- Speaker #0
Bienvenue dans Maman épanouie toi, le podcast qui donne la parole à des femmes qui ont osé se réinventer pour se retrouver. Je suis Alicia, maman de deux enfants et ancienne RH pendant dix ans. C'est après la naissance de ma fille que tout a basculé. J'ai compris que je n'étais plus à ma place, que ce métier manquait cruellement de sens, de créativité et qu'il ne respectait plus mes valeurs profondes. C'est... la numérologie qui m'a aidé à me reconnecter à qui je suis vraiment. Aujourd'hui, j'accompagne d'autres mamans à s'écouter, à se choisir et à s'épanouir à nouveau. Dans ce podcast, tu vas découvrir des témoignages puissants, des parcours de reconversion et des lectures numérologiques pour t'éclairer et je l'espère, t'inspirer à reprendre ta juste place. Dans cet épisode, j'accueille Cynthia, une femme d'une grande sensibilité et dun courage immense. Son histoire c'est celle d'une renaissance, celle d'une femme qui a traversé la dépendance affective, la violence, la peur, avant de trouver la paix, l'amour ouvré et la liberté intérieure. Aujourd'hui, elle est maman, praticienne en soins holistiques et incarne la force tranquille de celles qui se sont choisies après s'être longtemps oubliées. Bienvenue Cynthia. Merci,
- Speaker #1
bonjour.
- Speaker #0
On aime toujours débuter en découvrant la femme et la maman derrière le micro. Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots s'il te plaît ?
- Speaker #1
Alors, moi c'est Cynthia, maman d'une petite Luna de 8 ans, actuellement en plein changement professionnel, et puis dans la région depuis 5 ans.
- Speaker #0
Ok. J'aimerais qu'on revienne un peu en arrière pour comprendre ton histoire. Quel jeune homme étais-tu dans les alentours de 17-18 ans ?
- Speaker #1
Alors... vers 17-18 ans j'étais une jeune femme un peu réservée et à la fois aussi un peu extravertie je sortais pas mal quand même avec mes copines mais
- Speaker #0
aussi très très réservée quand même aussi ok très tôt tu connais l'amour ton premier compagnon t'a marqué est-ce que tu peux nous raconter cette relation est-ce que ça t'a appris sur la relation à l'amour alors euh
- Speaker #1
Oui, j'ai rencontré mon premier copain, j'avais donc 17 ans. C'était une personne de mon village. J'avais eu des petits copains avant vraiment vite fait, mais là c'était vraiment une histoire d'amour. Et j'ai appris à aimer avec lui et ça a été au début très bien. Et par la suite, un peu moins bien.
- Speaker #0
Oui. Tu es restée combien de temps avec cette personne-là ? Et qu'est-ce qui, en repensant, n'était pas de l'amour pour toi ? Parce que du coup, tu nous parles de Moébé, mais pourquoi ?
- Speaker #1
Alors, je suis restée entre un an et peut-être trois mois avec lui.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et donc, ça s'est bien passé pendant, on va dire, six mois. Et ensuite, ça a dégénéré. Il a complètement changé. C'est devenu une autre personne. Il m'a complètement délaissée.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Il y a des moments où, par exemple, je dormais chez lui et il partait en pleine nuit. Je ne savais pas où il était.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Et puis un jour, j'ai appris qu'il m'avait trompée. Et puis, j'étais triste. Et son comportement a complètement changé. A être un peu violent quand même.
- Speaker #0
Ok. Du jour au lendemain, il y a eu comme un vrai avant-après avec cette personne-là ? Ok. Donc des tromperies et donc tu es restée avec lui ensuite ou non ? Ça a continué votre histoire ?
- Speaker #1
Oui, j'ai continué un petit peu. J'espérais, je sais pas. J'étais jeune aussi. J'étais amoureuse quand même. Enfin, dès que j'avais l'impression de perdre pied si je m'en allais. Et puis un jour, ça a été trop loin et j'ai ma maman qui a mis fin à la relation. Je n'ai pas pu, moi, le faire de moi-même, mais elle l'a fait d'elle-même.
- Speaker #0
D'accord. Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Speaker #1
Alors, il avait été trop loin dans ses actes et ses paroles. Et comme il avait des actions aussi au domicile de mes parents, ma mère, elle lui a dit stop, ça suffit. Tu arrêtes de contacter Cynthia. Et elle a pris mon téléphone.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Elle m'a punie de téléphone. Du coup, il n'a pas pu m'écrire et moi, je ne lui ai plus écrit. Et même si on habitait dans le même village, elle ne voulait plus que je sorte. si vous ne voulez plus... Elle m'a dit stop, c'est terminé. Et puis ça s'est terminé tout seul.
- Speaker #0
Ok, donc petit à petit, tu n'as plus été amenée à le revoir. Non, je ne l'ai plus revue. Sans jamais avoir d'explication. Ta maman qui est passée par là et qui a amené le stop radical à cette relation-là. Oui. Et pourquoi, selon toi, tu n'es pas arrivée à faire cette relation ?
- Speaker #1
Je ne sais pas. Parce que je pense que ce premier schéma, en fait, de... représenté aussi celui de mes parents.
- Speaker #0
Donc pour toi, c'était de l'amour, enfin c'était normal de vivre certaines choses.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Ok. Après cette histoire, tu rencontres donc une autre personne, ton premier amour. Comment s'est passée cette rencontre ? Combien de temps après avoir quitté donc ta précédente relation, tu l'as rencontrée ?
- Speaker #1
Alors, j'ai rencontré mon premier amour environ un an après la fin de ma première histoire. Je l'ai rencontrée en soirée, mais à la base, c'est pas lui que j'ai rencontré. C'est son copain. Et du coup, je sentais que son copain. Et puis, je sentais qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas. C'était vraiment plus un pote. Et puis, j'étais vraiment attirée par son meilleur copain, quoi.
- Speaker #0
C'était important, mais... Oui.
- Speaker #1
Mais ça a été compliqué d'entrer, finalement. En fait, comme j'étais passée d'une relation où j'étais tout le temps avec lui. Tout le temps, tout le temps. C'était comme de la dépendance. J'avais besoin d'être avec lui.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et quand il n'était pas là ou quand il a commencé à changer, j'étais très effondrée parce que je me retrouvais toute seule. Et j'avais envie d'être libre. Donc, à la fois, j'étais très attirée par lui. Lui, il avait, je ne pense pas, une attirance particulière pour moi. Mais il était là quand même. On se voyait en soirée. On faisait plein de soirées entre amis. Et puis, du coup, avec son copain, ça s'est arrêté. Mais on est devenus très amies avec lui. Donc du coup, on continuait à faire des soirées et tout. Et puis, j'ai un peu poussé le truc en fait. Je me suis dit, bon allez, on va y aller. Et je lui ai demandé, comme une petite fille, bon allez, on essaye, on se met ensemble et tout. Et puis, on s'est mis ensemble.
- Speaker #0
Ok, génial. Est-ce que tu peux nous parler un peu plus de cette relation ?
- Speaker #1
Alors, c'est une relation passionnelle, mais aussi à la fois compliquée.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Au début, c'était chouette. Je vais souvent chez lui. La dépendance qui est vite là. j'ai besoin de dormir chez lui la semaine, même si on a école tant pis, et puis on passe toujours plein de soirées, ça se passe très très bien et je suis très très amoureuse.
- Speaker #0
Donc ouais c'était toi qui étais vraiment en demande.
- Speaker #1
Oui, je demandais à ce qu'il vienne à la maison aussi, même si il y avait très peu de temps ou qu'on n'allait pas passer beaucoup de temps ensemble, je me disais c'est pas grave tant qu'on est ensemble, enfin j'avais besoin d'être avec lui.
- Speaker #0
Ouais, tu profitais. Est-ce que cette relation elle était différente de la précédente ou est-ce qu'il y avait finalement des similitudes ?
- Speaker #1
Au début, elle est totalement différente. Elle est simple, enfin simple, et puis j'ai grandi aussi. Au début, c'est différent. Et après, il y a des choses qui se ressemblent dans la façon de fuir. D'un seul coup, il se met à fuir. Mais c'est juste qu'il se pose des questions sur ses sentiments. En fait, il se demande s'il est vraiment amoureux, s'il a vraiment aimé un jour. Et puis, un jour, il va rencontrer quelqu'un d'autre. Donc, on se quitte. Enfin, il me quitte. Parce que moi, je n'ai pas envie de le quitter. Et donc, je suis dévastée. très très mal.
- Speaker #0
Donc avec lui tu vis quand même plusieurs années de montagne russe, tu m'as expliqué beaucoup d'amour, des ruptures, des retrouvailles, aussi de la violence physique. Qu'est-ce qui t'a le plus marquée dans cette relation ?
- Speaker #1
Ma dépendance affective. En tout cas aujourd'hui.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Parce que sur le moment je remarque rien à part que je suis folle amoureuse et que j'ai besoin de lui. J'accepte tout. J'accepte qu'il ait une autre copine, qu'ils iront avec cette copine, qu'ils reviennent, qu'ils retrouvent quelqu'un d'autre, qu'ils reviennent. J'accepte les mots durs. accepte qu'il... Lui n'accepte pas que moi j'ai un copain. Du coup, je ronds avec les personnes avec qui j'essaie de refaire un petit bout de chemin. Lui n'accepte pas. Donc du coup, j'arrête parce que je me dis, on va retourner ensemble. Enfin, ça a été...
- Speaker #0
Parce que du coup, après ces un an où du coup, il te quitte parce qu'il a rencontré quelqu'un. Oui. Toi, à ton tour, tu te mets à rencontrer une personne. Oui. Et là, lui, il l'accepte pas ?
