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#5 - Stéphanie C.  De clerc d’avocat à coach de  vie le choix radical cover
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Maman Épanouie Toi

#5 - Stéphanie C. De clerc d’avocat à coach de vie le choix radical

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50min |02/07/2025
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#5 - Stéphanie C. De clerc d’avocat à coach de vie le choix radical

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50min |02/07/2025
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Description

Et si tout commençait le jour où tu oses dire stop ?


Pendant 20 ans, Stéphanie a travaillé comme clerc dans un cabinet d’avocats. Une vie bien rangée, en apparence. Mais en dedans, un vide… une souffrance tue… jusqu’au jour où son corps a dit non.


Dépression, plainte déposée, reconversion : cet épisode raconte l’histoire d’une femme qui a tout traversé.

Et qui a décidé, un jour, de se choisir.


Aujourd’hui, Stéphanie est coach, entrepreneure, épouse, maman de trois filles… et une femme en chemin vers elle-même, portée par une mission plus grande qu’elle.


Dans cette conversation, on parle de :
✨ Loyautés invisibles et réveil intérieur
✨ Numérologie, résilience et renaissance
✨ Choix puissants, reconstruction


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois une femme forte, entière, profondément humaine. Stéphanie, c'est l'histoire d'une survivante, d'une femme qui a longtemps gardé en elle des douleurs enfouies, jusqu'au jour où elle a dit stop. Elle a choisi de se libérer, de se soigner, de se reconstruire et surtout de se choisir. Pendant 20 ans, elle a travaillé dans un cabinet d'avocats, une vie bien remplie en apparence et pourtant, le corps, un jour, a dit non. Dépression, effondrement, ce qu'elle a traversé depuis est bouleversant. Un réalignement complet, une renaissance. Aujourd'hui, elle est coach de vie, entrepreneur, épouse et maman de trois filles. Une femme en pleine reconquête de sa vie, guidée par une intuition fine, une force intérieure impressionnante et une mission de vie qui la dépasse. Dans cet épisode, on va parler de résilience, de renaissance, de choix courageux et faire des ponts avec la numérologie, un outil de connaissance de soi qui éclaire magnifiquement le chemin de Stéphanie. Bienvenue dans cette conversation avec une femme qui a osé se révéler pour mieux guérir. Je vous laisse.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Stéphanie, pour commencer, est-ce que tu peux nous dire avec tes mots à toi qui tu es ?

  • Speaker #1

    Je suis un bonbon rose à paillettes. C'est ce qui me caractérise maintenant. J'ai une connaissance qui un jour m'a dit, mon Dieu, mais j'avais oublié ton prénom, je t'avais enregistré à coche à paillettes. C'est bon, c'est bon. Sinon, en quelques mots, oui, je suis une maman de trois grandes filles. 18 ans, 15 ans et 12 ans. Je suis mariée depuis longtemps, puisque depuis 18 ans. Et voilà, j'ai un parcours assez chaotique, mais dont je suis tellement fière, qui me sert au quotidien aujourd'hui pour aider les autres, justement, pour les accompagner au mieux. Et sinon, malgré le sujet que je traite, Je suis quand même une coach avant tout. Et autant je peux te caliner, t'envelopper de tout mon amour, ma bienveillance et mes paillettes, mais autant je peux te faire un coup de pied au cul pour que tu te bouges en fait. Parce qu'il n'y a que comme ça qu'on avance. Ce n'est pas en restant à se lamenter. Donc c'est un peu mon caractère de toute façon. J'ai toujours été comme ça dans la vie. C'est pour ça que je pense que ça m'a aidée à avancer. Enfin, comme il n'y a pas tout le monde, mais en tout cas, c'est comme ça que moi je suis. C'est ce que je propose à... Même pas qu'à mes clientes, finalement, parce que mes amis, c'est pareil. Mes enfants, c'est pareil. Mon mari, c'est pareil. Tout le monde est logé à la même enseigne. Donc, voilà, c'est moi. À la fois coach, à la fois thérapeute, au sens où on discute, on prend le temps, machin. OK, mais après... Bon, maintenant, on fait quoi, là ?

  • Speaker #0

    C'est génial. C'est l'objectif de l'épisode, c'est de booster d'autres mamans. Tu as travaillé pendant 20 ans dans un cabinet d'avocats, un univers structuré, rigoureux, parfois assez froid, loin de ce que l'on imagine quand on voit tes nombres. Dans ton triangle fondamental, on retrouve en première racine le nombre 3, le symbole de l'enfant, celui qui a besoin de plaisir, de fun, de rose, de récréation, d'avoir plusieurs jouets, d'avoir de la légèreté dans sa vie. Comment tu te sentais dans ce métier-là à l'époque ? Tu y es restée longtemps ? Est-ce que tu pensais être alignée ou tu sentais que quelque chose clochait ?

  • Speaker #1

    Alors, longtemps, je me suis sentie très bien dans ce métier et j'aimais beaucoup le métier. Le cabinet dans lequel j'ai travaillé les dix dernières années n'était pas du tout austère et froid. C'est peut-être pour ça que je suis restée aussi longtemps d'ailleurs, parce qu'il y avait cet équilibre entre l'austérité du droit que tout le monde peut avoir consciemment. Il y avait cette austérité du droit, des règles, le carré, machin, truc, truc, truc. Mais par contre, à côté de ça, on était une équipe vraiment soudée. Parce qu'en plus, en 10 ans, on a traversé pas mal d'épreuves au sein du cabinet, que ce soit personnel et le cabinet lui-même, notamment avec le Covid, par exemple. Et puis, il y a eu d'autres choses. Donc, on était quand même une équipe soudée. qui n'étaient pas les derniers à faire la fête en fait. Donc régulièrement, le vendredi, c'était jour un peu de relâche. Voilà, tous les vendredis, le boss nous offrait à manger. On faisait aussi des apéros. Enfin voilà, quand c'était mardi gras, on venait déguiser. Enfin voilà, j'ai une amie qui venait souvent avec son chien, enfin une collègue de Farid qui venait souvent avec son chien. Moi, quand j'avais les enfants malades, plutôt que de rentrer chez moi, je retournais les enfants. Au cabinet, ça ne posait aucun souci. Enfin, pour la petite histoire, d'ailleurs, mes enfants appelaient mon patron tonton Pitou. Donc, tu vois, il y avait ce truc-là. Donc, on était loin de l'image austère qu'on peut se faire d'un cabinet d'avocats. de petit tailleur, mais c'est pas du tout ça. C'est ce qui me plaisait, en fait. Et c'est vrai que cette structure du droit où quand même, il y avait des règles appliquées, il y avait des protocoles, des procédures, etc., ça m'allait bien. Et à côté de ça, avec ce mélange-là, avec ce côté fun, en fait, qui était vachement chouette, en fait.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, ton 3, il s'est éclaté. C'est ça. Et à la fois, ton nombre 6, qu'on retrouve énormément dans ton thème, trois fois, donc qui a besoin de créer son propre cocon familial partout. où il se trouve au final, tu l'avais dans ton boulot. Le 6, il a un besoin vital presque non négociable, celui de travailler dans l'harmonie, dans un environnement qui respecte ses valeurs. Mais sans rentrer dans les détails, il me semble que certains comportements ne respectaient plus ça. Pour le 6, si ses besoins fondamentaux ne sont pas respectés, ça peut le ronger dans l'intérieur. Qu'est-ce qui te faisait tenir malgré tout ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai qu'il y avait beaucoup de moments où mon patron, en l'occurrence, de... avait des mots très durs des fois, qui étaient à mon sens injustifiés, et ça n'en me cache que moi, mais en tout cas moi je le vivais comme une injustice, c'était pas forcément dirigé envers moi en plus, mais même quand il s'adressait à mes collègues qui avaient jugé qu'il y avait une boulette ou un truc comme ça, après on est humain, on n'est pas des robots, et en fait dès qu'il y avait une petite boulette, il était très exigeant en fait, et donc dès qu'il y avait une boulette, ça le mettait un peu hors de lui, Alors les boulettes ont toujours été des boulettes qui étaient... rattrapable, donc il n'y avait pas mort d'homme entre guillemets, même si je veux pas aller dans les extrêmes, mais en tout cas c'était toujours rattrapable, donc je trouvais ça très injuste les propos et les comportements qu'il pouvait avoir vis-à-vis de nous et ça moi l'injustice c'est quelque chose qui est extrêmement ancré en moi et que je combats depuis... toujours en fait et ça c'était extrêmement difficile à supporter. Maintenant c'est vrai qu'à côté de ça, il y avait tous ces moments où on était quand même reconnus ou quand on a traversé des périodes difficiles comme le Covid, parce que mon patron a été touché par le Covid gravement, enfin ça a été compliqué, on s'est tous mobilisés pour maintenir le cabinet à flot. dans une... on a été soudés, et en fait il a été extrêmement reconnaissant par rapport à ça. Et donc, moi, c'est venu gonfler ma jauge de reconnaissance. C'était, voilà, j'en avais pour l'année presque, tu vois. Et donc forcément, il y avait cet équilibre-là qui faisait que les bons moments étaient quand même plus importants, plus souvent, que les mauvais moments, que moi je qualifie en tout cas de mauvais moments. Donc ça me faisait tenir, hormis le salaire que je faisais. Évidemment, après, on ne va pas se mentir. Parce qu'en étant claire, j'étais cadre, donc je prenais quand même très bien ma vie. Donc voilà, il y avait quand même aussi ce côté-là qui n'était pas négligeable. Donc surtout avec trois enfants à la maison, tu vois. Mais voilà, tant que cet équilibre était là et que le positif l'emportait sur le côté un peu obscur de la force, ça m'allait. C'est ce qui me faisait tenir.

  • Speaker #0

    Ok. Même si il a énormément besoin d'être aimé. Je pense que c'est ça aussi qui te permettait de tenir à partir du moment où tu te sens aimée, mais en fait, tu vas rester dans un endroit où tu te sens bien, où tu te sens...

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qui t'amène à réconfort. Tu m'as dit en off avoir beaucoup donné, mais sans vraiment t'écouter. Et quand on regarde ton arbre personnel, on voit ce nombre 6 encore une fois, cette énergie de soin, de l'aide, du don de soi, sauf à soi. C'est souvent une vibration qui est très tournée vers les autres, mais qui pousse parfois à s'oublier. Est-ce que tu te reconnais dans ça aujourd'hui avec le recul ? Tu dirais que tu t'es un peu perdue dans le besoin de faire... plaisir d'aider les autres avant toi.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors, comme je te l'avais expliqué, je pense qu'il y a aussi une part de mon histoire qui a fait que je me suis oubliée parce que je me suis complètement enfermée dans... Presque que je m'étais dissociée, en fait. Donc, hop, la staff qui avait subi, elle est de côté et l'autre, elle continue d'avancer. Mais du coup, forcément, elle s'oublie parce qu'on oublie le plus important, quoi. On oublie nos racines, etc. Et du coup, mais en attendant, c'est vrai que j'ai toujours eu ce caractère-là malgré tout. Et aujourd'hui encore, et ce n'est pas pour rien peut-être que je suis arrivée là où je suis aujourd'hui, c'est qu'effectivement, j'ai tendance à vouloir aider les autres de façon générale. Au sein de mon travail, je les aidais d'une certaine manière. Mais c'est vrai que je faisais beaucoup le travail aussi. Et puis de plus en plus, les gens avaient de plus en plus besoin d'avoir quelqu'un, une écoute, alors qu'on était là pour... traiter un dossier juridique on n'était pas là pour faire l'assistance sociale ou la psy mais en attendant ils avaient besoin de ça quoi et ça aussi ça m'avait un peu bouffé parce que je n'arrivais plus en fait à jouer ce rôle là avec tout le monde parce que c'était de pire en pire le métier a énormément changé la justice a énormément changé et elle est beaucoup moins dans l'humain si tant est qu'elle l'a été un jour mais là aujourd'hui pour moi ça a dépensé l'entendement et j'étais plus du tout alignée avec ça justement moi je n'arrivais plus à expliquer à mes clients à mes clientes qui étaient en pleine instance de divorce, qui étaient extrêmement conflictuelles, voire violentes, que le dossier avait été renvoyé à huit mois parce que la boucle adverse n'avait pas conclu. C'est juste, je me dis, c'est lunaire en fait cette histoire. Donc bref, ça aussi, tu vois, ça ne venait pas nourrir mes valeurs. Mais en attendant, j'étais là quand même à accompagner mes clientes. J'ai toujours été là pour accompagner mes amis. Il y en a certaines qui me disent, mais Steph, tu es notre pilier en fait. Ok, c'est lourd à porter quand même, parce que des fois le pilier se fend un peu, il a besoin des autres aussi. Mais par contre, effectivement, je ne vais pas aller chercher les autres quand moi j'ai besoin. Et effectivement, je m'oublie. Alors ça, j'en ai pris conscience effectivement depuis longtemps, de plus en plus aujourd'hui. Et j'essaie de faire différemment. Et j'essaie quand je traverse des périodes difficiles, j'essaie de... Tant qu'il y a la porte d'au moins une copine. Tu vois ? Et d'aller... Voilà. Mais c'est vrai que j'ai toujours été comme ça. Et même quand je suis le pire, c'était mes copines. Et effectivement, moi, c'était secondaire. Le plus important, c'est elle, en fait. C'était elle. Et c'est vrai qu'on me venait pleurer sur l'épaule. On me donnait conseils. Je faisais des agences matrimoniales. Enfin, moi, Dieu sait. Voilà. Et non, je ne regardais pas si j'avais les épaules à ce moment-là de le faire. je le faisais parce que j'étais vraiment dans le dom de moi pour les autres et j'ai toujours été comme ça c'est très fort parce que le 6 quand j'y pense,

  • Speaker #0

    il a cette notion-là de responsabilité il est très fort pour porter énormément de choses sur ses épaules et du coup avoir des responsabilités que ce soit familiales ou professionnelles le 6 doit faire attention à son enseignement du sauveur

  • Speaker #1

    Exactement et ça je l'ai compris pour être tout à fait honnête, il n'y a pas si longtemps que ça. Il y a un moment où tu es un peu trop quand même dans la position du sauveur, il faudrait peut-être garder, laisser leur autonomie à ton entourage et tant pis si elles n'arrivent pas à se démerder sans toi mais en même temps il faut que je ne peux pas tout faire en fait et puis je ne peux surtout pas le faire à la place. Pour le coup autant chez mes clientes j'arrive à le faire puisque c'est mon job mais c'est vrai que quand on me touche à mon environnement c'est-à-dire privé pour faire général, c'est plus compliqué. Et effectivement, si la personne en face de moi n'est pas encore prête à passer à l'action ou à faire un truc ou à prendre en main quelque chose, etc., je ne peux pas le faire à sa place en fait. Et autant, j'ai bien compris ça dans le cadre de mon activité professionnelle, puisque c'est quand même le cœur en fait de mon activité, c'est laisser l'autonomie aux gens. Donc évidemment, je ne vais pas les faire à leur place. Mais d'un point de vue personnel, c'est… C'est plus compliqué à lâcher.

  • Speaker #0

    Ça change la veille. Tu es sur la bonne voie. Dans ton thème, on retrouve aussi le 4, le nombre du bâtisseur, du travailleur acharné, celui qui a besoin de structure et de stabilité. Mais le 4, c'est aussi celui qui peut rester bloqué dans ses peurs, peur du changement, peur de l'échec, peur de décevoir aussi. Est-ce que tu dirais que certaines de ces peurs t'ont retenu dans cette vie d'avant, dans ce cadre qui t'étouffait mais qui te rassurait à la fois ?

  • Speaker #1

    Alors, le bâtisseur, je me retrouve complètement, effectivement, j'étais une travailleuse acharnée, je ne m'écoutais pas, encore une fois, je faisais des journées de fou, j'étais toujours fatiguée, parce qu'en plus, forcément, comme je n'écoutais pas mon design, je n'étais pas dedans du tout, bref, donc effectivement, dans ce côté acharné, etc., ça m'allait bien jusqu'à un moment donné où ça ne m'allait plus du tout, et après tout ce que j'ai pu vivre, j'ai eu la chance de rencontrer mon mari, j'ai bâti ma vie familiale. idéal même si c'est pas tous les jours simple je vis pas dans le monde des bisounours je suis comme tout le monde mais n'empêche quand je travaille à faire en sorte que ma famille soit bien et que tout le monde soit bien et que voilà donc j'ai bâti ma famille idéale j'ai commencé à travailler très jeune puisque je commence à travailler j'avais 20 ans j'ai pas mon bac j'ai même pas fini mes études tu vois et j'ai mis en oeuvre de bâtir ma vie professionnelle parce qu'effectivement c'était important pour moi aussi d'avoir cette stabilité là j'ai repris d'ailleurs quand j'ai commencé à travailler chez les avocats j'ai repris mes études pour pouvoir faire une formation qui était dédiée justement aux salariés de cabinet d'avocats et d'avouer à l'époque mais ça n'existe plus aujourd'hui et en fait c'est comme ça que je suis devenue claire et voilà j'ai mis toute mon énergie à bâtir ma famille ma vie professionnelle professionnelle pour avoir ce cadre, pour avoir cette stabilité là et pour pouvoir, du fait des moyens financiers que j'avais, du coup de pouvoir en dehors, pouvoir profiter et avoir ce côté fun. Et c'est vrai que jusqu'à ce que j'arrive au bout de cette carrière professionnelle là, j'ai pas eu l'impression d'avoir été retenue par des peurs. Parce qu'en plus il m'est arrivé au début de ma carrière de changer de cabinet, ça ne me faisait pas peur ça, parce que je n'étais plus là où j'étais, il fallait que je m'en aille, c'était une évidence. Donc ça j'ai pas eu le... Donc, ce n'est pas eu ce support-là. Aujourd'hui... Pour le coup, tout repose sur moi. J'ai beaucoup plus de peur qu'ils viennent m'impacter, même si j'essaie de les occulter parce que ce n'est pas constructif. Mais aujourd'hui, bien sûr, l'inconnu, le mois prochain me fait peur. Est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que je vais être assez impactante pour que les gens me fassent confiance, pour qu'ils puissent venir me voir ? Est-ce que je vais arriver à transmettre ce que j'ai envie de transmettre ? Est-ce que je vais arriver ? à avoir l'impact dont je rêve dans ma vision en fait. Aujourd'hui, elles sont beaucoup plus présentes ces peurs-là.

  • Speaker #0

    Je comprends. Le cadre, il a besoin absolument d'avoir un minimum de sécurité vitale. Je pense que quand tu étais dans ton cabinet d'avocat, au final, tu avais une sécurité financière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Quand on est à son propre compte, au final, c'est un challenge tous les jours. On ne sait pas de quoi de méfait, comme tu viens de le dire. Donc, ces peurs, je pense qu'elles sont aussi du fait qu'aujourd'hui, tu es entrepreneuse. Et tu n'as plus en fait ce cadre que tu avais avant.

  • Speaker #1

    Exact. Oui, probablement. Ça fait d'accord.

  • Speaker #0

    En janvier 2021, tout s'effondre. Là, tu traverses une dépression. Le 11 présent dans tes nombres, c'est un maître nombre très puissant quand il est aligné, mais aussi très déstabilisant quand il ne l'est pas. Si on n'est pas au rendez-vous de sa propre vie, le 11 peut conduire à l'autodévalorisation, à la déprime, voire à la dépression. Avant cette dépression, est-ce que tu crois que ton corps essayait déjà de te parler ? Est-ce que tu sentais des signes, des alertes que tu n'as pas éprouvé ?

  • Speaker #1

    Mais oui ! Mais ça, tu le vois après. Parce que tu as tellement la tête dans le guidon que tu ne vois pas ce qui se passe, en fait. Mais effectivement, j'étais complètement... Je ne sais même pas comment dire. J'étais rentrée dans une espèce de bulle, une espèce de cercle, que du coup, je ne voyais même pas quand on me disait... Je n'entendais pas, en fait, quand on me disait, « Mais Steph, tu es sûre que ça va ? » Non. Je me souviens, j'ai fait cette dépression. Alors, j'ai été alertée. par rapport à mon état sur la fin de l'année 2020, donc fin décembre 2020 par mes patrons, justement. Je peux clairement dire aujourd'hui que je pense qu'ils m'ont sauvé la vie. Et en fait, ça c'était fin décembre, en octobre ou novembre, je ne sais plus, pour un des jours fériés, j'étais allée chez mon père qui habite en Savoie et ils me l'ont dit là. Ils m'ont dit « mais Steph, quand même, ça ne va pas très fort, machin. » « Ah si, si, tout va bien, machin. » « Ouh, toujours nature, tu vois, ça va quoi. » Allez les filles, machin, ça va, j'étais hyper exigeante avec mes enfants, il ne fallait pas faire ci, il ne fallait pas faire ça, il fallait faire comme ci, ce n'est pas parce qu'on était en vacances qu'il fallait rester devant les écran toute la journée. Et en fait, en plus lui dans son rôle de grand-père, ça va, vas-y, détends-toi, tu vois. Et en fait, je n'entendais pas ça, c'est après coup que j'en ai pris conscience, que je me disais, mais en fait déjà là, il me disait. Et c'est vrai que quand j'ai pris conscience de ça, un jour c'est mes patrons qui m'ont convoqué dans leur bureau et qui m'ont dit, Steph, ça ne va pas. Ils m'ont mis la tête dedans quoi. Et en fait ils m'ont dit non ça va pas, tu as des attitudes que... Il s'était passé un truc, j'avais une attitude avec mon patron, ça faisait 15 ans qu'on travaillait ensemble, j'avais jamais eu en fait et ça l'avait choqué. Et c'est là, il me dit tu vois ça, ce que tu m'as fait là, tu me l'as jamais fait ça. Jamais de la vie tu aurais fait un truc comme ça. Il me dit il y a quelque chose qui va pas. Et moi je serais toi, il faudrait quand même que tu ailles voir. le médecin quand même parce que à mon avis c'est plus profond que ce que tu dis par rapport à d'habitude parce que de temps en temps j'allais chez une de mes collègues aujourd'hui mais qui était kinésiologue je faisais la surface quoi je suis jamais allé en profondeur en fait et après tu as exactement et parce que pour moi toute ma vie mon histoire je l'avais réglé c'est vachement plus fort que ça tu vois J'avais mis ma cape et j'avais réussi à passer au-dessus de par mon caractère, etc. Mais en fait, c'était un vrai leurre. Et là, j'ai pris la vérité en face. Là, j'ai pris le mur. Et le soir, quand je suis rentrée chez moi, j'ai expliqué à mon mari ce que mes patrons m'avaient dit. Et je dis « qu'est-ce que tu en penses ? » Il me dit « c'est vrai que ces derniers temps, tu es quand même un peu sur le feu, ma chienne. » Ah, ok. Et c'est vrai que ça serait pas mal que tu ailles voir le médecin, ne serait-ce que… pour faire une évaluation. Et alors là, ça a été costaud.

  • Speaker #0

    Cette période, elle tombe en année personnelle 7, une année d'introspection, de rumes en question, de face à face avec soi-même. Et dans une année universelle 5, une vibration qui pousse à provoquer le changement. Est-ce que toi, tu as su saisir cette opportunité comme un appel à te recentrer sur toi, à penser à toi avant tout ?

  • Speaker #1

    Complètement, puisque de cette dépression, au bout de quelques semaines d'arrêt. Alors, je n'ai pas été arrêtée très longtemps, mais... Et puis de mon caractère de prendre le tour par les cornes et de « ok il y a ça, mais qu'est-ce que j'en fais aujourd'hui ? » De toute façon, je suis toujours dans cette dynamique-là. J'avais un genou à terre, ce qui a été compliqué à accepter aussi. Mais en fait, cette dépression m'a permis de parler. parce que j'avais jamais parlé de mon histoire pendant 30 ans donc et à qui que ce soit mon mari était au courant il y avait une poignée de personnes en fait qui était au courant mais ma mère mes grands-parents tout ça personne n'était au courant en fait et mes amis mes plus vieux amis parce que j'ai aujourd'hui des amis que j'avais quand on était à l'école primaire tu vois voir maternelle même donc même cela ne le savait pas donc ça a été un choc aussi pour eux et en fait si tu veux oui je me suis choisi dans le sens où j'ai eu ce besoin pour le coup de le dire de parler, de me montrer avec toute ma vulnérabilité finalement. Et ça a été, je ne sais pas si je peux le dire comme ça, tu le comprends éventuellement, mais ça a été putain de salvateur quoi. Et je sais en plus de par mon histoire, mais aussi maintenant de par mon expérience, que de parler c'est le plus dur en fait. C'est difficile à croire avant qu'on ait parlé. Mais sincèrement, c'est le plus dur. C'est le plus dur parce que c'est une mise à nu, parce qu'on se montre comme jamais on s'est montré, parce que pendant des années, on a fait comme ci, tu vois. Et donc, vraiment, de parler, c'est le plus difficile. Ça ne veut pas dire que le reste est the finger in the night, c'est aussi un travail qui peut être compliqué, mais c'est vraiment de faire ce pas-là de parler, et c'est extrêmement salvateur. En tout cas, c'est ce qui s'est passé pour moi. Et c'est à ce moment-là qu'effectivement, à partir du moment où j'ai parlé, d'abord, quand j'ai vu comment ça a été pris, j'ai toujours eu que des bons accueils, en fait. Il n'y a jamais personne qui a remis en doute ce que j'ai dit. Et ça, ça m'a évidemment beaucoup aidée. Après, j'avais laissé un petit terme à la question, mais il n'y a pas beaucoup de choses à voir. Pour des dizaines de raisons, si tu veux, tu as deux, trois heures devant ton empar. Mais bon, après, c'est légitime, même si c'est bousculant pour celle qui reçoit la question, mais c'est légitime. Et si tu veux, oui, j'ai pris, pour le coup, j'ai pris soin de moi, comme je n'avais jamais pris soin de moi, juste déjà en avouant ce qui s'était passé et en me mettant à nu à tel point. Et ça a été le début de tout le reste. Ça a été le début de tout le reste. Là, pour le coup, tu vois, la dash qui dit c'est un mal pour un bien n'a jamais autant pris son sens pour moi, tu vois.

  • Speaker #0

    En plus, le 5, c'est le nombre de la liberté. Donc, la liberté aussi, le fait de se libérer d'un poids.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tout arrive au bon moment, en général, dans la vie. Quelques mois plus tard, en juillet 2022, tu portes plainte, un acte fort. Énergétiquement, on était en année personnelle 8, celle de la puissance, du positionnement, de la reprise du pouvoir, du fait de prendre sa place. Tu étais aussi en année universelle 6, qui parle de swing, d'amour de soi. de poser des bases plus saines. Et ton objectif de l'année était le 5, le changement pour s'élever et pour évoluer. Comment tu as vécu ce moment-là ? Est-ce que ça a été un déclic, une manière de reprendre les rênes de ta vie ?

