- Speaker #0
Bienvenue dans Maman épanouit-toi, le podcast qui donne la parole à des femmes qui ont osé se réinventer pour se retrouver. Je suis Alicia, maman de deux enfants et ancienne RH pendant dix ans. C'est après la naissance de ma fille que tout a basculé. J'ai compris que je n'étais plus à ma place, que ce métier manquait cruellement de sens, de créativité et qu'il ne respectait plus mes valeurs profondes. C'est la numérologie qui m'a aidée à me reconnecter à qui je suis vraiment. Aujourd'hui... J'accompagne d'autres mamans à s'écouter, à se choisir et à s'épanouir à nouveau. Dans ce podcast, tu vas découvrir des témoignages puissants, des parcours de recommerciation et des lectures numérologiques pour t'éclairer et je l'espère, t'inspirer à reprendre la juste place. Aujourd'hui, j'ai le plaisir de recevoir Marie, une femme inspirante, à la fois sensible, puissante, lumineuse. Marie est négociante en 20 depuis 2008. Un métier qu'elle aime profondément, mais c'est un événement tragique survenu en 2011 qui a bouleversé toute sa trajectoire de femme et de maman. Marie a traversé une double naissance, celle de sa fille et celle d'une nouvelle version d'elle-même, forgée dans la douleur avec la perte de sa maman, mais guidée par l'amour et la beauté. Aujourd'hui, elle est embellisseuse de vie à travers le yoga, le conseil en images et l'art d'honorer la vie même après la perte. Son histoire nous rappelle combien il est possible, même dans la douleur, de se réinventer et de retrouver un sens à sa vie. Un message puissant pour tous les moments qui s'interrogent sur leur place et leur chemin.
- Speaker #1
Coucou et bienvenue Marie !
- Speaker #2
Coucou, merci beaucoup pour l'invitation, je suis ravie d'être là et de vous avoir raconté mon histoire.
- Speaker #1
Super, merci d'avoir accepté à toi. On aime toujours débuter en découvrant la femme et la maman derrière le micro. Est-ce que tu peux te présenter en quelques mots, s'il te plaît ?
- Speaker #2
Oui, bien sûr. Donc, je m'appelle Marie, j'ai 38 ans, j'ai deux enfants, une fille qui va y avoir 14 ans et un petit garçon qui a 8 ans. Et je suis mariée aussi depuis 2013, donc ça fait 12 ans, voilà. Génial !
- Speaker #1
On va parler de ton année 2011 qui, pour toi, a été une année charnière. Est-ce que tu peux nous raconter ce qui s'est passé dans ta vie à ce moment-là ?
- Speaker #2
Oui, bien sûr. Donc, je vais recommencer du début, quoi, de l'annonce de ma grossesse jusqu'à maintenant, aujourd'hui. Donc, en 2011, en mars 2011, j'ai appris que j'étais enceinte, donc première enfant. Ça faisait un petit moment avec mon mari qu'on essayait d'avoir un enfant, quoi, et on avait enfin réussi après neuf mois, tout ça. Et donc la première personne à qui j'ai annoncé c'est bien sûr mon mari mais la deuxième ça a été ma maman donc je m'en souviens encore parce que j'habitais moi à Tavel et mes parents sur Sorgue et je l'ai appelé, c'était dans ma salle de bain coucou c'est Marie comment tu vas ? super et toi j'ai une super nouvelle et là ah t'es enceinte c'est pas vrai enfin voilà Non, non, non, voilà, bon, toutes les deux, pleurées, hyper contentes, voilà. C'était un moment incroyable, quoi, quand t'annonces ça à ta mère. Je suis trop contente, je vais devenir grand-mère, ça y est, j'espère que t'auras une fille. Enfin, voilà, c'était magnifique. Et après, j'ai annoncé à mon papa, ma petite sœur, tout ça. Mais c'est vrai que ma maman, ça a été... C'était extraordinaire parce qu'on attendait ça toutes les deux avec impatience. Donc voilà.
- Speaker #1
Donc l'annonce de ta grossesse à ta maman et à ton conjoint en amont. Oui. Donc quelques temps plus tard, après l'annonce de la grossesse, tu apprends que la maladie revient dans la vie de ta maman.
- Speaker #2
Oui, c'est ça.
