'avais un livret à blinder, qui ne servait pas à grand-chose, il me servait à partir en voyage. tous les ans, deux ou trois gros voyages. Alors, deux ou trois, c'est beaucoup dans la société actuelle. Je ne faisais pas des petits voyages. Tu vois, j'allais au Pérou, j'allais en Inde, voilà. Et en fait, mon livret A ne me servait qu'à ça. Je prenais dans mon livret A, je partais voyager et j'avais zéro à la fin. Voilà. Et je remettais dans mon livret A et je repartais et j'avais zéro. Je pense que beaucoup de gens font ça. En tout cas, jeunes. Voilà. Et puis, en fait, je me suis dit, ah bah attends, pour ouvrir une assurance vie, c'est 1000 balles. Bon bah je vais mettre 1000 balles, bon ça va le livret A tu vois il est blindé à 22 000 euros donc c'est bon je peux mettre 1000 euros et puis je peux mettre en place 50 balles par mois.

  • Insaff El Hassini

    Mais avant que tu nous expliques comment tu as commencé à investir, quel a été ton point de bascule Ophélie ? C'est-à-dire qu'il y a bien un moment donné tu as dû te dire ok maintenant ça suffit les conneries, il faut que je fasse attention ou il faut que je fasse les choses différemment. Et c'est ça qui est intéressant, c'est de se dire quel a été le point de bascule. Est-ce que ça a été ton fils ? Est-ce que ça a été le fait de découvrir que la manière dont tu fonctionnais, ce n'était pas la meilleure ? Parce que quand même, tu n'es pas le bas du panier, tu vois ce que je veux dire ?

  • Ophélie Fonseca

    Oui, je le sais, j'en suis consciente.

  • Insaff El Hassini

    Tu as de l'argent de côté, même si tu l'utilisais, tu épargnais quand même tous les mois, même si ton épargne était principalement utilisée pour faire tes voyages, tu épargnais quand même, tu vois ?

  • Ophélie Fonseca

    Oui, c'est vrai. Alors, c'est vrai que la naissance de mon fils m'a fait commencer à réfléchir différemment, mais je ne dirais pas que c'était vraiment le point de bascule. Malgré tout, quand j'ai découvert Nalo et que j'ai commencé à investir, il allait avoir trois ans. Enfin non, il avait déjà trois ans. Donc, ce n'était pas vraiment ça. Bien sûr, je voulais le mieux pour lui. Je pense que c'est aussi mon mari. Mon mari et moi, on est tous les deux issus de la même chose, d'une immigration. Et lui, il a une vision de l'argent encore plus grande. très différent de la mienne. Moi, je n'ai pas manqué en enfant et lui, il a manqué enfant. Comme il a manqué enfant, lui, dès qu'il avait quelque chose, dès qu'il avait de l'argent, il fallait qu'il le dépense. Il fallait faire en sorte que notre enfant ne manque de rien. C'était très important pour lui. Autant vous dire que mon fils a commencé alors qu'il était tellement petit, à déborder sous les jouets, déborder sous les livres, déborder sous les peluches. Dès que mon mari avait quelque chose, il le dépensait pour notre fils. Parce qu'il ne voulait pas lui transmettre le manque que lui avait ressenti quand il était petit. Donc, je pense qu'on peut dire que c'est l'essence de mon fils. Mais en fait, plutôt le comportement de mon mari face à ça. Et là, j'ai commencé à me dire, mais attendez, lui dépense tout son argent là. Moi, je dépense tout dans nos voyages. Et en fait, notre enfant, on ne va lui laisser rien du tout. Un, on ne va lui laisser rien du tout. Puis le jour où il voudra faire... des études ou le jour où il voudra commencer une activité sportive qui va nous coûter. Auquel, nous, on ne réfléchissait pas du tout. Je ne sais pas, 300, 400 euros par an. On va lui dire, on va le payer en 10 fois parce qu'on ne peut pas. Alors qu'on est au haut du panier, comme tu dis. En fait, on ne manque de rien. On parie aussi de travailler en marketing. Et donc, cette façon de dépenser son argent m'a fait comme un miroir sur ma façon à moi. Et tu vois, vraiment, on est pourtant deux personnes très différentes. Encore une fois, moi, j'étais très gâtée enfant. Mais lui, c'était très l'inverse. Lui, il ne pouvait rien demander, il n'avait pas. Donc, en fait, ça, ça m'a fait un wake-up call. Et quand j'ai rencontré Nalo, et c'est arrivé pendant le confinement, on ne va pas se mentir, parce que normalement, on n'est pas censé dépenser, puis nous, on a dépensé. Moi, je travaille en retail. Je suis désolée de le dire, mais j'ai jamais... Dans le retail pour enfants, des vêtements plutôt de luxe pour enfants. Et je n'ai jamais fait... d'aussi bons mois de ma vie. Donc, je ne suis pas la seule à avoir ultra dépensé pendant cette période-là. Les gens faisaient n'importe quoi. Ils étaient confinés chez eux et ils achetaient à tir l'arigot. Et donc, en fait, ça m'a amenée petit à petit. Mais je crois que je ne savais pas comment le faire. En fait, j'avais conscience du truc. Je ne savais pas comment le faire. Donc, je peux rigoler avec toi. J'ai commencé à faire des fichiers Excel. Voilà, dans mon métier, on fait beaucoup de fichiers Excel. Je gère des budgets. Donc, j'ai commencé à gérer les budgets de ma famille comme je gère les budgets du marketing chez Nalo. Enfin, à l'époque, pas chez Nalo, mais voilà. Et en fait, en faisant ça, je me suis dit, Wow ! Donc, attends, à la fin du mois, il reste quoi ? Il reste rien ? Et après, je me suis dit, Ah oui, mais alors qu'au début du mois, tu as tout ça. Et en fait, tu attends la fin du mois pour savoir combien tu vas mettre de côté. Donc déjà, bon. Mais je ne savais pas comment faire. Je ne vais pas te mentir, je ne savais pas comment faire. Quand j'ai rencontré Nalo, je crois que A plus B, en fait, d'un coup, ça a commencé à se mettre un petit peu dans ma tête. Et je me suis dit, voilà, j'ai des projets, j'ai de l'argent, j'ai des fichiers Excel qui m'expliquent comment je les pose. Mon argent, j'en ai mis. Le mien est celui de toute ma famille. En fait, si je remets tout ça droit, je vais pouvoir gérer mieux. Donc, je n'ai pas arrêté tout de suite les fichiers Excel, je ne te cache pas. Trois ans plus tard, j'ai toujours mes petits fichiers Excel. Mais quand même, je suis un petit peu... Oh,

  • Insaff El Hassini

    des fichiers Excel quand même, parce qu'ils nous aident pas mal.

  • Ophélie Fonseca

    J'avoue, je les ai mis sur un shit maintenant, parce que je peux partager comme ça plus facilement avec mon mari et tout, qui ne les regarde pas, mais bon, au cas où, ils pourraient. J'ai décidé de me payer mes projets. en début de mois, par exemple. Tous les deux du mois, je mets sur mon assurance vie. Je mets un bout sur mon projet Tour du Monde, un bout sur mon projet Nouvelle Cuisine et un bout sur mon projet Marcus. Marcus, c'est mon fils. C'est pour ses études ou pour son premier appartement s'il ne fait pas d'études longues ou pas payantes. Donc voilà, j'ai mes trois projets que je nourris tous les mois. Je nourris toujours mon YOLO. Je nourris toujours mon livret A. Pareil, en début de mois aussi. Alors qu'avant, je le faisais en fin de mois. Combien il me reste, hop, je balance mon livret A. Donc quand il ne restait rien, il ne restait rien. Et là, je fais tout en début de mois. Donc je pars du principe que mon salaire, c'est mon salaire moins mes projets. Et après, ça, c'est vraiment mon salaire. Et ça, c'est vraiment une nouvelle façon, c'est un mindset que j'ai mis du temps à mettre en place. Parce qu'en fait, quand tu fais ça et qu'à la fin du mois, tu es serré, parce que c'est comme ça les deux, trois premiers mois, tu retournes chercher dans ton livret A. Et en fait, l'objectif, c'est de ne pas retourner chercher dans ton livret A. Soit c'est que tu as mal calibré. Et donc, globalement, on a fait ça. Et puis, on a fait la règle des répartitions. Et ça, c'est très important. Je t'en parle parce que dans plein de foyers, soit monsieur paye tout parce qu'il gagne trois fois plus, madame paye rien, bref, avec tout ce que ça peut vouloir dire si on se sépare ou que sais-je, ou pour préparer sa retraite. Soit on paye tout à 50-50, ce qui était notre cas. Avec mon mari, on payait tout à 50-50. Donc, la maison à 50-50. Nous, on est mariés sur la communauté de biens. Donc, en tout, à 50-50, ça faisait sens. Et donc, ça nous allait bien, jusqu'au jour où j'ai fait mon premier fichier Excel et que j'ai dit à mon mari, alors, est-ce que tu arrives à mettre de l'argent de côté ? Et qu'il m'a répondu non. Alors, il y avait son comportement face à l'argent, mais il y avait aussi le fait que je gagnais plus que lui et que je le faisais payer 50% de toutes nos dépenses. Et ça, ça le mettait, lui, dans une situation où il ne pouvait pas épargner et dans ma situation à moi où, au moins, je pouvais épargner et acheter des sacs de luxe. En fait, ce n'était pas du tout égal. Ce truc de 50-50, ce n'était pas du tout égal. Et donc, je lui ai proposé la répartition et il m'a dit non. Alors, pas parce que c'est un homme, parce que mon mari n'est pas comme ça, mais je pense quand même qu'il y avait un petit peu d'égo. C'était pas tant son égo d'homme, mais c'était juste son égo tout court.

  • Insaff El Hassini

    Une espèce de fierté d'humain, de se dire, bon, ben voilà.

  • Ophélie Fonseca

    Une fierté normale, de se dire, attends, mais comment ça ? Et puis, je lui ai fait un fichier Excel.

  • Insaff El Hassini

    T'as ouvert cette fois-ci ?

  • Ophélie Fonseca

    Non, je lui ai montré. En fait, il ne l'a pas ouvert. Je l'ai ouvert avec lui. Je lui ai montré. Je lui ai dit, voilà ce que tu pourrais faire si tu faisais la répartition. Et en fait, nous, on est à 50-50 dans notre mariage. Donc, en fait, on s'en fout que tu payes le canap à 50%. À la fin, je l'ai rassuré, à la fin, il t'appartiendra quoi qu'il arrive à 50%. On n'a pas prévu de se séparer, mais au cas où. Et si on ne se sépare jamais, ça m'embêterait quand même que ta retraite, elle ne ressemble à rien parce que moi, j'ai pris 50% de ton salaire. Ça a été un cheminant hyper long. Et donc, on fait la répartition au prorata depuis deux ans et demi. Et depuis deux ans et demi, mon mari a ouvert. pour la toute première fois un livret A parce que voilà, on était vraiment quand même deux opposés. Donc, il n'avait jamais ouvert de livret A. Donc, il a ouvert un livret A. Il a pu aller se refaire toute sa dentition. Je raconte sa vie mais globalement parce qu'avant, il avait zéro de côté et là maintenant, il ouvre l'univers des possibilités et il ouvre l'univers de je vais pouvoir investir parce que je ne vous cache pas qu'il n'a pas encore ouvert son assurance vie et que c'est son objectif de cette année.

  • Insaff El Hassini

    En fait, c'est hyper intéressant ton histoire et c'est pour ça que je voulais principalement que tu la partages, Ophélie, parce qu'en fait, il y a tellement de gens qui sont dans ta situation. Je ne sais pas si tu te rends compte, pourtant, tu bosses dans la finance, donc tu bosses chez Nalo, donc peut-être qu'effectivement, tu es à même de te rendre compte et de mesurer à quel point ton histoire est commune, mais dans le bon sens du terme, c'est-à-dire qu'il y a plein de gens qui sont comme toi. Ce qui est intéressant, c'est que la première chose... C'est vos deux profils qui sont différents, mais on voit que vous venez d'univers différents, mais le résultat est le même finalement. Tu vois, avec ton mari qui a ce peur du faux mot, cette peur du manque, et toi qui traites un peu tes premiers salaires comme c'était ton argent de poche. Quand t'es petit, on t'apprend pas, en tout cas moi on m'a jamais appris à épargner mon argent de poche. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de parents qui apprennent ça à leurs enfants, en tout cas je les salue si c'est le cas, mais en tout cas en général quand t'es enfant, l'argent de poche tu le prends, tu le crames. Tu épargnes peut-être un petit peu quand tu te dis, j'ai le projet de m'acheter un jean à 500 balles, donc j'épargne plusieurs mois d'argent de poche. Mais voilà, donc on a vraiment ces deux univers différents qui arrivent à un même résultat. Et on voit quand même aussi ton wake-up call à toi, qui est intéressant et qui tire son mari vers le haut. Et j'aimerais aussi saluer quand même quelque chose, parce qu'on n'en parle pas souvent, des femmes qui gagnent plus d'argent que leur mari. On parle souvent de la configuration où les maris gagnent plus d'argent que leurs femmes, mais pas de celle-ci. Et donc, je trouve ça intéressant de parler de ta configuration. Et ce que je trouve d'autant plus intéressant, c'est qu'on observe que quand les femmes gagnent plus d'argent que leur mari, elles ont plus tendance à vouloir instaurer une certaine justice dans la répartition des dépenses et dans l'organisation financière du foyer. Et ça, je ne sais pas si tu l'as fait spontanément, je ne sais pas si tu l'as fait parce que tu avais lu des choses dessus, je ne sais pas si tu l'as fait parce qu'elle a été la profonde raison pour laquelle tu l'as fait, mais en tout cas, tu l'as fait. En tout cas, c'est le principal inconvénient du couple hétérosexuel. On en parle beaucoup. Il y a un super bouquin qui s'appelle Le prix à payer, Lucille, qui est ? qui explique tout ça, que j'ai invité aussi. Si ça vous intéresse, je mettrai les liens vers l'épisode du podcast. J'en parle aussi dans mon bouquin Autune citoyenne notamment Héloïse Bolle, qui est sur toute la partie financière. Et toi, tu l'as fait spontanément. Est-ce que tu serais obligée de nous partager pourquoi tu l'as fait spontanément ?

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, je sais pas si je l'ai fait spontanément. En fait, ce qui s'est passé, c'est que moi, je suis arrivée chez Nalo et ce que j'ai observé en premier, c'est que parmi les clients Nalo, il n'y avait pas énormément de femmes. Et en discutant, en échangeant avec des gens comme toi, comme Héloïse Beul, comme d'autres que tu connais aussi, qui sont des femmes qui œuvrent pour que les femmes investissent plus, je me suis rendue compte que, en effet, déjà, ma situation, on n'en parlait pas beaucoup, où la femme gagne plus. il paraît, j'ai pas les chiffres que ça amène plus au divorce quand la femme gagne plus, mais heureusement j'ai un mari très intelligent que j'ai commencé en fait à parler d'argent c'est bête ce que je vais te dire mais dans mes amis, avec mes amis dans mon quotidien je parlais pas d'argent, en fait je parlais de je vais m'acheter ça, tiens ça ça m'intéresse mais je parlais pas de, moi je sais pas comment mes amis ils investissaient etc, et donc en fait j'ai ouvert la parole là dessus, donc grâce à des gens comme toi grâce à des gens comme Héloïse et Plan Cache etc etc Et je me suis rendu compte qu'il y a de beaucoup de femmes qui étaient dans la situation de mon mari. Et en fait, je me suis rendu compte que ces femmes, elles existent aussi dans mon groupe d'amis. Où leurs mecs, ou leurs maris, ou leurs concubins leur disaient, on fait 50-50. Et où les mecs, ils gagnaient 100K et elles, 40. Et donc, en fait, faire 50-50, c'était mettre tout leur salaire au service du couple.

  • Insaff El Hassini

    Et eux,

  • Ophélie Fonseca

    ceux qui gagnaient plus, mettaient que la moitié de leur salaire au service du couple. Et donc, à la fin... elles mettaient zéro de côté, là où eux, ils avaient 50% à cramer, s'ils voulaient, ou à investir. Et ça, parmi les clients d'Allo, les clientes d'Allo, en fait, je me suis rendue compte de ça, je me suis rendue compte qu'en fait, on a moins de femmes, en fait, sans doute parce qu'elles n'ont pas de quoi investir, pas juste parce qu'elles n'ont pas envie, enfin, quelles femmes n'auraient pas envie d'investir pour ces projets de vie ? Alors, peut-être qu'on n'était pas assez connues, etc., pour leur dire, mais en fait, si... Toi aussi, tu es une femme et tu as des projets, on a tous des projets. Toi aussi, tu as des enfants ou tu n'en as pas d'enfants, mais tu as le droit d'avoir d'autres choses comme autres projets. Et en fait, je me suis dit, peut-être qu'elles n'ont pas accès à l'investissement parce que ce n'est pas très clair, ok, premier constat. Mais en fait, peut-être juste, elles sont dans un schéma qui ne leur permet pas de mettre 1 000 euros de côté pour investir dans quelque chose où c'est pour dans 20 ans. Ça m'a vraiment fait ce wake-up call, tu vois, ça m'a fait me dire, ok, moi je suis en train de mettre mon mec, mon mari, dans cette situation-là, sans le vouloir, parce qu'en fait on n'en a genre juste jamais parlé. En fait c'était ça, genre on n'en a juste jamais parlé. Parce qu'aussi dans nos origines, l'argent, bah ouais, c'est un peu tabou. On en veut, tu vois, mes parents évidemment ils en veulent, ses parents ils en veulent, mais en fait... Et donc c'est pas tabou dans le fait qu'on veut de l'argent, mais c'est tabou de comment on le dépense. qui gagne le plus, qui est au crochet de qui. Il y a ce truc pas très sain autour de l'argent. On n'a pas la même façon de gérer l'argent d'une famille à une autre, mais c'était quand même pas très sain et donc ce n'était pas une discussion. Après 50-50, c'était logique en fait. On bosse tous les deux. Ce qu'on ne dit pas quand même, c'est que moi, mon mari, il est parti du sud de la France pour venir vivre avec moi à Paris et que ça lui a fait bien bizarre les prix parisiens, par exemple. Là où, par exemple, moi, en vivant avec lui, j'ai baissé mon loyer, lui, en venant avec moi, il a doublé son loyer. C'est des petites choses comme ça, mais c'est une réalité. Et donc, ce que vivaient mes amis en n'arrivant pas à mettre trois sous de côté parce qu'elles faisaient 50-50 avec un mec qui gagnait deux fois plus, ça ne m'a pas paré juste dans ma relation avec mon mari parce que j'étais en train aussi de beaucoup me renseigner. Moi, Nalo, ça m'a permis de beaucoup me renseigner. Ce n'était pas un sujet pour moi avant. C'est ça, c'est important. Ce n'est pas que je ne voulais pas faire plein de choses dans ma vie, mais ce n'était pas un sujet. Ce n'était pas un sujet. Et c'est devenu un sujet parce que je me suis renseignée, etc. Aujourd'hui, on a de plus en plus de femmes. J'espère que la façon dont j'ai appréhendé le marketing chez Nalo a fait que... En tout cas, aujourd'hui, on a 36 de femmes clientes. J'espère qu'un jour, on arrivera aux 50 Moi, c'est un peu... Tout le monde le sait, c'est un petit peu mon projet. si en plus de tous mes projets personnels j'avais un projet nalo ce serait ça ça serait de faire que mesdames en fait investissez votre argent mettez en place une règle égalitaire égalitaire ça veut pas dire 50-50 ça veut dire égalitaire si tu gagnes le SMIC et que ton mec il gagne 5000 euros l'égalité c'est pas de faire 50-50 ou alors il est d'accord de se mettre à 50-50 sur ta façon de vivre ton argent c'est à dire ah bah moi j'ai que 1500 euros donc pour les sorties c'est 30 balles si lui il est ok pas de problème ouais Mais c'est pas ok, c'est un autre sujet.

  • Insaff El Hassini

    Ce que je trouve intéressant dans ton propos, et là où je te rejoins, Ophélie, c'est que, tu sais, on a tout cet hype autour de la finance en ce moment, et notamment des femmes, on essaye d'aller chercher les femmes pour qu'elles investissent plus. Mais en fait, on ne se rend pas compte qu'il y a beaucoup de femmes qui n'ont pas de thunes à investir.

  • Ophélie Fonseca

    Non, elles ne peuvent pas.

  • Insaff El Hassini

    Elles n'ont pas d'argent. Et en fait, comme elles n'ont pas d'argent pour investir, elles restent un petit peu éloignées de ces sujets d'investissement parce qu'elles ne savent pas que tu peux investir en mettant 50 balles par mois dans une assurance vie. Elles ne savent pas que tu as plein de solutions qui te permettent d'investir à ton niveau, à toi. Et aussi parce que, mais là, du coup, ce n'est pas votre job à vous, mais c'est plutôt mon job à moi et à d'autres comme Héloïse, Lucille, etc. C'est de leur dire, écoutez, la répartition avec laquelle on a été biberonnés, mais qui est aussi très féministe au départ, tu vois, tu dis, ben attends, moi je suis indépendante. Je n'ai pas envie qu'un mec paye pour moi, donc je m'en fiche, je fais 50-50. Mais quand ton mec fait trois fois ton salaire, en fait, tu ne fais pas 50-50. Tu fais 75-25. Mais ça, tu ne t'en rends pas compte. Et c'est bien qu'on en parle aujourd'hui ici avec toi et pas avec quelqu'un, une féministe, autrice, militante, etc. Parce qu'en fait, c'est important d'apporter la vision de la vraie vie des femmes et comment on vit. Tu vois, moi aussi, dans mon entourage, j'ai plein d'amis. qui s'engueulent avec leurs mecs à un moment donné parce qu'eux veulent faire des vacances qui coûtent hyper cher, mais elle est plus facile derrière. Et si elles ne peuvent pas suivre, comme elles ont cramé tout leur salaire dans les restos que leur mec voulait faire, qu'elle paye 50-50, dans les ceintures de judo de leur gamin, dans le fait de payer X, Y, Z, du coup, elles n'ont à chaque fois plus rien. Et elles sont très mal à l'aise parce qu'au final, elles se disent j'ai le sentiment que c'est lui qui paye les vacances Mais ce n'est pas lui qui les paye, c'est l'organisation qui est mal fichue qui fait que tu as ce sentiment-là. Donc oui, vraiment, s'il y a un message aussi que j'aimerais transmettre avec notre épisode, Félie, c'est… Mesdames, arrêtez de faire 50-50, c'est peut-être égal, mais c'est inéquitable.

  • Ophélie Fonseca

    C'est égal, mais ce n'est pas égalitaire. Et après, moi, ce dont je me rends compte aujourd'hui, même avec nos clientes, parce qu'il y en a qui parlent avec nos conseillers, c'est qu'en fait, il y a aussi cette partie où l'homme, il n'est pas contre le fait d'être égalitaire avec vous. C'est juste que lui, il est pareil. C'est exactement ce que je disais. Il est un petit peu perdu dans ce message de... Mais attends, toi, tu es féministe, tu veux l'égalité, mais par contre, tu veux payer moins. En fait, ce n'est pas ça qu'on dit. On ne veut pas payer moins, on veut payer à la hauteur de ce qu'on apporte dans un foyer. C'est pas du tout ça.

  • Insaff El Hassini

    Le terme, c'est le prorata, mesdames. On vous dirait le prorata. Je veux payer le prorata.

  • Ophélie Fonseca

    Voilà. Et en fait, ce qui se passe, c'est qu'elles, elles se sentent coupables. Et eux, ils ne le font pas toujours exprès, mais ils te culpabilisent. de dire, ah ouais, ah bon, donc en fait, moi je vais payer 5000 balles sur le voyage et toi tu vas payer 1000 euros. Bah en fait, mais mec, tu gagnes 100 000, je gagne 40. Oui, tout à fait. Et les petits pots... Par 100 mois, si tu veux. Mais globalement, en fait, vraiment, la culpabilisation dans le couple sur ce genre de choses, il faut en sortir. Je parlais il n'y a pas si longtemps avec une amie, parce que je suis en finance, elle voulait un petit peu mon avis. Elle me dit je vais vivre avec mon mec chez lui dans son appartement qu'il a payé. Il me semble normal de payer un loyer, me dit-elle. Et elle m'explique parce que c'est son côté féministe, hyper fort. Je ne vais pas vivre à ses crochets, j'entends, à ses crochets, alors que moi j'économise un loyer, me dit-elle. Je dis mais t'économises un loyer ? D'accord, investis-le. Ouais. Parce qu'en fait, lui, il a investi dans son appartement et quand un jour, il va le revendre, l'argent, il est à lui. Ou alors, moi, ce que je lui ai conseillé, parce que j'ai senti qu'elle était très féministe, mais peut-être je te l'enverrai à l'INSAF, elle était trop féministe pour dire Non, c'est hors de question que je ne paye rien. Je lui ai dit Ok, tu négocies un pourcentage de son appart et vous passez chez un notaire.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Ou sinon, vous prenez un autre appart et puis il le met en location.

  • Ophélie Fonseca

    Exact, exactement.

  • Insaff El Hassini

    Ça, c'est la grosse quenelle. Alors moi, j'ai tellement d'amis, si tu savais, Ophélie, tellement d'amis à qui c'est arrivé. Pendant 15 ans, elles ont payé la moitié du prêt, mais le jour où elles se sont séparées, lui, il est parti avec son appartement et elles sont parties avec leur sourire. Une main devant, une main derrière. Alors évidemment, l'idée, ce n'est pas de monter les coupes les uns contre les autres. On est d'accord. Ce n'est pas du tout ça. Mais par contre, mesdames, si vous rejoignez un mec dans son appartement dont il est propriétaire et qui vous demande de payer la moitié de son loyer, red flag. Vous changez d'appartement.

  • Ophélie Fonseca

    Et même pas la moitié, tu vois. Genre, juste de payer un loyer. Mais attention, un loyer d'un appart où lui-même ne paye pas un loyer, lui, il paye son prêt. Il va récupérer normalement une finée. Mais bon, c'est un long... Ça, c'est un truc, ça sort un peu. Mais moi, j'aurais totalement, avant d'aller au pu, me rentrer là-dedans. Donc, si on revient sur le wake-up call, c'était le wake-up call, c'était juste de me pencher sur mon argent, en fait. De me pencher sur la vérité de mon couple. de me pencher sur ce que j'ai, ce que je veux faire et ce que je n'ai pas pour le faire. Parce qu'à l'époque, je n'avais pas d'argent pour faire mon tour du monde, alors que je rêvais de faire mon tour du monde avant que mon fils, il ait 10 ans. Si il a 10 ans dans 3 ans, bon, bientôt, avoir 1000 euros pour faire un tour du monde, ce n'est pas possible. Donc, en fait, il faut juste se dire quel type de tour du monde tu veux faire, etc. Bref, voilà, se pencher sur qu'est-ce que tu as C'est quoi ta situation ? Et qu'est-ce que tu veux ? Et c'était ça, en fait, que m'a réveillée Nalo. Il m'a réveillée sur... Moi, j'ai plein de projets. J'aurais pu, comme plein de monde, ouvrir mon assurance vie pour faire fructifier mon argent. Parce que c'est l'objectif, hein. C'est l'objectif, faire fructifier mon argent. Mais en fait, j'ai préféré me projeter. Faire fructifier mon argent, ça ne me parlait pas. En fait, ça ne me parlait pas. Mon livret A, il est à 3% en ce moment. Il fait fructifier mon argent. Mais en fait, s'il me fait fructifier mon argent, pourquoi ? déjà seulement jusqu'à 22 000 et des bananes donc en fait c'est quand même limité alors seulement il y a plein de gens qui n'ont pas 22 000 euros j'en suis consciente quand même ça te limite mais pour payer ta retraite dans 25 ans 22 000 euros ça fait pas beaucoup alors oui on a un système de retraite etc etc mais moi j'ai compté tu l'as dit tout à l'heure je fais partie du panier je pense qu'on est tous d'accord pour dire que quand on fait partie d'importe quelle catégorie, en fait, nos dépenses sont relatives, normalement, à la catégorie dont on est. Que moi, j'ai un prêt, j'ai des frais, j'ai des choses. Et en fait, tout ça, c'est relatif à mon salaire aujourd'hui. Moi, si je perds 45 de mon salaire à la retraite, plus tard, j'ai 44 ans, et j'aurai cette maison encore à payer quand je serai à la retraite, je ne pourrai plus la payer. Et ça, même moi. Et c'est même moi, alors que vraiment... Dans notre système de répartition pour... pour que tout le monde ait un peu une idée. Moi, je suis à 65%. On m'a réunie à 35%. Donc, voilà. Mais de se dire que moi, je ne pourrais pas payer, autant vous dire que lui ne pourra pas payer. Donc, il fallait trouver une solution. Il faut aussi se positionner là-dessus. Quand n'importe quel couple se dit Je vais acheter une maison à 40 ans, aujourd'hui 40 ans, sur 25 ans,

  • Insaff El Hassini

    ça sous-entend quand même… Tu es un privilégié quand tu achètes une maison à 40 ans.

  • Ophélie Fonseca

    Exactement, tu es un privilégié.

  • Insaff El Hassini

    Je parle aussi aux privilégiés, là.

  • Ophélie Fonseca

    Exactement.

  • Insaff El Hassini

    On achète des maisons à 50 ans, 55 ans. C'est le rêve d'une vie, en fait, une maison pour le commun des mortels.

  • Ophélie Fonseca

    C'est le rêve d'une vie. Même moi, je fais partie de ces gens qui ont acheté une maison à 43 ans sur 25 ans. Donc, en fait, je calcule, je serai à la retraite, j'espère, sauf si ça a encore repoussé, alors que je serai encore en train de payer cette maison. Et ça va être le cas de plus en plus, parce que les gens, juste comme tu dis, on n'a pas tous les moyens de s'acheter une maison à 25 ans, etc. Ce que je voudrais dire aujourd'hui, c'est important aussi, c'est en fait, n'attendez pas d'être directrice marketing pour investir votre argent. En fait, ça ne sert à rien. Beaucoup de gens m'ont dit, Ah là là, tu investis tard. Je pense que c'est vrai, j'investis tard. Mais mieux vaut tard que jamais. Il n'est jamais trop tard. Déjà, ça, c'est la première chose. Mais il n'est jamais trop tôt non plus. Il n'est jamais trop tôt non plus. Pour prendre en main, la haut-fille qui avait 25 ans, et qui partaient au Pérou et qui s'achetaient des sacs que je cite pas la marque et qui les a pas utilisés qui faisaient des soirées les soirées je les aurais quand même faites on va pas se mentir mais peut-être que je les aurais pas faites avec je sais pas combien de verres à l'époque cette fille là elle aurait pu acheter un petit appartement un 20m2, un 15m2 avec un prêt sur 25 ans je l'ai pas fait tant pis, c'est pas grave, je le fais plus tard c'est bien, juste il faut s'y mettre mais si vous pouvez le faire à 25 ou à 30, juste parce que vous avez un CDI et vous avez réussi à mettre trois salaires de côté sur votre livret A mais investissez dans ce que vous pouvez on en parlera après, moi aujourd'hui j'ai trois ans d'investissement derrière moi mais trois ans d'investissement avec une assurance vie un plein d'épargne retraite de la SCPI et toujours un livret A pour me permettre de faire mon YOLO qui était important pour moi. Et ce n'est pas important pour tout le monde. Je veux dire, il y a plein de gens qui vont préférer vivre chichement au présent pour vivre super bien plus tard. Ce n'était pas ma vision. Ce n'est toujours pas ma vision. Je pense qu'il faut vivre bien maintenant. Il y a plein de gens qui pensent aussi que d'investir, ce n'est pas profiter de la vie.

  • Insaff El Hassini

    Ce n'est pas vrai.

  • Ophélie Fonseca

    Et ce n'est pas vrai. C'est juste réfléchir différemment. C'est juste ça. Et je pense que... Moi, je suis une accro de la déco. Je pense que dépenser, pardon pour les chiffres, mais dépenser 500 balles de déco par mois, ce n'était pas raisonnable. Mais je l'ai fait dans ma vie. Et tout ça, pourquoi ? Pour que, en fait, je te le dise, trois ou quatre ans plus tard, en fait, ces trucs déco, je ne sais même plus de quoi il s'agit. J'ai sûrement changé trois fois de ma vision déco parce que, justement, j'adore la déco. Non, en fait, ça ne valait pas le coup.

  • Insaff El Hassini

    Ouais, ouais. En fait... C'est intéressant ce que tu dis parce que moi, ce que j'aime bien aussi dans ton profil, et c'est pour ça que je t'ai invité, Ophélie, c'est qu'en fait, la plupart des narratives, des messages que tu entends sur la finance, c'est qu'il faut être frugal, il faut investir tout son argent, n'achète pas cette paire de bottes, même si blablabla. Et en fait, moi, je suis un peu comme toi, ce n'est pas ma vision des choses. Moi, je vis dans l'instant présent. Mais ce n'est pas parce que je vis dans l'instant présent et que c'est important pour toi de te faire plaisir. Et moi je ne suis pas pique-sou, hein. Mon but dans la vie, c'est de kiffer ma race. Ce n'est pas de thésauriser des sous dans un coffre et attendre mon décès pour que quelqu'un d'autre en profite à ma place. On est d'accord. Ceci étant, je pense néanmoins qu'il est hyper important de préparer mon avenir et d'avoir un coussin de sécurité.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai envie de kiffer aujourd'hui et de kiffer dans 20 ans. Donc c'est assez logique.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Et aussi, je pense que, comme dans toute chose, c'est bien de faire les choses intelligemment. Kiffer aujourd'hui et de faire plaisir parce que ton délire c'est les voyages, ton délire c'est les bottes, la mode, la déco, les voitures, peu importe. On a chacun un kiff dans la vie et ça nous fait du bien d'assouplir ce kiff-là de temps à autre, même tous les mois. Il y en a, c'est la bouffe. Tu vois, ils adorent les restos, gastro, machin. Mais le faire de manière équilibrée, intelligente, en se disant, c'est pas parce que je me fais kiffer aujourd'hui que ça veut dire qu'il faut que je crame tout. Parce qu'aujourd'hui, je suis dans les plus belles années de ma vie, et ça, c'est notamment les femmes. Il y a quelque chose qu'Eloïse Boll dit très souvent, et du coup, je me permets de la citer pour ne pas me réapproprier son propos, c'est qu'elle dit que les femmes, en général, entre 30 et 50 ans, on est dans un tunnel. C'est le moment où, dans nos carrières, on est censé gagner le plus d'argent, mais c'est aussi le moment... où nos configurations familiales font que c'est le moment où on s'en occupe le moins. Et c'est dommage parce que c'est vraiment à ce moment-là où il faut mettre les choses en place.

  • Ophélie Fonseca

    C'est tellement vrai.

  • Insaff El Hassini

    Et on est d'accord.

  • Ophélie Fonseca

    Enfin, je veux dire, moi, j'ai été dans cette configuration... Aujourd'hui, je suis privilégiée, j'en suis consciente, et je sais que toutes les femmes qui vont écouter vont se dire Ouais, c'est facile quand tu gagnes X, etc. Enfin, moi, j'ai été cette nana de 30 ans qui n'avait pas d'enfant, pas encore, pour plein de raisons X ou Y. mais qui galéraient, parce qu'il ne faut pas croire, on ne devient pas directrice marketing du jour au lendemain. Quand tu es chef de projet, tu galères un petit peu plus. Alors certes, tu n'es pas caissière et ce n'est pas le SMIC, parce que je ne gagne pas le SMIC, mais c'est quand même une galère. Mais tu dois quand même gérer ton quotidien, tu dois gérer ton coût. Et en fait, tu es dans ton tunnel. Je trouve que tu as totalement raison. Moi, bientôt, j'aurai 45 ans et j'entends... plein de gens dire, oh là là, pour les femmes c'est plus dur de se vendre au niveau d'un job quand t'as 50 ans. Moi, je laisse mes cheveux blancs pousser comme ça j'ai déjà l'air de les avoir. Mais globalement, évidemment, profitons-en mesdames, profitons-en entre 30 et 50 parce que c'est nos glorieuses années, c'est le moment où on va le plus évoluer. Donc, il faut le faire. Mais c'est aussi le moment où tu construis ta famille. Moi, je veux dire, j'ai eu mon fils à 37. Enfin... J'ai aussi voulu lui avoir du temps pour lui. Ça, c'est aussi pourquoi je suis allée chez Nalo. On pourra en parler si tu veux, mais ça n'a rien à voir avec l'argent. C'est aussi... Moi, j'avais un job où je rentrais à 20h le soir, quoi.

  • Insaff El Hassini

    Ouais.

  • Ophélie Fonseca

    J'étais à 7h, je rentrais à 20h, je faisais le bisou bonne nuit. Et c'est tout. Et c'est tout. Et comme j'étais cadre et que je ne comptais pas mes horaires, je suis toujours calme. Mais en fait, le week-end, j'étais KO. Et parfois, je bossais aussi. Parce que, en fait, voilà. Et je n'avais pas envie de ça, parce que c'est aussi nos meilleures années. Oui, c'est le moment où on va le plus évoluer, mais c'est aussi le moment où nos enfants vont se souvenir de toute cette enfance.

  • Insaff El Hassini

    Et nous, on va profiter de ça aussi, quand même. C'est d'un point de vue purement égoïste. Moi, perso, j'ai envie de profiter de mes enfants. Égoïstement.

  • Ophélie Fonseca

    Est-ce que c'est égoïste ? Non,

  • Insaff El Hassini

    mais je vais dire de mon point de vue.

  • Ophélie Fonseca

    Tu es en train de forger leur futur. Tout à l'heure, tu disais... Je ne sais pas qui élève ses enfants en leur donnant de l'argent de poche et en leur expliquant qu'il faut l'épargner, c'est ça ?

  • Insaff El Hassini

    Oui, oui,

  • Ophélie Fonseca

    oui. Moi, mon fils, et pardon pour tous ceux que ça va étonner, il va avoir 7 ans dans un mois et il a de l'argent de poche. Il a 3 euros par mois. C'est Byzance. Il a 3 euros par mois liés à tu dois ranger ta chambre toutes les semaines et tu nous aides à mettre la table et à débarrasser la table. C'est ton quotidien, c'est ta participation familiale. Et grâce à cette participation familiale, nous, on te remercie, on te donne 3 euros. Et mon fils rêvait, rêvait de s'acheter une cible avec un arc et des flèches, tu vois. 40 balles chez des cadeaux. Bref, il rêve de ça. Et je lui dis, OK, écoute, il avait eu 20 euros parce qu'il avait accepté de revendre des livres à lui. Voilà, il était avec cet argent, etc. Et le jour où papy lui file les 20 balles de plus, et puis il avait eu ses 3 euros plus 3 euros, bon bref, il était arrivé avec sa superbe enveloppe de 50 euros, et génial, la cible est moins chère. Elle a été soldée, elle est à 38 euros. Et il me dit, oh là là, on la prend, on la prend, on la prend, on la prend. Ok. Oh là là, on la prend, je dis, on la prend. Est-ce que tu as l'argent ? Ouais, on la prend. Ok, si on la prend, il te restera plus que 12 euros. Ok ? Ok. Je vais te raconter ça parce que c'est important, la notion de l'argent chez l'enfant. On est arrivé dans la voiture. Moi, j'ai payé en carte puisqu'il y avait trop de monde à la caisse pour le liquide. Et c'est dommage. Et à refaire, j'aurais fait la queue pour qu'il dépense son argent. Mais voilà. C'est moi qui, dans la voiture, lui ai dit Maintenant, il faut que tu me donnes les 38 euros. N'importe quel parent ne tient pas. Moi, j'ai tenu bon. Mon fils a... pleuré parce qu'il a eu l'impression de perdre 38 euros. De les perdre. C'est fini, il ne les aura plus. Et je lui dis, on a une cible et un arc et des flèches. Si tu veux, on peut aller le rendre. On peut aller les rendre. On est encore sur le parking, on peut aller les rendre. Mais je n'ai plus que 12 euros, qu'est-ce que je vais faire avec 12 euros ? Je lui dis, moi, c'est ce que je t'ai expliqué. En fait, ton argent, tu peux le garder, soit... tu as quelque chose en tête, quelque chose qui te fait envie vraiment, soit tu te dis, quand j'aurai encore plus envie, il me faut plus d'argent. Et donc, tu gardes. Et c'était compliqué parce qu'il a 6 ans et demi. Ce n'est pas non plus inné. Mais moi, je pense que quand même, c'est important qu'ils aient cette notion d'argent parce que moi, je l'ai eu trop tard. Je ne veux pas qu'ils pensent. Je ne veux pas qu'ils pensent que... Parce que ça, c'est un conflit dans le couple. Attention, mesdames, c'est important. Mon mari, il est là. Je ne veux pas qu'il pense qu'on est pauvre. Je n'ai pas dit ça. Et qu'on ne peut pas lui offrir ce qu'il veut. Tu vois, c'est toujours nos vieux démons de l'éducation, de quand on était jeunes. Je ne pense pas que notre enfant pense qu'on est pauvre. Je pense juste que je lui explique que s'il dépense l'argent, l'argent, il ne va pas pousser dans les cocotiers. Il ne pousse pas dans les cocotiers.

  • Insaff El Hassini

    Je me permets d'applaudir.

  • Ophélie Fonseca

    Et c'est du coup pour moi. Il y a trois ans, je n'aurais jamais dit ça.

  • Insaff El Hassini

    Écoute, je trouve ça formidable parce que tu vois, moi, je ne sais pas si j'aurais tenu sincèrement. Donc déjà, il faut une grande force de caractère pour tenir face à ton enfant, surtout quand tu as les moyens. Et on le voit, les gens qui n'ont pas d'éducation financière ou peu, ils ont du mal à tenir face à leurs enfants. Tu vois ce que je veux dire ? Je ne sais pas où j'avais lu une étude comme ça, mais je l'avais lu. En tout cas, bravo parce que moi, je ne sais pas si j'aurais pu tenir sincèrement.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai tenu parce que mon mari n'était pas avec moi. Je pense que s'il avait été là... Il aurait dit, ok, on te l'offre. Et c'est humain. Attention, c'est humain. Je ne suis pas une perfection. C'est humain. En fait, c'est complètement humain. C'est juste que, est-ce que je veux le construire comme moi j'ai été construite, que tout est un cadeau ? Ou est-ce que je veux le construire comme mon mari a été construit, que tout est une difficulté ? Non, je veux juste le construire de, en fait, on peut s'offrir ce qu'on a envie, si on se donne les moyens tous les mois d'aller au bout de ce dont on a envie. Son projet, Nalo, c'était sa cible. et son arc et ses flèches. Et il aurait eu le droit, au moment de retirer son argent pour son projet, de se dire, en fait, j'ai un projet plus grand. Et donc, en fait, celui-là, il nourrit plus trop mon YOLO du moment. Il nourrissait plutôt un FOMO d'il y a trois mois. Donc, en fait, finalement, je vais le changer et ça va devenir quelque chose de plus grand. Il aurait eu le droit de faire ça. Et moi, je le fais tout le temps.

  • Insaff El Hassini

    En plus, tu vois, je trouve ça hyper simple parce qu'effectivement, ces larmes, nous, avec ton petit cœur de mère, tu te dis, mon fils pleure, je n'ai pas envie qu'il pleure, je veux qu'il soit heureux toute sa vie. Limite, si je peux lui donner une pilule pour qu'il soit heureux toutes les minutes de sa vie, je le ferai, tu vois. Mais en fait, les larmes, c'est juste l'apprentissage de la frustration et l'apprentissage de l'éducation financière. Oui, quand tu donnes de l'argent, tu perds quelque chose pour avoir quelque chose en retour. Si ce quelque chose en retour ne te satisfait pas autant que tu le pensais, il n'est pas nécessaire de perdre cet argent. Et en filigrane, c'est exactement ce que tu lui as enseigné. Donc, je me permets, je réapplaudis. Et je vais le prendre pour moi. Je vais le reprendre pour moi, je pense.