  • Speaker #1

    Le dépôt de plainte, quand j'ai fait ma dépression et que j'ai dit à tout le monde ce qui s'était passé, le dépôt de plainte n'était pas du tout envisagé. Parce que pour moi, et ça n'engage que moi, le dépôt de plainte, ce n'est pas ce qui va faire que tu vas t'en sortir. Je vois d'ailleurs trop de personnes mettre tous leurs espoirs de guérison dans le dépôt de plainte et l'issue de la procédure. Il ne faut surtout pas, à mon sens, réfléchir comme ça, parce qu'on le voit tous les jours, comment se passent les procès, etc. Ce n'est pas ça qui va faire que tu vas te guérir. Ça va t'apporter, peut-être, mais ce n'est pas ça qui va te guérir. Moi, j'ai déposé plainte parce que je suis guérie. Et que j'ai les épaules pour le faire. Donc, le but n'était pas de déposer plainte quand j'ai parlé. Je savais que je pouvais le faire encore, parce que je connaissais les délais de prescriber, etc. Mais je savais que j'avais encore un peu de temps devant moi. C'était une éventualité, mais ce n'était pas forcément une nécessité, comme pour certaines personnes. Et un jour, il y a eu un événement qui a fait que je me suis dit « Ah ouais, ok, on va y aller » . je sais pas si je le raconte mais ça peut être pas d'intérêt mais en tout cas il ya eu un élément déclencheur J'ai constaté et là je me suis dit non mais on va peut-être remettre tout le monde à sa juste place voilà c'est important et effectivement ça a été aussi là le début d'autre chose et en Symboliquement en fait en allant déposer plainte c'est comme si je me disais et que j'en crée en moi même je ne veux plus subir Je suis assez grande maintenant pour ne plus subir, pour décider de ce qui est bon pour moi ou pas, et de dire non, pas forcément que dans des agressions sexuelles, parce que je n'avais pas subi d'autres. vraiment au sens large en fait, même dans notre vie, dans notre vie professionnelle, dans notre vie personnelle. Des fois on subit des choses qu'on n'a pas envie de subir, mais qu'on accepte pour tout un tas de raisons, mais qui finalement ne sont pas forcément les bonnes raisons, parce qu'au final on se perd nous-mêmes. Exactement. En fait c'est qu'on n'a pas posé nos limites assez clairement, et les autres forcément dépassent les limites. On n'a pas besoin de se faire… dans tous les domaines de notre vie il n'y a pas de… tu vois. Et voilà, mais donc du coup, ce dépôt de plainte a été vraiment, ça a marqué ce côté-là où non, je ne veux plus subir, je décide de ce que je veux pour moi, de ce qui est bon pour moi ou de ce qui ne l'est plus, justement, ce qui ne l'est pas ou ce qui ne l'est plus. Donc, ça a été vraiment un moment, mais ça, je m'en suis rendue compte après. C'est toujours pareil, c'est toujours le deuxième effet qui se coule quand on voit les choses avec un peu de recul, on se rend compte que, ah ouais.

  • Speaker #0

    effectivement et parce que à partir de ce dépôt de plainte tu vas y venir après mais il ya tout un tas de choses qui en ont découlé en fait et du coup ça fait le lien avec ce que je vais dire tu m'as parlé d'un immense soulagement est ce que tu as ressenti que quelque chose s'est redressé en toi à ce moment là tu étais aussi un moi personnel 6 qui parle de prise de responsabilité tu

  • Speaker #1

    crois que c'était le bon moment pour te dire maintenant je choisis ma vie bah oui clairement clairement et en plus j'ai eu la chance d'avoir été extrêmement bien accueillie aussi par la gendarmerie quand je suis allée déposer plainte pourtant j'habite dans un petit village donc tu t'attends peut-être à être tu vois reçu par le bourgou du coin et un chien alors du tout donc ça a été aussi ça m'a aidé forcément et ça a été ça a été chouette d'être accompagné comme ça et oui tu ressors de là tu te dis ok tu as passé deux ou trois heures je suis comme je suis passé pour déposer plainte alors ça c'est tout ça en attendant tu ressors vachement plus droite, vachement plus fière, vachement plus confiante, en te disant « putain, je l'ai fait quoi » .

  • Speaker #0

    Oui, ça y est. Et en décembre 2022, tu quittes ton poste. Là encore, ça tombe dans mon trimestre 5 et période formative 5. Un vrai signal de mouvement, de transition. Tu étais aussi un moi personnel 2, une énergie de lien, mais aussi de relation de soi à soi. Tu fais le choix de te remettre au centre de ta vie, une fois de plus. Qu'est-ce qui se passe dans ta tête à ce moment-là ? Est-ce que tu avais déjà une idée en tête de projet ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Pas du tout ! Et ça, c'est la première fois de ma vie que je faisais ça. Je ne me suis jamais lâchée des deux mains pour faire autre chose. Jamais. J'avais toujours besoin d'avoir un minimum plan B, et là, pas du tout. Et là, c'est vrai que oui, clairement, je me suis choisie, parce que suite à ce dépôt de plainte, six mois plus tard, je quittais mon travail, parce que j'en étais arrivée à un point où ce n'était plus possible, où mes valeurs n'étaient plus du tout respectées. Et j'ai aussi surtout pris conscience. que manifestement ça ne changerait jamais et que si je voulais que ça change, ça passait par moi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et pas par les autres. Donc effectivement, je me suis choisie avec cette confiance. Alors, c'est inexplicable et ça peut paraître perché, mais je ne peux pas le dire différemment. J'ai vraiment eu cette sensation que de toute façon, la vie va me mener là où je devrais être. Et c'est la première fois que je me disais ça dans ma vie. Et bon, après, évidemment, à côté de ça, j'avais le soutien de mon mari, bien évidemment. D'un point de vue financier, ce n'est pas la cata non plus. Donc voilà, j'ai quand même eu la chance que mes patrons acceptent une rupture conventionnelle. Donc je ne partais pas non plus une main devant, une main derrière. Donc j'avais un peu de temps devant moi. Donc forcément, ça aide à être plus confiante. Ceci étant, effectivement, je ne savais pas du tout ce que j'allais faire. Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Je savais que, encore non, même à cette époque-là, je ne sais même pas si je savais que c'était à minima travailler avec les gens. Oui. Non, je pense que c'est venu après parce que j'avais quand même à nouveau cette période-là où j'avais eu besoin de nouveau de me recentrer sur moi, de prendre le temps de rien faire, de passer mes journées devant Netflix et le canapé si j'avais envie, sans qu'il y ait de pression, sans qu'il y ait quoi que ce soit. Et j'ai vraiment eu de nouveau ce besoin-là. de prendre ce temps-là pour me retrouver de nouveau, pour me reprendre du temps pour moi. Parce qu'après coup, je me suis rendue compte aussi qu'effectivement, j'étais de nouveau dans cette sphère-là que j'avais fabriquée avant de tomber en dépression. Donc, je m'étais dit...

  • Speaker #0

    On va lever le pied tout de suite, en fait, parce que je ne veux pas repartir là-dedans. Et on va prendre le temps de se reconnecter à soi, de se reposer. Après, le naturel revenant, après le bougalo, on est d'accord. Je vais recommencer à sortir, j'ai fait des nouvelles rencontres, qui sont aujourd'hui des gens qui sont importants pour moi dans ma vie. Et de fil en aiguille, effectivement, la vie m'a menée à ce métier de coach. Et voilà. J'ai eu raison de faire confiance à la vie.

  • Speaker #1

    Super. Est-ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé ? Parce que tu as créé ton entreprise le 5 avril 2024. Donc, tu as quitté le cabinet en décembre 2022. Donc, il s'est passé un petit laps de temps entre les deux. Et dans tes nombres, quand on regarde tes nombres en numérologie, on voit le nombre 7. Et le nombre 7, c'est la quête de sens. Celui qui va aimer comprendre, analyser, se former tout au long de sa vie pour remettre du sens déjà au centre de sa vie et pouvoir transmettre aux autres toutes les connaissances qu'il a engrangées. déjà vers quoi tu t'es tournée vers quelle formation et qu'est-ce qui t'a fait décider ce genre de formation là ?

  • Speaker #0

    alors la quête de sens complètement, c'est parce que justement c'est ce que j'évoquais un peu tout à l'heure dans le métier juridique en tout cas dans lequel j'étais la justice avait beaucoup changé et effectivement je trouvais plus de sens à ce que je faisais de par les absurdités comme j'évoquais tout à l'heure je n'arrivais plus à trouver du sens, je n'arrivais plus à expliquer à mes clients et mes clientes qu'il y avait des choses que ça dépensait l'entendement en fait. Et j'étais vraiment effectivement à ce moment-là. Après, quand je me suis arrêtée, dans cette quête-là, j'avais besoin de trouver un job qui me nourrissait à ce niveau-là, que je sache que je servais à quelque chose en fait, tu vois, vraiment. Et que je servais du coup pour le coup, après, c'est le cheminement aux gens. Au début, je ne me suis pas forcément posée de questions, mais en attendant, au gré des discussions, des lectures, des conversations, et puis le hasard qui n'est pas un hasard, mais j'ai vraiment eu cette sensation-là, que la vie m'a mis devant ma tête ce métier-là, parce que ça s'est vraiment passé comme ça. C'est la seule et unique fois de ma vie où j'ai senti les planètes s'aligner, comme on dit, vraiment. Parce que j'avais déjà entendu parler de coach de vie, mais sans forcément, lors d'une conversation avec le frère d'une amie, qui lui aussi était passée par une reconversion professionnelle, et il m'avait dit, peut-être intéressant cette phrase pour celles qui vont t'écouter, mais le coach m'avait posé cette question de me dire qu'est-ce que tu as toujours aimé faire dans la vie, de façon générale ? Donc il me dit, je te pose la question, qu'est-ce que tu as toujours aimé faire ? Ah ben merci du cadeau, parce que je ne te dis pas comme ça à ton nez. Et c'est la première fois de ma vie que j'ai entendu ce terme-là de coach de vie, mais ça ne m'a pas percuté à ce moment-là. Par contre, sa question, oui, m'a beaucoup percuté, donc ça a beaucoup mouliné. Ça a été compliqué jusqu'au moment où j'avais lâché l'affaire, parce que je trouvais pas, parce que j'avais pas forcément de passion particulière dans la vie J'aimais un peu tout faire, je suis un peu multifonction on va dire, donc rien qui se détachait du lot si tu veux. Jusqu'au jour où, d'un coup, j'ai eu une intuition peut-être, je ne sais pas, mais en tout cas quelque chose qui m'a popée, comme disent les jeunes. En fait, ce que j'ai toujours aimé faire, c'est m'occuper de mes copines dans la vie. Et là, je me suis dit, ok super, professionnellement, on fait quoi de ça ? Tu vois ? Donc là, repartie dans la réflexion. Et puis au gré des rencontres, un jour, je buvais un café avec une connaissante. Maintenant, c'est une amie avec Joanie, je ne sais pas si tu vois. Et arrive chez Vanessa, donc une copine à elle qui est coach de vie. Et elle me la présente. Elle me dit, voilà, c'est une élègue, une amie, elle est coach de vie. Et c'est là en fait que ça a tilté. Je me suis dit, putain, maintenant, tu m'intéresses, toi.

  • Speaker #1

    Ça fait deux fois au final que tu rencontres une coach de vie.

  • Speaker #0

    Et donc, on discute tout ça. Et bref, on convient de se rencontrer pour vraiment parler du métier. Deux jours après, j'allais voir ma kinésiologue parce que j'étais dans une période où c'était un peu flou, donc c'était compliqué pour moi. J'arrive avec tout ça, je lui explique. Et là, elle me regarde et je vois son petit sourire, la pente sur le couec. Et elle me dit, mais tu sais que j'ai une amie qui a un centre de formation, qui est directrice d'un centre de formation. Et elle ouvre justement cette année un parcours métier coach de vie. Et là, je me suis dit, non mais c'est une blague. C'est une blague. Et puis voilà, c'était parti. Donc elle m'a donné le coordonnée, c'est le centre dont je te parlais tout à l'heure. Elle m'a donné le coordonnée, j'ai appelé, la formation a commencé au mois de juin, c'était parti.

  • Speaker #1

    C'était lancé, go. Tu lances du coup ton entreprise le 5 avril 2024. Donc en année personnelle, j'agis, je décide pour moi. en année universelle 8, je prends ma place.

  • Speaker #0

    On prend ma place, exactement.

  • Speaker #1

    Et un objectif de l'année 9, pour mettre un point final à mon enseignement.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as ressenti ce jour-là comme une pose de première pierre, mais cette fois à ton image ?

  • Speaker #0

    Mais oui, mais évidemment. Mais c'est vrai qu'en plus, j'avais commencé en amont tout le travail qu'on fait quand on est entrepreneur. Enfin voilà, nos signatures, nos palettes de couleurs, je ne sais pas quoi. Enfin, Mélanie en parlerait beaucoup mieux que moi. Et voilà, ta patte, etc. Et j'ai vraiment eu l'impression de construire quelque chose pour moi. On est encore dans le bâtisseur, mais vraiment, c'est moi, en fait, aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On retrouve aussi le 1 dans ta racine, une énergie d'autonomie, de décision, de leadership. Et toujours ce 11-2, le nombre du super accompagnant, mais aussi du doute. Comment tu as fait pour avancer malgré ces doutes ? Qu'est-ce qui t'a aidé à ne pas reculer ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas eu de doute.

  • Speaker #1

    Génial, quand tu as senti que c'était le bon moment.

  • Speaker #0

    Non, alors ça peut paraître, je ne sais pas ce que les gens peuvent se dire en disant, l'autre n'est pas tout quoi. Je t'assure qu'en fait, encore une fois, c'est aujourd'hui que je laisse les doutes. Parce que, ok, je suis coach, mais je suis entrepreneur, je suis chef d'entreprise, et c'est cette casquette-là qui est difficile, en fait, tu vois. Mais je n'ai jamais eu de doute sur ce vers quoi je me lançais, en fait. Et à tel point que même aujourd'hui, il n'est même pas envisageable pour moi de repartir dans un travail salarié par exemple. Tu parlais d'autonomie, etc. Mais là, toutes les cases sont cochées avec ce métier-là, même si cette casquette d'entrepreneur, même si c'est extrêmement difficile, toutes celles qui sont comme moi, ne savent de quoi je parle. Mais tout le reste en vaut tellement la peine. et en tout cas pour le coup moi ça vient cocher toutes les valeurs et tout ce qui est important pour moi et parce qu'en plus j'ai cette croyance profonde de l'art en moi qui fait que en plus ce que moi je propose les accompagnements que je propose je sais que c'est transformateur parce que je l' ai vécu déjà moi même mais je maintenant je le vois aussi avec les transformations de mes clientes je sais que ça peut peut-être paraître prétention mais prétentieux, mais je sais que je peux apporter beaucoup aux gens. Et rien que pour ça, je me dis mais ça serait un crime finalement de ne pas le proposer. Donc on va se battre pour faire en sorte d'impacter le plus de monde possible parce que la femme a besoin d'être valorisée, la femme a besoin d'être réparée, la femme a besoin d'avoir toutes les cartes en main, toutes les ressources qu'elle a au fond d'elle pour briller dans ce monde. Parce que c'est, à mon sens, c'est quand on aura cet équilibre. ce véritable équilibre qu'on verra sans doute nous jamais, mais en tout cas, on met notre pierre à l'édifice. C'est cet équilibre-là qui fera que le monde tournera rond, en fait. Et c'est pour ça que je me lève le matin, que je me lève tous les matins.

  • Speaker #1

    C'est un parcours ultra inspirant, mais à la fois bouleversant. Et on va faire le lien avec ce que tu viens de dire. Tu m'as confié en off une phrase très forte. « Enfant, j'ai été frappée, menacée, contrôlée, utilisée, humiliée, soumise et violée. » Je n'ai jamais rien dit à personne. Et aujourd'hui, tu accompagnes des femmes qui veulent se libérer, se reconstruire. Tu sens que c'est en les aidant que toi, tu continues à te guérir ?

  • Speaker #0

    Alors non, parce que je me considère comme guérie. Toute cette période-là de ma vie ne vient plus m'impacter émotionnellement. En fait, encore aujourd'hui, ça faisait partie d'un épisode de podcast que je faisais aussi, c'est que c'est un travail d'une vie malgré tout, mais le travail d'une vie est plus sur les dommages collatéraux. de cette histoire que l'histoire elle-même. L'histoire elle-même, pour moi, aujourd'hui, je peux dire avec certitude qu'elle est réglée. Parce que tu vois, des fois, je me projette aussi dans un éventuel procès, si tant est que j'en arrive là, et je m'imagine droite comme un i devant lui en disant, ben tu vois, c'est toi là, maintenant on est à la bonne place. Exactement. Et donc aujourd'hui, non, je me considère comme guérie, vraiment. De temps en temps, il faut que j'aille... enlever encore des couches d'oignons mais pour encore comme je disais des dommages collatéraux parce qu'on quand on l'a pas vécu on s'imagine pas à quel point c'est l'impact de cette histoire là, de ces drames là s'immiscent dans tous les coins et les recoins de notre vie tel une pieuvre qui vient mettre ses tentacules un peu partout en fait au fur et à mesure que ma vie avançait je me suis rendu compte qu'il y avait des conséquences des agissements, des comportements que j'avais, qui n'avaient au demeurant rien à voir avec mon histoire, mais qui quand on va gratter un peu, et qu'on va travailler là-dessus, on se rend compte qu'il y a le lien en fait. Donc c'est là que j'ai compris que... Oui, mon histoire, elle est réglée, mais j'ai probablement encore pas mal de choses, enfin pas mal, peut-être pas mal, parce que c'est quand même un grand mot, parce que je pense que j'ai quand même déjà beaucoup avancé. Mais effectivement, il y a de temps en temps des choses qui viennent vous chercher un peu, et c'est ce que j'aime à dire, les dommages collatéraux. Mais ce n'est pas bien grave, parce que le plus dur est passé, si tu veux. Donc, je n'ai pas l'impression de continuer à guérir à travers mes clientes. Par contre, je me nourris de voir leur transformation. Parce que tu vois, dans mes accompagnements, quand on est à la séance où on va venir vraiment traiter le trauma, alors ce n'est pas un traitement médical, mais c'est tout comme, parce qu'il y a vraiment le avant et le après dans la séance. Pas besoin de venir dix fois chez moi, tu viens une fois. Et dans la séance, je devrais faire des photos en fait avant, après, tu sais, comme ils font les employeurs, juste pour voir comment ça se passe, ils me sentent comme au milieu de leur visage en fait. Tu vois, quand on traite le trauma au moyen de l'hypnose, par exemple, quand elles ouvrent les yeux, ce n'est plus les mêmes. Ce n'est plus les mêmes. Et moi, ça, ça me nourrit. J'en pleurerais presque. Tu vois, quand je te le dis, c'est quelque chose qui me nourrit vraiment parce que je me dis, ça y est, on y est. Elle aussi, elle va pouvoir y aller et prendre sa vie en main.

  • Speaker #1

    C'est beau parce qu'au final, tu te nourris, mais tu apportes énormément de part ton histoire.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Dans ton thème en numérologie, tu as aussi ta racine 3 qui parle de joie, de créativité, de jeu, et ton 11-2 qui parle d'intuition et de transmission. Aujourd'hui, est-ce que tu sens que tu es alignée avec ton métier ? Est-ce que tu as la sensation d'incarner pleinement tes nombres ?

  • Speaker #0

    Alors, pleinement alignée avec mon métier, oui. Pleinement alignée avec mes nombres, peut-être pas tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est pas encore, il te manque un peu de corps.

  • Speaker #0

    Je pense que le 3, par exemple, tu me disais quoi ? Le 3,

  • Speaker #1

    c'est le symbole de l'enfance, celui qui a besoin d'avoir du plaisir, du fun, mais qui a besoin aussi d'avoir plusieurs jouets, comme un enfant dans sa vie, dans son activité.

  • Speaker #0

    J'ai du mal à lâcher prise pour être dans ce côté enfantin, ce côté amusement, parce qu'en plus je traite un sujet qui, dans le commun des mortels, on ne s'amuse pas. Donc forcément c'est un peu polarisant si tu veux d'être un peu sur ces deux casquettes là, mais je vais y arriver. Tu vois, encore une fois il suffit de le parler, il suffit d'expliquer, il suffit de dire ouais ok, c'est un peu ce que je disais au début je crois, ok il t'est arrivé un truc de dramatique, je sais je l'ai vécu, pas de soucis, j'ai eu le combo gagnant moi, mais tu Tu vois, c'est OK, mais... Mais d'un autre côté, on va prendre le temps, on va s'envelopper, on va pleurer peut-être ensemble, on va prendre le temps de libérer un peu tout ça, mais après on va y aller quoi. Tu vois ? Parce que je parle du principe, ce n'est pas une fatalité, ça fait partie de nous, mais ça ne fait pas de nous toute notre vie en fait. Tu vois ? Et donc voilà. Et de ce fait-là, du côté dramatique de ces sujets-là, Moi j'ai un peu du mal à, aujourd'hui je le dis tout transparent, mais c'est vrai que j'ai du mal à y mettre ce côté fun, ce côté enfantin, parce que je trouve ça un peu en décalage, même si je pense qu'on peut arriver justement, et c'est ça qui va faire ma différence je pense aussi, c'est ça qui va arriver à me différencier aussi, même si je le suis déjà par rapport à certaines choses, notamment les outils que j'utilise, la méthode que j'ai mis en place, etc. mais ça va venir encore plus impacter le truc. Et ça, tu vois, encore une fois, je pense que c'est aussi dû à mon histoire. Tu vois ? Ce côté où on n'ose pas, où on a peur. Parce que je me suis tellement barricadée quand j'étais plus petite, tu vois, que j'ai grandi en me construisant comme ça. Ce que je disais un jour à une amie, pendant que toi, tu jouais au barbie, moi, j'essayais de me taire le plus possible et de ne pas me faire remarquer, en fait. Ouais. Tu vois ? Donc, on n'est pas toutes les deux sur le même truc. Tu vois ? Et aujourd'hui encore, je me rends compte, voilà. en plus de par ta question, qu'il y a peut-être encore des choses par rapport à ça. Le plus important, c'est d'en prendre conscience. Une fois que tu en as pris conscience, c'est plus facile pour arriver à mettre en œuvre l'inversement de la machine.

  • Speaker #1

    Je vais arriver à trouver aussi un équilibre parce que tu as du 4, donc une belle ambivalence en mureuse. Le 4 qui est très sérieux, qui est meucale, qui est assez rigide. Et le 3, lui, qui a juste un examen, qui a une confine. C'est vrai qu'il faut que tu arrives à trouver cet équilibre.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu vas le trouver. J'ai confiance.

  • Speaker #1

    Tu es maman de trois filles et tu as une feuille 6, une énergie très marquée par l'amour, la famille, l'harmonie. Comment tu vis aujourd'hui ton rôle de maman dans cette nouvelle vie ? Est-ce que tu te sens plus présente ou plus douce ?

  • Speaker #0

    Oui, aujourd'hui oui. Et mes filles me le disent. Parce que tu vois, quelques temps après avoir quitté mon travail, je me suis dit, mais en fait... Je ne leur ai jamais demandé comment elle avait vécu elle en fait. Alors ma première et ma dernière m'ont dit de toute façon c'est ta vie, elle ne leur a pas changé leur vie donc tout va bien. Et par contre celle du milieu elle m'a dit, elle me dit je ne me souviens pas forcément, mais par contre ce que je remarque c'est que tu as vachement changé. Tu n'es plus en colère, tu es agressif, tu es vachement plus gentil. Et ça waouh, tu vois je me dis ouais ok. Et du coup, forcément, j'essaie de... Alors, elles sont un peu réfractaires. Elles me disent « Non, mais tu n'es pas en train de me faire ta coche, là ? » Quand on me parle. Mais je vois, par contre, quand des fois, elles traversent des choses, etc., je vois dans leur attitude, dans leur manière de penser, leur manière de s'exprimer, que bon, peut-être que j'ai eu un peu un impact sur elles aussi.

  • Speaker #1

    Après tout ce que tu as vécu, qu'est-ce que tu souhaites transmettre à tes filles et aux femmes qui t'écoutent ? en termes de résilience et de force ?

  • Speaker #0

    On l'a en nous. On l'a en nous. Ce n'est pas un comprimé qu'on prend trois fois par jour. On l'a en nous. Un exemple tout bête. On a tous, à un moment donné, été largués par l'homme de notre vie quand on a 27 ans. C'était un drame absolu. On n'allait jamais s'en remettre. Et pourtant, on est bien d'accord, on n'est pas mariés avec lui aujourd'hui. Donc, c'est qu'on s'en est remis. C'est ça la force de résilience, en fait. Donc, il n'y a pas une force de résilience pour un chagrin d'amour. Il n'y a pas une force de résilience pour se remettre de viol. On n'a pas une force de résilience. pour chaque chose difficile qu'on vit, c'est la même en fait pour tout. Donc si on a réussi à se remettre de ce chagrin d'amour ou de notre premier animal de compagnie qui est décédé, on arrivera à se remettre de ça. C'est peut-être difficile à croire, mais bien sûr qu'on peut y arriver. Et c'est ce que je dis au quotidien sur mes réseaux, etc. Oui, c'est possible. Et arrêtez de croire que ce que... ceux qui nous disent non mais ça me travaille de longue haleine, il faut aller chez le psy ou le psychiatre alors je dis pas, il y en a qui en ont besoin, il n'y a pas de problème, je ne suis pas médecin, je vais pas dire qu'il faut pas y aller on est d'accord je connais mes limites aussi et c'est pas ce que je dis parce qu'il y a des personnes qui ont développé du coup aussi des pathologies etc donc c'est extrêmement nécessaire et indispensable d'avoir un suivi médical mais des gens comme moi, moi j'ai jamais suivi ce genre de choses là et j'ai réussi quand même à passer au dessus Et tout ça parce qu'effectivement, on a les ressources en nous pour le faire. En fait, ce que la femme, dans son ensemble, a besoin de prendre conscience, c'est qu'on a une richesse extraordinaire, au sens littéral du terme, à l'intérieur de nous, pour briller dans ce monde. Et ça paraît peut-être un peu perché, mais de façon très terre-à-terre, pendant des millénaires, on était relégués au deuxième, troisième, quatrième plan, voire pire. Aujourd'hui, il est temps de prendre notre place en fait. Parce qu'on a les capacités pour le faire, on a les compétences pour le faire, on a les ressources pour le faire et c'est notre nom tout entier qui fait qu'on est des êtres merveilleux et il faut s'en convaincre vraiment parce que c'est le cas.

  • Speaker #1

    Beau message. Et très belle preuve de résilience aussi. Si tu pouvais parler maintenant à la Stéphanie d'avant, celle qui gardait tout pour elle, qui a tout porté, tout caché, celle qui faisait, faisait, faisait, qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Je vais pleurer si tu me dis ça ! Je lui dirais, t'inquiète pas, tout va bien, tu vas t'en sortir.

  • Speaker #1

    Et à toutes les femmes qui nous écoutent, celles qui se sentent perdues, éteintes, mais qui sentent que notre chemin est possible, quel message tu aurais envie de leur transmettre ?

  • Speaker #0

    Viens me voir, on en parle ! Je vais te montrer la lumière au bout du tunnel, je t'assure tu peux y arriver. C'est beau.

  • Speaker #1

    Pour terminer, est-ce que je peux te proposer de tirer une carte et de le dire ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    À la caméra.

  • Speaker #0

    Attends. Alors, visualise ton désir ici et maintenant. Quels sont les mots les plus puissants que tu puisses dire pour manifester ton désir ? C'est ici et maintenant. c'est pas hier, c'est pas demain c'est aujourd'hui c'est aujourd'hui qu'on construit notre demain j'aime dire souvent que le passé c'est fait pour apprendre, l'avenir c'est fait pour vivre en fait donc vivons, arrêtons de survivre et vivons vivons pleinement quoi tu m'as donné des frissons merci infiniment Stéphanie pour ta force douce,

  • Speaker #1

    ta sincérité, ta lumière tu incarnes magnifiquement l'énergie du 11-2 celle qui doute mais avance quand même celle qui choisit enfin de se faire confiance, celle qui transforme ses blessures à un chemin de transformation pour les autres. Merci pour ta parole, pour ton courage, pour ta présence si juste. Tu nous rappelles qu'on peut survivre et se relever, qu'on peut dire stop et renaître, et surtout qu'on peut créer une vie alignée à notre image, quand on ose enfin se choisir. Si cet épisode a résonné en toi, si tu t'y es reconnue ou si une étincelle s'est allumée, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Mama Épanouie Toi, et à retrouver Stéphanie sur sa page

  • Speaker #0

    Le Coaching et Moi.

  • Speaker #1

    Et si tu es une maman qui nous écoute, souviens-toi, tu n'as pas besoin d'avoir tout prévu, tu as juste besoin de t'écouter.

  • Speaker #0

    Merci Stéphanie. Merci à toi Alicia, merci beaucoup.

Description

Et si tout commençait le jour où tu oses dire stop ?