- Speaker #1
Est-ce que tu peux nous raconter ? Oui,
- Speaker #2
alors en fait, pour reprendre la petite histoire, en 2010, on apprend qu'elle a un cancer du col de l'utérus. Donc déjà, c'était un coup de massue, donc elle se fait opérer et tout se passe très bien. Puis, ça en suit un an, quoi. Enfin, pas de traitement derrière parce qu'on pensait que c'était réglé, quoi. Et un petit peu après l'annonce de ma grossesse, elle avait des douleurs au ventre et au dos. Mais vraiment des douleurs très intenses, donc pas supportables. Et à ce moment-là, on appelle le SAMU qui vient chez nous parce que moi, j'étais... j'étais sur Sorgue là, qui vient chez nous pour la prendre et la mener à l'hôpital. Et il s'avère que quand on est allé à l'hôpital, elle a appris qu'elle avait un cancer du coup, des métastases dans le poumon. D'accord. Et par la suite, ça s'est du coup généralisé. Donc juste après la... avoir appris que j'étais enceinte nous apprenons que la maladie est revenue et oui tout m'a suffit voilà les cas tombent comment ta maman elle a réagi en apprenant qu'elle allait devenir grand-mère alors qu'un cancer venait de se déclarer alors là quand elle a appris ça là que qu'elle avait de nouveau un cancer je me rappelle le texto de cette phrase que j'étais à l'hôpital quand elle m'a dit « Oh Marie, est-ce que tu crois que je vais connaître ma petite fille ou mon petit-fils ? Est-ce que je serai toujours là ? » Mais là, j'ai dit « Mais bien sûr que tu seras toujours là, ça ne va pas te penser des choses pareilles, bien sûr, t'inquiète, ça va le faire et tu vas connaître ta petite fille ou ton petit-fils. » Et voilà.
- Speaker #1
Oui. Et toi, c'était quoi ton sentiment ? Enfin, comment tu as vécu ce moment-là ?
- Speaker #2
Moi, c'était le coup de massue. C'est pas vrai, comment ça peut arriver là, maintenant, alors que tout est aligné, on a une famille hyper soudée, on est tous ensemble, ça va pas ou quoi ? Enfin c'est quoi ce binz quoi ? Oui. Voilà. Et après ça en suit, les examens, tout l'accompagnement, je l'ai accompagné durant toute sa maladie quoi.
- Speaker #1
Oui, vous avez quelle relation ta maman et toi à l'époque ?
- Speaker #2
Ah bah nous on était... très fusionnelle, c'était mon pied de vie, ma meilleure amie, c'est-à-dire que j'habitais plus chez mes parents et je me levais le matin, la deuxième chose que je faisais avant... Oui, deuxième chose, après mon petit déj, c'était appeler ma mère. Donc tous les jours.
- Speaker #1
Donc très fusionnelle. Ah oui,
- Speaker #2
tous les jours et quatre fois par jour, c'était... J'avais un truc à raconter, j'avais un truc à demander, c'était ma mère en premier que j'allais appeler et après ma petite sœur mais voilà.
- Speaker #1
Arrive le mois inimaginable ta maman qui s'éteint le 9 novembre, quelques mois après. Tu l'enterres le 15 et tu donnes naissance à ta fille le 16. Comment tu as réussi à traverser cette tempête émotionnelle ? Parce qu'au final, en l'espace d'une semaine, tu apprends du coup le décès de ta maman et ta fille arrive à ce moment-là dans ta vie.
- Speaker #2
Oui, alors il faut savoir qu'elle était tout le long de sa maladie en fait. Nous on a été dans le combat, c'est-à-dire qu'on s'est battus avec ma mère. Et voilà, et à la fin, moi toujours pas, j'étais toujours dans le déni, mais on savait que potentiellement elle allait partir, donc on était à l'hôpital, tout ça, elle nous a quittés, on l'a tous accompagné, mon père, mon mari, mon oncle, ma famille quoi. Et après sa mort, moi j'ai rebondi. J'étais dans l'action encore une fois parce qu'il fallait préparer l'enterrement et que j'allais pas laisser mon père tout seul ma petite soeur de 18 ans c'est pas à elle à gérer ça donc il fallait tout préparer la cérémonie puis moi j'avais un discours à faire donc je suis toujours dans l'action et on l'enterre le 15 novembre et le soir je pense que mon corps il a dit stop ça suffit et Et j'étais dans le salon chez mes parents avec ma famille. Je ne sais pas, j'ai fait un petit malaise. Je crois que l'infirmière est venue prendre ma tension et qu'elle a vu que j'avais 17 ou 18 ans. Et qu'elle a dit, non, non, là, vous allez directement à la clinique. Il faut vous accoucher. Donc, je suis partie avec mon mari et mon meilleur ami. Et là, quand je suis arrivée, il a fallu me déclencher.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
Parce que trop de tension. Et du coup, on m'a fait un déclenchement. Et ça a duré plus de 12 heures avant que j'accouche. Et donc péridurale, bien évidemment, parce que la douleur était trop importante. Sauf que ça a tellement duré et que j'étais tellement affaiblie qu'au moment d'accoucher, je n'arrivais plus à pousser. Donc ils ont dû venir m'aider. Le gynécologue a dû venir m'aider. Après, j'ai enfin réussi, mais je ne sentais plus mes jambes. Donc je ne sentais plus.
