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EP81 - OUVRIR LES SECRETS DU FÉMININ A TRAVERS LA MÉDECINE DE L'UTÉRUS. cover
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MAM'ELLES I Un voyage au cœur de la Maternité.

EP81 - OUVRIR LES SECRETS DU FÉMININ A TRAVERS LA MÉDECINE DE L'UTÉRUS.

EP81 - OUVRIR LES SECRETS DU FÉMININ A TRAVERS LA MÉDECINE DE L'UTÉRUS.

58min |05/12/2025
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MAM'ELLES I Un voyage au cœur de la Maternité.

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58min |05/12/2025
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Description

Aujourd'hui, j'accueille avec grand b-honneur Mélodie, la créatrice de" LA MÉLODIE DES MYSTERES", "un voyage au cœur de notre utérus. Là où résident la sagesse ancestrale, le pouvoir créateur et la magie féminine."


Cet épisode va vous bousculer, vous ramener à ce qu'on a (presque toutes) oublié, vous inviter à vous souvenir et à conscientiser la puissance créatrice contenue dans nos utérus.


Mélodie, maman québécoise, vient vous nourrir de la richesse de ses savoirs et de sa sagesse innée à travers la médecine de l'utérus. Elle revient sur les origines de notre puissance oubliée, cachée, meurtrie, banalisée ou diabolisée à travers le temps et l'histoire. Mélodie fait ainsi un pont entre l'ancien et le présent pour nous décrire avec passion et précision comment ré-apprendre à incarner son féminin.


Mélodie vous confie son propre chemin initiatique à travers 7 années d'apprentissage qu'elle assimile, avec sens, aux contractions de l'enfantement. Un chemin mystique inspirant qui nous permet de mieux saisir la qualité et la teneur de ses accompagnements.


Qu'est-ce qu'être femme ? Qu'est-ce que la médecine de l'utérus ? Pourquoi le pouvoir créateur de la femme fait peur ?


Autant de questions soulevées et de pistes de réflexions et de réponses apportées par Mélodie.


Un épisode extrêmement précieux qui vient éveiller la mère, nourrir la femme et honorer les sagesses du monde afférentes au féminin sacré !


Un immense Merci à Mélodie pour sa confiance et sa présence à mon micro.


Je vous souhaite une belle écoute les MaMaS !


⭐ Si vous avez aimé ce moment de partage, je vous laisse déposer avec le cœur, une note/commentaire sur votre plateforme d’écoute ou/et un avis google.


➡️ Pour retrouver Mélodie sur Instagram : @lamelodiedesmysteres

➡️Pour retrouver les éléments gratuits dévoilés par Mélodie en fin d'épisode : La Mélodie des Mystères's Link in Bio


👁️ Pour retrouver l'Univers MAM'ELLES :


MAM'ELLES est un podcast réalisé par Marion TERTEREAU.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Yeah ! Yeah ! Yeah !

  • Speaker #1

    Allo Abelmama, et bienvenue dans mon univers mamelle. qui est à la fois un podcast, une newsletter et une boutique artisanale dans laquelle je crée mes propres bougies autour de la maternité et de la féminité. Je m'appelle Marion et j'ai créé cet espace qui respire l'universalité des cultures, des traditions, des rituels autour de la femme qui devient mère et de la mère qui renaît femme. Chaque intervenante, quel que soit le sujet de l'épisode, viendra faire un pont entre les traditions, les savoirs, les mémoires, les rituels ancestraux et les pratiques actuelles et récits dominants contemporains sur la maternité, la parentalité ou encore la féminité entendue au féminin sacré. Chaque semaine, nous nous retrouverons ici pour cheminer ensemble à travers les récits et les savoirs transmis par des femmes et des mères venues des quatre coins du monde qui sèmeront des graines d'une meilleure connaissance de notre nature profonde. Avant chaque épisode, je t'invite à prendre un temps pour te poser, puis te déposer, afin de voguer légère dans ce lieu de partage doux et profond à la fois, où la parole est libre et où l'ambiance est parfois intime, parfois sacrée. Tu peux même prendre le temps d'observer l'environnement dans lequel tu es, ou la nature qui t'entoure. Cette nature... qui a ce langage discret et puissant, surtout fait de cycles, de passages et de mouvements, comme nous finalement. J'aime résumer nos rendez-vous sous une note artistique, alors je poursuis cette invitation au voyage en te demandant désormais d'imaginer une toile blanche face à laquelle tu es assise, accueillant ton énergie du moment, le passage actuel de ta vie et le cycle de ta présente saison antérieure, prends ce pinceau imaginaire dans ta main de cœur. Et dans un élan vital, produis ce geste du peintre, celui du mouvement qui sort de toi afin de créer quelque chose là où il n'existait rien auparavant. Ce geste incarne l'essence de Mamel, un geste qui donne du sens à la vie, qui apporte de la beauté et favorise le partage. Cette expression, qui s'apparente à une pratique spirituelle de connexion avec soi-même et de connexion aux autres, est une source infinie d'étonnement et d'émerveillement. C'est cette source que nous allons côtoyer ensemble ici au fil des épisodes. J'éprouve cet élan et ce plaisir, je l'avoue, de te proposer de te renouveler sans cesse par un apprentissage dynamique et permanent. à travers ce tableau blanc, comme point de départ de chaque moment passé ensemble ici. Ce, afin de vivre une aventure différente, à chaque fois, avec un voyage dont la destination ne t'est pas connue. Ainsi, une trace est laissée sur cette toile, telle une empreinte, tout en laissant le loisir à cette œuvre de bouger avec la lumière du temps et de changer de ton à chaque regard porté dessus. Voilà belle-mama, l'essence de ma mêle. J'arrête là ma petite allégorie de ma mêle et je te laisse découvrir la nouvelle invitée du jour en te souhaitant un beau voyage au cœur de ta matrice. Bonjour Mélodie !

  • Speaker #2

    Allô, allô Marion !

  • Speaker #1

    Je suis trop contente de t'avoir à mon micro, ça fait un petit moment que je te suis sur Instagram, je te suis par... par rapport à la richesse de toutes tes publications qui à chaque fois viennent me questionner, viennent m'interpeller, viennent mapper sur des questions qui sont souvent enfouies, sur des questions dont on parle trop peu et replacer cette sacralité que nous avons perdue dans notre histoire de femme, dans notre féminité. Et c'est vrai que c'est là en tout cas où j'ai vraiment à cœur de te dire un immense merci pour tout ce que tu nous permets en tout cas de transcender. Avec tout ce travail, tout ce tissage que tu fais, certes à travers les réseaux sociaux, mais au-delà de ça, je pense vraiment que tu apportes une pierre à l'édifice qui est très précieuse et je suis contente de pouvoir faire cet épisode autour de ta médecine, la médecine de l'utérus. Tu vas pouvoir nous en parler plus en détail parce que c'est vrai qu'on peut voir passer, en tout cas, ce terme un petit peu sur les réseaux sociaux sans savoir vraiment ce dont on parle, qu'est-ce qui se cache derrière et surtout en quoi ça peut résonner chez nous en tant que femmes. Donc vraiment, merci déjà pour ça. Et sans plus tarder, Mélodie, je vais te laisser te présenter déjà quelque peu, nous dire où est-ce que tu es aussi, parce que tu n'es pas en France, et nous parler peut-être brièvement de ta casquette pro et perso avant de rentrer dans le cœur du sujet.

  • Speaker #2

    Oui ! Bon, merci ! Merci pour tes beaux mots, ça me touche ! Alors, on l'entend mon accent, je viens du Québec. Donc, j'ai grandi là-bas, mais maintenant, je suis un peu partout. Mon amoureux est en Italie, en France, et donc je voyage beaucoup, j'ai beaucoup de clientes aussi d'Europe, donc on est partout. Je suis maman d'une petite fille. qui va avoir six ans. C'est vraiment la maternité qui m'a amenée dans le chemin où je suis. On va peut-être voir en plus. Et donc, pour moi, le côté personnel et professionnel sont tissés. Ils sont alchimisés ensemble, c'est-à-dire que c'est moi. C'est la personne que je suis, c'est mon expérience, ma sagesse que je partage à travers et Tous les visages, les rôles que je porte. Donc, pour moi, c'est un peu la même chose. J'essaie d'être dans mon authenticité, dans chacun des rôles que je porte. Et c'est ce que j'amène aussi sur mes réseaux, dans mes accompagnements. Cet objectif de retrouver, c'est quoi être femme, dans un volet plus large, parce que je pense que, justement, on ne sait plus. avec tous ces encodages. Et donc, oui, je passe par l'utérus pour aller détisser au bon endroit. Et donc, c'est vraiment ça qui est au centre de mon message.

  • Speaker #1

    Alors, justement, tu parles de ta naissance de maman, qui est venue, en tout cas, peut-être, initier ce parcours et ce chemin que tu as entrepris. Est-ce que tu peux, justement, nous déposer comment tu es née maman, avec peut-être Merci. nous parler brièvement de comment tu as su quand tu étais enceinte, comment s'est passée aussi ta grossesse, comment tu l'as vécu, et puis nous parler aussi de ton enfantement, bien évidemment.

  • Speaker #2

    D'accord. Alors, déjà, ça a été super long pour moi de tomber enceinte. J'ai eu un deux ans et demi de période de fertilité, et rapidement... Je pense que c'est vraiment les prémices de ma reconnexion avec mon utérus, c'est-à-dire que dans ces deux ans et demi-là, jamais je me suis dit « j'ai besoin d'aide » . J'ai vraiment eu un moment charnière où je me suis dit « alors soit je choisis l'option qu'on me propose de dire « mon corps est brisé et je dois me faire aider » ou je choisis de comprendre qu'il y a quelque chose que je fais qui ne fonctionne pas. » Et qui altère mes fonctions principales, c'est-à-dire reproduire l'espèce. Et donc, j'ai vraiment, je me suis recentrée sur moi, j'ai changé mon alimentation du tout au tout, changé mes habitudes de vie, embrassé à ce moment-là plus en profondeur la philosophie yogique, donc pas seulement dans les mouvements, mais dans les cinq piliers. Et puis... Et puis, c'est passé vraiment un genre de détoxication de mon corps, de tous ses anovulants. Et éventuellement, mon petit miracle est arrivé. J'ai eu une grossesse merveilleuse, très douce. J'étais tellement heureuse d'être enceinte. Et alors, quand j'ai commencé à me dire « Ah, ok, je vais accoucher » , On arrive tous à un moment là-dedans. Au début, c'est comme « Ah, ok ! » Je suis enceinte, à un moment, c'est comme « Ok, non, éventuellement, il va falloir le sortir de là. » Je me suis dit, moi, en fait, pour moi, c'était beaucoup trop anxiogène de me dire « Je vais arriver à l'hôpital, puis je vais dire « Aidez-moi quelqu'un, je sais pas comment faire, je sais pas quoi faire. » C'était impossible pour moi. qui était à ce moment-là très dans le contrôle, très dans mon masculin de dire, « Arrivez, là, puis je ne sais pas du tout quoi faire. » Non, ça ne faisait aucun sens pour moi. Et donc, dans mon intensité, mais aussi ça faisait longtemps que j'attendais cet enfant-là, que je chérissais ça et je voulais le meilleur, comme je pense à chaque maman, j'ai décidé de commencer ma formation de douleur, donc d'accompagnante à la NES. Et donc, j'ai ouvert certains secrets féminins et je me suis dit « je ne peux pas croire qu'on nous ment à ce point-là. Je ne peux pas croire qu'on nous a jamais dit ça. » Et là, à un moment donné, je me suis dit « attends, j'ai quand même pas accouché encore, peut-être que je suis dans mon monde de l'icône. » « Oh non, mais ça, c'est juste beau sur Instagram, les accouchements en essence, les accouchements naturels, ça n'existe pas vraiment. » Il y a beaucoup de pression sociale, évidemment. Fait que je me suis dit, bien, écoute, je me rappelle vraiment, là, à la fin de ma grossesse, autour de 33-34 semaines, je me suis dit, j'ai vraiment eu un moment avec moi, je me dis, imagine que toutes mes convictions, en ce moment, ils se détruisent à la première contraction. Genre, c'est tellement gros, là, que je me suis trompée. Et je suis passée environ une semaine dans ce ballon de dire, OK, soit je prends une croyance, soit je prends l'autre. Et j'ai choisi d'y aller dans mes gardes. Je vais y aller à fond, j'ai confiance dans le pouvoir de la femme et tout. Et donc, ma première naissance, c'est super bien passé. C'est-à-dire que j'étais à la maison et honnêtement, s'il n'y avait pas eu mon partenaire, je pense que je serais restée à la maison. Moi, ça ne me tentait plus de parler à personne. À un moment donné, mon copain m'a dit « là, il faudrait que tu appelles ta sage-femme, il faudrait que tu appelles ta mère. » J'étais comme « non, mange-toi de la marde, moi, je ne peux pas faire la personne. » Et donc là, on s'est dirigé vers la maison de naissance qui était quand même à une heure et demie de route de chez moi. et pour vous dire en totalité j'ai accouché en deux heures et demie pour mon premier bébé sans intervention donc on a été à la maison de naissance il y a quand même eu ce chemin là qui a ralenti ma naissance, maintenant que je sais, avec les connaissances que j'ai acquises par la suite. Et donc, je me suis dit, mais en fait, je ne peux pas garder ça pour moi. C'est comme si j'avais déterré un secret qui était bien gardé sur la femme. Je me suis dit, non, mais en fait, il faut que je le dise à tout le monde. Il faut que j'informe toutes les femmes du fait qu'on nous a menti. que l'accouchement, ce n'est pas si dangereux que ça, que l'accouchement, c'est quelque chose de naturel quand on a les bons outils, quand on sait comment ça fonctionne dans le corps, comment on sait comment bien mettre un environnement en place. Et donc, j'ai fini ma formation doula et j'ai fait ça pendant cinq ans à temps plein, alors que tout le monde, au début, me disait « Ah non, mais en fait, doula, moi, ça fait dix ans que je fais ça, je n'ai jamais pu faire ça à temps plein. » plein, l'ilala. Et moi, après trois mois, j'ai dû lâcher mon emploi, là, parce que j'avais beaucoup trop de demandes. Et donc, j'ai fait ça, vraiment, à temps plein, pendant cinq ans. J'ai étudié à l'université de Doulas.

  • Speaker #1

    Tu étais au Québec, c'est ça ? Tu étais au Québec. Et justement, en fait, j'aurais peut-être deux questions avant que tu poursuives. Est-ce que déjà, au Québec, en tout cas, l'accouchement à domicile est répandu ? Et aussi, la question qui suit dans le même temps, est-ce que le métier de doula est, lui aussi, répandu et comment il est perçu ?

  • Speaker #2

    Hum hum. Alors, maintenant, pour travailler avec des femmes un peu partout, on a l'impression des fois que le Québec, on est comme plus ouvert. C'est pas vraiment le cas. Non, non. Dans le fond, les accouchements à domicile. Alors, nous, nos sages-femmes, ils sont pas associés avec l'hôpital. Elles ont ce qu'on appelle des maisons de naissance. Donc, c'est des lieux intermédiaires. qui sont quand même contrôlées par le gouvernement. Donc, elles n'ont pas le droit d'être libérales. Nous, on n'a pas de sages-femmes libérales. C'est illégal au Québec. Donc, on a vraiment un entre-deux. Et donc, les sages-femmes, elles, ont l'autorisation d'assister des naissances à domicile.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc,

  • Speaker #2

    dans ce cadre-là, il y en a un petit peu. Oui. Mais sinon, tout ce qui est free birth... Ça, c'est vraiment pas... C'est marginalisé. Les doulas aussi, il y a eu un gros travail, là, de... Et encore aujourd'hui, un gros travail pour se faire connaître, pour faire comprendre notre utilité et tout ça. Donc, c'est pas tant présent, là, non.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Non. Et c'est ça, moi, ce qui m'a aidée beaucoup, c'est que dès le début de mon parcours de doulage, j'ai étudié avec Michel Audin. un grand renom de l'accouchement physiologique. Donc, ça m'a vraiment aidée à rentrer dans l'essentiel de l'accompagnement à la naissance. Même encore aujourd'hui, certaines doulas qui sont comme des dérivés du système sans s'en rendre compte. Moi, j'ai vraiment été à la racine et ça m'a permis de comprendre l'accouchement à vraiment un tout autre niveau, d'être plus dans la présence que dans l'action. Et j'ai connecté avec énormément d'énergie créatrice, avec les utérus de chacune des femmes à chaque fois. J'ai fait, j'accompagne mon tueur de naissance. Donc, vraiment, c'est à ce moment-là que j'ai connecté de plus en plus avec mon utérus. Mon utérus qui se gonflait à chaque fois que j'étais en accouchement. Tu sais, qui avait vraiment cette association de « wow » . Et plus j'avançais dans... Parce que c'était une vraie passion. C'est comme si j'avais ouvert la boîte de Pandore, où j'avais tombé dans le terrier du lapin. Là, je creusais encore plus. OK, puis il y a ça qu'on ne nous a pas dit. OK, puis il n'y a pas ça. Puis en fait, je suis encore en train de tomber dans ce trou. C'est juste qu'éventuellement, j'ai fait le tour de la naissance. J'ai vraiment compris, en tout cas selon moi, toutes les facettes de la naissance actuellement. et j'ai continué à creuser. sur qu'est-ce qu'on nous a caché d'autre, dans d'autres sphères, sur la femme. Et donc là, je suis rendue là, ailleurs, mais toujours dans le même sujet de déconstruire des croyances qui nous bloquent notre puissance féminine, en fait.

  • Speaker #1

    C'est fort, effectivement. Alors justement, tu parles de l'utérus comme socle, comme point d'ancrage, en tout cas, de ta médecine. Qu'est-ce que tu entends, toi, par médecine de l'utérus et comment peut-être déjà, toi, tu as été emmenée vers cette médecine ? Comment elle est venue, elle aussi, à toi ou comment elle est arrivée sur ton chemin ?

  • Speaker #2

    Je pourrais dire qu'elle m'a choisie.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Parce que pour être bien honnête, j'ai eu une résistance quand j'ai eu cette canalisation, cette confirmation que je devais travailler autour de l'utérus. Je me disais, non, je ne veux pas être encore la énième femme qui parle de cycle menstruel. pour moi, c'était pas assez deep. Moi, je travaille en profondeur. Fait que là, je me disais, les gens, ils vont penser que je parle du cycle féminin. Puis je suis comme, oui, c'est super cool. Mais moi, ça me rejoignait pas dans la profondeur que je voulais amener. Et ça a resté insistant. Ça a resté insistant. Et j'ai perdu un bébé aussi. Donc ça aussi, ça m'a connectée énormément avec mon utérus. Et en fait, j'ai... J'ai associé des points qui m'ont confirmé qu'en fait, l'utérus, c'est le chaudron où réside notre énergie créatrice. Et pour moi, la puissance féminine qui peut avoir plusieurs visages, dans son noyau, ça va rester l'énergie créatrice, la création, le centre de notre pouvoir dans toute chose. Et donc, l'utérus, je l'utilise souvent quand on parle de médecine de l'utérus, ce que je vois beaucoup, c'est des massages du ventre, les œufs de yoni, yoni-slim, on voit beaucoup de choses comme à l'extérieur. Pour moi, ce n'est pas du tout comme ça que je l'utilise. Dans le fond, je l'utilise comme le portail vers notre sagesse, vers notre puissance créatrice. et pour bien te l'expliquer, dans l'utérus, l'utérus est un muscle. Et évidemment, une partie du corps dans lequel les traumas peuvent se loger. Et donc, l'utérus, pour lui, contient tous les « je veux » , donc tous les désirs. On parle de désirs sexuels, c'est assez facile de comprendre que ça en est avec l'utérus. Tous nos désirs partent, en fait, de l'utérus. Donc, tous les « je veux » sont à l'intérieur de ça. Mais il y a aussi tous les « je n'ai pas eu » qui résident là. Et le problème avec la femme, c'est que depuis... des millénaires, on incite la femme à se contenter de peu, à rester petite, à se faire silence. Et donc, tous les « je n'ai pas eu » , il y en a beaucoup. Surtout considérant que, maintenant avec l'épigénétique, on le sait, on se tisse à travers tous les traumas non résolus de notre lignée matrilinéaire. Donc, on a beaucoup de choses qui engouffrent notre utérus et qui... amoindri la flamme du « je veux » . Et donc, pour moi, c'est vraiment comme ça que je fonctionne dans mes initiations, c'est-à-dire de purifier l'espace en allant creuser dans tous les « je n'ai pas eu » pour enfin faire de la place à la flamme du « je veux » . Et c'est à partir du moment où on peut reconnecter avec la flamme du désir qu'on peut commencer à retravailler avec notre puissance féminine de la création.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant et en plus... Ça peut parler aussi dans le sens où tu parlais tout à l'heure que tu avais perdu un bébé, moi aussi c'est quelque chose que je connais, beaucoup d'entre nous connaissent, et c'est vrai que ça résonne aussi parce que je pense que cette médecine de l'utérus, elle peut beaucoup apporter à toutes ces femmes qui vivent le deuil périnatal aussi, ou qui ont vécu. tout autre trauma, violence sexuelle dans cette vie, pas forcément en allant chercher du transgénérationnel ou en remontant à des millénaires. C'est vraiment très intéressant et impactant là-dedans. Est-ce que toi, tu te rends compte justement que par rapport à des femmes qui ont eu de tels traumatismes, il y a en tout cas un impact quand elles vont faire ce travail avec cette médecine-là ?

  • Speaker #2

    Absolument. J'ai vraiment l'impression que c'est beaucoup plus large. Tu sais, j'accompagne même des femmes qui sont en fertilité.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Parce que justement, quand ton chaudron est plein, tu ne peux pas recevoir une âme. Donc, des fois, on attend de toi que tu fasses un certain travail de libération. Donc oui, trauma sexuel, perte d'un enfant, deuil, tout ça va résider beaucoup. coup dans cet espace-là qui, pour moi, est vraiment le centre féminin à l'intérieur de l'utérus. Et donc, évidemment, on travaille de façon logistique. On travaille avec tout le corps, mais pour moi, c'est comme la racine, si tu veux. C'est comme le noyau de où est-ce qu'on peut vraiment aller trouver la réponse.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être, Mélodie, par rapport à toutes les publications et tous les... postes et toutes tes recherches aussi, tu l'as dit en profondeur sur ce sujet. Pourquoi aujourd'hui, on arrive à un temps où la femme est autant désacralisée, où tout ce qui tourne autour justement de l'utérus est totalement tabou, mis à part si on parle de sexualité. Tout le reste, tu parles de créativité, ce n'est vraiment pas un mot qui vient spontanément quand on parle des pouvoirs de l'utérus et de la puissance de la femme. Est-ce que tu pourrais nous dire justement, à travers tes recherches, Merci. Pourquoi on en est arrivé là aujourd'hui ? Et est-il possible, justement, de renouer, alors peut-être différemment, mais de renouer avec cette puissance créatrice ?

  • Speaker #2

    Je pourrais en parler pendant des heures, de pourquoi. Et je le fais dans certains contextes. Mais je pense que la racine étant que, dans l'ère néolithique, donc à peu près 10 000 ans avant notre ère, il y avait cette religion, ce culte à la déesse. Et donc, ça c'est quelque chose que j'aime bien aussi dire, c'est que quand je parle de Dieu, par exemple, tout le monde sait à peu près de qui je parle. Puis quand je dis la déesse, tout le monde est comme « ouais, mais laquelle ? » Donc ça, ça nous montre vraiment ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu... Oui, il y a eu un changement qui nous a amenés dans l'ère patriarcale où on a essayé de switcher la religion, de rentrer dans une religion plus masculine, plus hiérarchique, plus linéaire. Et donc, il a fallu détruire l'ancienne croyance. L'ancienne croyance qui était en fait... Quand on parle de culte de fertilité, souvent on va penser à la sexualité, à la grossesse, mais c'est beaucoup plus grand que ça. C'est qu'en fait, dans cette croyance-là, le corps de la déesse était la terre. Et donc, c'est une vénération des cycles de la vie, de la terre elle-même, de ses habitants, et la femme représentait l'incarnation de cette divinité-là. à plus petite échelle, quand on regarde le macro, le micro, qu'on commence à percevoir dans nos recherches scientifiques aujourd'hui, ce que nos anciens disaient, que la femme représentait la déesse à plus petite échelle. Donc il y avait vraiment cette vénération qui était présente et évidemment, ça a été une conquête qui a été très longue, sur plusieurs années. On a vraiment rentré dans le patriarcat beaucoup plus tard, vers Merci. Moins 3000 avant notre ère. Il y a eu comme un 7000 ans de déconstruction, comme vraiment quand on se fait envahir par un nouveau peuple qui impose, en fait, sa vision des choses et qui essaie de détruire l'ancienne religion, les anciennes croyances pour établir sa puissance. Et donc, au début, on a fragmenté la déesse, donc en plusieurs visages, pour lui enlever, retirer un pouvoir qui était complet. et pour moi Quand on regarde comment on perçoit les divinités, on va aussi percevoir comment on perçoit l'humain. Donc, à l'image de la déesse, la femme aussi, elle a été fragmentée. On peut le percevoir, tu sais, dans le seul visage qui est vraiment valorisé d'une femme encore aujourd'hui, ça va être le visage de la Vierge Marie, qui va être celle qui donne sans compter, qui est toujours dans l'amour, qui ne peut pas se fâcher, qui ne peut pas se tromper. Ça, c'est ce qui est valorisé d'une femme. Tout le reste, pour nous, est tabou, est démonisé. Et donc là, nous, on a perdu une partie de nous qu'on ne peut pas... qu'on traîne dans la honte, nous, à l'intérieur de nous, maintenant. Et donc, on a commencé à fragmenter. Ensuite, on a commencé à changer la mythologie, changer la cosmologie aussi, donc la façon dont le monde a été créé. Et donc là, ce n'était plus... Le monde qui avait été donné naissance par un utérus, un océan originel. À la base, quand on regarde les anciennes mythologies, on voit vraiment cet espace où il y a la déesse qui donne naissance au monde et tranquillement, le pouvoir créateur a été donné au dieu, au dieu masculin, qui a créé par le verbe ou en sortant à dents de son corps, whatever. Mais ce n'était plus une question d'utérus. à ce moment-là. Et donc, pour moi, c'est ça qui reflète aujourd'hui cette désacralisation. On a aussi vraiment distancé l'humain du divin, c'est-à-dire que c'est quelque chose d'intouchable, c'est quelque chose complètement hors de notre portée et pourtant, un des exemples que j'aime beaucoup, encore une fois, avec Marie ou avec Jésus, qu'on peut prendre comme exemple, Jésus, on sait que c'est un humain qui a existé sur Terre, n'est-ce pas ? Il s'est incarné ici. Marie, la même chose. Marie qui n'est pas le fils de Dieu, c'est une femme parmi tant d'autres qui marchait sur terre et qui est tombée enceinte. Et pourtant, aujourd'hui, 2000 ans plus tard, beaucoup de personnes sur terre la vénèrent comme une déesse. On la prie, on lui demande des conseils, on la vénère comme une déesse. Et donc, ça nous démontre que nous pouvons faire ce même chemin, nous, petites humaines. Nous pouvons faire ce chemin que Bouddha a fait vers l'illumination, vers l'élévation de notre âme. Et donc, il y a plein de choses comme ça qui a fait en sorte que la sacralité a disparu, pas juste de la femme, mais de notre façon de vivre, façon de voir la vie.

  • Speaker #1

    Effectivement, et tu parlais aussi du patriarcat. On parle là de la fécondité aussi, mais on parle aussi du pouvoir, en tout cas, que peut avoir cette médecine sur notre émancipation, que ce soit professionnelle. À tous les niveaux, j'ai envie de dire, à tous les échelons, on n'est vraiment pas réduit, en quelque sorte, avec des gros guillemets, je mets, parce que c'est le sujet qui nous lie aujourd'hui, c'est la maternité, donc avec la fécondité. Mais vraiment, c'est une émancipation en tout point, en définitive, si on commence à regarder de plus près et en profondeur sur cette médecine.