Pendant 20 ans, Stéphanie a travaillé comme clerc dans un cabinet d’avocats. Une vie bien rangée, en apparence. Mais en dedans, un vide… une souffrance tue… jusqu’au jour où son corps a dit non.


Dépression, plainte déposée, reconversion : cet épisode raconte l’histoire d’une femme qui a tout traversé.

Et qui a décidé, un jour, de se choisir.


Aujourd’hui, Stéphanie est coach, entrepreneure, épouse, maman de trois filles… et une femme en chemin vers elle-même, portée par une mission plus grande qu’elle.


Dans cette conversation, on parle de :
✨ Loyautés invisibles et réveil intérieur
✨ Numérologie, résilience et renaissance
✨ Choix puissants, reconstruction


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


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Alicia LANAIA, numérologue

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Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois une femme forte, entière, profondément humaine. Stéphanie, c'est l'histoire d'une survivante, d'une femme qui a longtemps gardé en elle des douleurs enfouies, jusqu'au jour où elle a dit stop. Elle a choisi de se libérer, de se soigner, de se reconstruire et surtout de se choisir. Pendant 20 ans, elle a travaillé dans un cabinet d'avocats, une vie bien remplie en apparence et pourtant, le corps, un jour, a dit non. Dépression, effondrement, ce qu'elle a traversé depuis est bouleversant. Un réalignement complet, une renaissance. Aujourd'hui, elle est coach de vie, entrepreneur, épouse et maman de trois filles. Une femme en pleine reconquête de sa vie, guidée par une intuition fine, une force intérieure impressionnante et une mission de vie qui la dépasse. Dans cet épisode, on va parler de résilience, de renaissance, de choix courageux et faire des ponts avec la numérologie, un outil de connaissance de soi qui éclaire magnifiquement le chemin de Stéphanie. Bienvenue dans cette conversation avec une femme qui a osé se révéler pour mieux guérir. Je vous laisse.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Stéphanie, pour commencer, est-ce que tu peux nous dire avec tes mots à toi qui tu es ?

  • Speaker #1

    Je suis un bonbon rose à paillettes. C'est ce qui me caractérise maintenant. J'ai une connaissance qui un jour m'a dit, mon Dieu, mais j'avais oublié ton prénom, je t'avais enregistré à coche à paillettes. C'est bon, c'est bon. Sinon, en quelques mots, oui, je suis une maman de trois grandes filles. 18 ans, 15 ans et 12 ans. Je suis mariée depuis longtemps, puisque depuis 18 ans. Et voilà, j'ai un parcours assez chaotique, mais dont je suis tellement fière, qui me sert au quotidien aujourd'hui pour aider les autres, justement, pour les accompagner au mieux. Et sinon, malgré le sujet que je traite, Je suis quand même une coach avant tout. Et autant je peux te caliner, t'envelopper de tout mon amour, ma bienveillance et mes paillettes, mais autant je peux te faire un coup de pied au cul pour que tu te bouges en fait. Parce qu'il n'y a que comme ça qu'on avance. Ce n'est pas en restant à se lamenter. Donc c'est un peu mon caractère de toute façon. J'ai toujours été comme ça dans la vie. C'est pour ça que je pense que ça m'a aidée à avancer. Enfin, comme il n'y a pas tout le monde, mais en tout cas, c'est comme ça que moi je suis. C'est ce que je propose à... Même pas qu'à mes clientes, finalement, parce que mes amis, c'est pareil. Mes enfants, c'est pareil. Mon mari, c'est pareil. Tout le monde est logé à la même enseigne. Donc, voilà, c'est moi. À la fois coach, à la fois thérapeute, au sens où on discute, on prend le temps, machin. OK, mais après... Bon, maintenant, on fait quoi, là ?

  • Speaker #0

    C'est génial. C'est l'objectif de l'épisode, c'est de booster d'autres mamans. Tu as travaillé pendant 20 ans dans un cabinet d'avocats, un univers structuré, rigoureux, parfois assez froid, loin de ce que l'on imagine quand on voit tes nombres. Dans ton triangle fondamental, on retrouve en première racine le nombre 3, le symbole de l'enfant, celui qui a besoin de plaisir, de fun, de rose, de récréation, d'avoir plusieurs jouets, d'avoir de la légèreté dans sa vie. Comment tu te sentais dans ce métier-là à l'époque ? Tu y es restée longtemps ? Est-ce que tu pensais être alignée ou tu sentais que quelque chose clochait ?

  • Speaker #1

    Alors, longtemps, je me suis sentie très bien dans ce métier et j'aimais beaucoup le métier. Le cabinet dans lequel j'ai travaillé les dix dernières années n'était pas du tout austère et froid. C'est peut-être pour ça que je suis restée aussi longtemps d'ailleurs, parce qu'il y avait cet équilibre entre l'austérité du droit que tout le monde peut avoir consciemment. Il y avait cette austérité du droit, des règles, le carré, machin, truc, truc, truc. Mais par contre, à côté de ça, on était une équipe vraiment soudée. Parce qu'en plus, en 10 ans, on a traversé pas mal d'épreuves au sein du cabinet, que ce soit personnel et le cabinet lui-même, notamment avec le Covid, par exemple. Et puis, il y a eu d'autres choses. Donc, on était quand même une équipe soudée. qui n'étaient pas les derniers à faire la fête en fait. Donc régulièrement, le vendredi, c'était jour un peu de relâche. Voilà, tous les vendredis, le boss nous offrait à manger. On faisait aussi des apéros. Enfin voilà, quand c'était mardi gras, on venait déguiser. Enfin voilà, j'ai une amie qui venait souvent avec son chien, enfin une collègue de Farid qui venait souvent avec son chien. Moi, quand j'avais les enfants malades, plutôt que de rentrer chez moi, je retournais les enfants. Au cabinet, ça ne posait aucun souci. Enfin, pour la petite histoire, d'ailleurs, mes enfants appelaient mon patron tonton Pitou. Donc, tu vois, il y avait ce truc-là. Donc, on était loin de l'image austère qu'on peut se faire d'un cabinet d'avocats. de petit tailleur, mais c'est pas du tout ça. C'est ce qui me plaisait, en fait. Et c'est vrai que cette structure du droit où quand même, il y avait des règles appliquées, il y avait des protocoles, des procédures, etc., ça m'allait bien. Et à côté de ça, avec ce mélange-là, avec ce côté fun, en fait, qui était vachement chouette, en fait.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, ton 3, il s'est éclaté. C'est ça. Et à la fois, ton nombre 6, qu'on retrouve énormément dans ton thème, trois fois, donc qui a besoin de créer son propre cocon familial partout. où il se trouve au final, tu l'avais dans ton boulot. Le 6, il a un besoin vital presque non négociable, celui de travailler dans l'harmonie, dans un environnement qui respecte ses valeurs. Mais sans rentrer dans les détails, il me semble que certains comportements ne respectaient plus ça. Pour le 6, si ses besoins fondamentaux ne sont pas respectés, ça peut le ronger dans l'intérieur. Qu'est-ce qui te faisait tenir malgré tout ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai qu'il y avait beaucoup de moments où mon patron, en l'occurrence, de... avait des mots très durs des fois, qui étaient à mon sens injustifiés, et ça n'en me cache que moi, mais en tout cas moi je le vivais comme une injustice, c'était pas forcément dirigé envers moi en plus, mais même quand il s'adressait à mes collègues qui avaient jugé qu'il y avait une boulette ou un truc comme ça, après on est humain, on n'est pas des robots, et en fait dès qu'il y avait une petite boulette, il était très exigeant en fait, et donc dès qu'il y avait une boulette, ça le mettait un peu hors de lui, Alors les boulettes ont toujours été des boulettes qui étaient... rattrapable, donc il n'y avait pas mort d'homme entre guillemets, même si je veux pas aller dans les extrêmes, mais en tout cas c'était toujours rattrapable, donc je trouvais ça très injuste les propos et les comportements qu'il pouvait avoir vis-à-vis de nous et ça moi l'injustice c'est quelque chose qui est extrêmement ancré en moi et que je combats depuis... toujours en fait et ça c'était extrêmement difficile à supporter. Maintenant c'est vrai qu'à côté de ça, il y avait tous ces moments où on était quand même reconnus ou quand on a traversé des périodes difficiles comme le Covid, parce que mon patron a été touché par le Covid gravement, enfin ça a été compliqué, on s'est tous mobilisés pour maintenir le cabinet à flot. dans une... on a été soudés, et en fait il a été extrêmement reconnaissant par rapport à ça. Et donc, moi, c'est venu gonfler ma jauge de reconnaissance. C'était, voilà, j'en avais pour l'année presque, tu vois. Et donc forcément, il y avait cet équilibre-là qui faisait que les bons moments étaient quand même plus importants, plus souvent, que les mauvais moments, que moi je qualifie en tout cas de mauvais moments. Donc ça me faisait tenir, hormis le salaire que je faisais. Évidemment, après, on ne va pas se mentir. Parce qu'en étant claire, j'étais cadre, donc je prenais quand même très bien ma vie. Donc voilà, il y avait quand même aussi ce côté-là qui n'était pas négligeable. Donc surtout avec trois enfants à la maison, tu vois. Mais voilà, tant que cet équilibre était là et que le positif l'emportait sur le côté un peu obscur de la force, ça m'allait. C'est ce qui me faisait tenir.

  • Speaker #0

    Ok. Même si il a énormément besoin d'être aimé. Je pense que c'est ça aussi qui te permettait de tenir à partir du moment où tu te sens aimée, mais en fait, tu vas rester dans un endroit où tu te sens bien, où tu te sens...

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qui t'amène à réconfort. Tu m'as dit en off avoir beaucoup donné, mais sans vraiment t'écouter. Et quand on regarde ton arbre personnel, on voit ce nombre 6 encore une fois, cette énergie de soin, de l'aide, du don de soi, sauf à soi. C'est souvent une vibration qui est très tournée vers les autres, mais qui pousse parfois à s'oublier. Est-ce que tu te reconnais dans ça aujourd'hui avec le recul ? Tu dirais que tu t'es un peu perdue dans le besoin de faire... plaisir d'aider les autres avant toi.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors, comme je te l'avais expliqué, je pense qu'il y a aussi une part de mon histoire qui a fait que je me suis oubliée parce que je me suis complètement enfermée dans... Presque que je m'étais dissociée, en fait. Donc, hop, la staff qui avait subi, elle est de côté et l'autre, elle continue d'avancer. Mais du coup, forcément, elle s'oublie parce qu'on oublie le plus important, quoi. On oublie nos racines, etc. Et du coup, mais en attendant, c'est vrai que j'ai toujours eu ce caractère-là malgré tout. Et aujourd'hui encore, et ce n'est pas pour rien peut-être que je suis arrivée là où je suis aujourd'hui, c'est qu'effectivement, j'ai tendance à vouloir aider les autres de façon générale. Au sein de mon travail, je les aidais d'une certaine manière. Mais c'est vrai que je faisais beaucoup le travail aussi. Et puis de plus en plus, les gens avaient de plus en plus besoin d'avoir quelqu'un, une écoute, alors qu'on était là pour... traiter un dossier juridique on n'était pas là pour faire l'assistance sociale ou la psy mais en attendant ils avaient besoin de ça quoi et ça aussi ça m'avait un peu bouffé parce que je n'arrivais plus en fait à jouer ce rôle là avec tout le monde parce que c'était de pire en pire le métier a énormément changé la justice a énormément changé et elle est beaucoup moins dans l'humain si tant est qu'elle l'a été un jour mais là aujourd'hui pour moi ça a dépensé l'entendement et j'étais plus du tout alignée avec ça justement moi je n'arrivais plus à expliquer à mes clients à mes clientes qui étaient en pleine instance de divorce, qui étaient extrêmement conflictuelles, voire violentes, que le dossier avait été renvoyé à huit mois parce que la boucle adverse n'avait pas conclu. C'est juste, je me dis, c'est lunaire en fait cette histoire. Donc bref, ça aussi, tu vois, ça ne venait pas nourrir mes valeurs. Mais en attendant, j'étais là quand même à accompagner mes clientes. J'ai toujours été là pour accompagner mes amis. Il y en a certaines qui me disent, mais Steph, tu es notre pilier en fait. Ok, c'est lourd à porter quand même, parce que des fois le pilier se fend un peu, il a besoin des autres aussi. Mais par contre, effectivement, je ne vais pas aller chercher les autres quand moi j'ai besoin. Et effectivement, je m'oublie. Alors ça, j'en ai pris conscience effectivement depuis longtemps, de plus en plus aujourd'hui. Et j'essaie de faire différemment. Et j'essaie quand je traverse des périodes difficiles, j'essaie de... Tant qu'il y a la porte d'au moins une copine. Tu vois ? Et d'aller... Voilà. Mais c'est vrai que j'ai toujours été comme ça. Et même quand je suis le pire, c'était mes copines. Et effectivement, moi, c'était secondaire. Le plus important, c'est elle, en fait. C'était elle. Et c'est vrai qu'on me venait pleurer sur l'épaule. On me donnait conseils. Je faisais des agences matrimoniales. Enfin, moi, Dieu sait. Voilà. Et non, je ne regardais pas si j'avais les épaules à ce moment-là de le faire. je le faisais parce que j'étais vraiment dans le dom de moi pour les autres et j'ai toujours été comme ça c'est très fort parce que le 6 quand j'y pense,

  • Speaker #0

    il a cette notion-là de responsabilité il est très fort pour porter énormément de choses sur ses épaules et du coup avoir des responsabilités que ce soit familiales ou professionnelles le 6 doit faire attention à son enseignement du sauveur

  • Speaker #1

    Exactement et ça je l'ai compris pour être tout à fait honnête, il n'y a pas si longtemps que ça. Il y a un moment où tu es un peu trop quand même dans la position du sauveur, il faudrait peut-être garder, laisser leur autonomie à ton entourage et tant pis si elles n'arrivent pas à se démerder sans toi mais en même temps il faut que je ne peux pas tout faire en fait et puis je ne peux surtout pas le faire à la place. Pour le coup autant chez mes clientes j'arrive à le faire puisque c'est mon job mais c'est vrai que quand on me touche à mon environnement c'est-à-dire privé pour faire général, c'est plus compliqué. Et effectivement, si la personne en face de moi n'est pas encore prête à passer à l'action ou à faire un truc ou à prendre en main quelque chose, etc., je ne peux pas le faire à sa place en fait. Et autant, j'ai bien compris ça dans le cadre de mon activité professionnelle, puisque c'est quand même le cœur en fait de mon activité, c'est laisser l'autonomie aux gens. Donc évidemment, je ne vais pas les faire à leur place. Mais d'un point de vue personnel, c'est… C'est plus compliqué à lâcher.

  • Speaker #0

    Ça change la veille. Tu es sur la bonne voie. Dans ton thème, on retrouve aussi le 4, le nombre du bâtisseur, du travailleur acharné, celui qui a besoin de structure et de stabilité. Mais le 4, c'est aussi celui qui peut rester bloqué dans ses peurs, peur du changement, peur de l'échec, peur de décevoir aussi. Est-ce que tu dirais que certaines de ces peurs t'ont retenu dans cette vie d'avant, dans ce cadre qui t'étouffait mais qui te rassurait à la fois ?

  • Speaker #1

    Alors, le bâtisseur, je me retrouve complètement, effectivement, j'étais une travailleuse acharnée, je ne m'écoutais pas, encore une fois, je faisais des journées de fou, j'étais toujours fatiguée, parce qu'en plus, forcément, comme je n'écoutais pas mon design, je n'étais pas dedans du tout, bref, donc effectivement, dans ce côté acharné, etc., ça m'allait bien jusqu'à un moment donné où ça ne m'allait plus du tout, et après tout ce que j'ai pu vivre, j'ai eu la chance de rencontrer mon mari, j'ai bâti ma vie familiale. idéal même si c'est pas tous les jours simple je vis pas dans le monde des bisounours je suis comme tout le monde mais n'empêche quand je travaille à faire en sorte que ma famille soit bien et que tout le monde soit bien et que voilà donc j'ai bâti ma famille idéale j'ai commencé à travailler très jeune puisque je commence à travailler j'avais 20 ans j'ai pas mon bac j'ai même pas fini mes études tu vois et j'ai mis en oeuvre de bâtir ma vie professionnelle parce qu'effectivement c'était important pour moi aussi d'avoir cette stabilité là j'ai repris d'ailleurs quand j'ai commencé à travailler chez les avocats j'ai repris mes études pour pouvoir faire une formation qui était dédiée justement aux salariés de cabinet d'avocats et d'avouer à l'époque mais ça n'existe plus aujourd'hui et en fait c'est comme ça que je suis devenue claire et voilà j'ai mis toute mon énergie à bâtir ma famille ma vie professionnelle professionnelle pour avoir ce cadre, pour avoir cette stabilité là et pour pouvoir, du fait des moyens financiers que j'avais, du coup de pouvoir en dehors, pouvoir profiter et avoir ce côté fun. Et c'est vrai que jusqu'à ce que j'arrive au bout de cette carrière professionnelle là, j'ai pas eu l'impression d'avoir été retenue par des peurs. Parce qu'en plus il m'est arrivé au début de ma carrière de changer de cabinet, ça ne me faisait pas peur ça, parce que je n'étais plus là où j'étais, il fallait que je m'en aille, c'était une évidence. Donc ça j'ai pas eu le... Donc, ce n'est pas eu ce support-là. Aujourd'hui... Pour le coup, tout repose sur moi. J'ai beaucoup plus de peur qu'ils viennent m'impacter, même si j'essaie de les occulter parce que ce n'est pas constructif. Mais aujourd'hui, bien sûr, l'inconnu, le mois prochain me fait peur. Est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que je vais être assez impactante pour que les gens me fassent confiance, pour qu'ils puissent venir me voir ? Est-ce que je vais arriver à transmettre ce que j'ai envie de transmettre ? Est-ce que je vais arriver ? à avoir l'impact dont je rêve dans ma vision en fait. Aujourd'hui, elles sont beaucoup plus présentes ces peurs-là.

  • Speaker #0

    Je comprends. Le cadre, il a besoin absolument d'avoir un minimum de sécurité vitale. Je pense que quand tu étais dans ton cabinet d'avocat, au final, tu avais une sécurité financière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Quand on est à son propre compte, au final, c'est un challenge tous les jours. On ne sait pas de quoi de méfait, comme tu viens de le dire. Donc, ces peurs, je pense qu'elles sont aussi du fait qu'aujourd'hui, tu es entrepreneuse. Et tu n'as plus en fait ce cadre que tu avais avant.

  • Speaker #1

    Exact. Oui, probablement. Ça fait d'accord.

  • Speaker #0

    En janvier 2021, tout s'effondre. Là, tu traverses une dépression. Le 11 présent dans tes nombres, c'est un maître nombre très puissant quand il est aligné, mais aussi très déstabilisant quand il ne l'est pas. Si on n'est pas au rendez-vous de sa propre vie, le 11 peut conduire à l'autodévalorisation, à la déprime, voire à la dépression. Avant cette dépression, est-ce que tu crois que ton corps essayait déjà de te parler ? Est-ce que tu sentais des signes, des alertes que tu n'as pas éprouvé ?

  • Speaker #1

    Mais oui ! Mais ça, tu le vois après. Parce que tu as tellement la tête dans le guidon que tu ne vois pas ce qui se passe, en fait. Mais effectivement, j'étais complètement... Je ne sais même pas comment dire. J'étais rentrée dans une espèce de bulle, une espèce de cercle, que du coup, je ne voyais même pas quand on me disait... Je n'entendais pas, en fait, quand on me disait, « Mais Steph, tu es sûre que ça va ? » Non. Je me souviens, j'ai fait cette dépression. Alors, j'ai été alertée. par rapport à mon état sur la fin de l'année 2020, donc fin décembre 2020 par mes patrons, justement. Je peux clairement dire aujourd'hui que je pense qu'ils m'ont sauvé la vie. Et en fait, ça c'était fin décembre, en octobre ou novembre, je ne sais plus, pour un des jours fériés, j'étais allée chez mon père qui habite en Savoie et ils me l'ont dit là. Ils m'ont dit « mais Steph, quand même, ça ne va pas très fort, machin. » « Ah si, si, tout va bien, machin. » « Ouh, toujours nature, tu vois, ça va quoi. » Allez les filles, machin, ça va, j'étais hyper exigeante avec mes enfants, il ne fallait pas faire ci, il ne fallait pas faire ça, il fallait faire comme ci, ce n'est pas parce qu'on était en vacances qu'il fallait rester devant les écran toute la journée. Et en fait, en plus lui dans son rôle de grand-père, ça va, vas-y, détends-toi, tu vois. Et en fait, je n'entendais pas ça, c'est après coup que j'en ai pris conscience, que je me disais, mais en fait déjà là, il me disait. Et c'est vrai que quand j'ai pris conscience de ça, un jour c'est mes patrons qui m'ont convoqué dans leur bureau et qui m'ont dit, Steph, ça ne va pas. Ils m'ont mis la tête dedans quoi. Et en fait ils m'ont dit non ça va pas, tu as des attitudes que... Il s'était passé un truc, j'avais une attitude avec mon patron, ça faisait 15 ans qu'on travaillait ensemble, j'avais jamais eu en fait et ça l'avait choqué. Et c'est là, il me dit tu vois ça, ce que tu m'as fait là, tu me l'as jamais fait ça. Jamais de la vie tu aurais fait un truc comme ça. Il me dit il y a quelque chose qui va pas. Et moi je serais toi, il faudrait quand même que tu ailles voir. le médecin quand même parce que à mon avis c'est plus profond que ce que tu dis par rapport à d'habitude parce que de temps en temps j'allais chez une de mes collègues aujourd'hui mais qui était kinésiologue je faisais la surface quoi je suis jamais allé en profondeur en fait et après tu as exactement et parce que pour moi toute ma vie mon histoire je l'avais réglé c'est vachement plus fort que ça tu vois J'avais mis ma cape et j'avais réussi à passer au-dessus de par mon caractère, etc. Mais en fait, c'était un vrai leurre. Et là, j'ai pris la vérité en face. Là, j'ai pris le mur. Et le soir, quand je suis rentrée chez moi, j'ai expliqué à mon mari ce que mes patrons m'avaient dit. Et je dis « qu'est-ce que tu en penses ? » Il me dit « c'est vrai que ces derniers temps, tu es quand même un peu sur le feu, ma chienne. » Ah, ok. Et c'est vrai que ça serait pas mal que tu ailles voir le médecin, ne serait-ce que… pour faire une évaluation. Et alors là, ça a été costaud.

  • Speaker #0

    Cette période, elle tombe en année personnelle 7, une année d'introspection, de rumes en question, de face à face avec soi-même. Et dans une année universelle 5, une vibration qui pousse à provoquer le changement. Est-ce que toi, tu as su saisir cette opportunité comme un appel à te recentrer sur toi, à penser à toi avant tout ?

  • Speaker #1

    Complètement, puisque de cette dépression, au bout de quelques semaines d'arrêt. Alors, je n'ai pas été arrêtée très longtemps, mais... Et puis de mon caractère de prendre le tour par les cornes et de « ok il y a ça, mais qu'est-ce que j'en fais aujourd'hui ? » De toute façon, je suis toujours dans cette dynamique-là. J'avais un genou à terre, ce qui a été compliqué à accepter aussi. Mais en fait, cette dépression m'a permis de parler. parce que j'avais jamais parlé de mon histoire pendant 30 ans donc et à qui que ce soit mon mari était au courant il y avait une poignée de personnes en fait qui était au courant mais ma mère mes grands-parents tout ça personne n'était au courant en fait et mes amis mes plus vieux amis parce que j'ai aujourd'hui des amis que j'avais quand on était à l'école primaire tu vois voir maternelle même donc même cela ne le savait pas donc ça a été un choc aussi pour eux et en fait si tu veux oui je me suis choisi dans le sens où j'ai eu ce besoin pour le coup de le dire de parler, de me montrer avec toute ma vulnérabilité finalement. Et ça a été, je ne sais pas si je peux le dire comme ça, tu le comprends éventuellement, mais ça a été putain de salvateur quoi. Et je sais en plus de par mon histoire, mais aussi maintenant de par mon expérience, que de parler c'est le plus dur en fait. C'est difficile à croire avant qu'on ait parlé. Mais sincèrement, c'est le plus dur. C'est le plus dur parce que c'est une mise à nu, parce qu'on se montre comme jamais on s'est montré, parce que pendant des années, on a fait comme ci, tu vois. Et donc, vraiment, de parler, c'est le plus difficile. Ça ne veut pas dire que le reste est the finger in the night, c'est aussi un travail qui peut être compliqué, mais c'est vraiment de faire ce pas-là de parler, et c'est extrêmement salvateur. En tout cas, c'est ce qui s'est passé pour moi. Et c'est à ce moment-là qu'effectivement, à partir du moment où j'ai parlé, d'abord, quand j'ai vu comment ça a été pris, j'ai toujours eu que des bons accueils, en fait. Il n'y a jamais personne qui a remis en doute ce que j'ai dit. Et ça, ça m'a évidemment beaucoup aidée. Après, j'avais laissé un petit terme à la question, mais il n'y a pas beaucoup de choses à voir. Pour des dizaines de raisons, si tu veux, tu as deux, trois heures devant ton empar. Mais bon, après, c'est légitime, même si c'est bousculant pour celle qui reçoit la question, mais c'est légitime. Et si tu veux, oui, j'ai pris, pour le coup, j'ai pris soin de moi, comme je n'avais jamais pris soin de moi, juste déjà en avouant ce qui s'était passé et en me mettant à nu à tel point. Et ça a été le début de tout le reste. Ça a été le début de tout le reste. Là, pour le coup, tu vois, la dash qui dit c'est un mal pour un bien n'a jamais autant pris son sens pour moi, tu vois.

  • Speaker #0

    En plus, le 5, c'est le nombre de la liberté. Donc, la liberté aussi, le fait de se libérer d'un poids.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tout arrive au bon moment, en général, dans la vie. Quelques mois plus tard, en juillet 2022, tu portes plainte, un acte fort. Énergétiquement, on était en année personnelle 8, celle de la puissance, du positionnement, de la reprise du pouvoir, du fait de prendre sa place. Tu étais aussi en année universelle 6, qui parle de swing, d'amour de soi. de poser des bases plus saines. Et ton objectif de l'année était le 5, le changement pour s'élever et pour évoluer. Comment tu as vécu ce moment-là ? Est-ce que ça a été un déclic, une manière de reprendre les rênes de ta vie ?

  • Speaker #1

    Le dépôt de plainte, quand j'ai fait ma dépression et que j'ai dit à tout le monde ce qui s'était passé, le dépôt de plainte n'était pas du tout envisagé. Parce que pour moi, et ça n'engage que moi, le dépôt de plainte, ce n'est pas ce qui va faire que tu vas t'en sortir. Je vois d'ailleurs trop de personnes mettre tous leurs espoirs de guérison dans le dépôt de plainte et l'issue de la procédure. Il ne faut surtout pas, à mon sens, réfléchir comme ça, parce qu'on le voit tous les jours, comment se passent les procès, etc. Ce n'est pas ça qui va faire que tu vas te guérir. Ça va t'apporter, peut-être, mais ce n'est pas ça qui va te guérir. Moi, j'ai déposé plainte parce que je suis guérie. Et que j'ai les épaules pour le faire. Donc, le but n'était pas de déposer plainte quand j'ai parlé. Je savais que je pouvais le faire encore, parce que je connaissais les délais de prescriber, etc. Mais je savais que j'avais encore un peu de temps devant moi. C'était une éventualité, mais ce n'était pas forcément une nécessité, comme pour certaines personnes. Et un jour, il y a eu un événement qui a fait que je me suis dit « Ah ouais, ok, on va y aller » . je sais pas si je le raconte mais ça peut être pas d'intérêt mais en tout cas il ya eu un élément déclencheur J'ai constaté et là je me suis dit non mais on va peut-être remettre tout le monde à sa juste place voilà c'est important et effectivement ça a été aussi là le début d'autre chose et en Symboliquement en fait en allant déposer plainte c'est comme si je me disais et que j'en crée en moi même je ne veux plus subir Je suis assez grande maintenant pour ne plus subir, pour décider de ce qui est bon pour moi ou pas, et de dire non, pas forcément que dans des agressions sexuelles, parce que je n'avais pas subi d'autres. vraiment au sens large en fait, même dans notre vie, dans notre vie professionnelle, dans notre vie personnelle. Des fois on subit des choses qu'on n'a pas envie de subir, mais qu'on accepte pour tout un tas de raisons, mais qui finalement ne sont pas forcément les bonnes raisons, parce qu'au final on se perd nous-mêmes. Exactement. En fait c'est qu'on n'a pas posé nos limites assez clairement, et les autres forcément dépassent les limites. On n'a pas besoin de se faire… dans tous les domaines de notre vie il n'y a pas de… tu vois. Et voilà, mais donc du coup, ce dépôt de plainte a été vraiment, ça a marqué ce côté-là où non, je ne veux plus subir, je décide de ce que je veux pour moi, de ce qui est bon pour moi ou de ce qui ne l'est plus, justement, ce qui ne l'est pas ou ce qui ne l'est plus. Donc, ça a été vraiment un moment, mais ça, je m'en suis rendue compte après. C'est toujours pareil, c'est toujours le deuxième effet qui se coule quand on voit les choses avec un peu de recul, on se rend compte que, ah ouais.

