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Maman Épanouie Toi

#2 - Sarah C. TDAH et post-partum : lumière retrouvée

#2 - Sarah C. TDAH et post-partum : lumière retrouvée

52min |07/05/2025
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#2 - Sarah C. TDAH et post-partum : lumière retrouvée

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Description

Et si ta plus grande tempête révélait ta vraie nature ?


Sarah pensait vivre une descente aux enfers : dépression post-partum, perte de repères, diagnostic inattendu… mais derrière cette chute, c’est une renaissance qui se préparait.


Dans cette vidéo, elle nous raconte comment la maternité a tout bousculé et tout révélé.

Dans cette conversation, on parle de :

✨ La maternité comme déclencheur intérieur

✨ Le TDAH chez l’adulte

✨ Le retour à soi grâce à l’amour de soi… et à Ringana


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois Sarah, une femme lumineuse, inspirante, profondément puissante. Une femme qui, comme beaucoup d'entre nous, a connu la chute, mais qui a su transformer cette chute en tremplin, un réalignement, une renaissance. Sarah, c'est le récit d'une jeune femme qui, après avoir rêvé de Barcelone, y pose ses valises, y découvre l'amour et surtout l'élan de l'entrepreneuriat. En 2018, elle fonde Nona Paris, la première agence de communication dédiée aux professionnels du mariage. Une réussite. Mais la vie ne s'arrête pas là. En devenant maman, Sarah traverse une véritable tempête intérieure, une dépression postpartum qui se révélera être le masque d'un TDAH non diagnostiqué. Cette crise devient un portail, une mue, une traversée qui l'amène à repenser son équilibre, ses fondations et à revenir à l'essentiel. Aujourd'hui, Sarah a réorienté son activité vers plus d'humains. Elle rejoint Ringana, une marque engagée dans le bien-être et l'empowerment aux féminines. Elle y construit un univers d'accompagnement doux, puissant, sur mesure. Dans cet épisode, on va plonger dans son parcours, ses prises de conscience, ses tempêtes, ses renaissances et faire le lien avec la numérologie, cet outil puissant qui nous aide à mieux nous comprendre, nous accepter et nous aimer. Bienvenue dans cette conversation avec Sarah, maman, entrepreneuse, bâtisseuse du cœur. Bienvenue Sarah.

  • Speaker #1

    Merci Alicia. Je suis ravie de t'accueillir. Merci.

  • Speaker #0

    Sarah, est-ce que tu peux nous parler un peu de toi aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, j'ai l'habitude de me définir comme fille du Sud déjà, parce que je suis née, j'ai grandi et je vis en Provence depuis toujours. Je suis maman depuis 22 mois, entrepreneur donc depuis 8 ans et partenaire de la marque de Ringana depuis un an maintenant.

  • Speaker #0

    Tu me disais en off que Barcelone avait marqué un tournant dans ta vie. Tu y poses tes valises le 1er mai 2016 pour tes études, mais est-ce que tu dirais que ce choix était guidé par ton intuition ou alors que c'est venu comme ça, presque sans réfléchir ?

  • Speaker #1

    Non, c'était guidé par mon intuition, ça c'est sûr. En fait, mes grands-parents maternels étaient 4 ans, j'étais très proche d'eux. Ils sont partis, j'étais très jeune, j'avais 13 ans pour mon grand-père et 15 ans pour ma mère. et c'est eux avec ma maman qui m'ont transmis cette passion pour la Catalogne et pour Barcelone vraiment ça je sais pas si ça vient d'eux mais genre je peux pas m'en empêcher j'adore cet endroit et la Catalogne en général et donc j'ai toujours su depuis très jeune que Barcelone changerait ma vie ça je le disais et qu'un jour j'irai et que ça changerait ma vie et ça a changé ma vie incroyable

  • Speaker #0

    Dans ton thème en numérologie, on retrouve les énergies du 11-2 et du 22-4. Deux mètres nombre, deux énergies très intuitives. Peut-être que ça peut expliquer ça. Mais aussi, énormément de doutes pour le 11-2 et énormément de peurs pour le 22-4. Est-ce que tu as connu cette ambivalence, cette tension à l'intérieur de toi entre ton avis d'avancer et quelque chose qui pouvait te freiner véritablement ?

  • Speaker #1

    Pour Barcelone ou pour en général ?

  • Speaker #0

    En général et pour Barcelone.

  • Speaker #1

    En général, oui, toute ma vie. Les peurs, les doutes. et tout, c'est ma vie. Mais pour Barcelone, alors là, pas du tout. C'est une des premières fois où vraiment je me suis fait confiance et où j'ai dit en fait, je vais y aller quoi. Malgré qu'on me dise, parce qu'à l'époque je faisais des études dans le luxe et on me disait, il n'y a pas de débouchés dans le luxe. Enfin, c'est vrai, c'est pas la première ville à laquelle on pense pour le luxe. Mais j'ai dit, je m'en fous. Et c'est la première fois vraiment où j'ai dit, en fait, je m'en fous de la vie de tout le monde et je vais aller à partir.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu es vraiment faite confiance et du coup, pour le coup, tu as vraiment écouté ton intuition.

  • Speaker #1

    Pour l'une des premières fois.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Et aujourd'hui, quand les peurs ou les doutes remontent, qu'est-ce qui t'aide à les apaiser ? Parce que c'est vrai que tu as énormément de peurs, énormément de doutes. Est-ce que si certaines femmes, du coup, ressentent qu'elles ont beaucoup de peurs, beaucoup de doutes, tu pourrais leur partager des petits conseils qui, toi, t'ont aidé à te lancer véritablement ?

  • Speaker #1

    Je pense être entourée. Parce que, par exemple, j'ai posé mes valises à 16 et j'étais avec ma maman. Ma maman m'a accompagnée pour le déménagement. Donc, je pense être entourée. Et là, pour le coup, pour Barcelone, je ne pense pas avoir vraiment eu de peur, en fait. Parce que pour la première fois, alors j'ai fait mes études à Aix, à Nice, à Paris. Donc, ce n'est pas la première fois que je partais de chez mes parents. Mais là, c'est la première fois où je me sentais vraiment chez moi. Et je n'avais pas peur d'être toute seule aussi. Je pense que quand j'ai des peurs, des doutes, je crois que c'est être entourée. Pas hésiter à le partager. Ça, c'est très difficile pour moi de le partager quand j'ai des doutes, etc. Mais j'essaye de le faire de plus en plus parce que ça aide l'échange avec les autres. Et maintenant, moi, dans mon quotidien actuel professionnel, j'ai la chance de pouvoir partager avec plein d'autres femmes. Et ça, c'est tellement puissant que je crois que mon conseil, c'est ça, c'est de le partager avec d'autres. Pour avoir le recul des autres aussi, sans être guidée par le regard des autres et l'avis des autres. À la fin, on a toujours la décision à prendre nous-mêmes et se faire confiance. Mais je crois que ça peut aider aussi.

  • Speaker #0

    Tu m'as confié que tu n'avais jamais été salariée, ce qui est à la fois audacieux et inspirant. Tu as très vite choisi l'indépendance. Est-ce que tu penses que les deux 5 qui sont présents dans ton thème ont influencé ce choix ? Le 5 a ce besoin de liberté, d'indépendance, de mouvement, de fuir littéralement la routine. S'il voit qu'il s'ennuie dans sa vie, il a besoin de souffler, il a besoin d'air, d'explorer de nouvelles aventures. Est-ce que tu penses que c'est ce 5 du coup qui a... Un peu la même chose.

  • Speaker #1

    Sûrement, oui. Ouais, non, je n'ai jamais été salariée. J'ai fait des stages. Et je suis en train de me dire, le seul stage que j'ai fait dans une grande société, c'était à Barcelone, justement. Mais les autres stages, c'était avec des entrepreneurs, femmes, en l'occurrence. Et je crois que je ne me suis jamais formulée que je serais entrepreneur. D'accord. Ah ouais, non, vraiment. Pendant mes études et tout, jamais je me suis dit que je me mettais dans mon compte parce que je pense que je manquais de confiance et jamais j'aurais imaginé ça. Mais en fait, c'est venu, ça, pour le coup, c'est venu un peu à moi à Barcelone. Et en fait, jamais je ne suis pas salariée.

  • Speaker #0

    Tu as commencé en freelance à Barcelone, puis tu as lancé Nona Paris à ton retour en France en 2018. À ce moment-là, tu traversais une période marquée par le 11, le 7 et le 9. Le 7 pour la quête de sens, le 11 qui était propice aux réalisations tournées vers les autres, à l'accompagnement des gens, des structures. Et le 11 favorisait également l'inspiration, l'intuition et te demandait de sortir de ta zone de confort. Le 9, lui, t'invitait à mettre ton hypersensibilité au service du monde. Quand tu regardes en arrière, est-ce que tu as l'impression que tout s'est aligné pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui. À Barcelone, oui. Professionnellement, parce qu'en fait, ce qui s'est passé... Je faisais mon stage dans un grand hôtel à Barcelone. Et la chargée de communication me dit « Sarah, on va accueillir une influenceuse française qui, à l'époque, s'appelait Safia Vandome. Est-ce que tu peux gérer ça ? » Parce que tu parles français et puis elle sera contente. Et donc, j'accueille cette Safia Vandome, que moi, je ne suivais même pas, et son compagnon Guilhem, parce qu'ils venaient, je ne sais plus, créer du contenu sûrement, je ne sais pas exactement. On échange nos numéros, parce que moi, j'étais au sous-sol dans les bureaux et elle, elle faisait sa vie dans l'hôtel. Et puis, je dis, si tu as besoin, voilà. Bref, on se voit dans la journée. Le courant passe bien entre nous. C'est quelqu'un, bon, très solaire, extrêmement gentil. Voilà, Guilhem, pareil. Et puis, ils repartent. Et moi, à ce moment-là, donc mon stage durait six mois et j'avais une année de césure. Et mon combat, c'était de rester à Barcelone pour cette année de césure. Et donc, je cherchais un travail parce qu'il était hors de question que je reste à Barcelone sans travail, sans rien, à être aidée de mes parents. Ce n'était même pas envisageable ni pour moi ni pour mes parents d'ailleurs. Et en fait, je tombe sur une annonce anonyme, rédigée en français, disant recherche assistante influenceuse. à Barcelone. Bon, à l'époque, il y avait donc deux influençaises françaises à Barcelone. C'était Safia Vandome et Natasha Bird, que j'aimais beaucoup aussi. Donc, je me dis, bah, je vais postuler. Genre, c'est quoi ce truc de fou, quoi ? Et donc, je postule. Et en fait, de l'autre côté, c'est Safia qui reçoit mon CV et qui dit à Guilhem « Garde, ça, tu le retiens, mais c'est fou. » Safia croit beaucoup aussi. Elle dit « Ah non, mais c'est fou. En gros, c'est elle, quoi. » Et on se voit dans un café toutes les deux et elle me dit, voilà, elle me raconte ça. Elle me dit, voilà, c'est quoi les tâches d'être assistante. Donc, c'était gérer les demandes de partenariat, les vols, les cèdes de partir, les commandes, machin. Elle avait un blog à l'époque. Donc, c'était tout ça, le rôle d'assistante, quoi. Et puis, elle me dit, donc, pour être mon assistante, il faudrait que tu ouvres ta micro-entreprise, pour être freelance, en fait. Et moi, alors moi, je dis souvent, ce serait tout à fait oui. je réfléchis après. Et du coup, je dis « d'accord » . Et donc, j'ouvre ma micro-entreprise en France, alors que je vis à Barcelone, bref, pas de commentaire, il n'y a pas de prescription. Et je commence à travailler pour Safia. J'ai travaillé pour Safia pendant un an et demi. Et le métier d'assistante, alors c'était super, Safia génial, on est devenus très amis. Et elle revient après dans ma vie, on n'a jamais coupé le lien, mais je veux dire dans ma vie professionnelle. Mais c'est vrai que j'avais envie de faire plus parce que j'ai besoin de liberté et que même si j'aime Safia de tout mon cœur, je n'aime pas trop qu'on me dise ce que j'ai à faire. Donc, je me suis dit, bon, je fais des études en com. Et mon premier stage, c'était chez une wedding planner. Et je suis sortie de ce stage en me disant, je ne serai jamais wedding planner de ma vie. Mais par contre, j'ai découvert le monde du mariage en France et des artisans et des artistes géniaux et passionnés. Et je me suis dit, et je n'ai jamais arrêté de suivre ce monde-là, je me suis dit, il y a peut-être un truc à faire en communication. Et en fait, à la fin de l'année de césure, je devais rentrer à Paris pour terminer mon deuxième... ma deuxième année de master. Et le deal avec mes parents, c'était en gros, on continue à t'aider, mais tu rentres pour faire la deuxième année de master.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas drôle.

  • Speaker #1

    Et je me dis, bon, je vais être à Paris et je vais contacter. Donc, j'ai contacté, j'ai monté une semaine à Paris et je me suis dit, je vais commencer cette histoire de communication dans le mariage. Et j'ai contacté à l'époque 13 créateurs de rôles de mariée. J'ai rencontré 13. Et j'ai travaillé avec dix d'entre eux. D'accord. Ouais. Et dont une avec qui je travaille toujours depuis presque neuf ans. Et en fait, c'est là que je me suis dit, OK, en fait, il y a un truc à faire en communication dans le mariage. Et c'est comme ça que j'ai lancé mon appareil, en fait, pendant ma deuxième année de master.

  • Speaker #0

    D'accord. Incroyable. Du coup, Barcelone, ça t'a permis et de rencontrer Safia. Je ne vous en ai pas parlé, mais tu as rencontré ton conjoint. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Du coup, quand je suis arrivée au stage dans cet hôtel, on était donc en open space, et ma responsable de stage me dit « C'est un problème avec ton ordinateur, c'est lui à côté, c'est la responsable informatique. » Et c'était donc sa vie, mon compagnon, futur mari de maintenant, papa de mon fils. Et voilà, donc oui, ça a changé beaucoup de choses dans ma vie.

  • Speaker #0

    C'est magnifique. En 2022 ? donc tu apprends que tu es enceinte de ton conjoint est-ce que cette nouvelle a chamboulé ton équilibre tes repères à ce moment là parce que tu avais quand même fondé quelque chose de solide non pas

  • Speaker #1

    sur le moment pas quand tu l'as appris j'aime bien pas prévoir mais en fait j'ai été très informée sur tout ça, j'aime beaucoup écouter des podcasts depuis toujours mon papa est gynécologue Donc, c'est un univers que je connais. Enfin, que je connais. J'étais informée sur ça. Et on s'était dit qu'on allait avoir un bébé. Donc,

  • Speaker #0

    c'était prévu.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Je suis dans le planning. À savoir que comment on a décidé ? En fait, en 2021, mon compagnon perd son oncle d'un coup. C'était comme son papa et ça m'a réveillée énormément d'angoisse puisque j'ai donc un trouble anxieux généralisé, ça on en parlera plus tard. Et en fait, suite à ça, je suis allée voir, j'ai peut-être parlé à une pote. J'ai une copine qui me dit « Sarah, je vais voir une énergéticienne, ça va te faire du bien. » Moi, j'y crois sans y croire, j'y vais. Elle me dit, j'arrive, elle me dit « Bon, nous, on ne se verra que trois fois. » Donc déjà, ça me rassure. Sur le côté, on ne se verra que trois fois. Ce n'est pas charlatan, tu vois. Bon, ok, tu vois. Et elle me fait un massage, machin. Bref, elle me parle de l'oncle de mon compagnon. C'est aussi un petit homme, n'est-ce pas ? Et le deuxième rendez-vous, non, le troisième rendez-vous, le dernier, elle me dit ça va et tout. Je dis, je suis fatiguée. Et donc, elle commence son truc. Et elle me dit, vous avez une contraception ? Ben oui, pourquoi ? Elle me dit, en fait, vous êtes fatiguée parce qu'autour de vous, il y a une petite âme. et donc faites attention parce que le jour où il n'y a plus la contraception, la petite âme directe, elle arrive. D'accord. Et donc ça, je dis ça le soir, c'était novembre 2021, je dis ça à mon compagnon. Et je lui dis, tu vois, peut-être voilà quoi. Et il me dit, c'est la panique, genre, oh merde,

  • Speaker #0

    aussitôt.

  • Speaker #1

    Il me dit, non mais, je lui dis, écoute, en 2022, peut-être, go, il y a un moment. Et puis, il y avait aussi, je me disais, on ne sait pas, moi, je ne suis jamais tombée enceinte, on ne sait pas ce qui peut arriver, autant ça va être difficile, autant voilà. 2022 passe, on décide, on habite à Orléans à l'époque, on décide de déménager dans le sud. Donc je dis, je vais prendre mon stérilet pendant le déménagement. L'été, je dis, on part en Corse, moi je vais manger au fromage. C'est hors de question. Et donc j'arrive à mon stérilet fin septembre, donc le 29 septembre. Et je suis en médecine le 8 octobre.

  • Speaker #0

    La petite dame à la part.

  • Speaker #1

    Elle avait raison en fait, tu vois. Et donc en fait du coup comme je savais, ça ne m'a pas perturbé le... Tu vois, quand on a tourné le test de grossesse, ça ne m'a pas du tout perturbé. Je disais bah ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Super quand ça se passe comme ça. Bah oui,

  • Speaker #1

    mais j'ai une grande chance.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'au moment où tu étais enceinte, la naissance arrivée de ton fils, une part de toi a quand même eu peur de tout perdre ? Les énergies du 4 et du 22-4 peuvent souvent réveiller des peurs, mais aussi ce besoin de poser des bases solides. Est-ce que toi, c'est cette naissance qui t'a poussé à tout réinterroger, tes bases, tes priorités, ta manière de vivre ou même d'aimer ?

  • Speaker #1

    Moi, pendant la grossesse, le premier trimestre, j'ai été extrêmement angoissée. Ça a été terrible. J'avais peur fausse couche, enfin, tout ce qu'on sait. En plus, les réseaux sociaux, l'algorithme, tout, c'était terrible. Les trucs horribles que je voyais, c'était atroce. Et donc, ça, ça a été très dur. Ça a aussi été très dur parce que j'ai été très fatiguée, j'ai eu des nausées et tout. Donc, je ne pouvais pas travailler comme avant. Oui. Et ça, ça a été une lutte constante parce que moi, je voulais continuer à travailler parce que ça fait 8 heures que je ne travaille pas. c'est-à-dire que je suis entrepreneur et que c'est comme ça et que machin, et en fait, tu n'en peux plus. Et donc, le premier trimestre, déjà, j'ai passé à travailler sur le canapé. Je n'avais pas envie. J'avais peur tout le temps. J'avais tellement peur qu'en fait, ma gynéco avait un appareil d'écho, donc tous les mois, elle me faisait une écho. Mais en fait, entre mes rendez-vous gynéco, c'est mon papa qui me faisait des échos pour me rassurer. Tellement, c'était terrible les angoisses. Je n'arrivais pas à rationaliser le truc. Et donc ça, ça a vraiment réveillé beaucoup, beaucoup mon trouble anxieux que j'ai depuis très longtemps. Le deuxième trimestre, ça allait un peu mieux. Après, je ne sais pas, ça n'a pas été ma passion être enceinte. J'ai adoré sentir mon fils bouger et tout, mais voilà. Après, j'étais contente quand il est sorti. Et troisième trimestre, en fait, c'est là que j'ai dit… J'ai eu un événement professionnel pendant quatre jours où j'ai été… beaucoup de boue, etc. J'ai été chouchoutée, extrêmement chouchoutée par les équipes, mais j'étais en scène quand même de 8 mois, et donc je m'occupais, c'était pour la communication, donc c'était très prenant. Et en fait, après ça, j'ai été épuisée, en fait, c'était mi-avril, et mon congé mat, j'avais décidé, mon terme était le 8 juillet, j'avais décidé que je ne prendrais pas mon congé mat fin mai, comme la sécu me l'offrait très gentiment, mais que je le prendrais mi-juin. Parce que c'est comme ça et que je ne m'arrêterai pas un mois et que... Après cet événement-là, j'ai dit, en fait, je vais m'arrêter fin mai, en fait. J'ai bien fait, puisqu'en plus, mon fils était en siège. Et donc, j'ai eu une césarine programmée, ni joint. D'accord. Donc, j'ai bien fait de m'arrêter fin mai pour me reposer un peu. Et là, cette décision-là, elle a été presque... pas naturel, mais genre je me suis dit non là en fait je suis épuisée. Je commençais à en avoir marre de mon travail tel qu'il l'était. En fait, je commençais à comprendre que je n'étais plus à ma place ou que je ne me sentais plus à ma place. Et Dieu le sait que j'ai travaillé pour Non à Paris et monté l'agence et tout ça. Mais en fait, ça ne m'allait plus et je commençais à le ressentir. Mais c'était trop dur pour moi parce que ça faisait sept ans que je me définissais comme entrepreneur et là c'était chaud. Donc, bon, après, juin est né. L'été, j'ai pris mon congé mat. L'été, par contre. Sans le travail, ça allait. Parce qu'en fait, tu as plus de temps de gérer le quotidien. Et en fait, j'ai repris le travail mi-septembre. C'est là que ça a commencé, en fait, la descente aux enfers. Parce qu'en fait, je n'avais pas envie de travailler. Pendant mon congé mat, ça, c'est la beauté de l'entreprise. On a rien par contre. Ma trésorerie, c'est même pas qu'elle a plein de coûts, c'est que... Elle était inexistante quand je suis rentrée, parce qu'en fait, juste avant mon congé mat, j'ai perdu un de mes clients qui allait me permettre de maintenir ma trésor. Et en fait, déjà à partir de mai 2023, je ne me suis plus rémunérée sur mon agence.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, je savais que la trésorerie, ça allait être la cata. Et quand je suis rentrée de congé mat, j'ai vu l'état de ma trésorerie. En fait, je le savais, mais en fait, là, de le voir... Et je me suis imaginé l'énergie que j'allais devoir déployer pour faire remonter cette réseau dans un truc où je ne me reconnaissais plus. J'ai dit, en fait, je ne peux pas. Et même, de toute façon, je n'étais pas prête. Mon cerveau n'était pas prêt. Je crois que le cerveau des mamans n'est pas prêt à reprendre le travail à trois mois.

  • Speaker #0

    C'est trop tôt.

  • Speaker #1

    C'est impossible. Et donc, ça a été terrible. Parce qu'en fait, j'avais quand même des clients qui attendaient, mais je n'avais pas l'énergie. J'avais pas envie. Je me rappelle, on faisait des promenades en fin de journée avec mon compagnon et notre fils. Et je pleurais toute la promenade, je pleurais. Alors, c'est pas non plus, pas du tout dans mon caractère. Et je pleurais. Et je disais à Sergei Il sait que ça fait 7 ans que je me définis comme entrepreneur, si je ne suis plus entrepreneur, qui je suis ? Et je fais... C'était terrible. Et sa vie me dit, écoute Sarah, je peux maintenir notre foyer. Enfin, il gagne très bien sa vie. Il me dit, il faut que tu te reposes et que tu prennes du recul. Et tant pis si financièrement, tu ne rentres pas d'argent pour le foyer. Ce n'est pas grave. Alors, c'est très dur à accepter pour moi. Mais ça m'a aussi sauvée parce qu'en fait... la dépression en fait, ça commence à arriver à ce moment-là. Je me suis quand même mis un coup de pied aux fesses, n'est-ce pas ? Et ce que j'ai fait, alors ma psy m'a dit, quand je lui ai raconté ça, elle m'a dit est-ce que c'était très intelligent ça ? Absolument pas. Joanne à ce moment-là faisait dormir hyper bien. Elle avait trois mois et demi, un truc comme ça, avant les quatre mois où c'était... Et il dormait hyper bien et donc il dormait genre de 22h à genre 10h du matin. Wow ! Et au lieu de dormir, moi je me réveillais à 6h du matin. matin pour travailler.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est un truc où je voulais même, enfin voilà, au lieu de dormir. Et en fait, j'ai accumulé plus que de la fatigue. Je m'obligeais en plus à aller travailler, enfin à me mettre devant mon ordi. La pire idée. Mais en fait, à ce moment-là, moi, c'était j'ai besoin de contrôler. J'ai un gros besoin de contrôle et tout, ça me rassure. Et en fait, c'était ma manière de pouvoir contrôler des journées en plus qui ne se ressemblaient jamais avec un bébé. Et ça, ça a été terrible aussi. Les journées qui ne se ressemblent pas, pour moi, ça a été l'horreur à accepter. Donc voilà, c'est un peu... Ça a tout remis en question.

  • Speaker #0

    Et ce qui est drôle, tu me parlais de remise en question, mais cette année-là, tu étais sous l'influence du 7. Et le 7, c'est la remise en question, l'introspection. Et en parallèle, il y a aussi l'énergie du nombre 3. Ça, c'est l'énergie de la renaissance, de l'éclosion. Est-ce que tu as eu, toi aussi, cette impression de renaître avec le 3 ? On parle d'éclosion, donc après l'adolescence de ton fils. Du coup, tu me parlais de réaligner un petit peu toute ta vie, en quelque sorte. Est-ce qu'on peut parler d'une nouvelle Sarah ?

  • Speaker #1

    Oui, mais je ne m'en rendais pas compte à ce moment-là. Je n'étais plus venue en début 2024. Ça a commencé là, parce que forcément, la dépression, tout ça, tu es obligée en fait de… Bon, déjà, il faut se reposer, mais tu es obligée de remettre en question un peu… tout parce que je ne pouvais plus avancer mais je ne m'en suis pas rendue compte sur le moment mais oui l'arrivée de Joanne sans Joanne je serais toujours dans ma roue avec ma nonne à Paris que j'adore mais ce n'est pas moi ou en tout cas pas de cette façon là et je continuerai et en fait là j'ai vraiment avec Joanne j'ai vraiment j'ai touché le fond après pas à cause de Joanne évidemment mais Merci. J'ai touché le fond parce que c'était beaucoup de trucs. Et donc, ça m'a permis de rebondir. Après, je suis scorpion aussi. On renaît de nos cendres.

  • Speaker #0

    Les phénix.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, après la naissance de ton fils, tu as vécu une dépression postpartum, comme tu nous racontes. Et plus tard, elle s'est révélée être liée à un TDAH non diagnostiqué. Est-ce que tu peux nous raconter comment tu as vécu cette période de l'intérieur ?

  • Speaker #1

    C'était terrible. C'était terrible parce que je pleurais. Le matin, je me levais, je savais que j'allais pleurer dans la journée. Mais vraiment, je pouvais pleurer pendant des heures alors qu'encore une fois, ce n'est pas du tout dans mon caractère. Je n'avais plus aucune énergie. C'est-à-dire que je pouvais arriver dans la cuisine, voir que le lave-vaisselle était plein et je m'imaginais débarrassée de lave-vaisselle. C'était terrible. Je me disais que j'étais fatiguée à ce point-là.

  • Speaker #0

    Tout était une épreuve aussi.

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais tout. Et donc, du coup, par exemple, mon compagnon qui fait beaucoup de sport, parce que lui, il ne faut pas oublier, il est devenu papa aussi. Donc, lui, son échappatoire, c'est le sport. Et c'est lui qui a raison, d'ailleurs. Mais du coup, lui, il ne s'empêchait pas d'aller au sport. Sauf qu'en fait, il y avait des fois où il allait au CrossFit le soir, me laissant faire la routine du soir avec Joanne. Mais ça, en fait, je n'ai jamais eu de difficultés maternelles, comme il peut y en avoir pour des dépressions postpartum. mais ça me demandait une énergie et j'étais épuisée en fait en plus un petit le bain d'un tout petit tout ça maintenant c'est sportif aussi mais c'est un peu plus facile parce qu'il marche, il est debout il peut se sécher un peu tout seul mais là c'était et ça me demandait une énergie et donc il y avait des jours avant qu'il parte au crossfit il était à pleurer il me disait bon bah je vais pas au crossfit et en fait du coup lui Merci. ça permet de respirer aussi tu vois donc ça a été dur pour lui aussi ça a été dur pour mes parents aussi de me voir m'éteindre en fait Et ça, je suis quelqu'un qui aide beaucoup, qui est... J'ai mon caractère, quoi, qui m'affirme, machin, et c'est terrible pour mes parents. Des fois, le soir, chez mes parents, je pleurais, je pleurais. Une fois, ma mère, en plein hiver, elle m'a pris. « Bon, viens, on va en ville, on va faire une tour en ville, toutes les deux, et tout. Elle est trop mignonne, elle voulait m'aider, quoi. » Et donc, on allait faire les boutiques, et elle était là. « Regarde cette veste, elle est bien, machin, et tout. » Et moi, j'essayais d'être, tu vois… J'y arrivais pas.

  • Speaker #0

    C'était plus fort que toi.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    J'y arrivais pas, c'est ce qu'on m'a dit. Et à ce moment-là, tu ne savais pas encore que tu étais concernée par le TDAH. Est-ce que tu peux nous expliquer ce qu'est vraiment le TDAH chez l'adulte, surtout chez les femmes ? Il y a peut-être des mamans qui nous écoutent et qui, en entendant ton témoignage, vont se reconnaître pour la première fois.