  • Speaker #2

    Mais 100%, 100%. Écoute, c'est, oui, c'est ça, c'est, je pense que même le culte de fertilité, c'est pas, c'est pas bon parce que, justement, on a tendance maintenant à percevoir juste la maternité.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Mais c'est vraiment, c'est le culte de la vie, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    La femme incarne l'incarnation sur Terre. Et même encore aujourd'hui, ce que je vois dans la spiritualité moderne, c'est même des fois des fuites vers quelque chose de plus haut. Premièrement, c'est toujours en haut. Il faut savoir que le haut, c'est le masculin, puis le bas, c'est le féminin. Donc, il y a des divinités souterraines, et c'est le féminin, mais ça, on n'y va pas.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #2

    on va avoir une autre discussion. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a vraiment, c'est ça, une genre de... On a un peu désacralisé la vie elle-même. Comme si la vie était compliquée, elle était difficile, elle était dangereuse, que c'était pas le fun de vivre.

  • Speaker #0

    Et que là, il faudrait chercher la fuite vers la méditation ou vers un autre état de conscience. Et on va se le dire, éventuellement, dans un état de conscience assez élevé, ça nous mène vers la mort.

  • Speaker #1

    C'est ça, bien sûr. C'est ce qui règne autour de la naissance, vraiment.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Et c'est ce qu'on voit quand on a vraiment une expérience sacralisée de la naissance. On voit la femme dans un état de conscience altéré. on ressent On ressent qu'il y a quelque chose de beaucoup plus fort. Moi, j'ai appris à me connecter avec ce vortex-là. Et j'étais... Moi, je suis complètement en transe avec la maman. Et j'entends le bébé. Et je comprends ce que la maman veut. Et mes clientes me disaient, « Mais genre, je comprends pas comment tu comprenais ce que je voulais. » Je disais, « Oui, on était dans la même énergie. » Et tu sais, il y a des papas qui me disaient, « I feel like God is in the room. » J'ai vraiment l'impression que Dieu est dans la pièce. et tu sais, des papas qui se disaient comme, je ne peux pas être là, c'est comme s'ils ressentaient que c'était pas sa place, et tu sais dans plusieurs traditions, comme par exemple même à Haïti encore aujourd'hui, c'est pas une question de les papas sont pas acceptés et tout, c'est comme non, je pourrais me faire hâter par une magie qui est trop puissante pour moi, je veux pas être là !

  • Speaker #1

    Ouais, c'est hyper puissant effectivement et alors peut-être pour continuer sur ce que tu disais sur le patriarcat moi ce qui me pose question aussi et ce que je ressens quand je vois tes publications et tes partages la place de la femme aujourd'hui est-ce que on le dit est-ce qu'elle fait peur et c'est peut-être aussi pourquoi c'est aussi difficile en tout cas de faire sa place aussi aujourd'hui mais il y a la peur aussi de ce pouvoir de la femme mais il y a aussi la peur de tout ce qui est Merci. spirituelle, spiritualité, avec tout ce qu'on entend et ce qu'on n'entend pas aussi forcément derrière la spiritualité, qui est devenu un mot qu'on calque un peu partout, sans trop comprendre aussi là ce que ça veut réellement dire derrière. Donc, il y a beaucoup de peur, en fait, autour de tout cela. Et c'est vrai que tu nous percutes à travers tes recherches, mais je me dis, il y a tellement de freins aussi autour, mais je sais que toi, tu vois la lumière au-delà de ça. et moi aussi mais je me fais aussi la parole de celles en tout cas qui peuvent avoir ces questionnements-là est-ce que tu penses réellement qu'en allant tout plonger et en semant ces petites graines que tu sèmes aussi on peut réussir vraiment à retrouver réellement une place alors j'y crois profondément moi aussi Merci.

  • Speaker #0

    J'en suis l'exemple et je le vois à travers les femmes que j'accompagne dans cette transformation. Il faut savoir que presque tout ce qui est en lien avec la femme est démonisé, est traîné dans la honte ou le ridicule. On parle du sang, le sang menstruel, la mort. La mort est un péché qu'on a mis sur toutes les femmes. au nom de Ève, parce que Ève, en créant, dans d'autres croyances, quand on creuse un peu dans la mythologie, c'est Ève qui a créé Adam. Et en créant l'humain, elle a créé également la mort, parce qu'autrefois, il n'y avait que l'immortalité. Et donc, dans son péché, dans sa faute, qui a été reliée à toutes les femmes, on est aussi associé à la faute de la mort, parce que, justement, dans un cycle, il y a la vie, il y a la mort, et la mort... est contenu dans ce cycle, et c'est le cycle que nous créons. Nous sommes les gardiennes du cycle. Donc, le sang, la mort, toute la noirceur, tout ce qui est noir, souterrain. Mon Dieu, on ne veut pas aller là, parce que là, ça allait être associé aux enfers. Ça, c'est la femme aussi qui est là-dedans. Il y a toute la sensualité, la sexualité qu'on fait éveiller chez l'homme, un désir qu'il ne peut plus contrôler. Ouf ! Tu sais, il faut... Il faut contenir ça, cette sagesse, cette connexion plus intuitive que l'on a avec la terre, avec les messages qu'on peut recevoir. Si c'est autant décrédibilisé, c'est parce que justement, les hommes n'ont pas accès à ça. Ils essayent de contrôler quelque chose qu'ils ne peuvent pas contrôler, la même chose pour la naissance. Ils ne comprennent pas ce qui se passe, puis ils essayent de contrôler, puis ils mettent la mise là-dessus. Puis ça déterminé tout au passage. passe, en fait, c'est que nous, on est prise dans ce qu'on nous dit qui a été vrai. Donc, on est prise dans ce que j'appelle la facilité de l'illusion. C'est hyper difficile d'aller dans la vérité, parce qu'elle est crue. parce qu'elle est directe. Et ça prend du courage de faire face. Et pour moi, c'est vraiment ce qui détermine, tu vois, le chemin de l'initiation.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et c'est pour ça que ce n'est pas tout le monde qui a accès à cette puissance créatrice, que cette capacité à... En fait, je pense que toutes les femmes ont cette puissance créatrice à l'intérieur d'elles. Mais que seulement certaines qui auront prouvé leur courage et leur dévotion dans cette quête pourront l'utiliser de façon consciente. Parce que ça vient avec une responsabilité. À partir de ce moment-là, tu peux créer tout ce que tu veux dans ta vie. Il faut quand même avoir des gens conscients. Et les mythes nous appellent merveilleusement bien dans cette quête initiatique. On le voit dans le mythe d'Inanna, d'Émetté et Perséphone. Même Marie-Madeleine, dans sa chute, dans ses sept démons, vraiment, il y a des corrélations incroyables à faire au travers des mythes qui nous parlent de l'initiation collective et personnelle. En fait, on peut retrouver la transmission qui a été perdue entre femmes dans ces mythes-là. Et donc, ce que je voulais dire avec ça, c'est qu'il y a un chemin à faire. Il y a une vérité qui est difficile. Moi, c'est ce que j'accompagne, en fait. C'est quand les femmes me disent « là, je sens qu'il y a quelque chose qui m'attend. Je sens qu'il y a vraiment quelque chose qu'il faut qu'il change, mais j'ai peur. » C'est comme si j'étais sur le point de sauter d'une falaise en sachant que je vais voler, mais je ne suis pas sûre parce que je n'ai jamais volé. Peux-tu m'accompagner, toi qui connais le chemin ? Et donc, c'est ce que je pense qui se passe en ce moment. on ne sait pas si c'est un acte de foi on se dit ok je crois à l'intérieur de moi je sais qu'il y a quelque chose de plus je sais qu'il y a quelque chose de plus grand je suis nostalgique à chaque fois qu'on regarde les contes de fées avec la magie qui est encore là on a cette nostalgie de il y a un monde autrefois qu'on a connu ça et moi à chaque jour de ma vie, je me surprends davantage et je dis au fait que j'accompagne, je ne comprends pas, j'aurais jamais cru possible que la vie pouvait être autant magique. Des choses incroyables qui arrivent. Oui, je crois sincèrement qu'il faut le faire, mais je ne vais pas dire que c'est un chemin facile et on peut vraiment relier ça à l'accouchement. Vraiment, vraiment. C'est-à-dire on le sait qu'on est capable. On le sait qu'on va y arriver. Et quand on est capable de se laisser aller pleinement dans cet acte de foi, de se laisser porter par les contractions, de se laisser porter par les défis qui sont là dans la vie, éventuellement, on arrive à cette libération. Et avec cette libération arrive la remémoration de notre grand pouvoir. Et donc, vraiment, moi, c'est comme ça que je perçois le chemin initiatique. En fait, je peux faire n'importe quel parallèle de la vie avec l'accouchement.

  • Speaker #1

    Mais tellement, mais tellement. Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est la création à petite échelle. Fait que quand on parle de pouvoir créateur, on peut tout relier à l'accouchement. Donc oui, pour répondre à ta question, oui, je crois sincèrement que c'est possible. Mais il y a un chemin de contraction.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. Une petite question, Mélodie, qui vient en t'écoutant. Comment toi-même tu as été, en tout cas, mise en relation, connectée ? Est-ce que c'est quelque chose qui a toujours été en toi et que peut-être maintenant, en étant adulte, tu perçois un peu plus ce que tu avais déjà en toi petite ? Est-ce que tu as toujours senti que tu étais guidée ou connectée, en tout cas, à travers différents messages ou messagers ?

  • Speaker #0

    quand j'étais petite j'étais déjà beaucoup dans la spiritualité Quand j'ai eu à peu près 7 ans, ma mère a commencé son cours de professeur de yoga. Donc là, on écoutait des mantras. J'ai comme été baignée rapidement dans ça. Et je me rappelle même qu'on avait acheté une nouvelle maison. Il y avait une pièce qui ne servait pas. Ma mère m'a dit « Fais ce que tu veux là-dedans » . Et j'avais fait une pièce de magie où je passais des heures là-dedans. Je me rappelle méditer nue, moi, là-dedans en faisant des cercles. C'est des choses que ma mère ne faisait pas, que c'était vraiment de façon instinctive ou une remémoration d'autres vies. Et puis, je me suis perdue éventuellement à l'adolescence dans la société. Donc, j'ai vraiment fait, j'ai travaillé pendant dix ans en tant que directrice marketing. Donc, j'étais vraiment dans l'autre côté. Éventuellement, j'ai eu un moment... Un moment où je suis rentrée dans l'épicerie. Donc, vraiment, ça peut se passer n'importe où. Et il y a une fille qui jouait de la harpe avec des chansons anciennes celtiques.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et ça m'a ramenée. C'est comme s'il y avait l'ange qui descendait en mode, « Qu'est-ce que tu fais ? Où es-tu ? Allô ? » Et donc, là, j'ai reconnecté avec mes anciennes pratiques de quand j'étais petite.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et, bon, pour te la faire courte, en gros, éventuellement, j'ai fait un voyage initiatique dans le triangle des Bermudes au Bahamas. Et c'était un ashram. J'ai vécu plein d'initiations avec les swamis, donc les moines qui étaient là-bas. Et j'ai eu plein de révélations sur ce que je devais faire, sur ma mission et tout. J'étais genre « wow, c'est énorme » . Et puis, on m'a dit « ouais, mais avant, il faut que tu te forges » . Tu peux pas enseigner maintenant, faut que tu te forges. Et j'ai, sans le savoir, ouvert un cycle de 7 ans de contraction. Donc, que j'appelle, qui est vraiment à l'image du mythe d'Inanna, qui est une des anciennes déesses mésopotamiennes. Donc, qui descend aux enfers pour voir sa sœur parmi 7 portes initiatiques. Et donc, j'ai vraiment fait ce chemin-là pendant 7 ans, 7 portes. de... de purification. Je m'enlève des choses, je m'enlève des choses. Et j'ai vraiment descendu, là, au fin fond du trou, là. Pour être bien honnête, là, j'ai descendu aux enfants. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, il faut y aller, il faut y aller. Puis, tu sais, le chemin, ça m'a appris énormément de choses et c'est pour ça aussi que je suis capable d'accompagner les gens parce que je les fais.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, c'est vraiment des enseignements incarnés toujours que je fais. et puis euh je vais Et puis éventuellement, je suis sortie. J'avais mon amoureux à ce moment-là. J'ai même laissé mon amoureux parce que j'étais comme... Je ne suis plus capable de concentrer mon énergie ailleurs que sur moi. Puis il m'a dit, écoute, dis-moi ce qu'il faut que je fasse pour que tu ailles mieux. J'ai dit, en fait, je pense qu'il faut que je retourne au bas de la masse. À partir du moment où je suis retournée, j'ai comme fermé le cycle.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et là, mes dons ont explosé. Là, ça allait... Là, c'était comme, c'est un autre niveau. C'est comme s'il y avait, genre, quelque chose qui... C'est ça, j'ai comme réussi, si tu veux, l'initiation. Je ne sais pas comment l'expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Ça a commencé vraiment à s'expandre. Et là, à ce moment-là, j'avais plus de job. J'avais plus d'emploi. J'avais plus un sou. C'était vraiment le reset, le bouton zéro, là. Et là, j'ai pigé une carte dans mon oracle de Marie-Madeleine qui m'a dit, prends ton bâton de pèlerin, puis va-t'en à Avalon. Là, moi, ce que je n'ai pas dit, c'est que moi, toute ma vie, ça à Valence, si vous ne connaissez pas ça, c'est les légendes arthuriennes, c'est l'initiation des prêtresses. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça fait partie de ma vie depuis toujours. Fait que là, j'étais comme, attends, ça existe ? Genre, il y a un lieu sur Terre que pour vrai, ça existe ? Je pensais que c'était comme juste mythique.

  • Speaker #1

    C'est mythique, oui.

  • Speaker #0

    et donc je me suis dit non mais à l'intérieur de moi, vous ne comprenez pas à quel point mon feu a pris le corps tout le temps. Je disais, mais je dois y aller. Aucune logique, aucune logique. Vraiment, c'est comme un voyage qui va te coûter 3000$ quand tu n'as pas un sou. Ça ne fait aucun sens. Moi, je vais rappeler que je suis mère monoparentale à ce moment-là. J'ai ma fille, elle a 3 ans. Oui,

  • Speaker #1

    ah oui.

  • Speaker #0

    C'est quand même. Puis, j'y vais. Un mois plus tard, je suis là. Un mois plus tard, je suis là-bas. et j'ai reçu tellement d'informations à cette place-là la terre à cette place-là s'ouvre complètement c'est un autre niveau je me suis rappelé plein de mes vies antérieures, j'ai compris ma mission de façon plus large j'ai connecté tellement avec la terre et là vraiment, à partir de ce moment-là il y a un voile qui s'est enlevé un voile qui s'est enlevé de la connexion avec le divin, avec les autres dimensions, appelle ça comme tu veux, la source. C'est comme si à partir de ce moment-là, j'étais toujours connectée. J'ai plus besoin de méditer pis de prendre 30 minutes pis d'ouvrir mes chakras, whatever. Pis d'arriver à un moment où, ok, là, je suis réceptive pour écouter, c'est comme je suis toujours réceptive pour écouter. Là, c'est... Ça a pris une ampleur incroyable. Moi, je parle à Isis, Marie-Madeleine, qui se veut dans la douche. Moi, je suis comme « Ouais, ok, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? » C'est un autre niveau. C'est vraiment comme ça que moi, ça s'est échelonné. Je pense qu'on a tout ça à l'intérieur de nous. On est tous capables de faire ça. C'est à quel point tu es capable de prendre la responsabilité et de faire ce qu'il faut. C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    C'est riche ce que tu viens de nous dire parce que tu parles d'initiation et du chemin initiatique en disant effectivement que toutes les femmes, on a cette puissance en nous, mais qu'après, il faut, j'ai presque envie de dire, il faut faire le saut comme tu parlais tout à l'heure au bord de la salade. Et de voir ton propre parcours, c'est pour ça que je t'ai posé la question aussi, c'est qu'on voit que tu as cheminé, tu as été aussi sur ce chemin d'initiation, sept ans quand même, et je trouve que c'est important aussi de pouvoir comprendre aussi toi-même ton propre parcours pour voir aussi comment tu accompagnes aujourd'hui. Et justement, j'aimerais justement te laisser la parole aussi pour que tu puisses nous dire quels sont les accompagnements que tu proposes. Tu as pu nous en décrire un tout petit peu de ci, de là au cours de cet échange, mais Qu'est-ce que tu proposes aujourd'hui, justement, comme accompagnement, le panel, parce que je sais qu'il y en a plusieurs, aux femmes qui souhaitent justement rentrer en contact avec leur matrice, j'ai envie de dire.

  • Speaker #0

    Alors, pour en parler, je vais finir un peu mon histoire, c'est-à-dire que quand je suis partie de Avalon, je me sentais en gestation. Je me sentais enceinte. J'ai reçu tellement d'informations, je ne savais pas comment le traduire à la population. Je ne savais pas de quel bout le prendre parce que tout est lié éventuellement. Je ne savais plus comment. Donc, ça m'a pris quelques mois. Je suis retournée, je suis allée dans le sud de la France parce que j'ai une de mes amies qui faisait, qui m'a demandé de soutenir sa retraite avec elle. Et vraiment là-bas qui est étrangement un lieu celte également. Donc, moi, je suis cette lignée-là, entre autres. et donc là ça m'a vraiment permis éventuellement d'accoucher de ce que je devais faire je suis revenue à la maison je me suis assise avec mon cahier où j'écris toutes mes canalisations toutes mes compréhensions, mes rêves j'ai commencé à feuilleter mon cahier et là vraiment en une heure j'ai compris pleinement ce qu'il fallait que je fasse et de là est né mon accompagnement clé qui est le Womb Temple Bon. qui est un accompagnement sur neuf mois, donc c'est une gestation.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et un chemin initiatique aussi sur le neuf, donc le premier trois mois qui est un chemin de descente, deuxième trois mois qui est la mort initiatique, et puis enfin on remonte. Et donc c'est l'entièreté de mon expérience de vie, de mes canalisations, de mes compréhensions, de ma sagesse qui est mise là-dedans pour... vraiment accompagner la femme dans qui je veux être et qu'est-ce que je veux offrir au monde, quelle est ma médecine, quelle est ma mission de vie en fait. Donc le but vraiment dans ces neuf mois-là, c'est ce qu'on fait, c'est qu'on enlève des couches, on enlève les je n'ai pas eu pour faire de la place, pour vraiment naître dans la personne qu'on est pleinement. Et c'est difficile, comme tu l'as dit tout à l'heure, il y a tellement de conditions sociales, il y a tellement de carré qu'on... qu'on ne les voit même plus. Qu'on ne les voit même plus. Et c'est ce que je fais beaucoup sur mon Instagram, juste de vous démontrer, ça là, c'est pas toi. C'est une condition sociale. Parce qu'on est traînés dans la honte, souvent, sans s'en rendre compte, et vu qu'on n'est pas entre femmes, vu qu'on a difficulté à partager encore aujourd'hui, on ne voit pas que toutes les autres femmes vivent la même chose que nous.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est ça. Donc, vraiment, dans le Womb Temple, on fait ce chemin qui est en privé, qui est vraiment une initiation profonde de où je suis, où je veux aller, qui je veux incarner, qu'est-ce que je veux offrir au monde. Donc, c'est vraiment la naissance de la médecine, de la femme et dans tout son être, dans toutes les facettes. il y a aussi un plus petit programme qui s'appelle les 7 visages oubliés du féminin sacré lui Donc, c'est un trois mois et on va passer à travers la majorité des blessures féminines collectives. Donc, tout ce que l'on porte ensemble, que l'on ne voit pas et que j'ai associé avec, qu'on m'a demandé surtout d'associer avec les sept péchés capitaux. Donc là, on va vraiment rentrer dans la luxure, la sexualité, la libido des femmes, comment c'est compliqué, la sensualité. Maltais, avoir l'air d'une pute, vraiment, on va rentrer dans ces trucs-là. La jalousie entre femmes, tous les problèmes alimentaires, de fuite, d'addiction, pour la gourmandise, pour l'excès. L'avarice, la possibilité d'avoir de l'argent, comment qu'on a de la difficulté à accepter. Cette potentialité pour nous, cette capacité aussi à aller dans l'orgueil qui est se croire puissant. Fait que là, on va revenir aussi là-dedans. Donc, il y a vraiment, vraiment du gros stock là-dedans. Puis c'est bon aussi pour les femmes qui accompagnent d'autres femmes. Parce que c'est quelque chose qui est collectif vraiment chez la femme que l'on tient. Et là, là-dedans, je fais des retours historiques incroyables sur comment on nous a construit comme ça. Et ça fait du bien. Ça fait du bien, c'est beaucoup de honte qu'on relâche sur soi. Donc ça, c'est mes deux programmes principaux. Là, j'ai ouvert un voyage initiatique à Avalon en avril prochain, donc en avril 2026. Il y a presque plus de place déjà. C'est quelque chose qui m'a été demandé comme un... Tu sais, dans ma mission, il y a un... Il y a une image qui revient souvent. Et c'est... Je suis comme au centre d'une spirale et il y a comme plein de femmes autour de moi et on recrée l'utérus de la Terre pour créer le nouveau monde. Et évidemment, je suis au centre de la spirale parce que c'est ma mission, mais ça veut pas dire que je suis au centre de tout. Et tu vois, dans cette vision-là, je me vois tenir les mains uniquement des personnes autour de moi. C'est-à-dire que moi, la façon dont je transmets... c'est pour t'aider à transmettre à ton tout. Donc, c'est vraiment ce que je fais, c'est que je t'aide à retrouver ton plein potentiel. Et je pense qu'en ce moment, au niveau collectif, au niveau humanitaire, on est dans la fragmentation, on est dans la mort de quelque chose. Rapidement, on s'en va, on est dans la noirceur de l'âme, là.

  • Speaker #1

    Vraiment.

  • Speaker #0

    Au niveau collectif. Et on a besoin des femmes. Parce que nous sommes celles qui allons créer le nouveau cycle. On est les gardiennes du cycle, je le disais tout à l'heure. C'est nous qui sommes capables de créer quelque chose, de donner naissance. On a besoin, et je pense que c'est pour ça qu'il y a un grand éveil en ce moment. Il y a de plus en plus de femmes qui se redirigent vers ça. C'est qu'on est appelées par différents visages de la déesse, ou différentes façons, différentes visions. On est appelées à réentrer dans notre responsabilité, dans notre puissance, pour soutenir. comme des piliers, ce nouveau monde qui veut émerger, en fait. Donc moi, ça fait partie de ça. Ma mission, c'est de vous aider à être pleinement, plein potentiel, dans votre authenticité pleine.

  • Speaker #1

    C'est fort, effectivement. Mon Dieu, mon Dieu. J'aimerais tellement en être de chacune, mais c'est très précieux ce que tu transmets, en tout cas, Mélodie. Vraiment. Une petite question encore avant de terminer sur l'accompagnement. Est-ce que tu es toujours là ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors, j'en fais de moins en moins parce que j'ai... Il y a des choses que je ne peux pas dire. Je suis une licorne, comme on pourrait dire, mais dans notre jargon. Mais c'est ça. En fait, j'accompagne les femmes qui ont une certaine... vision de la naissance, un besoin spécifique hors réseau. C'est beaucoup trop difficile pour moi d'être dans le réseau. C'est-à-dire que j'en ai accompagné des Anna, des accouchements d'honnesté. Et c'est tellement magique, c'est tellement merveilleux, c'est tellement simple une naissance que moi, ça me fend le cœur d'être dans des naissances. dans le système parce que je suis comme, mais vous compliquez tellement les choses. Puis, tu sais, je vois tout ce qui est en train de se briser. Fait que moi, ça me sent le cœur. Donc, je ne peux plus. Mais oui, tu sais, des fois, les femmes, elles viennent à moi puis elles me disent, Mélô, genre, j'ai besoin. J'ai tellement d'informations. J'ai plein de choses à dire aussi. Fait que, tu sais, éventuellement, peut-être que je vais faire une petite formation pour les femmes. qui accouchent, qui ont vraiment besoin de cette information-là, que je sens qu'il est encore nécessaire à transmettre. Mais j'ai senti que j'ai légué un peu le bâton à quelqu'un d'autre parce que je suis rendue dans un message plus grand à partager, même si c'est encore un message qui est tellement important parce que pour moi, ça est parti de là. Puis pour beaucoup de femmes aussi, tu sais, ben oui, moi j'ai mes clientes qui me rappelaient un an après avoir accouché, mais l'autre, Je ne sais plus qui je suis.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Peux-tu m'aider, s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et tu sais, ces clientes-là, ils sont maintenant dans le room temple, ils sont maintenant comme... C'est vraiment à plus large échelle. Nous, on est aussi à ce moment-là puis il y a quelque chose qui se révèle à nous puis on ne sait pas quoi faire avec ça.

  • Speaker #1

    C'est fort. Merci beaucoup, Mélodie, pour tout. Ça vibre très, très fort en moi. Je t'avoue que je suis extrêmement heureuse. Et encore là, on est vraiment en surface de l'iceberg de tes connaissances. Mais l'idée, c'est que tu viens de décrire tes accompagnements. J'imagine même pas la richesse et la profondeur, en tout cas, de ceux-ci et de toutes ces femmes qui prennent ce chemin avec toi. Vraiment, merci en tout cas pour tout ce que tu nous permets, nous, en tout cas, de transcender aussi à travers ce que tu nous partages. sur les réseaux encore une fois. Merci infiniment pour ta présence aujourd'hui. Très lumineuse. Et ça fait vraiment du bien de t'entendre. Et j'ai envie de dire merci aussi, Lavi, de t'avoir mise aussi sur mon chemin. Merci infiniment, Mélodie, et à bientôt, je l'espère.

  • Speaker #0

    Merci, Marion. Puis tu sais, si jamais il y en a qui veulent plonger un petit peu plus, j'ai beaucoup de gratuité quand même sur mon site. Peut-être qu'on pourra laisser les liens, mais... Il y a des initiations gratuites. Je ne sais pas à quel moment le podcast va sortir, mais le 11 décembre, j'ai la prochaine initiation gratuite aussi.

  • Speaker #1

    Eh bien, on va essayer de faire en sorte que ça soit avant.

  • Speaker #0

    Donc, pour les femmes, c'est vraiment des espaces où je transmets vraiment de façon dévouée. Donc, c'est vraiment de l'information que j'offre gratuitement avec beaucoup d'intensité. Donc, c'est des bons moments pour... pour rentrer un petit peu dans mon univers.

  • Speaker #1

    J'imagine. Eh bien, je mettrai tout ça aussi en description de l'épisode, Mélodie, et ça montre encore une fois la personne extrêmement lumineuse et le cœur énorme que tu as aussi. Donc, merci encore une fois, Mélodie, vraiment pour tout, du fond du cœur. Merci.

  • Speaker #0

    Merci de m'avoir reçu. Merci de partager, de m'aider à partager mon message.

  • Speaker #1

    Merci, Mélodie. À bientôt.

  • Speaker #0

    Au revoir, Marion.

  • Speaker #1

    Merci, belle-mama, pour ton écoute si précieuse et pour ta présence dans cet espace où on ne cesse de s'émerveiller. et de se questionner face à ce livre ouvert qu'est le monde, à la fois dans son extériorité et dans son intériorité. Si tu as aimé ce moment de partage et que tu souhaites ancrer cet épisode qui t'a apporté, porté ou nourri, je te laisse déposer avec le cœur une note sur ta plateforme d'écoute, souvent ce sont des étoiles, ou encore commenter l'épisode écouté en description de ce dernier, sur Spotify ou sur Youtube par exemple, ou encore... Me laisser un avis Google pour que Mamel et les récits et savoirs transmis par les femmes qui passent derrière mon micro rayonnent encore et encore. Enfin, si ton esprit de curiosité est toujours en éveil après cet épisode, tu peux aller découvrir ma boutique artisanale en ligne sur mamel.fr où tu pourras voyager à travers les femmes et mères du monde que je crée et représente en bougies de cire végétale. Tu pourras également. T'inscrire à ma newsletter pour ne rien manquer des rituels, des mots-pensées et des différentes découvertes venues d'ici et d'ailleurs qui résonnent dans nos cœurs de mamas du monde et que j'ai bien évidemment à cœur de vous partager chaque mois. Voilà belle mama, cet épisode est terminé. Je te laisse doucement revenir à ta réalité, à ton quotidien et surtout mama, n'oublie pas, ta maternité comme... ta féminité est un univers aussi merveilleux que le monde a exploré.