- Speaker #1
Non, il l'accepte pas. Il l'accepte pas. Il est toujours avec la même personne. Sauf qu'il vient quand même me voir. Moi, je suis plutôt célibataire. parce que de toute façon, je suis tellement amoureuse de lui que toute personne qui essaierait de rentrer en contact avec moi vraiment vont se rendre compte qu'il y en a deux que j'ai pu rencontrer qui m'ont dit mais t'es pas libre. T'es pas libre dans ta tête, t'es pas libre dans ton cœur. Enfin, ça sert à rien. Même moi, je voulais quand même oublier, mais j'y arrivais pas. Et puis en plus, dès qu'il apprenait, pour lui, c'était la fin du monde. Il me dit j'avais pas le droit. Si en gros je l'aimais, je n'avais pas lieu d'aller voir ailleurs. C'était aussi de la manipulation parce qu'au final, aujourd'hui, je m'en rends compte, ça retombait toujours sur moi. C'était « non, tu ne peux pas faire ça, tu n'as pas le droit, tu dis que tu m'aimes » . Et moi, je lui dis « mais toi, tu es avec une autre personne » . Je suis obligée de l'accepter, mais lui, il n'acceptait pas du tout. Et en fait, c'était comme un pion. Donc, dès que j'arrêtais avec une personne, je n'ai plus de signe de vie.
- Speaker #0
Qu'est-ce qu'il faisait pour te manifester du coup qu'il n'était pas OK avec cette relation ?
- Speaker #1
C'était des violences verbales. disant que j'étais une mauvaise personne, que je faisais... Par exemple, si je sortais avec une personne de son entourage, pour lui, c'était... C'était une personne. C'est-à-dire de... Oui,
- Speaker #0
guillemets.
- Speaker #1
De faire ça avec quelqu'un qui côtoie une fois par semaine ou deux fois par semaine. Mais il me rabaissait, en fait, verbalement, il me rabaissait pour me dire que ce que je faisais, c'était mal et que je n'avais pas lieu de le faire. Du coup, après, je me dis que je suis vraiment une mauvaise personne. C'est vrai que je ne devrais pas... être en relation avec telle personne alors que je l'aime lui, même s'il veut pas de moi en relation parce que il est dans une autre relation. Et en fait, ça a été un cercle vicieux pendant des années et je m'en rendais pas compte parce que j'étais vraiment très attachée à lui. Enfin, j'aurais pu tout faire pour lui.
- Speaker #0
Oui. Et est-ce que tu penses qu'en allant chercher d'autres relations, finalement, c'était pour attirer son attention à lui ?
- Speaker #1
Je pense oui. En étant plus jeune, je pense que c'était une façon d'attirer son attention et de lui dire, bah écoute, tu vas peut-être me perdre là ou regarde, je suis avec quelqu'un et... Moi aussi, je peux refaire ma vie, en fait. Mais je n'étais pas du tout attachée à ces personnes.
- Speaker #0
Et comment, du coup, ça s'est terminé ? À quel moment, toi, tu as compris qu'il fallait rompre pour pouvoir te sauver ?
- Speaker #1
On a eu plusieurs ruptures. On s'est remis ensemble, on a rompu. On s'est remis ensemble, on a rompu. Et je souffrais énormément. Et il y a un moment donné où il est allé faire ses études un peu plus loin. Et moi, je faisais mes études d'esthétique. Et je faisais des allers-retours. Donc, j'avais au moins une heure et quart pour aller le voir. Alors qu'on n'était même pas ensemble. et un jour euh L'univers a fait qu'on s'est croisés au cinéma. Et moi, j'étais avec ce deuxième chéri que j'ai pu trouver par la suite. Et qui je vois arriver, alors que je n'avais plus du tout de nouvelles. Qui je vois monter sur les escaliers au cinéma, ben lui. Et là, il me voit. Moi, j'ai toujours le cœur qui s'endale quand je le vois. Même si ça fait des mois que je ne l'ai pas vu. Et là, j'ai mon copain à côté de moi. Et je vois mon ex passer à côté de moi. Et je me dis, bon. Et là, je reçois un message ou je lui envoie un message, je ne sais plus, en lui disant « la vie, elle est nue, il faut que je te croise à ce moment-là alors que j'essaie de t'oublier » . Et là, il me dit, il me redit « oui, tu es qu'une… » .
- Speaker #0
Il t'a rabaissé encore une fois ?
- Speaker #1
Oui. Et donc là, je n'ai pas compris. Je me suis dit « attends, on n'a plus de nouvelles, on n'a plus de liens, j'ai le droit de faire ma vie » . J'ai voulu avoir une discussion avec lui. Donc, j'ai dit au revoir à mon copain après la séance de cinéma.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Et je suis allée le retrouver. et là ça a été une grosse dispute Alors qu'au final, je ne faisais rien de mal. Et il m'a retourné le bras. Il n'était pas cassé, mais il m'a allongé les tendons en fait.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc depuis, j'ai toujours mal. Et donc de ce jour-là, je me suis dit après, pas le même jour, mais les jours d'après, je me suis dit, il va falloir que ça cesse en fait. Et puis j'ai trouvé une école plus loin. Et je me suis dit, je vais faire mes études ailleurs.
- Speaker #0
Ok. Le seul moyen de vraiment couper les ponts radicalement, c'était de partir. Comment ça se passe quand tu arrives là-bas les premiers mois ? Comment tu te sentais ?
- Speaker #1
Super.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Même si j'étais un peu seule, au final, j'étais bien. Donc je suis arrivée célibataire à Dunkerque. Je me suis fait plein de copines. Et l'école, c'était chouette. J'étais alignée avec moi-même à ce moment-là. Je me disais même que ça faisait du bien d'être libre. J'étais toujours amoureuse de lui. Et puis, un jour, il m'envoie un message pour me demander si j'étais sur Dunkerque. Parce que lui-même, pour le travail, il devait venir sur Dunkerque. Alors ? que jusqu'à maintenant, il n'avait jamais été là-bas. Et donc, on s'est revus. On s'est remis ensemble, mais c'était caché. Personne ne savait. Parce que ses amis ne voulaient plus, ses parents ne voulaient plus. Il y avait tellement eu de choses depuis. Donc,
- Speaker #0
tes parents savaient finalement comment il se comportait avec toi ?
- Speaker #1
Oui. Et comment il se comportait avec son autre copine aussi. J'étais dans l'ombre après, quand on s'est séparés. J'étais dans l'ombre. Elle connaissait les parents. Et donc, du coup, quand ça n'allait pas, lui, il lui disait qu'il me voyait. Puis, elle se faisait... Enfin, il rompait avec elle. C'était un bordel. Enfin, non. Et donc, du coup, il prenait part pour elle. C'est normal. Je le comprends maintenant. Et moi, je n'étais plus la bienvenue, en fait. Alors que je n'avais rien fait. Je m'étais fait quitter pour une autre, de base.
- Speaker #0
Exactement. Du coup, tu as accepté de nouveau de revivre une relation avec lui, une relation cachée.
- Speaker #1
Cachée.
- Speaker #0
Et comment ça s'est passé ? Combien de temps ça a duré ?
- Speaker #1
Ça n'a pas duré... De toute façon, on était à presque deux heures l'un de l'autre.
- Speaker #0
Il est venu,
- Speaker #1
je crois, trois, quatre fois à Dunkerque. Moi, quand je venais repartir chez mes parents, On ne se voyait pas. Et on se parlait quand même. On faisait beaucoup de visio. On se parlait beaucoup. Et puis, j'ai rencontré quelqu'un là-bas, à Dunkerque. Une personne qui m'a fait oublier sur le moment, vraiment. Parce qu'il y a eu la distance. Il n'y avait plus de message à un moment donné. J'ai essayé de couper. Et puis, alors, je ne sais plus comment. Quand je suis venue chez mes parents avec lui, il a su. que je venais. Et je lui ai dit, écoute, je suis avec mon copain, on est de mariage et il vient chez moi. Et moi, je n'avais jamais ramené quelqu'un d'autre après lui. Donc, ça a duré quand même cette histoire avec lui. On est ensemble, on n'est plus ensemble. On est ensemble, c'est entre 4 ans et 4 ans et demi. Donc, c'est long. Et puis, donc là, il n'accepte pas du tout. Il me dit, mais non, t'amènes quelqu'un chez toi. Tes parents connaissent déjà ton nouveau copain. C'est-à-dire, c'est du sérieux. Là, il me dit, je vais venir le voir. Je vais lui dire que non, en fait, t'es à moi. et là moi j'ai peur parce que lui en fait il devait arriver le lendemain il n'était pas avec moi physiquement donc je suis allée le soir même le voir et je lui ai dit pourquoi tu réagis comme ça, pourquoi tu fais ça, pourquoi tu reviens alors que si je le quitte demain on n'aura pas l'histoire vraiment il m'a dit c'est pas possible, tu peux pas aimer quelqu'un d'autre ça a été encore de la culpabilité et puis j'ai passé le mariage avec mon chéri du moment le lendemain il est reparti son travail faisait qu'il pouvait pas rester plus longtemps et moi j'ai revu mon cinquantaine Donc j'ai rompu avec la personne qui était bien pour moi. Je lui ai tout dit, il a compris.
- Speaker #0
Et du coup, le fait d'avoir une relation saine, une personne qui te courait après que quand t'étais en relation, ça t'a pas fait ouvrir les yeux ? Au début,
- Speaker #1
non. Au début, sur le coup, j'étais contente parce qu'il revenait. Donc on a fait des trucs trop chouettes. Enfin, on s'est retrouvés, c'était trop bien. Et je retournais à Dunkerque après. Et puis là, ça recommence. J'ai plus trop de nouvelles. Et puis finalement, il sait pas. Il s'est poulu. Et puis ensuite, on s'est un peu perdu de vue, un petit peu. J'ai repris contact avec la personne que j'avais laissée parce qu'il me manquait quand même. On s'est redonnés une deuxième chance. Et puis finalement, ça a duré plusieurs mois. Et puis je me suis dit, j'y arrive pas. J'avais besoin de liberté, j'étais pas heureuse. Lui, il m'aimait très fort. Moi, j'avais des sentiments. Mais après, être passée d'un amour passionnel à sens unique, au final, ben non. Et puis j'ai rompu, donc une bonne fois pour toutes, on est restés amis. Et plusieurs mois après, j'ai rencontré...
- Speaker #0
T'as rencontré le père de ta fille. Voilà. Comment cette rencontre s'est faite ? Soirée.
