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Maman Épanouie Toi

#4 - Léa F. De prof de maths à praticienne en réflexes archaïques

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37min |08/06/2025
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#4 - Léa F. De prof de maths à praticienne en réflexes archaïques

#4 - Léa F. De prof de maths à praticienne en réflexes archaïques

37min |08/06/2025
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Description

Et si ta vie rêvée était de l’autre côté de la peur ?


Pendant 17 ans, Léa a été professeure de mathématiques. Un métier stable, rassurant, structurant… mais peu à peu, elle étouffe. Et quand elle devient maman d’un enfant atypique, tout s’effondre ou plutôt, tout s’éclaire.


Dans ce nouvel épisode, Léa nous partage son parcours de reconnexion, de la rigueur des chiffres à l’intelligence du cœur, de l’Éducation nationale à l’éducation consciente, au plus près des enfants et de leurs besoins.


Dans cette conversation, on parle de :
✨ Maternité et réveil intérieur
✨ Reconversion guidée par les nombres et les cycles de vie
✨ Réflexes archaïques, hypersensibilité et mission d’âme


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois une femme dont le parcours est à la fois doux, puissant et profondément inspirant. Léa a été professeure de mathématiques pendant 17 ans, passionnée par la transmission, rigoureuse et investie. Elle a incarné pleinement son rôle dans l'éducation nationale, mais la maternité en 2016 est venue tout bouleverser. À travers le regard de son fils, Léa décoe une autre facette de l'enfance, celle des besoins spécifiques de l'atypie, de la douceur et du respect du rythme de l'enfant. Puis, en 2023, Après des années de réflexion et de frustration croissante, une révélation vient sceller le tournant de sa vie. Elle se forme au réflexe archaïque, une pratique corporelle encore méconnue, mais profondément transformatrice. Dans cet épisode, on va traverser les grandes étapes de son parcours, ses doutes, ses élans, ses prises de conscience. On va aussi parler de neurologie,

  • Speaker #1

    cet outil subtil et éclairant qui,

  • Speaker #0

    quand on le lit bien, nous aide à comprendre nos élans, nos blocages, nos sauts de foi. Bienvenue dans cette conversation avec Léa, maman éclaireuse. bâtisseuse du cœur. Bienvenue Léa.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots pour celles qui nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Oui. Je suis Léa, j'ai 43 ans depuis peu et je suis donc praticienne en intégration des réflexes archaïques et aussi enseignante orthopédagogue dans le WOCUS et maman de deux enfants, Roméo 8 ans et Lolita 5 ans.

  • Speaker #0

    Donc tu as été professeure de mathématiques pendant 17 ans, c'est un métier qui parle à plusieurs de tes vibrations en neurologie. Le 4 qui a besoin de cadres, de méthodes, de structures, c'est parfait pour l'éducation nationale. Le 7 qui adore apprendre, comprendre, transmettre, approfondir, qui devient une experte dans son domaine. Est-ce que tu t'y sentais pleinement alignée au départ ?

  • Speaker #1

    Oui, totalement. C'est-à-dire que depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, j'ai toujours voulu faire prof et prof de maths, c'est venu après, mais c'était vraiment ça. et j'ai souvent dit que cette matière, les mathématiques m'apportaient effectivement la structure qui m'apaisait face à une sensibilité débordante, petite cette structure qui se passait toujours de la même façon m'apportait vraiment un apaisement c'est totalement en lien avec ce que tu dis parce que ça fait vraiment ça compensait mon hypersensibilité qui pouvait parfois partir dans le plus ouais

  • Speaker #0

    en 2016 ton fils aimé Et quelque chose bascule à ce moment-là. Tu m'as confié en off que c'était un enfant atypique et que cette naissance a été un véritable séisme intérieur. Alors, qu'est-ce que cet événement a déclenché chez toi dans ta vision de l'éducation, de ton métier et de ta vie ? Et si tu peux un petit peu expliquer ce qu'est un enfant atypique.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, on dit souvent, et j'aime bien, avant j'avais des principes et puis après j'ai eu des enfants, mais c'est vraiment ça. Alors, en 2016, quand j'ai Roméo, c'est mon premier enfant. donc je ne perçois pas tout de suite finalement cet atypie, en tout cas je ne me fais pas confiance, moi je l'aperçois, mais je ne me fais pas confiance en disant oui il y a une certaine atypie, mais au fur et à mesure du temps je m'aperçois qu'effectivement il ne réagit pas comme tous les autres, cette intensité en tout cas est tellement permanente, sans retour en arrière, que je commence à m'intéresser à tout ça. J'ai l'impression aussi qu'il... qu'il exprime beaucoup de choses que moi petite peut-être j'ai moins exprimé ou pas de la même façon et donc ça me ramène à des choses aussi que moi je ressens, je vis etc. Donc vraiment cette atikid là elle n'a fait qu'évoluer au cours du temps et on va dire que je l'ai vraiment dit et vu quand j'ai eu ma deuxième où là j'ai vu qu'il y avait des choses qui étaient beaucoup plus... Plus facile, entre guillemets, parce qu'au début, la typie, c'est une intensité. Je pense que c'est là-dessus que je l'ai vu. Que ce soit dans les pleurs, que ce soit dans le sommeil, que ce soit dans... Moi, je le dis toujours, ce regard qu'il avait bébé, déjà, il était intense. Et il était plus intense que n'importe quel autre bébé. On avait l'impression déjà, quand il est sorti de mon ventre, qu'il voulait comprendre tout ce qui l'entourait. C'est un enfant qui ne jouait pas. C'est un enfant qui voulait juste soit apprendre... soit à prendre en compte c'était toujours par exemple je donne sur cet exemple il ne jouait pas avec des faux outils des faux outils de bricolage ça ne l'intéressait pas lui ce qu'il voulait c'est des vrais outils faire semblant de cuisiner ça ne l'intéressait pas lui ce qu'il voulait c'est cuisiner avec nous et faire avec nous donc voilà c'était là dessus que ça se jouait essentiellement il voulait comprendre ce qui l'entourait tout le temps

  • Speaker #0

    Au revoir. Oui, plus mature avant l'heure, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ça en fait qui est en décalage, c'est qu'à la fois effectivement il y avait cette maturité de compréhension du monde qui l'entoure, cette espèce, c'est comme si j'avais l'impression qu'il n'y avait pas eu d'insouciance. Voilà, ce besoin de compréhension du monde qui l'entoure. Et à la fois, émotionnellement, je ne peux pas dire qu'il était avancé parce qu'il y avait des choses qui étaient tellement compliquées pour lui et qu'il est encore à 8 ans. Donc, en fait, c'est juste que les difficultés et l'accompagnement qu'on a en tant que parent ne vont pas se situer aux mêmes endroits. Clairement, je n'ai jamais eu besoin de lui apprendre à lire. Il a su lire très vite. Par contre, lui apprendre comment on fonctionne avec les autres, dans un quotidien, socialement, avec des émotions, ça, c'est un apprentissage quotidien. Sauf que, bizarrement, ce n'est pas trop. trop ce qu'on nous apprend ni à l'école, ni en tant que parents. C'est là où ça a été un grand changement pour moi.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'était autant pour ton fils que pour ta fille ?

  • Speaker #1

    Oui, mais mon fils était tellement intense. En fait, ce qui m'a révélée à la naissance de ma fille, c'est justement qu'elle avait moins cette intensité. Et du coup, je me suis dit, ah oui, OK, là, on est plus dans la normalité, même si je n'aime pas ce mot, mais dans la chose. de moins intense en fait, de plus facile, de plus fluide, de plus gérable, voilà. Donc c'est l'arrivée de ma fille qui m'a fait encore plus me rendre compte de l'intensité de mon fils. Ok.

  • Speaker #0

    Donc en 2016, est-ce que c'est à ce moment-là que tu as su que l'éducation nationale devenait un enfermement, plutôt qu'un soutien ? Et est-ce que c'est à ce moment-là que tu as ressenti les premières tensions intérieures avec la naissance de ton fils ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est à mon... Et c'est à ce moment-là, alors je ne dirais pas qu'à ce moment-là, j'ai senti des tensions. En tout cas, j'ai senti encore plus fort que je voulais faire changer les choses à l'intérieur de cette éducation nationale. Pour moi, elle était effectivement trop rigide et pas assez ouverte aux différentes atypies ou différentes sortes d'apprentissages, ou ne serait-ce que dans l'accueil de l'émotion. Voilà, c'est-à-dire que là, j'ai mis une place toute particulière à accueillir encore plus l'émotion de l'enfant. et à quel point l'émotion avait aussi son importance dans l'apprentissage. Donc, je ne peux pas dire que ça a créé des tensions. En tout cas, là, j'en étais plutôt au stade de je veux faire changer les choses. Je veux que ça change tout ça. Ce monde-là, il faut aussi qu'il laisse sa place à ces gens intenses, à ces enfants qui ont des émotions plus, plus.

  • Speaker #0

    Qui ont plus une prise de conscience personnelle. C'est ça. Sur le plan numérologique, tu traversais une année personnelle 2-9-2. Le 2 invite à s'écouter, à l'introspection, à la recherche d'harmonie. Le 9 invite au bilan, à la fin de cycle. Et le 2 en objectif pour cette année, t'invite notamment à te réconcilier avec toi. Est-ce que tu dirais que cette année a été une rupture, mais aussi une réconciliation avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est-à-dire que moi, le fait de devenir maman m'a complètement réconciliée avec déjà mon corps. Je l'ai trouvé tellement puissant. L'allaitement, pour le coup, a été une révélation. De sentir... C'est toujours un rapport à mon corps un peu difficile. Et là, tout d'un coup, mon corps nourrissait mon enfant. Je le faisais naître, je nourrissais mon enfant. C'était d'une puissance extrême qui a fait que je ne pouvais que lui dire merci et que le remercier pour ce qu'il faisait. Et depuis ce jour-là, j'ai quelque chose qui s'est connecté avec mon corps qui n'est jamais parti. Voilà, c'est vraiment ça. C'est logique.

  • Speaker #0

    La naissance, en général,

  • Speaker #1

    c'est la naissance. Ah ouais.

  • Speaker #0

    C'est les moments.

  • Speaker #1

    Ah ouais. La renaissance. Exactement.

  • Speaker #0

    Tu as dans ton thème le nombre 9, donc une hypersensibilité à mettre au service du monde.

  • Speaker #1

    C'est l'hypersensibilité par excellence,

  • Speaker #0

    le psychologue le 9. Et toi, notamment, tu as décidé de mettre cette hypersensibilité vers l'humain, vers l'éducation, vraiment tourner vers les autres. Le 9 est là pour rendre le monde plus beau, le monde meilleur. Est-ce que cette maternité a réveillé ton besoin de sens, de mission et de contribution ?

  • Speaker #1

    Totalement, c'est ce que je disais. C'est-à-dire qu'à partir du moment où j'ai eu mon fils, j'avais ce rôle-là encore plus fort. Que ce monde qui allait l'accueillir soit meilleur, plus bienveillant. Et comme en parallèle, j'étais en train de former les adultes de demain, évidemment que ça a joué sur ma façon d'être. En général, je dis souvent que mon fils, c'est souvent mon tsunami, parce qu'en fait, à la fois, ça a été une grosse vague énorme, et à la fois, c'est ça qui m'a donné encore plus envie d'être actrice de cette vie, de transmettre au mieux ce que je pouvais transmettre pour former les adultes de demain.

  • Speaker #0

    Et parce que du coup, tu étais professeure de mathématiques au collège ?

  • Speaker #1

    Au collège, c'est ça, j'étais en collège, oui. Donc pareil, l'adolescence, c'est aussi, on sait, quelque chose de... C'est très transformateur. Moi, c'est d'ailleurs ce que j'ai beaucoup aimé, ce qui m'a attirée. C'est qu'on arrive dans un moment de leur vie où il y a une énorme transformation. Et accompagner là-dedans, c'était quelque chose que j'aimais beaucoup.

  • Speaker #0

    tu m'as indiqué que tu t'étais formée aussi à l'allaitement au signe et à la DME est-ce que tu sentais à l'époque que ces formations qui sont arrivées grâce à la naissance de ton fils au final, elles allaient t'ouvrir une nouvelle voie professionnelle ou à ce moment-là est-ce que c'était seulement pour ta famille toutes ces formations que tu faisais ?

  • Speaker #1

    alors en fait tu me l'as dit aussi mais moi j'aime me former c'est-à-dire que dans tous les cas Merci. Là, ça a apporté à ma famille. Je n'ai pas pensé à ce que ça allait m'apporter plus tard. Mais ma vie est ponctuée de formations, d'apprentissages. Et c'est comme ça que je vois la vie, en fait. Voilà, c'est que j'ai vraiment ce besoin-là. Donc, à cette époque-là, pour répondre à cette question, je ne le voyais pas comme quelque chose que je ferais plus tard. Quoique l'allaitement, petit à petit, c'était quand même quelque chose où je me suis dit, je pourrais aider et peut-être que je l'utiliserai plus tard. Mais on va dire que ce n'était pas l'intention. De départ, l'intention, comme tu l'as dit, c'était plutôt au sein de ma famille et moi pour m'apporter la connaissance. Encore une fois, ça me permettait de connaître encore mieux l'être humain. C'est la base de toute ma vie, connaître l'être humain.

  • Speaker #0

    En 2019, ta fille est née et tu vas atteindre 2023 pour entamer ta reconversion. Entre ces deux dates, tu traverses une période formative 5 qui est d'ailleurs aussi ton défi de naissance. En neurologie, on est tous avec des débits de naissance. Le 5, c'est le changement, la liberté, l'audace de sortir de sa zone de confort, provoquer le changement qu'on n'est plus aligné dans notre vie, pour effectuer un virage. Est-ce que tu sens que ce défi a été difficile à traverser pour toi ? Parce qu'au final, de 2019 à 2023, il y a quelques années qui se sont tout coulées.

  • Speaker #1

    Oui, ça a été compliqué, et en même temps, voilà, c'est toujours le paradoxe, et en même temps, alors je rappelle, 2019, on arrive après 2020, il y a le Covid, donc je pense que ça... à la fois encore plus amplifier mon besoin de sens dans ce que je faisais au quotidien et à la fois je ne pouvais pas le faire tout de suite. Et dans tous les cas, moi, les trois premières années de mes enfants, je suis tellement maman qu'il n'y avait pas la place encore pour la femme que je voulais être. Il y avait la place pour la maman et j'ai toujours été OK avec ça. C'est-à-dire que ça ne m'a jamais frustrée de me dire que je ne suis que maman pendant les trois premières années. Non, c'est vraiment comme un passage, comme un cycle, comme tout ça. Je ne l'ai pas vécu comme une frustration, je l'ai plutôt vécu comme un chemin. Voilà. Un chemin sur lequel j'allais.

  • Speaker #0

    Donc du coup, ce qui t'a retenue au final, c'était... Tu as eu la période Covid. Après, tu as eu le fait que tu voulais absolument quitter tes enfants, ce qui est normal en tant que maman. Et d'ailleurs, quand j'y pense, tu as le nombre 11-2.

  • Speaker #1

    Le nombre 11-2,

  • Speaker #0

    c'est égal à 2. C'est le nombre de la maman. C'est la maman numérologique.

  • Speaker #1

    Donc c'est... Voilà.

  • Speaker #0

    le défi 5 quand il est réalisé il apporte la croissance derrière chaque défi on a un cadeau le défi 5 quand il est réalisé il apporte la croissance est-ce qu'aujourd'hui tu dirais que ce défi est derrière toi ?

  • Speaker #1

    oui complètement j'ai tellement cette impression d'être enfin là où je devais être voilà alors après je sais pas de quoi est fait la vie mais en tout cas je suis plus du tout dans cette quête de sens dans le sens où j'ai trouvé le Merci. vraiment, en fait, j'ai l'impression d'avoir créé le métier pour lequel je devais être. Et ce métier n'existe nulle part puisque j'allie ces deux métiers, enfin, sûrement qu'il y en a qui le font sur la planète, mais en tout cas, très peu ici. Et ce métier-là que je me suis créée est vraiment en lien avec ce que je suis. En 2023,

  • Speaker #0

    tu es en année personnelle neuve. Donc, qu'est-ce qu'on va faire en année personnelle neuve ? Je fais un bilan, je tire un trait sur ce qui me convient le plus. Avec une double vibration 7 qui invite à se former, à faire un travail d'introspection, à se remettre en question aussi et qui demande de prioriser ce qui a du sens pour soi. C'est l'année où tu pars te former à Lyon. Est-ce que tu as senti que c'était le bon moment pour te former, pour effectuer un changement ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Comme je le disais, moi, même mes amis, c'est tellement maman. Quand ils sont bébés, moi, je n'arrivais pas à partir deux jours ailleurs parce que... Déjà, j'ai allaité mes enfants longtemps. Donc, il n'y avait que moi qui pouvais les allaiter. Et je n'avais aucun souci avec ça. Et d'ailleurs, quand j'ai commencé à dire que j'allais me former à Lyon sur des week-ends, sur des semaines, etc., on me disait, mais tu vas partir. Et en fait, c'était carrément OK avec moi parce que justement, comme tu dis, c'était le bon moment. Et j'avais... Alors, bien sûr qu'il me manquait les week-ends où je partais, mais j'étais dans un tel besoin de réalisation pour le coup pour moi que je savais. que c'était bon pour moi, pour eux, parce qu'ils voyaient leur maman aussi s'épanouir dans ce qu'elle faisait et je n'avais aucun souci avec ça. Donc voilà, comme ça. Comme tu dis, c'était le bon moment.

  • Speaker #0

    Donc là, c'était ta formation en réflexe archaïque. À ce moment-là, tu m'as confié en off que ça a été une révélation. Est-ce que tu as eu l'impression de recevoir un cadeau du ciel ? comme le suggère la symbolique du 7. Parce que le 7, quand on décide de s'écouter, on peut recevoir de temps en temps des cadeaux du ciel.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est vraiment, je pense que je me souviendrai toute ma vie de ce moment où je sors du premier jour de formation, j'appelle mon mari et je lui dis, mais en fait, c'est ça que je veux faire. Alors que pour moi, pourquoi je le vois comme un cadeau ? C'est-à-dire que la plupart des gens qui étaient dans ces formations, c'est des gens qui avaient été en consultation, de réflexe, etc. connaissait qui avait vécu pour moi j'avais jamais fait ça j'en avais vaguement entendu parler quand j'avais fait mes formations autour de l'allaitement du réflexe de succion et tout mais je n'avais jamais vécu sur moi j'avais jamais fait de séance etc et vraiment c'est ce que tu dis c'est un cadeau comme si l'univers

  • Speaker #0

    avait posé ça là pour me dire ok là c'est maintenant quand on regarde ton thème on voit cette tension entre le 4 et le 1 d'un côté on a le 4 qui a un besoin profonde de sécurité qui peut être bloquée dans ses peurs. De l'autre, on a le 1 qui pousse à l'action, à l'indépendance, à l'audace. Quand il a une idée en tête, le 1, il doit refronter. Est-ce que tu as ressenti ce tiraillement intérieur, une forte de lutte entre l'envie d'avancer et la peur de perdre tes repères ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a eu. Alors, c'est assez étrange, mon fonctionnement. C'est-à-dire que j'ai souvent cette période de tiraillement. C'est-à-dire, je tiraille, je tiraille. Mais par contre, une fois que j'ai pris la décision, il n'y a plus de tiraillement. c'est à dire j'y vais Je vois mes peurs, elles sont là, je les accueille, j'ai des insomnies, voilà. Mais je sais que je suis sur le bon chemin, donc il y a cette espèce de sérénité, même si les peurs sont toujours là, qui me fait dire que j'ai fait le bon choix. Mais avant d'être sûre que j'ai fait le bon choix, effectivement, il y a toutes ces parts de doute, et d'autant plus quand on doit partir de l'éducation aussi.

  • Speaker #0

    Et pourquoi, selon toi, avec un « en » ? dans ton thème, cette indépendance, elle n'est pas venue plus tôt dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est les peurs qui prenaient le dessus, dans la balance clairement. Je pense aussi que l'éducation nationale nous fait croire que nous ne sommes capables que de ça. Et je pense que c'est le cas de beaucoup d'enseignants. C'est-à-dire qu'on pense qu'on est capable que d'être prof, mais en fait, finalement, si on réfléchit, être prof, c'est quoi ? C'est une suradaptabilité au quotidien avec les enfants. C'est accueillir les émotions de chacun. C'est organiser un planning sur une année. C'est, donc, en fait, toutes ces compétences-là, clairement, je les utilise, par exemple, actuellement dans mon cabinet. Donc, en fait, c'est... Alors, je ne sais pas si c'est l'institution ou si c'est nous, tout simplement, mais moi, j'ai été enfermée dedans. Mais je suis capable d'être prof de maths, en fait. Voilà. Alors que toutes les compétences que j'ai acquises... que j'ai acquises en étant prof de maths, je les utilise au quotidien maintenant, quoi. Mais d'une autre façon, en tout cas.