- Speaker #1
La dosette.
- Speaker #2
Voilà. Et là, la petite fille est née, le plus beau jour de ma vie, tu vois. Ton premier enfant arrivé, c'est magnifique. Sauf que ça a duré littéralement, je pense, 10 secondes. Parce que là, je vois, il me la montre, quoi. Il la nettoie avec la montre. Je suis sûre que ça a duré 10 secondes. Je vois la tête du gynécologue en face qui se décompose. Et qui dit, elle est en train de faire une hémorragie.
- Speaker #1
Ah oui.
- Speaker #2
Donc prenez la petite, monsieur allez avec la petite et elle, il faut la transférer à l'hôpital. Parce que j'étais en clinique, j'avais l'hémorragie vu tout ce que j'étais en train de perdre. Et là je me vois encore me dire, il m'emporte ma fille. Et la seule chose que je me revois aussi, c'est que je traverse le couloir, je vois mon père, mon oncle, mon cousin, ma sœur dépiter, me voir passer parce qu'eux, ils ne savaient pas ce qui se passait. Mais où tu vas ? Et moi, je ne pouvais pas parler. Voilà, ouais. Et alors voilà, c'était la décomposition la plus totale.
- Speaker #1
Oui, deuxième séparation. Oui,
- Speaker #2
voilà, deuxième séparation en cinq minutes d'intervalle.
- Speaker #1
Donc voilà. Ta fille, elle était prévue pour le mois de novembre ? Oui,
- Speaker #2
par contre, elle est arrivée avec 11 jours d'avance.
- Speaker #1
Oui, donc tu as mené quand même ta réponse à ça à terme. Est-ce que tu penses que ta maman t'a transmis quelque chose à travers toi que ta fille porte aujourd'hui en elle, quand tu repenses ?
- Speaker #2
Je pense que ça sera toujours notre bébé soleil. Et en fait, ma fille, elle va avoir 14 ans. même si elle est en pleine adolescence et que parfois c'est difficile, c'est quelqu'un qui est très empathique et qui comprend beaucoup, beaucoup de choses malgré son âge. C'est-à-dire que je sais que je suis une adulte et que parfois il y a des choses qu'il ne faut pas dire à nos enfants ou nos ados, mais elle est tellement évoluée, je trouve, pour son âge que je pourrais avoir des conversations. J'ai l'impression que c'est... Alors un temps je me suis dit il faut pas que tu essayes de recréer ce que toi tu avais avec ta mère, avec ta fille parce que c'est deux entités différentes mais je sais que ça sera quelqu'un qui... Elle est très bienveillante, elle accompagnera les personnes, elle observe beaucoup, elle est beaucoup comme ma mère en fait.
- Speaker #1
comme moi au fond je pense oui t'as une relation autant fusionnelle avec ta mère que ce que t'as avec ton fils c'est l'adolescence et c'est compliqué bien sûr mais voilà quand on regarde ta numérologie le mois de novembre 2011 est un mois en énergie 4, avec le 4 on peut ressentir un vrai avant, un vrai après est-ce que tu as ressenti cette rupture dans ta vie comme un avant et un après très distinct ah oui oui oui là c'est comme si
- Speaker #2
C'est fort, mais si on m'avait amputée d'un membre, la Marie d'avant n'est plus là. Je ne suis pas tout à fait la même qu'avant. De toute façon, tu n'as plus ta maman. Je pense que c'est la chose la plus difficile à vivre sur Terre, perdre une maman ou un enfant. C'est juste impensable. Donc non, il y a un avant, un après. Il y a une partie de moi qui est partie avec elle, c'est sûr.
- Speaker #1
Avec la naissance de ta fille qui est si proche de la perte de ta maman, comment tu as réussi à trouver l'équilibre entre ton rôle de mère et ton besoin de pleurer et de faire ton deuil ? Est-ce que tu as réussi à trouver un équilibre ? Ou du coup, tu as ton deuil de côté ?