- Speaker #1
Il avait une copine. Il avait une copine et puis c'était tout l'inverse quand même des relations que j'avais eues jusqu'à maintenant. C'était plutôt le bad boy. Et du coup, il était en relation et il m'a un peu taquinée ce jour-là, mais pas bienveillante parce qu'en fait, il supportait pas... que l'un de ses copains soit un peu attiré par moi, mais moi, je ne voulais pas. Pourtant,
- Speaker #0
il était en relation.
- Speaker #1
Il m'a même dit que j'étais moche.
- Speaker #0
D'accord, ouais.
- Speaker #1
Et en gros, je me suis dit, bah alors lui... Puis à la fois, dans ma tête, je me dis, mais il a l'air d'être cool, mais pas du tout cool finalement au début. Je me dis, il n'est pas cool. Et puis après, il m'a envoyé un SMS en s'excusant, en me disant qu'il avait un peu trop bu, mais qu'il aimerait bien me revoir.
- Speaker #0
Ok. Alors qu'il avait sa chérie de l'époque.
- Speaker #1
Oui, finalement, après il m'a dit mais je ne suis plus avec. Finalement, cette soirée-là, c'est terminé parce que je pense qu'il a trop déconné.
- Speaker #0
Comment ça s'est passé le début de votre relation ?
- Speaker #1
Chaotique.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Mais fun. Voilà, on peut dire ces mots-là. Chaotique mais fun.
- Speaker #0
Alors chaotique sur quel aspect ?
- Speaker #1
Sur je t'aime, je ne t'aime plus, je te veux, je ne te veux plus.
- Speaker #0
Ok, donc il y a eu des ruptures dès le début de la relation.
- Speaker #1
Lui, il était resté longtemps avec une jeune fille, à l'époque, une jeune femme. Et il était très, très amoureux. Et moi, je comprenais parce que j'avais vécu ça aussi. Mais à la fois, j'étais amoureuse de lui. Donc, je me sentais délaissée encore une fois. Mais j'avais encore un contact, enfin de nouveau, un contact avec mon ancienne histoire. Donc, quand il me quittait, c'est pas grave parce qu'au final, moi aussi...
- Speaker #0
Tu retournais avec l'autre.
- Speaker #1
Bah oui, si. Mais je souffrais énormément. Et puis un jour, j'ai... Parce qu'encore à cette époque-là, j'étais à Dunkerque quand même. Je faisais des allers-retours.
- Speaker #0
Oui, parce qu'on ne l'a pas dit, mais tu l'as rencontré du coup.
- Speaker #1
Mais un jour, je suis allée dormir avec mon ancien copain. Et puis, je sentais qu'il y avait un truc qui n'allait pas. Et en pleine nuit, j'ai pris son téléphone. Il ne faut pas le faire. J'étais jeune. Et j'ai lu plein de choses. Et là, ça a été une claque. Et donc, je l'ai réveillée. Et je lui ai dit... Donc, il y avait plein de choses que je n'étais pas, où je n'avais pas été au courant. Et là, il s'est énervé. Il m'a attrapée par les cheveux. Il m'a posée sur le lit. Il m'a hurlée dessus. Et là, j'ai eu peur. Avant, peut-être que je serais restée. Mais cette fois-ci, j'ai dit, je m'en vais. J'ai pris mes clés de voiture et je suis partie.
- Speaker #0
Il t'a laissé partir tout de même ?
- Speaker #1
Oui, oui. Il m'a laissé partir. J'ai appelé ma meilleure amie. Je lui ai dit, je peux venir dormir chez toi ? parce que je pars. J'avais qu'une envie, C'était comme si ça se déchirait à l'intérieur. Je pleurais. Mais là, je m'étais dit, c'est bon, on arrête là les maintenant ça suffit et là la distance s'est mise entre nous deux et donc il y a eu des semaines voire un petit mois où ça a été compliqué et puis après il y avait toujours le papa de ma fille qui revenait de temps en temps et j'ai déménagé fin d'année 2012 de Dunkerque fin 2012 où je suis revenue chez mes parents donc t'es députée avec le papa de ta fille comment ça s'est passé,
- Speaker #0
comment ça s'est fait que tu retournais avec lui à un moment donné ?
- Speaker #1
Je ne sais même pas, je ne me rappelle plus. Mais je sais que j'ai fait le déménagement pour retourner chez mes parents. Et puis, quelques temps après, ça devait être novembre, décembre, j'ai reçu un message de lui. Il voulait savoir comment j'allais. Il m'a dit, ça te tenterait qu'on se voit. Je lui ai dit, oui, mais en tout bien, tout honneur. On se voit, mais on n'est que collègues. Et puis, je suis allée chez lui. Il avait son appart. Et puis, on s'est regardé un film et on ne s'est plus quittés. Et là, on décide de prendre un appartement tous les deux. Il n'y a plus mon ancienne relation dans l'âme. dans les parages. Par contre, j'apprendrai plus tard qu'il y a toujours lui, son ancienne relation qui est toujours là.
- Speaker #0
Donc, il vivait à une double relation à l'époque ? Oui.
- Speaker #1
Donc ça, pendant 6-8 mois, je crois. Mais je ne l'ai su qu'après. Et ensuite, on a redéménagé. Normalement, c'était terminé. Mais non, ce n'était pas encore terminé. Donc là, j'ai eu des années un peu chaotiques déjà. Mais j'espérais toujours parce que je me disais, mais non, ça va passer. Il est avec toi, il vit avec toi, ce n'est pas grave si... il a encore des sentiments pour quelqu'un d'autre. Je remettais toujours dans ma tête, t'as aimé tellement fort que tu peux comprendre qu'on puisse aimer une autre personne. Mais un jour, je suis tombée sur des preuves. Je dis toujours que c'est mes petites voix intérieures qui m'ont amenée jusqu'à savoir à un moment donné. Et puis, d'une preuve, en est venue une autre, une autre, une autre. Et un jour, on a discuté, je lui ai dit, tu m'as menti sur ça, là t'étais pas là, t'étais là, je lui ai tout dit. Et il m'a dit, oui, je suis désolée. Je ne savais pas trop où j'allais. Je t'aime toi, mais je l'aime elle. Enfin, ça a été compliqué.
- Speaker #0
Donc là, est-ce que vous avez rompu ?
- Speaker #1
Oui, on a continué parce qu'on a déménagé. Et puis après, du coup, ça a continué. Donc là, on a rompu. Moi, je suis retournée chez mes parents. Et puis, on s'est revues. Et puis, on a repris un logement ensemble. Mais là encore, ça ne va pas. Il n'était pas honnête. Il n'était pas fidèle. Il n'était pas honnête. Il n'était pas... Et moi, je dégringole en santé. Je m'égrige. Je suis pas heureuse. Je travaille plus.
- Speaker #0
Ok. C'est quoi, c'est par rapport à ta santé, du coup, que t'as arrêté le travail ?
- Speaker #1
Ouais, je suis pas bien. Je suis triste. On avait repris un logement. Et dans ce logement-là, ça a été une catastrophe. Donc là, je retourne chez mes parents, parce que je vais pas bien. Donc là, je retourne chez mes parents, je me refais une petite santé quand même, je retrouve du travail, et on se revoit. Et là, ça va mieux. Il a changé. Et là, on prend une maison. Et puis, on y est bien. Le jour où j'apprends qu'il y a encore quelque chose. Donc là, moi, ce que je veux, c'est soit tu m'aimes et tu te mets carré, ou soit il faut que ça s'arrête.
- Speaker #0
Donc, c'est au moment où vous décidez de tout quitter pour partir dans le sud de la France.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Donc ça, pour toi, c'est la solution, du coup, pour mettre un terme à toutes ces tromperies en quelque sorte. Et est-ce que finalement, ça a fonctionné ?
- Speaker #1
Oui. Alors du coup, on a déménagé en 2016, début 2016. Lui, il est parti avant parce que moi, j'avais la fin de mon contrat. Enfin, quand j'ai demandé ma rupture, lui, il n'a pas de temps. Il a su qu'il était muté. Il faut partir. Donc, il avait une semaine pour trouver un logement. et donc... il est là-bas tout seul, j'ai pas peur, je suis confiante. Ça allait très bien avant qu'il s'en aille. On est très heureux de partir de la région, d'être dans un nouveau, un nouvel endroit où il n'y a personne. Parce que pour moi, je me suis dit, toutes ces filles qui côtoyaient, elle ne les côtoiera plus, parce qu'elles ne seront plus là. Son ex, elle sera à 900 kilomètres, c'est trop bien. Je l'ai que pour moi. Enfin, ça y est, c'est enfin... Donc 2012, 2016, ça fait déjà beaucoup d'années comme ça. Et puis, j'arrive. mois après par la suite et puis tout se passe bien.
- Speaker #0
Ok, génial. Une nouvelle personne. Donc là, c'était vraiment la solution pour ceux de votre couple, c'était de partir loin de tout ça. Et c'est quoi, malgré tout, qui t'a fait t'accrocher, malgré la souffrance, à chaque fois, qui te faisait retourner sans cesse vers lui ? Comment t'as trouvé la force ? Parce que du coup, tu m'as dit que t'étais amégrie, qu'à un moment donné, tu as quitté ton travail. mais c'est quoi en fait qui te donnait vraiment de la motivation pour continuer malgré tout ?
- Speaker #1
J'étais amoureuse, comme si à l'intérieur de moi c'est fort peut-être ces mots-là mais c'est ce que j'ai dû dire plusieurs fois mais que j'étais en train de mourir parce que j'étais pas avec la personne que j'aimais j'étais délaissée et puis à la fois je trouvais toujours une réponse à bah si c'est passé ça c'est que c'est comme ça ça devait se passer c'est pas grave en fait
- Speaker #0
OK
- Speaker #1
Aujourd'hui, ce que je disais hier, c'est dur. Je me dis, je ne pouvais pas réagir comme ça. Mais au final, c'est comme ça que j'ai réagi. Mais c'est que ça devait se passer. Tant pis, c'est fait, c'est fait. Je pardonne. Voilà. C'était comme si c'était normal de le vivre. Mais je souffrais énormément. Je passais des heures, des journées à pleurer.