  • Speaker #0

    En octobre 2023, tu demandes une rupture conventionnelle.

  • Speaker #1

    Ça y est, le processus est lancé.

  • Speaker #0

    C'est un souillement qui commence. Et ton objectif de vie est en 11-2. Donc 11-2, c'est un maître nombre. Et l'objectif de vie, c'est ce vers quoi on est appelé à atteindre, ce qui donne du sens à notre mission de vie. Le 11-2... porte en lui une vibration très élevée, une intuition fine, une capacité à inspirer les autres, mais il peut aussi traverser énormément de doutes dans sa vie, parfois à la hauteur de son potentiel, et il n'est pas rare qu'il s'autosabote. Qu'est-ce qui, pour toi, a été le déclencheur, et qu'est-ce qui t'a permis de dire « Allez, j'y vais, malgré les doutes ? »

  • Speaker #1

    Une semaine au collège, je me suis dit « Bon, Léa, tu vas faire un petit test, et tu vas cocher sur cette semaine-là. » tous les jours où tu es ressortie heureuse de ce que tu faisais dans ton quotidien, c'est-à-dire avec de la joie, vraiment. Et j'avais pas de croix sur sept jours. Et en fait, je me suis dit aussi, parce que là j'ai pensé à mes enfants, je rentrais le soir, j'étais dans un état émotionnel difficile, j'étais très fatiguée émotionnellement. Et je me suis dit, est-ce que c'est ça que j'ai envie de donner comme maman aussi à mes enfants ? Je me suis dit aussi, j'ai passé les 40 ans, il me reste quand même encore 25 ans dans l'éducation nationale, est-ce que je vais tenir ? Parce que vraiment, ça me demandait beaucoup, beaucoup d'énergie. Et là, je me suis dit, en fait, c'est maintenant. Il y avait aussi le fait que je savais que ça allait être la dernière année sûre où on pouvait demander la rupture conventionnelle. Parce que là, on est encore en attente, je crois, au niveau de l'éducation nationale, si je ne dis pas de bêtises, mais elle sera sûrement retirée l'année prochaine. Et du coup, les enseignants... Pour l'instant, on ne sait pas, mais en tout cas, il y avait cinq ans d'essai pour la rupture conventionnelle dans l'éducation nationale. Avant, ça n'existait pas. En fait, avant 2020, ça n'existait pas. Et jusqu'à 2025, il y avait un essai de cinq ans. Et donc, c'est ça qui m'a fait m'engager. En disant, la rupture conventionnelle, ce serait génial parce que ça me permettrait d'avoir le chômage et en même temps de monter cette fameuse sécurité dont j'ai besoin. Et voilà, je me suis dit que c'est maintenant.

  • Speaker #0

    Ok. Finalement, phase de test, c'est le moment de parler.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as connu ces tensions entre la grandeur du 11, qui a un potentiel immense, et ses zones d'ombre ? Parce que le 11, quand il est dans sa version contrariée, donc il peut avoir un manque de confiance, des montagnes russes émotionnelles énormément intenses, énormément de doutes avant de sauter le pas. Est-ce que tu as été dans une version contrariée ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Des montagnes russes, je pense que c'est un peu... Je parlais de l'intensité de mon fils, mais j'ai aussi cette intensité-là. Et effectivement, il y a des montagnes russes dans ma vie. Ce qui était difficile aussi pour moi, c'est que dans l'inconscient collectif, quitter l'éducation nationale, c'est une hérésie. Il ne faut pas faire ça. Voilà, donc toute cette pression-là qu'il y avait à la fois dans l'inconscient collectif et à la fois dans mon entourage. Ça ne m'aidait pas en tout cas à ne pas avoir de doute. Mais j'avais cette petite flamme intérieure qui me disait que c'était mon chemin.

  • Speaker #0

    Donc tu quittes l'éducation nationale officiellement le 31 août 2024, un jour qui est vibratoirement très fort pour toi. Donc tu as un mois personnel neuf, une fin de cycle, voire aboutissement. Un trimestre 4, changement de statut, renaissance et un jour personnel 4. Le jour personnel 4, on peut souvent avoir une récompense d'un travail en profondeur. Est-ce que tu as vécu ce jour comme un basculement, une forme de renaissance ?

  • Speaker #1

    Complètement, je me suis sentie tellement libérée. Mais ce qui me parle le plus dans ce que tu dis, c'est l'aboutissement. C'est-à-dire que ça faisait quand même plus d'un an que je me formais, plus d'un an que je préparais le terrain. Je m'étais formée aussi à la communication digitale pour communiquer sur ce que je faisais. J'étais venue aussi dans ce groupe d'entrepreneuses des rayonnantes qui me permettait de connaître d'autres femmes qui vivaient soit une reconversion, soit un entrepreneuriat. Et en fait, c'était un aboutissement. Ça y est, j'y ai arrivé. Vraiment cette liberté d'être qui j'ai envie d'être enfin. Vraiment.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu as fait pour te former ? Parce que tu es partie à Lyon, est-ce que c'était pendant tes…

  • Speaker #1

    C'était ça. En fait, je me formais les week-ends et pendant mes vacances. d'accord voilà je suis partie à peu près deux fois par mois plus la moitié des vacances scolaires à peu près conforme voilà donc du coup en même temps que j'avais deux enfants en bas âge ouais en même temps ben là merci à mon mari et à son soutien parce que pour le coup ben voilà je n'ai pas pu parce que c'est des week-ends où on n'était pas là c'est lui qui donc oui oui ça a été une année en fait ça a été une année très fatigante et à la fois tellement vibrante pour moi parce que je me connectais à des choses qui vraiment faisaient sens enfin quoi donc en septembre 2024 tu ouvres ton cabinet et là tu es en moi personnel E1,

  • Speaker #0

    donc lancement parfait le E1 ça invite à un nouveau départ est-ce que tu as senti que c'était le beau moment que tout s'allumait ?

  • Speaker #1

    oui oui oui, en fait c'est vraiment un alignement qui déjà j'avais l'impression avait commencé à se préparer C'est-à-dire que j'ai l'accord de ma rupture conventionnelle en avril, en mai je trouve un cabinet, je me décide à le prendre, et septembre j'ouvre et j'ai déjà mes premiers clients. Donc tout s'enchaîne, c'est-à-dire que vraiment, je passe de prof à tout d'un coup mon cabinet. Je n'ai pas eu de temps, mais du coup vraiment tout s'est aligné et j'ai eu très vite. des gens qui ont rempli mon rédmé et voilà. Donc oui, c'est le switch direct, mais je pense que ce n'est pas juste un switch, c'est tout ce qui s'est préparé avant qui a fait l'aboutissement du tout. Oui,

  • Speaker #0

    on travaille petit à petit. Tu as du cadre qui aime avoir un cadre et préparer un dossier et prendre des fondations solides avant de se lancer. Toi, tu as une forme de vie, comme je le disais tout à l'heure, en 11-2, qui t'invite à faire grandir et évoluer les autres. à guider, à suivre ton intuition, à utiliser ton énergie dans un projet collectif, humain. Est-ce que tu sens que tu es aujourd'hui dans ta pleine mission de vie ?

  • Speaker #1

    Complètement. Vraiment, et je le redis, je me sens là où je dois être. Et enfin, je peux accompagner comme je le ressens. Mais je pense qu'il me fallait toutes ces années-là pour justement faire confiance à ce que je ressens. Parce que je pense que c'est ça qui me manquait. C'est la confiance en ce que je ressens. Et maintenant, je suis totalement en confiance à ce que je ressens.

  • Speaker #0

    Tu as l'énergie du 3 au niveau de tes branches, qui influence ta façon d'agir et de décider. Le 3, c'est le symbole de l'ensemble. notamment tu as des prédispositions à travailler avec les enfants. Le nombre 3, il a besoin de fun, de plaisir. Il aime s'exprimer et créer. Il a aussi besoin, comme un enfant, d'avoir plusieurs jeux pour s'éclater. Toi, tu proposes un double accompagnement, un réflexe archaïque et un orthopédagogie. Comment ces deux approches se complètent ? Est-ce que tu peux nous expliquer en quelques mots ce que c'est ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Les réflexes archaïques, c'est, comme son nom l'indique, un réflexe, c'est-à-dire une réponse involontaire à un stimuli. Ces réflexes archaïques, on les connaît tous parce qu'à la naissance, on les teste en fait, pour savoir s'il y a la réflexion qui est là, la marche automatique, l'agrippement. En fait, on en a entre 80 et 100. Et on s'est aperçu que si ces réflexes-là étaient trop longtemps visibles, ils empêchaient le mouvement volontaire et ils entravaient sur trois domaines. Donc le domaine moteur, on peut avoir, moi je peux avoir des enfants qui ont du mal à faire du vélo parce qu'il y a ce réflexe-là qui les embête, etc. Le domaine cognitif, et c'est là où je vais rejoindre avec l'orthopédagogie, et le domaine émotionnel, où je rejoins aussi avec l'orthopédagogie. Pourquoi ? Parce qu'on s'est aperçu que, au niveau émotionnel, quand un réflexe est encore présent, actif, c'est comme si notre cerveau était encore en survie. Donc émotionnellement, quand notre cerveau est en survie, on ne peut pas être apaisé, on ne peut pas être tranquille, serein. Donc tout ça, je vais le travailler en réflexe. Et en orthopédagogie, donc l'orthopédagogie c'est le apprendre à apprendre. En fait, j'avais tellement étudié pendant mes 17 ans de prof de maths comment marchait le cerveau de l'enfant pour les apprentissages, je m'étais tellement intéressée à ça qu'il me semblait impossible de le mettre de côté et de ne pas pouvoir accompagner des enfants justement en difficulté d'apprentissage. Donc contrairement aux orthophonistes qui, elles, rééduquent tout ce qui est trouble, Moi, je ne vais pas rééduquer, je vais donner des stratégies d'apprentissage. Alors, si on a des troubles, je vais donner des stratégies qui permettent de remédier justement à certains apprentissages qui sont difficiles. Et si on n'a pas de troubles, on a parfois aussi besoin de stratégies d'apprentissage et surtout, on a besoin de comprendre comment fonctionne notre cerveau pour apprendre. Donc, c'est très, très complémentaire parce qu'à la fois, je vais passer par le corps et savoir que dans le corps, il y a des choses à faire pour apprendre mieux. Et en même temps, je vais donner des stratégies d'apprentissage. Pour moi, c'est extrêmement complémentaire. Et d'ailleurs, tous les enfants que je suis en orthopédagogie, je les suis aussi en réflexe. L'inverse n'est pas vrai, parce qu'il y a des gens qui viennent pour toute autre chose que les apprentissages en réflexe. Mais tous les enfants, maintenant que je suis en orthopédagogie, on vient à travailler aussi.

  • Speaker #0

    Après, c'est assez magique. Moi, je ne connaissais pas du tout cet outil. Avant de te rencontrer, est-ce que tu peux nous dire les cas que tu rencontres le plus ? C'était maman, peut-être ? Oui. Si vous êtes intéressé par cette pratique, vous ne le connaissez pas forcément.

  • Speaker #1

    En réflexe ou en orthopédagogie ?

  • Speaker #0

    Du coup, tu me dis que les deux sont...

  • Speaker #1

    Oui, les deux se lient. Alors, pour l'orthopédagogie, de toute façon, si votre enfant a des soucis au niveau de n'importe quel apprentissage, vous sentez que c'est difficile pour lui d'apprendre mieux, vous sentez que c'est difficile pour lui de faire des mathématiques, vous sentez... Voilà, vous pouvez venir me voir, on crée un bilan, on voit où c'est que ça pose problème. Et là, c'est vraiment l'orthopédagogie pure. Les réflexes à Karine, c'est... tellement large, on peut accompagner sur tellement de domaines. Alors, ça peut être tout ce qui est troubles de l'attention, j'en ai beaucoup en cabinet. Ça peut être, j'ai pas mal aussi de problèmes des mures et zines qui durent. Voilà, on parle des mures et zines quand on dépasse les 5 ans, avant 5 ans, il n'y a pas à s'inquiéter là-dessus. Ça peut être des phobies, ça peut être des enfants qui vont avoir des tics, ça peut être... des problèmes au niveau motricité globale, ça peut être des difficultés d'apprentissage. Vraiment, j'ai de tout. Et j'ai des enfants comme des adultes en réflexe. Je peux avoir une personne qui en a marre de ne pas sentir que son corps agit comme il voudrait, qu'elle ne peut pas faire de danse, mais j'ai une personne qui voudrait se mettre à la danse. Elle a plus d'une soixantaine d'années et elle en a marre parce qu'elle a toujours senti que son corps ne lui répondait pas et en fait, c'est parce qu'il y a des réflexes. Il l'empêche.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Voilà. Il faut savoir que les réflexes, c'est un peu comme un caillou dans une chaussure. Ça nous gêne, on pense tout le temps. Voilà, mais c'est...

  • Speaker #0

    ça va jouer tellement sur tout puisqu'on travaille avec le système nerveux que voilà, j'ai donné quelques exemples ok,

  • Speaker #1

    super, merci donc tu as du 3 et le 3 c'est celui qui a besoin d'avoir plusieurs jouets dans sa vie donc là tu as eu déjà deux méthodes est-ce que tu as d'autres projets ? est-ce que tu penses à d'autres outils pour les ajouter à ton accompagnement ?

  • Speaker #0

    je pense qu'il y en aura toujours qui se réagiront c'est pour ça que je me souviens que Quand j'ai décidé du nom de mon entreprise, je n'avais pas envie de mettre le nom d'une pratique parce que je savais, me connaissant, que mes pratiques allaient évoluer et qu'elles allaient changer. Je me forme aussi à la médecine quantique. Pour l'instant, je le fais pour moi, mais comme je sais qu'à un moment, je l'intégrerai aussi dans mes accompagnements. De toute façon, tout ce qui est en lien avec la connaissance de l'être humain m'intéressera. Je fais confiance aussi à la vie et à ce qui... qui t'imposera à moi à certains moments, mais je sais que ça évoluera.

  • Speaker #1

    Tu m'as dit tout à l'heure que tu avais toujours senti que tu ne rentrais pas dans les cases. Tu as deux fois le nombre 7, un nombre qui peut cultiver une sorte de singularité dans sa façon d'être, de vivre ou même de penser. Comment tu expliques que tu es restée aussi longtemps dans un système rigide comme l'éducation nationale ?

  • Speaker #0

    C'est une grande question. Alors, je crois qu'au début, j'avais un peu ce défi. de dire j'arriverai à faire changer les choses. Voilà. J'arriverai à ce que je change la vision des gens sur les enfants. Mais c'était peut-être un peu face à cette grande machine qu'est l'éducation nationale. Et en fait, je pense que je me suis épuisée à ça, à vouloir trop faire la différence, justement. Voilà, c'est comme ça que j'ai senti. Et ça m'a vraiment épuisée. Mais j'y allais pour ça, en tout cas. Voilà, pour faire changer les choses.

  • Speaker #1

    Si des mamans nous écoutent et se sentent aujourd'hui enfermées, bloquées, soit dans l'éducation nationale, soit dans un autre domaine, qu'est-ce que tu aimerais leur transmettre comme message ?

  • Speaker #0

    Qu'elles écoutent ce sentiment, déjà. Parce que souvent, me concernant, quand j'ai commencé à dire que l'éducation nationale ne me convenait pas... On m'a un peu dit, ça va, Léa, tu sais, dans chaque métier, il y a des choses difficiles, l'herbe n'est pas toujours plus attrayante. Moi, je pense que ces mamans-là, il faut qu'elles s'écoutent. Si elles, en tout cas, elles se sentent bloquées dans ça, c'est que c'est elles. Et on doit toujours valider un ressenti, pour moi. Bien sûr qu'il y a des difficultés dans chaque métier, mais suivant comment on va être, on ne va pas les prendre de la même façon. Voilà, moi, j'arrivais à... Moi, en novembre, j'avais hâte d'être en vacances d'été. Là, évidemment que je suis contente d'être en vacances, mais je ne vais pas attendre les vacances. Je ne suis pas là à me dire quand c'est que je vais être en vacances. Jamais, voilà. Donc, de s'écouter, de dire que peut-être que les autres trouvent qu'ils sont dans une bonne condition de travail, mais si, elles, ça ne leur parle plus, en tout cas, qu'elles s'écoutent. Et en s'écoutant, je suis sûre que les choses vont se faire petit à petit. tout va s'aligner au bon endroit si tu pouvais parler à la Léa de 2016 je peux te dire ça m'interpellerait fais-toi confiance et surtout tes enfants te guident tes enfants et aussi les enfants que je voyais au quotidien dans mon métier et ils te guideront au bon endroit mais fais-toi confiance voilà, elle a réussi à me faire pleurer j'ai dit neuf quand tu regardes tout ce que tu as traversé, qu'est-ce qui te rend la plus fière aujourd'hui ? c'est un petit peu ce que je t'ai dit c'est d'aller au bout malgré les intentions que j'entendais pourquoi être sûre que ça va marcher pourquoi l'éducation nationale c'est quand même t'es sûre d'avoir le salaire à la fin du mois là t'es pas sûre que ça marche et d'avoir continué mon chemin malgré ça est-ce que tu aurais un petit mot de la fin ? bah déjà merci parce que j'ai appris énormément encore comme quoi on apprend toujours et moi si j'avais juste un conseil c'est vraiment d'aller vers là où vous vous sentez bien. On ne fait pas assez confiance à ce baromètre-là, c'est-à-dire à cet état de mesure-là. Là où on se sent bien, c'est là où... On doit être, en fait. C'est juste ça. Et des fois, on s'obstine à être dans un travail qui ne convient pas, etc. parce que c'est bien. Votre baromètre, c'est vous et vous aussi.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu accepterais de tirer une carte et de nous valir pour encore ce moment ?

  • Speaker #0

    Oui, avec plaisir. Alors, c'est assez dingue. Est-ce que c'est vraiment en lien avec cette comparaison ? L'argent ne fait pas le bonheur, mais le bonheur attire l'argent. Si tu continues de penser que tu as besoin d'argent, alors tu continueras d'attirer le besoin d'argent. Tu dois trouver un moyen d'être heureux maintenant, de te sentir bien maintenant, de ressentir la joie maintenant, indépendamment de l'argent, car ce sont ces merveilleux sentiments qui l'attirent. C'est exactement ce que j'ai vécu au sein de l'éducation nationale, quand je suis partie de l'éducation nationale, parce que... que moi ce qui m'a animée, ce n'est pas l'envie de gagner ma vie, contrairement aux peurs qu'on me renvoyait du style, comment tu es sûre que ça va marcher, etc. Moi ce qui m'a animée, c'était d'être heureuse et de me sentir bien, de me sentir alignée avec mes valeurs, avec ce que j'avais envie d'apporter au monde, etc. Donc c'est très parlant.

  • Speaker #1

    C'est un beau message d'espoir. Merci infiniment Léa pour ton partage authentique, sensible et courageux. Tu nous as montré qu'on peut rester longtemps dans un cadre qui ne nous ressemble plus et un jour décider de s'en extraire, de s'honorer, de se réinventer. Tu incarnes le chemin de vie 11-2 dans toute sa puissance, celui de la femme qui doute mais qui avance, qui transforme ses failles en force et qui choisit de contribuer avec cœur et intuition à un monde plus concis. Si tu es une maman, que tu écoutes cet épisode et que tu sens que quelque chose en toi demande à naître, à s'exprimer, à changer, souviens-toi, tu as le droit d'évoluer, tu as le droit d'écouter cette petite voix intérieure. tu as le droit de sortir des cases et d'ouvrir un nouveau chapitre. Si cet épisode a résumé en toi, si tu t'y es reconnu ou si une étincelle s'est allumée, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Mama Epanoui Toi, et à retrouver Léa sur sa page

  • Speaker #0

    Sur le chemin de Léa.

  • Speaker #1

    Parce que tu n'as pas besoin de cocher toutes les cases pour être à ta place, tu as juste besoin d'être alignée avec qui tu es vraiment. Merci beaucoup Léa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Alicia.