  • Speaker #0

    effectivement et parce que à partir de ce dépôt de plainte tu vas y venir après mais il ya tout un tas de choses qui en ont découlé en fait et du coup ça fait le lien avec ce que je vais dire tu m'as parlé d'un immense soulagement est ce que tu as ressenti que quelque chose s'est redressé en toi à ce moment là tu étais aussi un moi personnel 6 qui parle de prise de responsabilité tu

  • Speaker #1

    crois que c'était le bon moment pour te dire maintenant je choisis ma vie bah oui clairement clairement et en plus j'ai eu la chance d'avoir été extrêmement bien accueillie aussi par la gendarmerie quand je suis allée déposer plainte pourtant j'habite dans un petit village donc tu t'attends peut-être à être tu vois reçu par le bourgou du coin et un chien alors du tout donc ça a été aussi ça m'a aidé forcément et ça a été ça a été chouette d'être accompagné comme ça et oui tu ressors de là tu te dis ok tu as passé deux ou trois heures je suis comme je suis passé pour déposer plainte alors ça c'est tout ça en attendant tu ressors vachement plus droite, vachement plus fière, vachement plus confiante, en te disant « putain, je l'ai fait quoi » .

  • Speaker #0

    Oui, ça y est. Et en décembre 2022, tu quittes ton poste. Là encore, ça tombe dans mon trimestre 5 et période formative 5. Un vrai signal de mouvement, de transition. Tu étais aussi un moi personnel 2, une énergie de lien, mais aussi de relation de soi à soi. Tu fais le choix de te remettre au centre de ta vie, une fois de plus. Qu'est-ce qui se passe dans ta tête à ce moment-là ? Est-ce que tu avais déjà une idée en tête de projet ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Pas du tout ! Et ça, c'est la première fois de ma vie que je faisais ça. Je ne me suis jamais lâchée des deux mains pour faire autre chose. Jamais. J'avais toujours besoin d'avoir un minimum plan B, et là, pas du tout. Et là, c'est vrai que oui, clairement, je me suis choisie, parce que suite à ce dépôt de plainte, six mois plus tard, je quittais mon travail, parce que j'en étais arrivée à un point où ce n'était plus possible, où mes valeurs n'étaient plus du tout respectées. Et j'ai aussi surtout pris conscience. que manifestement ça ne changerait jamais et que si je voulais que ça change, ça passait par moi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et pas par les autres. Donc effectivement, je me suis choisie avec cette confiance. Alors, c'est inexplicable et ça peut paraître perché, mais je ne peux pas le dire différemment. J'ai vraiment eu cette sensation que de toute façon, la vie va me mener là où je devrais être. Et c'est la première fois que je me disais ça dans ma vie. Et bon, après, évidemment, à côté de ça, j'avais le soutien de mon mari, bien évidemment. D'un point de vue financier, ce n'est pas la cata non plus. Donc voilà, j'ai quand même eu la chance que mes patrons acceptent une rupture conventionnelle. Donc je ne partais pas non plus une main devant, une main derrière. Donc j'avais un peu de temps devant moi. Donc forcément, ça aide à être plus confiante. Ceci étant, effectivement, je ne savais pas du tout ce que j'allais faire. Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Je savais que, encore non, même à cette époque-là, je ne sais même pas si je savais que c'était à minima travailler avec les gens. Oui. Non, je pense que c'est venu après parce que j'avais quand même à nouveau cette période-là où j'avais eu besoin de nouveau de me recentrer sur moi, de prendre le temps de rien faire, de passer mes journées devant Netflix et le canapé si j'avais envie, sans qu'il y ait de pression, sans qu'il y ait quoi que ce soit. Et j'ai vraiment eu de nouveau ce besoin-là. de prendre ce temps-là pour me retrouver de nouveau, pour me reprendre du temps pour moi. Parce qu'après coup, je me suis rendue compte aussi qu'effectivement, j'étais de nouveau dans cette sphère-là que j'avais fabriquée avant de tomber en dépression. Donc, je m'étais dit...

  • Speaker #0

    On va lever le pied tout de suite, en fait, parce que je ne veux pas repartir là-dedans. Et on va prendre le temps de se reconnecter à soi, de se reposer. Après, le naturel revenant, après le bougalo, on est d'accord. Je vais recommencer à sortir, j'ai fait des nouvelles rencontres, qui sont aujourd'hui des gens qui sont importants pour moi dans ma vie. Et de fil en aiguille, effectivement, la vie m'a menée à ce métier de coach. Et voilà. J'ai eu raison de faire confiance à la vie.

  • Speaker #1

    Super. Est-ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé ? Parce que tu as créé ton entreprise le 5 avril 2024. Donc, tu as quitté le cabinet en décembre 2022. Donc, il s'est passé un petit laps de temps entre les deux. Et dans tes nombres, quand on regarde tes nombres en numérologie, on voit le nombre 7. Et le nombre 7, c'est la quête de sens. Celui qui va aimer comprendre, analyser, se former tout au long de sa vie pour remettre du sens déjà au centre de sa vie et pouvoir transmettre aux autres toutes les connaissances qu'il a engrangées. déjà vers quoi tu t'es tournée vers quelle formation et qu'est-ce qui t'a fait décider ce genre de formation là ?

  • Speaker #0

    alors la quête de sens complètement, c'est parce que justement c'est ce que j'évoquais un peu tout à l'heure dans le métier juridique en tout cas dans lequel j'étais la justice avait beaucoup changé et effectivement je trouvais plus de sens à ce que je faisais de par les absurdités comme j'évoquais tout à l'heure je n'arrivais plus à trouver du sens, je n'arrivais plus à expliquer à mes clients et mes clientes qu'il y avait des choses que ça dépensait l'entendement en fait. Et j'étais vraiment effectivement à ce moment-là. Après, quand je me suis arrêtée, dans cette quête-là, j'avais besoin de trouver un job qui me nourrissait à ce niveau-là, que je sache que je servais à quelque chose en fait, tu vois, vraiment. Et que je servais du coup pour le coup, après, c'est le cheminement aux gens. Au début, je ne me suis pas forcément posée de questions, mais en attendant, au gré des discussions, des lectures, des conversations, et puis le hasard qui n'est pas un hasard, mais j'ai vraiment eu cette sensation-là, que la vie m'a mis devant ma tête ce métier-là, parce que ça s'est vraiment passé comme ça. C'est la seule et unique fois de ma vie où j'ai senti les planètes s'aligner, comme on dit, vraiment. Parce que j'avais déjà entendu parler de coach de vie, mais sans forcément, lors d'une conversation avec le frère d'une amie, qui lui aussi était passée par une reconversion professionnelle, et il m'avait dit, peut-être intéressant cette phrase pour celles qui vont t'écouter, mais le coach m'avait posé cette question de me dire qu'est-ce que tu as toujours aimé faire dans la vie, de façon générale ? Donc il me dit, je te pose la question, qu'est-ce que tu as toujours aimé faire ? Ah ben merci du cadeau, parce que je ne te dis pas comme ça à ton nez. Et c'est la première fois de ma vie que j'ai entendu ce terme-là de coach de vie, mais ça ne m'a pas percuté à ce moment-là. Par contre, sa question, oui, m'a beaucoup percuté, donc ça a beaucoup mouliné. Ça a été compliqué jusqu'au moment où j'avais lâché l'affaire, parce que je trouvais pas, parce que j'avais pas forcément de passion particulière dans la vie J'aimais un peu tout faire, je suis un peu multifonction on va dire, donc rien qui se détachait du lot si tu veux. Jusqu'au jour où, d'un coup, j'ai eu une intuition peut-être, je ne sais pas, mais en tout cas quelque chose qui m'a popée, comme disent les jeunes. En fait, ce que j'ai toujours aimé faire, c'est m'occuper de mes copines dans la vie. Et là, je me suis dit, ok super, professionnellement, on fait quoi de ça ? Tu vois ? Donc là, repartie dans la réflexion. Et puis au gré des rencontres, un jour, je buvais un café avec une connaissante. Maintenant, c'est une amie avec Joanie, je ne sais pas si tu vois. Et arrive chez Vanessa, donc une copine à elle qui est coach de vie. Et elle me la présente. Elle me dit, voilà, c'est une élègue, une amie, elle est coach de vie. Et c'est là en fait que ça a tilté. Je me suis dit, putain, maintenant, tu m'intéresses, toi.

  • Speaker #1

    Ça fait deux fois au final que tu rencontres une coach de vie.

  • Speaker #0

    Et donc, on discute tout ça. Et bref, on convient de se rencontrer pour vraiment parler du métier. Deux jours après, j'allais voir ma kinésiologue parce que j'étais dans une période où c'était un peu flou, donc c'était compliqué pour moi. J'arrive avec tout ça, je lui explique. Et là, elle me regarde et je vois son petit sourire, la pente sur le couec. Et elle me dit, mais tu sais que j'ai une amie qui a un centre de formation, qui est directrice d'un centre de formation. Et elle ouvre justement cette année un parcours métier coach de vie. Et là, je me suis dit, non mais c'est une blague. C'est une blague. Et puis voilà, c'était parti. Donc elle m'a donné le coordonnée, c'est le centre dont je te parlais tout à l'heure. Elle m'a donné le coordonnée, j'ai appelé, la formation a commencé au mois de juin, c'était parti.

  • Speaker #1

    C'était lancé, go. Tu lances du coup ton entreprise le 5 avril 2024. Donc en année personnelle, j'agis, je décide pour moi. en année universelle 8, je prends ma place.

  • Speaker #0

    On prend ma place, exactement.

  • Speaker #1

    Et un objectif de l'année 9, pour mettre un point final à mon enseignement.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as ressenti ce jour-là comme une pose de première pierre, mais cette fois à ton image ?

  • Speaker #0

    Mais oui, mais évidemment. Mais c'est vrai qu'en plus, j'avais commencé en amont tout le travail qu'on fait quand on est entrepreneur. Enfin voilà, nos signatures, nos palettes de couleurs, je ne sais pas quoi. Enfin, Mélanie en parlerait beaucoup mieux que moi. Et voilà, ta patte, etc. Et j'ai vraiment eu l'impression de construire quelque chose pour moi. On est encore dans le bâtisseur, mais vraiment, c'est moi, en fait, aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On retrouve aussi le 1 dans ta racine, une énergie d'autonomie, de décision, de leadership. Et toujours ce 11-2, le nombre du super accompagnant, mais aussi du doute. Comment tu as fait pour avancer malgré ces doutes ? Qu'est-ce qui t'a aidé à ne pas reculer ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas eu de doute.

  • Speaker #1

    Génial, quand tu as senti que c'était le bon moment.

  • Speaker #0

    Non, alors ça peut paraître, je ne sais pas ce que les gens peuvent se dire en disant, l'autre n'est pas tout quoi. Je t'assure qu'en fait, encore une fois, c'est aujourd'hui que je laisse les doutes. Parce que, ok, je suis coach, mais je suis entrepreneur, je suis chef d'entreprise, et c'est cette casquette-là qui est difficile, en fait, tu vois. Mais je n'ai jamais eu de doute sur ce vers quoi je me lançais, en fait. Et à tel point que même aujourd'hui, il n'est même pas envisageable pour moi de repartir dans un travail salarié par exemple. Tu parlais d'autonomie, etc. Mais là, toutes les cases sont cochées avec ce métier-là, même si cette casquette d'entrepreneur, même si c'est extrêmement difficile, toutes celles qui sont comme moi, ne savent de quoi je parle. Mais tout le reste en vaut tellement la peine. et en tout cas pour le coup moi ça vient cocher toutes les valeurs et tout ce qui est important pour moi et parce qu'en plus j'ai cette croyance profonde de l'art en moi qui fait que en plus ce que moi je propose les accompagnements que je propose je sais que c'est transformateur parce que je l' ai vécu déjà moi même mais je maintenant je le vois aussi avec les transformations de mes clientes je sais que ça peut peut-être paraître prétention mais prétentieux, mais je sais que je peux apporter beaucoup aux gens. Et rien que pour ça, je me dis mais ça serait un crime finalement de ne pas le proposer. Donc on va se battre pour faire en sorte d'impacter le plus de monde possible parce que la femme a besoin d'être valorisée, la femme a besoin d'être réparée, la femme a besoin d'avoir toutes les cartes en main, toutes les ressources qu'elle a au fond d'elle pour briller dans ce monde. Parce que c'est, à mon sens, c'est quand on aura cet équilibre. ce véritable équilibre qu'on verra sans doute nous jamais, mais en tout cas, on met notre pierre à l'édifice. C'est cet équilibre-là qui fera que le monde tournera rond, en fait. Et c'est pour ça que je me lève le matin, que je me lève tous les matins.

  • Speaker #1

    C'est un parcours ultra inspirant, mais à la fois bouleversant. Et on va faire le lien avec ce que tu viens de dire. Tu m'as confié en off une phrase très forte. « Enfant, j'ai été frappée, menacée, contrôlée, utilisée, humiliée, soumise et violée. » Je n'ai jamais rien dit à personne. Et aujourd'hui, tu accompagnes des femmes qui veulent se libérer, se reconstruire. Tu sens que c'est en les aidant que toi, tu continues à te guérir ?

  • Speaker #0

    Alors non, parce que je me considère comme guérie. Toute cette période-là de ma vie ne vient plus m'impacter émotionnellement. En fait, encore aujourd'hui, ça faisait partie d'un épisode de podcast que je faisais aussi, c'est que c'est un travail d'une vie malgré tout, mais le travail d'une vie est plus sur les dommages collatéraux. de cette histoire que l'histoire elle-même. L'histoire elle-même, pour moi, aujourd'hui, je peux dire avec certitude qu'elle est réglée. Parce que tu vois, des fois, je me projette aussi dans un éventuel procès, si tant est que j'en arrive là, et je m'imagine droite comme un i devant lui en disant, ben tu vois, c'est toi là, maintenant on est à la bonne place. Exactement. Et donc aujourd'hui, non, je me considère comme guérie, vraiment. De temps en temps, il faut que j'aille... enlever encore des couches d'oignons mais pour encore comme je disais des dommages collatéraux parce qu'on quand on l'a pas vécu on s'imagine pas à quel point c'est l'impact de cette histoire là, de ces drames là s'immiscent dans tous les coins et les recoins de notre vie tel une pieuvre qui vient mettre ses tentacules un peu partout en fait au fur et à mesure que ma vie avançait je me suis rendu compte qu'il y avait des conséquences des agissements, des comportements que j'avais, qui n'avaient au demeurant rien à voir avec mon histoire, mais qui quand on va gratter un peu, et qu'on va travailler là-dessus, on se rend compte qu'il y a le lien en fait. Donc c'est là que j'ai compris que... Oui, mon histoire, elle est réglée, mais j'ai probablement encore pas mal de choses, enfin pas mal, peut-être pas mal, parce que c'est quand même un grand mot, parce que je pense que j'ai quand même déjà beaucoup avancé. Mais effectivement, il y a de temps en temps des choses qui viennent vous chercher un peu, et c'est ce que j'aime à dire, les dommages collatéraux. Mais ce n'est pas bien grave, parce que le plus dur est passé, si tu veux. Donc, je n'ai pas l'impression de continuer à guérir à travers mes clientes. Par contre, je me nourris de voir leur transformation. Parce que tu vois, dans mes accompagnements, quand on est à la séance où on va venir vraiment traiter le trauma, alors ce n'est pas un traitement médical, mais c'est tout comme, parce qu'il y a vraiment le avant et le après dans la séance. Pas besoin de venir dix fois chez moi, tu viens une fois. Et dans la séance, je devrais faire des photos en fait avant, après, tu sais, comme ils font les employeurs, juste pour voir comment ça se passe, ils me sentent comme au milieu de leur visage en fait. Tu vois, quand on traite le trauma au moyen de l'hypnose, par exemple, quand elles ouvrent les yeux, ce n'est plus les mêmes. Ce n'est plus les mêmes. Et moi, ça, ça me nourrit. J'en pleurerais presque. Tu vois, quand je te le dis, c'est quelque chose qui me nourrit vraiment parce que je me dis, ça y est, on y est. Elle aussi, elle va pouvoir y aller et prendre sa vie en main.

  • Speaker #1

    C'est beau parce qu'au final, tu te nourris, mais tu apportes énormément de part ton histoire.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Dans ton thème en numérologie, tu as aussi ta racine 3 qui parle de joie, de créativité, de jeu, et ton 11-2 qui parle d'intuition et de transmission. Aujourd'hui, est-ce que tu sens que tu es alignée avec ton métier ? Est-ce que tu as la sensation d'incarner pleinement tes nombres ?

  • Speaker #0

    Alors, pleinement alignée avec mon métier, oui. Pleinement alignée avec mes nombres, peut-être pas tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est pas encore, il te manque un peu de corps.

  • Speaker #0

    Je pense que le 3, par exemple, tu me disais quoi ? Le 3,

  • Speaker #1

    c'est le symbole de l'enfance, celui qui a besoin d'avoir du plaisir, du fun, mais qui a besoin aussi d'avoir plusieurs jouets, comme un enfant dans sa vie, dans son activité.

  • Speaker #0

    J'ai du mal à lâcher prise pour être dans ce côté enfantin, ce côté amusement, parce qu'en plus je traite un sujet qui, dans le commun des mortels, on ne s'amuse pas. Donc forcément c'est un peu polarisant si tu veux d'être un peu sur ces deux casquettes là, mais je vais y arriver. Tu vois, encore une fois il suffit de le parler, il suffit d'expliquer, il suffit de dire ouais ok, c'est un peu ce que je disais au début je crois, ok il t'est arrivé un truc de dramatique, je sais je l'ai vécu, pas de soucis, j'ai eu le combo gagnant moi, mais tu Tu vois, c'est OK, mais... Mais d'un autre côté, on va prendre le temps, on va s'envelopper, on va pleurer peut-être ensemble, on va prendre le temps de libérer un peu tout ça, mais après on va y aller quoi. Tu vois ? Parce que je parle du principe, ce n'est pas une fatalité, ça fait partie de nous, mais ça ne fait pas de nous toute notre vie en fait. Tu vois ? Et donc voilà. Et de ce fait-là, du côté dramatique de ces sujets-là, Moi j'ai un peu du mal à, aujourd'hui je le dis tout transparent, mais c'est vrai que j'ai du mal à y mettre ce côté fun, ce côté enfantin, parce que je trouve ça un peu en décalage, même si je pense qu'on peut arriver justement, et c'est ça qui va faire ma différence je pense aussi, c'est ça qui va arriver à me différencier aussi, même si je le suis déjà par rapport à certaines choses, notamment les outils que j'utilise, la méthode que j'ai mis en place, etc. mais ça va venir encore plus impacter le truc. Et ça, tu vois, encore une fois, je pense que c'est aussi dû à mon histoire. Tu vois ? Ce côté où on n'ose pas, où on a peur. Parce que je me suis tellement barricadée quand j'étais plus petite, tu vois, que j'ai grandi en me construisant comme ça. Ce que je disais un jour à une amie, pendant que toi, tu jouais au barbie, moi, j'essayais de me taire le plus possible et de ne pas me faire remarquer, en fait. Ouais. Tu vois ? Donc, on n'est pas toutes les deux sur le même truc. Tu vois ? Et aujourd'hui encore, je me rends compte, voilà. en plus de par ta question, qu'il y a peut-être encore des choses par rapport à ça. Le plus important, c'est d'en prendre conscience. Une fois que tu en as pris conscience, c'est plus facile pour arriver à mettre en œuvre l'inversement de la machine.

  • Speaker #1

    Je vais arriver à trouver aussi un équilibre parce que tu as du 4, donc une belle ambivalence en mureuse. Le 4 qui est très sérieux, qui est meucale, qui est assez rigide. Et le 3, lui, qui a juste un examen, qui a une confine. C'est vrai qu'il faut que tu arrives à trouver cet équilibre.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu vas le trouver. J'ai confiance.

  • Speaker #1

    Tu es maman de trois filles et tu as une feuille 6, une énergie très marquée par l'amour, la famille, l'harmonie. Comment tu vis aujourd'hui ton rôle de maman dans cette nouvelle vie ? Est-ce que tu te sens plus présente ou plus douce ?

  • Speaker #0

    Oui, aujourd'hui oui. Et mes filles me le disent. Parce que tu vois, quelques temps après avoir quitté mon travail, je me suis dit, mais en fait... Je ne leur ai jamais demandé comment elle avait vécu elle en fait. Alors ma première et ma dernière m'ont dit de toute façon c'est ta vie, elle ne leur a pas changé leur vie donc tout va bien. Et par contre celle du milieu elle m'a dit, elle me dit je ne me souviens pas forcément, mais par contre ce que je remarque c'est que tu as vachement changé. Tu n'es plus en colère, tu es agressif, tu es vachement plus gentil. Et ça waouh, tu vois je me dis ouais ok. Et du coup, forcément, j'essaie de... Alors, elles sont un peu réfractaires. Elles me disent « Non, mais tu n'es pas en train de me faire ta coche, là ? » Quand on me parle. Mais je vois, par contre, quand des fois, elles traversent des choses, etc., je vois dans leur attitude, dans leur manière de penser, leur manière de s'exprimer, que bon, peut-être que j'ai eu un peu un impact sur elles aussi.

  • Speaker #1

    Après tout ce que tu as vécu, qu'est-ce que tu souhaites transmettre à tes filles et aux femmes qui t'écoutent ? en termes de résilience et de force ?

  • Speaker #0

    On l'a en nous. On l'a en nous. Ce n'est pas un comprimé qu'on prend trois fois par jour. On l'a en nous. Un exemple tout bête. On a tous, à un moment donné, été largués par l'homme de notre vie quand on a 27 ans. C'était un drame absolu. On n'allait jamais s'en remettre. Et pourtant, on est bien d'accord, on n'est pas mariés avec lui aujourd'hui. Donc, c'est qu'on s'en est remis. C'est ça la force de résilience, en fait. Donc, il n'y a pas une force de résilience pour un chagrin d'amour. Il n'y a pas une force de résilience pour se remettre de viol. On n'a pas une force de résilience. pour chaque chose difficile qu'on vit, c'est la même en fait pour tout. Donc si on a réussi à se remettre de ce chagrin d'amour ou de notre premier animal de compagnie qui est décédé, on arrivera à se remettre de ça. C'est peut-être difficile à croire, mais bien sûr qu'on peut y arriver. Et c'est ce que je dis au quotidien sur mes réseaux, etc. Oui, c'est possible. Et arrêtez de croire que ce que... ceux qui nous disent non mais ça me travaille de longue haleine, il faut aller chez le psy ou le psychiatre alors je dis pas, il y en a qui en ont besoin, il n'y a pas de problème, je ne suis pas médecin, je vais pas dire qu'il faut pas y aller on est d'accord je connais mes limites aussi et c'est pas ce que je dis parce qu'il y a des personnes qui ont développé du coup aussi des pathologies etc donc c'est extrêmement nécessaire et indispensable d'avoir un suivi médical mais des gens comme moi, moi j'ai jamais suivi ce genre de choses là et j'ai réussi quand même à passer au dessus Et tout ça parce qu'effectivement, on a les ressources en nous pour le faire. En fait, ce que la femme, dans son ensemble, a besoin de prendre conscience, c'est qu'on a une richesse extraordinaire, au sens littéral du terme, à l'intérieur de nous, pour briller dans ce monde. Et ça paraît peut-être un peu perché, mais de façon très terre-à-terre, pendant des millénaires, on était relégués au deuxième, troisième, quatrième plan, voire pire. Aujourd'hui, il est temps de prendre notre place en fait. Parce qu'on a les capacités pour le faire, on a les compétences pour le faire, on a les ressources pour le faire et c'est notre nom tout entier qui fait qu'on est des êtres merveilleux et il faut s'en convaincre vraiment parce que c'est le cas.

  • Speaker #1

    Beau message. Et très belle preuve de résilience aussi. Si tu pouvais parler maintenant à la Stéphanie d'avant, celle qui gardait tout pour elle, qui a tout porté, tout caché, celle qui faisait, faisait, faisait, qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Je vais pleurer si tu me dis ça ! Je lui dirais, t'inquiète pas, tout va bien, tu vas t'en sortir.

  • Speaker #1

    Et à toutes les femmes qui nous écoutent, celles qui se sentent perdues, éteintes, mais qui sentent que notre chemin est possible, quel message tu aurais envie de leur transmettre ?

  • Speaker #0

    Viens me voir, on en parle ! Je vais te montrer la lumière au bout du tunnel, je t'assure tu peux y arriver. C'est beau.

  • Speaker #1

    Pour terminer, est-ce que je peux te proposer de tirer une carte et de le dire ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    À la caméra.

  • Speaker #0

    Attends. Alors, visualise ton désir ici et maintenant. Quels sont les mots les plus puissants que tu puisses dire pour manifester ton désir ? C'est ici et maintenant. c'est pas hier, c'est pas demain c'est aujourd'hui c'est aujourd'hui qu'on construit notre demain j'aime dire souvent que le passé c'est fait pour apprendre, l'avenir c'est fait pour vivre en fait donc vivons, arrêtons de survivre et vivons vivons pleinement quoi tu m'as donné des frissons merci infiniment Stéphanie pour ta force douce,

  • Speaker #1

    ta sincérité, ta lumière tu incarnes magnifiquement l'énergie du 11-2 celle qui doute mais avance quand même celle qui choisit enfin de se faire confiance, celle qui transforme ses blessures à un chemin de transformation pour les autres. Merci pour ta parole, pour ton courage, pour ta présence si juste. Tu nous rappelles qu'on peut survivre et se relever, qu'on peut dire stop et renaître, et surtout qu'on peut créer une vie alignée à notre image, quand on ose enfin se choisir. Si cet épisode a résonné en toi, si tu t'y es reconnue ou si une étincelle s'est allumée, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Mama Épanouie Toi, et à retrouver Stéphanie sur sa page

  • Speaker #0

    Le Coaching et Moi.

  • Speaker #1

    Et si tu es une maman qui nous écoute, souviens-toi, tu n'as pas besoin d'avoir tout prévu, tu as juste besoin de t'écouter.

  • Speaker #0

    Merci Stéphanie. Merci à toi Alicia, merci beaucoup.

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Description

Et si tout commençait le jour où tu oses dire stop ?


Pendant 20 ans, Stéphanie a travaillé comme clerc dans un cabinet d’avocats. Une vie bien rangée, en apparence. Mais en dedans, un vide… une souffrance tue… jusqu’au jour où son corps a dit non.


Dépression, plainte déposée, reconversion : cet épisode raconte l’histoire d’une femme qui a tout traversé.

Et qui a décidé, un jour, de se choisir.


Aujourd’hui, Stéphanie est coach, entrepreneure, épouse, maman de trois filles… et une femme en chemin vers elle-même, portée par une mission plus grande qu’elle.


