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Mapie jase - le podcast de Mapie Jaujay

Thème 12 : rester en santé

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21min |30/04/2024|

138

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Mapie jase - le podcast de Mapie Jaujay

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21min |30/04/2024|

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Description

Après avoir vu 11 thème pour maintenir notre santé mentale, voici la base de la base : maintenir sa santé physique par des actions de prévention.

Simple et presque évident : la prévention pour garder une bonne santé physique par l'alimentation, l'évacuation, le sommeil et le sport.

Réfléchir à la base, et à ce qui nous nourrit dans tous les sens du terme.


Source

BRUSSET C - Vous êtes fous d'avaler ça ! - J'ai lu - septembre 2016

CLEAR J – Un rien peut tout changer ! - Larousse – avril 2019

ENDERS G - Le charme discret de l'intestin : tout sur un organe mal aimé Broché – Actes Sud - 2007



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes sur le podcast de Mapi Jojet, ou Comment consulter en paix. Bonjour, bonjour. Comme je vous l'ai indiqué la semaine dernière, le podcast du jour sera le dernier de cette saison 1. Et en préambule, je souhaitais vous exprimer ma gratitude. Vous allez me dire, parfaitement désuète comme concept. Ben non, en fait, je n'ai pas d'autres termes pour vous exprimer le soutien que vous avez marqué à votre manière. Je voudrais déjà exprimer toute ma gratitude à tous ceux qui m'ont conseillé, qui m'ont invité à me lancer, à utiliser ma voix de crôneuse, à mettre mes compétences à disposition, à partager tous les petits conseils, les astuces que j'avais acquises au fil du temps. Et puis, je voulais aussi vous exprimer ma gratitude à vous qui m'avez écouté, qui avez partagé les liens, qui avez commenté. Merci aussi pour tous vos MP d'encouragement. À chaque fois, j'ai été très touchée de voir à quel point. ça a pu vous inspirer, vous aider à avancer, être peut-être une marche que vous avez montée dans votre progression personnelle. Donc tout ça, super, merci beaucoup. Et puis si vous continuez à écouter ces podcasts alors que j'ai terminé de les produire... Si vous souhaitez remonter votre enthousiasme, s'il vous plaît, mettez vos messages en commentaire ou likez ou enregistrez ou transférez mes posts. Pourquoi ? Parce qu'en en parlant hier soir avec Anne que j'ai rencontrée, je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout intuitif d'utiliser forcément les réseaux sociaux comme ça. Et sachez qu'en produisant de cette manière-là, vous m'aidez à déjouer les algorithmes. et à faire avancer Orthoptimiste pas à pas. Donc, merci d'avance pour vos commentaires en visuel aux vues et sus de tous. Sur ce dernier épisode, qui ne sera pas forcément une conclusion, qui sera un épisode de plus, En fait, quand je vous invite à consulter en paix, pour se sentir bien, pour être bien dans sa tête, il s'agit aussi d'être bien dans son corps. Et pour éviter surmenage et burn-out, il me semble évident que l'une des clés, c'est de rester en santé. J'insiste sur le rester parce que l'épisode du jour va principalement porter sur de la prévention et je vais vous défoncer des portes ouvertes. D'autant plus que ce sont peut-être des éléments que vous évoquez avec vos propres passions. Mais aujourd'hui, on va parler d'alimentation, d'évacuation, de sommeil et de sport. Je pense qu'à peu près tout vous connaissez, vous avez des idées assez précises sur le sujet. Mais j'avais envie de vous en parler, de partager malgré tout tous les petits pas que j'ai pu faire depuis ces dernières années. Cet épisode, en fait, il est né du fait qu'il y a une époque où je cherchais une collaboration en province. J'avais bon espoir de pouvoir quitter Paris. C'était avant que le juge aux affaires familiales me récupère par la peau du col. J'avais rencontré une collègue qui m'avait beaucoup marquée. Je pense qu'elle avait 20 ans de plus que moi. Et elle m'avait raconté son parcours et notamment toute l'époque où elle a été malade, où elle avait une poche, malheureusement, de gastrostomie, et où elle s'était retrouvée à devoir consulter, tout en gérant sa poche, à devoir consulter. s'extraire entre deux consultations, gérer ses problématiques à elle. Et vraiment, j'avais été marquée en me disant comment peut-on s'occuper des autres quand soi-même, on est au fond du trou. Et ce point, il est complètement vrai quand on ne va pas bien d'un point de vue anatomique ou physiologique, mais aussi quand on ne va pas bien d'un point de vue psychologique. Du coup, l'idée, là, c'est d'être, comme je vous le disais en introduction, dans une démarche de protection, d'anticipation. Et on va commencer par l'alimentation. Alors, sans être parisienne bobo bien pensante, commencer par manger bio. Pourquoi ? Pour ne pas ingérer de pesticides. Alors, je vous vois tout de suite venir. Attends, t'es gonflée. T'arrêtes pas de parler d'argent, de dépassement d'honneur et tout. Et tu nous exposes à acheter notre alimentation deux fois plus cher. Ben oui, en fait c'est cher, mais un jour mon frère m'a donné cette clé en disant mais le juste prix, le prix du marché, c'est pas le prix de l'autre agriculteur, c'est le prix du bio en fait, le prix de respecter la nature, le prix de limiter au maximum la quantité de pesticides, parce qu'en fait, à l'opposé, si on achète des courgettes ou des tomates pleines de pesticides et donc qui sont nocives intrinsèquement pour nos corps, C'est quand même très cher payé d'acheter du poison. Mon premier conseil, c'est en tout cas moi, le premier choix que j'ai posé, c'est de me dire OK, peut-être un resto de moins par mois, mais tous les jours, manger mieux. Et puis dans l'alimentation, toujours, ça peut paraître anodin, mais cuisiner mes repas contre toute attente, alors que ça me prend un petit peu de temps, ça m'aide à rester, alors bien sûr en santé physique, mais aussi en santé mentale. Parce que c'est un temps, pas de repos complet, il ne faut pas se leurrer. Il y a des jours où je suis comme tout le monde, je n'ai pas envie, je n'ai pas d'idées, ça me saoule, je n'ai pas le goût, je n'ai pas faim. Mais globalement, qu'est-ce que ça m'importe de prendre du temps où je cuisine ? C'est un temps où je suis encore un peu active, mon cerveau se met plus ou moins en pause, mes fonctions exécutives par contre sont en marche de ouf, c'est Geoffrey Trochesec qui dit souvent dans sa formation que les patients qui cuisinent encore, nos patients d'euros qui cuisinent encore, en général c'est un très très bon signe, ça veut dire que les fonctions exé fonctionnent bien et je le rejoins parfaitement là-dessus. Mais mon cerveau, je ne sais pas comment vous dire, il y a un truc, une sorte de petit moulin qui se met en marche derrière et c'est aussi un temps de discernement. où j'ai l'impression que mes dossiers se traitent un peu tacitement. Je vais repenser à tel patient, à telle parole, à tel propos qui a été tenu, à tel point que je voudrais organiser. J'ai toujours mon boulet de journal à côté de moi dans la cuisine. C'est un moment où ça décante beaucoup. Et l'un de mes meilleurs exemples, c'est que quand je consultais au cabinet, Je me souviens que j'arrivais moi toujours avec mes boîtes prêtes, j'avais plus qu'à les passer au micro-ondes ou des salades prêtes et j'avais plus qu'à me rajouter ma sauce vinaigrette. Et je voyais les collègues qui, elles, apportaient leurs ingrédients et au moment de la pause déjeuner, elles avaient un tout petit peu de découpe à faire. Une endive à inciser, une tomate à découper. Et en fait, sur le coup, ça me dépassait, mais vraiment, aujourd'hui, je me dis, mais c'est tellement elles qui avaient raison. d'avoir un temps de transition entre la consultation et s'asseoir pour déjeuner, d'avoir un temps où il y a un tout petit peu de motricité, même si ce n'est pas comme du sport, mais en vrai, avoir un tout petit temps où on cuisine, il se passe des choses. Clairement, il se passe des choses. Et là, bien sûr, vous l'aurez compris, je parle d'un point de vue cognitif et émotionnel. Passons au deuxième sujet, ce que j'appelle l'évacuation. Oui, ça va être un petit peu scato, ce paragraphe-là, enfin ce thème-là. On va parler toilettes, déjections, mixtions... Allez ! Je vais poser la question à 100 000. Admettez, est-ce que vous faites partie du clan Je vais aux toilettes avec mon téléphone Sans rire. Enfin, on fait tout ça. On fait tout ça. Ou pas. Depuis quelques mois, depuis quelques années, je suis très, très attentive à laisser mon téléphone à mon bureau au moment, notamment au moment où je vais déféquer. Pourquoi ? mais parce qu'en fait et je vous encourage à le lire j'ai lu le charme discret de l'intestin il y a l'été dernier ou il y a deux étés et vraiment j'ai pris conscience à quel point cette fonction là cette fonction de transition pardon de transit pas de transition, de transit En fait, elle est clé. Elle renvoie à l'exemple que je vous ai cité de cette collègue qui avait une poche. En fait, elle me renvoie aussi à mon expérience en ORL, où en fait, tant que tout fonctionne bien, on ne se rend même pas compte à quel point c'est une bénédiction. Mais quand ça dysfonctionne, mais c'est une tannée, mais c'est une tannée. Je pense que vous avez tous été sujet à constipation ou à l'opposé, à des selles trop liquides à un moment ou à un autre. C'est toujours quand le corps ne fonctionne pas qu'on se rend compte à quel point il est bien ficelé quand ça fonctionne. Je reviens au charme discret de l'intestin. L'auteur dans ce livre insiste à quel point la fonction de déjection est intrinsèquement neurologique. C'est-à-dire qu'il y a un moment où vous êtes en train de consulter et votre corps vous envoie un signal d'alarme très clair. Le signal d'alarme de j'ai besoin d'aller aux toilettes en fait. Et dans le livre, elle insiste très sérieusement sur le fait que si vous passez votre temps à mettre sous un mouchoir ce que vous dit votre cerveau, ce sentiment de besoin, de besoin de soulagement, en fait, on peut créer, sans le vouloir, un dysfonctionnement neurologique intrinsèque à cette fonction d'évacuation. Donc, pour en revenir à mon histoire à moi, comme je suis 100% à domicile, au tout début, vous vous doutez aller à chaque fois aux toilettes chez les patients, j'avais une sorte de pudeur, de réserve, j'essayais d'être discrète, c'est comme ça que j'ai été éduquée. Et un jour, je revois ma généraliste qui me dit Vous attendez pas pour aller aux toilettes, vous attendez pas d'aller dans un troquet. Vous y allez, chez votre patient, ah bah maintenant, j'ai pris le pli. Je connais tous les sanitaires de chez tous mes patients. Et en fait, les patients sont hyper bienveillants, de la même manière qu'ils m'offrent un verre d'eau en temps de canicule