  • Speaker #1

    Alors, bon, déjà, moi, oui, j'ai eu l'impression, J'ai l'impression d'être folle en fait, parce que ce trouble anxieux généralisé que j'ai depuis, que j'ai 9 ans, c'est déclaré quand j'avais 9 ans, mais en gros je l'ai depuis. toujours, j'en pouvais plus. Donc, à ce moment-là, je fais de mes 30 ans. Personne, et j'en ai vu à des psys, des praticiennes, des je ne sais pas quoi, personne n'a jamais mis un mot là-dessus. Et j'avais l'impression d'être folle, en fait. Et autour de moi, c'était un peu genre mon papa qui veut toujours bien, enfin, il veut bien faire, mais des fois, il a des mots un peu maladroits. Pour lui, qui n'est pas angoissé, pour lui, c'est de l'ordre de la volonté, tu vois. et je dis mais en fait pas du tout Si je pouvais, si je voulais ne pas être angoissée, franchement, voilà, la première qui souffre de ça, c'est quand même moi. Donc oui, j'ai eu l'impression vraiment, j'en pouvais plus. Et je disais, je n'y arrive plus, je ne peux plus. Enfin, je le formulais. Et donc, ce qui m'a donc sauvée, c'est que dans le jour de mes 30 ans, je perds, enfin vraiment, je pleure toute la journée. Mes parents m'amènent au restaurant et tout machin, avec mon compagnon, mon fils, je pleure. Il faut savoir que ma petite sœur habite à Los Angeles. Et on est nés le même jour. Et donc, le gâteau arrive, je me mets à pleurer. Je me dis, OK, Yona, c'est vraiment lourd, un enfer. Et donc là, ma mère me dit, OK, vous venez à la maison. C'est la vie, tu vas chercher les affaires. Là, vous venez passer quelques jours à la maison. Et en fait, parce que je ne voulais même plus être chez nous. Parce qu'en fait, je savais que j'allais devoir gérer avec celle-ci, qui gère aussi sa part et tout. Mais je savais que j'allais devoir gérer des choses et je n'avais pas la force, en fait. Et donc, ma mère me dit, écoute, vous venez à la maison. Sarah tu vas dormir déjà parce que tu n'en peux plus. Cette nuit c'est moi qui dors avec Johan et on va avancer comme ça. Et donc le soir elle me dit, elle me dit Sarah on n'a plus de moyens pour t'aider, on sait plus. Donc ma maman est infirmière en pratique avancée et elle travaille entre autres avec un neurologue qui est en fait spécialiste du TDAH et entre autres et elle double des consultations avec lui. Et elle me dit en fait plus je... Plus je vois des patients TDAH, ou qui sont déjà diagnostiqués, ou à qui on annonce qu'ils sont TDAH, plus je me dis en fait c'est Sarah. Et elle me dit j'aimerais que tu ailles voir ce docteur qui a 40 rats, et si tu dois prendre des médicaments, j'aimerais que ça soit avec quelqu'un en qui on a confiance en fait, parce que c'est un traitement qui reste lourd et voilà. Et j'ai dit oui, parce que de toute façon, quitte à trouver une solution, il fallait y aller. J'y suis allée, donc ma mère en faisant ça et le docteur Perrotti, pour ne pas le nommer, ils m'ont sauvée en fait parce que là j'arrivais au bout de tout. Et il m'a dit écoute, TDAH, pas TDAH, là c'est pas la question. Là c'est la dépression d'urgence parce que, voilà, là pour le moment tu peux pas y voir clair, on peut pas savoir, c'est la dépression. Donc bon, j'ai un traitement médicamenteux, je suis suivie encore aujourd'hui. par une neuropsy, avec qui, durant l'année 2024, j'ai fait les tests, etc., de TDAH. Et en fait, en novembre 2024, le docteur, le neurologue, a posé le diagnostic de TDAH. Déjà, je suis sortie de là, c'était en novembre dernier, je me suis dit, je ne suis pas folle. Je fais vraiment un truc. Ce n'est pas de la volonté. Et donc, le TDAH, pour dire un peu ce que c'est... C'est donc le trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité. Moi, j'ai l'hyperactivité tant qu'à faire, voilà, autant que faire complètement. L'hyperactivité, ce n'est pas juste les gosses qui courent partout, l'espèce de stéréotype qu'on a. Ça peut aussi être de l'hyperactivité mentale. D'accord. Pour moi, c'est beaucoup l'hyperactivité mentale, tu vois, de toujours… Ah ouais, c'est un vocabulaire. Voilà, exactement. C'est un trouble neurodéveloppemental. Donc on est avec le TDAH, c'est pas un truc à la mode comme dans Don Quijote, tu vois. C'est pas la mode, genre. Donc n'importe quoi. Donc on est avec, on est pas tous un peu TDAH non plus.

  • Speaker #0

    Donc, c'est une partie du cerveau qui ne s'est pas développée comme les autres et c'est une partie qui concerne tout ce qui est l'organisation, la planification,

  • Speaker #1

    tout ça. D'accord.

  • Speaker #0

    Et en fait, s'il y a des mamans qui nous écoutent et qui se sentent concernées, il y a un très bon podcast qui s'appelle « La matrescence » et elle a interviewé un psychiatre dont je n'ai plus le nom, mais qui est spécialiste TDAH pour les femmes.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et qui dit… Donc c'est un trouble neurodéveloppemental et en fait ce qui se passe, on est beaucoup diagnostiqué quand on devient maman parce qu'en fait avoir un enfant c'est ce qu'ils disent, c'est une contrainte administrative de plus mais c'est la réalité. Et en fait nous les femmes TDAH, donc moi ça s'est pas vu pendant ma scolarité par exemple parce que j'ai été très encadrée, j'ai mis en place des systèmes pour pouvoir un peu me fondre dans le truc et en fait quand arrive un bébé Là, on te demande de gérer, parce que ça, souvent, c'est les mamans qui gèrent, de gérer encore plein de choses, en fait, d'un coup.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses nouvelles, au final.

  • Speaker #0

    Exactement. Et en fait, là, tu es perdue, parce que tes systèmes d'avant, ça ne marche plus. Il n'y a plus de routine, parce qu'en fait, les journées ne se ressemblent plus. Et tu dois gérer le pédiatre, les habits, le lait, les couches, le machet. Et genre, après, arrive le travail, et là, tu décompenses, parce qu'en fait, c'est trop.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? Et en fait, c'est pour ça. Donc déjà, c'est comme ça que moi j'ai décompensé. Et c'est pour ça que souvent, on a gagné un stigme TDAH quand on devient maman.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    ce n'est pas du cas à bord. Et donc du coup, par exemple, le TDAH, ça, on a moins de dopamine, qui est l'hormone de la récompense. Donc faire une tâche hyper longue, le TDAH, c'est terrible, parce qu'on n'a pas la récompense immédiate. On aime trop avoir la récompense immédiate. Donc souvent, il faut décomposer en petites, les grandes tâches. Il faut les décomposer en petites tâches pour avoir plus de récompenses immédiates. Mais ça, moi, je l'apprends là au fur et à mesure parce que j'ai été diagnostiquée officiellement il y a six mois, en fait.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est encore mieux. Donc, j'apprends au fur et à mesure. Mais au moins, en fait, ça me permet déjà de me dire que je ne suis pas folle. J'en ai pas mal. Que je suis la reine un peu de la procrastination et de faire des trucs au dernier moment sous le stress parce que dopamine, nanana. Et en fait, du coup, je ne suis pas une fainéasse. Voilà. Il y a des trucs, moi, le sport, par exemple, c'est me mettre en action, en fait. Me mettre en action, c'est l'horreur. Et ça, ce n'est pas que je suis une fainéante. Ce n'est pas ça. C'est monter des haches. Après, une fois que j'y suis et tout, voilà, me mettre en action est terrible. Et en fait, il y a plein de choses comme ça. Et moi, j'invite souvent les personnes qui se posent des questions à chercher, à être diagnostiquées. Parce que déjà, quand on met un mot, que le médecin mette un mot sur ça, déjà, tu dis OK. J'ai vraiment un truc. Je ne suis pas tardée, quoi. Complètement.

  • Speaker #1

    Donc, tu as vécu ça, une grosse révélation, véritablement comme une forme de soulagement. Ah oui. Tu es ressortie de ce rendez-vous.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, ah ouais, ok. Il y a un truc, et du coup, peut-être qu'on va trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Tu vois, je travaille par exemple avec ma psy, qui est géniale. Comme j'ai des difficultés d'organisation, de planification et tout, l'autre jour, je lui disais, je n'arrive pas à faire des tâches pour développer mon activité et tout, et elle me dit, c'est quoi votre emploi du temps ? Donc, je lui demande mon emploi du temps, elle me dit, bah là... Vous voyez, Sarah, vous avez des réunions un peu partout dans la semaine. Et ça, ce n'est pas possible, surtout pour le TDAH. D'accord. En fait, nous, on attend la réunion. Donc, tu ne te mets pas en action pour faire un autre truc. Donc, tu n'avances pas. Donc, tu attends la réunion.

  • Speaker #1

    Tu es bloquée. Voilà.

  • Speaker #0

    Comme ça. Et donc, en fait, elle me dit qu'il faudrait grouper sur toute une journée les déplacements, les réunions, les machins. Et du coup, depuis plusieurs semaines, je lui envoie mon emploi du temps toutes les semaines.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    et ça c'est un genre d'exercice qui moi m'aide énormément tu vois, et je sais du coup par exemple aujourd'hui on est tous les deux Mais après, j'ai genre trois réunions.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    J'ai tout mis. Alors après, je termine la journée, je suis épuisée, mais au moins, j'ai tout mis sur la même journée. Et donc, par exemple, un autre jour de la semaine, je n'ai rien comme réunion. Et donc, je peux faire un travail qui va me demander une concentration un peu plus approfondie, disons. Même si le temps de concentration chez moi est assez limité. Mais au moins, comme je sais que je n'ai pas de réunion, j'y arrive un peu plus.

  • Speaker #1

    À ton rythme aussi.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu dirais que cette étape, donc finalement la révélation de ton TDAH, ça a été une sorte de mort symbolique de l'ancienne toi, une vraie coupure avec véritablement un avant après ?

  • Speaker #0

    Pas forcément le TDAH, mais de devenir maman. C'est ça qui était... Je dis souvent en atelier, je dis souvent que quand mon fils est né, je suis née à nouveau avec lui.

  • Speaker #1

    Pas une naissance, mais deux naissances au final.

  • Speaker #0

    La tienne et celle de toi.

  • Speaker #1

    A la naissance, on arrive tous avec une boîte à outils intérieure, certains outils sont là et d'autres manquent ou demandent à être développés. Chez toi, l'un des outils absents, c'est celui de l'amour de soi. Cette capacité à se traiter avec douceur, à s'aimer, à s'accueillir pleinement. Est-ce que la maternité t'a aidée à te reconnecter à tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que j'ai commencé grâce aussi au traitement et au suivi. C'est comme ça que j'ai commencé à remonter la pente, me reconnectant à moi et à comprendre que je méritais aussi. Du coup, pour être une bonne maman, il fallait que je prenne soin de moi pour avoir de l'énergie pour m'occuper de Joanne. Et ça, c'est quelque chose de jamais. J'ai une sœur, par exemple, très coquette, qui se maquille, qui se coiffe et tout. Moi, elle a faim, tu vois. Parce que peut-être, je ne sais pas, peut-être que je pensais que je ne méritais pas ça ou des trucs comme ça. Alors que, ce que je disais, mon compagnon, lui, le sport, c'est sa bouffée d'oxygène. Et ça, il me l'a toujours dit. Mais même avant qu'on soit parents. Il me disait, mais Sarah, en fait, ma priorité, c'est moi-même. Parce qu'en fait, si moi, je ne vais pas bien, je ne peux pas m'occuper des autres. d'accord c'est lui qui a raison en fait alors que moi je suis dans le don de moi-même plus plus, j'ai une maman qui est comme ça aussi donc j'ai été à bonne école ou pas mais on est dans le don de nous-mêmes et du coup on s'oublie totalement.

  • Speaker #1

    Tu me disais que c'était en janvier 2024 que tu as recommencé à prendre soin de toi, tu as intégré des rituels, des gestes simples est-ce que c'est ça qui t'a permis de te reconnecter à toi et comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    En fait donc début janvier déjà les antidépressants ont commencé à faire du travail assez long, entre 5 novembre et début janvier, mais bon, c'est normal. J'ai eu un peu plus d'énergie et tout, et donc je me suis dit, je vais instaurer ce que j'ai appelé dans ma routine de maître, et c'était le mardi matin, au début c'était genre 5 minutes ou 10 minutes, pour me laver les cheveux, dans le silence, quand mon fils était à la fiche. Parce qu'en fait, je prenais la douche avec Joanne, sinon, donc me laver les cheveux en fer, dans le fer, j'ai les cheveux frisés, donc ça prend sa vie. Donc, c'était même pas la peine. Donc, je me trimballais les cheveux en chignon tout le temps parce que crado, parce que les boucles toutes pourries, c'était des dreads presque, tu vois. Et je me suis dit, ah non, c'est pas possible. Donc, mardi matin, tant pis le travail. De toute façon, je courais pas sur le travail à ce moment-là tellement j'étais fatiguée. Donc, voilà, je fais ça. Et ça, ça a été, ça s'est transformé vraiment en cercle vertueux parce que, mais sans me rendre compte, tu vois. J'ai commencé un premier mardi, je me suis lavé les cheveux. puis après je fais le brushing, et puis après, j'ai fait toute ma routine de cheveux bouclés, et le gommage, et le machin, et en fait, ça m'a donné de l'énergie pour le reste de la journée. En fait, c'est ça qui a commencé que, genre, je me suis reconnectée à moi-même, et à me dire ok, ben en fait, je mérite de prendre ce temps, et c'est au-delà de l'esthétique. Parce que oui, évidemment que c'est bien, et puis en fait, ça te fait du bien de te voir avec des jolis cheveux, ou une jolie peau, machin. Quand t'as pas dormi la nuit et tout, au moins, tu te dis, ok, j'ai pas l'air épuisée au bout de ma life, les cheveux comme ça. J'arrive à la crèche des fois, mais c'est terrible, le jogging. Après, je le fais encore des fois parce que voilà. Mais c'était terrible, tu vois. Voilà. Et là, juste d'arriver et de savoir que tu te sens bien, rien que ça, ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça, c'est hyper important. On devient maman, au final, de ne pas s'oublier.

  • Speaker #0

    C'est très dur.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    c'est la culpabilité aussi le nombre de fois où j'ai pris ma douche, j'ai réussi à prendre la douche toute seule et j'entendais Joanne pleurer pour X ou Y, il était avec son papa je suis culpabilisée alors qu'en fait il est avec son papa il est pas tout seul, il est avec son papa qui gère autant que moi genre voilà et en fait non, je me dépêchais de prendre la douche pour aller, je me disais je vais me coucher avec

  • Speaker #1

    Joanne je crois que c'est toutes les moments le fait d'avoir cette sensation d'abandonner son âme c'est l'heure courte Il faut vraiment prendre soin de soi et du coup se reconnecter à soi. Tu m'as parlé en off de ton ami Safia, qui t'a raconté son expérience avec Ringana à cette époque-là. Et ce partage a été comme un déclic pour toi. Ce mois-là, tu étais en mois 7. Souvent, c'est associé à un cadeau du ciel. Est-ce que tu as vécu cette expérience et du coup ce récit véritablement comme un cadeau du ciel, comme quelque chose d'inaspéré ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, Safia, ex-Safia Vendôme. Donc quand on a terminé notre collaboration, on est resté amis, en contact. Nos compagnons s'aiment beaucoup. Donc Guilhem va être témoin de nos mariages cet été. Donc c'était vraiment une histoire d'amitié et presque de famille. Et en fait, donc Safia faisait partie de Ringana depuis un an et demi. Quand elle a commencé, moi j'étais en scène, ça voilà. Et très honnêtement, je pensais que c'était une collaboration d'influence. Alors qu'elle avait arrêté l'influence. et je me dis bon c'est bizarre et puis au fur et à mesure je vois tout Merci. qu'est-ce qu'elle fout ? Elle est dans une secte, ça y est.

  • Speaker #1

    Ça y est,

  • Speaker #0

    on a perdu Safia. Et puis, je ne posais pas de questions. Moi, elle ne m'en avait pas parlé. Elle prenait des nouvelles, mais elle ne me parlait pas de ça, tu vois. Et puis, bon, voilà. Et en fait, début 2024, je commence à formuler que mon quotidien professionnel, ça ne va plus et je ne veux plus que ça soit comme ça. Et que surtout, je me sens très seule. Parce que moi, depuis le Covid, je travaille à distance, 100% à distance. Je vois très peu mes clients, de toute façon, la majorité, elles sont à l'hôpital. Et donc, je suis toute seule derrière mon ordinateur. Et donc, je commence à comprendre que j'ai besoin de connecter en vrai avec d'autres personnes. Donc ça, c'est le premier truc. Et le deuxième, je fais ce même événement où j'étais enceinte depuis 8 mois, qui s'appelle PASSE, pour non-appareil. Et je pars pour référence début avril pour ces quatre jours full immersion avec tout le monde. Et en fait, ça me fait un bien. Je reviens de référence, je me dis en fait que c'est ça qui me manque, c'est vraiment de connecter avec les gens en fait. Genre j'ai besoin d'échanges. Je fais du lien. Ouais, et en parallèle, sa fille a mis une souris, elle était à Paris avec une partie de son équipe, il n'y avait que des meufs, il n'y avait que sourire et tout. Et là, je me dis, il y a un truc. Il y a un truc et je crois que je lui envoie, genre allez pas moi. et donc je fais une présentation de business où on me parle de tout ça enfin on parle de tout ce qui est Rihanna et ce que ça implique être partenaire Rihanna etc et je me dis alors moi la non je ne mettais jamais de crème machin et tout comme j'avais intégré cette routine bien-être les produits avaient l'air ouf je me dis je ne sais pas oui tu vois là pour le coup c'était un cadeau je me suis dit Merci. Je crois que je vais y aller, tu vois. Et en fait, alors tu peux rentrer chez Rignana pour 0€ sans aucun problème, mais moi, recommander un truc que je ne connais pas, ben non. Donc, je vois avec Safia et le premier pack, l'investissement, c'est 300€, tu vois. Donc, j'en parle avec Sagi et je dis à Sagi, ben voilà, c'est qu'on prend 1€. C'était mes 300 derniers euros d'économie, voilà. Il me dit, ben franchement, ça va. Il me dit, au pire, genre la pire situation, c'est juste à découvrir une belle marque de cosmétiques. Genre, c'est la pire situation qui puisse arriver. Et il dit, et la mieux, c'est que tu t'éclates en fait. Donc en gros, il me dit, vas-y. Donc j'y vais. En plus, c'était Safia. Après, je le dis toujours, il faut toujours garder son libre arbitre. Moi, quand on a fait la présentation de Zinesse, le premier truc que j'ai fait, je vais sur Google et je tape Rihanna Arnaque. Moi, je n'ai rien trouvé. Mais parce que ce système, c'est du marketing de réseau, on entend plein de trucs. Et en fait, je saute dans l'aventure. Je signe en ne sachant pas ce qui allait se passer. Et en fait, un an après, là on est un an après, c'est genre la meilleure décision de ma vie. Tu t'éclates.

  • Speaker #1

    Finalement, tu penses que c'est dans les choses saines du quotidien, une crème, un moment pour soi, un rituel qu'on peut doucement renaître à soi ?

  • Speaker #0

    Oui. Ah oui, totalement.

  • Speaker #1

    Le 19 avril 2024, finalement tu rejoins Ringana. Oui. Tu parles d'une révélation. Ce jour-là, tu étais un mois personnel 1 et un jour personnel 2. Des énergies qui parlent de nouveaux départs, d'associations et de contrats.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as senti que c'était le bon moment ? Oui. Oui ? Oui,

  • Speaker #0

    c'était le bon moment. Après, tu vois, là, quand on parlait des peurs et tout, j'ai quand même eu peur. J'ai signé.

  • Speaker #1

    Elles sont là.

  • Speaker #0

    J'ai signé. Et là, Safia m'a envoyé un mail, le mail qu'elle envoie de bienvenue et tout. Elle est heureuse, hyper long, avec plein d'infos. J'ai ouvert le mail, j'ai dit « Ah non, ah non, non. » J'ai posé mon téléphone, j'ai dit « Ah, pas possible.

  • Speaker #1

    Il y a trop de trucs et tout.

  • Speaker #0

    dans quoi je m'embarque avec du yoga je connais pas et tout, qu'est-ce qu'il se passe Et après, petit à petit, tu vois, j'ai mis quelques semaines à vraiment, tu vois, faire des ateliers avec des gens que je ne connaissais pas, tu vois, des trucs comme ça. Et en fait, c'est ouf, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, tu t'éclates aujourd'hui. Qu'est-ce que cette nouvelle aventure t'apporte aujourd'hui ? Est-ce que tu as l'impression d'incarner pleinement ton 22-4, qui est mettre au nombre en urologie, qui apporte une énergie de bâtisseuse au service des autres ?

  • Speaker #0

    Ben oui. Oui, oui, moi ça m'apporte, je connecte avec beaucoup, beaucoup de nouvelles personnes. Donc ce que je fais, c'est que j'organise des ateliers de ménage, pendant lesquels je permets à d'autres femmes et d'autres mamans de se reconnecter à elles. Alors oui, je suis là pour vendre des produits et je vends des crèmes, c'est mon métier, mais je vais plus loin que ça. Ça permet un temps de pause, de connaître des produits qui sont bons pour la santé aussi, pas que pour la peau et l'extérieur. et au Sanriigana j'ai aussi fondé ma propre équipe donc aujourd'hui elles sont 15 dans l'équipe et ça c'est j'adore les ateliers de net mais l'équipe c'est ouf on est une équipe de 15 filles on vient d'horizons différents et c'est les voir s'épanouir aller au-delà de leurs limites fêter les réussites les unes des autres c'est ça qui me porte c'est une belle réussite un an,

  • Speaker #1

    une équipe de 15 c'est toi qui l'as choisi ?

  • Speaker #0

    Bah je te l'ai dit, on me demande. J'ai des amis très proches qui sont devenus partenaires. Et j'ai des gens, des femmes en fait, en atelier il y a pas longtemps, à mi-mars, j'ai fait un atelier à Paris. Et pendant l'atelier, une des participantes, donc qui s'appelle Aminata, est photographe. Et puis je sais pas, je sens un truc, tu vois, elle dit, je leur demande de se présenter, et puis elle dit pour moi c'est un peu compliqué professionnellement. Et je sais pas, je sens un truc qui passe entre nous, tu vois. et je me dis je fais rarement ça tu vois mais après l'atelier je lui dis Aminata bah moi je suis entrepreneuse aussi est-ce que ça te dit on se fait un café visio tu vois et vraiment j'avais même pas pensé au côté partenaire Iniana c'était juste viens on partage notre filialité d'entrepreneur tu vois et donc on s'appelle et dans la conversation moi je raconte aussi mon parcours et tout et je parle de Iniana et elle me dit mais en fait comment on fait pour être partenaire et elle me dit je lui dis bah pourquoi elle me dit bah ça m'intéresse et elle est devenue partenaire tu vois et on se connaissait pas et tout mais le Merci. l'aventure. Ça l'a appelée parce que ça va au-delà de vendre des crèmes, c'est vraiment proposé aussi. Tu vois, les photographes, j'en ai une autre qui s'appelle Maud, avec qui on est très amis, c'est une de mes meilleures amies, mais elle est photographe aussi, elle va créer des journées à estime de soi, donc avec l'atelier de net et des photos portraits, enfin tu vois, il y a plein de trucs. Et donc en fait, c'est je parle moi de l'actualité et les personnes que ça appelle, elles me disent, Sarah, dis-moi en plus. plus,

  • Speaker #1

    tu vois.

  • Speaker #0

    C'est pas moi qui choisis. C'est vraiment on échange et notre métier, c'est aussi créer du lien.

  • Speaker #1

    Oui, ça va au-delà des crèmes de soin.

  • Speaker #0

    Ah oui, et puis on a des formations et tout, c'est ouf.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu penses que t'as toujours eu cette fibre-là en toi ? Parce que là, aujourd'hui, t'accompagnes d'autres femmes dans leur transformation, mais est-ce que c'est quelque chose qui a toujours été présent ?

  • Speaker #0

    De prendre soin ? Oui. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Prendre soin des autres. On m'a toujours dit que je serais une excellente psychologue. Mais oui, après je suis la fille aînée, donc je suis une grande sœur. Donc c'est mes parents qui ont élevé ma sœur, c'est pas ça que je dis, mais je fais très attention à ma petite sœur encore maintenant alors qu'elle va avoir 30 ans. Mais voilà, je fais attention à mes parents. Je suis une amie aussi quand t'as besoin, je crois être vraiment beaucoup là. J'ai eu beaucoup de groupes d'amis différents dans les facs que j'ai eus. On m'a toujours appelée surnommée maman. d'accord cette fois je suis celle qui te dit attention demain on a cours à 9h pas à 8h viens pas à 8h ou je suis celle qui a la trousse par un pince-pince toi un doliprane et machin toujours là pour les autres tu me parlais de psychologue et dans ton triangle fondamental dans tes besoins fondamentaux tu as le 9 on

  • Speaker #1

    dit que les 9 c'est des psychologues mais et tu as également cette faculté de mettre tes émotions au service du monde est-ce qu'il a fallu cette traversée du désert pour que ça se révèle d'un mausoleum.

  • Speaker #0

    Oui, que ça se révèle et que je le fasse.

  • Speaker #1

    D'accord. Tu en prends de quoi au sens ?

  • Speaker #0

    Ouais. Je pense que, après, le soin et tout, enfin, jamais, jamais j'aurais pu faire ça il y a encore un an, ou quand j'étais enceinte, tu vois. En plus, pour moi, c'était pas un vrai métier. Tu vois, il y a tout ça aussi. J'ai fait de la com parce que, bon, c'était plus ou moins un vrai métier. Et encore, tu vois, je me suis quand même battue parce que travailler sur Facebook et Instagram, c'est pas travailler. Donc, voilà. mais pour moi, prendre soin des autres, ça ne pouvait pas être un métier, alors qu'en fait, si. Il y en a après, je fais ça, je me forme en maturo, et là, je me forme en yoga du visage, j'ai une démarche là-dedans.

  • Speaker #1

    Plein de projets. Et aujourd'hui, ça serait quoi ta vision ? Qu'est-ce qui te fait te lever le matin, même quand c'est fou, même quand c'est dur ?

  • Speaker #0

    Ce qui me fait me lever le matin ? Mon fils, déjà, parce que je veux qu'il voit une maman s'éclate et qu'on peut... Alors, il faut travailler, ça, c'est indéniable. Mais qu'on peut bâtir la vie qu'on veut, en fait. Même si elle sort un peu des cadres, parce que je fais plein de trucs en même temps. Je fais un truc qui est un peu contesté. Le marketing de réseau, les gens sont là avec plein d'a priori jugés absolument faux. Et pourtant, moi, je m'éclate et voilà. Ce qui me fait me lever, c'est de juste... de kiffer en fait et je sais que je vais rencontrer ou parler à d'autres meufs et c'est trop bien ouais alors je suis trop contente de faire ça et je sais qu'on va célébrer des réussites de l'équipe. Voilà.

  • Speaker #1

    Si tu pouvais parler à la Sarah de 2016, celle qui débarquait à Barcelone avec ses rêves, avec ses doutes, son intuition, qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    De se faire confiance.

  • Speaker #1

    Et si une femme t'écoute là, en ce moment, une maman qui est peut-être, qui se sent au bout d'elle-même, qui pleure en silence à sa cuisine, qui doute, qui cherche, mais qui sent quelque part qu'elle est faite pour autre chose, qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire ? Quel souffle tu voudrais déposer en elle ?

  • Speaker #0

    De se faire confiance aussi, et de prendre soin d'elle d'abord. en priorité.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais quelque chose à rajouter ?

  • Speaker #0

    Non. Non, je crois qu'on est bien.

  • Speaker #1

    Maintenant, je vais te demander de tirer une carte pour notre petit rituel final et de nous lire les messages face à la caméra.

  • Speaker #0

    N'importe laquelle, hein ?

  • Speaker #1

    Ouais, celles que tu sens.

  • Speaker #0

    La gratitude multiplie les miracles. Oriente les forces universelles en ta faveur. Ce soir, avant de t'endormir, visualise chaque instant de ta journée et laisse résonner en toi les bons moments en ressentant une profonde gratitude. Cette pratique fera de tes lendemains une réussite où les merveilles et les bienfaits abonderont. Magnifique.

  • Speaker #1

    Merci Sarah pour cette traversée à cœur ouvert. Ton histoire n'est pas seulement inspirante, elle est vivante, vibrante et humaine. Elle nous montre qu'on peut se perdre et se retrouver, qu'on peut tomber et renaître, qu'on peut tout recommencer mais différemment. avec plus de douceur, plus de conscience et plus de soi. Et j'espère que celles qui nous écoutent retiendront une chose, ce n'est pas parce qu'on chute qu'on a échoué. Parfois, c'est justement le moment où tout commence. Si cet épisode t'a parlé, si tu t'y es reconnu ou si une petite étincelle s'est allumée en toi, je t'invite à me retrouver sur Instagram sur la page « Maman,

  • Speaker #0

    épanouis-toi » .

  • Speaker #1

    J'y partage chaque semaine des inspirations, des éclairages en numérologie pour t'aider à mieux te comprendre, à honorer ton rythme, à retrouver ta lumière intérieure. Je propose aussi des thèmes personnalisés en numérologie pour les mamans et pas que, qui veulent remettre du sens, de la clarté et de la puissance dans leur parcours. Parce que tu n'as pas besoin d'être parfaite pour être épanouie, tu as juste besoin d'être entièrement toi. Et je te propose aussi de retrouver Sarah sur Instagram,

  • Speaker #0

    sur la page Sarah.Casta. Merci beaucoup Sarah. Merci à toi.

Description

Et si ta plus grande tempête révélait ta vraie nature ?