Dans cette conversation, on parle de :
✨ Loyautés invisibles et réveil intérieur
✨ Numérologie, résilience et renaissance
✨ Choix puissants, reconstruction


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois une femme forte, entière, profondément humaine. Stéphanie, c'est l'histoire d'une survivante, d'une femme qui a longtemps gardé en elle des douleurs enfouies, jusqu'au jour où elle a dit stop. Elle a choisi de se libérer, de se soigner, de se reconstruire et surtout de se choisir. Pendant 20 ans, elle a travaillé dans un cabinet d'avocats, une vie bien remplie en apparence et pourtant, le corps, un jour, a dit non. Dépression, effondrement, ce qu'elle a traversé depuis est bouleversant. Un réalignement complet, une renaissance. Aujourd'hui, elle est coach de vie, entrepreneur, épouse et maman de trois filles. Une femme en pleine reconquête de sa vie, guidée par une intuition fine, une force intérieure impressionnante et une mission de vie qui la dépasse. Dans cet épisode, on va parler de résilience, de renaissance, de choix courageux et faire des ponts avec la numérologie, un outil de connaissance de soi qui éclaire magnifiquement le chemin de Stéphanie. Bienvenue dans cette conversation avec une femme qui a osé se révéler pour mieux guérir. Je vous laisse.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Stéphanie, pour commencer, est-ce que tu peux nous dire avec tes mots à toi qui tu es ?

  • Speaker #1

    Je suis un bonbon rose à paillettes. C'est ce qui me caractérise maintenant. J'ai une connaissance qui un jour m'a dit, mon Dieu, mais j'avais oublié ton prénom, je t'avais enregistré à coche à paillettes. C'est bon, c'est bon. Sinon, en quelques mots, oui, je suis une maman de trois grandes filles. 18 ans, 15 ans et 12 ans. Je suis mariée depuis longtemps, puisque depuis 18 ans. Et voilà, j'ai un parcours assez chaotique, mais dont je suis tellement fière, qui me sert au quotidien aujourd'hui pour aider les autres, justement, pour les accompagner au mieux. Et sinon, malgré le sujet que je traite, Je suis quand même une coach avant tout. Et autant je peux te caliner, t'envelopper de tout mon amour, ma bienveillance et mes paillettes, mais autant je peux te faire un coup de pied au cul pour que tu te bouges en fait. Parce qu'il n'y a que comme ça qu'on avance. Ce n'est pas en restant à se lamenter. Donc c'est un peu mon caractère de toute façon. J'ai toujours été comme ça dans la vie. C'est pour ça que je pense que ça m'a aidée à avancer. Enfin, comme il n'y a pas tout le monde, mais en tout cas, c'est comme ça que moi je suis. C'est ce que je propose à... Même pas qu'à mes clientes, finalement, parce que mes amis, c'est pareil. Mes enfants, c'est pareil. Mon mari, c'est pareil. Tout le monde est logé à la même enseigne. Donc, voilà, c'est moi. À la fois coach, à la fois thérapeute, au sens où on discute, on prend le temps, machin. OK, mais après... Bon, maintenant, on fait quoi, là ?

  • Speaker #0

    C'est génial. C'est l'objectif de l'épisode, c'est de booster d'autres mamans. Tu as travaillé pendant 20 ans dans un cabinet d'avocats, un univers structuré, rigoureux, parfois assez froid, loin de ce que l'on imagine quand on voit tes nombres. Dans ton triangle fondamental, on retrouve en première racine le nombre 3, le symbole de l'enfant, celui qui a besoin de plaisir, de fun, de rose, de récréation, d'avoir plusieurs jouets, d'avoir de la légèreté dans sa vie. Comment tu te sentais dans ce métier-là à l'époque ? Tu y es restée longtemps ? Est-ce que tu pensais être alignée ou tu sentais que quelque chose clochait ?

  • Speaker #1

    Alors, longtemps, je me suis sentie très bien dans ce métier et j'aimais beaucoup le métier. Le cabinet dans lequel j'ai travaillé les dix dernières années n'était pas du tout austère et froid. C'est peut-être pour ça que je suis restée aussi longtemps d'ailleurs, parce qu'il y avait cet équilibre entre l'austérité du droit que tout le monde peut avoir consciemment. Il y avait cette austérité du droit, des règles, le carré, machin, truc, truc, truc. Mais par contre, à côté de ça, on était une équipe vraiment soudée. Parce qu'en plus, en 10 ans, on a traversé pas mal d'épreuves au sein du cabinet, que ce soit personnel et le cabinet lui-même, notamment avec le Covid, par exemple. Et puis, il y a eu d'autres choses. Donc, on était quand même une équipe soudée. qui n'étaient pas les derniers à faire la fête en fait. Donc régulièrement, le vendredi, c'était jour un peu de relâche. Voilà, tous les vendredis, le boss nous offrait à manger. On faisait aussi des apéros. Enfin voilà, quand c'était mardi gras, on venait déguiser. Enfin voilà, j'ai une amie qui venait souvent avec son chien, enfin une collègue de Farid qui venait souvent avec son chien. Moi, quand j'avais les enfants malades, plutôt que de rentrer chez moi, je retournais les enfants. Au cabinet, ça ne posait aucun souci. Enfin, pour la petite histoire, d'ailleurs, mes enfants appelaient mon patron tonton Pitou. Donc, tu vois, il y avait ce truc-là. Donc, on était loin de l'image austère qu'on peut se faire d'un cabinet d'avocats. de petit tailleur, mais c'est pas du tout ça. C'est ce qui me plaisait, en fait. Et c'est vrai que cette structure du droit où quand même, il y avait des règles appliquées, il y avait des protocoles, des procédures, etc., ça m'allait bien. Et à côté de ça, avec ce mélange-là, avec ce côté fun, en fait, qui était vachement chouette, en fait.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, ton 3, il s'est éclaté. C'est ça. Et à la fois, ton nombre 6, qu'on retrouve énormément dans ton thème, trois fois, donc qui a besoin de créer son propre cocon familial partout. où il se trouve au final, tu l'avais dans ton boulot. Le 6, il a un besoin vital presque non négociable, celui de travailler dans l'harmonie, dans un environnement qui respecte ses valeurs. Mais sans rentrer dans les détails, il me semble que certains comportements ne respectaient plus ça. Pour le 6, si ses besoins fondamentaux ne sont pas respectés, ça peut le ronger dans l'intérieur. Qu'est-ce qui te faisait tenir malgré tout ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai qu'il y avait beaucoup de moments où mon patron, en l'occurrence, de... avait des mots très durs des fois, qui étaient à mon sens injustifiés, et ça n'en me cache que moi, mais en tout cas moi je le vivais comme une injustice, c'était pas forcément dirigé envers moi en plus, mais même quand il s'adressait à mes collègues qui avaient jugé qu'il y avait une boulette ou un truc comme ça, après on est humain, on n'est pas des robots, et en fait dès qu'il y avait une petite boulette, il était très exigeant en fait, et donc dès qu'il y avait une boulette, ça le mettait un peu hors de lui, Alors les boulettes ont toujours été des boulettes qui étaient... rattrapable, donc il n'y avait pas mort d'homme entre guillemets, même si je veux pas aller dans les extrêmes, mais en tout cas c'était toujours rattrapable, donc je trouvais ça très injuste les propos et les comportements qu'il pouvait avoir vis-à-vis de nous et ça moi l'injustice c'est quelque chose qui est extrêmement ancré en moi et que je combats depuis... toujours en fait et ça c'était extrêmement difficile à supporter. Maintenant c'est vrai qu'à côté de ça, il y avait tous ces moments où on était quand même reconnus ou quand on a traversé des périodes difficiles comme le Covid, parce que mon patron a été touché par le Covid gravement, enfin ça a été compliqué, on s'est tous mobilisés pour maintenir le cabinet à flot. dans une... on a été soudés, et en fait il a été extrêmement reconnaissant par rapport à ça. Et donc, moi, c'est venu gonfler ma jauge de reconnaissance. C'était, voilà, j'en avais pour l'année presque, tu vois. Et donc forcément, il y avait cet équilibre-là qui faisait que les bons moments étaient quand même plus importants, plus souvent, que les mauvais moments, que moi je qualifie en tout cas de mauvais moments. Donc ça me faisait tenir, hormis le salaire que je faisais. Évidemment, après, on ne va pas se mentir. Parce qu'en étant claire, j'étais cadre, donc je prenais quand même très bien ma vie. Donc voilà, il y avait quand même aussi ce côté-là qui n'était pas négligeable. Donc surtout avec trois enfants à la maison, tu vois. Mais voilà, tant que cet équilibre était là et que le positif l'emportait sur le côté un peu obscur de la force, ça m'allait. C'est ce qui me faisait tenir.

  • Speaker #0

    Ok. Même si il a énormément besoin d'être aimé. Je pense que c'est ça aussi qui te permettait de tenir à partir du moment où tu te sens aimée, mais en fait, tu vas rester dans un endroit où tu te sens bien, où tu te sens...

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qui t'amène à réconfort. Tu m'as dit en off avoir beaucoup donné, mais sans vraiment t'écouter. Et quand on regarde ton arbre personnel, on voit ce nombre 6 encore une fois, cette énergie de soin, de l'aide, du don de soi, sauf à soi. C'est souvent une vibration qui est très tournée vers les autres, mais qui pousse parfois à s'oublier. Est-ce que tu te reconnais dans ça aujourd'hui avec le recul ? Tu dirais que tu t'es un peu perdue dans le besoin de faire... plaisir d'aider les autres avant toi.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors, comme je te l'avais expliqué, je pense qu'il y a aussi une part de mon histoire qui a fait que je me suis oubliée parce que je me suis complètement enfermée dans... Presque que je m'étais dissociée, en fait. Donc, hop, la staff qui avait subi, elle est de côté et l'autre, elle continue d'avancer. Mais du coup, forcément, elle s'oublie parce qu'on oublie le plus important, quoi. On oublie nos racines, etc. Et du coup, mais en attendant, c'est vrai que j'ai toujours eu ce caractère-là malgré tout. Et aujourd'hui encore, et ce n'est pas pour rien peut-être que je suis arrivée là où je suis aujourd'hui, c'est qu'effectivement, j'ai tendance à vouloir aider les autres de façon générale. Au sein de mon travail, je les aidais d'une certaine manière. Mais c'est vrai que je faisais beaucoup le travail aussi. Et puis de plus en plus, les gens avaient de plus en plus besoin d'avoir quelqu'un, une écoute, alors qu'on était là pour... traiter un dossier juridique on n'était pas là pour faire l'assistance sociale ou la psy mais en attendant ils avaient besoin de ça quoi et ça aussi ça m'avait un peu bouffé parce que je n'arrivais plus en fait à jouer ce rôle là avec tout le monde parce que c'était de pire en pire le métier a énormément changé la justice a énormément changé et elle est beaucoup moins dans l'humain si tant est qu'elle l'a été un jour mais là aujourd'hui pour moi ça a dépensé l'entendement et j'étais plus du tout alignée avec ça justement moi je n'arrivais plus à expliquer à mes clients à mes clientes qui étaient en pleine instance de divorce, qui étaient extrêmement conflictuelles, voire violentes, que le dossier avait été renvoyé à huit mois parce que la boucle adverse n'avait pas conclu. C'est juste, je me dis, c'est lunaire en fait cette histoire. Donc bref, ça aussi, tu vois, ça ne venait pas nourrir mes valeurs. Mais en attendant, j'étais là quand même à accompagner mes clientes. J'ai toujours été là pour accompagner mes amis. Il y en a certaines qui me disent, mais Steph, tu es notre pilier en fait. Ok, c'est lourd à porter quand même, parce que des fois le pilier se fend un peu, il a besoin des autres aussi. Mais par contre, effectivement, je ne vais pas aller chercher les autres quand moi j'ai besoin. Et effectivement, je m'oublie. Alors ça, j'en ai pris conscience effectivement depuis longtemps, de plus en plus aujourd'hui. Et j'essaie de faire différemment. Et j'essaie quand je traverse des périodes difficiles, j'essaie de... Tant qu'il y a la porte d'au moins une copine. Tu vois ? Et d'aller... Voilà. Mais c'est vrai que j'ai toujours été comme ça. Et même quand je suis le pire, c'était mes copines. Et effectivement, moi, c'était secondaire. Le plus important, c'est elle, en fait. C'était elle. Et c'est vrai qu'on me venait pleurer sur l'épaule. On me donnait conseils. Je faisais des agences matrimoniales. Enfin, moi, Dieu sait. Voilà. Et non, je ne regardais pas si j'avais les épaules à ce moment-là de le faire. je le faisais parce que j'étais vraiment dans le dom de moi pour les autres et j'ai toujours été comme ça c'est très fort parce que le 6 quand j'y pense,

  • Speaker #0

    il a cette notion-là de responsabilité il est très fort pour porter énormément de choses sur ses épaules et du coup avoir des responsabilités que ce soit familiales ou professionnelles le 6 doit faire attention à son enseignement du sauveur

  • Speaker #1

    Exactement et ça je l'ai compris pour être tout à fait honnête, il n'y a pas si longtemps que ça. Il y a un moment où tu es un peu trop quand même dans la position du sauveur, il faudrait peut-être garder, laisser leur autonomie à ton entourage et tant pis si elles n'arrivent pas à se démerder sans toi mais en même temps il faut que je ne peux pas tout faire en fait et puis je ne peux surtout pas le faire à la place. Pour le coup autant chez mes clientes j'arrive à le faire puisque c'est mon job mais c'est vrai que quand on me touche à mon environnement c'est-à-dire privé pour faire général, c'est plus compliqué. Et effectivement, si la personne en face de moi n'est pas encore prête à passer à l'action ou à faire un truc ou à prendre en main quelque chose, etc., je ne peux pas le faire à sa place en fait. Et autant, j'ai bien compris ça dans le cadre de mon activité professionnelle, puisque c'est quand même le cœur en fait de mon activité, c'est laisser l'autonomie aux gens. Donc évidemment, je ne vais pas les faire à leur place. Mais d'un point de vue personnel, c'est… C'est plus compliqué à lâcher.

  • Speaker #0

    Ça change la veille. Tu es sur la bonne voie. Dans ton thème, on retrouve aussi le 4, le nombre du bâtisseur, du travailleur acharné, celui qui a besoin de structure et de stabilité. Mais le 4, c'est aussi celui qui peut rester bloqué dans ses peurs, peur du changement, peur de l'échec, peur de décevoir aussi. Est-ce que tu dirais que certaines de ces peurs t'ont retenu dans cette vie d'avant, dans ce cadre qui t'étouffait mais qui te rassurait à la fois ?

  • Speaker #1

    Alors, le bâtisseur, je me retrouve complètement, effectivement, j'étais une travailleuse acharnée, je ne m'écoutais pas, encore une fois, je faisais des journées de fou, j'étais toujours fatiguée, parce qu'en plus, forcément, comme je n'écoutais pas mon design, je n'étais pas dedans du tout, bref, donc effectivement, dans ce côté acharné, etc., ça m'allait bien jusqu'à un moment donné où ça ne m'allait plus du tout, et après tout ce que j'ai pu vivre, j'ai eu la chance de rencontrer mon mari, j'ai bâti ma vie familiale. idéal même si c'est pas tous les jours simple je vis pas dans le monde des bisounours je suis comme tout le monde mais n'empêche quand je travaille à faire en sorte que ma famille soit bien et que tout le monde soit bien et que voilà donc j'ai bâti ma famille idéale j'ai commencé à travailler très jeune puisque je commence à travailler j'avais 20 ans j'ai pas mon bac j'ai même pas fini mes études tu vois et j'ai mis en oeuvre de bâtir ma vie professionnelle parce qu'effectivement c'était important pour moi aussi d'avoir cette stabilité là j'ai repris d'ailleurs quand j'ai commencé à travailler chez les avocats j'ai repris mes études pour pouvoir faire une formation qui était dédiée justement aux salariés de cabinet d'avocats et d'avouer à l'époque mais ça n'existe plus aujourd'hui et en fait c'est comme ça que je suis devenue claire et voilà j'ai mis toute mon énergie à bâtir ma famille ma vie professionnelle professionnelle pour avoir ce cadre, pour avoir cette stabilité là et pour pouvoir, du fait des moyens financiers que j'avais, du coup de pouvoir en dehors, pouvoir profiter et avoir ce côté fun. Et c'est vrai que jusqu'à ce que j'arrive au bout de cette carrière professionnelle là, j'ai pas eu l'impression d'avoir été retenue par des peurs. Parce qu'en plus il m'est arrivé au début de ma carrière de changer de cabinet, ça ne me faisait pas peur ça, parce que je n'étais plus là où j'étais, il fallait que je m'en aille, c'était une évidence. Donc ça j'ai pas eu le... Donc, ce n'est pas eu ce support-là. Aujourd'hui... Pour le coup, tout repose sur moi. J'ai beaucoup plus de peur qu'ils viennent m'impacter, même si j'essaie de les occulter parce que ce n'est pas constructif. Mais aujourd'hui, bien sûr, l'inconnu, le mois prochain me fait peur. Est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que je vais être assez impactante pour que les gens me fassent confiance, pour qu'ils puissent venir me voir ? Est-ce que je vais arriver à transmettre ce que j'ai envie de transmettre ? Est-ce que je vais arriver ? à avoir l'impact dont je rêve dans ma vision en fait. Aujourd'hui, elles sont beaucoup plus présentes ces peurs-là.

  • Speaker #0

    Je comprends. Le cadre, il a besoin absolument d'avoir un minimum de sécurité vitale. Je pense que quand tu étais dans ton cabinet d'avocat, au final, tu avais une sécurité financière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Quand on est à son propre compte, au final, c'est un challenge tous les jours. On ne sait pas de quoi de méfait, comme tu viens de le dire. Donc, ces peurs, je pense qu'elles sont aussi du fait qu'aujourd'hui, tu es entrepreneuse. Et tu n'as plus en fait ce cadre que tu avais avant.

  • Speaker #1

    Exact. Oui, probablement. Ça fait d'accord.

  • Speaker #0

    En janvier 2021, tout s'effondre. Là, tu traverses une dépression. Le 11 présent dans tes nombres, c'est un maître nombre très puissant quand il est aligné, mais aussi très déstabilisant quand il ne l'est pas. Si on n'est pas au rendez-vous de sa propre vie, le 11 peut conduire à l'autodévalorisation, à la déprime, voire à la dépression. Avant cette dépression, est-ce que tu crois que ton corps essayait déjà de te parler ? Est-ce que tu sentais des signes, des alertes que tu n'as pas éprouvé ?

  • Speaker #1

    Mais oui ! Mais ça, tu le vois après. Parce que tu as tellement la tête dans le guidon que tu ne vois pas ce qui se passe, en fait. Mais effectivement, j'étais complètement... Je ne sais même pas comment dire. J'étais rentrée dans une espèce de bulle, une espèce de cercle, que du coup, je ne voyais même pas quand on me disait... Je n'entendais pas, en fait, quand on me disait, « Mais Steph, tu es sûre que ça va ? » Non. Je me souviens, j'ai fait cette dépression. Alors, j'ai été alertée. par rapport à mon état sur la fin de l'année 2020, donc fin décembre 2020 par mes patrons, justement. Je peux clairement dire aujourd'hui que je pense qu'ils m'ont sauvé la vie. Et en fait, ça c'était fin décembre, en octobre ou novembre, je ne sais plus, pour un des jours fériés, j'étais allée chez mon père qui habite en Savoie et ils me l'ont dit là. Ils m'ont dit « mais Steph, quand même, ça ne va pas très fort, machin. » « Ah si, si, tout va bien, machin. » « Ouh, toujours nature, tu vois, ça va quoi. » Allez les filles, machin, ça va, j'étais hyper exigeante avec mes enfants, il ne fallait pas faire ci, il ne fallait pas faire ça, il fallait faire comme ci, ce n'est pas parce qu'on était en vacances qu'il fallait rester devant les écran toute la journée. Et en fait, en plus lui dans son rôle de grand-père, ça va, vas-y, détends-toi, tu vois. Et en fait, je n'entendais pas ça, c'est après coup que j'en ai pris conscience, que je me disais, mais en fait déjà là, il me disait. Et c'est vrai que quand j'ai pris conscience de ça, un jour c'est mes patrons qui m'ont convoqué dans leur bureau et qui m'ont dit, Steph, ça ne va pas. Ils m'ont mis la tête dedans quoi. Et en fait ils m'ont dit non ça va pas, tu as des attitudes que... Il s'était passé un truc, j'avais une attitude avec mon patron, ça faisait 15 ans qu'on travaillait ensemble, j'avais jamais eu en fait et ça l'avait choqué. Et c'est là, il me dit tu vois ça, ce que tu m'as fait là, tu me l'as jamais fait ça. Jamais de la vie tu aurais fait un truc comme ça. Il me dit il y a quelque chose qui va pas. Et moi je serais toi, il faudrait quand même que tu ailles voir. le médecin quand même parce que à mon avis c'est plus profond que ce que tu dis par rapport à d'habitude parce que de temps en temps j'allais chez une de mes collègues aujourd'hui mais qui était kinésiologue je faisais la surface quoi je suis jamais allé en profondeur en fait et après tu as exactement et parce que pour moi toute ma vie mon histoire je l'avais réglé c'est vachement plus fort que ça tu vois J'avais mis ma cape et j'avais réussi à passer au-dessus de par mon caractère, etc. Mais en fait, c'était un vrai leurre. Et là, j'ai pris la vérité en face. Là, j'ai pris le mur. Et le soir, quand je suis rentrée chez moi, j'ai expliqué à mon mari ce que mes patrons m'avaient dit. Et je dis « qu'est-ce que tu en penses ? » Il me dit « c'est vrai que ces derniers temps, tu es quand même un peu sur le feu, ma chienne. » Ah, ok. Et c'est vrai que ça serait pas mal que tu ailles voir le médecin, ne serait-ce que… pour faire une évaluation. Et alors là, ça a été costaud.

  • Speaker #0

    Cette période, elle tombe en année personnelle 7, une année d'introspection, de rumes en question, de face à face avec soi-même. Et dans une année universelle 5, une vibration qui pousse à provoquer le changement. Est-ce que toi, tu as su saisir cette opportunité comme un appel à te recentrer sur toi, à penser à toi avant tout ?

  • Speaker #1

    Complètement, puisque de cette dépression, au bout de quelques semaines d'arrêt. Alors, je n'ai pas été arrêtée très longtemps, mais... Et puis de mon caractère de prendre le tour par les cornes et de « ok il y a ça, mais qu'est-ce que j'en fais aujourd'hui ? » De toute façon, je suis toujours dans cette dynamique-là. J'avais un genou à terre, ce qui a été compliqué à accepter aussi. Mais en fait, cette dépression m'a permis de parler. parce que j'avais jamais parlé de mon histoire pendant 30 ans donc et à qui que ce soit mon mari était au courant il y avait une poignée de personnes en fait qui était au courant mais ma mère mes grands-parents tout ça personne n'était au courant en fait et mes amis mes plus vieux amis parce que j'ai aujourd'hui des amis que j'avais quand on était à l'école primaire tu vois voir maternelle même donc même cela ne le savait pas donc ça a été un choc aussi pour eux et en fait si tu veux oui je me suis choisi dans le sens où j'ai eu ce besoin pour le coup de le dire de parler, de me montrer avec toute ma vulnérabilité finalement. Et ça a été, je ne sais pas si je peux le dire comme ça, tu le comprends éventuellement, mais ça a été putain de salvateur quoi. Et je sais en plus de par mon histoire, mais aussi maintenant de par mon expérience, que de parler c'est le plus dur en fait. C'est difficile à croire avant qu'on ait parlé. Mais sincèrement, c'est le plus dur. C'est le plus dur parce que c'est une mise à nu, parce qu'on se montre comme jamais on s'est montré, parce que pendant des années, on a fait comme ci, tu vois. Et donc, vraiment, de parler, c'est le plus difficile. Ça ne veut pas dire que le reste est the finger in the night, c'est aussi un travail qui peut être compliqué, mais c'est vraiment de faire ce pas-là de parler, et c'est extrêmement salvateur. En tout cas, c'est ce qui s'est passé pour moi. Et c'est à ce moment-là qu'effectivement, à partir du moment où j'ai parlé, d'abord, quand j'ai vu comment ça a été pris, j'ai toujours eu que des bons accueils, en fait. Il n'y a jamais personne qui a remis en doute ce que j'ai dit. Et ça, ça m'a évidemment beaucoup aidée. Après, j'avais laissé un petit terme à la question, mais il n'y a pas beaucoup de choses à voir. Pour des dizaines de raisons, si tu veux, tu as deux, trois heures devant ton empar. Mais bon, après, c'est légitime, même si c'est bousculant pour celle qui reçoit la question, mais c'est légitime. Et si tu veux, oui, j'ai pris, pour le coup, j'ai pris soin de moi, comme je n'avais jamais pris soin de moi, juste déjà en avouant ce qui s'était passé et en me mettant à nu à tel point. Et ça a été le début de tout le reste. Ça a été le début de tout le reste. Là, pour le coup, tu vois, la dash qui dit c'est un mal pour un bien n'a jamais autant pris son sens pour moi, tu vois.

  • Speaker #0

    En plus, le 5, c'est le nombre de la liberté. Donc, la liberté aussi, le fait de se libérer d'un poids.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tout arrive au bon moment, en général, dans la vie. Quelques mois plus tard, en juillet 2022, tu portes plainte, un acte fort. Énergétiquement, on était en année personnelle 8, celle de la puissance, du positionnement, de la reprise du pouvoir, du fait de prendre sa place. Tu étais aussi en année universelle 6, qui parle de swing, d'amour de soi. de poser des bases plus saines. Et ton objectif de l'année était le 5, le changement pour s'élever et pour évoluer. Comment tu as vécu ce moment-là ? Est-ce que ça a été un déclic, une manière de reprendre les rênes de ta vie ?

  • Speaker #1

    Le dépôt de plainte, quand j'ai fait ma dépression et que j'ai dit à tout le monde ce qui s'était passé, le dépôt de plainte n'était pas du tout envisagé. Parce que pour moi, et ça n'engage que moi, le dépôt de plainte, ce n'est pas ce qui va faire que tu vas t'en sortir. Je vois d'ailleurs trop de personnes mettre tous leurs espoirs de guérison dans le dépôt de plainte et l'issue de la procédure. Il ne faut surtout pas, à mon sens, réfléchir comme ça, parce qu'on le voit tous les jours, comment se passent les procès, etc. Ce n'est pas ça qui va faire que tu vas te guérir. Ça va t'apporter, peut-être, mais ce n'est pas ça qui va te guérir. Moi, j'ai déposé plainte parce que je suis guérie. Et que j'ai les épaules pour le faire. Donc, le but n'était pas de déposer plainte quand j'ai parlé. Je savais que je pouvais le faire encore, parce que je connaissais les délais de prescriber, etc. Mais je savais que j'avais encore un peu de temps devant moi. C'était une éventualité, mais ce n'était pas forcément une nécessité, comme pour certaines personnes. Et un jour, il y a eu un événement qui a fait que je me suis dit « Ah ouais, ok, on va y aller » . je sais pas si je le raconte mais ça peut être pas d'intérêt mais en tout cas il ya eu un élément déclencheur J'ai constaté et là je me suis dit non mais on va peut-être remettre tout le monde à sa juste place voilà c'est important et effectivement ça a été aussi là le début d'autre chose et en Symboliquement en fait en allant déposer plainte c'est comme si je me disais et que j'en crée en moi même je ne veux plus subir Je suis assez grande maintenant pour ne plus subir, pour décider de ce qui est bon pour moi ou pas, et de dire non, pas forcément que dans des agressions sexuelles, parce que je n'avais pas subi d'autres. vraiment au sens large en fait, même dans notre vie, dans notre vie professionnelle, dans notre vie personnelle. Des fois on subit des choses qu'on n'a pas envie de subir, mais qu'on accepte pour tout un tas de raisons, mais qui finalement ne sont pas forcément les bonnes raisons, parce qu'au final on se perd nous-mêmes. Exactement. En fait c'est qu'on n'a pas posé nos limites assez clairement, et les autres forcément dépassent les limites. On n'a pas besoin de se faire… dans tous les domaines de notre vie il n'y a pas de… tu vois. Et voilà, mais donc du coup, ce dépôt de plainte a été vraiment, ça a marqué ce côté-là où non, je ne veux plus subir, je décide de ce que je veux pour moi, de ce qui est bon pour moi ou de ce qui ne l'est plus, justement, ce qui ne l'est pas ou ce qui ne l'est plus. Donc, ça a été vraiment un moment, mais ça, je m'en suis rendue compte après. C'est toujours pareil, c'est toujours le deuxième effet qui se coule quand on voit les choses avec un peu de recul, on se rend compte que, ah ouais.

