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Maison Conquête

#4 : Dans le bureau de - Anne Charlotte Ullmann de Boucan Communication

#4 : Dans le bureau de - Anne Charlotte Ullmann de Boucan Communication

1h13 |07/04/2025
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#4 : Dans le bureau de - Anne Charlotte Ullmann de Boucan Communication

#4 : Dans le bureau de - Anne Charlotte Ullmann de Boucan Communication

1h13 |07/04/2025
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Description


Et si ton bureau en disait long sur toi ?
Dans cet épisode, je suis allée rencontrer Anne-Charlotte Ullmann, fondatrice de Boucan Communication, dans son bureau pas comme les autres, installé au cœur de sa maison bordelaise. Un espace qui mêle modularité, esthétique et souvenirs… et qui raconte beaucoup plus qu’on ne l’imagine sur sa posture d’entrepreneure.


On a parlé place, mouvement, maternité, et aussi de ce fameux équilibre entre vie pro et perso, quand les frontières deviennent poreuses.


Dans cet épisode tu vas découvrir :

  • Comment Anne-Charlotte a façonné un bureau à son image, dans un espace de vie partagé, en assumant de plus en plus ses besoins, ses élans, et ses couleurs (spoiler : il y a du rose 💕).

  • Le lien subtil entre posture entrepreneuriale et psychologie de l’espace : bouger pour trouver sa place, tester pour mieux s’ancrer, et oser poser ses propres codes.

  • Une discussion sans filtre sur la charge mentale, la culpabilité (surtout féminine), et ce que veut dire “habiter pleinement” sa maison et son entreprise.


Les citations fortes de l’épisode :


“Mon bureau, c’est une pièce caméléon. Il me ressemble, il vit avec moi, et parfois… il disparaît derrière une serrure pour les vacances !”

“J’ai mis du temps à comprendre que ma manière de travailler était la bonne, tant qu’elle me permettait d’être efficace et alignée avec moi-même.”

“Je crois que je n’aurais jamais pu être entrepreneure si je n’avais pas été mère avant. C’est là que j’ai trouvé ma valeur.”


Retrouve le Journal Intime de ma maison sur la boutique de Maison Conquête. Et si tu veux être sure que le journal est fait pour toi, je t'offre un diagnostic gratuit de toi et ta maison : https://tally.so/r/3XQGZg


Tu peux retrouver Anne Charlotte sur son site en cliquant ici

Et sur instagram @boucan.communication

ou @mybrouhaha


Les adresses citées par Anne Charlotte sont toutes situées à Bordeaux : Darwin camp, Matsa Café et Coutume store à retrouver sur instagram


Bonne écoute

Gaëlle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Maison Conquête, le podcast qui explore votre manière d'habiter le monde à travers nos lieux de vie. Je suis Gaëlle Dumourat, créatrice de Maison Conquête, et j'accompagne les femmes à se sentir pleinement chez elles, dans leurs espaces, dans leurs choix, dans leurs transitions. Aujourd'hui, je vous embarque dans une conversation au cœur d'un lieu particulier, le bureau d'Anne-Charlotte Hulman, fondatrice de Boucan Communication. Un bureau, c'est plus qu'un endroit où l'on travaille, c'est un prolongement de soi, un espace qui raconte, qui inspire, qui soutient et parfois qui contraint. Dans cet épisode, on parle de posture d'entrepreneur, d'alignement entre l'intérieur et l'extérieur et de ce que ça change profondément quand on crée un lieu qui nous ressemble vraiment. Et si vous aussi, vous avez envie d'ouvrir un dialogue avec votre maison, je vous rappelle que le journal intime de ma maison est toujours disponible sur ma boutique. C'est un carnet pas comme les autres, conçu pour mettre en lumière ce qui se joue dans chaque pièce de votre chez-vous. Je vous glisse le lien dans les notes de l'épisode. Bonne écoute

  • Speaker #1

    Bonjour Anne-Charlotte Bonjour

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir, on ne va pas dire chez toi ou pas chez toi pour l'instant. pour enregistrer un épisode dans le bureau de Anne-Charlotte. Est-ce que tu pourrais te présenter d'un point de vue personnel et professionnel aujourd'hui Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui

  • Speaker #1

    Oui, alors je suis Anne-Charlotte, j'ai 39 ans. Je vis à Bordeaux, j'ai donc une famille, je suis mère de deux filles de 8 ans et 12 ans. Et j'ai une agence de communication digitale qui s'appelle Boucan. Et j'accompagne dans le cadre de mon travail des entrepreneuses à lancer ou à développer et à communiquer sur leur activité et beaucoup d'acteurs du livre également.

  • Speaker #0

    D'accord. Depuis combien de temps tu es installée à Bordeaux

  • Speaker #1

    Je suis installée à Bordeaux depuis bientôt six ans déjà. Après, comme beaucoup de gens, 15 ans passés à Paris. Voilà, six ans déjà, c'est passé très très vite.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et tu avais déjà boucan En arrivant à Bordeaux ou c'est une création bordelaise Oui exactement,

  • Speaker #1

    en fait partir de Paris nécessitait quand même que je crée mon entreprise parce que voilà on sait que les activités à Bordeaux il y a forcément moins d'emplois qu'à Paris de fait et notamment dans la communication et j'avais toujours su que je voulais travailler à mon compte à un moment donné donc c'était vraiment la bonne occasion. C'est ce qui a fait aussi qu'on a mis plus longtemps à partir de Paris que ce qu'on avait envie. Mais j'avais besoin un peu de préciser mon projet. Je travaillais déjà dans la communication à Paris. J'ai travaillé dans la communication dans l'édition et après pour un média parental pendant près de trois ans. Et mon mari, lui, étant déjà indépendant, il a quasiment toujours été indépendant. Évidemment, il fallait qu'il s'organise puisqu'il a ses bureaux quand même et son équipe à Paris. Mais c'était évidemment... Beaucoup plus facile pour lui d'organiser son départ que pour moi, qui devais carrément créer mon activité.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc aujourd'hui, on enregistre où Est-ce que tu as un bureau, tu n'as pas de bureau Est-ce que c'est un bureau à l'extérieur ou pas Comment ça se passe aujourd'hui

  • Speaker #1

    On enregistre dans mon bureau qui se situe dans ma maison. On a acheté une maison à Bordeaux, donc rive droite, il y a trois ans et demi. Et on n'avait pas au départ pour ambition d'avoir une maison qui est absolument un bureau. Disons que ce n'était pas une recherche, un objectif dans notre achat.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Puisqu'on était tout à fait prêts, en plus étant avec mon mari, tous les deux, on travaille à la maison. On était tout à fait prêts à louer un bureau si besoin, mais il s'est trouvé qu'on a eu un vrai coup de cœur pour cette vieille maison de 1920, qui est du coup assez grande et qui avait deux pièces, deux grandes pièces qu'on pouvait utiliser justement comme bureau. Donc voilà, ça s'est trouvé comme ça. Et donc j'ai vraiment une pièce bureau à moi et d'ailleurs à mon équipe, puisque j'ai une assistante qui travaille avec moi. Voilà, dédié dans ma maison.

  • Speaker #0

    D'accord. Comment as-tu pensé cette espèce Est-ce que c'est un prolongement de la maison Ou est-ce que tu t'as voulu le traiter de manière totalement différente Quelle énergie, quelle intention tu as posée en créant cette espèce

  • Speaker #1

    Alors, je voulais déjà que ce soit un espace qui soit modulable, avec le moins de meubles fixes possible. Donc j'ai des bureaux avec des pieds tiptoe qui se dévissent. J'ai quand même pas mal de meubles qui se bougent parce qu'on fait régulièrement des photos pour nos clients de la création de contenu. Tu as d'ailleurs devant toi des planches peintes. Les fonds pour les photos. Voilà, exactement. Donc on a besoin régulièrement de réaménager un peu tout le bureau en studio. Tu vois là, on a des lumières, etc. Donc voilà, j'avais besoin d'un espace qui soit avant tout modulable. Mais je ne dirais pas que cet espace aujourd'hui a atteint sa perfection, notamment en termes de rangement. Je manque cruellement de rangement. Mais en tout cas, j'ai refait un petit réaménagement à la rentrée avant l'arrivée de ma nouvelle assistante. Et je suis plutôt contente de ce qu'on a aujourd'hui. Il arrive à rester à peu près rangé. Et après, j'avais besoin d'un endroit qui soit beau et qui me plaise et qui en effet me ressemble particulièrement parce que, évidemment, la déco de la maison, nous, on aime beaucoup la déco. On est des grands chineurs avec mon mari. On pense la déco à deux. Je sais que ce n'est pas forcément toujours le cas et qu'évidemment, souvent, la déco est laissée un peu aux femmes. Chez nous, ce n'est pas du tout le cas. Voilà, les décisions se prennent à deux. donc nécessite forcément des compromis. Moi j'adore le rose, le jaune, etc. Je pense que je pourrais mettre un peu du rose et des motifs partout. C'est évidemment pas du tout le cas de mon mari, même si on arrive toujours à trouver d'accent.

  • Speaker #0

    Il y en a qui en ont quand même du jaune.

  • Speaker #1

    Il y a du jaune, mais il n'y a pas du rose partout. Et donc voilà, j'avais besoin dans mon bureau... En fait, pour la petite histoire, avant on partageait ce bureau.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que l'assistante que j'avais était en télétravail, elle n'était pas à Bordeaux. Du coup, on était là, le long de ce mur, on était tous les deux côte à côte, y compris dans notre premier appartement à Bordeaux, on était d'affilée, on travaillait côte à côte. Et puis là, quand mon assistante est arrivée à la rentrée, pour le coup, dans le bureau, lui a migré dans la pièce à côté. Et du coup, on ne travaille plus côte à côte. Et là, je me suis lâchée, tu vois, j'ai mis des coussins hyper... Rose, un petit clin d'œil d'ailleurs à Fanny Ménoré.

  • Speaker #0

    On a entendu sur le podcast.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Une session décodage.

  • Speaker #1

    Exactement. Avec le tissu qui a été dessiné par elle. Et puis voilà, paré sur les cadres, tu vois, j'ai accroché des choses. J'y suis allée à fond. J'ai des petits bidules kawaii.

  • Speaker #0

    Tu as marqué ton territoire.

  • Speaker #1

    J'ai marqué mon territoire. Exactement.

  • Speaker #0

    Dès que monsieur est parti, hop, c'est parti. Il y a d'autres projets dans ce bureau À part les rangements dont tu parlais tout à l'heure Du coup Pour le personnaliser encore plus, je veux dire. Pour aller un peu plus dans ce sens.

  • Speaker #1

    Écoute... Non,

  • Speaker #0

    pas du tout.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas trop. Le gros projet, c'est vraiment là, dans le coin. Donc, il y a un mur. Donc, le bureau est très, très haut de plafond, avec des jolies moulures anciennes. Donc, c'est assez chouette. Mais je ne suis pas sûre d'être arrivée vraiment à l'installation optimale de ce bureau. Donc il y a un mur avec une belle cheminée en marbre, avec des alcoves de part et d'autre. D'un côté il y a mon bureau, de l'autre côté il y a ce meuble vintage qui vient d'ailleurs de chez mes grands-parents, qui a été la table à longer de mes filles, figure-toi, et qui est aujourd'hui le meuble de rangement et d'imprimante. Voilà, comme quoi, ce qui est bien avec la Chine, c'est que tout...

  • Speaker #0

    se recycle.

  • Speaker #1

    Mais voilà, je manque de rangement et j'aimerais beaucoup, on a des menuisiers là juste en face qui sont super, et j'avais fait deviser un meuble de rangement sur mesure, vraiment du sol au plafond, avec un petit bureau d'ailleurs intégré qui puisse s'ouvrir et se refermer. Pour l'instant, je n'ai pas le budget pour le faire, et puis c'est un meuble que j'aimerais justement peut-être peindre d'une façon très vive, avec une couleur un peu forte, mais qui se fonde en même temps dans le mur. Voilà, ça c'est le projet que j'ai créé. pour ce bureau. Mais bon, c'est tout pour l'instant.

  • Speaker #0

    Je crois que j'ai ma réponse, mais je vais quand même te poser la question. On peut avoir des surprises, des fois. Qu'est-ce qui prime dans ce bureau Est-ce que c'est le pratique ou l'esthétique

  • Speaker #1

    Un peu des deux. Je ne saurais pas vraiment te dire. Je ne peux pas te dire que c'est le pratique, c'est sûr, parce qu'aujourd'hui, tout n'est pas pratique comme j'aimerais. Donc, on va dire que c'est peut-être un peu l'esthétique. Le pratique dans le sens où ça reste modulable. Mais là, pour l'instant, oui.

  • Speaker #0

    C'est peut-être effectivement à la croisée des chemins, entre la pratique et l'esthétique.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est du 50-50.

  • Speaker #1

    Mais ça fait écho au fait que j'ai jamais été quelqu'un de très rangée. Déjà, j'ai toujours eu beaucoup d'affaires. Je ne suis pas minimaliste. Quand j'étais enfant, j'avais vraiment cette habitude de tout garder. de faire des boîtes à souvenirs, etc. Moi, je le suis un peu moins aujourd'hui, mais quand même, on chine, on collectionne, on achète régulièrement des objets qui ont une histoire, parce que je n'achète pas des objets de déco juste pour acheter des objets de déco. Mais du coup, voilà, on a pas mal d'affaires, j'ai pas mal d'affaires. J'ai plein de petits bidules dans ce bureau, comme tu peux le voir. Mais j'ai quand même besoin que mon espace de travail soit relativement organisé. pour moi-même y voir clair dans ma tête. J'ai quand même besoin régulièrement de ranger mon bureau, le nettoyer, etc. pour pouvoir être concentrée et performante dans mon travail. Je suis, on va dire, une bordélie qui se soigne depuis plusieurs années.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que d'ailleurs, en parlant d'objet, est-ce que tu as un objet dont tu ne pourrais pas te passer aujourd'hui, qui est indispensable Peut-être pour ton ancrage ou au contraire pour ton quotidien Est-ce qu'il y a quelque chose en particulier qui t'est essentiel Un gris-gris peut-être Certains ont un gris-gris.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que j'ai plusieurs objets.

  • Speaker #0

    Oui, tu as le droit.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est malheureusement, mais j'ai envie de te dire que l'objet que je traîne partout et que j'utilise le plus et que je touche le plus, c'est quand même mon ordinateur portable, donc qui est rose. Ouais, ça c'est quand même l'objet dans lequel il y a à la fois ma vie professionnelle, donc tu vois je l'ai customisé avec des petits stickers, et notamment un petit sticker de Fanny Ménoré aussi.

  • Speaker #0

    Fanny est partout.

  • Speaker #1

    Fanny est partout, tu vois. Et des stickers bouquants, etc. Mais voilà, j'ai envie de dire qu'aujourd'hui c'est un peu l'objet qui renferme évidemment mon travail, mais aussi le perso, j'aime beaucoup écrire. J'aime prendre des photos et donc j'ai dans cet ordinateur pas mal de pages écrites, etc. Un autre objet avec... Enfin, je me déplace toujours avec, enfin plusieurs d'ailleurs. Je me déplace toujours, notamment quand je pars en week-end, avec un carnet. Qui est un carnet... Un ou deux carnets même, qui est un carnet season paper.

  • Speaker #0

    Ma petite marque de perpétrie française.

  • Speaker #1

    Exactement. Ma petite trousse avec des stylos pour dessiner, crayon de papier, scotch, etc. Et donc dans ce carnet, j'aime bien dessiner, j'aime bien écrire. C'est un peu une sorte de petit journal. J'en avais parlé il y a quelques temps sur Instagram. J'avais fait un petit reel sur le fait que je fasse des carnets pendant les vacances. Donc je dessine, j'écris, je s'écris. totalement libre, je ne mets aucune pression sur ce carnet, il fait bien ce dont j'ai envie. Mais c'est vrai que je ne me déplace jamais sans cette trousse et ce carnet, et éventuellement mon deuxième carnet dans lequel je dessine vraiment à l'aquarelle.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Tu écris sur un carnet ou tu écris plutôt sur un ordi d'ailleurs

  • Speaker #1

    Si j'écris vraiment, là tu vois dans ce carnet j'écris, je peux écrire mais je vais écrire tu vois plutôt ce week-end on a fait ça, c'est plutôt un petit journal de ce qu'on fait en famille et d'ailleurs c'est un carnet qui est complètement ouvert, c'est absolument pas un journal intime, c'est un carnet auquel mes filles ont accès, j'en ai d'ailleurs plusieurs pour les vacances etc. Elles adorent passer du temps à relire mes carnets et à regarder mes dessins. Donc quand j'écris que ce soit... personnellement, que ce soit des articles de blog, des posts, social media, etc. C'est quand même vraiment sur mon ordinateur. Ou tu sais, je commence dans mes notes de téléphone et que je reprends derrière sur l'ordinateur.

  • Speaker #0

    Ça voudrait dire que dans l'espace professionnel, on va dire, l'espace pro et l'espace perso, et là vraiment c'est un D, c'est le perso, ça sera plutôt papier et le pro sera plutôt ordi.

  • Speaker #1

    Je dirais ça en effet aujourd'hui. Mais c'est vrai que je n'écris pas énormément. Après... Tu vois, quand j'écris des posts... Alors, à l'époque, sur mon blog, Maïbroa, c'est vrai que je n'ai pas du tout dit ça, mais j'ai longtemps eu un blog à partir de 2008 jusqu'à l'année dernière. Malheureusement, mon blog s'est fait pirater. Et j'ai donc un Instagram aussi, création de contenu, qui s'appelle aussi Maïbroa. Donc là, je vais écrire des textes. J'écris souvent des grandes légendes, quand même. J'aime bien écrire. Et là, je vais plutôt écrire sur l'ordinateur. Mais... J'aimerais bien avoir le temps d'écrire un peu plus personnellement et un peu plus longuement que ces petits journaux de bord.

  • Speaker #0

    D'accord. Si on va justement, on va rester un petit peu en lien parce que l'écriture peut être un rituel d'écriture journalier ou pas. Enfin voilà, journalier étant tellement, je n'ai pas envie de dire à la mode, mais on en parle beaucoup en tous les cas. Est-ce que tu as justement des rituels en lien avec ton bureau ou avec ta journée professionnelle Est-ce que tu veux nous parler de ta journée type Comment elle se passe ici ou ailleurs Comment ça se passe aujourd'hui Comment tu habites cet espace

  • Speaker #1

    Alors, mon rituel, c'est quand je commence, avant de commencer à travailler, je me fais un cappuccino. Je suis addict au cappuccino, au lait d'amande ou d'avoine. Donc ma journée démarre systématiquement comme ça. J'ai d'ailleurs rendu mon assistante addict aussi. Donc je nous fais chacune un cappuccino et on commence la journée. Alors sur une semaine, si tu veux, mes semaines ne se ressemblent pas forcément. Par exemple, si j'ai des rendez-vous clients extérieurs, des shootings. En ce moment, tu vois, je suis en formation à Darwin. J'ai été prise en formation en développement d'entreprise par l'incubateur Les Premières.

  • Speaker #0

    D'accord

  • Speaker #1

    Voilà donc ce matin par exemple j'étais à Darwin. Mais si on est au bureau, je vais pas te dire que j'ai des rituels sur la journée, à part ce cappuccino, parce que ce serait pas vrai mais par contre j'ai plutôt des rituels sur la semaine. Par exemple, je me suis rentrée dans une méthode d'organisation de travail où le lundi, on est vraiment sur une journée de préparation de ma semaine. de to do list de tout ce que je vais avoir à faire et de carnet rôles dans un aussi joli carnet exactement plutôt gros là et je me fais ma page ma to do de la semaine donc ma to do perso et sur papier sur ce carnet là et après j'ai on en revient au papier on en revient à tout il ya un truc ouais il ya quelque chose à bas oui oui j'adore le papier j'adore les livres c'est sûr qu'un truc avec le papier Même si j'ai digitalisé en effet beaucoup de choses, tu vois mon agenda, j'ai plus d'agenda papier, j'ai un Google Agenda partagé, j'ai un...

  • Speaker #0

    Tu avais fait, excuse-moi je te coupe la parole, mais tu avais fait d'ailleurs un post sur Boucan, sur les outils que tu utilises régulièrement, digitaux.

  • Speaker #1

    Oui, récemment, j'ai fait ça, en effet. J'ai proposé les applications gratuites qui m'aident à m'organiser au quotidien professionnellement. Et c'est sûr que Google Agenda figure en top liste pour organiser toute la partie professionnelle, en tout cas les réunions, etc. Partager ces temps de réunion, parfois de travail avec mon assistante, mes clientes. Et c'est aussi un agenda qui est partagé. Avec mon mari, on a vraiment à la maison un partage des tâches et de l'organisation familiale à 50-50, y compris de la charge mentale, ce qui est vraiment très appréciable. Et c'est même lui qui a mis en place cet agenda partagé pour qu'on puisse voir tout ce qui a trait à la famille et que rien aussi ne soit invisibilisé et qu'on puisse s'organiser au mieux. Donc c'est vrai qu'on a vraiment une organisation familiale qui est top et qui ne génère aucun conflit, ce qui est assez agréable.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Mais du coup, pour revenir à mes petits rituels, donc voilà, j'aime cette journée du lundi où je me pose pour organiser ma semaine, où je liste là sur papier avec cette petite méthode, tout ce que je vais faire. J'ai vraiment besoin de ce temps-là. Et j'aime bien aussi, tu vois, me dégager du temps, au moins un midi pour un déjeuner avec une copine. Voilà, j'essaie de réfléchir à d'autres rituels que je pourrais avoir. Non, je n'ai pas vraiment de rituel parce qu'en fait, j'ai quand même souvent besoin de bouger. C'est un peu moins le cas aujourd'hui, mais notamment au début de mon activité freelance, tu vois, j'avais besoin de changer de pièce tout le temps. J'étais à mon bureau, j'avais besoin de passer sur le canapé dans le salon. Parfois, je bossais assise sur mon lit. J'avais besoin de bouger dans un café. Tu vois, j'avais besoin de ce dynamisme-là.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça s'explique par le biais de la psychologie de l'habitat. C'est que comme tu étais en création d'entreprise, tu cherchais ta place. Et donc pour trouver sa place, il faudrait en essayer plusieurs. Et automatiquement, quand tu vas te connecter, tu disais un café par exemple, pour aller travailler dans un café, tu vas te connecter à une énergie qui va être différente. Il va y avoir plus de mouvements, plus de sollicitations. Et donc pour certains, ça va accélérer la concentration. Ça va être plus facile de se concentrer, même s'il y a du brouhaha autour.

  • Speaker #1

    Oui, c'est complètement mon cas.

  • Speaker #0

    Et on sent la vie quand même. Oui, exactement. Donc ça motive en créativité, en tout ce genre de choses. Et d'autres, au contraire, ça va, ils vont observer les autres, mais le boulot ne va pas avancer. Donc ça, c'est très personnel au fond,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc en fait, au tout début de l'activité, on va avoir tendance à aller explorer un petit peu toutes les places. pour trouver sa place. Alors quand tu le fais en conscience, tu gagnes du temps quelque part, parce que tu vas tout de suite voir, là ça match ou là ça match pas. Et au fond, tu vas trouver peut-être une routine, un rituel, et ta place professionnelle, ta posture d'entrepreneur, puisque quand on est entrepreneur, ça peut être la même chose quand on est salarié, mais voilà, ça s'explique comme ça en fait.

  • Speaker #1

    C'est très bien vu, tu vois j'aurais bien aimé que tu me le dises à l'époque où j'ai créé mon entreprise. En fait, oui, oui, c'est tout à fait ça. Et ça, j'ai mis du temps à le percevoir. Tu vois, je dirais que ça fait deux ans que j'ai mieux compris comment je fonctionnais et que j'arrive vraiment à être en effet plus concentrée, plus posée.

  • Speaker #0

    Moins procrastinée.

  • Speaker #1

    Moins procrastinée et du coup aussi moins culpabilisée. Donc, comme je te l'expliquais, au début, on travaillait côte à côte avec mon mari. Donc, lui sur son activité, moi sur la mienne. Ce qui m'a beaucoup aidé quand même à me cadrer des journées de travail et à ne pas avoir un peu ce travers de je suis à la maison, hop je vais vite lancer une lessive, ah oui puis tiens je vais faire ça aussi et du coup on perd en concentration. Ce qui est bien c'est qu'il n'y a jamais eu cette question-là, c'est pas parce qu'on travaillait de la maison, comme on était deux à travailler de la maison, ça restait une journée de travail et on était dans notre bureau. Donc ça me donnait un cadre, mais lui il ne fonctionne pas du tout de la même façon que moi. C'est quelqu'un qui est très concentré, le monde pourrait s'écrouler autour de lui, qu'il serait encore concentré sur son travail, alors que moi je ne fonctionne pas du tout comme ça. Et quand bien même il ne m'a jamais fait aucune remarque, et je pense qu'il ne l'a même absolument pas pensé, moi ça me générait de la culpabilité. Parce que je me disais, ah en fait, exactement, lui il est hyper concentré, je devrais travailler comme ça. Et tu vois j'ai mis du temps à me dire, mais non en fait mon cerveau ne fonctionne pas du tout comme ça. Il y a même une période où je dessinais 10 minutes. tu vois le matin pour j'étais un peu à sec niveau créativité et j'avais pris un peu cette habitude là pour me rebooster et je me disais non mais c'est n'importe quoi fin qui dessine en arrivant au bureau entre 9h et 9h30 et en fait si j'avais besoin de ça et c'est comme ça et par le fait d'être indépendante être entrepreneur ben

  • Speaker #0

    si on peut pas profiter dix minutes pour dessiner parce que ben ça booste un peu la créativité qui le ferait au contraire oui complètement

  • Speaker #1

    Mais bon, ce n'est pas forcément dans le cliché de l'entrepreneur ou du start-upper, etc. d'être là en train de dessiner entre 9h et 9h30 plutôt que de réfléchir à sa stratégie de développement.

  • Speaker #0

    Mais ça ne nous pêche pas.

  • Speaker #1

    Non, mais oui, bien sûr. C'est ce que j'ai découvert.

  • Speaker #0

    Et du coup, on a vu pour le KFI, etc. Du coup, toi, ton univers de prédilection pour donner le meilleur de toi-même C'est le bureau justement ou au contraire c'est un autre endroit Ou ça dépend de la tâche que tu as à faire justement Est-ce que tu l'as noté ça

  • Speaker #1

    Ça dépend de la tâche que j'ai à faire en effet. Je suis quand même beaucoup au bureau aujourd'hui. Je suis beaucoup plus posée ici. Parce qu'il y a plus de ta place Voilà, exactement. Et je me sens bien ici. Clairement, quand je reviens après une période, tu vois, comme la semaine dernière. de vacances scolaires où on était à Paris et où quand même je travaillais le matin d'ailleurs. Ça me fait beaucoup de bien parfois d'aller travailler d'ailleurs. Mais quand je reviens ici, j'ai ce petit plaisir de me réinstaller bien à mon bureau. Quand j'ai des gros focus à faire où je dois être très concentrée, j'ai exactement ce besoin que tu décrivais, d'aller travailler là où il y a de la vie et comme pour occuper une partie de mon cerveau pour réussir à être... concentrer de l'autre côté. Et donc, parfois, je vais à côté de la maison, il y a un café resto italien qui s'appelle Mazza Café, qui est très agréable. Et donc, ça m'arrive d'aller travailler là une matinée, tu vois, et souvent, je suis assez efficace. Et alors là, ça fait longtemps que je n'y suis pas allée, mais j'ai hâte d'y retourner. Je vais aussi régulièrement travailler dans le bureau de mon amie Julie. qui tient la boutique Coutume au Chartron.

  • Speaker #0

    Le Notre-Dame.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'adore aller travailler là-bas parce que, c'est ce que tu disais, il y a une super énergie qui s'en dégage et on se nourrit l'une et les unes les autres d'ailleurs parce qu'il y a d'autres personnes dans son bureau. Et je suis toujours très efficace là-bas.

  • Speaker #0

    Ok, oui donc tu as besoin d'avoir de la vie autour de toi.

  • Speaker #1

    J'ai besoin de l'avoir de la vie, j'ai besoin d'être flexible et de faire aussi à l'envie du matin. Il y a des matins quand il pleut, quand il fait froid, je suis tellement heureuse de pouvoir travailler de chez moi, ne pas sortir. Ah bah oui, c'est un confort. Ah ouais, complètement.

  • Speaker #0

    Tes filles vont à l'école toutes seules ou pas Non.

  • Speaker #1

    Alors, ma grande, oui. La petite, non, pas encore. Mais bon, l'école est vraiment pas loin.

  • Speaker #0

    Juste à côté, oui. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    D'accord. En plus, c'est bien parce que tu nous as donné des petites adresses bordelaises. Pour ceux qui viendront, je les taillerai quand je partagerai l'épisode. Maintenant, si on prend un peu plus de hauteur et qu'on va voir un peu un sens un peu plus large des choses, aujourd'hui, quelle place a le travail dans sa vie

  • Speaker #1

    Une grande place, malheureusement. Vraiment une grande place. D'autant que là, tu vois, je suis dans une phase de formation et de développement. Disons qu'après 5 ans et demi vraiment d'activité, je fais un peu un bilan. Je ne te cache pas que les derniers mois ont été assez compliqués. Le contexte économique n'est quand même pas évident. Il touche un peu tout le monde. Et je... Alors, je travaille plutôt bien, mais de façon avec zéro visibilité, donc de façon assez stressante. Du coup, là, je suis vraiment dans une période où je remets un peu à plat, tu vois, toutes les bases de l'entreprise pour revoir aussi mes offres, pour trouver aussi des offres qui permettraient d'avoir justement une meilleure visibilité sur le chiffre d'affaires, du coup, sur ma rémunération aussi. Et voilà, donc oui. Aujourd'hui, clairement, le travail quand même occupe une grande partie de mon temps. Mais j'ai un peu, si je peux dire, j'ai un rêve ou un objectif dans la vie, c'est quand même de, comme j'imagine peut-être beaucoup de gens, mais de gagner suffisamment ma vie pour travailler moins. C'est vraiment l'objectif que je souhaiterais atteindre. J'aime beaucoup travailler, mais j'aime faire tellement d'autres choses aussi à côté que... Voilà, si je pouvais me prendre une semaine justement pour me consacrer à de l'écriture, à de la couture, à mes enfants, je le ferais très volontiers.

  • Speaker #0

    Est-ce que pour toi, boucan ou la communication ou ton travail en général, tu considères que c'est un métier passion ou que c'est un métier, alors je ne dirais pas alimentaire, mais que c'est un métier que tu aimes, mais qui a sa place de métier que tu aimes et non pas de passion

  • Speaker #1

    Non, c'est plutôt la deuxième option. C'est un métier que j'aime, mais qui n'est pas un métier passion. J'ai jamais ressenti de vocation, tu vois, dans ma vie. Ce qui me passionne, c'est vraiment de faire plein de choses différentes. Et c'est en ça que j'aime mon travail, c'est que passer d'un client à l'autre, d'un univers à l'autre, découvrir des univers que je ne connais pas forcément. Faire une stratégie social média un jour et le lendemain être sur un shooting photo et le surlendemain être sur une stratégie emailing et après accompagner des entrepreneuses en organisation justement et en développement. Enfin voilà, j'aime ce côté couteau suisse que j'ai d'ailleurs toujours eu dans mes précédents jobs de salarié. Et c'est ça qui fait que j'aime mon métier aujourd'hui. Mais non, c'est pas ça. pas un métier passion en soi je suis pas quelqu'un de passionné de digital tu vois qui passe mon temps libre à faire de la veille sur les dernières sorties d'intelligence artificielle etc pas du tout je suis plutôt passionné des gens en fait et les rencontres j'ai besoin de te dire en fait ce que je ressens quand tu en parlais et quand on voit ton profil etc c'est qu'au fond la passion aller au niveau

  • Speaker #0

    tes clients et tes clienteux plutôt Parce que, rappelle-moi, le profil cible, on va dire, de tes clients, aujourd'hui, c'est qui

  • Speaker #1

    Alors, écoute, c'est justement ce que je travaille. Mon persona. Allons-y. Écoute, je vais te dire que c'est justement bien ma difficulté, puisque j'ai deux personas qui sont très différents. Donc, j'ai vraiment l'entrepreneuse qui j'accompagne, donc, plutôt souvent des femmes qui sont en train... en création d'entreprise suite à une reconversion tu vois c'est que souvent des femmes qu'entre 35 et 40 ans qui lance une nouvelle entreprise ou qui ont lancé une entreprise tu vois depuis deux ans qui viennent me chercher par instagram souvent pour leur comme instagram avant tout en me disant qu'elles galèrent, qu'elles essayent de gérer le truc depuis deux ans, qu'elles voient bien que ça passe à la trappe et qu'elles ont besoin d'aide. Et en fait, l'accompagnement est en général bien plus large qu'un simple coaching ou une simple stratégie Instagram. Souvent, je les aide quand même à se repositionner, à réorganiser leur travail, à revoir un peu leur identité, etc. Ça, c'est mon premier persona. Et après, je travaille pour des acteurs du livre. Donc là, plutôt... des éditeurs donc ou directement sur des petites structures comme par exemple les éditions palomita que j'accompagne depuis ses débuts là j'accompagne directement l'éditrice ou en tout cas l'entrepreneuse ou des grosses structures donc là je vais plutôt être en lien avec des responsables marketing ou des chargés marketing comme le seuil jeunesse la martinière ou gallimard jeunesse tu vois donc qui sont même des parfois des gros groupes éditoriaux, des grosses maisons d'édition. Donc là, il y a quand même du relationnel, parce que c'est toujours assez important. Mais c'est sûr que là, c'est des personnes qui viennent me chercher pour notre expertise et puis aussi pour se décharger, elles, d'une mission qu'elles n'ont pas le temps.

  • Speaker #0

    Ou l'interne.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'elles n'ont pas le temps et pas forcément les compétences ou les ressources pour réaliser. Voilà, tu vois, c'est mes deux personnages qui n'ont absolument pas grand-chose à voir.

  • Speaker #0

    Carrément. Ok, donc on va dire que le travail, quelque part, il a sa juste place, si je puis dire. Oui, je pense. Est-ce que tu dirais ça en fait

  • Speaker #1

    Disons que je pense qu'il occupe une place certainement un peu trop grande aujourd'hui, dans mes préoccupations bien sûr, et quand même dans mon quotidien, en regard à des activités plus passion, tu vois, que j'aimerais... perfectionner dans le temps que j'aimerais prendre pour moi. Mais il est à sa juste place dans le sens où je prends quand même des vacances, même plus que je prends... C'est quand même l'avantage, c'est que je prends plus de vacances que si j'étais salariée, ça c'est sûr, où je profite vraiment de mes filles le mercredi après-midi, tu vois. Et le week-end, c'est quand même rare qu'on travaille le week-end, sauf gros coup de bourre. Et on a une flexibilité qui fait que, voilà, si on a des gros coups de bourre, on est quand même avec les filles à partir de 18h30. Et puis, on reprend à 21h. C'est quand même la flexibilité aussi d'être à son compte.

  • Speaker #0

    J'ai vu qu'il y avait un petit panneau privé, d'ailleurs, en faisant le lien avec les filles sur la porte. Comment c'est respecté, cet espace bureau

  • Speaker #1

    Alors, figure-toi qu'il n'est pas du tout à destination de mes enfants. Ah En fait, on échange notre maison sur Home Exchange. Et... Et voilà. L'autre jour, on n'arrivait pas à fermer la porte à clé. La serrure est un peu difficile. Et donc, on avait mis ce petit panneau privé.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Mais alors, du coup, quand même, la question qui fâche des fois.

  • Speaker #1

    Qui fâche

  • Speaker #0

    C'est comment cet espace est respecté Est-ce qu'on le frappe On ne le frappe pas. Est-ce qu'il y a des horaires d'ouverture et des horaires où c'est fermé Est-ce qu'il y a un nœud sur la porte pour dire je suis au téléphone ou en vidéo et donc ne me dérange pas Je ne sais pas. Voilà, c'est quoi les codes

  • Speaker #1

    Les codes, c'est en effet, la porte est fermée, on frappe et on attend. Mais c'est la règle, la porte est fermée, on frappe ou on attend. C'est que je suis plutôt en réunion ou au téléphone. Mais c'est une très bonne question parce que moi, j'ai du mal à fermer la porte. Là où mon mari ferme bien plus souvent sa porte. Je crois que c'est d'ailleurs assez... Voilà, assez commun dans les familles.

  • Speaker #0

    Assez féminin, on peut le dire aussi.

