undefined cover
undefined cover
Thème 11 - E2 : La retraite - système par repartition cover
Thème 11 - E2 : La retraite - système par repartition cover
Mapie jase - le podcast de Mapie Jaujay

Thème 11 - E2 : La retraite - système par repartition

Thème 11 - E2 : La retraite - système par repartition

15min |23/04/2024|

57

Play
undefined cover
undefined cover
Thème 11 - E2 : La retraite - système par repartition cover
Thème 11 - E2 : La retraite - système par repartition cover
Mapie jase - le podcast de Mapie Jaujay

Thème 11 - E2 : La retraite - système par repartition

Thème 11 - E2 : La retraite - système par repartition

15min |23/04/2024|

57

Play

Description

Après avoir vu la semaine dernière la notion de retraite par capitalisation, voyons cette semaine comment fonctionne notre système de répartition.
Et pourquoi j'ai la conviction qu'il part dans le mur et que nous cotisons à perte.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes sur le podcast de Mappy Jauger, ou Comment consulter en paix. Bonjour, bonjour ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit préambule pour vous indiquer que ceci est l'avant-dernier épisode. Je pense que soit la semaine prochaine, soit la semaine suivante, ce sera le dernier épisode. J'ai déjà le thème de près. Peut-être que ce sera dans 15 jours, juste pour faire durer le plaisir, que ce soit pour moi ou pour vous. Voilà, c'est l'étape du bilan. Au moment où je vous parle, 4032 épisodes ont été téléchargés, 12 thèmes ont été traités sur 25 épisodes, et ça vous fait un peu moins de 7 heures de contenu. On a 6h53 de contenu. Voilà, je voulais vous exprimer ma gratitude parce que ces chiffres sont importants. Si ma plateforme m'avait évoqué qu'il y avait eu deux écoutes, je me serais très probablement arrêtée. Et même si la plupart d'entre vous ont écouté et sans réaliser le moindre retour, le fait que les plateformes traquent et décomptent, moi, ça m'a donné l'énergie de persévérer, de continuer. Voilà, de dépasser le oh là là Quand je me suis lancée au mois de septembre, je me disais mais je ne vais jamais avoir assez de thèmes à aborder Finalement, j'aurais quand même traité des éléments de septembre à avril. Là, si je m'arrête la semaine prochaine, ça nous mène à fin avril, peut-être même début mai. Ça fait presque une année scolaire. et voilà clairement votre présence, vos retours quand vous avez pris la peine de m'envoyer des sms me montrer que vous étiez en train d'écouter pendant vos départs en vacances dans la voiture ou de me dire ah mais je t'écoutais j'avais l'impression que tu étais dans mon salon en face de moi, voilà ça fait partie des éléments qui vraiment m'ont aidé à m'impliquer, persévérer notamment là je viens d'avoir une problématique d'enregistrement de bureautique, de technique c'est un truc qui me rend folle de dépasser tout ça parce que tout simplement j'ai perçu un intérêt chez vous et je voulais vraiment vous remercier pour ça donc la pause aujourd'hui elle se fait non pas par manque de motivation mais plus parce que d'autres projets s'initient mais vous vous doutez j'ai déjà plein d'idées de thématiques pour une éventuelle saison 2 donc je préfère bien boucler la saison 1 avec encore de la qualité et toute mon énergie et faire une pause que je pense bien mériter Si vous le souhaitez, il sera toujours temps de me recontacter pour évoquer des thèmes que vous souhaiteriez que je traite ou des sujets sur lesquels vous dites tiens, le point de vue de ma pige au jet, ça pourrait m'intéresser. N'hésitez pas, réseaux sociaux ou par e-mail, je serai ravie de vous lire. Voilà, ceci étant dit, revenons au sujet principal de ce podcast qui porte sur le système de retraite. En fait, il fait suite. En 2019 au projet de loi de Levoy et l'année dernière en 2023 au passage du 49-3, où dès qu'on parle retraite avec les collègues, quand je pose la question est-ce que tu connais le système par capitalisation ou par répartition ? En général, c'est quand même pas très clair tout ça. Donc la semaine dernière, dans le précédent épisode, j'ai évoqué la capitalisation. Et aujourd'hui, nous allons évoquer le système par répartition, le fait que nos cotisations obligatoires sont énormes. En plus, elles sont à comptabiliser en fonction des revenus N-1, donc à planifier sur N-1. Tout ça, c'est quand même très compliqué. Je m'excuse d'avance si je parle un tout petit peu vite. Quand je vous parlais de problèmes techniques, j'ai déjà enregistré une première fois cet épisode. Donc, c'est la deuxième fois que je l'enregistre, il se peut. que je parle un chouïa rapidement et je vous présente mes excuses d'avance. À propos de ce thème sur la retraite, chez nous, en France, le système est par répartition. Et ma conviction la plus profonde, c'est que soit le système va se maintenir, mais il part dans le mur, donc on n'en touchera pas une miette. Soit le système va finir par se dissoudre. Et dans les deux cas, on ne va pas toucher grand-chose. Je vous en parle parce qu'il me semble que nous avons besoin d'anticiper. Pourquoi ? Parce que j'ai la sensation que les cotisations que nous payons sont à perte, ce qui n'est pas très enthousiasmant. Le fait que le système puisse se dissoudre, il vient du fait que, quand j'avais fait mes études de sciences éco à la fac, on nous avait appris que n'importe quel système monétaire est basé sur la confiance. Si je donne un chèque à mon épicier en bas de chez moi, il ne va l'accepter ou le refuser d'ailleurs que s'il lui fait confiance ou pas confiance. Confiance pourquoi ? Pour que lui après puisse le transformer soit en virement, soit en carte bleue, soit en espèce pour lui-même obtenir ce dont il a besoin, à savoir payer son loyer ou s'alimenter. Si la confiance disparaît, ce qui est parfois déjà le cas des chèques, le système monétaire disparaît lui aussi. Pourquoi je vous parle de la monnaie ? Parce que c'est pareil pour le système de retraite. Si tout le monde a confiance dans le système de retraite par répartition, il risque de se maintenir tant que bien que mal. Si la confiance et nos croyances disparaissent, le système aussi va disparaître. Et on va retomber, on en reparlera après, sur ce qui avait lieu avant en France, un système par capitalisation. Rentrons dans le vif du sujet. Comment ça fonctionne ? Un système par répartition, c'est le fait qu'aujourd'hui en France, ce sont les orthophonistes d'aujourd'hui, donc vous et moi, Qui payons pour les orthophonistes retraités d'aujourd'hui ? Accessoirement, quand la Carpimco nous parle de trimestres et de points à cotiser pour notre retraite, je rigole doucement, enfin je rigole même jaune, puisque par définition un système par répartition ne fonctionne pas comme ça. En fait, je ne sais pas, ils font du marketing ou... Donc, aujourd'hui, nous payons pour les confrères, pour les consoeurs qui ont travaillé avant nous et qui profitent d'une retraite bien méritée. Donc, en cela, la répartition, c'est une énorme solidarité nationale. Ce sont tous les acteurs du quotidien aujourd'hui qui payent pour tous les acteurs du quotidien du passé. C'est-à-dire que les actifs, ceux qui travaillent ou ceux qui sont au chômage, ou en tout cas tous ceux qui sont en âge de travailler, cotisent pour les passifs, à savoir les retraités. Attention, quand j'utilise les termes actifs et passifs, c'est au sens sociologique du terme. Petit point historique pour que vous compreniez aussi d'où ça vient cette histoire. La sécurité sociale, la retraite par répartition, ça date de l'après-guerre. Suite à une grande pauvreté. Ça, je n'ai pas besoin de vous l'expliquer. Mais aussi à une époque où on ne vivait pas du tout jusqu'à 95 ans en pleine