  • Speaker #0

    effectivement et parce que à partir de ce dépôt de plainte tu vas y venir après mais il ya tout un tas de choses qui en ont découlé en fait et du coup ça fait le lien avec ce que je vais dire tu m'as parlé d'un immense soulagement est ce que tu as ressenti que quelque chose s'est redressé en toi à ce moment là tu étais aussi un moi personnel 6 qui parle de prise de responsabilité tu

  • Speaker #1

    crois que c'était le bon moment pour te dire maintenant je choisis ma vie bah oui clairement clairement et en plus j'ai eu la chance d'avoir été extrêmement bien accueillie aussi par la gendarmerie quand je suis allée déposer plainte pourtant j'habite dans un petit village donc tu t'attends peut-être à être tu vois reçu par le bourgou du coin et un chien alors du tout donc ça a été aussi ça m'a aidé forcément et ça a été ça a été chouette d'être accompagné comme ça et oui tu ressors de là tu te dis ok tu as passé deux ou trois heures je suis comme je suis passé pour déposer plainte alors ça c'est tout ça en attendant tu ressors vachement plus droite, vachement plus fière, vachement plus confiante, en te disant « putain, je l'ai fait quoi » .

  • Speaker #0

    Oui, ça y est. Et en décembre 2022, tu quittes ton poste. Là encore, ça tombe dans mon trimestre 5 et période formative 5. Un vrai signal de mouvement, de transition. Tu étais aussi un moi personnel 2, une énergie de lien, mais aussi de relation de soi à soi. Tu fais le choix de te remettre au centre de ta vie, une fois de plus. Qu'est-ce qui se passe dans ta tête à ce moment-là ? Est-ce que tu avais déjà une idée en tête de projet ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Pas du tout ! Et ça, c'est la première fois de ma vie que je faisais ça. Je ne me suis jamais lâchée des deux mains pour faire autre chose. Jamais. J'avais toujours besoin d'avoir un minimum plan B, et là, pas du tout. Et là, c'est vrai que oui, clairement, je me suis choisie, parce que suite à ce dépôt de plainte, six mois plus tard, je quittais mon travail, parce que j'en étais arrivée à un point où ce n'était plus possible, où mes valeurs n'étaient plus du tout respectées. Et j'ai aussi surtout pris conscience. que manifestement ça ne changerait jamais et que si je voulais que ça change, ça passait par moi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et pas par les autres. Donc effectivement, je me suis choisie avec cette confiance. Alors, c'est inexplicable et ça peut paraître perché, mais je ne peux pas le dire différemment. J'ai vraiment eu cette sensation que de toute façon, la vie va me mener là où je devrais être. Et c'est la première fois que je me disais ça dans ma vie. Et bon, après, évidemment, à côté de ça, j'avais le soutien de mon mari, bien évidemment. D'un point de vue financier, ce n'est pas la cata non plus. Donc voilà, j'ai quand même eu la chance que mes patrons acceptent une rupture conventionnelle. Donc je ne partais pas non plus une main devant, une main derrière. Donc j'avais un peu de temps devant moi. Donc forcément, ça aide à être plus confiante. Ceci étant, effectivement, je ne savais pas du tout ce que j'allais faire. Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Je savais que, encore non, même à cette époque-là, je ne sais même pas si je savais que c'était à minima travailler avec les gens. Oui. Non, je pense que c'est venu après parce que j'avais quand même à nouveau cette période-là où j'avais eu besoin de nouveau de me recentrer sur moi, de prendre le temps de rien faire, de passer mes journées devant Netflix et le canapé si j'avais envie, sans qu'il y ait de pression, sans qu'il y ait quoi que ce soit. Et j'ai vraiment eu de nouveau ce besoin-là. de prendre ce temps-là pour me retrouver de nouveau, pour me reprendre du temps pour moi. Parce qu'après coup, je me suis rendue compte aussi qu'effectivement, j'étais de nouveau dans cette sphère-là que j'avais fabriquée avant de tomber en dépression. Donc, je m'étais dit...

  • Speaker #0

    On va lever le pied tout de suite, en fait, parce que je ne veux pas repartir là-dedans. Et on va prendre le temps de se reconnecter à soi, de se reposer. Après, le naturel revenant, après le bougalo, on est d'accord. Je vais recommencer à sortir, j'ai fait des nouvelles rencontres, qui sont aujourd'hui des gens qui sont importants pour moi dans ma vie. Et de fil en aiguille, effectivement, la vie m'a menée à ce métier de coach. Et voilà. J'ai eu raison de faire confiance à la vie.

  • Speaker #1

    Super. Est-ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé ? Parce que tu as créé ton entreprise le 5 avril 2024. Donc, tu as quitté le cabinet en décembre 2022. Donc, il s'est passé un petit laps de temps entre les deux. Et dans tes nombres, quand on regarde tes nombres en numérologie, on voit le nombre 7. Et le nombre 7, c'est la quête de sens. Celui qui va aimer comprendre, analyser, se former tout au long de sa vie pour remettre du sens déjà au centre de sa vie et pouvoir transmettre aux autres toutes les connaissances qu'il a engrangées. déjà vers quoi tu t'es tournée vers quelle formation et qu'est-ce qui t'a fait décider ce genre de formation là ?

  • Speaker #0

    alors la quête de sens complètement, c'est parce que justement c'est ce que j'évoquais un peu tout à l'heure dans le métier juridique en tout cas dans lequel j'étais la justice avait beaucoup changé et effectivement je trouvais plus de sens à ce que je faisais de par les absurdités comme j'évoquais tout à l'heure je n'arrivais plus à trouver du sens, je n'arrivais plus à expliquer à mes clients et mes clientes qu'il y avait des choses que ça dépensait l'entendement en fait. Et j'étais vraiment effectivement à ce moment-là. Après, quand je me suis arrêtée, dans cette quête-là, j'avais besoin de trouver un job qui me nourrissait à ce niveau-là, que je sache que je servais à quelque chose en fait, tu vois, vraiment. Et que je servais du coup pour le coup, après, c'est le cheminement aux gens. Au début, je ne me suis pas forcément posée de questions, mais en attendant, au gré des discussions, des lectures, des conversations, et puis le hasard qui n'est pas un hasard, mais j'ai vraiment eu cette sensation-là, que la vie m'a mis devant ma tête ce métier-là, parce que ça s'est vraiment passé comme ça. C'est la seule et unique fois de ma vie où j'ai senti les planètes s'aligner, comme on dit, vraiment. Parce que j'avais déjà entendu parler de coach de vie, mais sans forcément, lors d'une conversation avec le frère d'une amie, qui lui aussi était passée par une reconversion professionnelle, et il m'avait dit, peut-être intéressant cette phrase pour celles qui vont t'écouter, mais le coach m'avait posé cette question de me dire qu'est-ce que tu as toujours aimé faire dans la vie, de façon générale ? Donc il me dit, je te pose la question, qu'est-ce que tu as toujours aimé faire ? Ah ben merci du cadeau, parce que je ne te dis pas comme ça à ton nez. Et c'est la première fois de ma vie que j'ai entendu ce terme-là de coach de vie, mais ça ne m'a pas percuté à ce moment-là. Par contre, sa question, oui, m'a beaucoup percuté, donc ça a beaucoup mouliné. Ça a été compliqué jusqu'au moment où j'avais lâché l'affaire, parce que je trouvais pas, parce que j'avais pas forcément de passion particulière dans la vie J'aimais un peu tout faire, je suis un peu multifonction on va dire, donc rien qui se détachait du lot si tu veux. Jusqu'au jour où, d'un coup, j'ai eu une intuition peut-être, je ne sais pas, mais en tout cas quelque chose qui m'a popée, comme disent les jeunes. En fait, ce que j'ai toujours aimé faire, c'est m'occuper de mes copines dans la vie. Et là, je me suis dit, ok super, professionnellement, on fait quoi de ça ? Tu vois ? Donc là, repartie dans la réflexion. Et puis au gré des rencontres, un jour, je buvais un café avec une connaissante. Maintenant, c'est une amie avec Joanie, je ne sais pas si tu vois. Et arrive chez Vanessa, donc une copine à elle qui est coach de vie. Et elle me la présente. Elle me dit, voilà, c'est une élègue, une amie, elle est coach de vie. Et c'est là en fait que ça a tilté. Je me suis dit, putain, maintenant, tu m'intéresses, toi.

  • Speaker #1

    Ça fait deux fois au final que tu rencontres une coach de vie.

  • Speaker #0

    Et donc, on discute tout ça. Et bref, on convient de se rencontrer pour vraiment parler du métier. Deux jours après, j'allais voir ma kinésiologue parce que j'étais dans une période où c'était un peu flou, donc c'était compliqué pour moi. J'arrive avec tout ça, je lui explique. Et là, elle me regarde et je vois son petit sourire, la pente sur le couec. Et elle me dit, mais tu sais que j'ai une amie qui a un centre de formation, qui est directrice d'un centre de formation. Et elle ouvre justement cette année un parcours métier coach de vie. Et là, je me suis dit, non mais c'est une blague. C'est une blague. Et puis voilà, c'était parti. Donc elle m'a donné le coordonnée, c'est le centre dont je te parlais tout à l'heure. Elle m'a donné le coordonnée, j'ai appelé, la formation a commencé au mois de juin, c'était parti.

  • Speaker #1

    C'était lancé, go. Tu lances du coup ton entreprise le 5 avril 2024. Donc en année personnelle, j'agis, je décide pour moi. en année universelle 8, je prends ma place.

  • Speaker #0

    On prend ma place, exactement.

  • Speaker #1

    Et un objectif de l'année 9, pour mettre un point final à mon enseignement.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as ressenti ce jour-là comme une pose de première pierre, mais cette fois à ton image ?

  • Speaker #0

    Mais oui, mais évidemment. Mais c'est vrai qu'en plus, j'avais commencé en amont tout le travail qu'on fait quand on est entrepreneur. Enfin voilà, nos signatures, nos palettes de couleurs, je ne sais pas quoi. Enfin, Mélanie en parlerait beaucoup mieux que moi. Et voilà, ta patte, etc. Et j'ai vraiment eu l'impression de construire quelque chose pour moi. On est encore dans le bâtisseur, mais vraiment, c'est moi, en fait, aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On retrouve aussi le 1 dans ta racine, une énergie d'autonomie, de décision, de leadership. Et toujours ce 11-2, le nombre du super accompagnant, mais aussi du doute. Comment tu as fait pour avancer malgré ces doutes ? Qu'est-ce qui t'a aidé à ne pas reculer ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas eu de doute.

  • Speaker #1

    Génial, quand tu as senti que c'était le bon moment.

  • Speaker #0

    Non, alors ça peut paraître, je ne sais pas ce que les gens peuvent se dire en disant, l'autre n'est pas tout quoi. Je t'assure qu'en fait, encore une fois, c'est aujourd'hui que je laisse les doutes. Parce que, ok, je suis coach, mais je suis entrepreneur, je suis chef d'entreprise, et c'est cette casquette-là qui est difficile, en fait, tu vois. Mais je n'ai jamais eu de doute sur ce vers quoi je me lançais, en fait. Et à tel point que même aujourd'hui, il n'est même pas envisageable pour moi de repartir dans un travail salarié par exemple. Tu parlais d'autonomie, etc. Mais là, toutes les cases sont cochées avec ce métier-là, même si cette casquette d'entrepreneur, même si c'est extrêmement difficile, toutes celles qui sont comme moi, ne savent de quoi je parle. Mais tout le reste en vaut tellement la peine. et en tout cas pour le coup moi ça vient cocher toutes les valeurs et tout ce qui est important pour moi et parce qu'en plus j'ai cette croyance profonde de l'art en moi qui fait que en plus ce que moi je propose les accompagnements que je propose je sais que c'est transformateur parce que je l' ai vécu déjà moi même mais je maintenant je le vois aussi avec les transformations de mes clientes je sais que ça peut peut-être paraître prétention mais prétentieux, mais je sais que je peux apporter beaucoup aux gens. Et rien que pour ça, je me dis mais ça serait un crime finalement de ne pas le proposer. Donc on va se battre pour faire en sorte d'impacter le plus de monde possible parce que la femme a besoin d'être valorisée, la femme a besoin d'être réparée, la femme a besoin d'avoir toutes les cartes en main, toutes les ressources qu'elle a au fond d'elle pour briller dans ce monde. Parce que c'est, à mon sens, c'est quand on aura cet équilibre. ce véritable équilibre qu'on verra sans doute nous jamais, mais en tout cas, on met notre pierre à l'édifice. C'est cet équilibre-là qui fera que le monde tournera rond, en fait. Et c'est pour ça que je me lève le matin, que je me lève tous les matins.

  • Speaker #1

    C'est un parcours ultra inspirant, mais à la fois bouleversant. Et on va faire le lien avec ce que tu viens de dire. Tu m'as confié en off une phrase très forte. « Enfant, j'ai été frappée, menacée, contrôlée, utilisée, humiliée, soumise et violée. » Je n'ai jamais rien dit à personne. Et aujourd'hui, tu accompagnes des femmes qui veulent se libérer, se reconstruire. Tu sens que c'est en les aidant que toi, tu continues à te guérir ?

  • Speaker #0

    Alors non, parce que je me considère comme guérie. Toute cette période-là de ma vie ne vient plus m'impacter émotionnellement. En fait, encore aujourd'hui, ça faisait partie d'un épisode de podcast que je faisais aussi, c'est que c'est un travail d'une vie malgré tout, mais le travail d'une vie est plus sur les dommages collatéraux. de cette histoire que l'histoire elle-même. L'histoire elle-même, pour moi, aujourd'hui, je peux dire avec certitude qu'elle est réglée. Parce que tu vois, des fois, je me projette aussi dans un éventuel procès, si tant est que j'en arrive là, et je m'imagine droite comme un i devant lui en disant, ben tu vois, c'est toi là, maintenant on est à la bonne place. Exactement. Et donc aujourd'hui, non, je me considère comme guérie, vraiment. De temps en temps, il faut que j'aille... enlever encore des couches d'oignons mais pour encore comme je disais des dommages collatéraux parce qu'on quand on l'a pas vécu on s'imagine pas à quel point c'est l'impact de cette histoire là, de ces drames là s'immiscent dans tous les coins et les recoins de notre vie tel une pieuvre qui vient mettre ses tentacules un peu partout en fait au fur et à mesure que ma vie avançait je me suis rendu compte qu'il y avait des conséquences des agissements, des comportements que j'avais, qui n'avaient au demeurant rien à voir avec mon histoire, mais qui quand on va gratter un peu, et qu'on va travailler là-dessus, on se rend compte qu'il y a le lien en fait. Donc c'est là que j'ai compris que... Oui, mon histoire, elle est réglée, mais j'ai probablement encore pas mal de choses, enfin pas mal, peut-être pas mal, parce que c'est quand même un grand mot, parce que je pense que j'ai quand même déjà beaucoup avancé. Mais effectivement, il y a de temps en temps des choses qui viennent vous chercher un peu, et c'est ce que j'aime à dire, les dommages collatéraux. Mais ce n'est pas bien grave, parce que le plus dur est passé, si tu veux. Donc, je n'ai pas l'impression de continuer à guérir à travers mes clientes. Par contre, je me nourris de voir leur transformation. Parce que tu vois, dans mes accompagnements, quand on est à la séance où on va venir vraiment traiter le trauma, alors ce n'est pas un traitement médical, mais c'est tout comme, parce qu'il y a vraiment le avant et le après dans la séance. Pas besoin de venir dix fois chez moi, tu viens une fois. Et dans la séance, je devrais faire des photos en fait avant, après, tu sais, comme ils font les employeurs, juste pour voir comment ça se passe, ils me sentent comme au milieu de leur visage en fait. Tu vois, quand on traite le trauma au moyen de l'hypnose, par exemple, quand elles ouvrent les yeux, ce n'est plus les mêmes. Ce n'est plus les mêmes. Et moi, ça, ça me nourrit. J'en pleurerais presque. Tu vois, quand je te le dis, c'est quelque chose qui me nourrit vraiment parce que je me dis, ça y est, on y est. Elle aussi, elle va pouvoir y aller et prendre sa vie en main.

  • Speaker #1

    C'est beau parce qu'au final, tu te nourris, mais tu apportes énormément de part ton histoire.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Dans ton thème en numérologie, tu as aussi ta racine 3 qui parle de joie, de créativité, de jeu, et ton 11-2 qui parle d'intuition et de transmission. Aujourd'hui, est-ce que tu sens que tu es alignée avec ton métier ? Est-ce que tu as la sensation d'incarner pleinement tes nombres ?

  • Speaker #0

    Alors, pleinement alignée avec mon métier, oui. Pleinement alignée avec mes nombres, peut-être pas tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est pas encore, il te manque un peu de corps.

  • Speaker #0

    Je pense que le 3, par exemple, tu me disais quoi ? Le 3,

  • Speaker #1

    c'est le symbole de l'enfance, celui qui a besoin d'avoir du plaisir, du fun, mais qui a besoin aussi d'avoir plusieurs jouets, comme un enfant dans sa vie, dans son activité.

  • Speaker #0

    J'ai du mal à lâcher prise pour être dans ce côté enfantin, ce côté amusement, parce qu'en plus je traite un sujet qui, dans le commun des mortels, on ne s'amuse pas. Donc forcément c'est un peu polarisant si tu veux d'être un peu sur ces deux casquettes là, mais je vais y arriver. Tu vois, encore une fois il suffit de le parler, il suffit d'expliquer, il suffit de dire ouais ok, c'est un peu ce que je disais au début je crois, ok il t'est arrivé un truc de dramatique, je sais je l'ai vécu, pas de soucis, j'ai eu le combo gagnant moi, mais tu Tu vois, c'est OK, mais... Mais d'un autre côté, on va prendre le temps, on va s'envelopper, on va pleurer peut-être ensemble, on va prendre le temps de libérer un peu tout ça, mais après on va y aller quoi. Tu vois ? Parce que je parle du principe, ce n'est pas une fatalité, ça fait partie de nous, mais ça ne fait pas de nous toute notre vie en fait. Tu vois ? Et donc voilà. Et de ce fait-là, du côté dramatique de ces sujets-là, Moi j'ai un peu du mal à, aujourd'hui je le dis tout transparent, mais c'est vrai que j'ai du mal à y mettre ce côté fun, ce côté enfantin, parce que je trouve ça un peu en décalage, même si je pense qu'on peut arriver justement, et c'est ça qui va faire ma différence je pense aussi, c'est ça qui va arriver à me différencier aussi, même si je le suis déjà par rapport à certaines choses, notamment les outils que j'utilise, la méthode que j'ai mis en place, etc. mais ça va venir encore plus impacter le truc. Et ça, tu vois, encore une fois, je pense que c'est aussi dû à mon histoire. Tu vois ? Ce côté où on n'ose pas, où on a peur. Parce que je me suis tellement barricadée quand j'étais plus petite, tu vois, que j'ai grandi en me construisant comme ça. Ce que je disais un jour à une amie, pendant que toi, tu jouais au barbie, moi, j'essayais de me taire le plus possible et de ne pas me faire remarquer, en fait. Ouais. Tu vois ? Donc, on n'est pas toutes les deux sur le même truc. Tu vois ? Et aujourd'hui encore, je me rends compte, voilà. en plus de par ta question, qu'il y a peut-être encore des choses par rapport à ça. Le plus important, c'est d'en prendre conscience. Une fois que tu en as pris conscience, c'est plus facile pour arriver à mettre en œuvre l'inversement de la machine.

  • Speaker #1

    Je vais arriver à trouver aussi un équilibre parce que tu as du 4, donc une belle ambivalence en mureuse. Le 4 qui est très sérieux, qui est meucale, qui est assez rigide. Et le 3, lui, qui a juste un examen, qui a une confine. C'est vrai qu'il faut que tu arrives à trouver cet équilibre.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu vas le trouver. J'ai confiance.

  • Speaker #1

    Tu es maman de trois filles et tu as une feuille 6, une énergie très marquée par l'amour, la famille, l'harmonie. Comment tu vis aujourd'hui ton rôle de maman dans cette nouvelle vie ? Est-ce que tu te sens plus présente ou plus douce ?

  • Speaker #0

    Oui, aujourd'hui oui. Et mes filles me le disent. Parce que tu vois, quelques temps après avoir quitté mon travail, je me suis dit, mais en fait... Je ne leur ai jamais demandé comment elle avait vécu elle en fait. Alors ma première et ma dernière m'ont dit de toute façon c'est ta vie, elle ne leur a pas changé leur vie donc tout va bien. Et par contre celle du milieu elle m'a dit, elle me dit je ne me souviens pas forcément, mais par contre ce que je remarque c'est que tu as vachement changé. Tu n'es plus en colère, tu es agressif, tu es vachement plus gentil. Et ça waouh, tu vois je me dis ouais ok. Et du coup, forcément, j'essaie de... Alors, elles sont un peu réfractaires. Elles me disent « Non, mais tu n'es pas en train de me faire ta coche, là ? » Quand on me parle. Mais je vois, par contre, quand des fois, elles traversent des choses, etc., je vois dans leur attitude, dans leur manière de penser, leur manière de s'exprimer, que bon, peut-être que j'ai eu un peu un impact sur elles aussi.

  • Speaker #1

    Après tout ce que tu as vécu, qu'est-ce que tu souhaites transmettre à tes filles et aux femmes qui t'écoutent ? en termes de résilience et de force ?

  • Speaker #0

    On l'a en nous. On l'a en nous. Ce n'est pas un comprimé qu'on prend trois fois par jour. On l'a en nous. Un exemple tout bête. On a tous, à un moment donné, été largués par l'homme de notre vie quand on a 27 ans. C'était un drame absolu. On n'allait jamais s'en remettre. Et pourtant, on est bien d'accord, on n'est pas mariés avec lui aujourd'hui. Donc, c'est qu'on s'en est remis. C'est ça la force de résilience, en fait. Donc, il n'y a pas une force de résilience pour un chagrin d'amour. Il n'y a pas une force de résilience pour se remettre de viol. On n'a pas une force de résilience. pour chaque chose difficile qu'on vit, c'est la même en fait pour tout. Donc si on a réussi à se remettre de ce chagrin d'amour ou de notre premier animal de compagnie qui est décédé, on arrivera à se remettre de ça. C'est peut-être difficile à croire, mais bien sûr qu'on peut y arriver. Et c'est ce que je dis au quotidien sur mes réseaux, etc. Oui, c'est possible. Et arrêtez de croire que ce que... ceux qui nous disent non mais ça me travaille de longue haleine, il faut aller chez le psy ou le psychiatre alors je dis pas, il y en a qui en ont besoin, il n'y a pas de problème, je ne suis pas médecin, je vais pas dire qu'il faut pas y aller on est d'accord je connais mes limites aussi et c'est pas ce que je dis parce qu'il y a des personnes qui ont développé du coup aussi des pathologies etc donc c'est extrêmement nécessaire et indispensable d'avoir un suivi médical mais des gens comme moi, moi j'ai jamais suivi ce genre de choses là et j'ai réussi quand même à passer au dessus Et tout ça parce qu'effectivement, on a les ressources en nous pour le faire. En fait, ce que la femme, dans son ensemble, a besoin de prendre conscience, c'est qu'on a une richesse extraordinaire, au sens littéral du terme, à l'intérieur de nous, pour briller dans ce monde. Et ça paraît peut-être un peu perché, mais de façon très terre-à-terre, pendant des millénaires, on était relégués au deuxième, troisième, quatrième plan, voire pire. Aujourd'hui, il est temps de prendre notre place en fait. Parce qu'on a les capacités pour le faire, on a les compétences pour le faire, on a les ressources pour le faire et c'est notre nom tout entier qui fait qu'on est des êtres merveilleux et il faut s'en convaincre vraiment parce que c'est le cas.

  • Speaker #1

    Beau message. Et très belle preuve de résilience aussi. Si tu pouvais parler maintenant à la Stéphanie d'avant, celle qui gardait tout pour elle, qui a tout porté, tout caché, celle qui faisait, faisait, faisait, qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Je vais pleurer si tu me dis ça ! Je lui dirais, t'inquiète pas, tout va bien, tu vas t'en sortir.

  • Speaker #1

    Et à toutes les femmes qui nous écoutent, celles qui se sentent perdues, éteintes, mais qui sentent que notre chemin est possible, quel message tu aurais envie de leur transmettre ?

  • Speaker #0

    Viens me voir, on en parle ! Je vais te montrer la lumière au bout du tunnel, je t'assure tu peux y arriver. C'est beau.

  • Speaker #1

    Pour terminer, est-ce que je peux te proposer de tirer une carte et de le dire ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    À la caméra.

  • Speaker #0

    Attends. Alors, visualise ton désir ici et maintenant. Quels sont les mots les plus puissants que tu puisses dire pour manifester ton désir ? C'est ici et maintenant. c'est pas hier, c'est pas demain c'est aujourd'hui c'est aujourd'hui qu'on construit notre demain j'aime dire souvent que le passé c'est fait pour apprendre, l'avenir c'est fait pour vivre en fait donc vivons, arrêtons de survivre et vivons vivons pleinement quoi tu m'as donné des frissons merci infiniment Stéphanie pour ta force douce,

  • Speaker #1

    ta sincérité, ta lumière tu incarnes magnifiquement l'énergie du 11-2 celle qui doute mais avance quand même celle qui choisit enfin de se faire confiance, celle qui transforme ses blessures à un chemin de transformation pour les autres. Merci pour ta parole, pour ton courage, pour ta présence si juste. Tu nous rappelles qu'on peut survivre et se relever, qu'on peut dire stop et renaître, et surtout qu'on peut créer une vie alignée à notre image, quand on ose enfin se choisir. Si cet épisode a résonné en toi, si tu t'y es reconnue ou si une étincelle s'est allumée, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Mama Épanouie Toi, et à retrouver Stéphanie sur sa page

  • Speaker #0

    Le Coaching et Moi.

  • Speaker #1

    Et si tu es une maman qui nous écoute, souviens-toi, tu n'as pas besoin d'avoir tout prévu, tu as juste besoin de t'écouter.

  • Speaker #0

    Merci Stéphanie. Merci à toi Alicia, merci beaucoup.

Description

Et si tout commençait le jour où tu oses dire stop ?


Pendant 20 ans, Stéphanie a travaillé comme clerc dans un cabinet d’avocats. Une vie bien rangée, en apparence. Mais en dedans, un vide… une souffrance tue… jusqu’au jour où son corps a dit non.


Dépression, plainte déposée, reconversion : cet épisode raconte l’histoire d’une femme qui a tout traversé.

Et qui a décidé, un jour, de se choisir.


Aujourd’hui, Stéphanie est coach, entrepreneure, épouse, maman de trois filles… et une femme en chemin vers elle-même, portée par une mission plus grande qu’elle.


Dans cette conversation, on parle de :
✨ Loyautés invisibles et réveil intérieur
✨ Numérologie, résilience et renaissance
✨ Choix puissants, reconstruction


Si tu te sens décalée dans ta vie professionnelle ou personnelle, que tu as besoin de te reconnecter à ta vérité profonde, cet épisode pourrait bien t’offrir une nouvelle lumière.