- Speaker #0
C'est vrai que quand je regarde ton thème en numérologie, tu as trois fois le nombre 5, symbole de liberté, de mouvement, de besoin d'air. C'est quelque chose de vital, de non négociable pour toi. Et pourtant, tu t'es retrouvée encore une fois dans cette relation totalement enfermée. Tu me l'as dit, tu étais totalement éteinte. Peu à peu, encore une fois, tu as perdu cette liberté. Est-ce qu'à l'époque, tu avais conscience de ce manque de liberté ?
- Speaker #1
Pas du tout.
- Speaker #0
Non.
- Speaker #1
Non, je ne pense pas parce que justement... Moi-même, je m'enfermais dans ce truc où je ne sortais pas, je ne voyais que par celui que j'aimais, que ce soit première, deuxième, troisième relation. Je vivais pour eux.
- Speaker #0
Oui. Et lui, tu le voyais vraiment comme ton sauveur, du coup ? Tu me dis que tu t'éteignais à chaque fois, et que lui, tu retournais parce que finalement, il rallumait cette flamme en soi. Oui,
- Speaker #1
j'étais bien. J'étais à chaque fois que, s'il n'était pas là, j'étais mal. Et dès qu'il était là...
- Speaker #0
Tu te sentais vivante.
- Speaker #1
Parce qu'à côté de ça, c'était un amour.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Il a toujours été très attentionné. C'est une belle personne, malgré tout.
- Speaker #0
Oui. C'est peut-être ça, du coup, qui te faisait rester avec toi. Oui,
- Speaker #1
je me disais... Et puis, il y avait des choses qui se rapprochaient aussi de comme j'avais vécu toute mon enfance.
- Speaker #0
Tu avais conscience, du coup, que tu répétais le même truc là ? Oui,
- Speaker #1
je pense que là, je me le disais. Je me disais ce que j'ai dit plusieurs fois à ma maman. De toute façon, je fais le même chemin que toi. C'est sûr que ce ne sont pas des choses similaires, identiques dans tout, mais ça reproduit. C'est le manque de liberté, de se laisser faire, de dire « Amen » .
- Speaker #0
Oui, parce que forcément, tu n'avais pas d'autre schéma que celui de tes parents. Moi, c'était ça, l'amour. Oui, c'était ta définition de l'amour à ce moment-là. Comment s'est passée cette nouvelle vie, loin de tout, loin de ta famille ?
- Speaker #1
Le fait de déménager, ça m'a fait pousser des ailes. Ça s'était trop bien. Et j'ai eu envie de faire plein de choses, de profiter d'avoir mon chéri pour moi toute seule.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Et de recommencer sur de nouvelles bases.
- Speaker #0
Oui, génial. Nouvelles bases. Oui. Nouvelle région, nouvelle énergie. Et tu apprends que tu es enceinte.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
Comment tu as vécu cette grossesse ? Est-ce que c'était quelque chose qui était prévu ?
- Speaker #1
Alors, non, ce n'était pas prévu.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
De base, je ne voulais pas d'enfant.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Je... Je ne me sentais pas capable d'être maman. Et puis le fait d'être dans la région, de ne plus avoir de pression, d'être libre dans ma tête, de ne plus penser à tout ce qui s'est passé. Parce que vraiment, j'ai pris mes bagailles, j'ai tout laissé dans le Nord. Je n'ai rien pris avec moi dans les souvenirs. J'ai tout laissé là-bas. Vraiment, je me suis dit, ce n'est plus la peine, ou ce n'est pas la peine de mettre des reproches ou autre. Et puis, je sais que lui voulait un enfant. Absolument. Et j'ai arrêté la pilule. Derrière son dos. Et puis, je suis tombée enceinte.
- Speaker #0
Et comment ça s'est passé, ta grossesse ?
- Speaker #1
Très bien.
- Speaker #0
Ouais.
- Speaker #1
Ça s'est super bien passé.
- Speaker #0
Est-ce que lui a été présent pendant ta grossesse ? Donc là, on est d'accord, il n'y avait plus de tromperies, il n'y avait plus tout ça. C'était une histoire ancienne. On était vraiment sur quelque chose de très sain.
- Speaker #1
Oui. Je suis juste tombée sur... En fouinant. C'est le mot. J'ai vu qu'il avait discuté quand, justement, je n'étais pas encore là. Il y avait peut-être eu des discussions un peu ambiguës, donc je lui en ai parlé. On a peut-être eu un gros accrochage ce jour-là. Il m'a dit, c'est rien passé, je te promets. C'était vraiment comme ça pour parler, je m'ennuyais, je ne connais personne dans la région et tout. Alors là, j'ai quand même eu un petit point d'interrogation. Je me suis dit, j'espère qu'il ne va pas recommencer et tout. Mais non, il a montré qu'il était vraiment présent pour moi. Il m'affichait même sur les réseaux et tout. Il mettait tout, donc je me suis dit...
- Speaker #0
Ça t'a rassurée ?
- Speaker #1
Oui. Je pense que là, les gens voyaient quand même qu'il est en couple.
- Speaker #0
Oui. Et en 2017, en février, tu accouches de ta fille Louna. Est-ce que tu peux nous parler de sa naissance et de ce que ça a déclenché en toi ?
- Speaker #1
Alors, sa naissance. Magique. Je n'aurais pas cru. Je n'aurais jamais... Enfin, on ne pense pas. Quand on n'a jamais d'enfant, on ne sait pas. Ça s'est très, très bien passé. Son papa, il était présent. Donc pendant la grossesse, le jour de l'accouchement, après la grossesse, elle a toujours été un très bon papa. Et moi, j'ai commencé à vivre que pour ma fille.
- Speaker #0
Donc toi finalement, qui ne voulais pas d'enfant. Donc tu as eu ta fille, et là ça t'a totalement changé...
- Speaker #1
Je ne l'ai plus jamais quittée. C'est vrai ? Oui, je ne l'ai plus jamais quittée. J'ai même mis mes conditions, c'est qu'au dodo, il n'y a pas de...
- Speaker #0
Oui, vraiment dans la fusion.
- Speaker #1
Oui, qu'être avec elle. Je n'ai pas retrouvé de travail avant ces huit mois. Je ne vivais que pour elle. Je faisais tout pour elle. Rien ne m'a porté, le reste, c'était que Luna.
- Speaker #0
Et comment ton... Son papa, du coup, il a réussi à prendre sa place dans cette relation qui était évidemment très fusionnelle entre toi et ta fille ?
- Speaker #1
Il n'a pas réussi à prendre sa place. Et ça, ça a été très compliqué pour lui. Sur le coup, je ne l'ai pas vraiment remarqué. Après, oui, on se dit, oui, c'est vrai que j'ai pris tout mon temps pour elle. Le fait de faire du co-dodo, on ne dormait plus ensemble avec son papa. Parce que même si elle avait son lit, et j'avais mon lit, Lui, il faisait les 3 à 8, donc déjà les horaires décalés. Et à la fois, je pense que ça a été un échappatoire. Au fait de dormir avec ma fille, j'avais que ma fille. Je n'avais plus lui avec moi. Et petit à petit, je pense que tout l'amour que j'ai donné pour Luna, je ne l'ai plus donné pour lui. Et je me suis détachée au fur et à mesure.
- Speaker #0
D'accord. Mais du coup, pourquoi tu nous parles d'un échappatoire ? Parce que quand vous avez changé de... régions, finalement, ça allait mieux, en ta relation ?
- Speaker #1
Oui, ça allait mieux. Je sais pas. Louna, elle a pris toute la place. Si, peut-être aussi parce que quand, justement, elle a pris toute la place, lui, il a perdu sa place. Mais je pense qu'il était frustré aussi. Il avait des excès de colère. Plus il avait des excès de colère, plus j'ai été triste, mais différemment. C'était pas la même tristesse qu'avant. Et plus je m'éloignais, là. Parce que... Je me disais, déjà sa façon d'être, sa colère et ses insultes verbales, ça me repoussait.
- Speaker #0
Et puis il n'y avait plus forcément que toi, il y avait ta fille. Voilà.
- Speaker #1
C'était différent.
- Speaker #0
Souvent quand on accouche, la maternité, elle a dit qu'on vient mieux voir. Elle révèle ce qu'on vit déjà à l'intérieur. Est-ce que la naissance de ta fille, ça a été un déclic ou une raison de t'accrocher encore plus à cette relation ?
- Speaker #1
Je dirais que c'était un déclic. Je ne me suis pas dit, maintenant que j'ai ma fille, il faut qu'on soit une... couple uni.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Je n'y ai pas pensé. Je me suis juste accrochée à elle. Ma priorité, c'était que elle. C'était limite même plus moi. C'était que elle. Tout ce que je voulais, c'était son bien-être et que tout se passe bien pour elle. Et à plusieurs moments, je me suis dit je ne veux pas qu'elle vive ce que moi j'ai vécu.
- Speaker #0
La protéger de tout ça. Et en 2018, on arrive à une période un peu plus charnière où la situation devient insupportable. C'est quoi qui a été insupportable ?
- Speaker #1
Eh bien, les excès de colère du papa de Luna. Son attitude avait changé. Il était beaucoup plus froid, beaucoup plus distant, mais aussi à la fois il me disait qu'il était seul, il se sentait très seul. C'est vrai qu'on n'a pas de famille non plus. Et moi j'ai Luna, donc ça va, mais lui il se retrouve tout seul et il est toujours en colère. Donc il y a beaucoup de disputes et des disputes de plus en plus fortes. Même si j'avais pu le voir déjà dans le nord, c'était pas aussi récurrent. Et je m'étais dit, les fois d'avant, c'était sous l'effet de l'alcool quand on est en soirée. Parce que je sais que ça change une personnalité et que ça peut parfois modifier des paroles, des actes. Et donc bon, c'était que vraiment en soirée. Donc au final, je me disais, c'est en soirée, c'est normal, il y a l'alcool qui joue. Mais là, il n'y avait pas... Là, c'était en rentrant du travail. Il n'y avait pas l'alcool, il n'y avait pas les soirées, il n'y avait pas... Donc là, c'était vraiment la personnalité qui ressort. Et là, je commençais à me dire, c'est pas bon.