Description

Et si ta vie rêvée était de l’autre côté de la peur ?


Pendant 17 ans, Léa a été professeure de mathématiques. Un métier stable, rassurant, structurant… mais peu à peu, elle étouffe. Et quand elle devient maman d’un enfant atypique, tout s’effondre ou plutôt, tout s’éclaire.


Dans ce nouvel épisode, Léa nous partage son parcours de reconnexion, de la rigueur des chiffres à l’intelligence du cœur, de l’Éducation nationale à l’éducation consciente, au plus près des enfants et de leurs besoins.


Dans cette conversation, on parle de :
✨ Maternité et réveil intérieur
✨ Reconversion guidée par les nombres et les cycles de vie
✨ Réflexes archaïques, hypersensibilité et mission d’âme


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois une femme dont le parcours est à la fois doux, puissant et profondément inspirant. Léa a été professeure de mathématiques pendant 17 ans, passionnée par la transmission, rigoureuse et investie. Elle a incarné pleinement son rôle dans l'éducation nationale, mais la maternité en 2016 est venue tout bouleverser. À travers le regard de son fils, Léa décoe une autre facette de l'enfance, celle des besoins spécifiques de l'atypie, de la douceur et du respect du rythme de l'enfant. Puis, en 2023, Après des années de réflexion et de frustration croissante, une révélation vient sceller le tournant de sa vie. Elle se forme au réflexe archaïque, une pratique corporelle encore méconnue, mais profondément transformatrice. Dans cet épisode, on va traverser les grandes étapes de son parcours, ses doutes, ses élans, ses prises de conscience. On va aussi parler de neurologie,

  • Speaker #1

    cet outil subtil et éclairant qui,

  • Speaker #0

    quand on le lit bien, nous aide à comprendre nos élans, nos blocages, nos sauts de foi. Bienvenue dans cette conversation avec Léa, maman éclaireuse. bâtisseuse du cœur. Bienvenue Léa.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots pour celles qui nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Oui. Je suis Léa, j'ai 43 ans depuis peu et je suis donc praticienne en intégration des réflexes archaïques et aussi enseignante orthopédagogue dans le WOCUS et maman de deux enfants, Roméo 8 ans et Lolita 5 ans.

  • Speaker #0

    Donc tu as été professeure de mathématiques pendant 17 ans, c'est un métier qui parle à plusieurs de tes vibrations en neurologie. Le 4 qui a besoin de cadres, de méthodes, de structures, c'est parfait pour l'éducation nationale. Le 7 qui adore apprendre, comprendre, transmettre, approfondir, qui devient une experte dans son domaine. Est-ce que tu t'y sentais pleinement alignée au départ ?

  • Speaker #1

    Oui, totalement. C'est-à-dire que depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, j'ai toujours voulu faire prof et prof de maths, c'est venu après, mais c'était vraiment ça. et j'ai souvent dit que cette matière, les mathématiques m'apportaient effectivement la structure qui m'apaisait face à une sensibilité débordante, petite cette structure qui se passait toujours de la même façon m'apportait vraiment un apaisement c'est totalement en lien avec ce que tu dis parce que ça fait vraiment ça compensait mon hypersensibilité qui pouvait parfois partir dans le plus ouais

  • Speaker #0

    en 2016 ton fils aimé Et quelque chose bascule à ce moment-là. Tu m'as confié en off que c'était un enfant atypique et que cette naissance a été un véritable séisme intérieur. Alors, qu'est-ce que cet événement a déclenché chez toi dans ta vision de l'éducation, de ton métier et de ta vie ? Et si tu peux un petit peu expliquer ce qu'est un enfant atypique.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, on dit souvent, et j'aime bien, avant j'avais des principes et puis après j'ai eu des enfants, mais c'est vraiment ça. Alors, en 2016, quand j'ai Roméo, c'est mon premier enfant. donc je ne perçois pas tout de suite finalement cet atypie, en tout cas je ne me fais pas confiance, moi je l'aperçois, mais je ne me fais pas confiance en disant oui il y a une certaine atypie, mais au fur et à mesure du temps je m'aperçois qu'effectivement il ne réagit pas comme tous les autres, cette intensité en tout cas est tellement permanente, sans retour en arrière, que je commence à m'intéresser à tout ça. J'ai l'impression aussi qu'il... qu'il exprime beaucoup de choses que moi petite peut-être j'ai moins exprimé ou pas de la même façon et donc ça me ramène à des choses aussi que moi je ressens, je vis etc. Donc vraiment cette atikid là elle n'a fait qu'évoluer au cours du temps et on va dire que je l'ai vraiment dit et vu quand j'ai eu ma deuxième où là j'ai vu qu'il y avait des choses qui étaient beaucoup plus... Plus facile, entre guillemets, parce qu'au début, la typie, c'est une intensité. Je pense que c'est là-dessus que je l'ai vu. Que ce soit dans les pleurs, que ce soit dans le sommeil, que ce soit dans... Moi, je le dis toujours, ce regard qu'il avait bébé, déjà, il était intense. Et il était plus intense que n'importe quel autre bébé. On avait l'impression déjà, quand il est sorti de mon ventre, qu'il voulait comprendre tout ce qui l'entourait. C'est un enfant qui ne jouait pas. C'est un enfant qui voulait juste soit apprendre... soit à prendre en compte c'était toujours par exemple je donne sur cet exemple il ne jouait pas avec des faux outils des faux outils de bricolage ça ne l'intéressait pas lui ce qu'il voulait c'est des vrais outils faire semblant de cuisiner ça ne l'intéressait pas lui ce qu'il voulait c'est cuisiner avec nous et faire avec nous donc voilà c'était là dessus que ça se jouait essentiellement il voulait comprendre ce qui l'entourait tout le temps

  • Speaker #0

    Au revoir. Oui, plus mature avant l'heure, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ça en fait qui est en décalage, c'est qu'à la fois effectivement il y avait cette maturité de compréhension du monde qui l'entoure, cette espèce, c'est comme si j'avais l'impression qu'il n'y avait pas eu d'insouciance. Voilà, ce besoin de compréhension du monde qui l'entoure. Et à la fois, émotionnellement, je ne peux pas dire qu'il était avancé parce qu'il y avait des choses qui étaient tellement compliquées pour lui et qu'il est encore à 8 ans. Donc, en fait, c'est juste que les difficultés et l'accompagnement qu'on a en tant que parent ne vont pas se situer aux mêmes endroits. Clairement, je n'ai jamais eu besoin de lui apprendre à lire. Il a su lire très vite. Par contre, lui apprendre comment on fonctionne avec les autres, dans un quotidien, socialement, avec des émotions, ça, c'est un apprentissage quotidien. Sauf que, bizarrement, ce n'est pas trop. trop ce qu'on nous apprend ni à l'école, ni en tant que parents. C'est là où ça a été un grand changement pour moi.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'était autant pour ton fils que pour ta fille ?

  • Speaker #1

    Oui, mais mon fils était tellement intense. En fait, ce qui m'a révélée à la naissance de ma fille, c'est justement qu'elle avait moins cette intensité. Et du coup, je me suis dit, ah oui, OK, là, on est plus dans la normalité, même si je n'aime pas ce mot, mais dans la chose. de moins intense en fait, de plus facile, de plus fluide, de plus gérable, voilà. Donc c'est l'arrivée de ma fille qui m'a fait encore plus me rendre compte de l'intensité de mon fils. Ok.

  • Speaker #0

    Donc en 2016, est-ce que c'est à ce moment-là que tu as su que l'éducation nationale devenait un enfermement, plutôt qu'un soutien ? Et est-ce que c'est à ce moment-là que tu as ressenti les premières tensions intérieures avec la naissance de ton fils ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est à mon... Et c'est à ce moment-là, alors je ne dirais pas qu'à ce moment-là, j'ai senti des tensions. En tout cas, j'ai senti encore plus fort que je voulais faire changer les choses à l'intérieur de cette éducation nationale. Pour moi, elle était effectivement trop rigide et pas assez ouverte aux différentes atypies ou différentes sortes d'apprentissages, ou ne serait-ce que dans l'accueil de l'émotion. Voilà, c'est-à-dire que là, j'ai mis une place toute particulière à accueillir encore plus l'émotion de l'enfant. et à quel point l'émotion avait aussi son importance dans l'apprentissage. Donc, je ne peux pas dire que ça a créé des tensions. En tout cas, là, j'en étais plutôt au stade de je veux faire changer les choses. Je veux que ça change tout ça. Ce monde-là, il faut aussi qu'il laisse sa place à ces gens intenses, à ces enfants qui ont des émotions plus, plus.

  • Speaker #0

    Qui ont plus une prise de conscience personnelle. C'est ça. Sur le plan numérologique, tu traversais une année personnelle 2-9-2. Le 2 invite à s'écouter, à l'introspection, à la recherche d'harmonie. Le 9 invite au bilan, à la fin de cycle. Et le 2 en objectif pour cette année, t'invite notamment à te réconcilier avec toi. Est-ce que tu dirais que cette année a été une rupture, mais aussi une réconciliation avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est-à-dire que moi, le fait de devenir maman m'a complètement réconciliée avec déjà mon corps. Je l'ai trouvé tellement puissant. L'allaitement, pour le coup, a été une révélation. De sentir... C'est toujours un rapport à mon corps un peu difficile. Et là, tout d'un coup, mon corps nourrissait mon enfant. Je le faisais naître, je nourrissais mon enfant. C'était d'une puissance extrême qui a fait que je ne pouvais que lui dire merci et que le remercier pour ce qu'il faisait. Et depuis ce jour-là, j'ai quelque chose qui s'est connecté avec mon corps qui n'est jamais parti. Voilà, c'est vraiment ça. C'est logique.

  • Speaker #0

    La naissance, en général,

  • Speaker #1

    c'est la naissance. Ah ouais.

  • Speaker #0

    C'est les moments.

  • Speaker #1

    Ah ouais. La renaissance. Exactement.

  • Speaker #0

    Tu as dans ton thème le nombre 9, donc une hypersensibilité à mettre au service du monde.

  • Speaker #1

    C'est l'hypersensibilité par excellence,

  • Speaker #0

    le psychologue le 9. Et toi, notamment, tu as décidé de mettre cette hypersensibilité vers l'humain, vers l'éducation, vraiment tourner vers les autres. Le 9 est là pour rendre le monde plus beau, le monde meilleur. Est-ce que cette maternité a réveillé ton besoin de sens, de mission et de contribution ?

  • Speaker #1

    Totalement, c'est ce que je disais. C'est-à-dire qu'à partir du moment où j'ai eu mon fils, j'avais ce rôle-là encore plus fort. Que ce monde qui allait l'accueillir soit meilleur, plus bienveillant. Et comme en parallèle, j'étais en train de former les adultes de demain, évidemment que ça a joué sur ma façon d'être. En général, je dis souvent que mon fils, c'est souvent mon tsunami, parce qu'en fait, à la fois, ça a été une grosse vague énorme, et à la fois, c'est ça qui m'a donné encore plus envie d'être actrice de cette vie, de transmettre au mieux ce que je pouvais transmettre pour former les adultes de demain.

  • Speaker #0

    Et parce que du coup, tu étais professeure de mathématiques au collège ?

  • Speaker #1

    Au collège, c'est ça, j'étais en collège, oui. Donc pareil, l'adolescence, c'est aussi, on sait, quelque chose de... C'est très transformateur. Moi, c'est d'ailleurs ce que j'ai beaucoup aimé, ce qui m'a attirée. C'est qu'on arrive dans un moment de leur vie où il y a une énorme transformation. Et accompagner là-dedans, c'était quelque chose que j'aimais beaucoup.

  • Speaker #0

    tu m'as indiqué que tu t'étais formée aussi à l'allaitement au signe et à la DME est-ce que tu sentais à l'époque que ces formations qui sont arrivées grâce à la naissance de ton fils au final, elles allaient t'ouvrir une nouvelle voie professionnelle ou à ce moment-là est-ce que c'était seulement pour ta famille toutes ces formations que tu faisais ?

  • Speaker #1

    alors en fait tu me l'as dit aussi mais moi j'aime me former c'est-à-dire que dans tous les cas Merci. Là, ça a apporté à ma famille. Je n'ai pas pensé à ce que ça allait m'apporter plus tard. Mais ma vie est ponctuée de formations, d'apprentissages. Et c'est comme ça que je vois la vie, en fait. Voilà, c'est que j'ai vraiment ce besoin-là. Donc, à cette époque-là, pour répondre à cette question, je ne le voyais pas comme quelque chose que je ferais plus tard. Quoique l'allaitement, petit à petit, c'était quand même quelque chose où je me suis dit, je pourrais aider et peut-être que je l'utiliserai plus tard. Mais on va dire que ce n'était pas l'intention. De départ, l'intention, comme tu l'as dit, c'était plutôt au sein de ma famille et moi pour m'apporter la connaissance. Encore une fois, ça me permettait de connaître encore mieux l'être humain. C'est la base de toute ma vie, connaître l'être humain.

  • Speaker #0

    En 2019, ta fille est née et tu vas atteindre 2023 pour entamer ta reconversion. Entre ces deux dates, tu traverses une période formative 5 qui est d'ailleurs aussi ton défi de naissance. En neurologie, on est tous avec des débits de naissance. Le 5, c'est le changement, la liberté, l'audace de sortir de sa zone de confort, provoquer le changement qu'on n'est plus aligné dans notre vie, pour effectuer un virage. Est-ce que tu sens que ce défi a été difficile à traverser pour toi ? Parce qu'au final, de 2019 à 2023, il y a quelques années qui se sont tout coulées.

  • Speaker #1

    Oui, ça a été compliqué, et en même temps, voilà, c'est toujours le paradoxe, et en même temps, alors je rappelle, 2019, on arrive après 2020, il y a le Covid, donc je pense que ça... à la fois encore plus amplifier mon besoin de sens dans ce que je faisais au quotidien et à la fois je ne pouvais pas le faire tout de suite. Et dans tous les cas, moi, les trois premières années de mes enfants, je suis tellement maman qu'il n'y avait pas la place encore pour la femme que je voulais être. Il y avait la place pour la maman et j'ai toujours été OK avec ça. C'est-à-dire que ça ne m'a jamais frustrée de me dire que je ne suis que maman pendant les trois premières années. Non, c'est vraiment comme un passage, comme un cycle, comme tout ça. Je ne l'ai pas vécu comme une frustration, je l'ai plutôt vécu comme un chemin. Voilà. Un chemin sur lequel j'allais.

  • Speaker #0

    Donc du coup, ce qui t'a retenue au final, c'était... Tu as eu la période Covid. Après, tu as eu le fait que tu voulais absolument quitter tes enfants, ce qui est normal en tant que maman. Et d'ailleurs, quand j'y pense, tu as le nombre 11-2.

  • Speaker #1

    Le nombre 11-2,

  • Speaker #0

    c'est égal à 2. C'est le nombre de la maman. C'est la maman numérologique.

  • Speaker #1

    Donc c'est... Voilà.

  • Speaker #0

    le défi 5 quand il est réalisé il apporte la croissance derrière chaque défi on a un cadeau le défi 5 quand il est réalisé il apporte la croissance est-ce qu'aujourd'hui tu dirais que ce défi est derrière toi ?

  • Speaker #1

    oui complètement j'ai tellement cette impression d'être enfin là où je devais être voilà alors après je sais pas de quoi est fait la vie mais en tout cas je suis plus du tout dans cette quête de sens dans le sens où j'ai trouvé le Merci. vraiment, en fait, j'ai l'impression d'avoir créé le métier pour lequel je devais être. Et ce métier n'existe nulle part puisque j'allie ces deux métiers, enfin, sûrement qu'il y en a qui le font sur la planète, mais en tout cas, très peu ici. Et ce métier-là que je me suis créée est vraiment en lien avec ce que je suis. En 2023,

  • Speaker #0

    tu es en année personnelle neuve. Donc, qu'est-ce qu'on va faire en année personnelle neuve ? Je fais un bilan, je tire un trait sur ce qui me convient le plus. Avec une double vibration 7 qui invite à se former, à faire un travail d'introspection, à se remettre en question aussi et qui demande de prioriser ce qui a du sens pour soi. C'est l'année où tu pars te former à Lyon. Est-ce que tu as senti que c'était le bon moment pour te former, pour effectuer un changement ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Comme je le disais, moi, même mes amis, c'est tellement maman. Quand ils sont bébés, moi, je n'arrivais pas à partir deux jours ailleurs parce que... Déjà, j'ai allaité mes enfants longtemps. Donc, il n'y avait que moi qui pouvais les allaiter. Et je n'avais aucun souci avec ça. Et d'ailleurs, quand j'ai commencé à dire que j'allais me former à Lyon sur des week-ends, sur des semaines, etc., on me disait, mais tu vas partir. Et en fait, c'était carrément OK avec moi parce que justement, comme tu dis, c'était le bon moment. Et j'avais... Alors, bien sûr qu'il me manquait les week-ends où je partais, mais j'étais dans un tel besoin de réalisation pour le coup pour moi que je savais. que c'était bon pour moi, pour eux, parce qu'ils voyaient leur maman aussi s'épanouir dans ce qu'elle faisait et je n'avais aucun souci avec ça. Donc voilà, comme ça. Comme tu dis, c'était le bon moment.

  • Speaker #0

    Donc là, c'était ta formation en réflexe archaïque. À ce moment-là, tu m'as confié en off que ça a été une révélation. Est-ce que tu as eu l'impression de recevoir un cadeau du ciel ? comme le suggère la symbolique du 7. Parce que le 7, quand on décide de s'écouter, on peut recevoir de temps en temps des cadeaux du ciel.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est vraiment, je pense que je me souviendrai toute ma vie de ce moment où je sors du premier jour de formation, j'appelle mon mari et je lui dis, mais en fait, c'est ça que je veux faire. Alors que pour moi, pourquoi je le vois comme un cadeau ? C'est-à-dire que la plupart des gens qui étaient dans ces formations, c'est des gens qui avaient été en consultation, de réflexe, etc. connaissait qui avait vécu pour moi j'avais jamais fait ça j'en avais vaguement entendu parler quand j'avais fait mes formations autour de l'allaitement du réflexe de succion et tout mais je n'avais jamais vécu sur moi j'avais jamais fait de séance etc et vraiment c'est ce que tu dis c'est un cadeau comme si l'univers

  • Speaker #0

    avait posé ça là pour me dire ok là c'est maintenant quand on regarde ton thème on voit cette tension entre le 4 et le 1 d'un côté on a le 4 qui a un besoin profonde de sécurité qui peut être bloquée dans ses peurs. De l'autre, on a le 1 qui pousse à l'action, à l'indépendance, à l'audace. Quand il a une idée en tête, le 1, il doit refronter. Est-ce que tu as ressenti ce tiraillement intérieur, une forte de lutte entre l'envie d'avancer et la peur de perdre tes repères ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a eu. Alors, c'est assez étrange, mon fonctionnement. C'est-à-dire que j'ai souvent cette période de tiraillement. C'est-à-dire, je tiraille, je tiraille. Mais par contre, une fois que j'ai pris la décision, il n'y a plus de tiraillement. c'est à dire j'y vais Je vois mes peurs, elles sont là, je les accueille, j'ai des insomnies, voilà. Mais je sais que je suis sur le bon chemin, donc il y a cette espèce de sérénité, même si les peurs sont toujours là, qui me fait dire que j'ai fait le bon choix. Mais avant d'être sûre que j'ai fait le bon choix, effectivement, il y a toutes ces parts de doute, et d'autant plus quand on doit partir de l'éducation aussi.

  • Speaker #0

    Et pourquoi, selon toi, avec un « en » ? dans ton thème, cette indépendance, elle n'est pas venue plus tôt dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est les peurs qui prenaient le dessus, dans la balance clairement. Je pense aussi que l'éducation nationale nous fait croire que nous ne sommes capables que de ça. Et je pense que c'est le cas de beaucoup d'enseignants. C'est-à-dire qu'on pense qu'on est capable que d'être prof, mais en fait, finalement, si on réfléchit, être prof, c'est quoi ? C'est une suradaptabilité au quotidien avec les enfants. C'est accueillir les émotions de chacun. C'est organiser un planning sur une année. C'est, donc, en fait, toutes ces compétences-là, clairement, je les utilise, par exemple, actuellement dans mon cabinet. Donc, en fait, c'est... Alors, je ne sais pas si c'est l'institution ou si c'est nous, tout simplement, mais moi, j'ai été enfermée dedans. Mais je suis capable d'être prof de maths, en fait. Voilà. Alors que toutes les compétences que j'ai acquises... que j'ai acquises en étant prof de maths, je les utilise au quotidien maintenant, quoi. Mais d'une autre façon, en tout cas.