🔔 Abonne-toi et rejoins-moi sur Instagram @maman_epanouie_toi pour d’autres histoires inspirantes de femmes qui osent s’écouter et se choisir.


Alicia LANAIA, numérologue

Instagram : instagram.com/maman_epanouie_toi


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Aujourd'hui, je reçois une femme forte, entière, profondément humaine. Stéphanie, c'est l'histoire d'une survivante, d'une femme qui a longtemps gardé en elle des douleurs enfouies, jusqu'au jour où elle a dit stop. Elle a choisi de se libérer, de se soigner, de se reconstruire et surtout de se choisir. Pendant 20 ans, elle a travaillé dans un cabinet d'avocats, une vie bien remplie en apparence et pourtant, le corps, un jour, a dit non. Dépression, effondrement, ce qu'elle a traversé depuis est bouleversant. Un réalignement complet, une renaissance. Aujourd'hui, elle est coach de vie, entrepreneur, épouse et maman de trois filles. Une femme en pleine reconquête de sa vie, guidée par une intuition fine, une force intérieure impressionnante et une mission de vie qui la dépasse. Dans cet épisode, on va parler de résilience, de renaissance, de choix courageux et faire des ponts avec la numérologie, un outil de connaissance de soi qui éclaire magnifiquement le chemin de Stéphanie. Bienvenue dans cette conversation avec une femme qui a osé se révéler pour mieux guérir. Je vous laisse.

  • Speaker #1

    Merci.

  • Speaker #0

    Merci à toi. Stéphanie, pour commencer, est-ce que tu peux nous dire avec tes mots à toi qui tu es ?

  • Speaker #1

    Je suis un bonbon rose à paillettes. C'est ce qui me caractérise maintenant. J'ai une connaissance qui un jour m'a dit, mon Dieu, mais j'avais oublié ton prénom, je t'avais enregistré à coche à paillettes. C'est bon, c'est bon. Sinon, en quelques mots, oui, je suis une maman de trois grandes filles. 18 ans, 15 ans et 12 ans. Je suis mariée depuis longtemps, puisque depuis 18 ans. Et voilà, j'ai un parcours assez chaotique, mais dont je suis tellement fière, qui me sert au quotidien aujourd'hui pour aider les autres, justement, pour les accompagner au mieux. Et sinon, malgré le sujet que je traite, Je suis quand même une coach avant tout. Et autant je peux te caliner, t'envelopper de tout mon amour, ma bienveillance et mes paillettes, mais autant je peux te faire un coup de pied au cul pour que tu te bouges en fait. Parce qu'il n'y a que comme ça qu'on avance. Ce n'est pas en restant à se lamenter. Donc c'est un peu mon caractère de toute façon. J'ai toujours été comme ça dans la vie. C'est pour ça que je pense que ça m'a aidée à avancer. Enfin, comme il n'y a pas tout le monde, mais en tout cas, c'est comme ça que moi je suis. C'est ce que je propose à... Même pas qu'à mes clientes, finalement, parce que mes amis, c'est pareil. Mes enfants, c'est pareil. Mon mari, c'est pareil. Tout le monde est logé à la même enseigne. Donc, voilà, c'est moi. À la fois coach, à la fois thérapeute, au sens où on discute, on prend le temps, machin. OK, mais après... Bon, maintenant, on fait quoi, là ?

  • Speaker #0

    C'est génial. C'est l'objectif de l'épisode, c'est de booster d'autres mamans. Tu as travaillé pendant 20 ans dans un cabinet d'avocats, un univers structuré, rigoureux, parfois assez froid, loin de ce que l'on imagine quand on voit tes nombres. Dans ton triangle fondamental, on retrouve en première racine le nombre 3, le symbole de l'enfant, celui qui a besoin de plaisir, de fun, de rose, de récréation, d'avoir plusieurs jouets, d'avoir de la légèreté dans sa vie. Comment tu te sentais dans ce métier-là à l'époque ? Tu y es restée longtemps ? Est-ce que tu pensais être alignée ou tu sentais que quelque chose clochait ?

  • Speaker #1

    Alors, longtemps, je me suis sentie très bien dans ce métier et j'aimais beaucoup le métier. Le cabinet dans lequel j'ai travaillé les dix dernières années n'était pas du tout austère et froid. C'est peut-être pour ça que je suis restée aussi longtemps d'ailleurs, parce qu'il y avait cet équilibre entre l'austérité du droit que tout le monde peut avoir consciemment. Il y avait cette austérité du droit, des règles, le carré, machin, truc, truc, truc. Mais par contre, à côté de ça, on était une équipe vraiment soudée. Parce qu'en plus, en 10 ans, on a traversé pas mal d'épreuves au sein du cabinet, que ce soit personnel et le cabinet lui-même, notamment avec le Covid, par exemple. Et puis, il y a eu d'autres choses. Donc, on était quand même une équipe soudée. qui n'étaient pas les derniers à faire la fête en fait. Donc régulièrement, le vendredi, c'était jour un peu de relâche. Voilà, tous les vendredis, le boss nous offrait à manger. On faisait aussi des apéros. Enfin voilà, quand c'était mardi gras, on venait déguiser. Enfin voilà, j'ai une amie qui venait souvent avec son chien, enfin une collègue de Farid qui venait souvent avec son chien. Moi, quand j'avais les enfants malades, plutôt que de rentrer chez moi, je retournais les enfants. Au cabinet, ça ne posait aucun souci. Enfin, pour la petite histoire, d'ailleurs, mes enfants appelaient mon patron tonton Pitou. Donc, tu vois, il y avait ce truc-là. Donc, on était loin de l'image austère qu'on peut se faire d'un cabinet d'avocats. de petit tailleur, mais c'est pas du tout ça. C'est ce qui me plaisait, en fait. Et c'est vrai que cette structure du droit où quand même, il y avait des règles appliquées, il y avait des protocoles, des procédures, etc., ça m'allait bien. Et à côté de ça, avec ce mélange-là, avec ce côté fun, en fait, qui était vachement chouette, en fait.

  • Speaker #0

    Génial. Donc, ton 3, il s'est éclaté. C'est ça. Et à la fois, ton nombre 6, qu'on retrouve énormément dans ton thème, trois fois, donc qui a besoin de créer son propre cocon familial partout. où il se trouve au final, tu l'avais dans ton boulot. Le 6, il a un besoin vital presque non négociable, celui de travailler dans l'harmonie, dans un environnement qui respecte ses valeurs. Mais sans rentrer dans les détails, il me semble que certains comportements ne respectaient plus ça. Pour le 6, si ses besoins fondamentaux ne sont pas respectés, ça peut le ronger dans l'intérieur. Qu'est-ce qui te faisait tenir malgré tout ?

  • Speaker #1

    Alors, c'est vrai qu'il y avait beaucoup de moments où mon patron, en l'occurrence, de... avait des mots très durs des fois, qui étaient à mon sens injustifiés, et ça n'en me cache que moi, mais en tout cas moi je le vivais comme une injustice, c'était pas forcément dirigé envers moi en plus, mais même quand il s'adressait à mes collègues qui avaient jugé qu'il y avait une boulette ou un truc comme ça, après on est humain, on n'est pas des robots, et en fait dès qu'il y avait une petite boulette, il était très exigeant en fait, et donc dès qu'il y avait une boulette, ça le mettait un peu hors de lui, Alors les boulettes ont toujours été des boulettes qui étaient... rattrapable, donc il n'y avait pas mort d'homme entre guillemets, même si je veux pas aller dans les extrêmes, mais en tout cas c'était toujours rattrapable, donc je trouvais ça très injuste les propos et les comportements qu'il pouvait avoir vis-à-vis de nous et ça moi l'injustice c'est quelque chose qui est extrêmement ancré en moi et que je combats depuis... toujours en fait et ça c'était extrêmement difficile à supporter. Maintenant c'est vrai qu'à côté de ça, il y avait tous ces moments où on était quand même reconnus ou quand on a traversé des périodes difficiles comme le Covid, parce que mon patron a été touché par le Covid gravement, enfin ça a été compliqué, on s'est tous mobilisés pour maintenir le cabinet à flot. dans une... on a été soudés, et en fait il a été extrêmement reconnaissant par rapport à ça. Et donc, moi, c'est venu gonfler ma jauge de reconnaissance. C'était, voilà, j'en avais pour l'année presque, tu vois. Et donc forcément, il y avait cet équilibre-là qui faisait que les bons moments étaient quand même plus importants, plus souvent, que les mauvais moments, que moi je qualifie en tout cas de mauvais moments. Donc ça me faisait tenir, hormis le salaire que je faisais. Évidemment, après, on ne va pas se mentir. Parce qu'en étant claire, j'étais cadre, donc je prenais quand même très bien ma vie. Donc voilà, il y avait quand même aussi ce côté-là qui n'était pas négligeable. Donc surtout avec trois enfants à la maison, tu vois. Mais voilà, tant que cet équilibre était là et que le positif l'emportait sur le côté un peu obscur de la force, ça m'allait. C'est ce qui me faisait tenir.

  • Speaker #0

    Ok. Même si il a énormément besoin d'être aimé. Je pense que c'est ça aussi qui te permettait de tenir à partir du moment où tu te sens aimée, mais en fait, tu vas rester dans un endroit où tu te sens bien, où tu te sens...

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Qui t'amène à réconfort. Tu m'as dit en off avoir beaucoup donné, mais sans vraiment t'écouter. Et quand on regarde ton arbre personnel, on voit ce nombre 6 encore une fois, cette énergie de soin, de l'aide, du don de soi, sauf à soi. C'est souvent une vibration qui est très tournée vers les autres, mais qui pousse parfois à s'oublier. Est-ce que tu te reconnais dans ça aujourd'hui avec le recul ? Tu dirais que tu t'es un peu perdue dans le besoin de faire... plaisir d'aider les autres avant toi.

  • Speaker #1

    Oui, carrément. Alors, comme je te l'avais expliqué, je pense qu'il y a aussi une part de mon histoire qui a fait que je me suis oubliée parce que je me suis complètement enfermée dans... Presque que je m'étais dissociée, en fait. Donc, hop, la staff qui avait subi, elle est de côté et l'autre, elle continue d'avancer. Mais du coup, forcément, elle s'oublie parce qu'on oublie le plus important, quoi. On oublie nos racines, etc. Et du coup, mais en attendant, c'est vrai que j'ai toujours eu ce caractère-là malgré tout. Et aujourd'hui encore, et ce n'est pas pour rien peut-être que je suis arrivée là où je suis aujourd'hui, c'est qu'effectivement, j'ai tendance à vouloir aider les autres de façon générale. Au sein de mon travail, je les aidais d'une certaine manière. Mais c'est vrai que je faisais beaucoup le travail aussi. Et puis de plus en plus, les gens avaient de plus en plus besoin d'avoir quelqu'un, une écoute, alors qu'on était là pour... traiter un dossier juridique on n'était pas là pour faire l'assistance sociale ou la psy mais en attendant ils avaient besoin de ça quoi et ça aussi ça m'avait un peu bouffé parce que je n'arrivais plus en fait à jouer ce rôle là avec tout le monde parce que c'était de pire en pire le métier a énormément changé la justice a énormément changé et elle est beaucoup moins dans l'humain si tant est qu'elle l'a été un jour mais là aujourd'hui pour moi ça a dépensé l'entendement et j'étais plus du tout alignée avec ça justement moi je n'arrivais plus à expliquer à mes clients à mes clientes qui étaient en pleine instance de divorce, qui étaient extrêmement conflictuelles, voire violentes, que le dossier avait été renvoyé à huit mois parce que la boucle adverse n'avait pas conclu. C'est juste, je me dis, c'est lunaire en fait cette histoire. Donc bref, ça aussi, tu vois, ça ne venait pas nourrir mes valeurs. Mais en attendant, j'étais là quand même à accompagner mes clientes. J'ai toujours été là pour accompagner mes amis. Il y en a certaines qui me disent, mais Steph, tu es notre pilier en fait. Ok, c'est lourd à porter quand même, parce que des fois le pilier se fend un peu, il a besoin des autres aussi. Mais par contre, effectivement, je ne vais pas aller chercher les autres quand moi j'ai besoin. Et effectivement, je m'oublie. Alors ça, j'en ai pris conscience effectivement depuis longtemps, de plus en plus aujourd'hui. Et j'essaie de faire différemment. Et j'essaie quand je traverse des périodes difficiles, j'essaie de... Tant qu'il y a la porte d'au moins une copine. Tu vois ? Et d'aller... Voilà. Mais c'est vrai que j'ai toujours été comme ça. Et même quand je suis le pire, c'était mes copines. Et effectivement, moi, c'était secondaire. Le plus important, c'est elle, en fait. C'était elle. Et c'est vrai qu'on me venait pleurer sur l'épaule. On me donnait conseils. Je faisais des agences matrimoniales. Enfin, moi, Dieu sait. Voilà. Et non, je ne regardais pas si j'avais les épaules à ce moment-là de le faire. je le faisais parce que j'étais vraiment dans le dom de moi pour les autres et j'ai toujours été comme ça c'est très fort parce que le 6 quand j'y pense,

  • Speaker #0

    il a cette notion-là de responsabilité il est très fort pour porter énormément de choses sur ses épaules et du coup avoir des responsabilités que ce soit familiales ou professionnelles le 6 doit faire attention à son enseignement du sauveur

  • Speaker #1

    Exactement et ça je l'ai compris pour être tout à fait honnête, il n'y a pas si longtemps que ça. Il y a un moment où tu es un peu trop quand même dans la position du sauveur, il faudrait peut-être garder, laisser leur autonomie à ton entourage et tant pis si elles n'arrivent pas à se démerder sans toi mais en même temps il faut que je ne peux pas tout faire en fait et puis je ne peux surtout pas le faire à la place. Pour le coup autant chez mes clientes j'arrive à le faire puisque c'est mon job mais c'est vrai que quand on me touche à mon environnement c'est-à-dire privé pour faire général, c'est plus compliqué. Et effectivement, si la personne en face de moi n'est pas encore prête à passer à l'action ou à faire un truc ou à prendre en main quelque chose, etc., je ne peux pas le faire à sa place en fait. Et autant, j'ai bien compris ça dans le cadre de mon activité professionnelle, puisque c'est quand même le cœur en fait de mon activité, c'est laisser l'autonomie aux gens. Donc évidemment, je ne vais pas les faire à leur place. Mais d'un point de vue personnel, c'est… C'est plus compliqué à lâcher.

  • Speaker #0

    Ça change la veille. Tu es sur la bonne voie. Dans ton thème, on retrouve aussi le 4, le nombre du bâtisseur, du travailleur acharné, celui qui a besoin de structure et de stabilité. Mais le 4, c'est aussi celui qui peut rester bloqué dans ses peurs, peur du changement, peur de l'échec, peur de décevoir aussi. Est-ce que tu dirais que certaines de ces peurs t'ont retenu dans cette vie d'avant, dans ce cadre qui t'étouffait mais qui te rassurait à la fois ?

  • Speaker #1

    Alors, le bâtisseur, je me retrouve complètement, effectivement, j'étais une travailleuse acharnée, je ne m'écoutais pas, encore une fois, je faisais des journées de fou, j'étais toujours fatiguée, parce qu'en plus, forcément, comme je n'écoutais pas mon design, je n'étais pas dedans du tout, bref, donc effectivement, dans ce côté acharné, etc., ça m'allait bien jusqu'à un moment donné où ça ne m'allait plus du tout, et après tout ce que j'ai pu vivre, j'ai eu la chance de rencontrer mon mari, j'ai bâti ma vie familiale. idéal même si c'est pas tous les jours simple je vis pas dans le monde des bisounours je suis comme tout le monde mais n'empêche quand je travaille à faire en sorte que ma famille soit bien et que tout le monde soit bien et que voilà donc j'ai bâti ma famille idéale j'ai commencé à travailler très jeune puisque je commence à travailler j'avais 20 ans j'ai pas mon bac j'ai même pas fini mes études tu vois et j'ai mis en oeuvre de bâtir ma vie professionnelle parce qu'effectivement c'était important pour moi aussi d'avoir cette stabilité là j'ai repris d'ailleurs quand j'ai commencé à travailler chez les avocats j'ai repris mes études pour pouvoir faire une formation qui était dédiée justement aux salariés de cabinet d'avocats et d'avouer à l'époque mais ça n'existe plus aujourd'hui et en fait c'est comme ça que je suis devenue claire et voilà j'ai mis toute mon énergie à bâtir ma famille ma vie professionnelle professionnelle pour avoir ce cadre, pour avoir cette stabilité là et pour pouvoir, du fait des moyens financiers que j'avais, du coup de pouvoir en dehors, pouvoir profiter et avoir ce côté fun. Et c'est vrai que jusqu'à ce que j'arrive au bout de cette carrière professionnelle là, j'ai pas eu l'impression d'avoir été retenue par des peurs. Parce qu'en plus il m'est arrivé au début de ma carrière de changer de cabinet, ça ne me faisait pas peur ça, parce que je n'étais plus là où j'étais, il fallait que je m'en aille, c'était une évidence. Donc ça j'ai pas eu le... Donc, ce n'est pas eu ce support-là. Aujourd'hui... Pour le coup, tout repose sur moi. J'ai beaucoup plus de peur qu'ils viennent m'impacter, même si j'essaie de les occulter parce que ce n'est pas constructif. Mais aujourd'hui, bien sûr, l'inconnu, le mois prochain me fait peur. Est-ce que je vais y arriver ? Est-ce que je vais être assez impactante pour que les gens me fassent confiance, pour qu'ils puissent venir me voir ? Est-ce que je vais arriver à transmettre ce que j'ai envie de transmettre ? Est-ce que je vais arriver ? à avoir l'impact dont je rêve dans ma vision en fait. Aujourd'hui, elles sont beaucoup plus présentes ces peurs-là.

  • Speaker #0

    Je comprends. Le cadre, il a besoin absolument d'avoir un minimum de sécurité vitale. Je pense que quand tu étais dans ton cabinet d'avocat, au final, tu avais une sécurité financière.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Quand on est à son propre compte, au final, c'est un challenge tous les jours. On ne sait pas de quoi de méfait, comme tu viens de le dire. Donc, ces peurs, je pense qu'elles sont aussi du fait qu'aujourd'hui, tu es entrepreneuse. Et tu n'as plus en fait ce cadre que tu avais avant.

  • Speaker #1

    Exact. Oui, probablement. Ça fait d'accord.

  • Speaker #0

    En janvier 2021, tout s'effondre. Là, tu traverses une dépression. Le 11 présent dans tes nombres, c'est un maître nombre très puissant quand il est aligné, mais aussi très déstabilisant quand il ne l'est pas. Si on n'est pas au rendez-vous de sa propre vie, le 11 peut conduire à l'autodévalorisation, à la déprime, voire à la dépression. Avant cette dépression, est-ce que tu crois que ton corps essayait déjà de te parler ? Est-ce que tu sentais des signes, des alertes que tu n'as pas éprouvé ?

  • Speaker #1

    Mais oui ! Mais ça, tu le vois après. Parce que tu as tellement la tête dans le guidon que tu ne vois pas ce qui se passe, en fait. Mais effectivement, j'étais complètement... Je ne sais même pas comment dire. J'étais rentrée dans une espèce de bulle, une espèce de cercle, que du coup, je ne voyais même pas quand on me disait... Je n'entendais pas, en fait, quand on me disait, « Mais Steph, tu es sûre que ça va ? » Non. Je me souviens, j'ai fait cette dépression. Alors, j'ai été alertée. par rapport à mon état sur la fin de l'année 2020, donc fin décembre 2020 par mes patrons, justement. Je peux clairement dire aujourd'hui que je pense qu'ils m'ont sauvé la vie. Et en fait, ça c'était fin décembre, en octobre ou novembre, je ne sais plus, pour un des jours fériés, j'étais allée chez mon père qui habite en Savoie et ils me l'ont dit là. Ils m'ont dit « mais Steph, quand même, ça ne va pas très fort, machin. » « Ah si, si, tout va bien, machin. » « Ouh, toujours nature, tu vois, ça va quoi. » Allez les filles, machin, ça va, j'étais hyper exigeante avec mes enfants, il ne fallait pas faire ci, il ne fallait pas faire ça, il fallait faire comme ci, ce n'est pas parce qu'on était en vacances qu'il fallait rester devant les écran toute la journée. Et en fait, en plus lui dans son rôle de grand-père, ça va, vas-y, détends-toi, tu vois. Et en fait, je n'entendais pas ça, c'est après coup que j'en ai pris conscience, que je me disais, mais en fait déjà là, il me disait. Et c'est vrai que quand j'ai pris conscience de ça, un jour c'est mes patrons qui m'ont convoqué dans leur bureau et qui m'ont dit, Steph, ça ne va pas. Ils m'ont mis la tête dedans quoi. Et en fait ils m'ont dit non ça va pas, tu as des attitudes que... Il s'était passé un truc, j'avais une attitude avec mon patron, ça faisait 15 ans qu'on travaillait ensemble, j'avais jamais eu en fait et ça l'avait choqué. Et c'est là, il me dit tu vois ça, ce que tu m'as fait là, tu me l'as jamais fait ça. Jamais de la vie tu aurais fait un truc comme ça. Il me dit il y a quelque chose qui va pas. Et moi je serais toi, il faudrait quand même que tu ailles voir. le médecin quand même parce que à mon avis c'est plus profond que ce que tu dis par rapport à d'habitude parce que de temps en temps j'allais chez une de mes collègues aujourd'hui mais qui était kinésiologue je faisais la surface quoi je suis jamais allé en profondeur en fait et après tu as exactement et parce que pour moi toute ma vie mon histoire je l'avais réglé c'est vachement plus fort que ça tu vois J'avais mis ma cape et j'avais réussi à passer au-dessus de par mon caractère, etc. Mais en fait, c'était un vrai leurre. Et là, j'ai pris la vérité en face. Là, j'ai pris le mur. Et le soir, quand je suis rentrée chez moi, j'ai expliqué à mon mari ce que mes patrons m'avaient dit. Et je dis « qu'est-ce que tu en penses ? » Il me dit « c'est vrai que ces derniers temps, tu es quand même un peu sur le feu, ma chienne. » Ah, ok. Et c'est vrai que ça serait pas mal que tu ailles voir le médecin, ne serait-ce que… pour faire une évaluation. Et alors là, ça a été costaud.

  • Speaker #0

    Cette période, elle tombe en année personnelle 7, une année d'introspection, de rumes en question, de face à face avec soi-même. Et dans une année universelle 5, une vibration qui pousse à provoquer le changement. Est-ce que toi, tu as su saisir cette opportunité comme un appel à te recentrer sur toi, à penser à toi avant tout ?

  • Speaker #1

    Complètement, puisque de cette dépression, au bout de quelques semaines d'arrêt. Alors, je n'ai pas été arrêtée très longtemps, mais... Et puis de mon caractère de prendre le tour par les cornes et de « ok il y a ça, mais qu'est-ce que j'en fais aujourd'hui ? » De toute façon, je suis toujours dans cette dynamique-là. J'avais un genou à terre, ce qui a été compliqué à accepter aussi. Mais en fait, cette dépression m'a permis de parler. parce que j'avais jamais parlé de mon histoire pendant 30 ans donc et à qui que ce soit mon mari était au courant il y avait une poignée de personnes en fait qui était au courant mais ma mère mes grands-parents tout ça personne n'était au courant en fait et mes amis mes plus vieux amis parce que j'ai aujourd'hui des amis que j'avais quand on était à l'école primaire tu vois voir maternelle même donc même cela ne le savait pas donc ça a été un choc aussi pour eux et en fait si tu veux oui je me suis choisi dans le sens où j'ai eu ce besoin pour le coup de le dire de parler, de me montrer avec toute ma vulnérabilité finalement. Et ça a été, je ne sais pas si je peux le dire comme ça, tu le comprends éventuellement, mais ça a été putain de salvateur quoi. Et je sais en plus de par mon histoire, mais aussi maintenant de par mon expérience, que de parler c'est le plus dur en fait. C'est difficile à croire avant qu'on ait parlé. Mais sincèrement, c'est le plus dur. C'est le plus dur parce que c'est une mise à nu, parce qu'on se montre comme jamais on s'est montré, parce que pendant des années, on a fait comme ci, tu vois. Et donc, vraiment, de parler, c'est le plus difficile. Ça ne veut pas dire que le reste est the finger in the night, c'est aussi un travail qui peut être compliqué, mais c'est vraiment de faire ce pas-là de parler, et c'est extrêmement salvateur. En tout cas, c'est ce qui s'est passé pour moi. Et c'est à ce moment-là qu'effectivement, à partir du moment où j'ai parlé, d'abord, quand j'ai vu comment ça a été pris, j'ai toujours eu que des bons accueils, en fait. Il n'y a jamais personne qui a remis en doute ce que j'ai dit. Et ça, ça m'a évidemment beaucoup aidée. Après, j'avais laissé un petit terme à la question, mais il n'y a pas beaucoup de choses à voir. Pour des dizaines de raisons, si tu veux, tu as deux, trois heures devant ton empar. Mais bon, après, c'est légitime, même si c'est bousculant pour celle qui reçoit la question, mais c'est légitime. Et si tu veux, oui, j'ai pris, pour le coup, j'ai pris soin de moi, comme je n'avais jamais pris soin de moi, juste déjà en avouant ce qui s'était passé et en me mettant à nu à tel point. Et ça a été le début de tout le reste. Ça a été le début de tout le reste. Là, pour le coup, tu vois, la dash qui dit c'est un mal pour un bien n'a jamais autant pris son sens pour moi, tu vois.

  • Speaker #0

    En plus, le 5, c'est le nombre de la liberté. Donc, la liberté aussi, le fait de se libérer d'un poids.

  • Speaker #1

    Exactement.

  • Speaker #0

    Tout arrive au bon moment, en général, dans la vie. Quelques mois plus tard, en juillet 2022, tu portes plainte, un acte fort. Énergétiquement, on était en année personnelle 8, celle de la puissance, du positionnement, de la reprise du pouvoir, du fait de prendre sa place. Tu étais aussi en année universelle 6, qui parle de swing, d'amour de soi. de poser des bases plus saines. Et ton objectif de l'année était le 5, le changement pour s'élever et pour évoluer. Comment tu as vécu ce moment-là ? Est-ce que ça a été un déclic, une manière de reprendre les rênes de ta vie ?

  • Speaker #1

    Le dépôt de plainte, quand j'ai fait ma dépression et que j'ai dit à tout le monde ce qui s'était passé, le dépôt de plainte n'était pas du tout envisagé. Parce que pour moi, et ça n'engage que moi, le dépôt de plainte, ce n'est pas ce qui va faire que tu vas t'en sortir. Je vois d'ailleurs trop de personnes mettre tous leurs espoirs de guérison dans le dépôt de plainte et l'issue de la procédure. Il ne faut surtout pas, à mon sens, réfléchir comme ça, parce qu'on le voit tous les jours, comment se passent les procès, etc. Ce n'est pas ça qui va faire que tu vas te guérir. Ça va t'apporter, peut-être, mais ce n'est pas ça qui va te guérir. Moi, j'ai déposé plainte parce que je suis guérie. Et que j'ai les épaules pour le faire. Donc, le but n'était pas de déposer plainte quand j'ai parlé. Je savais que je pouvais le faire encore, parce que je connaissais les délais de prescriber, etc. Mais je savais que j'avais encore un peu de temps devant moi. C'était une éventualité, mais ce n'était pas forcément une nécessité, comme pour certaines personnes. Et un jour, il y a eu un événement qui a fait que je me suis dit « Ah ouais, ok, on va y aller » . je sais pas si je le raconte mais ça peut être pas d'intérêt mais en tout cas il ya eu un élément déclencheur J'ai constaté et là je me suis dit non mais on va peut-être remettre tout le monde à sa juste place voilà c'est important et effectivement ça a été aussi là le début d'autre chose et en Symboliquement en fait en allant déposer plainte c'est comme si je me disais et que j'en crée en moi même je ne veux plus subir Je suis assez grande maintenant pour ne plus subir, pour décider de ce qui est bon pour moi ou pas, et de dire non, pas forcément que dans des agressions sexuelles, parce que je n'avais pas subi d'autres. vraiment au sens large en fait, même dans notre vie, dans notre vie professionnelle, dans notre vie personnelle. Des fois on subit des choses qu'on n'a pas envie de subir, mais qu'on accepte pour tout un tas de raisons, mais qui finalement ne sont pas forcément les bonnes raisons, parce qu'au final on se perd nous-mêmes. Exactement. En fait c'est qu'on n'a pas posé nos limites assez clairement, et les autres forcément dépassent les limites. On n'a pas besoin de se faire… dans tous les domaines de notre vie il n'y a pas de… tu vois. Et voilà, mais donc du coup, ce dépôt de plainte a été vraiment, ça a marqué ce côté-là où non, je ne veux plus subir, je décide de ce que je veux pour moi, de ce qui est bon pour moi ou de ce qui ne l'est plus, justement, ce qui ne l'est pas ou ce qui ne l'est plus. Donc, ça a été vraiment un moment, mais ça, je m'en suis rendue compte après. C'est toujours pareil, c'est toujours le deuxième effet qui se coule quand on voit les choses avec un peu de recul, on se rend compte que, ah ouais.