  • Speaker #1

    Assez féminin, c'est vrai que j'avais lu un article là-dessus, comme quoi les femmes avaient beaucoup de mal à fermer la porte. Bon, alors par contre, en fait déjà, on a quand même un temps de travail qui est très délimité, c'est-à-dire qu'on fait quand même des journées de bureau assez classiques, tu vois, de 8h45, ma fille arrive à l'école à 8h30, donc à 8h45, en fait, je suis déjà au bureau, jusqu'à 18h15, voilà. Donc, c'est quand même des moments où ma fille n'est pas là. En tout cas, la plus petite, elle est à la garderie jusqu'à 18h15. D'accord. Donc, ça, c'est quand même assez cadré, tu vois. On n'a pas de problème. Enfin, on n'a pas des moments où les enfants traînent beaucoup à la maison, sauf les vacances, mais du coup, on en reparlera. Et ma grande au collège, évidemment, elle a des horaires où elle finit plutôt souvent. Mais voilà, elle est vraiment à l'âge aussi où elle adore être dans sa chambre. Mais c'est sûr quand on s'est mis à notre compte, tu vois il y a cinq ans ma petite avait trois ans, enfin quand je me suis mise à mon compte il y a cinq ans, ma fille avait trois ans. Donc la plus petite elle a vraiment grandi avec le fait qu'on travaille à la maison, que c'est notre bureau et qu'elle doit respecter ça. Par contre elle sait que moi ma porte est assez ouverte si elle est là et si elle veut venir s'installer tu vois sur le canapé qui est derrière toi ou... ou par terre ou pour dessiner ou lire elle est assez calme si elle veut venir ici moi ça ne me dérange pas est ce qu'elle va des fois mon bureau de papa enfin la même chose ou pas d'ailleurs chose pas trop après lui est beaucoup plus souvent au téléphone que moi donc c'est vrai que mais c'est marrant parce que moi je suis absolument pas gêné tu vois si je suis en visio et qui a une de mes filles qui rendent mon bureau par erreur je l'assume complètement Je pourrais même le revendiquer, tu vois. J'ai trouvé ça... J'ai trouvé qu'en tant que salariée, on était tellement toujours obligés de s'excuser un peu d'être mère et d'avoir un appel de l'école. Je trouve très difficile d'être parent quand on est salariée et j'irais même d'être mère, puisque c'est quand même souvent nous qui sommes appelés en premier par l'école, qui devons... Nous gagnons moins, donc qui posons les jours enfants malades, etc. Et... J'assume complètement en tant qu'entrepreneuse d'être mère de famille. Ça ne me pose aucun problème. Tu vois, je ne sais pas, je n'ai pas du tout prévu d'avoir un troisième enfant. Mais si ça avait été le cas, ça ne me poserait aucun souci d'emmener un bébé à un rendez-vous, etc. Vraiment, ça pourrait même être une revendication, tu vois. D'accord. Alors que je sais que mon mari n'a pas du tout cette Ausha. Après, voilà, on n'a pas les mêmes clients, on n'a pas la même activité, donc je peux le comprendre aussi. Mais voilà. Mais je crois qu'elles ont appris au fil des années, en tout cas, à respecter. Clairement, elles respectent moins mon bureau que celui de mon mari. C'est-à-dire que ça arrive souvent qu'elles posent des affaires sur le bureau et qu'elles ne le rangent pas. Ou que je retrouve très souvent le lundi matin des affaires qu'elles sont venues poser le week-end. Et que ça n'arriverait pas dans le bureau de mon mari. Mais voilà, elles ont quand même bien compris les règles.

  • Speaker #0

    Est-ce que d'ailleurs, quand c'est le week-end, le vendredi soir, la porte, tu la fermes pour passer à autre chose ou pas

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je ferme la porte. Attends, je réfléchis. Je crois pas que je ferme la porte. Parce que, tu vois, le soir, par exemple, je ferme les volets. J'ai horreur d'avoir une pièce noire avec des volets fermés. Donc je pense que le samedi matin, je t'avoue que j'ai jamais conscientisé ça, mais je pense que le samedi matin, je rentre quand même ouvrir les volets. Et comme cette pièce est plein sud, il y a toujours beaucoup de soleil dedans, la porte reste ouverte et le soleil rayonne dans le couloir à côté. Par contre, je n'y viens pas le week-end, ou très peu.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Tu arrives à bien cloisonner les choses au fond, naturellement. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est pas parce que t'as un temps libre, on va dire, pendant le week-end, tu vas le passer à faire autre chose, plutôt que venir dans le bureau parce que tu te dis, tiens, je vais avancer ma tout doux du lundi, quoi. Enfin, sauf que c'est ton programme du lundi, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça, c'est mon programme du lundi matin. Et tu vois, si je dessine ou si tu vois derrière, il y a mes affaires de couture, par exemple. Je vais venir prendre mes affaires de dessin, mais je ne vais pas venir dessiner au bureau, tu vois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je vais me mettre dans le salon, je vais me mettre sur la terrasse.

  • Speaker #0

    Ce qui pourrait être le cas. Donc, ça veut dire que tu coisonnes vraiment les choses. Oui, c'est parce que la luminosité est sympatoche de ce côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, mais je ne vais pas venir ici. Non, je ne vais a priori pas venir ici, sauf si je n'ai pas le choix, tu vois. Par exemple, c'est sûr que si je veux faire de la couture, je sors la machine. on a des gens à dîner etc je vais pas aller vous vous occuper le salon voilà mais j'ai pas je vais pas venir dessiner ici le week-end non clairement non c'est vrai que je pratique pas mais mes passions tu vois ou si je boucline ou j'ai plutôt être dans mon lit ou moi non je vais pas venir faire je vais pas venir prendre du temps pour moi ici ça reste vraiment mon bureau ouais c'est très lié à ton activité professionnelle ouais ok

  • Speaker #0

    s'il n'y avait eu qu'un seul bureau disponible ici dans cette maison, qu'une seule pièce disponible, vous auriez continué à partager Ou est-ce que peut-être l'un aurait pris un bureau et l'autre serait resté ici

  • Speaker #1

    Non, non, on aurait continué à partager.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça, ça... On aurait aménagé les choses autrement. On pourrait rajouter un bureau, tu vois, derrière, en ouvrant le canapé, ça poserait pas de problème. Moi, ça me pose aucun souci de travailler à côté de mon mari. C'est drôle parce que c'est vraiment une question... Quand j'ai quitté mon précédent job, c'est la question que mon chef m'a posée. Il m'a dit, attends, tu te vois bosser à côté de ton mari tout le temps, mais t'as pas peur d'en avoir marre de le voir Je dis, là, mais pas du tout. Je suis hyper contente. Et... Et c'était bien avant le Covid, enfin bien avant non, mais c'était avant le Covid. Aujourd'hui, je pense que les gens sont quand même plutôt habitués à être en télétravail ensemble. Mais non, non, ils seraient là et on se débrouillerait, ça poserait pas de problème. Sauf si vraiment l'équipe de Boucan grossit, tu vois, et où là, il faudrait que je prenne vraiment le tour, peut-être.

  • Speaker #0

    D'accord. Moi, il y a un autre espace de travail que j'aime bien aller voir, même si tu y as répondu, mais c'est la place des écrans, en fait. Oui, c'est ça. C'est un autre espace de travail quand on est entrepreneur, solopreneur ou avec une petite équipe, etc. Et encore plus, j'imagine, mais là c'est mes croyances très certainement, quand on bosse dans la com, c'est quoi ton positionnement par rapport à ça et quid des écrans Et est-ce que tu le considères vraiment comme un espace de travail Je pense que la réponse est oui parce que tu accompagnes les clients là-dessus. Mais comment tu vois les choses

  • Speaker #1

    La réponse, je l'ai très vite quand je pars en vacances. Quand je pars en vacances. je ne peux plus blairer mon téléphone et mon ordinateur, particulièrement mon téléphone. J'ai besoin de faire un vide de mes photos et mes vidéos, tout ce qui est professionnel, tu vois, en termes de contenu dans mon téléphone. Souvent sur la route des vacances, je me prends ma galerie et je transfère, je fais du ménage. J'ai souvent une saturation avant de partir en vacances des écrans. Donc j'imagine que ça signifie que pour moi, les écrans sont vraiment liés à mon temps de travail. Je suis énormément sur mon téléphone. On travaille sur Instagram, TikTok, etc. Je suis quand même beaucoup sur mon téléphone. Mon ordinateur aussi. C'est souvent le bazar. J'ai beaucoup trop de fichiers sur mon bureau, de photos, de vidéos dans mon téléphone. Je me prends des temps pour organiser, pour vider, pour nettoyer une à deux fois par an. Mais c'est quand même lié au travail. Et tu vois, j'ai ce truc le soir, quand je termine, j'ai pas du tout envie de me faire un film, une série. En fait, je regarde assez peu d'écran, finalement, parce que j'ai envie de sortir de là. Mais je suis évidemment comme tout le monde, j'ai clairement une addiction, et notamment à mon téléphone. Et malheureusement, il m'arrive régulièrement quand même de me coucher. En scrollant sur mon téléphone, en discutant sur WhatsApp, en scrollant bêtement sur Insta alors que ça m'apporte absolument rien. C'est des mécanismes contre lesquels je suis en permanence obligée de lutter.

  • Speaker #0

    Comment tu luttes aujourd'hui Est-ce que tu as des astuces, des habitudes peut-être dans ton quotidien Est-ce que tu dors avec ton téléphone à côté de toi

  • Speaker #1

    Oui, je dors encore avec mon téléphone à côté de moi, clairement. Mais oui, j'essaie quand même de mettre en mode avion quand j'y arrive. Mais tu vois, il y a quand même des soirs aussi où je travaille sur mon ordi, dans mon lit, tu vois. Ça, ça ne me gêne pas vraiment. Enfin, je le fais. Mais en fait, là où je lutte, c'est plutôt justement quand je pars en vacances, tu vois. Ça se ressent d'ailleurs sur mon compte perso Mybroa que j'alimentais beaucoup avant. Tu vois, il y a des périodes où... Quand je pars en vacances, je ne vais pas documenter mes journées de vacances, même si je suis en voyage, jour par jour, en story et tout ce que je fais. Je n'y arrive pas. J'ai vraiment besoin de barrer dessus.

  • Speaker #0

    Après, ça serait quoi l'intérêt Ce n'est pas ton métier

  • Speaker #1

    Non, mais les gens qui me suivent sur MyBuroa sont quand même assez friands de bonnes adresses. Elles me suivent justement pour les voyages, pour la lecture. C'est un compte qui est lifestyle, mais j'ai quand même une communauté qui est assez installée depuis longtemps et qui aime bien ce type de contenu-là, tu vois. Et qui, d'ailleurs, va me poser des questions. Ah, tu nous donneras les adresses, tu nous... Tu vois, mais en fait, ça me fait une sorte de charge mentale d'écran. Et du coup, en vacances, je préfère prendre le temps derrière quand je reviens d'organiser mes contenus plutôt que de publier en instantané en vacances. Ça, c'est non, quoi.

  • Speaker #0

    Et du coup, t'as... Tu n'as pas eu l'envie ou l'élan de recréer un blog De ce fait, du coup, ça ne déchargerait pas un peu les choses

  • Speaker #1

    Le problème, c'est qu'aujourd'hui, écrire pour un blog, on doit déjà délivrer tellement de contenu sur Instagram que faire un article de blog, c'est...

  • Speaker #0

    Ça serait dans l'idée plutôt de le remplacer. Insta serait juste la vitrine, on va dire, et le magasin, ça serait le blog. On va l'appeler comme ça.

  • Speaker #1

    Je suis toujours en questionnement depuis des années là-dessus. Je ne sais pas. Je trouve important, et d'ailleurs c'est ce que je dis souvent à mes clientes, d'avoir des supports de communication autres que les réseaux sociaux. Donc en effet, un blog pour le SEO, une newsletter, etc. Et c'est vrai que parfois, je me sens vraiment... un peu prisonnière d'Instagram. Après, c'est là que j'ai quand même une communauté et qu'il y a une communauté qui me sert aussi pour mon travail, qui vient aussi sur l'agence, donc dont je ne peux pas... Oui, c'est un cercle vertueux. Vraiment, c'est un cercle vertueux, tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais qui a des contraintes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Mais je me suis posé la question, j'aime beaucoup le format newsletter, je t'avoue. Et si demain, je devais reprendre vraiment sur de l'écriture, tu vois, J'irais plutôt sur ce format-là, qui est quand même moins contraignant, parce que le blog, tu l'alimentes quand même aussi pas mal avec des photos. Et donc faire un article, par exemple, sur un voyage très long où tu traites tes photos, tu traites les adresses, tu mets les liens, tu écris, tu vois, tu y passes la journée. Là où une newsletter, ça va plus être une newsletter humeur sur une thématique et où en 30 minutes, tu écris ton texte et il y a un côté, je trouve, plus spontané aussi.

  • Speaker #0

    Après, il y a une seule chose qui me dérange avec ces newsletters. c'est qu'on va dans la même gestion du temps qu'Instagram. C'est-à-dire qu'une newsletter, quand elle arrive dans une boîte mail, elle a une durée de vie qui est quand même assez limitée. Et je trouve que le blog a ça d'intéressant, qui est que c'est là, ça fait partie de tes fondations, donc quand on veut retrouver une information, tu vas sur l'onglet rechercher et facilement tu retrouves l'information que tu cherches. Ce qui n'est pas le cas pour la newsletter. Alors un peu moins le cas avec Substack aujourd'hui. Parce que c'est un peu, on va dire, le frère ou la sœur jumelle de la newsletter, enfin du blog, pardon, parce qu'il y a une facilité de recherche ou ce genre de choses. Mais ce n'est pas très esthétique, quoi.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'outil, en effet, qui me fait de l'œil ces derniers temps. Mais comme ça reste un outil, tu vois, je ne sais pas trop ce que ça donne. Je n'ai pas creusé la question de l'hébergement, etc. J'ai quand même peur que ce ne soit pas un truc qui nous appartienne quand même encore.

  • Speaker #0

    Ah non, pas du tout, non.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc ça, ça m'embête. Et en effet, tu as raison, le blog, là, il se trouve que j'ai... Mais bon, c'est un peu de ma faute, j'ai mis trop longtemps à renouveler mon nom de domaine. Mais oui, c'est sûr que le blog a ça de pérenne. Mais je n'ai pas la réponse pour le moment, je t'avoue.

  • Speaker #0

    Elle vient de moi.

  • Speaker #1

    Sûrement.

  • Speaker #0

    Un jour ou pas. J'aime bien, à la fin de l'entretien, dire des petits mots comme ça et tu me dis très spontanément ce que ça évoque chez toi. T'es partante

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Procrastination. Bon, on en a parlé, mais peut-être que t'as d'autres choses à dire.

  • Speaker #1

    Je crois que longtemps j'ai eu l'impression de faire de la procrastination, peut-être jusqu'à ce que j'ai mes enfants. J'ai l'impression qu'en fait elles m'ont débloqué le fait qu'on n'a pas le choix et qu'il faut y aller et qu'on est bien obligé de faire leur pas ou de prendre ce rendez-vous ou de gérer cette tâche administrative parce que personne ne la fera pour nous. Je crois qu'aujourd'hui quand on met du sens pour faire les choses... on arrive mieux à les faire. Et que si on procrastine sur certains sujets, tu vois, j'ai longtemps procrastiné sur l'administratif, ce qui m'a d'ailleurs valu plutôt des gros soucis, c'est qu'on a vraiment un blocage qui est plus profond, qu'il faut aller débloquer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ok. Moi, je crois que c'est très en lien aussi avec la vision. C'est que tant que tu ne sais pas où tu vas aller, où est-ce que tu vas incarner, C'est difficile de savoir quoi faire. Tu fais plein de coups d'épée dans l'eau. Tous ces coups d'épée dans l'eau, ils ne vont nécessairement pas dans la bonne direction. Ça enchaîne des journées de procrastination. Je crois que c'est très en lien avec ça. Créativité.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un mot qui me parle, c'est sûr. Je pense que je suis quand même quelqu'un de créative. qui me parle aussi dans mes admirations et dans les personnes que j'aime suivre ou dont j'aime m'inspirer. J'admire vraiment très souvent des personnes qui sont créatives, que ce soit des illustrateurs, des illustratrices, des créatrices, des décoratrices. Voilà c'est vrai que c'est vraiment quelque chose qui m'appelle.

  • Speaker #0

    C'est qui qui t'inspire aujourd'hui

  • Speaker #1

    J'ai mon amie Laure, que je trouve très inspirante, si tu passes par ici, je t'embrasse, qui était éditrice et qui a toujours fait des petites illustrations, et qui l'a circonvertie, qui est devenue graphiste, et qui parfait vraiment son travail d'illustration. Et je l'admire beaucoup pour sa démarche, pour son travail aussi, dont j'adore suivre l'évolution. J'aime beaucoup le travail de... Fanny Ménoré que j'ai citée plusieurs fois, que je connais bien aussi parce que je l'accompagne cette année justement dans sa communication et son organisation professionnelle. Et elle a ce côté touche à tout, tu vois, entre des motifs pour du tissu, des collages, un côté plus architecture d'intérieur, etc. Et j'admire beaucoup les gens qui sont multi casquettes comme ça, ça m'inspire beaucoup. Je peux être inspirée par, je n'ai pas de nom là qui me viennent en tête, mais parfois des directrices artistiques, tu vois, ou des... Les illustratrices, enfin ou les illustrateurs, c'est sûr que ça m'inspire énormément. On a une bibliothèque de livres jeunesse qui est clairement pas que celle de nos filles. Et il y a beaucoup d'albums que je trouve très inspirants.

  • Speaker #0

    mais tu vois je saurais même pas te sortir une personne en particulier non mais c'est un univers à la fois graphique et les histoires enfin il y a plein de choses j'adore aussi la littérature jeunesse et les illustrations je trouve que c'est les seuls endroits en fait c'est le C'est ce qu'on ne retrouve pas, je trouve, dans la littérature dite adulte, quelle qu'elle soit. C'est que tu as de la philosophie, tu as de la couleur, souvent, tu as de l'imagination, de l'émerveillement, et qu'on perd à un moment donné. Moi je lis beaucoup, mais c'est vrai que je trouve que c'est dommage en fait, cette part de rêve quelque part qu'on perd à un instant T.

  • Speaker #1

    Oui complètement, je crois que j'ai gardé en fait en moi cette part d'enfance, tu vois, que j'ai besoin de, qui alimente j'imagine ma créativité, et tu vois c'est sûrement aussi pour ça que j'aime beaucoup travailler avec des éditeurs jeunesse, et comme tu le vois dans le bureau, tu vois il y a ces petits Sony Angel, il y a quelques jouets. Là-haut, j'ai aussi gardé des jouets des années 80. Je pense que j'ai vraiment une part d'enfant que je nourris. C'est comme ça aussi que je vois mon carnet de dessin. C'est comme si tous les enfants dessinent, la plupart des adultes arrêtent de dessiner, sauf quelques-uns. Moi, j'ai l'impression que je ne deviendrai pas illustratrice. Je n'ai pas pour vocation à me reconvertir, à finir une formation, etc. Ce n'est pas mon envie. J'ai juste envie de garder cette part d'enfant et de continuer à dessiner. sûrement progresser, tu vois, mais plus pour mon propre plaisir. Et en effet, je crois que ce qui m'inspire, c'est certainement ça. C'est des créateurs, des créatrices qui nourrissent un peu cette part d'enfant.

  • Speaker #0

    Cette imaginaire, ouais. Carrément. Tu l'as dit tout à l'heure, tu en as parlé un petit peu, c'est le mouvement. Est-ce qu'aujourd'hui, voilà, qu'est-ce que ça t'évoque, le mouvement Alors oui, ça m'évoque vraiment ce besoin en effet d'être... Je crois que déjà, le mouvement, c'est vraiment l'identité de l'entrepreneur. On est sans cesse obligé d'être en mouvement, dans le sens où il faut qu'on reste en éveil, il faut réajuster ses stratégies, il faut se réadapter en cas de contrainte assez rapidement, il faut aller chercher des clients. On ne peut pas vraiment, c'est parfois épuisant d'ailleurs, mais on ne peut pas vraiment se reposer. Donc il y a un peu cette obligation d'être sans cesse en mouvement, mais qui est peut-être aussi ce qui fait qu'on choisit d'être dans cette posture. Ça me parle aussi dans un autre sens parce que ces dernières années, j'ai été justement très sédentaire d'un point de vue purement physique. C'est-à-dire que je suis assise derrière mon bureau et je le ressens vraiment dans mon corps et j'ai un besoin. Là, depuis l'année dernière et depuis particulièrement quelques... quelques mois de sortir du bureau, d'aller marcher, même j'ai commencé à courir il y a quelques semaines, d'être en mouvement en fait et de sortir justement du bureau et de sortir de chez moi pour être dehors, pour prendre l'air, pour bouger mon corps. Je vais avoir bientôt 40 ans et je sens que la sédentarité ne me fait pas de bien et qu'il est important de rester en mouvement même si à l'origine je ne suis pas quelqu'un de très sportive ni rien, mais j'en ressens le besoin là.

  • Speaker #1

    Je pense que ça relance la créativité aussi. Enfin les idées en tous les cas. Je passais la créativité, il y a deux teams là aussi, mais je pense que ça relance ça en fait.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça quand on est un peu derrière l'écran, d'être à l'intérieur, je trouve qu'on tourne un peu en rond et d'être dehors ça permet vraiment de... c'est bête oui c'est des grandes phrases que tout le monde prononce mais de s'aérer l'esprit et de...

  • Speaker #1

    Et de revenir à soi aussi.

  • Speaker #0

    Et de revenir à soi, exactement.

  • Speaker #1

    Clairement. Allez un petit dernier pour la route qui peut être entendu de deux façons. Valeurs, tu les mets au singulier ou au pluriel, que c'est toi qui va.

  • Speaker #0

    Alors, c'est assez...

  • Speaker #1

    Parlez d'eux, pas le droit aussi.

  • Speaker #0

    Entre ma valeur ou mes valeurs, ou les valeurs. Oui, je crois que c'est vraiment le mot qui jalonne. Nos parcours, clairement, moi je me suis mise à mon compte aussi pour mes valeurs plurielles, qu'elles soient personnelles ou professionnelles. Tu vois, j'accompagnais beaucoup de grandes marques dans mes précédents jobs, enfin dans mon précédent job, qui ne me convenaient pas en termes de valeurs éthiques, écologiques, sociétales, peu importe. Mais me mettre à mon compte, c'était aussi pouvoir accompagner des entreprises, des marques, des entrepreneuses. dont je partage les valeurs, c'était quand même ça mon envie première. Tu vois, je ne me suis pas mise à mon compte en me disant, tiens, je vais accompagner des femmes.

  • Speaker #1

    Pas du tout. D'accord.

  • Speaker #0

    Ça s'est fait au fil de l'eau, en fait, un peu, parce que...

  • Speaker #1

    Par hasard.

  • Speaker #0

    Par hasard. Peut-être par les valeurs que je transmettais, ou en tout cas l'image que je transmettais. Mais par contre, mon intention, c'était ça. C'était d'arrêter d'être à côté de mes valeurs, d'arrêter de mettre mes valeurs... C'était vraiment ça. Arrêter de mettre mes valeurs de côté. et de pouvoir être alignée dans mon travail. Concernant ma valeur, je crois que c'est quelque chose que je travaille encore. Comme beaucoup de femmes entrepreneuses, j'ai subi clairement le syndrome de l'imposteur, de ressentir ce manque de légitimité, d'avoir du mal à calculer aussi ma valeur. financière, mes tarifs, etc. Je trouve que c'est un exercice qui est très difficile et ça m'a pris du temps et je ne dirais pas que c'est acquis, tu vois, encore. Mais oui, ça c'est vraiment un point commun que je retrouve chez quasi toutes les entrepreneuses que j'accompagne.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que là aussi, c'est pas un mouvement en permanence, au fond

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un mouvement permanent, tu as raison, c'est un mouvement aussi avec des moments de vie, tu vois. Là, je suis dans un moment où, comme mes clientes, mes enfants ont grandi, sont moins dépendantes, où je retrouve du temps pour moi et où je suis plus en capacité de prendre conscience de ma valeur en tant que femme, en tant que professionnelle, plutôt que de ma valeur en tant que mère, tu vois. dont je ne doute plus aujourd'hui. Je ne sais pas si j'en ai un jour douté d'ailleurs, je ne suis pas sûre pour le coup, mais voilà, je suis à peu près assise sur mes valeurs de parent. Donc aujourd'hui, j'ai plus le temps de me... consacré à ma valeur de femme et de professionnelle. Et ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. C'est habiter là aussi cet espace-là. C'est des pièces des fois qu'on ne va plus trop voir, des espaces qu'on ne va plus voir. Et c'est clair que c'est des moments de vie qui font que on reprend le pouvoir, si on peut le dire comme ça, sur cette valeur-là en tous les cas. Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    Oui, alors je ne sais pas si pour moi c'est vraiment une reprise de pouvoir plutôt qu'une exploration.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    J'ai commencé à écrire un texte, je pense que ce sera mon prochain poste d'ailleurs, sur le fait que je n'aurais jamais pu être entrepreneuse si je n'avais pas été mère avant.

  • Speaker #1

    Ah oui

  • Speaker #0

    Je n'avais pas vraiment d'ambition professionnelle en sortie du bac, de mes études et tout ça. Moi, j'ai toujours rêvé d'être mère. Je pense que j'ai été bien bercée au Disney et aux poupées Corolles et voilà. Et c'est vraiment en ayant ma première fille, tu vois, et ma deuxième, que derrière ça m'a donné confiance en moi, vraiment, ça m'a assis justement une certaine valeur. Peut-être parce que, oui, quand on devient mère, on est reconnu pour le rôle qu'on attend, qu'on habite dans la société, bien sûr, c'est un peu, c'est clairement triste. Mais en tout cas, moi, ça m'a... rassurée et je me suis sentie très bien dans ce rôle là et derrière ça m'a donné envie d'aller ça m'a donné des idées ça m'a donné une une certaine expertise tu vois je suis allé travailler après pour un média parental c'est pas pour rien ça m'a donné envie d'aller plus loin de

  • Speaker #1

    est-ce que ça t'a pas autorisé en fait peut-être c'était là très certainement avant mais tu ne l'écouté pas en fait oui mais je crois que c'était vraiment

  • Speaker #0

    J'ai toujours adoré m'occuper de bébés. J'ai toujours été très fascinée par les bébés. D'ailleurs, dans une autre vie, j'adorais être sage-femme, si je pouvais choisir un autre métier. Et je crois que j'ai trouvé ça passionnant. C'est-à-dire que je n'ai pas eu qu'un regard de mère sur mes enfants, mais un regard vraiment d'expérience. Et avec l'envie même d'aller creuser une certaine expertise, tu vois, de chercher, de questionner aussi, de questionner notre place de mère dans la société, de questionner la place des enfants, de questionner la place de la femme enceinte, de la façon dont on s'adresse à elle, dont on lui délivre des informations, tu vois. Et du coup, ça m'a donné une certaine, c'est ça, vraiment expertise qui est devenue derrière une expertise professionnelle. Et qui m'a, là peut-être en effet, autorisée à aller encore plus loin.

  • Speaker #1

    Oui, je vois. Super. Est-ce que tu vois d'autres choses à ajouter concernant tes espaces de travail, ta posture d'entrepreneur Alors si, j'ai peut-être moi une question qui peut-être effectivement on sera un autre épisode des collèges. Quoi le bureau Apporte de l'énergie à cette maison. Parce qu'on me dit toujours, en fait, c'est la maison qui va apporter un certain positionnement, une certaine ambiance au bureau. Mais je pense que le bureau aussi, lui, si on se centre là-dessus, il apporte quelque chose à la maison. Qu'est-ce qu'il apporte chez toi

  • Speaker #0

    Oui, je dirais clairement la créativité. Et ce qui est rigolo, c'est que c'est la première pièce qui a été installée dans cette maison.

  • Speaker #1

    C'est drôle. Oui.

  • Speaker #0

    En fait, alors c'était pas dans cette pièce-là, mais c'était en haut dans la chambre de ma fille. Quand on a acheté la maison, donc on a eu les clés le 1er octobre, donc il y a trois ans, et on... devait faire des travaux. Et du coup, je suis venue pour suivre les travaux, pour pouvoir être présente et être sûre que tout se déroule. Je suis venue avec mon assistante de l'époque m'installer dans la maison. Donc la première pièce que j'ai installée, c'est en haut dans la chambre de ma fille, un bureau avec deux tables pliantes de jardin, mais que j'ai tout de suite voulu un peu cosy. Tu vois, j'avais mis une petite guirlande lumineuse. C'est sur le même côté de la maison, donc pareil, plein sud, donc très lumineux. J'avais apporté une bouilloire, du thé, etc. pour qu'on puisse se sentir bien et que moi, je puisse, elle, l'accueillir aussi, mon assistante. On a d'ailleurs tout de suite shooté dans ce bureau parce qu'on faisait des shootings de Noël et ce qui était très pratique parce que la maison était vide. Donc, tu vois, on avait fait des shootings autour des cheminées, etc. Et ça me permettait de sortir du bureau de temps en temps pour avoir un regard, checker, répondre aux questions des... des artisans, etc. Donc tu vois, c'est vrai que j'avais jamais conscientisé ça, mais au final... L'espace de travail est la première chose que j'ai installée ici.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois que ça a changé l'énergie de la maison justement

  • Speaker #0

    Je crois que, alors après peut-être que c'est le cas de toutes les maisons dans lesquelles on fait des travaux, mais oui je crois que ça donne une énergie justement en mouvement de cette maison, une certaine flexibilité et un bien-être. Ce qui change dans cette maison c'est qu'on y habite tout le temps en fait. C'est un lieu de vie à proprement parler. Que ce soit un lieu de vie de travail, comme un lieu de vie personnelle et un lieu de vie de famille. C'est un peu une maison caméléon, quoi. Inculable.

  • Speaker #1

    Voilà. Oui, c'est ce que j'entends de vous dire. Parce qu'aussi, il y a eu le jeu des chaises musicales au niveau des pièces. Effectivement, au début, vous étiez en travaux, donc aucune pièce n'avait une fonction, hormis le bureau. Mais après, au niveau des bureaux, justement, vous avez pris votre indépendance l'un et l'autre, et vous avez chacun votre espèce. Donc, c'est...

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est en mouvement, exactement.

  • Speaker #1

    Et ça peut changer de notre système.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, ce n'est pas du tout glamour, mais l'été, on met aussi notre maison sur Airbnb ou quand on met la maison en échange, cette pièce-là n'est plus un joli bureau, les volets sont fermés. Et c'est une pièce de stockage pour tout ce qu'on ne laisse pas à disposition. Donc, ça ne ressemble absolument à rien. Et on la ferme à clé. Et pour tout l'été, tu vois, le bureau est fermé et n'a plus du tout vocation à... à être une pièce de vie. D'où l'idée de quelque chose de modulable.

  • Speaker #1

    Oui, carrément.

  • Speaker #0

    Et je rajouterais que dans nos deux pièces, donc tu vois, là, j'ai laissé un canapé, un très vieux canapé-lit qu'on avait dans notre premier appartement à Paris. Et dans le bureau de mon mari, il y a un lit, puisque c'est aussi notre chambre d'amis. Notre maison est aussi modulable pour accueillir du monde, accueillir presque le plus de monde possible. On aime beaucoup avoir des amis ou de la famille à la maison et on a fait en sorte que chaque pièce puisse recevoir un invité, puisse être transformée pour recevoir un invité si on en a le besoin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la maison du mouvement. Exactement. On en revient au même.

  • Speaker #0

    super bah écoute je te remercie beaucoup merci à toi c'était très agréable d'explorer toutes ces questions là qu'on se pose pas forcément non non non on se les pose pas mais moi j'aime bien poser des questions et les choses qui changent et qui font parfois conscientiser

  • Speaker #1

    des choses et du coup ça change la posture en fait parce que dès lors qu'on voilà on fait les choses en conscience c'est toujours plus riche et plus intéressant que de faire ça en pilote automatique, comme je dis.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, je pense à un truc. Je me dis que si demain, je devais quitter ce bureau pour un autre bureau à l'extérieur, par exemple, ça ne me poserait aucun souci.

  • Speaker #1

    D'accord. Elle deviendrait quoi, cette pièce

  • Speaker #0

    Je n'en ai bien aucune idée. Peut-être...

  • Speaker #1

    Elle serait la place à quoi

  • Speaker #0

    Je pense que du coup, mon mari reviendrait s'installer ici, tu vois. Peut-être que la chambre d'amis serait vraiment une chambre d'amis. Ou peut-être que je pourrais laisser un petit atelier, ressortir ma machine à coudre. Il y a très longtemps, j'avais un petit bureau dans notre chambre où j'avais tout un atelier de couture que je n'ai plus depuis longtemps. Mais peut-être que ça redeviendrait un bureau, en tout cas un espace plus de créativité personnelle. Je ne sais pas. Mais oui, ça m'est sauté aux yeux. Je me suis dit, en fait, si demain je devais le quitter, il faudrait forcément que mon autre bureau soit... Très chaleureux. Oui,

  • Speaker #1

    tu ferais ton recul.

  • Speaker #0

    Un petit cocon,

  • Speaker #1

    mais un espace qui te ressemble malgré tout.

  • Speaker #0

    Tant qu'il y a une belle lumière, ça ne me poserait pas de problème.

  • Speaker #1

    Ok. Qu'est-ce qu'il faut que tu souhaites alors Est-ce que le fait de... Je vais dire quelque chose que tu m'as confié tout à l'heure, qui pouvait te poser un problème. Tu me diras si tu veux que je le coupe ou pas, il n'y a pas de souci. Mais quand je, dans notre conversation en off, tu me disais, je ne sais pas si j'assume complètement le fait de travailler de la maison vis-à-vis des personnes que j'accompagne, etc. C'est, voilà, en tant que posture d'entrepreneur, le fait de travailler à la maison, ça peut véhiculer une image de moi que je n'assume peut-être pas complètement. Ça veut dire quoi Quand tu dis ça, ça veut dire, je n'ai pas les moyens d'avoir un bureau à l'extérieur Est-ce que c'est ça que tu as crainte de ta peur en fait

  • Speaker #0

    Je dirais pas que c'est que j'ai pas les moyens, c'est que j'en suis pas là de mon développement d'entreprise. Ouais. Je pense que je prendrais un bureau à l'extérieur le jour où ou si je développe vraiment mon équipe et que j'ai peut-être deux autres personnes en interne. Là, j'imagine que j'irais plutôt prendre un bureau. Est-ce que ça arrivera Je ne sais pas. Est-ce qu'il faut me le souhaiter

  • Speaker #1

    C'est ce que j'ai.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Je ne sais pas à quel point j'en ai envie ou pas, tu vois. Pourquoi pas Mais est-ce que c'est ça ou est-ce que c'est aller avec mon équipe dans d'autres bureaux partagés avec d'autres gens Je crois que j'aime travailler quand même au contact des gens que j'apprécie.

  • Speaker #1

    Comme avec coutume.

  • Speaker #0

    Voilà, comme avec coutume. Je crois que si je devais avoir un rêve, et tu vois, on en avait souvent parlé justement avec ma copine Laure, qui s'est donc mise à son compte, dont je te parlais tout à l'heure, et on s'était souvent dit, imagine, on aurait un bureau tous ensemble, avec donc son mari qui est... Un colloque de bureau. Avec son mari qui est illustrateur, mon mari, voilà. Je trouve que travailler à côté de ses amis, c'est incroyable. Je ne dis pas forcément avec ses amis, mais à côté d'eux. Voilà, moi j'ai envie que...

  • Speaker #1

    Ça c'est pour faire des apéros le soir quoi.

  • Speaker #0

    Exactement. Non non mais voilà, tu vois je te disais mon amie est inspirante, c'est ça. Ce qui m'a frappée quand j'étais salariée, c'est de me dire que je passais, que la majorité de mon temps effectif, de mon temps horaire, je le passais avec des gens que je connaissais assez peu personnellement, donc avec des collègues. Néanmoins avec lesquels moi j'ai toujours noué des liens. D'ailleurs, j'ai gardé des amitiés avec des collègues de chacun de mes jobs. Mais plutôt que de passer du temps avec les gens que tu as choisis dans ta vie, donc ton conjoint, tes enfants, alors tes enfants c'est encore autre chose, mais tes amis, tu vois, moi je n'aspire qu'à voir mes amis. Le plus régulièrement possible. Le plus régulièrement possible. Tu passes du temps avec des gens que tu n'as pas choisis et qui se trouvent qui sont tes collègues. Et je crois que c'est à ça que j'aspire aussi en tant qu'entrepreneuse, c'est d'avoir le choix de travailler aux côtés de ceux qui comptent. Et je me suis régalée à être aux côtés de mon mari pendant des années, jusqu'à cette année finalement où on est juste dans la pièce à côté. Oui,

  • Speaker #1

    il y a une petite jumeur, ça va.

  • Speaker #0

    Voilà, mais parce qu'ils comptent et parce qu'on est très bien côte à côte. Et j'adore aller travailler avec mon ami, prendre le temps de déjeuner avec elle et avoir un co-working.

  • Speaker #1

    de gens loisirs ce serait formidable c'est ça qu'il faut peut-être se souhaiter en fait tout à fait en fait c'est pas d'avoir un espace bio différent,

  • Speaker #0

    c'est juste d'y mettre les ingrédients qui te conviennent exactement merci de m'avoir fait consentiser ça et c'est peut-être ça en fait tout simplement c'est de la joie complètement, c'est vraiment le fil rouge que j'essaye de garder dans ma vie, la joie, même si ce n'est pas toujours facile.

  • Speaker #1

    C'est la vie, quoi.

  • Speaker #0

    C'est la vie.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Anne-Charlotte.

  • Speaker #0

    Merci à toi, vraiment, vraiment, beaucoup de m'avoir proposé ce temps d'échange. Un grand plaisir.

  • Speaker #1

    Et puis, je repartagerai tout ce qui te concerne sur Boucan et ton profil Insta, Mybroi. sur les notes de l'épisode et puis si quelqu'un a besoin d'une boîte de com qui est dans tes valeurs etc,

  • Speaker #0

    tu as un site oui j'ai un site et puis voilà, en effet si vous êtes entrepreneuse et que vous mettez de la joie dans votre communication et du sens c'est très important dans votre communication et puis que vous avez besoin d'un accompagnement aussi pour pour vous organiser, pour vous cadrer en tant qu'entrepreneuse, je vous accompagnerai volontiers. Et puis si vous avez plutôt une marque déjà lancée depuis longtemps, mais que vous avez besoin de revoir toute votre prise de parole digitale, on est là aussi.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cette conversation avec Anne-Charlotte. J'espère qu'elle vous a donné envie de poser un nouveau regard sur votre espace de travail, de questionner ce qu'il dit de vous, de votre rythme, de vos élans. Parce qu'on ne peut pas créer, entreprendre, rêver depuis un lieu qui nous enferme. Si cet épisode a résonné avec vous, vous pouvez le partager, en parler autour de vous, ou même venir me dire ce que ça a réveillé chez vous. Je suis toujours heureuse de vous lire. Et si vous avez envie d'aller plus loin dans l'exploration de votre lieu, je vous rappelle que le journal intime de ma maison est disponible sur le site Maison Conquête. Un carnet pour ouvrir la porte à ce que votre chez-vous essaie peut-être de vous murmurer depuis longtemps. A très vite pour un nouvel épisode et d'ici là... Prenez soin de vos lieux et de ce qu'ils gardent de vous.