  • Speaker #0

    En octobre 2023, tu demandes une rupture conventionnelle.

  • Speaker #1

    Ça y est, le processus est lancé.

  • Speaker #0

    C'est un souillement qui commence. Et ton objectif de vie est en 11-2. Donc 11-2, c'est un maître nombre. Et l'objectif de vie, c'est ce vers quoi on est appelé à atteindre, ce qui donne du sens à notre mission de vie. Le 11-2... porte en lui une vibration très élevée, une intuition fine, une capacité à inspirer les autres, mais il peut aussi traverser énormément de doutes dans sa vie, parfois à la hauteur de son potentiel, et il n'est pas rare qu'il s'autosabote. Qu'est-ce qui, pour toi, a été le déclencheur, et qu'est-ce qui t'a permis de dire « Allez, j'y vais, malgré les doutes ? »

  • Speaker #1

    Une semaine au collège, je me suis dit « Bon, Léa, tu vas faire un petit test, et tu vas cocher sur cette semaine-là. » tous les jours où tu es ressortie heureuse de ce que tu faisais dans ton quotidien, c'est-à-dire avec de la joie, vraiment. Et j'avais pas de croix sur sept jours. Et en fait, je me suis dit aussi, parce que là j'ai pensé à mes enfants, je rentrais le soir, j'étais dans un état émotionnel difficile, j'étais très fatiguée émotionnellement. Et je me suis dit, est-ce que c'est ça que j'ai envie de donner comme maman aussi à mes enfants ? Je me suis dit aussi, j'ai passé les 40 ans, il me reste quand même encore 25 ans dans l'éducation nationale, est-ce que je vais tenir ? Parce que vraiment, ça me demandait beaucoup, beaucoup d'énergie. Et là, je me suis dit, en fait, c'est maintenant. Il y avait aussi le fait que je savais que ça allait être la dernière année sûre où on pouvait demander la rupture conventionnelle. Parce que là, on est encore en attente, je crois, au niveau de l'éducation nationale, si je ne dis pas de bêtises, mais elle sera sûrement retirée l'année prochaine. Et du coup, les enseignants... Pour l'instant, on ne sait pas, mais en tout cas, il y avait cinq ans d'essai pour la rupture conventionnelle dans l'éducation nationale. Avant, ça n'existait pas. En fait, avant 2020, ça n'existait pas. Et jusqu'à 2025, il y avait un essai de cinq ans. Et donc, c'est ça qui m'a fait m'engager. En disant, la rupture conventionnelle, ce serait génial parce que ça me permettrait d'avoir le chômage et en même temps de monter cette fameuse sécurité dont j'ai besoin. Et voilà, je me suis dit que c'est maintenant.

  • Speaker #0

    Ok. Finalement, phase de test, c'est le moment de parler.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as connu ces tensions entre la grandeur du 11, qui a un potentiel immense, et ses zones d'ombre ? Parce que le 11, quand il est dans sa version contrariée, donc il peut avoir un manque de confiance, des montagnes russes émotionnelles énormément intenses, énormément de doutes avant de sauter le pas. Est-ce que tu as été dans une version contrariée ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Des montagnes russes, je pense que c'est un peu... Je parlais de l'intensité de mon fils, mais j'ai aussi cette intensité-là. Et effectivement, il y a des montagnes russes dans ma vie. Ce qui était difficile aussi pour moi, c'est que dans l'inconscient collectif, quitter l'éducation nationale, c'est une hérésie. Il ne faut pas faire ça. Voilà, donc toute cette pression-là qu'il y avait à la fois dans l'inconscient collectif et à la fois dans mon entourage. Ça ne m'aidait pas en tout cas à ne pas avoir de doute. Mais j'avais cette petite flamme intérieure qui me disait que c'était mon chemin.

  • Speaker #0

    Donc tu quittes l'éducation nationale officiellement le 31 août 2024, un jour qui est vibratoirement très fort pour toi. Donc tu as un mois personnel neuf, une fin de cycle, voire aboutissement. Un trimestre 4, changement de statut, renaissance et un jour personnel 4. Le jour personnel 4, on peut souvent avoir une récompense d'un travail en profondeur. Est-ce que tu as vécu ce jour comme un basculement, une forme de renaissance ?

  • Speaker #1

    Complètement, je me suis sentie tellement libérée. Mais ce qui me parle le plus dans ce que tu dis, c'est l'aboutissement. C'est-à-dire que ça faisait quand même plus d'un an que je me formais, plus d'un an que je préparais le terrain. Je m'étais formée aussi à la communication digitale pour communiquer sur ce que je faisais. J'étais venue aussi dans ce groupe d'entrepreneuses des rayonnantes qui me permettait de connaître d'autres femmes qui vivaient soit une reconversion, soit un entrepreneuriat. Et en fait, c'était un aboutissement. Ça y est, j'y ai arrivé. Vraiment cette liberté d'être qui j'ai envie d'être enfin. Vraiment.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu as fait pour te former ? Parce que tu es partie à Lyon, est-ce que c'était pendant tes…

  • Speaker #1

    C'était ça. En fait, je me formais les week-ends et pendant mes vacances. d'accord voilà je suis partie à peu près deux fois par mois plus la moitié des vacances scolaires à peu près conforme voilà donc du coup en même temps que j'avais deux enfants en bas âge ouais en même temps ben là merci à mon mari et à son soutien parce que pour le coup ben voilà je n'ai pas pu parce que c'est des week-ends où on n'était pas là c'est lui qui donc oui oui ça a été une année en fait ça a été une année très fatigante et à la fois tellement vibrante pour moi parce que je me connectais à des choses qui vraiment faisaient sens enfin quoi donc en septembre 2024 tu ouvres ton cabinet et là tu es en moi personnel E1,

  • Speaker #0

    donc lancement parfait le E1 ça invite à un nouveau départ est-ce que tu as senti que c'était le beau moment que tout s'allumait ?

  • Speaker #1

    oui oui oui, en fait c'est vraiment un alignement qui déjà j'avais l'impression avait commencé à se préparer C'est-à-dire que j'ai l'accord de ma rupture conventionnelle en avril, en mai je trouve un cabinet, je me décide à le prendre, et septembre j'ouvre et j'ai déjà mes premiers clients. Donc tout s'enchaîne, c'est-à-dire que vraiment, je passe de prof à tout d'un coup mon cabinet. Je n'ai pas eu de temps, mais du coup vraiment tout s'est aligné et j'ai eu très vite. des gens qui ont rempli mon rédmé et voilà. Donc oui, c'est le switch direct, mais je pense que ce n'est pas juste un switch, c'est tout ce qui s'est préparé avant qui a fait l'aboutissement du tout. Oui,

  • Speaker #0

    on travaille petit à petit. Tu as du cadre qui aime avoir un cadre et préparer un dossier et prendre des fondations solides avant de se lancer. Toi, tu as une forme de vie, comme je le disais tout à l'heure, en 11-2, qui t'invite à faire grandir et évoluer les autres. à guider, à suivre ton intuition, à utiliser ton énergie dans un projet collectif, humain. Est-ce que tu sens que tu es aujourd'hui dans ta pleine mission de vie ?

  • Speaker #1

    Complètement. Vraiment, et je le redis, je me sens là où je dois être. Et enfin, je peux accompagner comme je le ressens. Mais je pense qu'il me fallait toutes ces années-là pour justement faire confiance à ce que je ressens. Parce que je pense que c'est ça qui me manquait. C'est la confiance en ce que je ressens. Et maintenant, je suis totalement en confiance à ce que je ressens.

  • Speaker #0

    Tu as l'énergie du 3 au niveau de tes branches, qui influence ta façon d'agir et de décider. Le 3, c'est le symbole de l'ensemble. notamment tu as des prédispositions à travailler avec les enfants. Le nombre 3, il a besoin de fun, de plaisir. Il aime s'exprimer et créer. Il a aussi besoin, comme un enfant, d'avoir plusieurs jeux pour s'éclater. Toi, tu proposes un double accompagnement, un réflexe archaïque et un orthopédagogie. Comment ces deux approches se complètent ? Est-ce que tu peux nous expliquer en quelques mots ce que c'est ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Les réflexes archaïques, c'est, comme son nom l'indique, un réflexe, c'est-à-dire une réponse involontaire à un stimuli. Ces réflexes archaïques, on les connaît tous parce qu'à la naissance, on les teste en fait, pour savoir s'il y a la réflexion qui est là, la marche automatique, l'agrippement. En fait, on en a entre 80 et 100. Et on s'est aperçu que si ces réflexes-là étaient trop longtemps visibles, ils empêchaient le mouvement volontaire et ils entravaient sur trois domaines. Donc le domaine moteur, on peut avoir, moi je peux avoir des enfants qui ont du mal à faire du vélo parce qu'il y a ce réflexe-là qui les embête, etc. Le domaine cognitif, et c'est là où je vais rejoindre avec l'orthopédagogie, et le domaine émotionnel, où je rejoins aussi avec l'orthopédagogie. Pourquoi ? Parce qu'on s'est aperçu que, au niveau émotionnel, quand un réflexe est encore présent, actif, c'est comme si notre cerveau était encore en survie. Donc émotionnellement, quand notre cerveau est en survie, on ne peut pas être apaisé, on ne peut pas être tranquille, serein. Donc tout ça, je vais le travailler en réflexe. Et en orthopédagogie, donc l'orthopédagogie c'est le apprendre à apprendre. En fait, j'avais tellement étudié pendant mes 17 ans de prof de maths comment marchait le cerveau de l'enfant pour les apprentissages, je m'étais tellement intéressée à ça qu'il me semblait impossible de le mettre de côté et de ne pas pouvoir accompagner des enfants justement en difficulté d'apprentissage. Donc contrairement aux orthophonistes qui, elles, rééduquent tout ce qui est trouble, Moi, je ne vais pas rééduquer, je vais donner des stratégies d'apprentissage. Alors, si on a des troubles, je vais donner des stratégies qui permettent de remédier justement à certains apprentissages qui sont difficiles. Et si on n'a pas de troubles, on a parfois aussi besoin de stratégies d'apprentissage et surtout, on a besoin de comprendre comment fonctionne notre cerveau pour apprendre. Donc, c'est très, très complémentaire parce qu'à la fois, je vais passer par le corps et savoir que dans le corps, il y a des choses à faire pour apprendre mieux. Et en même temps, je vais donner des stratégies d'apprentissage. Pour moi, c'est extrêmement complémentaire. Et d'ailleurs, tous les enfants que je suis en orthopédagogie, je les suis aussi en réflexe. L'inverse n'est pas vrai, parce qu'il y a des gens qui viennent pour toute autre chose que les apprentissages en réflexe. Mais tous les enfants, maintenant que je suis en orthopédagogie, on vient à travailler aussi.

  • Speaker #0

    Après, c'est assez magique. Moi, je ne connaissais pas du tout cet outil. Avant de te rencontrer, est-ce que tu peux nous dire les cas que tu rencontres le plus ? C'était maman, peut-être ? Oui. Si vous êtes intéressé par cette pratique, vous ne le connaissez pas forcément.

  • Speaker #1

    En réflexe ou en orthopédagogie ?

  • Speaker #0

    Du coup, tu me dis que les deux sont...

  • Speaker #1

    Oui, les deux se lient. Alors, pour l'orthopédagogie, de toute façon, si votre enfant a des soucis au niveau de n'importe quel apprentissage, vous sentez que c'est difficile pour lui d'apprendre mieux, vous sentez que c'est difficile pour lui de faire des mathématiques, vous sentez... Voilà, vous pouvez venir me voir, on crée un bilan, on voit où c'est que ça pose problème. Et là, c'est vraiment l'orthopédagogie pure. Les réflexes à Karine, c'est... tellement large, on peut accompagner sur tellement de domaines. Alors, ça peut être tout ce qui est troubles de l'attention, j'en ai beaucoup en cabinet. Ça peut être, j'ai pas mal aussi de problèmes des mures et zines qui durent. Voilà, on parle des mures et zines quand on dépasse les 5 ans, avant 5 ans, il n'y a pas à s'inquiéter là-dessus. Ça peut être des phobies, ça peut être des enfants qui vont avoir des tics, ça peut être... des problèmes au niveau motricité globale, ça peut être des difficultés d'apprentissage. Vraiment, j'ai de tout. Et j'ai des enfants comme des adultes en réflexe. Je peux avoir une personne qui en a marre de ne pas sentir que son corps agit comme il voudrait, qu'elle ne peut pas faire de danse, mais j'ai une personne qui voudrait se mettre à la danse. Elle a plus d'une soixantaine d'années et elle en a marre parce qu'elle a toujours senti que son corps ne lui répondait pas et en fait, c'est parce qu'il y a des réflexes. Il l'empêche.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Voilà. Il faut savoir que les réflexes, c'est un peu comme un caillou dans une chaussure. Ça nous gêne, on pense tout le temps. Voilà, mais c'est...

  • Speaker #0

    ça va jouer tellement sur tout puisqu'on travaille avec le système nerveux que voilà, j'ai donné quelques exemples ok,

  • Speaker #1

    super, merci donc tu as du 3 et le 3 c'est celui qui a besoin d'avoir plusieurs jouets dans sa vie donc là tu as eu déjà deux méthodes est-ce que tu as d'autres projets ? est-ce que tu penses à d'autres outils pour les ajouter à ton accompagnement ?

  • Speaker #0

    je pense qu'il y en aura toujours qui se réagiront c'est pour ça que je me souviens que Quand j'ai décidé du nom de mon entreprise, je n'avais pas envie de mettre le nom d'une pratique parce que je savais, me connaissant, que mes pratiques allaient évoluer et qu'elles allaient changer. Je me forme aussi à la médecine quantique. Pour l'instant, je le fais pour moi, mais comme je sais qu'à un moment, je l'intégrerai aussi dans mes accompagnements. De toute façon, tout ce qui est en lien avec la connaissance de l'être humain m'intéressera. Je fais confiance aussi à la vie et à ce qui... qui t'imposera à moi à certains moments, mais je sais que ça évoluera.

  • Speaker #1

    Tu m'as dit tout à l'heure que tu avais toujours senti que tu ne rentrais pas dans les cases. Tu as deux fois le nombre 7, un nombre qui peut cultiver une sorte de singularité dans sa façon d'être, de vivre ou même de penser. Comment tu expliques que tu es restée aussi longtemps dans un système rigide comme l'éducation nationale ?

  • Speaker #0

    C'est une grande question. Alors, je crois qu'au début, j'avais un peu ce défi. de dire j'arriverai à faire changer les choses. Voilà. J'arriverai à ce que je change la vision des gens sur les enfants. Mais c'était peut-être un peu face à cette grande machine qu'est l'éducation nationale. Et en fait, je pense que je me suis épuisée à ça, à vouloir trop faire la différence, justement. Voilà, c'est comme ça que j'ai senti. Et ça m'a vraiment épuisée. Mais j'y allais pour ça, en tout cas. Voilà, pour faire changer les choses.

  • Speaker #1

    Si des mamans nous écoutent et se sentent aujourd'hui enfermées, bloquées, soit dans l'éducation nationale, soit dans un autre domaine, qu'est-ce que tu aimerais leur transmettre comme message ?

  • Speaker #0

    Qu'elles écoutent ce sentiment, déjà. Parce que souvent, me concernant, quand j'ai commencé à dire que l'éducation nationale ne me convenait pas... On m'a un peu dit, ça va, Léa, tu sais, dans chaque métier, il y a des choses difficiles, l'herbe n'est pas toujours plus attrayante. Moi, je pense que ces mamans-là, il faut qu'elles s'écoutent. Si elles, en tout cas, elles se sentent bloquées dans ça, c'est que c'est elles. Et on doit toujours valider un ressenti, pour moi. Bien sûr qu'il y a des difficultés dans chaque métier, mais suivant comment on va être, on ne va pas les prendre de la même façon. Voilà, moi, j'arrivais à... Moi, en novembre, j'avais hâte d'être en vacances d'été. Là, évidemment que je suis contente d'être en vacances, mais je ne vais pas attendre les vacances. Je ne suis pas là à me dire quand c'est que je vais être en vacances. Jamais, voilà. Donc, de s'écouter, de dire que peut-être que les autres trouvent qu'ils sont dans une bonne condition de travail, mais si, elles, ça ne leur parle plus, en tout cas, qu'elles s'écoutent. Et en s'écoutant, je suis sûre que les choses vont se faire petit à petit. tout va s'aligner au bon endroit si tu pouvais parler à la Léa de 2016 je peux te dire ça m'interpellerait fais-toi confiance et surtout tes enfants te guident tes enfants et aussi les enfants que je voyais au quotidien dans mon métier et ils te guideront au bon endroit mais fais-toi confiance voilà, elle a réussi à me faire pleurer j'ai dit neuf quand tu regardes tout ce que tu as traversé, qu'est-ce qui te rend la plus fière aujourd'hui ? c'est un petit peu ce que je t'ai dit c'est d'aller au bout malgré les intentions que j'entendais pourquoi être sûre que ça va marcher pourquoi l'éducation nationale c'est quand même t'es sûre d'avoir le salaire à la fin du mois là t'es pas sûre que ça marche et d'avoir continué mon chemin malgré ça est-ce que tu aurais un petit mot de la fin ? bah déjà merci parce que j'ai appris énormément encore comme quoi on apprend toujours et moi si j'avais juste un conseil c'est vraiment d'aller vers là où vous vous sentez bien. On ne fait pas assez confiance à ce baromètre-là, c'est-à-dire à cet état de mesure-là. Là où on se sent bien, c'est là où... On doit être, en fait. C'est juste ça. Et des fois, on s'obstine à être dans un travail qui ne convient pas, etc. parce que c'est bien. Votre baromètre, c'est vous et vous aussi.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu accepterais de tirer une carte et de nous valir pour encore ce moment ?

  • Speaker #0

    Oui, avec plaisir. Alors, c'est assez dingue. Est-ce que c'est vraiment en lien avec cette comparaison ? L'argent ne fait pas le bonheur, mais le bonheur attire l'argent. Si tu continues de penser que tu as besoin d'argent, alors tu continueras d'attirer le besoin d'argent. Tu dois trouver un moyen d'être heureux maintenant, de te sentir bien maintenant, de ressentir la joie maintenant, indépendamment de l'argent, car ce sont ces merveilleux sentiments qui l'attirent. C'est exactement ce que j'ai vécu au sein de l'éducation nationale, quand je suis partie de l'éducation nationale, parce que... que moi ce qui m'a animée, ce n'est pas l'envie de gagner ma vie, contrairement aux peurs qu'on me renvoyait du style, comment tu es sûre que ça va marcher, etc. Moi ce qui m'a animée, c'était d'être heureuse et de me sentir bien, de me sentir alignée avec mes valeurs, avec ce que j'avais envie d'apporter au monde, etc. Donc c'est très parlant.

  • Speaker #1

    C'est un beau message d'espoir. Merci infiniment Léa pour ton partage authentique, sensible et courageux. Tu nous as montré qu'on peut rester longtemps dans un cadre qui ne nous ressemble plus et un jour décider de s'en extraire, de s'honorer, de se réinventer. Tu incarnes le chemin de vie 11-2 dans toute sa puissance, celui de la femme qui doute mais qui avance, qui transforme ses failles en force et qui choisit de contribuer avec cœur et intuition à un monde plus concis. Si tu es une maman, que tu écoutes cet épisode et que tu sens que quelque chose en toi demande à naître, à s'exprimer, à changer, souviens-toi, tu as le droit d'évoluer, tu as le droit d'écouter cette petite voix intérieure. tu as le droit de sortir des cases et d'ouvrir un nouveau chapitre. Si cet épisode a résumé en toi, si tu t'y es reconnu ou si une étincelle s'est allumée, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Mama Epanoui Toi, et à retrouver Léa sur sa page

  • Speaker #0

    Sur le chemin de Léa.

  • Speaker #1

    Parce que tu n'as pas besoin de cocher toutes les cases pour être à ta place, tu as juste besoin d'être alignée avec qui tu es vraiment. Merci beaucoup Léa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Alicia.

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Description

Et si ta vie rêvée était de l’autre côté de la peur ?


Pendant 17 ans, Léa a été professeure de mathématiques. Un métier stable, rassurant, structurant… mais peu à peu, elle étouffe. Et quand elle devient maman d’un enfant atypique, tout s’effondre ou plutôt, tout s’éclaire.