  • Ophélie Fonseca

    Et je dois avouer que cette façon de réfléchir, en tout cas pour mon fils, je l'ai appris aussi d'experts. En fait, si tu veux, moi, en arrivant chez Nalo, on n'était pas beaucoup à ne pas avoir fait de finances de notre vie. Moi, je travaille avec des gens qui viennent de la finance, qui ont été biberonnés à la finance depuis toujours. Et qu'ils pensent comme ça. Et en fait, ils pensent comme ça parce qu'on leur a appris comme ça, déjà. On n'a pas le même background éducatif. Parce qu'ensuite, ils ont fait les études pour penser comme ça. Et peut-être qu'ils ne le partagent pas assez. Tu vois, moi, quand je parle avec mon directeur commercial, et qu'il m'explique qu'il fait ça pour tout avec ses enfants. Alors moi, j'en suis pas là, j'arriverais pas à ne pas lui donner un bonbon ou que sais-je. Mais lui, il le fait pour tout. Moi, ça m'a donné la force de me dire, je peux le faire pour une partie. Et en fait, on dit toujours, en tout cas en France, j'ai l'impression qu'on dit toujours que c'est toujours les mêmes qui ont de l'argent, mais en fait, c'est l'éducation qui fait que tu en as. C'est pas... Alors oui, c'est ton job, bien sûr, mais pas que. Il y a des gens, il faut le savoir, tu le disais tout à l'heure, la frugalité, il y a des gens qui gagnent beaucoup d'argent et qui sont hyper dans la frugalité. Ils ne dépensent rien. Et il y a des gens qui ne gagnent pas beaucoup et qui ne dépensent rien non plus. Et en fait... Il faut juste savoir où est-ce qu'on peut se positionner. Moi, je veux me positionner plutôt en middle. Je veux pouvoir me faire plaisir. Et je veux pouvoir faire plaisir à mon fils. Attention, je ne suis pas une horreur de mère. Je lui ai appris ça. Mais en même temps, s'il y a un livre, les livres, je ne dis jamais non. Donc, sachez-le. Je ne dis jamais non pour un livre. Mais en tout cas, il faut trouver notre façon de faire. Il faut savoir qu'on est en train de faire les investisseurs de demain. Investisseurs et investisseuses, moi j'ai un garçon mais... Si vous avez des filles, mais faites pareil, pitié. Faites pareil. C'est hyper important. Apprenez-leur que la parité, c'est la répartition, c'est d'investir son premier denier, enfin, c'est tout ça, quoi. Parce qu'aujourd'hui, vraiment, encore en France, c'est les hommes qui investissent. Et c'est nous qui achetons... Je crois que c'était... C'est pas Eloïse, je sais plus qui disait ça. C'est nous qui achetons les pots de yaourt.

  • Insaff El Hassini

    C'est Titu Lecoq.

  • Ophélie Fonseca

    Ah, voilà. Exactement. Et encore une fois, je suis dans une famille déconstruite. Donc, chez moi, c'est mon mari qui achète les pots de yaourt. Et clairement...

  • Insaff El Hassini

    Oui, puisque maintenant, tu as fait la répartition.

  • Ophélie Fonseca

    Maintenant, exactement. Mais je peux vous le dire, mon mari a été, toutes ces femmes, il a acheté les pots de yaourt pendant... Enfin, voilà, ça fait 13 ans qu'on est ensemble. Ça fait 3 ans qu'on a la répartition. Enfin, 2 ans et demi. Donc, autant te dire que pendant 10 ans, il a acheté les pots de yaourt. Et c'est terrible. Après, ça fait pas... Enfin, si, ça fait 10 ans qu'on est mariés. Donc, oui, ça fait vraiment... Il a acheté des pots de yaourt pendant 10 ans. Il est très content de ce que ça lui a rapporté dans le cœur, mais il ne lui a pas rapporté beaucoup.

  • Insaff El Hassini

    C'est l'investissement. Mais c'est intéressant ce que tu racontes, Ophélie, parce qu'au final, tu sais, on se demande toujours, il y a cette question un peu existentielle qu'on se pose tout le temps, en se disant, est-ce que la richesse vient de l'argent du travail ou est-ce que la richesse vient de l'argent du patrimoine ou du capital ? C'est un peu toutes les discussions, un peu, de la manière dont on va imposer les gens et sur quoi. Moi, j'observe, en tout cas, de par ma petite expérience de femme, que les personnes de mon entourage qui ont investi, qui ont acheté leur appartement à 25 ans, c'est des gens qui ont été éduqués financièrement. C'est des gens, je pense notamment à une amie, c'est des gens qui, dès qu'elle a eu son premier salaire, son père lui a dit Attends, tu es à la maison, tu n'habites pas toute seule, c'est ton premier salaire, tu vas mettre des sous de côté et après, tu vas acheter un studio. Et bien là, cette amie, elle a une quarantaine d'années, son studio qu'elle a acheté il y a 15 ans de ça, entre 15 et 20 ans de ça, au final, ça a été son apport quand elle a décidé d'acheter sa résidence principale et quand elle s'est mise en couple.

  • Ophélie Fonseca

    Bien sûr.

  • Insaff El Hassini

    Donc, en réalité, c'est vraiment, ça se compte comme ça. Parce que tu sais, on disait, je ne sais pas qui achète un appartement à 25 ans, etc. Et son appart, elle ne l'a pas acheté à Paris dans le Marais. Il ne lui a pas acheté 800 000 euros pour 20 mètres carrés. Son appart, elle l'a acheté en province, de là où elle vient. Et elle est très bien parce que... Elle n'a pas acheté cher, elle a pu avoir quelqu'un qui le rembourse à sa place, donc très bon investissement. Et le jour, par contre, où elle a décidé d'acheter sur Paris avec son mari, elle a eu un super rapport de dingue.

  • Ophélie Fonseca

    Ça, si tu veux, moi j'avoue, j'aurais adoré être ton amie à ce moment-là, avoir cette éducation financière-là, avoir ses parents qui me disent ça, parce que j'aurais pu faire pareil. Mais je ne l'ai pas fait et on ne va pas revenir sur le passé, mais globalement... si toi tu te dis, enfin pas toi, mais si la personne qui nous écoute se dit Ah bah moi à 25 ans, je n'ai pas de quoi parce qu'aujourd'hui, on nous demande un apport. Aujourd'hui, les taux, c'est 3%. Peut-être qu'en effet, elle a eu la chance d'acheter à deux, j'en sais rien, à un et demi. Bref, tout ça. En fait, il y a d'autres façons d'investir. Il y a d'autres façons. Aujourd'hui, investir un appartement ou investir une place de parking ou investir dans une ACPI. Enfin, il y a mille façons aujourd'hui d'investir. Investir dans ton assurance vie quand tu as 25 ans. C'est potentiellement, quant à mon âge, avoir déjà 50 ou 60 000 euros. Oui,

  • Insaff El Hassini

    oui, oui. C'est plus rentable qu'un appartement, quelquefois,

  • Ophélie Fonseca

    oui. Alors que, note pour plus tard, vous pouvez voir ce type de projection, mais moi, si j'avais investi il y a 15 ans, donc à 30 ans, clairement, 30 ans, c'est à peu près le moment où, justement, tu disais, pour les femmes, en tout cas, qui font carrière, c'est le moment où ça commence à marcher un peu. Et si j'avais investi mon assurance vie, j'aurais aujourd'hui trois fois ce qu'elle vaut. Oui. Et pas en faisant des mille et des cents. Je veux dire, attention. Moi, aujourd'hui, c'est vrai, tous les mois, je mets beaucoup plus que ce que je mettais au début. Mais au tout début, j'avais tellement peur d'investir et de manquer, tu sais, le faux mot, de manquer, de ne pas pouvoir m'acheter mes chaussures avec des talons de 12 centimètres que je ne mettrais jamais, que je ne mettais que 50 euros tous les mois. Alors que j'avais bien sûr les moyens d'en mettre 4 fois ça, 5 fois ça. Mais voilà, j'avais peur. Mais je veux dire, si... À 30 ans, j'avais mis 50 euros tous les mois. J'aurais quand même plus que ce que j'ai aujourd'hui alors que j'en mets 250. Tu vois ?

  • Insaff El Hassini

    Non, non, non, mais on est complètement...

  • Ophélie Fonseca

    Donc, investir en immobilier, c'est bien. C'est génial si vous pouvez le faire. Super à 25 ans, etc. Ce n'est pas toujours possible parce que, tu disais tout à l'heure, est-ce qu'on devient riche avec notre salaire ou pas ? Évidemment, si vous gagnez le SMIC et que vous avez déjà du mal à joindre les deux bouts, moi, j'aurais tendance à dire déjà, faites votre livret A, mettez-vous trois mois de côté, voyez un petit peu comment ça fonctionne. et au troisième mois, investissez à partir de 500 000 euros dans une assurance vie. C'est la base de la base. Et si vous pouvez mettre 50 euros tous les mois, faites-le. Si c'est que par trimestre, vous pouvez le faire par trimestre, 50 euros, c'est toujours ça. C'est toujours ça qui va aller faire des petits. C'est toujours ça qui va pouvoir... Alors, évidemment, toujours un risque de perte. Je le répète, on ne... On ne cristallise la perte que si on rachète, c'est-à-dire que si on ferme son assurance vie. Sinon, on ne cristallise rien du tout. Si on ne rachète pas son assurance vie qui a fait moins 10, j'ai investi mon argent fin 2021. En 2022, crise énorme, guerre en Ukraine, moins 13%. Quand je regardais mon halo, ça piquait un peu. Aujourd'hui, on est trois ans plus tard, ça n'a rien à voir. il faut se serrer les fesses ne pas racheter et continuer et en fait si vous faites ça même si vous mettez que 50 euros tous les trimestres parce que moi vraiment j'ai eu cette conversation c'est facile pour toi même si tu gagnes le SMIC ou si tu gagnes 2000 euros et j'en suis même méga consciente aujourd'hui tout est cher faire les courses c'est cher et quand tout ça en ayant un enfant bien sûr mais juste dites-vous j'essaye 50 balles par trimestre par trimestre j'essaye 50 balles par trimestre et après si je peux je ferai plus Si je ne peux pas, je ne ferai pas plus. Mais c'est juste le mindset, en fait.

  • Insaff El Hassini

    Oui, c'est tout à fait ça,

  • Ophélie Fonseca

    oui. C'est juste le mindset, parce que c'est exactement ce que tu dis. Est-ce que vous voulez élever vos enfants ou juste être comme ça, de vous dire, en fait, je ne peux pas 50 euros par trimestre, mais si tu peux le faire, ton enfant, il va se dire, ah, c'est possible, ah, c'est possible, et c'est la personne que je veux être. Je pense que ça, c'est hyper important. En tout cas... Moi, j'aurais rêvé que quelqu'un me dise ça quand j'avais 25 ans, ou même 30, ou même 35, en toute transparence.

  • Insaff El Hassini

    Ce qu'il faut bien répéter aussi, c'est qu'on devient des adultes qui reproduisons les schémas de nos parents, à moins qu'on les déconstruise. Donc, si vous avez des schémas qui sont hyper positifs, notamment, je parle aux mères qui ont des filles, si vos filles voient que vous faites la répartition, parce que pour vous, ce qui est important, c'est l'équité, et pas l'égalité à tout prix, quelque chose d'équitable. quelque chose au prorata, déjà elle va grandir avec cette image-là. Et ensuite, il y a plein de choses qu'on s'aperçoit qu'on fait de manière vraiment inconsciente, mais en reprendusant un schéma. Le fait d'épargner tous les mois, le fait de se dire moi j'épargne mon argent ou je place mon argent en début de mois et pas en fin de mois de dépenser de manière réfléchie, le fait de ne pas être dans soit le faux mot, soit YOLO, on y va, on s'en fout, on crame tout, la vie par les debouts et qui vivra demain verra Tout ça, en fait, rien qu'en faisant ça, on éduque nos enfants. Et donc là-dessus, je suis complètement d'accord. Et pour revenir au fil, il y a une question que j'aimerais te poser parce que ça me démange. C'est une femme qui bosse dans la finance, qui ne vient pas de ce milieu-là. En général, quand on est directrice marketing d'une société d'investissement comme Nalo ou comme d'autres, on a un background qui est financier. Voilà, on arrive avec toute cette énergie un petit peu testo-restéronée de la finance. On sait comment gérer les mecs. Enfin, voilà. Je travaille dans la finance, j'ai fait toute ma carrière dans la finance, donc je sais de quoi je parle et je sais qu'il faut un certain degré aussi, à un moment donné, de poigne pour pouvoir faire son trou dans ce milieu-là. Toi, tu l'as fait, mais tu l'as fait il y a deux ans et demi. Tu es arrivé dans ce milieu-là. Comment, toi, tu fais à ton niveau pour justement ramener les femmes un peu plus dans le milieu de la finance ? Comment tu fais en tant que manager pour faire en sorte que Nalo, ce soit une société qui, quand elle communique, Elle ne communique pas que pour les hommes blancs de plus de 50 ans qui ont les cheveux blancs. Je me permets, je vais vous lancer un peu des fleurs, mais je ne connais pas le fondateur de Nalo ou son co-fondateur avec qui tu as passé un entretien. Par contre, j'ai envie de lui dire, mec, tu es très smart. Parce que le fait d'aborder les choses différemment, le marketing, c'est quoi ? C'est la personne qui va donner le ton de ton message en tant qu'employeur, en tant que société d'investissement, en tant que produit sur le marché. Et le fait de prendre une femme qui ne vient pas de la finance, je trouve ça smart, parce que pour le coup, votre message est différent et il est plus proche des gens, je trouve. Alors déjà, merci de me poser la question, parce que je trouve que c'est assez intéressant. Alors, la personne que vous voyez là aujourd'hui, c'est la même personne que je suis dans mon travail. Je suis très spontanée. Ça me joue des tours, comme tout le monde, de toute façon. Voilà, mais... Et je dis les choses. Je suis aussi assez directe. Je suis assez sans filtre, diraient les gens. Donc, j'ai eu la chance, en effet, quand j'ai rencontré Nalo il y a trois ans, parce que la personne que j'ai rencontrée, elle avait déjà cette ouverture d'esprit, comme fondateur. Aujourd'hui, le dirigeant de Nalo, notre président, il est aussi très, très ouvert. Il a aussi conscience qu'on parle, on souhaite parler vraiment à tout le monde. On souhaite parler aux gens et pas seulement à ceux qui gèrent déjà leur argent. Ceux qui gèrent déjà leur argent, génial. Et si vous voulez le faire chez Nalo, on est très heureux. Mais en fait, nous, on essaye de parler à tous les autres, à tous ceux qui ne gèrent pas. Et donc, il y a des femmes et il y a des hommes. Je ne me suis pas... concentré sur la femme, je me suis juste dit qu'est-ce que j'aurais voulu entendre, qu'est-ce que j'aurais voulu savoir. Et ça, ça a été dans mon recrutement aussi, je ne te cache pas. L'équipe marketing aujourd'hui, c'est assez stéréotypé parce que c'est 90% des femmes. Mais ça nous permet quand même d'avoir aussi cette vision de se dire, grâce à ces femmes de tout âge, je suis la plus vieille, mais j'ai de la très jeune, j'ai de la trentenaire. qui veut investir en IMO. Enfin, tu vois, j'ai tout, en fait. Et ça, ça nous permet d'avoir la vision de chacune dans ma façon de discuter avec ces... J'ai de la chance aussi, les financiers qui sont chez Danone ne sont pas des financiers ronflants de 50 ans. Encore une fois, je suis la plus vieille PACO Market dans l'ensemble de l'entreprise. C'est dans le Codire,

  • Ophélie Fonseca

    c'est ça, au Codire ?

  • Insaff El Hassini

    Au Codire, exactement. Je suis la plus vieille. Je suis accompagnée d'une superbe CPO, la directrice du produit. On est deux femmes au Codire. les autres ce sont des hommes en effet il y a un directeur à Invest c'est un homme un directeur commercial c'est un homme c'est ok qu'il y ait des hommes aussi dans une boîte mais il y a deux femmes quand même au Codire et pas sur des petits tu vois pas sur des petits postes quoi non non voilà on est deux femmes sur deux postes importants quand même je pense en Seine-Nalo et on a la chance j'ai pas eu beaucoup à me battre pour faire entendre ma voix et je pense que c'est une chance J'aimerais te dire, j'ai foncé dans le tas, mais en fait, je travaille avec des gens très ouverts, donc ça, c'est de la chance. Ensuite, je travaille aussi avec des gens qui sont conscients que c'est pas à la portée de tous au départ. C'est-à-dire qu'eux, ils ont, on va pas se mentir, je te parle de gens qui sont chez Nalo, qui ont été élevés comme ça. Et donc, quand je leur explique qu'en fait, tout le monde n'est pas élevé comme ça, ils l'entendent très bien. Ils l'entendent et ils le comprennent. Moi, il y a des gens qui te disent, bah oui, moi j'ai envie, enfin... J'ai 38 ans, j'ai je ne sais pas combien de places de parking, je ne sais pas combien d'appartements. Génial ! Mais sûrement qu'on t'a expliqué comment ça devait se faire. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ça la tunnel,

  • Ophélie Fonseca

    tu n'es pas née avec ce dos.

  • Insaff El Hassini

    Ta famille, c'est ton éducation, c'est les études que tu as choisi de poursuivre, c'est tout un tas de choses. Moi, je ne vais pas te mentir, j'ai fait des lettres modernes pour ceux que ça pourrait... Voilà, moi je dis parce que... J'ai eu mon bac en 98. En 98, le digital et la finance en digital, ça n'existait pas. J'ai fait des lettres modernes. C'est qu'en 2004-2005, il y a 20 ans, que j'ai rencontré l'agence Market. D'abord, j'ai fait du print, du papier. J'ai fait du papier avant de faire du marketing digital. Et je pense qu'aussi, chez Lalo, on... on privilégie aussi cette expérience-là. Cette expérience-là qui te permet de dire en fait, comme on ne vient pas tous du même moule, on n'a pas tous la même façon d'appréhender les choses. Je pense que c'est ça, ça a été une force. Je pense que la force aussi, ça a été de rencontrer des gens comme toi, comme Héloïse. On a travaillé aussi avec Héloïse. On avait offert son livre à nos clientes, à certaines de nos clientes. Avec Léa Lejeune. Rencontrer ces gens-là. pour moi ça a été libérateur de la petite fille chez moi qui n'avait pas conscience de ça, la petite fille chez moi qui se disait si t'as 3 francs 6 sous va t'acheter ce qui coûtera 3 francs 6 sous quoi je pense que c'est et ça m'a permis de trouver ce discours pas toute seule, encore une fois j'ai une équipe avec moi, mais de trouver ce discours qui peut parler à tout le monde et pas ni que aux hommes ni que aux femmes. Mais je pense, et ça, je ne sais pas si c'est la directrice marketing, mais c'est vraiment, pour le coup, c'est la femme en moi. Je suis persuadée que les projets, ça doit nous parler à nous. J'ai rencontré beaucoup d'hommes qui investissent. Vraiment, j'en ai rencontré plein. Pour le coup, c'est quand même la majorité des gens que j'ai rencontrés depuis que je suis chez Nalo. Et ils investissent quasiment tous pour faire fructifier leur argent. C'est leur objectif numéro un. Et ils n'ont pas tort, on ne va pas dire ça. Mais ils ne se projettent pas. Et je pense, peut-être que je fais une généralité, mais je pense que nous, les femmes, on a plus l'habitude de se projeter. Et que nous, si tu me dis, tu prends un euro, il va devenir dix, ok, ça ne te parle pas vraiment. déjà c'est pas toujours comme ça parfois ça devient pas du tout 10, ça devient 2 voilà, mais ce qui te parle c'est plutôt de dire mon fils moi je suis tata, ma nièce elle fait des études où c'est 10 000 euros l'année mais sans aller sur des études supérieures,

  • Ophélie Fonseca

    tu sais quand t'as envie tu es dans des régions de France, tu peux pas mettre tes enfants dans le public, tu es obligé de les mettre dans le privé, parce que sinon c'est harcèlement scolaire, c'est blabla enfin plein de problématiques. Et il y a des écoles qui sont à 10 000 euros l'année à partir de la maternelle. Et je ne te parle pas de l'alsacienne.

  • Insaff El Hassini

    Et mon Dieu, mais moi, j'étais biberonnée à l'école publique. Je ne te cache pas, mon fils n'est pas en public, mais ça, c'était juste parce que je n'ai pas déménagé au bon moment. Enfin, c'est tout un sujet. Mais globalement, il n'y a pas que ça. Les études des enfants, même s'ils vont à la fac normale, même s'ils vont faire un BTS, si ce n'est pas chez toi. Si ce n'est pas chez toi, si tu habites Grenoble et qu'il n'y a pas la fac qu'il faut à Grenoble, il va partir ailleurs. Partir ailleurs, c'est un coût, c'est un appartement, c'est une résidence universitaire. Tout le monde n'a pas accès à la bourse parce que parfois tu es un tout petit peu trop élevé, ton séparation de gagnant est un tout petit peu trop élevée. En fait, tout ça, c'est un coût. Et puis même la bourse. Moi, j'avais des amis boursiers qui habitaient en résidence étudiante, mais il fallait payer à manger quand même. Enfin, il faut quand même pouvoir vivre, il faut s'acheter ses bouquins. Quand t'as 20 ans, il faut vivre un peu. Alors là, pour le coup, on parle un peu de YOLO, mais moi, je trouve qu'il faut vivre un peu, parce que c'est le moment de te faire ton réseau, c'est le moment de te faire tes amis, c'est les moments où tu vas rencontrer des gens qui vont peut-être te suivre pour toute ta vie. Et pour moi, c'est hyper important. C'est encore celle qui aime profiter, qui parle, mais c'est vrai. Et si c'est pour avoir ton enfant qui ne peut pas sortir de sa résidence étudiante parce qu'il n'a pas trois balles, c'est difficile. Et donc, pour moi, tout ça, ça s'anticipe. Et donc, quand je parle comme ça, j'ai l'impression que, en tout cas, je parle aux fibres de maman, ça, c'est sûr, mais pas que. Tu vois, moi, j'ai plein d'amis qui ne sont pas mamans et qui ont des projets, mais moi, j'ai des amis, elles ont envie d'acheter leur maison. Ce n'est pas parce qu'elles sont seules ou qu'elles sont juste en cas. Un truc qui fait 30 mètres carrés, ben non, elles veulent un jardin. Enfin, elles veulent des choses qu'on a tous le droit d'avoir. Et puis, si elles ne veulent pas ça, tu vois, moi, j'ai une amie, elle veut un camping-car pour aller faire son tour du monde en camping-car. Je trouve ça génial. Et elle est hyper consciente qu'elle ne peut pas s'acheter un truc pourri à retaper elle-même parce qu'elle ne se sent pas capable et qu'elle n'a pas les capacités et qu'elle a un travail qui lui prend déjà tout son temps. Donc, en fait, elle veut un truc nickel. Et puis, elle a le droit. Encore une fois, elle a le droit. Mais ce n'est pas cadeau. Ça coûte de l'argent. Et donc, elle s'est créée son projet Nalo pour son camping-car, pour fêter ses 40 piges. Et moi, je trouve ça génial. Et je suis persuadée. Et ça, c'est vraiment pour ça que... C'est comme ça qu'on parle en tout cas chez Nalo, c'est de parler de ces projets-là. Donc, faire fructifier son argent, évidemment, c'est l'objectif final. En vrai, j'ai envie de te dire, c'est un peu l'objectif du haut, quoi. Mais dedans, en fait, c'est pour faire quoi ?

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, ouais, ouais, on est d'accord.

  • Insaff El Hassini

    Faire tout ça. Moi, honnêtement, alors toi, je crois que tu as deux enfants, mais moi, j'ai un enfant unique. Je pense aussi au truc pas cool. Je vais en parler, ça va durer deux minutes, promis. Je ne parle pas de deux, je peux en parler un petit peu, mais... Nous, on est deux, mon mari et moi, et on a fait un enfant. Et si, un jour, quand on sera vieux, on a besoin d'être accompagné, on a une incapacité physique, on doit être mis en institut où on a de la chance, il peut nous prendre chez lui.

  • Ophélie Fonseca

    Ou juste, tu restes chez toi et il a besoin d'une auxiliaire de vie.

  • Insaff El Hassini

    Exactement.

  • Ophélie Fonseca

    C'est le truc le plus cool qui peut t'arriver quand tu es vieux, tu vois.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. et puis honnêtement moi j'espère vivre j'ai eu mon fils à 37 ans j'espère être encore là quand lui-même aura des enfants donc potentiellement j'espère vivre quand même assez vieille dans de bonnes conditions bien sûr personne ne souhaite avoir une invalidité ou que sais-je mais en fait j'essaie de balayer le possible et je me dis mon fils il est tout seul j'espère aussi que mon mari sera encore là donc on sera deux c'est un poids énorme pour un enfant seul déjà c'est un poids pour un enfant même s'il n'est pas tout seul... C'est un point énorme. Si on peut lui éviter d'être en train de compter ses sous pour savoir s'il peut avoir une auxiliaire de vie pour papa-maman, ou s'il peut se permettre, lui, d'aller vivre à Pétaouchenoc, loin de ses parents. parce que lui aussi, il a le droit de faire sa vie, en fait. Et plutôt que de rester à côté de chez eux pour aller leur faire leur course, leur machin, leur truc, moi, j'ai envie de lui laisser le choix. Et pour lui laisser le choix, je dois anticiper toutes les possibilités. Si l'argent que j'ai mis pour ma retraite me permet, en fait, d'être une retraitée hyper active, d'aller danser trois fois par semaine, comme le fait ma maman, ou ce genre de choses, mais génial ! Mais si ce n'est pas cette personne-là que je peux être, que j'ai quand même les moyens de gérer les trucs moins cools. Les trucs moins cools, ça arrive. Et ça arrive beaucoup. On a tous des grands-parents. Voilà. Plus tard possible. Je veux dire, quand même, ça arrive. Et si on peut ne pas être un poids... Moi, je n'élève pas mon fils en me disant qu'un jour, c'est lui qui m'élèvera. Je ne sais pas.

  • Ophélie Fonseca

    Tu ne passes pas tes couches en disant que c'est lui demain qui te les changera.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Et je ne lui souhaite pas. Et j'espère que ça n'arrivera jamais. Mais en tout cas... Pour moi, investir mon argent pour mon futur, c'est aussi penser à ça. C'est aussi me dire, en vrai, honnêtement, quand je me mets de côté pour ma retraite, je me dis, c'est pour avoir une retraite au soleil, génial, les pieds en éventail à Bali. Mais en vrai, à 92 ans, par exemple, les pieds en éventail à Bali, peut-être pas. Peut-être les pieds en éventail à Bordeaux,

  • Ophélie Fonseca

    c'est bien aussi.

  • Insaff El Hassini

    Voilà, c'est bien aussi. Non, mais tu vois ce que je veux dire ? peut-être que ça sera quand même un peu différent de ce que j'ai imaginé, c'est jamais à la vie c'est pas un rêve quoi mais voilà, donc moi en faisant ça j'imagine le meilleur et j'anticipe le pire

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, écoute merci beaucoup Ophélie, j'ai adoré cet échange, merci pour ta spontanéité merci pour ton authenticité aussi c'est rafraîchissant et en fait ce qui est hyper cool aussi c'est pour ça que j'ai eu envie de t'inviter Ophélie c'est parce que t'es une meuf normale qui fait des trucs Merci extraordinaire. Quand je dis extraordinaire, bah oui, hors de l'ordinaire. Cool aussi, c'est tu fais des trucs extraordinaires. Attends, accepte le compliment. Non, non, mais tu fais des trucs extraordinaires, on va le dire. Hors de l'ordinaire et extraordinaire aussi. Parce qu'en fait, tu sais, moi, j'adore cette citation qui dit, tu ne peux pas être ce que tu ne vois pas. Et c'est pour ça que j'aime bien mettre en avant des femmes comme toi. C'est parce qu'on a besoin de voir que ça existe, que c'est possible et que c'est pas si dur que ça. Guys, ok.

  • Insaff El Hassini

    Franchement, c'est pas si dur. même si je suis consciente que quand on gagne moins etc ça paraît un monde en fait c'est pas un monde, c'est pas si dur donc moi merci beaucoup de m'avoir invitée parce qu'en fait ils ne savent ce que tu viens de me dire je le pense aussi pour toi pour moi c'est hyper important de parler de ça aux femmes on m'en a pas assez parlé vraiment quand moi j'étais plus jeune j'avais pas tous ces médias qui me permettaient de savoir justement Voilà, ce n'était pas connu dans mon univers, ça ne faisait pas partie de mon scope. Et je le regrette et je suis vraiment très heureuse que ce soit ma nièce ou ma filleule qui puissent entendre des femmes comme toi leur parler facilement de leur argent. Moi, je serai là aussi puisque je fais partie de leur famille, mais toutes celles n'ont pas ça. Voilà, c'est important. Élevez vos enfants comme ça, élevez vos filles comme ça, mais élevez aussi vos garçons comme ça. Que votre garçon jamais... Ils disent à sa nana, Ah bon, tu ne veux pas l'égalité ? Non, en fait, on veut l'égalité. En fait, ce qu'on veut, c'est la parité. On veut être égalitaire dans notre façon de dépenser notre argent. Et puis, n'hésitez pas à gagner plus que vos chéries. Vous pouvez le faire.

  • Speaker #2

    Et c'est cool aussi.

  • Insaff El Hassini

    Et c'est cool aussi. Et c'est cool aussi. Je ne vous conseille quand même pas le phobique administratif, mais...

  • Ophélie Fonseca

    On les aime comme ils sont, avec leurs défauts et leurs qualités.

  • Insaff El Hassini

    Merci en tout cas, merci beaucoup évidemment que j'espère que toutes les femmes se reconnaîtront, peut-être pas mais qu'elles se diront ouais moi aussi à 25 ans j'ai que 25 ans et moi je peux mettre 1000 balles ou 500 balles, vous pouvez le faire en fait vous pouvez le faire c'est sûr

  • Ophélie Fonseca

    Allez on peut le faire, merci sur ces belles paroles on se quitte Ophélie, un grand merci encore et à très bientôt

  • Insaff El Hassini

    A bientôt

  • Speaker #2

    Si vous aimez le podcast Ma Juste Valeur, vous allez adorer notre programme et nos offres de coaching à la négociation de rémunération. Grâce à la méthodologie unique et pratico-pratique de Ma Juste Valeur, vous allez apprendre enfin à vraiment gagner votre vie. Vous allez notamment apprendre comment découvrir votre juste salaire ou vos justes tarifs sur le machin du travail, à construire une stratégie de négociation alignée avec vos priorités de vie et vos objectifs de carrière. Et enfin… à formuler les bons arguments face à votre hiérarchie ou vos clients pour obtenir la rémunération que vous méritez. Si vous écoutez Ma Juste Valeur, c'est parce que vous êtes convaincu que votre travail mérite d'être reconnu financièrement. Alors laissez-moi vous aider à réaliser vos objectifs et rejoignez-moi dès aujourd'hui sur www.majustevaleur.com. Enfin, si cet épisode vous a plu, vous pouvez le partager à vos proches, vous abonner, le noter 5 étoiles et mettre un commentaire sympa sur la plateforme de streaming que vous préférez. N'oubliez pas, sharing is caring. Alors si vous pensez que ce podcast ou mon travail peut aider quelqu'un, s'il vous plaît, n'hésitez surtout pas à le partager.

Description

Pourquoi investir dans votre éducation financière ?


Dans cet épisode, je reçois Ophélie Fonseca, Chief Marketing Officer chez Nalo.


Elle vous raconte comment, du jour au lendemain, elle a arrêter de dépenser sans compter pour épargner et investir, alors qu’elle ne connaissait rien à la finance.


Elle vous partage ses astuces sur l'investissement immobilier, l'épargne, et les assurances vie, et vous explique pourquoi vous devez prendre les rênes de vos finances personnelles.


Au programme :

  1. Comment l'investissement peut-il booster votre indépendance financière ?

  2. Pourquoi les femmes investissent-elles moins que les hommes ?

  3. Pourquoi l'investissement immobilier est un atout pour votre liberté financière ?

  4. Quel est le rôle de l'épargne et des assurances vie dans la préparation de votre retraite ?


Cet épisode est un véritable booster de confiance qui vous aide à naviguer dans le monde des finances avec aisance. Vous apprendrez des stratégies clés pour mieux gérer votre argent et comprendre l'importance de l'investissement, tout en faisant des choix financiers malins pour sécuriser votre avenir.


🎧 Épisodes recommandés :


🔗 Liens cités dans l’épisode :


💸 Dans cet épisode on va parler de :

Finances personnelles, Investissement, Projets de vie, Éducation financière, Épargne, Assurances vie, Préparation de la retraite, dépenses du couple, Investissement immobilier, Choix financiers, Frugalité, dépense consciente, Changement de carrière, Décisions financières, Salaire, Rémunération, Égalité homme-femme, égalité salariale, Ma Juste Valeur, Éducation financière, Indépendance économique, Indépendance financière, gagner sa vie, gagner plus, évolution professionnelle, pouvoir financier, écart de salaire, money mindset, l’argent dans le couple


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Cet épisode a été rendu possible grâce au soutien d'AGIPI.


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MA JUSTE VALEUR® est LE podcast sur la négociation de rémunération, l'argent des femmes au travail et l'égalité salariale.


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Transcription

  • Insaff El Hassini

    Cet épisode a été rendu possible grâce au soutien d'Ajipi. Ajipi, c'est une association indépendante d'assurés qui propose des solutions qui répondent aux besoins de protection des particuliers et des professionnels. Protection de la famille, de l'activité professionnelle, protection du patrimoine, de la retraite et du grand âge. Ajipi, c'est aussi l'assureur qui partage nos valeurs et vos valeurs puisqu'il accompagne les femmes dans l'entrepreneuriat et leur propose des garanties spécifiques notamment en cas de cancer du sein ou de violence intrafamiliale. Et franchement, rien que pour ça, on dit bravo. Bonjour et bienvenue dans Ma juste valeur, le podcast référent sur la négociation de rémunération qui vous apprend à négocier vos salaires, négocier vos tarifs, obtenir une augmentation et globalement la rémunération que vous méritez. Je suis Insa Félasini, experte et coach en négociation de rémunération, mais également juriste, autrice, conférencière, youtubeuse, féministe militante pour l'égalité salariale et créatrice de ce podcast. Tous les premiers lundis du mois, je vous livre des conseils pratiques, concrets et précis pour négocier et obtenir un salaire ou des tarifs à votre juste valeur. Je reçois également une fois par mois des invités de tout horizon avec lesquels j'explore la relation que les femmes entretiennent avec l'argent et dessinent des solutions pour vous décomplexer sur le sujet et vous donner des ailes pour oser en gagner plus. Je suis convaincue que la liberté économique des femmes annonce et précède leur liberté politique. Et si vous écoutez ce podcast, c'est tout au fin hasard. Alors, en avant toutes mesdames et bienvenue dans Réjuste Valeur.

  • Ophélie Fonseca

    C'est vrai que je n'avais pas de véritable modèle pour gérer mes finances personnelles quand j'étais plus jeune. Donc si mon parcours aujourd'hui peut éclairer quelqu'un qui s'en perdue, ou si mon expérience peut aider quelqu'un à croire en son pouvoir de gérer son avenir financier, alors la mission est réussie en réalité.

  • Insaff El Hassini

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Ophélie Fonseca, Chief Marketing Officer chez Nalo. Ophélie a plongé dans l'univers du marketing il y a plus de 18 ans, bien avant que le digital ne devienne une évidence ou même un vrai métier. Après avoir fait ses armes en agence de conseil, puis navigué chez plusieurs retailers, elle a décidé de relever un nouveau défi en 2021, celui des finances personnelles et de l'investissement. Depuis, elle met son expertise au service d'une mission qui lui tient à cœur, rendre l'investissement accessible, clair et presque fun. Passionnée par l'innovation et la pédagogie, elle croit dur comme fer que gérer son argent, c'est surtout investir dans sa liberté et dans la réalisation de tous ses projets de vie. Bonjour Ophélie !

  • Ophélie Fonseca

    Bonjour Insaaf !

  • Insaff El Hassini

    Comment vas-tu ?

  • Ophélie Fonseca

    Très bien, merci. Merci beaucoup de m'avoir invitée.

  • Insaff El Hassini

    Écoute, je suis absolument ravie de te recevoir, Ophélie. J'étais très contente à l'idée d'enregistrer cet épisode avec toi parce que je pense que cet épisode va résonner avec pas mal de femmes. Mais avant de commencer, Ophélie, j'aimerais que tu te présentes avec tes mots pour nous dire exactement qu'est-ce que tu fais, d'où tu viens et aussi comment as-tu atterri dans l'univers de la finance et plus particulièrement chez Nalo.

  • Ophélie Fonseca

    Moi, je suis Ophélie Fonseca, j'ai 44 ans. Je suis Chief Marketing Officer chez Dallo. Globalement, je suis la directrice marketing avec une équipe de cinq personnes aujourd'hui. Comment je suis arrivée là ? Ça fait maintenant 20 ans que je fais du marketing et plus précisément du marketing digital. J'ai commencé comme chef de projet en agence, en agence média, puis après j'ai fait du conseil. J'ai évolué au fur et à mesure au sein de l'agence. Puis après, je suis partie faire du retail. Donc du retail, c'est quoi ? J'étais directrice marketing pour vendre des vêtements, des bijoux sur le web. Et puis, il y a trois ans maintenant, j'ai découvert Nalo. Alors j'ai découvert Nalo à un moment de ma vie où post-Covid, comme beaucoup de gens, j'avais plus très envie de vendre des vêtements, de m'inquiéter du Black Friday qui est bientôt. C'était plus très aligné avec mes valeurs et avec ce dont j'avais envie. J'avais un... petit garçon de juste 3 ans, 3 ans et demi. Donc voilà, j'avais envie d'autre chose. J'ai rencontré un cabinet de recrutement qui proposait un job dans le retail pour vendre encore des vêtements pour enfants. Ça ne me convenait pas, ça n'allait pas. Et je l'ai entendu un jour parler à son client. Son client, c'était Nalo. Justement, elle cherchait un directeur ou une directrice marketing. Et donc, je lui ai demandé de me pitcher, de m'expliquer. Donc au début, elle n'était pas très ok parce qu'elle n'a pas l'habitude de pitcher une même personne pour deux jobs différents dans son agence. mais puis finalement quand elle a compris que moi je n'irais pas dans le retail, voilà. Ma pitch est nalot, je me suis dit oula, c'est de la finance, la réalité c'est moi il y a trois ans, je n'y connais rien, ça va être compliqué. Et puis finalement, j'ai décidé de rencontrer à l'époque l'un des cofondateurs. Et j'ai adoré sa façon d'appréhender la finance, puisqu'il m'a parlé de mes projets de vie. Il ne m'a pas dit est-ce que tu investis ? Il m'a dit mais toi, Ophélie, est-ce que tu as des projets ? Et moi, des projets, j'en ai plein, parce que je pense que, comme tout le monde, j'avais le projet, et je l'ai toujours, de faire le tour du monde en famille. J'avais le projet de m'acheter une nouvelle maison. J'avais le projet, quand même important, de payer un jour des études à mon fils. J'étais tout petit, mais c'est une réalité quand même. Et puis, plein de projets. Faire ma cuisine, enfin voilà, tous les projets du monde. À l'époque, pas vraiment encore le projet de ma retraite. Je ne m'y préoccupais pas. Enfin, je n'étais pas une financière, je n'étais pas une investisseuse. Voilà. Mes projets, c'était de bien vivre maintenant. Et en fait, je l'ai entendu me parler du multiprojet de chez Nalo et ça m'a complètement emballée. Je suis devenue leur directrice marketing parce qu'eux, ils cherchaient quelqu'un qui, justement, serait capable de parler de finance en n'utilisant pas les gros mots de la finance. C'est-à-dire faire... que ce soit plus accessible. Et qui de mieux que quelqu'un qui n'y connaît rien pour rendre ça très accessible ? En fait, l'objectif, c'était de faire découvrir la finance en même temps que moi, je la découvrais.

  • Insaff El Hassini

    C'est drôle, c'est hyper drôle et intéressant parce que dans l'inconscient collectif, les gens qui décident de se reconvertir d'une industrie à une autre, pas forcément d'un métier à un autre, mais on a cette image du banquier ou de la personne qui bosse dans la finance et qui va lever des chèvres dans de l'arzac. Et toi, c'est différent. Tu pars d'une industrie qui est le retail et puis l'industrie de la mode pour entrer dans la finance. Et on voit bien que ce qui t'a accroché, c'est vraiment la promesse de travailler sur le futur des gens. Et ça, effectivement, je me permets de le dire, Ophélie, c'est hyper disruptif parce que d'habitude, quand on entend les grosses boîtes parler de la finance, surtout celles un peu comme Nalo, qui proposent des assurances vie, des PER et plein de produits financiers, elles ont tendance à te parler de ton p... passé, mais jamais de ton avenir. Et c'est vraiment ça qui t'a accrochée aussi. Donc finalement, t'es arrivée comme Chief Marketing Officer, donc Directrice Marketing, mais t'as aussi attiré en tant que cliente. C'est bien ça ?