Description


Et si ton bureau en disait long sur toi ?
Dans cet épisode, je suis allée rencontrer Anne-Charlotte Ullmann, fondatrice de Boucan Communication, dans son bureau pas comme les autres, installé au cœur de sa maison bordelaise. Un espace qui mêle modularité, esthétique et souvenirs… et qui raconte beaucoup plus qu’on ne l’imagine sur sa posture d’entrepreneure.


On a parlé place, mouvement, maternité, et aussi de ce fameux équilibre entre vie pro et perso, quand les frontières deviennent poreuses.


Dans cet épisode tu vas découvrir :

  • Comment Anne-Charlotte a façonné un bureau à son image, dans un espace de vie partagé, en assumant de plus en plus ses besoins, ses élans, et ses couleurs (spoiler : il y a du rose 💕).

  • Le lien subtil entre posture entrepreneuriale et psychologie de l’espace : bouger pour trouver sa place, tester pour mieux s’ancrer, et oser poser ses propres codes.

  • Une discussion sans filtre sur la charge mentale, la culpabilité (surtout féminine), et ce que veut dire “habiter pleinement” sa maison et son entreprise.


Les citations fortes de l’épisode :


“Mon bureau, c’est une pièce caméléon. Il me ressemble, il vit avec moi, et parfois… il disparaît derrière une serrure pour les vacances !”

“J’ai mis du temps à comprendre que ma manière de travailler était la bonne, tant qu’elle me permettait d’être efficace et alignée avec moi-même.”

“Je crois que je n’aurais jamais pu être entrepreneure si je n’avais pas été mère avant. C’est là que j’ai trouvé ma valeur.”


Retrouve le Journal Intime de ma maison sur la boutique de Maison Conquête. Et si tu veux être sure que le journal est fait pour toi, je t'offre un diagnostic gratuit de toi et ta maison : https://tally.so/r/3XQGZg


Tu peux retrouver Anne Charlotte sur son site en cliquant ici

Et sur instagram @boucan.communication

ou @mybrouhaha


Les adresses citées par Anne Charlotte sont toutes situées à Bordeaux : Darwin camp, Matsa Café et Coutume store à retrouver sur instagram


Bonne écoute

Gaëlle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Maison Conquête, le podcast qui explore votre manière d'habiter le monde à travers nos lieux de vie. Je suis Gaëlle Dumourat, créatrice de Maison Conquête, et j'accompagne les femmes à se sentir pleinement chez elles, dans leurs espaces, dans leurs choix, dans leurs transitions. Aujourd'hui, je vous embarque dans une conversation au cœur d'un lieu particulier, le bureau d'Anne-Charlotte Hulman, fondatrice de Boucan Communication. Un bureau, c'est plus qu'un endroit où l'on travaille, c'est un prolongement de soi, un espace qui raconte, qui inspire, qui soutient et parfois qui contraint. Dans cet épisode, on parle de posture d'entrepreneur, d'alignement entre l'intérieur et l'extérieur et de ce que ça change profondément quand on crée un lieu qui nous ressemble vraiment. Et si vous aussi, vous avez envie d'ouvrir un dialogue avec votre maison, je vous rappelle que le journal intime de ma maison est toujours disponible sur ma boutique. C'est un carnet pas comme les autres, conçu pour mettre en lumière ce qui se joue dans chaque pièce de votre chez-vous. Je vous glisse le lien dans les notes de l'épisode. Bonne écoute

  • Speaker #1

    Bonjour Anne-Charlotte Bonjour

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir, on ne va pas dire chez toi ou pas chez toi pour l'instant. pour enregistrer un épisode dans le bureau de Anne-Charlotte. Est-ce que tu pourrais te présenter d'un point de vue personnel et professionnel aujourd'hui Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui

  • Speaker #1

    Oui, alors je suis Anne-Charlotte, j'ai 39 ans. Je vis à Bordeaux, j'ai donc une famille, je suis mère de deux filles de 8 ans et 12 ans. Et j'ai une agence de communication digitale qui s'appelle Boucan. Et j'accompagne dans le cadre de mon travail des entrepreneuses à lancer ou à développer et à communiquer sur leur activité et beaucoup d'acteurs du livre également.

  • Speaker #0

    D'accord. Depuis combien de temps tu es installée à Bordeaux

  • Speaker #1

    Je suis installée à Bordeaux depuis bientôt six ans déjà. Après, comme beaucoup de gens, 15 ans passés à Paris. Voilà, six ans déjà, c'est passé très très vite.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et tu avais déjà boucan En arrivant à Bordeaux ou c'est une création bordelaise Oui exactement,

  • Speaker #1

    en fait partir de Paris nécessitait quand même que je crée mon entreprise parce que voilà on sait que les activités à Bordeaux il y a forcément moins d'emplois qu'à Paris de fait et notamment dans la communication et j'avais toujours su que je voulais travailler à mon compte à un moment donné donc c'était vraiment la bonne occasion. C'est ce qui a fait aussi qu'on a mis plus longtemps à partir de Paris que ce qu'on avait envie. Mais j'avais besoin un peu de préciser mon projet. Je travaillais déjà dans la communication à Paris. J'ai travaillé dans la communication dans l'édition et après pour un média parental pendant près de trois ans. Et mon mari, lui, étant déjà indépendant, il a quasiment toujours été indépendant. Évidemment, il fallait qu'il s'organise puisqu'il a ses bureaux quand même et son équipe à Paris. Mais c'était évidemment... Beaucoup plus facile pour lui d'organiser son départ que pour moi, qui devais carrément créer mon activité.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc aujourd'hui, on enregistre où Est-ce que tu as un bureau, tu n'as pas de bureau Est-ce que c'est un bureau à l'extérieur ou pas Comment ça se passe aujourd'hui

  • Speaker #1

    On enregistre dans mon bureau qui se situe dans ma maison. On a acheté une maison à Bordeaux, donc rive droite, il y a trois ans et demi. Et on n'avait pas au départ pour ambition d'avoir une maison qui est absolument un bureau. Disons que ce n'était pas une recherche, un objectif dans notre achat.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Puisqu'on était tout à fait prêts, en plus étant avec mon mari, tous les deux, on travaille à la maison. On était tout à fait prêts à louer un bureau si besoin, mais il s'est trouvé qu'on a eu un vrai coup de cœur pour cette vieille maison de 1920, qui est du coup assez grande et qui avait deux pièces, deux grandes pièces qu'on pouvait utiliser justement comme bureau. Donc voilà, ça s'est trouvé comme ça. Et donc j'ai vraiment une pièce bureau à moi et d'ailleurs à mon équipe, puisque j'ai une assistante qui travaille avec moi. Voilà, dédié dans ma maison.

  • Speaker #0

    D'accord. Comment as-tu pensé cette espèce Est-ce que c'est un prolongement de la maison Ou est-ce que tu t'as voulu le traiter de manière totalement différente Quelle énergie, quelle intention tu as posée en créant cette espèce

  • Speaker #1

    Alors, je voulais déjà que ce soit un espace qui soit modulable, avec le moins de meubles fixes possible. Donc j'ai des bureaux avec des pieds tiptoe qui se dévissent. J'ai quand même pas mal de meubles qui se bougent parce qu'on fait régulièrement des photos pour nos clients de la création de contenu. Tu as d'ailleurs devant toi des planches peintes. Les fonds pour les photos. Voilà, exactement. Donc on a besoin régulièrement de réaménager un peu tout le bureau en studio. Tu vois là, on a des lumières, etc. Donc voilà, j'avais besoin d'un espace qui soit avant tout modulable. Mais je ne dirais pas que cet espace aujourd'hui a atteint sa perfection, notamment en termes de rangement. Je manque cruellement de rangement. Mais en tout cas, j'ai refait un petit réaménagement à la rentrée avant l'arrivée de ma nouvelle assistante. Et je suis plutôt contente de ce qu'on a aujourd'hui. Il arrive à rester à peu près rangé. Et après, j'avais besoin d'un endroit qui soit beau et qui me plaise et qui en effet me ressemble particulièrement parce que, évidemment, la déco de la maison, nous, on aime beaucoup la déco. On est des grands chineurs avec mon mari. On pense la déco à deux. Je sais que ce n'est pas forcément toujours le cas et qu'évidemment, souvent, la déco est laissée un peu aux femmes. Chez nous, ce n'est pas du tout le cas. Voilà, les décisions se prennent à deux. donc nécessite forcément des compromis. Moi j'adore le rose, le jaune, etc. Je pense que je pourrais mettre un peu du rose et des motifs partout. C'est évidemment pas du tout le cas de mon mari, même si on arrive toujours à trouver d'accent.

  • Speaker #0

    Il y en a qui en ont quand même du jaune.

  • Speaker #1

    Il y a du jaune, mais il n'y a pas du rose partout. Et donc voilà, j'avais besoin dans mon bureau... En fait, pour la petite histoire, avant on partageait ce bureau.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que l'assistante que j'avais était en télétravail, elle n'était pas à Bordeaux. Du coup, on était là, le long de ce mur, on était tous les deux côte à côte, y compris dans notre premier appartement à Bordeaux, on était d'affilée, on travaillait côte à côte. Et puis là, quand mon assistante est arrivée à la rentrée, pour le coup, dans le bureau, lui a migré dans la pièce à côté. Et du coup, on ne travaille plus côte à côte. Et là, je me suis lâchée, tu vois, j'ai mis des coussins hyper... Rose, un petit clin d'œil d'ailleurs à Fanny Ménoré.

  • Speaker #0

    On a entendu sur le podcast.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Une session décodage.

  • Speaker #1

    Exactement. Avec le tissu qui a été dessiné par elle. Et puis voilà, paré sur les cadres, tu vois, j'ai accroché des choses. J'y suis allée à fond. J'ai des petits bidules kawaii.

  • Speaker #0

    Tu as marqué ton territoire.

  • Speaker #1

    J'ai marqué mon territoire. Exactement.

  • Speaker #0

    Dès que monsieur est parti, hop, c'est parti. Il y a d'autres projets dans ce bureau À part les rangements dont tu parlais tout à l'heure Du coup Pour le personnaliser encore plus, je veux dire. Pour aller un peu plus dans ce sens.

  • Speaker #1

    Écoute... Non,

  • Speaker #0

    pas du tout.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas trop. Le gros projet, c'est vraiment là, dans le coin. Donc, il y a un mur. Donc, le bureau est très, très haut de plafond, avec des jolies moulures anciennes. Donc, c'est assez chouette. Mais je ne suis pas sûre d'être arrivée vraiment à l'installation optimale de ce bureau. Donc il y a un mur avec une belle cheminée en marbre, avec des alcoves de part et d'autre. D'un côté il y a mon bureau, de l'autre côté il y a ce meuble vintage qui vient d'ailleurs de chez mes grands-parents, qui a été la table à longer de mes filles, figure-toi, et qui est aujourd'hui le meuble de rangement et d'imprimante. Voilà, comme quoi, ce qui est bien avec la Chine, c'est que tout...

  • Speaker #0

    se recycle.

  • Speaker #1

    Mais voilà, je manque de rangement et j'aimerais beaucoup, on a des menuisiers là juste en face qui sont super, et j'avais fait deviser un meuble de rangement sur mesure, vraiment du sol au plafond, avec un petit bureau d'ailleurs intégré qui puisse s'ouvrir et se refermer. Pour l'instant, je n'ai pas le budget pour le faire, et puis c'est un meuble que j'aimerais justement peut-être peindre d'une façon très vive, avec une couleur un peu forte, mais qui se fonde en même temps dans le mur. Voilà, ça c'est le projet que j'ai créé. pour ce bureau. Mais bon, c'est tout pour l'instant.

  • Speaker #0

    Je crois que j'ai ma réponse, mais je vais quand même te poser la question. On peut avoir des surprises, des fois. Qu'est-ce qui prime dans ce bureau Est-ce que c'est le pratique ou l'esthétique

  • Speaker #1

    Un peu des deux. Je ne saurais pas vraiment te dire. Je ne peux pas te dire que c'est le pratique, c'est sûr, parce qu'aujourd'hui, tout n'est pas pratique comme j'aimerais. Donc, on va dire que c'est peut-être un peu l'esthétique. Le pratique dans le sens où ça reste modulable. Mais là, pour l'instant, oui.

  • Speaker #0

    C'est peut-être effectivement à la croisée des chemins, entre la pratique et l'esthétique.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est du 50-50.

  • Speaker #1

    Mais ça fait écho au fait que j'ai jamais été quelqu'un de très rangée. Déjà, j'ai toujours eu beaucoup d'affaires. Je ne suis pas minimaliste. Quand j'étais enfant, j'avais vraiment cette habitude de tout garder. de faire des boîtes à souvenirs, etc. Moi, je le suis un peu moins aujourd'hui, mais quand même, on chine, on collectionne, on achète régulièrement des objets qui ont une histoire, parce que je n'achète pas des objets de déco juste pour acheter des objets de déco. Mais du coup, voilà, on a pas mal d'affaires, j'ai pas mal d'affaires. J'ai plein de petits bidules dans ce bureau, comme tu peux le voir. Mais j'ai quand même besoin que mon espace de travail soit relativement organisé. pour moi-même y voir clair dans ma tête. J'ai quand même besoin régulièrement de ranger mon bureau, le nettoyer, etc. pour pouvoir être concentrée et performante dans mon travail. Je suis, on va dire, une bordélie qui se soigne depuis plusieurs années.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que d'ailleurs, en parlant d'objet, est-ce que tu as un objet dont tu ne pourrais pas te passer aujourd'hui, qui est indispensable Peut-être pour ton ancrage ou au contraire pour ton quotidien Est-ce qu'il y a quelque chose en particulier qui t'est essentiel Un gris-gris peut-être Certains ont un gris-gris.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que j'ai plusieurs objets.

  • Speaker #0

    Oui, tu as le droit.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est malheureusement, mais j'ai envie de te dire que l'objet que je traîne partout et que j'utilise le plus et que je touche le plus, c'est quand même mon ordinateur portable, donc qui est rose. Ouais, ça c'est quand même l'objet dans lequel il y a à la fois ma vie professionnelle, donc tu vois je l'ai customisé avec des petits stickers, et notamment un petit sticker de Fanny Ménoré aussi.

  • Speaker #0

    Fanny est partout.

  • Speaker #1

    Fanny est partout, tu vois. Et des stickers bouquants, etc. Mais voilà, j'ai envie de dire qu'aujourd'hui c'est un peu l'objet qui renferme évidemment mon travail, mais aussi le perso, j'aime beaucoup écrire. J'aime prendre des photos et donc j'ai dans cet ordinateur pas mal de pages écrites, etc. Un autre objet avec... Enfin, je me déplace toujours avec, enfin plusieurs d'ailleurs. Je me déplace toujours, notamment quand je pars en week-end, avec un carnet. Qui est un carnet... Un ou deux carnets même, qui est un carnet season paper.

  • Speaker #0

    Ma petite marque de perpétrie française.

  • Speaker #1

    Exactement. Ma petite trousse avec des stylos pour dessiner, crayon de papier, scotch, etc. Et donc dans ce carnet, j'aime bien dessiner, j'aime bien écrire. C'est un peu une sorte de petit journal. J'en avais parlé il y a quelques temps sur Instagram. J'avais fait un petit reel sur le fait que je fasse des carnets pendant les vacances. Donc je dessine, j'écris, je s'écris. totalement libre, je ne mets aucune pression sur ce carnet, il fait bien ce dont j'ai envie. Mais c'est vrai que je ne me déplace jamais sans cette trousse et ce carnet, et éventuellement mon deuxième carnet dans lequel je dessine vraiment à l'aquarelle.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Tu écris sur un carnet ou tu écris plutôt sur un ordi d'ailleurs

  • Speaker #1

    Si j'écris vraiment, là tu vois dans ce carnet j'écris, je peux écrire mais je vais écrire tu vois plutôt ce week-end on a fait ça, c'est plutôt un petit journal de ce qu'on fait en famille et d'ailleurs c'est un carnet qui est complètement ouvert, c'est absolument pas un journal intime, c'est un carnet auquel mes filles ont accès, j'en ai d'ailleurs plusieurs pour les vacances etc. Elles adorent passer du temps à relire mes carnets et à regarder mes dessins. Donc quand j'écris que ce soit... personnellement, que ce soit des articles de blog, des posts, social media, etc. C'est quand même vraiment sur mon ordinateur. Ou tu sais, je commence dans mes notes de téléphone et que je reprends derrière sur l'ordinateur.

  • Speaker #0

    Ça voudrait dire que dans l'espace professionnel, on va dire, l'espace pro et l'espace perso, et là vraiment c'est un D, c'est le perso, ça sera plutôt papier et le pro sera plutôt ordi.

  • Speaker #1

    Je dirais ça en effet aujourd'hui. Mais c'est vrai que je n'écris pas énormément. Après... Tu vois, quand j'écris des posts... Alors, à l'époque, sur mon blog, Maïbroa, c'est vrai que je n'ai pas du tout dit ça, mais j'ai longtemps eu un blog à partir de 2008 jusqu'à l'année dernière. Malheureusement, mon blog s'est fait pirater. Et j'ai donc un Instagram aussi, création de contenu, qui s'appelle aussi Maïbroa. Donc là, je vais écrire des textes. J'écris souvent des grandes légendes, quand même. J'aime bien écrire. Et là, je vais plutôt écrire sur l'ordinateur. Mais... J'aimerais bien avoir le temps d'écrire un peu plus personnellement et un peu plus longuement que ces petits journaux de bord.

  • Speaker #0

    D'accord. Si on va justement, on va rester un petit peu en lien parce que l'écriture peut être un rituel d'écriture journalier ou pas. Enfin voilà, journalier étant tellement, je n'ai pas envie de dire à la mode, mais on en parle beaucoup en tous les cas. Est-ce que tu as justement des rituels en lien avec ton bureau ou avec ta journée professionnelle Est-ce que tu veux nous parler de ta journée type Comment elle se passe ici ou ailleurs Comment ça se passe aujourd'hui Comment tu habites cet espace

  • Speaker #1

    Alors, mon rituel, c'est quand je commence, avant de commencer à travailler, je me fais un cappuccino. Je suis addict au cappuccino, au lait d'amande ou d'avoine. Donc ma journée démarre systématiquement comme ça. J'ai d'ailleurs rendu mon assistante addict aussi. Donc je nous fais chacune un cappuccino et on commence la journée. Alors sur une semaine, si tu veux, mes semaines ne se ressemblent pas forcément. Par exemple, si j'ai des rendez-vous clients extérieurs, des shootings. En ce moment, tu vois, je suis en formation à Darwin. J'ai été prise en formation en développement d'entreprise par l'incubateur Les Premières.

  • Speaker #0

    D'accord

  • Speaker #1

    Voilà donc ce matin par exemple j'étais à Darwin. Mais si on est au bureau, je vais pas te dire que j'ai des rituels sur la journée, à part ce cappuccino, parce que ce serait pas vrai mais par contre j'ai plutôt des rituels sur la semaine. Par exemple, je me suis rentrée dans une méthode d'organisation de travail où le lundi, on est vraiment sur une journée de préparation de ma semaine. de to do list de tout ce que je vais avoir à faire et de carnet rôles dans un aussi joli carnet exactement plutôt gros là et je me fais ma page ma to do de la semaine donc ma to do perso et sur papier sur ce carnet là et après j'ai on en revient au papier on en revient à tout il ya un truc ouais il ya quelque chose à bas oui oui j'adore le papier j'adore les livres c'est sûr qu'un truc avec le papier Même si j'ai digitalisé en effet beaucoup de choses, tu vois mon agenda, j'ai plus d'agenda papier, j'ai un Google Agenda partagé, j'ai un...

  • Speaker #0

    Tu avais fait, excuse-moi je te coupe la parole, mais tu avais fait d'ailleurs un post sur Boucan, sur les outils que tu utilises régulièrement, digitaux.

  • Speaker #1

    Oui, récemment, j'ai fait ça, en effet. J'ai proposé les applications gratuites qui m'aident à m'organiser au quotidien professionnellement. Et c'est sûr que Google Agenda figure en top liste pour organiser toute la partie professionnelle, en tout cas les réunions, etc. Partager ces temps de réunion, parfois de travail avec mon assistante, mes clientes. Et c'est aussi un agenda qui est partagé. Avec mon mari, on a vraiment à la maison un partage des tâches et de l'organisation familiale à 50-50, y compris de la charge mentale, ce qui est vraiment très appréciable. Et c'est même lui qui a mis en place cet agenda partagé pour qu'on puisse voir tout ce qui a trait à la famille et que rien aussi ne soit invisibilisé et qu'on puisse s'organiser au mieux. Donc c'est vrai qu'on a vraiment une organisation familiale qui est top et qui ne génère aucun conflit, ce qui est assez agréable.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Mais du coup, pour revenir à mes petits rituels, donc voilà, j'aime cette journée du lundi où je me pose pour organiser ma semaine, où je liste là sur papier avec cette petite méthode, tout ce que je vais faire. J'ai vraiment besoin de ce temps-là. Et j'aime bien aussi, tu vois, me dégager du temps, au moins un midi pour un déjeuner avec une copine. Voilà, j'essaie de réfléchir à d'autres rituels que je pourrais avoir. Non, je n'ai pas vraiment de rituel parce qu'en fait, j'ai quand même souvent besoin de bouger. C'est un peu moins le cas aujourd'hui, mais notamment au début de mon activité freelance, tu vois, j'avais besoin de changer de pièce tout le temps. J'étais à mon bureau, j'avais besoin de passer sur le canapé dans le salon. Parfois, je bossais assise sur mon lit. J'avais besoin de bouger dans un café. Tu vois, j'avais besoin de ce dynamisme-là.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça s'explique par le biais de la psychologie de l'habitat. C'est que comme tu étais en création d'entreprise, tu cherchais ta place. Et donc pour trouver sa place, il faudrait en essayer plusieurs. Et automatiquement, quand tu vas te connecter, tu disais un café par exemple, pour aller travailler dans un café, tu vas te connecter à une énergie qui va être différente. Il va y avoir plus de mouvements, plus de sollicitations. Et donc pour certains, ça va accélérer la concentration. Ça va être plus facile de se concentrer, même s'il y a du brouhaha autour.

  • Speaker #1

    Oui, c'est complètement mon cas.

  • Speaker #0

    Et on sent la vie quand même. Oui, exactement. Donc ça motive en créativité, en tout ce genre de choses. Et d'autres, au contraire, ça va, ils vont observer les autres, mais le boulot ne va pas avancer. Donc ça, c'est très personnel au fond,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc en fait, au tout début de l'activité, on va avoir tendance à aller explorer un petit peu toutes les places. pour trouver sa place. Alors quand tu le fais en conscience, tu gagnes du temps quelque part, parce que tu vas tout de suite voir, là ça match ou là ça match pas. Et au fond, tu vas trouver peut-être une routine, un rituel, et ta place professionnelle, ta posture d'entrepreneur, puisque quand on est entrepreneur, ça peut être la même chose quand on est salarié, mais voilà, ça s'explique comme ça en fait.

  • Speaker #1

    C'est très bien vu, tu vois j'aurais bien aimé que tu me le dises à l'époque où j'ai créé mon entreprise. En fait, oui, oui, c'est tout à fait ça. Et ça, j'ai mis du temps à le percevoir. Tu vois, je dirais que ça fait deux ans que j'ai mieux compris comment je fonctionnais et que j'arrive vraiment à être en effet plus concentrée, plus posée.

  • Speaker #0

    Moins procrastinée.

  • Speaker #1

    Moins procrastinée et du coup aussi moins culpabilisée. Donc, comme je te l'expliquais, au début, on travaillait côte à côte avec mon mari. Donc, lui sur son activité, moi sur la mienne. Ce qui m'a beaucoup aidé quand même à me cadrer des journées de travail et à ne pas avoir un peu ce travers de je suis à la maison, hop je vais vite lancer une lessive, ah oui puis tiens je vais faire ça aussi et du coup on perd en concentration. Ce qui est bien c'est qu'il n'y a jamais eu cette question-là, c'est pas parce qu'on travaillait de la maison, comme on était deux à travailler de la maison, ça restait une journée de travail et on était dans notre bureau. Donc ça me donnait un cadre, mais lui il ne fonctionne pas du tout de la même façon que moi. C'est quelqu'un qui est très concentré, le monde pourrait s'écrouler autour de lui, qu'il serait encore concentré sur son travail, alors que moi je ne fonctionne pas du tout comme ça. Et quand bien même il ne m'a jamais fait aucune remarque, et je pense qu'il ne l'a même absolument pas pensé, moi ça me générait de la culpabilité. Parce que je me disais, ah en fait, exactement, lui il est hyper concentré, je devrais travailler comme ça. Et tu vois j'ai mis du temps à me dire, mais non en fait mon cerveau ne fonctionne pas du tout comme ça. Il y a même une période où je dessinais 10 minutes. tu vois le matin pour j'étais un peu à sec niveau créativité et j'avais pris un peu cette habitude là pour me rebooster et je me disais non mais c'est n'importe quoi fin qui dessine en arrivant au bureau entre 9h et 9h30 et en fait si j'avais besoin de ça et c'est comme ça et par le fait d'être indépendante être entrepreneur ben

  • Speaker #0

    si on peut pas profiter dix minutes pour dessiner parce que ben ça booste un peu la créativité qui le ferait au contraire oui complètement

  • Speaker #1

    Mais bon, ce n'est pas forcément dans le cliché de l'entrepreneur ou du start-upper, etc. d'être là en train de dessiner entre 9h et 9h30 plutôt que de réfléchir à sa stratégie de développement.

  • Speaker #0

    Mais ça ne nous pêche pas.

  • Speaker #1

    Non, mais oui, bien sûr. C'est ce que j'ai découvert.

  • Speaker #0

    Et du coup, on a vu pour le KFI, etc. Du coup, toi, ton univers de prédilection pour donner le meilleur de toi-même C'est le bureau justement ou au contraire c'est un autre endroit Ou ça dépend de la tâche que tu as à faire justement Est-ce que tu l'as noté ça

  • Speaker #1

    Ça dépend de la tâche que j'ai à faire en effet. Je suis quand même beaucoup au bureau aujourd'hui. Je suis beaucoup plus posée ici. Parce qu'il y a plus de ta place Voilà, exactement. Et je me sens bien ici. Clairement, quand je reviens après une période, tu vois, comme la semaine dernière. de vacances scolaires où on était à Paris et où quand même je travaillais le matin d'ailleurs. Ça me fait beaucoup de bien parfois d'aller travailler d'ailleurs. Mais quand je reviens ici, j'ai ce petit plaisir de me réinstaller bien à mon bureau. Quand j'ai des gros focus à faire où je dois être très concentrée, j'ai exactement ce besoin que tu décrivais, d'aller travailler là où il y a de la vie et comme pour occuper une partie de mon cerveau pour réussir à être... concentrer de l'autre côté. Et donc, parfois, je vais à côté de la maison, il y a un café resto italien qui s'appelle Mazza Café, qui est très agréable. Et donc, ça m'arrive d'aller travailler là une matinée, tu vois, et souvent, je suis assez efficace. Et alors là, ça fait longtemps que je n'y suis pas allée, mais j'ai hâte d'y retourner. Je vais aussi régulièrement travailler dans le bureau de mon amie Julie. qui tient la boutique Coutume au Chartron.

  • Speaker #0

    Le Notre-Dame.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'adore aller travailler là-bas parce que, c'est ce que tu disais, il y a une super énergie qui s'en dégage et on se nourrit l'une et les unes les autres d'ailleurs parce qu'il y a d'autres personnes dans son bureau. Et je suis toujours très efficace là-bas.

  • Speaker #0

    Ok, oui donc tu as besoin d'avoir de la vie autour de toi.

  • Speaker #1

    J'ai besoin de l'avoir de la vie, j'ai besoin d'être flexible et de faire aussi à l'envie du matin. Il y a des matins quand il pleut, quand il fait froid, je suis tellement heureuse de pouvoir travailler de chez moi, ne pas sortir. Ah bah oui, c'est un confort. Ah ouais, complètement.

  • Speaker #0

    Tes filles vont à l'école toutes seules ou pas Non.

  • Speaker #1

    Alors, ma grande, oui. La petite, non, pas encore. Mais bon, l'école est vraiment pas loin.

  • Speaker #0

    Juste à côté, oui. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    D'accord. En plus, c'est bien parce que tu nous as donné des petites adresses bordelaises. Pour ceux qui viendront, je les taillerai quand je partagerai l'épisode. Maintenant, si on prend un peu plus de hauteur et qu'on va voir un peu un sens un peu plus large des choses, aujourd'hui, quelle place a le travail dans sa vie

  • Speaker #1

    Une grande place, malheureusement. Vraiment une grande place. D'autant que là, tu vois, je suis dans une phase de formation et de développement. Disons qu'après 5 ans et demi vraiment d'activité, je fais un peu un bilan. Je ne te cache pas que les derniers mois ont été assez compliqués. Le contexte économique n'est quand même pas évident. Il touche un peu tout le monde. Et je... Alors, je travaille plutôt bien, mais de façon avec zéro visibilité, donc de façon assez stressante. Du coup, là, je suis vraiment dans une période où je remets un peu à plat, tu vois, toutes les bases de l'entreprise pour revoir aussi mes offres, pour trouver aussi des offres qui permettraient d'avoir justement une meilleure visibilité sur le chiffre d'affaires, du coup, sur ma rémunération aussi. Et voilà, donc oui. Aujourd'hui, clairement, le travail quand même occupe une grande partie de mon temps. Mais j'ai un peu, si je peux dire, j'ai un rêve ou un objectif dans la vie, c'est quand même de, comme j'imagine peut-être beaucoup de gens, mais de gagner suffisamment ma vie pour travailler moins. C'est vraiment l'objectif que je souhaiterais atteindre. J'aime beaucoup travailler, mais j'aime faire tellement d'autres choses aussi à côté que... Voilà, si je pouvais me prendre une semaine justement pour me consacrer à de l'écriture, à de la couture, à mes enfants, je le ferais très volontiers.

  • Speaker #0

    Est-ce que pour toi, boucan ou la communication ou ton travail en général, tu considères que c'est un métier passion ou que c'est un métier, alors je ne dirais pas alimentaire, mais que c'est un métier que tu aimes, mais qui a sa place de métier que tu aimes et non pas de passion

  • Speaker #1

    Non, c'est plutôt la deuxième option. C'est un métier que j'aime, mais qui n'est pas un métier passion. J'ai jamais ressenti de vocation, tu vois, dans ma vie. Ce qui me passionne, c'est vraiment de faire plein de choses différentes. Et c'est en ça que j'aime mon travail, c'est que passer d'un client à l'autre, d'un univers à l'autre, découvrir des univers que je ne connais pas forcément. Faire une stratégie social média un jour et le lendemain être sur un shooting photo et le surlendemain être sur une stratégie emailing et après accompagner des entrepreneuses en organisation justement et en développement. Enfin voilà, j'aime ce côté couteau suisse que j'ai d'ailleurs toujours eu dans mes précédents jobs de salarié. Et c'est ça qui fait que j'aime mon métier aujourd'hui. Mais non, c'est pas ça. pas un métier passion en soi je suis pas quelqu'un de passionné de digital tu vois qui passe mon temps libre à faire de la veille sur les dernières sorties d'intelligence artificielle etc pas du tout je suis plutôt passionné des gens en fait et les rencontres j'ai besoin de te dire en fait ce que je ressens quand tu en parlais et quand on voit ton profil etc c'est qu'au fond la passion aller au niveau

  • Speaker #0

    tes clients et tes clienteux plutôt Parce que, rappelle-moi, le profil cible, on va dire, de tes clients, aujourd'hui, c'est qui

  • Speaker #1

    Alors, écoute, c'est justement ce que je travaille. Mon persona. Allons-y. Écoute, je vais te dire que c'est justement bien ma difficulté, puisque j'ai deux personas qui sont très différents. Donc, j'ai vraiment l'entrepreneuse qui j'accompagne, donc, plutôt souvent des femmes qui sont en train... en création d'entreprise suite à une reconversion tu vois c'est que souvent des femmes qu'entre 35 et 40 ans qui lance une nouvelle entreprise ou qui ont lancé une entreprise tu vois depuis deux ans qui viennent me chercher par instagram souvent pour leur comme instagram avant tout en me disant qu'elles galèrent, qu'elles essayent de gérer le truc depuis deux ans, qu'elles voient bien que ça passe à la trappe et qu'elles ont besoin d'aide. Et en fait, l'accompagnement est en général bien plus large qu'un simple coaching ou une simple stratégie Instagram. Souvent, je les aide quand même à se repositionner, à réorganiser leur travail, à revoir un peu leur identité, etc. Ça, c'est mon premier persona. Et après, je travaille pour des acteurs du livre. Donc là, plutôt... des éditeurs donc ou directement sur des petites structures comme par exemple les éditions palomita que j'accompagne depuis ses débuts là j'accompagne directement l'éditrice ou en tout cas l'entrepreneuse ou des grosses structures donc là je vais plutôt être en lien avec des responsables marketing ou des chargés marketing comme le seuil jeunesse la martinière ou gallimard jeunesse tu vois donc qui sont même des parfois des gros groupes éditoriaux, des grosses maisons d'édition. Donc là, il y a quand même du relationnel, parce que c'est toujours assez important. Mais c'est sûr que là, c'est des personnes qui viennent me chercher pour notre expertise et puis aussi pour se décharger, elles, d'une mission qu'elles n'ont pas le temps.

  • Speaker #0

    Ou l'interne.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'elles n'ont pas le temps et pas forcément les compétences ou les ressources pour réaliser. Voilà, tu vois, c'est mes deux personnages qui n'ont absolument pas grand-chose à voir.

  • Speaker #0

    Carrément. Ok, donc on va dire que le travail, quelque part, il a sa juste place, si je puis dire. Oui, je pense. Est-ce que tu dirais ça en fait

  • Speaker #1

    Disons que je pense qu'il occupe une place certainement un peu trop grande aujourd'hui, dans mes préoccupations bien sûr, et quand même dans mon quotidien, en regard à des activités plus passion, tu vois, que j'aimerais... perfectionner dans le temps que j'aimerais prendre pour moi. Mais il est à sa juste place dans le sens où je prends quand même des vacances, même plus que je prends... C'est quand même l'avantage, c'est que je prends plus de vacances que si j'étais salariée, ça c'est sûr, où je profite vraiment de mes filles le mercredi après-midi, tu vois. Et le week-end, c'est quand même rare qu'on travaille le week-end, sauf gros coup de bourre. Et on a une flexibilité qui fait que, voilà, si on a des gros coups de bourre, on est quand même avec les filles à partir de 18h30. Et puis, on reprend à 21h. C'est quand même la flexibilité aussi d'être à son compte.

  • Speaker #0

    J'ai vu qu'il y avait un petit panneau privé, d'ailleurs, en faisant le lien avec les filles sur la porte. Comment c'est respecté, cet espace bureau

  • Speaker #1

    Alors, figure-toi qu'il n'est pas du tout à destination de mes enfants. Ah En fait, on échange notre maison sur Home Exchange. Et... Et voilà. L'autre jour, on n'arrivait pas à fermer la porte à clé. La serrure est un peu difficile. Et donc, on avait mis ce petit panneau privé.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Mais alors, du coup, quand même, la question qui fâche des fois.

  • Speaker #1

    Qui fâche

  • Speaker #0

    C'est comment cet espace est respecté Est-ce qu'on le frappe On ne le frappe pas. Est-ce qu'il y a des horaires d'ouverture et des horaires où c'est fermé Est-ce qu'il y a un nœud sur la porte pour dire je suis au téléphone ou en vidéo et donc ne me dérange pas Je ne sais pas. Voilà, c'est quoi les codes

  • Speaker #1

    Les codes, c'est en effet, la porte est fermée, on frappe et on attend. Mais c'est la règle, la porte est fermée, on frappe ou on attend. C'est que je suis plutôt en réunion ou au téléphone. Mais c'est une très bonne question parce que moi, j'ai du mal à fermer la porte. Là où mon mari ferme bien plus souvent sa porte. Je crois que c'est d'ailleurs assez... Voilà, assez commun dans les familles.

  • Speaker #0

    Assez féminin, on peut le dire aussi.

  • Speaker #1

    Assez féminin, c'est vrai que j'avais lu un article là-dessus, comme quoi les femmes avaient beaucoup de mal à fermer la porte. Bon, alors par contre, en fait déjà, on a quand même un temps de travail qui est très délimité, c'est-à-dire qu'on fait quand même des journées de bureau assez classiques, tu vois, de 8h45, ma fille arrive à l'école à 8h30, donc à 8h45, en fait, je suis déjà au bureau, jusqu'à 18h15, voilà. Donc, c'est quand même des moments où ma fille n'est pas là. En tout cas, la plus petite, elle est à la garderie jusqu'à 18h15. D'accord. Donc, ça, c'est quand même assez cadré, tu vois. On n'a pas de problème. Enfin, on n'a pas des moments où les enfants traînent beaucoup à la maison, sauf les vacances, mais du coup, on en reparlera. Et ma grande au collège, évidemment, elle a des horaires où elle finit plutôt souvent. Mais voilà, elle est vraiment à l'âge aussi où elle adore être dans sa chambre. Mais c'est sûr quand on s'est mis à notre compte, tu vois il y a cinq ans ma petite avait trois ans, enfin quand je me suis mise à mon compte il y a cinq ans, ma fille avait trois ans. Donc la plus petite elle a vraiment grandi avec le fait qu'on travaille à la maison, que c'est notre bureau et qu'elle doit respecter ça. Par contre elle sait que moi ma porte est assez ouverte si elle est là et si elle veut venir s'installer tu vois sur le canapé qui est derrière toi ou... ou par terre ou pour dessiner ou lire elle est assez calme si elle veut venir ici moi ça ne me dérange pas est ce qu'elle va des fois mon bureau de papa enfin la même chose ou pas d'ailleurs chose pas trop après lui est beaucoup plus souvent au téléphone que moi donc c'est vrai que mais c'est marrant parce que moi je suis absolument pas gêné tu vois si je suis en visio et qui a une de mes filles qui rendent mon bureau par erreur je l'assume complètement Je pourrais même le revendiquer, tu vois. J'ai trouvé ça... J'ai trouvé qu'en tant que salariée, on était tellement toujours obligés de s'excuser un peu d'être mère et d'avoir un appel de l'école. Je trouve très difficile d'être parent quand on est salariée et j'irais même d'être mère, puisque c'est quand même souvent nous qui sommes appelés en premier par l'école, qui devons... Nous gagnons moins, donc qui posons les jours enfants malades, etc. Et... J'assume complètement en tant qu'entrepreneuse d'être mère de famille. Ça ne me pose aucun problème. Tu vois, je ne sais pas, je n'ai pas du tout prévu d'avoir un troisième enfant. Mais si ça avait été le cas, ça ne me poserait aucun souci d'emmener un bébé à un rendez-vous, etc. Vraiment, ça pourrait même être une revendication, tu vois. D'accord. Alors que je sais que mon mari n'a pas du tout cette Ausha. Après, voilà, on n'a pas les mêmes clients, on n'a pas la même activité, donc je peux le comprendre aussi. Mais voilà. Mais je crois qu'elles ont appris au fil des années, en tout cas, à respecter. Clairement, elles respectent moins mon bureau que celui de mon mari. C'est-à-dire que ça arrive souvent qu'elles posent des affaires sur le bureau et qu'elles ne le rangent pas. Ou que je retrouve très souvent le lundi matin des affaires qu'elles sont venues poser le week-end. Et que ça n'arriverait pas dans le bureau de mon mari. Mais voilà, elles ont quand même bien compris les règles.