forme. On mourait beaucoup plus jeune. Donc être solidaire, c'était super. Et puis ça tenait le coup. Parce qu'en fait, on était solidaires avec des personnes pendant un, deux ans. Il s'agit aussi d'avoir conscience que... Auparavant, le système par repartition n'existait pas. Tacitement, c'était un système par capitalisation qui se mettait en place, c'est-à-dire que les pauvres ne pouvaient rien s'offrir et mouraient dans une forme de pauvreté, et puis les riches pouvaient mettre de côté tous les mois et mouraient dans un tout petit peu plus de confort. Alors, en revanche, aujourd'hui, comme la semaine dernière, je ne vais pas vous évoquer comment on calcule les cotisations. Si vous souhaitez mieux comprendre ça, je vous invite à solliciter Guillaume Lefebvre. Elle lui proposait de réouvrir sa formation qui s'intitule Comprendre nos charges sociales, Ursa fait Carpimco Cette formation, elle est du rail. Elle vous fait rentrer dans le dur. Guillaume, il vous les prend point par point. Voilà ce que ça veut dire. Voilà ce qu'on paye. Voilà le taux. Voilà la fourchette. Elle est hyper claire. Elle donne juste envie de pleurer tellement on paye, on paye, on paye. jusqu'à ce que Guillaume évoque qu'on paye quand même des taxes, tenez-vous bien, sur des taxes. Et là, mes gens, on avait la nausée. C'est-à-dire que déjà, on est dans un pays où on paye des taxes sur nos achats, on paye aussi des taxes sur nos recettes, enfin, on paye des taxes à tout bout de champ, et là, Guillaume, il met le doigt en vous disant, oui, alors on paye aussi des taxes sur les taxes. Bien, bon, je m'égare. mais il y a une ressource qui existe et qui est très très bien. Donc allez le titiller pour qu'il réouvre sa session de formation. S'il l'a fermée, c'est que ça ne devait pas être assez rentable. Revenons à nos moutons. L'idée, c'est de comprendre en quoi ce système, parce qu'il est par répartition, nous impacte nous. Et pour ce faire, je vais m'appuyer sur la pyramide des âges. Alors, si vous êtes en voiture, je vais vous inviter à mettre pause sur ce podcast. Si vous êtes dans le métro, voilà ce que je vous propose. Vous allez aller en parallèle sur un moteur de recherche. Tapez pyramide des âges France 2023 INSEE, par exemple. Vous choisissez images et ensuite vous reprenez le podcast. Allez-y, mettez sur pause, prenez le temps qu'il faut. C'est bon ? Vous avez une pyramide des âges sous les yeux au moment où je vous parle ? Oui, parce que je vais quand même vous faire un petit topo pour tous ceux qui n'ont pas écouté les cours de Sciences Éco en seconde en 1996 avec M. Robert. Voilà, je vais vous expliciter d'abord comment se lit un tel graphe. Donc, vous allez avoir les hommes à gauche, les femmes... à droite. C'est ça qui se passe sur une pyramide des âges. Et puis, en abscisse, c'est-à-dire à la verticale, vous avez les âges qui sont dessinés au centre et en ordonnée à l'horizontale, le nombre de concitoyens en France par millier. Donc quand on voit le 200, c'est 200 000. Bien. Comment lit-on une telle carte ? Par exemple, regardez en bas. La première ligne à gauche, sur mon dessin, elle est verte, quelle que soit la couleur du vôtre. Vous lirez que les garçons de 1 an sont environ 350 000 en France en 2023. Voilà, c'est comme ça que ça se lit. Prenons un autre exemple. On va se mettre dans la colonne de droite. Si vous prenez à la verticale le 80, ça veut dire 80 ans. on part à droite et du coup, les femmes de 80 ans sont environ, sur le dessin que j'ai sous les yeux, 200 000 en France, donc en 2023, l'année dernière. Revenons à notre système de répartition. C'est quoi le lien entre cette pyramide des âges et mes cours de sciences éco et mes actions au quotidien ? C'est-à-dire qu'on revient au fait que je vous disais tout à l'heure que ce sont les actifs qui cotisent pour les passifs. Dans ce cadre-là, vous allez vite comprendre qu'il vaut mieux être deux orthophonistes actifs pour cotiser pour un orthophoniste à la retraite. C'est plus facile, ça demande moins d'efforts aux travailleurs. Ça veut dire qu'il faut que notre pyramide des âges ait plein de jeunes entre 20 et 60 ans qui viennent compenser le nombre de personnes vivantes entre 80 et 100 ans. Ça va ? Ça vous paraît assez intuitif maintenant que c'est dit comme ça ? Donc, pour que notre système fonctionne... Il nous faudrait une pyramide des âges avec plein de bébés, plein d'enfants et plein de nourrissons et très peu de personnes âgées. Ça donnerait une pyramide des âges en triangle, plus ou moins isocèle d'ailleurs, donc avec une base très large et puis une pointe très fine. mais regardez la nôtre. C'est là que le bas blesse. Regardez bien notre pyramide. Je ne sais pas, elle a une forme de lisse ou d'œillet ou de bulbe, mais on a une pyramide qui est inversée. On a beaucoup de personnes âgées, et regardez bien, on a de moins en moins d'enfants, de moins en moins de nourrissons. Alors bien sûr que je vais exagérer, mais comment on fait s'il y a deux orthophonistes retraités pour un orthophoniste actif ? en fait, vous vous rendez bien compte que ça passe pas. Et ça passe d'autant plus pas que là, nos cotisations, elles vont fonctionner uniquement dans cette perspective-là. Donc, en fait, c'est dément, en fait. C'est exactement la raison pour laquelle, en fait, le système est hyper solidaire et il avait du sens en 45, après la guerre, quand on mourait à 62 ans, et que, du coup, les gens vivaient deux ans de retraite. Mais aujourd'hui... le système part dans le mur parce qu'il n'y a pas assez d'enfants, donc il n'y aura pas assez d'orthophonistes à terme. Je passe aussi sous silence le fait qu'il y a un numéro sclosus qui limite le nombre d'orthophonistes, donc qui limite le nombre de cotisants. Donc, clairement, si vous regardez bien votre pyramide, le fait qu'on ait une telle pyramide des âges en France, notre système de répartition part dans le mur. Alors, autant. J'ai une personnalité très enthousiaste. Je suis quelqu'un de vif, de dynamique et je vois très souvent le verre à moitié plein. Au temps là, je vais être un peu cash, je suis parfaitement défaitiste sur notre avenir et notre retraite. Je reviens donc à mon mode départ. Il y a deux solutions. Soit notre système se maintient, mais il partira dans le mur et on touchera PIN COPEC. donc ça veut dire que toutes les cotisations qu'on aura payées, elles seront bien pour les orthophonistes actuels à la retraite, on aura été hyper solidaires, mais on touchera zéro, notamment parce qu'il n'y aura pas de collègues derrière nous pour payer nos propres retraites. Soit le système va finir par se dissoudre, je ne sais pas si c'est un mal ou un bien, et on n'aura pas plus. D'où l'intérêt. de commencer à capitaliser avec le tout petit peu que vous arrivez à mettre de côté, mois par mois, jour après jour, année après année. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce thème, vous pouvez me rejoindre. Soit pour une journée de formation, la prochaine qui s'appelle Gagner plus en travaillant mieux, est-ce possible ? a lieu le 14 juin. Elle est en virtuel. C'est la grande nouveauté du moment. Donc, n'hésitez pas. Rendez-vous sur orthoptimiste.fr. Vous pouvez vous inscrire en ligne. Nouveau site Internet. Enfin, voilà. Il y a beaucoup de boulot qui a été mis en place là-dessus. Donc, n'hésitez pas. Profitez-en. Tout ça, c'est facile d'accès. et puis sinon si vous souhaitez qu'on regarde à la lumière de votre propre clinique n'hésitez pas à m'écrire mapi.orthoptimiste.fr pour les accompagnements individualisés ce sera avec plaisir je vous souhaite une belle journée et à bientôt pour le dernier épisode

Chapters

  • Préambule : avant-dernier épisode !!!