  • Ophélie Fonseca

    Ah oui, complètement. On va parler de mon passé si tu veux, mais voilà, moi j'étais vraiment au niveau zéro de l'investissement, encore que, quand on en parle aujourd'hui, peut-être pas, parce que j'étais propriétaire depuis peu de ma résidence principale. Donc quelque part, j'avais quand même investi mon argent. Mais sinon j'avais un livret A. Voilà, j'étais mariée, je suis toujours mariée en communauté de biens. Mon salaire me suffisait pour vivre mon quotidien, pour partir en voyage qui était ma préoccupation première, je te cache pas. Et pour payer les couches de mon fils. Pourtant j'avais plein de rêves, enfin tout le monde a plein de rêves. Et c'est vrai que c'est ça je crois qui m'a attirée. Tu as raison, c'est au lieu de me dire Ah mais toi t'as pas investi, ah là là mais il est trop tard, t'as déjà 40 ans. Ce que m'a déjà dit ma banque, que je ne citerai pas, mais je veux dire, madame, il faudrait vraiment ouvrir une assurance vie parce que vous vous rendez compte de l'âge que vous avez. En fait, ce n'était pas la bonne façon de m'appréhender. En tout cas, c'était plutôt une façon de m'appréhender par la peur. Et ça, ça ne fonctionne pas avec moi. Je pense que ça ne fonctionne pas avec plein de gens. Et plutôt de m'appréhender avec une réalité, c'est-à-dire, mais qu'est-ce que je veux faire après ? Qu'est-ce que je veux accomplir ? Où est-ce que je veux aller ? Alors pas seulement dans mon métier, parce que mon métier aujourd'hui, encore trois ans plus tard, je l'adore. Non, qu'est-ce que je vais accomplir dans ma vie personnelle, dans tout ça ? C'est très important pour moi d'avoir le bon équilibre vie privée, vie pro. Mais pour ça, il faut se dire que ce n'est pas ton salaire seul qui va te permettre de... Enfin moi je ne sais pas comment font les gens, mais la vie est chère. Donc ton salaire tout seul va te permettre de bien vivre, mais il ne va pas te permettre d'anticiper des moments qui vont peut-être être plus pénibles pour toi aussi. Parce que moi je parle des trucs cools. Mais il n'y a pas que les trucs cools. Enfin, il y a aussi des trucs moins cools. Je vieillis, moi j'ai 44 ans, donc des grands-parents qui ont besoin d'être dans des maisons, dans des résidences, j'ai de la chance, c'est mes grands-parents, c'est pas mes parents, mais pas encore. Tout ça, ça s'anticipe. Ça m'aurait pris par la peur s'il m'avait parlé de ça à l'époque. Mais il ne m'a pas parlé de ça, voilà, il m'a parlé de fils. Il savait que j'aimais les voyages puisqu'on en avait parlé. Bah oui, il me parlait de mon tour du monde. Mais voilà, le futur, c'est à mon avis beaucoup plus important. Écoute,

  • Insaff El Hassini

    je suis plutôt d'accord avec toi pour être parfaitement transparente et honnête. Moi aussi j'aime bien parler plutôt du futur que du passé, il n'y a plus rien à voir dans le passé, ça ne sert à rien de se retourner. Ceci étant, on va quand même parler de ton passé, Profiali, si tu es d'accord. Parce que ce que j'ai adoré quand je t'ai rencontré, quand on a parlé de tout ça, c'est qu'en fait tu as été hyper open avec moi et tu m'as dit Insaf, je suis une ancienne dépensière Et donc ce que je trouve hyper intéressant avec ton profil, c'est que tu es passé d'un profil plutôt lambda qu'on peut trouver… chez la majorité des personnes, à une investisseuse aguerrie qui place son argent tous les mois, qui sait exactement ce qu'elle veut faire et qui a plusieurs projets d'investissement. Tu vas nous en parler. Mais c'est vraiment ce passage-là que je trouve hyper inspirant. Pas juste parce que tu es passé d'un point A à un point B, mais parce qu'en fait, c'est vraiment un pont que tout le monde peut faire. Et de la manière dont tu l'as fait, mais tu vas nous en parler. Et d'autant plus intéressant, parce qu'en fait, on voit à quel point il est en plein de normalité, en fait. Parce que la plupart des gens, quand ils commencent à penser à l'investissement, soit ils pensent qu'ils ne sont pas suffisamment intelligents, soit c'est du charabia, ils n'y comprennent pas, soit ils ont une espèce de phobie administrative et financière, et du coup, ils se disent Non, non, je vais mettre la poussière sous le tapis, non, non, je ne veux rien voir, on verra bien comment ça va se passer. Par un coup de baguette magique, un jour, je gagnerai au loto, ou pas, mais c'est un problème de demain, et un problème de riche, je ne suis pas riche. Et toi, tu as pris les choses d'une autre manière. Est-ce que tu peux, s'il te plaît ? nous raconter ton parcours à toi d'investisseuse et comment le fait justement, notamment parce que c'est vraiment le point de bascule chez toi, le fait que tu aies commencé à travailler dans une entreprise comme Nalo, t'as fait changer de vision sur la finance, sur l'investissement et sur ce que tu voulais pour ton avenir.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai vraiment beaucoup changé, mais quand même pour ne pas faire peur à tout le monde, j'étais une grosse dépensière et je suis toujours très dépensière. En fait, je le fais juste très différemment. Malheureusement, ça remonte. Ma famille vient d'un autre pays, donc je suis fille d'immigré. C'était très important, en tout cas à l'époque, pour mes parents, de réussir. De réussir, ça voulait dire gagner beaucoup d'argent. Mais ça voulait aussi dire montrer qu'on a de l'argent. C'est avoir la dernière voiture à la mode, partir à l'autre bout du monde, ne pas s'habiller chichement, acheter des très beaux bijoux en or. Enfin, il y avait tout ça. Donc, j'ai été construite avec ça. Vraiment toute petite. Moi, j'étais une petite fille gâtée par mes parents. Donc, je voulais quelque chose, je l'avais. Donc, au moment de quitter le giron familial, j'ai fait pareil. J'avais un salaire. Donc, je le dépensais dans un sac très, très haut de gamme, un sac de luxe. Des chaussures, on en a parlé, je ris, mais des chaussures que j'ai mises deux fois dans ma vie parce qu'elles font tellement mal, mais qui m'ont coûté un rein. Donc j'étais cette personne-là, je suis toujours un peu cette personne-là, mais je fais plus attention dans le sens où maintenant je cède, avec quelle base je pars. Je m'explique, comme toute dépensière, il y a eu ce moment où ta banque t'appelle et te dit Bonjour mademoiselle, vous êtes dans le rouge Donc je l'ai vécu plusieurs fois dans ma vie, parce que c'était comme ça que j'étais, et pourtant j'étais bien payée, j'avais mon appart à Paris, donc quand même ça, ça coûte un peu cher. Mais voilà, je n'étais pas une phobique administrative, mais bon, mettre sous le tapis, en effet, c'était quand même assez facile. Donc j'ai dépensé, j'ai dépensé, et puis quand j'ai rencontré Nalo, je me suis rendue compte qu'en fait, j'avais comme vision que de bien profiter, ça voulait dire bien profiter maintenant, et je pense toujours que c'est vrai, mais je m'étais mis des œillères sur qu'est-ce qui va se passer après. Un peu comme tous ces gens qui gagnent leur argent, dépensent, et se disent Ah oui, il faut que je paie des impôts ! Bon, maintenant on a le prélèvement à la source, ce n'était pas le cas quand j'étais plus jeune. Et en fait, tout ça, ça fait que le vivre maintenant, moi je suis des années 80, le YOLO, tu ne vis qu'une fois, c'était vraiment mon leitmotiv. Et en fait, je me suis rendue compte que oui, on ne vit qu'une fois, mais en fait, on va potentiellement vivre très longtemps avec plein de projets. Et donc, quand j'ai rencontré Nalo, la première chose que j'ai faite, c'est d'ouvrir mon assurance vie. Et je me suis rendue compte que c'était assez simple. Donc déjà, j'avais un livret à blinder, qui ne servait pas à grand-chose, il me servait à partir en voyage. tous les ans, deux ou trois gros voyages. Alors, deux ou trois, c'est beaucoup dans la société actuelle. Je ne faisais pas des petits voyages. Tu vois, j'allais au Pérou, j'allais en Inde, voilà. Et en fait, mon livret A ne me servait qu'à ça. Je prenais dans mon livret A, je partais voyager et j'avais zéro à la fin. Voilà. Et je remettais dans mon livret A et je repartais et j'avais zéro. Je pense que beaucoup de gens font ça. En tout cas, jeunes. Voilà. Et puis, en fait, je me suis dit, ah bah attends, pour ouvrir une assurance vie, c'est 1000 balles. Bon bah je vais mettre 1000 balles, bon ça va le livret A tu vois il est blindé à 22 000 euros donc c'est bon je peux mettre 1000 euros et puis je peux mettre en place 50 balles par mois.

  • Insaff El Hassini

    Mais avant que tu nous expliques comment tu as commencé à investir, quel a été ton point de bascule Ophélie ? C'est-à-dire qu'il y a bien un moment donné tu as dû te dire ok maintenant ça suffit les conneries, il faut que je fasse attention ou il faut que je fasse les choses différemment. Et c'est ça qui est intéressant, c'est de se dire quel a été le point de bascule. Est-ce que ça a été ton fils ? Est-ce que ça a été le fait de découvrir que la manière dont tu fonctionnais, ce n'était pas la meilleure ? Parce que quand même, tu n'es pas le bas du panier, tu vois ce que je veux dire ?

  • Ophélie Fonseca

    Oui, je le sais, j'en suis consciente.

  • Insaff El Hassini

    Tu as de l'argent de côté, même si tu l'utilisais, tu épargnais quand même tous les mois, même si ton épargne était principalement utilisée pour faire tes voyages, tu épargnais quand même, tu vois ?

  • Ophélie Fonseca

    Oui, c'est vrai. Alors, c'est vrai que la naissance de mon fils m'a fait commencer à réfléchir différemment, mais je ne dirais pas que c'était vraiment le point de bascule. Malgré tout, quand j'ai découvert Nalo et que j'ai commencé à investir, il allait avoir trois ans. Enfin non, il avait déjà trois ans. Donc, ce n'était pas vraiment ça. Bien sûr, je voulais le mieux pour lui. Je pense que c'est aussi mon mari. Mon mari et moi, on est tous les deux issus de la même chose, d'une immigration. Et lui, il a une vision de l'argent encore plus grande. très différent de la mienne. Moi, je n'ai pas manqué en enfant et lui, il a manqué enfant. Comme il a manqué enfant, lui, dès qu'il avait quelque chose, dès qu'il avait de l'argent, il fallait qu'il le dépense. Il fallait faire en sorte que notre enfant ne manque de rien. C'était très important pour lui. Autant vous dire que mon fils a commencé alors qu'il était tellement petit, à déborder sous les jouets, déborder sous les livres, déborder sous les peluches. Dès que mon mari avait quelque chose, il le dépensait pour notre fils. Parce qu'il ne voulait pas lui transmettre le manque que lui avait ressenti quand il était petit. Donc, je pense qu'on peut dire que c'est l'essence de mon fils. Mais en fait, plutôt le comportement de mon mari face à ça. Et là, j'ai commencé à me dire, mais attendez, lui dépense tout son argent là. Moi, je dépense tout dans nos voyages. Et en fait, notre enfant, on ne va lui laisser rien du tout. Un, on ne va lui laisser rien du tout. Puis le jour où il voudra faire... des études ou le jour où il voudra commencer une activité sportive qui va nous coûter. Auquel, nous, on ne réfléchissait pas du tout. Je ne sais pas, 300, 400 euros par an. On va lui dire, on va le payer en 10 fois parce qu'on ne peut pas. Alors qu'on est au haut du panier, comme tu dis. En fait, on ne manque de rien. On parie aussi de travailler en marketing. Et donc, cette façon de dépenser son argent m'a fait comme un miroir sur ma façon à moi. Et tu vois, vraiment, on est pourtant deux personnes très différentes. Encore une fois, moi, j'étais très gâtée enfant. Mais lui, c'était très l'inverse. Lui, il ne pouvait rien demander, il n'avait pas. Donc, en fait, ça, ça m'a fait un wake-up call. Et quand j'ai rencontré Nalo, et c'est arrivé pendant le confinement, on ne va pas se mentir, parce que normalement, on n'est pas censé dépenser, puis nous, on a dépensé. Moi, je travaille en retail. Je suis désolée de le dire, mais j'ai jamais... Dans le retail pour enfants, des vêtements plutôt de luxe pour enfants. Et je n'ai jamais fait... d'aussi bons mois de ma vie. Donc, je ne suis pas la seule à avoir ultra dépensé pendant cette période-là. Les gens faisaient n'importe quoi. Ils étaient confinés chez eux et ils achetaient à tir l'arigot. Et donc, en fait, ça m'a amenée petit à petit. Mais je crois que je ne savais pas comment le faire. En fait, j'avais conscience du truc. Je ne savais pas comment le faire. Donc, je peux rigoler avec toi. J'ai commencé à faire des fichiers Excel. Voilà, dans mon métier, on fait beaucoup de fichiers Excel. Je gère des budgets. Donc, j'ai commencé à gérer les budgets de ma famille comme je gère les budgets du marketing chez Nalo. Enfin, à l'époque, pas chez Nalo, mais voilà. Et en fait, en faisant ça, je me suis dit, Wow ! Donc, attends, à la fin du mois, il reste quoi ? Il reste rien ? Et après, je me suis dit, Ah oui, mais alors qu'au début du mois, tu as tout ça. Et en fait, tu attends la fin du mois pour savoir combien tu vas mettre de côté. Donc déjà, bon. Mais je ne savais pas comment faire. Je ne vais pas te mentir, je ne savais pas comment faire. Quand j'ai rencontré Nalo, je crois que A plus B, en fait, d'un coup, ça a commencé à se mettre un petit peu dans ma tête. Et je me suis dit, voilà, j'ai des projets, j'ai de l'argent, j'ai des fichiers Excel qui m'expliquent comment je les pose. Mon argent, j'en ai mis. Le mien est celui de toute ma famille. En fait, si je remets tout ça droit, je vais pouvoir gérer mieux. Donc, je n'ai pas arrêté tout de suite les fichiers Excel, je ne te cache pas. Trois ans plus tard, j'ai toujours mes petits fichiers Excel. Mais quand même, je suis un petit peu... Oh,

  • Insaff El Hassini

    des fichiers Excel quand même, parce qu'ils nous aident pas mal.

  • Ophélie Fonseca

    J'avoue, je les ai mis sur un shit maintenant, parce que je peux partager comme ça plus facilement avec mon mari et tout, qui ne les regarde pas, mais bon, au cas où, ils pourraient. J'ai décidé de me payer mes projets. en début de mois, par exemple. Tous les deux du mois, je mets sur mon assurance vie. Je mets un bout sur mon projet Tour du Monde, un bout sur mon projet Nouvelle Cuisine et un bout sur mon projet Marcus. Marcus, c'est mon fils. C'est pour ses études ou pour son premier appartement s'il ne fait pas d'études longues ou pas payantes. Donc voilà, j'ai mes trois projets que je nourris tous les mois. Je nourris toujours mon YOLO. Je nourris toujours mon livret A. Pareil, en début de mois aussi. Alors qu'avant, je le faisais en fin de mois. Combien il me reste, hop, je balance mon livret A. Donc quand il ne restait rien, il ne restait rien. Et là, je fais tout en début de mois. Donc je pars du principe que mon salaire, c'est mon salaire moins mes projets. Et après, ça, c'est vraiment mon salaire. Et ça, c'est vraiment une nouvelle façon, c'est un mindset que j'ai mis du temps à mettre en place. Parce qu'en fait, quand tu fais ça et qu'à la fin du mois, tu es serré, parce que c'est comme ça les deux, trois premiers mois, tu retournes chercher dans ton livret A. Et en fait, l'objectif, c'est de ne pas retourner chercher dans ton livret A. Soit c'est que tu as mal calibré. Et donc, globalement, on a fait ça. Et puis, on a fait la règle des répartitions. Et ça, c'est très important. Je t'en parle parce que dans plein de foyers, soit monsieur paye tout parce qu'il gagne trois fois plus, madame paye rien, bref, avec tout ce que ça peut vouloir dire si on se sépare ou que sais-je, ou pour préparer sa retraite. Soit on paye tout à 50-50, ce qui était notre cas. Avec mon mari, on payait tout à 50-50. Donc, la maison à 50-50. Nous, on est mariés sur la communauté de biens. Donc, en tout, à 50-50, ça faisait sens. Et donc, ça nous allait bien, jusqu'au jour où j'ai fait mon premier fichier Excel et que j'ai dit à mon mari, alors, est-ce que tu arrives à mettre de l'argent de côté ? Et qu'il m'a répondu non. Alors, il y avait son comportement face à l'argent, mais il y avait aussi le fait que je gagnais plus que lui et que je le faisais payer 50% de toutes nos dépenses. Et ça, ça le mettait, lui, dans une situation où il ne pouvait pas épargner et dans ma situation à moi où, au moins, je pouvais épargner et acheter des sacs de luxe. En fait, ce n'était pas du tout égal. Ce truc de 50-50, ce n'était pas du tout égal. Et donc, je lui ai proposé la répartition et il m'a dit non. Alors, pas parce que c'est un homme, parce que mon mari n'est pas comme ça, mais je pense quand même qu'il y avait un petit peu d'égo. C'était pas tant son égo d'homme, mais c'était juste son égo tout court.

  • Insaff El Hassini

    Une espèce de fierté d'humain, de se dire, bon, ben voilà.

  • Ophélie Fonseca

    Une fierté normale, de se dire, attends, mais comment ça ? Et puis, je lui ai fait un fichier Excel.

  • Insaff El Hassini

    T'as ouvert cette fois-ci ?

  • Ophélie Fonseca

    Non, je lui ai montré. En fait, il ne l'a pas ouvert. Je l'ai ouvert avec lui. Je lui ai montré. Je lui ai dit, voilà ce que tu pourrais faire si tu faisais la répartition. Et en fait, nous, on est à 50-50 dans notre mariage. Donc, en fait, on s'en fout que tu payes le canap à 50%. À la fin, je l'ai rassuré, à la fin, il t'appartiendra quoi qu'il arrive à 50%. On n'a pas prévu de se séparer, mais au cas où. Et si on ne se sépare jamais, ça m'embêterait quand même que ta retraite, elle ne ressemble à rien parce que moi, j'ai pris 50% de ton salaire. Ça a été un cheminant hyper long. Et donc, on fait la répartition au prorata depuis deux ans et demi. Et depuis deux ans et demi, mon mari a ouvert. pour la toute première fois un livret A parce que voilà, on était vraiment quand même deux opposés. Donc, il n'avait jamais ouvert de livret A. Donc, il a ouvert un livret A. Il a pu aller se refaire toute sa dentition. Je raconte sa vie mais globalement parce qu'avant, il avait zéro de côté et là maintenant, il ouvre l'univers des possibilités et il ouvre l'univers de je vais pouvoir investir parce que je ne vous cache pas qu'il n'a pas encore ouvert son assurance vie et que c'est son objectif de cette année.

  • Insaff El Hassini

    En fait, c'est hyper intéressant ton histoire et c'est pour ça que je voulais principalement que tu la partages, Ophélie, parce qu'en fait, il y a tellement de gens qui sont dans ta situation. Je ne sais pas si tu te rends compte, pourtant, tu bosses dans la finance, donc tu bosses chez Nalo, donc peut-être qu'effectivement, tu es à même de te rendre compte et de mesurer à quel point ton histoire est commune, mais dans le bon sens du terme, c'est-à-dire qu'il y a plein de gens qui sont comme toi. Ce qui est intéressant, c'est que la première chose... C'est vos deux profils qui sont différents, mais on voit que vous venez d'univers différents, mais le résultat est le même finalement. Tu vois, avec ton mari qui a ce peur du faux mot, cette peur du manque, et toi qui traites un peu tes premiers salaires comme c'était ton argent de poche. Quand t'es petit, on t'apprend pas, en tout cas moi on m'a jamais appris à épargner mon argent de poche. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de parents qui apprennent ça à leurs enfants, en tout cas je les salue si c'est le cas, mais en tout cas en général quand t'es enfant, l'argent de poche tu le prends, tu le crames. Tu épargnes peut-être un petit peu quand tu te dis, j'ai le projet de m'acheter un jean à 500 balles, donc j'épargne plusieurs mois d'argent de poche. Mais voilà, donc on a vraiment ces deux univers différents qui arrivent à un même résultat. Et on voit quand même aussi ton wake-up call à toi, qui est intéressant et qui tire son mari vers le haut. Et j'aimerais aussi saluer quand même quelque chose, parce qu'on n'en parle pas souvent, des femmes qui gagnent plus d'argent que leur mari. On parle souvent de la configuration où les maris gagnent plus d'argent que leurs femmes, mais pas de celle-ci. Et donc, je trouve ça intéressant de parler de ta configuration. Et ce que je trouve d'autant plus intéressant, c'est qu'on observe que quand les femmes gagnent plus d'argent que leur mari, elles ont plus tendance à vouloir instaurer une certaine justice dans la répartition des dépenses et dans l'organisation financière du foyer. Et ça, je ne sais pas si tu l'as fait spontanément, je ne sais pas si tu l'as fait parce que tu avais lu des choses dessus, je ne sais pas si tu l'as fait parce qu'elle a été la profonde raison pour laquelle tu l'as fait, mais en tout cas, tu l'as fait. En tout cas, c'est le principal inconvénient du couple hétérosexuel. On en parle beaucoup. Il y a un super bouquin qui s'appelle Le prix à payer, Lucille, qui est ? qui explique tout ça, que j'ai invité aussi. Si ça vous intéresse, je mettrai les liens vers l'épisode du podcast. J'en parle aussi dans mon bouquin Autune citoyenne notamment Héloïse Bolle, qui est sur toute la partie financière. Et toi, tu l'as fait spontanément. Est-ce que tu serais obligée de nous partager pourquoi tu l'as fait spontanément ?

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, je sais pas si je l'ai fait spontanément. En fait, ce qui s'est passé, c'est que moi, je suis arrivée chez Nalo et ce que j'ai observé en premier, c'est que parmi les clients Nalo, il n'y avait pas énormément de femmes. Et en discutant, en échangeant avec des gens comme toi, comme Héloïse Beul, comme d'autres que tu connais aussi, qui sont des femmes qui œuvrent pour que les femmes investissent plus, je me suis rendue compte que, en effet, déjà, ma situation, on n'en parlait pas beaucoup, où la femme gagne plus. il paraît, j'ai pas les chiffres que ça amène plus au divorce quand la femme gagne plus, mais heureusement j'ai un mari très intelligent que j'ai commencé en fait à parler d'argent c'est bête ce que je vais te dire mais dans mes amis, avec mes amis dans mon quotidien je parlais pas d'argent, en fait je parlais de je vais m'acheter ça, tiens ça ça m'intéresse mais je parlais pas de, moi je sais pas comment mes amis ils investissaient etc, et donc en fait j'ai ouvert la parole là dessus, donc grâce à des gens comme toi grâce à des gens comme Héloïse et Plan Cache etc etc Et je me suis rendu compte qu'il y a de beaucoup de femmes qui étaient dans la situation de mon mari. Et en fait, je me suis rendu compte que ces femmes, elles existent aussi dans mon groupe d'amis. Où leurs mecs, ou leurs maris, ou leurs concubins leur disaient, on fait 50-50. Et où les mecs, ils gagnaient 100K et elles, 40. Et donc, en fait, faire 50-50, c'était mettre tout leur salaire au service du couple.

  • Insaff El Hassini

    Et eux,

  • Ophélie Fonseca

    ceux qui gagnaient plus, mettaient que la moitié de leur salaire au service du couple. Et donc, à la fin... elles mettaient zéro de côté, là où eux, ils avaient 50% à cramer, s'ils voulaient, ou à investir. Et ça, parmi les clients d'Allo, les clientes d'Allo, en fait, je me suis rendue compte de ça, je me suis rendue compte qu'en fait, on a moins de femmes, en fait, sans doute parce qu'elles n'ont pas de quoi investir, pas juste parce qu'elles n'ont pas envie, enfin, quelles femmes n'auraient pas envie d'investir pour ces projets de vie ? Alors, peut-être qu'on n'était pas assez connues, etc., pour leur dire, mais en fait, si... Toi aussi, tu es une femme et tu as des projets, on a tous des projets. Toi aussi, tu as des enfants ou tu n'en as pas d'enfants, mais tu as le droit d'avoir d'autres choses comme autres projets. Et en fait, je me suis dit, peut-être qu'elles n'ont pas accès à l'investissement parce que ce n'est pas très clair, ok, premier constat. Mais en fait, peut-être juste, elles sont dans un schéma qui ne leur permet pas de mettre 1 000 euros de côté pour investir dans quelque chose où c'est pour dans 20 ans. Ça m'a vraiment fait ce wake-up call, tu vois, ça m'a fait me dire, ok, moi je suis en train de mettre mon mec, mon mari, dans cette situation-là, sans le vouloir, parce qu'en fait on n'en a genre juste jamais parlé. En fait c'était ça, genre on n'en a juste jamais parlé. Parce qu'aussi dans nos origines, l'argent, bah ouais, c'est un peu tabou. On en veut, tu vois, mes parents évidemment ils en veulent, ses parents ils en veulent, mais en fait... Et donc c'est pas tabou dans le fait qu'on veut de l'argent, mais c'est tabou de comment on le dépense. qui gagne le plus, qui est au crochet de qui. Il y a ce truc pas très sain autour de l'argent. On n'a pas la même façon de gérer l'argent d'une famille à une autre, mais c'était quand même pas très sain et donc ce n'était pas une discussion. Après 50-50, c'était logique en fait. On bosse tous les deux. Ce qu'on ne dit pas quand même, c'est que moi, mon mari, il est parti du sud de la France pour venir vivre avec moi à Paris et que ça lui a fait bien bizarre les prix parisiens, par exemple. Là où, par exemple, moi, en vivant avec lui, j'ai baissé mon loyer, lui, en venant avec moi, il a doublé son loyer. C'est des petites choses comme ça, mais c'est une réalité. Et donc, ce que vivaient mes amis en n'arrivant pas à mettre trois sous de côté parce qu'elles faisaient 50-50 avec un mec qui gagnait deux fois plus, ça ne m'a pas paré juste dans ma relation avec mon mari parce que j'étais en train aussi de beaucoup me renseigner. Moi, Nalo, ça m'a permis de beaucoup me renseigner. Ce n'était pas un sujet pour moi avant. C'est ça, c'est important. Ce n'est pas que je ne voulais pas faire plein de choses dans ma vie, mais ce n'était pas un sujet. Ce n'était pas un sujet. Et c'est devenu un sujet parce que je me suis renseignée, etc. Aujourd'hui, on a de plus en plus de femmes. J'espère que la façon dont j'ai appréhendé le marketing chez Nalo a fait que... En tout cas, aujourd'hui, on a 36 de femmes clientes. J'espère qu'un jour, on arrivera aux 50 Moi, c'est un peu... Tout le monde le sait, c'est un petit peu mon projet. si en plus de tous mes projets personnels j'avais un projet nalo ce serait ça ça serait de faire que mesdames en fait investissez votre argent mettez en place une règle égalitaire égalitaire ça veut pas dire 50-50 ça veut dire égalitaire si tu gagnes le SMIC et que ton mec il gagne 5000 euros l'égalité c'est pas de faire 50-50 ou alors il est d'accord de se mettre à 50-50 sur ta façon de vivre ton argent c'est à dire ah bah moi j'ai que 1500 euros donc pour les sorties c'est 30 balles si lui il est ok pas de problème ouais Mais c'est pas ok, c'est un autre sujet.

  • Insaff El Hassini

    Ce que je trouve intéressant dans ton propos, et là où je te rejoins, Ophélie, c'est que, tu sais, on a tout cet hype autour de la finance en ce moment, et notamment des femmes, on essaye d'aller chercher les femmes pour qu'elles investissent plus. Mais en fait, on ne se rend pas compte qu'il y a beaucoup de femmes qui n'ont pas de thunes à investir.

  • Ophélie Fonseca

    Non, elles ne peuvent pas.

  • Insaff El Hassini

    Elles n'ont pas d'argent. Et en fait, comme elles n'ont pas d'argent pour investir, elles restent un petit peu éloignées de ces sujets d'investissement parce qu'elles ne savent pas que tu peux investir en mettant 50 balles par mois dans une assurance vie. Elles ne savent pas que tu as plein de solutions qui te permettent d'investir à ton niveau, à toi. Et aussi parce que, mais là, du coup, ce n'est pas votre job à vous, mais c'est plutôt mon job à moi et à d'autres comme Héloïse, Lucille, etc. C'est de leur dire, écoutez, la répartition avec laquelle on a été biberonnés, mais qui est aussi très féministe au départ, tu vois, tu dis, ben attends, moi je suis indépendante. Je n'ai pas envie qu'un mec paye pour moi, donc je m'en fiche, je fais 50-50. Mais quand ton mec fait trois fois ton salaire, en fait, tu ne fais pas 50-50. Tu fais 75-25. Mais ça, tu ne t'en rends pas compte. Et c'est bien qu'on en parle aujourd'hui ici avec toi et pas avec quelqu'un, une féministe, autrice, militante, etc. Parce qu'en fait, c'est important d'apporter la vision de la vraie vie des femmes et comment on vit. Tu vois, moi aussi, dans mon entourage, j'ai plein d'amis. qui s'engueulent avec leurs mecs à un moment donné parce qu'eux veulent faire des vacances qui coûtent hyper cher, mais elle est plus facile derrière. Et si elles ne peuvent pas suivre, comme elles ont cramé tout leur salaire dans les restos que leur mec voulait faire, qu'elle paye 50-50, dans les ceintures de judo de leur gamin, dans le fait de payer X, Y, Z, du coup, elles n'ont à chaque fois plus rien. Et elles sont très mal à l'aise parce qu'au final, elles se disent j'ai le sentiment que c'est lui qui paye les vacances Mais ce n'est pas lui qui les paye, c'est l'organisation qui est mal fichue qui fait que tu as ce sentiment-là. Donc oui, vraiment, s'il y a un message aussi que j'aimerais transmettre avec notre épisode, Félie, c'est… Mesdames, arrêtez de faire 50-50, c'est peut-être égal, mais c'est inéquitable.

  • Ophélie Fonseca

    C'est égal, mais ce n'est pas égalitaire. Et après, moi, ce dont je me rends compte aujourd'hui, même avec nos clientes, parce qu'il y en a qui parlent avec nos conseillers, c'est qu'en fait, il y a aussi cette partie où l'homme, il n'est pas contre le fait d'être égalitaire avec vous. C'est juste que lui, il est pareil. C'est exactement ce que je disais. Il est un petit peu perdu dans ce message de... Mais attends, toi, tu es féministe, tu veux l'égalité, mais par contre, tu veux payer moins. En fait, ce n'est pas ça qu'on dit. On ne veut pas payer moins, on veut payer à la hauteur de ce qu'on apporte dans un foyer. C'est pas du tout ça.

  • Insaff El Hassini

    Le terme, c'est le prorata, mesdames. On vous dirait le prorata. Je veux payer le prorata.

  • Ophélie Fonseca

    Voilà. Et en fait, ce qui se passe, c'est qu'elles, elles se sentent coupables. Et eux, ils ne le font pas toujours exprès, mais ils te culpabilisent. de dire, ah ouais, ah bon, donc en fait, moi je vais payer 5000 balles sur le voyage et toi tu vas payer 1000 euros. Bah en fait, mais mec, tu gagnes 100 000, je gagne 40. Oui, tout à fait. Et les petits pots... Par 100 mois, si tu veux. Mais globalement, en fait, vraiment, la culpabilisation dans le couple sur ce genre de choses, il faut en sortir. Je parlais il n'y a pas si longtemps avec une amie, parce que je suis en finance, elle voulait un petit peu mon avis. Elle me dit je vais vivre avec mon mec chez lui dans son appartement qu'il a payé. Il me semble normal de payer un loyer, me dit-elle. Et elle m'explique parce que c'est son côté féministe, hyper fort. Je ne vais pas vivre à ses crochets, j'entends, à ses crochets, alors que moi j'économise un loyer, me dit-elle. Je dis mais t'économises un loyer ? D'accord, investis-le. Ouais. Parce qu'en fait, lui, il a investi dans son appartement et quand un jour, il va le revendre, l'argent, il est à lui. Ou alors, moi, ce que je lui ai conseillé, parce que j'ai senti qu'elle était très féministe, mais peut-être je te l'enverrai à l'INSAF, elle était trop féministe pour dire Non, c'est hors de question que je ne paye rien. Je lui ai dit Ok, tu négocies un pourcentage de son appart et vous passez chez un notaire.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Ou sinon, vous prenez un autre appart et puis il le met en location.

  • Ophélie Fonseca

    Exact, exactement.

  • Insaff El Hassini

    Ça, c'est la grosse quenelle. Alors moi, j'ai tellement d'amis, si tu savais, Ophélie, tellement d'amis à qui c'est arrivé. Pendant 15 ans, elles ont payé la moitié du prêt, mais le jour où elles se sont séparées, lui, il est parti avec son appartement et elles sont parties avec leur sourire. Une main devant, une main derrière. Alors évidemment, l'idée, ce n'est pas de monter les coupes les uns contre les autres. On est d'accord. Ce n'est pas du tout ça. Mais par contre, mesdames, si vous rejoignez un mec dans son appartement dont il est propriétaire et qui vous demande de payer la moitié de son loyer, red flag. Vous changez d'appartement.

  • Ophélie Fonseca

    Et même pas la moitié, tu vois. Genre, juste de payer un loyer. Mais attention, un loyer d'un appart où lui-même ne paye pas un loyer, lui, il paye son prêt. Il va récupérer normalement une finée. Mais bon, c'est un long... Ça, c'est un truc, ça sort un peu. Mais moi, j'aurais totalement, avant d'aller au pu, me rentrer là-dedans. Donc, si on revient sur le wake-up call, c'était le wake-up call, c'était juste de me pencher sur mon argent, en fait. De me pencher sur la vérité de mon couple. de me pencher sur ce que j'ai, ce que je veux faire et ce que je n'ai pas pour le faire. Parce qu'à l'époque, je n'avais pas d'argent pour faire mon tour du monde, alors que je rêvais de faire mon tour du monde avant que mon fils, il ait 10 ans. Si il a 10 ans dans 3 ans, bon, bientôt, avoir 1000 euros pour faire un tour du monde, ce n'est pas possible. Donc, en fait, il faut juste se dire quel type de tour du monde tu veux faire, etc. Bref, voilà, se pencher sur qu'est-ce que tu as C'est quoi ta situation ? Et qu'est-ce que tu veux ? Et c'était ça, en fait, que m'a réveillée Nalo. Il m'a réveillée sur... Moi, j'ai plein de projets. J'aurais pu, comme plein de monde, ouvrir mon assurance vie pour faire fructifier mon argent. Parce que c'est l'objectif, hein. C'est l'objectif, faire fructifier mon argent. Mais en fait, j'ai préféré me projeter. Faire fructifier mon argent, ça ne me parlait pas. En fait, ça ne me parlait pas. Mon livret A, il est à 3% en ce moment. Il fait fructifier mon argent. Mais en fait, s'il me fait fructifier mon argent, pourquoi ? déjà seulement jusqu'à 22 000 et des bananes donc en fait c'est quand même limité alors seulement il y a plein de gens qui n'ont pas 22 000 euros j'en suis consciente quand même ça te limite mais pour payer ta retraite dans 25 ans 22 000 euros ça fait pas beaucoup alors oui on a un système de retraite etc etc mais moi j'ai compté tu l'as dit tout à l'heure je fais partie du panier je pense qu'on est tous d'accord pour dire que quand on fait partie d'importe quelle catégorie, en fait, nos dépenses sont relatives, normalement, à la catégorie dont on est. Que moi, j'ai un prêt, j'ai des frais, j'ai des choses. Et en fait, tout ça, c'est relatif à mon salaire aujourd'hui. Moi, si je perds 45 de mon salaire à la retraite, plus tard, j'ai 44 ans, et j'aurai cette maison encore à payer quand je serai à la retraite, je ne pourrai plus la payer. Et ça, même moi. Et c'est même moi, alors que vraiment... Dans notre système de répartition pour... pour que tout le monde ait un peu une idée. Moi, je suis à 65%. On m'a réunie à 35%. Donc, voilà. Mais de se dire que moi, je ne pourrais pas payer, autant vous dire que lui ne pourra pas payer. Donc, il fallait trouver une solution. Il faut aussi se positionner là-dessus. Quand n'importe quel couple se dit Je vais acheter une maison à 40 ans, aujourd'hui 40 ans, sur 25 ans,

  • Insaff El Hassini

    ça sous-entend quand même… Tu es un privilégié quand tu achètes une maison à 40 ans.

  • Ophélie Fonseca

    Exactement, tu es un privilégié.

  • Insaff El Hassini

    Je parle aussi aux privilégiés, là.

  • Ophélie Fonseca

    Exactement.

  • Insaff El Hassini

    On achète des maisons à 50 ans, 55 ans. C'est le rêve d'une vie, en fait, une maison pour le commun des mortels.

  • Ophélie Fonseca

    C'est le rêve d'une vie. Même moi, je fais partie de ces gens qui ont acheté une maison à 43 ans sur 25 ans. Donc, en fait, je calcule, je serai à la retraite, j'espère, sauf si ça a encore repoussé, alors que je serai encore en train de payer cette maison. Et ça va être le cas de plus en plus, parce que les gens, juste comme tu dis, on n'a pas tous les moyens de s'acheter une maison à 25 ans, etc. Ce que je voudrais dire aujourd'hui, c'est important aussi, c'est en fait, n'attendez pas d'être directrice marketing pour investir votre argent. En fait, ça ne sert à rien. Beaucoup de gens m'ont dit, Ah là là, tu investis tard. Je pense que c'est vrai, j'investis tard. Mais mieux vaut tard que jamais. Il n'est jamais trop tard. Déjà, ça, c'est la première chose. Mais il n'est jamais trop tôt non plus. Il n'est jamais trop tôt non plus. Pour prendre en main, la haut-fille qui avait 25 ans, et qui partaient au Pérou et qui s'achetaient des sacs que je cite pas la marque et qui les a pas utilisés qui faisaient des soirées les soirées je les aurais quand même faites on va pas se mentir mais peut-être que je les aurais pas faites avec je sais pas combien de verres à l'époque cette fille là elle aurait pu acheter un petit appartement un 20m2, un 15m2 avec un prêt sur 25 ans je l'ai pas fait tant pis, c'est pas grave, je le fais plus tard c'est bien, juste il faut s'y mettre mais si vous pouvez le faire à 25 ou à 30, juste parce que vous avez un CDI et vous avez réussi à mettre trois salaires de côté sur votre livret A mais investissez dans ce que vous pouvez on en parlera après, moi aujourd'hui j'ai trois ans d'investissement derrière moi mais trois ans d'investissement avec une assurance vie un plein d'épargne retraite de la SCPI et toujours un livret A pour me permettre de faire mon YOLO qui était important pour moi. Et ce n'est pas important pour tout le monde. Je veux dire, il y a plein de gens qui vont préférer vivre chichement au présent pour vivre super bien plus tard. Ce n'était pas ma vision. Ce n'est toujours pas ma vision. Je pense qu'il faut vivre bien maintenant. Il y a plein de gens qui pensent aussi que d'investir, ce n'est pas profiter de la vie.

  • Insaff El Hassini

    Ce n'est pas vrai.

  • Ophélie Fonseca

    Et ce n'est pas vrai. C'est juste réfléchir différemment. C'est juste ça. Et je pense que... Moi, je suis une accro de la déco. Je pense que dépenser, pardon pour les chiffres, mais dépenser 500 balles de déco par mois, ce n'était pas raisonnable. Mais je l'ai fait dans ma vie. Et tout ça, pourquoi ? Pour que, en fait, je te le dise, trois ou quatre ans plus tard, en fait, ces trucs déco, je ne sais même plus de quoi il s'agit. J'ai sûrement changé trois fois de ma vision déco parce que, justement, j'adore la déco. Non, en fait, ça ne valait pas le coup.

  • Insaff El Hassini

    Ouais, ouais. En fait... C'est intéressant ce que tu dis parce que moi, ce que j'aime bien aussi dans ton profil, et c'est pour ça que je t'ai invité, Ophélie, c'est qu'en fait, la plupart des narratives, des messages que tu entends sur la finance, c'est qu'il faut être frugal, il faut investir tout son argent, n'achète pas cette paire de bottes, même si blablabla. Et en fait, moi, je suis un peu comme toi, ce n'est pas ma vision des choses. Moi, je vis dans l'instant présent. Mais ce n'est pas parce que je vis dans l'instant présent et que c'est important pour toi de te faire plaisir. Et moi je ne suis pas pique-sou, hein. Mon but dans la vie, c'est de kiffer ma race. Ce n'est pas de thésauriser des sous dans un coffre et attendre mon décès pour que quelqu'un d'autre en profite à ma place. On est d'accord. Ceci étant, je pense néanmoins qu'il est hyper important de préparer mon avenir et d'avoir un coussin de sécurité.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai envie de kiffer aujourd'hui et de kiffer dans 20 ans. Donc c'est assez logique.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Et aussi, je pense que, comme dans toute chose, c'est bien de faire les choses intelligemment. Kiffer aujourd'hui et de faire plaisir parce que ton délire c'est les voyages, ton délire c'est les bottes, la mode, la déco, les voitures, peu importe. On a chacun un kiff dans la vie et ça nous fait du bien d'assouplir ce kiff-là de temps à autre, même tous les mois. Il y en a, c'est la bouffe. Tu vois, ils adorent les restos, gastro, machin. Mais le faire de manière équilibrée, intelligente, en se disant, c'est pas parce que je me fais kiffer aujourd'hui que ça veut dire qu'il faut que je crame tout. Parce qu'aujourd'hui, je suis dans les plus belles années de ma vie, et ça, c'est notamment les femmes. Il y a quelque chose qu'Eloïse Boll dit très souvent, et du coup, je me permets de la citer pour ne pas me réapproprier son propos, c'est qu'elle dit que les femmes, en général, entre 30 et 50 ans, on est dans un tunnel. C'est le moment où, dans nos carrières, on est censé gagner le plus d'argent, mais c'est aussi le moment... où nos configurations familiales font que c'est le moment où on s'en occupe le moins. Et c'est dommage parce que c'est vraiment à ce moment-là où il faut mettre les choses en place.

  • Ophélie Fonseca

    C'est tellement vrai.

  • Insaff El Hassini

    Et on est d'accord.

  • Ophélie Fonseca

    Enfin, je veux dire, moi, j'ai été dans cette configuration... Aujourd'hui, je suis privilégiée, j'en suis consciente, et je sais que toutes les femmes qui vont écouter vont se dire Ouais, c'est facile quand tu gagnes X, etc. Enfin, moi, j'ai été cette nana de 30 ans qui n'avait pas d'enfant, pas encore, pour plein de raisons X ou Y. mais qui galéraient, parce qu'il ne faut pas croire, on ne devient pas directrice marketing du jour au lendemain. Quand tu es chef de projet, tu galères un petit peu plus. Alors certes, tu n'es pas caissière et ce n'est pas le SMIC, parce que je ne gagne pas le SMIC, mais c'est quand même une galère. Mais tu dois quand même gérer ton quotidien, tu dois gérer ton coût. Et en fait, tu es dans ton tunnel. Je trouve que tu as totalement raison. Moi, bientôt, j'aurai 45 ans et j'entends... plein de gens dire, oh là là, pour les femmes c'est plus dur de se vendre au niveau d'un job quand t'as 50 ans. Moi, je laisse mes cheveux blancs pousser comme ça j'ai déjà l'air de les avoir. Mais globalement, évidemment, profitons-en mesdames, profitons-en entre 30 et 50 parce que c'est nos glorieuses années, c'est le moment où on va le plus évoluer. Donc, il faut le faire. Mais c'est aussi le moment où tu construis ta famille. Moi, je veux dire, j'ai eu mon fils à 37. Enfin... J'ai aussi voulu lui avoir du temps pour lui. Ça, c'est aussi pourquoi je suis allée chez Nalo. On pourra en parler si tu veux, mais ça n'a rien à voir avec l'argent. C'est aussi... Moi, j'avais un job où je rentrais à 20h le soir, quoi.

  • Insaff El Hassini

    Ouais.

  • Ophélie Fonseca

    J'étais à 7h, je rentrais à 20h, je faisais le bisou bonne nuit. Et c'est tout. Et c'est tout. Et comme j'étais cadre et que je ne comptais pas mes horaires, je suis toujours calme. Mais en fait, le week-end, j'étais KO. Et parfois, je bossais aussi. Parce que, en fait, voilà. Et je n'avais pas envie de ça, parce que c'est aussi nos meilleures années. Oui, c'est le moment où on va le plus évoluer, mais c'est aussi le moment où nos enfants vont se souvenir de toute cette enfance.

  • Insaff El Hassini

    Et nous, on va profiter de ça aussi, quand même. C'est d'un point de vue purement égoïste. Moi, perso, j'ai envie de profiter de mes enfants. Égoïstement.

  • Ophélie Fonseca

    Est-ce que c'est égoïste ? Non,

  • Insaff El Hassini

    mais je vais dire de mon point de vue.

  • Ophélie Fonseca

    Tu es en train de forger leur futur. Tout à l'heure, tu disais... Je ne sais pas qui élève ses enfants en leur donnant de l'argent de poche et en leur expliquant qu'il faut l'épargner, c'est ça ?