et même hors temps de canicule. À chaque fois, j'arrive sur mon vélo, j'ai soif, j'ai pu monter six étages à pied. Maintenant, les patients, ils ont pris le pli. J'arrive chez eux, je bois un verre d'eau. Si j'ai besoin, je passe aux toilettes, je me lave les mains et là, je suis à eux. Et ça peut vous paraître dérisoire, mais je pense que ma clinique à domicile m'a poussée à ça. Quand on était au cabinet, les toilettes, les sanitaires étaient plutôt côté salle d'attente. Donc, il pouvait y avoir une forme de mal-être à aller aux toilettes devant les patients. Et une de mes consoeurs avait du mal à ça. Et je le comprends très bien. J'ai une vraie empathie pour elle parce que je peux le comprendre. Et en même temps, pour se protéger, pour tenir sur encore nos 10, 20, 30, 40 ans où on va consulter, il s'agit, si on peut, d'arriver à faire fi de ça, pour écouter la partie neurologique de notre cerveau qui dit c'est l'heure De la même manière que votre cerveau peut vous dire c'est l'heure d'aller se coucher Mais là, c'est l'heure d'aller aux toilettes. Et puis pourquoi je vous invite à laisser votre téléphone de côté ? Parce qu'en fait, réfléchissez-y à deux fois. Une fois que votre cerveau vous a mis cette petite alerte, il est temps d'aller aux toilettes. Mais en fait... Quand vous déféquez, on ressent une sensation qui est très forte en fait. Et cette sensation, je peux vous la nommer très clairement, c'est du soulagement. Je vous avais prévenu que ce serait ce qu'il y a aujourd'hui. Vous voyez ce côté ? Ben oui, ça fait du bien. Mais oui, ça fait du bien. Et en fait, ce soulagement, vous pouvez le vivre plusieurs fois par semaine, plusieurs fois par jour même. Et en fait, c'est une sensation, c'est une émotion qui est hyper agréable. C'est un peu la même... C'est la première gorgée de bière de Philippe Delerme ou c'est cette première gorgée d'eau quand vous avez couru votre marathon ou quand vous avez fait un effort significatif. Vous êtes en train de soulager votre corps. Et ça n'a pas de prix. Et en plus, c'est gratos. Donc si on laisse les écrans nier ça... En fait, on passe à côté de sensations fortes et après, qu'est-ce qui se passe ? Mais après, on dépense des fortunes pour partir en week-end et s'offrir un sou à l'élastique, justement pour se créer des sensations fortes. Mais en vrai, lisez le charme discret de l'intestin, vous verrez qu'on a des sensations fortes gratuites. Même pas en bas de chez nous, chez nous, tous les jours. Donc vraiment, je vous invite à ça. Parce que, voilà, aller dépenser des fortunes par ailleurs pour s'éclater, entre guillemets, ça n'a pas de sens. prenez donc déjà le temps de kiffer ce qui est à votre porte et de main. Et puis d'un point de vue purement cognitif, puisqu'on parle de santé mentale, etc., vous avez déjà observé quand vous laissez votre téléphone les meilleures idées que vous avez aux toilettes ? Dans le même livre, dans le même bouquin, ils disent que l'intestin c'est notre deuxième cerveau. Honnêtement, plus je laisse mon téléphone en dehors des toilettes et plus j'y crois. Abordons maintenant le sujet du sommeil. De la même manière que notre cerveau nous donne une petite alerte quand on a besoin de se soulager, on est un certain nombre à avoir bloqué l'alerte qui nous dit je suis crevé, il est l'heure d'aller se coucher L'autre jour, j'étais bluffée, je prenais un verre avec mon amie Hélène. Et comme on était en week-end, forcément on a veillé un peu plus tard, et tout d'un coup, sa montre connectée lui dit il est l'heure d'aller se coucher Je suis arrêtée, je lui dis mais tu rigoles ? C'est ta montre qui te dit d'aller te coucher ? On me dit bah oui, la semaine, si ma montre ne me le dit pas, je suis capable de me coucher à pas d'heure Mais je suis tombée de larmoire. Alors heureusement, dans toutes les difficultés de vie que j'ai vécues, s'il y a bien un point qui m'est resté, c'est que mon corps... Je me couche tôt, je suis une vraie couche tôt. Vers 22h, on me dit, ça y est, rideau, il n'y a plus personne. Et en fait, j'écoute mon corps, toutes ces petites alertes de, j'ai un peu mal ici. Je ne suis pas une chochotte, loin de là. Mais j'ai un peu froid, j'ai besoin de scie, j'ai un peu faim, je suis un peu fatiguée. Ben, je l'entends parfaitement. Et donc ? Écoutez mon corps quand il me dit d'aller me coucher. Vous vous doutez entre les consultations orthoptimistes, le fait d'être mère, mais je pourrais bosser tous les soirs jusqu'à 2h du mat ? Ben non, mon corps me dit autre chose. Donc ça m'apprend à procrastiner. Et en fait, c'est un des outils de santé mentale, écouter son corps. Ceci étant dit, si l'alerte ne se met plus en place, Là aussi, vous le conseillez vous-même à vos patients, coupez vos écrans. Tous les neuropsychologues le disent. Le meilleur, c'est une heure sans écran avant d'aller se coucher, une heure sans écran au moment du réveil. Où en êtes-vous, vous, thérapeute, par rapport à ça ? C'est un peu cliché, je suis d'accord avec vous. Mais honnêtement, une fois que vous coupez les écrans... Admettons que vous vous fixez 22 heures, coupez les écrans. Maintenant, les smartphones vous permettent d'avoir un changement d'écran. Le mien devient noir et blanc à partir de 22 heures pour me mettre une petite alerte. Déjà, je n'ai plus envie d'aller sur les réseaux sociaux parce qu'on ne voit plus rien en noir et blanc. Ça aide. Et puis surtout, vous permettez aux hormones du sommeil de se mettre en place en réduisant la lumière, en prenant un bon bouquin. Ce qui m'aide, et moi je pense, à maintenir un sommeil de qualité. c'est que je les ai poussés les écrans en dehors de mon lit. J'ai repris un réveil comme dans les années 90, qui me réveille indépendamment de réseau. Le téléphone n'est pas dans mon lit. Il n'y a pas de tablette, il n'y a pas de PC, il n'y a rien. Et je me couche avec un bon livre. En général, je finis par m'écraser assez rapidement. Et puis le dernier point, il porte sur le sport. Bon là, je ne rentrerai pas dans les détails de quels sont les bénéfices physiques et psychologiques du sport. Mais pareil, plus de vous donner une piste pour vous aider, si vous avez du mal, à ce que le sport reste dans votre routine hebdomadaire. Je vous renvoie au livre de James Clear, Atomic Habits. En anglais, rien peut tout changer en français. Je vous ai déjà parlé dans des précédents épisodes. Et en fait, James Clear, il insiste sur l'une des clés. Enfin, moi, ça m'a sauté aux yeux. Une des clés, selon lui, c'est que pour ancrer une bonne habitude, nouvelle ou pas d'ailleurs, l'idée, c'est de comprendre qu'une habitude se met en place suite à un déclencheur. Prenons l'exemple du sport. Ce qui va déclencher votre action de sport, ce n'est pas forcément que ce soit écrit dans l'agenda, ou ce n'est pas forcément que vous soyez un passionné de danse urbaine. Comme tout le monde, il y a des soirs où vous n'avez pas envie. Mais le déclencheur, ça peut être, je me mets en tenue de sport dès 18h, et donc à 20h30, j'irai forcément au sport. Ou j'ai acheté ma place pour mon cours de sport en amont, et en ayant fait la dépense, je me suis un peu bloquée moi-même. Je vais y aller maintenant que j'ai fait la dépense. Vous voyez l'idée ? Un autre exemple que donnait James Clear, c'est si je vois une bouteille dans mon couloir, je vais probablement boire. Dans ces cas-là, il vaut mieux que la bouteille soit une bouteille d'eau plutôt qu'une bouteille de soda. L'idée, c'est si vous voulez ancrer l'habitude du sport, Il s'agit que vous vous créez un déclencheur qui soit facilitateur. Aujourd'hui on est mardi, je vais sûrement avoir un peu la flemme d'aller au sport parce que je vais être à fond d'orthoptimiste, essayer de vous créer du contenu, de vous le partager, etc. Je me suis mise en tenue de sport dès ce matin. Et c'est sûr, je vais y aller. C'est sûr. Même si ça va me demander de m'extraire, de couper ce que je fais, mais précisément, ça va me libérer le cerveau. Alors je vous entends déjà réfuter en disant Ouais, non mais t'es sympa, mais en général, l'hygiène de vie, ça demande de la rigueur, de la discipline. Toi, t'es quelqu'un de raisonnable, t'es quelqu'un de raisonné, t'es quelqu'un d'organisé, t'es rigoureuse. Hop, hop, hop, hop, hop. Ouais, ouais, je suis d'accord avec vous. Ce que je propose, c'est pas forcément funky, c'est relou. Vous voyez, parfois, c'est relou. Je retombe sur James Cleaver qui dit, par exemple, sur l'histoire du téléphone que je laisse en dehors de mes sanitaires. En fait, je me suis rendu compte que c'était plus confortable. Ça me demande un petit coup de laisser. Mais une habitude s'acquiert parce qu'on en retire un bénéfice, un bénéfice direct. Et en fait, je sors tellement mieux des sanitaires sans téléphone que le bénéfice m'amène à reproduire cette attitude. Et ensuite, ça devient une habitude sur le moyen et le long terme. Je pense que vous l'aurez compris. Tout ce que je vous propose... n'a jamais été mis en place par militantisme ou le point levé ou pour développer absolument mon bien-être. Non, c'est parce qu'en fait, sur cette terre, il n'y a qu'une seule et unique personne qui puisse me protéger. Me protéger, que ce soit du surmenage, de la dépression. Il n'y a qu'une seule personne qui est capable de faire ça. C'est moi-même. et alors ce, encore plus alors que les protections pardon, les prévoyances qu'on paye une fortune ne couvrent pas les troubles psy et ça je vous rejoins c'est relou alors pour cette semaine et pour ce dernier épisode voilà ce que je vous invite à faire prenez de quoi noter et observez vos habitudes sur ces quatre thème sur l'alimentation, l'évacuation, votre sommeil, le sport, dès que vous mettez par écrit, vous allez mettre un peu à distance. Et observez l'une de vos journées type à la lumière de ces quatre physiologies. Vous verrez, il y a peut-être des petites choses que vous pourrez tenter de modifier. et on retombe sur le point que je viens d'évoquer de James Clear si vous y trouvez un bénéfice vous reproduirez et petit à petit ça se transformera en habitude alors voilà cet épisode touche à sa fin et donc ce podcast touche à sa fin en tout cas la saison 1 je vous invite à prendre soin de vous à vous écouter à dénommer vos besoins à avancer pas à pas à apprendre de vos erreurs. Je souhaite que la paix soit en vous, dans vos cœurs. Et si vous souhaitez aller plus loin sur un des thèmes évoqués dans ce podcast ou sur d'autres thèmes, si vous souhaitez être accompagné de près ou de loin en formation ou en accompagnement un peu plus individuel, rendez-vous soit sur orthoptimiste.fr sinon avec plaisir écrivez-moi sur mapi m-a-p-i-e orthoptimiste.fr à bientôt

Chapters

  • Préambule

    00:06

  • Introduction

    01:53

  • Exemple

    02:42

  • L'alimentation

    03:52

  • L'évacuation

    07:25

  • Le sommeil

    13:23

  • Le sport

    16:11

  • Oui mais non !