    00:07

  • Introduction

    02:50

  • Ma conviction : on part dans le mur !

    03:35

  • Le système par répartition

    05:29

  • Le lien avec la pyramide des âges

    08:40

  • Synthèse

    13:33

  • Conclusion

    14:19

Description

Après avoir vu la semaine dernière la notion de retraite par capitalisation, voyons cette semaine comment fonctionne notre système de répartition.
Et pourquoi j'ai la conviction qu'il part dans le mur et que nous cotisons à perte.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes sur le podcast de Mappy Jauger, ou Comment consulter en paix. Bonjour, bonjour ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit préambule pour vous indiquer que ceci est l'avant-dernier épisode. Je pense que soit la semaine prochaine, soit la semaine suivante, ce sera le dernier épisode. J'ai déjà le thème de près. Peut-être que ce sera dans 15 jours, juste pour faire durer le plaisir, que ce soit pour moi ou pour vous. Voilà, c'est l'étape du bilan. Au moment où je vous parle, 4032 épisodes ont été téléchargés, 12 thèmes ont été traités sur 25 épisodes, et ça vous fait un peu moins de 7 heures de contenu. On a 6h53 de contenu. Voilà, je voulais vous exprimer ma gratitude parce que ces chiffres sont importants. Si ma plateforme m'avait évoqué qu'il y avait eu deux écoutes, je me serais très probablement arrêtée. Et même si la plupart d'entre vous ont écouté et sans réaliser le moindre retour, le fait que les plateformes traquent et décomptent, moi, ça m'a donné l'énergie de persévérer, de continuer. Voilà, de dépasser le oh là là Quand je me suis lancée au mois de septembre, je me disais mais je ne vais jamais avoir assez de thèmes à aborder Finalement, j'aurais quand même traité des éléments de septembre à avril. Là, si je m'arrête la semaine prochaine, ça nous mène à fin avril, peut-être même début mai. Ça fait presque une année scolaire. et voilà clairement votre présence, vos retours quand vous avez pris la peine de m'envoyer des sms me montrer que vous étiez en train d'écouter pendant vos départs en vacances dans la voiture ou de me dire ah mais je t'écoutais j'avais l'impression que tu étais dans mon salon en face de moi, voilà ça fait partie des éléments qui vraiment m'ont aidé à m'impliquer, persévérer notamment là je viens d'avoir une problématique d'enregistrement de bureautique, de technique c'est un truc qui me rend folle de dépasser tout ça parce que tout simplement j'ai perçu un intérêt chez vous et je voulais vraiment vous remercier pour ça donc la pause aujourd'hui elle se fait non pas par manque de motivation mais plus parce que d'autres projets s'initient mais vous vous doutez j'ai déjà plein d'idées de thématiques pour une éventuelle saison 2 donc je préfère bien boucler la saison 1 avec encore de la qualité et toute mon énergie et faire une pause que je pense bien mériter Si vous le souhaitez, il sera toujours temps de me recontacter pour évoquer des thèmes que vous souhaiteriez que je traite ou des sujets sur lesquels vous dites tiens, le point de vue de ma pige au jet, ça pourrait m'intéresser. N'hésitez pas, réseaux sociaux ou par e-mail, je serai ravie de vous lire. Voilà, ceci étant dit, revenons au sujet principal de ce podcast qui porte sur le système de retraite. En fait, il fait suite. En 2019 au projet de loi de Levoy et l'année dernière en 2023 au passage du 49-3, où dès qu'on parle retraite avec les collègues, quand je pose la question est-ce que tu connais le système par capitalisation ou par répartition ? En général, c'est quand même pas très clair tout ça. Donc la semaine dernière, dans le précédent épisode, j'ai évoqué la capitalisation. Et aujourd'hui, nous allons évoquer le système par répartition, le fait que nos cotisations obligatoires sont énormes. En plus, elles sont à comptabiliser en fonction des revenus N-1, donc à planifier sur N-1. Tout ça, c'est quand même très compliqué. Je m'excuse d'avance si je parle un tout petit peu vite. Quand je vous parlais de problèmes techniques, j'ai déjà enregistré une première fois cet épisode. Donc, c'est la deuxième fois que je l'enregistre, il se peut. que je parle un chouïa rapidement et je vous présente mes excuses d'avance. À propos de ce thème sur la retraite, chez nous, en France, le système est par répartition. Et ma conviction la plus profonde, c'est que soit le système va se maintenir, mais il part dans le mur, donc on n'en touchera pas une miette. Soit le système va finir par se dissoudre. Et dans les deux cas, on ne va pas toucher grand-chose. Je vous en parle parce qu'il me semble que nous avons besoin d'anticiper. Pourquoi ? Parce que j'ai la sensation que les cotisations que nous payons sont à perte, ce qui n'est pas très enthousiasmant. Le fait que le système puisse se dissoudre, il vient du fait que, quand j'avais fait mes études de sciences éco à la fac, on nous avait appris que n'importe quel système monétaire est basé sur la confiance. Si je donne un chèque à mon épicier en bas de chez moi, il ne va l'accepter ou le refuser d'ailleurs que s'il lui fait confiance ou pas confiance. Confiance pourquoi ? Pour que lui après puisse le transformer soit en virement, soit en carte bleue, soit en espèce pour lui-même obtenir ce dont il a besoin, à savoir payer son loyer ou s'alimenter. Si la confiance disparaît, ce qui est parfois déjà le cas des chèques, le système monétaire disparaît lui aussi. Pourquoi je vous parle de la monnaie ? Parce que c'est pareil pour le système de retraite. Si tout le monde a confiance dans le système de retraite par répartition, il risque de se maintenir tant que bien que mal. Si la confiance et nos croyances disparaissent, le système aussi va disparaître. Et on va retomber, on en reparlera après, sur ce qui avait lieu avant en France, un système par capitalisation. Rentrons dans le vif du sujet. Comment ça fonctionne ? Un système par répartition, c'est le fait qu'aujourd'hui en France, ce sont les orthophonistes d'aujourd'hui, donc vous et moi, Qui payons pour les orthophonistes retraités d'aujourd'hui ? Accessoirement, quand la Carpimco nous parle de trimestres et de points à cotiser pour notre retraite, je rigole doucement, enfin je rigole même jaune, puisque par définition un système par répartition ne fonctionne pas comme ça. En fait, je ne sais pas, ils font du marketing ou... Donc, aujourd'hui, nous payons pour les confrères, pour les consoeurs qui ont travaillé avant nous et qui profitent d'une retraite bien méritée. Donc, en cela, la répartition, c'est une énorme solidarité nationale. Ce sont tous les acteurs du quotidien aujourd'hui qui payent pour tous les acteurs du quotidien du passé. C'est-à-dire que les actifs, ceux qui travaillent ou ceux qui sont au chômage, ou en tout cas tous ceux qui sont en âge de travailler, cotisent pour les passifs, à savoir les retraités. Attention, quand j'utilise les termes actifs et passifs, c'est au sens sociologique du terme. Petit point historique pour que vous compreniez aussi d'où ça vient cette histoire. La sécurité sociale, la retraite par répartition, ça date de l'après-guerre. Suite à une grande pauvreté. Ça, je n'ai pas besoin de vous l'expliquer. Mais aussi à une époque où on ne vivait pas du tout jusqu'à 95 ans en pleine forme. On mourait beaucoup plus jeune. Donc être solidaire, c'était super. Et puis ça tenait le coup. Parce qu'en fait, on était solidaires avec des personnes pendant un, deux ans. Il s'agit aussi d'avoir