Description

Aujourd'hui, j'accueille avec grand b-honneur Mélodie, la créatrice de" LA MÉLODIE DES MYSTERES", "un voyage au cœur de notre utérus. Là où résident la sagesse ancestrale, le pouvoir créateur et la magie féminine."


Cet épisode va vous bousculer, vous ramener à ce qu'on a (presque toutes) oublié, vous inviter à vous souvenir et à conscientiser la puissance créatrice contenue dans nos utérus.


Mélodie, maman québécoise, vient vous nourrir de la richesse de ses savoirs et de sa sagesse innée à travers la médecine de l'utérus. Elle revient sur les origines de notre puissance oubliée, cachée, meurtrie, banalisée ou diabolisée à travers le temps et l'histoire. Mélodie fait ainsi un pont entre l'ancien et le présent pour nous décrire avec passion et précision comment ré-apprendre à incarner son féminin.


Mélodie vous confie son propre chemin initiatique à travers 7 années d'apprentissage qu'elle assimile, avec sens, aux contractions de l'enfantement. Un chemin mystique inspirant qui nous permet de mieux saisir la qualité et la teneur de ses accompagnements.


Qu'est-ce qu'être femme ? Qu'est-ce que la médecine de l'utérus ? Pourquoi le pouvoir créateur de la femme fait peur ?


Autant de questions soulevées et de pistes de réflexions et de réponses apportées par Mélodie.


Un épisode extrêmement précieux qui vient éveiller la mère, nourrir la femme et honorer les sagesses du monde afférentes au féminin sacré !


Un immense Merci à Mélodie pour sa confiance et sa présence à mon micro.


Je vous souhaite une belle écoute les MaMaS !


⭐ Si vous avez aimé ce moment de partage, je vous laisse déposer avec le cœur, une note/commentaire sur votre plateforme d’écoute ou/et un avis google.


➡️ Pour retrouver Mélodie sur Instagram : @lamelodiedesmysteres

➡️Pour retrouver les éléments gratuits dévoilés par Mélodie en fin d'épisode : La Mélodie des Mystères's Link in Bio


👁️ Pour retrouver l'Univers MAM'ELLES :


MAM'ELLES est un podcast réalisé par Marion TERTEREAU.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Yeah ! Yeah ! Yeah !

  • Speaker #1

    Allo Abelmama, et bienvenue dans mon univers mamelle. qui est à la fois un podcast, une newsletter et une boutique artisanale dans laquelle je crée mes propres bougies autour de la maternité et de la féminité. Je m'appelle Marion et j'ai créé cet espace qui respire l'universalité des cultures, des traditions, des rituels autour de la femme qui devient mère et de la mère qui renaît femme. Chaque intervenante, quel que soit le sujet de l'épisode, viendra faire un pont entre les traditions, les savoirs, les mémoires, les rituels ancestraux et les pratiques actuelles et récits dominants contemporains sur la maternité, la parentalité ou encore la féminité entendue au féminin sacré. Chaque semaine, nous nous retrouverons ici pour cheminer ensemble à travers les récits et les savoirs transmis par des femmes et des mères venues des quatre coins du monde qui sèmeront des graines d'une meilleure connaissance de notre nature profonde. Avant chaque épisode, je t'invite à prendre un temps pour te poser, puis te déposer, afin de voguer légère dans ce lieu de partage doux et profond à la fois, où la parole est libre et où l'ambiance est parfois intime, parfois sacrée. Tu peux même prendre le temps d'observer l'environnement dans lequel tu es, ou la nature qui t'entoure. Cette nature... qui a ce langage discret et puissant, surtout fait de cycles, de passages et de mouvements, comme nous finalement. J'aime résumer nos rendez-vous sous une note artistique, alors je poursuis cette invitation au voyage en te demandant désormais d'imaginer une toile blanche face à laquelle tu es assise, accueillant ton énergie du moment, le passage actuel de ta vie et le cycle de ta présente saison antérieure, prends ce pinceau imaginaire dans ta main de cœur. Et dans un élan vital, produis ce geste du peintre, celui du mouvement qui sort de toi afin de créer quelque chose là où il n'existait rien auparavant. Ce geste incarne l'essence de Mamel, un geste qui donne du sens à la vie, qui apporte de la beauté et favorise le partage. Cette expression, qui s'apparente à une pratique spirituelle de connexion avec soi-même et de connexion aux autres, est une source infinie d'étonnement et d'émerveillement. C'est cette source que nous allons côtoyer ensemble ici au fil des épisodes. J'éprouve cet élan et ce plaisir, je l'avoue, de te proposer de te renouveler sans cesse par un apprentissage dynamique et permanent. à travers ce tableau blanc, comme point de départ de chaque moment passé ensemble ici. Ce, afin de vivre une aventure différente, à chaque fois, avec un voyage dont la destination ne t'est pas connue. Ainsi, une trace est laissée sur cette toile, telle une empreinte, tout en laissant le loisir à cette œuvre de bouger avec la lumière du temps et de changer de ton à chaque regard porté dessus. Voilà belle-mama, l'essence de ma mêle. J'arrête là ma petite allégorie de ma mêle et je te laisse découvrir la nouvelle invitée du jour en te souhaitant un beau voyage au cœur de ta matrice. Bonjour Mélodie !

  • Speaker #2

    Allô, allô Marion !

  • Speaker #1

    Je suis trop contente de t'avoir à mon micro, ça fait un petit moment que je te suis sur Instagram, je te suis par... par rapport à la richesse de toutes tes publications qui à chaque fois viennent me questionner, viennent m'interpeller, viennent mapper sur des questions qui sont souvent enfouies, sur des questions dont on parle trop peu et replacer cette sacralité que nous avons perdue dans notre histoire de femme, dans notre féminité. Et c'est vrai que c'est là en tout cas où j'ai vraiment à cœur de te dire un immense merci pour tout ce que tu nous permets en tout cas de transcender. Avec tout ce travail, tout ce tissage que tu fais, certes à travers les réseaux sociaux, mais au-delà de ça, je pense vraiment que tu apportes une pierre à l'édifice qui est très précieuse et je suis contente de pouvoir faire cet épisode autour de ta médecine, la médecine de l'utérus. Tu vas pouvoir nous en parler plus en détail parce que c'est vrai qu'on peut voir passer, en tout cas, ce terme un petit peu sur les réseaux sociaux sans savoir vraiment ce dont on parle, qu'est-ce qui se cache derrière et surtout en quoi ça peut résonner chez nous en tant que femmes. Donc vraiment, merci déjà pour ça. Et sans plus tarder, Mélodie, je vais te laisser te présenter déjà quelque peu, nous dire où est-ce que tu es aussi, parce que tu n'es pas en France, et nous parler peut-être brièvement de ta casquette pro et perso avant de rentrer dans le cœur du sujet.

  • Speaker #2

    Oui ! Bon, merci ! Merci pour tes beaux mots, ça me touche ! Alors, on l'entend mon accent, je viens du Québec. Donc, j'ai grandi là-bas, mais maintenant, je suis un peu partout. Mon amoureux est en Italie, en France, et donc je voyage beaucoup, j'ai beaucoup de clientes aussi d'Europe, donc on est partout. Je suis maman d'une petite fille. qui va avoir six ans. C'est vraiment la maternité qui m'a amenée dans le chemin où je suis. On va peut-être voir en plus. Et donc, pour moi, le côté personnel et professionnel sont tissés. Ils sont alchimisés ensemble, c'est-à-dire que c'est moi. C'est la personne que je suis, c'est mon expérience, ma sagesse que je partage à travers et Tous les visages, les rôles que je porte. Donc, pour moi, c'est un peu la même chose. J'essaie d'être dans mon authenticité, dans chacun des rôles que je porte. Et c'est ce que j'amène aussi sur mes réseaux, dans mes accompagnements. Cet objectif de retrouver, c'est quoi être femme, dans un volet plus large, parce que je pense que, justement, on ne sait plus. avec tous ces encodages. Et donc, oui, je passe par l'utérus pour aller détisser au bon endroit. Et donc, c'est vraiment ça qui est au centre de mon message.

  • Speaker #1

    Alors, justement, tu parles de ta naissance de maman, qui est venue, en tout cas, peut-être, initier ce parcours et ce chemin que tu as entrepris. Est-ce que tu peux, justement, nous déposer comment tu es née maman, avec peut-être Merci. nous parler brièvement de comment tu as su quand tu étais enceinte, comment s'est passée aussi ta grossesse, comment tu l'as vécu, et puis nous parler aussi de ton enfantement, bien évidemment.

  • Speaker #2

    D'accord. Alors, déjà, ça a été super long pour moi de tomber enceinte. J'ai eu un deux ans et demi de période de fertilité, et rapidement... Je pense que c'est vraiment les prémices de ma reconnexion avec mon utérus, c'est-à-dire que dans ces deux ans et demi-là, jamais je me suis dit « j'ai besoin d'aide » . J'ai vraiment eu un moment charnière où je me suis dit « alors soit je choisis l'option qu'on me propose de dire « mon corps est brisé et je dois me faire aider » ou je choisis de comprendre qu'il y a quelque chose que je fais qui ne fonctionne pas. » Et qui altère mes fonctions principales, c'est-à-dire reproduire l'espèce. Et donc, j'ai vraiment, je me suis recentrée sur moi, j'ai changé mon alimentation du tout au tout, changé mes habitudes de vie, embrassé à ce moment-là plus en profondeur la philosophie yogique, donc pas seulement dans les mouvements, mais dans les cinq piliers. Et puis... Et puis, c'est passé vraiment un genre de détoxication de mon corps, de tous ses anovulants. Et éventuellement, mon petit miracle est arrivé. J'ai eu une grossesse merveilleuse, très douce. J'étais tellement heureuse d'être enceinte. Et alors, quand j'ai commencé à me dire « Ah, ok, je vais accoucher » , On arrive tous à un moment là-dedans. Au début, c'est comme « Ah, ok ! » Je suis enceinte, à un moment, c'est comme « Ok, non, éventuellement, il va falloir le sortir de là. » Je me suis dit, moi, en fait, pour moi, c'était beaucoup trop anxiogène de me dire « Je vais arriver à l'hôpital, puis je vais dire « Aidez-moi quelqu'un, je sais pas comment faire, je sais pas quoi faire. » C'était impossible pour moi. qui était à ce moment-là très dans le contrôle, très dans mon masculin de dire, « Arrivez, là, puis je ne sais pas du tout quoi faire. » Non, ça ne faisait aucun sens pour moi. Et donc, dans mon intensité, mais aussi ça faisait longtemps que j'attendais cet enfant-là, que je chérissais ça et je voulais le meilleur, comme je pense à chaque maman, j'ai décidé de commencer ma formation de douleur, donc d'accompagnante à la NES. Et donc, j'ai ouvert certains secrets féminins et je me suis dit « je ne peux pas croire qu'on nous ment à ce point-là. Je ne peux pas croire qu'on nous a jamais dit ça. » Et là, à un moment donné, je me suis dit « attends, j'ai quand même pas accouché encore, peut-être que je suis dans mon monde de l'icône. » « Oh non, mais ça, c'est juste beau sur Instagram, les accouchements en essence, les accouchements naturels, ça n'existe pas vraiment. » Il y a beaucoup de pression sociale, évidemment. Fait que je me suis dit, bien, écoute, je me rappelle vraiment, là, à la fin de ma grossesse, autour de 33-34 semaines, je me suis dit, j'ai vraiment eu un moment avec moi, je me dis, imagine que toutes mes convictions, en ce moment, ils se détruisent à la première contraction. Genre, c'est tellement gros, là, que je me suis trompée. Et je suis passée environ une semaine dans ce ballon de dire, OK, soit je prends une croyance, soit je prends l'autre. Et j'ai choisi d'y aller dans mes gardes. Je vais y aller à fond, j'ai confiance dans le pouvoir de la femme et tout. Et donc, ma première naissance, c'est super bien passé. C'est-à-dire que j'étais à la maison et honnêtement, s'il n'y avait pas eu mon partenaire, je pense que je serais restée à la maison. Moi, ça ne me tentait plus de parler à personne. À un moment donné, mon copain m'a dit « là, il faudrait que tu appelles ta sage-femme, il faudrait que tu appelles ta mère. » J'étais comme « non, mange-toi de la marde, moi, je ne peux pas faire la personne. » Et donc là, on s'est dirigé vers la maison de naissance qui était quand même à une heure et demie de route de chez moi. et pour vous dire en totalité j'ai accouché en deux heures et demie pour mon premier bébé sans intervention donc on a été à la maison de naissance il y a quand même eu ce chemin là qui a ralenti ma naissance, maintenant que je sais, avec les connaissances que j'ai acquises par la suite. Et donc, je me suis dit, mais en fait, je ne peux pas garder ça pour moi. C'est comme si j'avais déterré un secret qui était bien gardé sur la femme. Je me suis dit, non, mais en fait, il faut que je le dise à tout le monde. Il faut que j'informe toutes les femmes du fait qu'on nous a menti. que l'accouchement, ce n'est pas si dangereux que ça, que l'accouchement, c'est quelque chose de naturel quand on a les bons outils, quand on sait comment ça fonctionne dans le corps, comment on sait comment bien mettre un environnement en place. Et donc, j'ai fini ma formation doula et j'ai fait ça pendant cinq ans à temps plein, alors que tout le monde, au début, me disait « Ah non, mais en fait, doula, moi, ça fait dix ans que je fais ça, je n'ai jamais pu faire ça à temps plein. » plein, l'ilala. Et moi, après trois mois, j'ai dû lâcher mon emploi, là, parce que j'avais beaucoup trop de demandes. Et donc, j'ai fait ça, vraiment, à temps plein, pendant cinq ans. J'ai étudié à l'université de Doulas.

  • Speaker #1

    Tu étais au Québec, c'est ça ? Tu étais au Québec. Et justement, en fait, j'aurais peut-être deux questions avant que tu poursuives. Est-ce que déjà, au Québec, en tout cas, l'accouchement à domicile est répandu ? Et aussi, la question qui suit dans le même temps, est-ce que le métier de doula est, lui aussi, répandu et comment il est perçu ?

  • Speaker #2

    Hum hum. Alors, maintenant, pour travailler avec des femmes un peu partout, on a l'impression des fois que le Québec, on est comme plus ouvert. C'est pas vraiment le cas. Non, non. Dans le fond, les accouchements à domicile. Alors, nous, nos sages-femmes, ils sont pas associés avec l'hôpital. Elles ont ce qu'on appelle des maisons de naissance. Donc, c'est des lieux intermédiaires. qui sont quand même contrôlées par le gouvernement. Donc, elles n'ont pas le droit d'être libérales. Nous, on n'a pas de sages-femmes libérales. C'est illégal au Québec. Donc, on a vraiment un entre-deux. Et donc, les sages-femmes, elles, ont l'autorisation d'assister des naissances à domicile.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc,

  • Speaker #2

    dans ce cadre-là, il y en a un petit peu. Oui. Mais sinon, tout ce qui est free birth... Ça, c'est vraiment pas... C'est marginalisé. Les doulas aussi, il y a eu un gros travail, là, de... Et encore aujourd'hui, un gros travail pour se faire connaître, pour faire comprendre notre utilité et tout ça. Donc, c'est pas tant présent, là, non.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Non. Et c'est ça, moi, ce qui m'a aidée beaucoup, c'est que dès le début de mon parcours de doulage, j'ai étudié avec Michel Audin. un grand renom de l'accouchement physiologique. Donc, ça m'a vraiment aidée à rentrer dans l'essentiel de l'accompagnement à la naissance. Même encore aujourd'hui, certaines doulas qui sont comme des dérivés du système sans s'en rendre compte. Moi, j'ai vraiment été à la racine et ça m'a permis de comprendre l'accouchement à vraiment un tout autre niveau, d'être plus dans la présence que dans l'action. Et j'ai connecté avec énormément d'énergie créatrice, avec les utérus de chacune des femmes à chaque fois. J'ai fait, j'accompagne mon tueur de naissance. Donc, vraiment, c'est à ce moment-là que j'ai connecté de plus en plus avec mon utérus. Mon utérus qui se gonflait à chaque fois que j'étais en accouchement. Tu sais, qui avait vraiment cette association de « wow » . Et plus j'avançais dans... Parce que c'était une vraie passion. C'est comme si j'avais ouvert la boîte de Pandore, où j'avais tombé dans le terrier du lapin. Là, je creusais encore plus. OK, puis il y a ça qu'on ne nous a pas dit. OK, puis il n'y a pas ça. Puis en fait, je suis encore en train de tomber dans ce trou. C'est juste qu'éventuellement, j'ai fait le tour de la naissance. J'ai vraiment compris, en tout cas selon moi, toutes les facettes de la naissance actuellement. et j'ai continué à creuser. sur qu'est-ce qu'on nous a caché d'autre, dans d'autres sphères, sur la femme. Et donc là, je suis rendue là, ailleurs, mais toujours dans le même sujet de déconstruire des croyances qui nous bloquent notre puissance féminine, en fait.

  • Speaker #1

    C'est fort, effectivement. Alors justement, tu parles de l'utérus comme socle, comme point d'ancrage, en tout cas, de ta médecine. Qu'est-ce que tu entends, toi, par médecine de l'utérus et comment peut-être déjà, toi, tu as été emmenée vers cette médecine ? Comment elle est venue, elle aussi, à toi ou comment elle est arrivée sur ton chemin ?

  • Speaker #2

    Je pourrais dire qu'elle m'a choisie.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Parce que pour être bien honnête, j'ai eu une résistance quand j'ai eu cette canalisation, cette confirmation que je devais travailler autour de l'utérus. Je me disais, non, je ne veux pas être encore la énième femme qui parle de cycle menstruel. pour moi, c'était pas assez deep. Moi, je travaille en profondeur. Fait que là, je me disais, les gens, ils vont penser que je parle du cycle féminin. Puis je suis comme, oui, c'est super cool. Mais moi, ça me rejoignait pas dans la profondeur que je voulais amener. Et ça a resté insistant. Ça a resté insistant. Et j'ai perdu un bébé aussi. Donc ça aussi, ça m'a connectée énormément avec mon utérus. Et en fait, j'ai... J'ai associé des points qui m'ont confirmé qu'en fait, l'utérus, c'est le chaudron où réside notre énergie créatrice. Et pour moi, la puissance féminine qui peut avoir plusieurs visages, dans son noyau, ça va rester l'énergie créatrice, la création, le centre de notre pouvoir dans toute chose. Et donc, l'utérus, je l'utilise souvent quand on parle de médecine de l'utérus, ce que je vois beaucoup, c'est des massages du ventre, les œufs de yoni, yoni-slim, on voit beaucoup de choses comme à l'extérieur. Pour moi, ce n'est pas du tout comme ça que je l'utilise. Dans le fond, je l'utilise comme le portail vers notre sagesse, vers notre puissance créatrice. et pour bien te l'expliquer, dans l'utérus, l'utérus est un muscle. Et évidemment, une partie du corps dans lequel les traumas peuvent se loger. Et donc, l'utérus, pour lui, contient tous les « je veux » , donc tous les désirs. On parle de désirs sexuels, c'est assez facile de comprendre que ça en est avec l'utérus. Tous nos désirs partent, en fait, de l'utérus. Donc, tous les « je veux » sont à l'intérieur de ça. Mais il y a aussi tous les « je n'ai pas eu » qui résident là. Et le problème avec la femme, c'est que depuis... des millénaires, on incite la femme à se contenter de peu, à rester petite, à se faire silence. Et donc, tous les « je n'ai pas eu » , il y en a beaucoup. Surtout considérant que, maintenant avec l'épigénétique, on le sait, on se tisse à travers tous les traumas non résolus de notre lignée matrilinéaire. Donc, on a beaucoup de choses qui engouffrent notre utérus et qui... amoindri la flamme du « je veux » . Et donc, pour moi, c'est vraiment comme ça que je fonctionne dans mes initiations, c'est-à-dire de purifier l'espace en allant creuser dans tous les « je n'ai pas eu » pour enfin faire de la place à la flamme du « je veux » . Et c'est à partir du moment où on peut reconnecter avec la flamme du désir qu'on peut commencer à retravailler avec notre puissance féminine de la création.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant et en plus... Ça peut parler aussi dans le sens où tu parlais tout à l'heure que tu avais perdu un bébé, moi aussi c'est quelque chose que je connais, beaucoup d'entre nous connaissent, et c'est vrai que ça résonne aussi parce que je pense que cette médecine de l'utérus, elle peut beaucoup apporter à toutes ces femmes qui vivent le deuil périnatal aussi, ou qui ont vécu. tout autre trauma, violence sexuelle dans cette vie, pas forcément en allant chercher du transgénérationnel ou en remontant à des millénaires. C'est vraiment très intéressant et impactant là-dedans. Est-ce que toi, tu te rends compte justement que par rapport à des femmes qui ont eu de tels traumatismes, il y a en tout cas un impact quand elles vont faire ce travail avec cette médecine-là ?

  • Speaker #2

    Absolument. J'ai vraiment l'impression que c'est beaucoup plus large. Tu sais, j'accompagne même des femmes qui sont en fertilité.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Parce que justement, quand ton chaudron est plein, tu ne peux pas recevoir une âme. Donc, des fois, on attend de toi que tu fasses un certain travail de libération. Donc oui, trauma sexuel, perte d'un enfant, deuil, tout ça va résider beaucoup. coup dans cet espace-là qui, pour moi, est vraiment le centre féminin à l'intérieur de l'utérus. Et donc, évidemment, on travaille de façon logistique. On travaille avec tout le corps, mais pour moi, c'est comme la racine, si tu veux. C'est comme le noyau de où est-ce qu'on peut vraiment aller trouver la réponse.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être, Mélodie, par rapport à toutes les publications et tous les... postes et toutes tes recherches aussi, tu l'as dit en profondeur sur ce sujet. Pourquoi aujourd'hui, on arrive à un temps où la femme est autant désacralisée, où tout ce qui tourne autour justement de l'utérus est totalement tabou, mis à part si on parle de sexualité. Tout le reste, tu parles de créativité, ce n'est vraiment pas un mot qui vient spontanément quand on parle des pouvoirs de l'utérus et de la puissance de la femme. Est-ce que tu pourrais nous dire justement, à travers tes recherches, Merci. Pourquoi on en est arrivé là aujourd'hui ? Et est-il possible, justement, de renouer, alors peut-être différemment, mais de renouer avec cette puissance créatrice ?

  • Speaker #2

    Je pourrais en parler pendant des heures, de pourquoi. Et je le fais dans certains contextes. Mais je pense que la racine étant que, dans l'ère néolithique, donc à peu près 10 000 ans avant notre ère, il y avait cette religion, ce culte à la déesse. Et donc, ça c'est quelque chose que j'aime bien aussi dire, c'est que quand je parle de Dieu, par exemple, tout le monde sait à peu près de qui je parle. Puis quand je dis la déesse, tout le monde est comme « ouais, mais laquelle ? » Donc ça, ça nous montre vraiment ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu... Oui, il y a eu un changement qui nous a amenés dans l'ère patriarcale où on a essayé de switcher la religion, de rentrer dans une religion plus masculine, plus hiérarchique, plus linéaire. Et donc, il a fallu détruire l'ancienne croyance. L'ancienne croyance qui était en fait... Quand on parle de culte de fertilité, souvent on va penser à la sexualité, à la grossesse, mais c'est beaucoup plus grand que ça. C'est qu'en fait, dans cette croyance-là, le corps de la déesse était la terre. Et donc, c'est une vénération des cycles de la vie, de la terre elle-même, de ses habitants, et la femme représentait l'incarnation de cette divinité-là. à plus petite échelle, quand on regarde le macro, le micro, qu'on commence à percevoir dans nos recherches scientifiques aujourd'hui, ce que nos anciens disaient, que la femme représentait la déesse à plus petite échelle. Donc il y avait vraiment cette vénération qui était présente et évidemment, ça a été une conquête qui a été très longue, sur plusieurs années. On a vraiment rentré dans le patriarcat beaucoup plus tard, vers Merci. Moins 3000 avant notre ère. Il y a eu comme un 7000 ans de déconstruction, comme vraiment quand on se fait envahir par un nouveau peuple qui impose, en fait, sa vision des choses et qui essaie de détruire l'ancienne religion, les anciennes croyances pour établir sa puissance. Et donc, au début, on a fragmenté la déesse, donc en plusieurs visages, pour lui enlever, retirer un pouvoir qui était complet. et pour moi Quand on regarde comment on perçoit les divinités, on va aussi percevoir comment on perçoit l'humain. Donc, à l'image de la déesse, la femme aussi, elle a été fragmentée. On peut le percevoir, tu sais, dans le seul visage qui est vraiment valorisé d'une femme encore aujourd'hui, ça va être le visage de la Vierge Marie, qui va être celle qui donne sans compter, qui est toujours dans l'amour, qui ne peut pas se fâcher, qui ne peut pas se tromper. Ça, c'est ce qui est valorisé d'une femme. Tout le reste, pour nous, est tabou, est démonisé. Et donc là, nous, on a perdu une partie de nous qu'on ne peut pas... qu'on traîne dans la honte, nous, à l'intérieur de nous, maintenant. Et donc, on a commencé à fragmenter. Ensuite, on a commencé à changer la mythologie, changer la cosmologie aussi, donc la façon dont le monde a été créé. Et donc là, ce n'était plus... Le monde qui avait été donné naissance par un utérus, un océan originel. À la base, quand on regarde les anciennes mythologies, on voit vraiment cet espace où il y a la déesse qui donne naissance au monde et tranquillement, le pouvoir créateur a été donné au dieu, au dieu masculin, qui a créé par le verbe ou en sortant à dents de son corps, whatever. Mais ce n'était plus une question d'utérus. à ce moment-là. Et donc, pour moi, c'est ça qui reflète aujourd'hui cette désacralisation. On a aussi vraiment distancé l'humain du divin, c'est-à-dire que c'est quelque chose d'intouchable, c'est quelque chose complètement hors de notre portée et pourtant, un des exemples que j'aime beaucoup, encore une fois, avec Marie ou avec Jésus, qu'on peut prendre comme exemple, Jésus, on sait que c'est un humain qui a existé sur Terre, n'est-ce pas ? Il s'est incarné ici. Marie, la même chose. Marie qui n'est pas le fils de Dieu, c'est une femme parmi tant d'autres qui marchait sur terre et qui est tombée enceinte. Et pourtant, aujourd'hui, 2000 ans plus tard, beaucoup de personnes sur terre la vénèrent comme une déesse. On la prie, on lui demande des conseils, on la vénère comme une déesse. Et donc, ça nous démontre que nous pouvons faire ce même chemin, nous, petites humaines. Nous pouvons faire ce chemin que Bouddha a fait vers l'illumination, vers l'élévation de notre âme. Et donc, il y a plein de choses comme ça qui a fait en sorte que la sacralité a disparu, pas juste de la femme, mais de notre façon de vivre, façon de voir la vie.

  • Speaker #1

    Effectivement, et tu parlais aussi du patriarcat. On parle là de la fécondité aussi, mais on parle aussi du pouvoir, en tout cas, que peut avoir cette médecine sur notre émancipation, que ce soit professionnelle. À tous les niveaux, j'ai envie de dire, à tous les échelons, on n'est vraiment pas réduit, en quelque sorte, avec des gros guillemets, je mets, parce que c'est le sujet qui nous lie aujourd'hui, c'est la maternité, donc avec la fécondité. Mais vraiment, c'est une émancipation en tout point, en définitive, si on commence à regarder de plus près et en profondeur sur cette médecine.

  • Speaker #2

    Mais 100%, 100%. Écoute, c'est, oui, c'est ça, c'est, je pense que même le culte de fertilité, c'est pas, c'est pas bon parce que, justement, on a tendance maintenant à percevoir juste la maternité.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Mais c'est vraiment, c'est le culte de la vie, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    La femme incarne l'incarnation sur Terre. Et même encore aujourd'hui, ce que je vois dans la spiritualité moderne, c'est même des fois des fuites vers quelque chose de plus haut. Premièrement, c'est toujours en haut. Il faut savoir que le haut, c'est le masculin, puis le bas, c'est le féminin. Donc, il y a des divinités souterraines, et c'est le féminin, mais ça, on n'y va pas.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #2

    on va avoir une autre discussion. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a vraiment, c'est ça, une genre de... On a un peu désacralisé la vie elle-même. Comme si la vie était compliquée, elle était difficile, elle était dangereuse, que c'était pas le fun de vivre.