  • Speaker #0

    Est-ce que d'ailleurs, quand c'est le week-end, le vendredi soir, la porte, tu la fermes pour passer à autre chose ou pas

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je ferme la porte. Attends, je réfléchis. Je crois pas que je ferme la porte. Parce que, tu vois, le soir, par exemple, je ferme les volets. J'ai horreur d'avoir une pièce noire avec des volets fermés. Donc je pense que le samedi matin, je t'avoue que j'ai jamais conscientisé ça, mais je pense que le samedi matin, je rentre quand même ouvrir les volets. Et comme cette pièce est plein sud, il y a toujours beaucoup de soleil dedans, la porte reste ouverte et le soleil rayonne dans le couloir à côté. Par contre, je n'y viens pas le week-end, ou très peu.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Tu arrives à bien cloisonner les choses au fond, naturellement. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est pas parce que t'as un temps libre, on va dire, pendant le week-end, tu vas le passer à faire autre chose, plutôt que venir dans le bureau parce que tu te dis, tiens, je vais avancer ma tout doux du lundi, quoi. Enfin, sauf que c'est ton programme du lundi, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça, c'est mon programme du lundi matin. Et tu vois, si je dessine ou si tu vois derrière, il y a mes affaires de couture, par exemple. Je vais venir prendre mes affaires de dessin, mais je ne vais pas venir dessiner au bureau, tu vois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je vais me mettre dans le salon, je vais me mettre sur la terrasse.

  • Speaker #0

    Ce qui pourrait être le cas. Donc, ça veut dire que tu coisonnes vraiment les choses. Oui, c'est parce que la luminosité est sympatoche de ce côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, mais je ne vais pas venir ici. Non, je ne vais a priori pas venir ici, sauf si je n'ai pas le choix, tu vois. Par exemple, c'est sûr que si je veux faire de la couture, je sors la machine. on a des gens à dîner etc je vais pas aller vous vous occuper le salon voilà mais j'ai pas je vais pas venir dessiner ici le week-end non clairement non c'est vrai que je pratique pas mais mes passions tu vois ou si je boucline ou j'ai plutôt être dans mon lit ou moi non je vais pas venir faire je vais pas venir prendre du temps pour moi ici ça reste vraiment mon bureau ouais c'est très lié à ton activité professionnelle ouais ok

  • Speaker #0

    s'il n'y avait eu qu'un seul bureau disponible ici dans cette maison, qu'une seule pièce disponible, vous auriez continué à partager Ou est-ce que peut-être l'un aurait pris un bureau et l'autre serait resté ici

  • Speaker #1

    Non, non, on aurait continué à partager.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça, ça... On aurait aménagé les choses autrement. On pourrait rajouter un bureau, tu vois, derrière, en ouvrant le canapé, ça poserait pas de problème. Moi, ça me pose aucun souci de travailler à côté de mon mari. C'est drôle parce que c'est vraiment une question... Quand j'ai quitté mon précédent job, c'est la question que mon chef m'a posée. Il m'a dit, attends, tu te vois bosser à côté de ton mari tout le temps, mais t'as pas peur d'en avoir marre de le voir Je dis, là, mais pas du tout. Je suis hyper contente. Et... Et c'était bien avant le Covid, enfin bien avant non, mais c'était avant le Covid. Aujourd'hui, je pense que les gens sont quand même plutôt habitués à être en télétravail ensemble. Mais non, non, ils seraient là et on se débrouillerait, ça poserait pas de problème. Sauf si vraiment l'équipe de Boucan grossit, tu vois, et où là, il faudrait que je prenne vraiment le tour, peut-être.

  • Speaker #0

    D'accord. Moi, il y a un autre espace de travail que j'aime bien aller voir, même si tu y as répondu, mais c'est la place des écrans, en fait. Oui, c'est ça. C'est un autre espace de travail quand on est entrepreneur, solopreneur ou avec une petite équipe, etc. Et encore plus, j'imagine, mais là c'est mes croyances très certainement, quand on bosse dans la com, c'est quoi ton positionnement par rapport à ça et quid des écrans Et est-ce que tu le considères vraiment comme un espace de travail Je pense que la réponse est oui parce que tu accompagnes les clients là-dessus. Mais comment tu vois les choses

  • Speaker #1

    La réponse, je l'ai très vite quand je pars en vacances. Quand je pars en vacances. je ne peux plus blairer mon téléphone et mon ordinateur, particulièrement mon téléphone. J'ai besoin de faire un vide de mes photos et mes vidéos, tout ce qui est professionnel, tu vois, en termes de contenu dans mon téléphone. Souvent sur la route des vacances, je me prends ma galerie et je transfère, je fais du ménage. J'ai souvent une saturation avant de partir en vacances des écrans. Donc j'imagine que ça signifie que pour moi, les écrans sont vraiment liés à mon temps de travail. Je suis énormément sur mon téléphone. On travaille sur Instagram, TikTok, etc. Je suis quand même beaucoup sur mon téléphone. Mon ordinateur aussi. C'est souvent le bazar. J'ai beaucoup trop de fichiers sur mon bureau, de photos, de vidéos dans mon téléphone. Je me prends des temps pour organiser, pour vider, pour nettoyer une à deux fois par an. Mais c'est quand même lié au travail. Et tu vois, j'ai ce truc le soir, quand je termine, j'ai pas du tout envie de me faire un film, une série. En fait, je regarde assez peu d'écran, finalement, parce que j'ai envie de sortir de là. Mais je suis évidemment comme tout le monde, j'ai clairement une addiction, et notamment à mon téléphone. Et malheureusement, il m'arrive régulièrement quand même de me coucher. En scrollant sur mon téléphone, en discutant sur WhatsApp, en scrollant bêtement sur Insta alors que ça m'apporte absolument rien. C'est des mécanismes contre lesquels je suis en permanence obligée de lutter.

  • Speaker #0

    Comment tu luttes aujourd'hui Est-ce que tu as des astuces, des habitudes peut-être dans ton quotidien Est-ce que tu dors avec ton téléphone à côté de toi

  • Speaker #1

    Oui, je dors encore avec mon téléphone à côté de moi, clairement. Mais oui, j'essaie quand même de mettre en mode avion quand j'y arrive. Mais tu vois, il y a quand même des soirs aussi où je travaille sur mon ordi, dans mon lit, tu vois. Ça, ça ne me gêne pas vraiment. Enfin, je le fais. Mais en fait, là où je lutte, c'est plutôt justement quand je pars en vacances, tu vois. Ça se ressent d'ailleurs sur mon compte perso Mybroa que j'alimentais beaucoup avant. Tu vois, il y a des périodes où... Quand je pars en vacances, je ne vais pas documenter mes journées de vacances, même si je suis en voyage, jour par jour, en story et tout ce que je fais. Je n'y arrive pas. J'ai vraiment besoin de barrer dessus.

  • Speaker #0

    Après, ça serait quoi l'intérêt Ce n'est pas ton métier

  • Speaker #1

    Non, mais les gens qui me suivent sur MyBuroa sont quand même assez friands de bonnes adresses. Elles me suivent justement pour les voyages, pour la lecture. C'est un compte qui est lifestyle, mais j'ai quand même une communauté qui est assez installée depuis longtemps et qui aime bien ce type de contenu-là, tu vois. Et qui, d'ailleurs, va me poser des questions. Ah, tu nous donneras les adresses, tu nous... Tu vois, mais en fait, ça me fait une sorte de charge mentale d'écran. Et du coup, en vacances, je préfère prendre le temps derrière quand je reviens d'organiser mes contenus plutôt que de publier en instantané en vacances. Ça, c'est non, quoi.

  • Speaker #0

    Et du coup, t'as... Tu n'as pas eu l'envie ou l'élan de recréer un blog De ce fait, du coup, ça ne déchargerait pas un peu les choses

  • Speaker #1

    Le problème, c'est qu'aujourd'hui, écrire pour un blog, on doit déjà délivrer tellement de contenu sur Instagram que faire un article de blog, c'est...

  • Speaker #0

    Ça serait dans l'idée plutôt de le remplacer. Insta serait juste la vitrine, on va dire, et le magasin, ça serait le blog. On va l'appeler comme ça.

  • Speaker #1

    Je suis toujours en questionnement depuis des années là-dessus. Je ne sais pas. Je trouve important, et d'ailleurs c'est ce que je dis souvent à mes clientes, d'avoir des supports de communication autres que les réseaux sociaux. Donc en effet, un blog pour le SEO, une newsletter, etc. Et c'est vrai que parfois, je me sens vraiment... un peu prisonnière d'Instagram. Après, c'est là que j'ai quand même une communauté et qu'il y a une communauté qui me sert aussi pour mon travail, qui vient aussi sur l'agence, donc dont je ne peux pas... Oui, c'est un cercle vertueux. Vraiment, c'est un cercle vertueux, tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais qui a des contraintes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Mais je me suis posé la question, j'aime beaucoup le format newsletter, je t'avoue. Et si demain, je devais reprendre vraiment sur de l'écriture, tu vois, J'irais plutôt sur ce format-là, qui est quand même moins contraignant, parce que le blog, tu l'alimentes quand même aussi pas mal avec des photos. Et donc faire un article, par exemple, sur un voyage très long où tu traites tes photos, tu traites les adresses, tu mets les liens, tu écris, tu vois, tu y passes la journée. Là où une newsletter, ça va plus être une newsletter humeur sur une thématique et où en 30 minutes, tu écris ton texte et il y a un côté, je trouve, plus spontané aussi.

  • Speaker #0

    Après, il y a une seule chose qui me dérange avec ces newsletters. c'est qu'on va dans la même gestion du temps qu'Instagram. C'est-à-dire qu'une newsletter, quand elle arrive dans une boîte mail, elle a une durée de vie qui est quand même assez limitée. Et je trouve que le blog a ça d'intéressant, qui est que c'est là, ça fait partie de tes fondations, donc quand on veut retrouver une information, tu vas sur l'onglet rechercher et facilement tu retrouves l'information que tu cherches. Ce qui n'est pas le cas pour la newsletter. Alors un peu moins le cas avec Substack aujourd'hui. Parce que c'est un peu, on va dire, le frère ou la sœur jumelle de la newsletter, enfin du blog, pardon, parce qu'il y a une facilité de recherche ou ce genre de choses. Mais ce n'est pas très esthétique, quoi.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'outil, en effet, qui me fait de l'œil ces derniers temps. Mais comme ça reste un outil, tu vois, je ne sais pas trop ce que ça donne. Je n'ai pas creusé la question de l'hébergement, etc. J'ai quand même peur que ce ne soit pas un truc qui nous appartienne quand même encore.

  • Speaker #0

    Ah non, pas du tout, non.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc ça, ça m'embête. Et en effet, tu as raison, le blog, là, il se trouve que j'ai... Mais bon, c'est un peu de ma faute, j'ai mis trop longtemps à renouveler mon nom de domaine. Mais oui, c'est sûr que le blog a ça de pérenne. Mais je n'ai pas la réponse pour le moment, je t'avoue.

  • Speaker #0

    Elle vient de moi.

  • Speaker #1

    Sûrement.

  • Speaker #0

    Un jour ou pas. J'aime bien, à la fin de l'entretien, dire des petits mots comme ça et tu me dis très spontanément ce que ça évoque chez toi. T'es partante

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Procrastination. Bon, on en a parlé, mais peut-être que t'as d'autres choses à dire.

  • Speaker #1

    Je crois que longtemps j'ai eu l'impression de faire de la procrastination, peut-être jusqu'à ce que j'ai mes enfants. J'ai l'impression qu'en fait elles m'ont débloqué le fait qu'on n'a pas le choix et qu'il faut y aller et qu'on est bien obligé de faire leur pas ou de prendre ce rendez-vous ou de gérer cette tâche administrative parce que personne ne la fera pour nous. Je crois qu'aujourd'hui quand on met du sens pour faire les choses... on arrive mieux à les faire. Et que si on procrastine sur certains sujets, tu vois, j'ai longtemps procrastiné sur l'administratif, ce qui m'a d'ailleurs valu plutôt des gros soucis, c'est qu'on a vraiment un blocage qui est plus profond, qu'il faut aller débloquer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ok. Moi, je crois que c'est très en lien aussi avec la vision. C'est que tant que tu ne sais pas où tu vas aller, où est-ce que tu vas incarner, C'est difficile de savoir quoi faire. Tu fais plein de coups d'épée dans l'eau. Tous ces coups d'épée dans l'eau, ils ne vont nécessairement pas dans la bonne direction. Ça enchaîne des journées de procrastination. Je crois que c'est très en lien avec ça. Créativité.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un mot qui me parle, c'est sûr. Je pense que je suis quand même quelqu'un de créative. qui me parle aussi dans mes admirations et dans les personnes que j'aime suivre ou dont j'aime m'inspirer. J'admire vraiment très souvent des personnes qui sont créatives, que ce soit des illustrateurs, des illustratrices, des créatrices, des décoratrices. Voilà c'est vrai que c'est vraiment quelque chose qui m'appelle.

  • Speaker #0

    C'est qui qui t'inspire aujourd'hui

  • Speaker #1

    J'ai mon amie Laure, que je trouve très inspirante, si tu passes par ici, je t'embrasse, qui était éditrice et qui a toujours fait des petites illustrations, et qui l'a circonvertie, qui est devenue graphiste, et qui parfait vraiment son travail d'illustration. Et je l'admire beaucoup pour sa démarche, pour son travail aussi, dont j'adore suivre l'évolution. J'aime beaucoup le travail de... Fanny Ménoré que j'ai citée plusieurs fois, que je connais bien aussi parce que je l'accompagne cette année justement dans sa communication et son organisation professionnelle. Et elle a ce côté touche à tout, tu vois, entre des motifs pour du tissu, des collages, un côté plus architecture d'intérieur, etc. Et j'admire beaucoup les gens qui sont multi casquettes comme ça, ça m'inspire beaucoup. Je peux être inspirée par, je n'ai pas de nom là qui me viennent en tête, mais parfois des directrices artistiques, tu vois, ou des... Les illustratrices, enfin ou les illustrateurs, c'est sûr que ça m'inspire énormément. On a une bibliothèque de livres jeunesse qui est clairement pas que celle de nos filles. Et il y a beaucoup d'albums que je trouve très inspirants.

  • Speaker #0

    mais tu vois je saurais même pas te sortir une personne en particulier non mais c'est un univers à la fois graphique et les histoires enfin il y a plein de choses j'adore aussi la littérature jeunesse et les illustrations je trouve que c'est les seuls endroits en fait c'est le C'est ce qu'on ne retrouve pas, je trouve, dans la littérature dite adulte, quelle qu'elle soit. C'est que tu as de la philosophie, tu as de la couleur, souvent, tu as de l'imagination, de l'émerveillement, et qu'on perd à un moment donné. Moi je lis beaucoup, mais c'est vrai que je trouve que c'est dommage en fait, cette part de rêve quelque part qu'on perd à un instant T.

  • Speaker #1

    Oui complètement, je crois que j'ai gardé en fait en moi cette part d'enfance, tu vois, que j'ai besoin de, qui alimente j'imagine ma créativité, et tu vois c'est sûrement aussi pour ça que j'aime beaucoup travailler avec des éditeurs jeunesse, et comme tu le vois dans le bureau, tu vois il y a ces petits Sony Angel, il y a quelques jouets. Là-haut, j'ai aussi gardé des jouets des années 80. Je pense que j'ai vraiment une part d'enfant que je nourris. C'est comme ça aussi que je vois mon carnet de dessin. C'est comme si tous les enfants dessinent, la plupart des adultes arrêtent de dessiner, sauf quelques-uns. Moi, j'ai l'impression que je ne deviendrai pas illustratrice. Je n'ai pas pour vocation à me reconvertir, à finir une formation, etc. Ce n'est pas mon envie. J'ai juste envie de garder cette part d'enfant et de continuer à dessiner. sûrement progresser, tu vois, mais plus pour mon propre plaisir. Et en effet, je crois que ce qui m'inspire, c'est certainement ça. C'est des créateurs, des créatrices qui nourrissent un peu cette part d'enfant.

  • Speaker #0

    Cette imaginaire, ouais. Carrément. Tu l'as dit tout à l'heure, tu en as parlé un petit peu, c'est le mouvement. Est-ce qu'aujourd'hui, voilà, qu'est-ce que ça t'évoque, le mouvement Alors oui, ça m'évoque vraiment ce besoin en effet d'être... Je crois que déjà, le mouvement, c'est vraiment l'identité de l'entrepreneur. On est sans cesse obligé d'être en mouvement, dans le sens où il faut qu'on reste en éveil, il faut réajuster ses stratégies, il faut se réadapter en cas de contrainte assez rapidement, il faut aller chercher des clients. On ne peut pas vraiment, c'est parfois épuisant d'ailleurs, mais on ne peut pas vraiment se reposer. Donc il y a un peu cette obligation d'être sans cesse en mouvement, mais qui est peut-être aussi ce qui fait qu'on choisit d'être dans cette posture. Ça me parle aussi dans un autre sens parce que ces dernières années, j'ai été justement très sédentaire d'un point de vue purement physique. C'est-à-dire que je suis assise derrière mon bureau et je le ressens vraiment dans mon corps et j'ai un besoin. Là, depuis l'année dernière et depuis particulièrement quelques... quelques mois de sortir du bureau, d'aller marcher, même j'ai commencé à courir il y a quelques semaines, d'être en mouvement en fait et de sortir justement du bureau et de sortir de chez moi pour être dehors, pour prendre l'air, pour bouger mon corps. Je vais avoir bientôt 40 ans et je sens que la sédentarité ne me fait pas de bien et qu'il est important de rester en mouvement même si à l'origine je ne suis pas quelqu'un de très sportive ni rien, mais j'en ressens le besoin là.

  • Speaker #1

    Je pense que ça relance la créativité aussi. Enfin les idées en tous les cas. Je passais la créativité, il y a deux teams là aussi, mais je pense que ça relance ça en fait.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça quand on est un peu derrière l'écran, d'être à l'intérieur, je trouve qu'on tourne un peu en rond et d'être dehors ça permet vraiment de... c'est bête oui c'est des grandes phrases que tout le monde prononce mais de s'aérer l'esprit et de...

  • Speaker #1

    Et de revenir à soi aussi.

  • Speaker #0

    Et de revenir à soi, exactement.

  • Speaker #1

    Clairement. Allez un petit dernier pour la route qui peut être entendu de deux façons. Valeurs, tu les mets au singulier ou au pluriel, que c'est toi qui va.

  • Speaker #0

    Alors, c'est assez...

  • Speaker #1

    Parlez d'eux, pas le droit aussi.

  • Speaker #0

    Entre ma valeur ou mes valeurs, ou les valeurs. Oui, je crois que c'est vraiment le mot qui jalonne. Nos parcours, clairement, moi je me suis mise à mon compte aussi pour mes valeurs plurielles, qu'elles soient personnelles ou professionnelles. Tu vois, j'accompagnais beaucoup de grandes marques dans mes précédents jobs, enfin dans mon précédent job, qui ne me convenaient pas en termes de valeurs éthiques, écologiques, sociétales, peu importe. Mais me mettre à mon compte, c'était aussi pouvoir accompagner des entreprises, des marques, des entrepreneuses. dont je partage les valeurs, c'était quand même ça mon envie première. Tu vois, je ne me suis pas mise à mon compte en me disant, tiens, je vais accompagner des femmes.

  • Speaker #1

    Pas du tout. D'accord.

  • Speaker #0

    Ça s'est fait au fil de l'eau, en fait, un peu, parce que...

  • Speaker #1

    Par hasard.

  • Speaker #0

    Par hasard. Peut-être par les valeurs que je transmettais, ou en tout cas l'image que je transmettais. Mais par contre, mon intention, c'était ça. C'était d'arrêter d'être à côté de mes valeurs, d'arrêter de mettre mes valeurs... C'était vraiment ça. Arrêter de mettre mes valeurs de côté. et de pouvoir être alignée dans mon travail. Concernant ma valeur, je crois que c'est quelque chose que je travaille encore. Comme beaucoup de femmes entrepreneuses, j'ai subi clairement le syndrome de l'imposteur, de ressentir ce manque de légitimité, d'avoir du mal à calculer aussi ma valeur. financière, mes tarifs, etc. Je trouve que c'est un exercice qui est très difficile et ça m'a pris du temps et je ne dirais pas que c'est acquis, tu vois, encore. Mais oui, ça c'est vraiment un point commun que je retrouve chez quasi toutes les entrepreneuses que j'accompagne.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que là aussi, c'est pas un mouvement en permanence, au fond

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un mouvement permanent, tu as raison, c'est un mouvement aussi avec des moments de vie, tu vois. Là, je suis dans un moment où, comme mes clientes, mes enfants ont grandi, sont moins dépendantes, où je retrouve du temps pour moi et où je suis plus en capacité de prendre conscience de ma valeur en tant que femme, en tant que professionnelle, plutôt que de ma valeur en tant que mère, tu vois. dont je ne doute plus aujourd'hui. Je ne sais pas si j'en ai un jour douté d'ailleurs, je ne suis pas sûre pour le coup, mais voilà, je suis à peu près assise sur mes valeurs de parent. Donc aujourd'hui, j'ai plus le temps de me... consacré à ma valeur de femme et de professionnelle. Et ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. C'est habiter là aussi cet espace-là. C'est des pièces des fois qu'on ne va plus trop voir, des espaces qu'on ne va plus voir. Et c'est clair que c'est des moments de vie qui font que on reprend le pouvoir, si on peut le dire comme ça, sur cette valeur-là en tous les cas. Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    Oui, alors je ne sais pas si pour moi c'est vraiment une reprise de pouvoir plutôt qu'une exploration.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    J'ai commencé à écrire un texte, je pense que ce sera mon prochain poste d'ailleurs, sur le fait que je n'aurais jamais pu être entrepreneuse si je n'avais pas été mère avant.

  • Speaker #1

    Ah oui

  • Speaker #0

    Je n'avais pas vraiment d'ambition professionnelle en sortie du bac, de mes études et tout ça. Moi, j'ai toujours rêvé d'être mère. Je pense que j'ai été bien bercée au Disney et aux poupées Corolles et voilà. Et c'est vraiment en ayant ma première fille, tu vois, et ma deuxième, que derrière ça m'a donné confiance en moi, vraiment, ça m'a assis justement une certaine valeur. Peut-être parce que, oui, quand on devient mère, on est reconnu pour le rôle qu'on attend, qu'on habite dans la société, bien sûr, c'est un peu, c'est clairement triste. Mais en tout cas, moi, ça m'a... rassurée et je me suis sentie très bien dans ce rôle là et derrière ça m'a donné envie d'aller ça m'a donné des idées ça m'a donné une une certaine expertise tu vois je suis allé travailler après pour un média parental c'est pas pour rien ça m'a donné envie d'aller plus loin de

  • Speaker #1

    est-ce que ça t'a pas autorisé en fait peut-être c'était là très certainement avant mais tu ne l'écouté pas en fait oui mais je crois que c'était vraiment

  • Speaker #0

    J'ai toujours adoré m'occuper de bébés. J'ai toujours été très fascinée par les bébés. D'ailleurs, dans une autre vie, j'adorais être sage-femme, si je pouvais choisir un autre métier. Et je crois que j'ai trouvé ça passionnant. C'est-à-dire que je n'ai pas eu qu'un regard de mère sur mes enfants, mais un regard vraiment d'expérience. Et avec l'envie même d'aller creuser une certaine expertise, tu vois, de chercher, de questionner aussi, de questionner notre place de mère dans la société, de questionner la place des enfants, de questionner la place de la femme enceinte, de la façon dont on s'adresse à elle, dont on lui délivre des informations, tu vois. Et du coup, ça m'a donné une certaine, c'est ça, vraiment expertise qui est devenue derrière une expertise professionnelle. Et qui m'a, là peut-être en effet, autorisée à aller encore plus loin.

  • Speaker #1

    Oui, je vois. Super. Est-ce que tu vois d'autres choses à ajouter concernant tes espaces de travail, ta posture d'entrepreneur Alors si, j'ai peut-être moi une question qui peut-être effectivement on sera un autre épisode des collèges. Quoi le bureau Apporte de l'énergie à cette maison. Parce qu'on me dit toujours, en fait, c'est la maison qui va apporter un certain positionnement, une certaine ambiance au bureau. Mais je pense que le bureau aussi, lui, si on se centre là-dessus, il apporte quelque chose à la maison. Qu'est-ce qu'il apporte chez toi

  • Speaker #0

    Oui, je dirais clairement la créativité. Et ce qui est rigolo, c'est que c'est la première pièce qui a été installée dans cette maison.

  • Speaker #1

    C'est drôle. Oui.

  • Speaker #0

    En fait, alors c'était pas dans cette pièce-là, mais c'était en haut dans la chambre de ma fille. Quand on a acheté la maison, donc on a eu les clés le 1er octobre, donc il y a trois ans, et on... devait faire des travaux. Et du coup, je suis venue pour suivre les travaux, pour pouvoir être présente et être sûre que tout se déroule. Je suis venue avec mon assistante de l'époque m'installer dans la maison. Donc la première pièce que j'ai installée, c'est en haut dans la chambre de ma fille, un bureau avec deux tables pliantes de jardin, mais que j'ai tout de suite voulu un peu cosy. Tu vois, j'avais mis une petite guirlande lumineuse. C'est sur le même côté de la maison, donc pareil, plein sud, donc très lumineux. J'avais apporté une bouilloire, du thé, etc. pour qu'on puisse se sentir bien et que moi, je puisse, elle, l'accueillir aussi, mon assistante. On a d'ailleurs tout de suite shooté dans ce bureau parce qu'on faisait des shootings de Noël et ce qui était très pratique parce que la maison était vide. Donc, tu vois, on avait fait des shootings autour des cheminées, etc. Et ça me permettait de sortir du bureau de temps en temps pour avoir un regard, checker, répondre aux questions des... des artisans, etc. Donc tu vois, c'est vrai que j'avais jamais conscientisé ça, mais au final... L'espace de travail est la première chose que j'ai installée ici.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois que ça a changé l'énergie de la maison justement

  • Speaker #0

    Je crois que, alors après peut-être que c'est le cas de toutes les maisons dans lesquelles on fait des travaux, mais oui je crois que ça donne une énergie justement en mouvement de cette maison, une certaine flexibilité et un bien-être. Ce qui change dans cette maison c'est qu'on y habite tout le temps en fait. C'est un lieu de vie à proprement parler. Que ce soit un lieu de vie de travail, comme un lieu de vie personnelle et un lieu de vie de famille. C'est un peu une maison caméléon, quoi. Inculable.

  • Speaker #1

    Voilà. Oui, c'est ce que j'entends de vous dire. Parce qu'aussi, il y a eu le jeu des chaises musicales au niveau des pièces. Effectivement, au début, vous étiez en travaux, donc aucune pièce n'avait une fonction, hormis le bureau. Mais après, au niveau des bureaux, justement, vous avez pris votre indépendance l'un et l'autre, et vous avez chacun votre espèce. Donc, c'est...

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est en mouvement, exactement.

  • Speaker #1

    Et ça peut changer de notre système.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, ce n'est pas du tout glamour, mais l'été, on met aussi notre maison sur Airbnb ou quand on met la maison en échange, cette pièce-là n'est plus un joli bureau, les volets sont fermés. Et c'est une pièce de stockage pour tout ce qu'on ne laisse pas à disposition. Donc, ça ne ressemble absolument à rien. Et on la ferme à clé. Et pour tout l'été, tu vois, le bureau est fermé et n'a plus du tout vocation à... à être une pièce de vie. D'où l'idée de quelque chose de modulable.

  • Speaker #1

    Oui, carrément.

  • Speaker #0

    Et je rajouterais que dans nos deux pièces, donc tu vois, là, j'ai laissé un canapé, un très vieux canapé-lit qu'on avait dans notre premier appartement à Paris. Et dans le bureau de mon mari, il y a un lit, puisque c'est aussi notre chambre d'amis. Notre maison est aussi modulable pour accueillir du monde, accueillir presque le plus de monde possible. On aime beaucoup avoir des amis ou de la famille à la maison et on a fait en sorte que chaque pièce puisse recevoir un invité, puisse être transformée pour recevoir un invité si on en a le besoin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la maison du mouvement. Exactement. On en revient au même.

  • Speaker #0

    super bah écoute je te remercie beaucoup merci à toi c'était très agréable d'explorer toutes ces questions là qu'on se pose pas forcément non non non on se les pose pas mais moi j'aime bien poser des questions et les choses qui changent et qui font parfois conscientiser

  • Speaker #1

    des choses et du coup ça change la posture en fait parce que dès lors qu'on voilà on fait les choses en conscience c'est toujours plus riche et plus intéressant que de faire ça en pilote automatique, comme je dis.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, je pense à un truc. Je me dis que si demain, je devais quitter ce bureau pour un autre bureau à l'extérieur, par exemple, ça ne me poserait aucun souci.

  • Speaker #1

    D'accord. Elle deviendrait quoi, cette pièce

  • Speaker #0

    Je n'en ai bien aucune idée. Peut-être...

  • Speaker #1

    Elle serait la place à quoi

  • Speaker #0

    Je pense que du coup, mon mari reviendrait s'installer ici, tu vois. Peut-être que la chambre d'amis serait vraiment une chambre d'amis. Ou peut-être que je pourrais laisser un petit atelier, ressortir ma machine à coudre. Il y a très longtemps, j'avais un petit bureau dans notre chambre où j'avais tout un atelier de couture que je n'ai plus depuis longtemps. Mais peut-être que ça redeviendrait un bureau, en tout cas un espace plus de créativité personnelle. Je ne sais pas. Mais oui, ça m'est sauté aux yeux. Je me suis dit, en fait, si demain je devais le quitter, il faudrait forcément que mon autre bureau soit... Très chaleureux. Oui,

  • Speaker #1

    tu ferais ton recul.

  • Speaker #0

    Un petit cocon,

  • Speaker #1

    mais un espace qui te ressemble malgré tout.

  • Speaker #0

    Tant qu'il y a une belle lumière, ça ne me poserait pas de problème.

  • Speaker #1

    Ok. Qu'est-ce qu'il faut que tu souhaites alors Est-ce que le fait de... Je vais dire quelque chose que tu m'as confié tout à l'heure, qui pouvait te poser un problème. Tu me diras si tu veux que je le coupe ou pas, il n'y a pas de souci. Mais quand je, dans notre conversation en off, tu me disais, je ne sais pas si j'assume complètement le fait de travailler de la maison vis-à-vis des personnes que j'accompagne, etc. C'est, voilà, en tant que posture d'entrepreneur, le fait de travailler à la maison, ça peut véhiculer une image de moi que je n'assume peut-être pas complètement. Ça veut dire quoi Quand tu dis ça, ça veut dire, je n'ai pas les moyens d'avoir un bureau à l'extérieur Est-ce que c'est ça que tu as crainte de ta peur en fait

  • Speaker #0

    Je dirais pas que c'est que j'ai pas les moyens, c'est que j'en suis pas là de mon développement d'entreprise. Ouais. Je pense que je prendrais un bureau à l'extérieur le jour où ou si je développe vraiment mon équipe et que j'ai peut-être deux autres personnes en interne. Là, j'imagine que j'irais plutôt prendre un bureau. Est-ce que ça arrivera Je ne sais pas. Est-ce qu'il faut me le souhaiter

  • Speaker #1

    C'est ce que j'ai.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Je ne sais pas à quel point j'en ai envie ou pas, tu vois. Pourquoi pas Mais est-ce que c'est ça ou est-ce que c'est aller avec mon équipe dans d'autres bureaux partagés avec d'autres gens Je crois que j'aime travailler quand même au contact des gens que j'apprécie.

  • Speaker #1

    Comme avec coutume.

  • Speaker #0

    Voilà, comme avec coutume. Je crois que si je devais avoir un rêve, et tu vois, on en avait souvent parlé justement avec ma copine Laure, qui s'est donc mise à son compte, dont je te parlais tout à l'heure, et on s'était souvent dit, imagine, on aurait un bureau tous ensemble, avec donc son mari qui est... Un colloque de bureau. Avec son mari qui est illustrateur, mon mari, voilà. Je trouve que travailler à côté de ses amis, c'est incroyable. Je ne dis pas forcément avec ses amis, mais à côté d'eux. Voilà, moi j'ai envie que...

  • Speaker #1

    Ça c'est pour faire des apéros le soir quoi.

  • Speaker #0

    Exactement. Non non mais voilà, tu vois je te disais mon amie est inspirante, c'est ça. Ce qui m'a frappée quand j'étais salariée, c'est de me dire que je passais, que la majorité de mon temps effectif, de mon temps horaire, je le passais avec des gens que je connaissais assez peu personnellement, donc avec des collègues. Néanmoins avec lesquels moi j'ai toujours noué des liens. D'ailleurs, j'ai gardé des amitiés avec des collègues de chacun de mes jobs. Mais plutôt que de passer du temps avec les gens que tu as choisis dans ta vie, donc ton conjoint, tes enfants, alors tes enfants c'est encore autre chose, mais tes amis, tu vois, moi je n'aspire qu'à voir mes amis. Le plus régulièrement possible. Le plus régulièrement possible. Tu passes du temps avec des gens que tu n'as pas choisis et qui se trouvent qui sont tes collègues. Et je crois que c'est à ça que j'aspire aussi en tant qu'entrepreneuse, c'est d'avoir le choix de travailler aux côtés de ceux qui comptent. Et je me suis régalée à être aux côtés de mon mari pendant des années, jusqu'à cette année finalement où on est juste dans la pièce à côté. Oui,

  • Speaker #1

    il y a une petite jumeur, ça va.

  • Speaker #0

    Voilà, mais parce qu'ils comptent et parce qu'on est très bien côte à côte. Et j'adore aller travailler avec mon ami, prendre le temps de déjeuner avec elle et avoir un co-working.

  • Speaker #1

    de gens loisirs ce serait formidable c'est ça qu'il faut peut-être se souhaiter en fait tout à fait en fait c'est pas d'avoir un espace bio différent,

  • Speaker #0

    c'est juste d'y mettre les ingrédients qui te conviennent exactement merci de m'avoir fait consentiser ça et c'est peut-être ça en fait tout simplement c'est de la joie complètement, c'est vraiment le fil rouge que j'essaye de garder dans ma vie, la joie, même si ce n'est pas toujours facile.

  • Speaker #1

    C'est la vie, quoi.

  • Speaker #0

    C'est la vie.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Anne-Charlotte.

  • Speaker #0

    Merci à toi, vraiment, vraiment, beaucoup de m'avoir proposé ce temps d'échange. Un grand plaisir.

  • Speaker #1

    Et puis, je repartagerai tout ce qui te concerne sur Boucan et ton profil Insta, Mybroi. sur les notes de l'épisode et puis si quelqu'un a besoin d'une boîte de com qui est dans tes valeurs etc,

  • Speaker #0

    tu as un site oui j'ai un site et puis voilà, en effet si vous êtes entrepreneuse et que vous mettez de la joie dans votre communication et du sens c'est très important dans votre communication et puis que vous avez besoin d'un accompagnement aussi pour pour vous organiser, pour vous cadrer en tant qu'entrepreneuse, je vous accompagnerai volontiers. Et puis si vous avez plutôt une marque déjà lancée depuis longtemps, mais que vous avez besoin de revoir toute votre prise de parole digitale, on est là aussi.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cette conversation avec Anne-Charlotte. J'espère qu'elle vous a donné envie de poser un nouveau regard sur votre espace de travail, de questionner ce qu'il dit de vous, de votre rythme, de vos élans. Parce qu'on ne peut pas créer, entreprendre, rêver depuis un lieu qui nous enferme. Si cet épisode a résonné avec vous, vous pouvez le partager, en parler autour de vous, ou même venir me dire ce que ça a réveillé chez vous. Je suis toujours heureuse de vous lire. Et si vous avez envie d'aller plus loin dans l'exploration de votre lieu, je vous rappelle que le journal intime de ma maison est disponible sur le site Maison Conquête. Un carnet pour ouvrir la porte à ce que votre chez-vous essaie peut-être de vous murmurer depuis longtemps. A très vite pour un nouvel épisode et d'ici là... Prenez soin de vos lieux et de ce qu'ils gardent de vous.

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Description


Et si ton bureau en disait long sur toi ?
Dans cet épisode, je suis allée rencontrer Anne-Charlotte Ullmann, fondatrice de Boucan Communication, dans son bureau pas comme les autres, installé au cœur de sa maison bordelaise. Un espace qui mêle modularité, esthétique et souvenirs… et qui raconte beaucoup plus qu’on ne l’imagine sur sa posture d’entrepreneure.


On a parlé place, mouvement, maternité, et aussi de ce fameux équilibre entre vie pro et perso, quand les frontières deviennent poreuses.


Dans cet épisode tu vas découvrir :

  • Comment Anne-Charlotte a façonné un bureau à son image, dans un espace de vie partagé, en assumant de plus en plus ses besoins, ses élans, et ses couleurs (spoiler : il y a du rose 💕).