  • Insaff El Hassini

    Oui, oui,

  • Ophélie Fonseca

    oui. Moi, mon fils, et pardon pour tous ceux que ça va étonner, il va avoir 7 ans dans un mois et il a de l'argent de poche. Il a 3 euros par mois. C'est Byzance. Il a 3 euros par mois liés à tu dois ranger ta chambre toutes les semaines et tu nous aides à mettre la table et à débarrasser la table. C'est ton quotidien, c'est ta participation familiale. Et grâce à cette participation familiale, nous, on te remercie, on te donne 3 euros. Et mon fils rêvait, rêvait de s'acheter une cible avec un arc et des flèches, tu vois. 40 balles chez des cadeaux. Bref, il rêve de ça. Et je lui dis, OK, écoute, il avait eu 20 euros parce qu'il avait accepté de revendre des livres à lui. Voilà, il était avec cet argent, etc. Et le jour où papy lui file les 20 balles de plus, et puis il avait eu ses 3 euros plus 3 euros, bon bref, il était arrivé avec sa superbe enveloppe de 50 euros, et génial, la cible est moins chère. Elle a été soldée, elle est à 38 euros. Et il me dit, oh là là, on la prend, on la prend, on la prend, on la prend. Ok. Oh là là, on la prend, je dis, on la prend. Est-ce que tu as l'argent ? Ouais, on la prend. Ok, si on la prend, il te restera plus que 12 euros. Ok ? Ok. Je vais te raconter ça parce que c'est important, la notion de l'argent chez l'enfant. On est arrivé dans la voiture. Moi, j'ai payé en carte puisqu'il y avait trop de monde à la caisse pour le liquide. Et c'est dommage. Et à refaire, j'aurais fait la queue pour qu'il dépense son argent. Mais voilà. C'est moi qui, dans la voiture, lui ai dit Maintenant, il faut que tu me donnes les 38 euros. N'importe quel parent ne tient pas. Moi, j'ai tenu bon. Mon fils a... pleuré parce qu'il a eu l'impression de perdre 38 euros. De les perdre. C'est fini, il ne les aura plus. Et je lui dis, on a une cible et un arc et des flèches. Si tu veux, on peut aller le rendre. On peut aller les rendre. On est encore sur le parking, on peut aller les rendre. Mais je n'ai plus que 12 euros, qu'est-ce que je vais faire avec 12 euros ? Je lui dis, moi, c'est ce que je t'ai expliqué. En fait, ton argent, tu peux le garder, soit... tu as quelque chose en tête, quelque chose qui te fait envie vraiment, soit tu te dis, quand j'aurai encore plus envie, il me faut plus d'argent. Et donc, tu gardes. Et c'était compliqué parce qu'il a 6 ans et demi. Ce n'est pas non plus inné. Mais moi, je pense que quand même, c'est important qu'ils aient cette notion d'argent parce que moi, je l'ai eu trop tard. Je ne veux pas qu'ils pensent. Je ne veux pas qu'ils pensent que... Parce que ça, c'est un conflit dans le couple. Attention, mesdames, c'est important. Mon mari, il est là. Je ne veux pas qu'il pense qu'on est pauvre. Je n'ai pas dit ça. Et qu'on ne peut pas lui offrir ce qu'il veut. Tu vois, c'est toujours nos vieux démons de l'éducation, de quand on était jeunes. Je ne pense pas que notre enfant pense qu'on est pauvre. Je pense juste que je lui explique que s'il dépense l'argent, l'argent, il ne va pas pousser dans les cocotiers. Il ne pousse pas dans les cocotiers.

  • Insaff El Hassini

    Je me permets d'applaudir.

  • Ophélie Fonseca

    Et c'est du coup pour moi. Il y a trois ans, je n'aurais jamais dit ça.

  • Insaff El Hassini

    Écoute, je trouve ça formidable parce que tu vois, moi, je ne sais pas si j'aurais tenu sincèrement. Donc déjà, il faut une grande force de caractère pour tenir face à ton enfant, surtout quand tu as les moyens. Et on le voit, les gens qui n'ont pas d'éducation financière ou peu, ils ont du mal à tenir face à leurs enfants. Tu vois ce que je veux dire ? Je ne sais pas où j'avais lu une étude comme ça, mais je l'avais lu. En tout cas, bravo parce que moi, je ne sais pas si j'aurais pu tenir sincèrement.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai tenu parce que mon mari n'était pas avec moi. Je pense que s'il avait été là... Il aurait dit, ok, on te l'offre. Et c'est humain. Attention, c'est humain. Je ne suis pas une perfection. C'est humain. En fait, c'est complètement humain. C'est juste que, est-ce que je veux le construire comme moi j'ai été construite, que tout est un cadeau ? Ou est-ce que je veux le construire comme mon mari a été construit, que tout est une difficulté ? Non, je veux juste le construire de, en fait, on peut s'offrir ce qu'on a envie, si on se donne les moyens tous les mois d'aller au bout de ce dont on a envie. Son projet, Nalo, c'était sa cible. et son arc et ses flèches. Et il aurait eu le droit, au moment de retirer son argent pour son projet, de se dire, en fait, j'ai un projet plus grand. Et donc, en fait, celui-là, il nourrit plus trop mon YOLO du moment. Il nourrissait plutôt un FOMO d'il y a trois mois. Donc, en fait, finalement, je vais le changer et ça va devenir quelque chose de plus grand. Il aurait eu le droit de faire ça. Et moi, je le fais tout le temps.

  • Insaff El Hassini

    En plus, tu vois, je trouve ça hyper simple parce qu'effectivement, ces larmes, nous, avec ton petit cœur de mère, tu te dis, mon fils pleure, je n'ai pas envie qu'il pleure, je veux qu'il soit heureux toute sa vie. Limite, si je peux lui donner une pilule pour qu'il soit heureux toutes les minutes de sa vie, je le ferai, tu vois. Mais en fait, les larmes, c'est juste l'apprentissage de la frustration et l'apprentissage de l'éducation financière. Oui, quand tu donnes de l'argent, tu perds quelque chose pour avoir quelque chose en retour. Si ce quelque chose en retour ne te satisfait pas autant que tu le pensais, il n'est pas nécessaire de perdre cet argent. Et en filigrane, c'est exactement ce que tu lui as enseigné. Donc, je me permets, je réapplaudis. Et je vais le prendre pour moi. Je vais le reprendre pour moi, je pense.

  • Ophélie Fonseca

    Et je dois avouer que cette façon de réfléchir, en tout cas pour mon fils, je l'ai appris aussi d'experts. En fait, si tu veux, moi, en arrivant chez Nalo, on n'était pas beaucoup à ne pas avoir fait de finances de notre vie. Moi, je travaille avec des gens qui viennent de la finance, qui ont été biberonnés à la finance depuis toujours. Et qu'ils pensent comme ça. Et en fait, ils pensent comme ça parce qu'on leur a appris comme ça, déjà. On n'a pas le même background éducatif. Parce qu'ensuite, ils ont fait les études pour penser comme ça. Et peut-être qu'ils ne le partagent pas assez. Tu vois, moi, quand je parle avec mon directeur commercial, et qu'il m'explique qu'il fait ça pour tout avec ses enfants. Alors moi, j'en suis pas là, j'arriverais pas à ne pas lui donner un bonbon ou que sais-je. Mais lui, il le fait pour tout. Moi, ça m'a donné la force de me dire, je peux le faire pour une partie. Et en fait, on dit toujours, en tout cas en France, j'ai l'impression qu'on dit toujours que c'est toujours les mêmes qui ont de l'argent, mais en fait, c'est l'éducation qui fait que tu en as. C'est pas... Alors oui, c'est ton job, bien sûr, mais pas que. Il y a des gens, il faut le savoir, tu le disais tout à l'heure, la frugalité, il y a des gens qui gagnent beaucoup d'argent et qui sont hyper dans la frugalité. Ils ne dépensent rien. Et il y a des gens qui ne gagnent pas beaucoup et qui ne dépensent rien non plus. Et en fait... Il faut juste savoir où est-ce qu'on peut se positionner. Moi, je veux me positionner plutôt en middle. Je veux pouvoir me faire plaisir. Et je veux pouvoir faire plaisir à mon fils. Attention, je ne suis pas une horreur de mère. Je lui ai appris ça. Mais en même temps, s'il y a un livre, les livres, je ne dis jamais non. Donc, sachez-le. Je ne dis jamais non pour un livre. Mais en tout cas, il faut trouver notre façon de faire. Il faut savoir qu'on est en train de faire les investisseurs de demain. Investisseurs et investisseuses, moi j'ai un garçon mais... Si vous avez des filles, mais faites pareil, pitié. Faites pareil. C'est hyper important. Apprenez-leur que la parité, c'est la répartition, c'est d'investir son premier denier, enfin, c'est tout ça, quoi. Parce qu'aujourd'hui, vraiment, encore en France, c'est les hommes qui investissent. Et c'est nous qui achetons... Je crois que c'était... C'est pas Eloïse, je sais plus qui disait ça. C'est nous qui achetons les pots de yaourt.

  • Insaff El Hassini

    C'est Titu Lecoq.

  • Ophélie Fonseca

    Ah, voilà. Exactement. Et encore une fois, je suis dans une famille déconstruite. Donc, chez moi, c'est mon mari qui achète les pots de yaourt. Et clairement...

  • Insaff El Hassini

    Oui, puisque maintenant, tu as fait la répartition.

  • Ophélie Fonseca

    Maintenant, exactement. Mais je peux vous le dire, mon mari a été, toutes ces femmes, il a acheté les pots de yaourt pendant... Enfin, voilà, ça fait 13 ans qu'on est ensemble. Ça fait 3 ans qu'on a la répartition. Enfin, 2 ans et demi. Donc, autant te dire que pendant 10 ans, il a acheté les pots de yaourt. Et c'est terrible. Après, ça fait pas... Enfin, si, ça fait 10 ans qu'on est mariés. Donc, oui, ça fait vraiment... Il a acheté des pots de yaourt pendant 10 ans. Il est très content de ce que ça lui a rapporté dans le cœur, mais il ne lui a pas rapporté beaucoup.

  • Insaff El Hassini

    C'est l'investissement. Mais c'est intéressant ce que tu racontes, Ophélie, parce qu'au final, tu sais, on se demande toujours, il y a cette question un peu existentielle qu'on se pose tout le temps, en se disant, est-ce que la richesse vient de l'argent du travail ou est-ce que la richesse vient de l'argent du patrimoine ou du capital ? C'est un peu toutes les discussions, un peu, de la manière dont on va imposer les gens et sur quoi. Moi, j'observe, en tout cas, de par ma petite expérience de femme, que les personnes de mon entourage qui ont investi, qui ont acheté leur appartement à 25 ans, c'est des gens qui ont été éduqués financièrement. C'est des gens, je pense notamment à une amie, c'est des gens qui, dès qu'elle a eu son premier salaire, son père lui a dit Attends, tu es à la maison, tu n'habites pas toute seule, c'est ton premier salaire, tu vas mettre des sous de côté et après, tu vas acheter un studio. Et bien là, cette amie, elle a une quarantaine d'années, son studio qu'elle a acheté il y a 15 ans de ça, entre 15 et 20 ans de ça, au final, ça a été son apport quand elle a décidé d'acheter sa résidence principale et quand elle s'est mise en couple.

  • Ophélie Fonseca

    Bien sûr.

  • Insaff El Hassini

    Donc, en réalité, c'est vraiment, ça se compte comme ça. Parce que tu sais, on disait, je ne sais pas qui achète un appartement à 25 ans, etc. Et son appart, elle ne l'a pas acheté à Paris dans le Marais. Il ne lui a pas acheté 800 000 euros pour 20 mètres carrés. Son appart, elle l'a acheté en province, de là où elle vient. Et elle est très bien parce que... Elle n'a pas acheté cher, elle a pu avoir quelqu'un qui le rembourse à sa place, donc très bon investissement. Et le jour, par contre, où elle a décidé d'acheter sur Paris avec son mari, elle a eu un super rapport de dingue.

  • Ophélie Fonseca

    Ça, si tu veux, moi j'avoue, j'aurais adoré être ton amie à ce moment-là, avoir cette éducation financière-là, avoir ses parents qui me disent ça, parce que j'aurais pu faire pareil. Mais je ne l'ai pas fait et on ne va pas revenir sur le passé, mais globalement... si toi tu te dis, enfin pas toi, mais si la personne qui nous écoute se dit Ah bah moi à 25 ans, je n'ai pas de quoi parce qu'aujourd'hui, on nous demande un apport. Aujourd'hui, les taux, c'est 3%. Peut-être qu'en effet, elle a eu la chance d'acheter à deux, j'en sais rien, à un et demi. Bref, tout ça. En fait, il y a d'autres façons d'investir. Il y a d'autres façons. Aujourd'hui, investir un appartement ou investir une place de parking ou investir dans une ACPI. Enfin, il y a mille façons aujourd'hui d'investir. Investir dans ton assurance vie quand tu as 25 ans. C'est potentiellement, quant à mon âge, avoir déjà 50 ou 60 000 euros. Oui,

  • Insaff El Hassini

    oui, oui. C'est plus rentable qu'un appartement, quelquefois,

  • Ophélie Fonseca

    oui. Alors que, note pour plus tard, vous pouvez voir ce type de projection, mais moi, si j'avais investi il y a 15 ans, donc à 30 ans, clairement, 30 ans, c'est à peu près le moment où, justement, tu disais, pour les femmes, en tout cas, qui font carrière, c'est le moment où ça commence à marcher un peu. Et si j'avais investi mon assurance vie, j'aurais aujourd'hui trois fois ce qu'elle vaut. Oui. Et pas en faisant des mille et des cents. Je veux dire, attention. Moi, aujourd'hui, c'est vrai, tous les mois, je mets beaucoup plus que ce que je mettais au début. Mais au tout début, j'avais tellement peur d'investir et de manquer, tu sais, le faux mot, de manquer, de ne pas pouvoir m'acheter mes chaussures avec des talons de 12 centimètres que je ne mettrais jamais, que je ne mettais que 50 euros tous les mois. Alors que j'avais bien sûr les moyens d'en mettre 4 fois ça, 5 fois ça. Mais voilà, j'avais peur. Mais je veux dire, si... À 30 ans, j'avais mis 50 euros tous les mois. J'aurais quand même plus que ce que j'ai aujourd'hui alors que j'en mets 250. Tu vois ?

  • Insaff El Hassini

    Non, non, non, mais on est complètement...

  • Ophélie Fonseca

    Donc, investir en immobilier, c'est bien. C'est génial si vous pouvez le faire. Super à 25 ans, etc. Ce n'est pas toujours possible parce que, tu disais tout à l'heure, est-ce qu'on devient riche avec notre salaire ou pas ? Évidemment, si vous gagnez le SMIC et que vous avez déjà du mal à joindre les deux bouts, moi, j'aurais tendance à dire déjà, faites votre livret A, mettez-vous trois mois de côté, voyez un petit peu comment ça fonctionne. et au troisième mois, investissez à partir de 500 000 euros dans une assurance vie. C'est la base de la base. Et si vous pouvez mettre 50 euros tous les mois, faites-le. Si c'est que par trimestre, vous pouvez le faire par trimestre, 50 euros, c'est toujours ça. C'est toujours ça qui va aller faire des petits. C'est toujours ça qui va pouvoir... Alors, évidemment, toujours un risque de perte. Je le répète, on ne... On ne cristallise la perte que si on rachète, c'est-à-dire que si on ferme son assurance vie. Sinon, on ne cristallise rien du tout. Si on ne rachète pas son assurance vie qui a fait moins 10, j'ai investi mon argent fin 2021. En 2022, crise énorme, guerre en Ukraine, moins 13%. Quand je regardais mon halo, ça piquait un peu. Aujourd'hui, on est trois ans plus tard, ça n'a rien à voir. il faut se serrer les fesses ne pas racheter et continuer et en fait si vous faites ça même si vous mettez que 50 euros tous les trimestres parce que moi vraiment j'ai eu cette conversation c'est facile pour toi même si tu gagnes le SMIC ou si tu gagnes 2000 euros et j'en suis même méga consciente aujourd'hui tout est cher faire les courses c'est cher et quand tout ça en ayant un enfant bien sûr mais juste dites-vous j'essaye 50 balles par trimestre par trimestre j'essaye 50 balles par trimestre et après si je peux je ferai plus Si je ne peux pas, je ne ferai pas plus. Mais c'est juste le mindset, en fait.

  • Insaff El Hassini

    Oui, c'est tout à fait ça,

  • Ophélie Fonseca

    oui. C'est juste le mindset, parce que c'est exactement ce que tu dis. Est-ce que vous voulez élever vos enfants ou juste être comme ça, de vous dire, en fait, je ne peux pas 50 euros par trimestre, mais si tu peux le faire, ton enfant, il va se dire, ah, c'est possible, ah, c'est possible, et c'est la personne que je veux être. Je pense que ça, c'est hyper important. En tout cas... Moi, j'aurais rêvé que quelqu'un me dise ça quand j'avais 25 ans, ou même 30, ou même 35, en toute transparence.

  • Insaff El Hassini

    Ce qu'il faut bien répéter aussi, c'est qu'on devient des adultes qui reproduisons les schémas de nos parents, à moins qu'on les déconstruise. Donc, si vous avez des schémas qui sont hyper positifs, notamment, je parle aux mères qui ont des filles, si vos filles voient que vous faites la répartition, parce que pour vous, ce qui est important, c'est l'équité, et pas l'égalité à tout prix, quelque chose d'équitable. quelque chose au prorata, déjà elle va grandir avec cette image-là. Et ensuite, il y a plein de choses qu'on s'aperçoit qu'on fait de manière vraiment inconsciente, mais en reprendusant un schéma. Le fait d'épargner tous les mois, le fait de se dire moi j'épargne mon argent ou je place mon argent en début de mois et pas en fin de mois de dépenser de manière réfléchie, le fait de ne pas être dans soit le faux mot, soit YOLO, on y va, on s'en fout, on crame tout, la vie par les debouts et qui vivra demain verra Tout ça, en fait, rien qu'en faisant ça, on éduque nos enfants. Et donc là-dessus, je suis complètement d'accord. Et pour revenir au fil, il y a une question que j'aimerais te poser parce que ça me démange. C'est une femme qui bosse dans la finance, qui ne vient pas de ce milieu-là. En général, quand on est directrice marketing d'une société d'investissement comme Nalo ou comme d'autres, on a un background qui est financier. Voilà, on arrive avec toute cette énergie un petit peu testo-restéronée de la finance. On sait comment gérer les mecs. Enfin, voilà. Je travaille dans la finance, j'ai fait toute ma carrière dans la finance, donc je sais de quoi je parle et je sais qu'il faut un certain degré aussi, à un moment donné, de poigne pour pouvoir faire son trou dans ce milieu-là. Toi, tu l'as fait, mais tu l'as fait il y a deux ans et demi. Tu es arrivé dans ce milieu-là. Comment, toi, tu fais à ton niveau pour justement ramener les femmes un peu plus dans le milieu de la finance ? Comment tu fais en tant que manager pour faire en sorte que Nalo, ce soit une société qui, quand elle communique, Elle ne communique pas que pour les hommes blancs de plus de 50 ans qui ont les cheveux blancs. Je me permets, je vais vous lancer un peu des fleurs, mais je ne connais pas le fondateur de Nalo ou son co-fondateur avec qui tu as passé un entretien. Par contre, j'ai envie de lui dire, mec, tu es très smart. Parce que le fait d'aborder les choses différemment, le marketing, c'est quoi ? C'est la personne qui va donner le ton de ton message en tant qu'employeur, en tant que société d'investissement, en tant que produit sur le marché. Et le fait de prendre une femme qui ne vient pas de la finance, je trouve ça smart, parce que pour le coup, votre message est différent et il est plus proche des gens, je trouve. Alors déjà, merci de me poser la question, parce que je trouve que c'est assez intéressant. Alors, la personne que vous voyez là aujourd'hui, c'est la même personne que je suis dans mon travail. Je suis très spontanée. Ça me joue des tours, comme tout le monde, de toute façon. Voilà, mais... Et je dis les choses. Je suis aussi assez directe. Je suis assez sans filtre, diraient les gens. Donc, j'ai eu la chance, en effet, quand j'ai rencontré Nalo il y a trois ans, parce que la personne que j'ai rencontrée, elle avait déjà cette ouverture d'esprit, comme fondateur. Aujourd'hui, le dirigeant de Nalo, notre président, il est aussi très, très ouvert. Il a aussi conscience qu'on parle, on souhaite parler vraiment à tout le monde. On souhaite parler aux gens et pas seulement à ceux qui gèrent déjà leur argent. Ceux qui gèrent déjà leur argent, génial. Et si vous voulez le faire chez Nalo, on est très heureux. Mais en fait, nous, on essaye de parler à tous les autres, à tous ceux qui ne gèrent pas. Et donc, il y a des femmes et il y a des hommes. Je ne me suis pas... concentré sur la femme, je me suis juste dit qu'est-ce que j'aurais voulu entendre, qu'est-ce que j'aurais voulu savoir. Et ça, ça a été dans mon recrutement aussi, je ne te cache pas. L'équipe marketing aujourd'hui, c'est assez stéréotypé parce que c'est 90% des femmes. Mais ça nous permet quand même d'avoir aussi cette vision de se dire, grâce à ces femmes de tout âge, je suis la plus vieille, mais j'ai de la très jeune, j'ai de la trentenaire. qui veut investir en IMO. Enfin, tu vois, j'ai tout, en fait. Et ça, ça nous permet d'avoir la vision de chacune dans ma façon de discuter avec ces... J'ai de la chance aussi, les financiers qui sont chez Danone ne sont pas des financiers ronflants de 50 ans. Encore une fois, je suis la plus vieille PACO Market dans l'ensemble de l'entreprise. C'est dans le Codire,

  • Ophélie Fonseca

    c'est ça, au Codire ?

  • Insaff El Hassini

    Au Codire, exactement. Je suis la plus vieille. Je suis accompagnée d'une superbe CPO, la directrice du produit. On est deux femmes au Codire. les autres ce sont des hommes en effet il y a un directeur à Invest c'est un homme un directeur commercial c'est un homme c'est ok qu'il y ait des hommes aussi dans une boîte mais il y a deux femmes quand même au Codire et pas sur des petits tu vois pas sur des petits postes quoi non non voilà on est deux femmes sur deux postes importants quand même je pense en Seine-Nalo et on a la chance j'ai pas eu beaucoup à me battre pour faire entendre ma voix et je pense que c'est une chance J'aimerais te dire, j'ai foncé dans le tas, mais en fait, je travaille avec des gens très ouverts, donc ça, c'est de la chance. Ensuite, je travaille aussi avec des gens qui sont conscients que c'est pas à la portée de tous au départ. C'est-à-dire qu'eux, ils ont, on va pas se mentir, je te parle de gens qui sont chez Nalo, qui ont été élevés comme ça. Et donc, quand je leur explique qu'en fait, tout le monde n'est pas élevé comme ça, ils l'entendent très bien. Ils l'entendent et ils le comprennent. Moi, il y a des gens qui te disent, bah oui, moi j'ai envie, enfin... J'ai 38 ans, j'ai je ne sais pas combien de places de parking, je ne sais pas combien d'appartements. Génial ! Mais sûrement qu'on t'a expliqué comment ça devait se faire. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ça la tunnel,

  • Ophélie Fonseca

    tu n'es pas née avec ce dos.

  • Insaff El Hassini

    Ta famille, c'est ton éducation, c'est les études que tu as choisi de poursuivre, c'est tout un tas de choses. Moi, je ne vais pas te mentir, j'ai fait des lettres modernes pour ceux que ça pourrait... Voilà, moi je dis parce que... J'ai eu mon bac en 98. En 98, le digital et la finance en digital, ça n'existait pas. J'ai fait des lettres modernes. C'est qu'en 2004-2005, il y a 20 ans, que j'ai rencontré l'agence Market. D'abord, j'ai fait du print, du papier. J'ai fait du papier avant de faire du marketing digital. Et je pense qu'aussi, chez Lalo, on... on privilégie aussi cette expérience-là. Cette expérience-là qui te permet de dire en fait, comme on ne vient pas tous du même moule, on n'a pas tous la même façon d'appréhender les choses. Je pense que c'est ça, ça a été une force. Je pense que la force aussi, ça a été de rencontrer des gens comme toi, comme Héloïse. On a travaillé aussi avec Héloïse. On avait offert son livre à nos clientes, à certaines de nos clientes. Avec Léa Lejeune. Rencontrer ces gens-là. pour moi ça a été libérateur de la petite fille chez moi qui n'avait pas conscience de ça, la petite fille chez moi qui se disait si t'as 3 francs 6 sous va t'acheter ce qui coûtera 3 francs 6 sous quoi je pense que c'est et ça m'a permis de trouver ce discours pas toute seule, encore une fois j'ai une équipe avec moi, mais de trouver ce discours qui peut parler à tout le monde et pas ni que aux hommes ni que aux femmes. Mais je pense, et ça, je ne sais pas si c'est la directrice marketing, mais c'est vraiment, pour le coup, c'est la femme en moi. Je suis persuadée que les projets, ça doit nous parler à nous. J'ai rencontré beaucoup d'hommes qui investissent. Vraiment, j'en ai rencontré plein. Pour le coup, c'est quand même la majorité des gens que j'ai rencontrés depuis que je suis chez Nalo. Et ils investissent quasiment tous pour faire fructifier leur argent. C'est leur objectif numéro un. Et ils n'ont pas tort, on ne va pas dire ça. Mais ils ne se projettent pas. Et je pense, peut-être que je fais une généralité, mais je pense que nous, les femmes, on a plus l'habitude de se projeter. Et que nous, si tu me dis, tu prends un euro, il va devenir dix, ok, ça ne te parle pas vraiment. déjà c'est pas toujours comme ça parfois ça devient pas du tout 10, ça devient 2 voilà, mais ce qui te parle c'est plutôt de dire mon fils moi je suis tata, ma nièce elle fait des études où c'est 10 000 euros l'année mais sans aller sur des études supérieures,

  • Ophélie Fonseca

    tu sais quand t'as envie tu es dans des régions de France, tu peux pas mettre tes enfants dans le public, tu es obligé de les mettre dans le privé, parce que sinon c'est harcèlement scolaire, c'est blabla enfin plein de problématiques. Et il y a des écoles qui sont à 10 000 euros l'année à partir de la maternelle. Et je ne te parle pas de l'alsacienne.

  • Insaff El Hassini

    Et mon Dieu, mais moi, j'étais biberonnée à l'école publique. Je ne te cache pas, mon fils n'est pas en public, mais ça, c'était juste parce que je n'ai pas déménagé au bon moment. Enfin, c'est tout un sujet. Mais globalement, il n'y a pas que ça. Les études des enfants, même s'ils vont à la fac normale, même s'ils vont faire un BTS, si ce n'est pas chez toi. Si ce n'est pas chez toi, si tu habites Grenoble et qu'il n'y a pas la fac qu'il faut à Grenoble, il va partir ailleurs. Partir ailleurs, c'est un coût, c'est un appartement, c'est une résidence universitaire. Tout le monde n'a pas accès à la bourse parce que parfois tu es un tout petit peu trop élevé, ton séparation de gagnant est un tout petit peu trop élevée. En fait, tout ça, c'est un coût. Et puis même la bourse. Moi, j'avais des amis boursiers qui habitaient en résidence étudiante, mais il fallait payer à manger quand même. Enfin, il faut quand même pouvoir vivre, il faut s'acheter ses bouquins. Quand t'as 20 ans, il faut vivre un peu. Alors là, pour le coup, on parle un peu de YOLO, mais moi, je trouve qu'il faut vivre un peu, parce que c'est le moment de te faire ton réseau, c'est le moment de te faire tes amis, c'est les moments où tu vas rencontrer des gens qui vont peut-être te suivre pour toute ta vie. Et pour moi, c'est hyper important. C'est encore celle qui aime profiter, qui parle, mais c'est vrai. Et si c'est pour avoir ton enfant qui ne peut pas sortir de sa résidence étudiante parce qu'il n'a pas trois balles, c'est difficile. Et donc, pour moi, tout ça, ça s'anticipe. Et donc, quand je parle comme ça, j'ai l'impression que, en tout cas, je parle aux fibres de maman, ça, c'est sûr, mais pas que. Tu vois, moi, j'ai plein d'amis qui ne sont pas mamans et qui ont des projets, mais moi, j'ai des amis, elles ont envie d'acheter leur maison. Ce n'est pas parce qu'elles sont seules ou qu'elles sont juste en cas. Un truc qui fait 30 mètres carrés, ben non, elles veulent un jardin. Enfin, elles veulent des choses qu'on a tous le droit d'avoir. Et puis, si elles ne veulent pas ça, tu vois, moi, j'ai une amie, elle veut un camping-car pour aller faire son tour du monde en camping-car. Je trouve ça génial. Et elle est hyper consciente qu'elle ne peut pas s'acheter un truc pourri à retaper elle-même parce qu'elle ne se sent pas capable et qu'elle n'a pas les capacités et qu'elle a un travail qui lui prend déjà tout son temps. Donc, en fait, elle veut un truc nickel. Et puis, elle a le droit. Encore une fois, elle a le droit. Mais ce n'est pas cadeau. Ça coûte de l'argent. Et donc, elle s'est créée son projet Nalo pour son camping-car, pour fêter ses 40 piges. Et moi, je trouve ça génial. Et je suis persuadée. Et ça, c'est vraiment pour ça que... C'est comme ça qu'on parle en tout cas chez Nalo, c'est de parler de ces projets-là. Donc, faire fructifier son argent, évidemment, c'est l'objectif final. En vrai, j'ai envie de te dire, c'est un peu l'objectif du haut, quoi. Mais dedans, en fait, c'est pour faire quoi ?

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, ouais, ouais, on est d'accord.

  • Insaff El Hassini

    Faire tout ça. Moi, honnêtement, alors toi, je crois que tu as deux enfants, mais moi, j'ai un enfant unique. Je pense aussi au truc pas cool. Je vais en parler, ça va durer deux minutes, promis. Je ne parle pas de deux, je peux en parler un petit peu, mais... Nous, on est deux, mon mari et moi, et on a fait un enfant. Et si, un jour, quand on sera vieux, on a besoin d'être accompagné, on a une incapacité physique, on doit être mis en institut où on a de la chance, il peut nous prendre chez lui.

  • Ophélie Fonseca

    Ou juste, tu restes chez toi et il a besoin d'une auxiliaire de vie.

  • Insaff El Hassini

    Exactement.

  • Ophélie Fonseca

    C'est le truc le plus cool qui peut t'arriver quand tu es vieux, tu vois.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. et puis honnêtement moi j'espère vivre j'ai eu mon fils à 37 ans j'espère être encore là quand lui-même aura des enfants donc potentiellement j'espère vivre quand même assez vieille dans de bonnes conditions bien sûr personne ne souhaite avoir une invalidité ou que sais-je mais en fait j'essaie de balayer le possible et je me dis mon fils il est tout seul j'espère aussi que mon mari sera encore là donc on sera deux c'est un poids énorme pour un enfant seul déjà c'est un poids pour un enfant même s'il n'est pas tout seul... C'est un point énorme. Si on peut lui éviter d'être en train de compter ses sous pour savoir s'il peut avoir une auxiliaire de vie pour papa-maman, ou s'il peut se permettre, lui, d'aller vivre à Pétaouchenoc, loin de ses parents. parce que lui aussi, il a le droit de faire sa vie, en fait. Et plutôt que de rester à côté de chez eux pour aller leur faire leur course, leur machin, leur truc, moi, j'ai envie de lui laisser le choix. Et pour lui laisser le choix, je dois anticiper toutes les possibilités. Si l'argent que j'ai mis pour ma retraite me permet, en fait, d'être une retraitée hyper active, d'aller danser trois fois par semaine, comme le fait ma maman, ou ce genre de choses, mais génial ! Mais si ce n'est pas cette personne-là que je peux être, que j'ai quand même les moyens de gérer les trucs moins cools. Les trucs moins cools, ça arrive. Et ça arrive beaucoup. On a tous des grands-parents. Voilà. Plus tard possible. Je veux dire, quand même, ça arrive. Et si on peut ne pas être un poids... Moi, je n'élève pas mon fils en me disant qu'un jour, c'est lui qui m'élèvera. Je ne sais pas.

  • Ophélie Fonseca

    Tu ne passes pas tes couches en disant que c'est lui demain qui te les changera.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Et je ne lui souhaite pas. Et j'espère que ça n'arrivera jamais. Mais en tout cas... Pour moi, investir mon argent pour mon futur, c'est aussi penser à ça. C'est aussi me dire, en vrai, honnêtement, quand je me mets de côté pour ma retraite, je me dis, c'est pour avoir une retraite au soleil, génial, les pieds en éventail à Bali. Mais en vrai, à 92 ans, par exemple, les pieds en éventail à Bali, peut-être pas. Peut-être les pieds en éventail à Bordeaux,

  • Ophélie Fonseca

    c'est bien aussi.

  • Insaff El Hassini

    Voilà, c'est bien aussi. Non, mais tu vois ce que je veux dire ? peut-être que ça sera quand même un peu différent de ce que j'ai imaginé, c'est jamais à la vie c'est pas un rêve quoi mais voilà, donc moi en faisant ça j'imagine le meilleur et j'anticipe le pire

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, écoute merci beaucoup Ophélie, j'ai adoré cet échange, merci pour ta spontanéité merci pour ton authenticité aussi c'est rafraîchissant et en fait ce qui est hyper cool aussi c'est pour ça que j'ai eu envie de t'inviter Ophélie c'est parce que t'es une meuf normale qui fait des trucs Merci extraordinaire. Quand je dis extraordinaire, bah oui, hors de l'ordinaire. Cool aussi, c'est tu fais des trucs extraordinaires. Attends, accepte le compliment. Non, non, mais tu fais des trucs extraordinaires, on va le dire. Hors de l'ordinaire et extraordinaire aussi. Parce qu'en fait, tu sais, moi, j'adore cette citation qui dit, tu ne peux pas être ce que tu ne vois pas. Et c'est pour ça que j'aime bien mettre en avant des femmes comme toi. C'est parce qu'on a besoin de voir que ça existe, que c'est possible et que c'est pas si dur que ça. Guys, ok.

  • Insaff El Hassini

    Franchement, c'est pas si dur. même si je suis consciente que quand on gagne moins etc ça paraît un monde en fait c'est pas un monde, c'est pas si dur donc moi merci beaucoup de m'avoir invitée parce qu'en fait ils ne savent ce que tu viens de me dire je le pense aussi pour toi pour moi c'est hyper important de parler de ça aux femmes on m'en a pas assez parlé vraiment quand moi j'étais plus jeune j'avais pas tous ces médias qui me permettaient de savoir justement Voilà, ce n'était pas connu dans mon univers, ça ne faisait pas partie de mon scope. Et je le regrette et je suis vraiment très heureuse que ce soit ma nièce ou ma filleule qui puissent entendre des femmes comme toi leur parler facilement de leur argent. Moi, je serai là aussi puisque je fais partie de leur famille, mais toutes celles n'ont pas ça. Voilà, c'est important. Élevez vos enfants comme ça, élevez vos filles comme ça, mais élevez aussi vos garçons comme ça. Que votre garçon jamais... Ils disent à sa nana, Ah bon, tu ne veux pas l'égalité ? Non, en fait, on veut l'égalité. En fait, ce qu'on veut, c'est la parité. On veut être égalitaire dans notre façon de dépenser notre argent. Et puis, n'hésitez pas à gagner plus que vos chéries. Vous pouvez le faire.

  • Speaker #2

    Et c'est cool aussi.

  • Insaff El Hassini

    Et c'est cool aussi. Et c'est cool aussi. Je ne vous conseille quand même pas le phobique administratif, mais...

  • Ophélie Fonseca

    On les aime comme ils sont, avec leurs défauts et leurs qualités.

  • Insaff El Hassini

    Merci en tout cas, merci beaucoup évidemment que j'espère que toutes les femmes se reconnaîtront, peut-être pas mais qu'elles se diront ouais moi aussi à 25 ans j'ai que 25 ans et moi je peux mettre 1000 balles ou 500 balles, vous pouvez le faire en fait vous pouvez le faire c'est sûr

  • Ophélie Fonseca

    Allez on peut le faire, merci sur ces belles paroles on se quitte Ophélie, un grand merci encore et à très bientôt

  • Insaff El Hassini

    A bientôt

  • Speaker #2

    Si vous aimez le podcast Ma Juste Valeur, vous allez adorer notre programme et nos offres de coaching à la négociation de rémunération. Grâce à la méthodologie unique et pratico-pratique de Ma Juste Valeur, vous allez apprendre enfin à vraiment gagner votre vie. Vous allez notamment apprendre comment découvrir votre juste salaire ou vos justes tarifs sur le machin du travail, à construire une stratégie de négociation alignée avec vos priorités de vie et vos objectifs de carrière. Et enfin… à formuler les bons arguments face à votre hiérarchie ou vos clients pour obtenir la rémunération que vous méritez. Si vous écoutez Ma Juste Valeur, c'est parce que vous êtes convaincu que votre travail mérite d'être reconnu financièrement. Alors laissez-moi vous aider à réaliser vos objectifs et rejoignez-moi dès aujourd'hui sur www.majustevaleur.com. Enfin, si cet épisode vous a plu, vous pouvez le partager à vos proches, vous abonner, le noter 5 étoiles et mettre un commentaire sympa sur la plateforme de streaming que vous préférez. N'oubliez pas, sharing is caring. Alors si vous pensez que ce podcast ou mon travail peut aider quelqu'un, s'il vous plaît, n'hésitez surtout pas à le partager.

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Description

Pourquoi investir dans votre éducation financière ?


Dans cet épisode, je reçois Ophélie Fonseca, Chief Marketing Officer chez Nalo.


Elle vous raconte comment, du jour au lendemain, elle a arrêter de dépenser sans compter pour épargner et investir, alors qu’elle ne connaissait rien à la finance.


Elle vous partage ses astuces sur l'investissement immobilier, l'épargne, et les assurances vie, et vous explique pourquoi vous devez prendre les rênes de vos finances personnelles.


Au programme :

  1. Comment l'investissement peut-il booster votre indépendance financière ?

  2. Pourquoi les femmes investissent-elles moins que les hommes ?

  3. Pourquoi l'investissement immobilier est un atout pour votre liberté financière ?

  4. Quel est le rôle de l'épargne et des assurances vie dans la préparation de votre retraite ?


Cet épisode est un véritable booster de confiance qui vous aide à naviguer dans le monde des finances avec aisance. Vous apprendrez des stratégies clés pour mieux gérer votre argent et comprendre l'importance de l'investissement, tout en faisant des choix financiers malins pour sécuriser votre avenir.


🎧 Épisodes recommandés :


🔗 Liens cités dans l’épisode :


💸 Dans cet épisode on va parler de :

Finances personnelles, Investissement, Projets de vie, Éducation financière, Épargne, Assurances vie, Préparation de la retraite, dépenses du couple, Investissement immobilier, Choix financiers, Frugalité, dépense consciente, Changement de carrière, Décisions financières, Salaire, Rémunération, Égalité homme-femme, égalité salariale, Ma Juste Valeur, Éducation financière, Indépendance économique, Indépendance financière, gagner sa vie, gagner plus, évolution professionnelle, pouvoir financier, écart de salaire, money mindset, l’argent dans le couple


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  • Ophélie Fonseca

    C'est vrai que je n'avais pas de véritable modèle pour gérer mes finances personnelles quand j'étais plus jeune. Donc si mon parcours aujourd'hui peut éclairer quelqu'un qui s'en perdue, ou si mon expérience peut aider quelqu'un à croire en son pouvoir de gérer son avenir financier, alors la mission est réussie en réalité.

  • Insaff El Hassini

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Ophélie Fonseca, Chief Marketing Officer chez Nalo. Ophélie a plongé dans l'univers du marketing il y a plus de 18 ans, bien avant que le digital ne devienne une évidence ou même un vrai métier. Après avoir fait ses armes en agence de conseil, puis navigué chez plusieurs retailers, elle a décidé de relever un nouveau défi en 2021, celui des finances personnelles et de l'investissement. Depuis, elle met son expertise au service d'une mission qui lui tient à cœur, rendre l'investissement accessible, clair et presque fun. Passionnée par l'innovation et la pédagogie, elle croit dur comme fer que gérer son argent, c'est surtout investir dans sa liberté et dans la réalisation de tous ses projets de vie. Bonjour Ophélie !

  • Ophélie Fonseca

    Bonjour Insaaf !

  • Insaff El Hassini

    Comment vas-tu ?

  • Ophélie Fonseca

    Très bien, merci. Merci beaucoup de m'avoir invitée.

  • Insaff El Hassini

    Écoute, je suis absolument ravie de te recevoir, Ophélie. J'étais très contente à l'idée d'enregistrer cet épisode avec toi parce que je pense que cet épisode va résonner avec pas mal de femmes. Mais avant de commencer, Ophélie, j'aimerais que tu te présentes avec tes mots pour nous dire exactement qu'est-ce que tu fais, d'où tu viens et aussi comment as-tu atterri dans l'univers de la finance et plus particulièrement chez Nalo.

  • Ophélie Fonseca

    Moi, je suis Ophélie Fonseca, j'ai 44 ans. Je suis Chief Marketing Officer chez Dallo. Globalement, je suis la directrice marketing avec une équipe de cinq personnes aujourd'hui. Comment je suis arrivée là ? Ça fait maintenant 20 ans que je fais du marketing et plus précisément du marketing digital. J'ai commencé comme chef de projet en agence, en agence média, puis après j'ai fait du conseil. J'ai évolué au fur et à mesure au sein de l'agence. Puis après, je suis partie faire du retail. Donc du retail, c'est quoi ? J'étais directrice marketing pour vendre des vêtements, des bijoux sur le web. Et puis, il y a trois ans maintenant, j'ai découvert Nalo. Alors j'ai découvert Nalo à un moment de ma vie où post-Covid, comme beaucoup de gens, j'avais plus très envie de vendre des vêtements, de m'inquiéter du Black Friday qui est bientôt. C'était plus très aligné avec mes valeurs et avec ce dont j'avais envie. J'avais un... petit garçon de juste 3 ans, 3 ans et demi. Donc voilà, j'avais envie d'autre chose. J'ai rencontré un cabinet de recrutement qui proposait un job dans le retail pour vendre encore des vêtements pour enfants. Ça ne me convenait pas, ça n'allait pas. Et je l'ai entendu un jour parler à son client. Son client, c'était Nalo. Justement, elle cherchait un directeur ou une directrice marketing. Et donc, je lui ai demandé de me pitcher, de m'expliquer. Donc au début, elle n'était pas très ok parce qu'elle n'a pas l'habitude de pitcher une même personne pour deux jobs différents dans son agence. mais puis finalement quand elle a compris que moi je n'irais pas dans le retail, voilà. Ma pitch est nalot, je me suis dit oula, c'est de la finance, la réalité c'est moi il y a trois ans, je n'y connais rien, ça va être compliqué. Et puis finalement, j'ai décidé de rencontrer à l'époque l'un des cofondateurs. Et j'ai adoré sa façon d'appréhender la finance, puisqu'il m'a parlé de mes projets de vie. Il ne m'a pas dit est-ce que tu investis ? Il m'a dit mais toi, Ophélie, est-ce que tu as des projets ? Et moi, des projets, j'en ai plein, parce que je pense que, comme tout le monde, j'avais le projet, et je l'ai toujours, de faire le tour du monde en famille. J'avais le projet de m'acheter une nouvelle maison. J'avais le projet, quand même important, de payer un jour des études à mon fils. J'étais tout petit, mais c'est une réalité quand même. Et puis, plein de projets. Faire ma cuisine, enfin voilà, tous les projets du monde. À l'époque, pas vraiment encore le projet de ma retraite. Je ne m'y préoccupais pas. Enfin, je n'étais pas une financière, je n'étais pas une investisseuse. Voilà. Mes projets, c'était de bien vivre maintenant. Et en fait, je l'ai entendu me parler du multiprojet de chez Nalo et ça m'a complètement emballée. Je suis devenue leur directrice marketing parce qu'eux, ils cherchaient quelqu'un qui, justement, serait capable de parler de finance en n'utilisant pas les gros mots de la finance. C'est-à-dire faire... que ce soit plus accessible. Et qui de mieux que quelqu'un qui n'y connaît rien pour rendre ça très accessible ? En fait, l'objectif, c'était de faire découvrir la finance en même temps que moi, je la découvrais.