  • Speaker #0

    effectivement et parce que à partir de ce dépôt de plainte tu vas y venir après mais il ya tout un tas de choses qui en ont découlé en fait et du coup ça fait le lien avec ce que je vais dire tu m'as parlé d'un immense soulagement est ce que tu as ressenti que quelque chose s'est redressé en toi à ce moment là tu étais aussi un moi personnel 6 qui parle de prise de responsabilité tu

  • Speaker #1

    crois que c'était le bon moment pour te dire maintenant je choisis ma vie bah oui clairement clairement et en plus j'ai eu la chance d'avoir été extrêmement bien accueillie aussi par la gendarmerie quand je suis allée déposer plainte pourtant j'habite dans un petit village donc tu t'attends peut-être à être tu vois reçu par le bourgou du coin et un chien alors du tout donc ça a été aussi ça m'a aidé forcément et ça a été ça a été chouette d'être accompagné comme ça et oui tu ressors de là tu te dis ok tu as passé deux ou trois heures je suis comme je suis passé pour déposer plainte alors ça c'est tout ça en attendant tu ressors vachement plus droite, vachement plus fière, vachement plus confiante, en te disant « putain, je l'ai fait quoi » .

  • Speaker #0

    Oui, ça y est. Et en décembre 2022, tu quittes ton poste. Là encore, ça tombe dans mon trimestre 5 et période formative 5. Un vrai signal de mouvement, de transition. Tu étais aussi un moi personnel 2, une énergie de lien, mais aussi de relation de soi à soi. Tu fais le choix de te remettre au centre de ta vie, une fois de plus. Qu'est-ce qui se passe dans ta tête à ce moment-là ? Est-ce que tu avais déjà une idée en tête de projet ?

  • Speaker #1

    Pas du tout. Pas du tout ! Et ça, c'est la première fois de ma vie que je faisais ça. Je ne me suis jamais lâchée des deux mains pour faire autre chose. Jamais. J'avais toujours besoin d'avoir un minimum plan B, et là, pas du tout. Et là, c'est vrai que oui, clairement, je me suis choisie, parce que suite à ce dépôt de plainte, six mois plus tard, je quittais mon travail, parce que j'en étais arrivée à un point où ce n'était plus possible, où mes valeurs n'étaient plus du tout respectées. Et j'ai aussi surtout pris conscience. que manifestement ça ne changerait jamais et que si je voulais que ça change, ça passait par moi.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Et pas par les autres. Donc effectivement, je me suis choisie avec cette confiance. Alors, c'est inexplicable et ça peut paraître perché, mais je ne peux pas le dire différemment. J'ai vraiment eu cette sensation que de toute façon, la vie va me mener là où je devrais être. Et c'est la première fois que je me disais ça dans ma vie. Et bon, après, évidemment, à côté de ça, j'avais le soutien de mon mari, bien évidemment. D'un point de vue financier, ce n'est pas la cata non plus. Donc voilà, j'ai quand même eu la chance que mes patrons acceptent une rupture conventionnelle. Donc je ne partais pas non plus une main devant, une main derrière. Donc j'avais un peu de temps devant moi. Donc forcément, ça aide à être plus confiante. Ceci étant, effectivement, je ne savais pas du tout ce que j'allais faire. Pas du tout.

  • Speaker #0

    Ok.

  • Speaker #1

    Je savais que, encore non, même à cette époque-là, je ne sais même pas si je savais que c'était à minima travailler avec les gens. Oui. Non, je pense que c'est venu après parce que j'avais quand même à nouveau cette période-là où j'avais eu besoin de nouveau de me recentrer sur moi, de prendre le temps de rien faire, de passer mes journées devant Netflix et le canapé si j'avais envie, sans qu'il y ait de pression, sans qu'il y ait quoi que ce soit. Et j'ai vraiment eu de nouveau ce besoin-là. de prendre ce temps-là pour me retrouver de nouveau, pour me reprendre du temps pour moi. Parce qu'après coup, je me suis rendue compte aussi qu'effectivement, j'étais de nouveau dans cette sphère-là que j'avais fabriquée avant de tomber en dépression. Donc, je m'étais dit...

  • Speaker #0

    On va lever le pied tout de suite, en fait, parce que je ne veux pas repartir là-dedans. Et on va prendre le temps de se reconnecter à soi, de se reposer. Après, le naturel revenant, après le bougalo, on est d'accord. Je vais recommencer à sortir, j'ai fait des nouvelles rencontres, qui sont aujourd'hui des gens qui sont importants pour moi dans ma vie. Et de fil en aiguille, effectivement, la vie m'a menée à ce métier de coach. Et voilà. J'ai eu raison de faire confiance à la vie.

  • Speaker #1

    Super. Est-ce que tu peux nous raconter comment ça s'est passé ? Parce que tu as créé ton entreprise le 5 avril 2024. Donc, tu as quitté le cabinet en décembre 2022. Donc, il s'est passé un petit laps de temps entre les deux. Et dans tes nombres, quand on regarde tes nombres en numérologie, on voit le nombre 7. Et le nombre 7, c'est la quête de sens. Celui qui va aimer comprendre, analyser, se former tout au long de sa vie pour remettre du sens déjà au centre de sa vie et pouvoir transmettre aux autres toutes les connaissances qu'il a engrangées. déjà vers quoi tu t'es tournée vers quelle formation et qu'est-ce qui t'a fait décider ce genre de formation là ?

  • Speaker #0

    alors la quête de sens complètement, c'est parce que justement c'est ce que j'évoquais un peu tout à l'heure dans le métier juridique en tout cas dans lequel j'étais la justice avait beaucoup changé et effectivement je trouvais plus de sens à ce que je faisais de par les absurdités comme j'évoquais tout à l'heure je n'arrivais plus à trouver du sens, je n'arrivais plus à expliquer à mes clients et mes clientes qu'il y avait des choses que ça dépensait l'entendement en fait. Et j'étais vraiment effectivement à ce moment-là. Après, quand je me suis arrêtée, dans cette quête-là, j'avais besoin de trouver un job qui me nourrissait à ce niveau-là, que je sache que je servais à quelque chose en fait, tu vois, vraiment. Et que je servais du coup pour le coup, après, c'est le cheminement aux gens. Au début, je ne me suis pas forcément posée de questions, mais en attendant, au gré des discussions, des lectures, des conversations, et puis le hasard qui n'est pas un hasard, mais j'ai vraiment eu cette sensation-là, que la vie m'a mis devant ma tête ce métier-là, parce que ça s'est vraiment passé comme ça. C'est la seule et unique fois de ma vie où j'ai senti les planètes s'aligner, comme on dit, vraiment. Parce que j'avais déjà entendu parler de coach de vie, mais sans forcément, lors d'une conversation avec le frère d'une amie, qui lui aussi était passée par une reconversion professionnelle, et il m'avait dit, peut-être intéressant cette phrase pour celles qui vont t'écouter, mais le coach m'avait posé cette question de me dire qu'est-ce que tu as toujours aimé faire dans la vie, de façon générale ? Donc il me dit, je te pose la question, qu'est-ce que tu as toujours aimé faire ? Ah ben merci du cadeau, parce que je ne te dis pas comme ça à ton nez. Et c'est la première fois de ma vie que j'ai entendu ce terme-là de coach de vie, mais ça ne m'a pas percuté à ce moment-là. Par contre, sa question, oui, m'a beaucoup percuté, donc ça a beaucoup mouliné. Ça a été compliqué jusqu'au moment où j'avais lâché l'affaire, parce que je trouvais pas, parce que j'avais pas forcément de passion particulière dans la vie J'aimais un peu tout faire, je suis un peu multifonction on va dire, donc rien qui se détachait du lot si tu veux. Jusqu'au jour où, d'un coup, j'ai eu une intuition peut-être, je ne sais pas, mais en tout cas quelque chose qui m'a popée, comme disent les jeunes. En fait, ce que j'ai toujours aimé faire, c'est m'occuper de mes copines dans la vie. Et là, je me suis dit, ok super, professionnellement, on fait quoi de ça ? Tu vois ? Donc là, repartie dans la réflexion. Et puis au gré des rencontres, un jour, je buvais un café avec une connaissante. Maintenant, c'est une amie avec Joanie, je ne sais pas si tu vois. Et arrive chez Vanessa, donc une copine à elle qui est coach de vie. Et elle me la présente. Elle me dit, voilà, c'est une élègue, une amie, elle est coach de vie. Et c'est là en fait que ça a tilté. Je me suis dit, putain, maintenant, tu m'intéresses, toi.

  • Speaker #1

    Ça fait deux fois au final que tu rencontres une coach de vie.

  • Speaker #0

    Et donc, on discute tout ça. Et bref, on convient de se rencontrer pour vraiment parler du métier. Deux jours après, j'allais voir ma kinésiologue parce que j'étais dans une période où c'était un peu flou, donc c'était compliqué pour moi. J'arrive avec tout ça, je lui explique. Et là, elle me regarde et je vois son petit sourire, la pente sur le couec. Et elle me dit, mais tu sais que j'ai une amie qui a un centre de formation, qui est directrice d'un centre de formation. Et elle ouvre justement cette année un parcours métier coach de vie. Et là, je me suis dit, non mais c'est une blague. C'est une blague. Et puis voilà, c'était parti. Donc elle m'a donné le coordonnée, c'est le centre dont je te parlais tout à l'heure. Elle m'a donné le coordonnée, j'ai appelé, la formation a commencé au mois de juin, c'était parti.

  • Speaker #1

    C'était lancé, go. Tu lances du coup ton entreprise le 5 avril 2024. Donc en année personnelle, j'agis, je décide pour moi. en année universelle 8, je prends ma place.

  • Speaker #0

    On prend ma place, exactement.

  • Speaker #1

    Et un objectif de l'année 9, pour mettre un point final à mon enseignement.

  • Speaker #0

    Exactement.

  • Speaker #1

    Est-ce que tu as ressenti ce jour-là comme une pose de première pierre, mais cette fois à ton image ?

  • Speaker #0

    Mais oui, mais évidemment. Mais c'est vrai qu'en plus, j'avais commencé en amont tout le travail qu'on fait quand on est entrepreneur. Enfin voilà, nos signatures, nos palettes de couleurs, je ne sais pas quoi. Enfin, Mélanie en parlerait beaucoup mieux que moi. Et voilà, ta patte, etc. Et j'ai vraiment eu l'impression de construire quelque chose pour moi. On est encore dans le bâtisseur, mais vraiment, c'est moi, en fait, aujourd'hui.

  • Speaker #1

    On retrouve aussi le 1 dans ta racine, une énergie d'autonomie, de décision, de leadership. Et toujours ce 11-2, le nombre du super accompagnant, mais aussi du doute. Comment tu as fait pour avancer malgré ces doutes ? Qu'est-ce qui t'a aidé à ne pas reculer ?

  • Speaker #0

    Je n'ai pas eu de doute.

  • Speaker #1

    Génial, quand tu as senti que c'était le bon moment.

  • Speaker #0

    Non, alors ça peut paraître, je ne sais pas ce que les gens peuvent se dire en disant, l'autre n'est pas tout quoi. Je t'assure qu'en fait, encore une fois, c'est aujourd'hui que je laisse les doutes. Parce que, ok, je suis coach, mais je suis entrepreneur, je suis chef d'entreprise, et c'est cette casquette-là qui est difficile, en fait, tu vois. Mais je n'ai jamais eu de doute sur ce vers quoi je me lançais, en fait. Et à tel point que même aujourd'hui, il n'est même pas envisageable pour moi de repartir dans un travail salarié par exemple. Tu parlais d'autonomie, etc. Mais là, toutes les cases sont cochées avec ce métier-là, même si cette casquette d'entrepreneur, même si c'est extrêmement difficile, toutes celles qui sont comme moi, ne savent de quoi je parle. Mais tout le reste en vaut tellement la peine. et en tout cas pour le coup moi ça vient cocher toutes les valeurs et tout ce qui est important pour moi et parce qu'en plus j'ai cette croyance profonde de l'art en moi qui fait que en plus ce que moi je propose les accompagnements que je propose je sais que c'est transformateur parce que je l' ai vécu déjà moi même mais je maintenant je le vois aussi avec les transformations de mes clientes je sais que ça peut peut-être paraître prétention mais prétentieux, mais je sais que je peux apporter beaucoup aux gens. Et rien que pour ça, je me dis mais ça serait un crime finalement de ne pas le proposer. Donc on va se battre pour faire en sorte d'impacter le plus de monde possible parce que la femme a besoin d'être valorisée, la femme a besoin d'être réparée, la femme a besoin d'avoir toutes les cartes en main, toutes les ressources qu'elle a au fond d'elle pour briller dans ce monde. Parce que c'est, à mon sens, c'est quand on aura cet équilibre. ce véritable équilibre qu'on verra sans doute nous jamais, mais en tout cas, on met notre pierre à l'édifice. C'est cet équilibre-là qui fera que le monde tournera rond, en fait. Et c'est pour ça que je me lève le matin, que je me lève tous les matins.

  • Speaker #1

    C'est un parcours ultra inspirant, mais à la fois bouleversant. Et on va faire le lien avec ce que tu viens de dire. Tu m'as confié en off une phrase très forte. « Enfant, j'ai été frappée, menacée, contrôlée, utilisée, humiliée, soumise et violée. » Je n'ai jamais rien dit à personne. Et aujourd'hui, tu accompagnes des femmes qui veulent se libérer, se reconstruire. Tu sens que c'est en les aidant que toi, tu continues à te guérir ?

  • Speaker #0

    Alors non, parce que je me considère comme guérie. Toute cette période-là de ma vie ne vient plus m'impacter émotionnellement. En fait, encore aujourd'hui, ça faisait partie d'un épisode de podcast que je faisais aussi, c'est que c'est un travail d'une vie malgré tout, mais le travail d'une vie est plus sur les dommages collatéraux. de cette histoire que l'histoire elle-même. L'histoire elle-même, pour moi, aujourd'hui, je peux dire avec certitude qu'elle est réglée. Parce que tu vois, des fois, je me projette aussi dans un éventuel procès, si tant est que j'en arrive là, et je m'imagine droite comme un i devant lui en disant, ben tu vois, c'est toi là, maintenant on est à la bonne place. Exactement. Et donc aujourd'hui, non, je me considère comme guérie, vraiment. De temps en temps, il faut que j'aille... enlever encore des couches d'oignons mais pour encore comme je disais des dommages collatéraux parce qu'on quand on l'a pas vécu on s'imagine pas à quel point c'est l'impact de cette histoire là, de ces drames là s'immiscent dans tous les coins et les recoins de notre vie tel une pieuvre qui vient mettre ses tentacules un peu partout en fait au fur et à mesure que ma vie avançait je me suis rendu compte qu'il y avait des conséquences des agissements, des comportements que j'avais, qui n'avaient au demeurant rien à voir avec mon histoire, mais qui quand on va gratter un peu, et qu'on va travailler là-dessus, on se rend compte qu'il y a le lien en fait. Donc c'est là que j'ai compris que... Oui, mon histoire, elle est réglée, mais j'ai probablement encore pas mal de choses, enfin pas mal, peut-être pas mal, parce que c'est quand même un grand mot, parce que je pense que j'ai quand même déjà beaucoup avancé. Mais effectivement, il y a de temps en temps des choses qui viennent vous chercher un peu, et c'est ce que j'aime à dire, les dommages collatéraux. Mais ce n'est pas bien grave, parce que le plus dur est passé, si tu veux. Donc, je n'ai pas l'impression de continuer à guérir à travers mes clientes. Par contre, je me nourris de voir leur transformation. Parce que tu vois, dans mes accompagnements, quand on est à la séance où on va venir vraiment traiter le trauma, alors ce n'est pas un traitement médical, mais c'est tout comme, parce qu'il y a vraiment le avant et le après dans la séance. Pas besoin de venir dix fois chez moi, tu viens une fois. Et dans la séance, je devrais faire des photos en fait avant, après, tu sais, comme ils font les employeurs, juste pour voir comment ça se passe, ils me sentent comme au milieu de leur visage en fait. Tu vois, quand on traite le trauma au moyen de l'hypnose, par exemple, quand elles ouvrent les yeux, ce n'est plus les mêmes. Ce n'est plus les mêmes. Et moi, ça, ça me nourrit. J'en pleurerais presque. Tu vois, quand je te le dis, c'est quelque chose qui me nourrit vraiment parce que je me dis, ça y est, on y est. Elle aussi, elle va pouvoir y aller et prendre sa vie en main.

  • Speaker #1

    C'est beau parce qu'au final, tu te nourris, mais tu apportes énormément de part ton histoire.

  • Speaker #0

    C'est ça.

  • Speaker #1

    Dans ton thème en numérologie, tu as aussi ta racine 3 qui parle de joie, de créativité, de jeu, et ton 11-2 qui parle d'intuition et de transmission. Aujourd'hui, est-ce que tu sens que tu es alignée avec ton métier ? Est-ce que tu as la sensation d'incarner pleinement tes nombres ?

  • Speaker #0

    Alors, pleinement alignée avec mon métier, oui. Pleinement alignée avec mes nombres, peut-être pas tout à fait.

  • Speaker #1

    C'est pas encore, il te manque un peu de corps.

  • Speaker #0

    Je pense que le 3, par exemple, tu me disais quoi ? Le 3,

  • Speaker #1

    c'est le symbole de l'enfance, celui qui a besoin d'avoir du plaisir, du fun, mais qui a besoin aussi d'avoir plusieurs jouets, comme un enfant dans sa vie, dans son activité.

  • Speaker #0

    J'ai du mal à lâcher prise pour être dans ce côté enfantin, ce côté amusement, parce qu'en plus je traite un sujet qui, dans le commun des mortels, on ne s'amuse pas. Donc forcément c'est un peu polarisant si tu veux d'être un peu sur ces deux casquettes là, mais je vais y arriver. Tu vois, encore une fois il suffit de le parler, il suffit d'expliquer, il suffit de dire ouais ok, c'est un peu ce que je disais au début je crois, ok il t'est arrivé un truc de dramatique, je sais je l'ai vécu, pas de soucis, j'ai eu le combo gagnant moi, mais tu Tu vois, c'est OK, mais... Mais d'un autre côté, on va prendre le temps, on va s'envelopper, on va pleurer peut-être ensemble, on va prendre le temps de libérer un peu tout ça, mais après on va y aller quoi. Tu vois ? Parce que je parle du principe, ce n'est pas une fatalité, ça fait partie de nous, mais ça ne fait pas de nous toute notre vie en fait. Tu vois ? Et donc voilà. Et de ce fait-là, du côté dramatique de ces sujets-là, Moi j'ai un peu du mal à, aujourd'hui je le dis tout transparent, mais c'est vrai que j'ai du mal à y mettre ce côté fun, ce côté enfantin, parce que je trouve ça un peu en décalage, même si je pense qu'on peut arriver justement, et c'est ça qui va faire ma différence je pense aussi, c'est ça qui va arriver à me différencier aussi, même si je le suis déjà par rapport à certaines choses, notamment les outils que j'utilise, la méthode que j'ai mis en place, etc. mais ça va venir encore plus impacter le truc. Et ça, tu vois, encore une fois, je pense que c'est aussi dû à mon histoire. Tu vois ? Ce côté où on n'ose pas, où on a peur. Parce que je me suis tellement barricadée quand j'étais plus petite, tu vois, que j'ai grandi en me construisant comme ça. Ce que je disais un jour à une amie, pendant que toi, tu jouais au barbie, moi, j'essayais de me taire le plus possible et de ne pas me faire remarquer, en fait. Ouais. Tu vois ? Donc, on n'est pas toutes les deux sur le même truc. Tu vois ? Et aujourd'hui encore, je me rends compte, voilà. en plus de par ta question, qu'il y a peut-être encore des choses par rapport à ça. Le plus important, c'est d'en prendre conscience. Une fois que tu en as pris conscience, c'est plus facile pour arriver à mettre en œuvre l'inversement de la machine.

  • Speaker #1

    Je vais arriver à trouver aussi un équilibre parce que tu as du 4, donc une belle ambivalence en mureuse. Le 4 qui est très sérieux, qui est meucale, qui est assez rigide. Et le 3, lui, qui a juste un examen, qui a une confine. C'est vrai qu'il faut que tu arrives à trouver cet équilibre.

  • Speaker #0

    C'est ça. Tu vas le trouver. J'ai confiance.

  • Speaker #1

    Tu es maman de trois filles et tu as une feuille 6, une énergie très marquée par l'amour, la famille, l'harmonie. Comment tu vis aujourd'hui ton rôle de maman dans cette nouvelle vie ? Est-ce que tu te sens plus présente ou plus douce ?

  • Speaker #0

    Oui, aujourd'hui oui. Et mes filles me le disent. Parce que tu vois, quelques temps après avoir quitté mon travail, je me suis dit, mais en fait... Je ne leur ai jamais demandé comment elle avait vécu elle en fait. Alors ma première et ma dernière m'ont dit de toute façon c'est ta vie, elle ne leur a pas changé leur vie donc tout va bien. Et par contre celle du milieu elle m'a dit, elle me dit je ne me souviens pas forcément, mais par contre ce que je remarque c'est que tu as vachement changé. Tu n'es plus en colère, tu es agressif, tu es vachement plus gentil. Et ça waouh, tu vois je me dis ouais ok. Et du coup, forcément, j'essaie de... Alors, elles sont un peu réfractaires. Elles me disent « Non, mais tu n'es pas en train de me faire ta coche, là ? » Quand on me parle. Mais je vois, par contre, quand des fois, elles traversent des choses, etc., je vois dans leur attitude, dans leur manière de penser, leur manière de s'exprimer, que bon, peut-être que j'ai eu un peu un impact sur elles aussi.

  • Speaker #1

    Après tout ce que tu as vécu, qu'est-ce que tu souhaites transmettre à tes filles et aux femmes qui t'écoutent ? en termes de résilience et de force ?

  • Speaker #0

    On l'a en nous. On l'a en nous. Ce n'est pas un comprimé qu'on prend trois fois par jour. On l'a en nous. Un exemple tout bête. On a tous, à un moment donné, été largués par l'homme de notre vie quand on a 27 ans. C'était un drame absolu. On n'allait jamais s'en remettre. Et pourtant, on est bien d'accord, on n'est pas mariés avec lui aujourd'hui. Donc, c'est qu'on s'en est remis. C'est ça la force de résilience, en fait. Donc, il n'y a pas une force de résilience pour un chagrin d'amour. Il n'y a pas une force de résilience pour se remettre de viol. On n'a pas une force de résilience. pour chaque chose difficile qu'on vit, c'est la même en fait pour tout. Donc si on a réussi à se remettre de ce chagrin d'amour ou de notre premier animal de compagnie qui est décédé, on arrivera à se remettre de ça. C'est peut-être difficile à croire, mais bien sûr qu'on peut y arriver. Et c'est ce que je dis au quotidien sur mes réseaux, etc. Oui, c'est possible. Et arrêtez de croire que ce que... ceux qui nous disent non mais ça me travaille de longue haleine, il faut aller chez le psy ou le psychiatre alors je dis pas, il y en a qui en ont besoin, il n'y a pas de problème, je ne suis pas médecin, je vais pas dire qu'il faut pas y aller on est d'accord je connais mes limites aussi et c'est pas ce que je dis parce qu'il y a des personnes qui ont développé du coup aussi des pathologies etc donc c'est extrêmement nécessaire et indispensable d'avoir un suivi médical mais des gens comme moi, moi j'ai jamais suivi ce genre de choses là et j'ai réussi quand même à passer au dessus Et tout ça parce qu'effectivement, on a les ressources en nous pour le faire. En fait, ce que la femme, dans son ensemble, a besoin de prendre conscience, c'est qu'on a une richesse extraordinaire, au sens littéral du terme, à l'intérieur de nous, pour briller dans ce monde. Et ça paraît peut-être un peu perché, mais de façon très terre-à-terre, pendant des millénaires, on était relégués au deuxième, troisième, quatrième plan, voire pire. Aujourd'hui, il est temps de prendre notre place en fait. Parce qu'on a les capacités pour le faire, on a les compétences pour le faire, on a les ressources pour le faire et c'est notre nom tout entier qui fait qu'on est des êtres merveilleux et il faut s'en convaincre vraiment parce que c'est le cas.

  • Speaker #1

    Beau message. Et très belle preuve de résilience aussi. Si tu pouvais parler maintenant à la Stéphanie d'avant, celle qui gardait tout pour elle, qui a tout porté, tout caché, celle qui faisait, faisait, faisait, qu'est-ce que tu lui dirais aujourd'hui ?

  • Speaker #0

    Je vais pleurer si tu me dis ça ! Je lui dirais, t'inquiète pas, tout va bien, tu vas t'en sortir.

  • Speaker #1

    Et à toutes les femmes qui nous écoutent, celles qui se sentent perdues, éteintes, mais qui sentent que notre chemin est possible, quel message tu aurais envie de leur transmettre ?

  • Speaker #0

    Viens me voir, on en parle ! Je vais te montrer la lumière au bout du tunnel, je t'assure tu peux y arriver. C'est beau.

  • Speaker #1

    Pour terminer, est-ce que je peux te proposer de tirer une carte et de le dire ?

  • Speaker #0

    Bien sûr.

  • Speaker #1

    À la caméra.

  • Speaker #0

    Attends. Alors, visualise ton désir ici et maintenant. Quels sont les mots les plus puissants que tu puisses dire pour manifester ton désir ? C'est ici et maintenant. c'est pas hier, c'est pas demain c'est aujourd'hui c'est aujourd'hui qu'on construit notre demain j'aime dire souvent que le passé c'est fait pour apprendre, l'avenir c'est fait pour vivre en fait donc vivons, arrêtons de survivre et vivons vivons pleinement quoi tu m'as donné des frissons merci infiniment Stéphanie pour ta force douce,

  • Speaker #1

    ta sincérité, ta lumière tu incarnes magnifiquement l'énergie du 11-2 celle qui doute mais avance quand même celle qui choisit enfin de se faire confiance, celle qui transforme ses blessures à un chemin de transformation pour les autres. Merci pour ta parole, pour ton courage, pour ta présence si juste. Tu nous rappelles qu'on peut survivre et se relever, qu'on peut dire stop et renaître, et surtout qu'on peut créer une vie alignée à notre image, quand on ose enfin se choisir. Si cet épisode a résonné en toi, si tu t'y es reconnue ou si une étincelle s'est allumée, je t'invite à me retrouver sur Instagram, sur la page Mama Épanouie Toi, et à retrouver Stéphanie sur sa page

  • Speaker #0

    Le Coaching et Moi.

  • Speaker #1

    Et si tu es une maman qui nous écoute, souviens-toi, tu n'as pas besoin d'avoir tout prévu, tu as juste besoin de t'écouter.

  • Speaker #0

    Merci Stéphanie. Merci à toi Alicia, merci beaucoup.

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