  • Le lien subtil entre posture entrepreneuriale et psychologie de l’espace : bouger pour trouver sa place, tester pour mieux s’ancrer, et oser poser ses propres codes.

  • Une discussion sans filtre sur la charge mentale, la culpabilité (surtout féminine), et ce que veut dire “habiter pleinement” sa maison et son entreprise.


Les citations fortes de l’épisode :


“Mon bureau, c’est une pièce caméléon. Il me ressemble, il vit avec moi, et parfois… il disparaît derrière une serrure pour les vacances !”

“J’ai mis du temps à comprendre que ma manière de travailler était la bonne, tant qu’elle me permettait d’être efficace et alignée avec moi-même.”

“Je crois que je n’aurais jamais pu être entrepreneure si je n’avais pas été mère avant. C’est là que j’ai trouvé ma valeur.”


Retrouve le Journal Intime de ma maison sur la boutique de Maison Conquête. Et si tu veux être sure que le journal est fait pour toi, je t'offre un diagnostic gratuit de toi et ta maison : https://tally.so/r/3XQGZg


Tu peux retrouver Anne Charlotte sur son site en cliquant ici

Et sur instagram @boucan.communication

ou @mybrouhaha


Les adresses citées par Anne Charlotte sont toutes situées à Bordeaux : Darwin camp, Matsa Café et Coutume store à retrouver sur instagram


Bonne écoute

Gaëlle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Maison Conquête, le podcast qui explore votre manière d'habiter le monde à travers nos lieux de vie. Je suis Gaëlle Dumourat, créatrice de Maison Conquête, et j'accompagne les femmes à se sentir pleinement chez elles, dans leurs espaces, dans leurs choix, dans leurs transitions. Aujourd'hui, je vous embarque dans une conversation au cœur d'un lieu particulier, le bureau d'Anne-Charlotte Hulman, fondatrice de Boucan Communication. Un bureau, c'est plus qu'un endroit où l'on travaille, c'est un prolongement de soi, un espace qui raconte, qui inspire, qui soutient et parfois qui contraint. Dans cet épisode, on parle de posture d'entrepreneur, d'alignement entre l'intérieur et l'extérieur et de ce que ça change profondément quand on crée un lieu qui nous ressemble vraiment. Et si vous aussi, vous avez envie d'ouvrir un dialogue avec votre maison, je vous rappelle que le journal intime de ma maison est toujours disponible sur ma boutique. C'est un carnet pas comme les autres, conçu pour mettre en lumière ce qui se joue dans chaque pièce de votre chez-vous. Je vous glisse le lien dans les notes de l'épisode. Bonne écoute

  • Speaker #1

    Bonjour Anne-Charlotte Bonjour

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir, on ne va pas dire chez toi ou pas chez toi pour l'instant. pour enregistrer un épisode dans le bureau de Anne-Charlotte. Est-ce que tu pourrais te présenter d'un point de vue personnel et professionnel aujourd'hui Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui

  • Speaker #1

    Oui, alors je suis Anne-Charlotte, j'ai 39 ans. Je vis à Bordeaux, j'ai donc une famille, je suis mère de deux filles de 8 ans et 12 ans. Et j'ai une agence de communication digitale qui s'appelle Boucan. Et j'accompagne dans le cadre de mon travail des entrepreneuses à lancer ou à développer et à communiquer sur leur activité et beaucoup d'acteurs du livre également.

  • Speaker #0

    D'accord. Depuis combien de temps tu es installée à Bordeaux

  • Speaker #1

    Je suis installée à Bordeaux depuis bientôt six ans déjà. Après, comme beaucoup de gens, 15 ans passés à Paris. Voilà, six ans déjà, c'est passé très très vite.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et tu avais déjà boucan En arrivant à Bordeaux ou c'est une création bordelaise Oui exactement,

  • Speaker #1

    en fait partir de Paris nécessitait quand même que je crée mon entreprise parce que voilà on sait que les activités à Bordeaux il y a forcément moins d'emplois qu'à Paris de fait et notamment dans la communication et j'avais toujours su que je voulais travailler à mon compte à un moment donné donc c'était vraiment la bonne occasion. C'est ce qui a fait aussi qu'on a mis plus longtemps à partir de Paris que ce qu'on avait envie. Mais j'avais besoin un peu de préciser mon projet. Je travaillais déjà dans la communication à Paris. J'ai travaillé dans la communication dans l'édition et après pour un média parental pendant près de trois ans. Et mon mari, lui, étant déjà indépendant, il a quasiment toujours été indépendant. Évidemment, il fallait qu'il s'organise puisqu'il a ses bureaux quand même et son équipe à Paris. Mais c'était évidemment... Beaucoup plus facile pour lui d'organiser son départ que pour moi, qui devais carrément créer mon activité.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc aujourd'hui, on enregistre où Est-ce que tu as un bureau, tu n'as pas de bureau Est-ce que c'est un bureau à l'extérieur ou pas Comment ça se passe aujourd'hui

  • Speaker #1

    On enregistre dans mon bureau qui se situe dans ma maison. On a acheté une maison à Bordeaux, donc rive droite, il y a trois ans et demi. Et on n'avait pas au départ pour ambition d'avoir une maison qui est absolument un bureau. Disons que ce n'était pas une recherche, un objectif dans notre achat.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Puisqu'on était tout à fait prêts, en plus étant avec mon mari, tous les deux, on travaille à la maison. On était tout à fait prêts à louer un bureau si besoin, mais il s'est trouvé qu'on a eu un vrai coup de cœur pour cette vieille maison de 1920, qui est du coup assez grande et qui avait deux pièces, deux grandes pièces qu'on pouvait utiliser justement comme bureau. Donc voilà, ça s'est trouvé comme ça. Et donc j'ai vraiment une pièce bureau à moi et d'ailleurs à mon équipe, puisque j'ai une assistante qui travaille avec moi. Voilà, dédié dans ma maison.

  • Speaker #0

    D'accord. Comment as-tu pensé cette espèce Est-ce que c'est un prolongement de la maison Ou est-ce que tu t'as voulu le traiter de manière totalement différente Quelle énergie, quelle intention tu as posée en créant cette espèce

  • Speaker #1

    Alors, je voulais déjà que ce soit un espace qui soit modulable, avec le moins de meubles fixes possible. Donc j'ai des bureaux avec des pieds tiptoe qui se dévissent. J'ai quand même pas mal de meubles qui se bougent parce qu'on fait régulièrement des photos pour nos clients de la création de contenu. Tu as d'ailleurs devant toi des planches peintes. Les fonds pour les photos. Voilà, exactement. Donc on a besoin régulièrement de réaménager un peu tout le bureau en studio. Tu vois là, on a des lumières, etc. Donc voilà, j'avais besoin d'un espace qui soit avant tout modulable. Mais je ne dirais pas que cet espace aujourd'hui a atteint sa perfection, notamment en termes de rangement. Je manque cruellement de rangement. Mais en tout cas, j'ai refait un petit réaménagement à la rentrée avant l'arrivée de ma nouvelle assistante. Et je suis plutôt contente de ce qu'on a aujourd'hui. Il arrive à rester à peu près rangé. Et après, j'avais besoin d'un endroit qui soit beau et qui me plaise et qui en effet me ressemble particulièrement parce que, évidemment, la déco de la maison, nous, on aime beaucoup la déco. On est des grands chineurs avec mon mari. On pense la déco à deux. Je sais que ce n'est pas forcément toujours le cas et qu'évidemment, souvent, la déco est laissée un peu aux femmes. Chez nous, ce n'est pas du tout le cas. Voilà, les décisions se prennent à deux. donc nécessite forcément des compromis. Moi j'adore le rose, le jaune, etc. Je pense que je pourrais mettre un peu du rose et des motifs partout. C'est évidemment pas du tout le cas de mon mari, même si on arrive toujours à trouver d'accent.

  • Speaker #0

    Il y en a qui en ont quand même du jaune.

  • Speaker #1

    Il y a du jaune, mais il n'y a pas du rose partout. Et donc voilà, j'avais besoin dans mon bureau... En fait, pour la petite histoire, avant on partageait ce bureau.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que l'assistante que j'avais était en télétravail, elle n'était pas à Bordeaux. Du coup, on était là, le long de ce mur, on était tous les deux côte à côte, y compris dans notre premier appartement à Bordeaux, on était d'affilée, on travaillait côte à côte. Et puis là, quand mon assistante est arrivée à la rentrée, pour le coup, dans le bureau, lui a migré dans la pièce à côté. Et du coup, on ne travaille plus côte à côte. Et là, je me suis lâchée, tu vois, j'ai mis des coussins hyper... Rose, un petit clin d'œil d'ailleurs à Fanny Ménoré.

  • Speaker #0

    On a entendu sur le podcast.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Une session décodage.

  • Speaker #1

    Exactement. Avec le tissu qui a été dessiné par elle. Et puis voilà, paré sur les cadres, tu vois, j'ai accroché des choses. J'y suis allée à fond. J'ai des petits bidules kawaii.

  • Speaker #0

    Tu as marqué ton territoire.

  • Speaker #1

    J'ai marqué mon territoire. Exactement.

  • Speaker #0

    Dès que monsieur est parti, hop, c'est parti. Il y a d'autres projets dans ce bureau À part les rangements dont tu parlais tout à l'heure Du coup Pour le personnaliser encore plus, je veux dire. Pour aller un peu plus dans ce sens.

  • Speaker #1

    Écoute... Non,

  • Speaker #0

    pas du tout.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas trop. Le gros projet, c'est vraiment là, dans le coin. Donc, il y a un mur. Donc, le bureau est très, très haut de plafond, avec des jolies moulures anciennes. Donc, c'est assez chouette. Mais je ne suis pas sûre d'être arrivée vraiment à l'installation optimale de ce bureau. Donc il y a un mur avec une belle cheminée en marbre, avec des alcoves de part et d'autre. D'un côté il y a mon bureau, de l'autre côté il y a ce meuble vintage qui vient d'ailleurs de chez mes grands-parents, qui a été la table à longer de mes filles, figure-toi, et qui est aujourd'hui le meuble de rangement et d'imprimante. Voilà, comme quoi, ce qui est bien avec la Chine, c'est que tout...

  • Speaker #0

    se recycle.

  • Speaker #1

    Mais voilà, je manque de rangement et j'aimerais beaucoup, on a des menuisiers là juste en face qui sont super, et j'avais fait deviser un meuble de rangement sur mesure, vraiment du sol au plafond, avec un petit bureau d'ailleurs intégré qui puisse s'ouvrir et se refermer. Pour l'instant, je n'ai pas le budget pour le faire, et puis c'est un meuble que j'aimerais justement peut-être peindre d'une façon très vive, avec une couleur un peu forte, mais qui se fonde en même temps dans le mur. Voilà, ça c'est le projet que j'ai créé. pour ce bureau. Mais bon, c'est tout pour l'instant.

  • Speaker #0

    Je crois que j'ai ma réponse, mais je vais quand même te poser la question. On peut avoir des surprises, des fois. Qu'est-ce qui prime dans ce bureau Est-ce que c'est le pratique ou l'esthétique

  • Speaker #1

    Un peu des deux. Je ne saurais pas vraiment te dire. Je ne peux pas te dire que c'est le pratique, c'est sûr, parce qu'aujourd'hui, tout n'est pas pratique comme j'aimerais. Donc, on va dire que c'est peut-être un peu l'esthétique. Le pratique dans le sens où ça reste modulable. Mais là, pour l'instant, oui.

  • Speaker #0

    C'est peut-être effectivement à la croisée des chemins, entre la pratique et l'esthétique.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est du 50-50.

  • Speaker #1

    Mais ça fait écho au fait que j'ai jamais été quelqu'un de très rangée. Déjà, j'ai toujours eu beaucoup d'affaires. Je ne suis pas minimaliste. Quand j'étais enfant, j'avais vraiment cette habitude de tout garder. de faire des boîtes à souvenirs, etc. Moi, je le suis un peu moins aujourd'hui, mais quand même, on chine, on collectionne, on achète régulièrement des objets qui ont une histoire, parce que je n'achète pas des objets de déco juste pour acheter des objets de déco. Mais du coup, voilà, on a pas mal d'affaires, j'ai pas mal d'affaires. J'ai plein de petits bidules dans ce bureau, comme tu peux le voir. Mais j'ai quand même besoin que mon espace de travail soit relativement organisé. pour moi-même y voir clair dans ma tête. J'ai quand même besoin régulièrement de ranger mon bureau, le nettoyer, etc. pour pouvoir être concentrée et performante dans mon travail. Je suis, on va dire, une bordélie qui se soigne depuis plusieurs années.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que d'ailleurs, en parlant d'objet, est-ce que tu as un objet dont tu ne pourrais pas te passer aujourd'hui, qui est indispensable Peut-être pour ton ancrage ou au contraire pour ton quotidien Est-ce qu'il y a quelque chose en particulier qui t'est essentiel Un gris-gris peut-être Certains ont un gris-gris.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que j'ai plusieurs objets.

  • Speaker #0

    Oui, tu as le droit.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est malheureusement, mais j'ai envie de te dire que l'objet que je traîne partout et que j'utilise le plus et que je touche le plus, c'est quand même mon ordinateur portable, donc qui est rose. Ouais, ça c'est quand même l'objet dans lequel il y a à la fois ma vie professionnelle, donc tu vois je l'ai customisé avec des petits stickers, et notamment un petit sticker de Fanny Ménoré aussi.

  • Speaker #0

    Fanny est partout.

  • Speaker #1

    Fanny est partout, tu vois. Et des stickers bouquants, etc. Mais voilà, j'ai envie de dire qu'aujourd'hui c'est un peu l'objet qui renferme évidemment mon travail, mais aussi le perso, j'aime beaucoup écrire. J'aime prendre des photos et donc j'ai dans cet ordinateur pas mal de pages écrites, etc. Un autre objet avec... Enfin, je me déplace toujours avec, enfin plusieurs d'ailleurs. Je me déplace toujours, notamment quand je pars en week-end, avec un carnet. Qui est un carnet... Un ou deux carnets même, qui est un carnet season paper.

  • Speaker #0

    Ma petite marque de perpétrie française.

  • Speaker #1

    Exactement. Ma petite trousse avec des stylos pour dessiner, crayon de papier, scotch, etc. Et donc dans ce carnet, j'aime bien dessiner, j'aime bien écrire. C'est un peu une sorte de petit journal. J'en avais parlé il y a quelques temps sur Instagram. J'avais fait un petit reel sur le fait que je fasse des carnets pendant les vacances. Donc je dessine, j'écris, je s'écris. totalement libre, je ne mets aucune pression sur ce carnet, il fait bien ce dont j'ai envie. Mais c'est vrai que je ne me déplace jamais sans cette trousse et ce carnet, et éventuellement mon deuxième carnet dans lequel je dessine vraiment à l'aquarelle.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Tu écris sur un carnet ou tu écris plutôt sur un ordi d'ailleurs

  • Speaker #1

    Si j'écris vraiment, là tu vois dans ce carnet j'écris, je peux écrire mais je vais écrire tu vois plutôt ce week-end on a fait ça, c'est plutôt un petit journal de ce qu'on fait en famille et d'ailleurs c'est un carnet qui est complètement ouvert, c'est absolument pas un journal intime, c'est un carnet auquel mes filles ont accès, j'en ai d'ailleurs plusieurs pour les vacances etc. Elles adorent passer du temps à relire mes carnets et à regarder mes dessins. Donc quand j'écris que ce soit... personnellement, que ce soit des articles de blog, des posts, social media, etc. C'est quand même vraiment sur mon ordinateur. Ou tu sais, je commence dans mes notes de téléphone et que je reprends derrière sur l'ordinateur.

  • Speaker #0

    Ça voudrait dire que dans l'espace professionnel, on va dire, l'espace pro et l'espace perso, et là vraiment c'est un D, c'est le perso, ça sera plutôt papier et le pro sera plutôt ordi.

  • Speaker #1

    Je dirais ça en effet aujourd'hui. Mais c'est vrai que je n'écris pas énormément. Après... Tu vois, quand j'écris des posts... Alors, à l'époque, sur mon blog, Maïbroa, c'est vrai que je n'ai pas du tout dit ça, mais j'ai longtemps eu un blog à partir de 2008 jusqu'à l'année dernière. Malheureusement, mon blog s'est fait pirater. Et j'ai donc un Instagram aussi, création de contenu, qui s'appelle aussi Maïbroa. Donc là, je vais écrire des textes. J'écris souvent des grandes légendes, quand même. J'aime bien écrire. Et là, je vais plutôt écrire sur l'ordinateur. Mais... J'aimerais bien avoir le temps d'écrire un peu plus personnellement et un peu plus longuement que ces petits journaux de bord.

  • Speaker #0

    D'accord. Si on va justement, on va rester un petit peu en lien parce que l'écriture peut être un rituel d'écriture journalier ou pas. Enfin voilà, journalier étant tellement, je n'ai pas envie de dire à la mode, mais on en parle beaucoup en tous les cas. Est-ce que tu as justement des rituels en lien avec ton bureau ou avec ta journée professionnelle Est-ce que tu veux nous parler de ta journée type Comment elle se passe ici ou ailleurs Comment ça se passe aujourd'hui Comment tu habites cet espace

  • Speaker #1

    Alors, mon rituel, c'est quand je commence, avant de commencer à travailler, je me fais un cappuccino. Je suis addict au cappuccino, au lait d'amande ou d'avoine. Donc ma journée démarre systématiquement comme ça. J'ai d'ailleurs rendu mon assistante addict aussi. Donc je nous fais chacune un cappuccino et on commence la journée. Alors sur une semaine, si tu veux, mes semaines ne se ressemblent pas forcément. Par exemple, si j'ai des rendez-vous clients extérieurs, des shootings. En ce moment, tu vois, je suis en formation à Darwin. J'ai été prise en formation en développement d'entreprise par l'incubateur Les Premières.

  • Speaker #0

    D'accord

  • Speaker #1

    Voilà donc ce matin par exemple j'étais à Darwin. Mais si on est au bureau, je vais pas te dire que j'ai des rituels sur la journée, à part ce cappuccino, parce que ce serait pas vrai mais par contre j'ai plutôt des rituels sur la semaine. Par exemple, je me suis rentrée dans une méthode d'organisation de travail où le lundi, on est vraiment sur une journée de préparation de ma semaine. de to do list de tout ce que je vais avoir à faire et de carnet rôles dans un aussi joli carnet exactement plutôt gros là et je me fais ma page ma to do de la semaine donc ma to do perso et sur papier sur ce carnet là et après j'ai on en revient au papier on en revient à tout il ya un truc ouais il ya quelque chose à bas oui oui j'adore le papier j'adore les livres c'est sûr qu'un truc avec le papier Même si j'ai digitalisé en effet beaucoup de choses, tu vois mon agenda, j'ai plus d'agenda papier, j'ai un Google Agenda partagé, j'ai un...

  • Speaker #0

    Tu avais fait, excuse-moi je te coupe la parole, mais tu avais fait d'ailleurs un post sur Boucan, sur les outils que tu utilises régulièrement, digitaux.

  • Speaker #1

    Oui, récemment, j'ai fait ça, en effet. J'ai proposé les applications gratuites qui m'aident à m'organiser au quotidien professionnellement. Et c'est sûr que Google Agenda figure en top liste pour organiser toute la partie professionnelle, en tout cas les réunions, etc. Partager ces temps de réunion, parfois de travail avec mon assistante, mes clientes. Et c'est aussi un agenda qui est partagé. Avec mon mari, on a vraiment à la maison un partage des tâches et de l'organisation familiale à 50-50, y compris de la charge mentale, ce qui est vraiment très appréciable. Et c'est même lui qui a mis en place cet agenda partagé pour qu'on puisse voir tout ce qui a trait à la famille et que rien aussi ne soit invisibilisé et qu'on puisse s'organiser au mieux. Donc c'est vrai qu'on a vraiment une organisation familiale qui est top et qui ne génère aucun conflit, ce qui est assez agréable.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Mais du coup, pour revenir à mes petits rituels, donc voilà, j'aime cette journée du lundi où je me pose pour organiser ma semaine, où je liste là sur papier avec cette petite méthode, tout ce que je vais faire. J'ai vraiment besoin de ce temps-là. Et j'aime bien aussi, tu vois, me dégager du temps, au moins un midi pour un déjeuner avec une copine. Voilà, j'essaie de réfléchir à d'autres rituels que je pourrais avoir. Non, je n'ai pas vraiment de rituel parce qu'en fait, j'ai quand même souvent besoin de bouger. C'est un peu moins le cas aujourd'hui, mais notamment au début de mon activité freelance, tu vois, j'avais besoin de changer de pièce tout le temps. J'étais à mon bureau, j'avais besoin de passer sur le canapé dans le salon. Parfois, je bossais assise sur mon lit. J'avais besoin de bouger dans un café. Tu vois, j'avais besoin de ce dynamisme-là.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça s'explique par le biais de la psychologie de l'habitat. C'est que comme tu étais en création d'entreprise, tu cherchais ta place. Et donc pour trouver sa place, il faudrait en essayer plusieurs. Et automatiquement, quand tu vas te connecter, tu disais un café par exemple, pour aller travailler dans un café, tu vas te connecter à une énergie qui va être différente. Il va y avoir plus de mouvements, plus de sollicitations. Et donc pour certains, ça va accélérer la concentration. Ça va être plus facile de se concentrer, même s'il y a du brouhaha autour.

  • Speaker #1

    Oui, c'est complètement mon cas.

  • Speaker #0

    Et on sent la vie quand même. Oui, exactement. Donc ça motive en créativité, en tout ce genre de choses. Et d'autres, au contraire, ça va, ils vont observer les autres, mais le boulot ne va pas avancer. Donc ça, c'est très personnel au fond,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc en fait, au tout début de l'activité, on va avoir tendance à aller explorer un petit peu toutes les places. pour trouver sa place. Alors quand tu le fais en conscience, tu gagnes du temps quelque part, parce que tu vas tout de suite voir, là ça match ou là ça match pas. Et au fond, tu vas trouver peut-être une routine, un rituel, et ta place professionnelle, ta posture d'entrepreneur, puisque quand on est entrepreneur, ça peut être la même chose quand on est salarié, mais voilà, ça s'explique comme ça en fait.

  • Speaker #1

    C'est très bien vu, tu vois j'aurais bien aimé que tu me le dises à l'époque où j'ai créé mon entreprise. En fait, oui, oui, c'est tout à fait ça. Et ça, j'ai mis du temps à le percevoir. Tu vois, je dirais que ça fait deux ans que j'ai mieux compris comment je fonctionnais et que j'arrive vraiment à être en effet plus concentrée, plus posée.

  • Speaker #0

    Moins procrastinée.

  • Speaker #1

    Moins procrastinée et du coup aussi moins culpabilisée. Donc, comme je te l'expliquais, au début, on travaillait côte à côte avec mon mari. Donc, lui sur son activité, moi sur la mienne. Ce qui m'a beaucoup aidé quand même à me cadrer des journées de travail et à ne pas avoir un peu ce travers de je suis à la maison, hop je vais vite lancer une lessive, ah oui puis tiens je vais faire ça aussi et du coup on perd en concentration. Ce qui est bien c'est qu'il n'y a jamais eu cette question-là, c'est pas parce qu'on travaillait de la maison, comme on était deux à travailler de la maison, ça restait une journée de travail et on était dans notre bureau. Donc ça me donnait un cadre, mais lui il ne fonctionne pas du tout de la même façon que moi. C'est quelqu'un qui est très concentré, le monde pourrait s'écrouler autour de lui, qu'il serait encore concentré sur son travail, alors que moi je ne fonctionne pas du tout comme ça. Et quand bien même il ne m'a jamais fait aucune remarque, et je pense qu'il ne l'a même absolument pas pensé, moi ça me générait de la culpabilité. Parce que je me disais, ah en fait, exactement, lui il est hyper concentré, je devrais travailler comme ça. Et tu vois j'ai mis du temps à me dire, mais non en fait mon cerveau ne fonctionne pas du tout comme ça. Il y a même une période où je dessinais 10 minutes. tu vois le matin pour j'étais un peu à sec niveau créativité et j'avais pris un peu cette habitude là pour me rebooster et je me disais non mais c'est n'importe quoi fin qui dessine en arrivant au bureau entre 9h et 9h30 et en fait si j'avais besoin de ça et c'est comme ça et par le fait d'être indépendante être entrepreneur ben

  • Speaker #0

    si on peut pas profiter dix minutes pour dessiner parce que ben ça booste un peu la créativité qui le ferait au contraire oui complètement

  • Speaker #1

    Mais bon, ce n'est pas forcément dans le cliché de l'entrepreneur ou du start-upper, etc. d'être là en train de dessiner entre 9h et 9h30 plutôt que de réfléchir à sa stratégie de développement.

  • Speaker #0

    Mais ça ne nous pêche pas.

  • Speaker #1

    Non, mais oui, bien sûr. C'est ce que j'ai découvert.

  • Speaker #0

    Et du coup, on a vu pour le KFI, etc. Du coup, toi, ton univers de prédilection pour donner le meilleur de toi-même C'est le bureau justement ou au contraire c'est un autre endroit Ou ça dépend de la tâche que tu as à faire justement Est-ce que tu l'as noté ça

  • Speaker #1

    Ça dépend de la tâche que j'ai à faire en effet. Je suis quand même beaucoup au bureau aujourd'hui. Je suis beaucoup plus posée ici. Parce qu'il y a plus de ta place Voilà, exactement. Et je me sens bien ici. Clairement, quand je reviens après une période, tu vois, comme la semaine dernière. de vacances scolaires où on était à Paris et où quand même je travaillais le matin d'ailleurs. Ça me fait beaucoup de bien parfois d'aller travailler d'ailleurs. Mais quand je reviens ici, j'ai ce petit plaisir de me réinstaller bien à mon bureau. Quand j'ai des gros focus à faire où je dois être très concentrée, j'ai exactement ce besoin que tu décrivais, d'aller travailler là où il y a de la vie et comme pour occuper une partie de mon cerveau pour réussir à être... concentrer de l'autre côté. Et donc, parfois, je vais à côté de la maison, il y a un café resto italien qui s'appelle Mazza Café, qui est très agréable. Et donc, ça m'arrive d'aller travailler là une matinée, tu vois, et souvent, je suis assez efficace. Et alors là, ça fait longtemps que je n'y suis pas allée, mais j'ai hâte d'y retourner. Je vais aussi régulièrement travailler dans le bureau de mon amie Julie. qui tient la boutique Coutume au Chartron.

  • Speaker #0

    Le Notre-Dame.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'adore aller travailler là-bas parce que, c'est ce que tu disais, il y a une super énergie qui s'en dégage et on se nourrit l'une et les unes les autres d'ailleurs parce qu'il y a d'autres personnes dans son bureau. Et je suis toujours très efficace là-bas.

  • Speaker #0

    Ok, oui donc tu as besoin d'avoir de la vie autour de toi.

  • Speaker #1

    J'ai besoin de l'avoir de la vie, j'ai besoin d'être flexible et de faire aussi à l'envie du matin. Il y a des matins quand il pleut, quand il fait froid, je suis tellement heureuse de pouvoir travailler de chez moi, ne pas sortir. Ah bah oui, c'est un confort. Ah ouais, complètement.

  • Speaker #0

    Tes filles vont à l'école toutes seules ou pas Non.

  • Speaker #1

    Alors, ma grande, oui. La petite, non, pas encore. Mais bon, l'école est vraiment pas loin.

  • Speaker #0

    Juste à côté, oui. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    D'accord. En plus, c'est bien parce que tu nous as donné des petites adresses bordelaises. Pour ceux qui viendront, je les taillerai quand je partagerai l'épisode. Maintenant, si on prend un peu plus de hauteur et qu'on va voir un peu un sens un peu plus large des choses, aujourd'hui, quelle place a le travail dans sa vie

  • Speaker #1

    Une grande place, malheureusement. Vraiment une grande place. D'autant que là, tu vois, je suis dans une phase de formation et de développement. Disons qu'après 5 ans et demi vraiment d'activité, je fais un peu un bilan. Je ne te cache pas que les derniers mois ont été assez compliqués. Le contexte économique n'est quand même pas évident. Il touche un peu tout le monde. Et je... Alors, je travaille plutôt bien, mais de façon avec zéro visibilité, donc de façon assez stressante. Du coup, là, je suis vraiment dans une période où je remets un peu à plat, tu vois, toutes les bases de l'entreprise pour revoir aussi mes offres, pour trouver aussi des offres qui permettraient d'avoir justement une meilleure visibilité sur le chiffre d'affaires, du coup, sur ma rémunération aussi. Et voilà, donc oui. Aujourd'hui, clairement, le travail quand même occupe une grande partie de mon temps. Mais j'ai un peu, si je peux dire, j'ai un rêve ou un objectif dans la vie, c'est quand même de, comme j'imagine peut-être beaucoup de gens, mais de gagner suffisamment ma vie pour travailler moins. C'est vraiment l'objectif que je souhaiterais atteindre. J'aime beaucoup travailler, mais j'aime faire tellement d'autres choses aussi à côté que... Voilà, si je pouvais me prendre une semaine justement pour me consacrer à de l'écriture, à de la couture, à mes enfants, je le ferais très volontiers.

  • Speaker #0

    Est-ce que pour toi, boucan ou la communication ou ton travail en général, tu considères que c'est un métier passion ou que c'est un métier, alors je ne dirais pas alimentaire, mais que c'est un métier que tu aimes, mais qui a sa place de métier que tu aimes et non pas de passion

  • Speaker #1

    Non, c'est plutôt la deuxième option. C'est un métier que j'aime, mais qui n'est pas un métier passion. J'ai jamais ressenti de vocation, tu vois, dans ma vie. Ce qui me passionne, c'est vraiment de faire plein de choses différentes. Et c'est en ça que j'aime mon travail, c'est que passer d'un client à l'autre, d'un univers à l'autre, découvrir des univers que je ne connais pas forcément. Faire une stratégie social média un jour et le lendemain être sur un shooting photo et le surlendemain être sur une stratégie emailing et après accompagner des entrepreneuses en organisation justement et en développement. Enfin voilà, j'aime ce côté couteau suisse que j'ai d'ailleurs toujours eu dans mes précédents jobs de salarié. Et c'est ça qui fait que j'aime mon métier aujourd'hui. Mais non, c'est pas ça. pas un métier passion en soi je suis pas quelqu'un de passionné de digital tu vois qui passe mon temps libre à faire de la veille sur les dernières sorties d'intelligence artificielle etc pas du tout je suis plutôt passionné des gens en fait et les rencontres j'ai besoin de te dire en fait ce que je ressens quand tu en parlais et quand on voit ton profil etc c'est qu'au fond la passion aller au niveau

  • Speaker #0

    tes clients et tes clienteux plutôt Parce que, rappelle-moi, le profil cible, on va dire, de tes clients, aujourd'hui, c'est qui

  • Speaker #1

    Alors, écoute, c'est justement ce que je travaille. Mon persona. Allons-y. Écoute, je vais te dire que c'est justement bien ma difficulté, puisque j'ai deux personas qui sont très différents. Donc, j'ai vraiment l'entrepreneuse qui j'accompagne, donc, plutôt souvent des femmes qui sont en train... en création d'entreprise suite à une reconversion tu vois c'est que souvent des femmes qu'entre 35 et 40 ans qui lance une nouvelle entreprise ou qui ont lancé une entreprise tu vois depuis deux ans qui viennent me chercher par instagram souvent pour leur comme instagram avant tout en me disant qu'elles galèrent, qu'elles essayent de gérer le truc depuis deux ans, qu'elles voient bien que ça passe à la trappe et qu'elles ont besoin d'aide. Et en fait, l'accompagnement est en général bien plus large qu'un simple coaching ou une simple stratégie Instagram. Souvent, je les aide quand même à se repositionner, à réorganiser leur travail, à revoir un peu leur identité, etc. Ça, c'est mon premier persona. Et après, je travaille pour des acteurs du livre. Donc là, plutôt... des éditeurs donc ou directement sur des petites structures comme par exemple les éditions palomita que j'accompagne depuis ses débuts là j'accompagne directement l'éditrice ou en tout cas l'entrepreneuse ou des grosses structures donc là je vais plutôt être en lien avec des responsables marketing ou des chargés marketing comme le seuil jeunesse la martinière ou gallimard jeunesse tu vois donc qui sont même des parfois des gros groupes éditoriaux, des grosses maisons d'édition. Donc là, il y a quand même du relationnel, parce que c'est toujours assez important. Mais c'est sûr que là, c'est des personnes qui viennent me chercher pour notre expertise et puis aussi pour se décharger, elles, d'une mission qu'elles n'ont pas le temps.

  • Speaker #0

    Ou l'interne.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'elles n'ont pas le temps et pas forcément les compétences ou les ressources pour réaliser. Voilà, tu vois, c'est mes deux personnages qui n'ont absolument pas grand-chose à voir.

  • Speaker #0

    Carrément. Ok, donc on va dire que le travail, quelque part, il a sa juste place, si je puis dire. Oui, je pense. Est-ce que tu dirais ça en fait

  • Speaker #1

    Disons que je pense qu'il occupe une place certainement un peu trop grande aujourd'hui, dans mes préoccupations bien sûr, et quand même dans mon quotidien, en regard à des activités plus passion, tu vois, que j'aimerais... perfectionner dans le temps que j'aimerais prendre pour moi. Mais il est à sa juste place dans le sens où je prends quand même des vacances, même plus que je prends... C'est quand même l'avantage, c'est que je prends plus de vacances que si j'étais salariée, ça c'est sûr, où je profite vraiment de mes filles le mercredi après-midi, tu vois. Et le week-end, c'est quand même rare qu'on travaille le week-end, sauf gros coup de bourre. Et on a une flexibilité qui fait que, voilà, si on a des gros coups de bourre, on est quand même avec les filles à partir de 18h30. Et puis, on reprend à 21h. C'est quand même la flexibilité aussi d'être à son compte.

  • Speaker #0

    J'ai vu qu'il y avait un petit panneau privé, d'ailleurs, en faisant le lien avec les filles sur la porte. Comment c'est respecté, cet espace bureau

  • Speaker #1

    Alors, figure-toi qu'il n'est pas du tout à destination de mes enfants. Ah En fait, on échange notre maison sur Home Exchange. Et... Et voilà. L'autre jour, on n'arrivait pas à fermer la porte à clé. La serrure est un peu difficile. Et donc, on avait mis ce petit panneau privé.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Mais alors, du coup, quand même, la question qui fâche des fois.

  • Speaker #1

    Qui fâche

  • Speaker #0

    C'est comment cet espace est respecté Est-ce qu'on le frappe On ne le frappe pas. Est-ce qu'il y a des horaires d'ouverture et des horaires où c'est fermé Est-ce qu'il y a un nœud sur la porte pour dire je suis au téléphone ou en vidéo et donc ne me dérange pas Je ne sais pas. Voilà, c'est quoi les codes

  • Speaker #1

    Les codes, c'est en effet, la porte est fermée, on frappe et on attend. Mais c'est la règle, la porte est fermée, on frappe ou on attend. C'est que je suis plutôt en réunion ou au téléphone. Mais c'est une très bonne question parce que moi, j'ai du mal à fermer la porte. Là où mon mari ferme bien plus souvent sa porte. Je crois que c'est d'ailleurs assez... Voilà, assez commun dans les familles.

  • Speaker #0

    Assez féminin, on peut le dire aussi.

  • Speaker #1

    Assez féminin, c'est vrai que j'avais lu un article là-dessus, comme quoi les femmes avaient beaucoup de mal à fermer la porte. Bon, alors par contre, en fait déjà, on a quand même un temps de travail qui est très délimité, c'est-à-dire qu'on fait quand même des journées de bureau assez classiques, tu vois, de 8h45, ma fille arrive à l'école à 8h30, donc à 8h45, en fait, je suis déjà au bureau, jusqu'à 18h15, voilà. Donc, c'est quand même des moments où ma fille n'est pas là. En tout cas, la plus petite, elle est à la garderie jusqu'à 18h15. D'accord. Donc, ça, c'est quand même assez cadré, tu vois. On n'a pas de problème. Enfin, on n'a pas des moments où les enfants traînent beaucoup à la maison, sauf les vacances, mais du coup, on en reparlera. Et ma grande au collège, évidemment, elle a des horaires où elle finit plutôt souvent. Mais voilà, elle est vraiment à l'âge aussi où elle adore être dans sa chambre. Mais c'est sûr quand on s'est mis à notre compte, tu vois il y a cinq ans ma petite avait trois ans, enfin quand je me suis mise à mon compte il y a cinq ans, ma fille avait trois ans. Donc la plus petite elle a vraiment grandi avec le fait qu'on travaille à la maison, que c'est notre bureau et qu'elle doit respecter ça. Par contre elle sait que moi ma porte est assez ouverte si elle est là et si elle veut venir s'installer tu vois sur le canapé qui est derrière toi ou... ou par terre ou pour dessiner ou lire elle est assez calme si elle veut venir ici moi ça ne me dérange pas est ce qu'elle va des fois mon bureau de papa enfin la même chose ou pas d'ailleurs chose pas trop après lui est beaucoup plus souvent au téléphone que moi donc c'est vrai que mais c'est marrant parce que moi je suis absolument pas gêné tu vois si je suis en visio et qui a une de mes filles qui rendent mon bureau par erreur je l'assume complètement Je pourrais même le revendiquer, tu vois. J'ai trouvé ça... J'ai trouvé qu'en tant que salariée, on était tellement toujours obligés de s'excuser un peu d'être mère et d'avoir un appel de l'école. Je trouve très difficile d'être parent quand on est salariée et j'irais même d'être mère, puisque c'est quand même souvent nous qui sommes appelés en premier par l'école, qui devons... Nous gagnons moins, donc qui posons les jours enfants malades, etc. Et... J'assume complètement en tant qu'entrepreneuse d'être mère de famille. Ça ne me pose aucun problème. Tu vois, je ne sais pas, je n'ai pas du tout prévu d'avoir un troisième enfant. Mais si ça avait été le cas, ça ne me poserait aucun souci d'emmener un bébé à un rendez-vous, etc. Vraiment, ça pourrait même être une revendication, tu vois. D'accord. Alors que je sais que mon mari n'a pas du tout cette Ausha. Après, voilà, on n'a pas les mêmes clients, on n'a pas la même activité, donc je peux le comprendre aussi. Mais voilà. Mais je crois qu'elles ont appris au fil des années, en tout cas, à respecter. Clairement, elles respectent moins mon bureau que celui de mon mari. C'est-à-dire que ça arrive souvent qu'elles posent des affaires sur le bureau et qu'elles ne le rangent pas. Ou que je retrouve très souvent le lundi matin des affaires qu'elles sont venues poser le week-end. Et que ça n'arriverait pas dans le bureau de mon mari. Mais voilà, elles ont quand même bien compris les règles.