conscience que... Auparavant, le système par repartition n'existait pas. Tacitement, c'était un système par capitalisation qui se mettait en place, c'est-à-dire que les pauvres ne pouvaient rien s'offrir et mouraient dans une forme de pauvreté, et puis les riches pouvaient mettre de côté tous les mois et mouraient dans un tout petit peu plus de confort. Alors, en revanche, aujourd'hui, comme la semaine dernière, je ne vais pas vous évoquer comment on calcule les cotisations. Si vous souhaitez mieux comprendre ça, je vous invite à solliciter Guillaume Lefebvre. Elle lui proposait de réouvrir sa formation qui s'intitule Comprendre nos charges sociales, Ursa fait Carpimco Cette formation, elle est du rail. Elle vous fait rentrer dans le dur. Guillaume, il vous les prend point par point. Voilà ce que ça veut dire. Voilà ce qu'on paye. Voilà le taux. Voilà la fourchette. Elle est hyper claire. Elle donne juste envie de pleurer tellement on paye, on paye, on paye. jusqu'à ce que Guillaume évoque qu'on paye quand même des taxes, tenez-vous bien, sur des taxes. Et là, mes gens, on avait la nausée. C'est-à-dire que déjà, on est dans un pays où on paye des taxes sur nos achats, on paye aussi des taxes sur nos recettes, enfin, on paye des taxes à tout bout de champ, et là, Guillaume, il met le doigt en vous disant, oui, alors on paye aussi des taxes sur les taxes. Bien, bon, je m'égare. mais il y a une ressource qui existe et qui est très très bien. Donc allez le titiller pour qu'il réouvre sa session de formation. S'il l'a fermée, c'est que ça ne devait pas être assez rentable. Revenons à nos moutons. L'idée, c'est de comprendre en quoi ce système, parce qu'il est par répartition, nous impacte nous. Et pour ce faire, je vais m'appuyer sur la pyramide des âges. Alors, si vous êtes en voiture, je vais vous inviter à mettre pause sur ce podcast. Si vous êtes dans le métro, voilà ce que je vous propose. Vous allez aller en parallèle sur un moteur de recherche. Tapez pyramide des âges France 2023 INSEE, par exemple. Vous choisissez images et ensuite vous reprenez le podcast. Allez-y, mettez sur pause, prenez le temps qu'il faut. C'est bon ? Vous avez une pyramide des âges sous les yeux au moment où je vous parle ? Oui, parce que je vais quand même vous faire un petit topo pour tous ceux qui n'ont pas écouté les cours de Sciences Éco en seconde en 1996 avec M. Robert. Voilà, je vais vous expliciter d'abord comment se lit un tel graphe. Donc, vous allez avoir les hommes à gauche, les femmes... à droite. C'est ça qui se passe sur une pyramide des âges. Et puis, en abscisse, c'est-à-dire à la verticale, vous avez les âges qui sont dessinés au centre et en ordonnée à l'horizontale, le nombre de concitoyens en France par millier. Donc quand on voit le 200, c'est 200 000. Bien. Comment lit-on une telle carte ? Par exemple, regardez en bas. La première ligne à gauche, sur mon dessin, elle est verte, quelle que soit la couleur du vôtre. Vous lirez que les garçons de 1 an sont environ 350 000 en France en 2023. Voilà, c'est comme ça que ça se lit. Prenons un autre exemple. On va se mettre dans la colonne de droite. Si vous prenez à la verticale le 80, ça veut dire 80 ans. on part à droite et du coup, les femmes de 80 ans sont environ, sur le dessin que j'ai sous les yeux, 200 000 en France, donc en 2023, l'année dernière. Revenons à notre système de répartition. C'est quoi le lien entre cette pyramide des âges et mes cours de sciences éco et mes actions au quotidien ? C'est-à-dire qu'on revient au fait que je vous disais tout à l'heure que ce sont les actifs qui cotisent pour les passifs. Dans ce cadre-là, vous allez vite comprendre qu'il vaut mieux être deux orthophonistes actifs pour cotiser pour un orthophoniste à la retraite. C'est plus facile, ça demande moins d'efforts aux travailleurs. Ça veut dire qu'il faut que notre pyramide des âges ait plein de jeunes entre 20 et 60 ans qui viennent compenser le nombre de personnes vivantes entre 80 et 100 ans. Ça va ? Ça vous paraît assez intuitif maintenant que c'est dit comme ça ? Donc, pour que notre système fonctionne... Il nous faudrait une pyramide des âges avec plein de bébés, plein d'enfants et plein de nourrissons et très peu de personnes âgées. Ça donnerait une pyramide des âges en triangle, plus ou moins isocèle d'ailleurs, donc avec une base très large et puis une pointe très fine. mais regardez la nôtre. C'est là que le bas blesse. Regardez bien notre pyramide. Je ne sais pas, elle a une forme de lisse ou d'œillet ou de bulbe, mais on a une pyramide qui est inversée. On a beaucoup de personnes âgées, et regardez bien, on a de moins en moins d'enfants, de moins en moins de nourrissons. Alors bien sûr que je vais exagérer, mais comment on fait s'il y a deux orthophonistes retraités pour un orthophoniste actif ? en fait, vous vous rendez bien compte que ça passe pas. Et ça passe d'autant plus pas que là, nos cotisations, elles vont fonctionner uniquement dans cette perspective-là. Donc, en fait, c'est dément, en fait. C'est exactement la raison pour laquelle, en fait, le système est hyper solidaire et il avait du sens en 45, après la guerre, quand on mourait à 62 ans, et que, du coup, les gens vivaient deux ans de retraite. Mais aujourd'hui... le système part dans le mur parce qu'il n'y a pas assez d'enfants, donc il n'y aura pas assez d'orthophonistes à terme. Je passe aussi sous silence le fait qu'il y a un numéro sclosus qui limite le nombre d'orthophonistes, donc qui limite le nombre de cotisants. Donc, clairement, si vous regardez bien votre pyramide, le fait qu'on ait une telle pyramide des âges en France, notre système de répartition part dans le mur. Alors, autant. J'ai une personnalité très enthousiaste. Je suis quelqu'un de vif, de dynamique et je vois très souvent le verre à moitié plein. Au temps là, je vais être un peu cash, je suis parfaitement défaitiste sur notre avenir et notre retraite. Je reviens donc à mon mode départ. Il y a deux solutions. Soit notre système se maintient, mais il partira dans le mur et on touchera PIN COPEC. donc ça veut dire que toutes les cotisations qu'on aura payées, elles seront bien pour les orthophonistes actuels à la retraite, on aura été hyper solidaires, mais on touchera zéro, notamment parce qu'il n'y aura pas de collègues derrière nous pour payer nos propres retraites. Soit le système va finir par se dissoudre, je ne sais pas si c'est un mal ou un bien, et on n'aura pas plus. D'où l'intérêt. de commencer à capitaliser avec le tout petit peu que vous arrivez à mettre de côté, mois par mois, jour après jour, année après année. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce thème, vous pouvez me rejoindre. Soit pour une journée de formation, la prochaine qui s'appelle Gagner plus en travaillant mieux, est-ce possible ? a lieu le 14 juin. Elle est en virtuel. C'est la grande nouveauté du moment. Donc, n'hésitez pas. Rendez-vous sur orthoptimiste.fr. Vous pouvez vous inscrire en ligne. Nouveau site Internet. Enfin, voilà. Il y a beaucoup de boulot qui a été mis en place là-dessus. Donc, n'hésitez pas. Profitez-en. Tout ça, c'est facile d'accès. et puis sinon si vous souhaitez qu'on regarde à la lumière de votre propre clinique n'hésitez pas à m'écrire mapi.orthoptimiste.fr pour les accompagnements individualisés ce sera avec plaisir je vous souhaite une belle journée et à bientôt pour le dernier épisode

Chapters

  • Préambule : avant-dernier épisode !!!