  • Speaker #0

    Et que là, il faudrait chercher la fuite vers la méditation ou vers un autre état de conscience. Et on va se le dire, éventuellement, dans un état de conscience assez élevé, ça nous mène vers la mort.

  • Speaker #1

    C'est ça, bien sûr. C'est ce qui règne autour de la naissance, vraiment.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Et c'est ce qu'on voit quand on a vraiment une expérience sacralisée de la naissance. On voit la femme dans un état de conscience altéré. on ressent On ressent qu'il y a quelque chose de beaucoup plus fort. Moi, j'ai appris à me connecter avec ce vortex-là. Et j'étais... Moi, je suis complètement en transe avec la maman. Et j'entends le bébé. Et je comprends ce que la maman veut. Et mes clientes me disaient, « Mais genre, je comprends pas comment tu comprenais ce que je voulais. » Je disais, « Oui, on était dans la même énergie. » Et tu sais, il y a des papas qui me disaient, « I feel like God is in the room. » J'ai vraiment l'impression que Dieu est dans la pièce. et tu sais, des papas qui se disaient comme, je ne peux pas être là, c'est comme s'ils ressentaient que c'était pas sa place, et tu sais dans plusieurs traditions, comme par exemple même à Haïti encore aujourd'hui, c'est pas une question de les papas sont pas acceptés et tout, c'est comme non, je pourrais me faire hâter par une magie qui est trop puissante pour moi, je veux pas être là !

  • Speaker #1

    Ouais, c'est hyper puissant effectivement et alors peut-être pour continuer sur ce que tu disais sur le patriarcat moi ce qui me pose question aussi et ce que je ressens quand je vois tes publications et tes partages la place de la femme aujourd'hui est-ce que on le dit est-ce qu'elle fait peur et c'est peut-être aussi pourquoi c'est aussi difficile en tout cas de faire sa place aussi aujourd'hui mais il y a la peur aussi de ce pouvoir de la femme mais il y a aussi la peur de tout ce qui est Merci. spirituelle, spiritualité, avec tout ce qu'on entend et ce qu'on n'entend pas aussi forcément derrière la spiritualité, qui est devenu un mot qu'on calque un peu partout, sans trop comprendre aussi là ce que ça veut réellement dire derrière. Donc, il y a beaucoup de peur, en fait, autour de tout cela. Et c'est vrai que tu nous percutes à travers tes recherches, mais je me dis, il y a tellement de freins aussi autour, mais je sais que toi, tu vois la lumière au-delà de ça. et moi aussi mais je me fais aussi la parole de celles en tout cas qui peuvent avoir ces questionnements-là est-ce que tu penses réellement qu'en allant tout plonger et en semant ces petites graines que tu sèmes aussi on peut réussir vraiment à retrouver réellement une place alors j'y crois profondément moi aussi Merci.

  • Speaker #0

    J'en suis l'exemple et je le vois à travers les femmes que j'accompagne dans cette transformation. Il faut savoir que presque tout ce qui est en lien avec la femme est démonisé, est traîné dans la honte ou le ridicule. On parle du sang, le sang menstruel, la mort. La mort est un péché qu'on a mis sur toutes les femmes. au nom de Ève, parce que Ève, en créant, dans d'autres croyances, quand on creuse un peu dans la mythologie, c'est Ève qui a créé Adam. Et en créant l'humain, elle a créé également la mort, parce qu'autrefois, il n'y avait que l'immortalité. Et donc, dans son péché, dans sa faute, qui a été reliée à toutes les femmes, on est aussi associé à la faute de la mort, parce que, justement, dans un cycle, il y a la vie, il y a la mort, et la mort... est contenu dans ce cycle, et c'est le cycle que nous créons. Nous sommes les gardiennes du cycle. Donc, le sang, la mort, toute la noirceur, tout ce qui est noir, souterrain. Mon Dieu, on ne veut pas aller là, parce que là, ça allait être associé aux enfers. Ça, c'est la femme aussi qui est là-dedans. Il y a toute la sensualité, la sexualité qu'on fait éveiller chez l'homme, un désir qu'il ne peut plus contrôler. Ouf ! Tu sais, il faut... Il faut contenir ça, cette sagesse, cette connexion plus intuitive que l'on a avec la terre, avec les messages qu'on peut recevoir. Si c'est autant décrédibilisé, c'est parce que justement, les hommes n'ont pas accès à ça. Ils essayent de contrôler quelque chose qu'ils ne peuvent pas contrôler, la même chose pour la naissance. Ils ne comprennent pas ce qui se passe, puis ils essayent de contrôler, puis ils mettent la mise là-dessus. Puis ça déterminé tout au passage. passe, en fait, c'est que nous, on est prise dans ce qu'on nous dit qui a été vrai. Donc, on est prise dans ce que j'appelle la facilité de l'illusion. C'est hyper difficile d'aller dans la vérité, parce qu'elle est crue. parce qu'elle est directe. Et ça prend du courage de faire face. Et pour moi, c'est vraiment ce qui détermine, tu vois, le chemin de l'initiation.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et c'est pour ça que ce n'est pas tout le monde qui a accès à cette puissance créatrice, que cette capacité à... En fait, je pense que toutes les femmes ont cette puissance créatrice à l'intérieur d'elles. Mais que seulement certaines qui auront prouvé leur courage et leur dévotion dans cette quête pourront l'utiliser de façon consciente. Parce que ça vient avec une responsabilité. À partir de ce moment-là, tu peux créer tout ce que tu veux dans ta vie. Il faut quand même avoir des gens conscients. Et les mythes nous appellent merveilleusement bien dans cette quête initiatique. On le voit dans le mythe d'Inanna, d'Émetté et Perséphone. Même Marie-Madeleine, dans sa chute, dans ses sept démons, vraiment, il y a des corrélations incroyables à faire au travers des mythes qui nous parlent de l'initiation collective et personnelle. En fait, on peut retrouver la transmission qui a été perdue entre femmes dans ces mythes-là. Et donc, ce que je voulais dire avec ça, c'est qu'il y a un chemin à faire. Il y a une vérité qui est difficile. Moi, c'est ce que j'accompagne, en fait. C'est quand les femmes me disent « là, je sens qu'il y a quelque chose qui m'attend. Je sens qu'il y a vraiment quelque chose qu'il faut qu'il change, mais j'ai peur. » C'est comme si j'étais sur le point de sauter d'une falaise en sachant que je vais voler, mais je ne suis pas sûre parce que je n'ai jamais volé. Peux-tu m'accompagner, toi qui connais le chemin ? Et donc, c'est ce que je pense qui se passe en ce moment. on ne sait pas si c'est un acte de foi on se dit ok je crois à l'intérieur de moi je sais qu'il y a quelque chose de plus je sais qu'il y a quelque chose de plus grand je suis nostalgique à chaque fois qu'on regarde les contes de fées avec la magie qui est encore là on a cette nostalgie de il y a un monde autrefois qu'on a connu ça et moi à chaque jour de ma vie, je me surprends davantage et je dis au fait que j'accompagne, je ne comprends pas, j'aurais jamais cru possible que la vie pouvait être autant magique. Des choses incroyables qui arrivent. Oui, je crois sincèrement qu'il faut le faire, mais je ne vais pas dire que c'est un chemin facile et on peut vraiment relier ça à l'accouchement. Vraiment, vraiment. C'est-à-dire on le sait qu'on est capable. On le sait qu'on va y arriver. Et quand on est capable de se laisser aller pleinement dans cet acte de foi, de se laisser porter par les contractions, de se laisser porter par les défis qui sont là dans la vie, éventuellement, on arrive à cette libération. Et avec cette libération arrive la remémoration de notre grand pouvoir. Et donc, vraiment, moi, c'est comme ça que je perçois le chemin initiatique. En fait, je peux faire n'importe quel parallèle de la vie avec l'accouchement.

  • Speaker #1

    Mais tellement, mais tellement. Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est la création à petite échelle. Fait que quand on parle de pouvoir créateur, on peut tout relier à l'accouchement. Donc oui, pour répondre à ta question, oui, je crois sincèrement que c'est possible. Mais il y a un chemin de contraction.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. Une petite question, Mélodie, qui vient en t'écoutant. Comment toi-même tu as été, en tout cas, mise en relation, connectée ? Est-ce que c'est quelque chose qui a toujours été en toi et que peut-être maintenant, en étant adulte, tu perçois un peu plus ce que tu avais déjà en toi petite ? Est-ce que tu as toujours senti que tu étais guidée ou connectée, en tout cas, à travers différents messages ou messagers ?

  • Speaker #0

    quand j'étais petite j'étais déjà beaucoup dans la spiritualité Quand j'ai eu à peu près 7 ans, ma mère a commencé son cours de professeur de yoga. Donc là, on écoutait des mantras. J'ai comme été baignée rapidement dans ça. Et je me rappelle même qu'on avait acheté une nouvelle maison. Il y avait une pièce qui ne servait pas. Ma mère m'a dit « Fais ce que tu veux là-dedans » . Et j'avais fait une pièce de magie où je passais des heures là-dedans. Je me rappelle méditer nue, moi, là-dedans en faisant des cercles. C'est des choses que ma mère ne faisait pas, que c'était vraiment de façon instinctive ou une remémoration d'autres vies. Et puis, je me suis perdue éventuellement à l'adolescence dans la société. Donc, j'ai vraiment fait, j'ai travaillé pendant dix ans en tant que directrice marketing. Donc, j'étais vraiment dans l'autre côté. Éventuellement, j'ai eu un moment... Un moment où je suis rentrée dans l'épicerie. Donc, vraiment, ça peut se passer n'importe où. Et il y a une fille qui jouait de la harpe avec des chansons anciennes celtiques.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et ça m'a ramenée. C'est comme s'il y avait l'ange qui descendait en mode, « Qu'est-ce que tu fais ? Où es-tu ? Allô ? » Et donc, là, j'ai reconnecté avec mes anciennes pratiques de quand j'étais petite.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et, bon, pour te la faire courte, en gros, éventuellement, j'ai fait un voyage initiatique dans le triangle des Bermudes au Bahamas. Et c'était un ashram. J'ai vécu plein d'initiations avec les swamis, donc les moines qui étaient là-bas. Et j'ai eu plein de révélations sur ce que je devais faire, sur ma mission et tout. J'étais genre « wow, c'est énorme » . Et puis, on m'a dit « ouais, mais avant, il faut que tu te forges » . Tu peux pas enseigner maintenant, faut que tu te forges. Et j'ai, sans le savoir, ouvert un cycle de 7 ans de contraction. Donc, que j'appelle, qui est vraiment à l'image du mythe d'Inanna, qui est une des anciennes déesses mésopotamiennes. Donc, qui descend aux enfers pour voir sa sœur parmi 7 portes initiatiques. Et donc, j'ai vraiment fait ce chemin-là pendant 7 ans, 7 portes. de... de purification. Je m'enlève des choses, je m'enlève des choses. Et j'ai vraiment descendu, là, au fin fond du trou, là. Pour être bien honnête, là, j'ai descendu aux enfants. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, il faut y aller, il faut y aller. Puis, tu sais, le chemin, ça m'a appris énormément de choses et c'est pour ça aussi que je suis capable d'accompagner les gens parce que je les fais.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, c'est vraiment des enseignements incarnés toujours que je fais. et puis euh je vais Et puis éventuellement, je suis sortie. J'avais mon amoureux à ce moment-là. J'ai même laissé mon amoureux parce que j'étais comme... Je ne suis plus capable de concentrer mon énergie ailleurs que sur moi. Puis il m'a dit, écoute, dis-moi ce qu'il faut que je fasse pour que tu ailles mieux. J'ai dit, en fait, je pense qu'il faut que je retourne au bas de la masse. À partir du moment où je suis retournée, j'ai comme fermé le cycle.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et là, mes dons ont explosé. Là, ça allait... Là, c'était comme, c'est un autre niveau. C'est comme s'il y avait, genre, quelque chose qui... C'est ça, j'ai comme réussi, si tu veux, l'initiation. Je ne sais pas comment l'expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Ça a commencé vraiment à s'expandre. Et là, à ce moment-là, j'avais plus de job. J'avais plus d'emploi. J'avais plus un sou. C'était vraiment le reset, le bouton zéro, là. Et là, j'ai pigé une carte dans mon oracle de Marie-Madeleine qui m'a dit, prends ton bâton de pèlerin, puis va-t'en à Avalon. Là, moi, ce que je n'ai pas dit, c'est que moi, toute ma vie, ça à Valence, si vous ne connaissez pas ça, c'est les légendes arthuriennes, c'est l'initiation des prêtresses. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça fait partie de ma vie depuis toujours. Fait que là, j'étais comme, attends, ça existe ? Genre, il y a un lieu sur Terre que pour vrai, ça existe ? Je pensais que c'était comme juste mythique.

  • Speaker #1

    C'est mythique, oui.

  • Speaker #0

    et donc je me suis dit non mais à l'intérieur de moi, vous ne comprenez pas à quel point mon feu a pris le corps tout le temps. Je disais, mais je dois y aller. Aucune logique, aucune logique. Vraiment, c'est comme un voyage qui va te coûter 3000$ quand tu n'as pas un sou. Ça ne fait aucun sens. Moi, je vais rappeler que je suis mère monoparentale à ce moment-là. J'ai ma fille, elle a 3 ans. Oui,

  • Speaker #1

    ah oui.

  • Speaker #0

    C'est quand même. Puis, j'y vais. Un mois plus tard, je suis là. Un mois plus tard, je suis là-bas. et j'ai reçu tellement d'informations à cette place-là la terre à cette place-là s'ouvre complètement c'est un autre niveau je me suis rappelé plein de mes vies antérieures, j'ai compris ma mission de façon plus large j'ai connecté tellement avec la terre et là vraiment, à partir de ce moment-là il y a un voile qui s'est enlevé un voile qui s'est enlevé de la connexion avec le divin, avec les autres dimensions, appelle ça comme tu veux, la source. C'est comme si à partir de ce moment-là, j'étais toujours connectée. J'ai plus besoin de méditer pis de prendre 30 minutes pis d'ouvrir mes chakras, whatever. Pis d'arriver à un moment où, ok, là, je suis réceptive pour écouter, c'est comme je suis toujours réceptive pour écouter. Là, c'est... Ça a pris une ampleur incroyable. Moi, je parle à Isis, Marie-Madeleine, qui se veut dans la douche. Moi, je suis comme « Ouais, ok, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? » C'est un autre niveau. C'est vraiment comme ça que moi, ça s'est échelonné. Je pense qu'on a tout ça à l'intérieur de nous. On est tous capables de faire ça. C'est à quel point tu es capable de prendre la responsabilité et de faire ce qu'il faut. C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    C'est riche ce que tu viens de nous dire parce que tu parles d'initiation et du chemin initiatique en disant effectivement que toutes les femmes, on a cette puissance en nous, mais qu'après, il faut, j'ai presque envie de dire, il faut faire le saut comme tu parlais tout à l'heure au bord de la salade. Et de voir ton propre parcours, c'est pour ça que je t'ai posé la question aussi, c'est qu'on voit que tu as cheminé, tu as été aussi sur ce chemin d'initiation, sept ans quand même, et je trouve que c'est important aussi de pouvoir comprendre aussi toi-même ton propre parcours pour voir aussi comment tu accompagnes aujourd'hui. Et justement, j'aimerais justement te laisser la parole aussi pour que tu puisses nous dire quels sont les accompagnements que tu proposes. Tu as pu nous en décrire un tout petit peu de ci, de là au cours de cet échange, mais Qu'est-ce que tu proposes aujourd'hui, justement, comme accompagnement, le panel, parce que je sais qu'il y en a plusieurs, aux femmes qui souhaitent justement rentrer en contact avec leur matrice, j'ai envie de dire.

  • Speaker #0

    Alors, pour en parler, je vais finir un peu mon histoire, c'est-à-dire que quand je suis partie de Avalon, je me sentais en gestation. Je me sentais enceinte. J'ai reçu tellement d'informations, je ne savais pas comment le traduire à la population. Je ne savais pas de quel bout le prendre parce que tout est lié éventuellement. Je ne savais plus comment. Donc, ça m'a pris quelques mois. Je suis retournée, je suis allée dans le sud de la France parce que j'ai une de mes amies qui faisait, qui m'a demandé de soutenir sa retraite avec elle. Et vraiment là-bas qui est étrangement un lieu celte également. Donc, moi, je suis cette lignée-là, entre autres. et donc là ça m'a vraiment permis éventuellement d'accoucher de ce que je devais faire je suis revenue à la maison je me suis assise avec mon cahier où j'écris toutes mes canalisations toutes mes compréhensions, mes rêves j'ai commencé à feuilleter mon cahier et là vraiment en une heure j'ai compris pleinement ce qu'il fallait que je fasse et de là est né mon accompagnement clé qui est le Womb Temple Bon. qui est un accompagnement sur neuf mois, donc c'est une gestation.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et un chemin initiatique aussi sur le neuf, donc le premier trois mois qui est un chemin de descente, deuxième trois mois qui est la mort initiatique, et puis enfin on remonte. Et donc c'est l'entièreté de mon expérience de vie, de mes canalisations, de mes compréhensions, de ma sagesse qui est mise là-dedans pour... vraiment accompagner la femme dans qui je veux être et qu'est-ce que je veux offrir au monde, quelle est ma médecine, quelle est ma mission de vie en fait. Donc le but vraiment dans ces neuf mois-là, c'est ce qu'on fait, c'est qu'on enlève des couches, on enlève les je n'ai pas eu pour faire de la place, pour vraiment naître dans la personne qu'on est pleinement. Et c'est difficile, comme tu l'as dit tout à l'heure, il y a tellement de conditions sociales, il y a tellement de carré qu'on... qu'on ne les voit même plus. Qu'on ne les voit même plus. Et c'est ce que je fais beaucoup sur mon Instagram, juste de vous démontrer, ça là, c'est pas toi. C'est une condition sociale. Parce qu'on est traînés dans la honte, souvent, sans s'en rendre compte, et vu qu'on n'est pas entre femmes, vu qu'on a difficulté à partager encore aujourd'hui, on ne voit pas que toutes les autres femmes vivent la même chose que nous.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est ça. Donc, vraiment, dans le Womb Temple, on fait ce chemin qui est en privé, qui est vraiment une initiation profonde de où je suis, où je veux aller, qui je veux incarner, qu'est-ce que je veux offrir au monde. Donc, c'est vraiment la naissance de la médecine, de la femme et dans tout son être, dans toutes les facettes. il y a aussi un plus petit programme qui s'appelle les 7 visages oubliés du féminin sacré lui Donc, c'est un trois mois et on va passer à travers la majorité des blessures féminines collectives. Donc, tout ce que l'on porte ensemble, que l'on ne voit pas et que j'ai associé avec, qu'on m'a demandé surtout d'associer avec les sept péchés capitaux. Donc là, on va vraiment rentrer dans la luxure, la sexualité, la libido des femmes, comment c'est compliqué, la sensualité. Maltais, avoir l'air d'une pute, vraiment, on va rentrer dans ces trucs-là. La jalousie entre femmes, tous les problèmes alimentaires, de fuite, d'addiction, pour la gourmandise, pour l'excès. L'avarice, la possibilité d'avoir de l'argent, comment qu'on a de la difficulté à accepter. Cette potentialité pour nous, cette capacité aussi à aller dans l'orgueil qui est se croire puissant. Fait que là, on va revenir aussi là-dedans. Donc, il y a vraiment, vraiment du gros stock là-dedans. Puis c'est bon aussi pour les femmes qui accompagnent d'autres femmes. Parce que c'est quelque chose qui est collectif vraiment chez la femme que l'on tient. Et là, là-dedans, je fais des retours historiques incroyables sur comment on nous a construit comme ça. Et ça fait du bien. Ça fait du bien, c'est beaucoup de honte qu'on relâche sur soi. Donc ça, c'est mes deux programmes principaux. Là, j'ai ouvert un voyage initiatique à Avalon en avril prochain, donc en avril 2026. Il y a presque plus de place déjà. C'est quelque chose qui m'a été demandé comme un... Tu sais, dans ma mission, il y a un... Il y a une image qui revient souvent. Et c'est... Je suis comme au centre d'une spirale et il y a comme plein de femmes autour de moi et on recrée l'utérus de la Terre pour créer le nouveau monde. Et évidemment, je suis au centre de la spirale parce que c'est ma mission, mais ça veut pas dire que je suis au centre de tout. Et tu vois, dans cette vision-là, je me vois tenir les mains uniquement des personnes autour de moi. C'est-à-dire que moi, la façon dont je transmets... c'est pour t'aider à transmettre à ton tout. Donc, c'est vraiment ce que je fais, c'est que je t'aide à retrouver ton plein potentiel. Et je pense qu'en ce moment, au niveau collectif, au niveau humanitaire, on est dans la fragmentation, on est dans la mort de quelque chose. Rapidement, on s'en va, on est dans la noirceur de l'âme, là.

  • Speaker #1

    Vraiment.

  • Speaker #0

    Au niveau collectif. Et on a besoin des femmes. Parce que nous sommes celles qui allons créer le nouveau cycle. On est les gardiennes du cycle, je le disais tout à l'heure. C'est nous qui sommes capables de créer quelque chose, de donner naissance. On a besoin, et je pense que c'est pour ça qu'il y a un grand éveil en ce moment. Il y a de plus en plus de femmes qui se redirigent vers ça. C'est qu'on est appelées par différents visages de la déesse, ou différentes façons, différentes visions. On est appelées à réentrer dans notre responsabilité, dans notre puissance, pour soutenir. comme des piliers, ce nouveau monde qui veut émerger, en fait. Donc moi, ça fait partie de ça. Ma mission, c'est de vous aider à être pleinement, plein potentiel, dans votre authenticité pleine.

  • Speaker #1

    C'est fort, effectivement. Mon Dieu, mon Dieu. J'aimerais tellement en être de chacune, mais c'est très précieux ce que tu transmets, en tout cas, Mélodie. Vraiment. Une petite question encore avant de terminer sur l'accompagnement. Est-ce que tu es toujours là ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors, j'en fais de moins en moins parce que j'ai... Il y a des choses que je ne peux pas dire. Je suis une licorne, comme on pourrait dire, mais dans notre jargon. Mais c'est ça. En fait, j'accompagne les femmes qui ont une certaine... vision de la naissance, un besoin spécifique hors réseau. C'est beaucoup trop difficile pour moi d'être dans le réseau. C'est-à-dire que j'en ai accompagné des Anna, des accouchements d'honnesté. Et c'est tellement magique, c'est tellement merveilleux, c'est tellement simple une naissance que moi, ça me fend le cœur d'être dans des naissances. dans le système parce que je suis comme, mais vous compliquez tellement les choses. Puis, tu sais, je vois tout ce qui est en train de se briser. Fait que moi, ça me sent le cœur. Donc, je ne peux plus. Mais oui, tu sais, des fois, les femmes, elles viennent à moi puis elles me disent, Mélô, genre, j'ai besoin. J'ai tellement d'informations. J'ai plein de choses à dire aussi. Fait que, tu sais, éventuellement, peut-être que je vais faire une petite formation pour les femmes. qui accouchent, qui ont vraiment besoin de cette information-là, que je sens qu'il est encore nécessaire à transmettre. Mais j'ai senti que j'ai légué un peu le bâton à quelqu'un d'autre parce que je suis rendue dans un message plus grand à partager, même si c'est encore un message qui est tellement important parce que pour moi, ça est parti de là. Puis pour beaucoup de femmes aussi, tu sais, ben oui, moi j'ai mes clientes qui me rappelaient un an après avoir accouché, mais l'autre, Je ne sais plus qui je suis.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Peux-tu m'aider, s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et tu sais, ces clientes-là, ils sont maintenant dans le room temple, ils sont maintenant comme... C'est vraiment à plus large échelle. Nous, on est aussi à ce moment-là puis il y a quelque chose qui se révèle à nous puis on ne sait pas quoi faire avec ça.

  • Speaker #1

    C'est fort. Merci beaucoup, Mélodie, pour tout. Ça vibre très, très fort en moi. Je t'avoue que je suis extrêmement heureuse. Et encore là, on est vraiment en surface de l'iceberg de tes connaissances. Mais l'idée, c'est que tu viens de décrire tes accompagnements. J'imagine même pas la richesse et la profondeur, en tout cas, de ceux-ci et de toutes ces femmes qui prennent ce chemin avec toi. Vraiment, merci en tout cas pour tout ce que tu nous permets, nous, en tout cas, de transcender aussi à travers ce que tu nous partages. sur les réseaux encore une fois. Merci infiniment pour ta présence aujourd'hui. Très lumineuse. Et ça fait vraiment du bien de t'entendre. Et j'ai envie de dire merci aussi, Lavi, de t'avoir mise aussi sur mon chemin. Merci infiniment, Mélodie, et à bientôt, je l'espère.

  • Speaker #0

    Merci, Marion. Puis tu sais, si jamais il y en a qui veulent plonger un petit peu plus, j'ai beaucoup de gratuité quand même sur mon site. Peut-être qu'on pourra laisser les liens, mais... Il y a des initiations gratuites. Je ne sais pas à quel moment le podcast va sortir, mais le 11 décembre, j'ai la prochaine initiation gratuite aussi.

  • Speaker #1

    Eh bien, on va essayer de faire en sorte que ça soit avant.

  • Speaker #0

    Donc, pour les femmes, c'est vraiment des espaces où je transmets vraiment de façon dévouée. Donc, c'est vraiment de l'information que j'offre gratuitement avec beaucoup d'intensité. Donc, c'est des bons moments pour... pour rentrer un petit peu dans mon univers.

  • Speaker #1

    J'imagine. Eh bien, je mettrai tout ça aussi en description de l'épisode, Mélodie, et ça montre encore une fois la personne extrêmement lumineuse et le cœur énorme que tu as aussi. Donc, merci encore une fois, Mélodie, vraiment pour tout, du fond du cœur. Merci.

  • Speaker #0

    Merci de m'avoir reçu. Merci de partager, de m'aider à partager mon message.

  • Speaker #1

    Merci, Mélodie. À bientôt.

  • Speaker #0

    Au revoir, Marion.

  • Speaker #1

    Merci, belle-mama, pour ton écoute si précieuse et pour ta présence dans cet espace où on ne cesse de s'émerveiller. et de se questionner face à ce livre ouvert qu'est le monde, à la fois dans son extériorité et dans son intériorité. Si tu as aimé ce moment de partage et que tu souhaites ancrer cet épisode qui t'a apporté, porté ou nourri, je te laisse déposer avec le cœur une note sur ta plateforme d'écoute, souvent ce sont des étoiles, ou encore commenter l'épisode écouté en description de ce dernier, sur Spotify ou sur Youtube par exemple, ou encore... Me laisser un avis Google pour que Mamel et les récits et savoirs transmis par les femmes qui passent derrière mon micro rayonnent encore et encore. Enfin, si ton esprit de curiosité est toujours en éveil après cet épisode, tu peux aller découvrir ma boutique artisanale en ligne sur mamel.fr où tu pourras voyager à travers les femmes et mères du monde que je crée et représente en bougies de cire végétale. Tu pourras également. T'inscrire à ma newsletter pour ne rien manquer des rituels, des mots-pensées et des différentes découvertes venues d'ici et d'ailleurs qui résonnent dans nos cœurs de mamas du monde et que j'ai bien évidemment à cœur de vous partager chaque mois. Voilà belle mama, cet épisode est terminé. Je te laisse doucement revenir à ta réalité, à ton quotidien et surtout mama, n'oublie pas, ta maternité comme... ta féminité est un univers aussi merveilleux que le monde a exploré.

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Description

Aujourd'hui, j'accueille avec grand b-honneur Mélodie, la créatrice de" LA MÉLODIE DES MYSTERES", "un voyage au cœur de notre utérus. Là où résident la sagesse ancestrale, le pouvoir créateur et la magie féminine."