- Speaker #0
Est-ce qu'il y a vraiment eu un moment clé, ou plusieurs moments d'ailleurs, qui t'ont été particulièrement difficiles à vivre, et où là tu t'es dit, là c'est trop, ça suffit, il faut que ça s'arrête ?
- Speaker #1
Quand j'ai voulu, moi, un peu reprendre ma liberté copine, parce que j'avais fait la rencontre de personnes qui accouchaient au même moment que moi, donc on s'est fait un petit groupe d'amis, et puis après l'accouchement, j'ai voulu, quelques mois après, on est sortis. Donc une fois ça passe. Deux fois ça passe et après ça commençait un peu à gêner je pense. Sans me le dire, il ne me disait pas ça m'embête que tu sortes. Mais je sais que quand j'étais prête à sortir, il devenait quelqu'un d'autre et il s'énervait. Jusqu'à ce que moi je me démaquille, je me mette en pyjama et je ne sorte pas. Et là je me disais mais je ne peux pas rester comme ça, il m'enferme dans un truc, dans une toile d'araignée.
- Speaker #0
C'est quoi ? C'était des mots très durs du coup ?
- Speaker #1
Oui, c'était des mots très durs, mais plus que durs. Souvent, ils me dévalorisaient. Ils disaient que j'étais moins que rien, que je travaillais à mi-temps parce que je voulais m'occuper de ma fille, et que du coup, je ne ramenais pas beaucoup d'argent à la maison, que j'étais une fainéante. Dit comme ça, j'ai l'impression qu'à l'époque, j'acceptais un petit peu, mais ça me faisait mal, tellement mal, que je me disais que ce n'est pas moi, que ce n'est pas vrai, que ce n'est pas comme ça, je veux juste m'occuper de ma fille. je voulais pas être maman mais du moment où j'étais maman moi je me suis occupée J'ai voulu m'occuper d'elle à 100%. Ma priorité encore aujourd'hui, elle a 8 ans et demi, je veux être avec elle. Et là, oui, ça a été des... et un peu de violence. Quand il était énervé, j'ai le souvenir qu'à deux reprises, j'ai reçu un jouet de ma fille dans le dos où elle me coissait contre un mur, me bloquait avec le lit. C'était assez dur.
- Speaker #0
Et ça, est-ce que ta fille, elle le voyait ?
- Speaker #1
Alors là, elle était bébé-bébé. Elle n'avait même pas... C'était entre ses 6 et 1 an et demi, là. Et après, elle a commencé à voir, à entendre. Mais je n'ai jamais vu ma fille perturbée. À ce moment-là, jamais. Je ne sais pas.
- Speaker #0
Tu faisais vraiment en sorte de la protéger, qu'elle soit à l'écart de tout ça.
- Speaker #1
À la fois à l'écart, mais à la fois où je la gardais vraiment souvent, je me souviens. Je me souviens que je la prenais souvent avec moi pour me dire elle est là et je sais que si elle est là, il ne va rien faire, il ne va rien dire. J'ai l'impression quand tu dis ça que c'est un monstre, tu vois, mais pas du tout. Mais c'est vrai que hurler, tu vois, quelqu'un qui crie tout le temps, qui se met dans un état qui change de... de facettes. Oui,
- Speaker #0
t'as l'impression que t'es pas la même personne.
- Speaker #1
Voilà. Alors du coup, souvent je prenais Luna en tant que bouclier.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
Je l'avais sur moi et je me disais, bah là elle va se calmer. Et à un moment donné, ou même quand elle était là, elle se calmait plus.
- Speaker #0
Oui. Oui, toi tu pensais finalement que ça allait l'apaiser ?
- Speaker #1
Des fois je disais, il y a Luna, c'est bon, on se calme et tout. Et en fait des fois ça se calmait pas.
- Speaker #0
D'accord.
- Speaker #1
Donc là moi je la prenais et on partait. Et puis bah... Là, j'étais en train de remourir une deuxième fois à l'intérieur où je me disais qu'on ne peut plus vivre comme ça.
- Speaker #0
Comment tu vivais après chaque excès de colère ? Comment tu étais, toi ? Vidée.
- Speaker #1
Fatiguée, vidée. J'allais de moins en moins vers lui aussi après, du coup. Donc l'amour, il me disait tout le temps, je ne te supporte plus, je ne peux plus te voir. Alors que c'est lui qui criait au final. C'est vrai que moi, je prenais mes distances et j'avais... je ne venais plus vers lui. C'est normal au final, parce qu'on vit des choses. Même si j'étais amoureuse, quand même encore, on prend ses distances.
- Speaker #0
Et à cette époque, tu penses à un éventuel départ, suite à tout ce qui a pu se passer. Tu fais même une demande de logement social, puis finalement tu renonces. Oui. Est-ce que tu peux nous dire ce qui t'a fait renoncer à ce logement ? Est-ce que c'est ce qui t'a vraiment fait reculer ? Est-ce que c'est la peur, la honte, l'amour ?
- Speaker #1
Il y avait deux choses. L'une où je me disais... Mais je l'aime quand même. Et que tout le monde peut changer avec les années, avec un peu de travail. Il y avait Luna aussi. Je ne supportais pas me dire que j'allais la séparer de son papa. Et j'avais peur. Peur de me retrouver toute seule. De me dire, demain, je dois tout gérer toute seule. Même si je gérais déjà beaucoup de choses. Je me disais, je vais être toute seule. Je vais faire comment ? Et en plus de ça, je renonce au papa de ma fille. Et je l'éloigne de son papa, du coup. Parce qu'elle ne le verra plus autant qu'avant.
- Speaker #0
Oui, donc de la culpabilité, de la privé.
- Speaker #1
Du coup, c'est pour ça que je n'ai pas sauté le pas. Je me suis dit, ça va aller.
- Speaker #0
Finalement, est-ce que tu te sentais prisonnière de lui ou de toi-même ?
- Speaker #1
Je me sentais plutôt prisonnière de moi-même. Parce que les fois où on a rompu, les premières fois, c'est lui aussi qui a rompu. Et ce n'est pas pour autant qu'il revenait le lendemain. Ce n'est pas lui qui me disait, tu restes.
- Speaker #0
Et en 2020, finalement, tu obtiens enfin un logement social. Et là, c'est la bonne fois. Tu vas vraiment sauter le pas. pas sur l'occasion à y accepter. Pourquoi cette fois, elle a été la bonne ? Et est-ce qu'il y a eu un moment qui a fait déborder le vase ? Et là, tu t'es dit, non, il n'y aura pas de retour en arrière.
- Speaker #1
On est allé faire le baptême de ma fille en fin d'année 2019, dans nos familles dans le Nord. Ça s'est bien passé, mais je voyais... Alors déjà, on est allé dans le Nord, ça s'est bien passé, sauf que moi, j'étais très stressée d'être là-haut. J'avais des angoisses. Je pense que tout ce qui a pu se passer dans ma vie là-haut... J'étais un peu quand même à l'écart. Et avec lui, je voyais qu'il y avait de moins en moins de choses. Et lui-même, il était distant aussi. On avait déjà parlé de rompre. Il faut que ça s'arrête à un moment donné. Il faut qu'on arrête de se faire du mal. Et puis, quand on est remonté, il y a eu de nouveau des gros clashs. Mais là, je me suis dit, il faut que je reprenne cette démarche de prendre un logement social. Dans ma tête, je me suis même dit, il faut qu'on ait chacun notre chez nous. même si on se remet ensemble par la suite, mais il faut guérir. Et j'ai refait la demande de logement social avec toujours un peu cette envie de recruter. Je me disais, mais Luna, elle aura plus sa maison, elle aura plus sa piscine, elle aura plus ça. Je trouvais toujours ce côté confort pour ma fille. Moi, peu importe, mais pour elle, je pense à elle. Et puis, on m'en a proposé un. Je suis allée visiter. Il n'était pas terrible, le lieu, en fait. Je ne voulais pas que Luna le grandisse. Et quelques semaines après, je crois. deux semaines, trois semaines après, on m'a appelée pour me dire qu'on en avait un autre, donc je l'étais visitée, et là il était bien. et puis je l'ai dit à son papa
- Speaker #0
où il a pris les choses ?
- Speaker #1
Mal. Parce qu'il était même peu au courant que j'avais fait une demande de logement social. Mais mal, mais à la fois, c'est vrai qu'il a toujours été comme ça. C'est que même s'il souffre, il ne va pas me dire tu restes là.
- Speaker #0
Ça se voit que c'était...
- Speaker #1
C'est là que je vois que ce n'était pas non plus quelqu'un de violent dans le sens parce que vraiment, je n'aurais pas pu partir sinon. Et il a trouvé un logement avant moi. Il est parti lui avant moi, du coup.
- Speaker #0
Soit il a voulu se protéger.
- Speaker #1
Et je pense que, aussi, je lui avais dit, il faudrait qu'on essaie de s'éloigner, qu'on... Chacun de notre côté. Et puis, peut-être qu'on se retrouvera. Et j'ai déménagé, du coup.
- Speaker #0
Ok.
- Speaker #1
Au mois de février.
- Speaker #0
Il y avait vraiment d'éléments marquants, du coup, que tu as vu ?
- Speaker #1
Non, pas là. Pas encore.
- Speaker #0
Donc là, on est en 2020, donc tu étais en année personnelle 9, en année universelle 4, avec un objectif de l'année qui était aussi en 4. Symboliquement, ça voulait dire que toi, tu étais invitée à faire un bilan, à mettre refait un... à tout ce qui ne te convenait plus, et à affronter tes peurs pour préparer une vraie renaissance, une vraie avant-après. Est-ce que tu as senti que c'était le moment que les énergies te poussaient, enfin pour de vrai ?