    00:07

  • Introduction

    02:50

  • Ma conviction : on part dans le mur !

    03:35

  • Le système par répartition

    05:29

  • Le lien avec la pyramide des âges

    08:40

  • Synthèse

    13:33

  • Conclusion

    14:19

Share

Embed

You may also like

Description

Après avoir vu la semaine dernière la notion de retraite par capitalisation, voyons cette semaine comment fonctionne notre système de répartition.
Et pourquoi j'ai la conviction qu'il part dans le mur et que nous cotisons à perte.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes sur le podcast de Mappy Jauger, ou Comment consulter en paix. Bonjour, bonjour ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit préambule pour vous indiquer que ceci est l'avant-dernier épisode. Je pense que soit la semaine prochaine, soit la semaine suivante, ce sera le dernier épisode. J'ai déjà le thème de près. Peut-être que ce sera dans 15 jours, juste pour faire durer le plaisir, que ce soit pour moi ou pour vous. Voilà, c'est l'étape du bilan. Au moment où je vous parle, 4032 épisodes ont été téléchargés, 12 thèmes ont été traités sur 25 épisodes, et ça vous fait un peu moins de 7 heures de contenu. On a 6h53 de contenu. Voilà, je voulais vous exprimer ma gratitude parce que ces chiffres sont importants. Si ma plateforme m'avait évoqué qu'il y avait eu deux écoutes, je me serais très probablement arrêtée. Et même si la plupart d'entre vous ont écouté et sans réaliser le moindre retour, le fait que les plateformes traquent et décomptent, moi, ça m'a donné l'énergie de persévérer, de continuer. Voilà, de dépasser le oh là là Quand je me suis lancée au mois de septembre, je me disais mais je ne vais jamais avoir assez de thèmes à aborder Finalement, j'aurais quand même traité des éléments de septembre à avril. Là, si je m'arrête la semaine prochaine, ça nous mène à fin avril, peut-être même début mai. Ça fait presque une année scolaire. et voilà clairement votre présence, vos retours quand vous avez pris la peine de m'envoyer des sms me montrer que vous étiez en train d'écouter pendant vos départs en vacances dans la voiture ou de me dire ah mais je t'écoutais j'avais l'impression que tu étais dans mon salon en face de moi, voilà ça fait partie des éléments qui vraiment m'ont aidé à m'impliquer, persévérer notamment là je viens d'avoir une problématique d'enregistrement de bureautique, de technique c'est un truc qui me rend folle de dépasser tout ça parce que tout simplement j'ai perçu un intérêt chez vous et je voulais vraiment vous remercier pour ça donc la pause aujourd'hui elle se fait non pas par manque de motivation mais plus parce que d'autres projets s'initient mais vous vous doutez j'ai déjà plein d'idées de thématiques pour une éventuelle saison 2 donc je préfère bien boucler la saison 1 avec encore de la qualité et toute mon énergie et faire une pause que je pense bien mériter Si vous le souhaitez, il sera toujours temps de me recontacter pour évoquer des thèmes que vous souhaiteriez que je traite ou des sujets sur lesquels vous dites tiens, le point de vue de ma pige au jet, ça pourrait m'intéresser. N'hésitez pas, réseaux sociaux ou par e-mail, je serai ravie de vous lire. Voilà, ceci étant dit, revenons au sujet principal de ce podcast qui porte sur le système de retraite. En fait, il fait suite. En 2019 au projet de loi de Levoy et l'année dernière en 2023 au passage du 49-3, où dès qu'on parle retraite avec les collègues, quand je pose la question est-ce que tu connais le système par capitalisation ou par répartition ? En général, c'est quand même pas très clair tout ça. Donc la semaine dernière, dans le précédent épisode, j'ai évoqué la capitalisation. Et aujourd'hui, nous allons évoquer le système par répartition, le fait que nos cotisations obligatoires sont énormes. En plus, elles sont à comptabiliser en fonction des revenus N-1, donc à planifier sur N-1. Tout ça, c'est quand même très compliqué. Je m'excuse d'avance si je parle un tout petit peu vite. Quand je vous parlais de problèmes techniques, j'ai déjà enregistré une première fois cet épisode. Donc, c'est la deuxième fois que je l'enregistre, il se peut. que je parle un chouïa rapidement et je vous présente mes excuses d'avance. À propos de ce thème sur la retraite, chez nous, en France, le système est par répartition. Et ma conviction la plus profonde, c'est que soit le système va se maintenir, mais il part dans le mur, donc on n'en touchera pas une miette. Soit le système va finir par se dissoudre. Et dans les deux cas, on ne va pas toucher grand-chose. Je vous en parle parce qu'il me semble que nous avons besoin d'anticiper. Pourquoi ? Parce que j'ai la sensation que les cotisations que nous payons sont à perte, ce qui n'est pas très enthousiasmant. Le fait que le système puisse se dissoudre, il vient du fait que, quand j'avais fait mes études de sciences éco à la fac, on nous avait appris que n'importe quel système monétaire est basé sur la confiance. Si je donne un chèque à mon épicier en bas de chez moi, il ne va l'accepter ou le refuser d'ailleurs que s'il lui fait confiance ou pas confiance. Confiance pourquoi ? Pour que lui après puisse le transformer soit en virement, soit en carte bleue, soit en espèce pour lui-même obtenir ce dont il a besoin, à savoir payer son loyer ou s'alimenter. Si la confiance disparaît, ce qui est parfois déjà le cas des chèques, le système monétaire disparaît lui aussi. Pourquoi je vous parle de la monnaie ? Parce que c'est pareil pour le système de retraite. Si tout le monde a confiance dans le système de retraite par répartition, il risque de se maintenir tant que bien que mal. Si la confiance et nos croyances disparaissent, le système aussi va disparaître. Et on va retomber, on en reparlera après, sur ce qui avait lieu avant en France, un système par capitalisation. Rentrons dans le vif du sujet. Comment ça fonctionne ? Un système par répartition, c'est le fait qu'aujourd'hui en France, ce sont les orthophonistes d'aujourd'hui, donc vous et moi, Qui payons pour les orthophonistes retraités d'aujourd'hui ? Accessoirement, quand la Carpimco nous parle de trimestres et de points à cotiser pour notre retraite, je rigole doucement, enfin je rigole même jaune, puisque par définition un système par répartition ne fonctionne pas comme ça. En fait, je ne sais pas, ils font du marketing ou... Donc, aujourd'hui, nous payons pour les confrères, pour les consoeurs qui ont travaillé avant nous et qui profitent d'une retraite bien méritée. Donc, en cela, la répartition, c'est une énorme solidarité nationale. Ce sont tous les acteurs du quotidien aujourd'hui qui payent pour tous les acteurs du quotidien du passé. C'est-à-dire que les actifs, ceux qui travaillent ou ceux qui sont au chômage, ou en tout cas tous ceux qui sont en âge de travailler, cotisent pour les passifs, à savoir les retraités. Attention, quand j'utilise les termes actifs et passifs, c'est au sens sociologique du terme. Petit point historique pour que vous compreniez aussi d'où ça vient cette histoire. La sécurité sociale, la retraite par répartition, ça date de l'après-guerre. Suite à une grande pauvreté. Ça, je n'ai pas besoin de vous l'expliquer. Mais aussi à une époque où on ne vivait pas du tout jusqu'à 95 ans en pleine forme. On mourait beaucoup plus jeune. Donc être solidaire, c'était super. Et puis ça tenait le coup. Parce qu'en fait, on était solidaires avec des personnes pendant un, deux ans. Il s'agit aussi d'avoir conscience que... Auparavant, le