Sarah pensait vivre une descente aux enfers : dépression post-partum, perte de repères, diagnostic inattendu… mais derrière cette chute, c’est une renaissance qui se préparait.


Dans cette vidéo, elle nous raconte comment la maternité a tout bousculé et tout révélé.

Dans cette conversation, on parle de :

✨ La maternité comme déclencheur intérieur

✨ Le TDAH chez l’adulte

✨ Le retour à soi grâce à l’amour de soi… et à Ringana


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois Sarah, une femme lumineuse, inspirante, profondément puissante. Une femme qui, comme beaucoup d'entre nous, a connu la chute, mais qui a su transformer cette chute en tremplin, un réalignement, une renaissance. Sarah, c'est le récit d'une jeune femme qui, après avoir rêvé de Barcelone, y pose ses valises, y découvre l'amour et surtout l'élan de l'entrepreneuriat. En 2018, elle fonde Nona Paris, la première agence de communication dédiée aux professionnels du mariage. Une réussite. Mais la vie ne s'arrête pas là. En devenant maman, Sarah traverse une véritable tempête intérieure, une dépression postpartum qui se révélera être le masque d'un TDAH non diagnostiqué. Cette crise devient un portail, une mue, une traversée qui l'amène à repenser son équilibre, ses fondations et à revenir à l'essentiel. Aujourd'hui, Sarah a réorienté son activité vers plus d'humains. Elle rejoint Ringana, une marque engagée dans le bien-être et l'empowerment aux féminines. Elle y construit un univers d'accompagnement doux, puissant, sur mesure. Dans cet épisode, on va plonger dans son parcours, ses prises de conscience, ses tempêtes, ses renaissances et faire le lien avec la numérologie, cet outil puissant qui nous aide à mieux nous comprendre, nous accepter et nous aimer. Bienvenue dans cette conversation avec Sarah, maman, entrepreneuse, bâtisseuse du cœur. Bienvenue Sarah.

  • Speaker #1

    Merci Alicia. Je suis ravie de t'accueillir. Merci.

  • Speaker #0

    Sarah, est-ce que tu peux nous parler un peu de toi aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, j'ai l'habitude de me définir comme fille du Sud déjà, parce que je suis née, j'ai grandi et je vis en Provence depuis toujours. Je suis maman depuis 22 mois, entrepreneur donc depuis 8 ans et partenaire de la marque de Ringana depuis un an maintenant.

  • Speaker #0

    Tu me disais en off que Barcelone avait marqué un tournant dans ta vie. Tu y poses tes valises le 1er mai 2016 pour tes études, mais est-ce que tu dirais que ce choix était guidé par ton intuition ou alors que c'est venu comme ça, presque sans réfléchir ?

  • Speaker #1

    Non, c'était guidé par mon intuition, ça c'est sûr. En fait, mes grands-parents maternels étaient 4 ans, j'étais très proche d'eux. Ils sont partis, j'étais très jeune, j'avais 13 ans pour mon grand-père et 15 ans pour ma mère. et c'est eux avec ma maman qui m'ont transmis cette passion pour la Catalogne et pour Barcelone vraiment ça je sais pas si ça vient d'eux mais genre je peux pas m'en empêcher j'adore cet endroit et la Catalogne en général et donc j'ai toujours su depuis très jeune que Barcelone changerait ma vie ça je le disais et qu'un jour j'irai et que ça changerait ma vie et ça a changé ma vie incroyable

  • Speaker #0

    Dans ton thème en numérologie, on retrouve les énergies du 11-2 et du 22-4. Deux mètres nombre, deux énergies très intuitives. Peut-être que ça peut expliquer ça. Mais aussi, énormément de doutes pour le 11-2 et énormément de peurs pour le 22-4. Est-ce que tu as connu cette ambivalence, cette tension à l'intérieur de toi entre ton avis d'avancer et quelque chose qui pouvait te freiner véritablement ?

  • Speaker #1

    Pour Barcelone ou pour en général ?

  • Speaker #0

    En général et pour Barcelone.

  • Speaker #1

    En général, oui, toute ma vie. Les peurs, les doutes. et tout, c'est ma vie. Mais pour Barcelone, alors là, pas du tout. C'est une des premières fois où vraiment je me suis fait confiance et où j'ai dit en fait, je vais y aller quoi. Malgré qu'on me dise, parce qu'à l'époque je faisais des études dans le luxe et on me disait, il n'y a pas de débouchés dans le luxe. Enfin, c'est vrai, c'est pas la première ville à laquelle on pense pour le luxe. Mais j'ai dit, je m'en fous. Et c'est la première fois vraiment où j'ai dit, en fait, je m'en fous de la vie de tout le monde et je vais aller à partir.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu es vraiment faite confiance et du coup, pour le coup, tu as vraiment écouté ton intuition.

  • Speaker #1

    Pour l'une des premières fois.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Et aujourd'hui, quand les peurs ou les doutes remontent, qu'est-ce qui t'aide à les apaiser ? Parce que c'est vrai que tu as énormément de peurs, énormément de doutes. Est-ce que si certaines femmes, du coup, ressentent qu'elles ont beaucoup de peurs, beaucoup de doutes, tu pourrais leur partager des petits conseils qui, toi, t'ont aidé à te lancer véritablement ?

  • Speaker #1

    Je pense être entourée. Parce que, par exemple, j'ai posé mes valises à 16 et j'étais avec ma maman. Ma maman m'a accompagnée pour le déménagement. Donc, je pense être entourée. Et là, pour le coup, pour Barcelone, je ne pense pas avoir vraiment eu de peur, en fait. Parce que pour la première fois, alors j'ai fait mes études à Aix, à Nice, à Paris. Donc, ce n'est pas la première fois que je partais de chez mes parents. Mais là, c'est la première fois où je me sentais vraiment chez moi. Et je n'avais pas peur d'être toute seule aussi. Je pense que quand j'ai des peurs, des doutes, je crois que c'est être entourée. Pas hésiter à le partager. Ça, c'est très difficile pour moi de le partager quand j'ai des doutes, etc. Mais j'essaye de le faire de plus en plus parce que ça aide l'échange avec les autres. Et maintenant, moi, dans mon quotidien actuel professionnel, j'ai la chance de pouvoir partager avec plein d'autres femmes. Et ça, c'est tellement puissant que je crois que mon conseil, c'est ça, c'est de le partager avec d'autres. Pour avoir le recul des autres aussi, sans être guidée par le regard des autres et l'avis des autres. À la fin, on a toujours la décision à prendre nous-mêmes et se faire confiance. Mais je crois que ça peut aider aussi.

  • Speaker #0

    Tu m'as confié que tu n'avais jamais été salariée, ce qui est à la fois audacieux et inspirant. Tu as très vite choisi l'indépendance. Est-ce que tu penses que les deux 5 qui sont présents dans ton thème ont influencé ce choix ? Le 5 a ce besoin de liberté, d'indépendance, de mouvement, de fuir littéralement la routine. S'il voit qu'il s'ennuie dans sa vie, il a besoin de souffler, il a besoin d'air, d'explorer de nouvelles aventures. Est-ce que tu penses que c'est ce 5 du coup qui a... Un peu la même chose.

  • Speaker #1

    Sûrement, oui. Ouais, non, je n'ai jamais été salariée. J'ai fait des stages. Et je suis en train de me dire, le seul stage que j'ai fait dans une grande société, c'était à Barcelone, justement. Mais les autres stages, c'était avec des entrepreneurs, femmes, en l'occurrence. Et je crois que je ne me suis jamais formulée que je serais entrepreneur. D'accord. Ah ouais, non, vraiment. Pendant mes études et tout, jamais je me suis dit que je me mettais dans mon compte parce que je pense que je manquais de confiance et jamais j'aurais imaginé ça. Mais en fait, c'est venu, ça, pour le coup, c'est venu un peu à moi à Barcelone. Et en fait, jamais je ne suis pas salariée.

  • Speaker #0

    Tu as commencé en freelance à Barcelone, puis tu as lancé Nona Paris à ton retour en France en 2018. À ce moment-là, tu traversais une période marquée par le 11, le 7 et le 9. Le 7 pour la quête de sens, le 11 qui était propice aux réalisations tournées vers les autres, à l'accompagnement des gens, des structures. Et le 11 favorisait également l'inspiration, l'intuition et te demandait de sortir de ta zone de confort. Le 9, lui, t'invitait à mettre ton hypersensibilité au service du monde. Quand tu regardes en arrière, est-ce que tu as l'impression que tout s'est aligné pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui. À Barcelone, oui. Professionnellement, parce qu'en fait, ce qui s'est passé... Je faisais mon stage dans un grand hôtel à Barcelone. Et la chargée de communication me dit « Sarah, on va accueillir une influenceuse française qui, à l'époque, s'appelait Safia Vandome. Est-ce que tu peux gérer ça ? » Parce que tu parles français et puis elle sera contente. Et donc, j'accueille cette Safia Vandome, que moi, je ne suivais même pas, et son compagnon Guilhem, parce qu'ils venaient, je ne sais plus, créer du contenu sûrement, je ne sais pas exactement. On échange nos numéros, parce que moi, j'étais au sous-sol dans les bureaux et elle, elle faisait sa vie dans l'hôtel. Et puis, je dis, si tu as besoin, voilà. Bref, on se voit dans la journée. Le courant passe bien entre nous. C'est quelqu'un, bon, très solaire, extrêmement gentil. Voilà, Guilhem, pareil. Et puis, ils repartent. Et moi, à ce moment-là, donc mon stage durait six mois et j'avais une année de césure. Et mon combat, c'était de rester à Barcelone pour cette année de césure. Et donc, je cherchais un travail parce qu'il était hors de question que je reste à Barcelone sans travail, sans rien, à être aidée de mes parents. Ce n'était même pas envisageable ni pour moi ni pour mes parents d'ailleurs. Et en fait, je tombe sur une annonce anonyme, rédigée en français, disant recherche assistante influenceuse. à Barcelone. Bon, à l'époque, il y avait donc deux influençaises françaises à Barcelone. C'était Safia Vandome et Natasha Bird, que j'aimais beaucoup aussi. Donc, je me dis, bah, je vais postuler. Genre, c'est quoi ce truc de fou, quoi ? Et donc, je postule. Et en fait, de l'autre côté, c'est Safia qui reçoit mon CV et qui dit à Guilhem « Garde, ça, tu le retiens, mais c'est fou. » Safia croit beaucoup aussi. Elle dit « Ah non, mais c'est fou. En gros, c'est elle, quoi. » Et on se voit dans un café toutes les deux et elle me dit, voilà, elle me raconte ça. Elle me dit, voilà, c'est quoi les tâches d'être assistante. Donc, c'était gérer les demandes de partenariat, les vols, les cèdes de partir, les commandes, machin. Elle avait un blog à l'époque. Donc, c'était tout ça, le rôle d'assistante, quoi. Et puis, elle me dit, donc, pour être mon assistante, il faudrait que tu ouvres ta micro-entreprise, pour être freelance, en fait. Et moi, alors moi, je dis souvent, ce serait tout à fait oui. je réfléchis après. Et du coup, je dis « d'accord » . Et donc, j'ouvre ma micro-entreprise en France, alors que je vis à Barcelone, bref, pas de commentaire, il n'y a pas de prescription. Et je commence à travailler pour Safia. J'ai travaillé pour Safia pendant un an et demi. Et le métier d'assistante, alors c'était super, Safia génial, on est devenus très amis. Et elle revient après dans ma vie, on n'a jamais coupé le lien, mais je veux dire dans ma vie professionnelle. Mais c'est vrai que j'avais envie de faire plus parce que j'ai besoin de liberté et que même si j'aime Safia de tout mon cœur, je n'aime pas trop qu'on me dise ce que j'ai à faire. Donc, je me suis dit, bon, je fais des études en com. Et mon premier stage, c'était chez une wedding planner. Et je suis sortie de ce stage en me disant, je ne serai jamais wedding planner de ma vie. Mais par contre, j'ai découvert le monde du mariage en France et des artisans et des artistes géniaux et passionnés. Et je me suis dit, et je n'ai jamais arrêté de suivre ce monde-là, je me suis dit, il y a peut-être un truc à faire en communication. Et en fait, à la fin de l'année de césure, je devais rentrer à Paris pour terminer mon deuxième... ma deuxième année de master. Et le deal avec mes parents, c'était en gros, on continue à t'aider, mais tu rentres pour faire la deuxième année de master.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas drôle.

  • Speaker #1

    Et je me dis, bon, je vais être à Paris et je vais contacter. Donc, j'ai contacté, j'ai monté une semaine à Paris et je me suis dit, je vais commencer cette histoire de communication dans le mariage. Et j'ai contacté à l'époque 13 créateurs de rôles de mariée. J'ai rencontré 13. Et j'ai travaillé avec dix d'entre eux. D'accord. Ouais. Et dont une avec qui je travaille toujours depuis presque neuf ans. Et en fait, c'est là que je me suis dit, OK, en fait, il y a un truc à faire en communication dans le mariage. Et c'est comme ça que j'ai lancé mon appareil, en fait, pendant ma deuxième année de master.

  • Speaker #0

    D'accord. Incroyable. Du coup, Barcelone, ça t'a permis et de rencontrer Safia. Je ne vous en ai pas parlé, mais tu as rencontré ton conjoint. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Du coup, quand je suis arrivée au stage dans cet hôtel, on était donc en open space, et ma responsable de stage me dit « C'est un problème avec ton ordinateur, c'est lui à côté, c'est la responsable informatique. » Et c'était donc sa vie, mon compagnon, futur mari de maintenant, papa de mon fils. Et voilà, donc oui, ça a changé beaucoup de choses dans ma vie.

  • Speaker #0

    C'est magnifique. En 2022 ? donc tu apprends que tu es enceinte de ton conjoint est-ce que cette nouvelle a chamboulé ton équilibre tes repères à ce moment là parce que tu avais quand même fondé quelque chose de solide non pas

  • Speaker #1

    sur le moment pas quand tu l'as appris j'aime bien pas prévoir mais en fait j'ai été très informée sur tout ça, j'aime beaucoup écouter des podcasts depuis toujours mon papa est gynécologue Donc, c'est un univers que je connais. Enfin, que je connais. J'étais informée sur ça. Et on s'était dit qu'on allait avoir un bébé. Donc,

  • Speaker #0

    c'était prévu.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Je suis dans le planning. À savoir que comment on a décidé ? En fait, en 2021, mon compagnon perd son oncle d'un coup. C'était comme son papa et ça m'a réveillée énormément d'angoisse puisque j'ai donc un trouble anxieux généralisé, ça on en parlera plus tard. Et en fait, suite à ça, je suis allée voir, j'ai peut-être parlé à une pote. J'ai une copine qui me dit « Sarah, je vais voir une énergéticienne, ça va te faire du bien. » Moi, j'y crois sans y croire, j'y vais. Elle me dit, j'arrive, elle me dit « Bon, nous, on ne se verra que trois fois. » Donc déjà, ça me rassure. Sur le côté, on ne se verra que trois fois. Ce n'est pas charlatan, tu vois. Bon, ok, tu vois. Et elle me fait un massage, machin. Bref, elle me parle de l'oncle de mon compagnon. C'est aussi un petit homme, n'est-ce pas ? Et le deuxième rendez-vous, non, le troisième rendez-vous, le dernier, elle me dit ça va et tout. Je dis, je suis fatiguée. Et donc, elle commence son truc. Et elle me dit, vous avez une contraception ? Ben oui, pourquoi ? Elle me dit, en fait, vous êtes fatiguée parce qu'autour de vous, il y a une petite âme. et donc faites attention parce que le jour où il n'y a plus la contraception, la petite âme directe, elle arrive. D'accord. Et donc ça, je dis ça le soir, c'était novembre 2021, je dis ça à mon compagnon. Et je lui dis, tu vois, peut-être voilà quoi. Et il me dit, c'est la panique, genre, oh merde,

  • Speaker #0

    aussitôt.

  • Speaker #1

    Il me dit, non mais, je lui dis, écoute, en 2022, peut-être, go, il y a un moment. Et puis, il y avait aussi, je me disais, on ne sait pas, moi, je ne suis jamais tombée enceinte, on ne sait pas ce qui peut arriver, autant ça va être difficile, autant voilà. 2022 passe, on décide, on habite à Orléans à l'époque, on décide de déménager dans le sud. Donc je dis, je vais prendre mon stérilet pendant le déménagement. L'été, je dis, on part en Corse, moi je vais manger au fromage. C'est hors de question. Et donc j'arrive à mon stérilet fin septembre, donc le 29 septembre. Et je suis en médecine le 8 octobre.

  • Speaker #0

    La petite dame à la part.

  • Speaker #1

    Elle avait raison en fait, tu vois. Et donc en fait du coup comme je savais, ça ne m'a pas perturbé le... Tu vois, quand on a tourné le test de grossesse, ça ne m'a pas du tout perturbé. Je disais bah ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Super quand ça se passe comme ça. Bah oui,

  • Speaker #1

    mais j'ai une grande chance.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'au moment où tu étais enceinte, la naissance arrivée de ton fils, une part de toi a quand même eu peur de tout perdre ? Les énergies du 4 et du 22-4 peuvent souvent réveiller des peurs, mais aussi ce besoin de poser des bases solides. Est-ce que toi, c'est cette naissance qui t'a poussé à tout réinterroger, tes bases, tes priorités, ta manière de vivre ou même d'aimer ?

  • Speaker #1

    Moi, pendant la grossesse, le premier trimestre, j'ai été extrêmement angoissée. Ça a été terrible. J'avais peur fausse couche, enfin, tout ce qu'on sait. En plus, les réseaux sociaux, l'algorithme, tout, c'était terrible. Les trucs horribles que je voyais, c'était atroce. Et donc, ça, ça a été très dur. Ça a aussi été très dur parce que j'ai été très fatiguée, j'ai eu des nausées et tout. Donc, je ne pouvais pas travailler comme avant. Oui. Et ça, ça a été une lutte constante parce que moi, je voulais continuer à travailler parce que ça fait 8 heures que je ne travaille pas. c'est-à-dire que je suis entrepreneur et que c'est comme ça et que machin, et en fait, tu n'en peux plus. Et donc, le premier trimestre, déjà, j'ai passé à travailler sur le canapé. Je n'avais pas envie. J'avais peur tout le temps. J'avais tellement peur qu'en fait, ma gynéco avait un appareil d'écho, donc tous les mois, elle me faisait une écho. Mais en fait, entre mes rendez-vous gynéco, c'est mon papa qui me faisait des échos pour me rassurer. Tellement, c'était terrible les angoisses. Je n'arrivais pas à rationaliser le truc. Et donc ça, ça a vraiment réveillé beaucoup, beaucoup mon trouble anxieux que j'ai depuis très longtemps. Le deuxième trimestre, ça allait un peu mieux. Après, je ne sais pas, ça n'a pas été ma passion être enceinte. J'ai adoré sentir mon fils bouger et tout, mais voilà. Après, j'étais contente quand il est sorti. Et troisième trimestre, en fait, c'est là que j'ai dit… J'ai eu un événement professionnel pendant quatre jours où j'ai été… beaucoup de boue, etc. J'ai été chouchoutée, extrêmement chouchoutée par les équipes, mais j'étais en scène quand même de 8 mois, et donc je m'occupais, c'était pour la communication, donc c'était très prenant. Et en fait, après ça, j'ai été épuisée, en fait, c'était mi-avril, et mon congé mat, j'avais décidé, mon terme était le 8 juillet, j'avais décidé que je ne prendrais pas mon congé mat fin mai, comme la sécu me l'offrait très gentiment, mais que je le prendrais mi-juin. Parce que c'est comme ça et que je ne m'arrêterai pas un mois et que... Après cet événement-là, j'ai dit, en fait, je vais m'arrêter fin mai, en fait. J'ai bien fait, puisqu'en plus, mon fils était en siège. Et donc, j'ai eu une césarine programmée, ni joint. D'accord. Donc, j'ai bien fait de m'arrêter fin mai pour me reposer un peu. Et là, cette décision-là, elle a été presque... pas naturel, mais genre je me suis dit non là en fait je suis épuisée. Je commençais à en avoir marre de mon travail tel qu'il l'était. En fait, je commençais à comprendre que je n'étais plus à ma place ou que je ne me sentais plus à ma place. Et Dieu le sait que j'ai travaillé pour Non à Paris et monté l'agence et tout ça. Mais en fait, ça ne m'allait plus et je commençais à le ressentir. Mais c'était trop dur pour moi parce que ça faisait sept ans que je me définissais comme entrepreneur et là c'était chaud. Donc, bon, après, juin est né. L'été, j'ai pris mon congé mat. L'été, par contre. Sans le travail, ça allait. Parce qu'en fait, tu as plus de temps de gérer le quotidien. Et en fait, j'ai repris le travail mi-septembre. C'est là que ça a commencé, en fait, la descente aux enfers. Parce qu'en fait, je n'avais pas envie de travailler. Pendant mon congé mat, ça, c'est la beauté de l'entreprise. On a rien par contre. Ma trésorerie, c'est même pas qu'elle a plein de coûts, c'est que... Elle était inexistante quand je suis rentrée, parce qu'en fait, juste avant mon congé mat, j'ai perdu un de mes clients qui allait me permettre de maintenir ma trésor. Et en fait, déjà à partir de mai 2023, je ne me suis plus rémunérée sur mon agence.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, je savais que la trésorerie, ça allait être la cata. Et quand je suis rentrée de congé mat, j'ai vu l'état de ma trésorerie. En fait, je le savais, mais en fait, là, de le voir... Et je me suis imaginé l'énergie que j'allais devoir déployer pour faire remonter cette réseau dans un truc où je ne me reconnaissais plus. J'ai dit, en fait, je ne peux pas. Et même, de toute façon, je n'étais pas prête. Mon cerveau n'était pas prêt. Je crois que le cerveau des mamans n'est pas prêt à reprendre le travail à trois mois.

  • Speaker #0

    C'est trop tôt.

  • Speaker #1

    C'est impossible. Et donc, ça a été terrible. Parce qu'en fait, j'avais quand même des clients qui attendaient, mais je n'avais pas l'énergie. J'avais pas envie. Je me rappelle, on faisait des promenades en fin de journée avec mon compagnon et notre fils. Et je pleurais toute la promenade, je pleurais. Alors, c'est pas non plus, pas du tout dans mon caractère. Et je pleurais. Et je disais à Sergei Il sait que ça fait 7 ans que je me définis comme entrepreneur, si je ne suis plus entrepreneur, qui je suis ? Et je fais... C'était terrible. Et sa vie me dit, écoute Sarah, je peux maintenir notre foyer. Enfin, il gagne très bien sa vie. Il me dit, il faut que tu te reposes et que tu prennes du recul. Et tant pis si financièrement, tu ne rentres pas d'argent pour le foyer. Ce n'est pas grave. Alors, c'est très dur à accepter pour moi. Mais ça m'a aussi sauvée parce qu'en fait... la dépression en fait, ça commence à arriver à ce moment-là. Je me suis quand même mis un coup de pied aux fesses, n'est-ce pas ? Et ce que j'ai fait, alors ma psy m'a dit, quand je lui ai raconté ça, elle m'a dit est-ce que c'était très intelligent ça ? Absolument pas. Joanne à ce moment-là faisait dormir hyper bien. Elle avait trois mois et demi, un truc comme ça, avant les quatre mois où c'était... Et il dormait hyper bien et donc il dormait genre de 22h à genre 10h du matin. Wow ! Et au lieu de dormir, moi je me réveillais à 6h du matin. matin pour travailler.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est un truc où je voulais même, enfin voilà, au lieu de dormir. Et en fait, j'ai accumulé plus que de la fatigue. Je m'obligeais en plus à aller travailler, enfin à me mettre devant mon ordi. La pire idée. Mais en fait, à ce moment-là, moi, c'était j'ai besoin de contrôler. J'ai un gros besoin de contrôle et tout, ça me rassure. Et en fait, c'était ma manière de pouvoir contrôler des journées en plus qui ne se ressemblaient jamais avec un bébé. Et ça, ça a été terrible aussi. Les journées qui ne se ressemblent pas, pour moi, ça a été l'horreur à accepter. Donc voilà, c'est un peu... Ça a tout remis en question.

  • Speaker #0

    Et ce qui est drôle, tu me parlais de remise en question, mais cette année-là, tu étais sous l'influence du 7. Et le 7, c'est la remise en question, l'introspection. Et en parallèle, il y a aussi l'énergie du nombre 3. Ça, c'est l'énergie de la renaissance, de l'éclosion. Est-ce que tu as eu, toi aussi, cette impression de renaître avec le 3 ? On parle d'éclosion, donc après l'adolescence de ton fils. Du coup, tu me parlais de réaligner un petit peu toute ta vie, en quelque sorte. Est-ce qu'on peut parler d'une nouvelle Sarah ?

  • Speaker #1

    Oui, mais je ne m'en rendais pas compte à ce moment-là. Je n'étais plus venue en début 2024. Ça a commencé là, parce que forcément, la dépression, tout ça, tu es obligée en fait de… Bon, déjà, il faut se reposer, mais tu es obligée de remettre en question un peu… tout parce que je ne pouvais plus avancer mais je ne m'en suis pas rendue compte sur le moment mais oui l'arrivée de Joanne sans Joanne je serais toujours dans ma roue avec ma nonne à Paris que j'adore mais ce n'est pas moi ou en tout cas pas de cette façon là et je continuerai et en fait là j'ai vraiment avec Joanne j'ai vraiment j'ai touché le fond après pas à cause de Joanne évidemment mais Merci. J'ai touché le fond parce que c'était beaucoup de trucs. Et donc, ça m'a permis de rebondir. Après, je suis scorpion aussi. On renaît de nos cendres.

  • Speaker #0

    Les phénix.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, après la naissance de ton fils, tu as vécu une dépression postpartum, comme tu nous racontes. Et plus tard, elle s'est révélée être liée à un TDAH non diagnostiqué. Est-ce que tu peux nous raconter comment tu as vécu cette période de l'intérieur ?

  • Speaker #1

    C'était terrible. C'était terrible parce que je pleurais. Le matin, je me levais, je savais que j'allais pleurer dans la journée. Mais vraiment, je pouvais pleurer pendant des heures alors qu'encore une fois, ce n'est pas du tout dans mon caractère. Je n'avais plus aucune énergie. C'est-à-dire que je pouvais arriver dans la cuisine, voir que le lave-vaisselle était plein et je m'imaginais débarrassée de lave-vaisselle. C'était terrible. Je me disais que j'étais fatiguée à ce point-là.

  • Speaker #0

    Tout était une épreuve aussi.

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais tout. Et donc, du coup, par exemple, mon compagnon qui fait beaucoup de sport, parce que lui, il ne faut pas oublier, il est devenu papa aussi. Donc, lui, son échappatoire, c'est le sport. Et c'est lui qui a raison, d'ailleurs. Mais du coup, lui, il ne s'empêchait pas d'aller au sport. Sauf qu'en fait, il y avait des fois où il allait au CrossFit le soir, me laissant faire la routine du soir avec Joanne. Mais ça, en fait, je n'ai jamais eu de difficultés maternelles, comme il peut y en avoir pour des dépressions postpartum. mais ça me demandait une énergie et j'étais épuisée en fait en plus un petit le bain d'un tout petit tout ça maintenant c'est sportif aussi mais c'est un peu plus facile parce qu'il marche, il est debout il peut se sécher un peu tout seul mais là c'était et ça me demandait une énergie et donc il y avait des jours avant qu'il parte au crossfit il était à pleurer il me disait bon bah je vais pas au crossfit et en fait du coup lui Merci. ça permet de respirer aussi tu vois donc ça a été dur pour lui aussi ça a été dur pour mes parents aussi de me voir m'éteindre en fait Et ça, je suis quelqu'un qui aide beaucoup, qui est... J'ai mon caractère, quoi, qui m'affirme, machin, et c'est terrible pour mes parents. Des fois, le soir, chez mes parents, je pleurais, je pleurais. Une fois, ma mère, en plein hiver, elle m'a pris. « Bon, viens, on va en ville, on va faire une tour en ville, toutes les deux, et tout. Elle est trop mignonne, elle voulait m'aider, quoi. » Et donc, on allait faire les boutiques, et elle était là. « Regarde cette veste, elle est bien, machin, et tout. » Et moi, j'essayais d'être, tu vois… J'y arrivais pas.

  • Speaker #0

    C'était plus fort que toi.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    J'y arrivais pas, c'est ce qu'on m'a dit. Et à ce moment-là, tu ne savais pas encore que tu étais concernée par le TDAH. Est-ce que tu peux nous expliquer ce qu'est vraiment le TDAH chez l'adulte, surtout chez les femmes ? Il y a peut-être des mamans qui nous écoutent et qui, en entendant ton témoignage, vont se reconnaître pour la première fois.