Dans ce nouvel épisode, Léa nous partage son parcours de reconnexion, de la rigueur des chiffres à l’intelligence du cœur, de l’Éducation nationale à l’éducation consciente, au plus près des enfants et de leurs besoins.


Dans cette conversation, on parle de :
✨ Maternité et réveil intérieur
✨ Reconversion guidée par les nombres et les cycles de vie
✨ Réflexes archaïques, hypersensibilité et mission d’âme


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois une femme dont le parcours est à la fois doux, puissant et profondément inspirant. Léa a été professeure de mathématiques pendant 17 ans, passionnée par la transmission, rigoureuse et investie. Elle a incarné pleinement son rôle dans l'éducation nationale, mais la maternité en 2016 est venue tout bouleverser. À travers le regard de son fils, Léa décoe une autre facette de l'enfance, celle des besoins spécifiques de l'atypie, de la douceur et du respect du rythme de l'enfant. Puis, en 2023, Après des années de réflexion et de frustration croissante, une révélation vient sceller le tournant de sa vie. Elle se forme au réflexe archaïque, une pratique corporelle encore méconnue, mais profondément transformatrice. Dans cet épisode, on va traverser les grandes étapes de son parcours, ses doutes, ses élans, ses prises de conscience. On va aussi parler de neurologie,

  • Speaker #1

    cet outil subtil et éclairant qui,

  • Speaker #0

    quand on le lit bien, nous aide à comprendre nos élans, nos blocages, nos sauts de foi. Bienvenue dans cette conversation avec Léa, maman éclaireuse. bâtisseuse du cœur. Bienvenue Léa.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots pour celles qui nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Oui. Je suis Léa, j'ai 43 ans depuis peu et je suis donc praticienne en intégration des réflexes archaïques et aussi enseignante orthopédagogue dans le WOCUS et maman de deux enfants, Roméo 8 ans et Lolita 5 ans.

  • Speaker #0

    Donc tu as été professeure de mathématiques pendant 17 ans, c'est un métier qui parle à plusieurs de tes vibrations en neurologie. Le 4 qui a besoin de cadres, de méthodes, de structures, c'est parfait pour l'éducation nationale. Le 7 qui adore apprendre, comprendre, transmettre, approfondir, qui devient une experte dans son domaine. Est-ce que tu t'y sentais pleinement alignée au départ ?

  • Speaker #1

    Oui, totalement. C'est-à-dire que depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, j'ai toujours voulu faire prof et prof de maths, c'est venu après, mais c'était vraiment ça. et j'ai souvent dit que cette matière, les mathématiques m'apportaient effectivement la structure qui m'apaisait face à une sensibilité débordante, petite cette structure qui se passait toujours de la même façon m'apportait vraiment un apaisement c'est totalement en lien avec ce que tu dis parce que ça fait vraiment ça compensait mon hypersensibilité qui pouvait parfois partir dans le plus ouais

  • Speaker #0

    en 2016 ton fils aimé Et quelque chose bascule à ce moment-là. Tu m'as confié en off que c'était un enfant atypique et que cette naissance a été un véritable séisme intérieur. Alors, qu'est-ce que cet événement a déclenché chez toi dans ta vision de l'éducation, de ton métier et de ta vie ? Et si tu peux un petit peu expliquer ce qu'est un enfant atypique.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, on dit souvent, et j'aime bien, avant j'avais des principes et puis après j'ai eu des enfants, mais c'est vraiment ça. Alors, en 2016, quand j'ai Roméo, c'est mon premier enfant. donc je ne perçois pas tout de suite finalement cet atypie, en tout cas je ne me fais pas confiance, moi je l'aperçois, mais je ne me fais pas confiance en disant oui il y a une certaine atypie, mais au fur et à mesure du temps je m'aperçois qu'effectivement il ne réagit pas comme tous les autres, cette intensité en tout cas est tellement permanente, sans retour en arrière, que je commence à m'intéresser à tout ça. J'ai l'impression aussi qu'il... qu'il exprime beaucoup de choses que moi petite peut-être j'ai moins exprimé ou pas de la même façon et donc ça me ramène à des choses aussi que moi je ressens, je vis etc. Donc vraiment cette atikid là elle n'a fait qu'évoluer au cours du temps et on va dire que je l'ai vraiment dit et vu quand j'ai eu ma deuxième où là j'ai vu qu'il y avait des choses qui étaient beaucoup plus... Plus facile, entre guillemets, parce qu'au début, la typie, c'est une intensité. Je pense que c'est là-dessus que je l'ai vu. Que ce soit dans les pleurs, que ce soit dans le sommeil, que ce soit dans... Moi, je le dis toujours, ce regard qu'il avait bébé, déjà, il était intense. Et il était plus intense que n'importe quel autre bébé. On avait l'impression déjà, quand il est sorti de mon ventre, qu'il voulait comprendre tout ce qui l'entourait. C'est un enfant qui ne jouait pas. C'est un enfant qui voulait juste soit apprendre... soit à prendre en compte c'était toujours par exemple je donne sur cet exemple il ne jouait pas avec des faux outils des faux outils de bricolage ça ne l'intéressait pas lui ce qu'il voulait c'est des vrais outils faire semblant de cuisiner ça ne l'intéressait pas lui ce qu'il voulait c'est cuisiner avec nous et faire avec nous donc voilà c'était là dessus que ça se jouait essentiellement il voulait comprendre ce qui l'entourait tout le temps

  • Speaker #0

    Au revoir. Oui, plus mature avant l'heure, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ça en fait qui est en décalage, c'est qu'à la fois effectivement il y avait cette maturité de compréhension du monde qui l'entoure, cette espèce, c'est comme si j'avais l'impression qu'il n'y avait pas eu d'insouciance. Voilà, ce besoin de compréhension du monde qui l'entoure. Et à la fois, émotionnellement, je ne peux pas dire qu'il était avancé parce qu'il y avait des choses qui étaient tellement compliquées pour lui et qu'il est encore à 8 ans. Donc, en fait, c'est juste que les difficultés et l'accompagnement qu'on a en tant que parent ne vont pas se situer aux mêmes endroits. Clairement, je n'ai jamais eu besoin de lui apprendre à lire. Il a su lire très vite. Par contre, lui apprendre comment on fonctionne avec les autres, dans un quotidien, socialement, avec des émotions, ça, c'est un apprentissage quotidien. Sauf que, bizarrement, ce n'est pas trop. trop ce qu'on nous apprend ni à l'école, ni en tant que parents. C'est là où ça a été un grand changement pour moi.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'était autant pour ton fils que pour ta fille ?

  • Speaker #1

    Oui, mais mon fils était tellement intense. En fait, ce qui m'a révélée à la naissance de ma fille, c'est justement qu'elle avait moins cette intensité. Et du coup, je me suis dit, ah oui, OK, là, on est plus dans la normalité, même si je n'aime pas ce mot, mais dans la chose. de moins intense en fait, de plus facile, de plus fluide, de plus gérable, voilà. Donc c'est l'arrivée de ma fille qui m'a fait encore plus me rendre compte de l'intensité de mon fils. Ok.

  • Speaker #0

    Donc en 2016, est-ce que c'est à ce moment-là que tu as su que l'éducation nationale devenait un enfermement, plutôt qu'un soutien ? Et est-ce que c'est à ce moment-là que tu as ressenti les premières tensions intérieures avec la naissance de ton fils ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est à mon... Et c'est à ce moment-là, alors je ne dirais pas qu'à ce moment-là, j'ai senti des tensions. En tout cas, j'ai senti encore plus fort que je voulais faire changer les choses à l'intérieur de cette éducation nationale. Pour moi, elle était effectivement trop rigide et pas assez ouverte aux différentes atypies ou différentes sortes d'apprentissages, ou ne serait-ce que dans l'accueil de l'émotion. Voilà, c'est-à-dire que là, j'ai mis une place toute particulière à accueillir encore plus l'émotion de l'enfant. et à quel point l'émotion avait aussi son importance dans l'apprentissage. Donc, je ne peux pas dire que ça a créé des tensions. En tout cas, là, j'en étais plutôt au stade de je veux faire changer les choses. Je veux que ça change tout ça. Ce monde-là, il faut aussi qu'il laisse sa place à ces gens intenses, à ces enfants qui ont des émotions plus, plus.

  • Speaker #0

    Qui ont plus une prise de conscience personnelle. C'est ça. Sur le plan numérologique, tu traversais une année personnelle 2-9-2. Le 2 invite à s'écouter, à l'introspection, à la recherche d'harmonie. Le 9 invite au bilan, à la fin de cycle. Et le 2 en objectif pour cette année, t'invite notamment à te réconcilier avec toi. Est-ce que tu dirais que cette année a été une rupture, mais aussi une réconciliation avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est-à-dire que moi, le fait de devenir maman m'a complètement réconciliée avec déjà mon corps. Je l'ai trouvé tellement puissant. L'allaitement, pour le coup, a été une révélation. De sentir... C'est toujours un rapport à mon corps un peu difficile. Et là, tout d'un coup, mon corps nourrissait mon enfant. Je le faisais naître, je nourrissais mon enfant. C'était d'une puissance extrême qui a fait que je ne pouvais que lui dire merci et que le remercier pour ce qu'il faisait. Et depuis ce jour-là, j'ai quelque chose qui s'est connecté avec mon corps qui n'est jamais parti. Voilà, c'est vraiment ça. C'est logique.

  • Speaker #0

    La naissance, en général,

  • Speaker #1

    c'est la naissance. Ah ouais.

  • Speaker #0

    C'est les moments.

  • Speaker #1

    Ah ouais. La renaissance. Exactement.

  • Speaker #0

    Tu as dans ton thème le nombre 9, donc une hypersensibilité à mettre au service du monde.

  • Speaker #1

    C'est l'hypersensibilité par excellence,

  • Speaker #0

    le psychologue le 9. Et toi, notamment, tu as décidé de mettre cette hypersensibilité vers l'humain, vers l'éducation, vraiment tourner vers les autres. Le 9 est là pour rendre le monde plus beau, le monde meilleur. Est-ce que cette maternité a réveillé ton besoin de sens, de mission et de contribution ?

  • Speaker #1

    Totalement, c'est ce que je disais. C'est-à-dire qu'à partir du moment où j'ai eu mon fils, j'avais ce rôle-là encore plus fort. Que ce monde qui allait l'accueillir soit meilleur, plus bienveillant. Et comme en parallèle, j'étais en train de former les adultes de demain, évidemment que ça a joué sur ma façon d'être. En général, je dis souvent que mon fils, c'est souvent mon tsunami, parce qu'en fait, à la fois, ça a été une grosse vague énorme, et à la fois, c'est ça qui m'a donné encore plus envie d'être actrice de cette vie, de transmettre au mieux ce que je pouvais transmettre pour former les adultes de demain.

  • Speaker #0

    Et parce que du coup, tu étais professeure de mathématiques au collège ?

  • Speaker #1

    Au collège, c'est ça, j'étais en collège, oui. Donc pareil, l'adolescence, c'est aussi, on sait, quelque chose de... C'est très transformateur. Moi, c'est d'ailleurs ce que j'ai beaucoup aimé, ce qui m'a attirée. C'est qu'on arrive dans un moment de leur vie où il y a une énorme transformation. Et accompagner là-dedans, c'était quelque chose que j'aimais beaucoup.

  • Speaker #0

    tu m'as indiqué que tu t'étais formée aussi à l'allaitement au signe et à la DME est-ce que tu sentais à l'époque que ces formations qui sont arrivées grâce à la naissance de ton fils au final, elles allaient t'ouvrir une nouvelle voie professionnelle ou à ce moment-là est-ce que c'était seulement pour ta famille toutes ces formations que tu faisais ?

  • Speaker #1

    alors en fait tu me l'as dit aussi mais moi j'aime me former c'est-à-dire que dans tous les cas Merci. Là, ça a apporté à ma famille. Je n'ai pas pensé à ce que ça allait m'apporter plus tard. Mais ma vie est ponctuée de formations, d'apprentissages. Et c'est comme ça que je vois la vie, en fait. Voilà, c'est que j'ai vraiment ce besoin-là. Donc, à cette époque-là, pour répondre à cette question, je ne le voyais pas comme quelque chose que je ferais plus tard. Quoique l'allaitement, petit à petit, c'était quand même quelque chose où je me suis dit, je pourrais aider et peut-être que je l'utiliserai plus tard. Mais on va dire que ce n'était pas l'intention. De départ, l'intention, comme tu l'as dit, c'était plutôt au sein de ma famille et moi pour m'apporter la connaissance. Encore une fois, ça me permettait de connaître encore mieux l'être humain. C'est la base de toute ma vie, connaître l'être humain.

  • Speaker #0

    En 2019, ta fille est née et tu vas atteindre 2023 pour entamer ta reconversion. Entre ces deux dates, tu traverses une période formative 5 qui est d'ailleurs aussi ton défi de naissance. En neurologie, on est tous avec des débits de naissance. Le 5, c'est le changement, la liberté, l'audace de sortir de sa zone de confort, provoquer le changement qu'on n'est plus aligné dans notre vie, pour effectuer un virage. Est-ce que tu sens que ce défi a été difficile à traverser pour toi ? Parce qu'au final, de 2019 à 2023, il y a quelques années qui se sont tout coulées.

  • Speaker #1

    Oui, ça a été compliqué, et en même temps, voilà, c'est toujours le paradoxe, et en même temps, alors je rappelle, 2019, on arrive après 2020, il y a le Covid, donc je pense que ça... à la fois encore plus amplifier mon besoin de sens dans ce que je faisais au quotidien et à la fois je ne pouvais pas le faire tout de suite. Et dans tous les cas, moi, les trois premières années de mes enfants, je suis tellement maman qu'il n'y avait pas la place encore pour la femme que je voulais être. Il y avait la place pour la maman et j'ai toujours été OK avec ça. C'est-à-dire que ça ne m'a jamais frustrée de me dire que je ne suis que maman pendant les trois premières années. Non, c'est vraiment comme un passage, comme un cycle, comme tout ça. Je ne l'ai pas vécu comme une frustration, je l'ai plutôt vécu comme un chemin. Voilà. Un chemin sur lequel j'allais.

  • Speaker #0

    Donc du coup, ce qui t'a retenue au final, c'était... Tu as eu la période Covid. Après, tu as eu le fait que tu voulais absolument quitter tes enfants, ce qui est normal en tant que maman. Et d'ailleurs, quand j'y pense, tu as le nombre 11-2.

  • Speaker #1

    Le nombre 11-2,

  • Speaker #0

    c'est égal à 2. C'est le nombre de la maman. C'est la maman numérologique.

  • Speaker #1

    Donc c'est... Voilà.

  • Speaker #0

    le défi 5 quand il est réalisé il apporte la croissance derrière chaque défi on a un cadeau le défi 5 quand il est réalisé il apporte la croissance est-ce qu'aujourd'hui tu dirais que ce défi est derrière toi ?

  • Speaker #1

    oui complètement j'ai tellement cette impression d'être enfin là où je devais être voilà alors après je sais pas de quoi est fait la vie mais en tout cas je suis plus du tout dans cette quête de sens dans le sens où j'ai trouvé le Merci. vraiment, en fait, j'ai l'impression d'avoir créé le métier pour lequel je devais être. Et ce métier n'existe nulle part puisque j'allie ces deux métiers, enfin, sûrement qu'il y en a qui le font sur la planète, mais en tout cas, très peu ici. Et ce métier-là que je me suis créée est vraiment en lien avec ce que je suis. En 2023,

  • Speaker #0

    tu es en année personnelle neuve. Donc, qu'est-ce qu'on va faire en année personnelle neuve ? Je fais un bilan, je tire un trait sur ce qui me convient le plus. Avec une double vibration 7 qui invite à se former, à faire un travail d'introspection, à se remettre en question aussi et qui demande de prioriser ce qui a du sens pour soi. C'est l'année où tu pars te former à Lyon. Est-ce que tu as senti que c'était le bon moment pour te former, pour effectuer un changement ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Comme je le disais, moi, même mes amis, c'est tellement maman. Quand ils sont bébés, moi, je n'arrivais pas à partir deux jours ailleurs parce que... Déjà, j'ai allaité mes enfants longtemps. Donc, il n'y avait que moi qui pouvais les allaiter. Et je n'avais aucun souci avec ça. Et d'ailleurs, quand j'ai commencé à dire que j'allais me former à Lyon sur des week-ends, sur des semaines, etc., on me disait, mais tu vas partir. Et en fait, c'était carrément OK avec moi parce que justement, comme tu dis, c'était le bon moment. Et j'avais... Alors, bien sûr qu'il me manquait les week-ends où je partais, mais j'étais dans un tel besoin de réalisation pour le coup pour moi que je savais. que c'était bon pour moi, pour eux, parce qu'ils voyaient leur maman aussi s'épanouir dans ce qu'elle faisait et je n'avais aucun souci avec ça. Donc voilà, comme ça. Comme tu dis, c'était le bon moment.

  • Speaker #0

    Donc là, c'était ta formation en réflexe archaïque. À ce moment-là, tu m'as confié en off que ça a été une révélation. Est-ce que tu as eu l'impression de recevoir un cadeau du ciel ? comme le suggère la symbolique du 7. Parce que le 7, quand on décide de s'écouter, on peut recevoir de temps en temps des cadeaux du ciel.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est vraiment, je pense que je me souviendrai toute ma vie de ce moment où je sors du premier jour de formation, j'appelle mon mari et je lui dis, mais en fait, c'est ça que je veux faire. Alors que pour moi, pourquoi je le vois comme un cadeau ? C'est-à-dire que la plupart des gens qui étaient dans ces formations, c'est des gens qui avaient été en consultation, de réflexe, etc. connaissait qui avait vécu pour moi j'avais jamais fait ça j'en avais vaguement entendu parler quand j'avais fait mes formations autour de l'allaitement du réflexe de succion et tout mais je n'avais jamais vécu sur moi j'avais jamais fait de séance etc et vraiment c'est ce que tu dis c'est un cadeau comme si l'univers

  • Speaker #0

    avait posé ça là pour me dire ok là c'est maintenant quand on regarde ton thème on voit cette tension entre le 4 et le 1 d'un côté on a le 4 qui a un besoin profonde de sécurité qui peut être bloquée dans ses peurs. De l'autre, on a le 1 qui pousse à l'action, à l'indépendance, à l'audace. Quand il a une idée en tête, le 1, il doit refronter. Est-ce que tu as ressenti ce tiraillement intérieur, une forte de lutte entre l'envie d'avancer et la peur de perdre tes repères ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a eu. Alors, c'est assez étrange, mon fonctionnement. C'est-à-dire que j'ai souvent cette période de tiraillement. C'est-à-dire, je tiraille, je tiraille. Mais par contre, une fois que j'ai pris la décision, il n'y a plus de tiraillement. c'est à dire j'y vais Je vois mes peurs, elles sont là, je les accueille, j'ai des insomnies, voilà. Mais je sais que je suis sur le bon chemin, donc il y a cette espèce de sérénité, même si les peurs sont toujours là, qui me fait dire que j'ai fait le bon choix. Mais avant d'être sûre que j'ai fait le bon choix, effectivement, il y a toutes ces parts de doute, et d'autant plus quand on doit partir de l'éducation aussi.

  • Speaker #0

    Et pourquoi, selon toi, avec un « en » ? dans ton thème, cette indépendance, elle n'est pas venue plus tôt dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est les peurs qui prenaient le dessus, dans la balance clairement. Je pense aussi que l'éducation nationale nous fait croire que nous ne sommes capables que de ça. Et je pense que c'est le cas de beaucoup d'enseignants. C'est-à-dire qu'on pense qu'on est capable que d'être prof, mais en fait, finalement, si on réfléchit, être prof, c'est quoi ? C'est une suradaptabilité au quotidien avec les enfants. C'est accueillir les émotions de chacun. C'est organiser un planning sur une année. C'est, donc, en fait, toutes ces compétences-là, clairement, je les utilise, par exemple, actuellement dans mon cabinet. Donc, en fait, c'est... Alors, je ne sais pas si c'est l'institution ou si c'est nous, tout simplement, mais moi, j'ai été enfermée dedans. Mais je suis capable d'être prof de maths, en fait. Voilà. Alors que toutes les compétences que j'ai acquises... que j'ai acquises en étant prof de maths, je les utilise au quotidien maintenant, quoi. Mais d'une autre façon, en tout cas.