Cet épisode va vous bousculer, vous ramener à ce qu'on a (presque toutes) oublié, vous inviter à vous souvenir et à conscientiser la puissance créatrice contenue dans nos utérus.


Mélodie, maman québécoise, vient vous nourrir de la richesse de ses savoirs et de sa sagesse innée à travers la médecine de l'utérus. Elle revient sur les origines de notre puissance oubliée, cachée, meurtrie, banalisée ou diabolisée à travers le temps et l'histoire. Mélodie fait ainsi un pont entre l'ancien et le présent pour nous décrire avec passion et précision comment ré-apprendre à incarner son féminin.


Mélodie vous confie son propre chemin initiatique à travers 7 années d'apprentissage qu'elle assimile, avec sens, aux contractions de l'enfantement. Un chemin mystique inspirant qui nous permet de mieux saisir la qualité et la teneur de ses accompagnements.


Qu'est-ce qu'être femme ? Qu'est-ce que la médecine de l'utérus ? Pourquoi le pouvoir créateur de la femme fait peur ?


Autant de questions soulevées et de pistes de réflexions et de réponses apportées par Mélodie.


Un épisode extrêmement précieux qui vient éveiller la mère, nourrir la femme et honorer les sagesses du monde afférentes au féminin sacré !


Un immense Merci à Mélodie pour sa confiance et sa présence à mon micro.


Je vous souhaite une belle écoute les MaMaS !


⭐ Si vous avez aimé ce moment de partage, je vous laisse déposer avec le cœur, une note/commentaire sur votre plateforme d’écoute ou/et un avis google.


➡️ Pour retrouver Mélodie sur Instagram : @lamelodiedesmysteres

➡️Pour retrouver les éléments gratuits dévoilés par Mélodie en fin d'épisode : La Mélodie des Mystères's Link in Bio


👁️ Pour retrouver l'Univers MAM'ELLES :


MAM'ELLES est un podcast réalisé par Marion TERTEREAU.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Yeah ! Yeah ! Yeah !

  • Speaker #1

    Allo Abelmama, et bienvenue dans mon univers mamelle. qui est à la fois un podcast, une newsletter et une boutique artisanale dans laquelle je crée mes propres bougies autour de la maternité et de la féminité. Je m'appelle Marion et j'ai créé cet espace qui respire l'universalité des cultures, des traditions, des rituels autour de la femme qui devient mère et de la mère qui renaît femme. Chaque intervenante, quel que soit le sujet de l'épisode, viendra faire un pont entre les traditions, les savoirs, les mémoires, les rituels ancestraux et les pratiques actuelles et récits dominants contemporains sur la maternité, la parentalité ou encore la féminité entendue au féminin sacré. Chaque semaine, nous nous retrouverons ici pour cheminer ensemble à travers les récits et les savoirs transmis par des femmes et des mères venues des quatre coins du monde qui sèmeront des graines d'une meilleure connaissance de notre nature profonde. Avant chaque épisode, je t'invite à prendre un temps pour te poser, puis te déposer, afin de voguer légère dans ce lieu de partage doux et profond à la fois, où la parole est libre et où l'ambiance est parfois intime, parfois sacrée. Tu peux même prendre le temps d'observer l'environnement dans lequel tu es, ou la nature qui t'entoure. Cette nature... qui a ce langage discret et puissant, surtout fait de cycles, de passages et de mouvements, comme nous finalement. J'aime résumer nos rendez-vous sous une note artistique, alors je poursuis cette invitation au voyage en te demandant désormais d'imaginer une toile blanche face à laquelle tu es assise, accueillant ton énergie du moment, le passage actuel de ta vie et le cycle de ta présente saison antérieure, prends ce pinceau imaginaire dans ta main de cœur. Et dans un élan vital, produis ce geste du peintre, celui du mouvement qui sort de toi afin de créer quelque chose là où il n'existait rien auparavant. Ce geste incarne l'essence de Mamel, un geste qui donne du sens à la vie, qui apporte de la beauté et favorise le partage. Cette expression, qui s'apparente à une pratique spirituelle de connexion avec soi-même et de connexion aux autres, est une source infinie d'étonnement et d'émerveillement. C'est cette source que nous allons côtoyer ensemble ici au fil des épisodes. J'éprouve cet élan et ce plaisir, je l'avoue, de te proposer de te renouveler sans cesse par un apprentissage dynamique et permanent. à travers ce tableau blanc, comme point de départ de chaque moment passé ensemble ici. Ce, afin de vivre une aventure différente, à chaque fois, avec un voyage dont la destination ne t'est pas connue. Ainsi, une trace est laissée sur cette toile, telle une empreinte, tout en laissant le loisir à cette œuvre de bouger avec la lumière du temps et de changer de ton à chaque regard porté dessus. Voilà belle-mama, l'essence de ma mêle. J'arrête là ma petite allégorie de ma mêle et je te laisse découvrir la nouvelle invitée du jour en te souhaitant un beau voyage au cœur de ta matrice. Bonjour Mélodie !

  • Speaker #2

    Allô, allô Marion !

  • Speaker #1

    Je suis trop contente de t'avoir à mon micro, ça fait un petit moment que je te suis sur Instagram, je te suis par... par rapport à la richesse de toutes tes publications qui à chaque fois viennent me questionner, viennent m'interpeller, viennent mapper sur des questions qui sont souvent enfouies, sur des questions dont on parle trop peu et replacer cette sacralité que nous avons perdue dans notre histoire de femme, dans notre féminité. Et c'est vrai que c'est là en tout cas où j'ai vraiment à cœur de te dire un immense merci pour tout ce que tu nous permets en tout cas de transcender. Avec tout ce travail, tout ce tissage que tu fais, certes à travers les réseaux sociaux, mais au-delà de ça, je pense vraiment que tu apportes une pierre à l'édifice qui est très précieuse et je suis contente de pouvoir faire cet épisode autour de ta médecine, la médecine de l'utérus. Tu vas pouvoir nous en parler plus en détail parce que c'est vrai qu'on peut voir passer, en tout cas, ce terme un petit peu sur les réseaux sociaux sans savoir vraiment ce dont on parle, qu'est-ce qui se cache derrière et surtout en quoi ça peut résonner chez nous en tant que femmes. Donc vraiment, merci déjà pour ça. Et sans plus tarder, Mélodie, je vais te laisser te présenter déjà quelque peu, nous dire où est-ce que tu es aussi, parce que tu n'es pas en France, et nous parler peut-être brièvement de ta casquette pro et perso avant de rentrer dans le cœur du sujet.

  • Speaker #2

    Oui ! Bon, merci ! Merci pour tes beaux mots, ça me touche ! Alors, on l'entend mon accent, je viens du Québec. Donc, j'ai grandi là-bas, mais maintenant, je suis un peu partout. Mon amoureux est en Italie, en France, et donc je voyage beaucoup, j'ai beaucoup de clientes aussi d'Europe, donc on est partout. Je suis maman d'une petite fille. qui va avoir six ans. C'est vraiment la maternité qui m'a amenée dans le chemin où je suis. On va peut-être voir en plus. Et donc, pour moi, le côté personnel et professionnel sont tissés. Ils sont alchimisés ensemble, c'est-à-dire que c'est moi. C'est la personne que je suis, c'est mon expérience, ma sagesse que je partage à travers et Tous les visages, les rôles que je porte. Donc, pour moi, c'est un peu la même chose. J'essaie d'être dans mon authenticité, dans chacun des rôles que je porte. Et c'est ce que j'amène aussi sur mes réseaux, dans mes accompagnements. Cet objectif de retrouver, c'est quoi être femme, dans un volet plus large, parce que je pense que, justement, on ne sait plus. avec tous ces encodages. Et donc, oui, je passe par l'utérus pour aller détisser au bon endroit. Et donc, c'est vraiment ça qui est au centre de mon message.

  • Speaker #1

    Alors, justement, tu parles de ta naissance de maman, qui est venue, en tout cas, peut-être, initier ce parcours et ce chemin que tu as entrepris. Est-ce que tu peux, justement, nous déposer comment tu es née maman, avec peut-être Merci. nous parler brièvement de comment tu as su quand tu étais enceinte, comment s'est passée aussi ta grossesse, comment tu l'as vécu, et puis nous parler aussi de ton enfantement, bien évidemment.

  • Speaker #2

    D'accord. Alors, déjà, ça a été super long pour moi de tomber enceinte. J'ai eu un deux ans et demi de période de fertilité, et rapidement... Je pense que c'est vraiment les prémices de ma reconnexion avec mon utérus, c'est-à-dire que dans ces deux ans et demi-là, jamais je me suis dit « j'ai besoin d'aide » . J'ai vraiment eu un moment charnière où je me suis dit « alors soit je choisis l'option qu'on me propose de dire « mon corps est brisé et je dois me faire aider » ou je choisis de comprendre qu'il y a quelque chose que je fais qui ne fonctionne pas. » Et qui altère mes fonctions principales, c'est-à-dire reproduire l'espèce. Et donc, j'ai vraiment, je me suis recentrée sur moi, j'ai changé mon alimentation du tout au tout, changé mes habitudes de vie, embrassé à ce moment-là plus en profondeur la philosophie yogique, donc pas seulement dans les mouvements, mais dans les cinq piliers. Et puis... Et puis, c'est passé vraiment un genre de détoxication de mon corps, de tous ses anovulants. Et éventuellement, mon petit miracle est arrivé. J'ai eu une grossesse merveilleuse, très douce. J'étais tellement heureuse d'être enceinte. Et alors, quand j'ai commencé à me dire « Ah, ok, je vais accoucher » , On arrive tous à un moment là-dedans. Au début, c'est comme « Ah, ok ! » Je suis enceinte, à un moment, c'est comme « Ok, non, éventuellement, il va falloir le sortir de là. » Je me suis dit, moi, en fait, pour moi, c'était beaucoup trop anxiogène de me dire « Je vais arriver à l'hôpital, puis je vais dire « Aidez-moi quelqu'un, je sais pas comment faire, je sais pas quoi faire. » C'était impossible pour moi. qui était à ce moment-là très dans le contrôle, très dans mon masculin de dire, « Arrivez, là, puis je ne sais pas du tout quoi faire. » Non, ça ne faisait aucun sens pour moi. Et donc, dans mon intensité, mais aussi ça faisait longtemps que j'attendais cet enfant-là, que je chérissais ça et je voulais le meilleur, comme je pense à chaque maman, j'ai décidé de commencer ma formation de douleur, donc d'accompagnante à la NES. Et donc, j'ai ouvert certains secrets féminins et je me suis dit « je ne peux pas croire qu'on nous ment à ce point-là. Je ne peux pas croire qu'on nous a jamais dit ça. » Et là, à un moment donné, je me suis dit « attends, j'ai quand même pas accouché encore, peut-être que je suis dans mon monde de l'icône. » « Oh non, mais ça, c'est juste beau sur Instagram, les accouchements en essence, les accouchements naturels, ça n'existe pas vraiment. » Il y a beaucoup de pression sociale, évidemment. Fait que je me suis dit, bien, écoute, je me rappelle vraiment, là, à la fin de ma grossesse, autour de 33-34 semaines, je me suis dit, j'ai vraiment eu un moment avec moi, je me dis, imagine que toutes mes convictions, en ce moment, ils se détruisent à la première contraction. Genre, c'est tellement gros, là, que je me suis trompée. Et je suis passée environ une semaine dans ce ballon de dire, OK, soit je prends une croyance, soit je prends l'autre. Et j'ai choisi d'y aller dans mes gardes. Je vais y aller à fond, j'ai confiance dans le pouvoir de la femme et tout. Et donc, ma première naissance, c'est super bien passé. C'est-à-dire que j'étais à la maison et honnêtement, s'il n'y avait pas eu mon partenaire, je pense que je serais restée à la maison. Moi, ça ne me tentait plus de parler à personne. À un moment donné, mon copain m'a dit « là, il faudrait que tu appelles ta sage-femme, il faudrait que tu appelles ta mère. » J'étais comme « non, mange-toi de la marde, moi, je ne peux pas faire la personne. » Et donc là, on s'est dirigé vers la maison de naissance qui était quand même à une heure et demie de route de chez moi. et pour vous dire en totalité j'ai accouché en deux heures et demie pour mon premier bébé sans intervention donc on a été à la maison de naissance il y a quand même eu ce chemin là qui a ralenti ma naissance, maintenant que je sais, avec les connaissances que j'ai acquises par la suite. Et donc, je me suis dit, mais en fait, je ne peux pas garder ça pour moi. C'est comme si j'avais déterré un secret qui était bien gardé sur la femme. Je me suis dit, non, mais en fait, il faut que je le dise à tout le monde. Il faut que j'informe toutes les femmes du fait qu'on nous a menti. que l'accouchement, ce n'est pas si dangereux que ça, que l'accouchement, c'est quelque chose de naturel quand on a les bons outils, quand on sait comment ça fonctionne dans le corps, comment on sait comment bien mettre un environnement en place. Et donc, j'ai fini ma formation doula et j'ai fait ça pendant cinq ans à temps plein, alors que tout le monde, au début, me disait « Ah non, mais en fait, doula, moi, ça fait dix ans que je fais ça, je n'ai jamais pu faire ça à temps plein. » plein, l'ilala. Et moi, après trois mois, j'ai dû lâcher mon emploi, là, parce que j'avais beaucoup trop de demandes. Et donc, j'ai fait ça, vraiment, à temps plein, pendant cinq ans. J'ai étudié à l'université de Doulas.

  • Speaker #1

    Tu étais au Québec, c'est ça ? Tu étais au Québec. Et justement, en fait, j'aurais peut-être deux questions avant que tu poursuives. Est-ce que déjà, au Québec, en tout cas, l'accouchement à domicile est répandu ? Et aussi, la question qui suit dans le même temps, est-ce que le métier de doula est, lui aussi, répandu et comment il est perçu ?

  • Speaker #2

    Hum hum. Alors, maintenant, pour travailler avec des femmes un peu partout, on a l'impression des fois que le Québec, on est comme plus ouvert. C'est pas vraiment le cas. Non, non. Dans le fond, les accouchements à domicile. Alors, nous, nos sages-femmes, ils sont pas associés avec l'hôpital. Elles ont ce qu'on appelle des maisons de naissance. Donc, c'est des lieux intermédiaires. qui sont quand même contrôlées par le gouvernement. Donc, elles n'ont pas le droit d'être libérales. Nous, on n'a pas de sages-femmes libérales. C'est illégal au Québec. Donc, on a vraiment un entre-deux. Et donc, les sages-femmes, elles, ont l'autorisation d'assister des naissances à domicile.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc,

  • Speaker #2

    dans ce cadre-là, il y en a un petit peu. Oui. Mais sinon, tout ce qui est free birth... Ça, c'est vraiment pas... C'est marginalisé. Les doulas aussi, il y a eu un gros travail, là, de... Et encore aujourd'hui, un gros travail pour se faire connaître, pour faire comprendre notre utilité et tout ça. Donc, c'est pas tant présent, là, non.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Non. Et c'est ça, moi, ce qui m'a aidée beaucoup, c'est que dès le début de mon parcours de doulage, j'ai étudié avec Michel Audin. un grand renom de l'accouchement physiologique. Donc, ça m'a vraiment aidée à rentrer dans l'essentiel de l'accompagnement à la naissance. Même encore aujourd'hui, certaines doulas qui sont comme des dérivés du système sans s'en rendre compte. Moi, j'ai vraiment été à la racine et ça m'a permis de comprendre l'accouchement à vraiment un tout autre niveau, d'être plus dans la présence que dans l'action. Et j'ai connecté avec énormément d'énergie créatrice, avec les utérus de chacune des femmes à chaque fois. J'ai fait, j'accompagne mon tueur de naissance. Donc, vraiment, c'est à ce moment-là que j'ai connecté de plus en plus avec mon utérus. Mon utérus qui se gonflait à chaque fois que j'étais en accouchement. Tu sais, qui avait vraiment cette association de « wow » . Et plus j'avançais dans... Parce que c'était une vraie passion. C'est comme si j'avais ouvert la boîte de Pandore, où j'avais tombé dans le terrier du lapin. Là, je creusais encore plus. OK, puis il y a ça qu'on ne nous a pas dit. OK, puis il n'y a pas ça. Puis en fait, je suis encore en train de tomber dans ce trou. C'est juste qu'éventuellement, j'ai fait le tour de la naissance. J'ai vraiment compris, en tout cas selon moi, toutes les facettes de la naissance actuellement. et j'ai continué à creuser. sur qu'est-ce qu'on nous a caché d'autre, dans d'autres sphères, sur la femme. Et donc là, je suis rendue là, ailleurs, mais toujours dans le même sujet de déconstruire des croyances qui nous bloquent notre puissance féminine, en fait.

  • Speaker #1

    C'est fort, effectivement. Alors justement, tu parles de l'utérus comme socle, comme point d'ancrage, en tout cas, de ta médecine. Qu'est-ce que tu entends, toi, par médecine de l'utérus et comment peut-être déjà, toi, tu as été emmenée vers cette médecine ? Comment elle est venue, elle aussi, à toi ou comment elle est arrivée sur ton chemin ?

  • Speaker #2

    Je pourrais dire qu'elle m'a choisie.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Parce que pour être bien honnête, j'ai eu une résistance quand j'ai eu cette canalisation, cette confirmation que je devais travailler autour de l'utérus. Je me disais, non, je ne veux pas être encore la énième femme qui parle de cycle menstruel. pour moi, c'était pas assez deep. Moi, je travaille en profondeur. Fait que là, je me disais, les gens, ils vont penser que je parle du cycle féminin. Puis je suis comme, oui, c'est super cool. Mais moi, ça me rejoignait pas dans la profondeur que je voulais amener. Et ça a resté insistant. Ça a resté insistant. Et j'ai perdu un bébé aussi. Donc ça aussi, ça m'a connectée énormément avec mon utérus. Et en fait, j'ai... J'ai associé des points qui m'ont confirmé qu'en fait, l'utérus, c'est le chaudron où réside notre énergie créatrice. Et pour moi, la puissance féminine qui peut avoir plusieurs visages, dans son noyau, ça va rester l'énergie créatrice, la création, le centre de notre pouvoir dans toute chose. Et donc, l'utérus, je l'utilise souvent quand on parle de médecine de l'utérus, ce que je vois beaucoup, c'est des massages du ventre, les œufs de yoni, yoni-slim, on voit beaucoup de choses comme à l'extérieur. Pour moi, ce n'est pas du tout comme ça que je l'utilise. Dans le fond, je l'utilise comme le portail vers notre sagesse, vers notre puissance créatrice. et pour bien te l'expliquer, dans l'utérus, l'utérus est un muscle. Et évidemment, une partie du corps dans lequel les traumas peuvent se loger. Et donc, l'utérus, pour lui, contient tous les « je veux » , donc tous les désirs. On parle de désirs sexuels, c'est assez facile de comprendre que ça en est avec l'utérus. Tous nos désirs partent, en fait, de l'utérus. Donc, tous les « je veux » sont à l'intérieur de ça. Mais il y a aussi tous les « je n'ai pas eu » qui résident là. Et le problème avec la femme, c'est que depuis... des millénaires, on incite la femme à se contenter de peu, à rester petite, à se faire silence. Et donc, tous les « je n'ai pas eu » , il y en a beaucoup. Surtout considérant que, maintenant avec l'épigénétique, on le sait, on se tisse à travers tous les traumas non résolus de notre lignée matrilinéaire. Donc, on a beaucoup de choses qui engouffrent notre utérus et qui... amoindri la flamme du « je veux » . Et donc, pour moi, c'est vraiment comme ça que je fonctionne dans mes initiations, c'est-à-dire de purifier l'espace en allant creuser dans tous les « je n'ai pas eu » pour enfin faire de la place à la flamme du « je veux » . Et c'est à partir du moment où on peut reconnecter avec la flamme du désir qu'on peut commencer à retravailler avec notre puissance féminine de la création.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant et en plus... Ça peut parler aussi dans le sens où tu parlais tout à l'heure que tu avais perdu un bébé, moi aussi c'est quelque chose que je connais, beaucoup d'entre nous connaissent, et c'est vrai que ça résonne aussi parce que je pense que cette médecine de l'utérus, elle peut beaucoup apporter à toutes ces femmes qui vivent le deuil périnatal aussi, ou qui ont vécu. tout autre trauma, violence sexuelle dans cette vie, pas forcément en allant chercher du transgénérationnel ou en remontant à des millénaires. C'est vraiment très intéressant et impactant là-dedans. Est-ce que toi, tu te rends compte justement que par rapport à des femmes qui ont eu de tels traumatismes, il y a en tout cas un impact quand elles vont faire ce travail avec cette médecine-là ?

  • Speaker #2

    Absolument. J'ai vraiment l'impression que c'est beaucoup plus large. Tu sais, j'accompagne même des femmes qui sont en fertilité.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Parce que justement, quand ton chaudron est plein, tu ne peux pas recevoir une âme. Donc, des fois, on attend de toi que tu fasses un certain travail de libération. Donc oui, trauma sexuel, perte d'un enfant, deuil, tout ça va résider beaucoup. coup dans cet espace-là qui, pour moi, est vraiment le centre féminin à l'intérieur de l'utérus. Et donc, évidemment, on travaille de façon logistique. On travaille avec tout le corps, mais pour moi, c'est comme la racine, si tu veux. C'est comme le noyau de où est-ce qu'on peut vraiment aller trouver la réponse.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être, Mélodie, par rapport à toutes les publications et tous les... postes et toutes tes recherches aussi, tu l'as dit en profondeur sur ce sujet. Pourquoi aujourd'hui, on arrive à un temps où la femme est autant désacralisée, où tout ce qui tourne autour justement de l'utérus est totalement tabou, mis à part si on parle de sexualité. Tout le reste, tu parles de créativité, ce n'est vraiment pas un mot qui vient spontanément quand on parle des pouvoirs de l'utérus et de la puissance de la femme. Est-ce que tu pourrais nous dire justement, à travers tes recherches, Merci. Pourquoi on en est arrivé là aujourd'hui ? Et est-il possible, justement, de renouer, alors peut-être différemment, mais de renouer avec cette puissance créatrice ?

  • Speaker #2

    Je pourrais en parler pendant des heures, de pourquoi. Et je le fais dans certains contextes. Mais je pense que la racine étant que, dans l'ère néolithique, donc à peu près 10 000 ans avant notre ère, il y avait cette religion, ce culte à la déesse. Et donc, ça c'est quelque chose que j'aime bien aussi dire, c'est que quand je parle de Dieu, par exemple, tout le monde sait à peu près de qui je parle. Puis quand je dis la déesse, tout le monde est comme « ouais, mais laquelle ? » Donc ça, ça nous montre vraiment ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu... Oui, il y a eu un changement qui nous a amenés dans l'ère patriarcale où on a essayé de switcher la religion, de rentrer dans une religion plus masculine, plus hiérarchique, plus linéaire. Et donc, il a fallu détruire l'ancienne croyance. L'ancienne croyance qui était en fait... Quand on parle de culte de fertilité, souvent on va penser à la sexualité, à la grossesse, mais c'est beaucoup plus grand que ça. C'est qu'en fait, dans cette croyance-là, le corps de la déesse était la terre. Et donc, c'est une vénération des cycles de la vie, de la terre elle-même, de ses habitants, et la femme représentait l'incarnation de cette divinité-là. à plus petite échelle, quand on regarde le macro, le micro, qu'on commence à percevoir dans nos recherches scientifiques aujourd'hui, ce que nos anciens disaient, que la femme représentait la déesse à plus petite échelle. Donc il y avait vraiment cette vénération qui était présente et évidemment, ça a été une conquête qui a été très longue, sur plusieurs années. On a vraiment rentré dans le patriarcat beaucoup plus tard, vers Merci. Moins 3000 avant notre ère. Il y a eu comme un 7000 ans de déconstruction, comme vraiment quand on se fait envahir par un nouveau peuple qui impose, en fait, sa vision des choses et qui essaie de détruire l'ancienne religion, les anciennes croyances pour établir sa puissance. Et donc, au début, on a fragmenté la déesse, donc en plusieurs visages, pour lui enlever, retirer un pouvoir qui était complet. et pour moi Quand on regarde comment on perçoit les divinités, on va aussi percevoir comment on perçoit l'humain. Donc, à l'image de la déesse, la femme aussi, elle a été fragmentée. On peut le percevoir, tu sais, dans le seul visage qui est vraiment valorisé d'une femme encore aujourd'hui, ça va être le visage de la Vierge Marie, qui va être celle qui donne sans compter, qui est toujours dans l'amour, qui ne peut pas se fâcher, qui ne peut pas se tromper. Ça, c'est ce qui est valorisé d'une femme. Tout le reste, pour nous, est tabou, est démonisé. Et donc là, nous, on a perdu une partie de nous qu'on ne peut pas... qu'on traîne dans la honte, nous, à l'intérieur de nous, maintenant. Et donc, on a commencé à fragmenter. Ensuite, on a commencé à changer la mythologie, changer la cosmologie aussi, donc la façon dont le monde a été créé. Et donc là, ce n'était plus... Le monde qui avait été donné naissance par un utérus, un océan originel. À la base, quand on regarde les anciennes mythologies, on voit vraiment cet espace où il y a la déesse qui donne naissance au monde et tranquillement, le pouvoir créateur a été donné au dieu, au dieu masculin, qui a créé par le verbe ou en sortant à dents de son corps, whatever. Mais ce n'était plus une question d'utérus. à ce moment-là. Et donc, pour moi, c'est ça qui reflète aujourd'hui cette désacralisation. On a aussi vraiment distancé l'humain du divin, c'est-à-dire que c'est quelque chose d'intouchable, c'est quelque chose complètement hors de notre portée et pourtant, un des exemples que j'aime beaucoup, encore une fois, avec Marie ou avec Jésus, qu'on peut prendre comme exemple, Jésus, on sait que c'est un humain qui a existé sur Terre, n'est-ce pas ? Il s'est incarné ici. Marie, la même chose. Marie qui n'est pas le fils de Dieu, c'est une femme parmi tant d'autres qui marchait sur terre et qui est tombée enceinte. Et pourtant, aujourd'hui, 2000 ans plus tard, beaucoup de personnes sur terre la vénèrent comme une déesse. On la prie, on lui demande des conseils, on la vénère comme une déesse. Et donc, ça nous démontre que nous pouvons faire ce même chemin, nous, petites humaines. Nous pouvons faire ce chemin que Bouddha a fait vers l'illumination, vers l'élévation de notre âme. Et donc, il y a plein de choses comme ça qui a fait en sorte que la sacralité a disparu, pas juste de la femme, mais de notre façon de vivre, façon de voir la vie.

  • Speaker #1

    Effectivement, et tu parlais aussi du patriarcat. On parle là de la fécondité aussi, mais on parle aussi du pouvoir, en tout cas, que peut avoir cette médecine sur notre émancipation, que ce soit professionnelle. À tous les niveaux, j'ai envie de dire, à tous les échelons, on n'est vraiment pas réduit, en quelque sorte, avec des gros guillemets, je mets, parce que c'est le sujet qui nous lie aujourd'hui, c'est la maternité, donc avec la fécondité. Mais vraiment, c'est une émancipation en tout point, en définitive, si on commence à regarder de plus près et en profondeur sur cette médecine.

  • Speaker #2

    Mais 100%, 100%. Écoute, c'est, oui, c'est ça, c'est, je pense que même le culte de fertilité, c'est pas, c'est pas bon parce que, justement, on a tendance maintenant à percevoir juste la maternité.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Mais c'est vraiment, c'est le culte de la vie, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    La femme incarne l'incarnation sur Terre. Et même encore aujourd'hui, ce que je vois dans la spiritualité moderne, c'est même des fois des fuites vers quelque chose de plus haut. Premièrement, c'est toujours en haut. Il faut savoir que le haut, c'est le masculin, puis le bas, c'est le féminin. Donc, il y a des divinités souterraines, et c'est le féminin, mais ça, on n'y va pas.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #2

    on va avoir une autre discussion. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a vraiment, c'est ça, une genre de... On a un peu désacralisé la vie elle-même. Comme si la vie était compliquée, elle était difficile, elle était dangereuse, que c'était pas le fun de vivre.

  • Speaker #0

    Et que là, il faudrait chercher la fuite vers la méditation ou vers un autre état de conscience. Et on va se le dire, éventuellement, dans un état de conscience assez élevé, ça nous mène vers la mort.