  • Speaker #1

    Alors, bon, déjà, moi, oui, j'ai eu l'impression, J'ai l'impression d'être folle en fait, parce que ce trouble anxieux généralisé que j'ai depuis, que j'ai 9 ans, c'est déclaré quand j'avais 9 ans, mais en gros je l'ai depuis. toujours, j'en pouvais plus. Donc, à ce moment-là, je fais de mes 30 ans. Personne, et j'en ai vu à des psys, des praticiennes, des je ne sais pas quoi, personne n'a jamais mis un mot là-dessus. Et j'avais l'impression d'être folle, en fait. Et autour de moi, c'était un peu genre mon papa qui veut toujours bien, enfin, il veut bien faire, mais des fois, il a des mots un peu maladroits. Pour lui, qui n'est pas angoissé, pour lui, c'est de l'ordre de la volonté, tu vois. et je dis mais en fait pas du tout Si je pouvais, si je voulais ne pas être angoissée, franchement, voilà, la première qui souffre de ça, c'est quand même moi. Donc oui, j'ai eu l'impression vraiment, j'en pouvais plus. Et je disais, je n'y arrive plus, je ne peux plus. Enfin, je le formulais. Et donc, ce qui m'a donc sauvée, c'est que dans le jour de mes 30 ans, je perds, enfin vraiment, je pleure toute la journée. Mes parents m'amènent au restaurant et tout machin, avec mon compagnon, mon fils, je pleure. Il faut savoir que ma petite sœur habite à Los Angeles. Et on est nés le même jour. Et donc, le gâteau arrive, je me mets à pleurer. Je me dis, OK, Yona, c'est vraiment lourd, un enfer. Et donc là, ma mère me dit, OK, vous venez à la maison. C'est la vie, tu vas chercher les affaires. Là, vous venez passer quelques jours à la maison. Et en fait, parce que je ne voulais même plus être chez nous. Parce qu'en fait, je savais que j'allais devoir gérer avec celle-ci, qui gère aussi sa part et tout. Mais je savais que j'allais devoir gérer des choses et je n'avais pas la force, en fait. Et donc, ma mère me dit, écoute, vous venez à la maison. Sarah tu vas dormir déjà parce que tu n'en peux plus. Cette nuit c'est moi qui dors avec Johan et on va avancer comme ça. Et donc le soir elle me dit, elle me dit Sarah on n'a plus de moyens pour t'aider, on sait plus. Donc ma maman est infirmière en pratique avancée et elle travaille entre autres avec un neurologue qui est en fait spécialiste du TDAH et entre autres et elle double des consultations avec lui. Et elle me dit en fait plus je... Plus je vois des patients TDAH, ou qui sont déjà diagnostiqués, ou à qui on annonce qu'ils sont TDAH, plus je me dis en fait c'est Sarah. Et elle me dit j'aimerais que tu ailles voir ce docteur qui a 40 rats, et si tu dois prendre des médicaments, j'aimerais que ça soit avec quelqu'un en qui on a confiance en fait, parce que c'est un traitement qui reste lourd et voilà. Et j'ai dit oui, parce que de toute façon, quitte à trouver une solution, il fallait y aller. J'y suis allée, donc ma mère en faisant ça et le docteur Perrotti, pour ne pas le nommer, ils m'ont sauvée en fait parce que là j'arrivais au bout de tout. Et il m'a dit écoute, TDAH, pas TDAH, là c'est pas la question. Là c'est la dépression d'urgence parce que, voilà, là pour le moment tu peux pas y voir clair, on peut pas savoir, c'est la dépression. Donc bon, j'ai un traitement médicamenteux, je suis suivie encore aujourd'hui. par une neuropsy, avec qui, durant l'année 2024, j'ai fait les tests, etc., de TDAH. Et en fait, en novembre 2024, le docteur, le neurologue, a posé le diagnostic de TDAH. Déjà, je suis sortie de là, c'était en novembre dernier, je me suis dit, je ne suis pas folle. Je fais vraiment un truc. Ce n'est pas de la volonté. Et donc, le TDAH, pour dire un peu ce que c'est... C'est donc le trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité. Moi, j'ai l'hyperactivité tant qu'à faire, voilà, autant que faire complètement. L'hyperactivité, ce n'est pas juste les gosses qui courent partout, l'espèce de stéréotype qu'on a. Ça peut aussi être de l'hyperactivité mentale. D'accord. Pour moi, c'est beaucoup l'hyperactivité mentale, tu vois, de toujours… Ah ouais, c'est un vocabulaire. Voilà, exactement. C'est un trouble neurodéveloppemental. Donc on est avec le TDAH, c'est pas un truc à la mode comme dans Don Quijote, tu vois. C'est pas la mode, genre. Donc n'importe quoi. Donc on est avec, on est pas tous un peu TDAH non plus.

  • Speaker #0

    Donc, c'est une partie du cerveau qui ne s'est pas développée comme les autres et c'est une partie qui concerne tout ce qui est l'organisation, la planification,

  • Speaker #1

    tout ça. D'accord.

  • Speaker #0

    Et en fait, s'il y a des mamans qui nous écoutent et qui se sentent concernées, il y a un très bon podcast qui s'appelle « La matrescence » et elle a interviewé un psychiatre dont je n'ai plus le nom, mais qui est spécialiste TDAH pour les femmes.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et qui dit… Donc c'est un trouble neurodéveloppemental et en fait ce qui se passe, on est beaucoup diagnostiqué quand on devient maman parce qu'en fait avoir un enfant c'est ce qu'ils disent, c'est une contrainte administrative de plus mais c'est la réalité. Et en fait nous les femmes TDAH, donc moi ça s'est pas vu pendant ma scolarité par exemple parce que j'ai été très encadrée, j'ai mis en place des systèmes pour pouvoir un peu me fondre dans le truc et en fait quand arrive un bébé Là, on te demande de gérer, parce que ça, souvent, c'est les mamans qui gèrent, de gérer encore plein de choses, en fait, d'un coup.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses nouvelles, au final.

  • Speaker #0

    Exactement. Et en fait, là, tu es perdue, parce que tes systèmes d'avant, ça ne marche plus. Il n'y a plus de routine, parce qu'en fait, les journées ne se ressemblent plus. Et tu dois gérer le pédiatre, les habits, le lait, les couches, le machet. Et genre, après, arrive le travail, et là, tu décompenses, parce qu'en fait, c'est trop.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? Et en fait, c'est pour ça. Donc déjà, c'est comme ça que moi j'ai décompensé. Et c'est pour ça que souvent, on a gagné un stigme TDAH quand on devient maman.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    ce n'est pas du cas à bord. Et donc du coup, par exemple, le TDAH, ça, on a moins de dopamine, qui est l'hormone de la récompense. Donc faire une tâche hyper longue, le TDAH, c'est terrible, parce qu'on n'a pas la récompense immédiate. On aime trop avoir la récompense immédiate. Donc souvent, il faut décomposer en petites, les grandes tâches. Il faut les décomposer en petites tâches pour avoir plus de récompenses immédiates. Mais ça, moi, je l'apprends là au fur et à mesure parce que j'ai été diagnostiquée officiellement il y a six mois, en fait.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est encore mieux. Donc, j'apprends au fur et à mesure. Mais au moins, en fait, ça me permet déjà de me dire que je ne suis pas folle. J'en ai pas mal. Que je suis la reine un peu de la procrastination et de faire des trucs au dernier moment sous le stress parce que dopamine, nanana. Et en fait, du coup, je ne suis pas une fainéasse. Voilà. Il y a des trucs, moi, le sport, par exemple, c'est me mettre en action, en fait. Me mettre en action, c'est l'horreur. Et ça, ce n'est pas que je suis une fainéante. Ce n'est pas ça. C'est monter des haches. Après, une fois que j'y suis et tout, voilà, me mettre en action est terrible. Et en fait, il y a plein de choses comme ça. Et moi, j'invite souvent les personnes qui se posent des questions à chercher, à être diagnostiquées. Parce que déjà, quand on met un mot, que le médecin mette un mot sur ça, déjà, tu dis OK. J'ai vraiment un truc. Je ne suis pas tardée, quoi. Complètement.

  • Speaker #1

    Donc, tu as vécu ça, une grosse révélation, véritablement comme une forme de soulagement. Ah oui. Tu es ressortie de ce rendez-vous.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, ah ouais, ok. Il y a un truc, et du coup, peut-être qu'on va trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Tu vois, je travaille par exemple avec ma psy, qui est géniale. Comme j'ai des difficultés d'organisation, de planification et tout, l'autre jour, je lui disais, je n'arrive pas à faire des tâches pour développer mon activité et tout, et elle me dit, c'est quoi votre emploi du temps ? Donc, je lui demande mon emploi du temps, elle me dit, bah là... Vous voyez, Sarah, vous avez des réunions un peu partout dans la semaine. Et ça, ce n'est pas possible, surtout pour le TDAH. D'accord. En fait, nous, on attend la réunion. Donc, tu ne te mets pas en action pour faire un autre truc. Donc, tu n'avances pas. Donc, tu attends la réunion.

  • Speaker #1

    Tu es bloquée. Voilà.

  • Speaker #0

    Comme ça. Et donc, en fait, elle me dit qu'il faudrait grouper sur toute une journée les déplacements, les réunions, les machins. Et du coup, depuis plusieurs semaines, je lui envoie mon emploi du temps toutes les semaines.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    et ça c'est un genre d'exercice qui moi m'aide énormément tu vois, et je sais du coup par exemple aujourd'hui on est tous les deux Mais après, j'ai genre trois réunions.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    J'ai tout mis. Alors après, je termine la journée, je suis épuisée, mais au moins, j'ai tout mis sur la même journée. Et donc, par exemple, un autre jour de la semaine, je n'ai rien comme réunion. Et donc, je peux faire un travail qui va me demander une concentration un peu plus approfondie, disons. Même si le temps de concentration chez moi est assez limité. Mais au moins, comme je sais que je n'ai pas de réunion, j'y arrive un peu plus.

  • Speaker #1

    À ton rythme aussi.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu dirais que cette étape, donc finalement la révélation de ton TDAH, ça a été une sorte de mort symbolique de l'ancienne toi, une vraie coupure avec véritablement un avant après ?

  • Speaker #0

    Pas forcément le TDAH, mais de devenir maman. C'est ça qui était... Je dis souvent en atelier, je dis souvent que quand mon fils est né, je suis née à nouveau avec lui.

  • Speaker #1

    Pas une naissance, mais deux naissances au final.

  • Speaker #0

    La tienne et celle de toi.

  • Speaker #1

    A la naissance, on arrive tous avec une boîte à outils intérieure, certains outils sont là et d'autres manquent ou demandent à être développés. Chez toi, l'un des outils absents, c'est celui de l'amour de soi. Cette capacité à se traiter avec douceur, à s'aimer, à s'accueillir pleinement. Est-ce que la maternité t'a aidée à te reconnecter à tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que j'ai commencé grâce aussi au traitement et au suivi. C'est comme ça que j'ai commencé à remonter la pente, me reconnectant à moi et à comprendre que je méritais aussi. Du coup, pour être une bonne maman, il fallait que je prenne soin de moi pour avoir de l'énergie pour m'occuper de Joanne. Et ça, c'est quelque chose de jamais. J'ai une sœur, par exemple, très coquette, qui se maquille, qui se coiffe et tout. Moi, elle a faim, tu vois. Parce que peut-être, je ne sais pas, peut-être que je pensais que je ne méritais pas ça ou des trucs comme ça. Alors que, ce que je disais, mon compagnon, lui, le sport, c'est sa bouffée d'oxygène. Et ça, il me l'a toujours dit. Mais même avant qu'on soit parents. Il me disait, mais Sarah, en fait, ma priorité, c'est moi-même. Parce qu'en fait, si moi, je ne vais pas bien, je ne peux pas m'occuper des autres. d'accord c'est lui qui a raison en fait alors que moi je suis dans le don de moi-même plus plus, j'ai une maman qui est comme ça aussi donc j'ai été à bonne école ou pas mais on est dans le don de nous-mêmes et du coup on s'oublie totalement.

  • Speaker #1

    Tu me disais que c'était en janvier 2024 que tu as recommencé à prendre soin de toi, tu as intégré des rituels, des gestes simples est-ce que c'est ça qui t'a permis de te reconnecter à toi et comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    En fait donc début janvier déjà les antidépressants ont commencé à faire du travail assez long, entre 5 novembre et début janvier, mais bon, c'est normal. J'ai eu un peu plus d'énergie et tout, et donc je me suis dit, je vais instaurer ce que j'ai appelé dans ma routine de maître, et c'était le mardi matin, au début c'était genre 5 minutes ou 10 minutes, pour me laver les cheveux, dans le silence, quand mon fils était à la fiche. Parce qu'en fait, je prenais la douche avec Joanne, sinon, donc me laver les cheveux en fer, dans le fer, j'ai les cheveux frisés, donc ça prend sa vie. Donc, c'était même pas la peine. Donc, je me trimballais les cheveux en chignon tout le temps parce que crado, parce que les boucles toutes pourries, c'était des dreads presque, tu vois. Et je me suis dit, ah non, c'est pas possible. Donc, mardi matin, tant pis le travail. De toute façon, je courais pas sur le travail à ce moment-là tellement j'étais fatiguée. Donc, voilà, je fais ça. Et ça, ça a été, ça s'est transformé vraiment en cercle vertueux parce que, mais sans me rendre compte, tu vois. J'ai commencé un premier mardi, je me suis lavé les cheveux. puis après je fais le brushing, et puis après, j'ai fait toute ma routine de cheveux bouclés, et le gommage, et le machin, et en fait, ça m'a donné de l'énergie pour le reste de la journée. En fait, c'est ça qui a commencé que, genre, je me suis reconnectée à moi-même, et à me dire ok, ben en fait, je mérite de prendre ce temps, et c'est au-delà de l'esthétique. Parce que oui, évidemment que c'est bien, et puis en fait, ça te fait du bien de te voir avec des jolis cheveux, ou une jolie peau, machin. Quand t'as pas dormi la nuit et tout, au moins, tu te dis, ok, j'ai pas l'air épuisée au bout de ma life, les cheveux comme ça. J'arrive à la crèche des fois, mais c'est terrible, le jogging. Après, je le fais encore des fois parce que voilà. Mais c'était terrible, tu vois. Voilà. Et là, juste d'arriver et de savoir que tu te sens bien, rien que ça, ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça, c'est hyper important. On devient maman, au final, de ne pas s'oublier.

  • Speaker #0

    C'est très dur.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    c'est la culpabilité aussi le nombre de fois où j'ai pris ma douche, j'ai réussi à prendre la douche toute seule et j'entendais Joanne pleurer pour X ou Y, il était avec son papa je suis culpabilisée alors qu'en fait il est avec son papa il est pas tout seul, il est avec son papa qui gère autant que moi genre voilà et en fait non, je me dépêchais de prendre la douche pour aller, je me disais je vais me coucher avec

  • Speaker #1

    Joanne je crois que c'est toutes les moments le fait d'avoir cette sensation d'abandonner son âme c'est l'heure courte Il faut vraiment prendre soin de soi et du coup se reconnecter à soi. Tu m'as parlé en off de ton ami Safia, qui t'a raconté son expérience avec Ringana à cette époque-là. Et ce partage a été comme un déclic pour toi. Ce mois-là, tu étais en mois 7. Souvent, c'est associé à un cadeau du ciel. Est-ce que tu as vécu cette expérience et du coup ce récit véritablement comme un cadeau du ciel, comme quelque chose d'inaspéré ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, Safia, ex-Safia Vendôme. Donc quand on a terminé notre collaboration, on est resté amis, en contact. Nos compagnons s'aiment beaucoup. Donc Guilhem va être témoin de nos mariages cet été. Donc c'était vraiment une histoire d'amitié et presque de famille. Et en fait, donc Safia faisait partie de Ringana depuis un an et demi. Quand elle a commencé, moi j'étais en scène, ça voilà. Et très honnêtement, je pensais que c'était une collaboration d'influence. Alors qu'elle avait arrêté l'influence. et je me dis bon c'est bizarre et puis au fur et à mesure je vois tout Merci. qu'est-ce qu'elle fout ? Elle est dans une secte, ça y est.

  • Speaker #1

    Ça y est,

  • Speaker #0

    on a perdu Safia. Et puis, je ne posais pas de questions. Moi, elle ne m'en avait pas parlé. Elle prenait des nouvelles, mais elle ne me parlait pas de ça, tu vois. Et puis, bon, voilà. Et en fait, début 2024, je commence à formuler que mon quotidien professionnel, ça ne va plus et je ne veux plus que ça soit comme ça. Et que surtout, je me sens très seule. Parce que moi, depuis le Covid, je travaille à distance, 100% à distance. Je vois très peu mes clients, de toute façon, la majorité, elles sont à l'hôpital. Et donc, je suis toute seule derrière mon ordinateur. Et donc, je commence à comprendre que j'ai besoin de connecter en vrai avec d'autres personnes. Donc ça, c'est le premier truc. Et le deuxième, je fais ce même événement où j'étais enceinte depuis 8 mois, qui s'appelle PASSE, pour non-appareil. Et je pars pour référence début avril pour ces quatre jours full immersion avec tout le monde. Et en fait, ça me fait un bien. Je reviens de référence, je me dis en fait que c'est ça qui me manque, c'est vraiment de connecter avec les gens en fait. Genre j'ai besoin d'échanges. Je fais du lien. Ouais, et en parallèle, sa fille a mis une souris, elle était à Paris avec une partie de son équipe, il n'y avait que des meufs, il n'y avait que sourire et tout. Et là, je me dis, il y a un truc. Il y a un truc et je crois que je lui envoie, genre allez pas moi. et donc je fais une présentation de business où on me parle de tout ça enfin on parle de tout ce qui est Rihanna et ce que ça implique être partenaire Rihanna etc et je me dis alors moi la non je ne mettais jamais de crème machin et tout comme j'avais intégré cette routine bien-être les produits avaient l'air ouf je me dis je ne sais pas oui tu vois là pour le coup c'était un cadeau je me suis dit Merci. Je crois que je vais y aller, tu vois. Et en fait, alors tu peux rentrer chez Rignana pour 0€ sans aucun problème, mais moi, recommander un truc que je ne connais pas, ben non. Donc, je vois avec Safia et le premier pack, l'investissement, c'est 300€, tu vois. Donc, j'en parle avec Sagi et je dis à Sagi, ben voilà, c'est qu'on prend 1€. C'était mes 300 derniers euros d'économie, voilà. Il me dit, ben franchement, ça va. Il me dit, au pire, genre la pire situation, c'est juste à découvrir une belle marque de cosmétiques. Genre, c'est la pire situation qui puisse arriver. Et il dit, et la mieux, c'est que tu t'éclates en fait. Donc en gros, il me dit, vas-y. Donc j'y vais. En plus, c'était Safia. Après, je le dis toujours, il faut toujours garder son libre arbitre. Moi, quand on a fait la présentation de Zinesse, le premier truc que j'ai fait, je vais sur Google et je tape Rihanna Arnaque. Moi, je n'ai rien trouvé. Mais parce que ce système, c'est du marketing de réseau, on entend plein de trucs. Et en fait, je saute dans l'aventure. Je signe en ne sachant pas ce qui allait se passer. Et en fait, un an après, là on est un an après, c'est genre la meilleure décision de ma vie. Tu t'éclates.

  • Speaker #1

    Finalement, tu penses que c'est dans les choses saines du quotidien, une crème, un moment pour soi, un rituel qu'on peut doucement renaître à soi ?

  • Speaker #0

    Oui. Ah oui, totalement.

  • Speaker #1

    Le 19 avril 2024, finalement tu rejoins Ringana. Oui. Tu parles d'une révélation. Ce jour-là, tu étais un mois personnel 1 et un jour personnel 2. Des énergies qui parlent de nouveaux départs, d'associations et de contrats.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as senti que c'était le bon moment ? Oui. Oui ? Oui,

  • Speaker #0

    c'était le bon moment. Après, tu vois, là, quand on parlait des peurs et tout, j'ai quand même eu peur. J'ai signé.

  • Speaker #1

    Elles sont là.

  • Speaker #0

    J'ai signé. Et là, Safia m'a envoyé un mail, le mail qu'elle envoie de bienvenue et tout. Elle est heureuse, hyper long, avec plein d'infos. J'ai ouvert le mail, j'ai dit « Ah non, ah non, non. » J'ai posé mon téléphone, j'ai dit « Ah, pas possible.

  • Speaker #1

    Il y a trop de trucs et tout.

  • Speaker #0

    dans quoi je m'embarque avec du yoga je connais pas et tout, qu'est-ce qu'il se passe Et après, petit à petit, tu vois, j'ai mis quelques semaines à vraiment, tu vois, faire des ateliers avec des gens que je ne connaissais pas, tu vois, des trucs comme ça. Et en fait, c'est ouf, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, tu t'éclates aujourd'hui. Qu'est-ce que cette nouvelle aventure t'apporte aujourd'hui ? Est-ce que tu as l'impression d'incarner pleinement ton 22-4, qui est mettre au nombre en urologie, qui apporte une énergie de bâtisseuse au service des autres ?

  • Speaker #0

    Ben oui. Oui, oui, moi ça m'apporte, je connecte avec beaucoup, beaucoup de nouvelles personnes. Donc ce que je fais, c'est que j'organise des ateliers de ménage, pendant lesquels je permets à d'autres femmes et d'autres mamans de se reconnecter à elles. Alors oui, je suis là pour vendre des produits et je vends des crèmes, c'est mon métier, mais je vais plus loin que ça. Ça permet un temps de pause, de connaître des produits qui sont bons pour la santé aussi, pas que pour la peau et l'extérieur. et au Sanriigana j'ai aussi fondé ma propre équipe donc aujourd'hui elles sont 15 dans l'équipe et ça c'est j'adore les ateliers de net mais l'équipe c'est ouf on est une équipe de 15 filles on vient d'horizons différents et c'est les voir s'épanouir aller au-delà de leurs limites fêter les réussites les unes des autres c'est ça qui me porte c'est une belle réussite un an,

  • Speaker #1

    une équipe de 15 c'est toi qui l'as choisi ?

  • Speaker #0

    Bah je te l'ai dit, on me demande. J'ai des amis très proches qui sont devenus partenaires. Et j'ai des gens, des femmes en fait, en atelier il y a pas longtemps, à mi-mars, j'ai fait un atelier à Paris. Et pendant l'atelier, une des participantes, donc qui s'appelle Aminata, est photographe. Et puis je sais pas, je sens un truc, tu vois, elle dit, je leur demande de se présenter, et puis elle dit pour moi c'est un peu compliqué professionnellement. Et je sais pas, je sens un truc qui passe entre nous, tu vois. et je me dis je fais rarement ça tu vois mais après l'atelier je lui dis Aminata bah moi je suis entrepreneuse aussi est-ce que ça te dit on se fait un café visio tu vois et vraiment j'avais même pas pensé au côté partenaire Iniana c'était juste viens on partage notre filialité d'entrepreneur tu vois et donc on s'appelle et dans la conversation moi je raconte aussi mon parcours et tout et je parle de Iniana et elle me dit mais en fait comment on fait pour être partenaire et elle me dit je lui dis bah pourquoi elle me dit bah ça m'intéresse et elle est devenue partenaire tu vois et on se connaissait pas et tout mais le Merci. l'aventure. Ça l'a appelée parce que ça va au-delà de vendre des crèmes, c'est vraiment proposé aussi. Tu vois, les photographes, j'en ai une autre qui s'appelle Maud, avec qui on est très amis, c'est une de mes meilleures amies, mais elle est photographe aussi, elle va créer des journées à estime de soi, donc avec l'atelier de net et des photos portraits, enfin tu vois, il y a plein de trucs. Et donc en fait, c'est je parle moi de l'actualité et les personnes que ça appelle, elles me disent, Sarah, dis-moi en plus. plus,

  • Speaker #1

    tu vois.

  • Speaker #0

    C'est pas moi qui choisis. C'est vraiment on échange et notre métier, c'est aussi créer du lien.

  • Speaker #1

    Oui, ça va au-delà des crèmes de soin.

  • Speaker #0

    Ah oui, et puis on a des formations et tout, c'est ouf.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu penses que t'as toujours eu cette fibre-là en toi ? Parce que là, aujourd'hui, t'accompagnes d'autres femmes dans leur transformation, mais est-ce que c'est quelque chose qui a toujours été présent ?

  • Speaker #0

    De prendre soin ? Oui. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Prendre soin des autres. On m'a toujours dit que je serais une excellente psychologue. Mais oui, après je suis la fille aînée, donc je suis une grande sœur. Donc c'est mes parents qui ont élevé ma sœur, c'est pas ça que je dis, mais je fais très attention à ma petite sœur encore maintenant alors qu'elle va avoir 30 ans. Mais voilà, je fais attention à mes parents. Je suis une amie aussi quand t'as besoin, je crois être vraiment beaucoup là. J'ai eu beaucoup de groupes d'amis différents dans les facs que j'ai eus. On m'a toujours appelée surnommée maman. d'accord cette fois je suis celle qui te dit attention demain on a cours à 9h pas à 8h viens pas à 8h ou je suis celle qui a la trousse par un pince-pince toi un doliprane et machin toujours là pour les autres tu me parlais de psychologue et dans ton triangle fondamental dans tes besoins fondamentaux tu as le 9 on

  • Speaker #1

    dit que les 9 c'est des psychologues mais et tu as également cette faculté de mettre tes émotions au service du monde est-ce qu'il a fallu cette traversée du désert pour que ça se révèle d'un mausoleum.

  • Speaker #0

    Oui, que ça se révèle et que je le fasse.

  • Speaker #1

    D'accord. Tu en prends de quoi au sens ?

  • Speaker #0

    Ouais. Je pense que, après, le soin et tout, enfin, jamais, jamais j'aurais pu faire ça il y a encore un an, ou quand j'étais enceinte, tu vois. En plus, pour moi, c'était pas un vrai métier. Tu vois, il y a tout ça aussi. J'ai fait de la com parce que, bon, c'était plus ou moins un vrai métier. Et encore, tu vois, je me suis quand même battue parce que travailler sur Facebook et Instagram, c'est pas travailler. Donc, voilà. mais pour moi, prendre soin des autres, ça ne pouvait pas être un métier, alors qu'en fait, si. Il y en a après, je fais ça, je me forme en maturo, et là, je me forme en yoga du visage, j'ai une démarche là-dedans.

  • Speaker #1

    Plein de projets. Et aujourd'hui, ça serait quoi ta vision ? Qu'est-ce qui te fait te lever le matin, même quand c'est fou, même quand c'est dur ?

  • Speaker #0

    Ce qui me fait me lever le matin ? Mon fils, déjà, parce que je veux qu'il voit une maman s'éclate et qu'on peut... Alors, il faut travailler, ça, c'est indéniable. Mais qu'on peut bâtir la vie qu'on veut, en fait. Même si elle sort un peu des cadres, parce que je fais plein de trucs en même temps. Je fais un truc qui est un peu contesté. Le marketing de réseau, les gens sont là avec plein d'a priori jugés absolument faux. Et pourtant, moi, je m'éclate et voilà. Ce qui me fait me lever, c'est de juste... de kiffer en fait et je sais que je vais rencontrer ou parler à d'autres meufs et c'est trop bien ouais alors je suis trop contente de faire ça et je sais qu'on va célébrer des réussites de l'équipe. Voilà.

  • Speaker #1

    Si tu pouvais parler à la Sarah de 2016, celle qui débarquait à Barcelone avec ses rêves, avec ses doutes, son intuition, qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    De se faire confiance.

  • Speaker #1

    Et si une femme t'écoute là, en ce moment, une maman qui est peut-être, qui se sent au bout d'elle-même, qui pleure en silence à sa cuisine, qui doute, qui cherche, mais qui sent quelque part qu'elle est faite pour autre chose, qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire ? Quel souffle tu voudrais déposer en elle ?

  • Speaker #0

    De se faire confiance aussi, et de prendre soin d'elle d'abord. en priorité.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais quelque chose à rajouter ?

  • Speaker #0

    Non. Non, je crois qu'on est bien.

  • Speaker #1

    Maintenant, je vais te demander de tirer une carte pour notre petit rituel final et de nous lire les messages face à la caméra.

  • Speaker #0

    N'importe laquelle, hein ?

  • Speaker #1

    Ouais, celles que tu sens.

  • Speaker #0

    La gratitude multiplie les miracles. Oriente les forces universelles en ta faveur. Ce soir, avant de t'endormir, visualise chaque instant de ta journée et laisse résonner en toi les bons moments en ressentant une profonde gratitude. Cette pratique fera de tes lendemains une réussite où les merveilles et les bienfaits abonderont. Magnifique.

  • Speaker #1

    Merci Sarah pour cette traversée à cœur ouvert. Ton histoire n'est pas seulement inspirante, elle est vivante, vibrante et humaine. Elle nous montre qu'on peut se perdre et se retrouver, qu'on peut tomber et renaître, qu'on peut tout recommencer mais différemment. avec plus de douceur, plus de conscience et plus de soi. Et j'espère que celles qui nous écoutent retiendront une chose, ce n'est pas parce qu'on chute qu'on a échoué. Parfois, c'est justement le moment où tout commence. Si cet épisode t'a parlé, si tu t'y es reconnu ou si une petite étincelle s'est allumée en toi, je t'invite à me retrouver sur Instagram sur la page « Maman,

  • Speaker #0

    épanouis-toi » .

  • Speaker #1

    J'y partage chaque semaine des inspirations, des éclairages en numérologie pour t'aider à mieux te comprendre, à honorer ton rythme, à retrouver ta lumière intérieure. Je propose aussi des thèmes personnalisés en numérologie pour les mamans et pas que, qui veulent remettre du sens, de la clarté et de la puissance dans leur parcours. Parce que tu n'as pas besoin d'être parfaite pour être épanouie, tu as juste besoin d'être entièrement toi. Et je te propose aussi de retrouver Sarah sur Instagram,

  • Speaker #0

    sur la page Sarah.Casta. Merci beaucoup Sarah. Merci à toi.

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Description

Et si ta plus grande tempête révélait ta vraie nature ?


Sarah pensait vivre une descente aux enfers : dépression post-partum, perte de repères, diagnostic inattendu… mais derrière cette chute, c’est une renaissance qui se préparait.


Dans cette vidéo, elle nous raconte comment la maternité a tout bousculé et tout révélé.