  • Speaker #0

    En octobre 2023, tu demandes une rupture conventionnelle.

  • Speaker #1

    Ça y est, le processus est lancé.

  • Speaker #0

    C'est un souillement qui commence. Et ton objectif de vie est en 11-2. Donc 11-2, c'est un maître nombre. Et l'objectif de vie, c'est ce vers quoi on est appelé à atteindre, ce qui donne du sens à notre mission de vie. Le 11-2... porte en lui une vibration très élevée, une intuition fine, une capacité à inspirer les autres, mais il peut aussi traverser énormément de doutes dans sa vie, parfois à la hauteur de son potentiel, et il n'est pas rare qu'il s'autosabote. Qu'est-ce qui, pour toi, a été le déclencheur, et qu'est-ce qui t'a permis de dire « Allez, j'y vais, malgré les doutes ? »

  • Speaker #1

    Une semaine au collège, je me suis dit « Bon, Léa, tu vas faire un petit test, et tu vas cocher sur cette semaine-là. » tous les jours où tu es ressortie heureuse de ce que tu faisais dans ton quotidien, c'est-à-dire avec de la joie, vraiment. Et j'avais pas de croix sur sept jours. Et en fait, je me suis dit aussi, parce que là j'ai pensé à mes enfants, je rentrais le soir, j'étais dans un état émotionnel difficile, j'étais très fatiguée émotionnellement. Et je me suis dit, est-ce que c'est ça que j'ai envie de donner comme maman aussi à mes enfants ? Je me suis dit aussi, j'ai passé les 40 ans, il me reste quand même encore 25 ans dans l'éducation nationale, est-ce que je vais tenir ? Parce que vraiment, ça me demandait beaucoup, beaucoup d'énergie. Et là, je me suis dit, en fait, c'est maintenant. Il y avait aussi le fait que je savais que ça allait être la dernière année sûre où on pouvait demander la rupture conventionnelle. Parce que là, on est encore en attente, je crois, au niveau de l'éducation nationale, si je ne dis pas de bêtises, mais elle sera sûrement retirée l'année prochaine. Et du coup, les enseignants... Pour l'instant, on ne sait pas, mais en tout cas, il y avait cinq ans d'essai pour la rupture conventionnelle dans l'éducation nationale. Avant, ça n'existait pas. En fait, avant 2020, ça n'existait pas. Et jusqu'à 2025, il y avait un essai de cinq ans. Et donc, c'est ça qui m'a fait m'engager. En disant, la rupture conventionnelle, ce serait génial parce que ça me permettrait d'avoir le chômage et en même temps de monter cette fameuse sécurité dont j'ai besoin. Et voilà, je me suis dit que c'est maintenant.

  • Speaker #0

    Ok. Finalement, phase de test, c'est le moment de parler.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as connu ces tensions entre la grandeur du 11, qui a un potentiel immense, et ses zones d'ombre ? Parce que le 11, quand il est dans sa version contrariée, donc il peut avoir un manque de confiance, des montagnes russes émotionnelles énormément intenses, énormément de doutes avant de sauter le pas. Est-ce que tu as été dans une version contrariée ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Des montagnes russes, je pense que c'est un peu... Je parlais de l'intensité de mon fils, mais j'ai aussi cette intensité-là. Et effectivement, il y a des montagnes russes dans ma vie. Ce qui était difficile aussi pour moi, c'est que dans l'inconscient collectif, quitter l'éducation nationale, c'est une hérésie. Il ne faut pas faire ça. Voilà, donc toute cette pression-là qu'il y avait à la fois dans l'inconscient collectif et à la fois dans mon entourage. Ça ne m'aidait pas en tout cas à ne pas avoir de doute. Mais j'avais cette petite flamme intérieure qui me disait que c'était mon chemin.

  • Speaker #0

    Donc tu quittes l'éducation nationale officiellement le 31 août 2024, un jour qui est vibratoirement très fort pour toi. Donc tu as un mois personnel neuf, une fin de cycle, voire aboutissement. Un trimestre 4, changement de statut, renaissance et un jour personnel 4. Le jour personnel 4, on peut souvent avoir une récompense d'un travail en profondeur. Est-ce que tu as vécu ce jour comme un basculement, une forme de renaissance ?

  • Speaker #1

    Complètement, je me suis sentie tellement libérée. Mais ce qui me parle le plus dans ce que tu dis, c'est l'aboutissement. C'est-à-dire que ça faisait quand même plus d'un an que je me formais, plus d'un an que je préparais le terrain. Je m'étais formée aussi à la communication digitale pour communiquer sur ce que je faisais. J'étais venue aussi dans ce groupe d'entrepreneuses des rayonnantes qui me permettait de connaître d'autres femmes qui vivaient soit une reconversion, soit un entrepreneuriat. Et en fait, c'était un aboutissement. Ça y est, j'y ai arrivé. Vraiment cette liberté d'être qui j'ai envie d'être enfin. Vraiment.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu as fait pour te former ? Parce que tu es partie à Lyon, est-ce que c'était pendant tes…

  • Speaker #1

    C'était ça. En fait, je me formais les week-ends et pendant mes vacances. d'accord voilà je suis partie à peu près deux fois par mois plus la moitié des vacances scolaires à peu près conforme voilà donc du coup en même temps que j'avais deux enfants en bas âge ouais en même temps ben là merci à mon mari et à son soutien parce que pour le coup ben voilà je n'ai pas pu parce que c'est des week-ends où on n'était pas là c'est lui qui donc oui oui ça a été une année en fait ça a été une année très fatigante et à la fois tellement vibrante pour moi parce que je me connectais à des choses qui vraiment faisaient sens enfin quoi donc en septembre 2024 tu ouvres ton cabinet et là tu es en moi personnel E1,

  • Speaker #0

    donc lancement parfait le E1 ça invite à un nouveau départ est-ce que tu as senti que c'était le beau moment que tout s'allumait ?

  • Speaker #1

    oui oui oui, en fait c'est vraiment un alignement qui déjà j'avais l'impression avait commencé à se préparer C'est-à-dire que j'ai l'accord de ma rupture conventionnelle en avril, en mai je trouve un cabinet, je me décide à le prendre, et septembre j'ouvre et j'ai déjà mes premiers clients. Donc tout s'enchaîne, c'est-à-dire que vraiment, je passe de prof à tout d'un coup mon cabinet. Je n'ai pas eu de temps, mais du coup vraiment tout s'est aligné et j'ai eu très vite. des gens qui ont rempli mon rédmé et voilà. Donc oui, c'est le switch direct, mais je pense que ce n'est pas juste un switch, c'est tout ce qui s'est préparé avant qui a fait l'aboutissement du tout. Oui,

  • Speaker #0

    on travaille petit à petit. Tu as du cadre qui aime avoir un cadre et préparer un dossier et prendre des fondations solides avant de se lancer. Toi, tu as une forme de vie, comme je le disais tout à l'heure, en 11-2, qui t'invite à faire grandir et évoluer les autres. à guider, à suivre ton intuition, à utiliser ton énergie dans un projet collectif, humain. Est-ce que tu sens que tu es aujourd'hui dans ta pleine mission de vie ?

  • Speaker #1

    Complètement. Vraiment, et je le redis, je me sens là où je dois être. Et enfin, je peux accompagner comme je le ressens. Mais je pense qu'il me fallait toutes ces années-là pour justement faire confiance à ce que je ressens. Parce que je pense que c'est ça qui me manquait. C'est la confiance en ce que je ressens. Et maintenant, je suis totalement en confiance à ce que je ressens.

  • Speaker #0

    Tu as l'énergie du 3 au niveau de tes branches, qui influence ta façon d'agir et de décider. Le 3, c'est le symbole de l'ensemble. notamment tu as des prédispositions à travailler avec les enfants. Le nombre 3, il a besoin de fun, de plaisir. Il aime s'exprimer et créer. Il a aussi besoin, comme un enfant, d'avoir plusieurs jeux pour s'éclater. Toi, tu proposes un double accompagnement, un réflexe archaïque et un orthopédagogie. Comment ces deux approches se complètent ? Est-ce que tu peux nous expliquer en quelques mots ce que c'est ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Les réflexes archaïques, c'est, comme son nom l'indique, un réflexe, c'est-à-dire une réponse involontaire à un stimuli. Ces réflexes archaïques, on les connaît tous parce qu'à la naissance, on les teste en fait, pour savoir s'il y a la réflexion qui est là, la marche automatique, l'agrippement. En fait, on en a entre 80 et 100. Et on s'est aperçu que si ces réflexes-là étaient trop longtemps visibles, ils empêchaient le mouvement volontaire et ils entravaient sur trois domaines. Donc le domaine moteur, on peut avoir, moi je peux avoir des enfants qui ont du mal à faire du vélo parce qu'il y a ce réflexe-là qui les embête, etc. Le domaine cognitif, et c'est là où je vais rejoindre avec l'orthopédagogie, et le domaine émotionnel, où je rejoins aussi avec l'orthopédagogie. Pourquoi ? Parce qu'on s'est aperçu que, au niveau émotionnel, quand un réflexe est encore présent, actif, c'est comme si notre cerveau était encore en survie. Donc émotionnellement, quand notre cerveau est en survie, on ne peut pas être apaisé, on ne peut pas être tranquille, serein. Donc tout ça, je vais le travailler en réflexe. Et en orthopédagogie, donc l'orthopédagogie c'est le apprendre à apprendre. En fait, j'avais tellement étudié pendant mes 17 ans de prof de maths comment marchait le cerveau de l'enfant pour les apprentissages, je m'étais tellement intéressée à ça qu'il me semblait impossible de le mettre de côté et de ne pas pouvoir accompagner des enfants justement en difficulté d'apprentissage. Donc contrairement aux orthophonistes qui, elles, rééduquent tout ce qui est trouble, Moi, je ne vais pas rééduquer, je vais donner des stratégies d'apprentissage. Alors, si on a des troubles, je vais donner des stratégies qui permettent de remédier justement à certains apprentissages qui sont difficiles. Et si on n'a pas de troubles, on a parfois aussi besoin de stratégies d'apprentissage et surtout, on a besoin de comprendre comment fonctionne notre cerveau pour apprendre. Donc, c'est très, très complémentaire parce qu'à la fois, je vais passer par le corps et savoir que dans le corps, il y a des choses à faire pour apprendre mieux. Et en même temps, je vais donner des stratégies d'apprentissage. Pour moi, c'est extrêmement complémentaire. Et d'ailleurs, tous les enfants que je suis en orthopédagogie, je les suis aussi en réflexe. L'inverse n'est pas vrai, parce qu'il y a des gens qui viennent pour toute autre chose que les apprentissages en réflexe. Mais tous les enfants, maintenant que je suis en orthopédagogie, on vient à travailler aussi.

  • Speaker #0

    Après, c'est assez magique. Moi, je ne connaissais pas du tout cet outil. Avant de te rencontrer, est-ce que tu peux nous dire les cas que tu rencontres le plus ? C'était maman, peut-être ? Oui. Si vous êtes intéressé par cette pratique, vous ne le connaissez pas forcément.

  • Speaker #1

    En réflexe ou en orthopédagogie ?

  • Speaker #0

    Du coup, tu me dis que les deux sont...

  • Speaker #1

    Oui, les deux se lient. Alors, pour l'orthopédagogie, de toute façon, si votre enfant a des soucis au niveau de n'importe quel apprentissage, vous sentez que c'est difficile pour lui d'apprendre mieux, vous sentez que c'est difficile pour lui de faire des mathématiques, vous sentez... Voilà, vous pouvez venir me voir, on crée un bilan, on voit où c'est que ça pose problème. Et là, c'est vraiment l'orthopédagogie pure. Les réflexes à Karine, c'est... tellement large, on peut accompagner sur tellement de domaines. Alors, ça peut être tout ce qui est troubles de l'attention, j'en ai beaucoup en cabinet. Ça peut être, j'ai pas mal aussi de problèmes des mures et zines qui durent. Voilà, on parle des mures et zines quand on dépasse les 5 ans, avant 5 ans, il n'y a pas à s'inquiéter là-dessus. Ça peut être des phobies, ça peut être des enfants qui vont avoir des tics, ça peut être... des problèmes au niveau motricité globale, ça peut être des difficultés d'apprentissage. Vraiment, j'ai de tout. Et j'ai des enfants comme des adultes en réflexe. Je peux avoir une personne qui en a marre de ne pas sentir que son corps agit comme il voudrait, qu'elle ne peut pas faire de danse, mais j'ai une personne qui voudrait se mettre à la danse. Elle a plus d'une soixantaine d'années et elle en a marre parce qu'elle a toujours senti que son corps ne lui répondait pas et en fait, c'est parce qu'il y a des réflexes. Il l'empêche.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Voilà. Il faut savoir que les réflexes, c'est un peu comme un caillou dans une chaussure. Ça nous gêne, on pense tout le temps. Voilà, mais c'est...

  • Speaker #0

    ça va jouer tellement sur tout puisqu'on travaille avec le système nerveux que voilà, j'ai donné quelques exemples ok,

  • Speaker #1

    super, merci donc tu as du 3 et le 3 c'est celui qui a besoin d'avoir plusieurs jouets dans sa vie donc là tu as eu déjà deux méthodes est-ce que tu as d'autres projets ? est-ce que tu penses à d'autres outils pour les ajouter à ton accompagnement ?

  • Speaker #0

    je pense qu'il y en aura toujours qui se réagiront c'est pour ça que je me souviens que Quand j'ai décidé du nom de mon entreprise, je n'avais pas envie de mettre le nom d'une pratique parce que je savais, me connaissant, que mes pratiques allaient évoluer et qu'elles allaient changer. Je me forme aussi à la médecine quantique. Pour l'instant, je le fais pour moi, mais comme je sais qu'à un moment, je l'intégrerai aussi dans mes accompagnements. De toute façon, tout ce qui est en lien avec la connaissance de l'être humain m'intéressera. Je fais confiance aussi à la vie et à ce qui... qui t'imposera à moi à certains moments, mais je sais que ça évoluera.

  • Speaker #1

    Tu m'as dit tout à l'heure que tu avais toujours senti que tu ne rentrais pas dans les cases. Tu as deux fois le nombre 7, un nombre qui peut cultiver une sorte de singularité dans sa façon d'être, de vivre ou même de penser. Comment tu expliques que tu es restée aussi longtemps dans un système rigide comme l'éducation nationale ?

  • Speaker #0

    C'est une grande question. Alors, je crois qu'au début, j'avais un peu ce défi. de dire j'arriverai à faire changer les choses. Voilà. J'arriverai à ce que je change la vision des gens sur les enfants. Mais c'était peut-être un peu face à cette grande machine qu'est l'éducation nationale. Et en fait, je pense que je me suis épuisée à ça, à vouloir trop faire la différence, justement. Voilà, c'est comme ça que j'ai senti. Et ça m'a vraiment épuisée. Mais j'y allais pour ça, en tout cas. Voilà, pour faire changer les choses.

  • Speaker #1

    Si des mamans nous écoutent et se sentent aujourd'hui enfermées, bloquées, soit dans l'éducation nationale, soit dans un autre domaine, qu'est-ce que tu aimerais leur transmettre comme message ?

  • Speaker #0

    Qu'elles écoutent ce sentiment, déjà. Parce que souvent, me concernant, quand j'ai commencé à dire que l'éducation nationale ne me convenait pas... On m'a un peu dit, ça va, Léa, tu sais, dans chaque métier, il y a des choses difficiles, l'herbe n'est pas toujours plus attrayante. Moi, je pense que ces mamans-là, il faut qu'elles s'écoutent. Si elles, en tout cas, elles se sentent bloquées dans ça, c'est que c'est elles. Et on doit toujours valider un ressenti, pour moi. Bien sûr qu'il y a des difficultés dans chaque métier, mais suivant comment on va être, on ne va pas les prendre de la même façon. Voilà, moi, j'arrivais à... Moi, en novembre, j'avais hâte d'être en vacances d'été. Là, évidemment que je suis contente d'être en vacances, mais je ne vais pas attendre les vacances. Je ne suis pas là à me dire quand c'est que je vais être en vacances. Jamais, voilà. Donc, de s'écouter, de dire que peut-être que les autres trouvent qu'ils sont dans une bonne condition de travail, mais si, elles, ça ne leur parle plus, en tout cas, qu'elles s'écoutent. Et en s'écoutant, je suis sûre que les choses vont se faire petit à petit. tout va s'aligner au bon endroit si tu pouvais parler à la Léa de 2016 je peux te dire ça m'interpellerait fais-toi confiance et surtout tes enfants te guident tes enfants et aussi les enfants que je voyais au quotidien dans mon métier et ils te guideront au bon endroit mais fais-toi confiance voilà, elle a réussi à me faire pleurer j'ai dit neuf quand tu regardes tout ce que tu as traversé, qu'est-ce qui te rend la plus fière aujourd'hui ? c'est un petit peu ce que je t'ai dit c'est d'aller au bout malgré les intentions que j'entendais pourquoi être sûre que ça va marcher pourquoi l'éducation nationale c'est quand même t'es sûre d'avoir le salaire à la fin du mois là t'es pas sûre que ça marche et d'avoir continué mon chemin malgré ça est-ce que tu aurais un petit mot de la fin ? bah déjà merci parce que j'ai appris énormément encore comme quoi on apprend toujours et moi si j'avais juste un conseil c'est vraiment d'aller vers là où vous vous sentez bien. On ne fait pas assez confiance à ce baromètre-là, c'est-à-dire à cet état de mesure-là. Là où on se sent bien, c'est là où... On doit être, en fait. C'est juste ça. Et des fois, on s'obstine à être dans un travail qui ne convient pas, etc. parce que c'est bien. Votre baromètre, c'est vous et vous aussi.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu accepterais de tirer une carte et de nous valir pour encore ce moment ?

  • Speaker #0

    Oui, avec plaisir. Alors, c'est assez dingue. Est-ce que c'est vraiment en lien avec cette comparaison ? L'argent ne fait pas le bonheur, mais le bonheur attire l'argent. Si tu continues de penser que tu as besoin d'argent, alors tu continueras d'attirer le besoin d'argent. Tu dois trouver un moyen d'être heureux maintenant, de te sentir bien maintenant, de ressentir la joie maintenant, indépendamment de l'argent, car ce sont ces merveilleux sentiments qui l'attirent. C'est exactement ce que j'ai vécu au sein de l'éducation nationale, quand je suis partie de l'éducation nationale, parce que... que moi ce qui m'a animée, ce n'est pas l'envie de gagner ma vie, contrairement aux peurs qu'on me renvoyait du style, comment tu es sûre que ça va marcher, etc. Moi ce qui m'a animée, c'était d'être heureuse et de me sentir bien, de me sentir alignée avec mes valeurs, avec ce que j'avais envie d'apporter au monde, etc. Donc c'est très parlant.

  • Speaker #1

    C'est un beau message d'espoir. Merci infiniment Léa pour ton partage authentique, sensible et courageux. Tu nous as montré qu'on peut rester longtemps dans un cadre qui ne nous ressemble plus et un jour décider de s'en extraire, de s'honorer, de se réinventer. Tu incarnes le chemin de vie 11-2 dans toute sa puissance, celui de la femme qui doute mais qui avance, qui transforme ses failles en force et qui choisit de contribuer avec cœur et intuition à un monde plus concis. Si tu es une maman, que tu écoutes cet épisode et que tu sens que quelque chose en toi demande à naître, à s'exprimer, à changer, souviens-toi, tu as le droit d'évoluer, tu as le droit d'écouter cette petite voix intérieure. tu as le droit de sortir des cases et d'ouvrir un nouveau chapitre. Si cet épisode a résumé en toi, si tu t'y es reconnu ou si une étincelle s'est allumée, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Mama Epanoui Toi, et à retrouver Léa sur sa page

  • Speaker #0

    Sur le chemin de Léa.

  • Speaker #1

    Parce que tu n'as pas besoin de cocher toutes les cases pour être à ta place, tu as juste besoin d'être alignée avec qui tu es vraiment. Merci beaucoup Léa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Alicia.

Description

Et si ta vie rêvée était de l’autre côté de la peur ?


Pendant 17 ans, Léa a été professeure de mathématiques. Un métier stable, rassurant, structurant… mais peu à peu, elle étouffe. Et quand elle devient maman d’un enfant atypique, tout s’effondre ou plutôt, tout s’éclaire.


Dans ce nouvel épisode, Léa nous partage son parcours de reconnexion, de la rigueur des chiffres à l’intelligence du cœur, de l’Éducation nationale à l’éducation consciente, au plus près des enfants et de leurs besoins.