  • Insaff El Hassini

    C'est drôle, c'est hyper drôle et intéressant parce que dans l'inconscient collectif, les gens qui décident de se reconvertir d'une industrie à une autre, pas forcément d'un métier à un autre, mais on a cette image du banquier ou de la personne qui bosse dans la finance et qui va lever des chèvres dans de l'arzac. Et toi, c'est différent. Tu pars d'une industrie qui est le retail et puis l'industrie de la mode pour entrer dans la finance. Et on voit bien que ce qui t'a accroché, c'est vraiment la promesse de travailler sur le futur des gens. Et ça, effectivement, je me permets de le dire, Ophélie, c'est hyper disruptif parce que d'habitude, quand on entend les grosses boîtes parler de la finance, surtout celles un peu comme Nalo, qui proposent des assurances vie, des PER et plein de produits financiers, elles ont tendance à te parler de ton p... passé, mais jamais de ton avenir. Et c'est vraiment ça qui t'a accrochée aussi. Donc finalement, t'es arrivée comme Chief Marketing Officer, donc Directrice Marketing, mais t'as aussi attiré en tant que cliente. C'est bien ça ?

  • Ophélie Fonseca

    Ah oui, complètement. On va parler de mon passé si tu veux, mais voilà, moi j'étais vraiment au niveau zéro de l'investissement, encore que, quand on en parle aujourd'hui, peut-être pas, parce que j'étais propriétaire depuis peu de ma résidence principale. Donc quelque part, j'avais quand même investi mon argent. Mais sinon j'avais un livret A. Voilà, j'étais mariée, je suis toujours mariée en communauté de biens. Mon salaire me suffisait pour vivre mon quotidien, pour partir en voyage qui était ma préoccupation première, je te cache pas. Et pour payer les couches de mon fils. Pourtant j'avais plein de rêves, enfin tout le monde a plein de rêves. Et c'est vrai que c'est ça je crois qui m'a attirée. Tu as raison, c'est au lieu de me dire Ah mais toi t'as pas investi, ah là là mais il est trop tard, t'as déjà 40 ans. Ce que m'a déjà dit ma banque, que je ne citerai pas, mais je veux dire, madame, il faudrait vraiment ouvrir une assurance vie parce que vous vous rendez compte de l'âge que vous avez. En fait, ce n'était pas la bonne façon de m'appréhender. En tout cas, c'était plutôt une façon de m'appréhender par la peur. Et ça, ça ne fonctionne pas avec moi. Je pense que ça ne fonctionne pas avec plein de gens. Et plutôt de m'appréhender avec une réalité, c'est-à-dire, mais qu'est-ce que je veux faire après ? Qu'est-ce que je veux accomplir ? Où est-ce que je veux aller ? Alors pas seulement dans mon métier, parce que mon métier aujourd'hui, encore trois ans plus tard, je l'adore. Non, qu'est-ce que je vais accomplir dans ma vie personnelle, dans tout ça ? C'est très important pour moi d'avoir le bon équilibre vie privée, vie pro. Mais pour ça, il faut se dire que ce n'est pas ton salaire seul qui va te permettre de... Enfin moi je ne sais pas comment font les gens, mais la vie est chère. Donc ton salaire tout seul va te permettre de bien vivre, mais il ne va pas te permettre d'anticiper des moments qui vont peut-être être plus pénibles pour toi aussi. Parce que moi je parle des trucs cools. Mais il n'y a pas que les trucs cools. Enfin, il y a aussi des trucs moins cools. Je vieillis, moi j'ai 44 ans, donc des grands-parents qui ont besoin d'être dans des maisons, dans des résidences, j'ai de la chance, c'est mes grands-parents, c'est pas mes parents, mais pas encore. Tout ça, ça s'anticipe. Ça m'aurait pris par la peur s'il m'avait parlé de ça à l'époque. Mais il ne m'a pas parlé de ça, voilà, il m'a parlé de fils. Il savait que j'aimais les voyages puisqu'on en avait parlé. Bah oui, il me parlait de mon tour du monde. Mais voilà, le futur, c'est à mon avis beaucoup plus important. Écoute,

  • Insaff El Hassini

    je suis plutôt d'accord avec toi pour être parfaitement transparente et honnête. Moi aussi j'aime bien parler plutôt du futur que du passé, il n'y a plus rien à voir dans le passé, ça ne sert à rien de se retourner. Ceci étant, on va quand même parler de ton passé, Profiali, si tu es d'accord. Parce que ce que j'ai adoré quand je t'ai rencontré, quand on a parlé de tout ça, c'est qu'en fait tu as été hyper open avec moi et tu m'as dit Insaf, je suis une ancienne dépensière Et donc ce que je trouve hyper intéressant avec ton profil, c'est que tu es passé d'un profil plutôt lambda qu'on peut trouver… chez la majorité des personnes, à une investisseuse aguerrie qui place son argent tous les mois, qui sait exactement ce qu'elle veut faire et qui a plusieurs projets d'investissement. Tu vas nous en parler. Mais c'est vraiment ce passage-là que je trouve hyper inspirant. Pas juste parce que tu es passé d'un point A à un point B, mais parce qu'en fait, c'est vraiment un pont que tout le monde peut faire. Et de la manière dont tu l'as fait, mais tu vas nous en parler. Et d'autant plus intéressant, parce qu'en fait, on voit à quel point il est en plein de normalité, en fait. Parce que la plupart des gens, quand ils commencent à penser à l'investissement, soit ils pensent qu'ils ne sont pas suffisamment intelligents, soit c'est du charabia, ils n'y comprennent pas, soit ils ont une espèce de phobie administrative et financière, et du coup, ils se disent Non, non, je vais mettre la poussière sous le tapis, non, non, je ne veux rien voir, on verra bien comment ça va se passer. Par un coup de baguette magique, un jour, je gagnerai au loto, ou pas, mais c'est un problème de demain, et un problème de riche, je ne suis pas riche. Et toi, tu as pris les choses d'une autre manière. Est-ce que tu peux, s'il te plaît ? nous raconter ton parcours à toi d'investisseuse et comment le fait justement, notamment parce que c'est vraiment le point de bascule chez toi, le fait que tu aies commencé à travailler dans une entreprise comme Nalo, t'as fait changer de vision sur la finance, sur l'investissement et sur ce que tu voulais pour ton avenir.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai vraiment beaucoup changé, mais quand même pour ne pas faire peur à tout le monde, j'étais une grosse dépensière et je suis toujours très dépensière. En fait, je le fais juste très différemment. Malheureusement, ça remonte. Ma famille vient d'un autre pays, donc je suis fille d'immigré. C'était très important, en tout cas à l'époque, pour mes parents, de réussir. De réussir, ça voulait dire gagner beaucoup d'argent. Mais ça voulait aussi dire montrer qu'on a de l'argent. C'est avoir la dernière voiture à la mode, partir à l'autre bout du monde, ne pas s'habiller chichement, acheter des très beaux bijoux en or. Enfin, il y avait tout ça. Donc, j'ai été construite avec ça. Vraiment toute petite. Moi, j'étais une petite fille gâtée par mes parents. Donc, je voulais quelque chose, je l'avais. Donc, au moment de quitter le giron familial, j'ai fait pareil. J'avais un salaire. Donc, je le dépensais dans un sac très, très haut de gamme, un sac de luxe. Des chaussures, on en a parlé, je ris, mais des chaussures que j'ai mises deux fois dans ma vie parce qu'elles font tellement mal, mais qui m'ont coûté un rein. Donc j'étais cette personne-là, je suis toujours un peu cette personne-là, mais je fais plus attention dans le sens où maintenant je cède, avec quelle base je pars. Je m'explique, comme toute dépensière, il y a eu ce moment où ta banque t'appelle et te dit Bonjour mademoiselle, vous êtes dans le rouge Donc je l'ai vécu plusieurs fois dans ma vie, parce que c'était comme ça que j'étais, et pourtant j'étais bien payée, j'avais mon appart à Paris, donc quand même ça, ça coûte un peu cher. Mais voilà, je n'étais pas une phobique administrative, mais bon, mettre sous le tapis, en effet, c'était quand même assez facile. Donc j'ai dépensé, j'ai dépensé, et puis quand j'ai rencontré Nalo, je me suis rendue compte qu'en fait, j'avais comme vision que de bien profiter, ça voulait dire bien profiter maintenant, et je pense toujours que c'est vrai, mais je m'étais mis des œillères sur qu'est-ce qui va se passer après. Un peu comme tous ces gens qui gagnent leur argent, dépensent, et se disent Ah oui, il faut que je paie des impôts ! Bon, maintenant on a le prélèvement à la source, ce n'était pas le cas quand j'étais plus jeune. Et en fait, tout ça, ça fait que le vivre maintenant, moi je suis des années 80, le YOLO, tu ne vis qu'une fois, c'était vraiment mon leitmotiv. Et en fait, je me suis rendue compte que oui, on ne vit qu'une fois, mais en fait, on va potentiellement vivre très longtemps avec plein de projets. Et donc, quand j'ai rencontré Nalo, la première chose que j'ai faite, c'est d'ouvrir mon assurance vie. Et je me suis rendue compte que c'était assez simple. Donc déjà, j'avais un livret à blinder, qui ne servait pas à grand-chose, il me servait à partir en voyage. tous les ans, deux ou trois gros voyages. Alors, deux ou trois, c'est beaucoup dans la société actuelle. Je ne faisais pas des petits voyages. Tu vois, j'allais au Pérou, j'allais en Inde, voilà. Et en fait, mon livret A ne me servait qu'à ça. Je prenais dans mon livret A, je partais voyager et j'avais zéro à la fin. Voilà. Et je remettais dans mon livret A et je repartais et j'avais zéro. Je pense que beaucoup de gens font ça. En tout cas, jeunes. Voilà. Et puis, en fait, je me suis dit, ah bah attends, pour ouvrir une assurance vie, c'est 1000 balles. Bon bah je vais mettre 1000 balles, bon ça va le livret A tu vois il est blindé à 22 000 euros donc c'est bon je peux mettre 1000 euros et puis je peux mettre en place 50 balles par mois.

  • Insaff El Hassini

    Mais avant que tu nous expliques comment tu as commencé à investir, quel a été ton point de bascule Ophélie ? C'est-à-dire qu'il y a bien un moment donné tu as dû te dire ok maintenant ça suffit les conneries, il faut que je fasse attention ou il faut que je fasse les choses différemment. Et c'est ça qui est intéressant, c'est de se dire quel a été le point de bascule. Est-ce que ça a été ton fils ? Est-ce que ça a été le fait de découvrir que la manière dont tu fonctionnais, ce n'était pas la meilleure ? Parce que quand même, tu n'es pas le bas du panier, tu vois ce que je veux dire ?

  • Ophélie Fonseca

    Oui, je le sais, j'en suis consciente.

  • Insaff El Hassini

    Tu as de l'argent de côté, même si tu l'utilisais, tu épargnais quand même tous les mois, même si ton épargne était principalement utilisée pour faire tes voyages, tu épargnais quand même, tu vois ?

  • Ophélie Fonseca

    Oui, c'est vrai. Alors, c'est vrai que la naissance de mon fils m'a fait commencer à réfléchir différemment, mais je ne dirais pas que c'était vraiment le point de bascule. Malgré tout, quand j'ai découvert Nalo et que j'ai commencé à investir, il allait avoir trois ans. Enfin non, il avait déjà trois ans. Donc, ce n'était pas vraiment ça. Bien sûr, je voulais le mieux pour lui. Je pense que c'est aussi mon mari. Mon mari et moi, on est tous les deux issus de la même chose, d'une immigration. Et lui, il a une vision de l'argent encore plus grande. très différent de la mienne. Moi, je n'ai pas manqué en enfant et lui, il a manqué enfant. Comme il a manqué enfant, lui, dès qu'il avait quelque chose, dès qu'il avait de l'argent, il fallait qu'il le dépense. Il fallait faire en sorte que notre enfant ne manque de rien. C'était très important pour lui. Autant vous dire que mon fils a commencé alors qu'il était tellement petit, à déborder sous les jouets, déborder sous les livres, déborder sous les peluches. Dès que mon mari avait quelque chose, il le dépensait pour notre fils. Parce qu'il ne voulait pas lui transmettre le manque que lui avait ressenti quand il était petit. Donc, je pense qu'on peut dire que c'est l'essence de mon fils. Mais en fait, plutôt le comportement de mon mari face à ça. Et là, j'ai commencé à me dire, mais attendez, lui dépense tout son argent là. Moi, je dépense tout dans nos voyages. Et en fait, notre enfant, on ne va lui laisser rien du tout. Un, on ne va lui laisser rien du tout. Puis le jour où il voudra faire... des études ou le jour où il voudra commencer une activité sportive qui va nous coûter. Auquel, nous, on ne réfléchissait pas du tout. Je ne sais pas, 300, 400 euros par an. On va lui dire, on va le payer en 10 fois parce qu'on ne peut pas. Alors qu'on est au haut du panier, comme tu dis. En fait, on ne manque de rien. On parie aussi de travailler en marketing. Et donc, cette façon de dépenser son argent m'a fait comme un miroir sur ma façon à moi. Et tu vois, vraiment, on est pourtant deux personnes très différentes. Encore une fois, moi, j'étais très gâtée enfant. Mais lui, c'était très l'inverse. Lui, il ne pouvait rien demander, il n'avait pas. Donc, en fait, ça, ça m'a fait un wake-up call. Et quand j'ai rencontré Nalo, et c'est arrivé pendant le confinement, on ne va pas se mentir, parce que normalement, on n'est pas censé dépenser, puis nous, on a dépensé. Moi, je travaille en retail. Je suis désolée de le dire, mais j'ai jamais... Dans le retail pour enfants, des vêtements plutôt de luxe pour enfants. Et je n'ai jamais fait... d'aussi bons mois de ma vie. Donc, je ne suis pas la seule à avoir ultra dépensé pendant cette période-là. Les gens faisaient n'importe quoi. Ils étaient confinés chez eux et ils achetaient à tir l'arigot. Et donc, en fait, ça m'a amenée petit à petit. Mais je crois que je ne savais pas comment le faire. En fait, j'avais conscience du truc. Je ne savais pas comment le faire. Donc, je peux rigoler avec toi. J'ai commencé à faire des fichiers Excel. Voilà, dans mon métier, on fait beaucoup de fichiers Excel. Je gère des budgets. Donc, j'ai commencé à gérer les budgets de ma famille comme je gère les budgets du marketing chez Nalo. Enfin, à l'époque, pas chez Nalo, mais voilà. Et en fait, en faisant ça, je me suis dit, Wow ! Donc, attends, à la fin du mois, il reste quoi ? Il reste rien ? Et après, je me suis dit, Ah oui, mais alors qu'au début du mois, tu as tout ça. Et en fait, tu attends la fin du mois pour savoir combien tu vas mettre de côté. Donc déjà, bon. Mais je ne savais pas comment faire. Je ne vais pas te mentir, je ne savais pas comment faire. Quand j'ai rencontré Nalo, je crois que A plus B, en fait, d'un coup, ça a commencé à se mettre un petit peu dans ma tête. Et je me suis dit, voilà, j'ai des projets, j'ai de l'argent, j'ai des fichiers Excel qui m'expliquent comment je les pose. Mon argent, j'en ai mis. Le mien est celui de toute ma famille. En fait, si je remets tout ça droit, je vais pouvoir gérer mieux. Donc, je n'ai pas arrêté tout de suite les fichiers Excel, je ne te cache pas. Trois ans plus tard, j'ai toujours mes petits fichiers Excel. Mais quand même, je suis un petit peu... Oh,

  • Insaff El Hassini

    des fichiers Excel quand même, parce qu'ils nous aident pas mal.

  • Ophélie Fonseca

    J'avoue, je les ai mis sur un shit maintenant, parce que je peux partager comme ça plus facilement avec mon mari et tout, qui ne les regarde pas, mais bon, au cas où, ils pourraient. J'ai décidé de me payer mes projets. en début de mois, par exemple. Tous les deux du mois, je mets sur mon assurance vie. Je mets un bout sur mon projet Tour du Monde, un bout sur mon projet Nouvelle Cuisine et un bout sur mon projet Marcus. Marcus, c'est mon fils. C'est pour ses études ou pour son premier appartement s'il ne fait pas d'études longues ou pas payantes. Donc voilà, j'ai mes trois projets que je nourris tous les mois. Je nourris toujours mon YOLO. Je nourris toujours mon livret A. Pareil, en début de mois aussi. Alors qu'avant, je le faisais en fin de mois. Combien il me reste, hop, je balance mon livret A. Donc quand il ne restait rien, il ne restait rien. Et là, je fais tout en début de mois. Donc je pars du principe que mon salaire, c'est mon salaire moins mes projets. Et après, ça, c'est vraiment mon salaire. Et ça, c'est vraiment une nouvelle façon, c'est un mindset que j'ai mis du temps à mettre en place. Parce qu'en fait, quand tu fais ça et qu'à la fin du mois, tu es serré, parce que c'est comme ça les deux, trois premiers mois, tu retournes chercher dans ton livret A. Et en fait, l'objectif, c'est de ne pas retourner chercher dans ton livret A. Soit c'est que tu as mal calibré. Et donc, globalement, on a fait ça. Et puis, on a fait la règle des répartitions. Et ça, c'est très important. Je t'en parle parce que dans plein de foyers, soit monsieur paye tout parce qu'il gagne trois fois plus, madame paye rien, bref, avec tout ce que ça peut vouloir dire si on se sépare ou que sais-je, ou pour préparer sa retraite. Soit on paye tout à 50-50, ce qui était notre cas. Avec mon mari, on payait tout à 50-50. Donc, la maison à 50-50. Nous, on est mariés sur la communauté de biens. Donc, en tout, à 50-50, ça faisait sens. Et donc, ça nous allait bien, jusqu'au jour où j'ai fait mon premier fichier Excel et que j'ai dit à mon mari, alors, est-ce que tu arrives à mettre de l'argent de côté ? Et qu'il m'a répondu non. Alors, il y avait son comportement face à l'argent, mais il y avait aussi le fait que je gagnais plus que lui et que je le faisais payer 50% de toutes nos dépenses. Et ça, ça le mettait, lui, dans une situation où il ne pouvait pas épargner et dans ma situation à moi où, au moins, je pouvais épargner et acheter des sacs de luxe. En fait, ce n'était pas du tout égal. Ce truc de 50-50, ce n'était pas du tout égal. Et donc, je lui ai proposé la répartition et il m'a dit non. Alors, pas parce que c'est un homme, parce que mon mari n'est pas comme ça, mais je pense quand même qu'il y avait un petit peu d'égo. C'était pas tant son égo d'homme, mais c'était juste son égo tout court.

  • Insaff El Hassini

    Une espèce de fierté d'humain, de se dire, bon, ben voilà.

  • Ophélie Fonseca

    Une fierté normale, de se dire, attends, mais comment ça ? Et puis, je lui ai fait un fichier Excel.

  • Insaff El Hassini

    T'as ouvert cette fois-ci ?

  • Ophélie Fonseca

    Non, je lui ai montré. En fait, il ne l'a pas ouvert. Je l'ai ouvert avec lui. Je lui ai montré. Je lui ai dit, voilà ce que tu pourrais faire si tu faisais la répartition. Et en fait, nous, on est à 50-50 dans notre mariage. Donc, en fait, on s'en fout que tu payes le canap à 50%. À la fin, je l'ai rassuré, à la fin, il t'appartiendra quoi qu'il arrive à 50%. On n'a pas prévu de se séparer, mais au cas où. Et si on ne se sépare jamais, ça m'embêterait quand même que ta retraite, elle ne ressemble à rien parce que moi, j'ai pris 50% de ton salaire. Ça a été un cheminant hyper long. Et donc, on fait la répartition au prorata depuis deux ans et demi. Et depuis deux ans et demi, mon mari a ouvert. pour la toute première fois un livret A parce que voilà, on était vraiment quand même deux opposés. Donc, il n'avait jamais ouvert de livret A. Donc, il a ouvert un livret A. Il a pu aller se refaire toute sa dentition. Je raconte sa vie mais globalement parce qu'avant, il avait zéro de côté et là maintenant, il ouvre l'univers des possibilités et il ouvre l'univers de je vais pouvoir investir parce que je ne vous cache pas qu'il n'a pas encore ouvert son assurance vie et que c'est son objectif de cette année.

  • Insaff El Hassini

    En fait, c'est hyper intéressant ton histoire et c'est pour ça que je voulais principalement que tu la partages, Ophélie, parce qu'en fait, il y a tellement de gens qui sont dans ta situation. Je ne sais pas si tu te rends compte, pourtant, tu bosses dans la finance, donc tu bosses chez Nalo, donc peut-être qu'effectivement, tu es à même de te rendre compte et de mesurer à quel point ton histoire est commune, mais dans le bon sens du terme, c'est-à-dire qu'il y a plein de gens qui sont comme toi. Ce qui est intéressant, c'est que la première chose... C'est vos deux profils qui sont différents, mais on voit que vous venez d'univers différents, mais le résultat est le même finalement. Tu vois, avec ton mari qui a ce peur du faux mot, cette peur du manque, et toi qui traites un peu tes premiers salaires comme c'était ton argent de poche. Quand t'es petit, on t'apprend pas, en tout cas moi on m'a jamais appris à épargner mon argent de poche. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de parents qui apprennent ça à leurs enfants, en tout cas je les salue si c'est le cas, mais en tout cas en général quand t'es enfant, l'argent de poche tu le prends, tu le crames. Tu épargnes peut-être un petit peu quand tu te dis, j'ai le projet de m'acheter un jean à 500 balles, donc j'épargne plusieurs mois d'argent de poche. Mais voilà, donc on a vraiment ces deux univers différents qui arrivent à un même résultat. Et on voit quand même aussi ton wake-up call à toi, qui est intéressant et qui tire son mari vers le haut. Et j'aimerais aussi saluer quand même quelque chose, parce qu'on n'en parle pas souvent, des femmes qui gagnent plus d'argent que leur mari. On parle souvent de la configuration où les maris gagnent plus d'argent que leurs femmes, mais pas de celle-ci. Et donc, je trouve ça intéressant de parler de ta configuration. Et ce que je trouve d'autant plus intéressant, c'est qu'on observe que quand les femmes gagnent plus d'argent que leur mari, elles ont plus tendance à vouloir instaurer une certaine justice dans la répartition des dépenses et dans l'organisation financière du foyer. Et ça, je ne sais pas si tu l'as fait spontanément, je ne sais pas si tu l'as fait parce que tu avais lu des choses dessus, je ne sais pas si tu l'as fait parce qu'elle a été la profonde raison pour laquelle tu l'as fait, mais en tout cas, tu l'as fait. En tout cas, c'est le principal inconvénient du couple hétérosexuel. On en parle beaucoup. Il y a un super bouquin qui s'appelle Le prix à payer, Lucille, qui est ? qui explique tout ça, que j'ai invité aussi. Si ça vous intéresse, je mettrai les liens vers l'épisode du podcast. J'en parle aussi dans mon bouquin Autune citoyenne notamment Héloïse Bolle, qui est sur toute la partie financière. Et toi, tu l'as fait spontanément. Est-ce que tu serais obligée de nous partager pourquoi tu l'as fait spontanément ?

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, je sais pas si je l'ai fait spontanément. En fait, ce qui s'est passé, c'est que moi, je suis arrivée chez Nalo et ce que j'ai observé en premier, c'est que parmi les clients Nalo, il n'y avait pas énormément de femmes. Et en discutant, en échangeant avec des gens comme toi, comme Héloïse Beul, comme d'autres que tu connais aussi, qui sont des femmes qui œuvrent pour que les femmes investissent plus, je me suis rendue compte que, en effet, déjà, ma situation, on n'en parlait pas beaucoup, où la femme gagne plus. il paraît, j'ai pas les chiffres que ça amène plus au divorce quand la femme gagne plus, mais heureusement j'ai un mari très intelligent que j'ai commencé en fait à parler d'argent c'est bête ce que je vais te dire mais dans mes amis, avec mes amis dans mon quotidien je parlais pas d'argent, en fait je parlais de je vais m'acheter ça, tiens ça ça m'intéresse mais je parlais pas de, moi je sais pas comment mes amis ils investissaient etc, et donc en fait j'ai ouvert la parole là dessus, donc grâce à des gens comme toi grâce à des gens comme Héloïse et Plan Cache etc etc Et je me suis rendu compte qu'il y a de beaucoup de femmes qui étaient dans la situation de mon mari. Et en fait, je me suis rendu compte que ces femmes, elles existent aussi dans mon groupe d'amis. Où leurs mecs, ou leurs maris, ou leurs concubins leur disaient, on fait 50-50. Et où les mecs, ils gagnaient 100K et elles, 40. Et donc, en fait, faire 50-50, c'était mettre tout leur salaire au service du couple.

  • Insaff El Hassini

    Et eux,

  • Ophélie Fonseca

    ceux qui gagnaient plus, mettaient que la moitié de leur salaire au service du couple. Et donc, à la fin... elles mettaient zéro de côté, là où eux, ils avaient 50% à cramer, s'ils voulaient, ou à investir. Et ça, parmi les clients d'Allo, les clientes d'Allo, en fait, je me suis rendue compte de ça, je me suis rendue compte qu'en fait, on a moins de femmes, en fait, sans doute parce qu'elles n'ont pas de quoi investir, pas juste parce qu'elles n'ont pas envie, enfin, quelles femmes n'auraient pas envie d'investir pour ces projets de vie ? Alors, peut-être qu'on n'était pas assez connues, etc., pour leur dire, mais en fait, si... Toi aussi, tu es une femme et tu as des projets, on a tous des projets. Toi aussi, tu as des enfants ou tu n'en as pas d'enfants, mais tu as le droit d'avoir d'autres choses comme autres projets. Et en fait, je me suis dit, peut-être qu'elles n'ont pas accès à l'investissement parce que ce n'est pas très clair, ok, premier constat. Mais en fait, peut-être juste, elles sont dans un schéma qui ne leur permet pas de mettre 1 000 euros de côté pour investir dans quelque chose où c'est pour dans 20 ans. Ça m'a vraiment fait ce wake-up call, tu vois, ça m'a fait me dire, ok, moi je suis en train de mettre mon mec, mon mari, dans cette situation-là, sans le vouloir, parce qu'en fait on n'en a genre juste jamais parlé. En fait c'était ça, genre on n'en a juste jamais parlé. Parce qu'aussi dans nos origines, l'argent, bah ouais, c'est un peu tabou. On en veut, tu vois, mes parents évidemment ils en veulent, ses parents ils en veulent, mais en fait... Et donc c'est pas tabou dans le fait qu'on veut de l'argent, mais c'est tabou de comment on le dépense. qui gagne le plus, qui est au crochet de qui. Il y a ce truc pas très sain autour de l'argent. On n'a pas la même façon de gérer l'argent d'une famille à une autre, mais c'était quand même pas très sain et donc ce n'était pas une discussion. Après 50-50, c'était logique en fait. On bosse tous les deux. Ce qu'on ne dit pas quand même, c'est que moi, mon mari, il est parti du sud de la France pour venir vivre avec moi à Paris et que ça lui a fait bien bizarre les prix parisiens, par exemple. Là où, par exemple, moi, en vivant avec lui, j'ai baissé mon loyer, lui, en venant avec moi, il a doublé son loyer. C'est des petites choses comme ça, mais c'est une réalité. Et donc, ce que vivaient mes amis en n'arrivant pas à mettre trois sous de côté parce qu'elles faisaient 50-50 avec un mec qui gagnait deux fois plus, ça ne m'a pas paré juste dans ma relation avec mon mari parce que j'étais en train aussi de beaucoup me renseigner. Moi, Nalo, ça m'a permis de beaucoup me renseigner. Ce n'était pas un sujet pour moi avant. C'est ça, c'est important. Ce n'est pas que je ne voulais pas faire plein de choses dans ma vie, mais ce n'était pas un sujet. Ce n'était pas un sujet. Et c'est devenu un sujet parce que je me suis renseignée, etc. Aujourd'hui, on a de plus en plus de femmes. J'espère que la façon dont j'ai appréhendé le marketing chez Nalo a fait que... En tout cas, aujourd'hui, on a 36 de femmes clientes. J'espère qu'un jour, on arrivera aux 50 Moi, c'est un peu... Tout le monde le sait, c'est un petit peu mon projet. si en plus de tous mes projets personnels j'avais un projet nalo ce serait ça ça serait de faire que mesdames en fait investissez votre argent mettez en place une règle égalitaire égalitaire ça veut pas dire 50-50 ça veut dire égalitaire si tu gagnes le SMIC et que ton mec il gagne 5000 euros l'égalité c'est pas de faire 50-50 ou alors il est d'accord de se mettre à 50-50 sur ta façon de vivre ton argent c'est à dire ah bah moi j'ai que 1500 euros donc pour les sorties c'est 30 balles si lui il est ok pas de problème ouais Mais c'est pas ok, c'est un autre sujet.

  • Insaff El Hassini

    Ce que je trouve intéressant dans ton propos, et là où je te rejoins, Ophélie, c'est que, tu sais, on a tout cet hype autour de la finance en ce moment, et notamment des femmes, on essaye d'aller chercher les femmes pour qu'elles investissent plus. Mais en fait, on ne se rend pas compte qu'il y a beaucoup de femmes qui n'ont pas de thunes à investir.

  • Ophélie Fonseca

    Non, elles ne peuvent pas.

  • Insaff El Hassini

    Elles n'ont pas d'argent. Et en fait, comme elles n'ont pas d'argent pour investir, elles restent un petit peu éloignées de ces sujets d'investissement parce qu'elles ne savent pas que tu peux investir en mettant 50 balles par mois dans une assurance vie. Elles ne savent pas que tu as plein de solutions qui te permettent d'investir à ton niveau, à toi. Et aussi parce que, mais là, du coup, ce n'est pas votre job à vous, mais c'est plutôt mon job à moi et à d'autres comme Héloïse, Lucille, etc. C'est de leur dire, écoutez, la répartition avec laquelle on a été biberonnés, mais qui est aussi très féministe au départ, tu vois, tu dis, ben attends, moi je suis indépendante. Je n'ai pas envie qu'un mec paye pour moi, donc je m'en fiche, je fais 50-50. Mais quand ton mec fait trois fois ton salaire, en fait, tu ne fais pas 50-50. Tu fais 75-25. Mais ça, tu ne t'en rends pas compte. Et c'est bien qu'on en parle aujourd'hui ici avec toi et pas avec quelqu'un, une féministe, autrice, militante, etc. Parce qu'en fait, c'est important d'apporter la vision de la vraie vie des femmes et comment on vit. Tu vois, moi aussi, dans mon entourage, j'ai plein d'amis. qui s'engueulent avec leurs mecs à un moment donné parce qu'eux veulent faire des vacances qui coûtent hyper cher, mais elle est plus facile derrière. Et si elles ne peuvent pas suivre, comme elles ont cramé tout leur salaire dans les restos que leur mec voulait faire, qu'elle paye 50-50, dans les ceintures de judo de leur gamin, dans le fait de payer X, Y, Z, du coup, elles n'ont à chaque fois plus rien. Et elles sont très mal à l'aise parce qu'au final, elles se disent j'ai le sentiment que c'est lui qui paye les vacances Mais ce n'est pas lui qui les paye, c'est l'organisation qui est mal fichue qui fait que tu as ce sentiment-là. Donc oui, vraiment, s'il y a un message aussi que j'aimerais transmettre avec notre épisode, Félie, c'est… Mesdames, arrêtez de faire 50-50, c'est peut-être égal, mais c'est inéquitable.

  • Ophélie Fonseca

    C'est égal, mais ce n'est pas égalitaire. Et après, moi, ce dont je me rends compte aujourd'hui, même avec nos clientes, parce qu'il y en a qui parlent avec nos conseillers, c'est qu'en fait, il y a aussi cette partie où l'homme, il n'est pas contre le fait d'être égalitaire avec vous. C'est juste que lui, il est pareil. C'est exactement ce que je disais. Il est un petit peu perdu dans ce message de... Mais attends, toi, tu es féministe, tu veux l'égalité, mais par contre, tu veux payer moins. En fait, ce n'est pas ça qu'on dit. On ne veut pas payer moins, on veut payer à la hauteur de ce qu'on apporte dans un foyer. C'est pas du tout ça.

  • Insaff El Hassini

    Le terme, c'est le prorata, mesdames. On vous dirait le prorata. Je veux payer le prorata.

  • Ophélie Fonseca

    Voilà. Et en fait, ce qui se passe, c'est qu'elles, elles se sentent coupables. Et eux, ils ne le font pas toujours exprès, mais ils te culpabilisent. de dire, ah ouais, ah bon, donc en fait, moi je vais payer 5000 balles sur le voyage et toi tu vas payer 1000 euros. Bah en fait, mais mec, tu gagnes 100 000, je gagne 40. Oui, tout à fait. Et les petits pots... Par 100 mois, si tu veux. Mais globalement, en fait, vraiment, la culpabilisation dans le couple sur ce genre de choses, il faut en sortir. Je parlais il n'y a pas si longtemps avec une amie, parce que je suis en finance, elle voulait un petit peu mon avis. Elle me dit je vais vivre avec mon mec chez lui dans son appartement qu'il a payé. Il me semble normal de payer un loyer, me dit-elle. Et elle m'explique parce que c'est son côté féministe, hyper fort. Je ne vais pas vivre à ses crochets, j'entends, à ses crochets, alors que moi j'économise un loyer, me dit-elle. Je dis mais t'économises un loyer ? D'accord, investis-le. Ouais. Parce qu'en fait, lui, il a investi dans son appartement et quand un jour, il va le revendre, l'argent, il est à lui. Ou alors, moi, ce que je lui ai conseillé, parce que j'ai senti qu'elle était très féministe, mais peut-être je te l'enverrai à l'INSAF, elle était trop féministe pour dire Non, c'est hors de question que je ne paye rien. Je lui ai dit Ok, tu négocies un pourcentage de son appart et vous passez chez un notaire.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Ou sinon, vous prenez un autre appart et puis il le met en location.

  • Ophélie Fonseca

    Exact, exactement.

  • Insaff El Hassini

    Ça, c'est la grosse quenelle. Alors moi, j'ai tellement d'amis, si tu savais, Ophélie, tellement d'amis à qui c'est arrivé. Pendant 15 ans, elles ont payé la moitié du prêt, mais le jour où elles se sont séparées, lui, il est parti avec son appartement et elles sont parties avec leur sourire. Une main devant, une main derrière. Alors évidemment, l'idée, ce n'est pas de monter les coupes les uns contre les autres. On est d'accord. Ce n'est pas du tout ça. Mais par contre, mesdames, si vous rejoignez un mec dans son appartement dont il est propriétaire et qui vous demande de payer la moitié de son loyer, red flag. Vous changez d'appartement.

  • Ophélie Fonseca

    Et même pas la moitié, tu vois. Genre, juste de payer un loyer. Mais attention, un loyer d'un appart où lui-même ne paye pas un loyer, lui, il paye son prêt. Il va récupérer normalement une finée. Mais bon, c'est un long... Ça, c'est un truc, ça sort un peu. Mais moi, j'aurais totalement, avant d'aller au pu, me rentrer là-dedans. Donc, si on revient sur le wake-up call, c'était le wake-up call, c'était juste de me pencher sur mon argent, en fait. De me pencher sur la vérité de mon couple. de me pencher sur ce que j'ai, ce que je veux faire et ce que je n'ai pas pour le faire. Parce qu'à l'époque, je n'avais pas d'argent pour faire mon tour du monde, alors que je rêvais de faire mon tour du monde avant que mon fils, il ait 10 ans. Si il a 10 ans dans 3 ans, bon, bientôt, avoir 1000 euros pour faire un tour du monde, ce n'est pas possible. Donc, en fait, il faut juste se dire quel type de tour du monde tu veux faire, etc. Bref, voilà, se pencher sur qu'est-ce que tu as C'est quoi ta situation ? Et qu'est-ce que tu veux ? Et c'était ça, en fait, que m'a réveillée Nalo. Il m'a réveillée sur... Moi, j'ai plein de projets. J'aurais pu, comme plein de monde, ouvrir mon assurance vie pour faire fructifier mon argent. Parce que c'est l'objectif, hein. C'est l'objectif, faire fructifier mon argent. Mais en fait, j'ai préféré me projeter. Faire fructifier mon argent, ça ne me parlait pas. En fait, ça ne me parlait pas. Mon livret A, il est à 3% en ce moment. Il fait fructifier mon argent. Mais en fait, s'il me fait fructifier mon argent, pourquoi ? déjà seulement jusqu'à 22 000 et des bananes donc en fait c'est quand même limité alors seulement il y a plein de gens qui n'ont pas 22 000 euros j'en suis consciente quand même ça te limite mais pour payer ta retraite dans 25 ans 22 000 euros ça fait pas beaucoup alors oui on a un système de retraite etc etc mais moi j'ai compté tu l'as dit tout à l'heure je fais partie du panier je pense qu'on est tous d'accord pour dire que quand on fait partie d'importe quelle catégorie, en fait, nos dépenses sont relatives, normalement, à la catégorie dont on est. Que moi, j'ai un prêt, j'ai des frais, j'ai des choses. Et en fait, tout ça, c'est relatif à mon salaire aujourd'hui. Moi, si je perds 45 de mon salaire à la retraite, plus tard, j'ai 44 ans, et j'aurai cette maison encore à payer quand je serai à la retraite, je ne pourrai plus la payer. Et ça, même moi. Et c'est même moi, alors que vraiment... Dans notre système de répartition pour... pour que tout le monde ait un peu une idée. Moi, je suis à 65%. On m'a réunie à 35%. Donc, voilà. Mais de se dire que moi, je ne pourrais pas payer, autant vous dire que lui ne pourra pas payer. Donc, il fallait trouver une solution. Il faut aussi se positionner là-dessus. Quand n'importe quel couple se dit Je vais acheter une maison à 40 ans, aujourd'hui 40 ans, sur 25 ans,

  • Insaff El Hassini

    ça sous-entend quand même… Tu es un privilégié quand tu achètes une maison à 40 ans.

  • Ophélie Fonseca

    Exactement, tu es un privilégié.

  • Insaff El Hassini

    Je parle aussi aux privilégiés, là.

  • Ophélie Fonseca

    Exactement.

  • Insaff El Hassini

    On achète des maisons à 50 ans, 55 ans. C'est le rêve d'une vie, en fait, une maison pour le commun des mortels.

  • Ophélie Fonseca

    C'est le rêve d'une vie. Même moi, je fais partie de ces gens qui ont acheté une maison à 43 ans sur 25 ans. Donc, en fait, je calcule, je serai à la retraite, j'espère, sauf si ça a encore repoussé, alors que je serai encore en train de payer cette maison. Et ça va être le cas de plus en plus, parce que les gens, juste comme tu dis, on n'a pas tous les moyens de s'acheter une maison à 25 ans, etc. Ce que je voudrais dire aujourd'hui, c'est important aussi, c'est en fait, n'attendez pas d'être directrice marketing pour investir votre argent. En fait, ça ne sert à rien. Beaucoup de gens m'ont dit, Ah là là, tu investis tard. Je pense que c'est vrai, j'investis tard. Mais mieux vaut tard que jamais. Il n'est jamais trop tard. Déjà, ça, c'est la première chose. Mais il n'est jamais trop tôt non plus. Il n'est jamais trop tôt non plus. Pour prendre en main, la haut-fille qui avait 25 ans, et qui partaient au Pérou et qui s'achetaient des sacs que je cite pas la marque et qui les a pas utilisés qui faisaient des soirées les soirées je les aurais quand même faites on va pas se mentir mais peut-être que je les aurais pas faites avec je sais pas combien de verres à l'époque cette fille là elle aurait pu acheter un petit appartement un 20m2, un 15m2 avec un prêt sur 25 ans je l'ai pas fait tant pis, c'est pas grave, je le fais plus tard c'est bien, juste il faut s'y mettre mais si vous pouvez le faire à 25 ou à 30, juste parce que vous avez un CDI et vous avez réussi à mettre trois salaires de côté sur votre livret A mais investissez dans ce que vous pouvez on en parlera après, moi aujourd'hui j'ai trois ans d'investissement derrière moi mais trois ans d'investissement avec une assurance vie un plein d'épargne retraite de la SCPI et toujours un livret A pour me permettre de faire mon YOLO qui était important pour moi. Et ce n'est pas important pour tout le monde. Je veux dire, il y a plein de gens qui vont préférer vivre chichement au présent pour vivre super bien plus tard. Ce n'était pas ma vision. Ce n'est toujours pas ma vision. Je pense qu'il faut vivre bien maintenant. Il y a plein de gens qui pensent aussi que d'investir, ce n'est pas profiter de la vie.

  • Insaff El Hassini

    Ce n'est pas vrai.

  • Ophélie Fonseca

    Et ce n'est pas vrai. C'est juste réfléchir différemment. C'est juste ça. Et je pense que... Moi, je suis une accro de la déco. Je pense que dépenser, pardon pour les chiffres, mais dépenser 500 balles de déco par mois, ce n'était pas raisonnable. Mais je l'ai fait dans ma vie. Et tout ça, pourquoi ? Pour que, en fait, je te le dise, trois ou quatre ans plus tard, en fait, ces trucs déco, je ne sais même plus de quoi il s'agit. J'ai sûrement changé trois fois de ma vision déco parce que, justement, j'adore la déco. Non, en fait, ça ne valait pas le coup.

  • Insaff El Hassini

    Ouais, ouais. En fait... C'est intéressant ce que tu dis parce que moi, ce que j'aime bien aussi dans ton profil, et c'est pour ça que je t'ai invité, Ophélie, c'est qu'en fait, la plupart des narratives, des messages que tu entends sur la finance, c'est qu'il faut être frugal, il faut investir tout son argent, n'achète pas cette paire de bottes, même si blablabla. Et en fait, moi, je suis un peu comme toi, ce n'est pas ma vision des choses. Moi, je vis dans l'instant présent. Mais ce n'est pas parce que je vis dans l'instant présent et que c'est important pour toi de te faire plaisir. Et moi je ne suis pas pique-sou, hein. Mon but dans la vie, c'est de kiffer ma race. Ce n'est pas de thésauriser des sous dans un coffre et attendre mon décès pour que quelqu'un d'autre en profite à ma place. On est d'accord. Ceci étant, je pense néanmoins qu'il est hyper important de préparer mon avenir et d'avoir un coussin de sécurité.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai envie de kiffer aujourd'hui et de kiffer dans 20 ans. Donc c'est assez logique.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Et aussi, je pense que, comme dans toute chose, c'est bien de faire les choses intelligemment. Kiffer aujourd'hui et de faire plaisir parce que ton délire c'est les voyages, ton délire c'est les bottes, la mode, la déco, les voitures, peu importe. On a chacun un kiff dans la vie et ça nous fait du bien d'assouplir ce kiff-là de temps à autre, même tous les mois. Il y en a, c'est la bouffe. Tu vois, ils adorent les restos, gastro, machin. Mais le faire de manière équilibrée, intelligente, en se disant, c'est pas parce que je me fais kiffer aujourd'hui que ça veut dire qu'il faut que je crame tout. Parce qu'aujourd'hui, je suis dans les plus belles années de ma vie, et ça, c'est notamment les femmes. Il y a quelque chose qu'Eloïse Boll dit très souvent, et du coup, je me permets de la citer pour ne pas me réapproprier son propos, c'est qu'elle dit que les femmes, en général, entre 30 et 50 ans, on est dans un tunnel. C'est le moment où, dans nos carrières, on est censé gagner le plus d'argent, mais c'est aussi le moment... où nos configurations familiales font que c'est le moment où on s'en occupe le moins. Et c'est dommage parce que c'est vraiment à ce moment-là où il faut mettre les choses en place.

  • Ophélie Fonseca

    C'est tellement vrai.

  • Insaff El Hassini

    Et on est d'accord.