- Speaker #2
Au tout début, non, je ne pleurais pas. C'est-à-dire que non, ce n'est pas que je ne voulais pas pleurer. c'est que je pouvais pas en fait. Il fallait que je m'occupe de ma fille avec mon mari, puis on avait notre travail, on travaillait tous ensemble avec mon père et mon mari, et puis j'avais aussi ma petite sœur, elle avait 18 ans. Donc c'était un bébé elle aussi. Je devais m'occuper de ma famille, mon père aussi. Il a perdu l'amour de sa vie. En fait c'est pour ça, je pense que le deuil tu le travailles toute ta vie. Mais à ce moment-là, j'ai mis de côté le travail du deuil. C'était toujours l'action, ma famille, mon travail. Et après, on verra plus tard pour le reste.
- Speaker #1
Oui, tu t'es occupée des autres.
- Speaker #2
Oui, voilà.
- Speaker #1
Et en t'oubliant en quelque sorte. Oui,
- Speaker #2
mais...
- Speaker #1
Tu as endossé la responsabilité de la maman. Quand tu repars sur cette période, qu'est-ce que tu as appris sur toi-même et sur ta capacité à traverser les épreuves et à te reconstruire ?
- Speaker #2
N'importe quelle personne que tu vas lui demander, je suis quelqu'un de très fort. Je sais toucher le fond et rebondir.
- Speaker #1
Une vraie capacité.
- Speaker #2
Je ne vais pas rester longtemps au fond.
- Speaker #1
Après le décès de ta maman, tu poursuis ton métier de négociante en veine, un travail que tu aimes profondément. C'est vraiment un travail passion pour toi. Est-ce que ce métier, ça a été un refuge ou une façon de garder un cap dans la tempête ? Est-ce que ça t'a permis ça ? Oui.
- Speaker #2
Oui, c'est pour ça. Après avoir repris deux mois après, il le fallait. Moi, il faut que je sois dans l'action. Après, je ne dis pas que m'occuper de ma fille, ce n'était pas être dans l'action. Mais là, ça me renvoyait trop de... de choses, de souvenirs, de... Puis tu perds ta mère, donc en fait tu perds tes repères et là tu deviens mère. Et ta mère c'est la personne que tu vas appeler si tu sais pas, je sais pas, au hasard, changer la couche ou je sais pas. Et là, ben t'as plus personne. Oui. Donc, non, dans mon travail, j'ai été focus travail avec mon mari, mon père, puis pour épauler aussi mon père, enfin...
- Speaker #1
Oui.
- Speaker #2
Parce que lui, c'était très, très, très difficile. Mais ça le sera toujours.
- Speaker #1
Oui, forcément. En parallèle, pendant la maladie de ta maman, tu avais commencé à t'ouvrir à d'autres pratiques, comme le yoga. Et cette pratique-là, tu l'as réalisée avec ta maman. Qui a eu l'idée de se mettre au yoga ? Et qu'est-ce que cette discipline, elle vous a apporté à toutes les deux ?
- Speaker #2
Du coup, elle avait pas mal de douleurs. Donc, c'est vrai qu'à l'époque... On avait la Wii, donc on faisait les cours de yoga sur la Wii, on avait commencé par ça. Et en fait, clairement, c'était des étirements et c'était surtout le lâcher prise. Essayer d'oublier le mental et de se reconnecter à soi. Et ensuite, elle a pris des cours dans un studio, quelques cours. Et après, moi, j'ai continué en ligne, puis après en studio et c'est plus tard. que j'ai décidé de me former en yoga, en yoga vinyasa et in yoga. Mais à l'époque, oui, quand je me suis formée, c'était pour accompagner les personnes qui étaient malades.
- Speaker #1
Tu m'as expliqué avoir accompagné ta maman dans l'acceptation de son image et de sa féminité pendant la chimiothérapie. Est-ce que tu peux nous raconter ce cheminement partagé ?