Dans cette conversation, on parle de :
✨ Maternité et réveil intérieur
✨ Reconversion guidée par les nombres et les cycles de vie
✨ Réflexes archaïques, hypersensibilité et mission d’âme


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois une femme dont le parcours est à la fois doux, puissant et profondément inspirant. Léa a été professeure de mathématiques pendant 17 ans, passionnée par la transmission, rigoureuse et investie. Elle a incarné pleinement son rôle dans l'éducation nationale, mais la maternité en 2016 est venue tout bouleverser. À travers le regard de son fils, Léa décoe une autre facette de l'enfance, celle des besoins spécifiques de l'atypie, de la douceur et du respect du rythme de l'enfant. Puis, en 2023, Après des années de réflexion et de frustration croissante, une révélation vient sceller le tournant de sa vie. Elle se forme au réflexe archaïque, une pratique corporelle encore méconnue, mais profondément transformatrice. Dans cet épisode, on va traverser les grandes étapes de son parcours, ses doutes, ses élans, ses prises de conscience. On va aussi parler de neurologie,

  • Speaker #1

    cet outil subtil et éclairant qui,

  • Speaker #0

    quand on le lit bien, nous aide à comprendre nos élans, nos blocages, nos sauts de foi. Bienvenue dans cette conversation avec Léa, maman éclaireuse. bâtisseuse du cœur. Bienvenue Léa.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots pour celles qui nous écoutent ?

  • Speaker #1

    Oui. Je suis Léa, j'ai 43 ans depuis peu et je suis donc praticienne en intégration des réflexes archaïques et aussi enseignante orthopédagogue dans le WOCUS et maman de deux enfants, Roméo 8 ans et Lolita 5 ans.

  • Speaker #0

    Donc tu as été professeure de mathématiques pendant 17 ans, c'est un métier qui parle à plusieurs de tes vibrations en neurologie. Le 4 qui a besoin de cadres, de méthodes, de structures, c'est parfait pour l'éducation nationale. Le 7 qui adore apprendre, comprendre, transmettre, approfondir, qui devient une experte dans son domaine. Est-ce que tu t'y sentais pleinement alignée au départ ?

  • Speaker #1

    Oui, totalement. C'est-à-dire que depuis aussi longtemps que je m'en souvienne, j'ai toujours voulu faire prof et prof de maths, c'est venu après, mais c'était vraiment ça. et j'ai souvent dit que cette matière, les mathématiques m'apportaient effectivement la structure qui m'apaisait face à une sensibilité débordante, petite cette structure qui se passait toujours de la même façon m'apportait vraiment un apaisement c'est totalement en lien avec ce que tu dis parce que ça fait vraiment ça compensait mon hypersensibilité qui pouvait parfois partir dans le plus ouais

  • Speaker #0

    en 2016 ton fils aimé Et quelque chose bascule à ce moment-là. Tu m'as confié en off que c'était un enfant atypique et que cette naissance a été un véritable séisme intérieur. Alors, qu'est-ce que cet événement a déclenché chez toi dans ta vision de l'éducation, de ton métier et de ta vie ? Et si tu peux un petit peu expliquer ce qu'est un enfant atypique.

  • Speaker #1

    Oui. Alors, on dit souvent, et j'aime bien, avant j'avais des principes et puis après j'ai eu des enfants, mais c'est vraiment ça. Alors, en 2016, quand j'ai Roméo, c'est mon premier enfant. donc je ne perçois pas tout de suite finalement cet atypie, en tout cas je ne me fais pas confiance, moi je l'aperçois, mais je ne me fais pas confiance en disant oui il y a une certaine atypie, mais au fur et à mesure du temps je m'aperçois qu'effectivement il ne réagit pas comme tous les autres, cette intensité en tout cas est tellement permanente, sans retour en arrière, que je commence à m'intéresser à tout ça. J'ai l'impression aussi qu'il... qu'il exprime beaucoup de choses que moi petite peut-être j'ai moins exprimé ou pas de la même façon et donc ça me ramène à des choses aussi que moi je ressens, je vis etc. Donc vraiment cette atikid là elle n'a fait qu'évoluer au cours du temps et on va dire que je l'ai vraiment dit et vu quand j'ai eu ma deuxième où là j'ai vu qu'il y avait des choses qui étaient beaucoup plus... Plus facile, entre guillemets, parce qu'au début, la typie, c'est une intensité. Je pense que c'est là-dessus que je l'ai vu. Que ce soit dans les pleurs, que ce soit dans le sommeil, que ce soit dans... Moi, je le dis toujours, ce regard qu'il avait bébé, déjà, il était intense. Et il était plus intense que n'importe quel autre bébé. On avait l'impression déjà, quand il est sorti de mon ventre, qu'il voulait comprendre tout ce qui l'entourait. C'est un enfant qui ne jouait pas. C'est un enfant qui voulait juste soit apprendre... soit à prendre en compte c'était toujours par exemple je donne sur cet exemple il ne jouait pas avec des faux outils des faux outils de bricolage ça ne l'intéressait pas lui ce qu'il voulait c'est des vrais outils faire semblant de cuisiner ça ne l'intéressait pas lui ce qu'il voulait c'est cuisiner avec nous et faire avec nous donc voilà c'était là dessus que ça se jouait essentiellement il voulait comprendre ce qui l'entourait tout le temps

  • Speaker #0

    Au revoir. Oui, plus mature avant l'heure, c'est ça ?

  • Speaker #1

    Alors c'est ça en fait qui est en décalage, c'est qu'à la fois effectivement il y avait cette maturité de compréhension du monde qui l'entoure, cette espèce, c'est comme si j'avais l'impression qu'il n'y avait pas eu d'insouciance. Voilà, ce besoin de compréhension du monde qui l'entoure. Et à la fois, émotionnellement, je ne peux pas dire qu'il était avancé parce qu'il y avait des choses qui étaient tellement compliquées pour lui et qu'il est encore à 8 ans. Donc, en fait, c'est juste que les difficultés et l'accompagnement qu'on a en tant que parent ne vont pas se situer aux mêmes endroits. Clairement, je n'ai jamais eu besoin de lui apprendre à lire. Il a su lire très vite. Par contre, lui apprendre comment on fonctionne avec les autres, dans un quotidien, socialement, avec des émotions, ça, c'est un apprentissage quotidien. Sauf que, bizarrement, ce n'est pas trop. trop ce qu'on nous apprend ni à l'école, ni en tant que parents. C'est là où ça a été un grand changement pour moi.

  • Speaker #0

    Donc ça, c'était autant pour ton fils que pour ta fille ?

  • Speaker #1

    Oui, mais mon fils était tellement intense. En fait, ce qui m'a révélée à la naissance de ma fille, c'est justement qu'elle avait moins cette intensité. Et du coup, je me suis dit, ah oui, OK, là, on est plus dans la normalité, même si je n'aime pas ce mot, mais dans la chose. de moins intense en fait, de plus facile, de plus fluide, de plus gérable, voilà. Donc c'est l'arrivée de ma fille qui m'a fait encore plus me rendre compte de l'intensité de mon fils. Ok.

  • Speaker #0

    Donc en 2016, est-ce que c'est à ce moment-là que tu as su que l'éducation nationale devenait un enfermement, plutôt qu'un soutien ? Et est-ce que c'est à ce moment-là que tu as ressenti les premières tensions intérieures avec la naissance de ton fils ?

  • Speaker #1

    Oui, c'est à mon... Et c'est à ce moment-là, alors je ne dirais pas qu'à ce moment-là, j'ai senti des tensions. En tout cas, j'ai senti encore plus fort que je voulais faire changer les choses à l'intérieur de cette éducation nationale. Pour moi, elle était effectivement trop rigide et pas assez ouverte aux différentes atypies ou différentes sortes d'apprentissages, ou ne serait-ce que dans l'accueil de l'émotion. Voilà, c'est-à-dire que là, j'ai mis une place toute particulière à accueillir encore plus l'émotion de l'enfant. et à quel point l'émotion avait aussi son importance dans l'apprentissage. Donc, je ne peux pas dire que ça a créé des tensions. En tout cas, là, j'en étais plutôt au stade de je veux faire changer les choses. Je veux que ça change tout ça. Ce monde-là, il faut aussi qu'il laisse sa place à ces gens intenses, à ces enfants qui ont des émotions plus, plus.

  • Speaker #0

    Qui ont plus une prise de conscience personnelle. C'est ça. Sur le plan numérologique, tu traversais une année personnelle 2-9-2. Le 2 invite à s'écouter, à l'introspection, à la recherche d'harmonie. Le 9 invite au bilan, à la fin de cycle. Et le 2 en objectif pour cette année, t'invite notamment à te réconcilier avec toi. Est-ce que tu dirais que cette année a été une rupture, mais aussi une réconciliation avec toi-même ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. C'est-à-dire que moi, le fait de devenir maman m'a complètement réconciliée avec déjà mon corps. Je l'ai trouvé tellement puissant. L'allaitement, pour le coup, a été une révélation. De sentir... C'est toujours un rapport à mon corps un peu difficile. Et là, tout d'un coup, mon corps nourrissait mon enfant. Je le faisais naître, je nourrissais mon enfant. C'était d'une puissance extrême qui a fait que je ne pouvais que lui dire merci et que le remercier pour ce qu'il faisait. Et depuis ce jour-là, j'ai quelque chose qui s'est connecté avec mon corps qui n'est jamais parti. Voilà, c'est vraiment ça. C'est logique.

  • Speaker #0

    La naissance, en général,

  • Speaker #1

    c'est la naissance. Ah ouais.

  • Speaker #0

    C'est les moments.

  • Speaker #1

    Ah ouais. La renaissance. Exactement.

  • Speaker #0

    Tu as dans ton thème le nombre 9, donc une hypersensibilité à mettre au service du monde.

  • Speaker #1

    C'est l'hypersensibilité par excellence,

  • Speaker #0

    le psychologue le 9. Et toi, notamment, tu as décidé de mettre cette hypersensibilité vers l'humain, vers l'éducation, vraiment tourner vers les autres. Le 9 est là pour rendre le monde plus beau, le monde meilleur. Est-ce que cette maternité a réveillé ton besoin de sens, de mission et de contribution ?

  • Speaker #1

    Totalement, c'est ce que je disais. C'est-à-dire qu'à partir du moment où j'ai eu mon fils, j'avais ce rôle-là encore plus fort. Que ce monde qui allait l'accueillir soit meilleur, plus bienveillant. Et comme en parallèle, j'étais en train de former les adultes de demain, évidemment que ça a joué sur ma façon d'être. En général, je dis souvent que mon fils, c'est souvent mon tsunami, parce qu'en fait, à la fois, ça a été une grosse vague énorme, et à la fois, c'est ça qui m'a donné encore plus envie d'être actrice de cette vie, de transmettre au mieux ce que je pouvais transmettre pour former les adultes de demain.

  • Speaker #0

    Et parce que du coup, tu étais professeure de mathématiques au collège ?

  • Speaker #1

    Au collège, c'est ça, j'étais en collège, oui. Donc pareil, l'adolescence, c'est aussi, on sait, quelque chose de... C'est très transformateur. Moi, c'est d'ailleurs ce que j'ai beaucoup aimé, ce qui m'a attirée. C'est qu'on arrive dans un moment de leur vie où il y a une énorme transformation. Et accompagner là-dedans, c'était quelque chose que j'aimais beaucoup.

  • Speaker #0

    tu m'as indiqué que tu t'étais formée aussi à l'allaitement au signe et à la DME est-ce que tu sentais à l'époque que ces formations qui sont arrivées grâce à la naissance de ton fils au final, elles allaient t'ouvrir une nouvelle voie professionnelle ou à ce moment-là est-ce que c'était seulement pour ta famille toutes ces formations que tu faisais ?

  • Speaker #1

    alors en fait tu me l'as dit aussi mais moi j'aime me former c'est-à-dire que dans tous les cas Merci. Là, ça a apporté à ma famille. Je n'ai pas pensé à ce que ça allait m'apporter plus tard. Mais ma vie est ponctuée de formations, d'apprentissages. Et c'est comme ça que je vois la vie, en fait. Voilà, c'est que j'ai vraiment ce besoin-là. Donc, à cette époque-là, pour répondre à cette question, je ne le voyais pas comme quelque chose que je ferais plus tard. Quoique l'allaitement, petit à petit, c'était quand même quelque chose où je me suis dit, je pourrais aider et peut-être que je l'utiliserai plus tard. Mais on va dire que ce n'était pas l'intention. De départ, l'intention, comme tu l'as dit, c'était plutôt au sein de ma famille et moi pour m'apporter la connaissance. Encore une fois, ça me permettait de connaître encore mieux l'être humain. C'est la base de toute ma vie, connaître l'être humain.

  • Speaker #0

    En 2019, ta fille est née et tu vas atteindre 2023 pour entamer ta reconversion. Entre ces deux dates, tu traverses une période formative 5 qui est d'ailleurs aussi ton défi de naissance. En neurologie, on est tous avec des débits de naissance. Le 5, c'est le changement, la liberté, l'audace de sortir de sa zone de confort, provoquer le changement qu'on n'est plus aligné dans notre vie, pour effectuer un virage. Est-ce que tu sens que ce défi a été difficile à traverser pour toi ? Parce qu'au final, de 2019 à 2023, il y a quelques années qui se sont tout coulées.

  • Speaker #1

    Oui, ça a été compliqué, et en même temps, voilà, c'est toujours le paradoxe, et en même temps, alors je rappelle, 2019, on arrive après 2020, il y a le Covid, donc je pense que ça... à la fois encore plus amplifier mon besoin de sens dans ce que je faisais au quotidien et à la fois je ne pouvais pas le faire tout de suite. Et dans tous les cas, moi, les trois premières années de mes enfants, je suis tellement maman qu'il n'y avait pas la place encore pour la femme que je voulais être. Il y avait la place pour la maman et j'ai toujours été OK avec ça. C'est-à-dire que ça ne m'a jamais frustrée de me dire que je ne suis que maman pendant les trois premières années. Non, c'est vraiment comme un passage, comme un cycle, comme tout ça. Je ne l'ai pas vécu comme une frustration, je l'ai plutôt vécu comme un chemin. Voilà. Un chemin sur lequel j'allais.

  • Speaker #0

    Donc du coup, ce qui t'a retenue au final, c'était... Tu as eu la période Covid. Après, tu as eu le fait que tu voulais absolument quitter tes enfants, ce qui est normal en tant que maman. Et d'ailleurs, quand j'y pense, tu as le nombre 11-2.

  • Speaker #1

    Le nombre 11-2,

  • Speaker #0

    c'est égal à 2. C'est le nombre de la maman. C'est la maman numérologique.

  • Speaker #1

    Donc c'est... Voilà.

  • Speaker #0

    le défi 5 quand il est réalisé il apporte la croissance derrière chaque défi on a un cadeau le défi 5 quand il est réalisé il apporte la croissance est-ce qu'aujourd'hui tu dirais que ce défi est derrière toi ?

  • Speaker #1

    oui complètement j'ai tellement cette impression d'être enfin là où je devais être voilà alors après je sais pas de quoi est fait la vie mais en tout cas je suis plus du tout dans cette quête de sens dans le sens où j'ai trouvé le Merci. vraiment, en fait, j'ai l'impression d'avoir créé le métier pour lequel je devais être. Et ce métier n'existe nulle part puisque j'allie ces deux métiers, enfin, sûrement qu'il y en a qui le font sur la planète, mais en tout cas, très peu ici. Et ce métier-là que je me suis créée est vraiment en lien avec ce que je suis. En 2023,

  • Speaker #0

    tu es en année personnelle neuve. Donc, qu'est-ce qu'on va faire en année personnelle neuve ? Je fais un bilan, je tire un trait sur ce qui me convient le plus. Avec une double vibration 7 qui invite à se former, à faire un travail d'introspection, à se remettre en question aussi et qui demande de prioriser ce qui a du sens pour soi. C'est l'année où tu pars te former à Lyon. Est-ce que tu as senti que c'était le bon moment pour te former, pour effectuer un changement ?

  • Speaker #1

    Tout à fait. Comme je le disais, moi, même mes amis, c'est tellement maman. Quand ils sont bébés, moi, je n'arrivais pas à partir deux jours ailleurs parce que... Déjà, j'ai allaité mes enfants longtemps. Donc, il n'y avait que moi qui pouvais les allaiter. Et je n'avais aucun souci avec ça. Et d'ailleurs, quand j'ai commencé à dire que j'allais me former à Lyon sur des week-ends, sur des semaines, etc., on me disait, mais tu vas partir. Et en fait, c'était carrément OK avec moi parce que justement, comme tu dis, c'était le bon moment. Et j'avais... Alors, bien sûr qu'il me manquait les week-ends où je partais, mais j'étais dans un tel besoin de réalisation pour le coup pour moi que je savais. que c'était bon pour moi, pour eux, parce qu'ils voyaient leur maman aussi s'épanouir dans ce qu'elle faisait et je n'avais aucun souci avec ça. Donc voilà, comme ça. Comme tu dis, c'était le bon moment.

  • Speaker #0

    Donc là, c'était ta formation en réflexe archaïque. À ce moment-là, tu m'as confié en off que ça a été une révélation. Est-ce que tu as eu l'impression de recevoir un cadeau du ciel ? comme le suggère la symbolique du 7. Parce que le 7, quand on décide de s'écouter, on peut recevoir de temps en temps des cadeaux du ciel.

  • Speaker #1

    C'est exactement ça. C'est vraiment, je pense que je me souviendrai toute ma vie de ce moment où je sors du premier jour de formation, j'appelle mon mari et je lui dis, mais en fait, c'est ça que je veux faire. Alors que pour moi, pourquoi je le vois comme un cadeau ? C'est-à-dire que la plupart des gens qui étaient dans ces formations, c'est des gens qui avaient été en consultation, de réflexe, etc. connaissait qui avait vécu pour moi j'avais jamais fait ça j'en avais vaguement entendu parler quand j'avais fait mes formations autour de l'allaitement du réflexe de succion et tout mais je n'avais jamais vécu sur moi j'avais jamais fait de séance etc et vraiment c'est ce que tu dis c'est un cadeau comme si l'univers

  • Speaker #0

    avait posé ça là pour me dire ok là c'est maintenant quand on regarde ton thème on voit cette tension entre le 4 et le 1 d'un côté on a le 4 qui a un besoin profonde de sécurité qui peut être bloquée dans ses peurs. De l'autre, on a le 1 qui pousse à l'action, à l'indépendance, à l'audace. Quand il a une idée en tête, le 1, il doit refronter. Est-ce que tu as ressenti ce tiraillement intérieur, une forte de lutte entre l'envie d'avancer et la peur de perdre tes repères ?

  • Speaker #1

    Oui, il y a eu. Alors, c'est assez étrange, mon fonctionnement. C'est-à-dire que j'ai souvent cette période de tiraillement. C'est-à-dire, je tiraille, je tiraille. Mais par contre, une fois que j'ai pris la décision, il n'y a plus de tiraillement. c'est à dire j'y vais Je vois mes peurs, elles sont là, je les accueille, j'ai des insomnies, voilà. Mais je sais que je suis sur le bon chemin, donc il y a cette espèce de sérénité, même si les peurs sont toujours là, qui me fait dire que j'ai fait le bon choix. Mais avant d'être sûre que j'ai fait le bon choix, effectivement, il y a toutes ces parts de doute, et d'autant plus quand on doit partir de l'éducation aussi.

  • Speaker #0

    Et pourquoi, selon toi, avec un « en » ? dans ton thème, cette indépendance, elle n'est pas venue plus tôt dans ta vie ?

  • Speaker #1

    Je pense que c'est les peurs qui prenaient le dessus, dans la balance clairement. Je pense aussi que l'éducation nationale nous fait croire que nous ne sommes capables que de ça. Et je pense que c'est le cas de beaucoup d'enseignants. C'est-à-dire qu'on pense qu'on est capable que d'être prof, mais en fait, finalement, si on réfléchit, être prof, c'est quoi ? C'est une suradaptabilité au quotidien avec les enfants. C'est accueillir les émotions de chacun. C'est organiser un planning sur une année. C'est, donc, en fait, toutes ces compétences-là, clairement, je les utilise, par exemple, actuellement dans mon cabinet. Donc, en fait, c'est... Alors, je ne sais pas si c'est l'institution ou si c'est nous, tout simplement, mais moi, j'ai été enfermée dedans. Mais je suis capable d'être prof de maths, en fait. Voilà. Alors que toutes les compétences que j'ai acquises... que j'ai acquises en étant prof de maths, je les utilise au quotidien maintenant, quoi. Mais d'une autre façon, en tout cas.