- Speaker #1
Je pense que... Alors, je n'ai pas senti les énergies me pousser, parce que j'étais bien fermée un peu quand même à ça. Enfin, pas totalement, mais pas autant ouverte que maintenant. Et donc, je sentais que j'avais besoin de faire un lavage, un truc où je me sente libre. Et donc quand j'ai eu mon appartement, je me sentais tellement bien. Comme si j'avais enlevé une chaîne, tu vois. C'était une première chaîne qui est partie. Et puis à côté de ça, j'ai toujours le papa de ma fille, mais en relation normale de parents. Donc on se voyait régulièrement pour l'UNA. Et puis un jour, je ne sais pas pourquoi, on a repris un truc. Comme quoi il n'y avait pas eu cette cassure. En deux-deux, c'est vite remis comme c'était. Il n'y a pas eu à attendre des mois et des mois pour que ça capote. Alors j'ai dit, c'est bon, stop. Donc ça n'a pas duré longtemps. Mais ensuite, j'ai eu un dégât des os, mais mon appartement, il était d'un seul coup, il y a eu de l'humidité qui est apparue partout. Mais là, la santé de Luna était en jeu parce qu'on respirait moisissure. Et donc, j'ai demandé mon préavis. Alors, la seule solution, c'était d'être hébergée chez Sullivan le temps que je retrouve un appartement. Donc, j'ai déménagé. Je suis atterrie chez lui. Et chez lui, même en n'étant pas en couple, c'était assez électrique quand même. Et là, je me suis dit, je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi, d'un seul coup, ça m'a pété dans la tête. Je vais partir, je vais tout quitter. Non, non, j'ai oublié un passage important. Avant, je quitte mon appartement. Il y avait les tâches de moisissures qui arrivaient et tout. Luna était gardée chez son papa. Et il m'appelle en me disant, elle a de la fièvre. Est-ce que tu peux m'amener des doliprane et tout ? Parce que je n'en ai pas. Et je suis venue. Et moi, j'étais en confinement encore. Et lui, où il travaillait, il avait levé le confinement parce qu'ils étaient équipés. Donc, il pouvait aller travailler. Et ce jour-là, Luna prenait son bain. Et il m'explique qu'il a eu le courrier. Il va reprendre le travail. Ou il l'avait repris. Mime ! ça faisait là deux trois jours peut-être et il me fait voir son portable et le courrier et je lis le courrier et tout et là il y a un message qui s'affiche d'une nana et cette nana là avec qui il m'avait trompé dans le sud c'était avec cette fille là du coup qui m'avait trompé et je m'étais dit je vais faire une première recherche d'appartement voilà et donc là je vois et donc je lui dis tiens un tel t'envoie un message et lui je pense que il s'est senti mal Merci. Ce que je n'ai pas compris, là, il s'est passé un truc en deux secondes où il a vrillé. Et il m'a dit un truc sur le message et tout. Je dis « Oh, tranquille, moi, pas de souci, fais bien ce que tu veux. » Après, j'ai peut-être dû lancer un truc comme quoi c'était bien dommage de voir qu'il reprenait contact avec des filles. Enfin, j'ai peut-être aussi lancé un truc. Mais il n'y avait rien de méchant. Et je dis « Bon, ben moi, je m'en vais. » Et là, il a dit « Oui, c'est ça, vas-y, dégage. » Et mon sac était dans la salle de bain, il m'a lancé mon sac à main. Donc tout est tombé par terre et là j'ai commencé à avoir peur parce que dans les années d'avant, il y avait eu des choses un peu similaires. Tout en ramassant mes affaires, en tremblant et tout, il arrivait vers moi, il m'a soulevé. Je n'ai pas posé les pieds par terre, jusqu'à dans le canapé. Et là en fait, j'ai entendu Luna hurler. Et en fait, Luna, elle était dans son bain quand ça s'est passé. Elle était accrochée à la baignoire et elle disait « Maman, maman, maman ! » Donc du coup, entre le moment où je vois l'image de Luna m'appeler, le moment où il me lève, où il me jette, je suis tétanisée.
- Speaker #0
Je ne parle plus.
- Speaker #1
J'ai plus de voix. Je tremble. Et je sais qu'il va s'occuper de sa fille. Et là, dans ma tête, la seule chose que je me dis, c'est qu'il faut que ça s'arrête. C'est fini. C'est plus possible. Je voulais partir. Mais il m'a dit, non, tu restes là. Tout bienveillant, il a été retombé. Il m'a dit, tu restes là, on va discuter. Je m'excuse. Et il a pris sa fille. Il est allé parler à sa fille. Il lui a dit, papa, il a fait une bêtise. Papa, il a fait quelque chose qu'il ne fallait pas. Il s'est excusé auprès de sa fille. Il m'a dit, ça ne se reproduira pas. Pardon. Je l'entends encore. C'était très bienveillant auprès de sa fille. Elle est venue et il m'a pris dans ses bras. Il m'a dit, je suis désolée. Il pleurait et tout. Il m'a dit, je ne sais pas ce qu'il m'a pris. Le fait que tu vois le message. Il a vrillé.
- Speaker #0
Il a vrillé.
- Speaker #1
J'étais tétanisée. J'ai eu peur. J'ai vraiment eu peur. Je savais qu'il n'allait pas me faire du mal. mais c'est juste de voir ma fille et de l'avoir cramponnée comme ça à la baignoire à hurler Moi, de ne pas être maître, de pouvoir faire ce que je veux. Et là, après, je suis partie chez moi et je me suis dit, on va arrêter. Et le fait qu'il ait moisissure, je me suis dit, je vais donner mon préavis. Et puis dans ma tête, je me suis dit, je vais voir avec mon patron si je ne peux pas donner mon préavis aussi pour faire une rupture conventionnelle et je vais partir. Alors, je n'ai concerté personne, je crois, au début. Je demande juste à mon patron si c'est possible de faire une rupture conventionnelle. Il m'a dit, il n'y a pas de problème, je te fais une rupture conventionnelle. Dans un mois, c'est fini. Et là, j'ai peur. Je ne sais pas trop. Je me dis, je ne vais peut-être pas le faire. Il faut être inconscient quand même. Tu es une petite fille, tu t'en vas. J'avais plus de voiture parce que j'avais une voiture de fonction. Donc, je n'avais plus de voiture. Je ne pouvais plus le faire, je ne le fais pas. Donc, il a fallu un petit peu de temps où je signe le papier. Dès que j'ai signé le papier, j'envoie mon préavis de l'appartement. Et là, il faut que je parle à Sullivan. Il faut que je lui dise que j'ai pris toutes ces décisions-là. Et je lui dis, j'ai donné mon préavis du logement. donc dans un mois j'en ai plus Un mois de préavis aussi pour le travail. Mais j'ai dit, je ne vais pas rester dans cet appartement pendant un mois avec la moisissure. Donc, on fait quoi ? Soit tu prends Luna chez toi, mais ils ne pouvaient pas avec les 3-8. Et donc, du coup, j'ai tout déménagé. J'ai pris mes affaires, je suis allée chez Sullivan. Luna avait sa chambre, moi, il m'avait passé sa chambre. Ils dormaient dans le salon, on n'était plus ensemble. Ils savaient que j'allais partir. Là, je ne me suis pas rendue compte que peut-être qu'en venant, je faisais aussi une erreur, parce que le fait de nous voir tous les jours, mais de se dire que dans tant de jours, je m'en vais à deux heures et demie de lui. Moi, je m'en vais, ce n'est pas grave, mais je m'en vais, je prends Luna. Donc, je n'avais pas conscience. En fait, j'ai l'impression que cette année-là, tout est en ma personne. Je ne pense qu'à moi. Je me dis, je vais partir, je prends Luna, je quitte mon travail. Au début, je déménage. Après, je vais partir et tout. Je me dis, je suis vachement égoïste. Sur le coup, je n'y pense pas. Aujourd'hui, je me dis, j'ai vachement été égoïste. Mais il fallait que je fuie. J'avais besoin de partir. Je pensais à Luna, je me disais, il ne faut plus. Il faut qu'elle voit déjà une maman qui arrête de pleurer. Des parents qui arrêtent de se déchirer, même quand ils ne sont plus ensemble. Donc, je dis à Sullivan, c'est peut-être pas un au revoir définitif à cette époque-là. Je crois encore que je peux l'aimer encore. et qu'on va être une famille. Parce que moi, mes parents, ils sont toujours ensemble. Pour moi, l'amour, c'est pas... Une famille, c'est vraiment une famille. C'est pas un papa ailleurs et une maman... Mais je m'étais dit, je me suis dit, peut-être qu'on se retrouvera si tu changes. Parce que Sullivan, il avait des problèmes aussi, il buvait et tout ça. Donc moi, je vais faire un travail sur moi-même parce que pareil, je suis pas parfaite. On n'est pas... On n'arrive pas au monde avec zéro problème. Et donc, entre tout ce qu'il y a à guérir d'avant, tout ce que nos parents nous donnent, il faut démêler tout ça. Et donc, je pars en me disant, on va se retrouver. Ne t'inquiète pas, on va se retrouver. Et puis, au final, je pars un jour avec ma fille. Là, je suis dans la voiture et je me dis, ça y est, c'est fini. On part, on va guérir. Mais à aucun moment, je me dis... Je me mets à la place du papa qui ferme la porte et qui se dit...
- Speaker #0
Il se met vraiment sa place à lui, qui va avoir sa vie sauvagée. Je me dis que moi, j'ai eu des années compliquées, mais lui, il a eu aussi après compliquées.
- Speaker #1
Parce que moi, à cette époque-là, je suis égoïste quand même, parce que je me dis, je pars, je m'en vais. Je ne suis pas triste, enfin, je suis triste quand je m'en vais, je pleure quand même. Luna a deux ans et demi. Mais lui, je me dis, quand il a fermé la porte, je pense que ça a dû être horrible. C'est parce qu'il a dû culpabiliser et puis aussi se dire, ma fille, je la vois plus. Je m'en allais pas en vacances. Alors moi, je m'en suis voulu aussi, du coup. C'est qu'une fois que tu es partie, du coup, t'as pris un moment pour te reconstruire.