  • Ophélie Fonseca

    Enfin, je veux dire, moi, j'ai été dans cette configuration... Aujourd'hui, je suis privilégiée, j'en suis consciente, et je sais que toutes les femmes qui vont écouter vont se dire Ouais, c'est facile quand tu gagnes X, etc. Enfin, moi, j'ai été cette nana de 30 ans qui n'avait pas d'enfant, pas encore, pour plein de raisons X ou Y. mais qui galéraient, parce qu'il ne faut pas croire, on ne devient pas directrice marketing du jour au lendemain. Quand tu es chef de projet, tu galères un petit peu plus. Alors certes, tu n'es pas caissière et ce n'est pas le SMIC, parce que je ne gagne pas le SMIC, mais c'est quand même une galère. Mais tu dois quand même gérer ton quotidien, tu dois gérer ton coût. Et en fait, tu es dans ton tunnel. Je trouve que tu as totalement raison. Moi, bientôt, j'aurai 45 ans et j'entends... plein de gens dire, oh là là, pour les femmes c'est plus dur de se vendre au niveau d'un job quand t'as 50 ans. Moi, je laisse mes cheveux blancs pousser comme ça j'ai déjà l'air de les avoir. Mais globalement, évidemment, profitons-en mesdames, profitons-en entre 30 et 50 parce que c'est nos glorieuses années, c'est le moment où on va le plus évoluer. Donc, il faut le faire. Mais c'est aussi le moment où tu construis ta famille. Moi, je veux dire, j'ai eu mon fils à 37. Enfin... J'ai aussi voulu lui avoir du temps pour lui. Ça, c'est aussi pourquoi je suis allée chez Nalo. On pourra en parler si tu veux, mais ça n'a rien à voir avec l'argent. C'est aussi... Moi, j'avais un job où je rentrais à 20h le soir, quoi.

  • Insaff El Hassini

    Ouais.

  • Ophélie Fonseca

    J'étais à 7h, je rentrais à 20h, je faisais le bisou bonne nuit. Et c'est tout. Et c'est tout. Et comme j'étais cadre et que je ne comptais pas mes horaires, je suis toujours calme. Mais en fait, le week-end, j'étais KO. Et parfois, je bossais aussi. Parce que, en fait, voilà. Et je n'avais pas envie de ça, parce que c'est aussi nos meilleures années. Oui, c'est le moment où on va le plus évoluer, mais c'est aussi le moment où nos enfants vont se souvenir de toute cette enfance.

  • Insaff El Hassini

    Et nous, on va profiter de ça aussi, quand même. C'est d'un point de vue purement égoïste. Moi, perso, j'ai envie de profiter de mes enfants. Égoïstement.

  • Ophélie Fonseca

    Est-ce que c'est égoïste ? Non,

  • Insaff El Hassini

    mais je vais dire de mon point de vue.

  • Ophélie Fonseca

    Tu es en train de forger leur futur. Tout à l'heure, tu disais... Je ne sais pas qui élève ses enfants en leur donnant de l'argent de poche et en leur expliquant qu'il faut l'épargner, c'est ça ?

  • Insaff El Hassini

    Oui, oui,

  • Ophélie Fonseca

    oui. Moi, mon fils, et pardon pour tous ceux que ça va étonner, il va avoir 7 ans dans un mois et il a de l'argent de poche. Il a 3 euros par mois. C'est Byzance. Il a 3 euros par mois liés à tu dois ranger ta chambre toutes les semaines et tu nous aides à mettre la table et à débarrasser la table. C'est ton quotidien, c'est ta participation familiale. Et grâce à cette participation familiale, nous, on te remercie, on te donne 3 euros. Et mon fils rêvait, rêvait de s'acheter une cible avec un arc et des flèches, tu vois. 40 balles chez des cadeaux. Bref, il rêve de ça. Et je lui dis, OK, écoute, il avait eu 20 euros parce qu'il avait accepté de revendre des livres à lui. Voilà, il était avec cet argent, etc. Et le jour où papy lui file les 20 balles de plus, et puis il avait eu ses 3 euros plus 3 euros, bon bref, il était arrivé avec sa superbe enveloppe de 50 euros, et génial, la cible est moins chère. Elle a été soldée, elle est à 38 euros. Et il me dit, oh là là, on la prend, on la prend, on la prend, on la prend. Ok. Oh là là, on la prend, je dis, on la prend. Est-ce que tu as l'argent ? Ouais, on la prend. Ok, si on la prend, il te restera plus que 12 euros. Ok ? Ok. Je vais te raconter ça parce que c'est important, la notion de l'argent chez l'enfant. On est arrivé dans la voiture. Moi, j'ai payé en carte puisqu'il y avait trop de monde à la caisse pour le liquide. Et c'est dommage. Et à refaire, j'aurais fait la queue pour qu'il dépense son argent. Mais voilà. C'est moi qui, dans la voiture, lui ai dit Maintenant, il faut que tu me donnes les 38 euros. N'importe quel parent ne tient pas. Moi, j'ai tenu bon. Mon fils a... pleuré parce qu'il a eu l'impression de perdre 38 euros. De les perdre. C'est fini, il ne les aura plus. Et je lui dis, on a une cible et un arc et des flèches. Si tu veux, on peut aller le rendre. On peut aller les rendre. On est encore sur le parking, on peut aller les rendre. Mais je n'ai plus que 12 euros, qu'est-ce que je vais faire avec 12 euros ? Je lui dis, moi, c'est ce que je t'ai expliqué. En fait, ton argent, tu peux le garder, soit... tu as quelque chose en tête, quelque chose qui te fait envie vraiment, soit tu te dis, quand j'aurai encore plus envie, il me faut plus d'argent. Et donc, tu gardes. Et c'était compliqué parce qu'il a 6 ans et demi. Ce n'est pas non plus inné. Mais moi, je pense que quand même, c'est important qu'ils aient cette notion d'argent parce que moi, je l'ai eu trop tard. Je ne veux pas qu'ils pensent. Je ne veux pas qu'ils pensent que... Parce que ça, c'est un conflit dans le couple. Attention, mesdames, c'est important. Mon mari, il est là. Je ne veux pas qu'il pense qu'on est pauvre. Je n'ai pas dit ça. Et qu'on ne peut pas lui offrir ce qu'il veut. Tu vois, c'est toujours nos vieux démons de l'éducation, de quand on était jeunes. Je ne pense pas que notre enfant pense qu'on est pauvre. Je pense juste que je lui explique que s'il dépense l'argent, l'argent, il ne va pas pousser dans les cocotiers. Il ne pousse pas dans les cocotiers.

  • Insaff El Hassini

    Je me permets d'applaudir.

  • Ophélie Fonseca

    Et c'est du coup pour moi. Il y a trois ans, je n'aurais jamais dit ça.

  • Insaff El Hassini

    Écoute, je trouve ça formidable parce que tu vois, moi, je ne sais pas si j'aurais tenu sincèrement. Donc déjà, il faut une grande force de caractère pour tenir face à ton enfant, surtout quand tu as les moyens. Et on le voit, les gens qui n'ont pas d'éducation financière ou peu, ils ont du mal à tenir face à leurs enfants. Tu vois ce que je veux dire ? Je ne sais pas où j'avais lu une étude comme ça, mais je l'avais lu. En tout cas, bravo parce que moi, je ne sais pas si j'aurais pu tenir sincèrement.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai tenu parce que mon mari n'était pas avec moi. Je pense que s'il avait été là... Il aurait dit, ok, on te l'offre. Et c'est humain. Attention, c'est humain. Je ne suis pas une perfection. C'est humain. En fait, c'est complètement humain. C'est juste que, est-ce que je veux le construire comme moi j'ai été construite, que tout est un cadeau ? Ou est-ce que je veux le construire comme mon mari a été construit, que tout est une difficulté ? Non, je veux juste le construire de, en fait, on peut s'offrir ce qu'on a envie, si on se donne les moyens tous les mois d'aller au bout de ce dont on a envie. Son projet, Nalo, c'était sa cible. et son arc et ses flèches. Et il aurait eu le droit, au moment de retirer son argent pour son projet, de se dire, en fait, j'ai un projet plus grand. Et donc, en fait, celui-là, il nourrit plus trop mon YOLO du moment. Il nourrissait plutôt un FOMO d'il y a trois mois. Donc, en fait, finalement, je vais le changer et ça va devenir quelque chose de plus grand. Il aurait eu le droit de faire ça. Et moi, je le fais tout le temps.

  • Insaff El Hassini

    En plus, tu vois, je trouve ça hyper simple parce qu'effectivement, ces larmes, nous, avec ton petit cœur de mère, tu te dis, mon fils pleure, je n'ai pas envie qu'il pleure, je veux qu'il soit heureux toute sa vie. Limite, si je peux lui donner une pilule pour qu'il soit heureux toutes les minutes de sa vie, je le ferai, tu vois. Mais en fait, les larmes, c'est juste l'apprentissage de la frustration et l'apprentissage de l'éducation financière. Oui, quand tu donnes de l'argent, tu perds quelque chose pour avoir quelque chose en retour. Si ce quelque chose en retour ne te satisfait pas autant que tu le pensais, il n'est pas nécessaire de perdre cet argent. Et en filigrane, c'est exactement ce que tu lui as enseigné. Donc, je me permets, je réapplaudis. Et je vais le prendre pour moi. Je vais le reprendre pour moi, je pense.

  • Ophélie Fonseca

    Et je dois avouer que cette façon de réfléchir, en tout cas pour mon fils, je l'ai appris aussi d'experts. En fait, si tu veux, moi, en arrivant chez Nalo, on n'était pas beaucoup à ne pas avoir fait de finances de notre vie. Moi, je travaille avec des gens qui viennent de la finance, qui ont été biberonnés à la finance depuis toujours. Et qu'ils pensent comme ça. Et en fait, ils pensent comme ça parce qu'on leur a appris comme ça, déjà. On n'a pas le même background éducatif. Parce qu'ensuite, ils ont fait les études pour penser comme ça. Et peut-être qu'ils ne le partagent pas assez. Tu vois, moi, quand je parle avec mon directeur commercial, et qu'il m'explique qu'il fait ça pour tout avec ses enfants. Alors moi, j'en suis pas là, j'arriverais pas à ne pas lui donner un bonbon ou que sais-je. Mais lui, il le fait pour tout. Moi, ça m'a donné la force de me dire, je peux le faire pour une partie. Et en fait, on dit toujours, en tout cas en France, j'ai l'impression qu'on dit toujours que c'est toujours les mêmes qui ont de l'argent, mais en fait, c'est l'éducation qui fait que tu en as. C'est pas... Alors oui, c'est ton job, bien sûr, mais pas que. Il y a des gens, il faut le savoir, tu le disais tout à l'heure, la frugalité, il y a des gens qui gagnent beaucoup d'argent et qui sont hyper dans la frugalité. Ils ne dépensent rien. Et il y a des gens qui ne gagnent pas beaucoup et qui ne dépensent rien non plus. Et en fait... Il faut juste savoir où est-ce qu'on peut se positionner. Moi, je veux me positionner plutôt en middle. Je veux pouvoir me faire plaisir. Et je veux pouvoir faire plaisir à mon fils. Attention, je ne suis pas une horreur de mère. Je lui ai appris ça. Mais en même temps, s'il y a un livre, les livres, je ne dis jamais non. Donc, sachez-le. Je ne dis jamais non pour un livre. Mais en tout cas, il faut trouver notre façon de faire. Il faut savoir qu'on est en train de faire les investisseurs de demain. Investisseurs et investisseuses, moi j'ai un garçon mais... Si vous avez des filles, mais faites pareil, pitié. Faites pareil. C'est hyper important. Apprenez-leur que la parité, c'est la répartition, c'est d'investir son premier denier, enfin, c'est tout ça, quoi. Parce qu'aujourd'hui, vraiment, encore en France, c'est les hommes qui investissent. Et c'est nous qui achetons... Je crois que c'était... C'est pas Eloïse, je sais plus qui disait ça. C'est nous qui achetons les pots de yaourt.

  • Insaff El Hassini

    C'est Titu Lecoq.

  • Ophélie Fonseca

    Ah, voilà. Exactement. Et encore une fois, je suis dans une famille déconstruite. Donc, chez moi, c'est mon mari qui achète les pots de yaourt. Et clairement...

  • Insaff El Hassini

    Oui, puisque maintenant, tu as fait la répartition.

  • Ophélie Fonseca

    Maintenant, exactement. Mais je peux vous le dire, mon mari a été, toutes ces femmes, il a acheté les pots de yaourt pendant... Enfin, voilà, ça fait 13 ans qu'on est ensemble. Ça fait 3 ans qu'on a la répartition. Enfin, 2 ans et demi. Donc, autant te dire que pendant 10 ans, il a acheté les pots de yaourt. Et c'est terrible. Après, ça fait pas... Enfin, si, ça fait 10 ans qu'on est mariés. Donc, oui, ça fait vraiment... Il a acheté des pots de yaourt pendant 10 ans. Il est très content de ce que ça lui a rapporté dans le cœur, mais il ne lui a pas rapporté beaucoup.

  • Insaff El Hassini

    C'est l'investissement. Mais c'est intéressant ce que tu racontes, Ophélie, parce qu'au final, tu sais, on se demande toujours, il y a cette question un peu existentielle qu'on se pose tout le temps, en se disant, est-ce que la richesse vient de l'argent du travail ou est-ce que la richesse vient de l'argent du patrimoine ou du capital ? C'est un peu toutes les discussions, un peu, de la manière dont on va imposer les gens et sur quoi. Moi, j'observe, en tout cas, de par ma petite expérience de femme, que les personnes de mon entourage qui ont investi, qui ont acheté leur appartement à 25 ans, c'est des gens qui ont été éduqués financièrement. C'est des gens, je pense notamment à une amie, c'est des gens qui, dès qu'elle a eu son premier salaire, son père lui a dit Attends, tu es à la maison, tu n'habites pas toute seule, c'est ton premier salaire, tu vas mettre des sous de côté et après, tu vas acheter un studio. Et bien là, cette amie, elle a une quarantaine d'années, son studio qu'elle a acheté il y a 15 ans de ça, entre 15 et 20 ans de ça, au final, ça a été son apport quand elle a décidé d'acheter sa résidence principale et quand elle s'est mise en couple.

  • Ophélie Fonseca

    Bien sûr.

  • Insaff El Hassini

    Donc, en réalité, c'est vraiment, ça se compte comme ça. Parce que tu sais, on disait, je ne sais pas qui achète un appartement à 25 ans, etc. Et son appart, elle ne l'a pas acheté à Paris dans le Marais. Il ne lui a pas acheté 800 000 euros pour 20 mètres carrés. Son appart, elle l'a acheté en province, de là où elle vient. Et elle est très bien parce que... Elle n'a pas acheté cher, elle a pu avoir quelqu'un qui le rembourse à sa place, donc très bon investissement. Et le jour, par contre, où elle a décidé d'acheter sur Paris avec son mari, elle a eu un super rapport de dingue.

  • Ophélie Fonseca

    Ça, si tu veux, moi j'avoue, j'aurais adoré être ton amie à ce moment-là, avoir cette éducation financière-là, avoir ses parents qui me disent ça, parce que j'aurais pu faire pareil. Mais je ne l'ai pas fait et on ne va pas revenir sur le passé, mais globalement... si toi tu te dis, enfin pas toi, mais si la personne qui nous écoute se dit Ah bah moi à 25 ans, je n'ai pas de quoi parce qu'aujourd'hui, on nous demande un apport. Aujourd'hui, les taux, c'est 3%. Peut-être qu'en effet, elle a eu la chance d'acheter à deux, j'en sais rien, à un et demi. Bref, tout ça. En fait, il y a d'autres façons d'investir. Il y a d'autres façons. Aujourd'hui, investir un appartement ou investir une place de parking ou investir dans une ACPI. Enfin, il y a mille façons aujourd'hui d'investir. Investir dans ton assurance vie quand tu as 25 ans. C'est potentiellement, quant à mon âge, avoir déjà 50 ou 60 000 euros. Oui,

  • Insaff El Hassini

    oui, oui. C'est plus rentable qu'un appartement, quelquefois,

  • Ophélie Fonseca

    oui. Alors que, note pour plus tard, vous pouvez voir ce type de projection, mais moi, si j'avais investi il y a 15 ans, donc à 30 ans, clairement, 30 ans, c'est à peu près le moment où, justement, tu disais, pour les femmes, en tout cas, qui font carrière, c'est le moment où ça commence à marcher un peu. Et si j'avais investi mon assurance vie, j'aurais aujourd'hui trois fois ce qu'elle vaut. Oui. Et pas en faisant des mille et des cents. Je veux dire, attention. Moi, aujourd'hui, c'est vrai, tous les mois, je mets beaucoup plus que ce que je mettais au début. Mais au tout début, j'avais tellement peur d'investir et de manquer, tu sais, le faux mot, de manquer, de ne pas pouvoir m'acheter mes chaussures avec des talons de 12 centimètres que je ne mettrais jamais, que je ne mettais que 50 euros tous les mois. Alors que j'avais bien sûr les moyens d'en mettre 4 fois ça, 5 fois ça. Mais voilà, j'avais peur. Mais je veux dire, si... À 30 ans, j'avais mis 50 euros tous les mois. J'aurais quand même plus que ce que j'ai aujourd'hui alors que j'en mets 250. Tu vois ?

  • Insaff El Hassini

    Non, non, non, mais on est complètement...

  • Ophélie Fonseca

    Donc, investir en immobilier, c'est bien. C'est génial si vous pouvez le faire. Super à 25 ans, etc. Ce n'est pas toujours possible parce que, tu disais tout à l'heure, est-ce qu'on devient riche avec notre salaire ou pas ? Évidemment, si vous gagnez le SMIC et que vous avez déjà du mal à joindre les deux bouts, moi, j'aurais tendance à dire déjà, faites votre livret A, mettez-vous trois mois de côté, voyez un petit peu comment ça fonctionne. et au troisième mois, investissez à partir de 500 000 euros dans une assurance vie. C'est la base de la base. Et si vous pouvez mettre 50 euros tous les mois, faites-le. Si c'est que par trimestre, vous pouvez le faire par trimestre, 50 euros, c'est toujours ça. C'est toujours ça qui va aller faire des petits. C'est toujours ça qui va pouvoir... Alors, évidemment, toujours un risque de perte. Je le répète, on ne... On ne cristallise la perte que si on rachète, c'est-à-dire que si on ferme son assurance vie. Sinon, on ne cristallise rien du tout. Si on ne rachète pas son assurance vie qui a fait moins 10, j'ai investi mon argent fin 2021. En 2022, crise énorme, guerre en Ukraine, moins 13%. Quand je regardais mon halo, ça piquait un peu. Aujourd'hui, on est trois ans plus tard, ça n'a rien à voir. il faut se serrer les fesses ne pas racheter et continuer et en fait si vous faites ça même si vous mettez que 50 euros tous les trimestres parce que moi vraiment j'ai eu cette conversation c'est facile pour toi même si tu gagnes le SMIC ou si tu gagnes 2000 euros et j'en suis même méga consciente aujourd'hui tout est cher faire les courses c'est cher et quand tout ça en ayant un enfant bien sûr mais juste dites-vous j'essaye 50 balles par trimestre par trimestre j'essaye 50 balles par trimestre et après si je peux je ferai plus Si je ne peux pas, je ne ferai pas plus. Mais c'est juste le mindset, en fait.

  • Insaff El Hassini

    Oui, c'est tout à fait ça,

  • Ophélie Fonseca

    oui. C'est juste le mindset, parce que c'est exactement ce que tu dis. Est-ce que vous voulez élever vos enfants ou juste être comme ça, de vous dire, en fait, je ne peux pas 50 euros par trimestre, mais si tu peux le faire, ton enfant, il va se dire, ah, c'est possible, ah, c'est possible, et c'est la personne que je veux être. Je pense que ça, c'est hyper important. En tout cas... Moi, j'aurais rêvé que quelqu'un me dise ça quand j'avais 25 ans, ou même 30, ou même 35, en toute transparence.

  • Insaff El Hassini

    Ce qu'il faut bien répéter aussi, c'est qu'on devient des adultes qui reproduisons les schémas de nos parents, à moins qu'on les déconstruise. Donc, si vous avez des schémas qui sont hyper positifs, notamment, je parle aux mères qui ont des filles, si vos filles voient que vous faites la répartition, parce que pour vous, ce qui est important, c'est l'équité, et pas l'égalité à tout prix, quelque chose d'équitable. quelque chose au prorata, déjà elle va grandir avec cette image-là. Et ensuite, il y a plein de choses qu'on s'aperçoit qu'on fait de manière vraiment inconsciente, mais en reprendusant un schéma. Le fait d'épargner tous les mois, le fait de se dire moi j'épargne mon argent ou je place mon argent en début de mois et pas en fin de mois de dépenser de manière réfléchie, le fait de ne pas être dans soit le faux mot, soit YOLO, on y va, on s'en fout, on crame tout, la vie par les debouts et qui vivra demain verra Tout ça, en fait, rien qu'en faisant ça, on éduque nos enfants. Et donc là-dessus, je suis complètement d'accord. Et pour revenir au fil, il y a une question que j'aimerais te poser parce que ça me démange. C'est une femme qui bosse dans la finance, qui ne vient pas de ce milieu-là. En général, quand on est directrice marketing d'une société d'investissement comme Nalo ou comme d'autres, on a un background qui est financier. Voilà, on arrive avec toute cette énergie un petit peu testo-restéronée de la finance. On sait comment gérer les mecs. Enfin, voilà. Je travaille dans la finance, j'ai fait toute ma carrière dans la finance, donc je sais de quoi je parle et je sais qu'il faut un certain degré aussi, à un moment donné, de poigne pour pouvoir faire son trou dans ce milieu-là. Toi, tu l'as fait, mais tu l'as fait il y a deux ans et demi. Tu es arrivé dans ce milieu-là. Comment, toi, tu fais à ton niveau pour justement ramener les femmes un peu plus dans le milieu de la finance ? Comment tu fais en tant que manager pour faire en sorte que Nalo, ce soit une société qui, quand elle communique, Elle ne communique pas que pour les hommes blancs de plus de 50 ans qui ont les cheveux blancs. Je me permets, je vais vous lancer un peu des fleurs, mais je ne connais pas le fondateur de Nalo ou son co-fondateur avec qui tu as passé un entretien. Par contre, j'ai envie de lui dire, mec, tu es très smart. Parce que le fait d'aborder les choses différemment, le marketing, c'est quoi ? C'est la personne qui va donner le ton de ton message en tant qu'employeur, en tant que société d'investissement, en tant que produit sur le marché. Et le fait de prendre une femme qui ne vient pas de la finance, je trouve ça smart, parce que pour le coup, votre message est différent et il est plus proche des gens, je trouve. Alors déjà, merci de me poser la question, parce que je trouve que c'est assez intéressant. Alors, la personne que vous voyez là aujourd'hui, c'est la même personne que je suis dans mon travail. Je suis très spontanée. Ça me joue des tours, comme tout le monde, de toute façon. Voilà, mais... Et je dis les choses. Je suis aussi assez directe. Je suis assez sans filtre, diraient les gens. Donc, j'ai eu la chance, en effet, quand j'ai rencontré Nalo il y a trois ans, parce que la personne que j'ai rencontrée, elle avait déjà cette ouverture d'esprit, comme fondateur. Aujourd'hui, le dirigeant de Nalo, notre président, il est aussi très, très ouvert. Il a aussi conscience qu'on parle, on souhaite parler vraiment à tout le monde. On souhaite parler aux gens et pas seulement à ceux qui gèrent déjà leur argent. Ceux qui gèrent déjà leur argent, génial. Et si vous voulez le faire chez Nalo, on est très heureux. Mais en fait, nous, on essaye de parler à tous les autres, à tous ceux qui ne gèrent pas. Et donc, il y a des femmes et il y a des hommes. Je ne me suis pas... concentré sur la femme, je me suis juste dit qu'est-ce que j'aurais voulu entendre, qu'est-ce que j'aurais voulu savoir. Et ça, ça a été dans mon recrutement aussi, je ne te cache pas. L'équipe marketing aujourd'hui, c'est assez stéréotypé parce que c'est 90% des femmes. Mais ça nous permet quand même d'avoir aussi cette vision de se dire, grâce à ces femmes de tout âge, je suis la plus vieille, mais j'ai de la très jeune, j'ai de la trentenaire. qui veut investir en IMO. Enfin, tu vois, j'ai tout, en fait. Et ça, ça nous permet d'avoir la vision de chacune dans ma façon de discuter avec ces... J'ai de la chance aussi, les financiers qui sont chez Danone ne sont pas des financiers ronflants de 50 ans. Encore une fois, je suis la plus vieille PACO Market dans l'ensemble de l'entreprise. C'est dans le Codire,

  • Ophélie Fonseca

    c'est ça, au Codire ?

  • Insaff El Hassini

    Au Codire, exactement. Je suis la plus vieille. Je suis accompagnée d'une superbe CPO, la directrice du produit. On est deux femmes au Codire. les autres ce sont des hommes en effet il y a un directeur à Invest c'est un homme un directeur commercial c'est un homme c'est ok qu'il y ait des hommes aussi dans une boîte mais il y a deux femmes quand même au Codire et pas sur des petits tu vois pas sur des petits postes quoi non non voilà on est deux femmes sur deux postes importants quand même je pense en Seine-Nalo et on a la chance j'ai pas eu beaucoup à me battre pour faire entendre ma voix et je pense que c'est une chance J'aimerais te dire, j'ai foncé dans le tas, mais en fait, je travaille avec des gens très ouverts, donc ça, c'est de la chance. Ensuite, je travaille aussi avec des gens qui sont conscients que c'est pas à la portée de tous au départ. C'est-à-dire qu'eux, ils ont, on va pas se mentir, je te parle de gens qui sont chez Nalo, qui ont été élevés comme ça. Et donc, quand je leur explique qu'en fait, tout le monde n'est pas élevé comme ça, ils l'entendent très bien. Ils l'entendent et ils le comprennent. Moi, il y a des gens qui te disent, bah oui, moi j'ai envie, enfin... J'ai 38 ans, j'ai je ne sais pas combien de places de parking, je ne sais pas combien d'appartements. Génial ! Mais sûrement qu'on t'a expliqué comment ça devait se faire. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ça la tunnel,

  • Ophélie Fonseca

    tu n'es pas née avec ce dos.

  • Insaff El Hassini

    Ta famille, c'est ton éducation, c'est les études que tu as choisi de poursuivre, c'est tout un tas de choses. Moi, je ne vais pas te mentir, j'ai fait des lettres modernes pour ceux que ça pourrait... Voilà, moi je dis parce que... J'ai eu mon bac en 98. En 98, le digital et la finance en digital, ça n'existait pas. J'ai fait des lettres modernes. C'est qu'en 2004-2005, il y a 20 ans, que j'ai rencontré l'agence Market. D'abord, j'ai fait du print, du papier. J'ai fait du papier avant de faire du marketing digital. Et je pense qu'aussi, chez Lalo, on... on privilégie aussi cette expérience-là. Cette expérience-là qui te permet de dire en fait, comme on ne vient pas tous du même moule, on n'a pas tous la même façon d'appréhender les choses. Je pense que c'est ça, ça a été une force. Je pense que la force aussi, ça a été de rencontrer des gens comme toi, comme Héloïse. On a travaillé aussi avec Héloïse. On avait offert son livre à nos clientes, à certaines de nos clientes. Avec Léa Lejeune. Rencontrer ces gens-là. pour moi ça a été libérateur de la petite fille chez moi qui n'avait pas conscience de ça, la petite fille chez moi qui se disait si t'as 3 francs 6 sous va t'acheter ce qui coûtera 3 francs 6 sous quoi je pense que c'est et ça m'a permis de trouver ce discours pas toute seule, encore une fois j'ai une équipe avec moi, mais de trouver ce discours qui peut parler à tout le monde et pas ni que aux hommes ni que aux femmes. Mais je pense, et ça, je ne sais pas si c'est la directrice marketing, mais c'est vraiment, pour le coup, c'est la femme en moi. Je suis persuadée que les projets, ça doit nous parler à nous. J'ai rencontré beaucoup d'hommes qui investissent. Vraiment, j'en ai rencontré plein. Pour le coup, c'est quand même la majorité des gens que j'ai rencontrés depuis que je suis chez Nalo. Et ils investissent quasiment tous pour faire fructifier leur argent. C'est leur objectif numéro un. Et ils n'ont pas tort, on ne va pas dire ça. Mais ils ne se projettent pas. Et je pense, peut-être que je fais une généralité, mais je pense que nous, les femmes, on a plus l'habitude de se projeter. Et que nous, si tu me dis, tu prends un euro, il va devenir dix, ok, ça ne te parle pas vraiment. déjà c'est pas toujours comme ça parfois ça devient pas du tout 10, ça devient 2 voilà, mais ce qui te parle c'est plutôt de dire mon fils moi je suis tata, ma nièce elle fait des études où c'est 10 000 euros l'année mais sans aller sur des études supérieures,

  • Ophélie Fonseca

    tu sais quand t'as envie tu es dans des régions de France, tu peux pas mettre tes enfants dans le public, tu es obligé de les mettre dans le privé, parce que sinon c'est harcèlement scolaire, c'est blabla enfin plein de problématiques. Et il y a des écoles qui sont à 10 000 euros l'année à partir de la maternelle. Et je ne te parle pas de l'alsacienne.

  • Insaff El Hassini

    Et mon Dieu, mais moi, j'étais biberonnée à l'école publique. Je ne te cache pas, mon fils n'est pas en public, mais ça, c'était juste parce que je n'ai pas déménagé au bon moment. Enfin, c'est tout un sujet. Mais globalement, il n'y a pas que ça. Les études des enfants, même s'ils vont à la fac normale, même s'ils vont faire un BTS, si ce n'est pas chez toi. Si ce n'est pas chez toi, si tu habites Grenoble et qu'il n'y a pas la fac qu'il faut à Grenoble, il va partir ailleurs. Partir ailleurs, c'est un coût, c'est un appartement, c'est une résidence universitaire. Tout le monde n'a pas accès à la bourse parce que parfois tu es un tout petit peu trop élevé, ton séparation de gagnant est un tout petit peu trop élevée. En fait, tout ça, c'est un coût. Et puis même la bourse. Moi, j'avais des amis boursiers qui habitaient en résidence étudiante, mais il fallait payer à manger quand même. Enfin, il faut quand même pouvoir vivre, il faut s'acheter ses bouquins. Quand t'as 20 ans, il faut vivre un peu. Alors là, pour le coup, on parle un peu de YOLO, mais moi, je trouve qu'il faut vivre un peu, parce que c'est le moment de te faire ton réseau, c'est le moment de te faire tes amis, c'est les moments où tu vas rencontrer des gens qui vont peut-être te suivre pour toute ta vie. Et pour moi, c'est hyper important. C'est encore celle qui aime profiter, qui parle, mais c'est vrai. Et si c'est pour avoir ton enfant qui ne peut pas sortir de sa résidence étudiante parce qu'il n'a pas trois balles, c'est difficile. Et donc, pour moi, tout ça, ça s'anticipe. Et donc, quand je parle comme ça, j'ai l'impression que, en tout cas, je parle aux fibres de maman, ça, c'est sûr, mais pas que. Tu vois, moi, j'ai plein d'amis qui ne sont pas mamans et qui ont des projets, mais moi, j'ai des amis, elles ont envie d'acheter leur maison. Ce n'est pas parce qu'elles sont seules ou qu'elles sont juste en cas. Un truc qui fait 30 mètres carrés, ben non, elles veulent un jardin. Enfin, elles veulent des choses qu'on a tous le droit d'avoir. Et puis, si elles ne veulent pas ça, tu vois, moi, j'ai une amie, elle veut un camping-car pour aller faire son tour du monde en camping-car. Je trouve ça génial. Et elle est hyper consciente qu'elle ne peut pas s'acheter un truc pourri à retaper elle-même parce qu'elle ne se sent pas capable et qu'elle n'a pas les capacités et qu'elle a un travail qui lui prend déjà tout son temps. Donc, en fait, elle veut un truc nickel. Et puis, elle a le droit. Encore une fois, elle a le droit. Mais ce n'est pas cadeau. Ça coûte de l'argent. Et donc, elle s'est créée son projet Nalo pour son camping-car, pour fêter ses 40 piges. Et moi, je trouve ça génial. Et je suis persuadée. Et ça, c'est vraiment pour ça que... C'est comme ça qu'on parle en tout cas chez Nalo, c'est de parler de ces projets-là. Donc, faire fructifier son argent, évidemment, c'est l'objectif final. En vrai, j'ai envie de te dire, c'est un peu l'objectif du haut, quoi. Mais dedans, en fait, c'est pour faire quoi ?

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, ouais, ouais, on est d'accord.

  • Insaff El Hassini

    Faire tout ça. Moi, honnêtement, alors toi, je crois que tu as deux enfants, mais moi, j'ai un enfant unique. Je pense aussi au truc pas cool. Je vais en parler, ça va durer deux minutes, promis. Je ne parle pas de deux, je peux en parler un petit peu, mais... Nous, on est deux, mon mari et moi, et on a fait un enfant. Et si, un jour, quand on sera vieux, on a besoin d'être accompagné, on a une incapacité physique, on doit être mis en institut où on a de la chance, il peut nous prendre chez lui.

  • Ophélie Fonseca

    Ou juste, tu restes chez toi et il a besoin d'une auxiliaire de vie.

  • Insaff El Hassini

    Exactement.

  • Ophélie Fonseca

    C'est le truc le plus cool qui peut t'arriver quand tu es vieux, tu vois.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. et puis honnêtement moi j'espère vivre j'ai eu mon fils à 37 ans j'espère être encore là quand lui-même aura des enfants donc potentiellement j'espère vivre quand même assez vieille dans de bonnes conditions bien sûr personne ne souhaite avoir une invalidité ou que sais-je mais en fait j'essaie de balayer le possible et je me dis mon fils il est tout seul j'espère aussi que mon mari sera encore là donc on sera deux c'est un poids énorme pour un enfant seul déjà c'est un poids pour un enfant même s'il n'est pas tout seul... C'est un point énorme. Si on peut lui éviter d'être en train de compter ses sous pour savoir s'il peut avoir une auxiliaire de vie pour papa-maman, ou s'il peut se permettre, lui, d'aller vivre à Pétaouchenoc, loin de ses parents. parce que lui aussi, il a le droit de faire sa vie, en fait. Et plutôt que de rester à côté de chez eux pour aller leur faire leur course, leur machin, leur truc, moi, j'ai envie de lui laisser le choix. Et pour lui laisser le choix, je dois anticiper toutes les possibilités. Si l'argent que j'ai mis pour ma retraite me permet, en fait, d'être une retraitée hyper active, d'aller danser trois fois par semaine, comme le fait ma maman, ou ce genre de choses, mais génial ! Mais si ce n'est pas cette personne-là que je peux être, que j'ai quand même les moyens de gérer les trucs moins cools. Les trucs moins cools, ça arrive. Et ça arrive beaucoup. On a tous des grands-parents. Voilà. Plus tard possible. Je veux dire, quand même, ça arrive. Et si on peut ne pas être un poids... Moi, je n'élève pas mon fils en me disant qu'un jour, c'est lui qui m'élèvera. Je ne sais pas.

  • Ophélie Fonseca

    Tu ne passes pas tes couches en disant que c'est lui demain qui te les changera.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Et je ne lui souhaite pas. Et j'espère que ça n'arrivera jamais. Mais en tout cas... Pour moi, investir mon argent pour mon futur, c'est aussi penser à ça. C'est aussi me dire, en vrai, honnêtement, quand je me mets de côté pour ma retraite, je me dis, c'est pour avoir une retraite au soleil, génial, les pieds en éventail à Bali. Mais en vrai, à 92 ans, par exemple, les pieds en éventail à Bali, peut-être pas. Peut-être les pieds en éventail à Bordeaux,

  • Ophélie Fonseca

    c'est bien aussi.

  • Insaff El Hassini

    Voilà, c'est bien aussi. Non, mais tu vois ce que je veux dire ? peut-être que ça sera quand même un peu différent de ce que j'ai imaginé, c'est jamais à la vie c'est pas un rêve quoi mais voilà, donc moi en faisant ça j'imagine le meilleur et j'anticipe le pire

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, écoute merci beaucoup Ophélie, j'ai adoré cet échange, merci pour ta spontanéité merci pour ton authenticité aussi c'est rafraîchissant et en fait ce qui est hyper cool aussi c'est pour ça que j'ai eu envie de t'inviter Ophélie c'est parce que t'es une meuf normale qui fait des trucs Merci extraordinaire. Quand je dis extraordinaire, bah oui, hors de l'ordinaire. Cool aussi, c'est tu fais des trucs extraordinaires. Attends, accepte le compliment. Non, non, mais tu fais des trucs extraordinaires, on va le dire. Hors de l'ordinaire et extraordinaire aussi. Parce qu'en fait, tu sais, moi, j'adore cette citation qui dit, tu ne peux pas être ce que tu ne vois pas. Et c'est pour ça que j'aime bien mettre en avant des femmes comme toi. C'est parce qu'on a besoin de voir que ça existe, que c'est possible et que c'est pas si dur que ça. Guys, ok.

  • Insaff El Hassini

    Franchement, c'est pas si dur. même si je suis consciente que quand on gagne moins etc ça paraît un monde en fait c'est pas un monde, c'est pas si dur donc moi merci beaucoup de m'avoir invitée parce qu'en fait ils ne savent ce que tu viens de me dire je le pense aussi pour toi pour moi c'est hyper important de parler de ça aux femmes on m'en a pas assez parlé vraiment quand moi j'étais plus jeune j'avais pas tous ces médias qui me permettaient de savoir justement Voilà, ce n'était pas connu dans mon univers, ça ne faisait pas partie de mon scope. Et je le regrette et je suis vraiment très heureuse que ce soit ma nièce ou ma filleule qui puissent entendre des femmes comme toi leur parler facilement de leur argent. Moi, je serai là aussi puisque je fais partie de leur famille, mais toutes celles n'ont pas ça. Voilà, c'est important. Élevez vos enfants comme ça, élevez vos filles comme ça, mais élevez aussi vos garçons comme ça. Que votre garçon jamais... Ils disent à sa nana, Ah bon, tu ne veux pas l'égalité ? Non, en fait, on veut l'égalité. En fait, ce qu'on veut, c'est la parité. On veut être égalitaire dans notre façon de dépenser notre argent. Et puis, n'hésitez pas à gagner plus que vos chéries. Vous pouvez le faire.

  • Speaker #2

    Et c'est cool aussi.

  • Insaff El Hassini

    Et c'est cool aussi. Et c'est cool aussi. Je ne vous conseille quand même pas le phobique administratif, mais...

  • Ophélie Fonseca

    On les aime comme ils sont, avec leurs défauts et leurs qualités.

  • Insaff El Hassini

    Merci en tout cas, merci beaucoup évidemment que j'espère que toutes les femmes se reconnaîtront, peut-être pas mais qu'elles se diront ouais moi aussi à 25 ans j'ai que 25 ans et moi je peux mettre 1000 balles ou 500 balles, vous pouvez le faire en fait vous pouvez le faire c'est sûr

  • Ophélie Fonseca

    Allez on peut le faire, merci sur ces belles paroles on se quitte Ophélie, un grand merci encore et à très bientôt

  • Insaff El Hassini

    A bientôt

  • Speaker #2

    Si vous aimez le podcast Ma Juste Valeur, vous allez adorer notre programme et nos offres de coaching à la négociation de rémunération. Grâce à la méthodologie unique et pratico-pratique de Ma Juste Valeur, vous allez apprendre enfin à vraiment gagner votre vie. Vous allez notamment apprendre comment découvrir votre juste salaire ou vos justes tarifs sur le machin du travail, à construire une stratégie de négociation alignée avec vos priorités de vie et vos objectifs de carrière. Et enfin… à formuler les bons arguments face à votre hiérarchie ou vos clients pour obtenir la rémunération que vous méritez. Si vous écoutez Ma Juste Valeur, c'est parce que vous êtes convaincu que votre travail mérite d'être reconnu financièrement. Alors laissez-moi vous aider à réaliser vos objectifs et rejoignez-moi dès aujourd'hui sur www.majustevaleur.com. Enfin, si cet épisode vous a plu, vous pouvez le partager à vos proches, vous abonner, le noter 5 étoiles et mettre un commentaire sympa sur la plateforme de streaming que vous préférez. N'oubliez pas, sharing is caring. Alors si vous pensez que ce podcast ou mon travail peut aider quelqu'un, s'il vous plaît, n'hésitez surtout pas à le partager.

Description

Pourquoi investir dans votre éducation financière ?


Dans cet épisode, je reçois Ophélie Fonseca, Chief Marketing Officer chez Nalo.


Elle vous raconte comment, du jour au lendemain, elle a arrêter de dépenser sans compter pour épargner et investir, alors qu’elle ne connaissait rien à la finance.


Elle vous partage ses astuces sur l'investissement immobilier, l'épargne, et les assurances vie, et vous explique pourquoi vous devez prendre les rênes de vos finances personnelles.


Au programme :

  1. Comment l'investissement peut-il booster votre indépendance financière ?

  2. Pourquoi les femmes investissent-elles moins que les hommes ?

  3. Pourquoi l'investissement immobilier est un atout pour votre liberté financière ?

  4. Quel est le rôle de l'épargne et des assurances vie dans la préparation de votre retraite ?


Cet épisode est un véritable booster de confiance qui vous aide à naviguer dans le monde des finances avec aisance. Vous apprendrez des stratégies clés pour mieux gérer votre argent et comprendre l'importance de l'investissement, tout en faisant des choix financiers malins pour sécuriser votre avenir.


🎧 Épisodes recommandés :


🔗 Liens cités dans l’épisode :


💸 Dans cet épisode on va parler de :

Finances personnelles, Investissement, Projets de vie, Éducation financière, Épargne, Assurances vie, Préparation de la retraite, dépenses du couple, Investissement immobilier, Choix financiers, Frugalité, dépense consciente, Changement de carrière, Décisions financières, Salaire, Rémunération, Égalité homme-femme, égalité salariale, Ma Juste Valeur, Éducation financière, Indépendance économique, Indépendance financière, gagner sa vie, gagner plus, évolution professionnelle, pouvoir financier, écart de salaire, money mindset, l’argent dans le couple


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Cet épisode a été rendu possible grâce au soutien d'AGIPI.


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Transcription

  • Insaff El Hassini

    Cet épisode a été rendu possible grâce au soutien d'Ajipi. Ajipi, c'est une association indépendante d'assurés qui propose des solutions qui répondent aux besoins de protection des particuliers et des professionnels. Protection de la famille, de l'activité professionnelle, protection du patrimoine, de la retraite et du grand âge. Ajipi, c'est aussi l'assureur qui partage nos valeurs et vos valeurs puisqu'il accompagne les femmes dans l'entrepreneuriat et leur propose des garanties spécifiques notamment en cas de cancer du sein ou de violence intrafamiliale. Et franchement, rien que pour ça, on dit bravo. Bonjour et bienvenue dans Ma juste valeur, le podcast référent sur la négociation de rémunération qui vous apprend à négocier vos salaires, négocier vos tarifs, obtenir une augmentation et globalement la rémunération que vous méritez. Je suis Insa Félasini, experte et coach en négociation de rémunération, mais également juriste, autrice, conférencière, youtubeuse, féministe militante pour l'égalité salariale et créatrice de ce podcast. Tous les premiers lundis du mois, je vous livre des conseils pratiques, concrets et précis pour négocier et obtenir un salaire ou des tarifs à votre juste valeur. Je reçois également une fois par mois des invités de tout horizon avec lesquels j'explore la relation que les femmes entretiennent avec l'argent et dessinent des solutions pour vous décomplexer sur le sujet et vous donner des ailes pour oser en gagner plus. Je suis convaincue que la liberté économique des femmes annonce et précède leur liberté politique. Et si vous écoutez ce podcast, c'est tout au fin hasard. Alors, en avant toutes mesdames et bienvenue dans Réjuste Valeur.

  • Ophélie Fonseca

    C'est vrai que je n'avais pas de véritable modèle pour gérer mes finances personnelles quand j'étais plus jeune. Donc si mon parcours aujourd'hui peut éclairer quelqu'un qui s'en perdue, ou si mon expérience peut aider quelqu'un à croire en son pouvoir de gérer son avenir financier, alors la mission est réussie en réalité.