  • Speaker #0

    En octobre 2023, tu demandes une rupture conventionnelle.

  • Speaker #1

    Ça y est, le processus est lancé.

  • Speaker #0

    C'est un souillement qui commence. Et ton objectif de vie est en 11-2. Donc 11-2, c'est un maître nombre. Et l'objectif de vie, c'est ce vers quoi on est appelé à atteindre, ce qui donne du sens à notre mission de vie. Le 11-2... porte en lui une vibration très élevée, une intuition fine, une capacité à inspirer les autres, mais il peut aussi traverser énormément de doutes dans sa vie, parfois à la hauteur de son potentiel, et il n'est pas rare qu'il s'autosabote. Qu'est-ce qui, pour toi, a été le déclencheur, et qu'est-ce qui t'a permis de dire « Allez, j'y vais, malgré les doutes ? »

  • Speaker #1

    Une semaine au collège, je me suis dit « Bon, Léa, tu vas faire un petit test, et tu vas cocher sur cette semaine-là. » tous les jours où tu es ressortie heureuse de ce que tu faisais dans ton quotidien, c'est-à-dire avec de la joie, vraiment. Et j'avais pas de croix sur sept jours. Et en fait, je me suis dit aussi, parce que là j'ai pensé à mes enfants, je rentrais le soir, j'étais dans un état émotionnel difficile, j'étais très fatiguée émotionnellement. Et je me suis dit, est-ce que c'est ça que j'ai envie de donner comme maman aussi à mes enfants ? Je me suis dit aussi, j'ai passé les 40 ans, il me reste quand même encore 25 ans dans l'éducation nationale, est-ce que je vais tenir ? Parce que vraiment, ça me demandait beaucoup, beaucoup d'énergie. Et là, je me suis dit, en fait, c'est maintenant. Il y avait aussi le fait que je savais que ça allait être la dernière année sûre où on pouvait demander la rupture conventionnelle. Parce que là, on est encore en attente, je crois, au niveau de l'éducation nationale, si je ne dis pas de bêtises, mais elle sera sûrement retirée l'année prochaine. Et du coup, les enseignants... Pour l'instant, on ne sait pas, mais en tout cas, il y avait cinq ans d'essai pour la rupture conventionnelle dans l'éducation nationale. Avant, ça n'existait pas. En fait, avant 2020, ça n'existait pas. Et jusqu'à 2025, il y avait un essai de cinq ans. Et donc, c'est ça qui m'a fait m'engager. En disant, la rupture conventionnelle, ce serait génial parce que ça me permettrait d'avoir le chômage et en même temps de monter cette fameuse sécurité dont j'ai besoin. Et voilà, je me suis dit que c'est maintenant.

  • Speaker #0

    Ok. Finalement, phase de test, c'est le moment de parler.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Est-ce que tu as connu ces tensions entre la grandeur du 11, qui a un potentiel immense, et ses zones d'ombre ? Parce que le 11, quand il est dans sa version contrariée, donc il peut avoir un manque de confiance, des montagnes russes émotionnelles énormément intenses, énormément de doutes avant de sauter le pas. Est-ce que tu as été dans une version contrariée ?

  • Speaker #1

    Oui, oui. Des montagnes russes, je pense que c'est un peu... Je parlais de l'intensité de mon fils, mais j'ai aussi cette intensité-là. Et effectivement, il y a des montagnes russes dans ma vie. Ce qui était difficile aussi pour moi, c'est que dans l'inconscient collectif, quitter l'éducation nationale, c'est une hérésie. Il ne faut pas faire ça. Voilà, donc toute cette pression-là qu'il y avait à la fois dans l'inconscient collectif et à la fois dans mon entourage. Ça ne m'aidait pas en tout cas à ne pas avoir de doute. Mais j'avais cette petite flamme intérieure qui me disait que c'était mon chemin.

  • Speaker #0

    Donc tu quittes l'éducation nationale officiellement le 31 août 2024, un jour qui est vibratoirement très fort pour toi. Donc tu as un mois personnel neuf, une fin de cycle, voire aboutissement. Un trimestre 4, changement de statut, renaissance et un jour personnel 4. Le jour personnel 4, on peut souvent avoir une récompense d'un travail en profondeur. Est-ce que tu as vécu ce jour comme un basculement, une forme de renaissance ?

  • Speaker #1

    Complètement, je me suis sentie tellement libérée. Mais ce qui me parle le plus dans ce que tu dis, c'est l'aboutissement. C'est-à-dire que ça faisait quand même plus d'un an que je me formais, plus d'un an que je préparais le terrain. Je m'étais formée aussi à la communication digitale pour communiquer sur ce que je faisais. J'étais venue aussi dans ce groupe d'entrepreneuses des rayonnantes qui me permettait de connaître d'autres femmes qui vivaient soit une reconversion, soit un entrepreneuriat. Et en fait, c'était un aboutissement. Ça y est, j'y ai arrivé. Vraiment cette liberté d'être qui j'ai envie d'être enfin. Vraiment.

  • Speaker #0

    Et du coup, comment tu as fait pour te former ? Parce que tu es partie à Lyon, est-ce que c'était pendant tes…

  • Speaker #1

    C'était ça. En fait, je me formais les week-ends et pendant mes vacances. d'accord voilà je suis partie à peu près deux fois par mois plus la moitié des vacances scolaires à peu près conforme voilà donc du coup en même temps que j'avais deux enfants en bas âge ouais en même temps ben là merci à mon mari et à son soutien parce que pour le coup ben voilà je n'ai pas pu parce que c'est des week-ends où on n'était pas là c'est lui qui donc oui oui ça a été une année en fait ça a été une année très fatigante et à la fois tellement vibrante pour moi parce que je me connectais à des choses qui vraiment faisaient sens enfin quoi donc en septembre 2024 tu ouvres ton cabinet et là tu es en moi personnel E1,

  • Speaker #0

    donc lancement parfait le E1 ça invite à un nouveau départ est-ce que tu as senti que c'était le beau moment que tout s'allumait ?

  • Speaker #1

    oui oui oui, en fait c'est vraiment un alignement qui déjà j'avais l'impression avait commencé à se préparer C'est-à-dire que j'ai l'accord de ma rupture conventionnelle en avril, en mai je trouve un cabinet, je me décide à le prendre, et septembre j'ouvre et j'ai déjà mes premiers clients. Donc tout s'enchaîne, c'est-à-dire que vraiment, je passe de prof à tout d'un coup mon cabinet. Je n'ai pas eu de temps, mais du coup vraiment tout s'est aligné et j'ai eu très vite. des gens qui ont rempli mon rédmé et voilà. Donc oui, c'est le switch direct, mais je pense que ce n'est pas juste un switch, c'est tout ce qui s'est préparé avant qui a fait l'aboutissement du tout. Oui,

  • Speaker #0

    on travaille petit à petit. Tu as du cadre qui aime avoir un cadre et préparer un dossier et prendre des fondations solides avant de se lancer. Toi, tu as une forme de vie, comme je le disais tout à l'heure, en 11-2, qui t'invite à faire grandir et évoluer les autres. à guider, à suivre ton intuition, à utiliser ton énergie dans un projet collectif, humain. Est-ce que tu sens que tu es aujourd'hui dans ta pleine mission de vie ?

  • Speaker #1

    Complètement. Vraiment, et je le redis, je me sens là où je dois être. Et enfin, je peux accompagner comme je le ressens. Mais je pense qu'il me fallait toutes ces années-là pour justement faire confiance à ce que je ressens. Parce que je pense que c'est ça qui me manquait. C'est la confiance en ce que je ressens. Et maintenant, je suis totalement en confiance à ce que je ressens.

  • Speaker #0

    Tu as l'énergie du 3 au niveau de tes branches, qui influence ta façon d'agir et de décider. Le 3, c'est le symbole de l'ensemble. notamment tu as des prédispositions à travailler avec les enfants. Le nombre 3, il a besoin de fun, de plaisir. Il aime s'exprimer et créer. Il a aussi besoin, comme un enfant, d'avoir plusieurs jeux pour s'éclater. Toi, tu proposes un double accompagnement, un réflexe archaïque et un orthopédagogie. Comment ces deux approches se complètent ? Est-ce que tu peux nous expliquer en quelques mots ce que c'est ?

  • Speaker #1

    Bien sûr. Les réflexes archaïques, c'est, comme son nom l'indique, un réflexe, c'est-à-dire une réponse involontaire à un stimuli. Ces réflexes archaïques, on les connaît tous parce qu'à la naissance, on les teste en fait, pour savoir s'il y a la réflexion qui est là, la marche automatique, l'agrippement. En fait, on en a entre 80 et 100. Et on s'est aperçu que si ces réflexes-là étaient trop longtemps visibles, ils empêchaient le mouvement volontaire et ils entravaient sur trois domaines. Donc le domaine moteur, on peut avoir, moi je peux avoir des enfants qui ont du mal à faire du vélo parce qu'il y a ce réflexe-là qui les embête, etc. Le domaine cognitif, et c'est là où je vais rejoindre avec l'orthopédagogie, et le domaine émotionnel, où je rejoins aussi avec l'orthopédagogie. Pourquoi ? Parce qu'on s'est aperçu que, au niveau émotionnel, quand un réflexe est encore présent, actif, c'est comme si notre cerveau était encore en survie. Donc émotionnellement, quand notre cerveau est en survie, on ne peut pas être apaisé, on ne peut pas être tranquille, serein. Donc tout ça, je vais le travailler en réflexe. Et en orthopédagogie, donc l'orthopédagogie c'est le apprendre à apprendre. En fait, j'avais tellement étudié pendant mes 17 ans de prof de maths comment marchait le cerveau de l'enfant pour les apprentissages, je m'étais tellement intéressée à ça qu'il me semblait impossible de le mettre de côté et de ne pas pouvoir accompagner des enfants justement en difficulté d'apprentissage. Donc contrairement aux orthophonistes qui, elles, rééduquent tout ce qui est trouble, Moi, je ne vais pas rééduquer, je vais donner des stratégies d'apprentissage. Alors, si on a des troubles, je vais donner des stratégies qui permettent de remédier justement à certains apprentissages qui sont difficiles. Et si on n'a pas de troubles, on a parfois aussi besoin de stratégies d'apprentissage et surtout, on a besoin de comprendre comment fonctionne notre cerveau pour apprendre. Donc, c'est très, très complémentaire parce qu'à la fois, je vais passer par le corps et savoir que dans le corps, il y a des choses à faire pour apprendre mieux. Et en même temps, je vais donner des stratégies d'apprentissage. Pour moi, c'est extrêmement complémentaire. Et d'ailleurs, tous les enfants que je suis en orthopédagogie, je les suis aussi en réflexe. L'inverse n'est pas vrai, parce qu'il y a des gens qui viennent pour toute autre chose que les apprentissages en réflexe. Mais tous les enfants, maintenant que je suis en orthopédagogie, on vient à travailler aussi.

  • Speaker #0

    Après, c'est assez magique. Moi, je ne connaissais pas du tout cet outil. Avant de te rencontrer, est-ce que tu peux nous dire les cas que tu rencontres le plus ? C'était maman, peut-être ? Oui. Si vous êtes intéressé par cette pratique, vous ne le connaissez pas forcément.

  • Speaker #1

    En réflexe ou en orthopédagogie ?

  • Speaker #0

    Du coup, tu me dis que les deux sont...

  • Speaker #1

    Oui, les deux se lient. Alors, pour l'orthopédagogie, de toute façon, si votre enfant a des soucis au niveau de n'importe quel apprentissage, vous sentez que c'est difficile pour lui d'apprendre mieux, vous sentez que c'est difficile pour lui de faire des mathématiques, vous sentez... Voilà, vous pouvez venir me voir, on crée un bilan, on voit où c'est que ça pose problème. Et là, c'est vraiment l'orthopédagogie pure. Les réflexes à Karine, c'est... tellement large, on peut accompagner sur tellement de domaines. Alors, ça peut être tout ce qui est troubles de l'attention, j'en ai beaucoup en cabinet. Ça peut être, j'ai pas mal aussi de problèmes des mures et zines qui durent. Voilà, on parle des mures et zines quand on dépasse les 5 ans, avant 5 ans, il n'y a pas à s'inquiéter là-dessus. Ça peut être des phobies, ça peut être des enfants qui vont avoir des tics, ça peut être... des problèmes au niveau motricité globale, ça peut être des difficultés d'apprentissage. Vraiment, j'ai de tout. Et j'ai des enfants comme des adultes en réflexe. Je peux avoir une personne qui en a marre de ne pas sentir que son corps agit comme il voudrait, qu'elle ne peut pas faire de danse, mais j'ai une personne qui voudrait se mettre à la danse. Elle a plus d'une soixantaine d'années et elle en a marre parce qu'elle a toujours senti que son corps ne lui répondait pas et en fait, c'est parce qu'il y a des réflexes. Il l'empêche.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Voilà. Il faut savoir que les réflexes, c'est un peu comme un caillou dans une chaussure. Ça nous gêne, on pense tout le temps. Voilà, mais c'est...

  • Speaker #0

    ça va jouer tellement sur tout puisqu'on travaille avec le système nerveux que voilà, j'ai donné quelques exemples ok,

  • Speaker #1

    super, merci donc tu as du 3 et le 3 c'est celui qui a besoin d'avoir plusieurs jouets dans sa vie donc là tu as eu déjà deux méthodes est-ce que tu as d'autres projets ? est-ce que tu penses à d'autres outils pour les ajouter à ton accompagnement ?

  • Speaker #0

    je pense qu'il y en aura toujours qui se réagiront c'est pour ça que je me souviens que Quand j'ai décidé du nom de mon entreprise, je n'avais pas envie de mettre le nom d'une pratique parce que je savais, me connaissant, que mes pratiques allaient évoluer et qu'elles allaient changer. Je me forme aussi à la médecine quantique. Pour l'instant, je le fais pour moi, mais comme je sais qu'à un moment, je l'intégrerai aussi dans mes accompagnements. De toute façon, tout ce qui est en lien avec la connaissance de l'être humain m'intéressera. Je fais confiance aussi à la vie et à ce qui... qui t'imposera à moi à certains moments, mais je sais que ça évoluera.

  • Speaker #1

    Tu m'as dit tout à l'heure que tu avais toujours senti que tu ne rentrais pas dans les cases. Tu as deux fois le nombre 7, un nombre qui peut cultiver une sorte de singularité dans sa façon d'être, de vivre ou même de penser. Comment tu expliques que tu es restée aussi longtemps dans un système rigide comme l'éducation nationale ?

  • Speaker #0

    C'est une grande question. Alors, je crois qu'au début, j'avais un peu ce défi. de dire j'arriverai à faire changer les choses. Voilà. J'arriverai à ce que je change la vision des gens sur les enfants. Mais c'était peut-être un peu face à cette grande machine qu'est l'éducation nationale. Et en fait, je pense que je me suis épuisée à ça, à vouloir trop faire la différence, justement. Voilà, c'est comme ça que j'ai senti. Et ça m'a vraiment épuisée. Mais j'y allais pour ça, en tout cas. Voilà, pour faire changer les choses.

  • Speaker #1

    Si des mamans nous écoutent et se sentent aujourd'hui enfermées, bloquées, soit dans l'éducation nationale, soit dans un autre domaine, qu'est-ce que tu aimerais leur transmettre comme message ?

  • Speaker #0

    Qu'elles écoutent ce sentiment, déjà. Parce que souvent, me concernant, quand j'ai commencé à dire que l'éducation nationale ne me convenait pas... On m'a un peu dit, ça va, Léa, tu sais, dans chaque métier, il y a des choses difficiles, l'herbe n'est pas toujours plus attrayante. Moi, je pense que ces mamans-là, il faut qu'elles s'écoutent. Si elles, en tout cas, elles se sentent bloquées dans ça, c'est que c'est elles. Et on doit toujours valider un ressenti, pour moi. Bien sûr qu'il y a des difficultés dans chaque métier, mais suivant comment on va être, on ne va pas les prendre de la même façon. Voilà, moi, j'arrivais à... Moi, en novembre, j'avais hâte d'être en vacances d'été. Là, évidemment que je suis contente d'être en vacances, mais je ne vais pas attendre les vacances. Je ne suis pas là à me dire quand c'est que je vais être en vacances. Jamais, voilà. Donc, de s'écouter, de dire que peut-être que les autres trouvent qu'ils sont dans une bonne condition de travail, mais si, elles, ça ne leur parle plus, en tout cas, qu'elles s'écoutent. Et en s'écoutant, je suis sûre que les choses vont se faire petit à petit. tout va s'aligner au bon endroit si tu pouvais parler à la Léa de 2016 je peux te dire ça m'interpellerait fais-toi confiance et surtout tes enfants te guident tes enfants et aussi les enfants que je voyais au quotidien dans mon métier et ils te guideront au bon endroit mais fais-toi confiance voilà, elle a réussi à me faire pleurer j'ai dit neuf quand tu regardes tout ce que tu as traversé, qu'est-ce qui te rend la plus fière aujourd'hui ? c'est un petit peu ce que je t'ai dit c'est d'aller au bout malgré les intentions que j'entendais pourquoi être sûre que ça va marcher pourquoi l'éducation nationale c'est quand même t'es sûre d'avoir le salaire à la fin du mois là t'es pas sûre que ça marche et d'avoir continué mon chemin malgré ça est-ce que tu aurais un petit mot de la fin ? bah déjà merci parce que j'ai appris énormément encore comme quoi on apprend toujours et moi si j'avais juste un conseil c'est vraiment d'aller vers là où vous vous sentez bien. On ne fait pas assez confiance à ce baromètre-là, c'est-à-dire à cet état de mesure-là. Là où on se sent bien, c'est là où... On doit être, en fait. C'est juste ça. Et des fois, on s'obstine à être dans un travail qui ne convient pas, etc. parce que c'est bien. Votre baromètre, c'est vous et vous aussi.

  • Speaker #1

    Pour finir, est-ce que tu accepterais de tirer une carte et de nous valir pour encore ce moment ?

  • Speaker #0

    Oui, avec plaisir. Alors, c'est assez dingue. Est-ce que c'est vraiment en lien avec cette comparaison ? L'argent ne fait pas le bonheur, mais le bonheur attire l'argent. Si tu continues de penser que tu as besoin d'argent, alors tu continueras d'attirer le besoin d'argent. Tu dois trouver un moyen d'être heureux maintenant, de te sentir bien maintenant, de ressentir la joie maintenant, indépendamment de l'argent, car ce sont ces merveilleux sentiments qui l'attirent. C'est exactement ce que j'ai vécu au sein de l'éducation nationale, quand je suis partie de l'éducation nationale, parce que... que moi ce qui m'a animée, ce n'est pas l'envie de gagner ma vie, contrairement aux peurs qu'on me renvoyait du style, comment tu es sûre que ça va marcher, etc. Moi ce qui m'a animée, c'était d'être heureuse et de me sentir bien, de me sentir alignée avec mes valeurs, avec ce que j'avais envie d'apporter au monde, etc. Donc c'est très parlant.

  • Speaker #1

    C'est un beau message d'espoir. Merci infiniment Léa pour ton partage authentique, sensible et courageux. Tu nous as montré qu'on peut rester longtemps dans un cadre qui ne nous ressemble plus et un jour décider de s'en extraire, de s'honorer, de se réinventer. Tu incarnes le chemin de vie 11-2 dans toute sa puissance, celui de la femme qui doute mais qui avance, qui transforme ses failles en force et qui choisit de contribuer avec cœur et intuition à un monde plus concis. Si tu es une maman, que tu écoutes cet épisode et que tu sens que quelque chose en toi demande à naître, à s'exprimer, à changer, souviens-toi, tu as le droit d'évoluer, tu as le droit d'écouter cette petite voix intérieure. tu as le droit de sortir des cases et d'ouvrir un nouveau chapitre. Si cet épisode a résumé en toi, si tu t'y es reconnu ou si une étincelle s'est allumée, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Mama Epanoui Toi, et à retrouver Léa sur sa page

  • Speaker #0

    Sur le chemin de Léa.

  • Speaker #1

    Parce que tu n'as pas besoin de cocher toutes les cases pour être à ta place, tu as juste besoin d'être alignée avec qui tu es vraiment. Merci beaucoup Léa.

  • Speaker #0

    Merci beaucoup Alicia.

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