    18:22

  • L'exercice de la semaine

    19:55

  • Conclusion

    20:36

  • A bientôt !

    21:05

Description

Après avoir vu 11 thème pour maintenir notre santé mentale, voici la base de la base : maintenir sa santé physique par des actions de prévention.

Simple et presque évident : la prévention pour garder une bonne santé physique par l'alimentation, l'évacuation, le sommeil et le sport.

Réfléchir à la base, et à ce qui nous nourrit dans tous les sens du terme.


Source

BRUSSET C - Vous êtes fous d'avaler ça ! - J'ai lu - septembre 2016

CLEAR J – Un rien peut tout changer ! - Larousse – avril 2019

ENDERS G - Le charme discret de l'intestin : tout sur un organe mal aimé Broché – Actes Sud - 2007



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes sur le podcast de Mapi Jojet, ou Comment consulter en paix. Bonjour, bonjour. Comme je vous l'ai indiqué la semaine dernière, le podcast du jour sera le dernier de cette saison 1. Et en préambule, je souhaitais vous exprimer ma gratitude. Vous allez me dire, parfaitement désuète comme concept. Ben non, en fait, je n'ai pas d'autres termes pour vous exprimer le soutien que vous avez marqué à votre manière. Je voudrais déjà exprimer toute ma gratitude à tous ceux qui m'ont conseillé, qui m'ont invité à me lancer, à utiliser ma voix de crôneuse, à mettre mes compétences à disposition, à partager tous les petits conseils, les astuces que j'avais acquises au fil du temps. Et puis, je voulais aussi vous exprimer ma gratitude à vous qui m'avez écouté, qui avez partagé les liens, qui avez commenté. Merci aussi pour tous vos MP d'encouragement. À chaque fois, j'ai été très touchée de voir à quel point. ça a pu vous inspirer, vous aider à avancer, être peut-être une marche que vous avez montée dans votre progression personnelle. Donc tout ça, super, merci beaucoup. Et puis si vous continuez à écouter ces podcasts alors que j'ai terminé de les produire... Si vous souhaitez remonter votre enthousiasme, s'il vous plaît, mettez vos messages en commentaire ou likez ou enregistrez ou transférez mes posts. Pourquoi ? Parce qu'en en parlant hier soir avec Anne que j'ai rencontrée, je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout intuitif d'utiliser forcément les réseaux sociaux comme ça. Et sachez qu'en produisant de cette manière-là, vous m'aidez à déjouer les algorithmes. et à faire avancer Orthoptimiste pas à pas. Donc, merci d'avance pour vos commentaires en visuel aux vues et sus de tous. Sur ce dernier épisode, qui ne sera pas forcément une conclusion, qui sera un épisode de plus, En fait, quand je vous invite à consulter en paix, pour se sentir bien, pour être bien dans sa tête, il s'agit aussi d'être bien dans son corps. Et pour éviter surmenage et burn-out, il me semble évident que l'une des clés, c'est de rester en santé. J'insiste sur le rester parce que l'épisode du jour va principalement porter sur de la prévention et je vais vous défoncer des portes ouvertes. D'autant plus que ce sont peut-être des éléments que vous évoquez avec vos propres passions. Mais aujourd'hui, on va parler d'alimentation, d'évacuation, de sommeil et de sport. Je pense qu'à peu près tout vous connaissez, vous avez des idées assez précises sur le sujet. Mais j'avais envie de vous en parler, de partager malgré tout tous les petits pas que j'ai pu faire depuis ces dernières années. Cet épisode, en fait, il est né du fait qu'il y a une époque où je cherchais une collaboration en province. J'avais bon espoir de pouvoir quitter Paris. C'était avant que le juge aux affaires familiales me récupère par la peau du col. J'avais rencontré une collègue qui m'avait beaucoup marquée. Je pense qu'elle avait 20 ans de plus que moi. Et elle m'avait raconté son parcours et notamment toute l'époque où elle a été malade, où elle avait une poche, malheureusement, de gastrostomie, et où elle s'était retrouvée à devoir consulter, tout en gérant sa poche, à devoir consulter. s'extraire entre deux consultations, gérer ses problématiques à elle. Et vraiment, j'avais été marquée en me disant comment peut-on s'occuper des autres quand soi-même, on est au fond du trou. Et ce point, il est complètement vrai quand on ne va pas bien d'un point de vue anatomique ou physiologique, mais aussi quand on ne va pas bien d'un point de vue psychologique. Du coup, l'idée, là, c'est d'être, comme je vous le disais en introduction, dans une démarche de protection, d'anticipation. Et on va commencer par l'alimentation. Alors, sans être parisienne bobo bien pensante, commencer par manger bio. Pourquoi ? Pour ne pas ingérer de pesticides. Alors, je vous vois tout de suite venir. Attends, t'es gonflée. T'arrêtes pas de parler d'argent, de dépassement d'honneur et tout. Et tu nous exposes à acheter notre alimentation deux fois plus cher. Ben oui, en fait c'est cher, mais un jour mon frère m'a donné cette clé en disant mais le juste prix, le prix du marché, c'est pas le prix de l'autre agriculteur, c'est le prix du bio en fait, le prix de respecter la nature, le prix de limiter au maximum la quantité de pesticides, parce qu'en fait, à l'opposé, si on achète des courgettes ou des tomates pleines de pesticides et donc qui sont nocives intrinsèquement pour nos corps, C'est quand même très cher payé d'acheter du poison. Mon premier conseil, c'est en tout cas moi, le premier choix que j'ai posé, c'est de me dire OK, peut-être un resto de moins par mois, mais tous les jours, manger mieux. Et puis dans l'alimentation, toujours, ça peut paraître anodin, mais cuisiner mes repas contre toute attente, alors que ça me prend un petit peu de temps, ça m'aide à rester, alors bien sûr en santé physique, mais aussi en santé mentale. Parce que c'est un temps, pas de repos complet, il ne faut pas se leurrer. Il y a des jours où je suis comme tout le monde, je n'ai pas envie, je n'ai pas d'idées, ça me saoule, je n'ai pas le goût, je n'ai pas faim. Mais globalement, qu'est-ce que ça m'importe de prendre du temps où je cuisine ? C'est un temps où je suis encore un peu active, mon cerveau se met plus ou moins en pause, mes fonctions exécutives par contre sont en marche de ouf, c'est Geoffrey Trochesec qui dit souvent dans sa formation que les patients qui cuisinent encore, nos patients d'euros qui cuisinent encore, en général c'est un très très bon signe, ça veut dire que les fonctions exé fonctionnent bien et je le rejoins parfaitement là-dessus. Mais mon cerveau, je ne sais pas comment vous dire, il y a un truc, une sorte de petit moulin qui se met en marche derrière et c'est aussi un temps de discernement. où j'ai l'impression que mes dossiers se traitent un peu tacitement. Je vais repenser à tel patient, à telle parole, à tel propos qui a été tenu, à tel point que je voudrais organiser. J'ai toujours mon boulet de journal à côté de moi dans la cuisine. C'est un moment où ça décante beaucoup. Et l'un de mes meilleurs exemples, c'est que quand je consultais au cabinet, Je me souviens que j'arrivais moi toujours avec mes boîtes prêtes, j'avais plus qu'à les passer au micro-ondes ou des salades prêtes et j'avais plus qu'à me rajouter ma sauce vinaigrette. Et je voyais les collègues qui, elles, apportaient leurs ingrédients et au moment de la pause déjeuner, elles avaient un tout petit peu de découpe à faire. Une endive à inciser, une tomate à découper. Et en fait, sur le coup, ça me dépassait, mais vraiment, aujourd'hui, je me dis, mais c'est tellement elles qui avaient raison. d'avoir un temps de transition entre la consultation et s'asseoir pour déjeuner, d'avoir un temps où il y a un tout petit peu de motricité, même si ce n'est pas comme du sport, mais en vrai, avoir un tout petit temps où on cuisine, il se passe des choses. Clairement, il se passe des choses. Et là, bien sûr, vous l'aurez compris, je parle d'un point de vue cognitif et émotionnel. Passons au deuxième sujet, ce que j'appelle l'évacuation. Oui, ça va être un petit peu scato, ce paragraphe-là, enfin ce thème-là. On va parler toilettes, déjections, mixtions... Allez ! Je vais poser la question à 100 000. Admettez, est-ce que vous faites partie du clan Je vais aux toilettes avec mon téléphone Sans rire. Enfin, on fait tout ça. On fait tout ça. Ou pas. Depuis quelques mois, depuis quelques années, je suis très, très attentive à laisser mon téléphone à mon bureau au moment, notamment au moment où je vais déféquer. Pourquoi ? mais parce qu'en fait et je vous encourage à le lire j'ai lu le charme discret de l'intestin il y a l'été dernier ou il y a deux étés et vraiment j'ai pris conscience à quel point cette fonction là cette fonction de transition pardon de transit pas de transition, de transit En fait, elle est clé. Elle renvoie à l'exemple que je vous ai cité de cette collègue qui avait une poche. En fait, elle me renvoie aussi à mon expérience en ORL, où en fait, tant que tout fonctionne bien, on ne se rend même pas compte à quel point c'est une bénédiction. Mais quand ça dysfonctionne, mais c'est une tannée, mais c'est une tannée. Je pense que vous avez tous été sujet à constipation ou à l'opposé, à des selles trop liquides à un moment ou à un autre. C'est toujours quand le corps ne fonctionne pas qu'on se rend compte à quel point il est bien ficelé quand ça fonctionne. Je reviens au charme discret de l'intestin. L'auteur dans ce livre insiste à quel point la fonction de déjection est intrinsèquement neurologique. C'est-à-dire qu'il y a un moment où vous êtes en train de consulter et votre corps vous envoie un signal d'alarme très clair. Le signal d'alarme de j'ai besoin d'aller aux toilettes en fait. Et dans le livre, elle insiste très sérieusement sur le fait que si vous passez votre temps à mettre sous un mouchoir ce que vous dit votre cerveau, ce sentiment de besoin, de besoin de soulagement, en fait, on peut créer, sans le vouloir, un dysfonctionnement neurologique intrinsèque à cette fonction d'évacuation. Donc, pour en revenir à mon histoire à moi, comme je suis 100% à domicile, au tout début, vous vous doutez aller à chaque fois aux toilettes chez les patients, j'avais une sorte de pudeur, de réserve, j'essayais d'être discrète, c'est comme ça que j'ai été éduquée. Et un jour, je revois ma généraliste qui me dit Vous attendez pas pour aller aux toilettes, vous attendez pas d'aller dans un troquet. Vous y allez, chez votre patient, ah bah maintenant, j'ai pris le pli. Je connais tous les sanitaires de chez tous mes patients. Et en fait, les patients sont hyper bienveillants, de la même manière qu'ils m'offrent un verre d'eau en temps de canicule et même hors temps de canicule. À chaque fois, j'arrive sur mon vélo, j'ai soif, j'ai pu monter six étages à pied. Maintenant, les patients, ils ont pris