système par repartition n'existait pas. Tacitement, c'était un système par capitalisation qui se mettait en place, c'est-à-dire que les pauvres ne pouvaient rien s'offrir et mouraient dans une forme de pauvreté, et puis les riches pouvaient mettre de côté tous les mois et mouraient dans un tout petit peu plus de confort. Alors, en revanche, aujourd'hui, comme la semaine dernière, je ne vais pas vous évoquer comment on calcule les cotisations. Si vous souhaitez mieux comprendre ça, je vous invite à solliciter Guillaume Lefebvre. Elle lui proposait de réouvrir sa formation qui s'intitule Comprendre nos charges sociales, Ursa fait Carpimco Cette formation, elle est du rail. Elle vous fait rentrer dans le dur. Guillaume, il vous les prend point par point. Voilà ce que ça veut dire. Voilà ce qu'on paye. Voilà le taux. Voilà la fourchette. Elle est hyper claire. Elle donne juste envie de pleurer tellement on paye, on paye, on paye. jusqu'à ce que Guillaume évoque qu'on paye quand même des taxes, tenez-vous bien, sur des taxes. Et là, mes gens, on avait la nausée. C'est-à-dire que déjà, on est dans un pays où on paye des taxes sur nos achats, on paye aussi des taxes sur nos recettes, enfin, on paye des taxes à tout bout de champ, et là, Guillaume, il met le doigt en vous disant, oui, alors on paye aussi des taxes sur les taxes. Bien, bon, je m'égare. mais il y a une ressource qui existe et qui est très très bien. Donc allez le titiller pour qu'il réouvre sa session de formation. S'il l'a fermée, c'est que ça ne devait pas être assez rentable. Revenons à nos moutons. L'idée, c'est de comprendre en quoi ce système, parce qu'il est par répartition, nous impacte nous. Et pour ce faire, je vais m'appuyer sur la pyramide des âges. Alors, si vous êtes en voiture, je vais vous inviter à mettre pause sur ce podcast. Si vous êtes dans le métro, voilà ce que je vous propose. Vous allez aller en parallèle sur un moteur de recherche. Tapez pyramide des âges France 2023 INSEE, par exemple. Vous choisissez images et ensuite vous reprenez le podcast. Allez-y, mettez sur pause, prenez le temps qu'il faut. C'est bon ? Vous avez une pyramide des âges sous les yeux au moment où je vous parle ? Oui, parce que je vais quand même vous faire un petit topo pour tous ceux qui n'ont pas écouté les cours de Sciences Éco en seconde en 1996 avec M. Robert. Voilà, je vais vous expliciter d'abord comment se lit un tel graphe. Donc, vous allez avoir les hommes à gauche, les femmes... à droite. C'est ça qui se passe sur une pyramide des âges. Et puis, en abscisse, c'est-à-dire à la verticale, vous avez les âges qui sont dessinés au centre et en ordonnée à l'horizontale, le nombre de concitoyens en France par millier. Donc quand on voit le 200, c'est 200 000. Bien. Comment lit-on une telle carte ? Par exemple, regardez en bas. La première ligne à gauche, sur mon dessin, elle est verte, quelle que soit la couleur du vôtre. Vous lirez que les garçons de 1 an sont environ 350 000 en France en 2023. Voilà, c'est comme ça que ça se lit. Prenons un autre exemple. On va se mettre dans la colonne de droite. Si vous prenez à la verticale le 80, ça veut dire 80 ans. on part à droite et du coup, les femmes de 80 ans sont environ, sur le dessin que j'ai sous les yeux, 200 000 en France, donc en 2023, l'année dernière. Revenons à notre système de répartition. C'est quoi le lien entre cette pyramide des âges et mes cours de sciences éco et mes actions au quotidien ? C'est-à-dire qu'on revient au fait que je vous disais tout à l'heure que ce sont les actifs qui cotisent pour les passifs. Dans ce cadre-là, vous allez vite comprendre qu'il vaut mieux être deux orthophonistes actifs pour cotiser pour un orthophoniste à la retraite. C'est plus facile, ça demande moins d'efforts aux travailleurs. Ça veut dire qu'il faut que notre pyramide des âges ait plein de jeunes entre 20 et 60 ans qui viennent compenser le nombre de personnes vivantes entre 80 et 100 ans. Ça va ? Ça vous paraît assez intuitif maintenant que c'est dit comme ça ? Donc, pour que notre système fonctionne... Il nous faudrait une pyramide des âges avec plein de bébés, plein d'enfants et plein de nourrissons et très peu de personnes âgées. Ça donnerait une pyramide des âges en triangle, plus ou moins isocèle d'ailleurs, donc avec une base très large et puis une pointe très fine. mais regardez la nôtre. C'est là que le bas blesse. Regardez bien notre pyramide. Je ne sais pas, elle a une forme de lisse ou d'œillet ou de bulbe, mais on a une pyramide qui est inversée. On a beaucoup de personnes âgées, et regardez bien, on a de moins en moins d'enfants, de moins en moins de nourrissons. Alors bien sûr que je vais exagérer, mais comment on fait s'il y a deux orthophonistes retraités pour un orthophoniste actif ? en fait, vous vous rendez bien compte que ça passe pas. Et ça passe d'autant plus pas que là, nos cotisations, elles vont fonctionner uniquement dans cette perspective-là. Donc, en fait, c'est dément, en fait. C'est exactement la raison pour laquelle, en fait, le système est hyper solidaire et il avait du sens en 45, après la guerre, quand on mourait à 62 ans, et que, du coup, les gens vivaient deux ans de retraite. Mais aujourd'hui... le système part dans le mur parce qu'il n'y a pas assez d'enfants, donc il n'y aura pas assez d'orthophonistes à terme. Je passe aussi sous silence le fait qu'il y a un numéro sclosus qui limite le nombre d'orthophonistes, donc qui limite le nombre de cotisants. Donc, clairement, si vous regardez bien votre pyramide, le fait qu'on ait une telle pyramide des âges en France, notre système de répartition part dans le mur. Alors, autant. J'ai une personnalité très enthousiaste. Je suis quelqu'un de vif, de dynamique et je vois très souvent le verre à moitié plein. Au temps là, je vais être un peu cash, je suis parfaitement défaitiste sur notre avenir et notre retraite. Je reviens donc à mon mode départ. Il y a deux solutions. Soit notre système se maintient, mais il partira dans le mur et on touchera PIN COPEC. donc ça veut dire que toutes les cotisations qu'on aura payées, elles seront bien pour les orthophonistes actuels à la retraite, on aura été hyper solidaires, mais on touchera zéro, notamment parce qu'il n'y aura pas de collègues derrière nous pour payer nos propres retraites. Soit le système va finir par se dissoudre, je ne sais pas si c'est un mal ou un bien, et on n'aura pas plus. D'où l'intérêt. de commencer à capitaliser avec le tout petit peu que vous arrivez à mettre de côté, mois par mois, jour après jour, année après année. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce thème, vous pouvez me rejoindre. Soit pour une journée de formation, la prochaine qui s'appelle Gagner plus en travaillant mieux, est-ce possible ? a lieu le 14 juin. Elle est en virtuel. C'est la grande nouveauté du moment. Donc, n'hésitez pas. Rendez-vous sur orthoptimiste.fr. Vous pouvez vous inscrire en ligne. Nouveau site Internet. Enfin, voilà. Il y a beaucoup de boulot qui a été mis en place là-dessus. Donc, n'hésitez pas. Profitez-en. Tout ça, c'est facile d'accès. et puis sinon si vous souhaitez qu'on regarde à la lumière de votre propre clinique n'hésitez pas à m'écrire mapi.orthoptimiste.fr pour les accompagnements individualisés ce sera avec plaisir je vous souhaite une belle journée et à bientôt pour le dernier épisode

Chapters

  • Préambule : avant-dernier épisode !!!

    00:07

  • Introduction

    02:50

  • Ma conviction : on part dans le mur !