- Speaker #2
Oui, bien sûr. Il faut savoir que quand tu as un traitement... En chimiothérapie, bien évidemment, tu perds tes cheveux. Donc, elle avait perdu ses cheveux. Puis aussi, tu perds tes sourcils. Tu as tes ongles qui sont affaiblis. Tu as tout ton corps qui est affaibli pour combattre cette maladie. Et dans un premier temps, on est allé chercher une perruque dans un magasin. Puis on en a pris une, mais ça ne lui correspondait pas du tout, la perruque. Donc... Elle a voulu essayer autre chose, on est parti sur des foulards. Elle a adoré mettre des foulards dans les cheveux, c'est son style bohème chic. Moi j'adore mettre des foulards aussi. Ça y allait très bien, on mettait des foulards. Après moi je travaillais ce sourcil, j'y faisais les ongles, je faisais des petits make-up. Puis des tenues, toujours des tenues casual chic pour elle, mais elle prenait soin d'elle. puis je l'ai aidé, je l'accompagnais à prendre soin d'elle. Parce que c'est pas parce que tu es malade que tu dois aussi t'oublier, bien au contraire. Exact. Donc voilà. Et je pense que, parce que c'était en 2011, mais presque 9 ans plus tard, j'ai voulu me former en conseiller en images suite à l'écoute d'un podcast d'une personne qui justement accompagnait des personnes malades en oncologie, qui parlait de conseil en images et... Et j'ai dit, ah mais non, c'est ce que je veux faire. Je veux accompagner les personnes. Et j'ai cherché une école que j'ai trouvée sur Lyon, Expression Consulting, une formation de plus de six mois reconnue par l'État. Et j'ai envoyé ma candidature, j'ai été prise. Ça a été une révélation, une révélation de cette école, cette directrice d'école. Jenny qui a été aussi un gros pilier pour moi dans ce moment de vie là. Donc voilà, non, non, c'est plus le yoga où j'ai été formée sur Aix-en-Provence un petit peu avant. Donc j'ai tout enchaîné. Après le Covid, j'ai fait la formation de conseillère en images. En fait, le Covid, ça a eu... Avant, j'ai fait ma formation de professeure de yoga. Et ensuite, après le Covid, j'ai pas vrillé, mais j'ai dit... Non mais qu'est-ce qui se passe là ? Je veux faire cette formation, je vais la faire, je vais me donner les moyens et j'irai à Lyon deux fois par mois ou plus pour faire ma formation. Meilleure décision de ma vie.
- Speaker #1
Donc ça a été le Covid qui a été le déclic dans ta vie. Parce que tu étais négociante en vain, mais tu es patiente. Tu as décidé de te former au Yoga Vinyasa, au conseil en images.
- Speaker #2
Il manquait quelques outils. pour que vraiment je sois complètement alignée avec qui je suis et ce que je veux faire maintenant, après tout ce que j'ai vécu.
- Speaker #1
Oui, ça fait le lien avec ce que j'allais dire. Quand on regarde ta numérologie, ça relève la présence. Du maître nombre 336, symbole d'harmonie, d'accompagnement, prendre soin de l'autre. Et aussi un double 7, signe de besoin profond de sens et de transmission. Aujourd'hui, est-ce que tu te sens alignée avec ces énergies et comment tu les incarnes au quotidien ?
- Speaker #2
Oui, je me sens complètement alignée dans ces trois activités. Oui, dans mes trois activités qui au final ne font plus qu'une.
- Speaker #1
Oui, parce que toi tu aimes te définir comme une embellisseuse de vie. tu accompagnes des femmes à se reconnecter à elles-mêmes. Est-ce que tu peux nous dire exactement ce que c'est pour toi, une embellisseuse de vie ?
- Speaker #2
Alors, pour moi, embellisseuse de vie, c'est à travers ces trois activités, j'aide les personnes à se reconnecter à elles-mêmes, grâce au yoga, à la respiration, à reprendre confiance en elles, par rapport au conseil en images, et bien sûr, à éveiller leur sens avec les dégustations de veine. Parce que depuis ce qui nous est arrivé... J'ai un mantra, j'ai même fait tatouer sur mon corps, donc c'est pour vous dire. C'est One Life, donc on n'a qu'une vie. Et concrètement, le mérite est d'être vécu à fond dans le corps, dans notre cœur et dans nos sens. Parce qu'on n'en a qu'une et c'est pour ça qu'à travers tous mes accompagnements, que ce soit individuels, ateliers ou en retraite de yoga. J'aime à dire que je suis là pour embellir ces instants-là avec vous et vous redonner confiance parce qu'il faut avoir confiance en soi. Oui,
- Speaker #1
tout à fait.
- Speaker #2
Et s'aimer. Et aussi que souvent je dis, ce n'est pas un acte égoïste de vouloir prendre soin de soi, c'est un acte de vie en fait.