le pli. J'arrive chez eux, je bois un verre d'eau. Si j'ai besoin, je passe aux toilettes, je me lave les mains et là, je suis à eux. Et ça peut vous paraître dérisoire, mais je pense que ma clinique à domicile m'a poussée à ça. Quand on était au cabinet, les toilettes, les sanitaires étaient plutôt côté salle d'attente. Donc, il pouvait y avoir une forme de mal-être à aller aux toilettes devant les patients. Et une de mes consoeurs avait du mal à ça. Et je le comprends très bien. J'ai une vraie empathie pour elle parce que je peux le comprendre. Et en même temps, pour se protéger, pour tenir sur encore nos 10, 20, 30, 40 ans où on va consulter, il s'agit, si on peut, d'arriver à faire fi de ça, pour écouter la partie neurologique de notre cerveau qui dit c'est l'heure De la même manière que votre cerveau peut vous dire c'est l'heure d'aller se coucher Mais là, c'est l'heure d'aller aux toilettes. Et puis pourquoi je vous invite à laisser votre téléphone de côté ? Parce qu'en fait, réfléchissez-y à deux fois. Une fois que votre cerveau vous a mis cette petite alerte, il est temps d'aller aux toilettes. Mais en fait... Quand vous déféquez, on ressent une sensation qui est très forte en fait. Et cette sensation, je peux vous la nommer très clairement, c'est du soulagement. Je vous avais prévenu que ce serait ce qu'il y a aujourd'hui. Vous voyez ce côté ? Ben oui, ça fait du bien. Mais oui, ça fait du bien. Et en fait, ce soulagement, vous pouvez le vivre plusieurs fois par semaine, plusieurs fois par jour même. Et en fait, c'est une sensation, c'est une émotion qui est hyper agréable. C'est un peu la même... C'est la première gorgée de bière de Philippe Delerme ou c'est cette première gorgée d'eau quand vous avez couru votre marathon ou quand vous avez fait un effort significatif. Vous êtes en train de soulager votre corps. Et ça n'a pas de prix. Et en plus, c'est gratos. Donc si on laisse les écrans nier ça... En fait, on passe à côté de sensations fortes et après, qu'est-ce qui se passe ? Mais après, on dépense des fortunes pour partir en week-end et s'offrir un sou à l'élastique, justement pour se créer des sensations fortes. Mais en vrai, lisez le charme discret de l'intestin, vous verrez qu'on a des sensations fortes gratuites. Même pas en bas de chez nous, chez nous, tous les jours. Donc vraiment, je vous invite à ça. Parce que, voilà, aller dépenser des fortunes par ailleurs pour s'éclater, entre guillemets, ça n'a pas de sens. prenez donc déjà le temps de kiffer ce qui est à votre porte et de main. Et puis d'un point de vue purement cognitif, puisqu'on parle de santé mentale, etc., vous avez déjà observé quand vous laissez votre téléphone les meilleures idées que vous avez aux toilettes ? Dans le même livre, dans le même bouquin, ils disent que l'intestin c'est notre deuxième cerveau. Honnêtement, plus je laisse mon téléphone en dehors des toilettes et plus j'y crois. Abordons maintenant le sujet du sommeil. De la même manière que notre cerveau nous donne une petite alerte quand on a besoin de se soulager, on est un certain nombre à avoir bloqué l'alerte qui nous dit je suis crevé, il est l'heure d'aller se coucher L'autre jour, j'étais bluffée, je prenais un verre avec mon amie Hélène. Et comme on était en week-end, forcément on a veillé un peu plus tard, et tout d'un coup, sa montre connectée lui dit il est l'heure d'aller se coucher Je suis arrêtée, je lui dis mais tu rigoles ? C'est ta montre qui te dit d'aller te coucher ? On me dit bah oui, la semaine, si ma montre ne me le dit pas, je suis capable de me coucher à pas d'heure Mais je suis tombée de larmoire. Alors heureusement, dans toutes les difficultés de vie que j'ai vécues, s'il y a bien un point qui m'est resté, c'est que mon corps... Je me couche tôt, je suis une vraie couche tôt. Vers 22h, on me dit, ça y est, rideau, il n'y a plus personne. Et en fait, j'écoute mon corps, toutes ces petites alertes de, j'ai un peu mal ici. Je ne suis pas une chochotte, loin de là. Mais j'ai un peu froid, j'ai besoin de scie, j'ai un peu faim, je suis un peu fatiguée. Ben, je l'entends parfaitement. Et donc ? Écoutez mon corps quand il me dit d'aller me coucher. Vous vous doutez entre les consultations orthoptimistes, le fait d'être mère, mais je pourrais bosser tous les soirs jusqu'à 2h du mat ? Ben non, mon corps me dit autre chose. Donc ça m'apprend à procrastiner. Et en fait, c'est un des outils de santé mentale, écouter son corps. Ceci étant dit, si l'alerte ne se met plus en place, Là aussi, vous le conseillez vous-même à vos patients, coupez vos écrans. Tous les neuropsychologues le disent. Le meilleur, c'est une heure sans écran avant d'aller se coucher, une heure sans écran au moment du réveil. Où en êtes-vous, vous, thérapeute, par rapport à ça ? C'est un peu cliché, je suis d'accord avec vous. Mais honnêtement, une fois que vous coupez les écrans... Admettons que vous vous fixez 22 heures, coupez les écrans. Maintenant, les smartphones vous permettent d'avoir un changement d'écran. Le mien devient noir et blanc à partir de 22 heures pour me mettre une petite alerte. Déjà, je n'ai plus envie d'aller sur les réseaux sociaux parce qu'on ne voit plus rien en noir et blanc. Ça aide. Et puis surtout, vous permettez aux hormones du sommeil de se mettre en place en réduisant la lumière, en prenant un bon bouquin. Ce qui m'aide, et moi je pense, à maintenir un sommeil de qualité. c'est que je les ai poussés les écrans en dehors de mon lit. J'ai repris un réveil comme dans les années 90, qui me réveille indépendamment de réseau. Le téléphone n'est pas dans mon lit. Il n'y a pas de tablette, il n'y a pas de PC, il n'y a rien. Et je me couche avec un bon livre. En général, je finis par m'écraser assez rapidement. Et puis le dernier point, il porte sur le sport. Bon là, je ne rentrerai pas dans les détails de quels sont les bénéfices physiques et psychologiques du sport. Mais pareil, plus de vous donner une piste pour vous aider, si vous avez du mal, à ce que le sport reste dans votre routine hebdomadaire. Je vous renvoie au livre de James Clear, Atomic Habits. En anglais, rien peut tout changer en français. Je vous ai déjà parlé dans des précédents épisodes. Et en fait, James Clear, il insiste sur l'une des clés. Enfin, moi, ça m'a sauté aux yeux. Une des clés, selon lui, c'est que pour ancrer une bonne habitude, nouvelle ou pas d'ailleurs, l'idée, c'est de comprendre qu'une habitude se met en place suite à un déclencheur. Prenons l'exemple du sport. Ce qui va déclencher votre action de sport, ce n'est pas forcément que ce soit écrit dans l'agenda, ou ce n'est pas forcément que vous soyez un passionné de danse urbaine. Comme tout le monde, il y a des soirs où vous n'avez pas envie. Mais le déclencheur, ça peut être, je me mets en tenue de sport dès 18h, et donc à 20h30, j'irai forcément au sport. Ou j'ai acheté ma place pour mon cours de sport en amont, et en ayant fait la dépense, je me suis un peu bloquée moi-même. Je vais y aller maintenant que j'ai fait la dépense. Vous voyez l'idée ? Un autre exemple que donnait James Clear, c'est si je vois une bouteille dans mon couloir, je vais probablement boire. Dans ces cas-là, il vaut mieux que la bouteille soit une bouteille d'eau plutôt qu'une bouteille de soda. L'idée, c'est si vous voulez ancrer l'habitude du sport, Il s'agit que vous vous créez un déclencheur qui soit facilitateur. Aujourd'hui on est mardi, je vais sûrement avoir un peu la flemme d'aller au sport parce que je vais être à fond d'orthoptimiste, essayer de vous créer du contenu, de vous le partager, etc. Je me suis mise en tenue de sport dès ce matin. Et c'est sûr, je vais y aller. C'est sûr. Même si ça va me demander de m'extraire, de couper ce que je fais, mais précisément, ça va me libérer le cerveau. Alors je vous entends déjà réfuter en disant Ouais, non mais t'es sympa, mais en général, l'hygiène de vie, ça demande de la rigueur, de la discipline. Toi, t'es quelqu'un de raisonnable, t'es quelqu'un de raisonné, t'es quelqu'un d'organisé, t'es rigoureuse. Hop, hop, hop, hop, hop. Ouais, ouais, je suis d'accord avec vous. Ce que je propose, c'est pas forcément funky, c'est relou. Vous voyez, parfois, c'est relou. Je retombe sur James Cleaver qui dit, par exemple, sur l'histoire du téléphone que je laisse en dehors de mes sanitaires. En fait, je me suis rendu compte que c'était plus confortable. Ça me demande un petit coup de laisser. Mais une habitude s'acquiert parce qu'on en retire un bénéfice, un bénéfice direct. Et en fait, je sors tellement mieux des sanitaires sans téléphone que le bénéfice m'amène à reproduire cette attitude. Et ensuite, ça devient une habitude sur le moyen et le long terme. Je pense que vous l'aurez compris. Tout ce que je vous propose... n'a jamais été mis en place par militantisme ou le point levé ou pour développer absolument mon bien-être. Non, c'est parce qu'en fait, sur cette terre, il n'y a qu'une seule et unique personne qui puisse me protéger. Me protéger, que ce soit du surmenage, de la dépression. Il n'y a qu'une seule personne qui est capable de faire ça. C'est moi-même. et alors ce, encore plus alors que les protections pardon, les prévoyances qu'on paye une fortune ne couvrent pas les troubles psy et ça je vous rejoins c'est relou alors pour cette semaine et pour ce dernier épisode voilà ce que je vous invite à faire prenez de quoi noter et observez vos habitudes sur ces quatre thème sur l'alimentation, l'évacuation, votre sommeil, le sport, dès que vous mettez par écrit, vous allez mettre un peu à distance. Et observez l'une de vos journées type à la lumière de ces quatre physiologies. Vous verrez, il y a peut-être des petites choses que vous pourrez tenter de modifier. et on retombe sur le point que je viens d'évoquer de James Clear si vous y trouvez un bénéfice vous reproduirez et petit à petit ça se transformera en habitude alors voilà cet épisode touche à sa fin et donc ce podcast touche à sa fin en tout cas la saison 1 je vous invite à prendre soin de vous à vous écouter à dénommer vos besoins à avancer pas à pas à apprendre de vos erreurs. Je souhaite que la paix soit en vous, dans vos cœurs. Et si vous souhaitez aller plus loin sur un des thèmes évoqués dans ce podcast ou sur d'autres thèmes, si vous souhaitez être accompagné de près ou de loin en formation ou en accompagnement un peu plus individuel, rendez-vous soit sur orthoptimiste.fr sinon avec plaisir écrivez-moi sur mapi m-a-p-i-e orthoptimiste.fr à bientôt

Chapters

  • Préambule

    00:06

  • Introduction

    01:53

  • Exemple

    02:42

  • L'alimentation

    03:52

  • L'évacuation

    07:25

  • Le sommeil

    13:23

  • Le sport

    16:11

  • Oui mais non !