  • Speaker #1

    C'est ça, bien sûr. C'est ce qui règne autour de la naissance, vraiment.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Et c'est ce qu'on voit quand on a vraiment une expérience sacralisée de la naissance. On voit la femme dans un état de conscience altéré. on ressent On ressent qu'il y a quelque chose de beaucoup plus fort. Moi, j'ai appris à me connecter avec ce vortex-là. Et j'étais... Moi, je suis complètement en transe avec la maman. Et j'entends le bébé. Et je comprends ce que la maman veut. Et mes clientes me disaient, « Mais genre, je comprends pas comment tu comprenais ce que je voulais. » Je disais, « Oui, on était dans la même énergie. » Et tu sais, il y a des papas qui me disaient, « I feel like God is in the room. » J'ai vraiment l'impression que Dieu est dans la pièce. et tu sais, des papas qui se disaient comme, je ne peux pas être là, c'est comme s'ils ressentaient que c'était pas sa place, et tu sais dans plusieurs traditions, comme par exemple même à Haïti encore aujourd'hui, c'est pas une question de les papas sont pas acceptés et tout, c'est comme non, je pourrais me faire hâter par une magie qui est trop puissante pour moi, je veux pas être là !

  • Speaker #1

    Ouais, c'est hyper puissant effectivement et alors peut-être pour continuer sur ce que tu disais sur le patriarcat moi ce qui me pose question aussi et ce que je ressens quand je vois tes publications et tes partages la place de la femme aujourd'hui est-ce que on le dit est-ce qu'elle fait peur et c'est peut-être aussi pourquoi c'est aussi difficile en tout cas de faire sa place aussi aujourd'hui mais il y a la peur aussi de ce pouvoir de la femme mais il y a aussi la peur de tout ce qui est Merci. spirituelle, spiritualité, avec tout ce qu'on entend et ce qu'on n'entend pas aussi forcément derrière la spiritualité, qui est devenu un mot qu'on calque un peu partout, sans trop comprendre aussi là ce que ça veut réellement dire derrière. Donc, il y a beaucoup de peur, en fait, autour de tout cela. Et c'est vrai que tu nous percutes à travers tes recherches, mais je me dis, il y a tellement de freins aussi autour, mais je sais que toi, tu vois la lumière au-delà de ça. et moi aussi mais je me fais aussi la parole de celles en tout cas qui peuvent avoir ces questionnements-là est-ce que tu penses réellement qu'en allant tout plonger et en semant ces petites graines que tu sèmes aussi on peut réussir vraiment à retrouver réellement une place alors j'y crois profondément moi aussi Merci.

  • Speaker #0

    J'en suis l'exemple et je le vois à travers les femmes que j'accompagne dans cette transformation. Il faut savoir que presque tout ce qui est en lien avec la femme est démonisé, est traîné dans la honte ou le ridicule. On parle du sang, le sang menstruel, la mort. La mort est un péché qu'on a mis sur toutes les femmes. au nom de Ève, parce que Ève, en créant, dans d'autres croyances, quand on creuse un peu dans la mythologie, c'est Ève qui a créé Adam. Et en créant l'humain, elle a créé également la mort, parce qu'autrefois, il n'y avait que l'immortalité. Et donc, dans son péché, dans sa faute, qui a été reliée à toutes les femmes, on est aussi associé à la faute de la mort, parce que, justement, dans un cycle, il y a la vie, il y a la mort, et la mort... est contenu dans ce cycle, et c'est le cycle que nous créons. Nous sommes les gardiennes du cycle. Donc, le sang, la mort, toute la noirceur, tout ce qui est noir, souterrain. Mon Dieu, on ne veut pas aller là, parce que là, ça allait être associé aux enfers. Ça, c'est la femme aussi qui est là-dedans. Il y a toute la sensualité, la sexualité qu'on fait éveiller chez l'homme, un désir qu'il ne peut plus contrôler. Ouf ! Tu sais, il faut... Il faut contenir ça, cette sagesse, cette connexion plus intuitive que l'on a avec la terre, avec les messages qu'on peut recevoir. Si c'est autant décrédibilisé, c'est parce que justement, les hommes n'ont pas accès à ça. Ils essayent de contrôler quelque chose qu'ils ne peuvent pas contrôler, la même chose pour la naissance. Ils ne comprennent pas ce qui se passe, puis ils essayent de contrôler, puis ils mettent la mise là-dessus. Puis ça déterminé tout au passage. passe, en fait, c'est que nous, on est prise dans ce qu'on nous dit qui a été vrai. Donc, on est prise dans ce que j'appelle la facilité de l'illusion. C'est hyper difficile d'aller dans la vérité, parce qu'elle est crue. parce qu'elle est directe. Et ça prend du courage de faire face. Et pour moi, c'est vraiment ce qui détermine, tu vois, le chemin de l'initiation.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et c'est pour ça que ce n'est pas tout le monde qui a accès à cette puissance créatrice, que cette capacité à... En fait, je pense que toutes les femmes ont cette puissance créatrice à l'intérieur d'elles. Mais que seulement certaines qui auront prouvé leur courage et leur dévotion dans cette quête pourront l'utiliser de façon consciente. Parce que ça vient avec une responsabilité. À partir de ce moment-là, tu peux créer tout ce que tu veux dans ta vie. Il faut quand même avoir des gens conscients. Et les mythes nous appellent merveilleusement bien dans cette quête initiatique. On le voit dans le mythe d'Inanna, d'Émetté et Perséphone. Même Marie-Madeleine, dans sa chute, dans ses sept démons, vraiment, il y a des corrélations incroyables à faire au travers des mythes qui nous parlent de l'initiation collective et personnelle. En fait, on peut retrouver la transmission qui a été perdue entre femmes dans ces mythes-là. Et donc, ce que je voulais dire avec ça, c'est qu'il y a un chemin à faire. Il y a une vérité qui est difficile. Moi, c'est ce que j'accompagne, en fait. C'est quand les femmes me disent « là, je sens qu'il y a quelque chose qui m'attend. Je sens qu'il y a vraiment quelque chose qu'il faut qu'il change, mais j'ai peur. » C'est comme si j'étais sur le point de sauter d'une falaise en sachant que je vais voler, mais je ne suis pas sûre parce que je n'ai jamais volé. Peux-tu m'accompagner, toi qui connais le chemin ? Et donc, c'est ce que je pense qui se passe en ce moment. on ne sait pas si c'est un acte de foi on se dit ok je crois à l'intérieur de moi je sais qu'il y a quelque chose de plus je sais qu'il y a quelque chose de plus grand je suis nostalgique à chaque fois qu'on regarde les contes de fées avec la magie qui est encore là on a cette nostalgie de il y a un monde autrefois qu'on a connu ça et moi à chaque jour de ma vie, je me surprends davantage et je dis au fait que j'accompagne, je ne comprends pas, j'aurais jamais cru possible que la vie pouvait être autant magique. Des choses incroyables qui arrivent. Oui, je crois sincèrement qu'il faut le faire, mais je ne vais pas dire que c'est un chemin facile et on peut vraiment relier ça à l'accouchement. Vraiment, vraiment. C'est-à-dire on le sait qu'on est capable. On le sait qu'on va y arriver. Et quand on est capable de se laisser aller pleinement dans cet acte de foi, de se laisser porter par les contractions, de se laisser porter par les défis qui sont là dans la vie, éventuellement, on arrive à cette libération. Et avec cette libération arrive la remémoration de notre grand pouvoir. Et donc, vraiment, moi, c'est comme ça que je perçois le chemin initiatique. En fait, je peux faire n'importe quel parallèle de la vie avec l'accouchement.

  • Speaker #1

    Mais tellement, mais tellement. Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est la création à petite échelle. Fait que quand on parle de pouvoir créateur, on peut tout relier à l'accouchement. Donc oui, pour répondre à ta question, oui, je crois sincèrement que c'est possible. Mais il y a un chemin de contraction.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. Une petite question, Mélodie, qui vient en t'écoutant. Comment toi-même tu as été, en tout cas, mise en relation, connectée ? Est-ce que c'est quelque chose qui a toujours été en toi et que peut-être maintenant, en étant adulte, tu perçois un peu plus ce que tu avais déjà en toi petite ? Est-ce que tu as toujours senti que tu étais guidée ou connectée, en tout cas, à travers différents messages ou messagers ?

  • Speaker #0

    quand j'étais petite j'étais déjà beaucoup dans la spiritualité Quand j'ai eu à peu près 7 ans, ma mère a commencé son cours de professeur de yoga. Donc là, on écoutait des mantras. J'ai comme été baignée rapidement dans ça. Et je me rappelle même qu'on avait acheté une nouvelle maison. Il y avait une pièce qui ne servait pas. Ma mère m'a dit « Fais ce que tu veux là-dedans » . Et j'avais fait une pièce de magie où je passais des heures là-dedans. Je me rappelle méditer nue, moi, là-dedans en faisant des cercles. C'est des choses que ma mère ne faisait pas, que c'était vraiment de façon instinctive ou une remémoration d'autres vies. Et puis, je me suis perdue éventuellement à l'adolescence dans la société. Donc, j'ai vraiment fait, j'ai travaillé pendant dix ans en tant que directrice marketing. Donc, j'étais vraiment dans l'autre côté. Éventuellement, j'ai eu un moment... Un moment où je suis rentrée dans l'épicerie. Donc, vraiment, ça peut se passer n'importe où. Et il y a une fille qui jouait de la harpe avec des chansons anciennes celtiques.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et ça m'a ramenée. C'est comme s'il y avait l'ange qui descendait en mode, « Qu'est-ce que tu fais ? Où es-tu ? Allô ? » Et donc, là, j'ai reconnecté avec mes anciennes pratiques de quand j'étais petite.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et, bon, pour te la faire courte, en gros, éventuellement, j'ai fait un voyage initiatique dans le triangle des Bermudes au Bahamas. Et c'était un ashram. J'ai vécu plein d'initiations avec les swamis, donc les moines qui étaient là-bas. Et j'ai eu plein de révélations sur ce que je devais faire, sur ma mission et tout. J'étais genre « wow, c'est énorme » . Et puis, on m'a dit « ouais, mais avant, il faut que tu te forges » . Tu peux pas enseigner maintenant, faut que tu te forges. Et j'ai, sans le savoir, ouvert un cycle de 7 ans de contraction. Donc, que j'appelle, qui est vraiment à l'image du mythe d'Inanna, qui est une des anciennes déesses mésopotamiennes. Donc, qui descend aux enfers pour voir sa sœur parmi 7 portes initiatiques. Et donc, j'ai vraiment fait ce chemin-là pendant 7 ans, 7 portes. de... de purification. Je m'enlève des choses, je m'enlève des choses. Et j'ai vraiment descendu, là, au fin fond du trou, là. Pour être bien honnête, là, j'ai descendu aux enfants. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, il faut y aller, il faut y aller. Puis, tu sais, le chemin, ça m'a appris énormément de choses et c'est pour ça aussi que je suis capable d'accompagner les gens parce que je les fais.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, c'est vraiment des enseignements incarnés toujours que je fais. et puis euh je vais Et puis éventuellement, je suis sortie. J'avais mon amoureux à ce moment-là. J'ai même laissé mon amoureux parce que j'étais comme... Je ne suis plus capable de concentrer mon énergie ailleurs que sur moi. Puis il m'a dit, écoute, dis-moi ce qu'il faut que je fasse pour que tu ailles mieux. J'ai dit, en fait, je pense qu'il faut que je retourne au bas de la masse. À partir du moment où je suis retournée, j'ai comme fermé le cycle.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et là, mes dons ont explosé. Là, ça allait... Là, c'était comme, c'est un autre niveau. C'est comme s'il y avait, genre, quelque chose qui... C'est ça, j'ai comme réussi, si tu veux, l'initiation. Je ne sais pas comment l'expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Ça a commencé vraiment à s'expandre. Et là, à ce moment-là, j'avais plus de job. J'avais plus d'emploi. J'avais plus un sou. C'était vraiment le reset, le bouton zéro, là. Et là, j'ai pigé une carte dans mon oracle de Marie-Madeleine qui m'a dit, prends ton bâton de pèlerin, puis va-t'en à Avalon. Là, moi, ce que je n'ai pas dit, c'est que moi, toute ma vie, ça à Valence, si vous ne connaissez pas ça, c'est les légendes arthuriennes, c'est l'initiation des prêtresses. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça fait partie de ma vie depuis toujours. Fait que là, j'étais comme, attends, ça existe ? Genre, il y a un lieu sur Terre que pour vrai, ça existe ? Je pensais que c'était comme juste mythique.

  • Speaker #1

    C'est mythique, oui.

  • Speaker #0

    et donc je me suis dit non mais à l'intérieur de moi, vous ne comprenez pas à quel point mon feu a pris le corps tout le temps. Je disais, mais je dois y aller. Aucune logique, aucune logique. Vraiment, c'est comme un voyage qui va te coûter 3000$ quand tu n'as pas un sou. Ça ne fait aucun sens. Moi, je vais rappeler que je suis mère monoparentale à ce moment-là. J'ai ma fille, elle a 3 ans. Oui,

  • Speaker #1

    ah oui.

  • Speaker #0

    C'est quand même. Puis, j'y vais. Un mois plus tard, je suis là. Un mois plus tard, je suis là-bas. et j'ai reçu tellement d'informations à cette place-là la terre à cette place-là s'ouvre complètement c'est un autre niveau je me suis rappelé plein de mes vies antérieures, j'ai compris ma mission de façon plus large j'ai connecté tellement avec la terre et là vraiment, à partir de ce moment-là il y a un voile qui s'est enlevé un voile qui s'est enlevé de la connexion avec le divin, avec les autres dimensions, appelle ça comme tu veux, la source. C'est comme si à partir de ce moment-là, j'étais toujours connectée. J'ai plus besoin de méditer pis de prendre 30 minutes pis d'ouvrir mes chakras, whatever. Pis d'arriver à un moment où, ok, là, je suis réceptive pour écouter, c'est comme je suis toujours réceptive pour écouter. Là, c'est... Ça a pris une ampleur incroyable. Moi, je parle à Isis, Marie-Madeleine, qui se veut dans la douche. Moi, je suis comme « Ouais, ok, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? » C'est un autre niveau. C'est vraiment comme ça que moi, ça s'est échelonné. Je pense qu'on a tout ça à l'intérieur de nous. On est tous capables de faire ça. C'est à quel point tu es capable de prendre la responsabilité et de faire ce qu'il faut. C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    C'est riche ce que tu viens de nous dire parce que tu parles d'initiation et du chemin initiatique en disant effectivement que toutes les femmes, on a cette puissance en nous, mais qu'après, il faut, j'ai presque envie de dire, il faut faire le saut comme tu parlais tout à l'heure au bord de la salade. Et de voir ton propre parcours, c'est pour ça que je t'ai posé la question aussi, c'est qu'on voit que tu as cheminé, tu as été aussi sur ce chemin d'initiation, sept ans quand même, et je trouve que c'est important aussi de pouvoir comprendre aussi toi-même ton propre parcours pour voir aussi comment tu accompagnes aujourd'hui. Et justement, j'aimerais justement te laisser la parole aussi pour que tu puisses nous dire quels sont les accompagnements que tu proposes. Tu as pu nous en décrire un tout petit peu de ci, de là au cours de cet échange, mais Qu'est-ce que tu proposes aujourd'hui, justement, comme accompagnement, le panel, parce que je sais qu'il y en a plusieurs, aux femmes qui souhaitent justement rentrer en contact avec leur matrice, j'ai envie de dire.

  • Speaker #0

    Alors, pour en parler, je vais finir un peu mon histoire, c'est-à-dire que quand je suis partie de Avalon, je me sentais en gestation. Je me sentais enceinte. J'ai reçu tellement d'informations, je ne savais pas comment le traduire à la population. Je ne savais pas de quel bout le prendre parce que tout est lié éventuellement. Je ne savais plus comment. Donc, ça m'a pris quelques mois. Je suis retournée, je suis allée dans le sud de la France parce que j'ai une de mes amies qui faisait, qui m'a demandé de soutenir sa retraite avec elle. Et vraiment là-bas qui est étrangement un lieu celte également. Donc, moi, je suis cette lignée-là, entre autres. et donc là ça m'a vraiment permis éventuellement d'accoucher de ce que je devais faire je suis revenue à la maison je me suis assise avec mon cahier où j'écris toutes mes canalisations toutes mes compréhensions, mes rêves j'ai commencé à feuilleter mon cahier et là vraiment en une heure j'ai compris pleinement ce qu'il fallait que je fasse et de là est né mon accompagnement clé qui est le Womb Temple Bon. qui est un accompagnement sur neuf mois, donc c'est une gestation.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et un chemin initiatique aussi sur le neuf, donc le premier trois mois qui est un chemin de descente, deuxième trois mois qui est la mort initiatique, et puis enfin on remonte. Et donc c'est l'entièreté de mon expérience de vie, de mes canalisations, de mes compréhensions, de ma sagesse qui est mise là-dedans pour... vraiment accompagner la femme dans qui je veux être et qu'est-ce que je veux offrir au monde, quelle est ma médecine, quelle est ma mission de vie en fait. Donc le but vraiment dans ces neuf mois-là, c'est ce qu'on fait, c'est qu'on enlève des couches, on enlève les je n'ai pas eu pour faire de la place, pour vraiment naître dans la personne qu'on est pleinement. Et c'est difficile, comme tu l'as dit tout à l'heure, il y a tellement de conditions sociales, il y a tellement de carré qu'on... qu'on ne les voit même plus. Qu'on ne les voit même plus. Et c'est ce que je fais beaucoup sur mon Instagram, juste de vous démontrer, ça là, c'est pas toi. C'est une condition sociale. Parce qu'on est traînés dans la honte, souvent, sans s'en rendre compte, et vu qu'on n'est pas entre femmes, vu qu'on a difficulté à partager encore aujourd'hui, on ne voit pas que toutes les autres femmes vivent la même chose que nous.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est ça. Donc, vraiment, dans le Womb Temple, on fait ce chemin qui est en privé, qui est vraiment une initiation profonde de où je suis, où je veux aller, qui je veux incarner, qu'est-ce que je veux offrir au monde. Donc, c'est vraiment la naissance de la médecine, de la femme et dans tout son être, dans toutes les facettes. il y a aussi un plus petit programme qui s'appelle les 7 visages oubliés du féminin sacré lui Donc, c'est un trois mois et on va passer à travers la majorité des blessures féminines collectives. Donc, tout ce que l'on porte ensemble, que l'on ne voit pas et que j'ai associé avec, qu'on m'a demandé surtout d'associer avec les sept péchés capitaux. Donc là, on va vraiment rentrer dans la luxure, la sexualité, la libido des femmes, comment c'est compliqué, la sensualité. Maltais, avoir l'air d'une pute, vraiment, on va rentrer dans ces trucs-là. La jalousie entre femmes, tous les problèmes alimentaires, de fuite, d'addiction, pour la gourmandise, pour l'excès. L'avarice, la possibilité d'avoir de l'argent, comment qu'on a de la difficulté à accepter. Cette potentialité pour nous, cette capacité aussi à aller dans l'orgueil qui est se croire puissant. Fait que là, on va revenir aussi là-dedans. Donc, il y a vraiment, vraiment du gros stock là-dedans. Puis c'est bon aussi pour les femmes qui accompagnent d'autres femmes. Parce que c'est quelque chose qui est collectif vraiment chez la femme que l'on tient. Et là, là-dedans, je fais des retours historiques incroyables sur comment on nous a construit comme ça. Et ça fait du bien. Ça fait du bien, c'est beaucoup de honte qu'on relâche sur soi. Donc ça, c'est mes deux programmes principaux. Là, j'ai ouvert un voyage initiatique à Avalon en avril prochain, donc en avril 2026. Il y a presque plus de place déjà. C'est quelque chose qui m'a été demandé comme un... Tu sais, dans ma mission, il y a un... Il y a une image qui revient souvent. Et c'est... Je suis comme au centre d'une spirale et il y a comme plein de femmes autour de moi et on recrée l'utérus de la Terre pour créer le nouveau monde. Et évidemment, je suis au centre de la spirale parce que c'est ma mission, mais ça veut pas dire que je suis au centre de tout. Et tu vois, dans cette vision-là, je me vois tenir les mains uniquement des personnes autour de moi. C'est-à-dire que moi, la façon dont je transmets... c'est pour t'aider à transmettre à ton tout. Donc, c'est vraiment ce que je fais, c'est que je t'aide à retrouver ton plein potentiel. Et je pense qu'en ce moment, au niveau collectif, au niveau humanitaire, on est dans la fragmentation, on est dans la mort de quelque chose. Rapidement, on s'en va, on est dans la noirceur de l'âme, là.

  • Speaker #1

    Vraiment.

  • Speaker #0

    Au niveau collectif. Et on a besoin des femmes. Parce que nous sommes celles qui allons créer le nouveau cycle. On est les gardiennes du cycle, je le disais tout à l'heure. C'est nous qui sommes capables de créer quelque chose, de donner naissance. On a besoin, et je pense que c'est pour ça qu'il y a un grand éveil en ce moment. Il y a de plus en plus de femmes qui se redirigent vers ça. C'est qu'on est appelées par différents visages de la déesse, ou différentes façons, différentes visions. On est appelées à réentrer dans notre responsabilité, dans notre puissance, pour soutenir. comme des piliers, ce nouveau monde qui veut émerger, en fait. Donc moi, ça fait partie de ça. Ma mission, c'est de vous aider à être pleinement, plein potentiel, dans votre authenticité pleine.

  • Speaker #1

    C'est fort, effectivement. Mon Dieu, mon Dieu. J'aimerais tellement en être de chacune, mais c'est très précieux ce que tu transmets, en tout cas, Mélodie. Vraiment. Une petite question encore avant de terminer sur l'accompagnement. Est-ce que tu es toujours là ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors, j'en fais de moins en moins parce que j'ai... Il y a des choses que je ne peux pas dire. Je suis une licorne, comme on pourrait dire, mais dans notre jargon. Mais c'est ça. En fait, j'accompagne les femmes qui ont une certaine... vision de la naissance, un besoin spécifique hors réseau. C'est beaucoup trop difficile pour moi d'être dans le réseau. C'est-à-dire que j'en ai accompagné des Anna, des accouchements d'honnesté. Et c'est tellement magique, c'est tellement merveilleux, c'est tellement simple une naissance que moi, ça me fend le cœur d'être dans des naissances. dans le système parce que je suis comme, mais vous compliquez tellement les choses. Puis, tu sais, je vois tout ce qui est en train de se briser. Fait que moi, ça me sent le cœur. Donc, je ne peux plus. Mais oui, tu sais, des fois, les femmes, elles viennent à moi puis elles me disent, Mélô, genre, j'ai besoin. J'ai tellement d'informations. J'ai plein de choses à dire aussi. Fait que, tu sais, éventuellement, peut-être que je vais faire une petite formation pour les femmes. qui accouchent, qui ont vraiment besoin de cette information-là, que je sens qu'il est encore nécessaire à transmettre. Mais j'ai senti que j'ai légué un peu le bâton à quelqu'un d'autre parce que je suis rendue dans un message plus grand à partager, même si c'est encore un message qui est tellement important parce que pour moi, ça est parti de là. Puis pour beaucoup de femmes aussi, tu sais, ben oui, moi j'ai mes clientes qui me rappelaient un an après avoir accouché, mais l'autre, Je ne sais plus qui je suis.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Peux-tu m'aider, s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et tu sais, ces clientes-là, ils sont maintenant dans le room temple, ils sont maintenant comme... C'est vraiment à plus large échelle. Nous, on est aussi à ce moment-là puis il y a quelque chose qui se révèle à nous puis on ne sait pas quoi faire avec ça.

  • Speaker #1

    C'est fort. Merci beaucoup, Mélodie, pour tout. Ça vibre très, très fort en moi. Je t'avoue que je suis extrêmement heureuse. Et encore là, on est vraiment en surface de l'iceberg de tes connaissances. Mais l'idée, c'est que tu viens de décrire tes accompagnements. J'imagine même pas la richesse et la profondeur, en tout cas, de ceux-ci et de toutes ces femmes qui prennent ce chemin avec toi. Vraiment, merci en tout cas pour tout ce que tu nous permets, nous, en tout cas, de transcender aussi à travers ce que tu nous partages. sur les réseaux encore une fois. Merci infiniment pour ta présence aujourd'hui. Très lumineuse. Et ça fait vraiment du bien de t'entendre. Et j'ai envie de dire merci aussi, Lavi, de t'avoir mise aussi sur mon chemin. Merci infiniment, Mélodie, et à bientôt, je l'espère.

  • Speaker #0

    Merci, Marion. Puis tu sais, si jamais il y en a qui veulent plonger un petit peu plus, j'ai beaucoup de gratuité quand même sur mon site. Peut-être qu'on pourra laisser les liens, mais... Il y a des initiations gratuites. Je ne sais pas à quel moment le podcast va sortir, mais le 11 décembre, j'ai la prochaine initiation gratuite aussi.

  • Speaker #1

    Eh bien, on va essayer de faire en sorte que ça soit avant.

  • Speaker #0

    Donc, pour les femmes, c'est vraiment des espaces où je transmets vraiment de façon dévouée. Donc, c'est vraiment de l'information que j'offre gratuitement avec beaucoup d'intensité. Donc, c'est des bons moments pour... pour rentrer un petit peu dans mon univers.

  • Speaker #1

    J'imagine. Eh bien, je mettrai tout ça aussi en description de l'épisode, Mélodie, et ça montre encore une fois la personne extrêmement lumineuse et le cœur énorme que tu as aussi. Donc, merci encore une fois, Mélodie, vraiment pour tout, du fond du cœur. Merci.

  • Speaker #0

    Merci de m'avoir reçu. Merci de partager, de m'aider à partager mon message.

  • Speaker #1

    Merci, Mélodie. À bientôt.

  • Speaker #0

    Au revoir, Marion.

  • Speaker #1

    Merci, belle-mama, pour ton écoute si précieuse et pour ta présence dans cet espace où on ne cesse de s'émerveiller. et de se questionner face à ce livre ouvert qu'est le monde, à la fois dans son extériorité et dans son intériorité. Si tu as aimé ce moment de partage et que tu souhaites ancrer cet épisode qui t'a apporté, porté ou nourri, je te laisse déposer avec le cœur une note sur ta plateforme d'écoute, souvent ce sont des étoiles, ou encore commenter l'épisode écouté en description de ce dernier, sur Spotify ou sur Youtube par exemple, ou encore... Me laisser un avis Google pour que Mamel et les récits et savoirs transmis par les femmes qui passent derrière mon micro rayonnent encore et encore. Enfin, si ton esprit de curiosité est toujours en éveil après cet épisode, tu peux aller découvrir ma boutique artisanale en ligne sur mamel.fr où tu pourras voyager à travers les femmes et mères du monde que je crée et représente en bougies de cire végétale. Tu pourras également. T'inscrire à ma newsletter pour ne rien manquer des rituels, des mots-pensées et des différentes découvertes venues d'ici et d'ailleurs qui résonnent dans nos cœurs de mamas du monde et que j'ai bien évidemment à cœur de vous partager chaque mois. Voilà belle mama, cet épisode est terminé. Je te laisse doucement revenir à ta réalité, à ton quotidien et surtout mama, n'oublie pas, ta maternité comme... ta féminité est un univers aussi merveilleux que le monde a exploré.

Description

Aujourd'hui, j'accueille avec grand b-honneur Mélodie, la créatrice de" LA MÉLODIE DES MYSTERES", "un voyage au cœur de notre utérus. Là où résident la sagesse ancestrale, le pouvoir créateur et la magie féminine."


Cet épisode va vous bousculer, vous ramener à ce qu'on a (presque toutes) oublié, vous inviter à vous souvenir et à conscientiser la puissance créatrice contenue dans nos utérus.


Mélodie, maman québécoise, vient vous nourrir de la richesse de ses savoirs et de sa sagesse innée à travers la médecine de l'utérus. Elle revient sur les origines de notre puissance oubliée, cachée, meurtrie, banalisée ou diabolisée à travers le temps et l'histoire. Mélodie fait ainsi un pont entre l'ancien et le présent pour nous décrire avec passion et précision comment ré-apprendre à incarner son féminin.