Dans cette conversation, on parle de :

✨ La maternité comme déclencheur intérieur

✨ Le TDAH chez l’adulte

✨ Le retour à soi grâce à l’amour de soi… et à Ringana


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois Sarah, une femme lumineuse, inspirante, profondément puissante. Une femme qui, comme beaucoup d'entre nous, a connu la chute, mais qui a su transformer cette chute en tremplin, un réalignement, une renaissance. Sarah, c'est le récit d'une jeune femme qui, après avoir rêvé de Barcelone, y pose ses valises, y découvre l'amour et surtout l'élan de l'entrepreneuriat. En 2018, elle fonde Nona Paris, la première agence de communication dédiée aux professionnels du mariage. Une réussite. Mais la vie ne s'arrête pas là. En devenant maman, Sarah traverse une véritable tempête intérieure, une dépression postpartum qui se révélera être le masque d'un TDAH non diagnostiqué. Cette crise devient un portail, une mue, une traversée qui l'amène à repenser son équilibre, ses fondations et à revenir à l'essentiel. Aujourd'hui, Sarah a réorienté son activité vers plus d'humains. Elle rejoint Ringana, une marque engagée dans le bien-être et l'empowerment aux féminines. Elle y construit un univers d'accompagnement doux, puissant, sur mesure. Dans cet épisode, on va plonger dans son parcours, ses prises de conscience, ses tempêtes, ses renaissances et faire le lien avec la numérologie, cet outil puissant qui nous aide à mieux nous comprendre, nous accepter et nous aimer. Bienvenue dans cette conversation avec Sarah, maman, entrepreneuse, bâtisseuse du cœur. Bienvenue Sarah.

  • Speaker #1

    Merci Alicia. Je suis ravie de t'accueillir. Merci.

  • Speaker #0

    Sarah, est-ce que tu peux nous parler un peu de toi aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, j'ai l'habitude de me définir comme fille du Sud déjà, parce que je suis née, j'ai grandi et je vis en Provence depuis toujours. Je suis maman depuis 22 mois, entrepreneur donc depuis 8 ans et partenaire de la marque de Ringana depuis un an maintenant.

  • Speaker #0

    Tu me disais en off que Barcelone avait marqué un tournant dans ta vie. Tu y poses tes valises le 1er mai 2016 pour tes études, mais est-ce que tu dirais que ce choix était guidé par ton intuition ou alors que c'est venu comme ça, presque sans réfléchir ?

  • Speaker #1

    Non, c'était guidé par mon intuition, ça c'est sûr. En fait, mes grands-parents maternels étaient 4 ans, j'étais très proche d'eux. Ils sont partis, j'étais très jeune, j'avais 13 ans pour mon grand-père et 15 ans pour ma mère. et c'est eux avec ma maman qui m'ont transmis cette passion pour la Catalogne et pour Barcelone vraiment ça je sais pas si ça vient d'eux mais genre je peux pas m'en empêcher j'adore cet endroit et la Catalogne en général et donc j'ai toujours su depuis très jeune que Barcelone changerait ma vie ça je le disais et qu'un jour j'irai et que ça changerait ma vie et ça a changé ma vie incroyable

  • Speaker #0

    Dans ton thème en numérologie, on retrouve les énergies du 11-2 et du 22-4. Deux mètres nombre, deux énergies très intuitives. Peut-être que ça peut expliquer ça. Mais aussi, énormément de doutes pour le 11-2 et énormément de peurs pour le 22-4. Est-ce que tu as connu cette ambivalence, cette tension à l'intérieur de toi entre ton avis d'avancer et quelque chose qui pouvait te freiner véritablement ?

  • Speaker #1

    Pour Barcelone ou pour en général ?

  • Speaker #0

    En général et pour Barcelone.

  • Speaker #1

    En général, oui, toute ma vie. Les peurs, les doutes. et tout, c'est ma vie. Mais pour Barcelone, alors là, pas du tout. C'est une des premières fois où vraiment je me suis fait confiance et où j'ai dit en fait, je vais y aller quoi. Malgré qu'on me dise, parce qu'à l'époque je faisais des études dans le luxe et on me disait, il n'y a pas de débouchés dans le luxe. Enfin, c'est vrai, c'est pas la première ville à laquelle on pense pour le luxe. Mais j'ai dit, je m'en fous. Et c'est la première fois vraiment où j'ai dit, en fait, je m'en fous de la vie de tout le monde et je vais aller à partir.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu es vraiment faite confiance et du coup, pour le coup, tu as vraiment écouté ton intuition.

  • Speaker #1

    Pour l'une des premières fois.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Et aujourd'hui, quand les peurs ou les doutes remontent, qu'est-ce qui t'aide à les apaiser ? Parce que c'est vrai que tu as énormément de peurs, énormément de doutes. Est-ce que si certaines femmes, du coup, ressentent qu'elles ont beaucoup de peurs, beaucoup de doutes, tu pourrais leur partager des petits conseils qui, toi, t'ont aidé à te lancer véritablement ?

  • Speaker #1

    Je pense être entourée. Parce que, par exemple, j'ai posé mes valises à 16 et j'étais avec ma maman. Ma maman m'a accompagnée pour le déménagement. Donc, je pense être entourée. Et là, pour le coup, pour Barcelone, je ne pense pas avoir vraiment eu de peur, en fait. Parce que pour la première fois, alors j'ai fait mes études à Aix, à Nice, à Paris. Donc, ce n'est pas la première fois que je partais de chez mes parents. Mais là, c'est la première fois où je me sentais vraiment chez moi. Et je n'avais pas peur d'être toute seule aussi. Je pense que quand j'ai des peurs, des doutes, je crois que c'est être entourée. Pas hésiter à le partager. Ça, c'est très difficile pour moi de le partager quand j'ai des doutes, etc. Mais j'essaye de le faire de plus en plus parce que ça aide l'échange avec les autres. Et maintenant, moi, dans mon quotidien actuel professionnel, j'ai la chance de pouvoir partager avec plein d'autres femmes. Et ça, c'est tellement puissant que je crois que mon conseil, c'est ça, c'est de le partager avec d'autres. Pour avoir le recul des autres aussi, sans être guidée par le regard des autres et l'avis des autres. À la fin, on a toujours la décision à prendre nous-mêmes et se faire confiance. Mais je crois que ça peut aider aussi.

  • Speaker #0

    Tu m'as confié que tu n'avais jamais été salariée, ce qui est à la fois audacieux et inspirant. Tu as très vite choisi l'indépendance. Est-ce que tu penses que les deux 5 qui sont présents dans ton thème ont influencé ce choix ? Le 5 a ce besoin de liberté, d'indépendance, de mouvement, de fuir littéralement la routine. S'il voit qu'il s'ennuie dans sa vie, il a besoin de souffler, il a besoin d'air, d'explorer de nouvelles aventures. Est-ce que tu penses que c'est ce 5 du coup qui a... Un peu la même chose.

  • Speaker #1

    Sûrement, oui. Ouais, non, je n'ai jamais été salariée. J'ai fait des stages. Et je suis en train de me dire, le seul stage que j'ai fait dans une grande société, c'était à Barcelone, justement. Mais les autres stages, c'était avec des entrepreneurs, femmes, en l'occurrence. Et je crois que je ne me suis jamais formulée que je serais entrepreneur. D'accord. Ah ouais, non, vraiment. Pendant mes études et tout, jamais je me suis dit que je me mettais dans mon compte parce que je pense que je manquais de confiance et jamais j'aurais imaginé ça. Mais en fait, c'est venu, ça, pour le coup, c'est venu un peu à moi à Barcelone. Et en fait, jamais je ne suis pas salariée.

  • Speaker #0

    Tu as commencé en freelance à Barcelone, puis tu as lancé Nona Paris à ton retour en France en 2018. À ce moment-là, tu traversais une période marquée par le 11, le 7 et le 9. Le 7 pour la quête de sens, le 11 qui était propice aux réalisations tournées vers les autres, à l'accompagnement des gens, des structures. Et le 11 favorisait également l'inspiration, l'intuition et te demandait de sortir de ta zone de confort. Le 9, lui, t'invitait à mettre ton hypersensibilité au service du monde. Quand tu regardes en arrière, est-ce que tu as l'impression que tout s'est aligné pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui. À Barcelone, oui. Professionnellement, parce qu'en fait, ce qui s'est passé... Je faisais mon stage dans un grand hôtel à Barcelone. Et la chargée de communication me dit « Sarah, on va accueillir une influenceuse française qui, à l'époque, s'appelait Safia Vandome. Est-ce que tu peux gérer ça ? » Parce que tu parles français et puis elle sera contente. Et donc, j'accueille cette Safia Vandome, que moi, je ne suivais même pas, et son compagnon Guilhem, parce qu'ils venaient, je ne sais plus, créer du contenu sûrement, je ne sais pas exactement. On échange nos numéros, parce que moi, j'étais au sous-sol dans les bureaux et elle, elle faisait sa vie dans l'hôtel. Et puis, je dis, si tu as besoin, voilà. Bref, on se voit dans la journée. Le courant passe bien entre nous. C'est quelqu'un, bon, très solaire, extrêmement gentil. Voilà, Guilhem, pareil. Et puis, ils repartent. Et moi, à ce moment-là, donc mon stage durait six mois et j'avais une année de césure. Et mon combat, c'était de rester à Barcelone pour cette année de césure. Et donc, je cherchais un travail parce qu'il était hors de question que je reste à Barcelone sans travail, sans rien, à être aidée de mes parents. Ce n'était même pas envisageable ni pour moi ni pour mes parents d'ailleurs. Et en fait, je tombe sur une annonce anonyme, rédigée en français, disant recherche assistante influenceuse. à Barcelone. Bon, à l'époque, il y avait donc deux influençaises françaises à Barcelone. C'était Safia Vandome et Natasha Bird, que j'aimais beaucoup aussi. Donc, je me dis, bah, je vais postuler. Genre, c'est quoi ce truc de fou, quoi ? Et donc, je postule. Et en fait, de l'autre côté, c'est Safia qui reçoit mon CV et qui dit à Guilhem « Garde, ça, tu le retiens, mais c'est fou. » Safia croit beaucoup aussi. Elle dit « Ah non, mais c'est fou. En gros, c'est elle, quoi. » Et on se voit dans un café toutes les deux et elle me dit, voilà, elle me raconte ça. Elle me dit, voilà, c'est quoi les tâches d'être assistante. Donc, c'était gérer les demandes de partenariat, les vols, les cèdes de partir, les commandes, machin. Elle avait un blog à l'époque. Donc, c'était tout ça, le rôle d'assistante, quoi. Et puis, elle me dit, donc, pour être mon assistante, il faudrait que tu ouvres ta micro-entreprise, pour être freelance, en fait. Et moi, alors moi, je dis souvent, ce serait tout à fait oui. je réfléchis après. Et du coup, je dis « d'accord » . Et donc, j'ouvre ma micro-entreprise en France, alors que je vis à Barcelone, bref, pas de commentaire, il n'y a pas de prescription. Et je commence à travailler pour Safia. J'ai travaillé pour Safia pendant un an et demi. Et le métier d'assistante, alors c'était super, Safia génial, on est devenus très amis. Et elle revient après dans ma vie, on n'a jamais coupé le lien, mais je veux dire dans ma vie professionnelle. Mais c'est vrai que j'avais envie de faire plus parce que j'ai besoin de liberté et que même si j'aime Safia de tout mon cœur, je n'aime pas trop qu'on me dise ce que j'ai à faire. Donc, je me suis dit, bon, je fais des études en com. Et mon premier stage, c'était chez une wedding planner. Et je suis sortie de ce stage en me disant, je ne serai jamais wedding planner de ma vie. Mais par contre, j'ai découvert le monde du mariage en France et des artisans et des artistes géniaux et passionnés. Et je me suis dit, et je n'ai jamais arrêté de suivre ce monde-là, je me suis dit, il y a peut-être un truc à faire en communication. Et en fait, à la fin de l'année de césure, je devais rentrer à Paris pour terminer mon deuxième... ma deuxième année de master. Et le deal avec mes parents, c'était en gros, on continue à t'aider, mais tu rentres pour faire la deuxième année de master.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas drôle.

  • Speaker #1

    Et je me dis, bon, je vais être à Paris et je vais contacter. Donc, j'ai contacté, j'ai monté une semaine à Paris et je me suis dit, je vais commencer cette histoire de communication dans le mariage. Et j'ai contacté à l'époque 13 créateurs de rôles de mariée. J'ai rencontré 13. Et j'ai travaillé avec dix d'entre eux. D'accord. Ouais. Et dont une avec qui je travaille toujours depuis presque neuf ans. Et en fait, c'est là que je me suis dit, OK, en fait, il y a un truc à faire en communication dans le mariage. Et c'est comme ça que j'ai lancé mon appareil, en fait, pendant ma deuxième année de master.

  • Speaker #0

    D'accord. Incroyable. Du coup, Barcelone, ça t'a permis et de rencontrer Safia. Je ne vous en ai pas parlé, mais tu as rencontré ton conjoint. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Du coup, quand je suis arrivée au stage dans cet hôtel, on était donc en open space, et ma responsable de stage me dit « C'est un problème avec ton ordinateur, c'est lui à côté, c'est la responsable informatique. » Et c'était donc sa vie, mon compagnon, futur mari de maintenant, papa de mon fils. Et voilà, donc oui, ça a changé beaucoup de choses dans ma vie.

  • Speaker #0

    C'est magnifique. En 2022 ? donc tu apprends que tu es enceinte de ton conjoint est-ce que cette nouvelle a chamboulé ton équilibre tes repères à ce moment là parce que tu avais quand même fondé quelque chose de solide non pas

  • Speaker #1

    sur le moment pas quand tu l'as appris j'aime bien pas prévoir mais en fait j'ai été très informée sur tout ça, j'aime beaucoup écouter des podcasts depuis toujours mon papa est gynécologue Donc, c'est un univers que je connais. Enfin, que je connais. J'étais informée sur ça. Et on s'était dit qu'on allait avoir un bébé. Donc,

  • Speaker #0

    c'était prévu.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Je suis dans le planning. À savoir que comment on a décidé ? En fait, en 2021, mon compagnon perd son oncle d'un coup. C'était comme son papa et ça m'a réveillée énormément d'angoisse puisque j'ai donc un trouble anxieux généralisé, ça on en parlera plus tard. Et en fait, suite à ça, je suis allée voir, j'ai peut-être parlé à une pote. J'ai une copine qui me dit « Sarah, je vais voir une énergéticienne, ça va te faire du bien. » Moi, j'y crois sans y croire, j'y vais. Elle me dit, j'arrive, elle me dit « Bon, nous, on ne se verra que trois fois. » Donc déjà, ça me rassure. Sur le côté, on ne se verra que trois fois. Ce n'est pas charlatan, tu vois. Bon, ok, tu vois. Et elle me fait un massage, machin. Bref, elle me parle de l'oncle de mon compagnon. C'est aussi un petit homme, n'est-ce pas ? Et le deuxième rendez-vous, non, le troisième rendez-vous, le dernier, elle me dit ça va et tout. Je dis, je suis fatiguée. Et donc, elle commence son truc. Et elle me dit, vous avez une contraception ? Ben oui, pourquoi ? Elle me dit, en fait, vous êtes fatiguée parce qu'autour de vous, il y a une petite âme. et donc faites attention parce que le jour où il n'y a plus la contraception, la petite âme directe, elle arrive. D'accord. Et donc ça, je dis ça le soir, c'était novembre 2021, je dis ça à mon compagnon. Et je lui dis, tu vois, peut-être voilà quoi. Et il me dit, c'est la panique, genre, oh merde,

  • Speaker #0

    aussitôt.

  • Speaker #1

    Il me dit, non mais, je lui dis, écoute, en 2022, peut-être, go, il y a un moment. Et puis, il y avait aussi, je me disais, on ne sait pas, moi, je ne suis jamais tombée enceinte, on ne sait pas ce qui peut arriver, autant ça va être difficile, autant voilà. 2022 passe, on décide, on habite à Orléans à l'époque, on décide de déménager dans le sud. Donc je dis, je vais prendre mon stérilet pendant le déménagement. L'été, je dis, on part en Corse, moi je vais manger au fromage. C'est hors de question. Et donc j'arrive à mon stérilet fin septembre, donc le 29 septembre. Et je suis en médecine le 8 octobre.

  • Speaker #0

    La petite dame à la part.

  • Speaker #1

    Elle avait raison en fait, tu vois. Et donc en fait du coup comme je savais, ça ne m'a pas perturbé le... Tu vois, quand on a tourné le test de grossesse, ça ne m'a pas du tout perturbé. Je disais bah ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Super quand ça se passe comme ça. Bah oui,

  • Speaker #1

    mais j'ai une grande chance.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'au moment où tu étais enceinte, la naissance arrivée de ton fils, une part de toi a quand même eu peur de tout perdre ? Les énergies du 4 et du 22-4 peuvent souvent réveiller des peurs, mais aussi ce besoin de poser des bases solides. Est-ce que toi, c'est cette naissance qui t'a poussé à tout réinterroger, tes bases, tes priorités, ta manière de vivre ou même d'aimer ?

  • Speaker #1

    Moi, pendant la grossesse, le premier trimestre, j'ai été extrêmement angoissée. Ça a été terrible. J'avais peur fausse couche, enfin, tout ce qu'on sait. En plus, les réseaux sociaux, l'algorithme, tout, c'était terrible. Les trucs horribles que je voyais, c'était atroce. Et donc, ça, ça a été très dur. Ça a aussi été très dur parce que j'ai été très fatiguée, j'ai eu des nausées et tout. Donc, je ne pouvais pas travailler comme avant. Oui. Et ça, ça a été une lutte constante parce que moi, je voulais continuer à travailler parce que ça fait 8 heures que je ne travaille pas. c'est-à-dire que je suis entrepreneur et que c'est comme ça et que machin, et en fait, tu n'en peux plus. Et donc, le premier trimestre, déjà, j'ai passé à travailler sur le canapé. Je n'avais pas envie. J'avais peur tout le temps. J'avais tellement peur qu'en fait, ma gynéco avait un appareil d'écho, donc tous les mois, elle me faisait une écho. Mais en fait, entre mes rendez-vous gynéco, c'est mon papa qui me faisait des échos pour me rassurer. Tellement, c'était terrible les angoisses. Je n'arrivais pas à rationaliser le truc. Et donc ça, ça a vraiment réveillé beaucoup, beaucoup mon trouble anxieux que j'ai depuis très longtemps. Le deuxième trimestre, ça allait un peu mieux. Après, je ne sais pas, ça n'a pas été ma passion être enceinte. J'ai adoré sentir mon fils bouger et tout, mais voilà. Après, j'étais contente quand il est sorti. Et troisième trimestre, en fait, c'est là que j'ai dit… J'ai eu un événement professionnel pendant quatre jours où j'ai été… beaucoup de boue, etc. J'ai été chouchoutée, extrêmement chouchoutée par les équipes, mais j'étais en scène quand même de 8 mois, et donc je m'occupais, c'était pour la communication, donc c'était très prenant. Et en fait, après ça, j'ai été épuisée, en fait, c'était mi-avril, et mon congé mat, j'avais décidé, mon terme était le 8 juillet, j'avais décidé que je ne prendrais pas mon congé mat fin mai, comme la sécu me l'offrait très gentiment, mais que je le prendrais mi-juin. Parce que c'est comme ça et que je ne m'arrêterai pas un mois et que... Après cet événement-là, j'ai dit, en fait, je vais m'arrêter fin mai, en fait. J'ai bien fait, puisqu'en plus, mon fils était en siège. Et donc, j'ai eu une césarine programmée, ni joint. D'accord. Donc, j'ai bien fait de m'arrêter fin mai pour me reposer un peu. Et là, cette décision-là, elle a été presque... pas naturel, mais genre je me suis dit non là en fait je suis épuisée. Je commençais à en avoir marre de mon travail tel qu'il l'était. En fait, je commençais à comprendre que je n'étais plus à ma place ou que je ne me sentais plus à ma place. Et Dieu le sait que j'ai travaillé pour Non à Paris et monté l'agence et tout ça. Mais en fait, ça ne m'allait plus et je commençais à le ressentir. Mais c'était trop dur pour moi parce que ça faisait sept ans que je me définissais comme entrepreneur et là c'était chaud. Donc, bon, après, juin est né. L'été, j'ai pris mon congé mat. L'été, par contre. Sans le travail, ça allait. Parce qu'en fait, tu as plus de temps de gérer le quotidien. Et en fait, j'ai repris le travail mi-septembre. C'est là que ça a commencé, en fait, la descente aux enfers. Parce qu'en fait, je n'avais pas envie de travailler. Pendant mon congé mat, ça, c'est la beauté de l'entreprise. On a rien par contre. Ma trésorerie, c'est même pas qu'elle a plein de coûts, c'est que... Elle était inexistante quand je suis rentrée, parce qu'en fait, juste avant mon congé mat, j'ai perdu un de mes clients qui allait me permettre de maintenir ma trésor. Et en fait, déjà à partir de mai 2023, je ne me suis plus rémunérée sur mon agence.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, je savais que la trésorerie, ça allait être la cata. Et quand je suis rentrée de congé mat, j'ai vu l'état de ma trésorerie. En fait, je le savais, mais en fait, là, de le voir... Et je me suis imaginé l'énergie que j'allais devoir déployer pour faire remonter cette réseau dans un truc où je ne me reconnaissais plus. J'ai dit, en fait, je ne peux pas. Et même, de toute façon, je n'étais pas prête. Mon cerveau n'était pas prêt. Je crois que le cerveau des mamans n'est pas prêt à reprendre le travail à trois mois.

  • Speaker #0

    C'est trop tôt.

  • Speaker #1

    C'est impossible. Et donc, ça a été terrible. Parce qu'en fait, j'avais quand même des clients qui attendaient, mais je n'avais pas l'énergie. J'avais pas envie. Je me rappelle, on faisait des promenades en fin de journée avec mon compagnon et notre fils. Et je pleurais toute la promenade, je pleurais. Alors, c'est pas non plus, pas du tout dans mon caractère. Et je pleurais. Et je disais à Sergei Il sait que ça fait 7 ans que je me définis comme entrepreneur, si je ne suis plus entrepreneur, qui je suis ? Et je fais... C'était terrible. Et sa vie me dit, écoute Sarah, je peux maintenir notre foyer. Enfin, il gagne très bien sa vie. Il me dit, il faut que tu te reposes et que tu prennes du recul. Et tant pis si financièrement, tu ne rentres pas d'argent pour le foyer. Ce n'est pas grave. Alors, c'est très dur à accepter pour moi. Mais ça m'a aussi sauvée parce qu'en fait... la dépression en fait, ça commence à arriver à ce moment-là. Je me suis quand même mis un coup de pied aux fesses, n'est-ce pas ? Et ce que j'ai fait, alors ma psy m'a dit, quand je lui ai raconté ça, elle m'a dit est-ce que c'était très intelligent ça ? Absolument pas. Joanne à ce moment-là faisait dormir hyper bien. Elle avait trois mois et demi, un truc comme ça, avant les quatre mois où c'était... Et il dormait hyper bien et donc il dormait genre de 22h à genre 10h du matin. Wow ! Et au lieu de dormir, moi je me réveillais à 6h du matin. matin pour travailler.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est un truc où je voulais même, enfin voilà, au lieu de dormir. Et en fait, j'ai accumulé plus que de la fatigue. Je m'obligeais en plus à aller travailler, enfin à me mettre devant mon ordi. La pire idée. Mais en fait, à ce moment-là, moi, c'était j'ai besoin de contrôler. J'ai un gros besoin de contrôle et tout, ça me rassure. Et en fait, c'était ma manière de pouvoir contrôler des journées en plus qui ne se ressemblaient jamais avec un bébé. Et ça, ça a été terrible aussi. Les journées qui ne se ressemblent pas, pour moi, ça a été l'horreur à accepter. Donc voilà, c'est un peu... Ça a tout remis en question.

  • Speaker #0

    Et ce qui est drôle, tu me parlais de remise en question, mais cette année-là, tu étais sous l'influence du 7. Et le 7, c'est la remise en question, l'introspection. Et en parallèle, il y a aussi l'énergie du nombre 3. Ça, c'est l'énergie de la renaissance, de l'éclosion. Est-ce que tu as eu, toi aussi, cette impression de renaître avec le 3 ? On parle d'éclosion, donc après l'adolescence de ton fils. Du coup, tu me parlais de réaligner un petit peu toute ta vie, en quelque sorte. Est-ce qu'on peut parler d'une nouvelle Sarah ?

  • Speaker #1

    Oui, mais je ne m'en rendais pas compte à ce moment-là. Je n'étais plus venue en début 2024. Ça a commencé là, parce que forcément, la dépression, tout ça, tu es obligée en fait de… Bon, déjà, il faut se reposer, mais tu es obligée de remettre en question un peu… tout parce que je ne pouvais plus avancer mais je ne m'en suis pas rendue compte sur le moment mais oui l'arrivée de Joanne sans Joanne je serais toujours dans ma roue avec ma nonne à Paris que j'adore mais ce n'est pas moi ou en tout cas pas de cette façon là et je continuerai et en fait là j'ai vraiment avec Joanne j'ai vraiment j'ai touché le fond après pas à cause de Joanne évidemment mais Merci. J'ai touché le fond parce que c'était beaucoup de trucs. Et donc, ça m'a permis de rebondir. Après, je suis scorpion aussi. On renaît de nos cendres.

  • Speaker #0

    Les phénix.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, après la naissance de ton fils, tu as vécu une dépression postpartum, comme tu nous racontes. Et plus tard, elle s'est révélée être liée à un TDAH non diagnostiqué. Est-ce que tu peux nous raconter comment tu as vécu cette période de l'intérieur ?

  • Speaker #1

    C'était terrible. C'était terrible parce que je pleurais. Le matin, je me levais, je savais que j'allais pleurer dans la journée. Mais vraiment, je pouvais pleurer pendant des heures alors qu'encore une fois, ce n'est pas du tout dans mon caractère. Je n'avais plus aucune énergie. C'est-à-dire que je pouvais arriver dans la cuisine, voir que le lave-vaisselle était plein et je m'imaginais débarrassée de lave-vaisselle. C'était terrible. Je me disais que j'étais fatiguée à ce point-là.

  • Speaker #0

    Tout était une épreuve aussi.

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais tout. Et donc, du coup, par exemple, mon compagnon qui fait beaucoup de sport, parce que lui, il ne faut pas oublier, il est devenu papa aussi. Donc, lui, son échappatoire, c'est le sport. Et c'est lui qui a raison, d'ailleurs. Mais du coup, lui, il ne s'empêchait pas d'aller au sport. Sauf qu'en fait, il y avait des fois où il allait au CrossFit le soir, me laissant faire la routine du soir avec Joanne. Mais ça, en fait, je n'ai jamais eu de difficultés maternelles, comme il peut y en avoir pour des dépressions postpartum. mais ça me demandait une énergie et j'étais épuisée en fait en plus un petit le bain d'un tout petit tout ça maintenant c'est sportif aussi mais c'est un peu plus facile parce qu'il marche, il est debout il peut se sécher un peu tout seul mais là c'était et ça me demandait une énergie et donc il y avait des jours avant qu'il parte au crossfit il était à pleurer il me disait bon bah je vais pas au crossfit et en fait du coup lui Merci. ça permet de respirer aussi tu vois donc ça a été dur pour lui aussi ça a été dur pour mes parents aussi de me voir m'éteindre en fait Et ça, je suis quelqu'un qui aide beaucoup, qui est... J'ai mon caractère, quoi, qui m'affirme, machin, et c'est terrible pour mes parents. Des fois, le soir, chez mes parents, je pleurais, je pleurais. Une fois, ma mère, en plein hiver, elle m'a pris. « Bon, viens, on va en ville, on va faire une tour en ville, toutes les deux, et tout. Elle est trop mignonne, elle voulait m'aider, quoi. » Et donc, on allait faire les boutiques, et elle était là. « Regarde cette veste, elle est bien, machin, et tout. » Et moi, j'essayais d'être, tu vois… J'y arrivais pas.

  • Speaker #0

    C'était plus fort que toi.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    J'y arrivais pas, c'est ce qu'on m'a dit. Et à ce moment-là, tu ne savais pas encore que tu étais concernée par le TDAH. Est-ce que tu peux nous expliquer ce qu'est vraiment le TDAH chez l'adulte, surtout chez les femmes ? Il y a peut-être des mamans qui nous écoutent et qui, en entendant ton témoignage, vont se reconnaître pour la première fois.