    18:22

  • L'exercice de la semaine

    19:55

  • Conclusion

    20:36

  • A bientôt !

    21:05

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Description

Après avoir vu 11 thème pour maintenir notre santé mentale, voici la base de la base : maintenir sa santé physique par des actions de prévention.

Simple et presque évident : la prévention pour garder une bonne santé physique par l'alimentation, l'évacuation, le sommeil et le sport.

Réfléchir à la base, et à ce qui nous nourrit dans tous les sens du terme.


Source

BRUSSET C - Vous êtes fous d'avaler ça ! - J'ai lu - septembre 2016

CLEAR J – Un rien peut tout changer ! - Larousse – avril 2019

ENDERS G - Le charme discret de l'intestin : tout sur un organe mal aimé Broché – Actes Sud - 2007



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes sur le podcast de Mapi Jojet, ou Comment consulter en paix. Bonjour, bonjour. Comme je vous l'ai indiqué la semaine dernière, le podcast du jour sera le dernier de cette saison 1. Et en préambule, je souhaitais vous exprimer ma gratitude. Vous allez me dire, parfaitement désuète comme concept. Ben non, en fait, je n'ai pas d'autres termes pour vous exprimer le soutien que vous avez marqué à votre manière. Je voudrais déjà exprimer toute ma gratitude à tous ceux qui m'ont conseillé, qui m'ont invité à me lancer, à utiliser ma voix de crôneuse, à mettre mes compétences à disposition, à partager tous les petits conseils, les astuces que j'avais acquises au fil du temps. Et puis, je voulais aussi vous exprimer ma gratitude à vous qui m'avez écouté, qui avez partagé les liens, qui avez commenté. Merci aussi pour tous vos MP d'encouragement. À chaque fois, j'ai été très touchée de voir à quel point. ça a pu vous inspirer, vous aider à avancer, être peut-être une marche que vous avez montée dans votre progression personnelle. Donc tout ça, super, merci beaucoup. Et puis si vous continuez à écouter ces podcasts alors que j'ai terminé de les produire... Si vous souhaitez remonter votre enthousiasme, s'il vous plaît, mettez vos messages en commentaire ou likez ou enregistrez ou transférez mes posts. Pourquoi ? Parce qu'en en parlant hier soir avec Anne que j'ai rencontrée, je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout intuitif d'utiliser forcément les réseaux sociaux comme ça. Et sachez qu'en produisant de cette manière-là, vous m'aidez à déjouer les algorithmes. et à faire avancer Orthoptimiste pas à pas. Donc, merci d'avance pour vos commentaires en visuel aux vues et sus de tous. Sur ce dernier épisode, qui ne sera pas forcément une conclusion, qui sera un épisode de plus, En fait, quand je vous invite à consulter en paix, pour se sentir bien, pour être bien dans sa tête, il s'agit aussi d'être bien dans son corps. Et pour éviter surmenage et burn-out, il me semble évident que l'une des clés, c'est de rester en santé. J'insiste sur le rester parce que l'épisode du jour va principalement porter sur de la prévention et je vais vous défoncer des portes ouvertes. D'autant plus que ce sont peut-être des éléments que vous évoquez avec vos propres passions. Mais aujourd'hui, on va parler d'alimentation, d'évacuation, de sommeil et de sport. Je pense qu'à peu près tout vous connaissez, vous avez des idées assez précises sur le sujet. Mais j'avais envie de vous en parler, de partager malgré tout tous les petits pas que j'ai pu faire depuis ces dernières années. Cet épisode, en fait, il est né du fait qu'il y a une époque où je cherchais une collaboration en province. J'avais bon espoir de pouvoir quitter Paris. C'était avant que le juge aux affaires familiales me récupère par la peau du col. J'avais rencontré une collègue qui m'avait beaucoup marquée. Je pense qu'elle avait 20 ans de plus que moi. Et elle m'avait raconté son parcours et notamment toute l'époque où elle a été malade, où elle avait une poche, malheureusement, de gastrostomie, et où elle s'était retrouvée à devoir consulter, tout en gérant sa poche, à devoir consulter. s'extraire entre deux consultations, gérer ses problématiques à elle. Et vraiment, j'avais été marquée en me disant comment peut-on s'occuper des autres quand soi-même, on est au fond du trou. Et ce point, il est complètement vrai quand on ne va pas bien d'un point de vue anatomique ou physiologique, mais aussi quand on ne va pas bien d'un point de vue psychologique. Du coup, l'idée, là, c'est d'être, comme je vous le disais en introduction, dans une démarche de protection, d'anticipation. Et on va commencer par l'alimentation. Alors, sans être parisienne bobo bien pensante, commencer par manger bio. Pourquoi ? Pour ne pas ingérer de pesticides. Alors, je vous vois tout de suite venir. Attends, t'es gonflée. T'arrêtes pas de parler d'argent, de dépassement d'honneur et tout. Et tu nous exposes à acheter notre alimentation deux fois plus cher. Ben oui, en fait c'est cher, mais un jour mon frère m'a donné cette clé en disant mais le juste prix, le prix du marché, c'est pas le prix de l'autre agriculteur, c'est le prix du bio en fait, le prix de respecter la nature, le prix de limiter au maximum la quantité de pesticides, parce qu'en fait, à l'opposé, si on achète des courgettes ou des tomates pleines de pesticides et donc qui sont nocives intrinsèquement pour nos corps, C'est quand même très cher payé d'acheter du poison. Mon premier conseil, c'est en tout cas moi, le premier choix que j'ai posé, c'est de me dire OK, peut-être un resto de moins par mois, mais tous les jours, manger mieux. Et puis dans l'alimentation, toujours, ça peut paraître anodin, mais cuisiner mes repas contre toute attente, alors que ça me prend un petit peu de temps, ça m'aide à rester, alors bien sûr en santé physique, mais aussi en santé mentale. Parce que c'est un temps, pas de repos complet, il ne faut pas se leurrer. Il y a des jours où je suis comme tout le monde, je n'ai pas envie, je n'ai pas d'idées, ça me saoule, je n'ai pas le goût, je n'ai pas faim. Mais globalement, qu'est-ce que ça m'importe de prendre du temps où je cuisine ? C'est un temps où je suis encore un peu active, mon cerveau se met plus ou moins en pause, mes fonctions exécutives par contre sont en marche de ouf, c'est Geoffrey Trochesec qui dit souvent dans sa formation que les patients qui cuisinent encore, nos patients d'euros qui cuisinent encore, en général c'est un très très bon signe, ça veut dire que les fonctions exé fonctionnent bien et je le rejoins parfaitement là-dessus. Mais mon cerveau, je ne sais pas comment vous dire, il y a un truc, une sorte de petit moulin qui se met en marche derrière et c'est aussi un temps de discernement. où j'ai l'impression que mes dossiers se traitent un peu tacitement. Je vais repenser à tel patient, à telle parole, à tel propos qui a été tenu, à tel point que je voudrais organiser. J'ai toujours mon boulet de journal à côté de moi dans la cuisine. C'est un moment où ça décante beaucoup. Et l'un de mes meilleurs exemples, c'est que quand je consultais au cabinet, Je me souviens que j'arrivais moi toujours avec mes boîtes prêtes, j'avais plus qu'à les passer au micro-ondes ou des salades prêtes et j'avais plus qu'à me rajouter ma sauce vinaigrette. Et je voyais les collègues qui, elles, apportaient leurs ingrédients et au moment de la pause déjeuner, elles avaient un tout petit peu de découpe à faire. Une endive à inciser, une tomate à découper. Et en fait, sur le coup, ça me dépassait, mais vraiment, aujourd'hui, je me dis, mais c'est tellement elles qui avaient raison. d'avoir un temps de transition entre la consultation et s'asseoir pour déjeuner, d'avoir un temps où il y a un tout petit peu de motricité, même si ce n'est pas comme du sport, mais en vrai, avoir un tout petit temps où on cuisine, il se passe des choses. Clairement, il se passe des choses. Et là, bien sûr, vous l'aurez compris, je parle d'un point de vue cognitif et émotionnel. Passons au deuxième sujet, ce que j'appelle l'évacuation. Oui, ça va être un petit peu scato, ce paragraphe-là, enfin ce thème-là. On va parler toilettes, déjections, mixtions... Allez ! Je vais poser la question à 100 000. Admettez, est-ce que vous faites partie du clan Je vais aux toilettes avec mon téléphone Sans rire. Enfin, on fait tout ça. On fait tout ça. Ou pas. Depuis quelques mois, depuis quelques années, je suis très, très attentive à laisser mon téléphone à mon bureau au moment, notamment au moment où je vais déféquer. Pourquoi ? mais parce qu'en fait et je vous encourage à le lire j'ai lu le charme discret de l'intestin il y a l'été dernier ou il y a deux étés et vraiment j'ai pris conscience à quel point cette fonction là cette fonction de transition pardon de transit pas de transition, de transit En fait, elle est clé. Elle renvoie à l'exemple que je vous ai cité de cette collègue qui avait une poche. En fait, elle me renvoie aussi à mon expérience en ORL, où en fait, tant que tout fonctionne bien, on ne se rend même pas compte à quel point c'est une bénédiction. Mais quand ça dysfonctionne, mais c'est une tannée, mais c'est une tannée. Je pense que vous avez tous été sujet à constipation ou à l'opposé, à des selles trop liquides à un moment ou à un autre. C'est toujours quand le corps ne fonctionne pas qu'on se rend compte à quel point il est bien ficelé quand ça fonctionne. Je reviens au charme discret de l'intestin. L'auteur dans ce livre insiste à quel point la fonction de déjection est intrinsèquement neurologique. C'est-à-dire qu'il y a un moment où vous êtes en train de consulter et votre corps vous envoie un signal d'alarme très clair. Le signal d'alarme de j'ai besoin d'aller aux toilettes en fait. Et dans le livre, elle insiste très sérieusement sur le fait que si vous passez votre temps à mettre sous un mouchoir ce que vous dit votre cerveau, ce sentiment de besoin, de besoin de soulagement, en fait, on peut créer, sans le vouloir, un dysfonctionnement neurologique intrinsèque à cette fonction d'évacuation. Donc, pour en revenir à mon histoire à moi, comme je suis 100% à domicile, au tout début, vous vous doutez aller à chaque fois aux toilettes chez les patients, j'avais une sorte de pudeur, de réserve, j'essayais d'être discrète, c'est comme ça que j'ai été éduquée. Et un jour, je revois ma généraliste qui me dit Vous attendez pas pour aller aux toilettes, vous attendez pas d'aller dans un troquet. Vous y allez, chez votre patient, ah bah maintenant, j'ai pris le pli. Je connais tous les sanitaires de chez tous mes patients. Et en fait, les patients sont hyper bienveillants, de la même manière qu'ils m'offrent un verre d'eau en temps de canicule et même hors temps de canicule. À chaque fois, j'arrive sur mon vélo, j'ai soif, j'ai pu monter six étages à pied. Maintenant, les patients, ils ont pris le pli. J'arrive chez