Mélodie vous confie son propre chemin initiatique à travers 7 années d'apprentissage qu'elle assimile, avec sens, aux contractions de l'enfantement. Un chemin mystique inspirant qui nous permet de mieux saisir la qualité et la teneur de ses accompagnements.


Qu'est-ce qu'être femme ? Qu'est-ce que la médecine de l'utérus ? Pourquoi le pouvoir créateur de la femme fait peur ?


Autant de questions soulevées et de pistes de réflexions et de réponses apportées par Mélodie.


Un épisode extrêmement précieux qui vient éveiller la mère, nourrir la femme et honorer les sagesses du monde afférentes au féminin sacré !


Un immense Merci à Mélodie pour sa confiance et sa présence à mon micro.


Je vous souhaite une belle écoute les MaMaS !


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➡️ Pour retrouver Mélodie sur Instagram : @lamelodiedesmysteres

➡️Pour retrouver les éléments gratuits dévoilés par Mélodie en fin d'épisode : La Mélodie des Mystères's Link in Bio


👁️ Pour retrouver l'Univers MAM'ELLES :


MAM'ELLES est un podcast réalisé par Marion TERTEREAU.


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Yeah ! Yeah ! Yeah !

  • Speaker #1

    Allo Abelmama, et bienvenue dans mon univers mamelle. qui est à la fois un podcast, une newsletter et une boutique artisanale dans laquelle je crée mes propres bougies autour de la maternité et de la féminité. Je m'appelle Marion et j'ai créé cet espace qui respire l'universalité des cultures, des traditions, des rituels autour de la femme qui devient mère et de la mère qui renaît femme. Chaque intervenante, quel que soit le sujet de l'épisode, viendra faire un pont entre les traditions, les savoirs, les mémoires, les rituels ancestraux et les pratiques actuelles et récits dominants contemporains sur la maternité, la parentalité ou encore la féminité entendue au féminin sacré. Chaque semaine, nous nous retrouverons ici pour cheminer ensemble à travers les récits et les savoirs transmis par des femmes et des mères venues des quatre coins du monde qui sèmeront des graines d'une meilleure connaissance de notre nature profonde. Avant chaque épisode, je t'invite à prendre un temps pour te poser, puis te déposer, afin de voguer légère dans ce lieu de partage doux et profond à la fois, où la parole est libre et où l'ambiance est parfois intime, parfois sacrée. Tu peux même prendre le temps d'observer l'environnement dans lequel tu es, ou la nature qui t'entoure. Cette nature... qui a ce langage discret et puissant, surtout fait de cycles, de passages et de mouvements, comme nous finalement. J'aime résumer nos rendez-vous sous une note artistique, alors je poursuis cette invitation au voyage en te demandant désormais d'imaginer une toile blanche face à laquelle tu es assise, accueillant ton énergie du moment, le passage actuel de ta vie et le cycle de ta présente saison antérieure, prends ce pinceau imaginaire dans ta main de cœur. Et dans un élan vital, produis ce geste du peintre, celui du mouvement qui sort de toi afin de créer quelque chose là où il n'existait rien auparavant. Ce geste incarne l'essence de Mamel, un geste qui donne du sens à la vie, qui apporte de la beauté et favorise le partage. Cette expression, qui s'apparente à une pratique spirituelle de connexion avec soi-même et de connexion aux autres, est une source infinie d'étonnement et d'émerveillement. C'est cette source que nous allons côtoyer ensemble ici au fil des épisodes. J'éprouve cet élan et ce plaisir, je l'avoue, de te proposer de te renouveler sans cesse par un apprentissage dynamique et permanent. à travers ce tableau blanc, comme point de départ de chaque moment passé ensemble ici. Ce, afin de vivre une aventure différente, à chaque fois, avec un voyage dont la destination ne t'est pas connue. Ainsi, une trace est laissée sur cette toile, telle une empreinte, tout en laissant le loisir à cette œuvre de bouger avec la lumière du temps et de changer de ton à chaque regard porté dessus. Voilà belle-mama, l'essence de ma mêle. J'arrête là ma petite allégorie de ma mêle et je te laisse découvrir la nouvelle invitée du jour en te souhaitant un beau voyage au cœur de ta matrice. Bonjour Mélodie !

  • Speaker #2

    Allô, allô Marion !

  • Speaker #1

    Je suis trop contente de t'avoir à mon micro, ça fait un petit moment que je te suis sur Instagram, je te suis par... par rapport à la richesse de toutes tes publications qui à chaque fois viennent me questionner, viennent m'interpeller, viennent mapper sur des questions qui sont souvent enfouies, sur des questions dont on parle trop peu et replacer cette sacralité que nous avons perdue dans notre histoire de femme, dans notre féminité. Et c'est vrai que c'est là en tout cas où j'ai vraiment à cœur de te dire un immense merci pour tout ce que tu nous permets en tout cas de transcender. Avec tout ce travail, tout ce tissage que tu fais, certes à travers les réseaux sociaux, mais au-delà de ça, je pense vraiment que tu apportes une pierre à l'édifice qui est très précieuse et je suis contente de pouvoir faire cet épisode autour de ta médecine, la médecine de l'utérus. Tu vas pouvoir nous en parler plus en détail parce que c'est vrai qu'on peut voir passer, en tout cas, ce terme un petit peu sur les réseaux sociaux sans savoir vraiment ce dont on parle, qu'est-ce qui se cache derrière et surtout en quoi ça peut résonner chez nous en tant que femmes. Donc vraiment, merci déjà pour ça. Et sans plus tarder, Mélodie, je vais te laisser te présenter déjà quelque peu, nous dire où est-ce que tu es aussi, parce que tu n'es pas en France, et nous parler peut-être brièvement de ta casquette pro et perso avant de rentrer dans le cœur du sujet.

  • Speaker #2

    Oui ! Bon, merci ! Merci pour tes beaux mots, ça me touche ! Alors, on l'entend mon accent, je viens du Québec. Donc, j'ai grandi là-bas, mais maintenant, je suis un peu partout. Mon amoureux est en Italie, en France, et donc je voyage beaucoup, j'ai beaucoup de clientes aussi d'Europe, donc on est partout. Je suis maman d'une petite fille. qui va avoir six ans. C'est vraiment la maternité qui m'a amenée dans le chemin où je suis. On va peut-être voir en plus. Et donc, pour moi, le côté personnel et professionnel sont tissés. Ils sont alchimisés ensemble, c'est-à-dire que c'est moi. C'est la personne que je suis, c'est mon expérience, ma sagesse que je partage à travers et Tous les visages, les rôles que je porte. Donc, pour moi, c'est un peu la même chose. J'essaie d'être dans mon authenticité, dans chacun des rôles que je porte. Et c'est ce que j'amène aussi sur mes réseaux, dans mes accompagnements. Cet objectif de retrouver, c'est quoi être femme, dans un volet plus large, parce que je pense que, justement, on ne sait plus. avec tous ces encodages. Et donc, oui, je passe par l'utérus pour aller détisser au bon endroit. Et donc, c'est vraiment ça qui est au centre de mon message.

  • Speaker #1

    Alors, justement, tu parles de ta naissance de maman, qui est venue, en tout cas, peut-être, initier ce parcours et ce chemin que tu as entrepris. Est-ce que tu peux, justement, nous déposer comment tu es née maman, avec peut-être Merci. nous parler brièvement de comment tu as su quand tu étais enceinte, comment s'est passée aussi ta grossesse, comment tu l'as vécu, et puis nous parler aussi de ton enfantement, bien évidemment.

  • Speaker #2

    D'accord. Alors, déjà, ça a été super long pour moi de tomber enceinte. J'ai eu un deux ans et demi de période de fertilité, et rapidement... Je pense que c'est vraiment les prémices de ma reconnexion avec mon utérus, c'est-à-dire que dans ces deux ans et demi-là, jamais je me suis dit « j'ai besoin d'aide » . J'ai vraiment eu un moment charnière où je me suis dit « alors soit je choisis l'option qu'on me propose de dire « mon corps est brisé et je dois me faire aider » ou je choisis de comprendre qu'il y a quelque chose que je fais qui ne fonctionne pas. » Et qui altère mes fonctions principales, c'est-à-dire reproduire l'espèce. Et donc, j'ai vraiment, je me suis recentrée sur moi, j'ai changé mon alimentation du tout au tout, changé mes habitudes de vie, embrassé à ce moment-là plus en profondeur la philosophie yogique, donc pas seulement dans les mouvements, mais dans les cinq piliers. Et puis... Et puis, c'est passé vraiment un genre de détoxication de mon corps, de tous ses anovulants. Et éventuellement, mon petit miracle est arrivé. J'ai eu une grossesse merveilleuse, très douce. J'étais tellement heureuse d'être enceinte. Et alors, quand j'ai commencé à me dire « Ah, ok, je vais accoucher » , On arrive tous à un moment là-dedans. Au début, c'est comme « Ah, ok ! » Je suis enceinte, à un moment, c'est comme « Ok, non, éventuellement, il va falloir le sortir de là. » Je me suis dit, moi, en fait, pour moi, c'était beaucoup trop anxiogène de me dire « Je vais arriver à l'hôpital, puis je vais dire « Aidez-moi quelqu'un, je sais pas comment faire, je sais pas quoi faire. » C'était impossible pour moi. qui était à ce moment-là très dans le contrôle, très dans mon masculin de dire, « Arrivez, là, puis je ne sais pas du tout quoi faire. » Non, ça ne faisait aucun sens pour moi. Et donc, dans mon intensité, mais aussi ça faisait longtemps que j'attendais cet enfant-là, que je chérissais ça et je voulais le meilleur, comme je pense à chaque maman, j'ai décidé de commencer ma formation de douleur, donc d'accompagnante à la NES. Et donc, j'ai ouvert certains secrets féminins et je me suis dit « je ne peux pas croire qu'on nous ment à ce point-là. Je ne peux pas croire qu'on nous a jamais dit ça. » Et là, à un moment donné, je me suis dit « attends, j'ai quand même pas accouché encore, peut-être que je suis dans mon monde de l'icône. » « Oh non, mais ça, c'est juste beau sur Instagram, les accouchements en essence, les accouchements naturels, ça n'existe pas vraiment. » Il y a beaucoup de pression sociale, évidemment. Fait que je me suis dit, bien, écoute, je me rappelle vraiment, là, à la fin de ma grossesse, autour de 33-34 semaines, je me suis dit, j'ai vraiment eu un moment avec moi, je me dis, imagine que toutes mes convictions, en ce moment, ils se détruisent à la première contraction. Genre, c'est tellement gros, là, que je me suis trompée. Et je suis passée environ une semaine dans ce ballon de dire, OK, soit je prends une croyance, soit je prends l'autre. Et j'ai choisi d'y aller dans mes gardes. Je vais y aller à fond, j'ai confiance dans le pouvoir de la femme et tout. Et donc, ma première naissance, c'est super bien passé. C'est-à-dire que j'étais à la maison et honnêtement, s'il n'y avait pas eu mon partenaire, je pense que je serais restée à la maison. Moi, ça ne me tentait plus de parler à personne. À un moment donné, mon copain m'a dit « là, il faudrait que tu appelles ta sage-femme, il faudrait que tu appelles ta mère. » J'étais comme « non, mange-toi de la marde, moi, je ne peux pas faire la personne. » Et donc là, on s'est dirigé vers la maison de naissance qui était quand même à une heure et demie de route de chez moi. et pour vous dire en totalité j'ai accouché en deux heures et demie pour mon premier bébé sans intervention donc on a été à la maison de naissance il y a quand même eu ce chemin là qui a ralenti ma naissance, maintenant que je sais, avec les connaissances que j'ai acquises par la suite. Et donc, je me suis dit, mais en fait, je ne peux pas garder ça pour moi. C'est comme si j'avais déterré un secret qui était bien gardé sur la femme. Je me suis dit, non, mais en fait, il faut que je le dise à tout le monde. Il faut que j'informe toutes les femmes du fait qu'on nous a menti. que l'accouchement, ce n'est pas si dangereux que ça, que l'accouchement, c'est quelque chose de naturel quand on a les bons outils, quand on sait comment ça fonctionne dans le corps, comment on sait comment bien mettre un environnement en place. Et donc, j'ai fini ma formation doula et j'ai fait ça pendant cinq ans à temps plein, alors que tout le monde, au début, me disait « Ah non, mais en fait, doula, moi, ça fait dix ans que je fais ça, je n'ai jamais pu faire ça à temps plein. » plein, l'ilala. Et moi, après trois mois, j'ai dû lâcher mon emploi, là, parce que j'avais beaucoup trop de demandes. Et donc, j'ai fait ça, vraiment, à temps plein, pendant cinq ans. J'ai étudié à l'université de Doulas.

  • Speaker #1

    Tu étais au Québec, c'est ça ? Tu étais au Québec. Et justement, en fait, j'aurais peut-être deux questions avant que tu poursuives. Est-ce que déjà, au Québec, en tout cas, l'accouchement à domicile est répandu ? Et aussi, la question qui suit dans le même temps, est-ce que le métier de doula est, lui aussi, répandu et comment il est perçu ?

  • Speaker #2

    Hum hum. Alors, maintenant, pour travailler avec des femmes un peu partout, on a l'impression des fois que le Québec, on est comme plus ouvert. C'est pas vraiment le cas. Non, non. Dans le fond, les accouchements à domicile. Alors, nous, nos sages-femmes, ils sont pas associés avec l'hôpital. Elles ont ce qu'on appelle des maisons de naissance. Donc, c'est des lieux intermédiaires. qui sont quand même contrôlées par le gouvernement. Donc, elles n'ont pas le droit d'être libérales. Nous, on n'a pas de sages-femmes libérales. C'est illégal au Québec. Donc, on a vraiment un entre-deux. Et donc, les sages-femmes, elles, ont l'autorisation d'assister des naissances à domicile.

  • Speaker #1

    D'accord. Donc,

  • Speaker #2

    dans ce cadre-là, il y en a un petit peu. Oui. Mais sinon, tout ce qui est free birth... Ça, c'est vraiment pas... C'est marginalisé. Les doulas aussi, il y a eu un gros travail, là, de... Et encore aujourd'hui, un gros travail pour se faire connaître, pour faire comprendre notre utilité et tout ça. Donc, c'est pas tant présent, là, non.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #2

    Non. Et c'est ça, moi, ce qui m'a aidée beaucoup, c'est que dès le début de mon parcours de doulage, j'ai étudié avec Michel Audin. un grand renom de l'accouchement physiologique. Donc, ça m'a vraiment aidée à rentrer dans l'essentiel de l'accompagnement à la naissance. Même encore aujourd'hui, certaines doulas qui sont comme des dérivés du système sans s'en rendre compte. Moi, j'ai vraiment été à la racine et ça m'a permis de comprendre l'accouchement à vraiment un tout autre niveau, d'être plus dans la présence que dans l'action. Et j'ai connecté avec énormément d'énergie créatrice, avec les utérus de chacune des femmes à chaque fois. J'ai fait, j'accompagne mon tueur de naissance. Donc, vraiment, c'est à ce moment-là que j'ai connecté de plus en plus avec mon utérus. Mon utérus qui se gonflait à chaque fois que j'étais en accouchement. Tu sais, qui avait vraiment cette association de « wow » . Et plus j'avançais dans... Parce que c'était une vraie passion. C'est comme si j'avais ouvert la boîte de Pandore, où j'avais tombé dans le terrier du lapin. Là, je creusais encore plus. OK, puis il y a ça qu'on ne nous a pas dit. OK, puis il n'y a pas ça. Puis en fait, je suis encore en train de tomber dans ce trou. C'est juste qu'éventuellement, j'ai fait le tour de la naissance. J'ai vraiment compris, en tout cas selon moi, toutes les facettes de la naissance actuellement. et j'ai continué à creuser. sur qu'est-ce qu'on nous a caché d'autre, dans d'autres sphères, sur la femme. Et donc là, je suis rendue là, ailleurs, mais toujours dans le même sujet de déconstruire des croyances qui nous bloquent notre puissance féminine, en fait.

  • Speaker #1

    C'est fort, effectivement. Alors justement, tu parles de l'utérus comme socle, comme point d'ancrage, en tout cas, de ta médecine. Qu'est-ce que tu entends, toi, par médecine de l'utérus et comment peut-être déjà, toi, tu as été emmenée vers cette médecine ? Comment elle est venue, elle aussi, à toi ou comment elle est arrivée sur ton chemin ?

  • Speaker #2

    Je pourrais dire qu'elle m'a choisie.

  • Speaker #1

    Ouais.

  • Speaker #2

    Parce que pour être bien honnête, j'ai eu une résistance quand j'ai eu cette canalisation, cette confirmation que je devais travailler autour de l'utérus. Je me disais, non, je ne veux pas être encore la énième femme qui parle de cycle menstruel. pour moi, c'était pas assez deep. Moi, je travaille en profondeur. Fait que là, je me disais, les gens, ils vont penser que je parle du cycle féminin. Puis je suis comme, oui, c'est super cool. Mais moi, ça me rejoignait pas dans la profondeur que je voulais amener. Et ça a resté insistant. Ça a resté insistant. Et j'ai perdu un bébé aussi. Donc ça aussi, ça m'a connectée énormément avec mon utérus. Et en fait, j'ai... J'ai associé des points qui m'ont confirmé qu'en fait, l'utérus, c'est le chaudron où réside notre énergie créatrice. Et pour moi, la puissance féminine qui peut avoir plusieurs visages, dans son noyau, ça va rester l'énergie créatrice, la création, le centre de notre pouvoir dans toute chose. Et donc, l'utérus, je l'utilise souvent quand on parle de médecine de l'utérus, ce que je vois beaucoup, c'est des massages du ventre, les œufs de yoni, yoni-slim, on voit beaucoup de choses comme à l'extérieur. Pour moi, ce n'est pas du tout comme ça que je l'utilise. Dans le fond, je l'utilise comme le portail vers notre sagesse, vers notre puissance créatrice. et pour bien te l'expliquer, dans l'utérus, l'utérus est un muscle. Et évidemment, une partie du corps dans lequel les traumas peuvent se loger. Et donc, l'utérus, pour lui, contient tous les « je veux » , donc tous les désirs. On parle de désirs sexuels, c'est assez facile de comprendre que ça en est avec l'utérus. Tous nos désirs partent, en fait, de l'utérus. Donc, tous les « je veux » sont à l'intérieur de ça. Mais il y a aussi tous les « je n'ai pas eu » qui résident là. Et le problème avec la femme, c'est que depuis... des millénaires, on incite la femme à se contenter de peu, à rester petite, à se faire silence. Et donc, tous les « je n'ai pas eu » , il y en a beaucoup. Surtout considérant que, maintenant avec l'épigénétique, on le sait, on se tisse à travers tous les traumas non résolus de notre lignée matrilinéaire. Donc, on a beaucoup de choses qui engouffrent notre utérus et qui... amoindri la flamme du « je veux » . Et donc, pour moi, c'est vraiment comme ça que je fonctionne dans mes initiations, c'est-à-dire de purifier l'espace en allant creuser dans tous les « je n'ai pas eu » pour enfin faire de la place à la flamme du « je veux » . Et c'est à partir du moment où on peut reconnecter avec la flamme du désir qu'on peut commencer à retravailler avec notre puissance féminine de la création.

  • Speaker #1

    C'est super intéressant et en plus... Ça peut parler aussi dans le sens où tu parlais tout à l'heure que tu avais perdu un bébé, moi aussi c'est quelque chose que je connais, beaucoup d'entre nous connaissent, et c'est vrai que ça résonne aussi parce que je pense que cette médecine de l'utérus, elle peut beaucoup apporter à toutes ces femmes qui vivent le deuil périnatal aussi, ou qui ont vécu. tout autre trauma, violence sexuelle dans cette vie, pas forcément en allant chercher du transgénérationnel ou en remontant à des millénaires. C'est vraiment très intéressant et impactant là-dedans. Est-ce que toi, tu te rends compte justement que par rapport à des femmes qui ont eu de tels traumatismes, il y a en tout cas un impact quand elles vont faire ce travail avec cette médecine-là ?

  • Speaker #2

    Absolument. J'ai vraiment l'impression que c'est beaucoup plus large. Tu sais, j'accompagne même des femmes qui sont en fertilité.

  • Speaker #1

    Oui, bien sûr.

  • Speaker #2

    Parce que justement, quand ton chaudron est plein, tu ne peux pas recevoir une âme. Donc, des fois, on attend de toi que tu fasses un certain travail de libération. Donc oui, trauma sexuel, perte d'un enfant, deuil, tout ça va résider beaucoup. coup dans cet espace-là qui, pour moi, est vraiment le centre féminin à l'intérieur de l'utérus. Et donc, évidemment, on travaille de façon logistique. On travaille avec tout le corps, mais pour moi, c'est comme la racine, si tu veux. C'est comme le noyau de où est-ce qu'on peut vraiment aller trouver la réponse.

  • Speaker #1

    Alors, peut-être, Mélodie, par rapport à toutes les publications et tous les... postes et toutes tes recherches aussi, tu l'as dit en profondeur sur ce sujet. Pourquoi aujourd'hui, on arrive à un temps où la femme est autant désacralisée, où tout ce qui tourne autour justement de l'utérus est totalement tabou, mis à part si on parle de sexualité. Tout le reste, tu parles de créativité, ce n'est vraiment pas un mot qui vient spontanément quand on parle des pouvoirs de l'utérus et de la puissance de la femme. Est-ce que tu pourrais nous dire justement, à travers tes recherches, Merci. Pourquoi on en est arrivé là aujourd'hui ? Et est-il possible, justement, de renouer, alors peut-être différemment, mais de renouer avec cette puissance créatrice ?

  • Speaker #2

    Je pourrais en parler pendant des heures, de pourquoi. Et je le fais dans certains contextes. Mais je pense que la racine étant que, dans l'ère néolithique, donc à peu près 10 000 ans avant notre ère, il y avait cette religion, ce culte à la déesse. Et donc, ça c'est quelque chose que j'aime bien aussi dire, c'est que quand je parle de Dieu, par exemple, tout le monde sait à peu près de qui je parle. Puis quand je dis la déesse, tout le monde est comme « ouais, mais laquelle ? » Donc ça, ça nous montre vraiment ce qui s'est passé, c'est qu'il y a eu... Oui, il y a eu un changement qui nous a amenés dans l'ère patriarcale où on a essayé de switcher la religion, de rentrer dans une religion plus masculine, plus hiérarchique, plus linéaire. Et donc, il a fallu détruire l'ancienne croyance. L'ancienne croyance qui était en fait... Quand on parle de culte de fertilité, souvent on va penser à la sexualité, à la grossesse, mais c'est beaucoup plus grand que ça. C'est qu'en fait, dans cette croyance-là, le corps de la déesse était la terre. Et donc, c'est une vénération des cycles de la vie, de la terre elle-même, de ses habitants, et la femme représentait l'incarnation de cette divinité-là. à plus petite échelle, quand on regarde le macro, le micro, qu'on commence à percevoir dans nos recherches scientifiques aujourd'hui, ce que nos anciens disaient, que la femme représentait la déesse à plus petite échelle. Donc il y avait vraiment cette vénération qui était présente et évidemment, ça a été une conquête qui a été très longue, sur plusieurs années. On a vraiment rentré dans le patriarcat beaucoup plus tard, vers Merci. Moins 3000 avant notre ère. Il y a eu comme un 7000 ans de déconstruction, comme vraiment quand on se fait envahir par un nouveau peuple qui impose, en fait, sa vision des choses et qui essaie de détruire l'ancienne religion, les anciennes croyances pour établir sa puissance. Et donc, au début, on a fragmenté la déesse, donc en plusieurs visages, pour lui enlever, retirer un pouvoir qui était complet. et pour moi Quand on regarde comment on perçoit les divinités, on va aussi percevoir comment on perçoit l'humain. Donc, à l'image de la déesse, la femme aussi, elle a été fragmentée. On peut le percevoir, tu sais, dans le seul visage qui est vraiment valorisé d'une femme encore aujourd'hui, ça va être le visage de la Vierge Marie, qui va être celle qui donne sans compter, qui est toujours dans l'amour, qui ne peut pas se fâcher, qui ne peut pas se tromper. Ça, c'est ce qui est valorisé d'une femme. Tout le reste, pour nous, est tabou, est démonisé. Et donc là, nous, on a perdu une partie de nous qu'on ne peut pas... qu'on traîne dans la honte, nous, à l'intérieur de nous, maintenant. Et donc, on a commencé à fragmenter. Ensuite, on a commencé à changer la mythologie, changer la cosmologie aussi, donc la façon dont le monde a été créé. Et donc là, ce n'était plus... Le monde qui avait été donné naissance par un utérus, un océan originel. À la base, quand on regarde les anciennes mythologies, on voit vraiment cet espace où il y a la déesse qui donne naissance au monde et tranquillement, le pouvoir créateur a été donné au dieu, au dieu masculin, qui a créé par le verbe ou en sortant à dents de son corps, whatever. Mais ce n'était plus une question d'utérus. à ce moment-là. Et donc, pour moi, c'est ça qui reflète aujourd'hui cette désacralisation. On a aussi vraiment distancé l'humain du divin, c'est-à-dire que c'est quelque chose d'intouchable, c'est quelque chose complètement hors de notre portée et pourtant, un des exemples que j'aime beaucoup, encore une fois, avec Marie ou avec Jésus, qu'on peut prendre comme exemple, Jésus, on sait que c'est un humain qui a existé sur Terre, n'est-ce pas ? Il s'est incarné ici. Marie, la même chose. Marie qui n'est pas le fils de Dieu, c'est une femme parmi tant d'autres qui marchait sur terre et qui est tombée enceinte. Et pourtant, aujourd'hui, 2000 ans plus tard, beaucoup de personnes sur terre la vénèrent comme une déesse. On la prie, on lui demande des conseils, on la vénère comme une déesse. Et donc, ça nous démontre que nous pouvons faire ce même chemin, nous, petites humaines. Nous pouvons faire ce chemin que Bouddha a fait vers l'illumination, vers l'élévation de notre âme. Et donc, il y a plein de choses comme ça qui a fait en sorte que la sacralité a disparu, pas juste de la femme, mais de notre façon de vivre, façon de voir la vie.

  • Speaker #1

    Effectivement, et tu parlais aussi du patriarcat. On parle là de la fécondité aussi, mais on parle aussi du pouvoir, en tout cas, que peut avoir cette médecine sur notre émancipation, que ce soit professionnelle. À tous les niveaux, j'ai envie de dire, à tous les échelons, on n'est vraiment pas réduit, en quelque sorte, avec des gros guillemets, je mets, parce que c'est le sujet qui nous lie aujourd'hui, c'est la maternité, donc avec la fécondité. Mais vraiment, c'est une émancipation en tout point, en définitive, si on commence à regarder de plus près et en profondeur sur cette médecine.

  • Speaker #2

    Mais 100%, 100%. Écoute, c'est, oui, c'est ça, c'est, je pense que même le culte de fertilité, c'est pas, c'est pas bon parce que, justement, on a tendance maintenant à percevoir juste la maternité.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #2

    Mais c'est vraiment, c'est le culte de la vie, en fait.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #2

    La femme incarne l'incarnation sur Terre. Et même encore aujourd'hui, ce que je vois dans la spiritualité moderne, c'est même des fois des fuites vers quelque chose de plus haut. Premièrement, c'est toujours en haut. Il faut savoir que le haut, c'est le masculin, puis le bas, c'est le féminin. Donc, il y a des divinités souterraines, et c'est le féminin, mais ça, on n'y va pas.

  • Speaker #1

    Ça,

  • Speaker #2

    on va avoir une autre discussion. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a vraiment, c'est ça, une genre de... On a un peu désacralisé la vie elle-même. Comme si la vie était compliquée, elle était difficile, elle était dangereuse, que c'était pas le fun de vivre.

  • Speaker #0

    Et que là, il faudrait chercher la fuite vers la méditation ou vers un autre état de conscience. Et on va se le dire, éventuellement, dans un état de conscience assez élevé, ça nous mène vers la mort.

  • Speaker #1

    C'est ça, bien sûr. C'est ce qui règne autour de la naissance, vraiment.