  • Speaker #0

    Est-ce que d'ailleurs, quand c'est le week-end, le vendredi soir, la porte, tu la fermes pour passer à autre chose ou pas

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je ferme la porte. Attends, je réfléchis. Je crois pas que je ferme la porte. Parce que, tu vois, le soir, par exemple, je ferme les volets. J'ai horreur d'avoir une pièce noire avec des volets fermés. Donc je pense que le samedi matin, je t'avoue que j'ai jamais conscientisé ça, mais je pense que le samedi matin, je rentre quand même ouvrir les volets. Et comme cette pièce est plein sud, il y a toujours beaucoup de soleil dedans, la porte reste ouverte et le soleil rayonne dans le couloir à côté. Par contre, je n'y viens pas le week-end, ou très peu.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Tu arrives à bien cloisonner les choses au fond, naturellement. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est pas parce que t'as un temps libre, on va dire, pendant le week-end, tu vas le passer à faire autre chose, plutôt que venir dans le bureau parce que tu te dis, tiens, je vais avancer ma tout doux du lundi, quoi. Enfin, sauf que c'est ton programme du lundi, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça, c'est mon programme du lundi matin. Et tu vois, si je dessine ou si tu vois derrière, il y a mes affaires de couture, par exemple. Je vais venir prendre mes affaires de dessin, mais je ne vais pas venir dessiner au bureau, tu vois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je vais me mettre dans le salon, je vais me mettre sur la terrasse.

  • Speaker #0

    Ce qui pourrait être le cas. Donc, ça veut dire que tu coisonnes vraiment les choses. Oui, c'est parce que la luminosité est sympatoche de ce côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, mais je ne vais pas venir ici. Non, je ne vais a priori pas venir ici, sauf si je n'ai pas le choix, tu vois. Par exemple, c'est sûr que si je veux faire de la couture, je sors la machine. on a des gens à dîner etc je vais pas aller vous vous occuper le salon voilà mais j'ai pas je vais pas venir dessiner ici le week-end non clairement non c'est vrai que je pratique pas mais mes passions tu vois ou si je boucline ou j'ai plutôt être dans mon lit ou moi non je vais pas venir faire je vais pas venir prendre du temps pour moi ici ça reste vraiment mon bureau ouais c'est très lié à ton activité professionnelle ouais ok

  • Speaker #0

    s'il n'y avait eu qu'un seul bureau disponible ici dans cette maison, qu'une seule pièce disponible, vous auriez continué à partager Ou est-ce que peut-être l'un aurait pris un bureau et l'autre serait resté ici

  • Speaker #1

    Non, non, on aurait continué à partager.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça, ça... On aurait aménagé les choses autrement. On pourrait rajouter un bureau, tu vois, derrière, en ouvrant le canapé, ça poserait pas de problème. Moi, ça me pose aucun souci de travailler à côté de mon mari. C'est drôle parce que c'est vraiment une question... Quand j'ai quitté mon précédent job, c'est la question que mon chef m'a posée. Il m'a dit, attends, tu te vois bosser à côté de ton mari tout le temps, mais t'as pas peur d'en avoir marre de le voir Je dis, là, mais pas du tout. Je suis hyper contente. Et... Et c'était bien avant le Covid, enfin bien avant non, mais c'était avant le Covid. Aujourd'hui, je pense que les gens sont quand même plutôt habitués à être en télétravail ensemble. Mais non, non, ils seraient là et on se débrouillerait, ça poserait pas de problème. Sauf si vraiment l'équipe de Boucan grossit, tu vois, et où là, il faudrait que je prenne vraiment le tour, peut-être.

  • Speaker #0

    D'accord. Moi, il y a un autre espace de travail que j'aime bien aller voir, même si tu y as répondu, mais c'est la place des écrans, en fait. Oui, c'est ça. C'est un autre espace de travail quand on est entrepreneur, solopreneur ou avec une petite équipe, etc. Et encore plus, j'imagine, mais là c'est mes croyances très certainement, quand on bosse dans la com, c'est quoi ton positionnement par rapport à ça et quid des écrans Et est-ce que tu le considères vraiment comme un espace de travail Je pense que la réponse est oui parce que tu accompagnes les clients là-dessus. Mais comment tu vois les choses

  • Speaker #1

    La réponse, je l'ai très vite quand je pars en vacances. Quand je pars en vacances. je ne peux plus blairer mon téléphone et mon ordinateur, particulièrement mon téléphone. J'ai besoin de faire un vide de mes photos et mes vidéos, tout ce qui est professionnel, tu vois, en termes de contenu dans mon téléphone. Souvent sur la route des vacances, je me prends ma galerie et je transfère, je fais du ménage. J'ai souvent une saturation avant de partir en vacances des écrans. Donc j'imagine que ça signifie que pour moi, les écrans sont vraiment liés à mon temps de travail. Je suis énormément sur mon téléphone. On travaille sur Instagram, TikTok, etc. Je suis quand même beaucoup sur mon téléphone. Mon ordinateur aussi. C'est souvent le bazar. J'ai beaucoup trop de fichiers sur mon bureau, de photos, de vidéos dans mon téléphone. Je me prends des temps pour organiser, pour vider, pour nettoyer une à deux fois par an. Mais c'est quand même lié au travail. Et tu vois, j'ai ce truc le soir, quand je termine, j'ai pas du tout envie de me faire un film, une série. En fait, je regarde assez peu d'écran, finalement, parce que j'ai envie de sortir de là. Mais je suis évidemment comme tout le monde, j'ai clairement une addiction, et notamment à mon téléphone. Et malheureusement, il m'arrive régulièrement quand même de me coucher. En scrollant sur mon téléphone, en discutant sur WhatsApp, en scrollant bêtement sur Insta alors que ça m'apporte absolument rien. C'est des mécanismes contre lesquels je suis en permanence obligée de lutter.

  • Speaker #0

    Comment tu luttes aujourd'hui Est-ce que tu as des astuces, des habitudes peut-être dans ton quotidien Est-ce que tu dors avec ton téléphone à côté de toi

  • Speaker #1

    Oui, je dors encore avec mon téléphone à côté de moi, clairement. Mais oui, j'essaie quand même de mettre en mode avion quand j'y arrive. Mais tu vois, il y a quand même des soirs aussi où je travaille sur mon ordi, dans mon lit, tu vois. Ça, ça ne me gêne pas vraiment. Enfin, je le fais. Mais en fait, là où je lutte, c'est plutôt justement quand je pars en vacances, tu vois. Ça se ressent d'ailleurs sur mon compte perso Mybroa que j'alimentais beaucoup avant. Tu vois, il y a des périodes où... Quand je pars en vacances, je ne vais pas documenter mes journées de vacances, même si je suis en voyage, jour par jour, en story et tout ce que je fais. Je n'y arrive pas. J'ai vraiment besoin de barrer dessus.

  • Speaker #0

    Après, ça serait quoi l'intérêt Ce n'est pas ton métier

  • Speaker #1

    Non, mais les gens qui me suivent sur MyBuroa sont quand même assez friands de bonnes adresses. Elles me suivent justement pour les voyages, pour la lecture. C'est un compte qui est lifestyle, mais j'ai quand même une communauté qui est assez installée depuis longtemps et qui aime bien ce type de contenu-là, tu vois. Et qui, d'ailleurs, va me poser des questions. Ah, tu nous donneras les adresses, tu nous... Tu vois, mais en fait, ça me fait une sorte de charge mentale d'écran. Et du coup, en vacances, je préfère prendre le temps derrière quand je reviens d'organiser mes contenus plutôt que de publier en instantané en vacances. Ça, c'est non, quoi.

  • Speaker #0

    Et du coup, t'as... Tu n'as pas eu l'envie ou l'élan de recréer un blog De ce fait, du coup, ça ne déchargerait pas un peu les choses

  • Speaker #1

    Le problème, c'est qu'aujourd'hui, écrire pour un blog, on doit déjà délivrer tellement de contenu sur Instagram que faire un article de blog, c'est...

  • Speaker #0

    Ça serait dans l'idée plutôt de le remplacer. Insta serait juste la vitrine, on va dire, et le magasin, ça serait le blog. On va l'appeler comme ça.

  • Speaker #1

    Je suis toujours en questionnement depuis des années là-dessus. Je ne sais pas. Je trouve important, et d'ailleurs c'est ce que je dis souvent à mes clientes, d'avoir des supports de communication autres que les réseaux sociaux. Donc en effet, un blog pour le SEO, une newsletter, etc. Et c'est vrai que parfois, je me sens vraiment... un peu prisonnière d'Instagram. Après, c'est là que j'ai quand même une communauté et qu'il y a une communauté qui me sert aussi pour mon travail, qui vient aussi sur l'agence, donc dont je ne peux pas... Oui, c'est un cercle vertueux. Vraiment, c'est un cercle vertueux, tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais qui a des contraintes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Mais je me suis posé la question, j'aime beaucoup le format newsletter, je t'avoue. Et si demain, je devais reprendre vraiment sur de l'écriture, tu vois, J'irais plutôt sur ce format-là, qui est quand même moins contraignant, parce que le blog, tu l'alimentes quand même aussi pas mal avec des photos. Et donc faire un article, par exemple, sur un voyage très long où tu traites tes photos, tu traites les adresses, tu mets les liens, tu écris, tu vois, tu y passes la journée. Là où une newsletter, ça va plus être une newsletter humeur sur une thématique et où en 30 minutes, tu écris ton texte et il y a un côté, je trouve, plus spontané aussi.

  • Speaker #0

    Après, il y a une seule chose qui me dérange avec ces newsletters. c'est qu'on va dans la même gestion du temps qu'Instagram. C'est-à-dire qu'une newsletter, quand elle arrive dans une boîte mail, elle a une durée de vie qui est quand même assez limitée. Et je trouve que le blog a ça d'intéressant, qui est que c'est là, ça fait partie de tes fondations, donc quand on veut retrouver une information, tu vas sur l'onglet rechercher et facilement tu retrouves l'information que tu cherches. Ce qui n'est pas le cas pour la newsletter. Alors un peu moins le cas avec Substack aujourd'hui. Parce que c'est un peu, on va dire, le frère ou la sœur jumelle de la newsletter, enfin du blog, pardon, parce qu'il y a une facilité de recherche ou ce genre de choses. Mais ce n'est pas très esthétique, quoi.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'outil, en effet, qui me fait de l'œil ces derniers temps. Mais comme ça reste un outil, tu vois, je ne sais pas trop ce que ça donne. Je n'ai pas creusé la question de l'hébergement, etc. J'ai quand même peur que ce ne soit pas un truc qui nous appartienne quand même encore.

  • Speaker #0

    Ah non, pas du tout, non.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc ça, ça m'embête. Et en effet, tu as raison, le blog, là, il se trouve que j'ai... Mais bon, c'est un peu de ma faute, j'ai mis trop longtemps à renouveler mon nom de domaine. Mais oui, c'est sûr que le blog a ça de pérenne. Mais je n'ai pas la réponse pour le moment, je t'avoue.

  • Speaker #0

    Elle vient de moi.

  • Speaker #1

    Sûrement.

  • Speaker #0

    Un jour ou pas. J'aime bien, à la fin de l'entretien, dire des petits mots comme ça et tu me dis très spontanément ce que ça évoque chez toi. T'es partante

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Procrastination. Bon, on en a parlé, mais peut-être que t'as d'autres choses à dire.

  • Speaker #1

    Je crois que longtemps j'ai eu l'impression de faire de la procrastination, peut-être jusqu'à ce que j'ai mes enfants. J'ai l'impression qu'en fait elles m'ont débloqué le fait qu'on n'a pas le choix et qu'il faut y aller et qu'on est bien obligé de faire leur pas ou de prendre ce rendez-vous ou de gérer cette tâche administrative parce que personne ne la fera pour nous. Je crois qu'aujourd'hui quand on met du sens pour faire les choses... on arrive mieux à les faire. Et que si on procrastine sur certains sujets, tu vois, j'ai longtemps procrastiné sur l'administratif, ce qui m'a d'ailleurs valu plutôt des gros soucis, c'est qu'on a vraiment un blocage qui est plus profond, qu'il faut aller débloquer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ok. Moi, je crois que c'est très en lien aussi avec la vision. C'est que tant que tu ne sais pas où tu vas aller, où est-ce que tu vas incarner, C'est difficile de savoir quoi faire. Tu fais plein de coups d'épée dans l'eau. Tous ces coups d'épée dans l'eau, ils ne vont nécessairement pas dans la bonne direction. Ça enchaîne des journées de procrastination. Je crois que c'est très en lien avec ça. Créativité.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un mot qui me parle, c'est sûr. Je pense que je suis quand même quelqu'un de créative. qui me parle aussi dans mes admirations et dans les personnes que j'aime suivre ou dont j'aime m'inspirer. J'admire vraiment très souvent des personnes qui sont créatives, que ce soit des illustrateurs, des illustratrices, des créatrices, des décoratrices. Voilà c'est vrai que c'est vraiment quelque chose qui m'appelle.

  • Speaker #0

    C'est qui qui t'inspire aujourd'hui

  • Speaker #1

    J'ai mon amie Laure, que je trouve très inspirante, si tu passes par ici, je t'embrasse, qui était éditrice et qui a toujours fait des petites illustrations, et qui l'a circonvertie, qui est devenue graphiste, et qui parfait vraiment son travail d'illustration. Et je l'admire beaucoup pour sa démarche, pour son travail aussi, dont j'adore suivre l'évolution. J'aime beaucoup le travail de... Fanny Ménoré que j'ai citée plusieurs fois, que je connais bien aussi parce que je l'accompagne cette année justement dans sa communication et son organisation professionnelle. Et elle a ce côté touche à tout, tu vois, entre des motifs pour du tissu, des collages, un côté plus architecture d'intérieur, etc. Et j'admire beaucoup les gens qui sont multi casquettes comme ça, ça m'inspire beaucoup. Je peux être inspirée par, je n'ai pas de nom là qui me viennent en tête, mais parfois des directrices artistiques, tu vois, ou des... Les illustratrices, enfin ou les illustrateurs, c'est sûr que ça m'inspire énormément. On a une bibliothèque de livres jeunesse qui est clairement pas que celle de nos filles. Et il y a beaucoup d'albums que je trouve très inspirants.

  • Speaker #0

    mais tu vois je saurais même pas te sortir une personne en particulier non mais c'est un univers à la fois graphique et les histoires enfin il y a plein de choses j'adore aussi la littérature jeunesse et les illustrations je trouve que c'est les seuls endroits en fait c'est le C'est ce qu'on ne retrouve pas, je trouve, dans la littérature dite adulte, quelle qu'elle soit. C'est que tu as de la philosophie, tu as de la couleur, souvent, tu as de l'imagination, de l'émerveillement, et qu'on perd à un moment donné. Moi je lis beaucoup, mais c'est vrai que je trouve que c'est dommage en fait, cette part de rêve quelque part qu'on perd à un instant T.

  • Speaker #1

    Oui complètement, je crois que j'ai gardé en fait en moi cette part d'enfance, tu vois, que j'ai besoin de, qui alimente j'imagine ma créativité, et tu vois c'est sûrement aussi pour ça que j'aime beaucoup travailler avec des éditeurs jeunesse, et comme tu le vois dans le bureau, tu vois il y a ces petits Sony Angel, il y a quelques jouets. Là-haut, j'ai aussi gardé des jouets des années 80. Je pense que j'ai vraiment une part d'enfant que je nourris. C'est comme ça aussi que je vois mon carnet de dessin. C'est comme si tous les enfants dessinent, la plupart des adultes arrêtent de dessiner, sauf quelques-uns. Moi, j'ai l'impression que je ne deviendrai pas illustratrice. Je n'ai pas pour vocation à me reconvertir, à finir une formation, etc. Ce n'est pas mon envie. J'ai juste envie de garder cette part d'enfant et de continuer à dessiner. sûrement progresser, tu vois, mais plus pour mon propre plaisir. Et en effet, je crois que ce qui m'inspire, c'est certainement ça. C'est des créateurs, des créatrices qui nourrissent un peu cette part d'enfant.

  • Speaker #0

    Cette imaginaire, ouais. Carrément. Tu l'as dit tout à l'heure, tu en as parlé un petit peu, c'est le mouvement. Est-ce qu'aujourd'hui, voilà, qu'est-ce que ça t'évoque, le mouvement Alors oui, ça m'évoque vraiment ce besoin en effet d'être... Je crois que déjà, le mouvement, c'est vraiment l'identité de l'entrepreneur. On est sans cesse obligé d'être en mouvement, dans le sens où il faut qu'on reste en éveil, il faut réajuster ses stratégies, il faut se réadapter en cas de contrainte assez rapidement, il faut aller chercher des clients. On ne peut pas vraiment, c'est parfois épuisant d'ailleurs, mais on ne peut pas vraiment se reposer. Donc il y a un peu cette obligation d'être sans cesse en mouvement, mais qui est peut-être aussi ce qui fait qu'on choisit d'être dans cette posture. Ça me parle aussi dans un autre sens parce que ces dernières années, j'ai été justement très sédentaire d'un point de vue purement physique. C'est-à-dire que je suis assise derrière mon bureau et je le ressens vraiment dans mon corps et j'ai un besoin. Là, depuis l'année dernière et depuis particulièrement quelques... quelques mois de sortir du bureau, d'aller marcher, même j'ai commencé à courir il y a quelques semaines, d'être en mouvement en fait et de sortir justement du bureau et de sortir de chez moi pour être dehors, pour prendre l'air, pour bouger mon corps. Je vais avoir bientôt 40 ans et je sens que la sédentarité ne me fait pas de bien et qu'il est important de rester en mouvement même si à l'origine je ne suis pas quelqu'un de très sportive ni rien, mais j'en ressens le besoin là.

  • Speaker #1

    Je pense que ça relance la créativité aussi. Enfin les idées en tous les cas. Je passais la créativité, il y a deux teams là aussi, mais je pense que ça relance ça en fait.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça quand on est un peu derrière l'écran, d'être à l'intérieur, je trouve qu'on tourne un peu en rond et d'être dehors ça permet vraiment de... c'est bête oui c'est des grandes phrases que tout le monde prononce mais de s'aérer l'esprit et de...

  • Speaker #1

    Et de revenir à soi aussi.

  • Speaker #0

    Et de revenir à soi, exactement.

  • Speaker #1

    Clairement. Allez un petit dernier pour la route qui peut être entendu de deux façons. Valeurs, tu les mets au singulier ou au pluriel, que c'est toi qui va.

  • Speaker #0

    Alors, c'est assez...

  • Speaker #1

    Parlez d'eux, pas le droit aussi.

  • Speaker #0

    Entre ma valeur ou mes valeurs, ou les valeurs. Oui, je crois que c'est vraiment le mot qui jalonne. Nos parcours, clairement, moi je me suis mise à mon compte aussi pour mes valeurs plurielles, qu'elles soient personnelles ou professionnelles. Tu vois, j'accompagnais beaucoup de grandes marques dans mes précédents jobs, enfin dans mon précédent job, qui ne me convenaient pas en termes de valeurs éthiques, écologiques, sociétales, peu importe. Mais me mettre à mon compte, c'était aussi pouvoir accompagner des entreprises, des marques, des entrepreneuses. dont je partage les valeurs, c'était quand même ça mon envie première. Tu vois, je ne me suis pas mise à mon compte en me disant, tiens, je vais accompagner des femmes.

  • Speaker #1

    Pas du tout. D'accord.

  • Speaker #0

    Ça s'est fait au fil de l'eau, en fait, un peu, parce que...

  • Speaker #1

    Par hasard.

  • Speaker #0

    Par hasard. Peut-être par les valeurs que je transmettais, ou en tout cas l'image que je transmettais. Mais par contre, mon intention, c'était ça. C'était d'arrêter d'être à côté de mes valeurs, d'arrêter de mettre mes valeurs... C'était vraiment ça. Arrêter de mettre mes valeurs de côté. et de pouvoir être alignée dans mon travail. Concernant ma valeur, je crois que c'est quelque chose que je travaille encore. Comme beaucoup de femmes entrepreneuses, j'ai subi clairement le syndrome de l'imposteur, de ressentir ce manque de légitimité, d'avoir du mal à calculer aussi ma valeur. financière, mes tarifs, etc. Je trouve que c'est un exercice qui est très difficile et ça m'a pris du temps et je ne dirais pas que c'est acquis, tu vois, encore. Mais oui, ça c'est vraiment un point commun que je retrouve chez quasi toutes les entrepreneuses que j'accompagne.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que là aussi, c'est pas un mouvement en permanence, au fond

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un mouvement permanent, tu as raison, c'est un mouvement aussi avec des moments de vie, tu vois. Là, je suis dans un moment où, comme mes clientes, mes enfants ont grandi, sont moins dépendantes, où je retrouve du temps pour moi et où je suis plus en capacité de prendre conscience de ma valeur en tant que femme, en tant que professionnelle, plutôt que de ma valeur en tant que mère, tu vois. dont je ne doute plus aujourd'hui. Je ne sais pas si j'en ai un jour douté d'ailleurs, je ne suis pas sûre pour le coup, mais voilà, je suis à peu près assise sur mes valeurs de parent. Donc aujourd'hui, j'ai plus le temps de me... consacré à ma valeur de femme et de professionnelle. Et ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. C'est habiter là aussi cet espace-là. C'est des pièces des fois qu'on ne va plus trop voir, des espaces qu'on ne va plus voir. Et c'est clair que c'est des moments de vie qui font que on reprend le pouvoir, si on peut le dire comme ça, sur cette valeur-là en tous les cas. Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    Oui, alors je ne sais pas si pour moi c'est vraiment une reprise de pouvoir plutôt qu'une exploration.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    J'ai commencé à écrire un texte, je pense que ce sera mon prochain poste d'ailleurs, sur le fait que je n'aurais jamais pu être entrepreneuse si je n'avais pas été mère avant.

  • Speaker #1

    Ah oui

  • Speaker #0

    Je n'avais pas vraiment d'ambition professionnelle en sortie du bac, de mes études et tout ça. Moi, j'ai toujours rêvé d'être mère. Je pense que j'ai été bien bercée au Disney et aux poupées Corolles et voilà. Et c'est vraiment en ayant ma première fille, tu vois, et ma deuxième, que derrière ça m'a donné confiance en moi, vraiment, ça m'a assis justement une certaine valeur. Peut-être parce que, oui, quand on devient mère, on est reconnu pour le rôle qu'on attend, qu'on habite dans la société, bien sûr, c'est un peu, c'est clairement triste. Mais en tout cas, moi, ça m'a... rassurée et je me suis sentie très bien dans ce rôle là et derrière ça m'a donné envie d'aller ça m'a donné des idées ça m'a donné une une certaine expertise tu vois je suis allé travailler après pour un média parental c'est pas pour rien ça m'a donné envie d'aller plus loin de

  • Speaker #1

    est-ce que ça t'a pas autorisé en fait peut-être c'était là très certainement avant mais tu ne l'écouté pas en fait oui mais je crois que c'était vraiment

  • Speaker #0

    J'ai toujours adoré m'occuper de bébés. J'ai toujours été très fascinée par les bébés. D'ailleurs, dans une autre vie, j'adorais être sage-femme, si je pouvais choisir un autre métier. Et je crois que j'ai trouvé ça passionnant. C'est-à-dire que je n'ai pas eu qu'un regard de mère sur mes enfants, mais un regard vraiment d'expérience. Et avec l'envie même d'aller creuser une certaine expertise, tu vois, de chercher, de questionner aussi, de questionner notre place de mère dans la société, de questionner la place des enfants, de questionner la place de la femme enceinte, de la façon dont on s'adresse à elle, dont on lui délivre des informations, tu vois. Et du coup, ça m'a donné une certaine, c'est ça, vraiment expertise qui est devenue derrière une expertise professionnelle. Et qui m'a, là peut-être en effet, autorisée à aller encore plus loin.

  • Speaker #1

    Oui, je vois. Super. Est-ce que tu vois d'autres choses à ajouter concernant tes espaces de travail, ta posture d'entrepreneur Alors si, j'ai peut-être moi une question qui peut-être effectivement on sera un autre épisode des collèges. Quoi le bureau Apporte de l'énergie à cette maison. Parce qu'on me dit toujours, en fait, c'est la maison qui va apporter un certain positionnement, une certaine ambiance au bureau. Mais je pense que le bureau aussi, lui, si on se centre là-dessus, il apporte quelque chose à la maison. Qu'est-ce qu'il apporte chez toi

  • Speaker #0

    Oui, je dirais clairement la créativité. Et ce qui est rigolo, c'est que c'est la première pièce qui a été installée dans cette maison.

  • Speaker #1

    C'est drôle. Oui.

  • Speaker #0

    En fait, alors c'était pas dans cette pièce-là, mais c'était en haut dans la chambre de ma fille. Quand on a acheté la maison, donc on a eu les clés le 1er octobre, donc il y a trois ans, et on... devait faire des travaux. Et du coup, je suis venue pour suivre les travaux, pour pouvoir être présente et être sûre que tout se déroule. Je suis venue avec mon assistante de l'époque m'installer dans la maison. Donc la première pièce que j'ai installée, c'est en haut dans la chambre de ma fille, un bureau avec deux tables pliantes de jardin, mais que j'ai tout de suite voulu un peu cosy. Tu vois, j'avais mis une petite guirlande lumineuse. C'est sur le même côté de la maison, donc pareil, plein sud, donc très lumineux. J'avais apporté une bouilloire, du thé, etc. pour qu'on puisse se sentir bien et que moi, je puisse, elle, l'accueillir aussi, mon assistante. On a d'ailleurs tout de suite shooté dans ce bureau parce qu'on faisait des shootings de Noël et ce qui était très pratique parce que la maison était vide. Donc, tu vois, on avait fait des shootings autour des cheminées, etc. Et ça me permettait de sortir du bureau de temps en temps pour avoir un regard, checker, répondre aux questions des... des artisans, etc. Donc tu vois, c'est vrai que j'avais jamais conscientisé ça, mais au final... L'espace de travail est la première chose que j'ai installée ici.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois que ça a changé l'énergie de la maison justement

  • Speaker #0

    Je crois que, alors après peut-être que c'est le cas de toutes les maisons dans lesquelles on fait des travaux, mais oui je crois que ça donne une énergie justement en mouvement de cette maison, une certaine flexibilité et un bien-être. Ce qui change dans cette maison c'est qu'on y habite tout le temps en fait. C'est un lieu de vie à proprement parler. Que ce soit un lieu de vie de travail, comme un lieu de vie personnelle et un lieu de vie de famille. C'est un peu une maison caméléon, quoi. Inculable.

  • Speaker #1

    Voilà. Oui, c'est ce que j'entends de vous dire. Parce qu'aussi, il y a eu le jeu des chaises musicales au niveau des pièces. Effectivement, au début, vous étiez en travaux, donc aucune pièce n'avait une fonction, hormis le bureau. Mais après, au niveau des bureaux, justement, vous avez pris votre indépendance l'un et l'autre, et vous avez chacun votre espèce. Donc, c'est...

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est en mouvement, exactement.

  • Speaker #1

    Et ça peut changer de notre système.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, ce n'est pas du tout glamour, mais l'été, on met aussi notre maison sur Airbnb ou quand on met la maison en échange, cette pièce-là n'est plus un joli bureau, les volets sont fermés. Et c'est une pièce de stockage pour tout ce qu'on ne laisse pas à disposition. Donc, ça ne ressemble absolument à rien. Et on la ferme à clé. Et pour tout l'été, tu vois, le bureau est fermé et n'a plus du tout vocation à... à être une pièce de vie. D'où l'idée de quelque chose de modulable.

  • Speaker #1

    Oui, carrément.

  • Speaker #0

    Et je rajouterais que dans nos deux pièces, donc tu vois, là, j'ai laissé un canapé, un très vieux canapé-lit qu'on avait dans notre premier appartement à Paris. Et dans le bureau de mon mari, il y a un lit, puisque c'est aussi notre chambre d'amis. Notre maison est aussi modulable pour accueillir du monde, accueillir presque le plus de monde possible. On aime beaucoup avoir des amis ou de la famille à la maison et on a fait en sorte que chaque pièce puisse recevoir un invité, puisse être transformée pour recevoir un invité si on en a le besoin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la maison du mouvement. Exactement. On en revient au même.

  • Speaker #0

    super bah écoute je te remercie beaucoup merci à toi c'était très agréable d'explorer toutes ces questions là qu'on se pose pas forcément non non non on se les pose pas mais moi j'aime bien poser des questions et les choses qui changent et qui font parfois conscientiser

  • Speaker #1

    des choses et du coup ça change la posture en fait parce que dès lors qu'on voilà on fait les choses en conscience c'est toujours plus riche et plus intéressant que de faire ça en pilote automatique, comme je dis.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, je pense à un truc. Je me dis que si demain, je devais quitter ce bureau pour un autre bureau à l'extérieur, par exemple, ça ne me poserait aucun souci.

  • Speaker #1

    D'accord. Elle deviendrait quoi, cette pièce

  • Speaker #0

    Je n'en ai bien aucune idée. Peut-être...

  • Speaker #1

    Elle serait la place à quoi

  • Speaker #0

    Je pense que du coup, mon mari reviendrait s'installer ici, tu vois. Peut-être que la chambre d'amis serait vraiment une chambre d'amis. Ou peut-être que je pourrais laisser un petit atelier, ressortir ma machine à coudre. Il y a très longtemps, j'avais un petit bureau dans notre chambre où j'avais tout un atelier de couture que je n'ai plus depuis longtemps. Mais peut-être que ça redeviendrait un bureau, en tout cas un espace plus de créativité personnelle. Je ne sais pas. Mais oui, ça m'est sauté aux yeux. Je me suis dit, en fait, si demain je devais le quitter, il faudrait forcément que mon autre bureau soit... Très chaleureux. Oui,

  • Speaker #1

    tu ferais ton recul.

  • Speaker #0

    Un petit cocon,

  • Speaker #1

    mais un espace qui te ressemble malgré tout.

  • Speaker #0

    Tant qu'il y a une belle lumière, ça ne me poserait pas de problème.

  • Speaker #1

    Ok. Qu'est-ce qu'il faut que tu souhaites alors Est-ce que le fait de... Je vais dire quelque chose que tu m'as confié tout à l'heure, qui pouvait te poser un problème. Tu me diras si tu veux que je le coupe ou pas, il n'y a pas de souci. Mais quand je, dans notre conversation en off, tu me disais, je ne sais pas si j'assume complètement le fait de travailler de la maison vis-à-vis des personnes que j'accompagne, etc. C'est, voilà, en tant que posture d'entrepreneur, le fait de travailler à la maison, ça peut véhiculer une image de moi que je n'assume peut-être pas complètement. Ça veut dire quoi Quand tu dis ça, ça veut dire, je n'ai pas les moyens d'avoir un bureau à l'extérieur Est-ce que c'est ça que tu as crainte de ta peur en fait

  • Speaker #0

    Je dirais pas que c'est que j'ai pas les moyens, c'est que j'en suis pas là de mon développement d'entreprise. Ouais. Je pense que je prendrais un bureau à l'extérieur le jour où ou si je développe vraiment mon équipe et que j'ai peut-être deux autres personnes en interne. Là, j'imagine que j'irais plutôt prendre un bureau. Est-ce que ça arrivera Je ne sais pas. Est-ce qu'il faut me le souhaiter

  • Speaker #1

    C'est ce que j'ai.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Je ne sais pas à quel point j'en ai envie ou pas, tu vois. Pourquoi pas Mais est-ce que c'est ça ou est-ce que c'est aller avec mon équipe dans d'autres bureaux partagés avec d'autres gens Je crois que j'aime travailler quand même au contact des gens que j'apprécie.

  • Speaker #1

    Comme avec coutume.

  • Speaker #0

    Voilà, comme avec coutume. Je crois que si je devais avoir un rêve, et tu vois, on en avait souvent parlé justement avec ma copine Laure, qui s'est donc mise à son compte, dont je te parlais tout à l'heure, et on s'était souvent dit, imagine, on aurait un bureau tous ensemble, avec donc son mari qui est... Un colloque de bureau. Avec son mari qui est illustrateur, mon mari, voilà. Je trouve que travailler à côté de ses amis, c'est incroyable. Je ne dis pas forcément avec ses amis, mais à côté d'eux. Voilà, moi j'ai envie que...

  • Speaker #1

    Ça c'est pour faire des apéros le soir quoi.

  • Speaker #0

    Exactement. Non non mais voilà, tu vois je te disais mon amie est inspirante, c'est ça. Ce qui m'a frappée quand j'étais salariée, c'est de me dire que je passais, que la majorité de mon temps effectif, de mon temps horaire, je le passais avec des gens que je connaissais assez peu personnellement, donc avec des collègues. Néanmoins avec lesquels moi j'ai toujours noué des liens. D'ailleurs, j'ai gardé des amitiés avec des collègues de chacun de mes jobs. Mais plutôt que de passer du temps avec les gens que tu as choisis dans ta vie, donc ton conjoint, tes enfants, alors tes enfants c'est encore autre chose, mais tes amis, tu vois, moi je n'aspire qu'à voir mes amis. Le plus régulièrement possible. Le plus régulièrement possible. Tu passes du temps avec des gens que tu n'as pas choisis et qui se trouvent qui sont tes collègues. Et je crois que c'est à ça que j'aspire aussi en tant qu'entrepreneuse, c'est d'avoir le choix de travailler aux côtés de ceux qui comptent. Et je me suis régalée à être aux côtés de mon mari pendant des années, jusqu'à cette année finalement où on est juste dans la pièce à côté. Oui,

  • Speaker #1

    il y a une petite jumeur, ça va.

  • Speaker #0

    Voilà, mais parce qu'ils comptent et parce qu'on est très bien côte à côte. Et j'adore aller travailler avec mon ami, prendre le temps de déjeuner avec elle et avoir un co-working.

  • Speaker #1

    de gens loisirs ce serait formidable c'est ça qu'il faut peut-être se souhaiter en fait tout à fait en fait c'est pas d'avoir un espace bio différent,

  • Speaker #0

    c'est juste d'y mettre les ingrédients qui te conviennent exactement merci de m'avoir fait consentiser ça et c'est peut-être ça en fait tout simplement c'est de la joie complètement, c'est vraiment le fil rouge que j'essaye de garder dans ma vie, la joie, même si ce n'est pas toujours facile.

  • Speaker #1

    C'est la vie, quoi.

  • Speaker #0

    C'est la vie.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Anne-Charlotte.

  • Speaker #0

    Merci à toi, vraiment, vraiment, beaucoup de m'avoir proposé ce temps d'échange. Un grand plaisir.

  • Speaker #1

    Et puis, je repartagerai tout ce qui te concerne sur Boucan et ton profil Insta, Mybroi. sur les notes de l'épisode et puis si quelqu'un a besoin d'une boîte de com qui est dans tes valeurs etc,

  • Speaker #0

    tu as un site oui j'ai un site et puis voilà, en effet si vous êtes entrepreneuse et que vous mettez de la joie dans votre communication et du sens c'est très important dans votre communication et puis que vous avez besoin d'un accompagnement aussi pour pour vous organiser, pour vous cadrer en tant qu'entrepreneuse, je vous accompagnerai volontiers. Et puis si vous avez plutôt une marque déjà lancée depuis longtemps, mais que vous avez besoin de revoir toute votre prise de parole digitale, on est là aussi.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cette conversation avec Anne-Charlotte. J'espère qu'elle vous a donné envie de poser un nouveau regard sur votre espace de travail, de questionner ce qu'il dit de vous, de votre rythme, de vos élans. Parce qu'on ne peut pas créer, entreprendre, rêver depuis un lieu qui nous enferme. Si cet épisode a résonné avec vous, vous pouvez le partager, en parler autour de vous, ou même venir me dire ce que ça a réveillé chez vous. Je suis toujours heureuse de vous lire. Et si vous avez envie d'aller plus loin dans l'exploration de votre lieu, je vous rappelle que le journal intime de ma maison est disponible sur le site Maison Conquête. Un carnet pour ouvrir la porte à ce que votre chez-vous essaie peut-être de vous murmurer depuis longtemps. A très vite pour un nouvel épisode et d'ici là... Prenez soin de vos lieux et de ce qu'ils gardent de vous.

Description


Et si ton bureau en disait long sur toi ?
Dans cet épisode, je suis allée rencontrer Anne-Charlotte Ullmann, fondatrice de Boucan Communication, dans son bureau pas comme les autres, installé au cœur de sa maison bordelaise. Un espace qui mêle modularité, esthétique et souvenirs… et qui raconte beaucoup plus qu’on ne l’imagine sur sa posture d’entrepreneure.


On a parlé place, mouvement, maternité, et aussi de ce fameux équilibre entre vie pro et perso, quand les frontières deviennent poreuses.


Dans cet épisode tu vas découvrir :

  • Comment Anne-Charlotte a façonné un bureau à son image, dans un espace de vie partagé, en assumant de plus en plus ses besoins, ses élans, et ses couleurs (spoiler : il y a du rose 💕).

  • Le lien subtil entre posture entrepreneuriale et psychologie de l’espace : bouger pour trouver sa place, tester pour mieux s’ancrer, et oser poser ses propres codes.

  • Une discussion sans filtre sur la charge mentale, la culpabilité (surtout féminine), et ce que veut dire “habiter pleinement” sa maison et son entreprise.


Les citations fortes de l’épisode :


“Mon bureau, c’est une pièce caméléon. Il me ressemble, il vit avec moi, et parfois… il disparaît derrière une serrure pour les vacances !”