eux, je bois un verre d'eau. Si j'ai besoin, je passe aux toilettes, je me lave les mains et là, je suis à eux. Et ça peut vous paraître dérisoire, mais je pense que ma clinique à domicile m'a poussée à ça. Quand on était au cabinet, les toilettes, les sanitaires étaient plutôt côté salle d'attente. Donc, il pouvait y avoir une forme de mal-être à aller aux toilettes devant les patients. Et une de mes consoeurs avait du mal à ça. Et je le comprends très bien. J'ai une vraie empathie pour elle parce que je peux le comprendre. Et en même temps, pour se protéger, pour tenir sur encore nos 10, 20, 30, 40 ans où on va consulter, il s'agit, si on peut, d'arriver à faire fi de ça, pour écouter la partie neurologique de notre cerveau qui dit c'est l'heure De la même manière que votre cerveau peut vous dire c'est l'heure d'aller se coucher Mais là, c'est l'heure d'aller aux toilettes. Et puis pourquoi je vous invite à laisser votre téléphone de côté ? Parce qu'en fait, réfléchissez-y à deux fois. Une fois que votre cerveau vous a mis cette petite alerte, il est temps d'aller aux toilettes. Mais en fait... Quand vous déféquez, on ressent une sensation qui est très forte en fait. Et cette sensation, je peux vous la nommer très clairement, c'est du soulagement. Je vous avais prévenu que ce serait ce qu'il y a aujourd'hui. Vous voyez ce côté ? Ben oui, ça fait du bien. Mais oui, ça fait du bien. Et en fait, ce soulagement, vous pouvez le vivre plusieurs fois par semaine, plusieurs fois par jour même. Et en fait, c'est une sensation, c'est une émotion qui est hyper agréable. C'est un peu la même... C'est la première gorgée de bière de Philippe Delerme ou c'est cette première gorgée d'eau quand vous avez couru votre marathon ou quand vous avez fait un effort significatif. Vous êtes en train de soulager votre corps. Et ça n'a pas de prix. Et en plus, c'est gratos. Donc si on laisse les écrans nier ça... En fait, on passe à côté de sensations fortes et après, qu'est-ce qui se passe ? Mais après, on dépense des fortunes pour partir en week-end et s'offrir un sou à l'élastique, justement pour se créer des sensations fortes. Mais en vrai, lisez le charme discret de l'intestin, vous verrez qu'on a des sensations fortes gratuites. Même pas en bas de chez nous, chez nous, tous les jours. Donc vraiment, je vous invite à ça. Parce que, voilà, aller dépenser des fortunes par ailleurs pour s'éclater, entre guillemets, ça n'a pas de sens. prenez donc déjà le temps de kiffer ce qui est à votre porte et de main. Et puis d'un point de vue purement cognitif, puisqu'on parle de santé mentale, etc., vous avez déjà observé quand vous laissez votre téléphone les meilleures idées que vous avez aux toilettes ? Dans le même livre, dans le même bouquin, ils disent que l'intestin c'est notre deuxième cerveau. Honnêtement, plus je laisse mon téléphone en dehors des toilettes et plus j'y crois. Abordons maintenant le sujet du sommeil. De la même manière que notre cerveau nous donne une petite alerte quand on a besoin de se soulager, on est un certain nombre à avoir bloqué l'alerte qui nous dit je suis crevé, il est l'heure d'aller se coucher L'autre jour, j'étais bluffée, je prenais un verre avec mon amie Hélène. Et comme on était en week-end, forcément on a veillé un peu plus tard, et tout d'un coup, sa montre connectée lui dit il est l'heure d'aller se coucher Je suis arrêtée, je lui dis mais tu rigoles ? C'est ta montre qui te dit d'aller te coucher ? On me dit bah oui, la semaine, si ma montre ne me le dit pas, je suis capable de me coucher à pas d'heure Mais je suis tombée de larmoire. Alors heureusement, dans toutes les difficultés de vie que j'ai vécues, s'il y a bien un point qui m'est resté, c'est que mon corps... Je me couche tôt, je suis une vraie couche tôt. Vers 22h, on me dit, ça y est, rideau, il n'y a plus personne. Et en fait, j'écoute mon corps, toutes ces petites alertes de, j'ai un peu mal ici. Je ne suis pas une chochotte, loin de là. Mais j'ai un peu froid, j'ai besoin de scie, j'ai un peu faim, je suis un peu fatiguée. Ben, je l'entends parfaitement. Et donc ? Écoutez mon corps quand il me dit d'aller me coucher. Vous vous doutez entre les consultations orthoptimistes, le fait d'être mère, mais je pourrais bosser tous les soirs jusqu'à 2h du mat ? Ben non, mon corps me dit autre chose. Donc ça m'apprend à procrastiner. Et en fait, c'est un des outils de santé mentale, écouter son corps. Ceci étant dit, si l'alerte ne se met plus en place, Là aussi, vous le conseillez vous-même à vos patients, coupez vos écrans. Tous les neuropsychologues le disent. Le meilleur, c'est une heure sans écran avant d'aller se coucher, une heure sans écran au moment du réveil. Où en êtes-vous, vous, thérapeute, par rapport à ça ? C'est un peu cliché, je suis d'accord avec vous. Mais honnêtement, une fois que vous coupez les écrans... Admettons que vous vous fixez 22 heures, coupez les écrans. Maintenant, les smartphones vous permettent d'avoir un changement d'écran. Le mien devient noir et blanc à partir de 22 heures pour me mettre une petite alerte. Déjà, je n'ai plus envie d'aller sur les réseaux sociaux parce qu'on ne voit plus rien en noir et blanc. Ça aide. Et puis surtout, vous permettez aux hormones du sommeil de se mettre en place en réduisant la lumière, en prenant un bon bouquin. Ce qui m'aide, et moi je pense, à maintenir un sommeil de qualité. c'est que je les ai poussés les écrans en dehors de mon lit. J'ai repris un réveil comme dans les années 90, qui me réveille indépendamment de réseau. Le téléphone n'est pas dans mon lit. Il n'y a pas de tablette, il n'y a pas de PC, il n'y a rien. Et je me couche avec un bon livre. En général, je finis par m'écraser assez rapidement. Et puis le dernier point, il porte sur le sport. Bon là, je ne rentrerai pas dans les détails de quels sont les bénéfices physiques et psychologiques du sport. Mais pareil, plus de vous donner une piste pour vous aider, si vous avez du mal, à ce que le sport reste dans votre routine hebdomadaire. Je vous renvoie au livre de James Clear, Atomic Habits. En anglais, rien peut tout changer en français. Je vous ai déjà parlé dans des précédents épisodes. Et en fait, James Clear, il insiste sur l'une des clés. Enfin, moi, ça m'a sauté aux yeux. Une des clés, selon lui, c'est que pour ancrer une bonne habitude, nouvelle ou pas d'ailleurs, l'idée, c'est de comprendre qu'une habitude se met en place suite à un déclencheur. Prenons l'exemple du sport. Ce qui va déclencher votre action de sport, ce n'est pas forcément que ce soit écrit dans l'agenda, ou ce n'est pas forcément que vous soyez un passionné de danse urbaine. Comme tout le monde, il y a des soirs où vous n'avez pas envie. Mais le déclencheur, ça peut être, je me mets en tenue de sport dès 18h, et donc à 20h30, j'irai forcément au sport. Ou j'ai acheté ma place pour mon cours de sport en amont, et en ayant fait la dépense, je me suis un peu bloquée moi-même. Je vais y aller maintenant que j'ai fait la dépense. Vous voyez l'idée ? Un autre exemple que donnait James Clear, c'est si je vois une bouteille dans mon couloir, je vais probablement boire. Dans ces cas-là, il vaut mieux que la bouteille soit une bouteille d'eau plutôt qu'une bouteille de soda. L'idée, c'est si vous voulez ancrer l'habitude du sport, Il s'agit que vous vous créez un déclencheur qui soit facilitateur. Aujourd'hui on est mardi, je vais sûrement avoir un peu la flemme d'aller au sport parce que je vais être à fond d'orthoptimiste, essayer de vous créer du contenu, de vous le partager, etc. Je me suis mise en tenue de sport dès ce matin. Et c'est sûr, je vais y aller. C'est sûr. Même si ça va me demander de m'extraire, de couper ce que je fais, mais précisément, ça va me libérer le cerveau. Alors je vous entends déjà réfuter en disant Ouais, non mais t'es sympa, mais en général, l'hygiène de vie, ça demande de la rigueur, de la discipline. Toi, t'es quelqu'un de raisonnable, t'es quelqu'un de raisonné, t'es quelqu'un d'organisé, t'es rigoureuse. Hop, hop, hop, hop, hop. Ouais, ouais, je suis d'accord avec vous. Ce que je propose, c'est pas forcément funky, c'est relou. Vous voyez, parfois, c'est relou. Je retombe sur James Cleaver qui dit, par exemple, sur l'histoire du téléphone que je laisse en dehors de mes sanitaires. En fait, je me suis rendu compte que c'était plus confortable. Ça me demande un petit coup de laisser. Mais une habitude s'acquiert parce qu'on en retire un bénéfice, un bénéfice direct. Et en fait, je sors tellement mieux des sanitaires sans téléphone que le bénéfice m'amène à reproduire cette attitude. Et ensuite, ça devient une habitude sur le moyen et le long terme. Je pense que vous l'aurez compris. Tout ce que je vous propose... n'a jamais été mis en place par militantisme ou le point levé ou pour développer absolument mon bien-être. Non, c'est parce qu'en fait, sur cette terre, il n'y a qu'une seule et unique personne qui puisse me protéger. Me protéger, que ce soit du surmenage, de la dépression. Il n'y a qu'une seule personne qui est capable de faire ça. C'est moi-même. et alors ce, encore plus alors que les protections pardon, les prévoyances qu'on paye une fortune ne couvrent pas les troubles psy et ça je vous rejoins c'est relou alors pour cette semaine et pour ce dernier épisode voilà ce que je vous invite à faire prenez de quoi noter et observez vos habitudes sur ces quatre thème sur l'alimentation, l'évacuation, votre sommeil, le sport, dès que vous mettez par écrit, vous allez mettre un peu à distance. Et observez l'une de vos journées type à la lumière de ces quatre physiologies. Vous verrez, il y a peut-être des petites choses que vous pourrez tenter de modifier. et on retombe sur le point que je viens d'évoquer de James Clear si vous y trouvez un bénéfice vous reproduirez et petit à petit ça se transformera en habitude alors voilà cet épisode touche à sa fin et donc ce podcast touche à sa fin en tout cas la saison 1 je vous invite à prendre soin de vous à vous écouter à dénommer vos besoins à avancer pas à pas à apprendre de vos erreurs. Je souhaite que la paix soit en vous, dans vos cœurs. Et si vous souhaitez aller plus loin sur un des thèmes évoqués dans ce podcast ou sur d'autres thèmes, si vous souhaitez être accompagné de près ou de loin en formation ou en accompagnement un peu plus individuel, rendez-vous soit sur orthoptimiste.fr sinon avec plaisir écrivez-moi sur mapi m-a-p-i-e orthoptimiste.fr à bientôt

Chapters

  • Préambule

    00:06

  • Introduction

    01:53

  • Exemple

    02:42

  • L'alimentation

    03:52

  • L'évacuation

    07:25

  • Le sommeil

    13:23

  • Le sport

    16:11

  • Oui mais non !

    18:22

  • L'exercice de la semaine

    19:55

  • Conclusion

    20:36

  • A bientôt !