  • Speaker #0

    Oui, exactement. Et c'est ce qu'on voit quand on a vraiment une expérience sacralisée de la naissance. On voit la femme dans un état de conscience altéré. on ressent On ressent qu'il y a quelque chose de beaucoup plus fort. Moi, j'ai appris à me connecter avec ce vortex-là. Et j'étais... Moi, je suis complètement en transe avec la maman. Et j'entends le bébé. Et je comprends ce que la maman veut. Et mes clientes me disaient, « Mais genre, je comprends pas comment tu comprenais ce que je voulais. » Je disais, « Oui, on était dans la même énergie. » Et tu sais, il y a des papas qui me disaient, « I feel like God is in the room. » J'ai vraiment l'impression que Dieu est dans la pièce. et tu sais, des papas qui se disaient comme, je ne peux pas être là, c'est comme s'ils ressentaient que c'était pas sa place, et tu sais dans plusieurs traditions, comme par exemple même à Haïti encore aujourd'hui, c'est pas une question de les papas sont pas acceptés et tout, c'est comme non, je pourrais me faire hâter par une magie qui est trop puissante pour moi, je veux pas être là !

  • Speaker #1

    Ouais, c'est hyper puissant effectivement et alors peut-être pour continuer sur ce que tu disais sur le patriarcat moi ce qui me pose question aussi et ce que je ressens quand je vois tes publications et tes partages la place de la femme aujourd'hui est-ce que on le dit est-ce qu'elle fait peur et c'est peut-être aussi pourquoi c'est aussi difficile en tout cas de faire sa place aussi aujourd'hui mais il y a la peur aussi de ce pouvoir de la femme mais il y a aussi la peur de tout ce qui est Merci. spirituelle, spiritualité, avec tout ce qu'on entend et ce qu'on n'entend pas aussi forcément derrière la spiritualité, qui est devenu un mot qu'on calque un peu partout, sans trop comprendre aussi là ce que ça veut réellement dire derrière. Donc, il y a beaucoup de peur, en fait, autour de tout cela. Et c'est vrai que tu nous percutes à travers tes recherches, mais je me dis, il y a tellement de freins aussi autour, mais je sais que toi, tu vois la lumière au-delà de ça. et moi aussi mais je me fais aussi la parole de celles en tout cas qui peuvent avoir ces questionnements-là est-ce que tu penses réellement qu'en allant tout plonger et en semant ces petites graines que tu sèmes aussi on peut réussir vraiment à retrouver réellement une place alors j'y crois profondément moi aussi Merci.

  • Speaker #0

    J'en suis l'exemple et je le vois à travers les femmes que j'accompagne dans cette transformation. Il faut savoir que presque tout ce qui est en lien avec la femme est démonisé, est traîné dans la honte ou le ridicule. On parle du sang, le sang menstruel, la mort. La mort est un péché qu'on a mis sur toutes les femmes. au nom de Ève, parce que Ève, en créant, dans d'autres croyances, quand on creuse un peu dans la mythologie, c'est Ève qui a créé Adam. Et en créant l'humain, elle a créé également la mort, parce qu'autrefois, il n'y avait que l'immortalité. Et donc, dans son péché, dans sa faute, qui a été reliée à toutes les femmes, on est aussi associé à la faute de la mort, parce que, justement, dans un cycle, il y a la vie, il y a la mort, et la mort... est contenu dans ce cycle, et c'est le cycle que nous créons. Nous sommes les gardiennes du cycle. Donc, le sang, la mort, toute la noirceur, tout ce qui est noir, souterrain. Mon Dieu, on ne veut pas aller là, parce que là, ça allait être associé aux enfers. Ça, c'est la femme aussi qui est là-dedans. Il y a toute la sensualité, la sexualité qu'on fait éveiller chez l'homme, un désir qu'il ne peut plus contrôler. Ouf ! Tu sais, il faut... Il faut contenir ça, cette sagesse, cette connexion plus intuitive que l'on a avec la terre, avec les messages qu'on peut recevoir. Si c'est autant décrédibilisé, c'est parce que justement, les hommes n'ont pas accès à ça. Ils essayent de contrôler quelque chose qu'ils ne peuvent pas contrôler, la même chose pour la naissance. Ils ne comprennent pas ce qui se passe, puis ils essayent de contrôler, puis ils mettent la mise là-dessus. Puis ça déterminé tout au passage. passe, en fait, c'est que nous, on est prise dans ce qu'on nous dit qui a été vrai. Donc, on est prise dans ce que j'appelle la facilité de l'illusion. C'est hyper difficile d'aller dans la vérité, parce qu'elle est crue. parce qu'elle est directe. Et ça prend du courage de faire face. Et pour moi, c'est vraiment ce qui détermine, tu vois, le chemin de l'initiation.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et c'est pour ça que ce n'est pas tout le monde qui a accès à cette puissance créatrice, que cette capacité à... En fait, je pense que toutes les femmes ont cette puissance créatrice à l'intérieur d'elles. Mais que seulement certaines qui auront prouvé leur courage et leur dévotion dans cette quête pourront l'utiliser de façon consciente. Parce que ça vient avec une responsabilité. À partir de ce moment-là, tu peux créer tout ce que tu veux dans ta vie. Il faut quand même avoir des gens conscients. Et les mythes nous appellent merveilleusement bien dans cette quête initiatique. On le voit dans le mythe d'Inanna, d'Émetté et Perséphone. Même Marie-Madeleine, dans sa chute, dans ses sept démons, vraiment, il y a des corrélations incroyables à faire au travers des mythes qui nous parlent de l'initiation collective et personnelle. En fait, on peut retrouver la transmission qui a été perdue entre femmes dans ces mythes-là. Et donc, ce que je voulais dire avec ça, c'est qu'il y a un chemin à faire. Il y a une vérité qui est difficile. Moi, c'est ce que j'accompagne, en fait. C'est quand les femmes me disent « là, je sens qu'il y a quelque chose qui m'attend. Je sens qu'il y a vraiment quelque chose qu'il faut qu'il change, mais j'ai peur. » C'est comme si j'étais sur le point de sauter d'une falaise en sachant que je vais voler, mais je ne suis pas sûre parce que je n'ai jamais volé. Peux-tu m'accompagner, toi qui connais le chemin ? Et donc, c'est ce que je pense qui se passe en ce moment. on ne sait pas si c'est un acte de foi on se dit ok je crois à l'intérieur de moi je sais qu'il y a quelque chose de plus je sais qu'il y a quelque chose de plus grand je suis nostalgique à chaque fois qu'on regarde les contes de fées avec la magie qui est encore là on a cette nostalgie de il y a un monde autrefois qu'on a connu ça et moi à chaque jour de ma vie, je me surprends davantage et je dis au fait que j'accompagne, je ne comprends pas, j'aurais jamais cru possible que la vie pouvait être autant magique. Des choses incroyables qui arrivent. Oui, je crois sincèrement qu'il faut le faire, mais je ne vais pas dire que c'est un chemin facile et on peut vraiment relier ça à l'accouchement. Vraiment, vraiment. C'est-à-dire on le sait qu'on est capable. On le sait qu'on va y arriver. Et quand on est capable de se laisser aller pleinement dans cet acte de foi, de se laisser porter par les contractions, de se laisser porter par les défis qui sont là dans la vie, éventuellement, on arrive à cette libération. Et avec cette libération arrive la remémoration de notre grand pouvoir. Et donc, vraiment, moi, c'est comme ça que je perçois le chemin initiatique. En fait, je peux faire n'importe quel parallèle de la vie avec l'accouchement.

  • Speaker #1

    Mais tellement, mais tellement. Oui, oui, oui.

  • Speaker #0

    C'est la création à petite échelle. Fait que quand on parle de pouvoir créateur, on peut tout relier à l'accouchement. Donc oui, pour répondre à ta question, oui, je crois sincèrement que c'est possible. Mais il y a un chemin de contraction.

  • Speaker #1

    C'est ça, c'est ça. Une petite question, Mélodie, qui vient en t'écoutant. Comment toi-même tu as été, en tout cas, mise en relation, connectée ? Est-ce que c'est quelque chose qui a toujours été en toi et que peut-être maintenant, en étant adulte, tu perçois un peu plus ce que tu avais déjà en toi petite ? Est-ce que tu as toujours senti que tu étais guidée ou connectée, en tout cas, à travers différents messages ou messagers ?

  • Speaker #0

    quand j'étais petite j'étais déjà beaucoup dans la spiritualité Quand j'ai eu à peu près 7 ans, ma mère a commencé son cours de professeur de yoga. Donc là, on écoutait des mantras. J'ai comme été baignée rapidement dans ça. Et je me rappelle même qu'on avait acheté une nouvelle maison. Il y avait une pièce qui ne servait pas. Ma mère m'a dit « Fais ce que tu veux là-dedans » . Et j'avais fait une pièce de magie où je passais des heures là-dedans. Je me rappelle méditer nue, moi, là-dedans en faisant des cercles. C'est des choses que ma mère ne faisait pas, que c'était vraiment de façon instinctive ou une remémoration d'autres vies. Et puis, je me suis perdue éventuellement à l'adolescence dans la société. Donc, j'ai vraiment fait, j'ai travaillé pendant dix ans en tant que directrice marketing. Donc, j'étais vraiment dans l'autre côté. Éventuellement, j'ai eu un moment... Un moment où je suis rentrée dans l'épicerie. Donc, vraiment, ça peut se passer n'importe où. Et il y a une fille qui jouait de la harpe avec des chansons anciennes celtiques.

  • Speaker #1

    Oui.

  • Speaker #0

    Et ça m'a ramenée. C'est comme s'il y avait l'ange qui descendait en mode, « Qu'est-ce que tu fais ? Où es-tu ? Allô ? » Et donc, là, j'ai reconnecté avec mes anciennes pratiques de quand j'étais petite.

  • Speaker #1

    OK.

  • Speaker #0

    Et, bon, pour te la faire courte, en gros, éventuellement, j'ai fait un voyage initiatique dans le triangle des Bermudes au Bahamas. Et c'était un ashram. J'ai vécu plein d'initiations avec les swamis, donc les moines qui étaient là-bas. Et j'ai eu plein de révélations sur ce que je devais faire, sur ma mission et tout. J'étais genre « wow, c'est énorme » . Et puis, on m'a dit « ouais, mais avant, il faut que tu te forges » . Tu peux pas enseigner maintenant, faut que tu te forges. Et j'ai, sans le savoir, ouvert un cycle de 7 ans de contraction. Donc, que j'appelle, qui est vraiment à l'image du mythe d'Inanna, qui est une des anciennes déesses mésopotamiennes. Donc, qui descend aux enfers pour voir sa sœur parmi 7 portes initiatiques. Et donc, j'ai vraiment fait ce chemin-là pendant 7 ans, 7 portes. de... de purification. Je m'enlève des choses, je m'enlève des choses. Et j'ai vraiment descendu, là, au fin fond du trou, là. Pour être bien honnête, là, j'ai descendu aux enfants. Ouais,

  • Speaker #1

    il faut y aller.

  • Speaker #0

    Ouais, il faut y aller, il faut y aller. Puis, tu sais, le chemin, ça m'a appris énormément de choses et c'est pour ça aussi que je suis capable d'accompagner les gens parce que je les fais.

  • Speaker #1

    Bien sûr. Oui, c'est ça.

  • Speaker #0

    Donc, c'est vraiment des enseignements incarnés toujours que je fais. et puis euh je vais Et puis éventuellement, je suis sortie. J'avais mon amoureux à ce moment-là. J'ai même laissé mon amoureux parce que j'étais comme... Je ne suis plus capable de concentrer mon énergie ailleurs que sur moi. Puis il m'a dit, écoute, dis-moi ce qu'il faut que je fasse pour que tu ailles mieux. J'ai dit, en fait, je pense qu'il faut que je retourne au bas de la masse. À partir du moment où je suis retournée, j'ai comme fermé le cycle.

  • Speaker #1

    D'accord.

  • Speaker #0

    Et là, mes dons ont explosé. Là, ça allait... Là, c'était comme, c'est un autre niveau. C'est comme s'il y avait, genre, quelque chose qui... C'est ça, j'ai comme réussi, si tu veux, l'initiation. Je ne sais pas comment l'expliquer.

  • Speaker #1

    Oui, je vois.

  • Speaker #0

    Ça a commencé vraiment à s'expandre. Et là, à ce moment-là, j'avais plus de job. J'avais plus d'emploi. J'avais plus un sou. C'était vraiment le reset, le bouton zéro, là. Et là, j'ai pigé une carte dans mon oracle de Marie-Madeleine qui m'a dit, prends ton bâton de pèlerin, puis va-t'en à Avalon. Là, moi, ce que je n'ai pas dit, c'est que moi, toute ma vie, ça à Valence, si vous ne connaissez pas ça, c'est les légendes arthuriennes, c'est l'initiation des prêtresses. Oui,

  • Speaker #1

    oui.

  • Speaker #0

    Oui, c'est ça. Ça fait partie de ma vie depuis toujours. Fait que là, j'étais comme, attends, ça existe ? Genre, il y a un lieu sur Terre que pour vrai, ça existe ? Je pensais que c'était comme juste mythique.

  • Speaker #1

    C'est mythique, oui.

  • Speaker #0

    et donc je me suis dit non mais à l'intérieur de moi, vous ne comprenez pas à quel point mon feu a pris le corps tout le temps. Je disais, mais je dois y aller. Aucune logique, aucune logique. Vraiment, c'est comme un voyage qui va te coûter 3000$ quand tu n'as pas un sou. Ça ne fait aucun sens. Moi, je vais rappeler que je suis mère monoparentale à ce moment-là. J'ai ma fille, elle a 3 ans. Oui,

  • Speaker #1

    ah oui.

  • Speaker #0

    C'est quand même. Puis, j'y vais. Un mois plus tard, je suis là. Un mois plus tard, je suis là-bas. et j'ai reçu tellement d'informations à cette place-là la terre à cette place-là s'ouvre complètement c'est un autre niveau je me suis rappelé plein de mes vies antérieures, j'ai compris ma mission de façon plus large j'ai connecté tellement avec la terre et là vraiment, à partir de ce moment-là il y a un voile qui s'est enlevé un voile qui s'est enlevé de la connexion avec le divin, avec les autres dimensions, appelle ça comme tu veux, la source. C'est comme si à partir de ce moment-là, j'étais toujours connectée. J'ai plus besoin de méditer pis de prendre 30 minutes pis d'ouvrir mes chakras, whatever. Pis d'arriver à un moment où, ok, là, je suis réceptive pour écouter, c'est comme je suis toujours réceptive pour écouter. Là, c'est... Ça a pris une ampleur incroyable. Moi, je parle à Isis, Marie-Madeleine, qui se veut dans la douche. Moi, je suis comme « Ouais, ok, qu'est-ce qu'il faut que je fasse ? » C'est un autre niveau. C'est vraiment comme ça que moi, ça s'est échelonné. Je pense qu'on a tout ça à l'intérieur de nous. On est tous capables de faire ça. C'est à quel point tu es capable de prendre la responsabilité et de faire ce qu'il faut. C'est vraiment ça.

  • Speaker #1

    C'est riche ce que tu viens de nous dire parce que tu parles d'initiation et du chemin initiatique en disant effectivement que toutes les femmes, on a cette puissance en nous, mais qu'après, il faut, j'ai presque envie de dire, il faut faire le saut comme tu parlais tout à l'heure au bord de la salade. Et de voir ton propre parcours, c'est pour ça que je t'ai posé la question aussi, c'est qu'on voit que tu as cheminé, tu as été aussi sur ce chemin d'initiation, sept ans quand même, et je trouve que c'est important aussi de pouvoir comprendre aussi toi-même ton propre parcours pour voir aussi comment tu accompagnes aujourd'hui. Et justement, j'aimerais justement te laisser la parole aussi pour que tu puisses nous dire quels sont les accompagnements que tu proposes. Tu as pu nous en décrire un tout petit peu de ci, de là au cours de cet échange, mais Qu'est-ce que tu proposes aujourd'hui, justement, comme accompagnement, le panel, parce que je sais qu'il y en a plusieurs, aux femmes qui souhaitent justement rentrer en contact avec leur matrice, j'ai envie de dire.

  • Speaker #0

    Alors, pour en parler, je vais finir un peu mon histoire, c'est-à-dire que quand je suis partie de Avalon, je me sentais en gestation. Je me sentais enceinte. J'ai reçu tellement d'informations, je ne savais pas comment le traduire à la population. Je ne savais pas de quel bout le prendre parce que tout est lié éventuellement. Je ne savais plus comment. Donc, ça m'a pris quelques mois. Je suis retournée, je suis allée dans le sud de la France parce que j'ai une de mes amies qui faisait, qui m'a demandé de soutenir sa retraite avec elle. Et vraiment là-bas qui est étrangement un lieu celte également. Donc, moi, je suis cette lignée-là, entre autres. et donc là ça m'a vraiment permis éventuellement d'accoucher de ce que je devais faire je suis revenue à la maison je me suis assise avec mon cahier où j'écris toutes mes canalisations toutes mes compréhensions, mes rêves j'ai commencé à feuilleter mon cahier et là vraiment en une heure j'ai compris pleinement ce qu'il fallait que je fasse et de là est né mon accompagnement clé qui est le Womb Temple Bon. qui est un accompagnement sur neuf mois, donc c'est une gestation.

  • Speaker #1

    Oui,

  • Speaker #0

    c'est ça. Et un chemin initiatique aussi sur le neuf, donc le premier trois mois qui est un chemin de descente, deuxième trois mois qui est la mort initiatique, et puis enfin on remonte. Et donc c'est l'entièreté de mon expérience de vie, de mes canalisations, de mes compréhensions, de ma sagesse qui est mise là-dedans pour... vraiment accompagner la femme dans qui je veux être et qu'est-ce que je veux offrir au monde, quelle est ma médecine, quelle est ma mission de vie en fait. Donc le but vraiment dans ces neuf mois-là, c'est ce qu'on fait, c'est qu'on enlève des couches, on enlève les je n'ai pas eu pour faire de la place, pour vraiment naître dans la personne qu'on est pleinement. Et c'est difficile, comme tu l'as dit tout à l'heure, il y a tellement de conditions sociales, il y a tellement de carré qu'on... qu'on ne les voit même plus. Qu'on ne les voit même plus. Et c'est ce que je fais beaucoup sur mon Instagram, juste de vous démontrer, ça là, c'est pas toi. C'est une condition sociale. Parce qu'on est traînés dans la honte, souvent, sans s'en rendre compte, et vu qu'on n'est pas entre femmes, vu qu'on a difficulté à partager encore aujourd'hui, on ne voit pas que toutes les autres femmes vivent la même chose que nous.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et donc, c'est ça. Donc, vraiment, dans le Womb Temple, on fait ce chemin qui est en privé, qui est vraiment une initiation profonde de où je suis, où je veux aller, qui je veux incarner, qu'est-ce que je veux offrir au monde. Donc, c'est vraiment la naissance de la médecine, de la femme et dans tout son être, dans toutes les facettes. il y a aussi un plus petit programme qui s'appelle les 7 visages oubliés du féminin sacré lui Donc, c'est un trois mois et on va passer à travers la majorité des blessures féminines collectives. Donc, tout ce que l'on porte ensemble, que l'on ne voit pas et que j'ai associé avec, qu'on m'a demandé surtout d'associer avec les sept péchés capitaux. Donc là, on va vraiment rentrer dans la luxure, la sexualité, la libido des femmes, comment c'est compliqué, la sensualité. Maltais, avoir l'air d'une pute, vraiment, on va rentrer dans ces trucs-là. La jalousie entre femmes, tous les problèmes alimentaires, de fuite, d'addiction, pour la gourmandise, pour l'excès. L'avarice, la possibilité d'avoir de l'argent, comment qu'on a de la difficulté à accepter. Cette potentialité pour nous, cette capacité aussi à aller dans l'orgueil qui est se croire puissant. Fait que là, on va revenir aussi là-dedans. Donc, il y a vraiment, vraiment du gros stock là-dedans. Puis c'est bon aussi pour les femmes qui accompagnent d'autres femmes. Parce que c'est quelque chose qui est collectif vraiment chez la femme que l'on tient. Et là, là-dedans, je fais des retours historiques incroyables sur comment on nous a construit comme ça. Et ça fait du bien. Ça fait du bien, c'est beaucoup de honte qu'on relâche sur soi. Donc ça, c'est mes deux programmes principaux. Là, j'ai ouvert un voyage initiatique à Avalon en avril prochain, donc en avril 2026. Il y a presque plus de place déjà. C'est quelque chose qui m'a été demandé comme un... Tu sais, dans ma mission, il y a un... Il y a une image qui revient souvent. Et c'est... Je suis comme au centre d'une spirale et il y a comme plein de femmes autour de moi et on recrée l'utérus de la Terre pour créer le nouveau monde. Et évidemment, je suis au centre de la spirale parce que c'est ma mission, mais ça veut pas dire que je suis au centre de tout. Et tu vois, dans cette vision-là, je me vois tenir les mains uniquement des personnes autour de moi. C'est-à-dire que moi, la façon dont je transmets... c'est pour t'aider à transmettre à ton tout. Donc, c'est vraiment ce que je fais, c'est que je t'aide à retrouver ton plein potentiel. Et je pense qu'en ce moment, au niveau collectif, au niveau humanitaire, on est dans la fragmentation, on est dans la mort de quelque chose. Rapidement, on s'en va, on est dans la noirceur de l'âme, là.

  • Speaker #1

    Vraiment.

  • Speaker #0

    Au niveau collectif. Et on a besoin des femmes. Parce que nous sommes celles qui allons créer le nouveau cycle. On est les gardiennes du cycle, je le disais tout à l'heure. C'est nous qui sommes capables de créer quelque chose, de donner naissance. On a besoin, et je pense que c'est pour ça qu'il y a un grand éveil en ce moment. Il y a de plus en plus de femmes qui se redirigent vers ça. C'est qu'on est appelées par différents visages de la déesse, ou différentes façons, différentes visions. On est appelées à réentrer dans notre responsabilité, dans notre puissance, pour soutenir. comme des piliers, ce nouveau monde qui veut émerger, en fait. Donc moi, ça fait partie de ça. Ma mission, c'est de vous aider à être pleinement, plein potentiel, dans votre authenticité pleine.

  • Speaker #1

    C'est fort, effectivement. Mon Dieu, mon Dieu. J'aimerais tellement en être de chacune, mais c'est très précieux ce que tu transmets, en tout cas, Mélodie. Vraiment. Une petite question encore avant de terminer sur l'accompagnement. Est-ce que tu es toujours là ? Oui.

  • Speaker #0

    Alors, j'en fais de moins en moins parce que j'ai... Il y a des choses que je ne peux pas dire. Je suis une licorne, comme on pourrait dire, mais dans notre jargon. Mais c'est ça. En fait, j'accompagne les femmes qui ont une certaine... vision de la naissance, un besoin spécifique hors réseau. C'est beaucoup trop difficile pour moi d'être dans le réseau. C'est-à-dire que j'en ai accompagné des Anna, des accouchements d'honnesté. Et c'est tellement magique, c'est tellement merveilleux, c'est tellement simple une naissance que moi, ça me fend le cœur d'être dans des naissances. dans le système parce que je suis comme, mais vous compliquez tellement les choses. Puis, tu sais, je vois tout ce qui est en train de se briser. Fait que moi, ça me sent le cœur. Donc, je ne peux plus. Mais oui, tu sais, des fois, les femmes, elles viennent à moi puis elles me disent, Mélô, genre, j'ai besoin. J'ai tellement d'informations. J'ai plein de choses à dire aussi. Fait que, tu sais, éventuellement, peut-être que je vais faire une petite formation pour les femmes. qui accouchent, qui ont vraiment besoin de cette information-là, que je sens qu'il est encore nécessaire à transmettre. Mais j'ai senti que j'ai légué un peu le bâton à quelqu'un d'autre parce que je suis rendue dans un message plus grand à partager, même si c'est encore un message qui est tellement important parce que pour moi, ça est parti de là. Puis pour beaucoup de femmes aussi, tu sais, ben oui, moi j'ai mes clientes qui me rappelaient un an après avoir accouché, mais l'autre, Je ne sais plus qui je suis.

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Peux-tu m'aider, s'il vous plaît ?

  • Speaker #1

    C'est ça.

  • Speaker #0

    Et tu sais, ces clientes-là, ils sont maintenant dans le room temple, ils sont maintenant comme... C'est vraiment à plus large échelle. Nous, on est aussi à ce moment-là puis il y a quelque chose qui se révèle à nous puis on ne sait pas quoi faire avec ça.

  • Speaker #1

    C'est fort. Merci beaucoup, Mélodie, pour tout. Ça vibre très, très fort en moi. Je t'avoue que je suis extrêmement heureuse. Et encore là, on est vraiment en surface de l'iceberg de tes connaissances. Mais l'idée, c'est que tu viens de décrire tes accompagnements. J'imagine même pas la richesse et la profondeur, en tout cas, de ceux-ci et de toutes ces femmes qui prennent ce chemin avec toi. Vraiment, merci en tout cas pour tout ce que tu nous permets, nous, en tout cas, de transcender aussi à travers ce que tu nous partages. sur les réseaux encore une fois. Merci infiniment pour ta présence aujourd'hui. Très lumineuse. Et ça fait vraiment du bien de t'entendre. Et j'ai envie de dire merci aussi, Lavi, de t'avoir mise aussi sur mon chemin. Merci infiniment, Mélodie, et à bientôt, je l'espère.

  • Speaker #0

    Merci, Marion. Puis tu sais, si jamais il y en a qui veulent plonger un petit peu plus, j'ai beaucoup de gratuité quand même sur mon site. Peut-être qu'on pourra laisser les liens, mais... Il y a des initiations gratuites. Je ne sais pas à quel moment le podcast va sortir, mais le 11 décembre, j'ai la prochaine initiation gratuite aussi.

  • Speaker #1

    Eh bien, on va essayer de faire en sorte que ça soit avant.

  • Speaker #0

    Donc, pour les femmes, c'est vraiment des espaces où je transmets vraiment de façon dévouée. Donc, c'est vraiment de l'information que j'offre gratuitement avec beaucoup d'intensité. Donc, c'est des bons moments pour... pour rentrer un petit peu dans mon univers.

  • Speaker #1

    J'imagine. Eh bien, je mettrai tout ça aussi en description de l'épisode, Mélodie, et ça montre encore une fois la personne extrêmement lumineuse et le cœur énorme que tu as aussi. Donc, merci encore une fois, Mélodie, vraiment pour tout, du fond du cœur. Merci.

  • Speaker #0

    Merci de m'avoir reçu. Merci de partager, de m'aider à partager mon message.

  • Speaker #1

    Merci, Mélodie. À bientôt.

  • Speaker #0

    Au revoir, Marion.

  • Speaker #1

    Merci, belle-mama, pour ton écoute si précieuse et pour ta présence dans cet espace où on ne cesse de s'émerveiller. et de se questionner face à ce livre ouvert qu'est le monde, à la fois dans son extériorité et dans son intériorité. Si tu as aimé ce moment de partage et que tu souhaites ancrer cet épisode qui t'a apporté, porté ou nourri, je te laisse déposer avec le cœur une note sur ta plateforme d'écoute, souvent ce sont des étoiles, ou encore commenter l'épisode écouté en description de ce dernier, sur Spotify ou sur Youtube par exemple, ou encore... Me laisser un avis Google pour que Mamel et les récits et savoirs transmis par les femmes qui passent derrière mon micro rayonnent encore et encore. Enfin, si ton esprit de curiosité est toujours en éveil après cet épisode, tu peux aller découvrir ma boutique artisanale en ligne sur mamel.fr où tu pourras voyager à travers les femmes et mères du monde que je crée et représente en bougies de cire végétale. Tu pourras également. T'inscrire à ma newsletter pour ne rien manquer des rituels, des mots-pensées et des différentes découvertes venues d'ici et d'ailleurs qui résonnent dans nos cœurs de mamas du monde et que j'ai bien évidemment à cœur de vous partager chaque mois. Voilà belle mama, cet épisode est terminé. Je te laisse doucement revenir à ta réalité, à ton quotidien et surtout mama, n'oublie pas, ta maternité comme... ta féminité est un univers aussi merveilleux que le monde a exploré.

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