“J’ai mis du temps à comprendre que ma manière de travailler était la bonne, tant qu’elle me permettait d’être efficace et alignée avec moi-même.”

“Je crois que je n’aurais jamais pu être entrepreneure si je n’avais pas été mère avant. C’est là que j’ai trouvé ma valeur.”


Retrouve le Journal Intime de ma maison sur la boutique de Maison Conquête. Et si tu veux être sure que le journal est fait pour toi, je t'offre un diagnostic gratuit de toi et ta maison : https://tally.so/r/3XQGZg


Tu peux retrouver Anne Charlotte sur son site en cliquant ici

Et sur instagram @boucan.communication

ou @mybrouhaha


Les adresses citées par Anne Charlotte sont toutes situées à Bordeaux : Darwin camp, Matsa Café et Coutume store à retrouver sur instagram


Bonne écoute

Gaëlle


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Bienvenue chez Maison Conquête, le podcast qui explore votre manière d'habiter le monde à travers nos lieux de vie. Je suis Gaëlle Dumourat, créatrice de Maison Conquête, et j'accompagne les femmes à se sentir pleinement chez elles, dans leurs espaces, dans leurs choix, dans leurs transitions. Aujourd'hui, je vous embarque dans une conversation au cœur d'un lieu particulier, le bureau d'Anne-Charlotte Hulman, fondatrice de Boucan Communication. Un bureau, c'est plus qu'un endroit où l'on travaille, c'est un prolongement de soi, un espace qui raconte, qui inspire, qui soutient et parfois qui contraint. Dans cet épisode, on parle de posture d'entrepreneur, d'alignement entre l'intérieur et l'extérieur et de ce que ça change profondément quand on crée un lieu qui nous ressemble vraiment. Et si vous aussi, vous avez envie d'ouvrir un dialogue avec votre maison, je vous rappelle que le journal intime de ma maison est toujours disponible sur ma boutique. C'est un carnet pas comme les autres, conçu pour mettre en lumière ce qui se joue dans chaque pièce de votre chez-vous. Je vous glisse le lien dans les notes de l'épisode. Bonne écoute

  • Speaker #1

    Bonjour Anne-Charlotte Bonjour

  • Speaker #0

    Merci de m'accueillir, on ne va pas dire chez toi ou pas chez toi pour l'instant. pour enregistrer un épisode dans le bureau de Anne-Charlotte. Est-ce que tu pourrais te présenter d'un point de vue personnel et professionnel aujourd'hui Qu'est-ce que tu fais aujourd'hui

  • Speaker #1

    Oui, alors je suis Anne-Charlotte, j'ai 39 ans. Je vis à Bordeaux, j'ai donc une famille, je suis mère de deux filles de 8 ans et 12 ans. Et j'ai une agence de communication digitale qui s'appelle Boucan. Et j'accompagne dans le cadre de mon travail des entrepreneuses à lancer ou à développer et à communiquer sur leur activité et beaucoup d'acteurs du livre également.

  • Speaker #0

    D'accord. Depuis combien de temps tu es installée à Bordeaux

  • Speaker #1

    Je suis installée à Bordeaux depuis bientôt six ans déjà. Après, comme beaucoup de gens, 15 ans passés à Paris. Voilà, six ans déjà, c'est passé très très vite.

  • Speaker #0

    C'est clair. Et tu avais déjà boucan En arrivant à Bordeaux ou c'est une création bordelaise Oui exactement,

  • Speaker #1

    en fait partir de Paris nécessitait quand même que je crée mon entreprise parce que voilà on sait que les activités à Bordeaux il y a forcément moins d'emplois qu'à Paris de fait et notamment dans la communication et j'avais toujours su que je voulais travailler à mon compte à un moment donné donc c'était vraiment la bonne occasion. C'est ce qui a fait aussi qu'on a mis plus longtemps à partir de Paris que ce qu'on avait envie. Mais j'avais besoin un peu de préciser mon projet. Je travaillais déjà dans la communication à Paris. J'ai travaillé dans la communication dans l'édition et après pour un média parental pendant près de trois ans. Et mon mari, lui, étant déjà indépendant, il a quasiment toujours été indépendant. Évidemment, il fallait qu'il s'organise puisqu'il a ses bureaux quand même et son équipe à Paris. Mais c'était évidemment... Beaucoup plus facile pour lui d'organiser son départ que pour moi, qui devais carrément créer mon activité.

  • Speaker #0

    Très bien. Donc aujourd'hui, on enregistre où Est-ce que tu as un bureau, tu n'as pas de bureau Est-ce que c'est un bureau à l'extérieur ou pas Comment ça se passe aujourd'hui

  • Speaker #1

    On enregistre dans mon bureau qui se situe dans ma maison. On a acheté une maison à Bordeaux, donc rive droite, il y a trois ans et demi. Et on n'avait pas au départ pour ambition d'avoir une maison qui est absolument un bureau. Disons que ce n'était pas une recherche, un objectif dans notre achat.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Puisqu'on était tout à fait prêts, en plus étant avec mon mari, tous les deux, on travaille à la maison. On était tout à fait prêts à louer un bureau si besoin, mais il s'est trouvé qu'on a eu un vrai coup de cœur pour cette vieille maison de 1920, qui est du coup assez grande et qui avait deux pièces, deux grandes pièces qu'on pouvait utiliser justement comme bureau. Donc voilà, ça s'est trouvé comme ça. Et donc j'ai vraiment une pièce bureau à moi et d'ailleurs à mon équipe, puisque j'ai une assistante qui travaille avec moi. Voilà, dédié dans ma maison.

  • Speaker #0

    D'accord. Comment as-tu pensé cette espèce Est-ce que c'est un prolongement de la maison Ou est-ce que tu t'as voulu le traiter de manière totalement différente Quelle énergie, quelle intention tu as posée en créant cette espèce

  • Speaker #1

    Alors, je voulais déjà que ce soit un espace qui soit modulable, avec le moins de meubles fixes possible. Donc j'ai des bureaux avec des pieds tiptoe qui se dévissent. J'ai quand même pas mal de meubles qui se bougent parce qu'on fait régulièrement des photos pour nos clients de la création de contenu. Tu as d'ailleurs devant toi des planches peintes. Les fonds pour les photos. Voilà, exactement. Donc on a besoin régulièrement de réaménager un peu tout le bureau en studio. Tu vois là, on a des lumières, etc. Donc voilà, j'avais besoin d'un espace qui soit avant tout modulable. Mais je ne dirais pas que cet espace aujourd'hui a atteint sa perfection, notamment en termes de rangement. Je manque cruellement de rangement. Mais en tout cas, j'ai refait un petit réaménagement à la rentrée avant l'arrivée de ma nouvelle assistante. Et je suis plutôt contente de ce qu'on a aujourd'hui. Il arrive à rester à peu près rangé. Et après, j'avais besoin d'un endroit qui soit beau et qui me plaise et qui en effet me ressemble particulièrement parce que, évidemment, la déco de la maison, nous, on aime beaucoup la déco. On est des grands chineurs avec mon mari. On pense la déco à deux. Je sais que ce n'est pas forcément toujours le cas et qu'évidemment, souvent, la déco est laissée un peu aux femmes. Chez nous, ce n'est pas du tout le cas. Voilà, les décisions se prennent à deux. donc nécessite forcément des compromis. Moi j'adore le rose, le jaune, etc. Je pense que je pourrais mettre un peu du rose et des motifs partout. C'est évidemment pas du tout le cas de mon mari, même si on arrive toujours à trouver d'accent.

  • Speaker #0

    Il y en a qui en ont quand même du jaune.

  • Speaker #1

    Il y a du jaune, mais il n'y a pas du rose partout. Et donc voilà, j'avais besoin dans mon bureau... En fait, pour la petite histoire, avant on partageait ce bureau.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que l'assistante que j'avais était en télétravail, elle n'était pas à Bordeaux. Du coup, on était là, le long de ce mur, on était tous les deux côte à côte, y compris dans notre premier appartement à Bordeaux, on était d'affilée, on travaillait côte à côte. Et puis là, quand mon assistante est arrivée à la rentrée, pour le coup, dans le bureau, lui a migré dans la pièce à côté. Et du coup, on ne travaille plus côte à côte. Et là, je me suis lâchée, tu vois, j'ai mis des coussins hyper... Rose, un petit clin d'œil d'ailleurs à Fanny Ménoré.

  • Speaker #0

    On a entendu sur le podcast.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Une session décodage.

  • Speaker #1

    Exactement. Avec le tissu qui a été dessiné par elle. Et puis voilà, paré sur les cadres, tu vois, j'ai accroché des choses. J'y suis allée à fond. J'ai des petits bidules kawaii.

  • Speaker #0

    Tu as marqué ton territoire.

  • Speaker #1

    J'ai marqué mon territoire. Exactement.

  • Speaker #0

    Dès que monsieur est parti, hop, c'est parti. Il y a d'autres projets dans ce bureau À part les rangements dont tu parlais tout à l'heure Du coup Pour le personnaliser encore plus, je veux dire. Pour aller un peu plus dans ce sens.

  • Speaker #1

    Écoute... Non,

  • Speaker #0

    pas du tout.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas trop. Le gros projet, c'est vraiment là, dans le coin. Donc, il y a un mur. Donc, le bureau est très, très haut de plafond, avec des jolies moulures anciennes. Donc, c'est assez chouette. Mais je ne suis pas sûre d'être arrivée vraiment à l'installation optimale de ce bureau. Donc il y a un mur avec une belle cheminée en marbre, avec des alcoves de part et d'autre. D'un côté il y a mon bureau, de l'autre côté il y a ce meuble vintage qui vient d'ailleurs de chez mes grands-parents, qui a été la table à longer de mes filles, figure-toi, et qui est aujourd'hui le meuble de rangement et d'imprimante. Voilà, comme quoi, ce qui est bien avec la Chine, c'est que tout...

  • Speaker #0

    se recycle.

  • Speaker #1

    Mais voilà, je manque de rangement et j'aimerais beaucoup, on a des menuisiers là juste en face qui sont super, et j'avais fait deviser un meuble de rangement sur mesure, vraiment du sol au plafond, avec un petit bureau d'ailleurs intégré qui puisse s'ouvrir et se refermer. Pour l'instant, je n'ai pas le budget pour le faire, et puis c'est un meuble que j'aimerais justement peut-être peindre d'une façon très vive, avec une couleur un peu forte, mais qui se fonde en même temps dans le mur. Voilà, ça c'est le projet que j'ai créé. pour ce bureau. Mais bon, c'est tout pour l'instant.

  • Speaker #0

    Je crois que j'ai ma réponse, mais je vais quand même te poser la question. On peut avoir des surprises, des fois. Qu'est-ce qui prime dans ce bureau Est-ce que c'est le pratique ou l'esthétique

  • Speaker #1

    Un peu des deux. Je ne saurais pas vraiment te dire. Je ne peux pas te dire que c'est le pratique, c'est sûr, parce qu'aujourd'hui, tout n'est pas pratique comme j'aimerais. Donc, on va dire que c'est peut-être un peu l'esthétique. Le pratique dans le sens où ça reste modulable. Mais là, pour l'instant, oui.

  • Speaker #0

    C'est peut-être effectivement à la croisée des chemins, entre la pratique et l'esthétique.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    C'est du 50-50.

  • Speaker #1

    Mais ça fait écho au fait que j'ai jamais été quelqu'un de très rangée. Déjà, j'ai toujours eu beaucoup d'affaires. Je ne suis pas minimaliste. Quand j'étais enfant, j'avais vraiment cette habitude de tout garder. de faire des boîtes à souvenirs, etc. Moi, je le suis un peu moins aujourd'hui, mais quand même, on chine, on collectionne, on achète régulièrement des objets qui ont une histoire, parce que je n'achète pas des objets de déco juste pour acheter des objets de déco. Mais du coup, voilà, on a pas mal d'affaires, j'ai pas mal d'affaires. J'ai plein de petits bidules dans ce bureau, comme tu peux le voir. Mais j'ai quand même besoin que mon espace de travail soit relativement organisé. pour moi-même y voir clair dans ma tête. J'ai quand même besoin régulièrement de ranger mon bureau, le nettoyer, etc. pour pouvoir être concentrée et performante dans mon travail. Je suis, on va dire, une bordélie qui se soigne depuis plusieurs années.

  • Speaker #0

    Ok. Est-ce que d'ailleurs, en parlant d'objet, est-ce que tu as un objet dont tu ne pourrais pas te passer aujourd'hui, qui est indispensable Peut-être pour ton ancrage ou au contraire pour ton quotidien Est-ce qu'il y a quelque chose en particulier qui t'est essentiel Un gris-gris peut-être Certains ont un gris-gris.

  • Speaker #1

    Alors, je pense que j'ai plusieurs objets.

  • Speaker #0

    Oui, tu as le droit.

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si c'est malheureusement, mais j'ai envie de te dire que l'objet que je traîne partout et que j'utilise le plus et que je touche le plus, c'est quand même mon ordinateur portable, donc qui est rose. Ouais, ça c'est quand même l'objet dans lequel il y a à la fois ma vie professionnelle, donc tu vois je l'ai customisé avec des petits stickers, et notamment un petit sticker de Fanny Ménoré aussi.

  • Speaker #0

    Fanny est partout.

  • Speaker #1

    Fanny est partout, tu vois. Et des stickers bouquants, etc. Mais voilà, j'ai envie de dire qu'aujourd'hui c'est un peu l'objet qui renferme évidemment mon travail, mais aussi le perso, j'aime beaucoup écrire. J'aime prendre des photos et donc j'ai dans cet ordinateur pas mal de pages écrites, etc. Un autre objet avec... Enfin, je me déplace toujours avec, enfin plusieurs d'ailleurs. Je me déplace toujours, notamment quand je pars en week-end, avec un carnet. Qui est un carnet... Un ou deux carnets même, qui est un carnet season paper.

  • Speaker #0

    Ma petite marque de perpétrie française.

  • Speaker #1

    Exactement. Ma petite trousse avec des stylos pour dessiner, crayon de papier, scotch, etc. Et donc dans ce carnet, j'aime bien dessiner, j'aime bien écrire. C'est un peu une sorte de petit journal. J'en avais parlé il y a quelques temps sur Instagram. J'avais fait un petit reel sur le fait que je fasse des carnets pendant les vacances. Donc je dessine, j'écris, je s'écris. totalement libre, je ne mets aucune pression sur ce carnet, il fait bien ce dont j'ai envie. Mais c'est vrai que je ne me déplace jamais sans cette trousse et ce carnet, et éventuellement mon deuxième carnet dans lequel je dessine vraiment à l'aquarelle.

  • Speaker #0

    D'accord, ok. Tu écris sur un carnet ou tu écris plutôt sur un ordi d'ailleurs

  • Speaker #1

    Si j'écris vraiment, là tu vois dans ce carnet j'écris, je peux écrire mais je vais écrire tu vois plutôt ce week-end on a fait ça, c'est plutôt un petit journal de ce qu'on fait en famille et d'ailleurs c'est un carnet qui est complètement ouvert, c'est absolument pas un journal intime, c'est un carnet auquel mes filles ont accès, j'en ai d'ailleurs plusieurs pour les vacances etc. Elles adorent passer du temps à relire mes carnets et à regarder mes dessins. Donc quand j'écris que ce soit... personnellement, que ce soit des articles de blog, des posts, social media, etc. C'est quand même vraiment sur mon ordinateur. Ou tu sais, je commence dans mes notes de téléphone et que je reprends derrière sur l'ordinateur.

  • Speaker #0

    Ça voudrait dire que dans l'espace professionnel, on va dire, l'espace pro et l'espace perso, et là vraiment c'est un D, c'est le perso, ça sera plutôt papier et le pro sera plutôt ordi.

  • Speaker #1

    Je dirais ça en effet aujourd'hui. Mais c'est vrai que je n'écris pas énormément. Après... Tu vois, quand j'écris des posts... Alors, à l'époque, sur mon blog, Maïbroa, c'est vrai que je n'ai pas du tout dit ça, mais j'ai longtemps eu un blog à partir de 2008 jusqu'à l'année dernière. Malheureusement, mon blog s'est fait pirater. Et j'ai donc un Instagram aussi, création de contenu, qui s'appelle aussi Maïbroa. Donc là, je vais écrire des textes. J'écris souvent des grandes légendes, quand même. J'aime bien écrire. Et là, je vais plutôt écrire sur l'ordinateur. Mais... J'aimerais bien avoir le temps d'écrire un peu plus personnellement et un peu plus longuement que ces petits journaux de bord.

  • Speaker #0

    D'accord. Si on va justement, on va rester un petit peu en lien parce que l'écriture peut être un rituel d'écriture journalier ou pas. Enfin voilà, journalier étant tellement, je n'ai pas envie de dire à la mode, mais on en parle beaucoup en tous les cas. Est-ce que tu as justement des rituels en lien avec ton bureau ou avec ta journée professionnelle Est-ce que tu veux nous parler de ta journée type Comment elle se passe ici ou ailleurs Comment ça se passe aujourd'hui Comment tu habites cet espace

  • Speaker #1

    Alors, mon rituel, c'est quand je commence, avant de commencer à travailler, je me fais un cappuccino. Je suis addict au cappuccino, au lait d'amande ou d'avoine. Donc ma journée démarre systématiquement comme ça. J'ai d'ailleurs rendu mon assistante addict aussi. Donc je nous fais chacune un cappuccino et on commence la journée. Alors sur une semaine, si tu veux, mes semaines ne se ressemblent pas forcément. Par exemple, si j'ai des rendez-vous clients extérieurs, des shootings. En ce moment, tu vois, je suis en formation à Darwin. J'ai été prise en formation en développement d'entreprise par l'incubateur Les Premières.

  • Speaker #0

    D'accord

  • Speaker #1

    Voilà donc ce matin par exemple j'étais à Darwin. Mais si on est au bureau, je vais pas te dire que j'ai des rituels sur la journée, à part ce cappuccino, parce que ce serait pas vrai mais par contre j'ai plutôt des rituels sur la semaine. Par exemple, je me suis rentrée dans une méthode d'organisation de travail où le lundi, on est vraiment sur une journée de préparation de ma semaine. de to do list de tout ce que je vais avoir à faire et de carnet rôles dans un aussi joli carnet exactement plutôt gros là et je me fais ma page ma to do de la semaine donc ma to do perso et sur papier sur ce carnet là et après j'ai on en revient au papier on en revient à tout il ya un truc ouais il ya quelque chose à bas oui oui j'adore le papier j'adore les livres c'est sûr qu'un truc avec le papier Même si j'ai digitalisé en effet beaucoup de choses, tu vois mon agenda, j'ai plus d'agenda papier, j'ai un Google Agenda partagé, j'ai un...

  • Speaker #0

    Tu avais fait, excuse-moi je te coupe la parole, mais tu avais fait d'ailleurs un post sur Boucan, sur les outils que tu utilises régulièrement, digitaux.

  • Speaker #1

    Oui, récemment, j'ai fait ça, en effet. J'ai proposé les applications gratuites qui m'aident à m'organiser au quotidien professionnellement. Et c'est sûr que Google Agenda figure en top liste pour organiser toute la partie professionnelle, en tout cas les réunions, etc. Partager ces temps de réunion, parfois de travail avec mon assistante, mes clientes. Et c'est aussi un agenda qui est partagé. Avec mon mari, on a vraiment à la maison un partage des tâches et de l'organisation familiale à 50-50, y compris de la charge mentale, ce qui est vraiment très appréciable. Et c'est même lui qui a mis en place cet agenda partagé pour qu'on puisse voir tout ce qui a trait à la famille et que rien aussi ne soit invisibilisé et qu'on puisse s'organiser au mieux. Donc c'est vrai qu'on a vraiment une organisation familiale qui est top et qui ne génère aucun conflit, ce qui est assez agréable.

  • Speaker #0

    C'est clair.

  • Speaker #1

    Mais du coup, pour revenir à mes petits rituels, donc voilà, j'aime cette journée du lundi où je me pose pour organiser ma semaine, où je liste là sur papier avec cette petite méthode, tout ce que je vais faire. J'ai vraiment besoin de ce temps-là. Et j'aime bien aussi, tu vois, me dégager du temps, au moins un midi pour un déjeuner avec une copine. Voilà, j'essaie de réfléchir à d'autres rituels que je pourrais avoir. Non, je n'ai pas vraiment de rituel parce qu'en fait, j'ai quand même souvent besoin de bouger. C'est un peu moins le cas aujourd'hui, mais notamment au début de mon activité freelance, tu vois, j'avais besoin de changer de pièce tout le temps. J'étais à mon bureau, j'avais besoin de passer sur le canapé dans le salon. Parfois, je bossais assise sur mon lit. J'avais besoin de bouger dans un café. Tu vois, j'avais besoin de ce dynamisme-là.

  • Speaker #0

    Alors ça, ça s'explique par le biais de la psychologie de l'habitat. C'est que comme tu étais en création d'entreprise, tu cherchais ta place. Et donc pour trouver sa place, il faudrait en essayer plusieurs. Et automatiquement, quand tu vas te connecter, tu disais un café par exemple, pour aller travailler dans un café, tu vas te connecter à une énergie qui va être différente. Il va y avoir plus de mouvements, plus de sollicitations. Et donc pour certains, ça va accélérer la concentration. Ça va être plus facile de se concentrer, même s'il y a du brouhaha autour.

  • Speaker #1

    Oui, c'est complètement mon cas.

  • Speaker #0

    Et on sent la vie quand même. Oui, exactement. Donc ça motive en créativité, en tout ce genre de choses. Et d'autres, au contraire, ça va, ils vont observer les autres, mais le boulot ne va pas avancer. Donc ça, c'est très personnel au fond,

  • Speaker #1

    tout à fait.

  • Speaker #0

    Donc en fait, au tout début de l'activité, on va avoir tendance à aller explorer un petit peu toutes les places. pour trouver sa place. Alors quand tu le fais en conscience, tu gagnes du temps quelque part, parce que tu vas tout de suite voir, là ça match ou là ça match pas. Et au fond, tu vas trouver peut-être une routine, un rituel, et ta place professionnelle, ta posture d'entrepreneur, puisque quand on est entrepreneur, ça peut être la même chose quand on est salarié, mais voilà, ça s'explique comme ça en fait.

  • Speaker #1

    C'est très bien vu, tu vois j'aurais bien aimé que tu me le dises à l'époque où j'ai créé mon entreprise. En fait, oui, oui, c'est tout à fait ça. Et ça, j'ai mis du temps à le percevoir. Tu vois, je dirais que ça fait deux ans que j'ai mieux compris comment je fonctionnais et que j'arrive vraiment à être en effet plus concentrée, plus posée.

  • Speaker #0

    Moins procrastinée.

  • Speaker #1

    Moins procrastinée et du coup aussi moins culpabilisée. Donc, comme je te l'expliquais, au début, on travaillait côte à côte avec mon mari. Donc, lui sur son activité, moi sur la mienne. Ce qui m'a beaucoup aidé quand même à me cadrer des journées de travail et à ne pas avoir un peu ce travers de je suis à la maison, hop je vais vite lancer une lessive, ah oui puis tiens je vais faire ça aussi et du coup on perd en concentration. Ce qui est bien c'est qu'il n'y a jamais eu cette question-là, c'est pas parce qu'on travaillait de la maison, comme on était deux à travailler de la maison, ça restait une journée de travail et on était dans notre bureau. Donc ça me donnait un cadre, mais lui il ne fonctionne pas du tout de la même façon que moi. C'est quelqu'un qui est très concentré, le monde pourrait s'écrouler autour de lui, qu'il serait encore concentré sur son travail, alors que moi je ne fonctionne pas du tout comme ça. Et quand bien même il ne m'a jamais fait aucune remarque, et je pense qu'il ne l'a même absolument pas pensé, moi ça me générait de la culpabilité. Parce que je me disais, ah en fait, exactement, lui il est hyper concentré, je devrais travailler comme ça. Et tu vois j'ai mis du temps à me dire, mais non en fait mon cerveau ne fonctionne pas du tout comme ça. Il y a même une période où je dessinais 10 minutes. tu vois le matin pour j'étais un peu à sec niveau créativité et j'avais pris un peu cette habitude là pour me rebooster et je me disais non mais c'est n'importe quoi fin qui dessine en arrivant au bureau entre 9h et 9h30 et en fait si j'avais besoin de ça et c'est comme ça et par le fait d'être indépendante être entrepreneur ben

  • Speaker #0

    si on peut pas profiter dix minutes pour dessiner parce que ben ça booste un peu la créativité qui le ferait au contraire oui complètement

  • Speaker #1

    Mais bon, ce n'est pas forcément dans le cliché de l'entrepreneur ou du start-upper, etc. d'être là en train de dessiner entre 9h et 9h30 plutôt que de réfléchir à sa stratégie de développement.

  • Speaker #0

    Mais ça ne nous pêche pas.

  • Speaker #1

    Non, mais oui, bien sûr. C'est ce que j'ai découvert.

  • Speaker #0

    Et du coup, on a vu pour le KFI, etc. Du coup, toi, ton univers de prédilection pour donner le meilleur de toi-même C'est le bureau justement ou au contraire c'est un autre endroit Ou ça dépend de la tâche que tu as à faire justement Est-ce que tu l'as noté ça

  • Speaker #1

    Ça dépend de la tâche que j'ai à faire en effet. Je suis quand même beaucoup au bureau aujourd'hui. Je suis beaucoup plus posée ici. Parce qu'il y a plus de ta place Voilà, exactement. Et je me sens bien ici. Clairement, quand je reviens après une période, tu vois, comme la semaine dernière. de vacances scolaires où on était à Paris et où quand même je travaillais le matin d'ailleurs. Ça me fait beaucoup de bien parfois d'aller travailler d'ailleurs. Mais quand je reviens ici, j'ai ce petit plaisir de me réinstaller bien à mon bureau. Quand j'ai des gros focus à faire où je dois être très concentrée, j'ai exactement ce besoin que tu décrivais, d'aller travailler là où il y a de la vie et comme pour occuper une partie de mon cerveau pour réussir à être... concentrer de l'autre côté. Et donc, parfois, je vais à côté de la maison, il y a un café resto italien qui s'appelle Mazza Café, qui est très agréable. Et donc, ça m'arrive d'aller travailler là une matinée, tu vois, et souvent, je suis assez efficace. Et alors là, ça fait longtemps que je n'y suis pas allée, mais j'ai hâte d'y retourner. Je vais aussi régulièrement travailler dans le bureau de mon amie Julie. qui tient la boutique Coutume au Chartron.

  • Speaker #0

    Le Notre-Dame.

  • Speaker #1

    Exactement. Et j'adore aller travailler là-bas parce que, c'est ce que tu disais, il y a une super énergie qui s'en dégage et on se nourrit l'une et les unes les autres d'ailleurs parce qu'il y a d'autres personnes dans son bureau. Et je suis toujours très efficace là-bas.

  • Speaker #0

    Ok, oui donc tu as besoin d'avoir de la vie autour de toi.

  • Speaker #1

    J'ai besoin de l'avoir de la vie, j'ai besoin d'être flexible et de faire aussi à l'envie du matin. Il y a des matins quand il pleut, quand il fait froid, je suis tellement heureuse de pouvoir travailler de chez moi, ne pas sortir. Ah bah oui, c'est un confort. Ah ouais, complètement.

  • Speaker #0

    Tes filles vont à l'école toutes seules ou pas Non.

  • Speaker #1

    Alors, ma grande, oui. La petite, non, pas encore. Mais bon, l'école est vraiment pas loin.

  • Speaker #0

    Juste à côté, oui. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    D'accord. En plus, c'est bien parce que tu nous as donné des petites adresses bordelaises. Pour ceux qui viendront, je les taillerai quand je partagerai l'épisode. Maintenant, si on prend un peu plus de hauteur et qu'on va voir un peu un sens un peu plus large des choses, aujourd'hui, quelle place a le travail dans sa vie

  • Speaker #1

    Une grande place, malheureusement. Vraiment une grande place. D'autant que là, tu vois, je suis dans une phase de formation et de développement. Disons qu'après 5 ans et demi vraiment d'activité, je fais un peu un bilan. Je ne te cache pas que les derniers mois ont été assez compliqués. Le contexte économique n'est quand même pas évident. Il touche un peu tout le monde. Et je... Alors, je travaille plutôt bien, mais de façon avec zéro visibilité, donc de façon assez stressante. Du coup, là, je suis vraiment dans une période où je remets un peu à plat, tu vois, toutes les bases de l'entreprise pour revoir aussi mes offres, pour trouver aussi des offres qui permettraient d'avoir justement une meilleure visibilité sur le chiffre d'affaires, du coup, sur ma rémunération aussi. Et voilà, donc oui. Aujourd'hui, clairement, le travail quand même occupe une grande partie de mon temps. Mais j'ai un peu, si je peux dire, j'ai un rêve ou un objectif dans la vie, c'est quand même de, comme j'imagine peut-être beaucoup de gens, mais de gagner suffisamment ma vie pour travailler moins. C'est vraiment l'objectif que je souhaiterais atteindre. J'aime beaucoup travailler, mais j'aime faire tellement d'autres choses aussi à côté que... Voilà, si je pouvais me prendre une semaine justement pour me consacrer à de l'écriture, à de la couture, à mes enfants, je le ferais très volontiers.

  • Speaker #0

    Est-ce que pour toi, boucan ou la communication ou ton travail en général, tu considères que c'est un métier passion ou que c'est un métier, alors je ne dirais pas alimentaire, mais que c'est un métier que tu aimes, mais qui a sa place de métier que tu aimes et non pas de passion

  • Speaker #1

    Non, c'est plutôt la deuxième option. C'est un métier que j'aime, mais qui n'est pas un métier passion. J'ai jamais ressenti de vocation, tu vois, dans ma vie. Ce qui me passionne, c'est vraiment de faire plein de choses différentes. Et c'est en ça que j'aime mon travail, c'est que passer d'un client à l'autre, d'un univers à l'autre, découvrir des univers que je ne connais pas forcément. Faire une stratégie social média un jour et le lendemain être sur un shooting photo et le surlendemain être sur une stratégie emailing et après accompagner des entrepreneuses en organisation justement et en développement. Enfin voilà, j'aime ce côté couteau suisse que j'ai d'ailleurs toujours eu dans mes précédents jobs de salarié. Et c'est ça qui fait que j'aime mon métier aujourd'hui. Mais non, c'est pas ça. pas un métier passion en soi je suis pas quelqu'un de passionné de digital tu vois qui passe mon temps libre à faire de la veille sur les dernières sorties d'intelligence artificielle etc pas du tout je suis plutôt passionné des gens en fait et les rencontres j'ai besoin de te dire en fait ce que je ressens quand tu en parlais et quand on voit ton profil etc c'est qu'au fond la passion aller au niveau

  • Speaker #0

    tes clients et tes clienteux plutôt Parce que, rappelle-moi, le profil cible, on va dire, de tes clients, aujourd'hui, c'est qui

  • Speaker #1

    Alors, écoute, c'est justement ce que je travaille. Mon persona. Allons-y. Écoute, je vais te dire que c'est justement bien ma difficulté, puisque j'ai deux personas qui sont très différents. Donc, j'ai vraiment l'entrepreneuse qui j'accompagne, donc, plutôt souvent des femmes qui sont en train... en création d'entreprise suite à une reconversion tu vois c'est que souvent des femmes qu'entre 35 et 40 ans qui lance une nouvelle entreprise ou qui ont lancé une entreprise tu vois depuis deux ans qui viennent me chercher par instagram souvent pour leur comme instagram avant tout en me disant qu'elles galèrent, qu'elles essayent de gérer le truc depuis deux ans, qu'elles voient bien que ça passe à la trappe et qu'elles ont besoin d'aide. Et en fait, l'accompagnement est en général bien plus large qu'un simple coaching ou une simple stratégie Instagram. Souvent, je les aide quand même à se repositionner, à réorganiser leur travail, à revoir un peu leur identité, etc. Ça, c'est mon premier persona. Et après, je travaille pour des acteurs du livre. Donc là, plutôt... des éditeurs donc ou directement sur des petites structures comme par exemple les éditions palomita que j'accompagne depuis ses débuts là j'accompagne directement l'éditrice ou en tout cas l'entrepreneuse ou des grosses structures donc là je vais plutôt être en lien avec des responsables marketing ou des chargés marketing comme le seuil jeunesse la martinière ou gallimard jeunesse tu vois donc qui sont même des parfois des gros groupes éditoriaux, des grosses maisons d'édition. Donc là, il y a quand même du relationnel, parce que c'est toujours assez important. Mais c'est sûr que là, c'est des personnes qui viennent me chercher pour notre expertise et puis aussi pour se décharger, elles, d'une mission qu'elles n'ont pas le temps.

  • Speaker #0

    Ou l'interne.

  • Speaker #1

    Voilà, qu'elles n'ont pas le temps et pas forcément les compétences ou les ressources pour réaliser. Voilà, tu vois, c'est mes deux personnages qui n'ont absolument pas grand-chose à voir.

  • Speaker #0

    Carrément. Ok, donc on va dire que le travail, quelque part, il a sa juste place, si je puis dire. Oui, je pense. Est-ce que tu dirais ça en fait

  • Speaker #1

    Disons que je pense qu'il occupe une place certainement un peu trop grande aujourd'hui, dans mes préoccupations bien sûr, et quand même dans mon quotidien, en regard à des activités plus passion, tu vois, que j'aimerais... perfectionner dans le temps que j'aimerais prendre pour moi. Mais il est à sa juste place dans le sens où je prends quand même des vacances, même plus que je prends... C'est quand même l'avantage, c'est que je prends plus de vacances que si j'étais salariée, ça c'est sûr, où je profite vraiment de mes filles le mercredi après-midi, tu vois. Et le week-end, c'est quand même rare qu'on travaille le week-end, sauf gros coup de bourre. Et on a une flexibilité qui fait que, voilà, si on a des gros coups de bourre, on est quand même avec les filles à partir de 18h30. Et puis, on reprend à 21h. C'est quand même la flexibilité aussi d'être à son compte.

  • Speaker #0

    J'ai vu qu'il y avait un petit panneau privé, d'ailleurs, en faisant le lien avec les filles sur la porte. Comment c'est respecté, cet espace bureau

  • Speaker #1

    Alors, figure-toi qu'il n'est pas du tout à destination de mes enfants. Ah En fait, on échange notre maison sur Home Exchange. Et... Et voilà. L'autre jour, on n'arrivait pas à fermer la porte à clé. La serrure est un peu difficile. Et donc, on avait mis ce petit panneau privé.

  • Speaker #0

    D'accord. OK. Mais alors, du coup, quand même, la question qui fâche des fois.

  • Speaker #1

    Qui fâche

  • Speaker #0

    C'est comment cet espace est respecté Est-ce qu'on le frappe On ne le frappe pas. Est-ce qu'il y a des horaires d'ouverture et des horaires où c'est fermé Est-ce qu'il y a un nœud sur la porte pour dire je suis au téléphone ou en vidéo et donc ne me dérange pas Je ne sais pas. Voilà, c'est quoi les codes

  • Speaker #1

    Les codes, c'est en effet, la porte est fermée, on frappe et on attend. Mais c'est la règle, la porte est fermée, on frappe ou on attend. C'est que je suis plutôt en réunion ou au téléphone. Mais c'est une très bonne question parce que moi, j'ai du mal à fermer la porte. Là où mon mari ferme bien plus souvent sa porte. Je crois que c'est d'ailleurs assez... Voilà, assez commun dans les familles.

  • Speaker #0

    Assez féminin, on peut le dire aussi.

  • Speaker #1

    Assez féminin, c'est vrai que j'avais lu un article là-dessus, comme quoi les femmes avaient beaucoup de mal à fermer la porte. Bon, alors par contre, en fait déjà, on a quand même un temps de travail qui est très délimité, c'est-à-dire qu'on fait quand même des journées de bureau assez classiques, tu vois, de 8h45, ma fille arrive à l'école à 8h30, donc à 8h45, en fait, je suis déjà au bureau, jusqu'à 18h15, voilà. Donc, c'est quand même des moments où ma fille n'est pas là. En tout cas, la plus petite, elle est à la garderie jusqu'à 18h15. D'accord. Donc, ça, c'est quand même assez cadré, tu vois. On n'a pas de problème. Enfin, on n'a pas des moments où les enfants traînent beaucoup à la maison, sauf les vacances, mais du coup, on en reparlera. Et ma grande au collège, évidemment, elle a des horaires où elle finit plutôt souvent. Mais voilà, elle est vraiment à l'âge aussi où elle adore être dans sa chambre. Mais c'est sûr quand on s'est mis à notre compte, tu vois il y a cinq ans ma petite avait trois ans, enfin quand je me suis mise à mon compte il y a cinq ans, ma fille avait trois ans. Donc la plus petite elle a vraiment grandi avec le fait qu'on travaille à la maison, que c'est notre bureau et qu'elle doit respecter ça. Par contre elle sait que moi ma porte est assez ouverte si elle est là et si elle veut venir s'installer tu vois sur le canapé qui est derrière toi ou... ou par terre ou pour dessiner ou lire elle est assez calme si elle veut venir ici moi ça ne me dérange pas est ce qu'elle va des fois mon bureau de papa enfin la même chose ou pas d'ailleurs chose pas trop après lui est beaucoup plus souvent au téléphone que moi donc c'est vrai que mais c'est marrant parce que moi je suis absolument pas gêné tu vois si je suis en visio et qui a une de mes filles qui rendent mon bureau par erreur je l'assume complètement Je pourrais même le revendiquer, tu vois. J'ai trouvé ça... J'ai trouvé qu'en tant que salariée, on était tellement toujours obligés de s'excuser un peu d'être mère et d'avoir un appel de l'école. Je trouve très difficile d'être parent quand on est salariée et j'irais même d'être mère, puisque c'est quand même souvent nous qui sommes appelés en premier par l'école, qui devons... Nous gagnons moins, donc qui posons les jours enfants malades, etc. Et... J'assume complètement en tant qu'entrepreneuse d'être mère de famille. Ça ne me pose aucun problème. Tu vois, je ne sais pas, je n'ai pas du tout prévu d'avoir un troisième enfant. Mais si ça avait été le cas, ça ne me poserait aucun souci d'emmener un bébé à un rendez-vous, etc. Vraiment, ça pourrait même être une revendication, tu vois. D'accord. Alors que je sais que mon mari n'a pas du tout cette Ausha. Après, voilà, on n'a pas les mêmes clients, on n'a pas la même activité, donc je peux le comprendre aussi. Mais voilà. Mais je crois qu'elles ont appris au fil des années, en tout cas, à respecter. Clairement, elles respectent moins mon bureau que celui de mon mari. C'est-à-dire que ça arrive souvent qu'elles posent des affaires sur le bureau et qu'elles ne le rangent pas. Ou que je retrouve très souvent le lundi matin des affaires qu'elles sont venues poser le week-end. Et que ça n'arriverait pas dans le bureau de mon mari. Mais voilà, elles ont quand même bien compris les règles.