    03:35

  • Le système par répartition

    05:29

  • Le lien avec la pyramide des âges

    08:40

  • Synthèse

    13:33

  • Conclusion

    14:19

Description

Après avoir vu la semaine dernière la notion de retraite par capitalisation, voyons cette semaine comment fonctionne notre système de répartition.
Et pourquoi j'ai la conviction qu'il part dans le mur et que nous cotisons à perte.




Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes sur le podcast de Mappy Jauger, ou Comment consulter en paix. Bonjour, bonjour ! Avant de rentrer dans le vif du sujet, petit préambule pour vous indiquer que ceci est l'avant-dernier épisode. Je pense que soit la semaine prochaine, soit la semaine suivante, ce sera le dernier épisode. J'ai déjà le thème de près. Peut-être que ce sera dans 15 jours, juste pour faire durer le plaisir, que ce soit pour moi ou pour vous. Voilà, c'est l'étape du bilan. Au moment où je vous parle, 4032 épisodes ont été téléchargés, 12 thèmes ont été traités sur 25 épisodes, et ça vous fait un peu moins de 7 heures de contenu. On a 6h53 de contenu. Voilà, je voulais vous exprimer ma gratitude parce que ces chiffres sont importants. Si ma plateforme m'avait évoqué qu'il y avait eu deux écoutes, je me serais très probablement arrêtée. Et même si la plupart d'entre vous ont écouté et sans réaliser le moindre retour, le fait que les plateformes traquent et décomptent, moi, ça m'a donné l'énergie de persévérer, de continuer. Voilà, de dépasser le oh là là Quand je me suis lancée au mois de septembre, je me disais mais je ne vais jamais avoir assez de thèmes à aborder Finalement, j'aurais quand même traité des éléments de septembre à avril. Là, si je m'arrête la semaine prochaine, ça nous mène à fin avril, peut-être même début mai. Ça fait presque une année scolaire. et voilà clairement votre présence, vos retours quand vous avez pris la peine de m'envoyer des sms me montrer que vous étiez en train d'écouter pendant vos départs en vacances dans la voiture ou de me dire ah mais je t'écoutais j'avais l'impression que tu étais dans mon salon en face de moi, voilà ça fait partie des éléments qui vraiment m'ont aidé à m'impliquer, persévérer notamment là je viens d'avoir une problématique d'enregistrement de bureautique, de technique c'est un truc qui me rend folle de dépasser tout ça parce que tout simplement j'ai perçu un intérêt chez vous et je voulais vraiment vous remercier pour ça donc la pause aujourd'hui elle se fait non pas par manque de motivation mais plus parce que d'autres projets s'initient mais vous vous doutez j'ai déjà plein d'idées de thématiques pour une éventuelle saison 2 donc je préfère bien boucler la saison 1 avec encore de la qualité et toute mon énergie et faire une pause que je pense bien mériter Si vous le souhaitez, il sera toujours temps de me recontacter pour évoquer des thèmes que vous souhaiteriez que je traite ou des sujets sur lesquels vous dites tiens, le point de vue de ma pige au jet, ça pourrait m'intéresser. N'hésitez pas, réseaux sociaux ou par e-mail, je serai ravie de vous lire. Voilà, ceci étant dit, revenons au sujet principal de ce podcast qui porte sur le système de retraite. En fait, il fait suite. En 2019 au projet de loi de Levoy et l'année dernière en 2023 au passage du 49-3, où dès qu'on parle retraite avec les collègues, quand je pose la question est-ce que tu connais le système par capitalisation ou par répartition ? En général, c'est quand même pas très clair tout ça. Donc la semaine dernière, dans le précédent épisode, j'ai évoqué la capitalisation. Et aujourd'hui, nous allons évoquer le système par répartition, le fait que nos cotisations obligatoires sont énormes. En plus, elles sont à comptabiliser en fonction des revenus N-1, donc à planifier sur N-1. Tout ça, c'est quand même très compliqué. Je m'excuse d'avance si je parle un tout petit peu vite. Quand je vous parlais de problèmes techniques, j'ai déjà enregistré une première fois cet épisode. Donc, c'est la deuxième fois que je l'enregistre, il se peut. que je parle un chouïa rapidement et je vous présente mes excuses d'avance. À propos de ce thème sur la retraite, chez nous, en France, le système est par répartition. Et ma conviction la plus profonde, c'est que soit le système va se maintenir, mais il part dans le mur, donc on n'en touchera pas une miette. Soit le système va finir par se dissoudre. Et dans les deux cas, on ne va pas toucher grand-chose. Je vous en parle parce qu'il me semble que nous avons besoin d'anticiper. Pourquoi ? Parce que j'ai la sensation que les cotisations que nous payons sont à perte, ce qui n'est pas très enthousiasmant. Le fait que le système puisse se dissoudre, il vient du fait que, quand j'avais fait mes études de sciences éco à la fac, on nous avait appris que n'importe quel système monétaire est basé sur la confiance. Si je donne un chèque à mon épicier en bas de chez moi, il ne va l'accepter ou le refuser d'ailleurs que s'il lui fait confiance ou pas confiance. Confiance pourquoi ? Pour que lui après puisse le transformer soit en virement, soit en carte bleue, soit en espèce pour lui-même obtenir ce dont il a besoin, à savoir payer son loyer ou s'alimenter. Si la confiance disparaît, ce qui est parfois déjà le cas des chèques, le système monétaire disparaît lui aussi. Pourquoi je vous parle de la monnaie ? Parce que c'est pareil pour le système de retraite. Si tout le monde a confiance dans le système de retraite par répartition, il risque de se maintenir tant que bien que mal. Si la confiance et nos croyances disparaissent, le système aussi va disparaître. Et on va retomber, on en reparlera après, sur ce qui avait lieu avant en France, un système par capitalisation. Rentrons dans le vif du sujet. Comment ça fonctionne ? Un système par répartition, c'est le fait qu'aujourd'hui en France, ce sont les orthophonistes d'aujourd'hui, donc vous et moi, Qui payons pour les orthophonistes retraités d'aujourd'hui ? Accessoirement, quand la Carpimco nous parle de trimestres et de points à cotiser pour notre retraite, je rigole doucement, enfin je rigole même jaune, puisque par définition un système par répartition ne fonctionne pas comme ça. En fait, je ne sais pas, ils font du marketing ou... Donc, aujourd'hui, nous payons pour les confrères, pour les consoeurs qui ont travaillé avant nous et qui profitent d'une retraite bien méritée. Donc, en cela, la répartition, c'est une énorme solidarité nationale. Ce sont tous les acteurs du quotidien aujourd'hui qui payent pour tous les acteurs du quotidien du passé. C'est-à-dire que les actifs, ceux qui travaillent ou ceux qui sont au chômage, ou en tout cas tous ceux qui sont en âge de travailler, cotisent pour les passifs, à savoir les retraités. Attention, quand j'utilise les termes actifs et passifs, c'est au sens sociologique du terme. Petit point historique pour que vous compreniez aussi d'où ça vient cette histoire. La sécurité sociale, la retraite par répartition, ça date de l'après-guerre. Suite à une grande pauvreté. Ça, je n'ai pas besoin de vous l'expliquer. Mais aussi à une époque où on ne vivait pas du tout jusqu'à 95 ans en pleine forme. On mourait beaucoup plus jeune. Donc être solidaire, c'était super. Et puis ça tenait le coup. Parce qu'en fait, on était solidaires avec des personnes pendant un, deux ans. Il s'agit aussi d'avoir conscience que... Auparavant, le système par repartition n'existait pas. Tacitement, c'était un système par capitalisation qui se mettait en place, c'est-à-dire que les pauvres ne