- Speaker #1
Je suis tout à fait d'accord avec toi.
- Speaker #2
Voilà.
- Speaker #1
C'est quoi qui t'émerveille le plus dans les transformations que tu observes chez tes clientes ? Est-ce que tu as un exemple qui te vient en tête, dont tu pourrais nous parler, et dont tu es fière aujourd'hui ?
- Speaker #2
En fait, c'est de voir leur sourire quand elles sortent de l'accompagnement au conseil animal. Je ne dis pas qu'elles rentrent, qu'elles font la gueule ou qu'ils font la gueule, ce n'est pas ça. Mais c'est vraiment de voir, ah mais oui, c'est bon, j'ai les clés. et je sais ce que je dois faire maintenant que ce soit en style vestimentaire ou en colorimétrie peu importe ou en morphologie ça y est je suis alignée j'y vais et j'ai confiance en moi et je me fous du regard des autres et ça y est je suis bien ouais c'est vraiment ça c'est de les voir épanouis comment ça se passe une séance ? Alors une séance, tout dépend des accompagnements, mais alors bon, moi je commence toujours par des tirages d'oracles en fonction de la personne et de l'accompagnement que j'ai. Donc on fait notre échange ensemble, le questionnaire et ensuite, par exemple, en colorimétrie, on va commencer à passer les étoffes devant le miroir. C'est vraiment, le conseil en images, c'est beaucoup d'introspection, c'est beaucoup d'échanges.
- Speaker #1
D'accord.
- Speaker #2
C'est pas... du one shot, je sais comment je vais devoir m'habiller et demain elle n'est plus là, je ne sais plus comment je vais faire. C'est vraiment les clés que je vais te donner tout au long de ta vie, que tu vas pouvoir réutiliser en permanence et en fonction de tes envies ou de ton style et tes styles vestimentaires parce que je pense qu'on n'a pas qu'un style vestimentaire, c'est un peu comme en… avec tes signes astrologiques, que tu as ton signe solaire, ton ascendant et mon lunaire. Et bien pareil, en style, tu ne peux pas être... Je ne cantonne pas que dans une case.
- Speaker #1
Oui, tu en évolues,
- Speaker #2
on le voit à la délice. Voilà, on évolue tout au long de notre vie. Donc c'est pour ça que je ne mets pas en général les gens dans des cases, même en colorimétrie. C'est comme si quand tu fais un rééquilibrage alimentaire, quand on te dit tu ne peux plus manger de chocolat, dans ta tête tu vas te dire mais moi je veux du chocolat en fait. Donc tu vas briller et tu vas aller dans le frigo manger du chocolat.
- Speaker #1
Pas de frustration.
- Speaker #2
Si tu adores le rose fichable, ce n'est pas dans ta colorimétrie, mais on va trouver une solution pour que tu puisses l'avoir. Un petit touch, voilà. C'est tout.
- Speaker #1
J'adore. Un beau métier où tu prends soin des autres. Quand je regarde ta numérologie, je vois que tu as l'outil amour propre qui est manquant. Ça traduit une difficulté à t'accorder douceur et soin, à être un petit peu dur avec toi-même de temps en temps. Est-ce que tu as dû apprendre à t'aimer pour mieux accompagner les autres ?
- Speaker #2
Oui, oui, oui, bien sûr, bien sûr. Il faut d'abord s'aimer soi-même pour après pouvoir accompagner les autres dans leur chemin. Et c'est pour ça que là, quand il y a... Après un mois de ça, je suis partie quatre jours seule à Ibiza, sur mon île de cœur, et ça a été une très belle décision. Bon, bien sûr, bien évidemment, mais... Ma famille m'ont soutenue. Même si mon mari, au début, il n'a pas compris. Tu t'en vas seule à Ibiza. Je ne vais pas partir quatre jours faire un pop-up, même si j'aime la fête.
- Speaker #1
C'est pas la décimation qu'on porte.
- Speaker #2
Mais Ibiza, c'est unis la part, avec une énergie bien à part. Et ça m'a fait tellement de bien. Et justement, ça me fait rebondir à te reconnecter à toi-même, sans personne autour. à écrire, à regarder, à rencontrer d'autres personnes. C'est incroyable. Je pense que je réitérerai ça.
- Speaker #1
Oui, c'est important de faire le but de pouvoir se recentrer.