  • Speaker #0

    Est-ce que d'ailleurs, quand c'est le week-end, le vendredi soir, la porte, tu la fermes pour passer à autre chose ou pas

  • Speaker #1

    Je ne sais pas si je ferme la porte. Attends, je réfléchis. Je crois pas que je ferme la porte. Parce que, tu vois, le soir, par exemple, je ferme les volets. J'ai horreur d'avoir une pièce noire avec des volets fermés. Donc je pense que le samedi matin, je t'avoue que j'ai jamais conscientisé ça, mais je pense que le samedi matin, je rentre quand même ouvrir les volets. Et comme cette pièce est plein sud, il y a toujours beaucoup de soleil dedans, la porte reste ouverte et le soleil rayonne dans le couloir à côté. Par contre, je n'y viens pas le week-end, ou très peu.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Clairement.

  • Speaker #0

    Tu arrives à bien cloisonner les choses au fond, naturellement. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est pas parce que t'as un temps libre, on va dire, pendant le week-end, tu vas le passer à faire autre chose, plutôt que venir dans le bureau parce que tu te dis, tiens, je vais avancer ma tout doux du lundi, quoi. Enfin, sauf que c'est ton programme du lundi, en fait.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça, c'est mon programme du lundi matin. Et tu vois, si je dessine ou si tu vois derrière, il y a mes affaires de couture, par exemple. Je vais venir prendre mes affaires de dessin, mais je ne vais pas venir dessiner au bureau, tu vois.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Je vais me mettre dans le salon, je vais me mettre sur la terrasse.

  • Speaker #0

    Ce qui pourrait être le cas. Donc, ça veut dire que tu coisonnes vraiment les choses. Oui, c'est parce que la luminosité est sympatoche de ce côté.

  • Speaker #1

    Oui, c'est vrai, mais je ne vais pas venir ici. Non, je ne vais a priori pas venir ici, sauf si je n'ai pas le choix, tu vois. Par exemple, c'est sûr que si je veux faire de la couture, je sors la machine. on a des gens à dîner etc je vais pas aller vous vous occuper le salon voilà mais j'ai pas je vais pas venir dessiner ici le week-end non clairement non c'est vrai que je pratique pas mais mes passions tu vois ou si je boucline ou j'ai plutôt être dans mon lit ou moi non je vais pas venir faire je vais pas venir prendre du temps pour moi ici ça reste vraiment mon bureau ouais c'est très lié à ton activité professionnelle ouais ok

  • Speaker #0

    s'il n'y avait eu qu'un seul bureau disponible ici dans cette maison, qu'une seule pièce disponible, vous auriez continué à partager Ou est-ce que peut-être l'un aurait pris un bureau et l'autre serait resté ici

  • Speaker #1

    Non, non, on aurait continué à partager.

  • Speaker #0

    Ouais.

  • Speaker #1

    Oui, oui, ça, ça... On aurait aménagé les choses autrement. On pourrait rajouter un bureau, tu vois, derrière, en ouvrant le canapé, ça poserait pas de problème. Moi, ça me pose aucun souci de travailler à côté de mon mari. C'est drôle parce que c'est vraiment une question... Quand j'ai quitté mon précédent job, c'est la question que mon chef m'a posée. Il m'a dit, attends, tu te vois bosser à côté de ton mari tout le temps, mais t'as pas peur d'en avoir marre de le voir Je dis, là, mais pas du tout. Je suis hyper contente. Et... Et c'était bien avant le Covid, enfin bien avant non, mais c'était avant le Covid. Aujourd'hui, je pense que les gens sont quand même plutôt habitués à être en télétravail ensemble. Mais non, non, ils seraient là et on se débrouillerait, ça poserait pas de problème. Sauf si vraiment l'équipe de Boucan grossit, tu vois, et où là, il faudrait que je prenne vraiment le tour, peut-être.

  • Speaker #0

    D'accord. Moi, il y a un autre espace de travail que j'aime bien aller voir, même si tu y as répondu, mais c'est la place des écrans, en fait. Oui, c'est ça. C'est un autre espace de travail quand on est entrepreneur, solopreneur ou avec une petite équipe, etc. Et encore plus, j'imagine, mais là c'est mes croyances très certainement, quand on bosse dans la com, c'est quoi ton positionnement par rapport à ça et quid des écrans Et est-ce que tu le considères vraiment comme un espace de travail Je pense que la réponse est oui parce que tu accompagnes les clients là-dessus. Mais comment tu vois les choses

  • Speaker #1

    La réponse, je l'ai très vite quand je pars en vacances. Quand je pars en vacances. je ne peux plus blairer mon téléphone et mon ordinateur, particulièrement mon téléphone. J'ai besoin de faire un vide de mes photos et mes vidéos, tout ce qui est professionnel, tu vois, en termes de contenu dans mon téléphone. Souvent sur la route des vacances, je me prends ma galerie et je transfère, je fais du ménage. J'ai souvent une saturation avant de partir en vacances des écrans. Donc j'imagine que ça signifie que pour moi, les écrans sont vraiment liés à mon temps de travail. Je suis énormément sur mon téléphone. On travaille sur Instagram, TikTok, etc. Je suis quand même beaucoup sur mon téléphone. Mon ordinateur aussi. C'est souvent le bazar. J'ai beaucoup trop de fichiers sur mon bureau, de photos, de vidéos dans mon téléphone. Je me prends des temps pour organiser, pour vider, pour nettoyer une à deux fois par an. Mais c'est quand même lié au travail. Et tu vois, j'ai ce truc le soir, quand je termine, j'ai pas du tout envie de me faire un film, une série. En fait, je regarde assez peu d'écran, finalement, parce que j'ai envie de sortir de là. Mais je suis évidemment comme tout le monde, j'ai clairement une addiction, et notamment à mon téléphone. Et malheureusement, il m'arrive régulièrement quand même de me coucher. En scrollant sur mon téléphone, en discutant sur WhatsApp, en scrollant bêtement sur Insta alors que ça m'apporte absolument rien. C'est des mécanismes contre lesquels je suis en permanence obligée de lutter.

  • Speaker #0

    Comment tu luttes aujourd'hui Est-ce que tu as des astuces, des habitudes peut-être dans ton quotidien Est-ce que tu dors avec ton téléphone à côté de toi

  • Speaker #1

    Oui, je dors encore avec mon téléphone à côté de moi, clairement. Mais oui, j'essaie quand même de mettre en mode avion quand j'y arrive. Mais tu vois, il y a quand même des soirs aussi où je travaille sur mon ordi, dans mon lit, tu vois. Ça, ça ne me gêne pas vraiment. Enfin, je le fais. Mais en fait, là où je lutte, c'est plutôt justement quand je pars en vacances, tu vois. Ça se ressent d'ailleurs sur mon compte perso Mybroa que j'alimentais beaucoup avant. Tu vois, il y a des périodes où... Quand je pars en vacances, je ne vais pas documenter mes journées de vacances, même si je suis en voyage, jour par jour, en story et tout ce que je fais. Je n'y arrive pas. J'ai vraiment besoin de barrer dessus.

  • Speaker #0

    Après, ça serait quoi l'intérêt Ce n'est pas ton métier

  • Speaker #1

    Non, mais les gens qui me suivent sur MyBuroa sont quand même assez friands de bonnes adresses. Elles me suivent justement pour les voyages, pour la lecture. C'est un compte qui est lifestyle, mais j'ai quand même une communauté qui est assez installée depuis longtemps et qui aime bien ce type de contenu-là, tu vois. Et qui, d'ailleurs, va me poser des questions. Ah, tu nous donneras les adresses, tu nous... Tu vois, mais en fait, ça me fait une sorte de charge mentale d'écran. Et du coup, en vacances, je préfère prendre le temps derrière quand je reviens d'organiser mes contenus plutôt que de publier en instantané en vacances. Ça, c'est non, quoi.

  • Speaker #0

    Et du coup, t'as... Tu n'as pas eu l'envie ou l'élan de recréer un blog De ce fait, du coup, ça ne déchargerait pas un peu les choses

  • Speaker #1

    Le problème, c'est qu'aujourd'hui, écrire pour un blog, on doit déjà délivrer tellement de contenu sur Instagram que faire un article de blog, c'est...

  • Speaker #0

    Ça serait dans l'idée plutôt de le remplacer. Insta serait juste la vitrine, on va dire, et le magasin, ça serait le blog. On va l'appeler comme ça.

  • Speaker #1

    Je suis toujours en questionnement depuis des années là-dessus. Je ne sais pas. Je trouve important, et d'ailleurs c'est ce que je dis souvent à mes clientes, d'avoir des supports de communication autres que les réseaux sociaux. Donc en effet, un blog pour le SEO, une newsletter, etc. Et c'est vrai que parfois, je me sens vraiment... un peu prisonnière d'Instagram. Après, c'est là que j'ai quand même une communauté et qu'il y a une communauté qui me sert aussi pour mon travail, qui vient aussi sur l'agence, donc dont je ne peux pas... Oui, c'est un cercle vertueux. Vraiment, c'est un cercle vertueux, tout à fait.

  • Speaker #0

    Mais qui a des contraintes.

  • Speaker #1

    Voilà, c'est ça. Mais je me suis posé la question, j'aime beaucoup le format newsletter, je t'avoue. Et si demain, je devais reprendre vraiment sur de l'écriture, tu vois, J'irais plutôt sur ce format-là, qui est quand même moins contraignant, parce que le blog, tu l'alimentes quand même aussi pas mal avec des photos. Et donc faire un article, par exemple, sur un voyage très long où tu traites tes photos, tu traites les adresses, tu mets les liens, tu écris, tu vois, tu y passes la journée. Là où une newsletter, ça va plus être une newsletter humeur sur une thématique et où en 30 minutes, tu écris ton texte et il y a un côté, je trouve, plus spontané aussi.

  • Speaker #0

    Après, il y a une seule chose qui me dérange avec ces newsletters. c'est qu'on va dans la même gestion du temps qu'Instagram. C'est-à-dire qu'une newsletter, quand elle arrive dans une boîte mail, elle a une durée de vie qui est quand même assez limitée. Et je trouve que le blog a ça d'intéressant, qui est que c'est là, ça fait partie de tes fondations, donc quand on veut retrouver une information, tu vas sur l'onglet rechercher et facilement tu retrouves l'information que tu cherches. Ce qui n'est pas le cas pour la newsletter. Alors un peu moins le cas avec Substack aujourd'hui. Parce que c'est un peu, on va dire, le frère ou la sœur jumelle de la newsletter, enfin du blog, pardon, parce qu'il y a une facilité de recherche ou ce genre de choses. Mais ce n'est pas très esthétique, quoi.

  • Speaker #1

    C'est un peu l'outil, en effet, qui me fait de l'œil ces derniers temps. Mais comme ça reste un outil, tu vois, je ne sais pas trop ce que ça donne. Je n'ai pas creusé la question de l'hébergement, etc. J'ai quand même peur que ce ne soit pas un truc qui nous appartienne quand même encore.

  • Speaker #0

    Ah non, pas du tout, non.

  • Speaker #1

    Voilà. Donc ça, ça m'embête. Et en effet, tu as raison, le blog, là, il se trouve que j'ai... Mais bon, c'est un peu de ma faute, j'ai mis trop longtemps à renouveler mon nom de domaine. Mais oui, c'est sûr que le blog a ça de pérenne. Mais je n'ai pas la réponse pour le moment, je t'avoue.

  • Speaker #0

    Elle vient de moi.

  • Speaker #1

    Sûrement.

  • Speaker #0

    Un jour ou pas. J'aime bien, à la fin de l'entretien, dire des petits mots comme ça et tu me dis très spontanément ce que ça évoque chez toi. T'es partante

  • Speaker #1

    Allez, c'est parti.

  • Speaker #0

    Procrastination. Bon, on en a parlé, mais peut-être que t'as d'autres choses à dire.

  • Speaker #1

    Je crois que longtemps j'ai eu l'impression de faire de la procrastination, peut-être jusqu'à ce que j'ai mes enfants. J'ai l'impression qu'en fait elles m'ont débloqué le fait qu'on n'a pas le choix et qu'il faut y aller et qu'on est bien obligé de faire leur pas ou de prendre ce rendez-vous ou de gérer cette tâche administrative parce que personne ne la fera pour nous. Je crois qu'aujourd'hui quand on met du sens pour faire les choses... on arrive mieux à les faire. Et que si on procrastine sur certains sujets, tu vois, j'ai longtemps procrastiné sur l'administratif, ce qui m'a d'ailleurs valu plutôt des gros soucis, c'est qu'on a vraiment un blocage qui est plus profond, qu'il faut aller débloquer.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ok. Moi, je crois que c'est très en lien aussi avec la vision. C'est que tant que tu ne sais pas où tu vas aller, où est-ce que tu vas incarner, C'est difficile de savoir quoi faire. Tu fais plein de coups d'épée dans l'eau. Tous ces coups d'épée dans l'eau, ils ne vont nécessairement pas dans la bonne direction. Ça enchaîne des journées de procrastination. Je crois que c'est très en lien avec ça. Créativité.

  • Speaker #1

    C'est vraiment un mot qui me parle, c'est sûr. Je pense que je suis quand même quelqu'un de créative. qui me parle aussi dans mes admirations et dans les personnes que j'aime suivre ou dont j'aime m'inspirer. J'admire vraiment très souvent des personnes qui sont créatives, que ce soit des illustrateurs, des illustratrices, des créatrices, des décoratrices. Voilà c'est vrai que c'est vraiment quelque chose qui m'appelle.

  • Speaker #0

    C'est qui qui t'inspire aujourd'hui

  • Speaker #1

    J'ai mon amie Laure, que je trouve très inspirante, si tu passes par ici, je t'embrasse, qui était éditrice et qui a toujours fait des petites illustrations, et qui l'a circonvertie, qui est devenue graphiste, et qui parfait vraiment son travail d'illustration. Et je l'admire beaucoup pour sa démarche, pour son travail aussi, dont j'adore suivre l'évolution. J'aime beaucoup le travail de... Fanny Ménoré que j'ai citée plusieurs fois, que je connais bien aussi parce que je l'accompagne cette année justement dans sa communication et son organisation professionnelle. Et elle a ce côté touche à tout, tu vois, entre des motifs pour du tissu, des collages, un côté plus architecture d'intérieur, etc. Et j'admire beaucoup les gens qui sont multi casquettes comme ça, ça m'inspire beaucoup. Je peux être inspirée par, je n'ai pas de nom là qui me viennent en tête, mais parfois des directrices artistiques, tu vois, ou des... Les illustratrices, enfin ou les illustrateurs, c'est sûr que ça m'inspire énormément. On a une bibliothèque de livres jeunesse qui est clairement pas que celle de nos filles. Et il y a beaucoup d'albums que je trouve très inspirants.

  • Speaker #0

    mais tu vois je saurais même pas te sortir une personne en particulier non mais c'est un univers à la fois graphique et les histoires enfin il y a plein de choses j'adore aussi la littérature jeunesse et les illustrations je trouve que c'est les seuls endroits en fait c'est le C'est ce qu'on ne retrouve pas, je trouve, dans la littérature dite adulte, quelle qu'elle soit. C'est que tu as de la philosophie, tu as de la couleur, souvent, tu as de l'imagination, de l'émerveillement, et qu'on perd à un moment donné. Moi je lis beaucoup, mais c'est vrai que je trouve que c'est dommage en fait, cette part de rêve quelque part qu'on perd à un instant T.

  • Speaker #1

    Oui complètement, je crois que j'ai gardé en fait en moi cette part d'enfance, tu vois, que j'ai besoin de, qui alimente j'imagine ma créativité, et tu vois c'est sûrement aussi pour ça que j'aime beaucoup travailler avec des éditeurs jeunesse, et comme tu le vois dans le bureau, tu vois il y a ces petits Sony Angel, il y a quelques jouets. Là-haut, j'ai aussi gardé des jouets des années 80. Je pense que j'ai vraiment une part d'enfant que je nourris. C'est comme ça aussi que je vois mon carnet de dessin. C'est comme si tous les enfants dessinent, la plupart des adultes arrêtent de dessiner, sauf quelques-uns. Moi, j'ai l'impression que je ne deviendrai pas illustratrice. Je n'ai pas pour vocation à me reconvertir, à finir une formation, etc. Ce n'est pas mon envie. J'ai juste envie de garder cette part d'enfant et de continuer à dessiner. sûrement progresser, tu vois, mais plus pour mon propre plaisir. Et en effet, je crois que ce qui m'inspire, c'est certainement ça. C'est des créateurs, des créatrices qui nourrissent un peu cette part d'enfant.

  • Speaker #0

    Cette imaginaire, ouais. Carrément. Tu l'as dit tout à l'heure, tu en as parlé un petit peu, c'est le mouvement. Est-ce qu'aujourd'hui, voilà, qu'est-ce que ça t'évoque, le mouvement Alors oui, ça m'évoque vraiment ce besoin en effet d'être... Je crois que déjà, le mouvement, c'est vraiment l'identité de l'entrepreneur. On est sans cesse obligé d'être en mouvement, dans le sens où il faut qu'on reste en éveil, il faut réajuster ses stratégies, il faut se réadapter en cas de contrainte assez rapidement, il faut aller chercher des clients. On ne peut pas vraiment, c'est parfois épuisant d'ailleurs, mais on ne peut pas vraiment se reposer. Donc il y a un peu cette obligation d'être sans cesse en mouvement, mais qui est peut-être aussi ce qui fait qu'on choisit d'être dans cette posture. Ça me parle aussi dans un autre sens parce que ces dernières années, j'ai été justement très sédentaire d'un point de vue purement physique. C'est-à-dire que je suis assise derrière mon bureau et je le ressens vraiment dans mon corps et j'ai un besoin. Là, depuis l'année dernière et depuis particulièrement quelques... quelques mois de sortir du bureau, d'aller marcher, même j'ai commencé à courir il y a quelques semaines, d'être en mouvement en fait et de sortir justement du bureau et de sortir de chez moi pour être dehors, pour prendre l'air, pour bouger mon corps. Je vais avoir bientôt 40 ans et je sens que la sédentarité ne me fait pas de bien et qu'il est important de rester en mouvement même si à l'origine je ne suis pas quelqu'un de très sportive ni rien, mais j'en ressens le besoin là.

  • Speaker #1

    Je pense que ça relance la créativité aussi. Enfin les idées en tous les cas. Je passais la créativité, il y a deux teams là aussi, mais je pense que ça relance ça en fait.

  • Speaker #0

    Oui c'est ça quand on est un peu derrière l'écran, d'être à l'intérieur, je trouve qu'on tourne un peu en rond et d'être dehors ça permet vraiment de... c'est bête oui c'est des grandes phrases que tout le monde prononce mais de s'aérer l'esprit et de...

  • Speaker #1

    Et de revenir à soi aussi.

  • Speaker #0

    Et de revenir à soi, exactement.

  • Speaker #1

    Clairement. Allez un petit dernier pour la route qui peut être entendu de deux façons. Valeurs, tu les mets au singulier ou au pluriel, que c'est toi qui va.

  • Speaker #0

    Alors, c'est assez...

  • Speaker #1

    Parlez d'eux, pas le droit aussi.

  • Speaker #0

    Entre ma valeur ou mes valeurs, ou les valeurs. Oui, je crois que c'est vraiment le mot qui jalonne. Nos parcours, clairement, moi je me suis mise à mon compte aussi pour mes valeurs plurielles, qu'elles soient personnelles ou professionnelles. Tu vois, j'accompagnais beaucoup de grandes marques dans mes précédents jobs, enfin dans mon précédent job, qui ne me convenaient pas en termes de valeurs éthiques, écologiques, sociétales, peu importe. Mais me mettre à mon compte, c'était aussi pouvoir accompagner des entreprises, des marques, des entrepreneuses. dont je partage les valeurs, c'était quand même ça mon envie première. Tu vois, je ne me suis pas mise à mon compte en me disant, tiens, je vais accompagner des femmes.

  • Speaker #1

    Pas du tout. D'accord.

  • Speaker #0

    Ça s'est fait au fil de l'eau, en fait, un peu, parce que...

  • Speaker #1

    Par hasard.

  • Speaker #0

    Par hasard. Peut-être par les valeurs que je transmettais, ou en tout cas l'image que je transmettais. Mais par contre, mon intention, c'était ça. C'était d'arrêter d'être à côté de mes valeurs, d'arrêter de mettre mes valeurs... C'était vraiment ça. Arrêter de mettre mes valeurs de côté. et de pouvoir être alignée dans mon travail. Concernant ma valeur, je crois que c'est quelque chose que je travaille encore. Comme beaucoup de femmes entrepreneuses, j'ai subi clairement le syndrome de l'imposteur, de ressentir ce manque de légitimité, d'avoir du mal à calculer aussi ma valeur. financière, mes tarifs, etc. Je trouve que c'est un exercice qui est très difficile et ça m'a pris du temps et je ne dirais pas que c'est acquis, tu vois, encore. Mais oui, ça c'est vraiment un point commun que je retrouve chez quasi toutes les entrepreneuses que j'accompagne.

  • Speaker #1

    Mais est-ce que là aussi, c'est pas un mouvement en permanence, au fond

  • Speaker #0

    Je pense que c'est un mouvement permanent, tu as raison, c'est un mouvement aussi avec des moments de vie, tu vois. Là, je suis dans un moment où, comme mes clientes, mes enfants ont grandi, sont moins dépendantes, où je retrouve du temps pour moi et où je suis plus en capacité de prendre conscience de ma valeur en tant que femme, en tant que professionnelle, plutôt que de ma valeur en tant que mère, tu vois. dont je ne doute plus aujourd'hui. Je ne sais pas si j'en ai un jour douté d'ailleurs, je ne suis pas sûre pour le coup, mais voilà, je suis à peu près assise sur mes valeurs de parent. Donc aujourd'hui, j'ai plus le temps de me... consacré à ma valeur de femme et de professionnelle. Et ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Oui, c'est clair. C'est habiter là aussi cet espace-là. C'est des pièces des fois qu'on ne va plus trop voir, des espaces qu'on ne va plus voir. Et c'est clair que c'est des moments de vie qui font que on reprend le pouvoir, si on peut le dire comme ça, sur cette valeur-là en tous les cas. Oui, c'est clair.

  • Speaker #0

    Oui, alors je ne sais pas si pour moi c'est vraiment une reprise de pouvoir plutôt qu'une exploration.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    J'ai commencé à écrire un texte, je pense que ce sera mon prochain poste d'ailleurs, sur le fait que je n'aurais jamais pu être entrepreneuse si je n'avais pas été mère avant.

  • Speaker #1

    Ah oui

  • Speaker #0

    Je n'avais pas vraiment d'ambition professionnelle en sortie du bac, de mes études et tout ça. Moi, j'ai toujours rêvé d'être mère. Je pense que j'ai été bien bercée au Disney et aux poupées Corolles et voilà. Et c'est vraiment en ayant ma première fille, tu vois, et ma deuxième, que derrière ça m'a donné confiance en moi, vraiment, ça m'a assis justement une certaine valeur. Peut-être parce que, oui, quand on devient mère, on est reconnu pour le rôle qu'on attend, qu'on habite dans la société, bien sûr, c'est un peu, c'est clairement triste. Mais en tout cas, moi, ça m'a... rassurée et je me suis sentie très bien dans ce rôle là et derrière ça m'a donné envie d'aller ça m'a donné des idées ça m'a donné une une certaine expertise tu vois je suis allé travailler après pour un média parental c'est pas pour rien ça m'a donné envie d'aller plus loin de

  • Speaker #1

    est-ce que ça t'a pas autorisé en fait peut-être c'était là très certainement avant mais tu ne l'écouté pas en fait oui mais je crois que c'était vraiment

  • Speaker #0

    J'ai toujours adoré m'occuper de bébés. J'ai toujours été très fascinée par les bébés. D'ailleurs, dans une autre vie, j'adorais être sage-femme, si je pouvais choisir un autre métier. Et je crois que j'ai trouvé ça passionnant. C'est-à-dire que je n'ai pas eu qu'un regard de mère sur mes enfants, mais un regard vraiment d'expérience. Et avec l'envie même d'aller creuser une certaine expertise, tu vois, de chercher, de questionner aussi, de questionner notre place de mère dans la société, de questionner la place des enfants, de questionner la place de la femme enceinte, de la façon dont on s'adresse à elle, dont on lui délivre des informations, tu vois. Et du coup, ça m'a donné une certaine, c'est ça, vraiment expertise qui est devenue derrière une expertise professionnelle. Et qui m'a, là peut-être en effet, autorisée à aller encore plus loin.

  • Speaker #1

    Oui, je vois. Super. Est-ce que tu vois d'autres choses à ajouter concernant tes espaces de travail, ta posture d'entrepreneur Alors si, j'ai peut-être moi une question qui peut-être effectivement on sera un autre épisode des collèges. Quoi le bureau Apporte de l'énergie à cette maison. Parce qu'on me dit toujours, en fait, c'est la maison qui va apporter un certain positionnement, une certaine ambiance au bureau. Mais je pense que le bureau aussi, lui, si on se centre là-dessus, il apporte quelque chose à la maison. Qu'est-ce qu'il apporte chez toi

  • Speaker #0

    Oui, je dirais clairement la créativité. Et ce qui est rigolo, c'est que c'est la première pièce qui a été installée dans cette maison.

  • Speaker #1

    C'est drôle. Oui.

  • Speaker #0

    En fait, alors c'était pas dans cette pièce-là, mais c'était en haut dans la chambre de ma fille. Quand on a acheté la maison, donc on a eu les clés le 1er octobre, donc il y a trois ans, et on... devait faire des travaux. Et du coup, je suis venue pour suivre les travaux, pour pouvoir être présente et être sûre que tout se déroule. Je suis venue avec mon assistante de l'époque m'installer dans la maison. Donc la première pièce que j'ai installée, c'est en haut dans la chambre de ma fille, un bureau avec deux tables pliantes de jardin, mais que j'ai tout de suite voulu un peu cosy. Tu vois, j'avais mis une petite guirlande lumineuse. C'est sur le même côté de la maison, donc pareil, plein sud, donc très lumineux. J'avais apporté une bouilloire, du thé, etc. pour qu'on puisse se sentir bien et que moi, je puisse, elle, l'accueillir aussi, mon assistante. On a d'ailleurs tout de suite shooté dans ce bureau parce qu'on faisait des shootings de Noël et ce qui était très pratique parce que la maison était vide. Donc, tu vois, on avait fait des shootings autour des cheminées, etc. Et ça me permettait de sortir du bureau de temps en temps pour avoir un regard, checker, répondre aux questions des... des artisans, etc. Donc tu vois, c'est vrai que j'avais jamais conscientisé ça, mais au final... L'espace de travail est la première chose que j'ai installée ici.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu crois que ça a changé l'énergie de la maison justement

  • Speaker #0

    Je crois que, alors après peut-être que c'est le cas de toutes les maisons dans lesquelles on fait des travaux, mais oui je crois que ça donne une énergie justement en mouvement de cette maison, une certaine flexibilité et un bien-être. Ce qui change dans cette maison c'est qu'on y habite tout le temps en fait. C'est un lieu de vie à proprement parler. Que ce soit un lieu de vie de travail, comme un lieu de vie personnelle et un lieu de vie de famille. C'est un peu une maison caméléon, quoi. Inculable.

  • Speaker #1

    Voilà. Oui, c'est ce que j'entends de vous dire. Parce qu'aussi, il y a eu le jeu des chaises musicales au niveau des pièces. Effectivement, au début, vous étiez en travaux, donc aucune pièce n'avait une fonction, hormis le bureau. Mais après, au niveau des bureaux, justement, vous avez pris votre indépendance l'un et l'autre, et vous avez chacun votre espèce. Donc, c'est...

  • Speaker #0

    C'est ça, c'est en mouvement, exactement.

  • Speaker #1

    Et ça peut changer de notre système.

  • Speaker #0

    Alors, tu vois, ce n'est pas du tout glamour, mais l'été, on met aussi notre maison sur Airbnb ou quand on met la maison en échange, cette pièce-là n'est plus un joli bureau, les volets sont fermés. Et c'est une pièce de stockage pour tout ce qu'on ne laisse pas à disposition. Donc, ça ne ressemble absolument à rien. Et on la ferme à clé. Et pour tout l'été, tu vois, le bureau est fermé et n'a plus du tout vocation à... à être une pièce de vie. D'où l'idée de quelque chose de modulable.

  • Speaker #1

    Oui, carrément.

  • Speaker #0

    Et je rajouterais que dans nos deux pièces, donc tu vois, là, j'ai laissé un canapé, un très vieux canapé-lit qu'on avait dans notre premier appartement à Paris. Et dans le bureau de mon mari, il y a un lit, puisque c'est aussi notre chambre d'amis. Notre maison est aussi modulable pour accueillir du monde, accueillir presque le plus de monde possible. On aime beaucoup avoir des amis ou de la famille à la maison et on a fait en sorte que chaque pièce puisse recevoir un invité, puisse être transformée pour recevoir un invité si on en a le besoin.

  • Speaker #1

    Oui, c'est la maison du mouvement. Exactement. On en revient au même.

  • Speaker #0

    super bah écoute je te remercie beaucoup merci à toi c'était très agréable d'explorer toutes ces questions là qu'on se pose pas forcément non non non on se les pose pas mais moi j'aime bien poser des questions et les choses qui changent et qui font parfois conscientiser

  • Speaker #1

    des choses et du coup ça change la posture en fait parce que dès lors qu'on voilà on fait les choses en conscience c'est toujours plus riche et plus intéressant que de faire ça en pilote automatique, comme je dis.

  • Speaker #0

    Mais tu vois, je pense à un truc. Je me dis que si demain, je devais quitter ce bureau pour un autre bureau à l'extérieur, par exemple, ça ne me poserait aucun souci.

  • Speaker #1

    D'accord. Elle deviendrait quoi, cette pièce

  • Speaker #0

    Je n'en ai bien aucune idée. Peut-être...

  • Speaker #1

    Elle serait la place à quoi

  • Speaker #0

    Je pense que du coup, mon mari reviendrait s'installer ici, tu vois. Peut-être que la chambre d'amis serait vraiment une chambre d'amis. Ou peut-être que je pourrais laisser un petit atelier, ressortir ma machine à coudre. Il y a très longtemps, j'avais un petit bureau dans notre chambre où j'avais tout un atelier de couture que je n'ai plus depuis longtemps. Mais peut-être que ça redeviendrait un bureau, en tout cas un espace plus de créativité personnelle. Je ne sais pas. Mais oui, ça m'est sauté aux yeux. Je me suis dit, en fait, si demain je devais le quitter, il faudrait forcément que mon autre bureau soit... Très chaleureux. Oui,

  • Speaker #1

    tu ferais ton recul.

  • Speaker #0

    Un petit cocon,

  • Speaker #1

    mais un espace qui te ressemble malgré tout.

  • Speaker #0

    Tant qu'il y a une belle lumière, ça ne me poserait pas de problème.

  • Speaker #1

    Ok. Qu'est-ce qu'il faut que tu souhaites alors Est-ce que le fait de... Je vais dire quelque chose que tu m'as confié tout à l'heure, qui pouvait te poser un problème. Tu me diras si tu veux que je le coupe ou pas, il n'y a pas de souci. Mais quand je, dans notre conversation en off, tu me disais, je ne sais pas si j'assume complètement le fait de travailler de la maison vis-à-vis des personnes que j'accompagne, etc. C'est, voilà, en tant que posture d'entrepreneur, le fait de travailler à la maison, ça peut véhiculer une image de moi que je n'assume peut-être pas complètement. Ça veut dire quoi Quand tu dis ça, ça veut dire, je n'ai pas les moyens d'avoir un bureau à l'extérieur Est-ce que c'est ça que tu as crainte de ta peur en fait

  • Speaker #0

    Je dirais pas que c'est que j'ai pas les moyens, c'est que j'en suis pas là de mon développement d'entreprise. Ouais. Je pense que je prendrais un bureau à l'extérieur le jour où ou si je développe vraiment mon équipe et que j'ai peut-être deux autres personnes en interne. Là, j'imagine que j'irais plutôt prendre un bureau. Est-ce que ça arrivera Je ne sais pas. Est-ce qu'il faut me le souhaiter

  • Speaker #1

    C'est ce que j'ai.

  • Speaker #0

    Je ne sais pas. Je ne sais pas à quel point j'en ai envie ou pas, tu vois. Pourquoi pas Mais est-ce que c'est ça ou est-ce que c'est aller avec mon équipe dans d'autres bureaux partagés avec d'autres gens Je crois que j'aime travailler quand même au contact des gens que j'apprécie.

  • Speaker #1

    Comme avec coutume.

  • Speaker #0

    Voilà, comme avec coutume. Je crois que si je devais avoir un rêve, et tu vois, on en avait souvent parlé justement avec ma copine Laure, qui s'est donc mise à son compte, dont je te parlais tout à l'heure, et on s'était souvent dit, imagine, on aurait un bureau tous ensemble, avec donc son mari qui est... Un colloque de bureau. Avec son mari qui est illustrateur, mon mari, voilà. Je trouve que travailler à côté de ses amis, c'est incroyable. Je ne dis pas forcément avec ses amis, mais à côté d'eux. Voilà, moi j'ai envie que...

  • Speaker #1

    Ça c'est pour faire des apéros le soir quoi.

  • Speaker #0

    Exactement. Non non mais voilà, tu vois je te disais mon amie est inspirante, c'est ça. Ce qui m'a frappée quand j'étais salariée, c'est de me dire que je passais, que la majorité de mon temps effectif, de mon temps horaire, je le passais avec des gens que je connaissais assez peu personnellement, donc avec des collègues. Néanmoins avec lesquels moi j'ai toujours noué des liens. D'ailleurs, j'ai gardé des amitiés avec des collègues de chacun de mes jobs. Mais plutôt que de passer du temps avec les gens que tu as choisis dans ta vie, donc ton conjoint, tes enfants, alors tes enfants c'est encore autre chose, mais tes amis, tu vois, moi je n'aspire qu'à voir mes amis. Le plus régulièrement possible. Le plus régulièrement possible. Tu passes du temps avec des gens que tu n'as pas choisis et qui se trouvent qui sont tes collègues. Et je crois que c'est à ça que j'aspire aussi en tant qu'entrepreneuse, c'est d'avoir le choix de travailler aux côtés de ceux qui comptent. Et je me suis régalée à être aux côtés de mon mari pendant des années, jusqu'à cette année finalement où on est juste dans la pièce à côté. Oui,

  • Speaker #1

    il y a une petite jumeur, ça va.

  • Speaker #0

    Voilà, mais parce qu'ils comptent et parce qu'on est très bien côte à côte. Et j'adore aller travailler avec mon ami, prendre le temps de déjeuner avec elle et avoir un co-working.

  • Speaker #1

    de gens loisirs ce serait formidable c'est ça qu'il faut peut-être se souhaiter en fait tout à fait en fait c'est pas d'avoir un espace bio différent,

  • Speaker #0

    c'est juste d'y mettre les ingrédients qui te conviennent exactement merci de m'avoir fait consentiser ça et c'est peut-être ça en fait tout simplement c'est de la joie complètement, c'est vraiment le fil rouge que j'essaye de garder dans ma vie, la joie, même si ce n'est pas toujours facile.

  • Speaker #1

    C'est la vie, quoi.

  • Speaker #0

    C'est la vie.

  • Speaker #1

    Merci beaucoup, Anne-Charlotte.

  • Speaker #0

    Merci à toi, vraiment, vraiment, beaucoup de m'avoir proposé ce temps d'échange. Un grand plaisir.

  • Speaker #1

    Et puis, je repartagerai tout ce qui te concerne sur Boucan et ton profil Insta, Mybroi. sur les notes de l'épisode et puis si quelqu'un a besoin d'une boîte de com qui est dans tes valeurs etc,

  • Speaker #0

    tu as un site oui j'ai un site et puis voilà, en effet si vous êtes entrepreneuse et que vous mettez de la joie dans votre communication et du sens c'est très important dans votre communication et puis que vous avez besoin d'un accompagnement aussi pour pour vous organiser, pour vous cadrer en tant qu'entrepreneuse, je vous accompagnerai volontiers. Et puis si vous avez plutôt une marque déjà lancée depuis longtemps, mais que vous avez besoin de revoir toute votre prise de parole digitale, on est là aussi.

  • Speaker #1

    Super, merci beaucoup. À bientôt.

  • Speaker #0

    À bientôt.

  • Speaker #1

    Merci d'avoir écouté cette conversation avec Anne-Charlotte. J'espère qu'elle vous a donné envie de poser un nouveau regard sur votre espace de travail, de questionner ce qu'il dit de vous, de votre rythme, de vos élans. Parce qu'on ne peut pas créer, entreprendre, rêver depuis un lieu qui nous enferme. Si cet épisode a résonné avec vous, vous pouvez le partager, en parler autour de vous, ou même venir me dire ce que ça a réveillé chez vous. Je suis toujours heureuse de vous lire. Et si vous avez envie d'aller plus loin dans l'exploration de votre lieu, je vous rappelle que le journal intime de ma maison est disponible sur le site Maison Conquête. Un carnet pour ouvrir la porte à ce que votre chez-vous essaie peut-être de vous murmurer depuis longtemps. A très vite pour un nouvel épisode et d'ici là... Prenez soin de vos lieux et de ce qu'ils gardent de vous.

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