  • Speaker #1

    Alors, bon, déjà, moi, oui, j'ai eu l'impression, J'ai l'impression d'être folle en fait, parce que ce trouble anxieux généralisé que j'ai depuis, que j'ai 9 ans, c'est déclaré quand j'avais 9 ans, mais en gros je l'ai depuis. toujours, j'en pouvais plus. Donc, à ce moment-là, je fais de mes 30 ans. Personne, et j'en ai vu à des psys, des praticiennes, des je ne sais pas quoi, personne n'a jamais mis un mot là-dessus. Et j'avais l'impression d'être folle, en fait. Et autour de moi, c'était un peu genre mon papa qui veut toujours bien, enfin, il veut bien faire, mais des fois, il a des mots un peu maladroits. Pour lui, qui n'est pas angoissé, pour lui, c'est de l'ordre de la volonté, tu vois. et je dis mais en fait pas du tout Si je pouvais, si je voulais ne pas être angoissée, franchement, voilà, la première qui souffre de ça, c'est quand même moi. Donc oui, j'ai eu l'impression vraiment, j'en pouvais plus. Et je disais, je n'y arrive plus, je ne peux plus. Enfin, je le formulais. Et donc, ce qui m'a donc sauvée, c'est que dans le jour de mes 30 ans, je perds, enfin vraiment, je pleure toute la journée. Mes parents m'amènent au restaurant et tout machin, avec mon compagnon, mon fils, je pleure. Il faut savoir que ma petite sœur habite à Los Angeles. Et on est nés le même jour. Et donc, le gâteau arrive, je me mets à pleurer. Je me dis, OK, Yona, c'est vraiment lourd, un enfer. Et donc là, ma mère me dit, OK, vous venez à la maison. C'est la vie, tu vas chercher les affaires. Là, vous venez passer quelques jours à la maison. Et en fait, parce que je ne voulais même plus être chez nous. Parce qu'en fait, je savais que j'allais devoir gérer avec celle-ci, qui gère aussi sa part et tout. Mais je savais que j'allais devoir gérer des choses et je n'avais pas la force, en fait. Et donc, ma mère me dit, écoute, vous venez à la maison. Sarah tu vas dormir déjà parce que tu n'en peux plus. Cette nuit c'est moi qui dors avec Johan et on va avancer comme ça. Et donc le soir elle me dit, elle me dit Sarah on n'a plus de moyens pour t'aider, on sait plus. Donc ma maman est infirmière en pratique avancée et elle travaille entre autres avec un neurologue qui est en fait spécialiste du TDAH et entre autres et elle double des consultations avec lui. Et elle me dit en fait plus je... Plus je vois des patients TDAH, ou qui sont déjà diagnostiqués, ou à qui on annonce qu'ils sont TDAH, plus je me dis en fait c'est Sarah. Et elle me dit j'aimerais que tu ailles voir ce docteur qui a 40 rats, et si tu dois prendre des médicaments, j'aimerais que ça soit avec quelqu'un en qui on a confiance en fait, parce que c'est un traitement qui reste lourd et voilà. Et j'ai dit oui, parce que de toute façon, quitte à trouver une solution, il fallait y aller. J'y suis allée, donc ma mère en faisant ça et le docteur Perrotti, pour ne pas le nommer, ils m'ont sauvée en fait parce que là j'arrivais au bout de tout. Et il m'a dit écoute, TDAH, pas TDAH, là c'est pas la question. Là c'est la dépression d'urgence parce que, voilà, là pour le moment tu peux pas y voir clair, on peut pas savoir, c'est la dépression. Donc bon, j'ai un traitement médicamenteux, je suis suivie encore aujourd'hui. par une neuropsy, avec qui, durant l'année 2024, j'ai fait les tests, etc., de TDAH. Et en fait, en novembre 2024, le docteur, le neurologue, a posé le diagnostic de TDAH. Déjà, je suis sortie de là, c'était en novembre dernier, je me suis dit, je ne suis pas folle. Je fais vraiment un truc. Ce n'est pas de la volonté. Et donc, le TDAH, pour dire un peu ce que c'est... C'est donc le trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité. Moi, j'ai l'hyperactivité tant qu'à faire, voilà, autant que faire complètement. L'hyperactivité, ce n'est pas juste les gosses qui courent partout, l'espèce de stéréotype qu'on a. Ça peut aussi être de l'hyperactivité mentale. D'accord. Pour moi, c'est beaucoup l'hyperactivité mentale, tu vois, de toujours… Ah ouais, c'est un vocabulaire. Voilà, exactement. C'est un trouble neurodéveloppemental. Donc on est avec le TDAH, c'est pas un truc à la mode comme dans Don Quijote, tu vois. C'est pas la mode, genre. Donc n'importe quoi. Donc on est avec, on est pas tous un peu TDAH non plus.

  • Speaker #0

    Donc, c'est une partie du cerveau qui ne s'est pas développée comme les autres et c'est une partie qui concerne tout ce qui est l'organisation, la planification,

  • Speaker #1

    tout ça. D'accord.

  • Speaker #0

    Et en fait, s'il y a des mamans qui nous écoutent et qui se sentent concernées, il y a un très bon podcast qui s'appelle « La matrescence » et elle a interviewé un psychiatre dont je n'ai plus le nom, mais qui est spécialiste TDAH pour les femmes.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et qui dit… Donc c'est un trouble neurodéveloppemental et en fait ce qui se passe, on est beaucoup diagnostiqué quand on devient maman parce qu'en fait avoir un enfant c'est ce qu'ils disent, c'est une contrainte administrative de plus mais c'est la réalité. Et en fait nous les femmes TDAH, donc moi ça s'est pas vu pendant ma scolarité par exemple parce que j'ai été très encadrée, j'ai mis en place des systèmes pour pouvoir un peu me fondre dans le truc et en fait quand arrive un bébé Là, on te demande de gérer, parce que ça, souvent, c'est les mamans qui gèrent, de gérer encore plein de choses, en fait, d'un coup.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses nouvelles, au final.

  • Speaker #0

    Exactement. Et en fait, là, tu es perdue, parce que tes systèmes d'avant, ça ne marche plus. Il n'y a plus de routine, parce qu'en fait, les journées ne se ressemblent plus. Et tu dois gérer le pédiatre, les habits, le lait, les couches, le machet. Et genre, après, arrive le travail, et là, tu décompenses, parce qu'en fait, c'est trop.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? Et en fait, c'est pour ça. Donc déjà, c'est comme ça que moi j'ai décompensé. Et c'est pour ça que souvent, on a gagné un stigme TDAH quand on devient maman.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    ce n'est pas du cas à bord. Et donc du coup, par exemple, le TDAH, ça, on a moins de dopamine, qui est l'hormone de la récompense. Donc faire une tâche hyper longue, le TDAH, c'est terrible, parce qu'on n'a pas la récompense immédiate. On aime trop avoir la récompense immédiate. Donc souvent, il faut décomposer en petites, les grandes tâches. Il faut les décomposer en petites tâches pour avoir plus de récompenses immédiates. Mais ça, moi, je l'apprends là au fur et à mesure parce que j'ai été diagnostiquée officiellement il y a six mois, en fait.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est encore mieux. Donc, j'apprends au fur et à mesure. Mais au moins, en fait, ça me permet déjà de me dire que je ne suis pas folle. J'en ai pas mal. Que je suis la reine un peu de la procrastination et de faire des trucs au dernier moment sous le stress parce que dopamine, nanana. Et en fait, du coup, je ne suis pas une fainéasse. Voilà. Il y a des trucs, moi, le sport, par exemple, c'est me mettre en action, en fait. Me mettre en action, c'est l'horreur. Et ça, ce n'est pas que je suis une fainéante. Ce n'est pas ça. C'est monter des haches. Après, une fois que j'y suis et tout, voilà, me mettre en action est terrible. Et en fait, il y a plein de choses comme ça. Et moi, j'invite souvent les personnes qui se posent des questions à chercher, à être diagnostiquées. Parce que déjà, quand on met un mot, que le médecin mette un mot sur ça, déjà, tu dis OK. J'ai vraiment un truc. Je ne suis pas tardée, quoi. Complètement.

  • Speaker #1

    Donc, tu as vécu ça, une grosse révélation, véritablement comme une forme de soulagement. Ah oui. Tu es ressortie de ce rendez-vous.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, ah ouais, ok. Il y a un truc, et du coup, peut-être qu'on va trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Tu vois, je travaille par exemple avec ma psy, qui est géniale. Comme j'ai des difficultés d'organisation, de planification et tout, l'autre jour, je lui disais, je n'arrive pas à faire des tâches pour développer mon activité et tout, et elle me dit, c'est quoi votre emploi du temps ? Donc, je lui demande mon emploi du temps, elle me dit, bah là... Vous voyez, Sarah, vous avez des réunions un peu partout dans la semaine. Et ça, ce n'est pas possible, surtout pour le TDAH. D'accord. En fait, nous, on attend la réunion. Donc, tu ne te mets pas en action pour faire un autre truc. Donc, tu n'avances pas. Donc, tu attends la réunion.

  • Speaker #1

    Tu es bloquée. Voilà.

  • Speaker #0

    Comme ça. Et donc, en fait, elle me dit qu'il faudrait grouper sur toute une journée les déplacements, les réunions, les machins. Et du coup, depuis plusieurs semaines, je lui envoie mon emploi du temps toutes les semaines.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    et ça c'est un genre d'exercice qui moi m'aide énormément tu vois, et je sais du coup par exemple aujourd'hui on est tous les deux Mais après, j'ai genre trois réunions.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    J'ai tout mis. Alors après, je termine la journée, je suis épuisée, mais au moins, j'ai tout mis sur la même journée. Et donc, par exemple, un autre jour de la semaine, je n'ai rien comme réunion. Et donc, je peux faire un travail qui va me demander une concentration un peu plus approfondie, disons. Même si le temps de concentration chez moi est assez limité. Mais au moins, comme je sais que je n'ai pas de réunion, j'y arrive un peu plus.

  • Speaker #1

    À ton rythme aussi.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu dirais que cette étape, donc finalement la révélation de ton TDAH, ça a été une sorte de mort symbolique de l'ancienne toi, une vraie coupure avec véritablement un avant après ?

  • Speaker #0

    Pas forcément le TDAH, mais de devenir maman. C'est ça qui était... Je dis souvent en atelier, je dis souvent que quand mon fils est né, je suis née à nouveau avec lui.

  • Speaker #1

    Pas une naissance, mais deux naissances au final.

  • Speaker #0

    La tienne et celle de toi.

  • Speaker #1

    A la naissance, on arrive tous avec une boîte à outils intérieure, certains outils sont là et d'autres manquent ou demandent à être développés. Chez toi, l'un des outils absents, c'est celui de l'amour de soi. Cette capacité à se traiter avec douceur, à s'aimer, à s'accueillir pleinement. Est-ce que la maternité t'a aidée à te reconnecter à tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que j'ai commencé grâce aussi au traitement et au suivi. C'est comme ça que j'ai commencé à remonter la pente, me reconnectant à moi et à comprendre que je méritais aussi. Du coup, pour être une bonne maman, il fallait que je prenne soin de moi pour avoir de l'énergie pour m'occuper de Joanne. Et ça, c'est quelque chose de jamais. J'ai une sœur, par exemple, très coquette, qui se maquille, qui se coiffe et tout. Moi, elle a faim, tu vois. Parce que peut-être, je ne sais pas, peut-être que je pensais que je ne méritais pas ça ou des trucs comme ça. Alors que, ce que je disais, mon compagnon, lui, le sport, c'est sa bouffée d'oxygène. Et ça, il me l'a toujours dit. Mais même avant qu'on soit parents. Il me disait, mais Sarah, en fait, ma priorité, c'est moi-même. Parce qu'en fait, si moi, je ne vais pas bien, je ne peux pas m'occuper des autres. d'accord c'est lui qui a raison en fait alors que moi je suis dans le don de moi-même plus plus, j'ai une maman qui est comme ça aussi donc j'ai été à bonne école ou pas mais on est dans le don de nous-mêmes et du coup on s'oublie totalement.

  • Speaker #1

    Tu me disais que c'était en janvier 2024 que tu as recommencé à prendre soin de toi, tu as intégré des rituels, des gestes simples est-ce que c'est ça qui t'a permis de te reconnecter à toi et comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    En fait donc début janvier déjà les antidépressants ont commencé à faire du travail assez long, entre 5 novembre et début janvier, mais bon, c'est normal. J'ai eu un peu plus d'énergie et tout, et donc je me suis dit, je vais instaurer ce que j'ai appelé dans ma routine de maître, et c'était le mardi matin, au début c'était genre 5 minutes ou 10 minutes, pour me laver les cheveux, dans le silence, quand mon fils était à la fiche. Parce qu'en fait, je prenais la douche avec Joanne, sinon, donc me laver les cheveux en fer, dans le fer, j'ai les cheveux frisés, donc ça prend sa vie. Donc, c'était même pas la peine. Donc, je me trimballais les cheveux en chignon tout le temps parce que crado, parce que les boucles toutes pourries, c'était des dreads presque, tu vois. Et je me suis dit, ah non, c'est pas possible. Donc, mardi matin, tant pis le travail. De toute façon, je courais pas sur le travail à ce moment-là tellement j'étais fatiguée. Donc, voilà, je fais ça. Et ça, ça a été, ça s'est transformé vraiment en cercle vertueux parce que, mais sans me rendre compte, tu vois. J'ai commencé un premier mardi, je me suis lavé les cheveux. puis après je fais le brushing, et puis après, j'ai fait toute ma routine de cheveux bouclés, et le gommage, et le machin, et en fait, ça m'a donné de l'énergie pour le reste de la journée. En fait, c'est ça qui a commencé que, genre, je me suis reconnectée à moi-même, et à me dire ok, ben en fait, je mérite de prendre ce temps, et c'est au-delà de l'esthétique. Parce que oui, évidemment que c'est bien, et puis en fait, ça te fait du bien de te voir avec des jolis cheveux, ou une jolie peau, machin. Quand t'as pas dormi la nuit et tout, au moins, tu te dis, ok, j'ai pas l'air épuisée au bout de ma life, les cheveux comme ça. J'arrive à la crèche des fois, mais c'est terrible, le jogging. Après, je le fais encore des fois parce que voilà. Mais c'était terrible, tu vois. Voilà. Et là, juste d'arriver et de savoir que tu te sens bien, rien que ça, ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça, c'est hyper important. On devient maman, au final, de ne pas s'oublier.

  • Speaker #0

    C'est très dur.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    c'est la culpabilité aussi le nombre de fois où j'ai pris ma douche, j'ai réussi à prendre la douche toute seule et j'entendais Joanne pleurer pour X ou Y, il était avec son papa je suis culpabilisée alors qu'en fait il est avec son papa il est pas tout seul, il est avec son papa qui gère autant que moi genre voilà et en fait non, je me dépêchais de prendre la douche pour aller, je me disais je vais me coucher avec

  • Speaker #1

    Joanne je crois que c'est toutes les moments le fait d'avoir cette sensation d'abandonner son âme c'est l'heure courte Il faut vraiment prendre soin de soi et du coup se reconnecter à soi. Tu m'as parlé en off de ton ami Safia, qui t'a raconté son expérience avec Ringana à cette époque-là. Et ce partage a été comme un déclic pour toi. Ce mois-là, tu étais en mois 7. Souvent, c'est associé à un cadeau du ciel. Est-ce que tu as vécu cette expérience et du coup ce récit véritablement comme un cadeau du ciel, comme quelque chose d'inaspéré ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, Safia, ex-Safia Vendôme. Donc quand on a terminé notre collaboration, on est resté amis, en contact. Nos compagnons s'aiment beaucoup. Donc Guilhem va être témoin de nos mariages cet été. Donc c'était vraiment une histoire d'amitié et presque de famille. Et en fait, donc Safia faisait partie de Ringana depuis un an et demi. Quand elle a commencé, moi j'étais en scène, ça voilà. Et très honnêtement, je pensais que c'était une collaboration d'influence. Alors qu'elle avait arrêté l'influence. et je me dis bon c'est bizarre et puis au fur et à mesure je vois tout Merci. qu'est-ce qu'elle fout ? Elle est dans une secte, ça y est.

  • Speaker #1

    Ça y est,

  • Speaker #0

    on a perdu Safia. Et puis, je ne posais pas de questions. Moi, elle ne m'en avait pas parlé. Elle prenait des nouvelles, mais elle ne me parlait pas de ça, tu vois. Et puis, bon, voilà. Et en fait, début 2024, je commence à formuler que mon quotidien professionnel, ça ne va plus et je ne veux plus que ça soit comme ça. Et que surtout, je me sens très seule. Parce que moi, depuis le Covid, je travaille à distance, 100% à distance. Je vois très peu mes clients, de toute façon, la majorité, elles sont à l'hôpital. Et donc, je suis toute seule derrière mon ordinateur. Et donc, je commence à comprendre que j'ai besoin de connecter en vrai avec d'autres personnes. Donc ça, c'est le premier truc. Et le deuxième, je fais ce même événement où j'étais enceinte depuis 8 mois, qui s'appelle PASSE, pour non-appareil. Et je pars pour référence début avril pour ces quatre jours full immersion avec tout le monde. Et en fait, ça me fait un bien. Je reviens de référence, je me dis en fait que c'est ça qui me manque, c'est vraiment de connecter avec les gens en fait. Genre j'ai besoin d'échanges. Je fais du lien. Ouais, et en parallèle, sa fille a mis une souris, elle était à Paris avec une partie de son équipe, il n'y avait que des meufs, il n'y avait que sourire et tout. Et là, je me dis, il y a un truc. Il y a un truc et je crois que je lui envoie, genre allez pas moi. et donc je fais une présentation de business où on me parle de tout ça enfin on parle de tout ce qui est Rihanna et ce que ça implique être partenaire Rihanna etc et je me dis alors moi la non je ne mettais jamais de crème machin et tout comme j'avais intégré cette routine bien-être les produits avaient l'air ouf je me dis je ne sais pas oui tu vois là pour le coup c'était un cadeau je me suis dit Merci. Je crois que je vais y aller, tu vois. Et en fait, alors tu peux rentrer chez Rignana pour 0€ sans aucun problème, mais moi, recommander un truc que je ne connais pas, ben non. Donc, je vois avec Safia et le premier pack, l'investissement, c'est 300€, tu vois. Donc, j'en parle avec Sagi et je dis à Sagi, ben voilà, c'est qu'on prend 1€. C'était mes 300 derniers euros d'économie, voilà. Il me dit, ben franchement, ça va. Il me dit, au pire, genre la pire situation, c'est juste à découvrir une belle marque de cosmétiques. Genre, c'est la pire situation qui puisse arriver. Et il dit, et la mieux, c'est que tu t'éclates en fait. Donc en gros, il me dit, vas-y. Donc j'y vais. En plus, c'était Safia. Après, je le dis toujours, il faut toujours garder son libre arbitre. Moi, quand on a fait la présentation de Zinesse, le premier truc que j'ai fait, je vais sur Google et je tape Rihanna Arnaque. Moi, je n'ai rien trouvé. Mais parce que ce système, c'est du marketing de réseau, on entend plein de trucs. Et en fait, je saute dans l'aventure. Je signe en ne sachant pas ce qui allait se passer. Et en fait, un an après, là on est un an après, c'est genre la meilleure décision de ma vie. Tu t'éclates.

  • Speaker #1

    Finalement, tu penses que c'est dans les choses saines du quotidien, une crème, un moment pour soi, un rituel qu'on peut doucement renaître à soi ?

  • Speaker #0

    Oui. Ah oui, totalement.

  • Speaker #1

    Le 19 avril 2024, finalement tu rejoins Ringana. Oui. Tu parles d'une révélation. Ce jour-là, tu étais un mois personnel 1 et un jour personnel 2. Des énergies qui parlent de nouveaux départs, d'associations et de contrats.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as senti que c'était le bon moment ? Oui. Oui ? Oui,

  • Speaker #0

    c'était le bon moment. Après, tu vois, là, quand on parlait des peurs et tout, j'ai quand même eu peur. J'ai signé.

  • Speaker #1

    Elles sont là.

  • Speaker #0

    J'ai signé. Et là, Safia m'a envoyé un mail, le mail qu'elle envoie de bienvenue et tout. Elle est heureuse, hyper long, avec plein d'infos. J'ai ouvert le mail, j'ai dit « Ah non, ah non, non. » J'ai posé mon téléphone, j'ai dit « Ah, pas possible.

  • Speaker #1

    Il y a trop de trucs et tout.

  • Speaker #0

    dans quoi je m'embarque avec du yoga je connais pas et tout, qu'est-ce qu'il se passe Et après, petit à petit, tu vois, j'ai mis quelques semaines à vraiment, tu vois, faire des ateliers avec des gens que je ne connaissais pas, tu vois, des trucs comme ça. Et en fait, c'est ouf, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, tu t'éclates aujourd'hui. Qu'est-ce que cette nouvelle aventure t'apporte aujourd'hui ? Est-ce que tu as l'impression d'incarner pleinement ton 22-4, qui est mettre au nombre en urologie, qui apporte une énergie de bâtisseuse au service des autres ?

  • Speaker #0

    Ben oui. Oui, oui, moi ça m'apporte, je connecte avec beaucoup, beaucoup de nouvelles personnes. Donc ce que je fais, c'est que j'organise des ateliers de ménage, pendant lesquels je permets à d'autres femmes et d'autres mamans de se reconnecter à elles. Alors oui, je suis là pour vendre des produits et je vends des crèmes, c'est mon métier, mais je vais plus loin que ça. Ça permet un temps de pause, de connaître des produits qui sont bons pour la santé aussi, pas que pour la peau et l'extérieur. et au Sanriigana j'ai aussi fondé ma propre équipe donc aujourd'hui elles sont 15 dans l'équipe et ça c'est j'adore les ateliers de net mais l'équipe c'est ouf on est une équipe de 15 filles on vient d'horizons différents et c'est les voir s'épanouir aller au-delà de leurs limites fêter les réussites les unes des autres c'est ça qui me porte c'est une belle réussite un an,

  • Speaker #1

    une équipe de 15 c'est toi qui l'as choisi ?

  • Speaker #0

    Bah je te l'ai dit, on me demande. J'ai des amis très proches qui sont devenus partenaires. Et j'ai des gens, des femmes en fait, en atelier il y a pas longtemps, à mi-mars, j'ai fait un atelier à Paris. Et pendant l'atelier, une des participantes, donc qui s'appelle Aminata, est photographe. Et puis je sais pas, je sens un truc, tu vois, elle dit, je leur demande de se présenter, et puis elle dit pour moi c'est un peu compliqué professionnellement. Et je sais pas, je sens un truc qui passe entre nous, tu vois. et je me dis je fais rarement ça tu vois mais après l'atelier je lui dis Aminata bah moi je suis entrepreneuse aussi est-ce que ça te dit on se fait un café visio tu vois et vraiment j'avais même pas pensé au côté partenaire Iniana c'était juste viens on partage notre filialité d'entrepreneur tu vois et donc on s'appelle et dans la conversation moi je raconte aussi mon parcours et tout et je parle de Iniana et elle me dit mais en fait comment on fait pour être partenaire et elle me dit je lui dis bah pourquoi elle me dit bah ça m'intéresse et elle est devenue partenaire tu vois et on se connaissait pas et tout mais le Merci. l'aventure. Ça l'a appelée parce que ça va au-delà de vendre des crèmes, c'est vraiment proposé aussi. Tu vois, les photographes, j'en ai une autre qui s'appelle Maud, avec qui on est très amis, c'est une de mes meilleures amies, mais elle est photographe aussi, elle va créer des journées à estime de soi, donc avec l'atelier de net et des photos portraits, enfin tu vois, il y a plein de trucs. Et donc en fait, c'est je parle moi de l'actualité et les personnes que ça appelle, elles me disent, Sarah, dis-moi en plus. plus,

  • Speaker #1

    tu vois.

  • Speaker #0

    C'est pas moi qui choisis. C'est vraiment on échange et notre métier, c'est aussi créer du lien.

  • Speaker #1

    Oui, ça va au-delà des crèmes de soin.

  • Speaker #0

    Ah oui, et puis on a des formations et tout, c'est ouf.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu penses que t'as toujours eu cette fibre-là en toi ? Parce que là, aujourd'hui, t'accompagnes d'autres femmes dans leur transformation, mais est-ce que c'est quelque chose qui a toujours été présent ?

  • Speaker #0

    De prendre soin ? Oui. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Prendre soin des autres. On m'a toujours dit que je serais une excellente psychologue. Mais oui, après je suis la fille aînée, donc je suis une grande sœur. Donc c'est mes parents qui ont élevé ma sœur, c'est pas ça que je dis, mais je fais très attention à ma petite sœur encore maintenant alors qu'elle va avoir 30 ans. Mais voilà, je fais attention à mes parents. Je suis une amie aussi quand t'as besoin, je crois être vraiment beaucoup là. J'ai eu beaucoup de groupes d'amis différents dans les facs que j'ai eus. On m'a toujours appelée surnommée maman. d'accord cette fois je suis celle qui te dit attention demain on a cours à 9h pas à 8h viens pas à 8h ou je suis celle qui a la trousse par un pince-pince toi un doliprane et machin toujours là pour les autres tu me parlais de psychologue et dans ton triangle fondamental dans tes besoins fondamentaux tu as le 9 on

  • Speaker #1

    dit que les 9 c'est des psychologues mais et tu as également cette faculté de mettre tes émotions au service du monde est-ce qu'il a fallu cette traversée du désert pour que ça se révèle d'un mausoleum.

  • Speaker #0

    Oui, que ça se révèle et que je le fasse.

  • Speaker #1

    D'accord. Tu en prends de quoi au sens ?

  • Speaker #0

    Ouais. Je pense que, après, le soin et tout, enfin, jamais, jamais j'aurais pu faire ça il y a encore un an, ou quand j'étais enceinte, tu vois. En plus, pour moi, c'était pas un vrai métier. Tu vois, il y a tout ça aussi. J'ai fait de la com parce que, bon, c'était plus ou moins un vrai métier. Et encore, tu vois, je me suis quand même battue parce que travailler sur Facebook et Instagram, c'est pas travailler. Donc, voilà. mais pour moi, prendre soin des autres, ça ne pouvait pas être un métier, alors qu'en fait, si. Il y en a après, je fais ça, je me forme en maturo, et là, je me forme en yoga du visage, j'ai une démarche là-dedans.

  • Speaker #1

    Plein de projets. Et aujourd'hui, ça serait quoi ta vision ? Qu'est-ce qui te fait te lever le matin, même quand c'est fou, même quand c'est dur ?

  • Speaker #0

    Ce qui me fait me lever le matin ? Mon fils, déjà, parce que je veux qu'il voit une maman s'éclate et qu'on peut... Alors, il faut travailler, ça, c'est indéniable. Mais qu'on peut bâtir la vie qu'on veut, en fait. Même si elle sort un peu des cadres, parce que je fais plein de trucs en même temps. Je fais un truc qui est un peu contesté. Le marketing de réseau, les gens sont là avec plein d'a priori jugés absolument faux. Et pourtant, moi, je m'éclate et voilà. Ce qui me fait me lever, c'est de juste... de kiffer en fait et je sais que je vais rencontrer ou parler à d'autres meufs et c'est trop bien ouais alors je suis trop contente de faire ça et je sais qu'on va célébrer des réussites de l'équipe. Voilà.

  • Speaker #1

    Si tu pouvais parler à la Sarah de 2016, celle qui débarquait à Barcelone avec ses rêves, avec ses doutes, son intuition, qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    De se faire confiance.

  • Speaker #1

    Et si une femme t'écoute là, en ce moment, une maman qui est peut-être, qui se sent au bout d'elle-même, qui pleure en silence à sa cuisine, qui doute, qui cherche, mais qui sent quelque part qu'elle est faite pour autre chose, qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire ? Quel souffle tu voudrais déposer en elle ?

  • Speaker #0

    De se faire confiance aussi, et de prendre soin d'elle d'abord. en priorité.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais quelque chose à rajouter ?

  • Speaker #0

    Non. Non, je crois qu'on est bien.

  • Speaker #1

    Maintenant, je vais te demander de tirer une carte pour notre petit rituel final et de nous lire les messages face à la caméra.

  • Speaker #0

    N'importe laquelle, hein ?

  • Speaker #1

    Ouais, celles que tu sens.

  • Speaker #0

    La gratitude multiplie les miracles. Oriente les forces universelles en ta faveur. Ce soir, avant de t'endormir, visualise chaque instant de ta journée et laisse résonner en toi les bons moments en ressentant une profonde gratitude. Cette pratique fera de tes lendemains une réussite où les merveilles et les bienfaits abonderont. Magnifique.

  • Speaker #1

    Merci Sarah pour cette traversée à cœur ouvert. Ton histoire n'est pas seulement inspirante, elle est vivante, vibrante et humaine. Elle nous montre qu'on peut se perdre et se retrouver, qu'on peut tomber et renaître, qu'on peut tout recommencer mais différemment. avec plus de douceur, plus de conscience et plus de soi. Et j'espère que celles qui nous écoutent retiendront une chose, ce n'est pas parce qu'on chute qu'on a échoué. Parfois, c'est justement le moment où tout commence. Si cet épisode t'a parlé, si tu t'y es reconnu ou si une petite étincelle s'est allumée en toi, je t'invite à me retrouver sur Instagram sur la page « Maman,

  • Speaker #0

    épanouis-toi » .

  • Speaker #1

    J'y partage chaque semaine des inspirations, des éclairages en numérologie pour t'aider à mieux te comprendre, à honorer ton rythme, à retrouver ta lumière intérieure. Je propose aussi des thèmes personnalisés en numérologie pour les mamans et pas que, qui veulent remettre du sens, de la clarté et de la puissance dans leur parcours. Parce que tu n'as pas besoin d'être parfaite pour être épanouie, tu as juste besoin d'être entièrement toi. Et je te propose aussi de retrouver Sarah sur Instagram,

  • Speaker #0

    sur la page Sarah.Casta. Merci beaucoup Sarah. Merci à toi.

Description

Et si ta plus grande tempête révélait ta vraie nature ?


Sarah pensait vivre une descente aux enfers : dépression post-partum, perte de repères, diagnostic inattendu… mais derrière cette chute, c’est une renaissance qui se préparait.


Dans cette vidéo, elle nous raconte comment la maternité a tout bousculé et tout révélé.