pouvaient rien s'offrir et mouraient dans une forme de pauvreté, et puis les riches pouvaient mettre de côté tous les mois et mouraient dans un tout petit peu plus de confort. Alors, en revanche, aujourd'hui, comme la semaine dernière, je ne vais pas vous évoquer comment on calcule les cotisations. Si vous souhaitez mieux comprendre ça, je vous invite à solliciter Guillaume Lefebvre. Elle lui proposait de réouvrir sa formation qui s'intitule Comprendre nos charges sociales, Ursa fait Carpimco Cette formation, elle est du rail. Elle vous fait rentrer dans le dur. Guillaume, il vous les prend point par point. Voilà ce que ça veut dire. Voilà ce qu'on paye. Voilà le taux. Voilà la fourchette. Elle est hyper claire. Elle donne juste envie de pleurer tellement on paye, on paye, on paye. jusqu'à ce que Guillaume évoque qu'on paye quand même des taxes, tenez-vous bien, sur des taxes. Et là, mes gens, on avait la nausée. C'est-à-dire que déjà, on est dans un pays où on paye des taxes sur nos achats, on paye aussi des taxes sur nos recettes, enfin, on paye des taxes à tout bout de champ, et là, Guillaume, il met le doigt en vous disant, oui, alors on paye aussi des taxes sur les taxes. Bien, bon, je m'égare. mais il y a une ressource qui existe et qui est très très bien. Donc allez le titiller pour qu'il réouvre sa session de formation. S'il l'a fermée, c'est que ça ne devait pas être assez rentable. Revenons à nos moutons. L'idée, c'est de comprendre en quoi ce système, parce qu'il est par répartition, nous impacte nous. Et pour ce faire, je vais m'appuyer sur la pyramide des âges. Alors, si vous êtes en voiture, je vais vous inviter à mettre pause sur ce podcast. Si vous êtes dans le métro, voilà ce que je vous propose. Vous allez aller en parallèle sur un moteur de recherche. Tapez pyramide des âges France 2023 INSEE, par exemple. Vous choisissez images et ensuite vous reprenez le podcast. Allez-y, mettez sur pause, prenez le temps qu'il faut. C'est bon ? Vous avez une pyramide des âges sous les yeux au moment où je vous parle ? Oui, parce que je vais quand même vous faire un petit topo pour tous ceux qui n'ont pas écouté les cours de Sciences Éco en seconde en 1996 avec M. Robert. Voilà, je vais vous expliciter d'abord comment se lit un tel graphe. Donc, vous allez avoir les hommes à gauche, les femmes... à droite. C'est ça qui se passe sur une pyramide des âges. Et puis, en abscisse, c'est-à-dire à la verticale, vous avez les âges qui sont dessinés au centre et en ordonnée à l'horizontale, le nombre de concitoyens en France par millier. Donc quand on voit le 200, c'est 200 000. Bien. Comment lit-on une telle carte ? Par exemple, regardez en bas. La première ligne à gauche, sur mon dessin, elle est verte, quelle que soit la couleur du vôtre. Vous lirez que les garçons de 1 an sont environ 350 000 en France en 2023. Voilà, c'est comme ça que ça se lit. Prenons un autre exemple. On va se mettre dans la colonne de droite. Si vous prenez à la verticale le 80, ça veut dire 80 ans. on part à droite et du coup, les femmes de 80 ans sont environ, sur le dessin que j'ai sous les yeux, 200 000 en France, donc en 2023, l'année dernière. Revenons à notre système de répartition. C'est quoi le lien entre cette pyramide des âges et mes cours de sciences éco et mes actions au quotidien ? C'est-à-dire qu'on revient au fait que je vous disais tout à l'heure que ce sont les actifs qui cotisent pour les passifs. Dans ce cadre-là, vous allez vite comprendre qu'il vaut mieux être deux orthophonistes actifs pour cotiser pour un orthophoniste à la retraite. C'est plus facile, ça demande moins d'efforts aux travailleurs. Ça veut dire qu'il faut que notre pyramide des âges ait plein de jeunes entre 20 et 60 ans qui viennent compenser le nombre de personnes vivantes entre 80 et 100 ans. Ça va ? Ça vous paraît assez intuitif maintenant que c'est dit comme ça ? Donc, pour que notre système fonctionne... Il nous faudrait une pyramide des âges avec plein de bébés, plein d'enfants et plein de nourrissons et très peu de personnes âgées. Ça donnerait une pyramide des âges en triangle, plus ou moins isocèle d'ailleurs, donc avec une base très large et puis une pointe très fine. mais regardez la nôtre. C'est là que le bas blesse. Regardez bien notre pyramide. Je ne sais pas, elle a une forme de lisse ou d'œillet ou de bulbe, mais on a une pyramide qui est inversée. On a beaucoup de personnes âgées, et regardez bien, on a de moins en moins d'enfants, de moins en moins de nourrissons. Alors bien sûr que je vais exagérer, mais comment on fait s'il y a deux orthophonistes retraités pour un orthophoniste actif ? en fait, vous vous rendez bien compte que ça passe pas. Et ça passe d'autant plus pas que là, nos cotisations, elles vont fonctionner uniquement dans cette perspective-là. Donc, en fait, c'est dément, en fait. C'est exactement la raison pour laquelle, en fait, le système est hyper solidaire et il avait du sens en 45, après la guerre, quand on mourait à 62 ans, et que, du coup, les gens vivaient deux ans de retraite. Mais aujourd'hui... le système part dans le mur parce qu'il n'y a pas assez d'enfants, donc il n'y aura pas assez d'orthophonistes à terme. Je passe aussi sous silence le fait qu'il y a un numéro sclosus qui limite le nombre d'orthophonistes, donc qui limite le nombre de cotisants. Donc, clairement, si vous regardez bien votre pyramide, le fait qu'on ait une telle pyramide des âges en France, notre système de répartition part dans le mur. Alors, autant. J'ai une personnalité très enthousiaste. Je suis quelqu'un de vif, de dynamique et je vois très souvent le verre à moitié plein. Au temps là, je vais être un peu cash, je suis parfaitement défaitiste sur notre avenir et notre retraite. Je reviens donc à mon mode départ. Il y a deux solutions. Soit notre système se maintient, mais il partira dans le mur et on touchera PIN COPEC. donc ça veut dire que toutes les cotisations qu'on aura payées, elles seront bien pour les orthophonistes actuels à la retraite, on aura été hyper solidaires, mais on touchera zéro, notamment parce qu'il n'y aura pas de collègues derrière nous pour payer nos propres retraites. Soit le système va finir par se dissoudre, je ne sais pas si c'est un mal ou un bien, et on n'aura pas plus. D'où l'intérêt. de commencer à capitaliser avec le tout petit peu que vous arrivez à mettre de côté, mois par mois, jour après jour, année après année. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce thème, vous pouvez me rejoindre. Soit pour une journée de formation, la prochaine qui s'appelle Gagner plus en travaillant mieux, est-ce possible ? a lieu le 14 juin. Elle est en virtuel. C'est la grande nouveauté du moment. Donc, n'hésitez pas. Rendez-vous sur orthoptimiste.fr. Vous pouvez vous inscrire en ligne. Nouveau site Internet. Enfin, voilà. Il y a beaucoup de boulot qui a été mis en place là-dessus. Donc, n'hésitez pas. Profitez-en. Tout ça, c'est facile d'accès. et puis sinon si vous souhaitez qu'on regarde à la lumière de votre propre clinique n'hésitez pas à m'écrire mapi.orthoptimiste.fr pour les accompagnements individualisés ce sera avec plaisir je vous souhaite une belle journée et à bientôt pour le dernier épisode

Chapters

  • Préambule : avant-dernier épisode !!!

    00:07

  • Introduction

    02:50

  • Ma conviction : on part dans le mur !

    03:35

  • Le système par répartition

    05:29

  • Le lien avec la pyramide des âges

    08:40

  • Synthèse

    13:33

  • Conclusion

    14:19

Share

Embed

You may also like