    21:05

Description

Après avoir vu 11 thème pour maintenir notre santé mentale, voici la base de la base : maintenir sa santé physique par des actions de prévention.

Simple et presque évident : la prévention pour garder une bonne santé physique par l'alimentation, l'évacuation, le sommeil et le sport.

Réfléchir à la base, et à ce qui nous nourrit dans tous les sens du terme.


Source

BRUSSET C - Vous êtes fous d'avaler ça ! - J'ai lu - septembre 2016

CLEAR J – Un rien peut tout changer ! - Larousse – avril 2019

ENDERS G - Le charme discret de l'intestin : tout sur un organe mal aimé Broché – Actes Sud - 2007



Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Transcription

  • Speaker #0

    Vous êtes sur le podcast de Mapi Jojet, ou Comment consulter en paix. Bonjour, bonjour. Comme je vous l'ai indiqué la semaine dernière, le podcast du jour sera le dernier de cette saison 1. Et en préambule, je souhaitais vous exprimer ma gratitude. Vous allez me dire, parfaitement désuète comme concept. Ben non, en fait, je n'ai pas d'autres termes pour vous exprimer le soutien que vous avez marqué à votre manière. Je voudrais déjà exprimer toute ma gratitude à tous ceux qui m'ont conseillé, qui m'ont invité à me lancer, à utiliser ma voix de crôneuse, à mettre mes compétences à disposition, à partager tous les petits conseils, les astuces que j'avais acquises au fil du temps. Et puis, je voulais aussi vous exprimer ma gratitude à vous qui m'avez écouté, qui avez partagé les liens, qui avez commenté. Merci aussi pour tous vos MP d'encouragement. À chaque fois, j'ai été très touchée de voir à quel point. ça a pu vous inspirer, vous aider à avancer, être peut-être une marche que vous avez montée dans votre progression personnelle. Donc tout ça, super, merci beaucoup. Et puis si vous continuez à écouter ces podcasts alors que j'ai terminé de les produire... Si vous souhaitez remonter votre enthousiasme, s'il vous plaît, mettez vos messages en commentaire ou likez ou enregistrez ou transférez mes posts. Pourquoi ? Parce qu'en en parlant hier soir avec Anne que j'ai rencontrée, je me suis rendu compte que ce n'était pas du tout intuitif d'utiliser forcément les réseaux sociaux comme ça. Et sachez qu'en produisant de cette manière-là, vous m'aidez à déjouer les algorithmes. et à faire avancer Orthoptimiste pas à pas. Donc, merci d'avance pour vos commentaires en visuel aux vues et sus de tous. Sur ce dernier épisode, qui ne sera pas forcément une conclusion, qui sera un épisode de plus, En fait, quand je vous invite à consulter en paix, pour se sentir bien, pour être bien dans sa tête, il s'agit aussi d'être bien dans son corps. Et pour éviter surmenage et burn-out, il me semble évident que l'une des clés, c'est de rester en santé. J'insiste sur le rester parce que l'épisode du jour va principalement porter sur de la prévention et je vais vous défoncer des portes ouvertes. D'autant plus que ce sont peut-être des éléments que vous évoquez avec vos propres passions. Mais aujourd'hui, on va parler d'alimentation, d'évacuation, de sommeil et de sport. Je pense qu'à peu près tout vous connaissez, vous avez des idées assez précises sur le sujet. Mais j'avais envie de vous en parler, de partager malgré tout tous les petits pas que j'ai pu faire depuis ces dernières années. Cet épisode, en fait, il est né du fait qu'il y a une époque où je cherchais une collaboration en province. J'avais bon espoir de pouvoir quitter Paris. C'était avant que le juge aux affaires familiales me récupère par la peau du col. J'avais rencontré une collègue qui m'avait beaucoup marquée. Je pense qu'elle avait 20 ans de plus que moi. Et elle m'avait raconté son parcours et notamment toute l'époque où elle a été malade, où elle avait une poche, malheureusement, de gastrostomie, et où elle s'était retrouvée à devoir consulter, tout en gérant sa poche, à devoir consulter. s'extraire entre deux consultations, gérer ses problématiques à elle. Et vraiment, j'avais été marquée en me disant comment peut-on s'occuper des autres quand soi-même, on est au fond du trou. Et ce point, il est complètement vrai quand on ne va pas bien d'un point de vue anatomique ou physiologique, mais aussi quand on ne va pas bien d'un point de vue psychologique. Du coup, l'idée, là, c'est d'être, comme je vous le disais en introduction, dans une démarche de protection, d'anticipation. Et on va commencer par l'alimentation. Alors, sans être parisienne bobo bien pensante, commencer par manger bio. Pourquoi ? Pour ne pas ingérer de pesticides. Alors, je vous vois tout de suite venir. Attends, t'es gonflée. T'arrêtes pas de parler d'argent, de dépassement d'honneur et tout. Et tu nous exposes à acheter notre alimentation deux fois plus cher. Ben oui, en fait c'est cher, mais un jour mon frère m'a donné cette clé en disant mais le juste prix, le prix du marché, c'est pas le prix de l'autre agriculteur, c'est le prix du bio en fait, le prix de respecter la nature, le prix de limiter au maximum la quantité de pesticides, parce qu'en fait, à l'opposé, si on achète des courgettes ou des tomates pleines de pesticides et donc qui sont nocives intrinsèquement pour nos corps, C'est quand même très cher payé d'acheter du poison. Mon premier conseil, c'est en tout cas moi, le premier choix que j'ai posé, c'est de me dire OK, peut-être un resto de moins par mois, mais tous les jours, manger mieux. Et puis dans l'alimentation, toujours, ça peut paraître anodin, mais cuisiner mes repas contre toute attente, alors que ça me prend un petit peu de temps, ça m'aide à rester, alors bien sûr en santé physique, mais aussi en santé mentale. Parce que c'est un temps, pas de repos complet, il ne faut pas se leurrer. Il y a des jours où je suis comme tout le monde, je n'ai pas envie, je n'ai pas d'idées, ça me saoule, je n'ai pas le goût, je n'ai pas faim. Mais globalement, qu'est-ce que ça m'importe de prendre du temps où je cuisine ? C'est un temps où je suis encore un peu active, mon cerveau se met plus ou moins en pause, mes fonctions exécutives par contre sont en marche de ouf, c'est Geoffrey Trochesec qui dit souvent dans sa formation que les patients qui cuisinent encore, nos patients d'euros qui cuisinent encore, en général c'est un très très bon signe, ça veut dire que les fonctions exé fonctionnent bien et je le rejoins parfaitement là-dessus. Mais mon cerveau, je ne sais pas comment vous dire, il y a un truc, une sorte de petit moulin qui se met en marche derrière et c'est aussi un temps de discernement. où j'ai l'impression que mes dossiers se traitent un peu tacitement. Je vais repenser à tel patient, à telle parole, à tel propos qui a été tenu, à tel point que je voudrais organiser. J'ai toujours mon boulet de journal à côté de moi dans la cuisine. C'est un moment où ça décante beaucoup. Et l'un de mes meilleurs exemples, c'est que quand je consultais au cabinet, Je me souviens que j'arrivais moi toujours avec mes boîtes prêtes, j'avais plus qu'à les passer au micro-ondes ou des salades prêtes et j'avais plus qu'à me rajouter ma sauce vinaigrette. Et je voyais les collègues qui, elles, apportaient leurs ingrédients et au moment de la pause déjeuner, elles avaient un tout petit peu de découpe à faire. Une endive à inciser, une tomate à découper. Et en fait, sur le coup, ça me dépassait, mais vraiment, aujourd'hui, je me dis, mais c'est tellement elles qui avaient raison. d'avoir un temps de transition entre la consultation et s'asseoir pour déjeuner, d'avoir un temps où il y a un tout petit peu de motricité, même si ce n'est pas comme du sport, mais en vrai, avoir un tout petit temps où on cuisine, il se passe des choses. Clairement, il se passe des choses. Et là, bien sûr, vous l'aurez compris, je parle d'un point de vue cognitif et émotionnel. Passons au deuxième sujet, ce que j'appelle l'évacuation. Oui, ça va être un petit peu scato, ce paragraphe-là, enfin ce thème-là. On va parler toilettes, déjections, mixtions... Allez ! Je vais poser la question à 100 000. Admettez, est-ce que vous faites partie du clan Je vais aux toilettes avec mon téléphone Sans rire. Enfin, on fait tout ça. On fait tout ça. Ou pas. Depuis quelques mois, depuis quelques années, je suis très, très attentive à laisser mon téléphone à mon bureau au moment, notamment au moment où je vais déféquer. Pourquoi ? mais parce qu'en fait et je vous encourage à le lire j'ai lu le charme discret de l'intestin il y a l'été dernier ou il y a deux étés et vraiment j'ai pris conscience à quel point cette fonction là cette fonction de transition pardon de transit pas de transition, de transit En fait, elle est clé. Elle renvoie à l'exemple que je vous ai cité de cette collègue qui avait une poche. En fait, elle me renvoie aussi à mon expérience en ORL, où en fait, tant que tout fonctionne bien, on ne se rend même pas compte à quel point c'est une bénédiction. Mais quand ça dysfonctionne, mais c'est une tannée, mais c'est une tannée. Je pense que vous avez tous été sujet à constipation ou à l'opposé, à des selles trop liquides à un moment ou à un autre. C'est toujours quand le corps ne fonctionne pas qu'on se rend compte à quel point il est bien ficelé quand ça fonctionne. Je reviens au charme discret de l'intestin. L'auteur dans ce livre insiste à quel point la fonction de déjection est intrinsèquement neurologique. C'est-à-dire qu'il y a un moment où vous êtes en train de consulter et votre corps vous envoie un signal d'alarme très clair. Le signal d'alarme de j'ai besoin d'aller aux toilettes en fait. Et dans le livre, elle insiste très sérieusement sur le fait que si vous passez votre temps à mettre sous un mouchoir ce que vous dit votre cerveau, ce sentiment de besoin, de besoin de soulagement, en fait, on peut créer, sans le vouloir, un dysfonctionnement neurologique intrinsèque à cette fonction d'évacuation. Donc, pour en revenir à mon histoire à moi, comme je suis 100% à domicile, au tout début, vous vous doutez aller à chaque fois aux toilettes chez les patients, j'avais une sorte de pudeur, de réserve, j'essayais d'être discrète, c'est comme ça que j'ai été éduquée. Et un jour, je revois ma généraliste qui me dit Vous attendez pas pour aller aux toilettes, vous attendez pas d'aller dans un troquet. Vous y allez, chez votre patient, ah bah maintenant, j'ai pris le pli. Je connais tous les sanitaires de chez tous mes patients. Et en fait, les patients sont hyper bienveillants, de la même manière qu'ils m'offrent un verre d'eau en temps de canicule et même hors temps de canicule. À chaque fois, j'arrive sur mon vélo, j'ai soif, j'ai pu monter six étages à pied. Maintenant, les patients, ils ont pris le pli. J'arrive chez eux, je bois un verre d'eau. Si j'ai besoin, je passe aux toilettes, je me lave les mains et là, je suis à eux. Et ça peut vous