Dans cette conversation, on parle de :

✨ La maternité comme déclencheur intérieur

✨ Le TDAH chez l’adulte

✨ Le retour à soi grâce à l’amour de soi… et à Ringana


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois Sarah, une femme lumineuse, inspirante, profondément puissante. Une femme qui, comme beaucoup d'entre nous, a connu la chute, mais qui a su transformer cette chute en tremplin, un réalignement, une renaissance. Sarah, c'est le récit d'une jeune femme qui, après avoir rêvé de Barcelone, y pose ses valises, y découvre l'amour et surtout l'élan de l'entrepreneuriat. En 2018, elle fonde Nona Paris, la première agence de communication dédiée aux professionnels du mariage. Une réussite. Mais la vie ne s'arrête pas là. En devenant maman, Sarah traverse une véritable tempête intérieure, une dépression postpartum qui se révélera être le masque d'un TDAH non diagnostiqué. Cette crise devient un portail, une mue, une traversée qui l'amène à repenser son équilibre, ses fondations et à revenir à l'essentiel. Aujourd'hui, Sarah a réorienté son activité vers plus d'humains. Elle rejoint Ringana, une marque engagée dans le bien-être et l'empowerment aux féminines. Elle y construit un univers d'accompagnement doux, puissant, sur mesure. Dans cet épisode, on va plonger dans son parcours, ses prises de conscience, ses tempêtes, ses renaissances et faire le lien avec la numérologie, cet outil puissant qui nous aide à mieux nous comprendre, nous accepter et nous aimer. Bienvenue dans cette conversation avec Sarah, maman, entrepreneuse, bâtisseuse du cœur. Bienvenue Sarah.

  • Speaker #1

    Merci Alicia. Je suis ravie de t'accueillir. Merci.

  • Speaker #0

    Sarah, est-ce que tu peux nous parler un peu de toi aujourd'hui ?

  • Speaker #1

    Alors aujourd'hui, j'ai l'habitude de me définir comme fille du Sud déjà, parce que je suis née, j'ai grandi et je vis en Provence depuis toujours. Je suis maman depuis 22 mois, entrepreneur donc depuis 8 ans et partenaire de la marque de Ringana depuis un an maintenant.

  • Speaker #0

    Tu me disais en off que Barcelone avait marqué un tournant dans ta vie. Tu y poses tes valises le 1er mai 2016 pour tes études, mais est-ce que tu dirais que ce choix était guidé par ton intuition ou alors que c'est venu comme ça, presque sans réfléchir ?

  • Speaker #1

    Non, c'était guidé par mon intuition, ça c'est sûr. En fait, mes grands-parents maternels étaient 4 ans, j'étais très proche d'eux. Ils sont partis, j'étais très jeune, j'avais 13 ans pour mon grand-père et 15 ans pour ma mère. et c'est eux avec ma maman qui m'ont transmis cette passion pour la Catalogne et pour Barcelone vraiment ça je sais pas si ça vient d'eux mais genre je peux pas m'en empêcher j'adore cet endroit et la Catalogne en général et donc j'ai toujours su depuis très jeune que Barcelone changerait ma vie ça je le disais et qu'un jour j'irai et que ça changerait ma vie et ça a changé ma vie incroyable

  • Speaker #0

    Dans ton thème en numérologie, on retrouve les énergies du 11-2 et du 22-4. Deux mètres nombre, deux énergies très intuitives. Peut-être que ça peut expliquer ça. Mais aussi, énormément de doutes pour le 11-2 et énormément de peurs pour le 22-4. Est-ce que tu as connu cette ambivalence, cette tension à l'intérieur de toi entre ton avis d'avancer et quelque chose qui pouvait te freiner véritablement ?

  • Speaker #1

    Pour Barcelone ou pour en général ?

  • Speaker #0

    En général et pour Barcelone.

  • Speaker #1

    En général, oui, toute ma vie. Les peurs, les doutes. et tout, c'est ma vie. Mais pour Barcelone, alors là, pas du tout. C'est une des premières fois où vraiment je me suis fait confiance et où j'ai dit en fait, je vais y aller quoi. Malgré qu'on me dise, parce qu'à l'époque je faisais des études dans le luxe et on me disait, il n'y a pas de débouchés dans le luxe. Enfin, c'est vrai, c'est pas la première ville à laquelle on pense pour le luxe. Mais j'ai dit, je m'en fous. Et c'est la première fois vraiment où j'ai dit, en fait, je m'en fous de la vie de tout le monde et je vais aller à partir.

  • Speaker #0

    Ok, donc tu es vraiment faite confiance et du coup, pour le coup, tu as vraiment écouté ton intuition.

  • Speaker #1

    Pour l'une des premières fois.

  • Speaker #0

    Ok, génial. Et aujourd'hui, quand les peurs ou les doutes remontent, qu'est-ce qui t'aide à les apaiser ? Parce que c'est vrai que tu as énormément de peurs, énormément de doutes. Est-ce que si certaines femmes, du coup, ressentent qu'elles ont beaucoup de peurs, beaucoup de doutes, tu pourrais leur partager des petits conseils qui, toi, t'ont aidé à te lancer véritablement ?

  • Speaker #1

    Je pense être entourée. Parce que, par exemple, j'ai posé mes valises à 16 et j'étais avec ma maman. Ma maman m'a accompagnée pour le déménagement. Donc, je pense être entourée. Et là, pour le coup, pour Barcelone, je ne pense pas avoir vraiment eu de peur, en fait. Parce que pour la première fois, alors j'ai fait mes études à Aix, à Nice, à Paris. Donc, ce n'est pas la première fois que je partais de chez mes parents. Mais là, c'est la première fois où je me sentais vraiment chez moi. Et je n'avais pas peur d'être toute seule aussi. Je pense que quand j'ai des peurs, des doutes, je crois que c'est être entourée. Pas hésiter à le partager. Ça, c'est très difficile pour moi de le partager quand j'ai des doutes, etc. Mais j'essaye de le faire de plus en plus parce que ça aide l'échange avec les autres. Et maintenant, moi, dans mon quotidien actuel professionnel, j'ai la chance de pouvoir partager avec plein d'autres femmes. Et ça, c'est tellement puissant que je crois que mon conseil, c'est ça, c'est de le partager avec d'autres. Pour avoir le recul des autres aussi, sans être guidée par le regard des autres et l'avis des autres. À la fin, on a toujours la décision à prendre nous-mêmes et se faire confiance. Mais je crois que ça peut aider aussi.

  • Speaker #0

    Tu m'as confié que tu n'avais jamais été salariée, ce qui est à la fois audacieux et inspirant. Tu as très vite choisi l'indépendance. Est-ce que tu penses que les deux 5 qui sont présents dans ton thème ont influencé ce choix ? Le 5 a ce besoin de liberté, d'indépendance, de mouvement, de fuir littéralement la routine. S'il voit qu'il s'ennuie dans sa vie, il a besoin de souffler, il a besoin d'air, d'explorer de nouvelles aventures. Est-ce que tu penses que c'est ce 5 du coup qui a... Un peu la même chose.

  • Speaker #1

    Sûrement, oui. Ouais, non, je n'ai jamais été salariée. J'ai fait des stages. Et je suis en train de me dire, le seul stage que j'ai fait dans une grande société, c'était à Barcelone, justement. Mais les autres stages, c'était avec des entrepreneurs, femmes, en l'occurrence. Et je crois que je ne me suis jamais formulée que je serais entrepreneur. D'accord. Ah ouais, non, vraiment. Pendant mes études et tout, jamais je me suis dit que je me mettais dans mon compte parce que je pense que je manquais de confiance et jamais j'aurais imaginé ça. Mais en fait, c'est venu, ça, pour le coup, c'est venu un peu à moi à Barcelone. Et en fait, jamais je ne suis pas salariée.

  • Speaker #0

    Tu as commencé en freelance à Barcelone, puis tu as lancé Nona Paris à ton retour en France en 2018. À ce moment-là, tu traversais une période marquée par le 11, le 7 et le 9. Le 7 pour la quête de sens, le 11 qui était propice aux réalisations tournées vers les autres, à l'accompagnement des gens, des structures. Et le 11 favorisait également l'inspiration, l'intuition et te demandait de sortir de ta zone de confort. Le 9, lui, t'invitait à mettre ton hypersensibilité au service du monde. Quand tu regardes en arrière, est-ce que tu as l'impression que tout s'est aligné pour toi ?

  • Speaker #1

    Oui. À Barcelone, oui. Professionnellement, parce qu'en fait, ce qui s'est passé... Je faisais mon stage dans un grand hôtel à Barcelone. Et la chargée de communication me dit « Sarah, on va accueillir une influenceuse française qui, à l'époque, s'appelait Safia Vandome. Est-ce que tu peux gérer ça ? » Parce que tu parles français et puis elle sera contente. Et donc, j'accueille cette Safia Vandome, que moi, je ne suivais même pas, et son compagnon Guilhem, parce qu'ils venaient, je ne sais plus, créer du contenu sûrement, je ne sais pas exactement. On échange nos numéros, parce que moi, j'étais au sous-sol dans les bureaux et elle, elle faisait sa vie dans l'hôtel. Et puis, je dis, si tu as besoin, voilà. Bref, on se voit dans la journée. Le courant passe bien entre nous. C'est quelqu'un, bon, très solaire, extrêmement gentil. Voilà, Guilhem, pareil. Et puis, ils repartent. Et moi, à ce moment-là, donc mon stage durait six mois et j'avais une année de césure. Et mon combat, c'était de rester à Barcelone pour cette année de césure. Et donc, je cherchais un travail parce qu'il était hors de question que je reste à Barcelone sans travail, sans rien, à être aidée de mes parents. Ce n'était même pas envisageable ni pour moi ni pour mes parents d'ailleurs. Et en fait, je tombe sur une annonce anonyme, rédigée en français, disant recherche assistante influenceuse. à Barcelone. Bon, à l'époque, il y avait donc deux influençaises françaises à Barcelone. C'était Safia Vandome et Natasha Bird, que j'aimais beaucoup aussi. Donc, je me dis, bah, je vais postuler. Genre, c'est quoi ce truc de fou, quoi ? Et donc, je postule. Et en fait, de l'autre côté, c'est Safia qui reçoit mon CV et qui dit à Guilhem « Garde, ça, tu le retiens, mais c'est fou. » Safia croit beaucoup aussi. Elle dit « Ah non, mais c'est fou. En gros, c'est elle, quoi. » Et on se voit dans un café toutes les deux et elle me dit, voilà, elle me raconte ça. Elle me dit, voilà, c'est quoi les tâches d'être assistante. Donc, c'était gérer les demandes de partenariat, les vols, les cèdes de partir, les commandes, machin. Elle avait un blog à l'époque. Donc, c'était tout ça, le rôle d'assistante, quoi. Et puis, elle me dit, donc, pour être mon assistante, il faudrait que tu ouvres ta micro-entreprise, pour être freelance, en fait. Et moi, alors moi, je dis souvent, ce serait tout à fait oui. je réfléchis après. Et du coup, je dis « d'accord » . Et donc, j'ouvre ma micro-entreprise en France, alors que je vis à Barcelone, bref, pas de commentaire, il n'y a pas de prescription. Et je commence à travailler pour Safia. J'ai travaillé pour Safia pendant un an et demi. Et le métier d'assistante, alors c'était super, Safia génial, on est devenus très amis. Et elle revient après dans ma vie, on n'a jamais coupé le lien, mais je veux dire dans ma vie professionnelle. Mais c'est vrai que j'avais envie de faire plus parce que j'ai besoin de liberté et que même si j'aime Safia de tout mon cœur, je n'aime pas trop qu'on me dise ce que j'ai à faire. Donc, je me suis dit, bon, je fais des études en com. Et mon premier stage, c'était chez une wedding planner. Et je suis sortie de ce stage en me disant, je ne serai jamais wedding planner de ma vie. Mais par contre, j'ai découvert le monde du mariage en France et des artisans et des artistes géniaux et passionnés. Et je me suis dit, et je n'ai jamais arrêté de suivre ce monde-là, je me suis dit, il y a peut-être un truc à faire en communication. Et en fait, à la fin de l'année de césure, je devais rentrer à Paris pour terminer mon deuxième... ma deuxième année de master. Et le deal avec mes parents, c'était en gros, on continue à t'aider, mais tu rentres pour faire la deuxième année de master.

  • Speaker #0

    Non, c'est pas drôle.

  • Speaker #1

    Et je me dis, bon, je vais être à Paris et je vais contacter. Donc, j'ai contacté, j'ai monté une semaine à Paris et je me suis dit, je vais commencer cette histoire de communication dans le mariage. Et j'ai contacté à l'époque 13 créateurs de rôles de mariée. J'ai rencontré 13. Et j'ai travaillé avec dix d'entre eux. D'accord. Ouais. Et dont une avec qui je travaille toujours depuis presque neuf ans. Et en fait, c'est là que je me suis dit, OK, en fait, il y a un truc à faire en communication dans le mariage. Et c'est comme ça que j'ai lancé mon appareil, en fait, pendant ma deuxième année de master.

  • Speaker #0

    D'accord. Incroyable. Du coup, Barcelone, ça t'a permis et de rencontrer Safia. Je ne vous en ai pas parlé, mais tu as rencontré ton conjoint. Oui,

  • Speaker #1

    exactement. Du coup, quand je suis arrivée au stage dans cet hôtel, on était donc en open space, et ma responsable de stage me dit « C'est un problème avec ton ordinateur, c'est lui à côté, c'est la responsable informatique. » Et c'était donc sa vie, mon compagnon, futur mari de maintenant, papa de mon fils. Et voilà, donc oui, ça a changé beaucoup de choses dans ma vie.

  • Speaker #0

    C'est magnifique. En 2022 ? donc tu apprends que tu es enceinte de ton conjoint est-ce que cette nouvelle a chamboulé ton équilibre tes repères à ce moment là parce que tu avais quand même fondé quelque chose de solide non pas

  • Speaker #1

    sur le moment pas quand tu l'as appris j'aime bien pas prévoir mais en fait j'ai été très informée sur tout ça, j'aime beaucoup écouter des podcasts depuis toujours mon papa est gynécologue Donc, c'est un univers que je connais. Enfin, que je connais. J'étais informée sur ça. Et on s'était dit qu'on allait avoir un bébé. Donc,

  • Speaker #0

    c'était prévu.

  • Speaker #1

    Oui, voilà. Je suis dans le planning. À savoir que comment on a décidé ? En fait, en 2021, mon compagnon perd son oncle d'un coup. C'était comme son papa et ça m'a réveillée énormément d'angoisse puisque j'ai donc un trouble anxieux généralisé, ça on en parlera plus tard. Et en fait, suite à ça, je suis allée voir, j'ai peut-être parlé à une pote. J'ai une copine qui me dit « Sarah, je vais voir une énergéticienne, ça va te faire du bien. » Moi, j'y crois sans y croire, j'y vais. Elle me dit, j'arrive, elle me dit « Bon, nous, on ne se verra que trois fois. » Donc déjà, ça me rassure. Sur le côté, on ne se verra que trois fois. Ce n'est pas charlatan, tu vois. Bon, ok, tu vois. Et elle me fait un massage, machin. Bref, elle me parle de l'oncle de mon compagnon. C'est aussi un petit homme, n'est-ce pas ? Et le deuxième rendez-vous, non, le troisième rendez-vous, le dernier, elle me dit ça va et tout. Je dis, je suis fatiguée. Et donc, elle commence son truc. Et elle me dit, vous avez une contraception ? Ben oui, pourquoi ? Elle me dit, en fait, vous êtes fatiguée parce qu'autour de vous, il y a une petite âme. et donc faites attention parce que le jour où il n'y a plus la contraception, la petite âme directe, elle arrive. D'accord. Et donc ça, je dis ça le soir, c'était novembre 2021, je dis ça à mon compagnon. Et je lui dis, tu vois, peut-être voilà quoi. Et il me dit, c'est la panique, genre, oh merde,

  • Speaker #0

    aussitôt.

  • Speaker #1

    Il me dit, non mais, je lui dis, écoute, en 2022, peut-être, go, il y a un moment. Et puis, il y avait aussi, je me disais, on ne sait pas, moi, je ne suis jamais tombée enceinte, on ne sait pas ce qui peut arriver, autant ça va être difficile, autant voilà. 2022 passe, on décide, on habite à Orléans à l'époque, on décide de déménager dans le sud. Donc je dis, je vais prendre mon stérilet pendant le déménagement. L'été, je dis, on part en Corse, moi je vais manger au fromage. C'est hors de question. Et donc j'arrive à mon stérilet fin septembre, donc le 29 septembre. Et je suis en médecine le 8 octobre.

  • Speaker #0

    La petite dame à la part.

  • Speaker #1

    Elle avait raison en fait, tu vois. Et donc en fait du coup comme je savais, ça ne m'a pas perturbé le... Tu vois, quand on a tourné le test de grossesse, ça ne m'a pas du tout perturbé. Je disais bah ouais, voilà.

  • Speaker #0

    Super quand ça se passe comme ça. Bah oui,

  • Speaker #1

    mais j'ai une grande chance.

  • Speaker #0

    Est-ce qu'au moment où tu étais enceinte, la naissance arrivée de ton fils, une part de toi a quand même eu peur de tout perdre ? Les énergies du 4 et du 22-4 peuvent souvent réveiller des peurs, mais aussi ce besoin de poser des bases solides. Est-ce que toi, c'est cette naissance qui t'a poussé à tout réinterroger, tes bases, tes priorités, ta manière de vivre ou même d'aimer ?

  • Speaker #1

    Moi, pendant la grossesse, le premier trimestre, j'ai été extrêmement angoissée. Ça a été terrible. J'avais peur fausse couche, enfin, tout ce qu'on sait. En plus, les réseaux sociaux, l'algorithme, tout, c'était terrible. Les trucs horribles que je voyais, c'était atroce. Et donc, ça, ça a été très dur. Ça a aussi été très dur parce que j'ai été très fatiguée, j'ai eu des nausées et tout. Donc, je ne pouvais pas travailler comme avant. Oui. Et ça, ça a été une lutte constante parce que moi, je voulais continuer à travailler parce que ça fait 8 heures que je ne travaille pas. c'est-à-dire que je suis entrepreneur et que c'est comme ça et que machin, et en fait, tu n'en peux plus. Et donc, le premier trimestre, déjà, j'ai passé à travailler sur le canapé. Je n'avais pas envie. J'avais peur tout le temps. J'avais tellement peur qu'en fait, ma gynéco avait un appareil d'écho, donc tous les mois, elle me faisait une écho. Mais en fait, entre mes rendez-vous gynéco, c'est mon papa qui me faisait des échos pour me rassurer. Tellement, c'était terrible les angoisses. Je n'arrivais pas à rationaliser le truc. Et donc ça, ça a vraiment réveillé beaucoup, beaucoup mon trouble anxieux que j'ai depuis très longtemps. Le deuxième trimestre, ça allait un peu mieux. Après, je ne sais pas, ça n'a pas été ma passion être enceinte. J'ai adoré sentir mon fils bouger et tout, mais voilà. Après, j'étais contente quand il est sorti. Et troisième trimestre, en fait, c'est là que j'ai dit… J'ai eu un événement professionnel pendant quatre jours où j'ai été… beaucoup de boue, etc. J'ai été chouchoutée, extrêmement chouchoutée par les équipes, mais j'étais en scène quand même de 8 mois, et donc je m'occupais, c'était pour la communication, donc c'était très prenant. Et en fait, après ça, j'ai été épuisée, en fait, c'était mi-avril, et mon congé mat, j'avais décidé, mon terme était le 8 juillet, j'avais décidé que je ne prendrais pas mon congé mat fin mai, comme la sécu me l'offrait très gentiment, mais que je le prendrais mi-juin. Parce que c'est comme ça et que je ne m'arrêterai pas un mois et que... Après cet événement-là, j'ai dit, en fait, je vais m'arrêter fin mai, en fait. J'ai bien fait, puisqu'en plus, mon fils était en siège. Et donc, j'ai eu une césarine programmée, ni joint. D'accord. Donc, j'ai bien fait de m'arrêter fin mai pour me reposer un peu. Et là, cette décision-là, elle a été presque... pas naturel, mais genre je me suis dit non là en fait je suis épuisée. Je commençais à en avoir marre de mon travail tel qu'il l'était. En fait, je commençais à comprendre que je n'étais plus à ma place ou que je ne me sentais plus à ma place. Et Dieu le sait que j'ai travaillé pour Non à Paris et monté l'agence et tout ça. Mais en fait, ça ne m'allait plus et je commençais à le ressentir. Mais c'était trop dur pour moi parce que ça faisait sept ans que je me définissais comme entrepreneur et là c'était chaud. Donc, bon, après, juin est né. L'été, j'ai pris mon congé mat. L'été, par contre. Sans le travail, ça allait. Parce qu'en fait, tu as plus de temps de gérer le quotidien. Et en fait, j'ai repris le travail mi-septembre. C'est là que ça a commencé, en fait, la descente aux enfers. Parce qu'en fait, je n'avais pas envie de travailler. Pendant mon congé mat, ça, c'est la beauté de l'entreprise. On a rien par contre. Ma trésorerie, c'est même pas qu'elle a plein de coûts, c'est que... Elle était inexistante quand je suis rentrée, parce qu'en fait, juste avant mon congé mat, j'ai perdu un de mes clients qui allait me permettre de maintenir ma trésor. Et en fait, déjà à partir de mai 2023, je ne me suis plus rémunérée sur mon agence.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    Parce que du coup, je savais que la trésorerie, ça allait être la cata. Et quand je suis rentrée de congé mat, j'ai vu l'état de ma trésorerie. En fait, je le savais, mais en fait, là, de le voir... Et je me suis imaginé l'énergie que j'allais devoir déployer pour faire remonter cette réseau dans un truc où je ne me reconnaissais plus. J'ai dit, en fait, je ne peux pas. Et même, de toute façon, je n'étais pas prête. Mon cerveau n'était pas prêt. Je crois que le cerveau des mamans n'est pas prêt à reprendre le travail à trois mois.

  • Speaker #0

    C'est trop tôt.

  • Speaker #1

    C'est impossible. Et donc, ça a été terrible. Parce qu'en fait, j'avais quand même des clients qui attendaient, mais je n'avais pas l'énergie. J'avais pas envie. Je me rappelle, on faisait des promenades en fin de journée avec mon compagnon et notre fils. Et je pleurais toute la promenade, je pleurais. Alors, c'est pas non plus, pas du tout dans mon caractère. Et je pleurais. Et je disais à Sergei Il sait que ça fait 7 ans que je me définis comme entrepreneur, si je ne suis plus entrepreneur, qui je suis ? Et je fais... C'était terrible. Et sa vie me dit, écoute Sarah, je peux maintenir notre foyer. Enfin, il gagne très bien sa vie. Il me dit, il faut que tu te reposes et que tu prennes du recul. Et tant pis si financièrement, tu ne rentres pas d'argent pour le foyer. Ce n'est pas grave. Alors, c'est très dur à accepter pour moi. Mais ça m'a aussi sauvée parce qu'en fait... la dépression en fait, ça commence à arriver à ce moment-là. Je me suis quand même mis un coup de pied aux fesses, n'est-ce pas ? Et ce que j'ai fait, alors ma psy m'a dit, quand je lui ai raconté ça, elle m'a dit est-ce que c'était très intelligent ça ? Absolument pas. Joanne à ce moment-là faisait dormir hyper bien. Elle avait trois mois et demi, un truc comme ça, avant les quatre mois où c'était... Et il dormait hyper bien et donc il dormait genre de 22h à genre 10h du matin. Wow ! Et au lieu de dormir, moi je me réveillais à 6h du matin. matin pour travailler.

  • Speaker #0

    D'accord.

  • Speaker #1

    C'est un truc où je voulais même, enfin voilà, au lieu de dormir. Et en fait, j'ai accumulé plus que de la fatigue. Je m'obligeais en plus à aller travailler, enfin à me mettre devant mon ordi. La pire idée. Mais en fait, à ce moment-là, moi, c'était j'ai besoin de contrôler. J'ai un gros besoin de contrôle et tout, ça me rassure. Et en fait, c'était ma manière de pouvoir contrôler des journées en plus qui ne se ressemblaient jamais avec un bébé. Et ça, ça a été terrible aussi. Les journées qui ne se ressemblent pas, pour moi, ça a été l'horreur à accepter. Donc voilà, c'est un peu... Ça a tout remis en question.

  • Speaker #0

    Et ce qui est drôle, tu me parlais de remise en question, mais cette année-là, tu étais sous l'influence du 7. Et le 7, c'est la remise en question, l'introspection. Et en parallèle, il y a aussi l'énergie du nombre 3. Ça, c'est l'énergie de la renaissance, de l'éclosion. Est-ce que tu as eu, toi aussi, cette impression de renaître avec le 3 ? On parle d'éclosion, donc après l'adolescence de ton fils. Du coup, tu me parlais de réaligner un petit peu toute ta vie, en quelque sorte. Est-ce qu'on peut parler d'une nouvelle Sarah ?

  • Speaker #1

    Oui, mais je ne m'en rendais pas compte à ce moment-là. Je n'étais plus venue en début 2024. Ça a commencé là, parce que forcément, la dépression, tout ça, tu es obligée en fait de… Bon, déjà, il faut se reposer, mais tu es obligée de remettre en question un peu… tout parce que je ne pouvais plus avancer mais je ne m'en suis pas rendue compte sur le moment mais oui l'arrivée de Joanne sans Joanne je serais toujours dans ma roue avec ma nonne à Paris que j'adore mais ce n'est pas moi ou en tout cas pas de cette façon là et je continuerai et en fait là j'ai vraiment avec Joanne j'ai vraiment j'ai touché le fond après pas à cause de Joanne évidemment mais Merci. J'ai touché le fond parce que c'était beaucoup de trucs. Et donc, ça m'a permis de rebondir. Après, je suis scorpion aussi. On renaît de nos cendres.

  • Speaker #0

    Les phénix.

  • Speaker #1

    Ah ouais, ouais, ouais.

  • Speaker #0

    Du coup, après la naissance de ton fils, tu as vécu une dépression postpartum, comme tu nous racontes. Et plus tard, elle s'est révélée être liée à un TDAH non diagnostiqué. Est-ce que tu peux nous raconter comment tu as vécu cette période de l'intérieur ?

  • Speaker #1

    C'était terrible. C'était terrible parce que je pleurais. Le matin, je me levais, je savais que j'allais pleurer dans la journée. Mais vraiment, je pouvais pleurer pendant des heures alors qu'encore une fois, ce n'est pas du tout dans mon caractère. Je n'avais plus aucune énergie. C'est-à-dire que je pouvais arriver dans la cuisine, voir que le lave-vaisselle était plein et je m'imaginais débarrassée de lave-vaisselle. C'était terrible. Je me disais que j'étais fatiguée à ce point-là.

  • Speaker #0

    Tout était une épreuve aussi.

  • Speaker #1

    Ah ouais, mais tout. Et donc, du coup, par exemple, mon compagnon qui fait beaucoup de sport, parce que lui, il ne faut pas oublier, il est devenu papa aussi. Donc, lui, son échappatoire, c'est le sport. Et c'est lui qui a raison, d'ailleurs. Mais du coup, lui, il ne s'empêchait pas d'aller au sport. Sauf qu'en fait, il y avait des fois où il allait au CrossFit le soir, me laissant faire la routine du soir avec Joanne. Mais ça, en fait, je n'ai jamais eu de difficultés maternelles, comme il peut y en avoir pour des dépressions postpartum. mais ça me demandait une énergie et j'étais épuisée en fait en plus un petit le bain d'un tout petit tout ça maintenant c'est sportif aussi mais c'est un peu plus facile parce qu'il marche, il est debout il peut se sécher un peu tout seul mais là c'était et ça me demandait une énergie et donc il y avait des jours avant qu'il parte au crossfit il était à pleurer il me disait bon bah je vais pas au crossfit et en fait du coup lui Merci. ça permet de respirer aussi tu vois donc ça a été dur pour lui aussi ça a été dur pour mes parents aussi de me voir m'éteindre en fait Et ça, je suis quelqu'un qui aide beaucoup, qui est... J'ai mon caractère, quoi, qui m'affirme, machin, et c'est terrible pour mes parents. Des fois, le soir, chez mes parents, je pleurais, je pleurais. Une fois, ma mère, en plein hiver, elle m'a pris. « Bon, viens, on va en ville, on va faire une tour en ville, toutes les deux, et tout. Elle est trop mignonne, elle voulait m'aider, quoi. » Et donc, on allait faire les boutiques, et elle était là. « Regarde cette veste, elle est bien, machin, et tout. » Et moi, j'essayais d'être, tu vois… J'y arrivais pas.

  • Speaker #0

    C'était plus fort que toi.

  • Speaker #1

    Ah ouais.

  • Speaker #0

    J'y arrivais pas, c'est ce qu'on m'a dit. Et à ce moment-là, tu ne savais pas encore que tu étais concernée par le TDAH. Est-ce que tu peux nous expliquer ce qu'est vraiment le TDAH chez l'adulte, surtout chez les femmes ? Il y a peut-être des mamans qui nous écoutent et qui, en entendant ton témoignage, vont se reconnaître pour la première fois.