  • Insaff El Hassini

    Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Ophélie Fonseca, Chief Marketing Officer chez Nalo. Ophélie a plongé dans l'univers du marketing il y a plus de 18 ans, bien avant que le digital ne devienne une évidence ou même un vrai métier. Après avoir fait ses armes en agence de conseil, puis navigué chez plusieurs retailers, elle a décidé de relever un nouveau défi en 2021, celui des finances personnelles et de l'investissement. Depuis, elle met son expertise au service d'une mission qui lui tient à cœur, rendre l'investissement accessible, clair et presque fun. Passionnée par l'innovation et la pédagogie, elle croit dur comme fer que gérer son argent, c'est surtout investir dans sa liberté et dans la réalisation de tous ses projets de vie. Bonjour Ophélie !

  • Ophélie Fonseca

    Bonjour Insaaf !

  • Insaff El Hassini

    Comment vas-tu ?

  • Ophélie Fonseca

    Très bien, merci. Merci beaucoup de m'avoir invitée.

  • Insaff El Hassini

    Écoute, je suis absolument ravie de te recevoir, Ophélie. J'étais très contente à l'idée d'enregistrer cet épisode avec toi parce que je pense que cet épisode va résonner avec pas mal de femmes. Mais avant de commencer, Ophélie, j'aimerais que tu te présentes avec tes mots pour nous dire exactement qu'est-ce que tu fais, d'où tu viens et aussi comment as-tu atterri dans l'univers de la finance et plus particulièrement chez Nalo.

  • Ophélie Fonseca

    Moi, je suis Ophélie Fonseca, j'ai 44 ans. Je suis Chief Marketing Officer chez Dallo. Globalement, je suis la directrice marketing avec une équipe de cinq personnes aujourd'hui. Comment je suis arrivée là ? Ça fait maintenant 20 ans que je fais du marketing et plus précisément du marketing digital. J'ai commencé comme chef de projet en agence, en agence média, puis après j'ai fait du conseil. J'ai évolué au fur et à mesure au sein de l'agence. Puis après, je suis partie faire du retail. Donc du retail, c'est quoi ? J'étais directrice marketing pour vendre des vêtements, des bijoux sur le web. Et puis, il y a trois ans maintenant, j'ai découvert Nalo. Alors j'ai découvert Nalo à un moment de ma vie où post-Covid, comme beaucoup de gens, j'avais plus très envie de vendre des vêtements, de m'inquiéter du Black Friday qui est bientôt. C'était plus très aligné avec mes valeurs et avec ce dont j'avais envie. J'avais un... petit garçon de juste 3 ans, 3 ans et demi. Donc voilà, j'avais envie d'autre chose. J'ai rencontré un cabinet de recrutement qui proposait un job dans le retail pour vendre encore des vêtements pour enfants. Ça ne me convenait pas, ça n'allait pas. Et je l'ai entendu un jour parler à son client. Son client, c'était Nalo. Justement, elle cherchait un directeur ou une directrice marketing. Et donc, je lui ai demandé de me pitcher, de m'expliquer. Donc au début, elle n'était pas très ok parce qu'elle n'a pas l'habitude de pitcher une même personne pour deux jobs différents dans son agence. mais puis finalement quand elle a compris que moi je n'irais pas dans le retail, voilà. Ma pitch est nalot, je me suis dit oula, c'est de la finance, la réalité c'est moi il y a trois ans, je n'y connais rien, ça va être compliqué. Et puis finalement, j'ai décidé de rencontrer à l'époque l'un des cofondateurs. Et j'ai adoré sa façon d'appréhender la finance, puisqu'il m'a parlé de mes projets de vie. Il ne m'a pas dit est-ce que tu investis ? Il m'a dit mais toi, Ophélie, est-ce que tu as des projets ? Et moi, des projets, j'en ai plein, parce que je pense que, comme tout le monde, j'avais le projet, et je l'ai toujours, de faire le tour du monde en famille. J'avais le projet de m'acheter une nouvelle maison. J'avais le projet, quand même important, de payer un jour des études à mon fils. J'étais tout petit, mais c'est une réalité quand même. Et puis, plein de projets. Faire ma cuisine, enfin voilà, tous les projets du monde. À l'époque, pas vraiment encore le projet de ma retraite. Je ne m'y préoccupais pas. Enfin, je n'étais pas une financière, je n'étais pas une investisseuse. Voilà. Mes projets, c'était de bien vivre maintenant. Et en fait, je l'ai entendu me parler du multiprojet de chez Nalo et ça m'a complètement emballée. Je suis devenue leur directrice marketing parce qu'eux, ils cherchaient quelqu'un qui, justement, serait capable de parler de finance en n'utilisant pas les gros mots de la finance. C'est-à-dire faire... que ce soit plus accessible. Et qui de mieux que quelqu'un qui n'y connaît rien pour rendre ça très accessible ? En fait, l'objectif, c'était de faire découvrir la finance en même temps que moi, je la découvrais.

  • Insaff El Hassini

    C'est drôle, c'est hyper drôle et intéressant parce que dans l'inconscient collectif, les gens qui décident de se reconvertir d'une industrie à une autre, pas forcément d'un métier à un autre, mais on a cette image du banquier ou de la personne qui bosse dans la finance et qui va lever des chèvres dans de l'arzac. Et toi, c'est différent. Tu pars d'une industrie qui est le retail et puis l'industrie de la mode pour entrer dans la finance. Et on voit bien que ce qui t'a accroché, c'est vraiment la promesse de travailler sur le futur des gens. Et ça, effectivement, je me permets de le dire, Ophélie, c'est hyper disruptif parce que d'habitude, quand on entend les grosses boîtes parler de la finance, surtout celles un peu comme Nalo, qui proposent des assurances vie, des PER et plein de produits financiers, elles ont tendance à te parler de ton p... passé, mais jamais de ton avenir. Et c'est vraiment ça qui t'a accrochée aussi. Donc finalement, t'es arrivée comme Chief Marketing Officer, donc Directrice Marketing, mais t'as aussi attiré en tant que cliente. C'est bien ça ?

  • Ophélie Fonseca

    Ah oui, complètement. On va parler de mon passé si tu veux, mais voilà, moi j'étais vraiment au niveau zéro de l'investissement, encore que, quand on en parle aujourd'hui, peut-être pas, parce que j'étais propriétaire depuis peu de ma résidence principale. Donc quelque part, j'avais quand même investi mon argent. Mais sinon j'avais un livret A. Voilà, j'étais mariée, je suis toujours mariée en communauté de biens. Mon salaire me suffisait pour vivre mon quotidien, pour partir en voyage qui était ma préoccupation première, je te cache pas. Et pour payer les couches de mon fils. Pourtant j'avais plein de rêves, enfin tout le monde a plein de rêves. Et c'est vrai que c'est ça je crois qui m'a attirée. Tu as raison, c'est au lieu de me dire Ah mais toi t'as pas investi, ah là là mais il est trop tard, t'as déjà 40 ans. Ce que m'a déjà dit ma banque, que je ne citerai pas, mais je veux dire, madame, il faudrait vraiment ouvrir une assurance vie parce que vous vous rendez compte de l'âge que vous avez. En fait, ce n'était pas la bonne façon de m'appréhender. En tout cas, c'était plutôt une façon de m'appréhender par la peur. Et ça, ça ne fonctionne pas avec moi. Je pense que ça ne fonctionne pas avec plein de gens. Et plutôt de m'appréhender avec une réalité, c'est-à-dire, mais qu'est-ce que je veux faire après ? Qu'est-ce que je veux accomplir ? Où est-ce que je veux aller ? Alors pas seulement dans mon métier, parce que mon métier aujourd'hui, encore trois ans plus tard, je l'adore. Non, qu'est-ce que je vais accomplir dans ma vie personnelle, dans tout ça ? C'est très important pour moi d'avoir le bon équilibre vie privée, vie pro. Mais pour ça, il faut se dire que ce n'est pas ton salaire seul qui va te permettre de... Enfin moi je ne sais pas comment font les gens, mais la vie est chère. Donc ton salaire tout seul va te permettre de bien vivre, mais il ne va pas te permettre d'anticiper des moments qui vont peut-être être plus pénibles pour toi aussi. Parce que moi je parle des trucs cools. Mais il n'y a pas que les trucs cools. Enfin, il y a aussi des trucs moins cools. Je vieillis, moi j'ai 44 ans, donc des grands-parents qui ont besoin d'être dans des maisons, dans des résidences, j'ai de la chance, c'est mes grands-parents, c'est pas mes parents, mais pas encore. Tout ça, ça s'anticipe. Ça m'aurait pris par la peur s'il m'avait parlé de ça à l'époque. Mais il ne m'a pas parlé de ça, voilà, il m'a parlé de fils. Il savait que j'aimais les voyages puisqu'on en avait parlé. Bah oui, il me parlait de mon tour du monde. Mais voilà, le futur, c'est à mon avis beaucoup plus important. Écoute,

  • Insaff El Hassini

    je suis plutôt d'accord avec toi pour être parfaitement transparente et honnête. Moi aussi j'aime bien parler plutôt du futur que du passé, il n'y a plus rien à voir dans le passé, ça ne sert à rien de se retourner. Ceci étant, on va quand même parler de ton passé, Profiali, si tu es d'accord. Parce que ce que j'ai adoré quand je t'ai rencontré, quand on a parlé de tout ça, c'est qu'en fait tu as été hyper open avec moi et tu m'as dit Insaf, je suis une ancienne dépensière Et donc ce que je trouve hyper intéressant avec ton profil, c'est que tu es passé d'un profil plutôt lambda qu'on peut trouver… chez la majorité des personnes, à une investisseuse aguerrie qui place son argent tous les mois, qui sait exactement ce qu'elle veut faire et qui a plusieurs projets d'investissement. Tu vas nous en parler. Mais c'est vraiment ce passage-là que je trouve hyper inspirant. Pas juste parce que tu es passé d'un point A à un point B, mais parce qu'en fait, c'est vraiment un pont que tout le monde peut faire. Et de la manière dont tu l'as fait, mais tu vas nous en parler. Et d'autant plus intéressant, parce qu'en fait, on voit à quel point il est en plein de normalité, en fait. Parce que la plupart des gens, quand ils commencent à penser à l'investissement, soit ils pensent qu'ils ne sont pas suffisamment intelligents, soit c'est du charabia, ils n'y comprennent pas, soit ils ont une espèce de phobie administrative et financière, et du coup, ils se disent Non, non, je vais mettre la poussière sous le tapis, non, non, je ne veux rien voir, on verra bien comment ça va se passer. Par un coup de baguette magique, un jour, je gagnerai au loto, ou pas, mais c'est un problème de demain, et un problème de riche, je ne suis pas riche. Et toi, tu as pris les choses d'une autre manière. Est-ce que tu peux, s'il te plaît ? nous raconter ton parcours à toi d'investisseuse et comment le fait justement, notamment parce que c'est vraiment le point de bascule chez toi, le fait que tu aies commencé à travailler dans une entreprise comme Nalo, t'as fait changer de vision sur la finance, sur l'investissement et sur ce que tu voulais pour ton avenir.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai vraiment beaucoup changé, mais quand même pour ne pas faire peur à tout le monde, j'étais une grosse dépensière et je suis toujours très dépensière. En fait, je le fais juste très différemment. Malheureusement, ça remonte. Ma famille vient d'un autre pays, donc je suis fille d'immigré. C'était très important, en tout cas à l'époque, pour mes parents, de réussir. De réussir, ça voulait dire gagner beaucoup d'argent. Mais ça voulait aussi dire montrer qu'on a de l'argent. C'est avoir la dernière voiture à la mode, partir à l'autre bout du monde, ne pas s'habiller chichement, acheter des très beaux bijoux en or. Enfin, il y avait tout ça. Donc, j'ai été construite avec ça. Vraiment toute petite. Moi, j'étais une petite fille gâtée par mes parents. Donc, je voulais quelque chose, je l'avais. Donc, au moment de quitter le giron familial, j'ai fait pareil. J'avais un salaire. Donc, je le dépensais dans un sac très, très haut de gamme, un sac de luxe. Des chaussures, on en a parlé, je ris, mais des chaussures que j'ai mises deux fois dans ma vie parce qu'elles font tellement mal, mais qui m'ont coûté un rein. Donc j'étais cette personne-là, je suis toujours un peu cette personne-là, mais je fais plus attention dans le sens où maintenant je cède, avec quelle base je pars. Je m'explique, comme toute dépensière, il y a eu ce moment où ta banque t'appelle et te dit Bonjour mademoiselle, vous êtes dans le rouge Donc je l'ai vécu plusieurs fois dans ma vie, parce que c'était comme ça que j'étais, et pourtant j'étais bien payée, j'avais mon appart à Paris, donc quand même ça, ça coûte un peu cher. Mais voilà, je n'étais pas une phobique administrative, mais bon, mettre sous le tapis, en effet, c'était quand même assez facile. Donc j'ai dépensé, j'ai dépensé, et puis quand j'ai rencontré Nalo, je me suis rendue compte qu'en fait, j'avais comme vision que de bien profiter, ça voulait dire bien profiter maintenant, et je pense toujours que c'est vrai, mais je m'étais mis des œillères sur qu'est-ce qui va se passer après. Un peu comme tous ces gens qui gagnent leur argent, dépensent, et se disent Ah oui, il faut que je paie des impôts ! Bon, maintenant on a le prélèvement à la source, ce n'était pas le cas quand j'étais plus jeune. Et en fait, tout ça, ça fait que le vivre maintenant, moi je suis des années 80, le YOLO, tu ne vis qu'une fois, c'était vraiment mon leitmotiv. Et en fait, je me suis rendue compte que oui, on ne vit qu'une fois, mais en fait, on va potentiellement vivre très longtemps avec plein de projets. Et donc, quand j'ai rencontré Nalo, la première chose que j'ai faite, c'est d'ouvrir mon assurance vie. Et je me suis rendue compte que c'était assez simple. Donc déjà, j'avais un livret à blinder, qui ne servait pas à grand-chose, il me servait à partir en voyage. tous les ans, deux ou trois gros voyages. Alors, deux ou trois, c'est beaucoup dans la société actuelle. Je ne faisais pas des petits voyages. Tu vois, j'allais au Pérou, j'allais en Inde, voilà. Et en fait, mon livret A ne me servait qu'à ça. Je prenais dans mon livret A, je partais voyager et j'avais zéro à la fin. Voilà. Et je remettais dans mon livret A et je repartais et j'avais zéro. Je pense que beaucoup de gens font ça. En tout cas, jeunes. Voilà. Et puis, en fait, je me suis dit, ah bah attends, pour ouvrir une assurance vie, c'est 1000 balles. Bon bah je vais mettre 1000 balles, bon ça va le livret A tu vois il est blindé à 22 000 euros donc c'est bon je peux mettre 1000 euros et puis je peux mettre en place 50 balles par mois.

  • Insaff El Hassini

    Mais avant que tu nous expliques comment tu as commencé à investir, quel a été ton point de bascule Ophélie ? C'est-à-dire qu'il y a bien un moment donné tu as dû te dire ok maintenant ça suffit les conneries, il faut que je fasse attention ou il faut que je fasse les choses différemment. Et c'est ça qui est intéressant, c'est de se dire quel a été le point de bascule. Est-ce que ça a été ton fils ? Est-ce que ça a été le fait de découvrir que la manière dont tu fonctionnais, ce n'était pas la meilleure ? Parce que quand même, tu n'es pas le bas du panier, tu vois ce que je veux dire ?

  • Ophélie Fonseca

    Oui, je le sais, j'en suis consciente.

  • Insaff El Hassini

    Tu as de l'argent de côté, même si tu l'utilisais, tu épargnais quand même tous les mois, même si ton épargne était principalement utilisée pour faire tes voyages, tu épargnais quand même, tu vois ?

  • Ophélie Fonseca

    Oui, c'est vrai. Alors, c'est vrai que la naissance de mon fils m'a fait commencer à réfléchir différemment, mais je ne dirais pas que c'était vraiment le point de bascule. Malgré tout, quand j'ai découvert Nalo et que j'ai commencé à investir, il allait avoir trois ans. Enfin non, il avait déjà trois ans. Donc, ce n'était pas vraiment ça. Bien sûr, je voulais le mieux pour lui. Je pense que c'est aussi mon mari. Mon mari et moi, on est tous les deux issus de la même chose, d'une immigration. Et lui, il a une vision de l'argent encore plus grande. très différent de la mienne. Moi, je n'ai pas manqué en enfant et lui, il a manqué enfant. Comme il a manqué enfant, lui, dès qu'il avait quelque chose, dès qu'il avait de l'argent, il fallait qu'il le dépense. Il fallait faire en sorte que notre enfant ne manque de rien. C'était très important pour lui. Autant vous dire que mon fils a commencé alors qu'il était tellement petit, à déborder sous les jouets, déborder sous les livres, déborder sous les peluches. Dès que mon mari avait quelque chose, il le dépensait pour notre fils. Parce qu'il ne voulait pas lui transmettre le manque que lui avait ressenti quand il était petit. Donc, je pense qu'on peut dire que c'est l'essence de mon fils. Mais en fait, plutôt le comportement de mon mari face à ça. Et là, j'ai commencé à me dire, mais attendez, lui dépense tout son argent là. Moi, je dépense tout dans nos voyages. Et en fait, notre enfant, on ne va lui laisser rien du tout. Un, on ne va lui laisser rien du tout. Puis le jour où il voudra faire... des études ou le jour où il voudra commencer une activité sportive qui va nous coûter. Auquel, nous, on ne réfléchissait pas du tout. Je ne sais pas, 300, 400 euros par an. On va lui dire, on va le payer en 10 fois parce qu'on ne peut pas. Alors qu'on est au haut du panier, comme tu dis. En fait, on ne manque de rien. On parie aussi de travailler en marketing. Et donc, cette façon de dépenser son argent m'a fait comme un miroir sur ma façon à moi. Et tu vois, vraiment, on est pourtant deux personnes très différentes. Encore une fois, moi, j'étais très gâtée enfant. Mais lui, c'était très l'inverse. Lui, il ne pouvait rien demander, il n'avait pas. Donc, en fait, ça, ça m'a fait un wake-up call. Et quand j'ai rencontré Nalo, et c'est arrivé pendant le confinement, on ne va pas se mentir, parce que normalement, on n'est pas censé dépenser, puis nous, on a dépensé. Moi, je travaille en retail. Je suis désolée de le dire, mais j'ai jamais... Dans le retail pour enfants, des vêtements plutôt de luxe pour enfants. Et je n'ai jamais fait... d'aussi bons mois de ma vie. Donc, je ne suis pas la seule à avoir ultra dépensé pendant cette période-là. Les gens faisaient n'importe quoi. Ils étaient confinés chez eux et ils achetaient à tir l'arigot. Et donc, en fait, ça m'a amenée petit à petit. Mais je crois que je ne savais pas comment le faire. En fait, j'avais conscience du truc. Je ne savais pas comment le faire. Donc, je peux rigoler avec toi. J'ai commencé à faire des fichiers Excel. Voilà, dans mon métier, on fait beaucoup de fichiers Excel. Je gère des budgets. Donc, j'ai commencé à gérer les budgets de ma famille comme je gère les budgets du marketing chez Nalo. Enfin, à l'époque, pas chez Nalo, mais voilà. Et en fait, en faisant ça, je me suis dit, Wow ! Donc, attends, à la fin du mois, il reste quoi ? Il reste rien ? Et après, je me suis dit, Ah oui, mais alors qu'au début du mois, tu as tout ça. Et en fait, tu attends la fin du mois pour savoir combien tu vas mettre de côté. Donc déjà, bon. Mais je ne savais pas comment faire. Je ne vais pas te mentir, je ne savais pas comment faire. Quand j'ai rencontré Nalo, je crois que A plus B, en fait, d'un coup, ça a commencé à se mettre un petit peu dans ma tête. Et je me suis dit, voilà, j'ai des projets, j'ai de l'argent, j'ai des fichiers Excel qui m'expliquent comment je les pose. Mon argent, j'en ai mis. Le mien est celui de toute ma famille. En fait, si je remets tout ça droit, je vais pouvoir gérer mieux. Donc, je n'ai pas arrêté tout de suite les fichiers Excel, je ne te cache pas. Trois ans plus tard, j'ai toujours mes petits fichiers Excel. Mais quand même, je suis un petit peu... Oh,

  • Insaff El Hassini

    des fichiers Excel quand même, parce qu'ils nous aident pas mal.

  • Ophélie Fonseca

    J'avoue, je les ai mis sur un shit maintenant, parce que je peux partager comme ça plus facilement avec mon mari et tout, qui ne les regarde pas, mais bon, au cas où, ils pourraient. J'ai décidé de me payer mes projets. en début de mois, par exemple. Tous les deux du mois, je mets sur mon assurance vie. Je mets un bout sur mon projet Tour du Monde, un bout sur mon projet Nouvelle Cuisine et un bout sur mon projet Marcus. Marcus, c'est mon fils. C'est pour ses études ou pour son premier appartement s'il ne fait pas d'études longues ou pas payantes. Donc voilà, j'ai mes trois projets que je nourris tous les mois. Je nourris toujours mon YOLO. Je nourris toujours mon livret A. Pareil, en début de mois aussi. Alors qu'avant, je le faisais en fin de mois. Combien il me reste, hop, je balance mon livret A. Donc quand il ne restait rien, il ne restait rien. Et là, je fais tout en début de mois. Donc je pars du principe que mon salaire, c'est mon salaire moins mes projets. Et après, ça, c'est vraiment mon salaire. Et ça, c'est vraiment une nouvelle façon, c'est un mindset que j'ai mis du temps à mettre en place. Parce qu'en fait, quand tu fais ça et qu'à la fin du mois, tu es serré, parce que c'est comme ça les deux, trois premiers mois, tu retournes chercher dans ton livret A. Et en fait, l'objectif, c'est de ne pas retourner chercher dans ton livret A. Soit c'est que tu as mal calibré. Et donc, globalement, on a fait ça. Et puis, on a fait la règle des répartitions. Et ça, c'est très important. Je t'en parle parce que dans plein de foyers, soit monsieur paye tout parce qu'il gagne trois fois plus, madame paye rien, bref, avec tout ce que ça peut vouloir dire si on se sépare ou que sais-je, ou pour préparer sa retraite. Soit on paye tout à 50-50, ce qui était notre cas. Avec mon mari, on payait tout à 50-50. Donc, la maison à 50-50. Nous, on est mariés sur la communauté de biens. Donc, en tout, à 50-50, ça faisait sens. Et donc, ça nous allait bien, jusqu'au jour où j'ai fait mon premier fichier Excel et que j'ai dit à mon mari, alors, est-ce que tu arrives à mettre de l'argent de côté ? Et qu'il m'a répondu non. Alors, il y avait son comportement face à l'argent, mais il y avait aussi le fait que je gagnais plus que lui et que je le faisais payer 50% de toutes nos dépenses. Et ça, ça le mettait, lui, dans une situation où il ne pouvait pas épargner et dans ma situation à moi où, au moins, je pouvais épargner et acheter des sacs de luxe. En fait, ce n'était pas du tout égal. Ce truc de 50-50, ce n'était pas du tout égal. Et donc, je lui ai proposé la répartition et il m'a dit non. Alors, pas parce que c'est un homme, parce que mon mari n'est pas comme ça, mais je pense quand même qu'il y avait un petit peu d'égo. C'était pas tant son égo d'homme, mais c'était juste son égo tout court.

  • Insaff El Hassini

    Une espèce de fierté d'humain, de se dire, bon, ben voilà.

  • Ophélie Fonseca

    Une fierté normale, de se dire, attends, mais comment ça ? Et puis, je lui ai fait un fichier Excel.

  • Insaff El Hassini

    T'as ouvert cette fois-ci ?

  • Ophélie Fonseca

    Non, je lui ai montré. En fait, il ne l'a pas ouvert. Je l'ai ouvert avec lui. Je lui ai montré. Je lui ai dit, voilà ce que tu pourrais faire si tu faisais la répartition. Et en fait, nous, on est à 50-50 dans notre mariage. Donc, en fait, on s'en fout que tu payes le canap à 50%. À la fin, je l'ai rassuré, à la fin, il t'appartiendra quoi qu'il arrive à 50%. On n'a pas prévu de se séparer, mais au cas où. Et si on ne se sépare jamais, ça m'embêterait quand même que ta retraite, elle ne ressemble à rien parce que moi, j'ai pris 50% de ton salaire. Ça a été un cheminant hyper long. Et donc, on fait la répartition au prorata depuis deux ans et demi. Et depuis deux ans et demi, mon mari a ouvert. pour la toute première fois un livret A parce que voilà, on était vraiment quand même deux opposés. Donc, il n'avait jamais ouvert de livret A. Donc, il a ouvert un livret A. Il a pu aller se refaire toute sa dentition. Je raconte sa vie mais globalement parce qu'avant, il avait zéro de côté et là maintenant, il ouvre l'univers des possibilités et il ouvre l'univers de je vais pouvoir investir parce que je ne vous cache pas qu'il n'a pas encore ouvert son assurance vie et que c'est son objectif de cette année.

  • Insaff El Hassini

    En fait, c'est hyper intéressant ton histoire et c'est pour ça que je voulais principalement que tu la partages, Ophélie, parce qu'en fait, il y a tellement de gens qui sont dans ta situation. Je ne sais pas si tu te rends compte, pourtant, tu bosses dans la finance, donc tu bosses chez Nalo, donc peut-être qu'effectivement, tu es à même de te rendre compte et de mesurer à quel point ton histoire est commune, mais dans le bon sens du terme, c'est-à-dire qu'il y a plein de gens qui sont comme toi. Ce qui est intéressant, c'est que la première chose... C'est vos deux profils qui sont différents, mais on voit que vous venez d'univers différents, mais le résultat est le même finalement. Tu vois, avec ton mari qui a ce peur du faux mot, cette peur du manque, et toi qui traites un peu tes premiers salaires comme c'était ton argent de poche. Quand t'es petit, on t'apprend pas, en tout cas moi on m'a jamais appris à épargner mon argent de poche. Je ne sais pas s'il y a beaucoup de parents qui apprennent ça à leurs enfants, en tout cas je les salue si c'est le cas, mais en tout cas en général quand t'es enfant, l'argent de poche tu le prends, tu le crames. Tu épargnes peut-être un petit peu quand tu te dis, j'ai le projet de m'acheter un jean à 500 balles, donc j'épargne plusieurs mois d'argent de poche. Mais voilà, donc on a vraiment ces deux univers différents qui arrivent à un même résultat. Et on voit quand même aussi ton wake-up call à toi, qui est intéressant et qui tire son mari vers le haut. Et j'aimerais aussi saluer quand même quelque chose, parce qu'on n'en parle pas souvent, des femmes qui gagnent plus d'argent que leur mari. On parle souvent de la configuration où les maris gagnent plus d'argent que leurs femmes, mais pas de celle-ci. Et donc, je trouve ça intéressant de parler de ta configuration. Et ce que je trouve d'autant plus intéressant, c'est qu'on observe que quand les femmes gagnent plus d'argent que leur mari, elles ont plus tendance à vouloir instaurer une certaine justice dans la répartition des dépenses et dans l'organisation financière du foyer. Et ça, je ne sais pas si tu l'as fait spontanément, je ne sais pas si tu l'as fait parce que tu avais lu des choses dessus, je ne sais pas si tu l'as fait parce qu'elle a été la profonde raison pour laquelle tu l'as fait, mais en tout cas, tu l'as fait. En tout cas, c'est le principal inconvénient du couple hétérosexuel. On en parle beaucoup. Il y a un super bouquin qui s'appelle Le prix à payer, Lucille, qui est ? qui explique tout ça, que j'ai invité aussi. Si ça vous intéresse, je mettrai les liens vers l'épisode du podcast. J'en parle aussi dans mon bouquin Autune citoyenne notamment Héloïse Bolle, qui est sur toute la partie financière. Et toi, tu l'as fait spontanément. Est-ce que tu serais obligée de nous partager pourquoi tu l'as fait spontanément ?

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, je sais pas si je l'ai fait spontanément. En fait, ce qui s'est passé, c'est que moi, je suis arrivée chez Nalo et ce que j'ai observé en premier, c'est que parmi les clients Nalo, il n'y avait pas énormément de femmes. Et en discutant, en échangeant avec des gens comme toi, comme Héloïse Beul, comme d'autres que tu connais aussi, qui sont des femmes qui œuvrent pour que les femmes investissent plus, je me suis rendue compte que, en effet, déjà, ma situation, on n'en parlait pas beaucoup, où la femme gagne plus. il paraît, j'ai pas les chiffres que ça amène plus au divorce quand la femme gagne plus, mais heureusement j'ai un mari très intelligent que j'ai commencé en fait à parler d'argent c'est bête ce que je vais te dire mais dans mes amis, avec mes amis dans mon quotidien je parlais pas d'argent, en fait je parlais de je vais m'acheter ça, tiens ça ça m'intéresse mais je parlais pas de, moi je sais pas comment mes amis ils investissaient etc, et donc en fait j'ai ouvert la parole là dessus, donc grâce à des gens comme toi grâce à des gens comme Héloïse et Plan Cache etc etc Et je me suis rendu compte qu'il y a de beaucoup de femmes qui étaient dans la situation de mon mari. Et en fait, je me suis rendu compte que ces femmes, elles existent aussi dans mon groupe d'amis. Où leurs mecs, ou leurs maris, ou leurs concubins leur disaient, on fait 50-50. Et où les mecs, ils gagnaient 100K et elles, 40. Et donc, en fait, faire 50-50, c'était mettre tout leur salaire au service du couple.

  • Insaff El Hassini

    Et eux,

  • Ophélie Fonseca

    ceux qui gagnaient plus, mettaient que la moitié de leur salaire au service du couple. Et donc, à la fin... elles mettaient zéro de côté, là où eux, ils avaient 50% à cramer, s'ils voulaient, ou à investir. Et ça, parmi les clients d'Allo, les clientes d'Allo, en fait, je me suis rendue compte de ça, je me suis rendue compte qu'en fait, on a moins de femmes, en fait, sans doute parce qu'elles n'ont pas de quoi investir, pas juste parce qu'elles n'ont pas envie, enfin, quelles femmes n'auraient pas envie d'investir pour ces projets de vie ? Alors, peut-être qu'on n'était pas assez connues, etc., pour leur dire, mais en fait, si... Toi aussi, tu es une femme et tu as des projets, on a tous des projets. Toi aussi, tu as des enfants ou tu n'en as pas d'enfants, mais tu as le droit d'avoir d'autres choses comme autres projets. Et en fait, je me suis dit, peut-être qu'elles n'ont pas accès à l'investissement parce que ce n'est pas très clair, ok, premier constat. Mais en fait, peut-être juste, elles sont dans un schéma qui ne leur permet pas de mettre 1 000 euros de côté pour investir dans quelque chose où c'est pour dans 20 ans. Ça m'a vraiment fait ce wake-up call, tu vois, ça m'a fait me dire, ok, moi je suis en train de mettre mon mec, mon mari, dans cette situation-là, sans le vouloir, parce qu'en fait on n'en a genre juste jamais parlé. En fait c'était ça, genre on n'en a juste jamais parlé. Parce qu'aussi dans nos origines, l'argent, bah ouais, c'est un peu tabou. On en veut, tu vois, mes parents évidemment ils en veulent, ses parents ils en veulent, mais en fait... Et donc c'est pas tabou dans le fait qu'on veut de l'argent, mais c'est tabou de comment on le dépense. qui gagne le plus, qui est au crochet de qui. Il y a ce truc pas très sain autour de l'argent. On n'a pas la même façon de gérer l'argent d'une famille à une autre, mais c'était quand même pas très sain et donc ce n'était pas une discussion. Après 50-50, c'était logique en fait. On bosse tous les deux. Ce qu'on ne dit pas quand même, c'est que moi, mon mari, il est parti du sud de la France pour venir vivre avec moi à Paris et que ça lui a fait bien bizarre les prix parisiens, par exemple. Là où, par exemple, moi, en vivant avec lui, j'ai baissé mon loyer, lui, en venant avec moi, il a doublé son loyer. C'est des petites choses comme ça, mais c'est une réalité. Et donc, ce que vivaient mes amis en n'arrivant pas à mettre trois sous de côté parce qu'elles faisaient 50-50 avec un mec qui gagnait deux fois plus, ça ne m'a pas paré juste dans ma relation avec mon mari parce que j'étais en train aussi de beaucoup me renseigner. Moi, Nalo, ça m'a permis de beaucoup me renseigner. Ce n'était pas un sujet pour moi avant. C'est ça, c'est important. Ce n'est pas que je ne voulais pas faire plein de choses dans ma vie, mais ce n'était pas un sujet. Ce n'était pas un sujet. Et c'est devenu un sujet parce que je me suis renseignée, etc. Aujourd'hui, on a de plus en plus de femmes. J'espère que la façon dont j'ai appréhendé le marketing chez Nalo a fait que... En tout cas, aujourd'hui, on a 36 de femmes clientes. J'espère qu'un jour, on arrivera aux 50 Moi, c'est un peu... Tout le monde le sait, c'est un petit peu mon projet. si en plus de tous mes projets personnels j'avais un projet nalo ce serait ça ça serait de faire que mesdames en fait investissez votre argent mettez en place une règle égalitaire égalitaire ça veut pas dire 50-50 ça veut dire égalitaire si tu gagnes le SMIC et que ton mec il gagne 5000 euros l'égalité c'est pas de faire 50-50 ou alors il est d'accord de se mettre à 50-50 sur ta façon de vivre ton argent c'est à dire ah bah moi j'ai que 1500 euros donc pour les sorties c'est 30 balles si lui il est ok pas de problème ouais Mais c'est pas ok, c'est un autre sujet.

  • Insaff El Hassini

    Ce que je trouve intéressant dans ton propos, et là où je te rejoins, Ophélie, c'est que, tu sais, on a tout cet hype autour de la finance en ce moment, et notamment des femmes, on essaye d'aller chercher les femmes pour qu'elles investissent plus. Mais en fait, on ne se rend pas compte qu'il y a beaucoup de femmes qui n'ont pas de thunes à investir.

  • Ophélie Fonseca

    Non, elles ne peuvent pas.

  • Insaff El Hassini

    Elles n'ont pas d'argent. Et en fait, comme elles n'ont pas d'argent pour investir, elles restent un petit peu éloignées de ces sujets d'investissement parce qu'elles ne savent pas que tu peux investir en mettant 50 balles par mois dans une assurance vie. Elles ne savent pas que tu as plein de solutions qui te permettent d'investir à ton niveau, à toi. Et aussi parce que, mais là, du coup, ce n'est pas votre job à vous, mais c'est plutôt mon job à moi et à d'autres comme Héloïse, Lucille, etc. C'est de leur dire, écoutez, la répartition avec laquelle on a été biberonnés, mais qui est aussi très féministe au départ, tu vois, tu dis, ben attends, moi je suis indépendante. Je n'ai pas envie qu'un mec paye pour moi, donc je m'en fiche, je fais 50-50. Mais quand ton mec fait trois fois ton salaire, en fait, tu ne fais pas 50-50. Tu fais 75-25. Mais ça, tu ne t'en rends pas compte. Et c'est bien qu'on en parle aujourd'hui ici avec toi et pas avec quelqu'un, une féministe, autrice, militante, etc. Parce qu'en fait, c'est important d'apporter la vision de la vraie vie des femmes et comment on vit. Tu vois, moi aussi, dans mon entourage, j'ai plein d'amis. qui s'engueulent avec leurs mecs à un moment donné parce qu'eux veulent faire des vacances qui coûtent hyper cher, mais elle est plus facile derrière. Et si elles ne peuvent pas suivre, comme elles ont cramé tout leur salaire dans les restos que leur mec voulait faire, qu'elle paye 50-50, dans les ceintures de judo de leur gamin, dans le fait de payer X, Y, Z, du coup, elles n'ont à chaque fois plus rien. Et elles sont très mal à l'aise parce qu'au final, elles se disent j'ai le sentiment que c'est lui qui paye les vacances Mais ce n'est pas lui qui les paye, c'est l'organisation qui est mal fichue qui fait que tu as ce sentiment-là. Donc oui, vraiment, s'il y a un message aussi que j'aimerais transmettre avec notre épisode, Félie, c'est… Mesdames, arrêtez de faire 50-50, c'est peut-être égal, mais c'est inéquitable.

  • Ophélie Fonseca

    C'est égal, mais ce n'est pas égalitaire. Et après, moi, ce dont je me rends compte aujourd'hui, même avec nos clientes, parce qu'il y en a qui parlent avec nos conseillers, c'est qu'en fait, il y a aussi cette partie où l'homme, il n'est pas contre le fait d'être égalitaire avec vous. C'est juste que lui, il est pareil. C'est exactement ce que je disais. Il est un petit peu perdu dans ce message de... Mais attends, toi, tu es féministe, tu veux l'égalité, mais par contre, tu veux payer moins. En fait, ce n'est pas ça qu'on dit. On ne veut pas payer moins, on veut payer à la hauteur de ce qu'on apporte dans un foyer. C'est pas du tout ça.

  • Insaff El Hassini

    Le terme, c'est le prorata, mesdames. On vous dirait le prorata. Je veux payer le prorata.

  • Ophélie Fonseca

    Voilà. Et en fait, ce qui se passe, c'est qu'elles, elles se sentent coupables. Et eux, ils ne le font pas toujours exprès, mais ils te culpabilisent. de dire, ah ouais, ah bon, donc en fait, moi je vais payer 5000 balles sur le voyage et toi tu vas payer 1000 euros. Bah en fait, mais mec, tu gagnes 100 000, je gagne 40. Oui, tout à fait. Et les petits pots... Par 100 mois, si tu veux. Mais globalement, en fait, vraiment, la culpabilisation dans le couple sur ce genre de choses, il faut en sortir. Je parlais il n'y a pas si longtemps avec une amie, parce que je suis en finance, elle voulait un petit peu mon avis. Elle me dit je vais vivre avec mon mec chez lui dans son appartement qu'il a payé. Il me semble normal de payer un loyer, me dit-elle. Et elle m'explique parce que c'est son côté féministe, hyper fort. Je ne vais pas vivre à ses crochets, j'entends, à ses crochets, alors que moi j'économise un loyer, me dit-elle. Je dis mais t'économises un loyer ? D'accord, investis-le. Ouais. Parce qu'en fait, lui, il a investi dans son appartement et quand un jour, il va le revendre, l'argent, il est à lui. Ou alors, moi, ce que je lui ai conseillé, parce que j'ai senti qu'elle était très féministe, mais peut-être je te l'enverrai à l'INSAF, elle était trop féministe pour dire Non, c'est hors de question que je ne paye rien. Je lui ai dit Ok, tu négocies un pourcentage de son appart et vous passez chez un notaire.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Ou sinon, vous prenez un autre appart et puis il le met en location.

  • Ophélie Fonseca

    Exact, exactement.

  • Insaff El Hassini

    Ça, c'est la grosse quenelle. Alors moi, j'ai tellement d'amis, si tu savais, Ophélie, tellement d'amis à qui c'est arrivé. Pendant 15 ans, elles ont payé la moitié du prêt, mais le jour où elles se sont séparées, lui, il est parti avec son appartement et elles sont parties avec leur sourire. Une main devant, une main derrière. Alors évidemment, l'idée, ce n'est pas de monter les coupes les uns contre les autres. On est d'accord. Ce n'est pas du tout ça. Mais par contre, mesdames, si vous rejoignez un mec dans son appartement dont il est propriétaire et qui vous demande de payer la moitié de son loyer, red flag. Vous changez d'appartement.

  • Ophélie Fonseca

    Et même pas la moitié, tu vois. Genre, juste de payer un loyer. Mais attention, un loyer d'un appart où lui-même ne paye pas un loyer, lui, il paye son prêt. Il va récupérer normalement une finée. Mais bon, c'est un long... Ça, c'est un truc, ça sort un peu. Mais moi, j'aurais totalement, avant d'aller au pu, me rentrer là-dedans. Donc, si on revient sur le wake-up call, c'était le wake-up call, c'était juste de me pencher sur mon argent, en fait. De me pencher sur la vérité de mon couple. de me pencher sur ce que j'ai, ce que je veux faire et ce que je n'ai pas pour le faire. Parce qu'à l'époque, je n'avais pas d'argent pour faire mon tour du monde, alors que je rêvais de faire mon tour du monde avant que mon fils, il ait 10 ans. Si il a 10 ans dans 3 ans, bon, bientôt, avoir 1000 euros pour faire un tour du monde, ce n'est pas possible. Donc, en fait, il faut juste se dire quel type de tour du monde tu veux faire, etc. Bref, voilà, se pencher sur qu'est-ce que tu as C'est quoi ta situation ? Et qu'est-ce que tu veux ? Et c'était ça, en fait, que m'a réveillée Nalo. Il m'a réveillée sur... Moi, j'ai plein de projets. J'aurais pu, comme plein de monde, ouvrir mon assurance vie pour faire fructifier mon argent. Parce que c'est l'objectif, hein. C'est l'objectif, faire fructifier mon argent. Mais en fait, j'ai préféré me projeter. Faire fructifier mon argent, ça ne me parlait pas. En fait, ça ne me parlait pas. Mon livret A, il est à 3% en ce moment. Il fait fructifier mon argent. Mais en fait, s'il me fait fructifier mon argent, pourquoi ? déjà seulement jusqu'à 22 000 et des bananes donc en fait c'est quand même limité alors seulement il y a plein de gens qui n'ont pas 22 000 euros j'en suis consciente quand même ça te limite mais pour payer ta retraite dans 25 ans 22 000 euros ça fait pas beaucoup alors oui on a un système de retraite etc etc mais moi j'ai compté tu l'as dit tout à l'heure je fais partie du panier je pense qu'on est tous d'accord pour dire que quand on fait partie d'importe quelle catégorie, en fait, nos dépenses sont relatives, normalement, à la catégorie dont on est. Que moi, j'ai un prêt, j'ai des frais, j'ai des choses. Et en fait, tout ça, c'est relatif à mon salaire aujourd'hui. Moi, si je perds 45 de mon salaire à la retraite, plus tard, j'ai 44 ans, et j'aurai cette maison encore à payer quand je serai à la retraite, je ne pourrai plus la payer. Et ça, même moi. Et c'est même moi, alors que vraiment... Dans notre système de répartition pour... pour que tout le monde ait un peu une idée. Moi, je suis à 65%. On m'a réunie à 35%. Donc, voilà. Mais de se dire que moi, je ne pourrais pas payer, autant vous dire que lui ne pourra pas payer. Donc, il fallait trouver une solution. Il faut aussi se positionner là-dessus. Quand n'importe quel couple se dit Je vais acheter une maison à 40 ans, aujourd'hui 40 ans, sur 25 ans,

  • Insaff El Hassini

    ça sous-entend quand même… Tu es un privilégié quand tu achètes une maison à 40 ans.

  • Ophélie Fonseca

    Exactement, tu es un privilégié.

  • Insaff El Hassini

    Je parle aussi aux privilégiés, là.

  • Ophélie Fonseca

    Exactement.

  • Insaff El Hassini

    On achète des maisons à 50 ans, 55 ans. C'est le rêve d'une vie, en fait, une maison pour le commun des mortels.