paraître dérisoire, mais je pense que ma clinique à domicile m'a poussée à ça. Quand on était au cabinet, les toilettes, les sanitaires étaient plutôt côté salle d'attente. Donc, il pouvait y avoir une forme de mal-être à aller aux toilettes devant les patients. Et une de mes consoeurs avait du mal à ça. Et je le comprends très bien. J'ai une vraie empathie pour elle parce que je peux le comprendre. Et en même temps, pour se protéger, pour tenir sur encore nos 10, 20, 30, 40 ans où on va consulter, il s'agit, si on peut, d'arriver à faire fi de ça, pour écouter la partie neurologique de notre cerveau qui dit c'est l'heure De la même manière que votre cerveau peut vous dire c'est l'heure d'aller se coucher Mais là, c'est l'heure d'aller aux toilettes. Et puis pourquoi je vous invite à laisser votre téléphone de côté ? Parce qu'en fait, réfléchissez-y à deux fois. Une fois que votre cerveau vous a mis cette petite alerte, il est temps d'aller aux toilettes. Mais en fait... Quand vous déféquez, on ressent une sensation qui est très forte en fait. Et cette sensation, je peux vous la nommer très clairement, c'est du soulagement. Je vous avais prévenu que ce serait ce qu'il y a aujourd'hui. Vous voyez ce côté ? Ben oui, ça fait du bien. Mais oui, ça fait du bien. Et en fait, ce soulagement, vous pouvez le vivre plusieurs fois par semaine, plusieurs fois par jour même. Et en fait, c'est une sensation, c'est une émotion qui est hyper agréable. C'est un peu la même... C'est la première gorgée de bière de Philippe Delerme ou c'est cette première gorgée d'eau quand vous avez couru votre marathon ou quand vous avez fait un effort significatif. Vous êtes en train de soulager votre corps. Et ça n'a pas de prix. Et en plus, c'est gratos. Donc si on laisse les écrans nier ça... En fait, on passe à côté de sensations fortes et après, qu'est-ce qui se passe ? Mais après, on dépense des fortunes pour partir en week-end et s'offrir un sou à l'élastique, justement pour se créer des sensations fortes. Mais en vrai, lisez le charme discret de l'intestin, vous verrez qu'on a des sensations fortes gratuites. Même pas en bas de chez nous, chez nous, tous les jours. Donc vraiment, je vous invite à ça. Parce que, voilà, aller dépenser des fortunes par ailleurs pour s'éclater, entre guillemets, ça n'a pas de sens. prenez donc déjà le temps de kiffer ce qui est à votre porte et de main. Et puis d'un point de vue purement cognitif, puisqu'on parle de santé mentale, etc., vous avez déjà observé quand vous laissez votre téléphone les meilleures idées que vous avez aux toilettes ? Dans le même livre, dans le même bouquin, ils disent que l'intestin c'est notre deuxième cerveau. Honnêtement, plus je laisse mon téléphone en dehors des toilettes et plus j'y crois. Abordons maintenant le sujet du sommeil. De la même manière que notre cerveau nous donne une petite alerte quand on a besoin de se soulager, on est un certain nombre à avoir bloqué l'alerte qui nous dit je suis crevé, il est l'heure d'aller se coucher L'autre jour, j'étais bluffée, je prenais un verre avec mon amie Hélène. Et comme on était en week-end, forcément on a veillé un peu plus tard, et tout d'un coup, sa montre connectée lui dit il est l'heure d'aller se coucher Je suis arrêtée, je lui dis mais tu rigoles ? C'est ta montre qui te dit d'aller te coucher ? On me dit bah oui, la semaine, si ma montre ne me le dit pas, je suis capable de me coucher à pas d'heure Mais je suis tombée de larmoire. Alors heureusement, dans toutes les difficultés de vie que j'ai vécues, s'il y a bien un point qui m'est resté, c'est que mon corps... Je me couche tôt, je suis une vraie couche tôt. Vers 22h, on me dit, ça y est, rideau, il n'y a plus personne. Et en fait, j'écoute mon corps, toutes ces petites alertes de, j'ai un peu mal ici. Je ne suis pas une chochotte, loin de là. Mais j'ai un peu froid, j'ai besoin de scie, j'ai un peu faim, je suis un peu fatiguée. Ben, je l'entends parfaitement. Et donc ? Écoutez mon corps quand il me dit d'aller me coucher. Vous vous doutez entre les consultations orthoptimistes, le fait d'être mère, mais je pourrais bosser tous les soirs jusqu'à 2h du mat ? Ben non, mon corps me dit autre chose. Donc ça m'apprend à procrastiner. Et en fait, c'est un des outils de santé mentale, écouter son corps. Ceci étant dit, si l'alerte ne se met plus en place, Là aussi, vous le conseillez vous-même à vos patients, coupez vos écrans. Tous les neuropsychologues le disent. Le meilleur, c'est une heure sans écran avant d'aller se coucher, une heure sans écran au moment du réveil. Où en êtes-vous, vous, thérapeute, par rapport à ça ? C'est un peu cliché, je suis d'accord avec vous. Mais honnêtement, une fois que vous coupez les écrans... Admettons que vous vous fixez 22 heures, coupez les écrans. Maintenant, les smartphones vous permettent d'avoir un changement d'écran. Le mien devient noir et blanc à partir de 22 heures pour me mettre une petite alerte. Déjà, je n'ai plus envie d'aller sur les réseaux sociaux parce qu'on ne voit plus rien en noir et blanc. Ça aide. Et puis surtout, vous permettez aux hormones du sommeil de se mettre en place en réduisant la lumière, en prenant un bon bouquin. Ce qui m'aide, et moi je pense, à maintenir un sommeil de qualité. c'est que je les ai poussés les écrans en dehors de mon lit. J'ai repris un réveil comme dans les années 90, qui me réveille indépendamment de réseau. Le téléphone n'est pas dans mon lit. Il n'y a pas de tablette, il n'y a pas de PC, il n'y a rien. Et je me couche avec un bon livre. En général, je finis par m'écraser assez rapidement. Et puis le dernier point, il porte sur le sport. Bon là, je ne rentrerai pas dans les détails de quels sont les bénéfices physiques et psychologiques du sport. Mais pareil, plus de vous donner une piste pour vous aider, si vous avez du mal, à ce que le sport reste dans votre routine hebdomadaire. Je vous renvoie au livre de James Clear, Atomic Habits. En anglais, rien peut tout changer en français. Je vous ai déjà parlé dans des précédents épisodes. Et en fait, James Clear, il insiste sur l'une des clés. Enfin, moi, ça m'a sauté aux yeux. Une des clés, selon lui, c'est que pour ancrer une bonne habitude, nouvelle ou pas d'ailleurs, l'idée, c'est de comprendre qu'une habitude se met en place suite à un déclencheur. Prenons l'exemple du sport. Ce qui va déclencher votre action de sport, ce n'est pas forcément que ce soit écrit dans l'agenda, ou ce n'est pas forcément que vous soyez un passionné de danse urbaine. Comme tout le monde, il y a des soirs où vous n'avez pas envie. Mais le déclencheur, ça peut être, je me mets en tenue de sport dès 18h, et donc à 20h30, j'irai forcément au sport. Ou j'ai acheté ma place pour mon cours de sport en amont, et en ayant fait la dépense, je me suis un peu bloquée moi-même. Je vais y aller maintenant que j'ai fait la dépense. Vous voyez l'idée ? Un autre exemple que donnait James Clear, c'est si je vois une bouteille dans mon couloir, je vais probablement boire. Dans ces cas-là, il vaut mieux que la bouteille soit une bouteille d'eau plutôt qu'une bouteille de soda. L'idée, c'est si vous voulez ancrer l'habitude du sport, Il s'agit que vous vous créez un déclencheur qui soit facilitateur. Aujourd'hui on est mardi, je vais sûrement avoir un peu la flemme d'aller au sport parce que je vais être à fond d'orthoptimiste, essayer de vous créer du contenu, de vous le partager, etc. Je me suis mise en tenue de sport dès ce matin. Et c'est sûr, je vais y aller. C'est sûr. Même si ça va me demander de m'extraire, de couper ce que je fais, mais précisément, ça va me libérer le cerveau. Alors je vous entends déjà réfuter en disant Ouais, non mais t'es sympa, mais en général, l'hygiène de vie, ça demande de la rigueur, de la discipline. Toi, t'es quelqu'un de raisonnable, t'es quelqu'un de raisonné, t'es quelqu'un d'organisé, t'es rigoureuse. Hop, hop, hop, hop, hop. Ouais, ouais, je suis d'accord avec vous. Ce que je propose, c'est pas forcément funky, c'est relou. Vous voyez, parfois, c'est relou. Je retombe sur James Cleaver qui dit, par exemple, sur l'histoire du téléphone que je laisse en dehors de mes sanitaires. En fait, je me suis rendu compte que c'était plus confortable. Ça me demande un petit coup de laisser. Mais une habitude s'acquiert parce qu'on en retire un bénéfice, un bénéfice direct. Et en fait, je sors tellement mieux des sanitaires sans téléphone que le bénéfice m'amène à reproduire cette attitude. Et ensuite, ça devient une habitude sur le moyen et le long terme. Je pense que vous l'aurez compris. Tout ce que je vous propose... n'a jamais été mis en place par militantisme ou le point levé ou pour développer absolument mon bien-être. Non, c'est parce qu'en fait, sur cette terre, il n'y a qu'une seule et unique personne qui puisse me protéger. Me protéger, que ce soit du surmenage, de la dépression. Il n'y a qu'une seule personne qui est capable de faire ça. C'est moi-même. et alors ce, encore plus alors que les protections pardon, les prévoyances qu'on paye une fortune ne couvrent pas les troubles psy et ça je vous rejoins c'est relou alors pour cette semaine et pour ce dernier épisode voilà ce que je vous invite à faire prenez de quoi noter et observez vos habitudes sur ces quatre thème sur l'alimentation, l'évacuation, votre sommeil, le sport, dès que vous mettez par écrit, vous allez mettre un peu à distance. Et observez l'une de vos journées type à la lumière de ces quatre physiologies. Vous verrez, il y a peut-être des petites choses que vous pourrez tenter de modifier. et on retombe sur le point que je viens d'évoquer de James Clear si vous y trouvez un bénéfice vous reproduirez et petit à petit ça se transformera en habitude alors voilà cet épisode touche à sa fin et donc ce podcast touche à sa fin en tout cas la saison 1 je vous invite à prendre soin de vous à vous écouter à dénommer vos besoins à avancer pas à pas à apprendre de vos erreurs. Je souhaite que la paix soit en vous, dans vos cœurs. Et si vous souhaitez aller plus loin sur un des thèmes évoqués dans ce podcast ou sur d'autres thèmes, si vous souhaitez être accompagné de près ou de loin en formation ou en accompagnement un peu plus individuel, rendez-vous soit sur orthoptimiste.fr sinon avec plaisir écrivez-moi sur mapi m-a-p-i-e orthoptimiste.fr à bientôt

Chapters

  • Préambule

    00:06

  • Introduction

    01:53

  • Exemple

    02:42

  • L'alimentation

    03:52

  • L'évacuation

    07:25

  • Le sommeil

    13:23

  • Le sport

    16:11

  • Oui mais non !

    18:22

  • L'exercice de la semaine

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  • Conclusion

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  • A bientôt !

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