  • Speaker #1

    Alors, bon, déjà, moi, oui, j'ai eu l'impression, J'ai l'impression d'être folle en fait, parce que ce trouble anxieux généralisé que j'ai depuis, que j'ai 9 ans, c'est déclaré quand j'avais 9 ans, mais en gros je l'ai depuis. toujours, j'en pouvais plus. Donc, à ce moment-là, je fais de mes 30 ans. Personne, et j'en ai vu à des psys, des praticiennes, des je ne sais pas quoi, personne n'a jamais mis un mot là-dessus. Et j'avais l'impression d'être folle, en fait. Et autour de moi, c'était un peu genre mon papa qui veut toujours bien, enfin, il veut bien faire, mais des fois, il a des mots un peu maladroits. Pour lui, qui n'est pas angoissé, pour lui, c'est de l'ordre de la volonté, tu vois. et je dis mais en fait pas du tout Si je pouvais, si je voulais ne pas être angoissée, franchement, voilà, la première qui souffre de ça, c'est quand même moi. Donc oui, j'ai eu l'impression vraiment, j'en pouvais plus. Et je disais, je n'y arrive plus, je ne peux plus. Enfin, je le formulais. Et donc, ce qui m'a donc sauvée, c'est que dans le jour de mes 30 ans, je perds, enfin vraiment, je pleure toute la journée. Mes parents m'amènent au restaurant et tout machin, avec mon compagnon, mon fils, je pleure. Il faut savoir que ma petite sœur habite à Los Angeles. Et on est nés le même jour. Et donc, le gâteau arrive, je me mets à pleurer. Je me dis, OK, Yona, c'est vraiment lourd, un enfer. Et donc là, ma mère me dit, OK, vous venez à la maison. C'est la vie, tu vas chercher les affaires. Là, vous venez passer quelques jours à la maison. Et en fait, parce que je ne voulais même plus être chez nous. Parce qu'en fait, je savais que j'allais devoir gérer avec celle-ci, qui gère aussi sa part et tout. Mais je savais que j'allais devoir gérer des choses et je n'avais pas la force, en fait. Et donc, ma mère me dit, écoute, vous venez à la maison. Sarah tu vas dormir déjà parce que tu n'en peux plus. Cette nuit c'est moi qui dors avec Johan et on va avancer comme ça. Et donc le soir elle me dit, elle me dit Sarah on n'a plus de moyens pour t'aider, on sait plus. Donc ma maman est infirmière en pratique avancée et elle travaille entre autres avec un neurologue qui est en fait spécialiste du TDAH et entre autres et elle double des consultations avec lui. Et elle me dit en fait plus je... Plus je vois des patients TDAH, ou qui sont déjà diagnostiqués, ou à qui on annonce qu'ils sont TDAH, plus je me dis en fait c'est Sarah. Et elle me dit j'aimerais que tu ailles voir ce docteur qui a 40 rats, et si tu dois prendre des médicaments, j'aimerais que ça soit avec quelqu'un en qui on a confiance en fait, parce que c'est un traitement qui reste lourd et voilà. Et j'ai dit oui, parce que de toute façon, quitte à trouver une solution, il fallait y aller. J'y suis allée, donc ma mère en faisant ça et le docteur Perrotti, pour ne pas le nommer, ils m'ont sauvée en fait parce que là j'arrivais au bout de tout. Et il m'a dit écoute, TDAH, pas TDAH, là c'est pas la question. Là c'est la dépression d'urgence parce que, voilà, là pour le moment tu peux pas y voir clair, on peut pas savoir, c'est la dépression. Donc bon, j'ai un traitement médicamenteux, je suis suivie encore aujourd'hui. par une neuropsy, avec qui, durant l'année 2024, j'ai fait les tests, etc., de TDAH. Et en fait, en novembre 2024, le docteur, le neurologue, a posé le diagnostic de TDAH. Déjà, je suis sortie de là, c'était en novembre dernier, je me suis dit, je ne suis pas folle. Je fais vraiment un truc. Ce n'est pas de la volonté. Et donc, le TDAH, pour dire un peu ce que c'est... C'est donc le trouble de l'attention avec ou sans hyperactivité. Moi, j'ai l'hyperactivité tant qu'à faire, voilà, autant que faire complètement. L'hyperactivité, ce n'est pas juste les gosses qui courent partout, l'espèce de stéréotype qu'on a. Ça peut aussi être de l'hyperactivité mentale. D'accord. Pour moi, c'est beaucoup l'hyperactivité mentale, tu vois, de toujours… Ah ouais, c'est un vocabulaire. Voilà, exactement. C'est un trouble neurodéveloppemental. Donc on est avec le TDAH, c'est pas un truc à la mode comme dans Don Quijote, tu vois. C'est pas la mode, genre. Donc n'importe quoi. Donc on est avec, on est pas tous un peu TDAH non plus.

  • Speaker #0

    Donc, c'est une partie du cerveau qui ne s'est pas développée comme les autres et c'est une partie qui concerne tout ce qui est l'organisation, la planification,

  • Speaker #1

    tout ça. D'accord.

  • Speaker #0

    Et en fait, s'il y a des mamans qui nous écoutent et qui se sentent concernées, il y a un très bon podcast qui s'appelle « La matrescence » et elle a interviewé un psychiatre dont je n'ai plus le nom, mais qui est spécialiste TDAH pour les femmes.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et qui dit… Donc c'est un trouble neurodéveloppemental et en fait ce qui se passe, on est beaucoup diagnostiqué quand on devient maman parce qu'en fait avoir un enfant c'est ce qu'ils disent, c'est une contrainte administrative de plus mais c'est la réalité. Et en fait nous les femmes TDAH, donc moi ça s'est pas vu pendant ma scolarité par exemple parce que j'ai été très encadrée, j'ai mis en place des systèmes pour pouvoir un peu me fondre dans le truc et en fait quand arrive un bébé Là, on te demande de gérer, parce que ça, souvent, c'est les mamans qui gèrent, de gérer encore plein de choses, en fait, d'un coup.

  • Speaker #1

    Il y a plein de choses nouvelles, au final.

  • Speaker #0

    Exactement. Et en fait, là, tu es perdue, parce que tes systèmes d'avant, ça ne marche plus. Il n'y a plus de routine, parce qu'en fait, les journées ne se ressemblent plus. Et tu dois gérer le pédiatre, les habits, le lait, les couches, le machet. Et genre, après, arrive le travail, et là, tu décompenses, parce qu'en fait, c'est trop.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Tu vois ? Et en fait, c'est pour ça. Donc déjà, c'est comme ça que moi j'ai décompensé. Et c'est pour ça que souvent, on a gagné un stigme TDAH quand on devient maman.

  • Speaker #1

    Parce qu'en fait,

  • Speaker #0

    ce n'est pas du cas à bord. Et donc du coup, par exemple, le TDAH, ça, on a moins de dopamine, qui est l'hormone de la récompense. Donc faire une tâche hyper longue, le TDAH, c'est terrible, parce qu'on n'a pas la récompense immédiate. On aime trop avoir la récompense immédiate. Donc souvent, il faut décomposer en petites, les grandes tâches. Il faut les décomposer en petites tâches pour avoir plus de récompenses immédiates. Mais ça, moi, je l'apprends là au fur et à mesure parce que j'ai été diagnostiquée officiellement il y a six mois, en fait.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est encore mieux. Donc, j'apprends au fur et à mesure. Mais au moins, en fait, ça me permet déjà de me dire que je ne suis pas folle. J'en ai pas mal. Que je suis la reine un peu de la procrastination et de faire des trucs au dernier moment sous le stress parce que dopamine, nanana. Et en fait, du coup, je ne suis pas une fainéasse. Voilà. Il y a des trucs, moi, le sport, par exemple, c'est me mettre en action, en fait. Me mettre en action, c'est l'horreur. Et ça, ce n'est pas que je suis une fainéante. Ce n'est pas ça. C'est monter des haches. Après, une fois que j'y suis et tout, voilà, me mettre en action est terrible. Et en fait, il y a plein de choses comme ça. Et moi, j'invite souvent les personnes qui se posent des questions à chercher, à être diagnostiquées. Parce que déjà, quand on met un mot, que le médecin mette un mot sur ça, déjà, tu dis OK. J'ai vraiment un truc. Je ne suis pas tardée, quoi. Complètement.

  • Speaker #1

    Donc, tu as vécu ça, une grosse révélation, véritablement comme une forme de soulagement. Ah oui. Tu es ressortie de ce rendez-vous.

  • Speaker #0

    Je me suis dit, ah ouais, ok. Il y a un truc, et du coup, peut-être qu'on va trouver des solutions.

  • Speaker #1

    Ok.

  • Speaker #0

    Tu vois, je travaille par exemple avec ma psy, qui est géniale. Comme j'ai des difficultés d'organisation, de planification et tout, l'autre jour, je lui disais, je n'arrive pas à faire des tâches pour développer mon activité et tout, et elle me dit, c'est quoi votre emploi du temps ? Donc, je lui demande mon emploi du temps, elle me dit, bah là... Vous voyez, Sarah, vous avez des réunions un peu partout dans la semaine. Et ça, ce n'est pas possible, surtout pour le TDAH. D'accord. En fait, nous, on attend la réunion. Donc, tu ne te mets pas en action pour faire un autre truc. Donc, tu n'avances pas. Donc, tu attends la réunion.

  • Speaker #1

    Tu es bloquée. Voilà.

  • Speaker #0

    Comme ça. Et donc, en fait, elle me dit qu'il faudrait grouper sur toute une journée les déplacements, les réunions, les machins. Et du coup, depuis plusieurs semaines, je lui envoie mon emploi du temps toutes les semaines.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    et ça c'est un genre d'exercice qui moi m'aide énormément tu vois, et je sais du coup par exemple aujourd'hui on est tous les deux Mais après, j'ai genre trois réunions.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    J'ai tout mis. Alors après, je termine la journée, je suis épuisée, mais au moins, j'ai tout mis sur la même journée. Et donc, par exemple, un autre jour de la semaine, je n'ai rien comme réunion. Et donc, je peux faire un travail qui va me demander une concentration un peu plus approfondie, disons. Même si le temps de concentration chez moi est assez limité. Mais au moins, comme je sais que je n'ai pas de réunion, j'y arrive un peu plus.

  • Speaker #1

    À ton rythme aussi.

  • Speaker #0

    Oui, exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu dirais que cette étape, donc finalement la révélation de ton TDAH, ça a été une sorte de mort symbolique de l'ancienne toi, une vraie coupure avec véritablement un avant après ?

  • Speaker #0

    Pas forcément le TDAH, mais de devenir maman. C'est ça qui était... Je dis souvent en atelier, je dis souvent que quand mon fils est né, je suis née à nouveau avec lui.

  • Speaker #1

    Pas une naissance, mais deux naissances au final.

  • Speaker #0

    La tienne et celle de toi.

  • Speaker #1

    A la naissance, on arrive tous avec une boîte à outils intérieure, certains outils sont là et d'autres manquent ou demandent à être développés. Chez toi, l'un des outils absents, c'est celui de l'amour de soi. Cette capacité à se traiter avec douceur, à s'aimer, à s'accueillir pleinement. Est-ce que la maternité t'a aidée à te reconnecter à tout ça ?

  • Speaker #0

    Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    C'est comme ça que j'ai commencé grâce aussi au traitement et au suivi. C'est comme ça que j'ai commencé à remonter la pente, me reconnectant à moi et à comprendre que je méritais aussi. Du coup, pour être une bonne maman, il fallait que je prenne soin de moi pour avoir de l'énergie pour m'occuper de Joanne. Et ça, c'est quelque chose de jamais. J'ai une sœur, par exemple, très coquette, qui se maquille, qui se coiffe et tout. Moi, elle a faim, tu vois. Parce que peut-être, je ne sais pas, peut-être que je pensais que je ne méritais pas ça ou des trucs comme ça. Alors que, ce que je disais, mon compagnon, lui, le sport, c'est sa bouffée d'oxygène. Et ça, il me l'a toujours dit. Mais même avant qu'on soit parents. Il me disait, mais Sarah, en fait, ma priorité, c'est moi-même. Parce qu'en fait, si moi, je ne vais pas bien, je ne peux pas m'occuper des autres. d'accord c'est lui qui a raison en fait alors que moi je suis dans le don de moi-même plus plus, j'ai une maman qui est comme ça aussi donc j'ai été à bonne école ou pas mais on est dans le don de nous-mêmes et du coup on s'oublie totalement.

  • Speaker #1

    Tu me disais que c'était en janvier 2024 que tu as recommencé à prendre soin de toi, tu as intégré des rituels, des gestes simples est-ce que c'est ça qui t'a permis de te reconnecter à toi et comment ça s'est passé ?

  • Speaker #0

    En fait donc début janvier déjà les antidépressants ont commencé à faire du travail assez long, entre 5 novembre et début janvier, mais bon, c'est normal. J'ai eu un peu plus d'énergie et tout, et donc je me suis dit, je vais instaurer ce que j'ai appelé dans ma routine de maître, et c'était le mardi matin, au début c'était genre 5 minutes ou 10 minutes, pour me laver les cheveux, dans le silence, quand mon fils était à la fiche. Parce qu'en fait, je prenais la douche avec Joanne, sinon, donc me laver les cheveux en fer, dans le fer, j'ai les cheveux frisés, donc ça prend sa vie. Donc, c'était même pas la peine. Donc, je me trimballais les cheveux en chignon tout le temps parce que crado, parce que les boucles toutes pourries, c'était des dreads presque, tu vois. Et je me suis dit, ah non, c'est pas possible. Donc, mardi matin, tant pis le travail. De toute façon, je courais pas sur le travail à ce moment-là tellement j'étais fatiguée. Donc, voilà, je fais ça. Et ça, ça a été, ça s'est transformé vraiment en cercle vertueux parce que, mais sans me rendre compte, tu vois. J'ai commencé un premier mardi, je me suis lavé les cheveux. puis après je fais le brushing, et puis après, j'ai fait toute ma routine de cheveux bouclés, et le gommage, et le machin, et en fait, ça m'a donné de l'énergie pour le reste de la journée. En fait, c'est ça qui a commencé que, genre, je me suis reconnectée à moi-même, et à me dire ok, ben en fait, je mérite de prendre ce temps, et c'est au-delà de l'esthétique. Parce que oui, évidemment que c'est bien, et puis en fait, ça te fait du bien de te voir avec des jolis cheveux, ou une jolie peau, machin. Quand t'as pas dormi la nuit et tout, au moins, tu te dis, ok, j'ai pas l'air épuisée au bout de ma life, les cheveux comme ça. J'arrive à la crèche des fois, mais c'est terrible, le jogging. Après, je le fais encore des fois parce que voilà. Mais c'était terrible, tu vois. Voilà. Et là, juste d'arriver et de savoir que tu te sens bien, rien que ça, ça fait du bien.

  • Speaker #1

    Exactement. Ça, c'est hyper important. On devient maman, au final, de ne pas s'oublier.

  • Speaker #0

    C'est très dur.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    c'est la culpabilité aussi le nombre de fois où j'ai pris ma douche, j'ai réussi à prendre la douche toute seule et j'entendais Joanne pleurer pour X ou Y, il était avec son papa je suis culpabilisée alors qu'en fait il est avec son papa il est pas tout seul, il est avec son papa qui gère autant que moi genre voilà et en fait non, je me dépêchais de prendre la douche pour aller, je me disais je vais me coucher avec

  • Speaker #1

    Joanne je crois que c'est toutes les moments le fait d'avoir cette sensation d'abandonner son âme c'est l'heure courte Il faut vraiment prendre soin de soi et du coup se reconnecter à soi. Tu m'as parlé en off de ton ami Safia, qui t'a raconté son expérience avec Ringana à cette époque-là. Et ce partage a été comme un déclic pour toi. Ce mois-là, tu étais en mois 7. Souvent, c'est associé à un cadeau du ciel. Est-ce que tu as vécu cette expérience et du coup ce récit véritablement comme un cadeau du ciel, comme quelque chose d'inaspéré ?

  • Speaker #0

    Oui. Alors, Safia, ex-Safia Vendôme. Donc quand on a terminé notre collaboration, on est resté amis, en contact. Nos compagnons s'aiment beaucoup. Donc Guilhem va être témoin de nos mariages cet été. Donc c'était vraiment une histoire d'amitié et presque de famille. Et en fait, donc Safia faisait partie de Ringana depuis un an et demi. Quand elle a commencé, moi j'étais en scène, ça voilà. Et très honnêtement, je pensais que c'était une collaboration d'influence. Alors qu'elle avait arrêté l'influence. et je me dis bon c'est bizarre et puis au fur et à mesure je vois tout Merci. qu'est-ce qu'elle fout ? Elle est dans une secte, ça y est.

  • Speaker #1

    Ça y est,

  • Speaker #0

    on a perdu Safia. Et puis, je ne posais pas de questions. Moi, elle ne m'en avait pas parlé. Elle prenait des nouvelles, mais elle ne me parlait pas de ça, tu vois. Et puis, bon, voilà. Et en fait, début 2024, je commence à formuler que mon quotidien professionnel, ça ne va plus et je ne veux plus que ça soit comme ça. Et que surtout, je me sens très seule. Parce que moi, depuis le Covid, je travaille à distance, 100% à distance. Je vois très peu mes clients, de toute façon, la majorité, elles sont à l'hôpital. Et donc, je suis toute seule derrière mon ordinateur. Et donc, je commence à comprendre que j'ai besoin de connecter en vrai avec d'autres personnes. Donc ça, c'est le premier truc. Et le deuxième, je fais ce même événement où j'étais enceinte depuis 8 mois, qui s'appelle PASSE, pour non-appareil. Et je pars pour référence début avril pour ces quatre jours full immersion avec tout le monde. Et en fait, ça me fait un bien. Je reviens de référence, je me dis en fait que c'est ça qui me manque, c'est vraiment de connecter avec les gens en fait. Genre j'ai besoin d'échanges. Je fais du lien. Ouais, et en parallèle, sa fille a mis une souris, elle était à Paris avec une partie de son équipe, il n'y avait que des meufs, il n'y avait que sourire et tout. Et là, je me dis, il y a un truc. Il y a un truc et je crois que je lui envoie, genre allez pas moi. et donc je fais une présentation de business où on me parle de tout ça enfin on parle de tout ce qui est Rihanna et ce que ça implique être partenaire Rihanna etc et je me dis alors moi la non je ne mettais jamais de crème machin et tout comme j'avais intégré cette routine bien-être les produits avaient l'air ouf je me dis je ne sais pas oui tu vois là pour le coup c'était un cadeau je me suis dit Merci. Je crois que je vais y aller, tu vois. Et en fait, alors tu peux rentrer chez Rignana pour 0€ sans aucun problème, mais moi, recommander un truc que je ne connais pas, ben non. Donc, je vois avec Safia et le premier pack, l'investissement, c'est 300€, tu vois. Donc, j'en parle avec Sagi et je dis à Sagi, ben voilà, c'est qu'on prend 1€. C'était mes 300 derniers euros d'économie, voilà. Il me dit, ben franchement, ça va. Il me dit, au pire, genre la pire situation, c'est juste à découvrir une belle marque de cosmétiques. Genre, c'est la pire situation qui puisse arriver. Et il dit, et la mieux, c'est que tu t'éclates en fait. Donc en gros, il me dit, vas-y. Donc j'y vais. En plus, c'était Safia. Après, je le dis toujours, il faut toujours garder son libre arbitre. Moi, quand on a fait la présentation de Zinesse, le premier truc que j'ai fait, je vais sur Google et je tape Rihanna Arnaque. Moi, je n'ai rien trouvé. Mais parce que ce système, c'est du marketing de réseau, on entend plein de trucs. Et en fait, je saute dans l'aventure. Je signe en ne sachant pas ce qui allait se passer. Et en fait, un an après, là on est un an après, c'est genre la meilleure décision de ma vie. Tu t'éclates.

  • Speaker #1

    Finalement, tu penses que c'est dans les choses saines du quotidien, une crème, un moment pour soi, un rituel qu'on peut doucement renaître à soi ?

  • Speaker #0

    Oui. Ah oui, totalement.

  • Speaker #1

    Le 19 avril 2024, finalement tu rejoins Ringana. Oui. Tu parles d'une révélation. Ce jour-là, tu étais un mois personnel 1 et un jour personnel 2. Des énergies qui parlent de nouveaux départs, d'associations et de contrats.

  • Speaker #0

    Voilà.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as senti que c'était le bon moment ? Oui. Oui ? Oui,

  • Speaker #0

    c'était le bon moment. Après, tu vois, là, quand on parlait des peurs et tout, j'ai quand même eu peur. J'ai signé.

  • Speaker #1

    Elles sont là.

  • Speaker #0

    J'ai signé. Et là, Safia m'a envoyé un mail, le mail qu'elle envoie de bienvenue et tout. Elle est heureuse, hyper long, avec plein d'infos. J'ai ouvert le mail, j'ai dit « Ah non, ah non, non. » J'ai posé mon téléphone, j'ai dit « Ah, pas possible.

  • Speaker #1

    Il y a trop de trucs et tout.

  • Speaker #0

    dans quoi je m'embarque avec du yoga je connais pas et tout, qu'est-ce qu'il se passe Et après, petit à petit, tu vois, j'ai mis quelques semaines à vraiment, tu vois, faire des ateliers avec des gens que je ne connaissais pas, tu vois, des trucs comme ça. Et en fait, c'est ouf, quoi.

  • Speaker #1

    Oui, tu t'éclates aujourd'hui. Qu'est-ce que cette nouvelle aventure t'apporte aujourd'hui ? Est-ce que tu as l'impression d'incarner pleinement ton 22-4, qui est mettre au nombre en urologie, qui apporte une énergie de bâtisseuse au service des autres ?

  • Speaker #0

    Ben oui. Oui, oui, moi ça m'apporte, je connecte avec beaucoup, beaucoup de nouvelles personnes. Donc ce que je fais, c'est que j'organise des ateliers de ménage, pendant lesquels je permets à d'autres femmes et d'autres mamans de se reconnecter à elles. Alors oui, je suis là pour vendre des produits et je vends des crèmes, c'est mon métier, mais je vais plus loin que ça. Ça permet un temps de pause, de connaître des produits qui sont bons pour la santé aussi, pas que pour la peau et l'extérieur. et au Sanriigana j'ai aussi fondé ma propre équipe donc aujourd'hui elles sont 15 dans l'équipe et ça c'est j'adore les ateliers de net mais l'équipe c'est ouf on est une équipe de 15 filles on vient d'horizons différents et c'est les voir s'épanouir aller au-delà de leurs limites fêter les réussites les unes des autres c'est ça qui me porte c'est une belle réussite un an,

  • Speaker #1

    une équipe de 15 c'est toi qui l'as choisi ?

  • Speaker #0

    Bah je te l'ai dit, on me demande. J'ai des amis très proches qui sont devenus partenaires. Et j'ai des gens, des femmes en fait, en atelier il y a pas longtemps, à mi-mars, j'ai fait un atelier à Paris. Et pendant l'atelier, une des participantes, donc qui s'appelle Aminata, est photographe. Et puis je sais pas, je sens un truc, tu vois, elle dit, je leur demande de se présenter, et puis elle dit pour moi c'est un peu compliqué professionnellement. Et je sais pas, je sens un truc qui passe entre nous, tu vois. et je me dis je fais rarement ça tu vois mais après l'atelier je lui dis Aminata bah moi je suis entrepreneuse aussi est-ce que ça te dit on se fait un café visio tu vois et vraiment j'avais même pas pensé au côté partenaire Iniana c'était juste viens on partage notre filialité d'entrepreneur tu vois et donc on s'appelle et dans la conversation moi je raconte aussi mon parcours et tout et je parle de Iniana et elle me dit mais en fait comment on fait pour être partenaire et elle me dit je lui dis bah pourquoi elle me dit bah ça m'intéresse et elle est devenue partenaire tu vois et on se connaissait pas et tout mais le Merci. l'aventure. Ça l'a appelée parce que ça va au-delà de vendre des crèmes, c'est vraiment proposé aussi. Tu vois, les photographes, j'en ai une autre qui s'appelle Maud, avec qui on est très amis, c'est une de mes meilleures amies, mais elle est photographe aussi, elle va créer des journées à estime de soi, donc avec l'atelier de net et des photos portraits, enfin tu vois, il y a plein de trucs. Et donc en fait, c'est je parle moi de l'actualité et les personnes que ça appelle, elles me disent, Sarah, dis-moi en plus. plus,

  • Speaker #1

    tu vois.

  • Speaker #0

    C'est pas moi qui choisis. C'est vraiment on échange et notre métier, c'est aussi créer du lien.

  • Speaker #1

    Oui, ça va au-delà des crèmes de soin.

  • Speaker #0

    Ah oui, et puis on a des formations et tout, c'est ouf.

  • Speaker #1

    Et est-ce que tu penses que t'as toujours eu cette fibre-là en toi ? Parce que là, aujourd'hui, t'accompagnes d'autres femmes dans leur transformation, mais est-ce que c'est quelque chose qui a toujours été présent ?

  • Speaker #0

    De prendre soin ? Oui. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Prendre soin des autres. On m'a toujours dit que je serais une excellente psychologue. Mais oui, après je suis la fille aînée, donc je suis une grande sœur. Donc c'est mes parents qui ont élevé ma sœur, c'est pas ça que je dis, mais je fais très attention à ma petite sœur encore maintenant alors qu'elle va avoir 30 ans. Mais voilà, je fais attention à mes parents. Je suis une amie aussi quand t'as besoin, je crois être vraiment beaucoup là. J'ai eu beaucoup de groupes d'amis différents dans les facs que j'ai eus. On m'a toujours appelée surnommée maman. d'accord cette fois je suis celle qui te dit attention demain on a cours à 9h pas à 8h viens pas à 8h ou je suis celle qui a la trousse par un pince-pince toi un doliprane et machin toujours là pour les autres tu me parlais de psychologue et dans ton triangle fondamental dans tes besoins fondamentaux tu as le 9 on

  • Speaker #1

    dit que les 9 c'est des psychologues mais et tu as également cette faculté de mettre tes émotions au service du monde est-ce qu'il a fallu cette traversée du désert pour que ça se révèle d'un mausoleum.

  • Speaker #0

    Oui, que ça se révèle et que je le fasse.

  • Speaker #1

    D'accord. Tu en prends de quoi au sens ?

  • Speaker #0

    Ouais. Je pense que, après, le soin et tout, enfin, jamais, jamais j'aurais pu faire ça il y a encore un an, ou quand j'étais enceinte, tu vois. En plus, pour moi, c'était pas un vrai métier. Tu vois, il y a tout ça aussi. J'ai fait de la com parce que, bon, c'était plus ou moins un vrai métier. Et encore, tu vois, je me suis quand même battue parce que travailler sur Facebook et Instagram, c'est pas travailler. Donc, voilà. mais pour moi, prendre soin des autres, ça ne pouvait pas être un métier, alors qu'en fait, si. Il y en a après, je fais ça, je me forme en maturo, et là, je me forme en yoga du visage, j'ai une démarche là-dedans.

  • Speaker #1

    Plein de projets. Et aujourd'hui, ça serait quoi ta vision ? Qu'est-ce qui te fait te lever le matin, même quand c'est fou, même quand c'est dur ?

  • Speaker #0

    Ce qui me fait me lever le matin ? Mon fils, déjà, parce que je veux qu'il voit une maman s'éclate et qu'on peut... Alors, il faut travailler, ça, c'est indéniable. Mais qu'on peut bâtir la vie qu'on veut, en fait. Même si elle sort un peu des cadres, parce que je fais plein de trucs en même temps. Je fais un truc qui est un peu contesté. Le marketing de réseau, les gens sont là avec plein d'a priori jugés absolument faux. Et pourtant, moi, je m'éclate et voilà. Ce qui me fait me lever, c'est de juste... de kiffer en fait et je sais que je vais rencontrer ou parler à d'autres meufs et c'est trop bien ouais alors je suis trop contente de faire ça et je sais qu'on va célébrer des réussites de l'équipe. Voilà.

  • Speaker #1

    Si tu pouvais parler à la Sarah de 2016, celle qui débarquait à Barcelone avec ses rêves, avec ses doutes, son intuition, qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    De se faire confiance.

  • Speaker #1

    Et si une femme t'écoute là, en ce moment, une maman qui est peut-être, qui se sent au bout d'elle-même, qui pleure en silence à sa cuisine, qui doute, qui cherche, mais qui sent quelque part qu'elle est faite pour autre chose, qu'est-ce que tu aurais envie de lui dire ? Quel souffle tu voudrais déposer en elle ?

  • Speaker #0

    De se faire confiance aussi, et de prendre soin d'elle d'abord. en priorité.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu aurais quelque chose à rajouter ?

  • Speaker #0

    Non. Non, je crois qu'on est bien.

  • Speaker #1

    Maintenant, je vais te demander de tirer une carte pour notre petit rituel final et de nous lire les messages face à la caméra.

  • Speaker #0

    N'importe laquelle, hein ?

  • Speaker #1

    Ouais, celles que tu sens.

  • Speaker #0

    La gratitude multiplie les miracles. Oriente les forces universelles en ta faveur. Ce soir, avant de t'endormir, visualise chaque instant de ta journée et laisse résonner en toi les bons moments en ressentant une profonde gratitude. Cette pratique fera de tes lendemains une réussite où les merveilles et les bienfaits abonderont. Magnifique.

  • Speaker #1

    Merci Sarah pour cette traversée à cœur ouvert. Ton histoire n'est pas seulement inspirante, elle est vivante, vibrante et humaine. Elle nous montre qu'on peut se perdre et se retrouver, qu'on peut tomber et renaître, qu'on peut tout recommencer mais différemment. avec plus de douceur, plus de conscience et plus de soi. Et j'espère que celles qui nous écoutent retiendront une chose, ce n'est pas parce qu'on chute qu'on a échoué. Parfois, c'est justement le moment où tout commence. Si cet épisode t'a parlé, si tu t'y es reconnu ou si une petite étincelle s'est allumée en toi, je t'invite à me retrouver sur Instagram sur la page « Maman,

  • Speaker #0

    épanouis-toi » .

  • Speaker #1

    J'y partage chaque semaine des inspirations, des éclairages en numérologie pour t'aider à mieux te comprendre, à honorer ton rythme, à retrouver ta lumière intérieure. Je propose aussi des thèmes personnalisés en numérologie pour les mamans et pas que, qui veulent remettre du sens, de la clarté et de la puissance dans leur parcours. Parce que tu n'as pas besoin d'être parfaite pour être épanouie, tu as juste besoin d'être entièrement toi. Et je te propose aussi de retrouver Sarah sur Instagram,

  • Speaker #0

    sur la page Sarah.Casta. Merci beaucoup Sarah. Merci à toi.

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