  • Ophélie Fonseca

    C'est le rêve d'une vie. Même moi, je fais partie de ces gens qui ont acheté une maison à 43 ans sur 25 ans. Donc, en fait, je calcule, je serai à la retraite, j'espère, sauf si ça a encore repoussé, alors que je serai encore en train de payer cette maison. Et ça va être le cas de plus en plus, parce que les gens, juste comme tu dis, on n'a pas tous les moyens de s'acheter une maison à 25 ans, etc. Ce que je voudrais dire aujourd'hui, c'est important aussi, c'est en fait, n'attendez pas d'être directrice marketing pour investir votre argent. En fait, ça ne sert à rien. Beaucoup de gens m'ont dit, Ah là là, tu investis tard. Je pense que c'est vrai, j'investis tard. Mais mieux vaut tard que jamais. Il n'est jamais trop tard. Déjà, ça, c'est la première chose. Mais il n'est jamais trop tôt non plus. Il n'est jamais trop tôt non plus. Pour prendre en main, la haut-fille qui avait 25 ans, et qui partaient au Pérou et qui s'achetaient des sacs que je cite pas la marque et qui les a pas utilisés qui faisaient des soirées les soirées je les aurais quand même faites on va pas se mentir mais peut-être que je les aurais pas faites avec je sais pas combien de verres à l'époque cette fille là elle aurait pu acheter un petit appartement un 20m2, un 15m2 avec un prêt sur 25 ans je l'ai pas fait tant pis, c'est pas grave, je le fais plus tard c'est bien, juste il faut s'y mettre mais si vous pouvez le faire à 25 ou à 30, juste parce que vous avez un CDI et vous avez réussi à mettre trois salaires de côté sur votre livret A mais investissez dans ce que vous pouvez on en parlera après, moi aujourd'hui j'ai trois ans d'investissement derrière moi mais trois ans d'investissement avec une assurance vie un plein d'épargne retraite de la SCPI et toujours un livret A pour me permettre de faire mon YOLO qui était important pour moi. Et ce n'est pas important pour tout le monde. Je veux dire, il y a plein de gens qui vont préférer vivre chichement au présent pour vivre super bien plus tard. Ce n'était pas ma vision. Ce n'est toujours pas ma vision. Je pense qu'il faut vivre bien maintenant. Il y a plein de gens qui pensent aussi que d'investir, ce n'est pas profiter de la vie.

  • Insaff El Hassini

    Ce n'est pas vrai.

  • Ophélie Fonseca

    Et ce n'est pas vrai. C'est juste réfléchir différemment. C'est juste ça. Et je pense que... Moi, je suis une accro de la déco. Je pense que dépenser, pardon pour les chiffres, mais dépenser 500 balles de déco par mois, ce n'était pas raisonnable. Mais je l'ai fait dans ma vie. Et tout ça, pourquoi ? Pour que, en fait, je te le dise, trois ou quatre ans plus tard, en fait, ces trucs déco, je ne sais même plus de quoi il s'agit. J'ai sûrement changé trois fois de ma vision déco parce que, justement, j'adore la déco. Non, en fait, ça ne valait pas le coup.

  • Insaff El Hassini

    Ouais, ouais. En fait... C'est intéressant ce que tu dis parce que moi, ce que j'aime bien aussi dans ton profil, et c'est pour ça que je t'ai invité, Ophélie, c'est qu'en fait, la plupart des narratives, des messages que tu entends sur la finance, c'est qu'il faut être frugal, il faut investir tout son argent, n'achète pas cette paire de bottes, même si blablabla. Et en fait, moi, je suis un peu comme toi, ce n'est pas ma vision des choses. Moi, je vis dans l'instant présent. Mais ce n'est pas parce que je vis dans l'instant présent et que c'est important pour toi de te faire plaisir. Et moi je ne suis pas pique-sou, hein. Mon but dans la vie, c'est de kiffer ma race. Ce n'est pas de thésauriser des sous dans un coffre et attendre mon décès pour que quelqu'un d'autre en profite à ma place. On est d'accord. Ceci étant, je pense néanmoins qu'il est hyper important de préparer mon avenir et d'avoir un coussin de sécurité.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai envie de kiffer aujourd'hui et de kiffer dans 20 ans. Donc c'est assez logique.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Et aussi, je pense que, comme dans toute chose, c'est bien de faire les choses intelligemment. Kiffer aujourd'hui et de faire plaisir parce que ton délire c'est les voyages, ton délire c'est les bottes, la mode, la déco, les voitures, peu importe. On a chacun un kiff dans la vie et ça nous fait du bien d'assouplir ce kiff-là de temps à autre, même tous les mois. Il y en a, c'est la bouffe. Tu vois, ils adorent les restos, gastro, machin. Mais le faire de manière équilibrée, intelligente, en se disant, c'est pas parce que je me fais kiffer aujourd'hui que ça veut dire qu'il faut que je crame tout. Parce qu'aujourd'hui, je suis dans les plus belles années de ma vie, et ça, c'est notamment les femmes. Il y a quelque chose qu'Eloïse Boll dit très souvent, et du coup, je me permets de la citer pour ne pas me réapproprier son propos, c'est qu'elle dit que les femmes, en général, entre 30 et 50 ans, on est dans un tunnel. C'est le moment où, dans nos carrières, on est censé gagner le plus d'argent, mais c'est aussi le moment... où nos configurations familiales font que c'est le moment où on s'en occupe le moins. Et c'est dommage parce que c'est vraiment à ce moment-là où il faut mettre les choses en place.

  • Ophélie Fonseca

    C'est tellement vrai.

  • Insaff El Hassini

    Et on est d'accord.

  • Ophélie Fonseca

    Enfin, je veux dire, moi, j'ai été dans cette configuration... Aujourd'hui, je suis privilégiée, j'en suis consciente, et je sais que toutes les femmes qui vont écouter vont se dire Ouais, c'est facile quand tu gagnes X, etc. Enfin, moi, j'ai été cette nana de 30 ans qui n'avait pas d'enfant, pas encore, pour plein de raisons X ou Y. mais qui galéraient, parce qu'il ne faut pas croire, on ne devient pas directrice marketing du jour au lendemain. Quand tu es chef de projet, tu galères un petit peu plus. Alors certes, tu n'es pas caissière et ce n'est pas le SMIC, parce que je ne gagne pas le SMIC, mais c'est quand même une galère. Mais tu dois quand même gérer ton quotidien, tu dois gérer ton coût. Et en fait, tu es dans ton tunnel. Je trouve que tu as totalement raison. Moi, bientôt, j'aurai 45 ans et j'entends... plein de gens dire, oh là là, pour les femmes c'est plus dur de se vendre au niveau d'un job quand t'as 50 ans. Moi, je laisse mes cheveux blancs pousser comme ça j'ai déjà l'air de les avoir. Mais globalement, évidemment, profitons-en mesdames, profitons-en entre 30 et 50 parce que c'est nos glorieuses années, c'est le moment où on va le plus évoluer. Donc, il faut le faire. Mais c'est aussi le moment où tu construis ta famille. Moi, je veux dire, j'ai eu mon fils à 37. Enfin... J'ai aussi voulu lui avoir du temps pour lui. Ça, c'est aussi pourquoi je suis allée chez Nalo. On pourra en parler si tu veux, mais ça n'a rien à voir avec l'argent. C'est aussi... Moi, j'avais un job où je rentrais à 20h le soir, quoi.

  • Insaff El Hassini

    Ouais.

  • Ophélie Fonseca

    J'étais à 7h, je rentrais à 20h, je faisais le bisou bonne nuit. Et c'est tout. Et c'est tout. Et comme j'étais cadre et que je ne comptais pas mes horaires, je suis toujours calme. Mais en fait, le week-end, j'étais KO. Et parfois, je bossais aussi. Parce que, en fait, voilà. Et je n'avais pas envie de ça, parce que c'est aussi nos meilleures années. Oui, c'est le moment où on va le plus évoluer, mais c'est aussi le moment où nos enfants vont se souvenir de toute cette enfance.

  • Insaff El Hassini

    Et nous, on va profiter de ça aussi, quand même. C'est d'un point de vue purement égoïste. Moi, perso, j'ai envie de profiter de mes enfants. Égoïstement.

  • Ophélie Fonseca

    Est-ce que c'est égoïste ? Non,

  • Insaff El Hassini

    mais je vais dire de mon point de vue.

  • Ophélie Fonseca

    Tu es en train de forger leur futur. Tout à l'heure, tu disais... Je ne sais pas qui élève ses enfants en leur donnant de l'argent de poche et en leur expliquant qu'il faut l'épargner, c'est ça ?

  • Insaff El Hassini

    Oui, oui,

  • Ophélie Fonseca

    oui. Moi, mon fils, et pardon pour tous ceux que ça va étonner, il va avoir 7 ans dans un mois et il a de l'argent de poche. Il a 3 euros par mois. C'est Byzance. Il a 3 euros par mois liés à tu dois ranger ta chambre toutes les semaines et tu nous aides à mettre la table et à débarrasser la table. C'est ton quotidien, c'est ta participation familiale. Et grâce à cette participation familiale, nous, on te remercie, on te donne 3 euros. Et mon fils rêvait, rêvait de s'acheter une cible avec un arc et des flèches, tu vois. 40 balles chez des cadeaux. Bref, il rêve de ça. Et je lui dis, OK, écoute, il avait eu 20 euros parce qu'il avait accepté de revendre des livres à lui. Voilà, il était avec cet argent, etc. Et le jour où papy lui file les 20 balles de plus, et puis il avait eu ses 3 euros plus 3 euros, bon bref, il était arrivé avec sa superbe enveloppe de 50 euros, et génial, la cible est moins chère. Elle a été soldée, elle est à 38 euros. Et il me dit, oh là là, on la prend, on la prend, on la prend, on la prend. Ok. Oh là là, on la prend, je dis, on la prend. Est-ce que tu as l'argent ? Ouais, on la prend. Ok, si on la prend, il te restera plus que 12 euros. Ok ? Ok. Je vais te raconter ça parce que c'est important, la notion de l'argent chez l'enfant. On est arrivé dans la voiture. Moi, j'ai payé en carte puisqu'il y avait trop de monde à la caisse pour le liquide. Et c'est dommage. Et à refaire, j'aurais fait la queue pour qu'il dépense son argent. Mais voilà. C'est moi qui, dans la voiture, lui ai dit Maintenant, il faut que tu me donnes les 38 euros. N'importe quel parent ne tient pas. Moi, j'ai tenu bon. Mon fils a... pleuré parce qu'il a eu l'impression de perdre 38 euros. De les perdre. C'est fini, il ne les aura plus. Et je lui dis, on a une cible et un arc et des flèches. Si tu veux, on peut aller le rendre. On peut aller les rendre. On est encore sur le parking, on peut aller les rendre. Mais je n'ai plus que 12 euros, qu'est-ce que je vais faire avec 12 euros ? Je lui dis, moi, c'est ce que je t'ai expliqué. En fait, ton argent, tu peux le garder, soit... tu as quelque chose en tête, quelque chose qui te fait envie vraiment, soit tu te dis, quand j'aurai encore plus envie, il me faut plus d'argent. Et donc, tu gardes. Et c'était compliqué parce qu'il a 6 ans et demi. Ce n'est pas non plus inné. Mais moi, je pense que quand même, c'est important qu'ils aient cette notion d'argent parce que moi, je l'ai eu trop tard. Je ne veux pas qu'ils pensent. Je ne veux pas qu'ils pensent que... Parce que ça, c'est un conflit dans le couple. Attention, mesdames, c'est important. Mon mari, il est là. Je ne veux pas qu'il pense qu'on est pauvre. Je n'ai pas dit ça. Et qu'on ne peut pas lui offrir ce qu'il veut. Tu vois, c'est toujours nos vieux démons de l'éducation, de quand on était jeunes. Je ne pense pas que notre enfant pense qu'on est pauvre. Je pense juste que je lui explique que s'il dépense l'argent, l'argent, il ne va pas pousser dans les cocotiers. Il ne pousse pas dans les cocotiers.

  • Insaff El Hassini

    Je me permets d'applaudir.

  • Ophélie Fonseca

    Et c'est du coup pour moi. Il y a trois ans, je n'aurais jamais dit ça.

  • Insaff El Hassini

    Écoute, je trouve ça formidable parce que tu vois, moi, je ne sais pas si j'aurais tenu sincèrement. Donc déjà, il faut une grande force de caractère pour tenir face à ton enfant, surtout quand tu as les moyens. Et on le voit, les gens qui n'ont pas d'éducation financière ou peu, ils ont du mal à tenir face à leurs enfants. Tu vois ce que je veux dire ? Je ne sais pas où j'avais lu une étude comme ça, mais je l'avais lu. En tout cas, bravo parce que moi, je ne sais pas si j'aurais pu tenir sincèrement.

  • Ophélie Fonseca

    J'ai tenu parce que mon mari n'était pas avec moi. Je pense que s'il avait été là... Il aurait dit, ok, on te l'offre. Et c'est humain. Attention, c'est humain. Je ne suis pas une perfection. C'est humain. En fait, c'est complètement humain. C'est juste que, est-ce que je veux le construire comme moi j'ai été construite, que tout est un cadeau ? Ou est-ce que je veux le construire comme mon mari a été construit, que tout est une difficulté ? Non, je veux juste le construire de, en fait, on peut s'offrir ce qu'on a envie, si on se donne les moyens tous les mois d'aller au bout de ce dont on a envie. Son projet, Nalo, c'était sa cible. et son arc et ses flèches. Et il aurait eu le droit, au moment de retirer son argent pour son projet, de se dire, en fait, j'ai un projet plus grand. Et donc, en fait, celui-là, il nourrit plus trop mon YOLO du moment. Il nourrissait plutôt un FOMO d'il y a trois mois. Donc, en fait, finalement, je vais le changer et ça va devenir quelque chose de plus grand. Il aurait eu le droit de faire ça. Et moi, je le fais tout le temps.

  • Insaff El Hassini

    En plus, tu vois, je trouve ça hyper simple parce qu'effectivement, ces larmes, nous, avec ton petit cœur de mère, tu te dis, mon fils pleure, je n'ai pas envie qu'il pleure, je veux qu'il soit heureux toute sa vie. Limite, si je peux lui donner une pilule pour qu'il soit heureux toutes les minutes de sa vie, je le ferai, tu vois. Mais en fait, les larmes, c'est juste l'apprentissage de la frustration et l'apprentissage de l'éducation financière. Oui, quand tu donnes de l'argent, tu perds quelque chose pour avoir quelque chose en retour. Si ce quelque chose en retour ne te satisfait pas autant que tu le pensais, il n'est pas nécessaire de perdre cet argent. Et en filigrane, c'est exactement ce que tu lui as enseigné. Donc, je me permets, je réapplaudis. Et je vais le prendre pour moi. Je vais le reprendre pour moi, je pense.

  • Ophélie Fonseca

    Et je dois avouer que cette façon de réfléchir, en tout cas pour mon fils, je l'ai appris aussi d'experts. En fait, si tu veux, moi, en arrivant chez Nalo, on n'était pas beaucoup à ne pas avoir fait de finances de notre vie. Moi, je travaille avec des gens qui viennent de la finance, qui ont été biberonnés à la finance depuis toujours. Et qu'ils pensent comme ça. Et en fait, ils pensent comme ça parce qu'on leur a appris comme ça, déjà. On n'a pas le même background éducatif. Parce qu'ensuite, ils ont fait les études pour penser comme ça. Et peut-être qu'ils ne le partagent pas assez. Tu vois, moi, quand je parle avec mon directeur commercial, et qu'il m'explique qu'il fait ça pour tout avec ses enfants. Alors moi, j'en suis pas là, j'arriverais pas à ne pas lui donner un bonbon ou que sais-je. Mais lui, il le fait pour tout. Moi, ça m'a donné la force de me dire, je peux le faire pour une partie. Et en fait, on dit toujours, en tout cas en France, j'ai l'impression qu'on dit toujours que c'est toujours les mêmes qui ont de l'argent, mais en fait, c'est l'éducation qui fait que tu en as. C'est pas... Alors oui, c'est ton job, bien sûr, mais pas que. Il y a des gens, il faut le savoir, tu le disais tout à l'heure, la frugalité, il y a des gens qui gagnent beaucoup d'argent et qui sont hyper dans la frugalité. Ils ne dépensent rien. Et il y a des gens qui ne gagnent pas beaucoup et qui ne dépensent rien non plus. Et en fait... Il faut juste savoir où est-ce qu'on peut se positionner. Moi, je veux me positionner plutôt en middle. Je veux pouvoir me faire plaisir. Et je veux pouvoir faire plaisir à mon fils. Attention, je ne suis pas une horreur de mère. Je lui ai appris ça. Mais en même temps, s'il y a un livre, les livres, je ne dis jamais non. Donc, sachez-le. Je ne dis jamais non pour un livre. Mais en tout cas, il faut trouver notre façon de faire. Il faut savoir qu'on est en train de faire les investisseurs de demain. Investisseurs et investisseuses, moi j'ai un garçon mais... Si vous avez des filles, mais faites pareil, pitié. Faites pareil. C'est hyper important. Apprenez-leur que la parité, c'est la répartition, c'est d'investir son premier denier, enfin, c'est tout ça, quoi. Parce qu'aujourd'hui, vraiment, encore en France, c'est les hommes qui investissent. Et c'est nous qui achetons... Je crois que c'était... C'est pas Eloïse, je sais plus qui disait ça. C'est nous qui achetons les pots de yaourt.

  • Insaff El Hassini

    C'est Titu Lecoq.

  • Ophélie Fonseca

    Ah, voilà. Exactement. Et encore une fois, je suis dans une famille déconstruite. Donc, chez moi, c'est mon mari qui achète les pots de yaourt. Et clairement...

  • Insaff El Hassini

    Oui, puisque maintenant, tu as fait la répartition.

  • Ophélie Fonseca

    Maintenant, exactement. Mais je peux vous le dire, mon mari a été, toutes ces femmes, il a acheté les pots de yaourt pendant... Enfin, voilà, ça fait 13 ans qu'on est ensemble. Ça fait 3 ans qu'on a la répartition. Enfin, 2 ans et demi. Donc, autant te dire que pendant 10 ans, il a acheté les pots de yaourt. Et c'est terrible. Après, ça fait pas... Enfin, si, ça fait 10 ans qu'on est mariés. Donc, oui, ça fait vraiment... Il a acheté des pots de yaourt pendant 10 ans. Il est très content de ce que ça lui a rapporté dans le cœur, mais il ne lui a pas rapporté beaucoup.

  • Insaff El Hassini

    C'est l'investissement. Mais c'est intéressant ce que tu racontes, Ophélie, parce qu'au final, tu sais, on se demande toujours, il y a cette question un peu existentielle qu'on se pose tout le temps, en se disant, est-ce que la richesse vient de l'argent du travail ou est-ce que la richesse vient de l'argent du patrimoine ou du capital ? C'est un peu toutes les discussions, un peu, de la manière dont on va imposer les gens et sur quoi. Moi, j'observe, en tout cas, de par ma petite expérience de femme, que les personnes de mon entourage qui ont investi, qui ont acheté leur appartement à 25 ans, c'est des gens qui ont été éduqués financièrement. C'est des gens, je pense notamment à une amie, c'est des gens qui, dès qu'elle a eu son premier salaire, son père lui a dit Attends, tu es à la maison, tu n'habites pas toute seule, c'est ton premier salaire, tu vas mettre des sous de côté et après, tu vas acheter un studio. Et bien là, cette amie, elle a une quarantaine d'années, son studio qu'elle a acheté il y a 15 ans de ça, entre 15 et 20 ans de ça, au final, ça a été son apport quand elle a décidé d'acheter sa résidence principale et quand elle s'est mise en couple.

  • Ophélie Fonseca

    Bien sûr.

  • Insaff El Hassini

    Donc, en réalité, c'est vraiment, ça se compte comme ça. Parce que tu sais, on disait, je ne sais pas qui achète un appartement à 25 ans, etc. Et son appart, elle ne l'a pas acheté à Paris dans le Marais. Il ne lui a pas acheté 800 000 euros pour 20 mètres carrés. Son appart, elle l'a acheté en province, de là où elle vient. Et elle est très bien parce que... Elle n'a pas acheté cher, elle a pu avoir quelqu'un qui le rembourse à sa place, donc très bon investissement. Et le jour, par contre, où elle a décidé d'acheter sur Paris avec son mari, elle a eu un super rapport de dingue.

  • Ophélie Fonseca

    Ça, si tu veux, moi j'avoue, j'aurais adoré être ton amie à ce moment-là, avoir cette éducation financière-là, avoir ses parents qui me disent ça, parce que j'aurais pu faire pareil. Mais je ne l'ai pas fait et on ne va pas revenir sur le passé, mais globalement... si toi tu te dis, enfin pas toi, mais si la personne qui nous écoute se dit Ah bah moi à 25 ans, je n'ai pas de quoi parce qu'aujourd'hui, on nous demande un apport. Aujourd'hui, les taux, c'est 3%. Peut-être qu'en effet, elle a eu la chance d'acheter à deux, j'en sais rien, à un et demi. Bref, tout ça. En fait, il y a d'autres façons d'investir. Il y a d'autres façons. Aujourd'hui, investir un appartement ou investir une place de parking ou investir dans une ACPI. Enfin, il y a mille façons aujourd'hui d'investir. Investir dans ton assurance vie quand tu as 25 ans. C'est potentiellement, quant à mon âge, avoir déjà 50 ou 60 000 euros. Oui,

  • Insaff El Hassini

    oui, oui. C'est plus rentable qu'un appartement, quelquefois,

  • Ophélie Fonseca

    oui. Alors que, note pour plus tard, vous pouvez voir ce type de projection, mais moi, si j'avais investi il y a 15 ans, donc à 30 ans, clairement, 30 ans, c'est à peu près le moment où, justement, tu disais, pour les femmes, en tout cas, qui font carrière, c'est le moment où ça commence à marcher un peu. Et si j'avais investi mon assurance vie, j'aurais aujourd'hui trois fois ce qu'elle vaut. Oui. Et pas en faisant des mille et des cents. Je veux dire, attention. Moi, aujourd'hui, c'est vrai, tous les mois, je mets beaucoup plus que ce que je mettais au début. Mais au tout début, j'avais tellement peur d'investir et de manquer, tu sais, le faux mot, de manquer, de ne pas pouvoir m'acheter mes chaussures avec des talons de 12 centimètres que je ne mettrais jamais, que je ne mettais que 50 euros tous les mois. Alors que j'avais bien sûr les moyens d'en mettre 4 fois ça, 5 fois ça. Mais voilà, j'avais peur. Mais je veux dire, si... À 30 ans, j'avais mis 50 euros tous les mois. J'aurais quand même plus que ce que j'ai aujourd'hui alors que j'en mets 250. Tu vois ?

  • Insaff El Hassini

    Non, non, non, mais on est complètement...

  • Ophélie Fonseca

    Donc, investir en immobilier, c'est bien. C'est génial si vous pouvez le faire. Super à 25 ans, etc. Ce n'est pas toujours possible parce que, tu disais tout à l'heure, est-ce qu'on devient riche avec notre salaire ou pas ? Évidemment, si vous gagnez le SMIC et que vous avez déjà du mal à joindre les deux bouts, moi, j'aurais tendance à dire déjà, faites votre livret A, mettez-vous trois mois de côté, voyez un petit peu comment ça fonctionne. et au troisième mois, investissez à partir de 500 000 euros dans une assurance vie. C'est la base de la base. Et si vous pouvez mettre 50 euros tous les mois, faites-le. Si c'est que par trimestre, vous pouvez le faire par trimestre, 50 euros, c'est toujours ça. C'est toujours ça qui va aller faire des petits. C'est toujours ça qui va pouvoir... Alors, évidemment, toujours un risque de perte. Je le répète, on ne... On ne cristallise la perte que si on rachète, c'est-à-dire que si on ferme son assurance vie. Sinon, on ne cristallise rien du tout. Si on ne rachète pas son assurance vie qui a fait moins 10, j'ai investi mon argent fin 2021. En 2022, crise énorme, guerre en Ukraine, moins 13%. Quand je regardais mon halo, ça piquait un peu. Aujourd'hui, on est trois ans plus tard, ça n'a rien à voir. il faut se serrer les fesses ne pas racheter et continuer et en fait si vous faites ça même si vous mettez que 50 euros tous les trimestres parce que moi vraiment j'ai eu cette conversation c'est facile pour toi même si tu gagnes le SMIC ou si tu gagnes 2000 euros et j'en suis même méga consciente aujourd'hui tout est cher faire les courses c'est cher et quand tout ça en ayant un enfant bien sûr mais juste dites-vous j'essaye 50 balles par trimestre par trimestre j'essaye 50 balles par trimestre et après si je peux je ferai plus Si je ne peux pas, je ne ferai pas plus. Mais c'est juste le mindset, en fait.

  • Insaff El Hassini

    Oui, c'est tout à fait ça,

  • Ophélie Fonseca

    oui. C'est juste le mindset, parce que c'est exactement ce que tu dis. Est-ce que vous voulez élever vos enfants ou juste être comme ça, de vous dire, en fait, je ne peux pas 50 euros par trimestre, mais si tu peux le faire, ton enfant, il va se dire, ah, c'est possible, ah, c'est possible, et c'est la personne que je veux être. Je pense que ça, c'est hyper important. En tout cas... Moi, j'aurais rêvé que quelqu'un me dise ça quand j'avais 25 ans, ou même 30, ou même 35, en toute transparence.

  • Insaff El Hassini

    Ce qu'il faut bien répéter aussi, c'est qu'on devient des adultes qui reproduisons les schémas de nos parents, à moins qu'on les déconstruise. Donc, si vous avez des schémas qui sont hyper positifs, notamment, je parle aux mères qui ont des filles, si vos filles voient que vous faites la répartition, parce que pour vous, ce qui est important, c'est l'équité, et pas l'égalité à tout prix, quelque chose d'équitable. quelque chose au prorata, déjà elle va grandir avec cette image-là. Et ensuite, il y a plein de choses qu'on s'aperçoit qu'on fait de manière vraiment inconsciente, mais en reprendusant un schéma. Le fait d'épargner tous les mois, le fait de se dire moi j'épargne mon argent ou je place mon argent en début de mois et pas en fin de mois de dépenser de manière réfléchie, le fait de ne pas être dans soit le faux mot, soit YOLO, on y va, on s'en fout, on crame tout, la vie par les debouts et qui vivra demain verra Tout ça, en fait, rien qu'en faisant ça, on éduque nos enfants. Et donc là-dessus, je suis complètement d'accord. Et pour revenir au fil, il y a une question que j'aimerais te poser parce que ça me démange. C'est une femme qui bosse dans la finance, qui ne vient pas de ce milieu-là. En général, quand on est directrice marketing d'une société d'investissement comme Nalo ou comme d'autres, on a un background qui est financier. Voilà, on arrive avec toute cette énergie un petit peu testo-restéronée de la finance. On sait comment gérer les mecs. Enfin, voilà. Je travaille dans la finance, j'ai fait toute ma carrière dans la finance, donc je sais de quoi je parle et je sais qu'il faut un certain degré aussi, à un moment donné, de poigne pour pouvoir faire son trou dans ce milieu-là. Toi, tu l'as fait, mais tu l'as fait il y a deux ans et demi. Tu es arrivé dans ce milieu-là. Comment, toi, tu fais à ton niveau pour justement ramener les femmes un peu plus dans le milieu de la finance ? Comment tu fais en tant que manager pour faire en sorte que Nalo, ce soit une société qui, quand elle communique, Elle ne communique pas que pour les hommes blancs de plus de 50 ans qui ont les cheveux blancs. Je me permets, je vais vous lancer un peu des fleurs, mais je ne connais pas le fondateur de Nalo ou son co-fondateur avec qui tu as passé un entretien. Par contre, j'ai envie de lui dire, mec, tu es très smart. Parce que le fait d'aborder les choses différemment, le marketing, c'est quoi ? C'est la personne qui va donner le ton de ton message en tant qu'employeur, en tant que société d'investissement, en tant que produit sur le marché. Et le fait de prendre une femme qui ne vient pas de la finance, je trouve ça smart, parce que pour le coup, votre message est différent et il est plus proche des gens, je trouve. Alors déjà, merci de me poser la question, parce que je trouve que c'est assez intéressant. Alors, la personne que vous voyez là aujourd'hui, c'est la même personne que je suis dans mon travail. Je suis très spontanée. Ça me joue des tours, comme tout le monde, de toute façon. Voilà, mais... Et je dis les choses. Je suis aussi assez directe. Je suis assez sans filtre, diraient les gens. Donc, j'ai eu la chance, en effet, quand j'ai rencontré Nalo il y a trois ans, parce que la personne que j'ai rencontrée, elle avait déjà cette ouverture d'esprit, comme fondateur. Aujourd'hui, le dirigeant de Nalo, notre président, il est aussi très, très ouvert. Il a aussi conscience qu'on parle, on souhaite parler vraiment à tout le monde. On souhaite parler aux gens et pas seulement à ceux qui gèrent déjà leur argent. Ceux qui gèrent déjà leur argent, génial. Et si vous voulez le faire chez Nalo, on est très heureux. Mais en fait, nous, on essaye de parler à tous les autres, à tous ceux qui ne gèrent pas. Et donc, il y a des femmes et il y a des hommes. Je ne me suis pas... concentré sur la femme, je me suis juste dit qu'est-ce que j'aurais voulu entendre, qu'est-ce que j'aurais voulu savoir. Et ça, ça a été dans mon recrutement aussi, je ne te cache pas. L'équipe marketing aujourd'hui, c'est assez stéréotypé parce que c'est 90% des femmes. Mais ça nous permet quand même d'avoir aussi cette vision de se dire, grâce à ces femmes de tout âge, je suis la plus vieille, mais j'ai de la très jeune, j'ai de la trentenaire. qui veut investir en IMO. Enfin, tu vois, j'ai tout, en fait. Et ça, ça nous permet d'avoir la vision de chacune dans ma façon de discuter avec ces... J'ai de la chance aussi, les financiers qui sont chez Danone ne sont pas des financiers ronflants de 50 ans. Encore une fois, je suis la plus vieille PACO Market dans l'ensemble de l'entreprise. C'est dans le Codire,

  • Ophélie Fonseca

    c'est ça, au Codire ?

  • Insaff El Hassini

    Au Codire, exactement. Je suis la plus vieille. Je suis accompagnée d'une superbe CPO, la directrice du produit. On est deux femmes au Codire. les autres ce sont des hommes en effet il y a un directeur à Invest c'est un homme un directeur commercial c'est un homme c'est ok qu'il y ait des hommes aussi dans une boîte mais il y a deux femmes quand même au Codire et pas sur des petits tu vois pas sur des petits postes quoi non non voilà on est deux femmes sur deux postes importants quand même je pense en Seine-Nalo et on a la chance j'ai pas eu beaucoup à me battre pour faire entendre ma voix et je pense que c'est une chance J'aimerais te dire, j'ai foncé dans le tas, mais en fait, je travaille avec des gens très ouverts, donc ça, c'est de la chance. Ensuite, je travaille aussi avec des gens qui sont conscients que c'est pas à la portée de tous au départ. C'est-à-dire qu'eux, ils ont, on va pas se mentir, je te parle de gens qui sont chez Nalo, qui ont été élevés comme ça. Et donc, quand je leur explique qu'en fait, tout le monde n'est pas élevé comme ça, ils l'entendent très bien. Ils l'entendent et ils le comprennent. Moi, il y a des gens qui te disent, bah oui, moi j'ai envie, enfin... J'ai 38 ans, j'ai je ne sais pas combien de places de parking, je ne sais pas combien d'appartements. Génial ! Mais sûrement qu'on t'a expliqué comment ça devait se faire. C'est ça, c'est ça.

  • Speaker #2

    C'est ça la tunnel,

  • Ophélie Fonseca

    tu n'es pas née avec ce dos.

  • Insaff El Hassini

    Ta famille, c'est ton éducation, c'est les études que tu as choisi de poursuivre, c'est tout un tas de choses. Moi, je ne vais pas te mentir, j'ai fait des lettres modernes pour ceux que ça pourrait... Voilà, moi je dis parce que... J'ai eu mon bac en 98. En 98, le digital et la finance en digital, ça n'existait pas. J'ai fait des lettres modernes. C'est qu'en 2004-2005, il y a 20 ans, que j'ai rencontré l'agence Market. D'abord, j'ai fait du print, du papier. J'ai fait du papier avant de faire du marketing digital. Et je pense qu'aussi, chez Lalo, on... on privilégie aussi cette expérience-là. Cette expérience-là qui te permet de dire en fait, comme on ne vient pas tous du même moule, on n'a pas tous la même façon d'appréhender les choses. Je pense que c'est ça, ça a été une force. Je pense que la force aussi, ça a été de rencontrer des gens comme toi, comme Héloïse. On a travaillé aussi avec Héloïse. On avait offert son livre à nos clientes, à certaines de nos clientes. Avec Léa Lejeune. Rencontrer ces gens-là. pour moi ça a été libérateur de la petite fille chez moi qui n'avait pas conscience de ça, la petite fille chez moi qui se disait si t'as 3 francs 6 sous va t'acheter ce qui coûtera 3 francs 6 sous quoi je pense que c'est et ça m'a permis de trouver ce discours pas toute seule, encore une fois j'ai une équipe avec moi, mais de trouver ce discours qui peut parler à tout le monde et pas ni que aux hommes ni que aux femmes. Mais je pense, et ça, je ne sais pas si c'est la directrice marketing, mais c'est vraiment, pour le coup, c'est la femme en moi. Je suis persuadée que les projets, ça doit nous parler à nous. J'ai rencontré beaucoup d'hommes qui investissent. Vraiment, j'en ai rencontré plein. Pour le coup, c'est quand même la majorité des gens que j'ai rencontrés depuis que je suis chez Nalo. Et ils investissent quasiment tous pour faire fructifier leur argent. C'est leur objectif numéro un. Et ils n'ont pas tort, on ne va pas dire ça. Mais ils ne se projettent pas. Et je pense, peut-être que je fais une généralité, mais je pense que nous, les femmes, on a plus l'habitude de se projeter. Et que nous, si tu me dis, tu prends un euro, il va devenir dix, ok, ça ne te parle pas vraiment. déjà c'est pas toujours comme ça parfois ça devient pas du tout 10, ça devient 2 voilà, mais ce qui te parle c'est plutôt de dire mon fils moi je suis tata, ma nièce elle fait des études où c'est 10 000 euros l'année mais sans aller sur des études supérieures,

  • Ophélie Fonseca

    tu sais quand t'as envie tu es dans des régions de France, tu peux pas mettre tes enfants dans le public, tu es obligé de les mettre dans le privé, parce que sinon c'est harcèlement scolaire, c'est blabla enfin plein de problématiques. Et il y a des écoles qui sont à 10 000 euros l'année à partir de la maternelle. Et je ne te parle pas de l'alsacienne.

  • Insaff El Hassini

    Et mon Dieu, mais moi, j'étais biberonnée à l'école publique. Je ne te cache pas, mon fils n'est pas en public, mais ça, c'était juste parce que je n'ai pas déménagé au bon moment. Enfin, c'est tout un sujet. Mais globalement, il n'y a pas que ça. Les études des enfants, même s'ils vont à la fac normale, même s'ils vont faire un BTS, si ce n'est pas chez toi. Si ce n'est pas chez toi, si tu habites Grenoble et qu'il n'y a pas la fac qu'il faut à Grenoble, il va partir ailleurs. Partir ailleurs, c'est un coût, c'est un appartement, c'est une résidence universitaire. Tout le monde n'a pas accès à la bourse parce que parfois tu es un tout petit peu trop élevé, ton séparation de gagnant est un tout petit peu trop élevée. En fait, tout ça, c'est un coût. Et puis même la bourse. Moi, j'avais des amis boursiers qui habitaient en résidence étudiante, mais il fallait payer à manger quand même. Enfin, il faut quand même pouvoir vivre, il faut s'acheter ses bouquins. Quand t'as 20 ans, il faut vivre un peu. Alors là, pour le coup, on parle un peu de YOLO, mais moi, je trouve qu'il faut vivre un peu, parce que c'est le moment de te faire ton réseau, c'est le moment de te faire tes amis, c'est les moments où tu vas rencontrer des gens qui vont peut-être te suivre pour toute ta vie. Et pour moi, c'est hyper important. C'est encore celle qui aime profiter, qui parle, mais c'est vrai. Et si c'est pour avoir ton enfant qui ne peut pas sortir de sa résidence étudiante parce qu'il n'a pas trois balles, c'est difficile. Et donc, pour moi, tout ça, ça s'anticipe. Et donc, quand je parle comme ça, j'ai l'impression que, en tout cas, je parle aux fibres de maman, ça, c'est sûr, mais pas que. Tu vois, moi, j'ai plein d'amis qui ne sont pas mamans et qui ont des projets, mais moi, j'ai des amis, elles ont envie d'acheter leur maison. Ce n'est pas parce qu'elles sont seules ou qu'elles sont juste en cas. Un truc qui fait 30 mètres carrés, ben non, elles veulent un jardin. Enfin, elles veulent des choses qu'on a tous le droit d'avoir. Et puis, si elles ne veulent pas ça, tu vois, moi, j'ai une amie, elle veut un camping-car pour aller faire son tour du monde en camping-car. Je trouve ça génial. Et elle est hyper consciente qu'elle ne peut pas s'acheter un truc pourri à retaper elle-même parce qu'elle ne se sent pas capable et qu'elle n'a pas les capacités et qu'elle a un travail qui lui prend déjà tout son temps. Donc, en fait, elle veut un truc nickel. Et puis, elle a le droit. Encore une fois, elle a le droit. Mais ce n'est pas cadeau. Ça coûte de l'argent. Et donc, elle s'est créée son projet Nalo pour son camping-car, pour fêter ses 40 piges. Et moi, je trouve ça génial. Et je suis persuadée. Et ça, c'est vraiment pour ça que... C'est comme ça qu'on parle en tout cas chez Nalo, c'est de parler de ces projets-là. Donc, faire fructifier son argent, évidemment, c'est l'objectif final. En vrai, j'ai envie de te dire, c'est un peu l'objectif du haut, quoi. Mais dedans, en fait, c'est pour faire quoi ?

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, ouais, ouais, on est d'accord.

  • Insaff El Hassini

    Faire tout ça. Moi, honnêtement, alors toi, je crois que tu as deux enfants, mais moi, j'ai un enfant unique. Je pense aussi au truc pas cool. Je vais en parler, ça va durer deux minutes, promis. Je ne parle pas de deux, je peux en parler un petit peu, mais... Nous, on est deux, mon mari et moi, et on a fait un enfant. Et si, un jour, quand on sera vieux, on a besoin d'être accompagné, on a une incapacité physique, on doit être mis en institut où on a de la chance, il peut nous prendre chez lui.

  • Ophélie Fonseca

    Ou juste, tu restes chez toi et il a besoin d'une auxiliaire de vie.

  • Insaff El Hassini

    Exactement.

  • Ophélie Fonseca

    C'est le truc le plus cool qui peut t'arriver quand tu es vieux, tu vois.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. et puis honnêtement moi j'espère vivre j'ai eu mon fils à 37 ans j'espère être encore là quand lui-même aura des enfants donc potentiellement j'espère vivre quand même assez vieille dans de bonnes conditions bien sûr personne ne souhaite avoir une invalidité ou que sais-je mais en fait j'essaie de balayer le possible et je me dis mon fils il est tout seul j'espère aussi que mon mari sera encore là donc on sera deux c'est un poids énorme pour un enfant seul déjà c'est un poids pour un enfant même s'il n'est pas tout seul... C'est un point énorme. Si on peut lui éviter d'être en train de compter ses sous pour savoir s'il peut avoir une auxiliaire de vie pour papa-maman, ou s'il peut se permettre, lui, d'aller vivre à Pétaouchenoc, loin de ses parents. parce que lui aussi, il a le droit de faire sa vie, en fait. Et plutôt que de rester à côté de chez eux pour aller leur faire leur course, leur machin, leur truc, moi, j'ai envie de lui laisser le choix. Et pour lui laisser le choix, je dois anticiper toutes les possibilités. Si l'argent que j'ai mis pour ma retraite me permet, en fait, d'être une retraitée hyper active, d'aller danser trois fois par semaine, comme le fait ma maman, ou ce genre de choses, mais génial ! Mais si ce n'est pas cette personne-là que je peux être, que j'ai quand même les moyens de gérer les trucs moins cools. Les trucs moins cools, ça arrive. Et ça arrive beaucoup. On a tous des grands-parents. Voilà. Plus tard possible. Je veux dire, quand même, ça arrive. Et si on peut ne pas être un poids... Moi, je n'élève pas mon fils en me disant qu'un jour, c'est lui qui m'élèvera. Je ne sais pas.

  • Ophélie Fonseca

    Tu ne passes pas tes couches en disant que c'est lui demain qui te les changera.

  • Insaff El Hassini

    Exactement. Et je ne lui souhaite pas. Et j'espère que ça n'arrivera jamais. Mais en tout cas... Pour moi, investir mon argent pour mon futur, c'est aussi penser à ça. C'est aussi me dire, en vrai, honnêtement, quand je me mets de côté pour ma retraite, je me dis, c'est pour avoir une retraite au soleil, génial, les pieds en éventail à Bali. Mais en vrai, à 92 ans, par exemple, les pieds en éventail à Bali, peut-être pas. Peut-être les pieds en éventail à Bordeaux,

  • Ophélie Fonseca

    c'est bien aussi.

  • Insaff El Hassini

    Voilà, c'est bien aussi. Non, mais tu vois ce que je veux dire ? peut-être que ça sera quand même un peu différent de ce que j'ai imaginé, c'est jamais à la vie c'est pas un rêve quoi mais voilà, donc moi en faisant ça j'imagine le meilleur et j'anticipe le pire

  • Ophélie Fonseca

    Ouais, écoute merci beaucoup Ophélie, j'ai adoré cet échange, merci pour ta spontanéité merci pour ton authenticité aussi c'est rafraîchissant et en fait ce qui est hyper cool aussi c'est pour ça que j'ai eu envie de t'inviter Ophélie c'est parce que t'es une meuf normale qui fait des trucs Merci extraordinaire. Quand je dis extraordinaire, bah oui, hors de l'ordinaire. Cool aussi, c'est tu fais des trucs extraordinaires. Attends, accepte le compliment. Non, non, mais tu fais des trucs extraordinaires, on va le dire. Hors de l'ordinaire et extraordinaire aussi. Parce qu'en fait, tu sais, moi, j'adore cette citation qui dit, tu ne peux pas être ce que tu ne vois pas. Et c'est pour ça que j'aime bien mettre en avant des femmes comme toi. C'est parce qu'on a besoin de voir que ça existe, que c'est possible et que c'est pas si dur que ça. Guys, ok.

  • Insaff El Hassini

    Franchement, c'est pas si dur. même si je suis consciente que quand on gagne moins etc ça paraît un monde en fait c'est pas un monde, c'est pas si dur donc moi merci beaucoup de m'avoir invitée parce qu'en fait ils ne savent ce que tu viens de me dire je le pense aussi pour toi pour moi c'est hyper important de parler de ça aux femmes on m'en a pas assez parlé vraiment quand moi j'étais plus jeune j'avais pas tous ces médias qui me permettaient de savoir justement Voilà, ce n'était pas connu dans mon univers, ça ne faisait pas partie de mon scope. Et je le regrette et je suis vraiment très heureuse que ce soit ma nièce ou ma filleule qui puissent entendre des femmes comme toi leur parler facilement de leur argent. Moi, je serai là aussi puisque je fais partie de leur famille, mais toutes celles n'ont pas ça. Voilà, c'est important. Élevez vos enfants comme ça, élevez vos filles comme ça, mais élevez aussi vos garçons comme ça. Que votre garçon jamais... Ils disent à sa nana, Ah bon, tu ne veux pas l'égalité ? Non, en fait, on veut l'égalité. En fait, ce qu'on veut, c'est la parité. On veut être égalitaire dans notre façon de dépenser notre argent. Et puis, n'hésitez pas à gagner plus que vos chéries. Vous pouvez le faire.

  • Speaker #2

    Et c'est cool aussi.

  • Insaff El Hassini

    Et c'est cool aussi. Et c'est cool aussi. Je ne vous conseille quand même pas le phobique administratif, mais...

  • Ophélie Fonseca

    On les aime comme ils sont, avec leurs défauts et leurs qualités.

  • Insaff El Hassini

    Merci en tout cas, merci beaucoup évidemment que j'espère que toutes les femmes se reconnaîtront, peut-être pas mais qu'elles se diront ouais moi aussi à 25 ans j'ai que 25 ans et moi je peux mettre 1000 balles ou 500 balles, vous pouvez le faire en fait vous pouvez le faire c'est sûr

  • Ophélie Fonseca

    Allez on peut le faire, merci sur ces belles paroles on se quitte Ophélie, un grand merci encore et à très bientôt

  • Insaff El Hassini

    A bientôt

  • Speaker #2

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