- Speaker #0
Tu m'as aussi expliqué que tu avais perdu beaucoup de poids.
- Speaker #1
Oui, j'étais toute mince. Maigre, pas mince, maigre. Aujourd'hui, je fais un 38 et je pense que je faisais 32-34. J'étais tout le temps malade, tout le temps mal au ventre. Je pense que j'étais très stressée. Mon corps était toujours en stress permanent. Donc du coup, les douleurs.
- Speaker #0
Comment ça s'est passé les premiers temps avec ta fille dans cette nouvelle vie ?
- Speaker #1
C'était chouette. En plus, c'était pendant l'été. Donc du coup, ça fait un peu les vacances. Même s'il faut... Il faut préparer sa première rentrée à l'école. Et puis, encore une fois, sans son papa, donc c'est compliqué. Mais je suis bien. Là, je regrossis. Je remange, je regrossis et tout.
- Speaker #0
À ce moment-là, est-ce que tu pensais à rencontrer l'amour ou non ? Tu avais toujours en tête de retourner avec le papa de ta fille.
- Speaker #1
Je n'ai pas pensé à retrouver l'amour. En tout cas, je ne l'ai pas cherché. Je me disais, non, pour l'instant, je suis bien. Je suis avec Luna. Et puis, il y avait son papa qui était dans mon cœur quand même. Même si, au fond de moi, je pensais quand même qu'on n'allait pas se retrouver. Parce que quand il n'y a qu'à sûr, après il n'y a qu'à sûr. Et il faut que ça reste. À moins que vraiment, qu'il y ait un changement total. Mais non, je ne pensais pas du tout à l'amour.
- Speaker #0
C'est l'amour qui est arrivé à toi.
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #0
En 2020, tu fais une rencontre inattendue. Celle de ta compagne qui fait aujourd'hui partie de ta vie. Est-ce que tu peux nous raconter comment cette rencontre s'est faite ?
- Speaker #1
Mais pendant tout ce confinement et en parallèle de tout ce que je vivais, moi j'étais sur les réseaux et je parlais avec une fille. Elle était en couple avec le papa de ses enfants et elle était en train de se séparer et du coup elle était attirée par les femmes. Et moi pendant le confinement justement, j'étais pas attirée par les femmes mais par un style de femme que je voyais sur les réseaux. Et je me disais, j'avais une petite attirance. Donc je me posais des questions et je trouvais ça dérangeant mais à la fois cette envie de savoir. Et puis donc je dis à l'âme. à la personne, je lui dis, ben moi, c'est pareil, je me suis rendue compte que j'aimais bien et tout, mais je ne suis pas en contact avec aucune fille et tout, et donc elle me met en lien avec cette personne, juste pour qu'on discute, et du coup, je parle avec cette femme, et elle me dit, ben moi, j'ai quelqu'un à te présenter, si tu veux, et elle est célibataire, et c'est une femme extraordinaire, et tout, donc elle lui a demandé si elle voulait bien, et puis on s'est parlé, et puis après, on s'est rencontrés à la fin de 2020,
- Speaker #0
et... Est-ce qu'inconsciemment, tu es allée chercher de la douceur en elle ? Celle que tu n'avais pas forcément apportée tous ces hommes.
- Speaker #1
Inconsciemment, peut-être, oui. En tout cas, moi, je ne l'ai pas ressentie. Juste, c'était léger. Ce n'était pas de prise de tête. Je voulais être à la fois libre. Donc, comme j'étais loin, j'étais chez mes parents. Et elle, elle habitait dans le Vaucluse. Il y avait des kilomètres qui nous séparaient. Donc, c'était bien. Mais je suis très, très vite tombée amoureuse. Ce n'est pas le même amour. Ce n'est pas la même relation. Ce n'est plus un homme. C'est une femme. Inconsciemment, peut-être, je me suis tournée des... Enfin, j'ai tourné le dos des hommes. En fait, je partais aussi du principe que le seul homme, le dernier homme, c'était le père de ma fille aussi. Et ça, vraiment, c'est symbolique pour moi. Et puis, j'ai commencé à être attirée vraiment par elle.
- Speaker #0
Donc,
- Speaker #1
c'était bien comme ça.
- Speaker #0
Des fois, c'est une évidence. On ne peut pas trop se poser des questions.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Du coup, avec elle, tu as reproduit le même schéma ou pas du tout ?
- Speaker #1
Au tout début, c'était une relation saine. On se disait tout. La seule chose que j'ai pu remarquer, c'est qu'elle ne supportait pas trop. trop la présence du papa de ma fille. Moi, je sais qu'il n'avait pas vu sa fille depuis plusieurs mois et il venait jusqu'à l'école pour venir la chercher fin septembre, mi-septembre. Et je l'avais prévenue, ma copine, et elle m'avait dit « Mais il ne va pas venir chez toi. » Et pour moi, c'était une évidence qu'il vienne chez moi. Je n'allais pas les faire manger dehors. Ils pouvaient venir chez moi, ils auraient mangé ensemble. Moi, j'aurais été chez mes parents. J'estimais que c'est le papa de ma fille. Bien sûr, il ne va pas dormir chez moi, dans mon lit, c'est normal. Mais il peut très bien venir manger avec sa fille. Et elle, ça l'avait dérangée. Et au fond de moi, je me disais, non, ce n'est pas comme ça que je veux que les choses soient en fait qu'elles soient. Parce que moi, je veux être libre d'imposer tout ce que je fais sans faire de bêtises. Ce n'est pas parce qu'il est là que...
- Speaker #0
Mais elle,
- Speaker #1
elle ne le voyait pas comme ça. Et donc, il y avait eu un petit peu des accrochages. Et au final, je m'étais dit, je ne vais pas dire les choses. Je vais faire les choses comme je le ressens. Et ne pas dire pour ne pas blesser l'autre côté. En fait, c'était une erreur de ma part parce que je me suis sentie prisonnière de, pas de mensonge, mais de, j'étais pas alignée avec moi-même. Donc un jour, je lui ai dit, je lui ai dit, écoute, il est venu, il a mangé avec sa fille, on est allé au parc. Elle l'a très mal pris, mais dans tout cas, elle l'aurait très mal pris. Et là, j'aurais dû réaliser qu'il y a des choses qui lui dérangeaient. Et peut-être parce que malgré tout, chez elle, il y avait aussi les mêmes schémas que chez mes anciens compagnons. Mais moi, j'avais déjà avancé. Donc en ayant déjà avancé, j'avais pas envie que ça me prenne. de l'énergie. Mais ça allait après, en gros, c'était très bien. J'ai passé des bons moments, comme jamais j'avais vécu de bons moments. Et puis, j'en ai même décidé de tout quitter, au bout de trois mois à Perpignan, pour venir vivre chez elle. Encore sur un coup de tête. L'année 2020 n'était pas finie. Du coup, je pense que les énergies étaient vraiment fortes pour faire tout ce que j'avais envie de faire, en fait. Parce que cette année-là, elle a été très intense. Et je suis arrivée fin décembre. Et par contre, l'année 2021 n'était pas la même. Sur quel plan ? Sur le plan... Alors moi, j'ai trouvé du travail. Donc ça, c'était chouette. Nouveau départ. J'ai trouvé du travail.
- Speaker #0
Une nouvelle voiture. Je n'ai plus de voiture.
- Speaker #1
Et puis, elle, elle a commencé à être différente. Beaucoup de jalousie. Et je vais commencer à me renfermer de nouveau. Être de plus sortir, de plus... D'avoir peur de sortir pour avoir des réflexions derrière. qui se passait de son côté, ça faisait effet miroir et moi je réalisais pareil. Moi j'avais envie qu'on me laisse ma liberté comme moi j'aime laisser les gens libres. Mais là, sa façon d'être avec moi, je refaisais un peu la même chose. C'était comme un effet miroir. Ça a été deux années compliquées.
- Speaker #0
Tu m'as expliqué que toi, t'avais traversé une période de burn-out et de dépression.
- Speaker #1
Voilà.
- Speaker #0
Mais tu as aussi eu une thérapie d'un an et demi. À quel moment tu as compris qu'il fallait enfin passer par l'étape de reconstruction ? après tout ce que tu avais vécu.
- Speaker #1
Du coup, en 2022, il y a eu un accident de voiture. Donc, il y a eu 2021 et 2022 très, très, très compliqués. Et l'accident de voiture a confirmé qu'à ce moment-là, je ne pouvais plus. Je n'arrivais plus. Et début 2023, ça continue. Je ne suis pas bien. Mais là, c'est le burn-out total. J'ai même l'impression que ce que j'ai vécu avant, ce n'était pas grave. Alors que c'était quand même déjà grave. Mais mon état psychologique était encore plus dégradé. J'ai eu envie de partir. partir de ce monde. J'ai eu des idées noires. J'ai pris plusieurs femmes à voiture en me disant mais je ne disais rien de tout ça. En me disant, là c'est la fin. Il faut que je roule et je roule et puis je me mettais à fermer les yeux et après je repensais à ma fille. Et je pense que
- Speaker #0
En fait, à ce moment-là, je pense que ce qui s'est passé, c'est tout ce que j'ai vécu depuis toutes ces années, où ça a fait comme un trop-plein. L'accident de voiture a un peu chamboulé Luna aussi, parce qu'elle était là. Et elle n'arrêtait pas de me dire, « Maman, j'ai peur que tu meurs. Maman, j'ai peur que tu meurs. » Et elle se réveillait en pleine nuit. Et ça me mettait dans une colère à l'intérieur de moi. Je ne peux pas expliquer aujourd'hui, mais ça a été guéri. Ça a été soigné avec la thérapie. Et à la fois, elle me disait ça, et moi, je voulais mourir. Je voulais partir Et quand ça n'allait pas, je prenais ma voiture et je partais. Et là, je repensais à Luna que j'avais laissée dans son lit. Fanny était avec elle. Et puis un matin, je me suis réveillée. Je me suis dit, je vais aller voir le médecin. On ne peut pas rester comme ça. Et j'ai tout raconté au médecin. Ça a été comme... Il m'a dit, mais vous faites un burn-out. Vous êtes en pleine dépression. Mais c'est une dépression sévère. C'était à la maison, c'était 91% de dépression. Et puis, j'avais tellement eu des hauts et des bas avec Fanny. Alors, il me semble que je ne te l'avais pas dit ça. Mais du coup, à cette époque-là, Fanny et on étaient séparés un petit peu. c'est pareil même qu'elle était partie de la maison donc c'était vraiment pour moi la goutte d'eau quoi c'était tout et cette thérapie je l'ai faite avec que moi moi même je l'ai pas faite pour sauver mon couple que pour moi enfin je me suis dit maintenant c'est moi rien que moi et je l'ai faite et ça m'a fait un bien fou parce que je me suis j'ai appris à savoir qui j'étais aussi parce que finalement je savais pas j'ai appris à savoir quelles étaient les blessures de mon passé qui me faisaient des blocages aujourd'hui et qui me mettaient autant de d'événements dans ma vie. Et puis j'ai repris goût à la vie. Puis j'ai récupéré ma copine.