- Speaker #2
Oui, c'est important. Ce n'est pas non plus un acte égoïste. Parce qu'au début, je me suis dit, c'est égoïste, tes enfants, ton mari. Puis non, en fait. Et je ne pense pas que ce soit égoïste. Je pense qu'on a tous besoin un moment de se reconnecter à soi parce qu'on est tout le temps happé soit par le travail, soit par... les smartphones, plein de choses autour de nous. Et non, il faut le faire. Et il ne faut pas avoir peur de le faire, les filles.
- Speaker #1
Oui. Après le podcast, elles vont toutes partir.
- Speaker #2
Elles vont partir sur l'hôpital. Écoute,
- Speaker #1
chérie, on est toutes à Ibiza. Tu donneras tes adresses.
- Speaker #2
Prochaine retraite à Ibiza en 2026, à Yoga.
- Speaker #1
Oui,
- Speaker #2
parce que tu fais aussi des retraites de Yoga. Et bien sûr, je... Je réitère sur cette île de cœur parce qu'il faut qu'elle soit connue, pas que pour la fête. Voilà. En sachant qu'on fait les deux. Avec moi, tu fais les deux. J'adore.
- Speaker #1
Après avoir évoqué ta transformation personnelle et ta mission dans Mélisseuse de Vie, j'aimerais maintenant aborder un aspect fondamental de son parcours, la maternité. On a parlé de ta fille qui est née dans un moment très particulier, entre la joie de sa naissance et la douleur de ton deuil. Comment toi, tu as trouvé ta place de maman dans ces circonstances ?
- Speaker #2
Alors au début, c'est vrai que ça n'a pas été évident, parce que comme je le disais précédemment, tu n'as plus ta maman, donc c'est ton pilier, ta mère, c'est celle qui te donne les bases. Donc ça, ça n'a pas été facile. Après, j'ai mon mari qui m'a beaucoup aidée avec ma famille et tout ça. Et puis petit à petit, je pense que c'est inné aussi. Et j'ai réussi à prendre mon rôle de mère un peu plus tard. Ça s'est fait piano piano, on va dire.
- Speaker #1
Oui. Et quelques années plus tard, tu accueilles ton fils Charles. Qu'est-ce que tu as vécu de différent pendant cette deuxième grossesse ?
- Speaker #2
Alors, oui, c'était différent. C'était une deuxième grossesse différente. Je pense que là, en 2017, j'avais fait un travail aussi sur moi. Parce qu'il faut savoir que, comme je le disais tout à l'heure, le deuil, ça se fait pendant toute ta vie. Mais j'avais déjà vu des thérapeutes, parce qu'il ne faut pas... aussi ça je tiens à le préciser il faut pas avoir peur ou honte d'aller voir des thérapeutes j'ai vu des psychologues des psychothérapeutes des hypnothérapeutes, des kinésiologues des énergéticiennes tout ça et toutes ces personnes là m'ont accompagnée jusqu'à aujourd'hui, 14 ans presque plus tard à faire entre guillemets mon deuil mais c'est vrai que ma grossesse a été différente de ma première mais je dirais pas qu'elle a été plus facile parce qu'en fait je pense que j'étais en train de faire mon deuil donc j'ai eu beaucoup de moments de de down alors que pour ma première grossesse j'étais dans le combat parce que c'était on va se battre on va réussir on va gagner le combat contre le cancer et ma deuxième grossesse j'étais dans le dans ce moment-là où j'avais travaillé sur la perte de ma mère. Et c'était quand même difficile. Et plus quelques conflits, comme dans toutes les familles, familiaux. Donc c'était différent.
- Speaker #1
Et est-ce que tu dirais aujourd'hui que tes enfants sont une source d'inspiration dans ton travail et dans ta mission auprès des femmes ?
- Speaker #2
Oui. Nos enfants nous inspirent tous les jours. Toute notre vie, ils nous inspirent. Et c'est nous qui devons leur montrer les bases et les clés pour leur vie future. Et justement, des fois, on est un petit peu dur. Ils me disent « mais t'es dur » . Non, je ne suis pas dur, justement.
- Speaker #0
t'inculques les bases pour qu'après tu sois une belle personne et que tu puisses toi à ton tour donner la vie et ou faire le métier que tu vas aimer et que voilà c'est ça.
- Speaker #1
Qu'est ce que tu aimerais leur transmettre aujourd'hui à tes enfants ?
- Speaker #0
Alors déjà je voudrais dire à mon ado il n'y a rien de gênant dans ce qu'on montre, ce qu'on fait que si tu as envie de mettre tel habit ou quoi, n'aie pas honte du regard des autres assume-toi tel que tu es et tel que tu es je parle aussi à mon petit garçon bien sûr et mon deuxième mantra qu'il entend beaucoup beaucoup de fois ne fais pas aux autres ce que tu aimerais pas qu'on te fasse donc au moins ça, ça te câble direct et tu vas pas faire de conneries quoi et ensuite faites ce qui vous plaît nous on a confiance en vous croyez en vos rêves, croyez en vous n'écoutez pas les injonctions des autres, vivez votre vie, il n'y a pas de sous-métier et one life cette vie a mérité d'être vécue à fond, donc vivez à fond sans faire de bêtises mais vivez cette vie à fond,
- Speaker #1
voilà je vous aime très fort c'est un magnifique message et un beau mantra, aujourd'hui si une femme nous écoute et se sent effondrée, perdue, coupée d'elle-même, quel message d'espoir tu aimerais lui transmettre ?
- Speaker #0
J'aimerais lui dire, n'aie pas peur de prendre soin de toi. N'aie pas peur de poser ton pied au sol et de dire, cette fois-ci, j'y vais. Je vais voir tel thérapeute, je vais voir une conseillère en images, je vais voir une diététicienne, si j'ai pris quelques kilos, si je dois en prendre, parce que ça marche dans les deux sens. Vas-y, n'aie pas peur, c'est le moment d'y aller. Et tu verras qu'après, tu seras tellement mieux.
- Speaker #1
Si je te projette aujourd'hui dans 5 ou 10 ans, quelle femme aimerais-tu être devenue ?
- Speaker #0
Dans 5 ou 10 ans, très bonne question. Alors déjà, j'espère qu'un jour, je vivrai au bord de la mer. Et tu me ferais. Voilà, alors ça. Et toujours dans ces accompagnements-là. Moi, c'est ce qui m'anime. être entourées de personnes et les accompagner dans leur vie, à se sublimer ou à travers le yoga, se reconnecter à leur souffle, à être dans leur flot et aux dégustations de vin, ces moments de partage parce que c'est toujours pareil cette vie elle mérite d'être vécue à
- Speaker #1
100% Et aujourd'hui si tu pouvais résumer ton parcours de 2011 à aujourd'hui à une image ou une métaphore laquelle choisirais-tu ?
- Speaker #0
Une image ? Un phénix
- Speaker #1
Oui. La capacité de renaître de tes sens.
- Speaker #0
Oui.
- Speaker #1
C'est une belle image de résilience. Pour terminer ce magnifique échange, je vais te proposer un petit rituel. Je t'invite à tirer une carte d'oracle et à lire le message qu'elle te transmet aujourd'hui.
- Speaker #0
Ton imagination crée ta réalité. Le stress, les soucis et l'anxiété proviennent de la projection de tes pensées vers un avenir incertain. Cela te plonge dans des scénarios sombres qui provoquent en toi des émotions négatives. Quand tu imagines le pire, tu crées ce que tu redoutes le plus. Si l'inquiétude t'envahit, pose-toi cette question. Qu'est-ce que je désire vraiment ? Et visualise ton souhait.
- Speaker #1
C'est un beau message. Très beau. Merci infiniment Marie pour cet échange. Merci pour ton témoignage.
- Speaker #0
Il était très fort. Merci à toi de m'avoir permis de raconter mon histoire. Et j'espère que ça pourra aider des femmes à... si elles ont envie un jour qu'il faut y aller One life, n'ayez pas peur allez-y si vous avez besoin d'être accompagnée par n'importe quelle personne et prenez soin de vous,
- Speaker #2
c'est le plus important on va finir sur ces belles paroles merci beaucoup merci à toi d'avoir écouté Maman épanouie-toi si cet épisode t'a parlé, si quelque chose a vibré en toi La numérologie peut t'aider à y voir plus clair, à mieux te comprendre et à avancer sur ton propre chemin. C'est ce qui m'a permis à moi de me retrouver et aujourd'hui, j'accompagne d'autres mamans à faire de même. Et toi, si tu sens qu'un élan est en toi, ne l'ignore pas. Cette petite voix, elle te parle pour une raison. Si tu veux en savoir plus, viens me retrouver sur Instagram, sur mon profil Maman Épanouie-toi ou via le lien dans la description. Et si ce podcast t'a plu, Pense à le partager autour de toi ou à laisser 5 étoiles, ça m'aide énormément, merci infiniment. On se soigne de toi, choisis-toi et on se retrouve très vite pour un prochain épisode.