- Speaker #1
Oui, après t'as te reconstruite.
- Speaker #0
Oui, pendant ma reconstruction. Elle est revenue. Par contre, elle me disait que j'avais énormément changé, que j'étais plus la même, que j'étais plutôt focalisée sur moi. Mais c'était le but.
- Speaker #1
T'es en train de te reconstruire petit à petit. Il faut de temps en temps être un peu égoïste pour se retrouver. Aujourd'hui, face à moi, je vois une femme souriante qui semble apaisée et confiante. Est-ce que tu peux nous parler de la Cynthia d'aujourd'hui ? Comment tu te sens dans ta peau ? dans ton rôle de maman, dans ton rôle de femme, de compagne ?
- Speaker #0
Je me sens très bien. Après toutes ces années de guerre avec moi-même aussi, parce que je peux dire que c'est une guerre avec moi-même, je sais où je vais, pourquoi je le fais, pour qui. Mon rôle de maman, je pense que ma fille, elle n'a jamais autant été heureuse, plus heureuse qu'aujourd'hui. Je souris, je pleure plus. C'est vrai que même matin, quand je pleure, je me dis, oh non, on ne pleure pas. Je pleure beaucoup moins. Avant, je pleurais tout le temps, tout le temps, tout le temps. Maintenant, je ne pleure plus. je suis épanouie. Après, j'ai eu un licenciement économique il y a un an. Et pendant du coup un an, j'ai fait tout un autre parcours. Pendant le burn-out, j'avais déjà commencé, mais je me suis réalignée avec la spiritualité. Et donc du coup, pendant un an, j'ai presque tout donné pour ouvrir mon petit institut ou cabinet, comme on veut. Mais pour apporter du bien-être aux gens, parce que vous savez ce que c'est, de ne pas être bien. Moi-même, j'ai eu... recours à plein de thérapies. Je n'ai pas fait que la psychologue. J'ai vu plein d'énergéticiennes, j'ai vu plein de praticiens différents. Je pourrais faire une liste. Mais qui m'ont aidée, qui m'ont amenée à chaque... Chacun m'a amenée... Ils m'ont mis leur petite pierre là et m'ont dit comment j'étais, comment je devais être. Ils m'ont tous apporté un truc différent et ça m'a beaucoup aidée. Et moi, je veux aider aussi à mon tour.
- Speaker #1
Et c'est quoi exactement du potentiel ? À l'Institut, qu'est-ce que tu as proposé ?
- Speaker #0
Alors moi, j'ouvre le 1er décembre le Head spa énergétique. Du coup, c'est tout ce qui est soins énergétiques combinés à de la détente profonde. J'estime que quand on va mal, il n'y a pas que le cerveau qui va mal, il y a le corps. Il n'y a pas que le corps, il y a aussi l'âme. C'est tout un ensemble. Et en fait, du coup, c'est des soins holistiques. Et je viens aider à réconforter mentalement, physiquement. émotionnellement et aussi par les énergies, à rééquilibrer tout ça. Et du coup,
- Speaker #1
tu seras basée à l'histoire à sorgue ? Oui. On a besoin de réalisation, c'est-à-dire pourquoi je veux faire les choses professionnellement. T'appelles à être indépendante, pardon, à créer, à guider. Est-ce que tu sens que c'est enfin ton moment ?
- Speaker #0
Oui. Je peux replurer. Oui, je sens que je suis alignée, autant sentimentalement. Je suis très heureuse avec ma copine, j'ai eu beaucoup de hauts et de bas. Mais aujourd'hui, c'est un amour sain. Parce qu'elle, elle a compris comment moi, je fonctionnais. C'est pas parce qu'on est libre. qu'on est au linge. Voilà. Moi, j'ai totalement confiance en elle aussi parce que je n'avais pas confiance non plus aussi avec tout ce que j'avais pu traverser. La relation avec le papa de ma fille, elle est cool. Il est toujours là pour moi, je suis toujours là pour lui. Et ça, je le souhaite aux personnes qui se séparent en bons termes de pouvoir le vivre pour leurs enfants parce que c'est tellement compliqué pour eux que quand ils voient leur papa et leur maman ensemble, même s'ils ne sont plus amoureux, c'est beau, c'est sain, c'est il n'y a pas de dispute. Moi, ma fille, quand elle nous voit, elle prend son papa et sa maman par la main et elle est heureuse. Et elle met des mots. Même si vous n'êtes plus amoureux, quand on se voit tous les trois, c'est bien. Et ça, je suis trop heureuse d'avoir pu arriver à mettre en place parce que c'était compliqué avec ma compagne. Elle ne supportait pas trop, elle avait peur et tout. Et puis, parce que le papa de ma fille restera le papa de ma fille. Malgré tout, il peut se passer un pilier dans ma vie. Et professionnellement, je suis alignée. Il m'arrive parfois de penser que je peux retourner dans les bureaux parce que j'étais assistante administrative. Mais l'univers, il m'a bien fait comprendre que non. Et puis, niveau santé, ça va mieux aussi. Je fais moins de crises d'angoisse et je continue aussi à aller voir des personnes parce que le corps, il en est une pièce pendant toutes ces années. Donc, je suis contente d'entendre tout ça.
- Speaker #1
Une belle preuve de résilience. J'arrive à faire quelque chose de beau aujourd'hui. Ce podcast s'adresse à toutes ces femmes qui donnent tout, qui s'oublient, qui ont peur de se choisir. Aujourd'hui, quel message tu aimerais leur transmettre ? et leur laisser le message.
- Speaker #0
C'est que malgré tout ce qu'on peut vivre, quand on l'a vécu, quand on l'a vécu et que c'est fini, on sait qu'il y a toujours une issue. Et que même si c'est dur sur le moment, même si on a mal, même si on souffre, même si on a l'impression qu'il n'y a pas d'issue, pas d'échappatoire, il y a toujours, toujours la lumière au bout du tunnel. Ça, c'est sûr. C'est obligé. À un moment donné, même si on touche le fond, on peut remonter. Donc, il ne faut pas avoir peur. faut pas en faire deux parler, il ne faut pas avoir peur d'aller chercher de l'aide, de se remettre en question aussi. Parce que parfois on vit des choses, mais ce n'est pas non plus que la faute de la personne avec qui on vit. On a chacun nos bagages, et parfois nos bagages, je pense qu'ils sont... Ils peuvent être aussi un élément dans une situation. On ne prend pas conscience des problématiques qu'on a nous, c'est dur de s'en sortir.
- Speaker #1
Tu pouvais parler à la Cynthia d'avant, celle qui espérait qu'il s'effaçait, qui pleurait en silence, qu'est-ce que tu aimerais lui dire ?
- Speaker #0
J'aimerais lui dire bravo parce que c'était long. Et que ça vaut le coup malgré tout. C'est l'impression que je pourrais me revoir avant et me dire juste t'inquiète pas, ça va aller. Tu vas le faire. Ça va être compliqué, mais ça va aller. Donc ça oui, ça je pourrais le dire. Et oui, que tout va bien se passer. Et tout se passe bien aujourd'hui.
- Speaker #1
Une dernière petite question. Qu'est-ce que tu dirais à ta fille aujourd'hui, ta sauveuse ?
- Speaker #0
Merci. Merci à ma princesse. parce que si je me suis battue, c'est aussi pour elle. Et merci d'être arrivée dans ma vie. C'est ma sauveuse, c'est mon bébé, c'est ma meilleure amie, c'est mon tout.
- Speaker #1
Et pour clôturer en douceur, je te propose de tirer une carte d'oracle et de nous lire son message pour toutes les femmes qui cherchent encore leur sortie.
- Speaker #0
Le monde a soif de ton bonheur. Une existence imprégnée de souffrance ou de malheur, sans possibilité de réaliser tes aspirations les plus profondes, ne nourrit pas l'âme du monde. Alors que ton bonheur, ton abondance et ton engagement à vivre pleinement, illuminent le monde entier. C'est une belle confirmation. Merci beaucoup Cynthia pour ton partage. Merci à toi et à la personnes que tu es. Je te souhaite beaucoup de réussite dans l'ouverture de ton Institut. Merci.
- Speaker #1
Merci à toi d'avoir écouté Maman épanouie toi. Si cet épisode t'a parlé, si quelque chose a vibré en toi, la numérologie peut t'aider à y voir plus clair, à mieux te comprendre et à avancer sur ton propre chemin. C'est ce qui m'a permis à moi de me retrouver et aujourd'hui j'accompagne d'autres mamans à faire de même. Et toi, si tu sens qu'un élan est en toi, ne l'ignore pas, cette petite voix, elle te parle pour une raison. Si tu veux en savoir plus, viens me retrouver sur Instagram. sur mon profil MamanEpanouToi ou via le lien dans la description. Et si ce podcast t'a plu, pense à le partager autour de toi ou à laisser 5 étoiles, ça m'aide énormément. Merci infiniment. Prends soin de toi, choisis-toi et on se retrouve très vite pour un prochain épisode.